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  1. Le Québec trop étroit pour les PME québécoises Olivier Schmouker . les affaires.com . 16-12-2009 Les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises font preuve d’un grand dynamisme à l’échelle internationale, selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec. Car le marché québécois ne leur suffit plus pour croître… Ainsi, 1 PME québécoise sur 2 (56%) a actuellement des activités hors du Québec, et cela est encore plus vrai pour celles du secteur de la fabrication (83%) et pour celles qui comptent plus de 100 employés (68%). 1 PME sur 2 exporte L’activité la plus commune est, sans surprise, l’exportation. De fait, 1 PME sur 2 (52%) exporte ses produits et services hors du territoire québécois ; dans le secteur de la fabrication, le pourcentage grimpe à 82%. Une autre activité consiste à posséder un établissement à l’extérieur du Québec. Par exemple, 16% des grandes PME, à savoir celles qui ont plus de 100 employés, sont dans ce cas, alors que cette proportion tombe à 4% chez celles de plus petite taille. À noter que les grandes PME font plus souvent des acquisitions que des implantations pour étendre leurs activités hors du Québec. Enfin, une autre activité correspond à faire appel aux services d’une entreprise établie hors du territoire québécois. C’est ce que fait 1 PME sur 4 (22%), et en particulier les grandes PME (32%). Dans ce cas, l’option de la sous-traitance est la plus prisée. Les pays du Bric deviennent tendance Les PME exportatrices font surtout des affaires avec les autres provinces canadiennes. C’est le cas pour 83% d’entre elles. L’autre destination des exportations est les Etats-Unis (70%). Et arrive, loin derrière, l’autre partenaire de l’Alena, le Mexique (14%). En fait, de nouveaux marchés mondiaux sont en train de prendre de l’importance pour les PME québécoises exportatrices. Par exemple, l’Union européenne est un marché aujourd’hui plus important que celui du Mexique, vu que 26% des PME exportatrices d’ici y destinent leurs produits et services. Idem avec les marchés asiatiques, avec un pourcentage de 16%. La fréquence des exportations vers la Chine est particulièrement élevée dans le secteur de la fabrication (12%). Les marchés les plus en croissance sont ceux des pays émergents, notamment ceux du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), où respectivement 6%, 6%, 4% et 10% des PME actives hors du Québec font actuellement des affaires. D’ici les cinq prochaines années, une proportion encore plus grande de PME ont l’intention d’y étendre leurs activités, en particulier en Inde. La seule méthode pour continuer de croître Qu’est-ce qui pousse les PME québécoises à s’internationaliser de la sorte? De manière générale, c’est qu’elles misent sur cette stratégie pour poursuivre leur croissance, le marché québécois ne leur suffisant plus. Ainsi, 55% des PME actives hors du Québec ont pour motivation principale de «développer de nouveaux marchés», mais aussi de «se rapprocher de marchés ou de clients» (33%) et de contourner le phénomène de «saturation du marché québécois» (20%). Une autre motivation importante réside dans le fait que 15% ces PME veulent «répondre à la concurrence des pays émergents», signe que leurs dirigeants ont saisi l’importance vitale de la mondialisation des affaires. À noter que, contrairement à une croyance solidement rivée dans la mentalité occidentale, les PME ne font pas forcément des affaires à l'étranger pour profiter de salaires et de coûts de production inférieurs à ceux pratiqués chez elles. En effet, seulement 8% des PME québécoises disent que cette raison a motivé leur choix de s’internationaliser… Les obstacles sont nombreux quand on décide d’être actif hors du Québec. Selon les PME qui sont dans ce cas, la principale difficulté réside dans la vigueur du huard (22%). Suivent, entre autres, les coûts de transport et de logistique (18%), les barrières légales, administratives et tarifaires (16%), les services externes «trop coûteux» (12%) et le manque de personnel qualifié pour ce type d’activité (10%).
  2. Le plan Carbonneau pour ruiner le Québec Permalink 09/12/09 13:52, Pierre Duhamel / Général, 682 mots Pour la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, les choses sont claires et simples. Les contribuables québécois doivent payer plus d’impôts pour payer les augmentations de salaires des employés de l’État. Ses propositions sur les finances publiques du Québec seraient désastreuses pour les Québécois et leur économie. Voici pourquoi. Hausser les impôts Claudette Carbonneau veut reprendre les baisses d’impôts de 950 millions de dollars accordées aux Québécois en janvier 2008. Ces baisses réduisaient de 40 % l’écart entre les Québécois et les autres Canadiens. Je fais remarquer à la présidente de la CSN qu’il subsiste un écart de 60 % et que seules trois provinces sont plus imposées que le Québec. Sa proposition ne vise qu’à nous redonner le titre de contribuables les plus imposés en Amérique du Nord, un championnat auquel je ne tiens pas particulièrement. Quant aux entreprises, soulignons que le Québec est la seule province à avoir augmenter l’impôt des entreprises depuis 2001. Les juridictions concurrentes cherchent à diminuer le fardeau fiscal des entreprises pour qu’elles puissent prospérer, investir et embaucher sur leur territoire. Pour rester concurrentiel, le Québec a entrepris d’éliminer la taxe sur le capital, une mesure qui a permis aux sociétés d’abaisser leur fardeau fiscal de 20 % depuis 2002. Non à la compression des dépenses Le gouvernement Charest veut limiter la croissance des dépenses à 3,2 % par année. On ne parle pas ici de diminution des dépenses, mais d’un ralentissement de leur augmentation. De plus, cette hausse de 3,2% reste un peu plus élevée que la croissance anticipée de l’économie au cours des prochaines années. Ce n’est pas comme si le Québec avait du rattrapage à faire au niveau des dépenses publiques, bien au contraire. Les dépenses de programmes – les services de l’État à la population – représentaient en moyenne 26 % du PIB québécois entre 1989 et 2009, contre 17 % pour l’Ontario et 20,3 % pour la moyenne des provinces canadiennes. Surtout pas de hausse de la TVQ L’idée de Madame Carbonneau, c’est de faire payer toute la facture par les 58,6 % des contribuables qui paient de l’impôt et d’épargner tous les autres. Elle fait partie d’une école où vaut mieux taxer la production, plutôt que la consommation. Pour elle, une hausse d’un point de la TVQ serait évidemment «régressive», puisqu’elle avantagerait les mieux nantis. Je lui ferait néanmoins remarquer que les Québécois de la classe moyenne sont déjà lourdement imposés et que les mieux nantis seraient les premières cibles d’une hausse de la TVQ, parce qu’ils consomment davantage. De plus, les plus démunis sont compensés par le gouvernement pour la TVQ et il en serait varisemblablement ainsi si le gouvernement voulait hausser les tarifs d’électricité. Sept ans pour rétablir l’équilibre budgétaire Le gouvernement Charest prévoit des déficits cumulés de 13,2 milliards de dollars d’ici 2013-2014. 13 milliards qui s’ajoutent à la dette déjà considérable du Québec. En ne limitant pas la croissance des dépenses et en refusant l’augmentation de la TVQ, le déficit atteindrait 26,9 milliards de dollars, soit plus du double. Même en ajoutant la ponction fiscale de 3,6 milliards de dollars en quatre ans favorisée par la CSN, on arrive avec 10 milliards de dollars supplémentaires à ajouter à la dette du Québec. En ajoutant deux autres années de déficit au niveau de 2013-2014, on parle de plus de 30 milliards de dollars. Ces dizaines de milliards participeront à la croissance du service de la dette, déjà le troisième poste budgétaire après la santé et l’éducation. Les propositions de Claudette Carbonneau sont injustes pour les contribuables Québécois et ruineuses pour les finances publiques. C’est bête et c’est cher et cela rendra le financement des services de l’État encore plus difficile.
