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ErickMontreal

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Tout ce qui a été posté par ErickMontreal

  1. Le Québec reste attaché à ses «vaches sacrées» Mise à jour : 30/09/2009 11h28 La série de reportages que TVA diffuse sur l’état des finances publiques du Québec, le Québec dans le rouge, suscite de nombreuses réactions au sein de la population. Les citoyens ont été nombreux à exprimer leur mécontentement à la suite des propos tenus par le premier ministre, Jean Charest, selon lesquels son gouvernement devra adopter des mesures impopulaires, comme hausser les tarifs d'électricité, afin de freiner le gonflement de la dette. De fait, notre sondage exclusif Léger réalisé pour le compte de TVA et de QMI indique que 65% des Québécois disent que cette intention du gouvernement de hausser les tarifs les met en colère. Malgré tout, 29% des répondants se montrent plus philosophes disent comprendre la mesure, sans pour autant s’en réjouir. La question des salaires Maintenant, quand on demande aux Québécois quelle hausse de salaire le gouvernement devrait-il accorder aux fonctionnaires pour réduire les dépenses de l'État, 40% disent «aucune augmentation», tandis que 18% des répondants 18 pour cent sont en faveur d'une modeste augmentation de 1%. Quand même, près du tiers optent pour une hausse salariale de 2% ou plus. En entrevue à l'émission Mongrain, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a rappelé que les employés de l'État ont souvent fait les frais des problèmes de finances de l'État. Par ailleurs, Mme Carbonneau se questionne sur ce que l’on entend par le terme «fonctionnaires». «De qui on parle», dit-elle, soulignant que parmi les 450 000 salariés de l’État, plusieurs oeuvrent dans le domaine des services à la collectivité. Les vaches sacrées Le sondage montre aussi qu'il ne faut pas toucher à certaines vaches sacrées lorsqu’il est question de hausser les tarifs. La dernière chose que les répondants voudraient voir être augmentée, c'est la taxe sur l'essence: 85% y sont défavorables. Même son de cloche en matière d’assurance automobile, alors que 81% des Québécois sont en désaccord avec une augmentation des tarifs pour le régime de la SAAQ. Les autres éléments pour lesquels les répondants demandent le statu quo sont les tarifs d'Hydro-Québec, le coût du permis de conduire et des immatriculations, ainsi que le régime d'assurance médicaments. À l’opposé, l'augmentation qui obtiendrait l’aval d’une majorité serait liée à la vente des produits du tabac (79%), suivi de près par une taxe sur la malbouffe (77%) et le retour des péages sur les ponts et les autoroutes.
  2. L’insoutenable poids de la dette Permalink 29/09/09 17:11, Pierre Duhamel / Général, 390 mots Le Québec vit sur la marge de crédit. Cela donne l’illusion d’une certaine richesse, mais l’heure des comptes n’est jamais loin. On dirait quelqu’un de bipolaire : après une frénésie de dépenses hors de contrôle, il se retrouve immanquablement dans un état dépressif où il doit trouver le plus rapidement possible les milliards qui lui permettront de boucler son budget. Entre les budgets 2003-2004 et 2009-2010, le gouvernement a fait passer ses dépenses de programme (les services à la population) de 45 milliards de dollars à 60 milliards de dollars. Nous parlons ici d’une hausse de 33 % des dépenses, soit quatre fois plus que la croissance de l’économie. Ce rythme est insoutenable, d’autant plus que 18,8 milliards de dollars supplémentaires ont été soustraits aux opérations courantes du gouvernement pour se retrouver directement sur la dette. Les 42 milliards de dollars que Québec compte dépenser d’ici 2013-2014 pour relancer l’économie serviront aussi à creuser son endettement, auquel on doit ajouter les quelque 4 milliards de dollars de déficit par année qui s’accumuleront d’ici là. La dette représentera alors la moitié de l’économie du Québec, un niveau alarmant. La situation budgétaire est également près d’un précipice. En 2013-2014, le gouvernement entend consacrer 8 milliards de dollars de plus pour ses dépenses de programme que cette année et le service de la dette atteindra 9,4 milliards de dollars, 3,3, milliards de plus. Faites vos comptes : cela fait des dépenses supplémentaires de presque 12 milliards de dollars. Dans son dernier budget, le gouvernement a soumis une vision extrêmement jovialiste de la situation. La lutte au travail au noir, la majoration des frais des services gouvernementaux et la hausse de la TVQ en 2011 devraient combler 8 milliards de dollars. Même dans cette version euphorique, il manque 4 milliards. La réalité, c’est qu’il faut des revenus supplémentaires de 12 milliards ou des diminutions de coûts comparables d’ici quatre ans. Voilà une commande spectaculaire dans une société où l’État est vu comme étant bienveillant, omnipuissant et intouchable. Les Québécois devront avoir en tête que l’endettement est un piège cruel qui détruit toutes leurs ambitions et sapent toutes leurs énergies.
  3. Bombardier remporte un contrat de 2 milliards US en Chine Publié le 28 septembre 2009 à 07h57 | Mis à jour à 09h13 La Presse Canadienne Montréal Une coentreprise de Bombardier Transport, division du groupe Bombardier (T.BBD.B) , a obtenu un contrat avec la Chine évalué à 4 milliards de dollars US, pour la construction de 80 trains à très grande vitesse Zefiro 380, soit 1120 voitures au total. Le contrat accordé à Bombardier Sifang (Qingdao) Transportation Ltd. par le ministère des Chemins de fer de la Chine, porte sur 20 rames de huit voitures et sur 60 rames de 16 voitures. La part de Bombardier du contrat est évaluée à plus de 2 milliards de dollars US. Le premier train doit être livré en 2012 et le dernier en 2014. Les nouvelles rames feront partie intégrante d'une capacité de transport ferroviaire à grande vitesse en pleine évolution en Chine, une capacité sur le point de permettre la construction de plus de 6000 km de nouvelles lignes à grande vitesse afin de créer l'un des réseaux de transport ferroviaire à grande vitesse parmi les plus avancés au monde, a précisé Bombardier, lundi, dans un communiqué de presse. Les trains, qui pourront atteindre une vitesse de pointe en exploitation de 380 km/h, seront basés sur la technologie de transport ferroviaire à grande vitesse de prochaine génération Zefiro de Bombardier, et ils seront alimentés par un système de propulsion et de contrôle Bombardier Mitrac. Les trains seront fabriqués dans les installations de production de Bombardier Sifang (Qingdao) Transportation, à Qingdao, en Chine. Les travaux d'ingénierie auront lieu à Qingdao et dans des centres de Bombardier en Europe, tandis que la gestion de projet et certains composants seront fournis par des sites en Europe et en Chine. Etablie en 1998, la Bombardier Sifang (Qingdao) Transportation Ltd. est une coentreprise entre Bombardier et la CSR Sifang Locomotive and Rolling Stock Ltd., qui se spécialise dans la fourniture de matériel roulant pour le transport des passagers sur rail en Chine. Elle a livré plus d'un millier de véhicules de transport des passagers sur rail dans le pays depuis sa fondation, y compris une gamme de trains à grande vitesse et de voitures de passagers grand confort.
