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  1. http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2016/07/06/004-politique-nationale-architecture-saint-laurent-de-sousa-ordre-architectes-quebec.shtml Saint-Laurent veut mettre un terme aux horreurs architecturales au Québec Publié le mercredi 6 juillet 2016 à 13 h 07 Centre-ville de Montréal Photo : iStockPhoto L'arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, devient la première instance municipale à demander officiellement au gouvernement du Québec une politique nationale de l'architecture, ce qui serait une première en Amérique. Il veut ainsi en finir avec les laideurs architecturales dans la province. Un texte de Marie-Ève MaheuTwitterCourriel Saint-Laurent a reçu plusieurs prix d'architecture et de design pour sa Bibliothèque du Boisé, construite en 2013 et certifiée LEED platine. Il veut maintenant servir d'exemple. Le conseil municipal a récemment adopté une résolution pour interpeller Québec. « Si nous voulons avoir des bâtiments qui sont faits avec la beauté, la fonctionnalité, mais aussi avec la performance environnementale, il reste encore beaucoup de barrières pour les villes et les instances municipales », dit le maire de Saint-Laurent, Alan De Sousa. Il donne en exemple le manque de latitude pour ouvrir les projets de construction à des concours d'architecture, ce qui a été possible pour la Bibliothèque du Boisé, réalisée par les firmes Cardinal Hardy, Labonté Marcil et Éric Pelletier architectes, réunies en consortium. Bibliothèque du Boisé, dans Saint-Laurent. Elle a remporté le le Grand Prix d'Excellence 2015 de l'Ordre des architectes du Québec. Bibliothèque du Boisé, dans Saint-Laurent. Elle a remporté le Grand Prix d'Excellence 2015 de l'Ordre des architectes du Québec. Photo : Yien Chao L'Ordre des architectes du Québec réclame depuis longtemps une politique nationale de l'architecture. « Les processus d'appel d'offres au Québec ne favorisent pas nécessairement la qualité. On choisit les professionnels ou les entrepreneurs selon le plus bas prix. Je ne dis pas qu'il faut payer plus cher, mais il faut qu'on fasse des projets de qualité. C'est tout le monde qui en bénéficie », soutient sa présidente, Nathalie Dion. Fin juin, l'Ordre a déposé un mémoire pour réitérer sa demande dans le cadre des consultations publiques du ministère de la Culture sur le renouvellement de la politique culturelle, qui ont lieu tout l'été. C'est ce qui a inspiré le conseil municipal de Saint-Laurent, avec l'objectif que d'autres villes lui emboîtent le pas. Manque de vision « On se pâme sur les exemples qui se font en Scandinavie ou dans d'autres pays en Europe. Pourquoi on n'est pas capable de faire aussi bien ici? », se désole Nathalie Dion, de l'Ordre des architectes du Québec. Oui, ça me décourage, surtout de savoir des fois que ce ne sont pas les architectes qui manquent de talent. C'est qu'on a pris des décisions basées sur des budgets. (Nathalie Dion) Un exemple? La reconstruction de l'école Saint-Gérard dans Villeray, à Montréal, qui se voulait un projet du 21e siècle, mais qui a été ramené à sa plus simple expression pour des questions budgétaires. Le système de géothermie a finalement été sauvé, mais l'atrium central et le toit vert sont passés à la trappe. « On aurait peut-être pu se permettre l'atrium en se disant que c'est un investissement pour les jeunes pour le futur, dit Mme Dion. Il n'y a peut-être pas d'étude qui dit textuellement que quand tu as une belle école tu vas mieux réussir, mais en général le cadre bâti influence la qualité de vie des gens au bureau ou dans un hôpital. Dans une école, c'est sûr que c'est important. » Une politique nationale de l'architecture permettrait de se donner une vision de l'architecture, dit Nathalie Dion, en termes d'esthétisme, de fonctionnalité et de durabilité environnementale entre autres. Et pas besoin d'être un pays pour en avoir une, souligne-t-elle. Elle donne les exemples de l'Écosse et de la capitale du Danemark, Copenhague.
  2. Cette affiche plantée en bordure du boulevard Curé-Labelle annonce un premier projet de 46 condos, qui s’érigera dans l’aire de stationnement située à l’ouest de la Récréathèque. (Photo: Alarie Photos) Publié le 6 Février 2012 Stéphane St-Amour Courrier Laval - Économie Les jours de la Récréathèque au 900, Curé-Labelle sont comptés. Cette institution lavalloise, vieille de près de 45 ans, reconnue comme le plus grand centre d'amusement familial intérieur au Québec, fera bientôt place à un vaste ensemble immobilier. Un premier projet Bien que la mise en chantier d’un premier projet de 46 unités de condominium soit prévue dès ce printemps, la Récréathèque, qui accueille bon an, mal an 400 000 visiteurs chaque année, demeurera ouverte jusqu’au 1er juillet 2012. Même que le populaire établissement abritera dans les prochaines semaines le condo-modèle et le bureau des ventes du projet Les Jardins AVA, dont les quatre immeubles de trois étages qui le composent s’élèveront sur le terrain de stationnement situé à l’ouest de la Récréathèque, plus précisément entre les rues Jarry et Hennessy. La superficie des unités oscillera entre 950 et 1050 pieds carrés, alors que les condos s’afficheront à partir de 220 000 $, informe Gregory Gineys, chargé de projet à la Division immobilière de Aras Management. 400 autres condos Actuellement, la direction de Aras Management, qui possède la Récréathèque, regarde différents sites dans le Grand Montréal, où elle pourrait dès le 1er juillet relocaliser son centre d’amusement. Une fois le déménagement complété, le bâtiment érigé sur un terrain de 130 000 pieds carrés croulera sous le pic des démolisseurs en vue de préparer le terrain à un mégaprojet immobilier évalué à 75 M$, lequel totalisera à terme trois tours d’habitation et 400 condominiums à l’angle des boulevards Curé-Labelle et Notre-Dame, à Chomedey. Ce projet, que le promoteur immobilier est à coucher sur la table à dessin, s’inscrit parfaitement dans la foulée de la Politique de l’urbanisme durable de la Ville, favorisant la densification urbaine autour de pôles de transport en commun. Incidemment, lors du dévoilement de cette politique en mai 2011, le maire Gilles Vaillancourt réclamait de Québec cinq nouvelles stations de métro, dont une s’implanterait justement au carrefour des boulevards Curé-Labelle et Notre-Dame. Si tout va bien, le futur complexe immobilier AVA Condos pourrait voir s’aménager cet automne le condo-modèle et espérer la mise en chantier d’une première tour d’habitation de huit étages dès le printemps 2013.