  3. Malek, je sais que tu va me dire que ce n'est pas grave...mais à un certain moment, il faut se poser la question. Avons nous les moyens de se payer tout ces beaux services?? 130 milliards$ la Dette du Québec + 122 milliards$ notre part de la dette Fédérale = 252 milliards$ pour une population de 7.8 millions. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/200911/04/01-918156-la-question-de-12-milliards.php La question de 12 milliards Publié le 04 novembre 2009 à 06h39 Michel Girard La Presse (Montréal) Douze milliards de dollars... c'est la somme totale des frais d'intérêt (service de la dette) que les Québécois vont payer cette année sur les dettes gouvernementales accumulées au fil des décennies par nos deux gouvernements. Une fois les actifs financiers soustraits, on parle d'une dette nette totale de 251 milliards de dollars. Cela comprend la dette provinciale de 129 milliards et la portion de la dette fédérale qui nous revient, soit 122 milliards. Une telle dette nette d'un quart de trillion équivaut à 85% du produit intérieur brut (PIB) du Québec. Quand même! Selon les données transmises à La Presse Affaires par le service économique de Desjardins, de toutes les provinces, c'est au Québec qu'on écope de la plus lourde dette par tête d'habitant. Combien? Du bébé au vieillard, chaque Québécois supporte présentement une dette gouvernementale de 32 341$ (soit 16 635$ du provincial et 15 706$ du fédéral). C'est près de 19% de plus que l'Ontarien et 52% de plus que le Canadien de la Colombie-Britannique. Pire encore. Les frais d'intérêt sur le service de la dette gouvernementale propre aux Québécois devraient dépasser les 15 milliards d'ici à peine deux ans. Pourquoi? Parce que notre endettement gouvernemental va augmenter sensiblement au cours des prochaines années en raison des lourds déficits budgétaires que la récente crise financière nous fait subir. À preuve, Québec prévoit pour l'année en cours un déficit approchant les 5 milliards et le fédéral, un déficit de l'ordre de 56 milliards. Non seulement les revenus d'impôts et de taxes baissent, mais, en plus, les dépenses gouvernementales augmentent. Pour re... stimuler l'économie, les deux ordres de gouvernement ont été contraints de mettre en place un train de programmes et de mesures d'urgence. Et autre facteur majeur: comme les taux d'intérêt vont augmenter, il en coûtera forcément plus cher aux deux ordres de gouvernement pour financer leurs immenses dettes respectives. Revenons à la question de 12 milliards: est-ce grave de devoir payer une telle facture de frais d'intérêt, laquelle va grossir par surcroît au fil des prochaines années? Le chiffre est tellement gros et abstrait... qu'il est difficile d'en saisir l'importance. Voilà pourquoi il m'apparaît intéressant de voir plus concrètement ce que peut représenter la «valeur» de ces 12 milliards de dollars de frais d'intérêt. Jugez par vous-même! Tiens, cette charge de 12 milliards... ça représente les deux tiers de l'impôt sur le revenu des particuliers (18 milliards) perçu l'an dernier par le gouvernement du Québec Cette somme astronomique équivaut à elle seule à 86% du budget (13,9 milliards) du ministère de l'Éducation, Loisir et Sport. Autre comparaison qui fait image: cette facture de 12 milliards de frais d'intérêt sur notre dette équivaut à la somme des dépenses gouvernementales annuelles des ministères suivants: Emploi et solidarité sociale (4,2 milliards); Famille et aînés (1, 9 milliard); Développement économique innovation et exportation (833 millions); Transports (2,3 milliards); Culture, communications, condition féminine (659 millions); Affaires municipales et régions (1,8 milliard); Agriculture, Pêcheries, Alimentation (711 millions). Ces 12 milliards de frais d'intérêt dépassent deux fois la somme totale des revenus de tarification que le gouvernement du Québec tire de l'assurance médicaments, de l'assurance parentale, des droits et permis de conduire et immatriculation des véhicules, de l'assurance automobile (SAAQ), des droits de scolarité universitaire, des services de garde d'enfants, des contributions des adultes hébergés dans le réseau de la santé et des services de police fournis par la Sûreté du Québec . Restons dans les revenus. Un coût d'intérêt de 12 milliards, ça équivaut à 2,4 fois la somme totale des revenus que le gouvernement du Québec a tirés l'an dernier de ses principales vaches à lait... de sociétés d'État: Société des alcools du Québec (797 millions), Loto-Québec (1,3 milliard) et Hydro-Québec (2,8 milliards). Autre comparaison: c'est presque deux fois et demie les baisses d'impôt (5 milliards) consenties par le gouvernement Charest depuis 2003! La population étant vieillissante, comment nos jeunes vont-ils réussir à se sortir de l'endettement gouvernemental dans lequel nous les avons plongés?
