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anilem

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  1. Petit article: http://www.uqam.ca/entrevues/2008/e2008-040.htm --------------------------------- Les enjeux autour de Griffintown Par Marie-Claude Bourdon Le méga-projet du promoteur Devimco à Griffintown va-t-il voir le jour ou connaîtra-t-il le même sort que celui du casino? Tout projet dans ce secteur est-il voué à mourir sous le coup de la contestation populaire? «D'un côté, il y a ceux qui croient que ce projet doit absolument aboutir et que Montréal ne peut se permettre un autre échec, dit David Hanna, professeur au Département d'études urbaines et touristiques. Mais, de l'autre côté, il y a ceux qui disent que ce n'est qu'un mauvais projet de plus dont on doit forcer l'abandon.» Le moins que l'on puisse dire, en tout cas, c'est que les plans de Devimco pour revitaliser ce secteur industriel en partie désaffecté du sudouest de Montréal suscitent un vif intérêt dans la population. À chaque séance de consultation tenue par l'arrondissement, des centaines de citoyens se déplacent pour poser des questions et faire entendre leur point de vue. «Même si la ville a tenté de court-circuiter le processus normal de consultation qui aurait dû être mené par l'Office de consultation publique de Montréal, la participation populaire est très forte, souligne David Hanna. Les citoyens sont vigilants.» Peu de vestiges Il reste aujourd'hui peu de vestiges du vieux Griffintown, l'ancien quartier des ouvriers irlandais situé en bordure du canal Lachine et dont la Ville de Montréal a voulu faire un parc industriel, au début des années 60, entraînant le saccage de ce secteur historique. C'est d'ailleurs pour sauver de la démolition quelques édifices d'époque que des citoyens ont commencé à se mobiliser contre le projet de Devimco. Au départ, David Hanna se rangeait parmi les opposants à ce méga-projet de 1,3 milliard de dollar proposé par le promoteur responsable du centre commercial Dix30, sur la rive-sud de Montréal. «Dans sa première mouture, c'était un projet fondé sur des concepts architecturaux dépassés, avec des édifices commerciaux fermés des quatre côtés sur la rue», dit l'urbaniste. Mais le projet a énormément évolué depuis, poursuit le professeur, qui agit aujourd'hui comme consultant, avec une brochette d'experts, pour l'aménagement d'un îlot situé dans le secteur névralgique jouxtant le bassin Peel et l'autoroute Bonaventure. La valeur du patrimoine «Le promoteur a été à l'écoute des critiques et accepté de changer de nombreux aspects de son projet, affirme David Hanna. Entre autres, il reconnaît la valeur symbolique du patrimoine et il n'est plus question de raser tous les édifices historiques du quartier. La composante résidentielle a été bonifiée : elle représente maintenant 65 % du projet. Les grandes surfaces ont pour la plupart été éliminées. Et tous les commerces ont maintenant une ouverture sur la rue.» Selon David Hanna, à moins d'être contre toute entreprise d'envergure au centre-ville, il n'y a plus de raisons de s'opposer en bloc à ce projet qui pourrait contribuer à redynamiser la métropole. Mais l'urbaniste reste critique. Entre autres, il déplore l'intention du promoteur de faire disparaître deux petites rues, les rues Young et Shannon, situées de part et d'autre de la rue Peel, qui deviendrait l'axe commercial principal du secteur. «Au contraire de ce que l'on pensait dans les années 60, on croit aujourd'hui qu'il faut multiplier les passages pour favoriser la dynamique urbaine, dit l'urbaniste. Chaque rue est un lieu possible d'animation publique, contrairement à l'espace privé du centre commercial.» Situé sur la rue Young, le plus ancien poste de police de la ville de Montréal risque de disparaître ou d'être déplacé, de même que quelques petites maisons d'époque. Plus à l'ouest, un ensemble résidentiel rassemblant les derniers exemples de maisons ouvrières du 19e siècle est menacé, non plus par le pic des démolisseurs (étant donné les modifications apportées au plan original), mais par la hauteur des tours de condominiums qu'on prévoit construire à proximité. «On devrait privilégier des édifices plus bas respectant la dimension des constructions existantes et recréer un secteur invitant pour les familles», dit le professeur. Développement durable David Hanna critique également l'élargissement prévu de plusieurs rues, dont la rue Wellington, afin de répondre à l'augmentation du trafic automobile qui sera générée par le projet, notamment aux abords du pont Victoria. «Si on veut être conséquent avec les principes de développement