  3. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/475276/politique-culturelle-du-quebec-la-culture-c-est-aussi-l-architecture Politique culturelle du Québec La culture, c’est aussi l’architecture L’Ordre des architectes du Québec estime que «l’environnement bâti» fait partie de notre identité 12 juillet 2016 |Jérôme Delgado | Actualités culturelles Habitat 67, à Montréal Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Habitat 67, à Montréal La prochaine politique culturelle du Québec devra affirmer que la qualité architecturale est une affaire d’intérêt public et que « l’environnement bâti constitue un aspect fondamental de notre identité ». C’est ce que revendique l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) dans son mémoire présenté lors d’une des premières séances de la consultation publique mise en place par le ministère de la Culture et des Communications. L’OAQ milite depuis longtemps pour une politique nationale de l’architecture du Québec. Celle-ci forme l’échine du document déposé le 21 juin et intitulé La qualité architecturale, un chantier à poursuivre. « Nous recommandons, y lit-on, que la future politique culturelle plaide en faveur d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. » En 2014, l’OAQ a lancé l’idée d’une politique nationale de l’architecture selon des initiatives observées en Europe. Depuis 1991, une vingtaine de pays se sont dotés d’un tel programme. Au Québec, si la politique culturelle émet le besoin de se doter d’une politique en architecture, ce serait un pas dans la bonne direction, selon la présidente de l’OAQ. « Un pont qui tombe, ça exige l’urgence une action. Une politique nationale, c’est un travail de longue haleine », concède Nathalie Dion, lors d’un entretien téléphonique. Elle se félicite par ailleurs que son lobbying porte ses fruits. L’arrondissement de Saint-Laurent a en effet profité du dépôt du mémoire de l’OAQ pour exiger à son tour une politique de l’architecture. Le conseil des élus de ce secteur de l’ouest de Montréal est ainsi devenu la première instance municipale à voter une résolution dans ce sens. Chercher l’harmonisation Sans politique nationale, pas de vision globale. Sans vision, pas de qualité, ce noble principe qui résulte de l’addition d’harmonie, de fonctionnalité, de durabilité et de réponse aux besoins d’un milieu. Selon le regroupement des architectes, la qualité de ce qui se construit dépend de la cohérence des actions de différents ministères. Or, à l’heure actuelle, chacun travaille en vase clos. « Il y a dix ministères qui touchent à l’architecture. Et il n’y a pas d’harmonisation entre ce que font l’un et l’autre », constate Nathalie Dion. Certains s’occupent du code du bâtiment, d’autres de patrimoine, d’efficacité énergétique ou du cadre légal. Un programme interministériel, ou « national », les réunirait tous. Dans son mémoire de 18 pages, l’OAQ cite l’école Saint-Gérard comme un « exemple frappant » des conséquences néfastes du « manque d’harmonisation ». L’établissement du quartier Villeray, dans Montréal, a écopé du dialogue de sourds, autant lors de sa destruction, rendue inévitable en 2014 pour des raisons de moisissures, que lors de son actuelle reconstruction. La décision initiale du ministère de l’Éducation de refuser un toit vert, l’éclairage DEL et un plan de géothermie pour des raisons de dépassement de coûts ne se serait pas présentée avec une politique nationale. « Il est dommage, déplore l’Ordre, qu’une école en soit ainsi réduite à choisir entre les mesures vertes, l’accessibilité universelle et la convivialité des espaces, alors que tous ces facteurs sont essentiels à la qualité d’un bâtiment public. » Le document de l’OAQ détaille ce que la politique culturelle devrait clamer. Il faudrait qu’elle énonce des grands principes qui détermineront l’action du gouvernement. En plus d’appeler à une meilleure coordination entre les organismes publics, les architectes plaident notamment pour une vision en amont de projets, pour un plus grand soutien aux municipalités et pour une meilleure valorisation de la recherche.