  4. Charest patrouille le ciel de L.A. Nicolas Bérubé La Presse Publié le 05 octobre 2009 à 07h18 | Mis à jour le 05 octobre 2009 à 07h21 (Los Angeles) Jean Charest enlève son veston beige et grimpe à bord de l'hélicoptère Black Hawk du comté de Los Angeles. Le capitaine Tony Marrone, un homme solide à la mâchoire carrée, lui montre son siège. «Vous avez la meilleure place à bord, M. le premier ministre!» dit-il. Il montre du doigt le siège qui fait face à une grande ouverture dans le côté droit de l'appareil. En vol, il offre une vue non obstruée du ciel californien - et du sol, à plusieurs centaines de mètres. Le premier ministre prend place, un sourire accroché aux lèvres. Le capitaine Marrone l'aide à boucler sa ceinture, sorte de pieuvre noire aux multiples tentacules. Les autres passagers montent à bord, et quelqu'un referme les portes coulissantes. Le moteur démarre. Une vague odeur de kérosène remplit l'appareil. But du voyage: observer les avions-citernes Bombardier CL-415 en action. Pilotés par des Québécois, deux de ces avions sont loués au Québec chaque automne depuis 16 ans par le comté de Los Angeles, où les feux de broussailles sont de plus en plus fréquents et dévastateurs. Les Américains paient trois millions de dollars pour louer les CL-415 et leur équipage de 11 Québécois, experts dans l'entretien et le pilotage de ces bimoteurs uniques qui valent près de 30 millions pièce. «Aujourd'hui, nous considérons que les pompiers québécois font partie de notre famille, note le capitaine Marrone. C'est vous dire à quel point leur travail est apprécié par les pompiers d'ici.» Attention aux motomarines À travers les fenêtres du Black Hawk, les bâtiments de Los Angeles sont si petits qu'ils ressemblent aux circuits imprimés d'un ordinateur. Le pilote fonce vers le nord, vers les montagnes de Santa Clarita. Au bout de 10 minutes, un immense lac apparaît au milieu des montagnes arides. C'est l'un des 12 points d'eau utilisés par les pompiers pour ravitailler les CL-415. «Ces lacs sont populaires auprès des plaisanciers, explique le capitaine Marrone. Avant d'aller faire le plein, les CL-415 doivent communiquer avec les gardiens, qui font évacuer le lac. Il ne faut pas que des motomarines soient dans le chemin quand l'avion arrive.» À notre droite, un avion jaune et rouge apparaît à l'horizon. Il file vers le lac de ravitaillement. L'avion ralentit. Bientôt, sa carlingue effleure le dessus des flots à une vitesse de 130 km/h, laissant une longue traînée blanche. Après 12 secondes, l'avion reprend de l'altitude. Les pilotes pompiers sont prêts à relâcher 6000 litres d'eau. L'avion décrit un arc au-dessus de la région. Au-dessus d'une crête, les réservoirs s'ouvrent. Un nuage blanc prend naissance sous l'avion. Des trombes d'eau frappent le paysage sec et mouillent une route désertée en contrebas. Les passagers de l'hélicoptère regardent la scène, médusés. En route vers Hollywood Le pilote de l'hélicoptère met le cap vers le sud. On survole bientôt les gratte-ciel du centre-ville de Los Angeles. L'appareil s'approche ensuite des lettres «Hollywood», si hautes qu'elles remplissent notre champ de vision. «Incroyable. C'est à couper le souffle», murmure M. Charest, alors que le Black Hawk survole les vertes collines de Beverly Hills et les immenses villas qui y sont juchées. «Il y a plus d'habitants à Los Angeles qu'au Québec au complet, dit-il, sondant le paysage du regard. C'est quand même quelque chose.» De retour à la base de Van Nuys, M. Charest sert la main de l'équipage québécois, et pose pour une photo de groupe. «S'il y en a qui ont des casiers judiciaires, c'est le temps de le dire», lance-t-il, pince-sans-rire. De son excursion dans le ciel de Los Angeles, M. Charest dit retenir que les pompiers québécois accomplissent un travail essentiel et remarquable. Et que Los Angeles n'est sans doute pas un modèle de croissance à imiter pour le Québec. «Comme Québécois, c'est impressionnant de voir la densité de population. C'est à l'opposé de nos grands espaces. Et la place qu'occupe l'automobile est tellement importante ici... Je crois qu'on est bien chez nous.» http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/200910/05/01-908403-charest-patrouille-le-ciel-de-la.php
  5. La crème de la crème à Montréal L’élite du cyclisme mondial sera à Montréal! L’Union internationale des cyclistes vient de confirmer l’octroi d’une licence UCI ProTour, qui permettra la tenue de deux épreuves en sol québécois. Le ProTour se déroulera à Québec et à Montréal les 10 et 12 septembre 2010. Un peloton de 145 coureurs participeront à l’événement.
  6. Publié le 03 octobre 2009 à 15h06 | Mis à jour le 03 octobre 2009 à 15h07 La nation inconsciente André Pratte La Presse L'hypothèse d'une hausse des tarifs de certains services publics, lancée par le gouvernement Charest, suscite un vif débat. La population, elle, est furieuse. Un sondage Léger Marketing réalisé pour le Journal de Montréal est particulièrement révélateur. Une très forte majorité de Québécois s'oppose à toute hausse des principaux tarifs gouvernementaux. Les répondants tiennent néanmoins à ce que l'État assume la croissance rapide des coûts du système de santé et se disent très inquiets de voir le gouvernement du Québec en situation déficitaire. Ces réponses sont typiques du pays des merveilles dans lequel vivent les Québécois depuis des années. Dans ce monde fantastique, il est possible d'obtenir du gouvernement les services sociaux les plus coûteux d'Amérique du Nord tout en refusant obstinément de payer les coûts de ces services. À l'Assemblée nationale cette semaine, les protestations de Pauline Marois sur les éventuelles hausses de tarifs ont été suivies par les appels indignés du député péquiste Bernard Drainville pour que Québec améliore la qualité des installations du CHUM... Avec quel argent, M. Drainville, si votre chef refuse toute augmentation d'impôts, de taxes et de tarifs? Si les Québécois peuvent vivre dans un monde aussi paradoxal, c'est qu'ils s'accrochent à quelques mythes. Par exemple, le mythe selon lequel si on augmentait quelques tarifs ciblés ici et là, cela suffirait à payer les dépenses supplémentaires exigées par la santé, l'éducation, l'assurance médicament, les garderies, etc. Or, les sommes nécessaires atteignent au moins 2 ou 3 milliards de dollars par an. Une augmentation de 1¢ par kWh de l'électricité dite «patrimoniale» produirait 1,4 milliard de revenus supplémentaires. Pour arriver au même montant, il faudrait multiplier par 50 le prix des permis de chasse (2750$ par saison plutôt que 55$ pour chasser l'orignal...). Ou encore porter à 28$ (au lieu de 7$) le tarif quotidien des garderies. Une augmentation de 1¢ le kWh de l'électricité patrimoniale hausserait de 194$ la facture annuelle du consommateur moyen, tandis que la hausse à 28$ du tarif des CPE augmenterait de 105$ PAR SEMAINE la facture des parents concernés. Un autre mythe veut qu'il suffise de «faire le ménage» au gouvernement. Le gouvernement du Québec n'est sans doute pas la machine la plus efficace qui soit. Cependant, il ne faut pas non plus se faire d'illusions. Petit dégraissage par ci, petit nettoyage par là, on arrive vite au point où les compressions touchent le coeur des services dont les citoyens ne veulent absolument pas se priver. Il y a aussi le mythe du butin. Le butin, c'est l'argent que «nous doit» le gouvernement fédéral, les milliards qui «dorment à Ottawa» (dixit Mme Marois). Comme les gouvernements des autres provinces, celui du Québec a toutes sortes de désaccords de nature fiscale avec Ottawa. Certaines de ses revendications sont clairement fondées - par exemple, la compensation de 2,6 milliards pour l'harmonisation des taxes de vente - d'autres sont beaucoup plus douteuses, notamment celles relatives à la péréquation. Surtout, dans beaucoup de cas, il s'agit de montants ponctuels. Même si le fédéral se rendait aux demandes de Québec, le manque à gagner structurel ne serait pas réglé. Par ailleurs, contrairement à ce que soutiennent les souverainistes, ce n'est pas «notre argent» qu'Ottawa refuse de nous verser, mais celui des autres contribuables canadiens. Car, malgré ce que croient encore une majorité de Québécois, le gouvernement du Canada dépense plus au Québec que ce que nous lui envoyons en impôts et taxes, 4,7 milliards de plus par an pour être exact. Enfin, on ne peut plus parler d'un déséquilibre fiscal lorsque le gouvernement fédéral est en déficit de 50 milliards... Les Québécois sont fiers de former une nation. Or, une nation forte doit faire preuve de responsabilité et de lucidité au lieu de blâmer les autres et rêver à des solutions magiques. C'est cette maturité qui fait défaut aux Québécois quand il s'agit du financement des services publics. On peut certes débattre des meilleurs moyens d'augmenter les revenus de l'État. Toutefois, une chose est sûre, si l'on veut bénéficier à la fois d'un régime de santé public, d'un système d'éducation de qualité, de garderies subventionnées, d'une assurance médicaments et de congés parentaux généreux comme nulle part ailleurs sur le continent, il va falloir accepter de payer davantage.