durable mis de l'avant par la Ville elle-même, on ne devrait pas se tourner vers des solutions favorisant l'augmentation de la circulation automobile au centre- ville», dit l'urbaniste. «La Ville et le promoteur se sont déjà engagés à construire un réseau de tramway qui reliera Griffintown au centre-ville et au Vieux-Montréal. Pourquoi ne pas envisager un projet plus ambitieux et remettre des rails de tramway sur le pont Victoria, afin d'offrir un nouveau mode de transport en commun vers la rive-sud et de faire diminuer d'autant le trafic automobile?» Des études patrimoniales menées par David Hanna ont déjà permis de protéger de la destruction l'ancien complexe de la New City Gas Company, situé en bordure de l'autoroute Bonaventure. C'est cette entreprise qui, au 19e siècle, a permis d'éclairer Montréal, ville nordique plongée dans la noirceur une partie de l'année. Divers plans de recyclage, qui pourraient inclure des studios et un marché public, sont envisagés pour cette ancienne usine. Selon David Hanna, les compromis acceptés par le promoteur pourraient lui permettre de remporter l'adhésion des citoyens à son projet. «Montréal est l'une des seules villes en Amérique du Nord avec New York, Boston et San Francisco, à avoir conservé un centreville vivant, animé, dynamique, notet- il. Il faut absolument préserver cette qualité de la vie urbaine montréalaise et je pense qu'un projet comme celui de Griffintown peut y contribuer.» Séparateur Source : Journal L'UQAM, vol. XXXIV, no 13 (17 mars 2008)
  2. J'imagine que les ces terrains ( du "ghetto") ont pris pas mal de valeurs... ça va pas rester des logements sociaux très longtemps.
  3. A côté de cette station de métro, c'est pas des logements sociaux ou coopératifs?
  4. Je vous mets la programmation pour ce cycle de conférences. ------------------------------------------------------------ 22 janvier 2008 Conférence « Les ingrédients de l'art urbain pour embellir la ville » Pour une quatrième année, le Département d'études urbaines et touristiques (DEUT) de l'École des sciences de la gestion (ESG) de l'UQAM présente le Forum URBA 2015. Organisé à l'initiative de Florence Junca-Adenot, professeure associée au DEUT, ce forum propose des activités (conférences, débats, séminaires, publications, etc.) sur des thèmes et des projets novateurs et provocateurs, qui façonneront la ville créative et durable de demain. Toutes les conférences URBA se déroulent à 17 h 30 à la salle D-R200 du pavillon Athanase-David de l'UQAM (1430, rue Saint-Denis, métro Berri-UQAM). Depuis sa création, le Forum a accueilli des milliers de participants. Programmation hiver 2008 Mardi 22 janvier Les ingrédients de l'art urbain pour embellir la ville Denis Proulx, architecte, urbaniste, professeur, études urbaines et touristiques, ESG UQAM L'art urbain, ou approche de design urbain, s'appuie sur la multidisciplinarité qui vise à améliorer la qualité du cadre de vie en agissant tant sur le volet architectural, que celui du design, du mobilier, du paysage ou de l'ingénierie. Il intègre les fondements économique, social et environnemental du développement durable. Mercredi 13 février La réussite de Barcelone peut-elle représenter un modèle pour Montréal? Jordi Hereu, Maire de Barcelone (à confirmer) Mercredi 30 avril Quelques conditions gagnantes pour réussir des grands projets urbains Florence Junca-Adenot, professeure associée, DEUT, ESG UQAM Mardi 20 mai Le tourisme urbain : nouvelles perspectives de développement pour les villes Rémi Knafou, directeur de l'IREST (Institut de recherche et d'études supérieures en tourisme), Université de Paris I L'entrée aux conférences est gratuite, mais les places sont limitées et l'inscription obligatoire sept jours avant l'événement. Renseignements et inscription : 514 987-3000, poste 2264, urba2015@uqam.ca Les personnes n'ayant pu assister aux premières saisons du Forum URBA 2015 peuvent désormais se procurer les cahiers portant sur les 16 premières conférences, de même que les 12 cas de recherche URBATOD. Ces documents sont disponibles au Département d'études urbaines et touristiques. Renseignements : 514 987-4121 Séparateur Source : Jenny Desrochers, conseillère en relations de presse Division des relations avec la presse et événements spéciaux Service des communications Tél. : (514) 987-3000, poste 7730 desrochers.jennifer@uqam.ca 08-024 (18-01-08)
  5. anilem