  4. Publié le 26 septembre 2009 à 08h36 | Mis à jour à 10h55 | Pierre Falardeau est mort Daphné Cameron et Daniel Lemay La Presse Le cinéaste, auteur et polémiste québécois Pierre Falardeau est décédé d'un cancer à l'âge de 62 ans. Le décès du réalisateur reconnu pour ses prises de positions tranchées a suscité une véritable onde de choc ce matin, tant dans les milieux politique que culturel. «Je le rencontrais souvent et à chaque fois je lui disais qu'on pensait à peu près tout le temps la même chose, mais qu'on l'exprimait de façons complètement différentes. Cela nous faisait beaucoup rigoler!», se souvient-il. «Son cinéma était vivant et vigoureux. Son art a servi l'indépendance nationale de façon inoubliable et humoristique avec Elvis Gratton et de façon poignante et dramatique avec Février 1839, son film sur les Patriotes», a-t-il ajouté. «J'espère que son oeuvre va continuer de faire réfléchir et que lorsque l'on parlera d'indépendance, on aura une pensée pour lui.» «C'est la personne que j'ai rencontré qui était la plus attentive aux autres. Un personnage très sensible sous des dehors un peu rugueux», a confié son ami le journaliste Jean-François Nadeau. «C'est contradictoire par rapport au personnage public qui était demi-truand, très sûr de lui, il n'avait pas peur de la controverse. Mais en privé c'était quelqu'un qui écoutait beaucoup. Par ailleurs, il y avait une affection populaire autour de lui qui était inouïe. En son genre, c'était une sorte de Michel Chartrand de la fin du 20e siècle.» Pierre Falardeau est décédé hier soir à l'unité de soins palliatifs de l'Hôpital Notre-Dame du CHUM. Sa conjointe, Manon Leriche, et ses enfants, Jules, Hélène et Jérémie, souhaitent pour l'instant vivre leur deuil dans l'intimité et n'accorderont aucune entrevue aux médias aujourd'hui. Une carrière bien remplie Né à Montréal le 28 décembre 1946, Pierre Falardeau fréquente le Collège de Montréal, rue Sherbrooke. À la vieille maison des Sulpiciens, il fait la connaissance, entre autres, de Julien Poulin qui restera son ami et complice jusqu'à la fin. Sportif, le jeune Falardeau s'adonne à la pratique du football et s'initie brièvement à la boxe; lecteur avide, il préférera Hemingway à Musset et les muralistes mexicains aux naturalistes européens. L'art populaire, nous expliquera-t-il, n'est jamais bien loin du politique. Après son cours classique, il entreprend en 1967 des études d'anthropologie et d'ethnologie à l'Université de Montréal. Une formation qui, rappellera sa productrice Bernadette Payeur, amènera Falardeau le cinéaste à «scruter l'humain». Pierre Falardeau co-scénarise et co-réalise avec Julien Poulin un premier court-métrage en 1971 : Continuons le combat transpose le combat pour l'indépendance du Québec dans l'arène de lutte. Le tandem documentariste s'engage là dans une voie dont il ne s'éloignera plus beaucoup, sur le fond du moins: quête de liberté sous toutes ses formes. Suivent Les Canadiens sont là (1973) où les comparses font leurs choux gras d'une mission culturelle canadienne qui tourne mal à Paris; Le Magra, (1976) sur la formation des policiers, qu'il présentera à la Biennale de Venise; À force de courage (1977), tourné en Algérie, qui vit alors la deuxième décennie de son indépendance. Après six ans de tournage (à leurs frais), Falardeau et Poulin sortent leur premier long-métrage en 1978 : Pea Soup traite de l'aliénation du peuple québécois, de l'usine à la taverne, des ruelles de l'est aux avenues de Westmount. Deux ans plus tard, avec un titre sorti du même souffle, arrive Speak White, sur le célèbre poème de Michèle Lalonde: «Nous sommes un peuple inculte et bègue»... En 1981, Julien Poulin passe devant la caméra pour incarner Elvis Gratton dans un court-métrage du même nom. Avec Les vacances d'Elvis Gratton (1983) et Pas encore Elvis Gratton, le mythe explose dans toute son effrayante démesure dans Elvis Gratton, le King des Kings qui réunit les trois courts métrages. Le Québec a une nouvelle devise : « Pense big, s'tie! ». En 1989, Falardeau change de ton: Le party traite toujours de liberté, ou d'absence de, mais perçue, ici, du fond de la cellule d'une prison. L'ex-felquiste Francis Simard, qui a passé 11 ans en prison pour le meurtre du ministre Pierre Laporte en octobre 1970, a collaboré au scénario du film; son livre Pour en finir avec octobre servira de base à Octobre, que Falardeau sortira finalement en 1994 après dix ans de marchandage avec les instances subventionnaires. Outre son oeuvre cinématographique, il a publié quelques essais dont La liberté n'est pas une marque de yogourt, aux Éditions Stanké, en 1995, Les boeufs sont lents, mais la terre est patiente, chez VLB éditeur, en 1999. Pierre Falardeau animait son propre blogue.
  5. ErickMontreal

    La LNH à Québec?

    Publié le 09 septembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 08h33 Le géant Vinci intéressé par un PPP Simon Boivin Le Soleil (Québec) Régis Labeaume a rencontré pendant presque deux heures, mardi, un haut dirigeant du groupe Vinci. La multinationale qui a bâti le Stade de France est intéressée par un partenariat public-privé (PPP) pour le nouveau colisée. Le groupe Vinci a bâti le Stade de France (photo). La multinationale est impliquée dans la construction de plusieurs infrastructures en Europe et possède ou exploite de nombreuses autoroutes à péage, des aéroports et des liaisons ferroviaires. Son chiffre d'affaires s'élève à plus de 32 milliards d'euros. «C'était une rencontre embryonnaire pour présenter une autre façon de réaliser le projet», indique Mario Bédard, président du groupe J'ai ma place, qui a organisé la réunion à l'hôtel de ville. «On a tous le même objectif, poursuit-il, c'est de finir par le construire, le colisée. Je voulais présenter une alternative au maire et que toutes les options soient sur la table.» Le groupe Vinci est impliqué dans la construction de plusieurs infrastructures en Europe et possède ou exploite de nombreuses autoroutes à péage, des aéroports et des liaisons ferroviaires. Son chiffre d'affaires s'élève à plus de 32 milliards d'euros. La compagnie gère notamment plusieurs parcs de stationnement au Québec. Une division de l'entreprise, Vinci Concession, se spécialise dans les réalisations de partenariats public-privé. Elle finance une construction, s'assure du respect des échéances et absorbe les risques de dépassement de coûts. En échange, elle exige l'engagement que la bâtisse lui rapportera un certain montant chaque année pour rendre l'aventure profitable. Amphithéâtre multifonctionnel Le directeur du développement de Vinci Concession, Fadi Selwan, s'intéresse au projet d'amphithéâtre multifonctionnel de 18 000 sièges. Il a signifié au maire de Québec que son groupe a l'expertise pour le réaliser. Mais un point d'interrogation demeure sur la rentabilité de l'opération pour Vinci. «Le problème qu'on vit est toujours le même, note Mario Bédard. Comme on n'a pas de club de hockey, on n'a pas de locataire. Quand tu regardes un projet et que tu n'as pas de locataire, ce n'est pas rentable.» Selon nos sources, le scénario mis de l'avant par la multinationale sera étudié, mais il ne s'agirait pas de la première avenue envisagée par le maire de Québec. Son attaché de presse s'est fait discret sur la teneur des discussions. «Ils ont convenu de ne pas dévoiler la teneur de leur rencontre», a indiqué Paul-Christian Nolin. Le modèle PPP a de moins en moins la cote au Québec. Le Super PEPS et l'agrandissement du Musée national des beaux-arts seront réalisés en mode conventionnel. Le gouvernement Charest s'est déjà engagé à investir au moins 50 millions $ dans un nouveau colisée, dont la facture est estimée à 240 millions $. Ottawa montre de l'intérêt, mais refuse pour l'instant de se prononcer quant à un montant. Aucune rencontre ultérieure n'a été fixée entre la Ville de Québec et le groupe Vinci. Le prochain conseil d'administration du groupe J'ai ma place aura lieu demain. Fin août, l'organisation a rencontré des représentants de Quebecor et de Remstar. Les deux entreprises sont intéressées par une équipe de hockey de la Ligue nationale, mais seulement si un nouveau colisée est construit. Sur son site Internet, le groupe J'ai ma place indique que 1838 sièges sont vendus à l'heure actuelle, et affiche complet pour les salons d'entreprise. Un total de 8,31 millions $ serait amassé.