  7. La dette du Québec grimpe de 287$ par seconde 18 septembre 2009 | 12h34 ARGENT Katia Germain Argent Le site Internet de l’Institut économique de Montréal (IEDM) s’est doté d’un compteur de la dette publique du Québec, qui affiche aujourd’hui plus de 212 G$. L'outil montre en temps réel la croissance de la dette en fonction des données fournies par le ministère des Finances. Chaque jour, l'endettement de la province grimpe de 25 M$, selon l’outil destiné à sensibiliser les contribuables québécois. «C’est important de mettre en contexte ces chiffres-là afin que les Québécois se rendent compte de la vitesse à laquelle l’argent qu’ils paient se dépense. Aussi, pour les citoyens en général, c’est important de prendre conscience que cette dette-là augmente très rapidement. Et on espère que ça va amener les gouvernements et les gens à agir», explique David Descôteaux, économiste à l’IEDM. La dette qui s’affiche sur le site Internet de l’institut représente la dette à long terme de tout le secteur public, pas seulement du gouvernement. «C’est la dette nette du gouvernement à laquelle on ajoute les dettes des réseaux d’éducation et de la santé. C’est une dette qui est plus représentative des responsabilités du gouvernement. On a pris le rythme de croissance de l’année dernière et on l’a appliqué à cette année», précise M. Descôteaux. L’économiste estime que l’évaluation de la dette faite par l’IEDM est conservatrice. «On est en crise économique. Les revenus du gouvernement chutent, ses dépenses augmentent… Il y a de très bonnes chances que l’an prochain, lors de l’énoncé budgétaire, le montant annoncé soit supérieur à celui qu’on voit à l’écran». Que faut-il faire pour ralentir le compteur? «La solution serait que le gouvernement ne tente pas seulement d’augmenter ses revenus mais diminue aussi ses dépenses», avance M. Descôteaux.
  8. Publié le 10 août 2009 à 23h45 | Mis à jour le 10 août 2009 à 23h45 Les Québécois favorables à l'euthanasie Catherine Handfield La Presse Un peu plus de trois Québécois sur quatre sont d'accord pour que l'euthanasie soit légalisée au Québec, révèle un sondage Angus Reid-La Presse. Un droit qui devrait toutefois être limité aux grands malades, selon une majorité de répondants. Jaideep Mukerji, vice-président aux affaires publiques d'Angus Reid Strategies, avoue avoir été surpris par les résultats du coup de sonde mené les 4 et 5 août auprès de 800 adultes québécois. La marge d'erreur du sondage, fait en ligne, est de 3,5%. «Il est surprenant de voir à quel point les Québécois sont en faveur de l'euthanasie et que leur opinion sur le sujet est claire», observe M. Mukerji. Parmi les répondants, 31% se disent «fortement d'accord» avec la légalisation de l'euthanasie et 46% se disent «modérément d'accord». À l'opposé, 8% sont «fortement en désaccord» et 9% sont «modérément en désaccord». Le débat sur l'euthanasie a refait surface cet été. À la mi-juillet, le Collège des médecins du Québec a annoncé qu'il envisageait de recommander la décriminalisation de l'euthanasie dans des circonstances précises. Le Groupe de travail en éthique clinique publiera un document de réflexion à la mi-octobre, a révélé le quotidien The Globe and Mail. Cette prise de position viserait à faire pression sur le gouvernement fédéral afin qu'il modifie le Code criminel. Si on se fie aux résultats du sondage, le Collège des médecins du Québec aura l'appui de la population dans sa démarche. Trois Québécois sur quatre estiment que rouvrir le débat sur l'euthanasie est une bonne idée. Et les appuis se trouvent dans toutes les sphères de la société, note Jaideep Mukerji. «Les réponses des Québécois sont constantes, peu importe le sexe, le revenu ou le lieu de résidence», souligne-t-il. Le seul groupe qui a fourni une réponse légèrement différente est celui des 55 ans et plus : 71% sont en faveur de la légalisation, soit 6% de moins que la moyenne. Par ailleurs, près de 50% des répondants estiment que les provinces devraient avoir le droit de déterminer si l'euthanasie est permise ou non. Trente pour cent souhaitent que la question demeure de compétence fédérale. Limité aux grands malades Si les Québécois sont d'accord avec la légalisation de l'euthanasie, ce droit devrait toutefois être limité aux gens atteints de graves maladies, révèlent les résultats du sondage. Quelque 85% des Québécois sont d'accord pour permettre au médecin d'aider un malade à mettre fin à ses jours quand ce dernier est en phase terminale et qu'il éprouve d'intenses douleurs. La majorité des répondants sont en faveur de l'euthanasie pour les gens atteints d'une maladie incurable qui les laissent tétraplégiques (58%) ou encore pour les malades dans le coma qui ont déjà précisé qu'ils souhaitaient mourir s'ils se retrouvaient dans une telle situation (86%). À l'opposé, les trois quarts des répondants s'opposent à l'euthanasie d'un malade qui désire mourir en même temps que son conjoint. Dans le même ordre d'idée, près de 50% s'opposent à ce qu'un parent puisse demander la mort d'un enfant qui souffre d'une forme grave d'une maladie comme la paralysie cérébrale. «On peut déduire que les Québécois ont besoin d'une justification morale pour permettre l'euthanasie et qu'une souffrance terrible peut en être une pour eux», analyse Margaret Somerville, directrice fondatrice du Centre de médecine, éthique et droit de McGill. Mme Somerville attribue en partie au déclin de la religion le fait que les Québécois se montrent si favorables à l'euthanasie. «C'est difficile d'argumenter contre l'euthanasie si on n'a aucune croyance religieuse...» note-t-elle. Suzanne Philips-Nootens, professeure à la faculté de droit de l'Université de Sherbrooke, appelle pour sa part à la prudence dans l'analyse des résultats du sondage. «Les répondants se sont prononcés sur une situation abstraite, dit-elle. Mais le jour où les gens deviennent réellement malades, les études démontrent que leur opinion sur l'euthanasie a tendance à changer.»
