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ErickMontreal

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Tout ce qui a été posté par ErickMontreal

  1. Le potentiel en hydrocarbures du bassin Madeleine confirmé 9 novembre 2009 | 11h13 LA PRESSE CANADIENNE Une nouvelle étude de la Commission géologique du Canada confirme le potentiel en hydrocarbures du bassin Madeleine, dans le golfe du Saint-Laurent. Le géologue Denis Lavoie, qui a dirigé une étude rendue publique au début octobre, note que le potentiel gazier du secteur des Îles-de-la Madeleine est nettement supérieur au potentiel pétrolier. Pour Gastem (GMR), qui détient un permis d'exploration gazière aux Iles, valide jusqu'en 2018, il s'agit d'une excellente nouvelle. Le directeur des relations avec les investisseurs, David Vincent, note que ces données de la Commission géologique sont plus positives que celles détenues par la société. Gastem, une société de prospection gazière de Montréal, concentre actuellement ses recherches dans les basses terres du Saint-Laurent et dans l'État de New York.
  2. En 2022, 2026 ou 2030... La Presse Canadienne 09/11/2009 16h30 Plus d'une décennie après le revers pour l'obtention des Jeux de 2002, la ville de Québec continue d'entretenir le rêve olympique. Mais la marche est longue et pourrait durer encore 20 ans. Le premier ministre Jean Charest a annoncé lundi la nomination de l'homme d'affaires Claude Rousseau à la tête d'un comité chargé de paver la voie à la tenue de championnats du monde, en prélude à une éventuelle candidature olympique. Président des Remparts de Québec de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), M. Rousseau et son groupe de travail identifieront les infrastructures requises à la tenue de grands événements sportifs et proposeront des modes de financement. À terme, le comité espère démontrer le savoir-faire de la ville de Québec en prévision d'une nouvelle candidature olympique pour les Jeux de 2022, de 2026 ou encore de 2030. Le comité est doté d'un budget de 1 million $ provenant des surplus générés par les activités des fêtes du 400e de la ville de Québec en 2008. En 1995, la candidature de la ville de Québec pour les Jeux d'hiver de 2002 avait été rejetée par le Comité international olympique (CIO) au profit de celle de Salt Lake City, en Utah, aux Etats-Unis.
  3. Electronic Arts abolit 1500 postes Publié le 09 novembre 2009 à 15h47 | Mis à jour à 17h24 Associated Press Redwood City, Californie Le géant mondial du jeu vidéo Electronic Arts a annoncé, lundi, l'abolition de 1500 emplois à travers le monde, dont plusieurs au Canada, dans le cadre d'une opération de restructuration qui touchera l'ensemble de l'entreprise. Un porte-parole de la compagnie a révélé que des réductions «importantes» sont prévues à Burnaby, en banlieue de Vancouver. EA a refusé de fournir le détail régional des coupes prévues. Avant ces réductions, EA comptait 2700 employés au Canada, dont 1500 à Burnaby; les autres se trouvaient dans les régions de Montréal et Edmonton. EA a dit vouloir recentrer ses activités sur des jeux générant une marge de profits plus importante. Ces réductions ont été annoncées la journée même où EÀ dévoilait une perte de 391 millions $ US au deuxième trimestre, dans ce qui aura été un exercice difficile pour l'industrie du jeu vidéo. Plus tôt pendant la journée, EA avait annoncé l'acquisition pour 275 millions $ US de Playfish, une petite société au capital fermé qui conçoit des jeux pour des sites de résautage social. Elle pourrait devoir verser une somme supplémentaire de 100 millions $ US si Playfish atteint certains objectifs financiers d'ici décembre 2011, ainsi qu'un montant de 25 millions $ US en actions aux employés de Playfish. Electronic Arts explique que cette acquisition l'aidera à percer le marché du jeu vidéo au sein des communautés en ligne, auquel s'adonnent des dizaines de millions de personnes sur des plate-formes telles que Facebook et MySpace, avec des outils comme le iPhone. La semaine dernière, la société a lancé une version de «Spore», un jeu qui permet aux joueurs de créer un univers en constante évolution sur Facebook. Les jeux sont un passe-temps populaire sur Facebook, les dix jeux les plus populaires attirant plus de 100 millions d'utilisateurs actifs. Cela représente environ le tiers du nombre total d'utilisateurs du site. En tout, 22 des 25 applications les plus utilisées sur Facebook sont des jeux, a indiqué Barry Cottle, vice-président principal et directeur général de EA Interactive. Playfish est une jeune compagnie basée à Londres. Elle sera gérée comme une entreprise indépendante au sein de EA Interactive, qui abrite également la plate-forme de jeux en ligne Pogo.com et EA Mobile, qui publie des jeux tels que «Rock Band» et «Tetris» pour le iPhone . Playfish gagne de l'argent en vendant des objets virtuels pour ses jeux gratuits, auxquels s'adonnent mensuellement 60 millions de joueurs. Son jeu le plus populaire est Pet Society, avec 21 millions de joueurs par mois. Il permet au gens de concevoir un animal virtuel et d'en prendre soin. Les propriétaires ont la possibilité d'acheter une quantité infinie de choses pour leurs créatures.