  6. Petro-Canada n'investira pas 1,3 milliard à Montréal Publié le 09 septembre 2009 à 11h35 | Mis à jour à 11h38 Hélène Baril La Presse (Montréal) Maintes fois reporté, le projet d'expansion de 1,3 milliard de Petro-Canada à sa raffinerie de Montréal est maintenant abandonné par son nouveau propriétaire Suncor. La décision de l'entreprise a été communiquée aux employés, qui ne sont pas du tout surpris. «On savait que ça s'en venait», a commenté hier le président du syndicat qui représente les 300 employés de la raffinerie, Jacques Vanier. Petro-Canada voulait ajouter à sa raffinerie une installation pour traiter le pétrole épais tiré des sables bitumineux de l'Ouest. Un conflit de travail d'une durée de 13 mois et la fusion de Petro-Canada avec Suncor avaient fait en sorte de retarder le projet. La chute du prix du pétrole et la crise du crédit ont aussi obligé les entreprises à revoir leurs projets d'investissements. L'abandon du projet de Petro-Canada et l'intention de Shell de fermer ou de vendre sa raffinerie de Montréal sont de mauvaises nouvelles pour Montréal, qui voit son industrie pétrochimique disparaître petit à petit. Selon le président du syndicat des employés de Petro-Canada, il ne faudrait toutefois pas croire que le projet est mort et enterré. Petro-Canada a déjà investit beaucoup d'argent dans le projet, qui pourrait être relancé lorsque la conjoncture changera.
  7. Publié le 07 septembre 2009 à 09h33 | Mis à jour à 09h39 Le Japon vise 25% de réduction de CO2 entre 1990 et 2020 Agence France-Presse Tokyo Le futur premier ministre japonais Yukio Hatoyama a annoncé lundi que le Japon allait tenter de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990, revoyant à la hausse l'objectif fixé par le gouvernent sortant. «Comme objectif à moyen terme, nous visons une réduction de 25% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990, en nous basant sur les demandes scientifiques dans l'espoir d'arrêter le réchauffement climatique», a déclaré M. Hatoyama lors d'une réunion internationale sur le changement climatique à Tokyo. Président du Parti Démocrate du Japon (centre-gauche) victorieux des récentes élections législatives, M. Hatoyama sera désigné premier ministre par la Chambre des députés le 16 septembre. Ce chiffre annoncé par le prochain chef du gouvernement est plus ambitieux que la réduction de 8% fixée en juin par le premier ministre conservateur sortant, Taro Aso, pour la même période de référence. «Ceci est une promesse politique sur laquelle nous nous étions engagés dans notre manifeste électoral», a expliqué M. Hatoyama. «Nous devons l'accomplir en prenant toutes les mesures nécessaires». Le Japon défendra cet objectif de 25% dès la prochaine réunion organisée par l'ONU à New York le 22 septembre, préparatoire au sommet de Copenhague de décembre. Sous l'égide de l'ONU, ce sommet vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de GES considérées comme largement responsables du changement climatique. M. Hatoyama a toutefois averti que le Japon ne voulait pas avancer seul sur ce sujet. «Un accord enthousiaste avec la participation de tous les grands pays est une condition nécessaire à notre promesse devant la communauté internationale», a-t-il souligné. Deuxième économie mondiale, l'archipel n'est que le cinquième émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie. Le futur premier ministre a annoncé en outre qu'il lancerait «une initiative immédiatement après la formation du gouvernement» pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de GES. «Nous pensons que les pays en développement doivent aussi faire un effort pour réduire leur GES, car le changement climatique est un problème planétaire. Les pays développés doivent fournir un soutien financier et technique aux pays en développement qui essaient de réduire leurs émissions», a-t-il expliqué. La question de l'aide financière apportée par les pays riches aux pays pauvres pour réduire leurs émissions constitue un désaccord de taille dans les négociations en vue du sommet de Copenhague.
  8. Publié le 05 septembre 2009 à 08h05 | Mis à jour le 05 septembre 2009 à 08h13 Poutine: reconnaissance mondiale pour La Banquise Stéphanie Bérubé La Presse Le magazine spécialisé en voyage Travel&Leisure consacre son plus récent numéro au tourisme gourmand. Bien manger, partout sur la planète et à tous les prix. Et pour se régaler à moins de 5$, les rédacteurs ont dressé la liste des cinq meilleurs plats du monde et des endroits où se les procurer. Cinq délices à tout petit prix. Pas un de plus. La courte liste comporte des frites cuites dans le gras de canard à Chicago; une soupe de nouilles aux pelures de tangerines à Hong- Kong; les fameux dumplings à la soupe d'un boui-boui de Shanghai; les fameuses tartelettes à la crème d'une pâtisserie de Lisbonne et, on vous le donne en mille, la poutine du restaurant La Banquise de la rue Rachel à Montréal! La reconnaissance tombe pile: le Festival de la poutine se termine aujourd'hui, à Drummondville.
  9. Hydro ne réagira pas aux propos du premier ministre Danny Williams 03 septembre 2009 16:31 MONTREAL - Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador affirme qu'Hydro-Québec oeuvre contre les intérêts nationaux du Canada. Dans une diatribe livrée mercredi devant un auditoire du Conseil canadien de l'Energie, dans la capitale terre-neuvienne, à Saint-Jean, Danny Williams a reproché à la société d'Etat québécoise de mettre des bâtons dans les roues du projet du Bas-Churchill par son attitude de protectionnisme économique. Dans une courte note envoyée à La Presse Canadienne par courrier électronique, le chef des affaires publiques et médias d'Hydro-Québec, Marc-Brian Chamberland, a écrit qu'aucun commentaire ne sera émis en réaction à ces propos. Il a été précisé que "le réseau de transport d'électricité du Québec est ouvert" et que "Hydro-Québec TransEnergie offre un service en fonction de conditions communes à l'industrie". Danny Williams soutient qu'il est temps que le Canada dispose d'un réseau qui permettrait la libre circulation de l'énergie au pays. Le premier ministre Williams avait lancé quelques flèches du genre vers le Québec, il y a environ trois ans. Pour convaincre le gouvernement du Canada à l'aider à développer le potentiel hydro-électrique du Bas-Churchill, il avait suggéré que le Canada agisse pour être moins dépendant du Québec, compte tenu de la situation politique incertaine au Québec.
  10. La reprise économique au Québec est liée à celle des Etats-Unis 06 septembre 2009 12:55 LEVIS - La reprise économique au Québec sera intimement liée à celle de son voisin américain au cours des prochains mois. C'est ce que soutient l'économiste Joelle Noreau, du Mouvement Desjardins. Au Québec, 8300 emplois ont été créés en août dernier, mais le taux de chômage a augmenté d'un dixième pour cent, à 9,1 pour cent. Joelle Noreau estime qu'il est trop tôt pour parler de relance économique. Selon elle, il faudra un relèvement décisif aux Etats-Unis pour que les effets soient vraiment perceptibles et durables au Québec. Mme Noreau souligne que le Québec a des liens étroits avec les Etats-Unis dans plusieurs secteurs qui souffrent actuellement de la récession, soit les secteurs manufacturier, du transport et de l'aéronautique. L'économiste note que l'Ontario vit une situation quasi similaire, son économie étant également fortement tributaire des Etats-Unis. Dans cette province, le taux de chômage est passé de 9,3 pour cent en juillet à 9,4 pour cent en août. L'emploi a néanmoins crû de 12 200 le mois dernier.