  9. http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/la-presse/200908/04/01-889558-le-train-manque.php
  10. Québec va contester le projet de commission unique des valeurs mobilières Publié le 08 juillet 2009 à 11h36 | Mis à jour à 13h05 Martin Vallières La Presse (Montréal) «Le système actuel fonctionne. Le Québec entend affirmer sa compétence en matière de valeurs mobilières et c'est pas vrai qu'on va laisser migrer ça à Toronto», a indiqué le ministre des finances du Québec, Raymond Bachand, en conférence de presse, ce matin a Montréal. Le 6 février dernier, le gouvernement du Canada avait présenté à la Chambre des communes le projet de loi C-10 portant sur la création d'une commission pancanadienne. Le projet a été adopté le 12 mars. Le gouvernement québécois affirme n'avoir d'autre choix que de prendre la voie de la contestation judiciaire et d'obtenir l'opinion de la Cour d'appel sur ces questions constitutionnelles. À son avis, le projet fédéral met en péril la compétence législative et les instances administratives du Québec. Le gouvernement québécois pense, d'autre part, que la crise financière a récemment démontré que, contrairement à ce qu'affirme le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, la réglementation des valeurs mobilières s'avère plus efficace lorsqu'elle est effectuée par des organismes non centralisés. Good move Québec, fight them up !
  11. L'Autre St-Jean: des appuis et des critiques Martin Croteau La Presse La Fête nationale doit être célébrée en français, affirme l'Association culturelle Louis-Hébert, commanditaire du spectacle L'Autre St-Jean, qui confirme avoir exigé le retrait de deux formations musicales parce qu'elles chantent en anglais. Cette décision a été vertement critiquée par des artistes et des membres de la communauté anglophone, mais plusieurs organisations souverainistes l'ont appuyée. «Ce que nous voulons, ce sont des groupes qui chantent en français le jour de la Fête nationale», a affirmé Mathieu Bouthillier, vice-président de l'Association culturelle Louis-Hébert. Tous les ans, cet organisme composé de bénévoles reçoit des fonds publics pour organiser les festivités de la Saint-Jean dans Rosemont. Cette année, sa direction a décidé de confier la programmation artistique de la fête à l'entreprise C4, qui a invité Malajube, Vincent Vallières, Les Dales Hawerchuck et Marie-Pierre Arthur, mais aussi Lake of Stew et Bloodshot Bill, deux groupes anglophones. M. Bouthillier dit avoir appris la présence de ces deux derniers groupes mercredi dernier au cours de la conférence de presse qui annonçait le programme. Dès le lendemain, il a sommé le producteur de les en retirer, sans quoi il annulerait sa commandite. Certains militants ont aussi menacé de tenir une manifestation le soir du spectacle. Une réunion tenue vendredi n'a pas permis de trouver un compromis. Pour M. Bouthillier, c'est donc officiel : les Anglos ne seront pas de la fête. «Pour nous, le dossier est clos», a-t-il affirmé. Mario Beaulieu, président du Comité de la Fête nationale de Montréal, est également intervenu auprès des producteurs pour faire modifier le programme. Dans les derniers jours, son organisme avait reçu plusieurs plaintes de militants mécontents. Il dit ne pas s'opposer à ce que des artistes anglophones participent aux festivités de la Saint-Jean, à la condition qu'ils se produisent en français. «Ils sont québécois et on les accepte comme québécois, a-t-il indiqué. On n'a absolument rien contre le fait qu'ils chantent en anglais. Mais la Fête nationale, ça se passe en français.» Le Mouvement national des Québécois, qui reçoit 3,6 millions de Québec pour financer quelque 750 spectacles à l'occasion de la Fête nationale, a refusé de commenter le cas précis de L'Autre St-Jean. Son porte-parole, Julien Beaudry, affirme toutefois que l'argent versé pour ces spectacles doit avant tout contribuer à la promotion de la langue française. «On pense que, deux jours par année, on célèbre notre Fête nationale, a-t-il indiqué. Qu'on la célèbre en français, deux jours par année, ce n'est pas trop demander.» «Honteux» Mais ces arguments n'ont pas convaincu certains membres de la communauté anglophone. Jack Jedwab, directeur général de l'Association des études canadiennes, affirme que le comportement de ces groupes est «honteux». En agissant ainsi, ils envoient un «message de rejet» à tous les Québécois qui parlent l'anglais. «Ça stigmatise la communauté anglophone, ça donne l'impression que, pour être québécois, il faut chanter strictement en français, a-t-il dénoncé. J'ose croire que, pour la Fête nationale, on veut inclure toutes les composantes de la société.» Les artistes déçus Les artistes qui devaient monter sur scène avec Lake of Stew et Bloodshot Bill sont déçus de la tournure des événements. Dave Ouellet, alias MC Gilles, devait animer la soirée. Ce souverainiste convaincu était emballé à l'idée que des anglophones célèbrent la Saint-Jean aux côtés d'artistes francophones. «Je trouvais ça le fun qu'un groupe anglophone ait le réflexe, quand on parle de la Fête nationale, de participer le 24 juin plutôt que le 1er juillet», a-t-il déploré. Même son de cloche du côté du groupe Malajube, dont l'agent n'a pas mâché ses mots. Selon Gourmet Délice, tous les artistes à l'affiche étaient ravis de partager la scène avec des anglophones. «Les gars de Malajube sont allés jouer en français partout dans le monde, a-t-il souligné. Ils ne comprennent pas pourquoi il y aurait un problème à jouer avec des gens qui sont nés ici. Pourquoi il n'y aurait pas de show en anglais? Je trouve que c'est de l'étroitesse d'esprit.»
  12. Vive les Québécoises ! 10 juin 2009 - 11h43 Pierre Duhamel Chroniqueur, Argent Si le Québec n’était peuplé que de femmes, ce serait sans doute l’un des endroits les plus prospères et les plus dynamiques au monde. Les Québécoises sont des battantes et elles se classent parmi les toutes meilleures au monde dans certains des classements les plus significatifs au niveau du développement économique. Ce sont les Québécois de sexe masculin qui traînent de la patte et qui peinent à suivre la cadence mondiale. La lecture de l’étude conjointe de l’Institut de la statistique du Québec et du Ministère français du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville achèvera de convaincre tous les sceptiques et les misogynes. Commençons par l’éducation. Marcel Côté et Claude Séguin disaient hier à la Chambre de Commerce de Montréal qu’une grande partie du marasme économique de Montréal s’expliquait parce que la métropole compte moins de diplômés universitaires que ses concurrentes nord-américaines. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas la faute des Québécoises. 33 % des jeunes Québécoises de 25 à 34 ans ont au moins un diplôme équivalent au baccalauréat universitaire. Il n’y a que les Danoises et les Néerlandaises qui font mieux dans cette étude comparant une trentaine de juridictions en Europe et en Amérique du Nord. Les jeunes Québécoises sont au même niveau que les Américaines du même âge. Hélas, on ne peut pas en dire autant des jeunes Québécois. Ils ne sont que 23 % à avoir obtenu au moins un diplôme de premier cycle. Ils font beaucoup moins bien que les jeunes Canadiens (25 %) ou Américains (27 %). Le décrochage scolaire est aussi un phénomène essentiellement masculin. Les jeunes Québécoises sont des championnes du monde à l’école. 3,7 % seulement des Québécoises de 18 à 24 ans n’ont pas obtenu leur diplôme de fin de secondaire ou ne suivent ni étude ni formation. Il n’y a que la Slovénie où ce taux est plus bas. Nos jeunes filles déclassent les Canadiennes et les Américaines (taux de 13,2%). On ne peut pas en dire autant des jeunes Québécois de sexe masculin, car 16,4 % d’entre eux ont quitté l’école sans avoir de DEC. Je suis sidéré par ces statistiques. Nous cherchons des modèles dans d’autres pays pour lutter contre le décrochage scolaire alors que les plus beaux exemples de persévérance et de réussite se trouvent assises à notre table de cuisine ! Cette énergie et cette volonté de réussir se reflètent sur le marché du travail. Le taux d’emploi des Québécoises atteint 68,8 %, c’est tout juste après le Danemark, la Suède, le Canada et les Pays-Bas. Ce taux est nettement plus élevé que celui des Américaines (65,9%) ou des Françaises (60 %). Les Québécoises occupent 47,6 % des emplois au Québec. C’est une proportion plus forte qu’au Canada et aux États-Unis et cela les classe au cinquième rang. Les femmes souffrent encore de beaucoup de discrimination en milieu de travail et il subsiste encore un écart de salaire substantiel entre les hommes et les femmes. Mais pour reprendre la formule d’un grand poète, l’avenir des Québécois, ce sont les Québécoises.