  4. La Ville de Montréal, qui s'apprête à emprunter des milliards de dollars dans les prochaines années pour réparer ses infrastructures, économisera des sommes importantes en intérêts, puisque sa cote de crédit vient d'être rehaussée par une firme de notation, notamment en raison d'un «environnement politique plus stable». La cote de crédit de la métropole accordée par Standard & Poor passe ainsi de à A+ à AA-, une première hausse en plus de 30 ans pour la Ville de Montréal. La firme de notation vante les «liquidités exceptionnelles» de la Ville, son faible endettement et le redressement de la «performance budgétaire» par rapport à l'administration Tremblay. «Nous croyons que l'environnement politique s'est stabilisé dans les dernières années», peut-on lire aussi lire dans le document. Le maire Denis Coderre se réjouit de cette annonce, qui tombe la même semaine que le dévoilement du programme triennal d'immobilisations 2016-2018 de la Ville de Montréal, lequel prévoit 5,2 milliards de travaux. « C'est la preuve que les décisions que nous avons prises commencent à porter fruit. Les experts de S&P ont examiné chacune de nos actions sur le plan du contrôle des dépenses, de la gestion de notre dette, de la planification de nos investissements. Ce rehaussement de notre cote de crédit traduit un niveau élevé de confiance en la solidité financière de Montréal à long terme », a déclaré M. Coderre, dans un communiqué. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201510/22/01-4912878-standard-poors-rehausse-la-cote-de-montreal.php
  5. Logement abordable: la nouvelle politique du Plateau échaude un promoteur http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/796387/logement-abordable-la-nouvelle-politique-du-plateau-echaude-un-promoteur/ Estimant que l’arrondissement négocie «avec un fusil sur la tempe» avec lui sur la question de l’inclusion de logements abordables, un promoteur montréalais n’est plus intéressé à investir dans le Plateau-Mont-Royal. Estimant que l’arrondissement négocie «avec un fusil sur la tempe» avec lui sur la question de l’inclusion de logements abordables, un promoteur montréalais n’est plus intéressé à investir dans le Plateau-Mont-Royal. Lors de la dernière séance du conseil d’arrondissement, les élus ont fait retirer de l’ordre du jour la seconde lecture du projet du Groupe Canvar qui souhaite reconvertir le bâtiment situé au 30, boulevard Saint-Joseph Est en un immeuble mixte de 89 logements, afin de «laisser le temps au promoteur de faire une proposition d’inclusion de logements sociaux». L’arrondissement s’est doté d’une nouvelle politique en matière de logement social. Depuis le 1er juin, le Plateau-Mont-Royal demande aux promoteurs d’inclure 20% d’unités de logement abordables dans les projets résidentiels dérogatoires de cinq unités et plus. Pour être conforme avec la nouvelle politique du Plateau, le promoteur devrait consacrer 18 unités à prix modiques dans son projet, ou encore verser dans un fonds spécial 15 000$ pour chaque unité de logement abordable non-construite. Joint par téléphone, Richard Varadi, le principal actionnaire du Groupe Canvar, n’a pas caché son mécontentement. «Je n’ai rien contre le logement abordable, mais je suis en colère avec l’arrondissement. Qu’est-ce que tu veux négocier? On nous met un fusil sur la tempe. On va aller se battre en cour s’il le faut.» Présentement, le projet est sur la glace. Le Groupe Canvar étudie toutes ses options pour faire valoir ses droits. «On ne va plus travailler dans le Plateau, a laissé tomber l’homme d’affaires. On a une hypothèque sur ce bâtiment et on est maintenant pris avec. Si l’arrondissement ne modifie pas le zonage, on ne peut pas aller de l’avant avec le projet et l’immeuble ne sera pas intéressant pour un éventuel acheteur.» «On ne sait pas encore ce qu’on va faire avec notre projet, a précisé M. Varadi à TC Media plus tard dans un courriel. La meilleure chose pour nous sera de tout simplement trouver un locataire. L’option de convertir l’immeuble n’est plus possible avec les politiques et les exigences de l’arrondissement.» L’homme d’affaires croit que la nouvelle politique du Plateau est contreproductive. «Si un promoteur doit céder au logement abordable une unité sur cinq, j’imagine qu’il va monter le prix des cinq autres pour balancer.» Rappelons que la Ville de Montréal a adopté en 2005 une stratégie d’inclusion facultative de 15% logements sociaux et de 15% de logements abordables dans les projets immobiliers de 200 unités et plus. L’arrondissement se montre confiant Le conseiller Richard Ryan, responsable du dossier de l’habitation demeure confiant que le Plateau-Mont-Royal trouvera un terrain d’entente avec le Groupe Canvar. «Il n’y a encore d’entente, mais j’ai discuté avec le promoteur et il a montré certains signes d’ouverture. Peut-être qu’il se dirigera vers une compensation.» L’élu ne croit pas que la nouvelle politique fera fuir les investisseurs immobiliers dans le Plateau. «Les 20% d’unités abordables que nous demandons aux projets dérogatoires sont vendues, pas données, a rappelé M. Ryan. Les promoteurs feront moins de profits, mais ils ne perdront pas d’argent. Les arrondissements centraux comme le Plateau possèdent une plus-value que recherchent les promoteurs, malgré le prix des terrains et les contraintes de construction reliées à la densité.» «Maintenant, les choses sont claires. Rosemont fait la même chose, le Sud-Ouest y songe, et je ne serais pas surpris que d’autres arrondissements nous suivent.» Le conseiller a souligné par ailleurs que certains projets dérogatoires dans l’arrondissement ont prévu l’inclusion de logements à prix modique avant même l’adoption de la politique.