  11. Beckham partenaire de l'Impact dans la MLS ? (Corus Sports) - Une source proche de David Beckham aurait confié au New York Times que la superstar planétaire aurait rencontré Joey Saputo afin d'étudier la possibilité de devenir partenaire dans la future aventure de l'Impact de Montréal dans la Major Soccer League (MLS). Saputo a confirmé au New York Times la semaine dernière qu'il avait rencontré des partenaires potentiels il y a deux mois sans vouloir confirmer leur identité. « Je crois que Montréal est toute désignée pour devenir la 19e équipe de la MLS peu importe les propriétaires, a répondu Saputo. C'est un grand marché pour le soccer, une grande ville de soccer. » David Beckham est présentement en Angleterre pour un match de qualifications de Coupe du Monde face à la Croatie mercredi à Londres. En janvier, il doit s'aligner avec le A.C. Milan avant de rejoindre le Galaxy de Los Angeles pour la prochaine saison en MLS. Charles Payette / Corus Sports
  12. Luxury automakers smash August sales records in Canada By Nicolas Van Praet, Financial PostSeptember 6, 2009 When auto executives gathered at Pebble Beach in Carmel, Calif. this month to show off a bevy of new luxury car models, the mood was decidedly more downbeat than in previous years. Managers for Lamborghini and Lincoln decried the state of sales for their high-end cars, arguing that their well-heeled American buyers are fearful of flaunting their money with lavish purchases at a time when the United States is still gripped in financial scandals and climbing unemployment. “Keeping up with the Joneses is passé,” lamented Ford Motor Co.’s Mark Fields. Somebody forgot to tell that to Canadians. Amid the worst job market in 15 years, several luxury automakers smashed August sales records in Canada. Mercedes-Benz reported a 20% increase in sales and has sold 2,318 more vehicles this year than last. BMW and Lexus are also besting last year’s tally with double-digit percentage increases last month. Audi nearly doubled its sales in August over a year ago, and has sold 27% more vehicles this year. The country is in a recession and yet the luxury market is holding up. Meanwhile, sales of the most affordable vehicles, subcompacts, are down 26% through the first eight months. “It’s totally counter-intuitive,” said John White, chief executive of Volkswagen Group Canada, Inc., which comprises the Volkswagen and Audi brands. “It’s taken us a little bit by surprise. And the Audi division has had to turn around and ask [headquarters] for more cars because we didn’t think the demand would be as strong in a down market.” Mr. White’s read on the situation is that Canadians who believe they are secure in their jobs are pulling the trigger on buying middle-of-the-road luxury vehicles like the A4 sedan and BMW 3-Series, not the higher-end models. He said the luxury segment has become hyper-competitive as BMW and Mercedes “are out there as aggressive as you’ll see mainstream competitors,” offering deals that were unthinkable only a few years ago and making it easier for buyers to step into premium cars. Mercedes is offering lease deals such as $398 per month on its 2010 C250 car, based on an interest rate of 4.9% for 36 months. That’s on par with a similarly-equipped Honda Accord or Mazda6, according to the Automobile Protection Association. Roughly 40% of luxury vehicle sales transactions in Canada are leases, according to J.D. Power & Associates’ Power Information Network. One third of people pay cash while the rest take out a loan. Sales growth is particularly strong in one sub-segment of the premium market: compact luxury SUVs. Volvo, Mercedes and Audi have launched new vehicles into that category this year, which has helped boost sales volumes 66% over 2008 levels, said industry analyst Dennis DesRosiers. “We’re still a society that needs to carry stuff,” said J.D. Power analyst Geoff Helby in explaining why SUV models like the Volvo XC60 and Audi Q5 are clicking with buyers. “[People] are stepping away from the previous generation of minivans and big honking SUVs and they’re going into something smaller” without giving up luxury features. In the mind of the Canadian luxury buyer, downsizing is the compromise they’re making in the recession, Mr. Helby said. Mary Weil is proof. The media relations professional and her husband started looking around for a new vehicle earlier this year after the lease on a larger sports utility vehicle he drove expired, she recalls. They decided on a Mercedes GLK compact SUV. “The price point was surprisingly not that much higher than comparable vehicles.” In a Jan.15 analysis, Mr. DesRosiers predicted the luxury market in Canada overall will drop 5% this year. Automakers sold 131,436 luxury vehicles in 2008, a 3% decline over the year before. Financial Post nvanpraet@nationalpost.com
  13. Les entreprises chinoises surpassent leurs rivales américaines en 2008 Publié le 07 septembre 2009 à 10h56 | Mis à jour à 11h00 Agence France-Presse Pékin Les entreprises chinoises ont nettement surpassé, pour la première fois, leurs rivales américaines en terme de bénéfices nets en 2008, selon une étude élaborée par un groupement d'entreprises chinoises, publiée ce week-end. Les entreprises chinoises les plus performantes ont totalisé quelque 171 milliards de dollars de bénéfices nets en 2008, contre 99 milliards de dollars pour les entreprises américaines, selon l'enquête réalisée par la China Enterprise Confederation (CEC) auprès des 500 principales sociétés chinoises. Les 34 premières entreprises de la liste sont des propriétés d'État. Selon l'étude élaborée sur le modèle américain de Fortune 500, publié chaque année depuis 2002, les entreprises chinoises ont vu leurs bénéfices baisser de 13,2% en 2008 par rapport à l'année précédente, alors que les entreprises américaines, selon le Fortune 500, accusent une chute de 85%. Le principal raffineur pétrolier d'Asie, le groupe public Sinopec, domine ainsi ce top 500 chinois avec un chiffre d'affaires de 1.500 milliards de yuans (215 milliards de dollars US) en 2008. Sinopec avait déjà figuré au neuvième rang du top 10 du Fortune Global 500. Le premier producteur pétrolier de Chine, China National Petroleum Corp (CNPC), arrive derrière Sinopec, selon la CEC, à 1.300 milliards de yuans de chiffre d'affaires, suivi de State Grid Corporation of China avec 1.100 milliards de yuans. Industrial and Commercial Bank of China, première banque de crédit du pays, se place au 4e rang à 490 milliards de yuans. Selon le vice-président de la CEC, Wang Jiming, la performance des entreprises chinoises en 2008 révèle essentiellement que la crise financière a moins affecté l'économie des pays asiatiques que celle des États-Unis. «Les entreprises chinoises bénéficient d'une bonne politique et d'un bon environnement du marché intérieur», a déclaré Wang Jiming, cité sur le site web de la CEC. «Mais en comparaison des grandes entreprises mondiales, elles (...) restent en arrière en termes d'allocations de ressources, d'innovation, de représentation internationale, de business model et de culture d'entreprise», a-t-il ajouté. Les entreprises chinoises ont également éclipsé la Grande-Bretagne dont les entreprises furent pour la première fois moins représentés dans le Fortune Global 500, a souligné M. Wang. Les entreprises chinoises apparaissent au nombre de 37 sur la liste mondiale 2009, soit une huit entreprises supplémentaires que l'année précédente, contre 26 entreprises britanniques seulement.