  13. Harmonisation de la TPS et de la TVQ Vers une entente Ottawa-Québec La Presse Canadienne 29/04/2009 17h11 Le conflit entre Québec et Ottawa entourant l'harmonisation des taxes de vente fédérale et provinciale ainsi que la compensation monétaire l'accompagnant pourrait être en voie de se régler. Les conservateurs de Stephen Harper ont, contre toute attente, appuyé aujourd'hui une motion du Bloc québécois voulant que le gouvernement fédéral négocie de bonne foi avec Québec en vue d'harmoniser la TVQ avec la TPS. Cette motion prévoit une compensation de 2,6 milliards $ pour le Québec et insiste également sur le fait que Québec continuerait à administrer les taxes harmonisées, comme le souhaite le gouvernement de Jean Charest. Cependant, si l'on en croit les paroles du ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, les conservateurs ont plusieurs réserves sur cette motion pour laquelle ils ont malgré tout voté. Après le vote, le ministre a soutenu que le gouvernement appuyait l'idée générale de la motion, mais pas nécessairement les détails. Cette précision du ministre a laissé perplexe le chef bloquiste Gilles Duceppe, qui a fait valoir que la motion était claire, unanime, et que les conservateurs allaient devoir respecter les engagements qu'ils avaient pris en votant pour la motion. Par ailleurs, M. Flaherty a indiqué qu'il avait discuté en après-midi avec son homologue québécois, le ministre des Finances Raymond Bachand, et que la première étape de la négociation consistait en des discussions sur les aspects techniques de l'harmonisation.
  14. (Montréal) Les déboires de la Caisse de dépôt et placement en 2008 ont un impact tel sur le Régime des rentes du Québec (RRQ) qu'il risque l'épuisement 12 ans plus tôt que prévu, soit dès 2037. Selon un rapport de l'Institut CD Howe publié hier, les «pertes inattendues» de 9 milliards du fonds de réserve du RRQ ont «aggravé la situation et accentué le sentiment d'urgence» envers la suffisance à long terme de la caisse de retraite collective des Québécois. Pour réduire ce risque, le gouvernement du Québec n'aurait guère le choix de rehausser rapidement les cotisations salariales au RRQ, selon l'Institut CD Howe. La hausse requise serait de l'ordre d'au moins un point de pourcentage dès l'an prochain, ce qui ferait passer le taux de cotisation de 9,9% à 11,1% à compter de 2010. Toutefois, souligne l'Institut CD Howe, pareille hausse de cotisation salariale risque aussi de nuire à la compétitivité de l'économie du Québec par rapport aux provinces voisines. Ces provinces, rappelle l'Institut, fonctionnent avec le Régime de pensions du Canada (RPC) qui a subi une perte bien moindre que le RRQ en 2008. Par conséquent, pour réduire la hausse de cotisation requise au RRQ, le gouvernement québécois devrait aussi décréter le gel des prestations du régime aux retraités actuels «pendant une période d'à peu près dix ans». Dans son plus récent sommaire financier, le RRQ confirme que son fonds de réserve a été amputé de 9 milliards ou 26% en 2008. Ce fonds cotait à 25,7 milliards au 31 décembre dernier, contre 34,7 milliards un an plus tôt. Quant aux flux financiers du RRQ, les rentrées de fonds par cotisations -9,9 milliards en 2008- sont encore supérieures aux sorties de fonds pour les prestations, qui ont coûté 9,2 milliards en 2008. Toutefois, la direction du RRQ estime la durée de ce surplus financier à «encore quelques années» seulement. Appelée à commenter le rapport publié hier par l'Institut CD Howe, la direction du RRQ a indiqué par courriel qu'il s'agissait d'un document qui «est du nombre» de ceux attendus lors de la prochaine consultation publique sur l'avenir du régime québécois, l'automne prochain. Lien
  15. Commerce de détail - Les Québécois perdent confiance La Presse canadienne Édition du mardi 07 avril 2009 Pour traverser la crise, les détaillants réduisent leurs marges La récession a un impact clair sur la confiance et le comportement des consommateurs québécois, et le secteur du commerce de détail doit sacrifier une portion de ses marges de profit pour se maintenir. Le Conseil québécois du commerce de détail a présenté hier les résultats d'un vaste sondage qui démontre que la confiance des consommateurs québécois est à son plus bas niveau depuis 2004, soit depuis que le Conseil mesure cet indice. Celui-ci a chuté de 23 points depuis le sommet de l'automne 2007 pour se situer à 81,4, glissant en deçà de son creux précédent de 86,6, atteint au lendemain de l'ouragan Katrina à l'automne 2005, alors que les prix du pétrole étaient en forte hausse. De plus, près des deux tiers des répondants (62 %) croient que la situation économique du Québec se détériorera au cours des 12 prochains mois, comparativement à 37 % il y a un an. Quant à leur propre situation financière, 63 % des ménages affirment qu'elle n'a pas changé, une proportion identique à l'année précédente, mais seulement un sur dix (11 %) dit constater une amélioration, comparativement à un sur cinq (21 %) l'an dernier, alors que 26 % affirment que leur situation s'est détériorée, soit 10 % de plus qu'en 2008. Fait à noter, parmi les ménages dont la situation s'est détériorée, une proportion de 18 % imputent cette situation à la diminution de la valeur de leurs placements, ce qui reflète directement la crise financière. «Dans le sondage précédent, l'année dernière, seulement 3 % identifiaient cette cause comme un des éléments principaux ayant causé la détérioration de leur situation financière», a précisé en conférence de presse le président du Conseil québécois du commerce de détail, Gaston Lafleur. Conséquemment, les consommateurs québécois ajustent leurs habitudes. Alors que 18 % disent n'avoir aucunement modifié leur comportement, d'importantes majorités disent rechercher davantage les rabais (69 %), fréquenter les mêmes magasins, mais acheter moins (62 %) ou encore fréquenter davantage les magasins moins chers (59 %). Deux consommateurs sur cinq (39 %) adoptent ces trois comportements. M. Lafleur a souligné que les détaillants parviennent à tirer leur épingle du jeu en se tournant notamment vers les soldes, réduisant de ce fait leur marge bénéficiaire. «Si on regarde par exemple le secteur du vêtement, plusieurs de nos détaillants ont quand même connu des ventes intéressantes, mais c'était au détriment des marges, parce qu'on a dû solder davantage. [...] Les ventes sont toujours présentes, mais par contre la marge bénéficiaire en prend pour son rhume», a-t-il dit. Les intentions d'achat des Québécois sont d'ailleurs révélatrices: ils anticipent réduire leurs dépenses dans toutes les catégories de biens courants, les baisses les plus fortes étant prévues dans les appareils audio et vidéo (-40 %), les meubles et électroménagers (-36 %), le matériel informatique (-31 %), les restaurants (-29 %) et les articles de sport (-28 %). Curieusement, toutefois, un ménage sur quatre prévoit malgré tout réaliser un achat important au cours de l'année, qu'il s'agisse d'une maison, d'un véhicule ou d'appareils électroménagers, une proportion qui se maintient d'une année à l'autre. «Je ne pense pas que les consommateurs québécois soient en situation de panique, mais ils seront probablement plus judicieux dans leurs sélections et leurs choix», a dit M. Lafleur. Le sondage a été réalisé par la firme AltusGéocom entre le 25 février et le 12 mars auprès de 1007 répondants. Sa marge d'erreur est de plus ou moins 3,2 %, 19 fois sur 20.