  6. Jacques Parizeau n’est plus La voix du ténor des indépendantistes québécois s’est éteinte. Jacques Parizeau avait fêté ses 84 ans le 9 août dernier. Éminence grise de plusieurs gouvernements à compter des années 1960, professeur d’économie, ministre des FINANCES sous René Lévesque, chef du Parti québécois de 1988 à 1995, maître d’oeuvre du référendum de 1995, il a profondément marqué sa société. C’est son épouse, Lisette Lapointe, qui a annoncé sur sa page Facebook la mort de celui qui aura été «l’homme de a vie». Le pilier POLITIQUE est parti «tout en douceur, entouré de plein d’amour», a-t-elle écrit sur le premier coup de minuit. «Après un combat titanesque, hospitalisé durant cinq mois, traversant les épreuves, les unes après les autres, avec un courage et une détermination hors du commun, il a dû rendre les armes ce soir, 1er juin, un peu avant 20 heures. Nous sommes dévastés. Nous l’aimons et l’aimerons toujours.» Sa mort bouleverse bien sûr ceux qui voyaient en lui une sorte de phare solennel planté au milieu de la nuit de leurs rêves politiques, mais aussi ceux, nombreux, qui reconnaissaient en lui l’expression déterminée d’une vision sincère et originale du Québec. Habitué des complets trois-pièces et d’un maintien quelque peu aristocratique, celui qu’on appellera «Monsieur» est diplômé des Hautes-Études commerciales où l’économiste François-Albert Angers l’encourage à poursuivre ses études en Angleterre. Élu le 15 novembre 1976, il devient ministre des FINANCES du gouvernement de René Lévesque. Il reviendra enseigner dans son alma mater de 1985 à 1989, moment où il fait un pas de côté pour mieux pouvoir sauter à nouveau dans l’arène politique. En parallèle, il est un conseiller de première importance en matière économique dans l’appareil d’État qui se met en place au tournant des années 1960. Il est un de ceux qui jettent les bases de la Société générale de financement (1962) et de la Caisse de dépôt et placement du Québec (1965). Il va aussi suggérer une stratégie économique afin de faciliter la nationalisation des ressources hydro-électriques. On le trouve aussi mêlé à plusieurs réflexions qui donnent des outils à l’État pour valoriser les capacités de ses CITOYENS. Indépendantiste Ministre clé du cabinet de René Lévesque, il démissionne avec fracas du cabinet du gouvernement du Parti québécois le 22 novembre 1984, puis comme député cinq jours plus tard. Même s’il conservera toujours beaucoup d’affection pour René Lévesque, il ne tolère pas le virage que celui-ci affiche désormais en faveur du fédéralisme renouvelé, favorisé par l’arrivée au pouvoir des conservateurs de Brian Mulroney, aiguillé alors en cette matière par Lucien Bouchard. Chef du Parti québécois à compter de 1988, il tend la main à Robert Bourassa au moment de la crise qui entoure l’accord du lac Meech et accepte de participer aux travaux de la commission Bélanger-Campeau. L’appui à l’option indépendantiste atteint alors un sommet. Sa volonté de réaliser l’indépendance du Québec se montre résolue et déterminée. Le Parti québécois, répètera-t-il, est souverainiste avant, pendant et après les élections. Premier ministre À l’élection du 12 septembre 1994, il forme le NOUVEAU gouvernement majoritaire. Se met alors en place la stratégie référendaire. Chef du camp du «Oui», Jacques Parizeau convient néanmoins de s’effacer de l’avant-scène au profit d’interventions de Lucien Bouchard, chef du Bloc québécois, plus en phase avec la ferveur populaire du moment. Au soir du 30 octobre 1995, l’option du Oui passe bien près de l’emporter avec 49,42 % des suffrages exprimés. Ce sont 54 288 voix qui départagent les gagnants des perdants. Amer, visiblement ébranlé, Jacques Parizeau estime alors, dans un discours livré à chaud, que c’est le vote des minorités ethniques et l’argent qui ont fait perdre le référendum. «On a été battu, au fond, par quoi ? Par l’argent puis des votes ethniques, essentiellement.» Cette déclaration jugée malhabile fait tout de suite rougir les téléphones. Elle sera l’objet d’analyses multiples qui occupent une large place de l’espace médiatique dans les jours et les mois qui suivent la déconvenue référendaire. Cette sortie a sans doute accéléré la décision de Jacques Parizeau de quitter la POLITIQUE active, du moins dans des hautes fonctions, même s’il avait déjà annoncé son intention de ne pas rester en place pour gouverner une province. Critique Jacques Parizeau s’est fait particulièrement critique à l’égard du Parti québécois ces dernières années. Il va désapprouver notamment la politique d’une charte de la laïcité. Il soutiendra aussi ouvertement Option nationale, un jeune parti dirigé par Jean-Martin Aussant, sans pour autant renier son ancien parti. Jacques Parizeau ne cachera pas dès lors l’expression de sa profonde affection envers Jean-Martin Aussant dont il apprécie la fréquentation. En août 2014 à Montréal, à l’occasion d’un congrès de militants indépendantistes qui se veut neutre, il répètera que le Parti québécois n’a que lui à blâmer pour ses insuccès dont la cause tient à sa propension à cacher ses motivations. «À force de brouiller les CARTES, de toujours passer à côté et de cacher ce qui est l’objectif même du mouvement souverainiste, il ne faut pas s’étonner qu’à un moment donné, tout ça se dissout.» Jacques Parizeau aura su pour sa part demeurer fidèle à ses rêves avec une éclatante vigueur et une puissance de réflexion que TOUS lui reconnaissaient. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/438678/1930-2015-jacques-parizeau-n-est-plus
  7. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201502/12/01-4843501-souffler-la-neige-pour-economiser-a-montreal.php Publié le 12 février 2015 à 08h08 | Mis à jour à 08h08 La Ville de Montréal a l'intention de souffler davantage de neige sur les terrains, dans certains quartiers, au lieu de l'enlever. Pierre-André NormandinPIERRE-ANDRÉ NORMANDIN La Presse Les Montréalais devront bientôt apprendre à vivre avec de gros bancs de neige devant leur résidence. La métropole compte souffler davantage la neige sur les terrains plutôt que de la charger systématiquement, une opération beaucoup moins coûteuse. Alors que plusieurs attendaient hier la nouvelle politique de déneigement qui doit uniformiser les pratiques des 19 arrondissements, la Ville de Montréal a finalement indiqué qu'elle comptait plutôt la présenter en avril, soit après la fin de l'hiver. L'administration a toutefois présenté un bilan des actions entreprises dans la foulée du rapport du contrôleur général sur les ratés du déneigement en début d'année. Des changements importants sont à prévoir l'hiver prochain. Montréal souffle la neige dans un peu moins de 10% de ses rues, soit 400 des 4100 km. Cette situation devrait bientôt changer, parce que la métropole en est à «identifier les terrains sur lesquels il est possible de souffler de la neige». D'ici l'automne, la métropole compte ainsi indiquer les zones où le soufflage sera privilégié par rapport au chargement de la neige. «C'est sûr que si on va dans le centre-ville, ce n'est pas évident. Mais si on pense à Pierrefonds, à LaSalle, à Montréal-Nord ou à Pointe-aux-Trembles, il y a des endroits où on pourrait souffler», a dit le maire Denis Coderre. Miser sur le soufflage pourrait permettre de réduire considérablement les coûts du déneigement à Montréal. La métropole dit d'ailleurs s'inspirer de la Ville de Québec, dont la facture de déneigement est beaucoup moins élevée. La capitale souffle en effet la neige sur le terrain de ses citoyens dans une importante partie de son territoire, notamment dans les anciennes villes de banlieue fusionnées en 2001. Il en coûte ainsi environ 10 800$ pour déneiger un