  14. Bachand veut des fonctionnaires plus productifs Publié le 04 septembre 2009 à 06h51 | Mis à jour le 04 septembre 2009 à 06h54 Sylvain Larocque La Presse Canadienne, Montréal Afin d'aider le gouvernement du Québec à revenir au déficit zéro d'ici 2014, les fonctionnaires devront accroître leur productivité, a prévenu jeudi le ministre des Finances, Raymond Bachand. «Maintenir les services quand on a moins d'argent veut dire que tous ensemble, employés et gestionnaires, nous devons trouver les moyens d'accroître notre efficacité dans la façon de livrer ces services», a déclaré M. Bachand à la tribune du Cercle de la finance internationale de Montréal. «Défendre nos valeurs et nos services, oui, mais (il faut aussi) accepter de remettre en question les façons de faire désuètes et inadaptées, mises en place lorsque l'abondance perçue des ressources nous confortait dans un environnement de productivité faible et d'absence de débats et de remises en question», a soutenu le ministre. Raymond Bachand a en outre affirmé qu'en plus des fonctionnaires, tous les Québécois allaient devoir «s'entraider, faire (leur) part, y compris (leur) part de sacrifices et de solidarité financière». En point de presse, M. Bachand a assuré qu'il n'était pas question de diminuer le nombre de fonctionnaires, mais plutôt de les faire travailler «mieux». Il a donné comme exemple le réaménagement des chirurgies de la cataracte, qui a permis de multiplier les interventions sans faire travailler les employés davantage. Des discussions sur le sujet auront lieu prochainement avec les différents syndicats qui représentent des employés de l'Etat, a-t-il indiqué. La présidente du Syndicat de la fonction publique du Québec, Lucie Martineau, s'est dite surprise des propos du ministre, d'autant plus que celui-ci n'est pas directement responsable des fonctionnaires. «C'est encore alimenter des préjugés, a-t-elle lancé au cours d'un entretien téléphonique. On dit encore qu'on va couper dans les vaches sacrées, mais où sont les vaches sacrées?» Selon elle, Québec a davantage coupé dans les services aux citoyens que dans le nombre de gestionnaires au cours des dernières années. Scandales financiers Par ailleurs, dans la foulée des scandales financiers de l'été, M. Bachand a lancé un appel à la vigilance aux professionnels du secteur, plus particulièrement les conseillers en placement, les notaires, les avocats, les comptables et les dirigeants d'institutions financières. A la demande de Québec, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a récemment convoqué les représentants de plusieurs ordres professionnels afin de faire passer le message. Le gouvernement se préoccupe plus particulièrement du sort des personnes âgées qui confient la gestion de leur patrimoine à des proches ou à des tiers. «Tous les gens qui sont susceptibles, dans leur travail, de voir des mandats d'inaptitude, qui se font donner des procurations et qui voient des choses bizarres, inquiétantes, on veut essayer de regrouper tout ce monde-là pour voir comment on peut mieux s'aider ensemble pour aider la population», a expliqué le président-directeur général de l'AMF, Jean St-Gelais, qui assistait au discours de Raymond Bachand. Dans l'affaire Earl Jones, un prétendu conseiller administratif accusé d'avoir fraudé des dizaines de petits investisseurs de plusieurs dizaines de millions de dollars, on a reproché à la Banque Royale (TSX:RY) d'avoir mal supervisé le compte en fidéicommis des clients. M. St-Gelais n'a pas voulu commenter cet aspect du dossier. Le ministre Bachand n'a pas exclu d'apporter de nouvelles modifications législatives ou réglementaires pour mieux encadrer l'industrie financière. Mais dans un premier temps, Québec doit annoncer cet automne une série de mesures pour «intensifier» son action dans le domaine. Enfin, au sujet de l'ampleur du déficit de l'exercice 2009-10, M. Bachand a précisé qu'il ne s'attendait pas à des «surprises majeures» lors de la mise à jour économique de l'automne, même si la Banque Laurentienne prévoit que le gouvernement dépassera d'au moins 500 millions $ la prévision de 3,9 milliards $ comprise dans le dernier budget.
  15. Le déficit de la France double en un an * Presse Canadienne, * 4 septembre 2009 Le déficit budgétaire de la France a atteint 109 milliards d'euros (169 milliards de dollars) au 31 juillet dernier, soit plus du double de l'année précédente, a annoncé vendredi le ministère du Budget, qui souligne que ce bond "s'explique principalement par le poids de la conjoncture économique". Le déficit budgétaire français était de 51,4 milliards d'euros à la même date en 2008. Cette hausse de 57,6 milliards d'euros "s'explique principalement par le poids de la conjoncture économique sur l'évolution des recettes et, à hauteur de 25,8 milliards d'euros, par l'effet des différentes mesures de soutien à l'économie", précise le ministère dans un communiqué. Au 31 juillet 2009, les dépenses totales de l'Etat atteignent 215,2 milliards d'euros -contre 204,4 milliards l'année précédente- et les dépenses exécutées au titre du plan de relance s'élèvent à 8,5 milliards d'euros. A la même date, les recettes du budget général s'établissent à 133,8 milliards d'euros contre 175 milliards d'euros l'an dernier. A noter que le produit des recettes fiscales est en baisse de 26,5 milliards d'euros par rapport à 2008.
  16. Immigrants to Quebec find job search hard Last Updated: Friday, September 4, 2009 | 4:16 PM ET CBC News Recent immigrants to Quebec have a harder time finding work than the average person, according to a CBC report. Aurelie Tseng has been looking for a job in Montreal for two years.Aurelie Tseng has been looking for a job in Montreal for two years. (CBC)The unemployment rate for new immigrants living in the province is nearly double the national joblessness average of eight per cent. Language barriers are a major obstacle for many people looking for work, especially in Quebec, where the dominant language is French. But even for French-speaking immigrants, searching for employment can be frustrating. Aurelie Tseng is a Taiwanese immigrant who moved to Quebec two years ago to be with her husband. Tseng has a business degree, speaks French, and is looking for work in her field. But after two years of looking for a job, she remains unemployed, and her discouragement grows. "I have no clue how to do it," Tseng told CBC News. "It takes more courage [now] because I have been depressed for a long time." Tseng has sought advice from YES Montreal, a non-profit organization that offers job-search services. They told her networking is key to finding any job. But networking in a new country is daunting, Tseng said. "In my country nobody does that, nobody would tell you to do that," she admitted. Tseng believes her Taiwanese background has made her job search tougher. "We are more, you know, moderate and modest. You just want to say 'OK, yes, I probably can do this,' but for example people here, they don't like to hear that, they want you to say it out loud: 'Yes I can do it' not just, 'Oh yes I think I can do it,' for example." Tseng said she's hoping to eventually get a break at a bank in Montreal's Chinatown.