  16. Le bloquiste Robert Bourchard s'oppose à ce que Quebecor Media transfère la mise en page et l'administration de l'hebdomadaire. Pour en lire plus...
  17. La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, annonce qu'il n'y aura pas de commission parlementaire sur les pertes de 40 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec. Le Parti québécois juge cette décision irresponsable. Pour en lire plus...
  18. L'ancien premier responsable du bas de laine des Québécois donnera une conférence sur «la Caisse et la crise» devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Pour en lire plus...
  19. L'ancien premier ministre du Québec dénonce les emprunts de la Caisse de dépôt pour financer ses placements, en donnant en garantie les pensions des Québécois. Pour en lire plus...
  20. Les faiblesses du coeur 23 février 2009 par Joseph Facal Il est louable de vouloir aider les gens frappés par la crise économique. Mais le cœur ne suffit pas : encore faut-il les aider de la bonne manière. Le PQ propose de geler les tarifs de tous les services publics pour ne pas «accabler la classe moyenne et les plus démunis». Voyons cela de plus près. Les Québécois ont payé l’an dernier 22,2 milliards en tarifs de toutes sortes : Hydro-Québec, garderies, frais de scolarité, assurance-médicaments, droits d’immatriculation, permis de chasse et pêche, et bien d’autres. Il n’est pas déraisonnable en temps de crise de vouloir surseoir à telle ou telle hausse de tarif. Le moment ne se prête pas non plus à l’introduction de nouveaux tarifs. Mais fallait-il geler TOUS les tarifs actuels ? Pourquoi ne pas avoir étudié chaque cas à la pièce ? A-t-on fait des études pour mesurer l’impact de ce gel mur-à-mur sur les finances déjà très fragiles du gouvernement, ou sur sa capacité à fournir les services avec moins d’argent ? Et quelle est la durée anticipée de cette crise, et donc du gel ? L’arithmétique est pourtant implacable : comme le coût pour fournir le service ne peut être gelé, un gel des tarifs condamne le gouvernement à s’endetter davantage, à se financer en haussant les impôts, ou à couper dans la qualité du service. Pendant cette crise, la très grande majorité des Québécois conserveront leurs emplois, leurs revenus, leurs maisons. Ce sera mon cas. Pourquoi faut-il geler MES tarifs ? Pourquoi ne pas concentrer l’aide sur ceux qui seront touchés au lieu de gaspiller de précieuses ressources qui pourraient servir à la relance ? La démonstration a été faite mille fois : on aide mieux les pauvres par des mesures fiscales ciblées sur eux que par des gels qui profitent surtout à ceux qui ont les moyens de surconsommer, qui sont évidemment les riches. Et plus le gel des tarifs est généralisé et long, plus il nous condamne à des hausses salées plus tard. Les Québécois consomment déjà huit fois plus d’eau que les Danois. Le gel des frais de scolarité n’a aucun impact sur l’accessibilité et aggrave le retard de nos universités, qui est dramatique dans une économie du savoir. Un tarif de garderie uniforme profite aux riches qui pourraient contribuer davantage en fonction de leurs revenus. Le progressisme n’est pas toujours là où on le pense. Il faut vivre dans le réel. Nous n’irons nulle part si nous ne commençons pas à tordre le cou à quelques tabous hérités d’une autre époque. Un gel tous azimuts prive aussi l’État de précieuses ressources à un moment crucial. Réduire, par exemple, le nombre d’élèves par classe pour lutter contre le décrochage coûterait des dizaines de millions. La crise aurait justement dû être une occasion pédagogique pour rappeler à nos concitoyens quelques vérités de base à cet égard. De toute façon, règle générale, nos tarifs sont déjà plus bas et ont moins augmenté qu’à peu près partout ailleurs. En plus, comme un service public n’est JAMAIS gratuit en ce sens qu’il en coûte toujours quelque chose pour le produire, quand son tarif est trop bas ou gelé trop longtemps, on le paie en réalité via nos impôts …ou on le fait payer par quelqu’un d’autre. C’est pour cela que là où les tarifs sont plus élevés, les impôts sont généralement plus bas et vice versa. Voilà des constats qui font largement consensus chez les gens qui ont étudié ces questions à fond, qu’ils soient de gauche ou de droite. Vous noterez que j’ai dit consensus, pas unanimité. Qu’une crise requiert davantage de sensibilité politique qu’en temps normal, soit. Mais les principes de base de la saine gestion ne cessent pas pour autant d’exister. Le cœur et la tête peuvent très bien cohabiter.
  21. La direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec déposera mercredi ses résultats financiers très attendus et les Québécois connaîtront, du même coup, l'ampleur de pertes subies en 2008. Pour en lire plus...
  22. Les dirigeants du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), qui représente plus de 262000 fonctionnaires québécois se sont dits rassurés et écoutés par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget. Pour en lire plus...