kilomètre de voie à Québec par hiver, contre 17 800$ à Montréal. À Laval, où l'on charge la neige dans seulement 52% des rues, la facture est de 8500$ par kilomètre. Des obstacles au soufflage Souffler davantage est plus facile à dire qu'à faire, prévient le maire de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, François Croteau. Son administration a déjà évalué ce scénario pour réduire les coûts de déneigement, mais la découverte de plusieurs obstacles majeurs a mené à l'abandon de l'idée. D'abord, le soufflage compliquerait l'entretien des trottoirs, qui seraient couverts de neige après le passage des souffleuses. «Il faudrait alors repasser la chenillette. Ça deviendrait kafkaïen», dit M. Croteau. Autre problème: l'utilisation massive de sel dans les rues de Montréal risque de mettre à mal les rares espaces verts de la métropole, selon l'élu. «Ça va brûler le gazon des résidences et des parcs. Ça pourrait même nuire à la croissance des arbres. Ça pose un problème environnemental.» Cette réflexion sur le soufflage survient alors que l'hiver s'annonce particulièrement coûteux pour Montréal, la Ville envisageant déjà d'avoir à piger dans ses réserves. Alors qu'on est à peine au milieu du mois de février, la métropole Montréal a déjà procédé à quatre chargements de neige. Or, le budget de 155,7 millions est prévu pour cinq opérations. Le maire assure que son administration ne laissera pas les arrondissements seuls avec la facture, eux qui sont responsable du déneigement. «Quand on parle d'avoir une politique unique de déneigement, il y a les budgets qui viennent avec. Cette politique, ce n'est pas de laisser les arrondissements à eux-mêmes.» Encore le Plateau Quand vient le temps de justifier la politique neige que Denis Coderre compte imposer aux 19 arrondissements, le nom du Plateau-Mont-Royal n'est jamais bien loin. «Certains arrondissements peuvent faire à leur tête, mais ce n'est pas une question de juridiction, mais de qualité de service», a martelé le maire, hier. Il n'a d'ailleurs pas caché son mécontentement de voir que le Plateau ne menait pas d'opération de chargement de la neige après la tempête qui a balayé Montréal dimanche. «Regardez les bancs de neige. Il y a un problème», s'est-il désolé. L'administration du Plateau réplique qu'elle a chargé la neige la semaine dernière et que les 9 cm tombés dimanche ne justifient pas le déclenchement d'une nouvelle opération. «Nous avons décidé d'attendre les prochaines précipitations prévues ces jours-ci, avant de prendre une décision sur un nouveau chargement», a indiqué Catherine Piazzon, porte-parole de l'arrondissement.
  8. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/458218/charte-des-valeurs-economie-et-architecture/ Désirant profiter de la campagne électorale, l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) amorce une tournée provinciale pour réclamer de nos élus l’adoption d’une politique nationale de l’architecture. Mine de rien, le dossier traîne depuis plus de 30 ans à l’Assemblée nationale. L’OAQ avait en effet déposé en 1982, alors que René Lévesque était au pouvoir, un livre blanc pour guider le développement urbain du Québec. Le dossier a refait surface à quelques reprises depuis, mais n’a malheureusement jamais mené à l’adoption d’une réelle stratégie provinciale. C’est pourquoi l’OAQ partira, dès la semaine prochaine, à la rencontre de députés, de maires, d’architectes et d’organismes sensibles à notre patrimoine bâti afin de faire valoir les bénéfices d’une telle politique. Seize pays, dont les Pays-Bas et la Norvège, possèdent déjà la leur, alors que 14 autres y travaillent d’arrache-pied. Pourquoi pas le Québec? Une politique provinciale forcerait notre gouvernement à devenir un client exemplaire pour la construction de bâtiments publics, en établissant une série de critères précis à examiner avant de sortir le chéquier pour un musée, un hôpital et même un échangeur autoroutier. En ce moment, l’État québécois persiste trop souvent à sélectionner un projet en ne regardant que la facture. Pas le fournisseur le plus fiable. Pas le plus talentueux. Le moins cher, et ce, peu importe la proposition. Est-ce ce que vous feriez avec votre propre maison si vous souhaitiez, par exemple, l’agrandir? Prendriez-vous le plus bas soumissionnaire (peu importe son CV et ses références) ou opteriez-vous pour le meilleur rapport qualité/prix afin d’assurer une plus-value à votre propriété? Poser la question, c’est y répondre. Pourquoi procéder différemment avec notre patrimoine collectif? Depuis déjà trop longtemps, on dépense des millions et des millions de dollars en édifices publics sans prendre le temps de regarder plus loin que le bout de notre nez. Mais ces bâtiments maximisent-ils vraiment notre productivité au travail? Reflètent-ils notre créativité? Possèdent-ils une valeur touristique? Une stratégie nationale démontrerait [enfin] que nos politiciens se soucient réellement de l’aménagement de notre territoire en affirmant vouloir prioriser un patrimoine bâti de qualité. En donnant l’exemple, on s’efforcerait de transformer nos paysages urbains en une fierté nationale comme dans bien des pays. Mais attention ici. Je ne parle pas de favoriser la construction d’icônes tape-à-l’œil, dispendieuses, qui vieillissent mal et qui n’ont strictement aucun impact sur notre qualité de vie. Je parle plutôt d’une fierté collective qui se rapproche davantage des pays scandinaves avec une architecture à échelle humaine, respectueuse de l’environnement et qui reflète notre identité culturelle. Assurons-nous d’obtenir le meilleur pour notre société. Pas le minimum requis.
  9. http://www.journaldemontreal.com/2013/05/25/laval-est-couronnee-ennuyante Honestly I'm more shocked that Ottawa keeps making it to the top of these lists. They have a splendid downtown, shitloads of museums, tons of great concerts, etc.
  10. http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201210/01/01-4579266-le-plan-nord-est-enterre.php Plus ce genre de nouvelles se multiplient et plus je vais trouver le temps trés long les prochaines élections... Ps:je ne suis pas autorisé a poster dans la section politique je n'ai pas assez de posts.
  11. (Courtesy of Cyberpress) Cheap flights anyone or is Quebec just going to annex Vermont, seeing we sell them electricity Plus we can also probably annex Maine.
  12. La destruction de l'ancienne usine de la Singer Croydon de Saint-Jean sur Richelieu est maintenant chose faite !!! Une nouvelle pas du tout régouissante pour le Haut-Richelieu qui devra faire une croix sur une partie de son histoire industrielle. C'est un geste politique indigne de la part des personnes qui ont décidé et autorisé sa démolition.