  17. La Presse threatens union with closure By Mike King, The Gazette September 4, 2009 La Presse newspaper employees talk during preparations for a meeting for employees at the Palais des congrès in June 2009. La Presse newspaper employees talk during preparations for a meeting for employees at the Palais des congrès in June 2009. Photograph by: Phil Carpenter, Gazette file photo MONTREAL – La Presse, North America’s largest French-language broadsheet, will stop publication Dec. 1 if its 700 employees don’t give up $13 million in concessions between now and that date. Caroline Jamet, the 125-year-old newspaper’s vice-president of communications, confirmed publisher Guy Crevier sent the staff an email yesterday informing the workers they have three months to reach an agreement to avoid suspension of both the paper and its website, cyberpresse.ca. In acknowledging La Presse’s current business model “has no chance of surviving,” Crevier noted how management has cut its share of the $26 million needed to be reduced this year to continue operations and that contract negotiations must be sped up to get the other half from the 600 unionized workers. “We have to reduce our cost structure and the only missing link is the contribution of the employees,” Jamet told The Gazette. She said the main issue is the 32-hour, four-day work week that the company wants changed to 35 hours over five days because of the expense of extra staff for that fifth day. That move would likely result in the loss of about 100 jobs, but Jamet added retirements and voluntary departures could reduce the number of layoffs. Crevier, also president of Gesca Ltée – the Power Corp. of Canada subsidiary that owns and publishes La Presse and other French-language papers in the province and Ontario – listed what was done to cut $13 million: • Ceased publication of its Sunday paper June 28 • Reduced the size of the paper to reduce paper costs • Put a voluntary departure program in place • Concluded agreements with financial institutions for new financing, including to cover the “seriously underfunded” pension plan. He first announced to employees in June that, facing an anticipated $215 million deficit by 2013, the paper was seeking to cut costs by $26 million annually over the next five years. It was at that meeting the decision on the Sunday paper was made known. Union leader Hélène De Guise said the longer work week is one of the items being negotiated as well as the possibility of trimming employees’ vacation time. But she added the bargaining team wants to further analyze Crevier’s pronouncement before making any further comments. The last collective agreement expired Dec. 31. Crevier ended his missive stating: “The future of La Presse, your future, is in your hands. It’s up to you to decide.” Jamet, also spokesperson for Gesca, said the measures being taken at La Presse presently have no effect on the chain’s other dailies: Le Soleil in Quebec City, La Tribune in Sherbrooke, Le Nouvelliste in Trois-Rivières, La Voix de l’Est in Granby, Le Quotidien in Saguenay and Le Droit in Ottawa. It is up to the publishers at each of those papers to identify how to cut their costs, she added. In July, the Boston Globe’s union approved a package of $10 million in wage and benefits cuts after owner The New York Times had threatened earliler this year to close New England’s biggest paper unless major concessions were made. The same thing happened at the San Francisco Chronicle in March in order to avoid being closed by the Hearst Corp. mking@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  18. Canada sees surprising job gains in August Financial Post September 4, 2009 Canada posted a surprising gain in employment in August as the economy showed signs that it was pulling out of a recession. Canada posted a surprising gain in employment in August as the economy showed signs that it was pulling out of a recession. Photograph by: File, AFP/Getty Images OTTAWA — Canada posted a surprising gain in employment in August as the economy showed signs that it was beginning to pull out of a recession. Statistics Canada said Friday that 27,100 positions were added during the month, compared with 44,500 losses in July. The unemployment rate edged up to 8.7 per cent in August from 8.6 per cent the previous month. The gains were led by part-time and private-sector employment, the federal agency said. There were 30,600 part-time jobs added in August, while 3,500 full-time positions were lost. Hardest hit was the manufacturing sector, which shed another 17,300 in August. The biggest gains were in the retail and wholesale trade, up 21,200, and finance and real estate, up 17,500. Six provinces saw employment rise, with the biggest increases in Ontario, British Columbia and Quebec. Alberta lost the most jobs in August. "Since employment peaked in October 2008, total employment has fallen by 387,000 (down 2.3 per cent)," the agency said. "The trend in employment, however, has changed recently. Over the last five months, employment has fallen by 31,000, a much smaller decline than the 357,000 observed during the five months following October 2008." Most economists had expected the economy to lose jobs in August, with the consensus being about 15,000 fewer positions. They also expected the unemployment rate to rise to 8.8 per cent. "This report may not quite carry the good housekeeping seal of approval for the recovery, but it certainly is another big step in the right direction," said Douglas Porter, deputy chief economist at BMO Capital Markets. "While we can quibble about the details, the broader picture here is that the labour market is stabilizing, and apparently much faster than in the U.S." (The U.S. Labor Department said Friday that 216,000 jobs were lost in August, although that was less than analysts had expected.) Charmaine Buskas, senior economics strategist at TD Securities, said "the fact that the (Canadian) unemployment rate continues to rise has a bit of a mixed messages, as the initial interpretation is negative, but suggests that workers are slowly becoming more encouraged by better prospects in the job market." "Ultimately, this report, while positive, is not going to have much impact on the Bank of Canada. It has already committed to keep rates on hold, and one month of good employment numbers is unlikely to sway the decision." Avery Shenfeld, chief economist at CIBC World Markets, said: "Half a loaf, or in this case, half a job, is better than none, so an increase in Canadian employment driven by part-time work is still an encouraging signpost of an economic recovery now underway." The employment report follows some mixed signals of an economic recovery in Canada. On Thursday, the Organization for Economic Co-operation and Development said Canada's economy will contract two per cent in the third quarter of 2009 before edging up 0.4 per cent in the final three months of the year. That's in contrast to forecasts by the Bank of Canada, which expects the country's gross domestic product to grow 1.3 per cent in the third quarter of this year, followed by a three per cent gain in the final three months of 2009. The central bank also forecast the economy will contract 2.3 per cent overall this year and grow three per cent in 2010. Last week, Statistics Canada reported GDP increased 0.1 per cent in June, even as the second quarter declined overall by 3.4 per cent. The outlook by OECD, a Paris-based group of 30 industrialized nations, shows Canada's recovery lagging along with the U.K., which is expected to decline one per cent in the third quarter and be flat in the final quarter, and Italy, which is forecast to shrink 1.1 per cent and grow 0.4 per cent, respectively. August unemployment rates by province: Newfoundland and Labrador 15.6% Prince Edward Island 13.7% Nova Scotia 9.5% New Brunswick 9.3% Quebec 9.1% Ontario 9.4% Manitoba 5.7% Saskatchewan 5.0%. Alberta 7.4% British Columbia 7.8% Source: Statistics Canada © Copyright © Canwest News Service
  19. U de M campus to rise from rail yard By PEGGY CURRAN, Gazette Universities Reporter September 4, 2009 MONTREAL – Bring on the bulldozers. The sooner, the better. With the prospect of a federal election looming ever closer, work will begin within the week on a $120-million plan to decontaminate the Outremont rail yards and redirect all freight traffic to the northern perimeter, the first phase in a billion-dollar campaign to revitalize the sprawling industrial site and give the Université de Montréal room to grow. Mayor Gérald Tremblay and Quebec Finance Minister Raymond Bachand say they trust Ottawa will keep its promise to kick $30 million into infrastructure improvements, no matter what happens this fall. Still, they said, there's no point delaying development of what has been "a scar in the heart of the city" for too long. "Take a good look around, because by next week it will already look different," said Bachand, who, like Tremblay before him, has lobbied for the project in his role as MNA for Outremont. "This is an extraordinary project. This is the heart of Montreal. It was a polluted railway yard and now it is going to be parkland and a university and it is going to be open to the public." Université de Montréal expects to occupy roughly two-thirds of the vast 300,000-square-metre area at the northern edge of the Outremont borough. U de M's rector, Luc Vinet, hopes cleanup of the site, used as a rail yard from 1882 until 2006, will be completed by 2012. That would pave the way for the first phase of construction by 2014. "The university is really in a space deficit," said Vinet, who will round out his five-year term next spring. A physicist by training, he believes a new science pavilion must be the priority. But Tremblay, in the midst of a re-election campaign, is also eager to see more residences for the city's growing number of international students. Tremblay said he envisions a twist on the classic university campus, "something that is very innovative," with plenty of space for public parks, more than 1,000 new homes and easy access to métro stations, bike paths, commuter-rail links and that elusive tramway. Announcing Ottawa's contribution yesterday, Public Works Minister Christian Paradis emphasized the importance Stephen Harper's government places on urban development, knowledge-based infrastructure and quality-of-life issues. He appeared confident the project will go ahead with or without an election call. Tremblay and Bachand said they are especially pleased from an environmental perspective, since development will reduce urban sprawl, rescue contaminated land and allow U de M to expand without putting any more pressure on its main campus on Mount Royal. Sylvie Guilbault, director of Les amis de la montagne, hailed the decision but urged U de M not to overlook its obligation to maintain the heritage buildings on its main campus. The group also called on the city to set up a committee to take a closer look at the potentially negative impact of other proposed developments on the mountain, such as plans for condominiums at the former Marianopolis College site. Thomas Mulcair, the New Democrat who represents Outremont in Parliament, sees much to like in the Outremont project. "We are decontaminating a site that has a heavy industrial past but has a