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    Je ne sais pas si cette "art-chitecture" a beaucoup d'adeptes mais je trouve l'idée intéressante. Non pas que ce soit fondamentalement nouveau, Dali et ses montres molles on connaît, mais le fait que l'on puisse appliquer ce concept du surréalisme à notre réalité quotidienne, ça interpelle. --------------------------------------------------------------- http://www.dailymotion.com/video/x17hlf_la-minute-du-surrealisme-urbain_creation Manifeste du surréalisme urbain Si le surréalisme urbain est un mouvement, il ne vient pas d’être créé. Il est né à Babylone ou à Troie, avec les Tours de Babel ou de Pise, ou celle, plus récente mais non la moindre, d’Eiffel. Globalement, le surréalisme urbain ne sert à rien, en tout cas il ne cherche pas à servir un intérêt particulier, une cause, une politique. Il est libre. Son dessein, parler de la subjectivité du regard. Dire et redire qu’il n’y a pas une seule réalité. S’élever haut et fort contre toute tendance à l’oublier. Exprimer le rapport du réel à l’imaginaire, mais telle une délicate recette de cuisine. Le surréalisme urbain préfère interroger, provoquer, plutôt que d’asséner des vérités. Le surréalisme urbain lutte avant tout chose contre la paresse ophtalmique. Le surréalisme urbain imagine constamment la ville. Le surréalisme urbain se fiche de ce que l’on pense de lui. Le surréalisme urbain est citoyen, mais sans jamais tricher avec la vérité. Le surréalisme n’aime pas les perspectives ennuyeuses. Il s’attache aux recoins, aux élégants édifices de soie. À ce propos, il est recommandé de se perdre dans la ville. Il pense – et avec lui, trois milliards d’individus sur la planète - que nous vivons dans l’impermanence. Par conséquent, réaction à notre univers consumériste, il aime montrer la fragilité de nos édifices. De la même façon, il croit à la dilatation du temps et de l’espace ; les montres, horloges et autres GPS n’ont qu’à bien se tenir. En tout état de cause, le surréalisme urbain affirme qu’il peut y avoir effusions entre les passants - en dehors des Coupes du monde de football. Le site : http://www.39georgev.org/ ( on voit mieux l'immeuble en question, recouvert de la bâche en trompe l'oeil) -----------------------------------------------------
  6. C'est pas si neuf que ça comme idée, une tour de ce type à déjà été faite au Brésil, à Curitiba. Elle s"appelle le Vollard Suite et semble faite sur le même principe que les tours dynamiques présentées plus haut. Un article du Courrier International, qui en parlait déjà le 24/02/05: "ça tourne à tous les étages" http://www.courrierinternational.com/insolite/insoliteaccueil.asp?page=22&obj_id=48461 et des photos ici
  7. J'aurais bien vu ça plus bas, ça aurait donné un aspect plus "maison" peut-être. L' apport des jardins donne quand même une touche agréable à l'endroit.
  8. anilem

    U.n Hdi 2007

    C'est sûr qu'il faut aller un peu au delà du simple classement, et là ça devient intéressant, de savoir quels sont les points forts qui favorise développement dans les pays, et de mettre ça en relation avec le contexte économique politique historique...et aussi comment les pays les plus développés peuvent intervenir (ingérence(?) parfois) dans les pays en bas de classement.
  9. En même temps, le témoignage est sur quitter le quebec , qui est un repère de frustrés. C'est dommage finalement que ces gens ne soient pas capables de remettre en cause leur propre culture et ainsi voir un peu plus loin que le bout de leur nez. C'est sûr que s'ils viennent avec l'idée en tête de retrouver la même chose que ce qu'ils ont connu auparavant, ca va leur faire une claque dans la face.
  10. Décembre, le jour de Noel dans les pays scandinaves.
  11. (Je m'arrête juste au cas de la maison manoir) Dire qu'il y a des gens qui sont prêts à s'endetter sur 20-30 ans pour payer une maison manoir juste pour bien paraître, mais que finalement ils finissent par se retrouver endettés jusqu'au cou. J'avais lu un article mentionnant des témoignages d'infirmières qui allaient voir ces maisons, et qui en ressortaient surprises de voir que derrière une apparence de luxe, les maisons n'avaient même plus de meubles. (C'est dans le dossier La presse du 12 octobre 07, l'article c'est "Les nouveaux pauvres de la banlieue") Je suis consciente que tous ne sont pas endettés, il y en a même qui payent leur maison cash, mais bon il y a une partie des ménages qui rame pour se payer ce "luxe" .
  12. Elle est impressionante, on se sent petit au pied de celle ci. J'espère que ce genre d'initiative va se développer, je trouve ça "sympa".
  13. ça a l'air beau aux vues de la photo! Je vais aller voir ça! J'aime bien cette idée de retracer l'histoire de la ville de cette manière, en utilisant finalement la ville en elle-même comme "média".
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