  13. Montréal accueillera le 23e Congrès mondial de science politique 23/11/2010 10h29 Le Palais des congrès de Montréal accueillera le 23e Congrès mondial de science politique, du 19 au 25 juillet 2014. On s’attend à ce que cet événement génère des retombées économiques de plus de 8 millions $ pour la métropole. Près de 3500 délégués provenant de plus de 80 pays sont attendus ainsi qu'une cinquantaine d'exposants. Selon le secrétaire général de l'Association internationale de science politique, le professeur Guy Lachapelle, le choix de Montréal reflète la vitalité de la collectivité des politicologues québécois et canadiens. «Montréal est devenu un pôle incontournable de la science politique comme discipline scientifique sur la scène internationale», a-t-il déclaré. En 2006, l'Association internationale de science politique avait d'ailleurs choisi d'établir son secrétariat permanent à l'Université Concordia, grâce aux efforts de Montréal International. http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/11/20101123-102951.html
  14. Boom ou bulle? 6 mai 2010 | 06h37 Nathalie Elgrably-Lévy Économiste sénior, Institut économique de Montréal Depuis quelques semaines, c’est la confusion. Face à la hausse fulgurante du prix des maisons, les Québécois sont nombreux à avancer l’hypothèse d’une bulle. En revanche, la classe politique et de nombreux experts au service des grandes banques prétendent qu’en dépit des apparences, la crainte est non fondée, qu’il n’y a pas de bulle… mais qu’il faut néanmoins rester vigilant. Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty a d’ailleurs annoncé en février dernier des mesures pour «prévenir» la formation d’une telle bulle. Doit-on croire ce qu’on nous raconte et présumer qu’il s’agit d’un boom, ou bien nous fier à ce que nous observons et conclure qu’il s’agit d’une bulle? Mais d’abord, comment distinguer les deux phénomènes? Trois conditions doivent habituellement être réunies pour observer une bulle : (1) la hausse des prix est très rapide et disproportionnée; (2) le crédit est facile à obtenir; et (3) des mesures incitatives favorisent involontairement des comportements non désirés. Le cas américain est éloquent. En 1995, Washington oblige les banques à accorder des prêts à des clients peu solvables (subprime). Dès 1996, Fannie Mae et Freddie Mac se lancent dans la titrisation des hypothèques à risque. En 1997, l’Oncle Sam réduit l’imposition des gains en capital provenant de la vente d'une maison. La Réserve fédérale réduit son taux directeur qui passe de 6% en janvier 2001 à 1,75% en décembre 2001, puis à 1% en juin 2003. Comme il fallait s’y attendre, le prix des maisons augmente de manière historique, et les Américains s’endettent au-delà du raisonnable. C’est la bulle! Mais la Fed augmente son taux directeur à partir de 2004, ce qui refroidit le secteur immobilier. Très vite, de nombreux propriétaires sont incapables de respecter leurs obligations financières. Les banques saisissent les maisons, les prix chutent et la bulle éclate. Si les marchés canadien et américain sont différents à plusieurs égards, ils ont en commun plusieurs caractéristiques. Jusqu’à récemment, les Canadiens pouvaient s’acheter une maison sans aucune mise de fonds et avec une hypothèque amortie sur 40 ans. Du jamais vu! À l’instar de la Fed, la Banque du Canada a réduit son taux directeur à 0,25%, un niveau historiquement très bas, tandis que le gouvernement Harper a introduit une série de mesures visant à faciliter l’accès à la propriété (relèvement de la limite de retrait des REER, crédit d'impôt pour l'achat d'une première habitation, etc.). Quant à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, elle a augmenté considérablement ses acquisitions de titres hypothécaires. On croirait à un «remake» de l’expérience américaine! Résultat? À l’échelle canadienne, le prix moyen d’une maison a augmenté de 95% de janvier 2000 à février 2010. À Montréal, la hausse atteint 113,2%. La dette des familles canadiennes représente maintenant 142% de leur revenu disponible, ce qui les rend terriblement vulnérables à la moindre hausse des taux d’intérêt. Si ce qui précède ne constitue pas une bulle, ça lui ressemble drôlement! Comme ce fut le cas pour toutes les bulles, celle-ci finira également par éclater. Quand? Je l’ignore, mais ce n’est qu’une question de temps. Et quand les Canadiens subiront la douleur d’une violente correction immobilière, les autorités monétaires et la classe politique chercheront des coupables à lapider sur la place publique. C’est alors qu’il nous faudra rester sourds aux discours tapageurs et nous souvenir des véritables artisans de notre malheur : la Banque centrale qui a adopté une politique monétaire malsaine, et des incitations à l’endettement
  15. Le Jeudi 25 Juin 2009 | Mise en ligne à 11h09 «Le déclin tranquille du Québec» Publié dans la catégorie Politique québécoise André Pratte François Legault a confirmé ce matin son départ de la politique, qu’avait annoncé hier en primeur sur Cyberpresse mon collègue Denis Lessard. Il l’a fait en laissant une sorte de testament politique, un message fort sur l’état du Québec d’aujourd’hui. Le Québec, a-t-il dit, vit un «déclin tranquille». Les réseaux de santé et d’éducation vivent de graves problèmes d’efficacité, le Québec n’a toujours pas comblé l’écart de richesse qui le sépare des autres états de l’Amérique du Nord, et il fait face à une grave crise des finances publiques. Mais les Québécois ne semblent pas s’en rendre compte, déplore-t-il, le déclin se passe dans la «résignation» et l’«apathie». Cela ressemble beaucoup à ce que disaient les auteurs du manifeste «Pour un Québec lucide», dont j’ai eu l’honneur de faire partie. Je me réjouis donc du fait qu’un homme de cette envergure lance un pareil avertissement. Dommage qu’il soit seulement possible pour un politicien de dire ces choses-là quand il part ou n’est plus en politique active. Les propos de M. Legault auront-ils plus d’effets concrets que ceux des «lucides», dirigés par Lucien Bouchard? Êtes-vous d’accord avec les constats faits par l’ancien ministre?