  23. Le Québec Inc. est en panne Martin Jolicoeur, Les affaires 09:30 Seulement 16% des Québécois ont déjà créé ou repris une entreprise. Le mythe du Québec entrepreneur est résolument en déclin. Un sondage Léger Marketing montre que la province se trouve bonne dernière pour la plupart des indicateurs de l’entrepreneuriat au Canada. Raymond Bachand réagit au sondage Entrepreneuriat : Québec, société distincte Ainsi, seulement 16% des Québécois adultes affirment avoir déjà créé ou repris une entreprise, selon le sondage commandé par la Fondation de l’entrepreneurship. C’est le pire résultat au pays, loin derrière la moyenne canadienne, qui est à 24%. Et quand on se compare, on se désole. Ainsi, en Alberta, 38% des répondants (soit plus du double qu’au Québec) ont vécu l’expérience de l’entrepreneuriat; 30% au Manitoba; 29% en Colombie-Britannique. « La situation est alarmante au Québec, commente Mario Girard, pdg de la Fondation de l’entreneurship. Si rien ne change, si on ne se mobilise pas rapidement pour changer les choses, on se prépare à un lendemain de veille assez terrible. » Basé à Québec, cet organisme a eu l’initiative de ce sondage, le plus important jamais réalisé sur la question au pays. Plus de 17 000 Canadiens ont été sondés, dont plus de 10 000 Québécois. Dans tous les résultats de ce sondage, un entrepreneur est défini comme une personne ayant créé ou repris une entreprise, en incluant les travailleurs autonomes. En queue de peloton Le Québec se trouve également en queue de peloton en ce qui concerne la proportion de ceux qui ont créé une entreprise au cours des cinq dernières années. Ainsi, 2,8% des Québécois affirment avoir tenté l’aventure. Ce résultat est inférieur du quart à la proportion observée dans le reste du Canada (3,7%). Cette proportion atteint 3,6% en Ontario, près de la moyenne nationale, et même 4,3% en Alberta et 4,6% en Colombie-Britannique. Dans cette dernière province, le nombre d’adultes qui affirment avoir fondé une entreprise au cours des cinq dernières années dépasse de 65% celui du Québec ! L’écart est cependant moins grand en ce qui concerne l’intention de création d’entreprises au Québec. Au cours des cinq prochaines années, 7,1% des Québécois affirment vouloir se lancer en affaires, comparativement à une moyenne de 7,5% dans le reste du pays. Mais bien qu’il soit proche de la moyenne nationale, ce résultat inquiète au plus au point les spécialistes de la question. Il indique en effet un recul brutal de l’ambition d’entreprendre des Québécois, qui tournait autour de 15%, en 2007, d’après le consortium de recherche internationale Global Entrepreneurship Monitor (GEM). « En deux ans, le désir d’entreprendre des Québécois a fondu de moitié ! » se désole Nathaly Riverin, vice-présidente, vigie, recherche et développement à la Fondation de l’entrepreneurship et responsable de GEM Canada. Derrière les Maritimes Le seul aspect pour lequel le Québec semble se rapprocher de la moyenne canadienne concerne la proportion de la population qui affirme... avoir fermé une entreprise ! À ce chapitre, le Québec affiche un taux de 5,8%, comparativement à une moyenne nationale de 5,7%. Un résultat d’autant plus surprenant que la proportion d’entrepreneurs dans la province (7,3%) est presque deux fois moindre que celle du reste du pays (13,8%). À titre de comparaison, en Alberta, pas moins de 16,8% de la population se dit propriétaire d’une entreprise; 8,6% dans les provinces maritimes. « Dans le passé, observe Nathaly Riverin, le Québec parvenait toujours à devancer une ou deux régions du pays. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le Québec se trouve au tout dernier rang, et même bien souvent derrière les Maritimes. » Problème de financement ? Par ailleurs, on remarque que les entrepreneurs du Québec comptent davantage sur le financement institutionnel que les autres Canadiens pour créer leur entreprise. Interrogés sur leur principale source de financement, le tiers d’entre eux (34%) citent les banques et autres institutions telles que la SGF ou la Caisse de dépôt et placement du Québec, et seulement 16% leurs économies personnelles. En Alberta, les modèles de financement sont complètement inversés : 39% puisent d’abord dans leurs économies, et 10% seulement s’en remettent aux institutions financières. Autre surprise : lorsque les entrepreneurs du Québec demandent l’aide du gouvernement, c’est une fois sur deux (49%) pour de l’aide financière. Dans le reste du pays, cette proportion n’est que de 30%. Faut-il en conclure que les entrepreneurs du Québec dépendent trop de l’État ou de tiers pour réaliser leurs projets? Pas forcément, estime M. Girard, qui pointe plutôt la rareté des grandes fortunes privées au Québec. Le sondage de la Fondation de l’entrepreneurship est le plus important jamais réalisé sur la question au pays. La firme Léger Marketing a sondé 17 192 Canadiens de toutes les régions du pays par Internet entre le 23 janvier et le 3 février. Parmi les répondants, 10 665 habitent le Québec. Les résultats du sondage comportent une marge d’erreur de 0,33 % au Canada et de 4,1 % au Québec. Ce sondage sera répété chaque année au cours des quatre prochaines années, ce qui permettra de suivre l’évolution de l’entrepreneuriat au pays.
  24. Des experts s'interrogent sur l'avenir de la papetière au moment où elle s'apprête à dévoiler ses résultats du dernier trimestre 2008. La vente de ses actifs québécois pourrait être une solution à son manque de liquidités. Pour en lire plus...
  25. George St-Pierre (GSP) : Victoire sans équivoque Samedi 31 janvier 2009 RDS.ca Georges St-Pierre (Photo PC) Le Québécois Georges St-Pierre n’a laissé aucun doute quant à son statut de légende vivante des arts martiaux mixtes. L’athlète originaire de Saint-Isidore a facilement défendu sa ceinture des poids mi-moyens de l’UFC en battant par K.-O. technique le champion des poids légers B.J. Penn, lors du UFC 94 présenté samedi soir à Las Vegas. St-Pierre (18-2), qui avait battu Penn par décision partagée à UFC 58 en mars 2006, a été en contrôle de la première à la dernière seconde et les médecins n’ont eu d’autre choix que de stopper le carnage après un quatrième round où l’Américain en a eu plein les bras. « Je m’entrainais depuis le mois de septembre en vue de combat », a déclaré le Québécois, qui a été ardemment encouragé par les spectateurs réunis au MGM Grand Garden Arena. « Je suis très fier de ce que j’ai réalisé. » Après un premier round où les deux combattants sont demeurés debout, St-Pierre a véritablement commencé son travail de destruction en envoyant son adversaire au sol au deuxième assaut. Le Québécois a lancé de solides coups de poings au visage de Penn, le coupant sous l’œil gauche. St-Pierre a également envoyé quelques coups de genou dans les côtes de Penn, qui tentait tant bien que mal de retenir St-Pierre avec ses deux jambes. Dès le début de la troisième reprise, St-Pierre a délivré une solide gauche au visage de Penn, qui a immédiatement commencé à saigner du nez. Le reste du round s’est déroulé au sol, l’Américain continuant à encaisser la rafale de coups du Québécois. Le quatrième assaut aura été à l’image des deux précédents à la différence que Penn avait de plus en plus de mal à monter sa garde. Le supplice a finalement pris fin après que les médecins eurent décidé le combattant originaire d’Hawaï en avait eu assez. ------------- Ce gars la est une grande vedette, le Québécois le plus populaire internationnalement actuellement, nul n'est prophète en son pays qu`ils disent...
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