great, bright future," he said. Mulcair hopes officials and project managers respect the rights and concerns of area residents who are already worried about the noise and dirt that come with years of construction. Bachand said the city did a lot of consultation with neighbours before giving the green light, but conceded you can't please everyone. "The choice is whether you are going to have rail yards, where trains 100 cars long will stop in the middle of the night, or are you going to have a university, parks and houses?" Bachand asked. "You are in the middle of the city. You aren't going to have loons and ducks here like you would have at a lake in the Laurentians. This is the city." The initial $120-million investment includes $30 million from Ottawa, $30 million from Quebec and $60 million from the city of Montreal. In addition to decontaminating land used by freight trains for decades, the money will cover the cost of building a new rail corridor at the northern edge of the site and installation of water and sewer systems, reservoirs and preliminary landscaping work. pcurran@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  20. City okays new $760M Griffintown project By Michelle Lalonde, Gazette Environment Reporter September 5, Preliminary plans for residential-commercial redevelopment on site of former Canada Post sorting plant on Ottawa St., next to the Lachine Canal. Preliminary plans for residential-commercial redevelopment on site of former Canada Post sorting plant on Ottawa St., next to the Lachine Canal. Photograph by: Canada Lands Company, The Gazette MONTREAL – Demolition of the old Canada Post facility in Griffintown is well under way to make room for a major residential development, but the promoters of the Bassins du Nouveau Havre project prefer the word "deconstruction" to describe the process. That's because 94 per cent of the materials from the old building will be reused or recycled, rather than landfilled. This is just one of 40 sustainable development criteria the project's developer, the Canada Lands Company (CLC), must meet according to the development agreement approved Aug. 25th by Montreal city council. At a news conference called to outline the next steps in the project's evolution, Mayor Gérald Tremblay described the $760-million plan as "exemplary" because of its many green components, its family-friendly design, and its respect for the history of the nearby Lachine Canal. The mayor also welcomed the $12 million per year in property taxes the project is expected to rake into city coffers. The project, which should be ready for residents by spring 2012, will consist of 2,000 residential units, of which 400 must be reserved for subsidized housing and 200 must be "affordable." About one-third of the units must be designed for families with children. Mark Laroche, president and CEO of the CLC, said the deconstruction work should be completed by next summer, and the first lots should go up for sale in spring 2011. Among the green components of the project are a system to recover storm run-off and planted vegetation, or green roofs, on most of the buildings. About 20 per cent of the site will be green space. Residents who agree to forego a parking space will be given a discount on public transit passes and the site will be well-served by public transit, a car-sharing service and the city's new BIXI short-term bike rental program. Before the wrecking balls started swinging this summer, the CLC began selling off doors, light fixtures, electrical panels, insulation, neon lighting and other materials from the postal sorting centre to buyers in Montreal and around the province. For example, a brewery located right across the street from the project bought steel railings and a rolling extension ladder. Alimex, a Montreal restaurant equipment and supply wholesaler, bought kitchen and cafeteria equipment. While materials like asphalt, concrete and roofing gravel will be recycled, other components of the station, like plumbing materials, roofing insulation, metal cladding, and roofing insulation will be reused . The Canada Lands Company is a federal crown corporation that manages, redevelops and sells federal lands that are no longer required for government use. In 2007, the federal government announced the CLC would redevelop 40 hectares on five properties in the Old Port and along the Lachine Canal. Les Bassins du Nouveau Havre is the first of these projects, referred to collectively as Montreal's New Harbourfront. The basins referred to in the project's name are four offshoots of the Lachine Canal dug in the 1870s. These were used by shipping companies for loading and unloading cargo. In the 1960s, these waterways were filled in and the postal centre was erected over them. The development will "evoke" these historical basins by installing reflecting pools and green space (playing fields, playgrounds, a rain garden to treat storm run-off) where they once were. Laroche said the CLC is now developing plans for the redevelopment of the Grain Elevator No. 5 site in the Old Port. Laroche called on Montreal's business community, all levels of government, and community groups to participate in the development of the historic property. For more information on the Les Bassins du Nouveau Havre project, go to http://www.lesbassins.ca For more on the other CLC harbour projects, go to http://www.nouveauhavredemontreal.ca mlalonde@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  21. Danny Williams s'en prend à Hydro-Québec Publié le 03 septembre 2009 à 11h17 | Mis à jour à 11h18 Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador affirme qu'Hydro-Québec oeuvre contre les intérêts nationaux du Canada. Dans une diatribe livrée mercredi devant un auditoire du Conseil canadien de l'Energie, à Saint-Jean, Danny Williams a imputé à la société d'Etat québécoise une attitude de protectionnisme économique en mettant des bâtons dans les roues du projet du Bas-Churchill dans le but, a-t-il dit, de protéger ses propres intérêts. Danny Williams soutient qu'il est temps que le Canada dispose d'un réseau qui permettrait la libre circulation de l'énergie au pays. Le premier ministre Williams avait lancé quelques flèches du genre vers le Québec, il y a environ trois ans. Pour convaincre le gouvernement du Canada à l'aider à développer le potentiel hydroélectrique du Bas-Churchill, il avait suggéré que le Canada agisse pour être moins dépendant du Québec, compte tenu de la situation politique incertaine au Québec.
  22. L'anémie de la banlieue Publié le 01 septembre 2009 à 07h02 | Mis à jour le 01 septembre 2009 à 07h02 Claude Picher La Presse (Montréal) De Laval à Longueuil, de Repentigny à Châteauguay, les élus locaux auront beau s'efforcer de proclamer le contraire, les quatre régions qui forment la banlieue de Montréal, c'est-à-dire Laval, Lanaudière, les Laurentides et la Montérégie, souffrent toutes intrinsèquement d'anémie économique. Autrement dit, dans les quatre cas, le dynamisme économique local est largement insuffisant pour créer de l'emploi pour tout le monde, et à plus forte raison des emplois de qualité. Dans Lanaudière, la plus mal en point des quatre régions, le produit intérieur brut (PIB) par habitant est même inférieur à celui de la Gaspésie, la région la plus pauvre du Québec! Le découpage administratif du Québec fait que les régions de Lanaudière, des Laurentides et de la Montérégie comprennent de vastes territoires parfois très éloignés de Montréal, mais une écrasante majorité de leurs résidants vivent en périphérie immédiate de Montréal. Quant à Laval, c'est essentiellement une ville de banlieue, même si elle a le statut de région administrative distincte. Toujours est-il que si la banlieue réussit malgré tout à maintenir un niveau de vie comparable à celui du reste du Québec, ce n'est pas à cause de sa vigueur économique, mais à cause de la ville centre et des emplois qui s'y trouvent. Pour mieux comprendre la faiblesse des économies de la banlieue, il faut faire la différence entre le revenu personnel disponible et la valeur de la production, c'est-à-dire le PIB. Les plus récentes séries de chiffres de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), publiées la semaine dernière, nous apprennent que le revenu personnel disponible par habitant, dans l'ensemble du Québec, se situe à 25 494$ (1). Le revenu personnel disponible comprend les revenus de toutes provenances (salaires, caisses de retraite, prestations sociales, revenus de placement et de location) moins les taxes, impôts et contributions sociales. Ainsi, un Lavallois qui travaille et qui reçoit son salaire à Montréal ajoute ce montant à son revenu personnel, ce qui contribue à faire grimper la richesse de Laval... À Montréal et dans les quatre régions de la périphérie, le revenu personnel disponible oscille entre 26 605$ et 24 222$. Donc, à quelques poussières près, plus ou moins au même niveau que la moyenne québécoise. Le problème ne se situe pas là. Le portrait change radicalement lorsque l'on considère la taille des économies régionales. Le PIB mesure la valeur de l'ensemble des biens et services produits sur un territoire donné. Ainsi, le PIB du Québec est de 283 milliards, ou 36 542$ par habitant. Le PIB donne une idée du niveau de vie d'une société, mais c'est un outil qu'il faut manier avec précaution. Ainsi, dans la région de Lanaudière, le PIB se situe à 10 milliards, ou 22 142$ par habitant, le plus faible niveau au Québec. Est-ce dire que les Lanaudois sont presque deux fois plus pauvres que les autres Québécois? Certainement pas! Comme on vient de le voir, leur revenu personnel soutient parfaitement la comparaison. En revanche, le PIB nous donne une excellente image de l'activité économique d'une région, de son dynamisme entrepreneurial, de sa capacité à créer de l'emploi localement et, dans la mesure du possible, des emplois de qualité. Il saute aux yeux que Lanaudière n'y parvient pas, et que la région doit remercier Montréal pour son niveau de vie relativement élevé. Même chose pour la Montérégie, où le PIB par habitant n'atteint que 30 776$, Laval (30 487$) ou les Laurentides (28 378$). Tous des chiffres bien en deçà de la moyenne québécoise, et qui font clairement ressortir l'atonie économique de la banlieue. À Montréal, par contre, le PIB par habitant bondit à 52 883$, presque deux fois plus qu'en banlieue. Encore ici, cela ne veut pas dire que les Montréalais sont deux fois plus riches. Leur revenu personnel disponible est à peine supérieur à la moyenne provinciale. En revanche, ce chiffre indique clairement que c'est à Montréal même que se trouve le moteur de l'économie québécoise, le plus important réservoir de dynamisme entrepreneurial ainsi que les meilleurs emplois, en nombre et en qualité, qui viennent avec. En fait, la ville centre (et les quelques autres municipalités situées dans l'île de Montréal) compte à elle seule pour 35% du PIB québécois, même si elle n'abrite que 24% de la population. À lui seul, le PIB de Montréal (99 milliards, l'équivalent du PIB de pays comme le Vietnam ou le Maroc) fait facilement deux fois celui de la Montérégie, sept fois les Laurentides, huit fois Laval, dix fois Lanaudière. Quand on parle de la «locomotive Montréal», c'est de cela dont il s'agit. (1) Tous les chiffres, dans cette chronique, proviennent de l'ISQ.