  16. Publié le 24 mai 2009 à 08h19 | Mis à jour à 08h19 La révolution d'Obama Alain Dubuc La Presse Barack Obama a annoncé cette semaine une initiative qui aura un impact économique et environnemental considérable. Il s'agit d'une entente avec l'industrie pour imposer de nouveaux standards d'émissions des véhicules, qui réduiront de façon significative la consommation d'essence et les émissions de gaz à effet de serre. Ce virage, que le président américain a décrit à juste titre comme historique, a eu peu d'échos ici. Et pourtant, même si elle a été décidée à Washington, cette politique nous affectera autant que les Américains. Parce que les 20% de l'industrie automobile nord-américaine qui se trouvent au Canada devront se conformer à ces standards. Et parce que le gouvernement canadien, à la remorque de Washington, sans politique énergétique propre, a déjà laissé entendre qu'il s'ajusterait à ces normes américaines. Cela veut dire que nous serons directement affectés en tant que consommateurs. Entre 2012 et 2016, les producteurs devront réduire les émissions de dioxyde de carbone des véhicules du tiers, et la consommation d'essence d'environ 30%. Pour les automobiles, la consommation devra être, en moyenne, de 35 milles (48 km) au gallon en 2016, soit environ 5,6 litres aux 100 kilomètres. C'est une révolution. Cet objectif extrêmement ambitieux a réussi à rallier le gouverneur républicain de la Californie, Arnold Schwarzenegger, dont les efforts pour imposer des normes environnementales sévères dans son État avaient été bloqués par l'administration Bush. Mais le tour de force du président, c'est d'avoir réussi à faire accepter cette révolution aux constructeurs automobiles qui, jusqu'ici, avaient résisté farouchement. C'est sans doute là un des effets positifs de la crise. L'industrie américaine, qui vit maintenant aux crochets de l'État, n'est plus capable d'imposer sa logique. L'impact environnemental sera significatif, si l'industrie réussit à se conformer à ces normes. Cela équivaut, sur une période de six ans et demi, à retirer 177 millions d'autos de la circulation. Ces mêmes normes, qui s'appliqueront de ce côté-ci de la frontière, auront un effet important, quand on sait qu'au Québec, 31% des émissions des GES proviennent du transport routier. Ce sera tout un choc pour l'industrie, qui devra faire des miracles pour respecter ces cibles, modifier sa gamme de véhicules, accélérer l'innovation technologique, investir des milliards pour convertir les usines. Ce n'est pas rien. Les consommateurs seront aussi touchés. Ces autos moins énergivores coûteront 1300$ de plus, quand on additionne l'effet des normes des administrations Bush et Obama. Cette somme pourra toutefois être récupérée par le choix d'une plus petite auto et par les économies d'essence. Et pourtant, cette nouvelle politique, qui représente un des gestes les plus significatifs pour réduire les émissions de GES, n'a pas suscité ici les réactions qu'elle méritait. Parce que c'est aux États-Unis? Parce que Barack Obama fait trop d'annonces? J'ai une autre explication. J'y vois le reflet d'une tension entre deux façons de résoudre les défis environnementaux: l'approche pragmatique et l'approche militante. Cette réduction draconienne des standards des émissions sera efficace, elle donnera des résultats. Mais elle s'inscrit dans la logique du système; elle ne remet pas en cause la culture de l'automobile, elle la rend plutôt moins nuisible, elle la civilise. La plupart des groupes environnementaux privilégient plutôt une approche qui réduit la place de l'automobile, par le vélo, les transports en commun, l'aménagement urbain. Des avenues dans lesquelles il faut mettre toutes nos énergies. Mais derrière les objectifs immédiats, les batailles environnementales se mènent à un second niveau et s'inscrivent dans un projet plus global qui cherche aussi à modifier les comportements humains, à repenser le système socioéconomique. Voilà pourquoi le projet américain ne suscite pas tant d'enthousiasme. Les militants voudraient changer le système. Ce que montrent les projets du président Obama, c'est que le système peut changer. adubuc@lapresse.ca
  17. "Le maire de Longueuil, Claude Gladu, a annoncé hier qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection municipale, le 1er novembre prochain. Son collègue, le vice-président du Parti municipal de Longueuil (PML), Jacques Goyette, prendra sa relève en tant que chef du parti et il devrait faire face à l’ex-députée bloquiste Caroline St-Hilaire à l’élection. Conseiller municipal depuis 1982, M. Gladu a été maire de Longueuil de 1994 à 2001, pour ensuite occuper le poste de président de l’arrondissement du Vieux-Longueuil de 2002 à 2005. Élu maire à nouveau le 6 novembre 2005, il aura eu une vie politique active de 27 ans." http://www.journalmetro.com/linfo/article/215616--la-parole-a-claude-gladu-maire-demissionnaire-de-longueuil J'aimais bien M. Gladu. Il a 69 ans, je pense qu'il voulait prendre sa retraite. Je l'ai recontré à plusieurs reprises, il était un supporteur de mon organisme culturel, c'était un bon gars et un bon politicien. Merci Claude!
  18. Le Journal de Montréal 24/07/2007 Le Conseil régional de l'environnement de Montréal (CRE) dénonce le projet de construction d'un mini-hôtel de ville et d'une Maison de la culture dans le parc René-Masson, à Rivière-des-Prairies. Au nom du CRE, André Porlier interpelle l'administration Tremblay-Zampino pour protéger «cet espace vert public». M. Porlier estime que les élus doivent empêcher le projet, même s'il n'ampute que de 25% (25 000 m2) le territoire du parc. Le CRE a soutenu, hier, lors d'une conférence de presse, que le projet heurte la politique de la Ville de mettre en valeur les milieux naturels. «Il va aussi à l'encontre de la Politique de l'arbre adoptée par la Ville», indique André Porlier. Le promoteur du projet, le maire de l'arrondissement RDP-PAT, Cosmo Maciocia, tient beaucoup à réaliser cet engagement électoral de l'équipe Gérald Tremblay. Il n'a pu s'expliquer concernant les déclarations du CRE puisqu'il est présentement en vacances en Italie. Mais son chef de cabinet, Martin Dumont, rappelle la position de son patron qui est de «revaloriser» une ancienne terre en friche qui a été «un site de dépôts sauvages» dans le passé. «Le maire veut rehausser le secteur en y construisant une Maison de la culture et des bureaux administratifs sur le cinquième de la surface du parc», précise Martin Dumont. André Porlier qualifie ces arguments de «faibles» et soutient que les parcs publics ne doivent pas servir au développement local, «surtout quand ils sont situés à proximité de la rivière Des Prairies». Le projet de 18,4 M$ passera ce soir l'étape de la deuxième assemblée de consultation publique qui sera suivie d'une période de 45 jours au cours de laquelle les autorités devront organiser un registre pour obtenir l'autorisation de modifier le plan d'urbanisme, ce qui permettrait d'y construire l'immeuble. Ahuntsic Pendant ce temps, un autre registre s'ouvrait, hier, dans Ahuntsic, pour autoriser un autre projet de 18 M$, mais pour la location cette fois d'espaces à bureaux au 555, Chabanel, pour y aménager le mini- hôtel de ville de l'arrondissement Ahuntsic/Cartierville, pour une période de 15 ans. Ce registre d'opposition se poursuit jusqu'à jeudi.
  19. Ma préférée du gouv. Charest s'en va ----------------- Politique Monique Jérôme-Forget annonce son départ La Presse Canadienne 08/04/2009 09h33 - Mise à jour 08/04/2009 10h03 Monique Jérôme-Forget démissionne de ses fonctions ministérielles de même que de son poste de députée de Marguerite-Bourgeoys. L'annonce a été faite par Mme Jérôme-Forget elle-même, ce matin, à l'Assemblée nationale, en présence du premier ministre Jean Charest, qu'elle a qualifié d'ami à vie. La ministre des Finances et ministre responsable des Infrastructures entend désormais se consacrer à sa vie familiale. Elle a souligné qu'elle avait décidé depuis un certain temps de quitter la politique. Quant au premier ministre Charest, il a dit être très ému par le départ de Mme Jérôme-Forget. Il a souligné la longue carrière politique de sa fidèle alliée, qui s'étale sur plus de 40 ans. Il a aussi noté la difficulté des mandats que sa ministre a néanmoins accepté de relever au gouvernement du Québec. Elle a été élue pour une première fois à l'Assemblée nationale aux élections générales du 30 novembre 1998. Mme Jérôme-Forget devrait tenir une conférence de presse en après-midi dans sa circonscription de Marguerite-Bourgeoys, dans l'arrondissement LaSalle, à Montréal.
  20. Québec: le personnel politique coûte cher La Presse canadienne Édition du lundi 30 mars 2009 Québec -- Le gouvernement Charest demande aux Québécois de se serrer la ceinture, mais il est loin de prêcher par l'exemple. Depuis qu'ils sont au pouvoir, les libéraux de Jean Charest ont fait exploser les dépenses associées au fonctionnement du gouvernement, selon les données obtenues par La Presse canadienne auprès du conseil exécutif, en vertu de la Loi d'accès à l'information. Ainsi, en six ans, la masse salariale totale consentie aux cabinets ministériels a augmenté de près de 30 %. En 2003, au chapitre de la rémunération, le personnel politique du gouvernement libéral coûtait aux contribuables 18,9 millions, contre 26,4 millions actuellement. Et malgré la crise économique qui sévit, au point de justifier le déclenchement d'élections générales l'automne dernier, la propension du gouvernement à ouvrir les vannes n'a pas fléchi. Au contraire. En décembre dernier, une fois reporté au pouvoir, le premier ministre a choisi d'ajouter huit nouveaux venus à son Conseil des ministres, pour un total de 26 membres. Total de la facture: 3,8 millions de plus, pour entourer ces nouveaux ministres de tout le personnel politique requis. En moins de deux, la masse salariale du gouvernement, pour ce qui est du niveau politique, venait de faire un bond de 15 %, passant de 22,5 millions à 26,4 millions. Et cela n'inclut pas la prime accordée à ces députés appelés à siéger à la table du conseil. Promus ministres, les huit nouveaux venus ont vu leur salaire de base passer alors de 83 714 $ à 145 500 $. Et le 1er avril, il augmentera à 149 429 $. Le gouvernement Charest compte actuellement sur 467 personnes pour faire passer son message politique. Souvent issu du parti au pouvoir, le personnel politique -- directeur de cabinet, attachés politiques, attaché de presse et personnel de soutien -- seconde le ministre dans sa tâche et assure le lien avec les fonctionnaires. Si le gouvernement dans son ensemble coûte de plus en plus cher aux contribuables, il en va de même au cabinet du premier ministre Charest. Ainsi, la rémunération globale versée au personnel politique rattaché directement au premier ministre s'est accrue de 14 % depuis son élection en 2003, passant de 3,4 millions à tout près de 4 millions aujourd'hui. Au cours des années 2003, 2004, 2005 et 2006, la masse salariale du cabinet du premier ministre était gelée à 3,4 millions, avant de faire un bond chaque année par la suite. Après la dernière élection, la facture salariale de son cabinet a fait un bond de 200 000 $.
  21. En vue de la visite du président Obama, le premier ministre Charest a demandé à son homologue fédéral Stephen Harper de faire la promotion de l'hydroélectricité afin que les États-Unis modifient leur politique sur les grands projets. Pour en lire plus...
  22. La banque centrale américaine doit inventer «des mécanismes alternatifs» maintenant que ses taux directeurs ont été ramenés à pratiquement zéro. Pour en lire plus...
  23. Ce ne sont pas tant les erreurs des Trois Grands que la politique commerciale nord-américaine qu'il faut blâmer pour les problèmes de l'industrie, disent les leaders syndicaux. Pour en lire plus...
  24. Le climat est tendu. Certains administrateurs n'hésitent d'ailleurs plus à remettre en question la politique de rendement trop axée sur la performance. Pour en lire plus...
  25. Toute cette incertitude qui secoue le pays depuis quelques jours ne pèse pas très lourd sur le dollar canadien, estiment deux économistes. Pour en lire plus...
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