  23. Bonjour les amis Juste pour vous informez que je serais absent pour un certain temps car j'ai accepté un poste à Québec, ce qui signifie un déménagement et tout ce qui s'ensuit Très content de revenir dans la civilisation mais mon seul regret est de ne pas avoir trouvé ce poste à Montréal. Malek, si tu as le temps, au courant de la semaine prochaine pourrais tu changer ma location. Merci et au plaisir.
  24. Le Québec a de moins en moins de pauvres Publié le 29 août 2009 à 05h30 | Mis à jour à 09h37 Hélène Baril La Presse La lutte à la pauvreté est un vieux combat dont les résultats sont souvent décourageants. Mais au cours de la dernière décennie, le nombre de personnes considérées comme pauvres a diminué de façon spectaculaire au Québec. De 1997 à 2008, la baisse atteint 40%. Le Québec compte moins de pauvres, moins de chômeurs et moins d'assistés sociaux, principalement en raison de la longue période de prospérité économique qu'il a connue depuis près de 15 ans. À l'exception de trois légers ralentissements, la croissance économique a été au rendez-vous chaque année entre 1992 et 2008. Les emplois aussi, ce qui ne va pas nécessairement de pair. Il y a des périodes de croissance qui s'accompagnent de très peu de création d'emplois. Mais en 2008, il y avait 20 % plus d'emplois au Québec que dix ans auparavant. La croissance économique a-t-elle fini par vaincre la pauvreté ? Les disciples d'Adam Smith et de la «main invisible» du marché le croient fermement. Selon la théorie développée par l'économiste anglais au 18e siècle, tout individu qui travaille à son enrichissement personnel finit par enrichir la collectivité. L'intervention de l'État n'est donc pas nécessaire puisque les forces du marché (la main invisible) se chargent de redistribuer la richesse. «Le marché a fait sa job», convient Pierre Fortin, économiste et professeur qui s'intéresse depuis longtemps aux moyens de vaincre la pauvreté. Le marché a fait sa part du chemin, selon lui, mais pas tout le chemin. «Lorsque l'économie croît, les Québécois partagent volontiers», constate-t-il. Ainsi, au cours des dernières années, la couverture sociale s'est épaissie et protège mieux les moins nantis. L'assurance-médicament, les garderies d'abord à 5$ par jour, puis à 7$, les congés parentaux, sont des exemples de mesures sociales qui ont contribué à réduire la pauvreté. L'impact de ces mesures a été particulièrement remarquable chez les femmes monoparentales, plus touchées par la pauvreté, qui ont pu intégrer le marché du travail. «Le taux d'emploi chez les femmes a beaucoup augmenté, et on a en sorti un paquet de la pauvreté», souligne Jean-Michel Cousineau, professeur à l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal et spécialiste de la mesure de la pauvreté. Comme Pierre Fortin et Jean-Michel Cousineau, Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins, croit que la croissance économique n'est pas la seule cause de la diminution de la pauvreté. «Le marché ne peut pas tout faire. Les congés parentaux, les garderies à 7$, pour des gens qui travaillent au salaire minimum, ça peut faire la différence et les faire passer au-dessus du seuil de faible revenu», dit-elle. L'augmentation du salaire minimum a aussi contribué à réduire la pauvreté. De 7$ l'heure en 2001, le salaire minimum a augmenté à 8 $ l'heure en 2007, et à 9$ l'heure en 2009. En même temps, le nombre d'employés qui doivent se contenter du salaire minimum a décru de 7% à 5,4% du nombre total de travailleurs. Selon Pierre Fortin, le pouvoir d'achat du salaire minimum québécois est maintenant un des plus élevés en Amérique du Nord. L'économiste de Desjardins est d'accord. «Le salaire minimum n'est pas une panacée à la pauvreté, mais dans certaines circonstances, elle peut, en conjonction avec des mesures d'appui comme les crédits d'impôt sur la TPS et la TVQ, le remboursement d'impôts fonciers et la prime au travail, faire la différence entre la dépendance et l'autonomie», affirme Joëlle Noreau. On a longtemps cru qu'il suffisait de créer de la richesse pour éliminer la pauvreté, rappelle Jean-Michel Cousineau. «Le temps où on croyait qu'il suffisait que la marée monte pour que tous les bateaux flottent est bel et bien révolu», dit-il. La croissance économique est un ingrédient indispensable de la recette anti-pauvreté, mais dans quelle mesure ? Jean-Michel Cousineau s'est penché sur cette question. Il a estimé que la croissance économique est responsable d'un peu moins de 60% de la diminution de la pauvreté et que l'autre partie, soit un peu plus de 40%, s'explique par les investissements sociaux. Le couple État-marché est peut-être bancal, mais il est devenu indissociable dans la lutte pour contrer la pauvreté. On devrait en avoir une autre preuve dans les statistiques à venir, qui refléteront la détérioration des conditions économiques. Le niveau de pauvreté des familles québécoises, qui avait atteint l'an dernier un bas historique, se mettront à remonter, prévoit Pierre Fortin. L'effet de la conjoncture se fera sentir et le nombre de pauvres devrait augmenter, croit lui aussi Jean-Michel Cousineau. Mais le spécialiste estime que la lutte à la pauvreté a donné des résultats permanents. «Il y a des gains réels qui devraient rester», avance-t-il.
  25. Saturn Canada n'est plus Publié le 28 août 2009 à 15h24 | Mis à jour à 15h38 Saturn Canada n'est plus. Le nouvel acheteur de la marque, Penske, n'est pas intéressé à la division canadienne et les 60 concessionnaires du réseau se retrouvent le bec à l'eau. Les concessionnaires canadiens, dont 15 sont situés au Québec, ont appris la nouvelle par lettre il y a quelques jours. Ils devront cesser de vendre des véhicules Saturn au plus tard le 31 décembre. «Au Canada, il y a un très grand territoire à couvrir pour le peu de volume de ventes, explique Jean-Claude Gravel, dont le groupe exploite entre autres une concession Saturn sur la Rive-Sud et à l'Île-des-Soeurs. Penske a donc préféré continuer à exploiter le produit Saturn strictement aux États-Unis.» Les propriétaires de voitures Saturn pourront néanmoins obtenir le service et faire honorer leur garantie dans le réseau de concessionnaires GM. Penske Automotive, basée en Illinois, a indiqué à La Presse Affaires que l'entreprise ne pouvait faire aucun commentaire sur Saturn, la transaction n'étant pas encore officiellement complétée. Penske continuera de vendre des véhicules GM dans son réseau de 350 concessionnaires américains. Selon l'entente entre les deux entreprises, GM continuera de fabriquer les Saturn pour le compte de Penske.
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