  4. Des ponts d'or dans les universités Sébastien Ménard Le Journal de Montréal 05/11/2009 05h32 Malgré un déficit de 455 millions - Des ponts d'or dans les universités Le campus du centre-ville de l’Université Concordia. L’institution anglophone a remis des primes de départ pour le moins étonnantes à au moins deux cadres supérieurs. Les universités de la province ont beau crouler sous les déficits, cela ne les empêche pas de verser de très généreuses primes de départ à leurs cadres supérieurs... même quand ceux-ci continuent à travailler pour elles par la suite. Des données obtenues par le Journal grâce à la Loi sur l'accès à l'information révèlent que plusieurs hauts dirigeants d'universités québécoises ont reçu des «indemnités de départ» équivalant à au moins un an de salaire, l'an der nier, quelques mois seulement avant d'être réembauchés dans d'autres fonctions. C'est le professeur Martin Singer, de l'Université Concordia, qui a le plus bénéficié de ce système de primes pour le moins étonnant. Après avoir occupé le poste de vice-recteur exécutif durant tout juste trois ans, entre 2004 et 2007, il a ensuite bénéficié d'un «congé administratif» de 14 mois, une période au cours de laquelle il a empoché la bagatelle de 363 430 $. Et ce n'est pas tout. Le contrat de M. Singer était à ce point généreux qu'il lui garantissait son plein salaire de cadre supérieur durant cinq ans, même s'il avait quitté «hâtivement» ses fonctions. Ce professeur d'histoire, qui a été nommé doyen à l'Université York de Toronto le 1er juillet dernier, a donc pu gagner 184 137 $, durant les neuf derniers mois de l'année 2008-2009, alors qu'il enseignait seulement deux cours par session. Réembauchée 11 mois plus tard Le cas de Martin Singer est loin d'être unique dans le réseau des universités québécoises, qui affichait pourtant un déficit accumulé de 455 M$, en 2008. La vice-rectrice à l'administration de l'Université du Québec en Outaouais (UQO), Hélène Grand-Maître, a obtenu une «indemnité de départ» de 142 427 $, l'an dernier, après avoir volontairement «rompu son lien d'emploi» avec l'institution. Les hauts fonctionnaires oeuvrant dans le réseau de l'Université du Québec ont tous droit à une telle prime après quatre ans de service, a-t-on expliqué au Journal. Mais le «départ» de Hélène Grand-Maître n'a pas été très long : moins d'un an après avoir reçu son «indemnité», elle a été nommée vice-présidente de l'Université du Québec, en août dernier. C'est cet organisme qui chapeaute les universités régionales, dont fait partie son ancien employeur, l'UQO. À l'Université Concordia, le professeur Truong Vo-Van a eu droit à une indemnité de départ de 139 037 $, en 2008-2009, après avoir quitté ses fonctions de vice-recteur associé. Or, il est de retour au sein du corps professoral cette année, indique le secrétaire général de l'institution, Bram Freedman. Un cadeau de retraite ? D'autres cas soulèvent par ailleurs des doutes quant à la nécessité de verser de telles primes à ces hauts fonctionnaires. Le 28 novembre 2008, l'ancien directeur général de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), Pierre Lapointe, a quitté son poste, ce qui a lui a permis d'empocher une prime de 167 562 $. Mais trois jours plus tard, il était nommé à la tête de FPInnovations, une société de recherche du secteur forestier, qui lui aurait offert un «pont d'or» pour l'attirer, selon un article paru à ce moment-là dans un hebdomadaire lavallois. D'autres indemnités de départ ont été consenties à des hauts fonctionnaires des universités l'an dernier, soit parce qu'une telle mesure était prévue à leur contrat ou qu'ils avaient tout simplement décidé de prendre leur retraite. L'ancien recteur adjoint de l'Université de Sherbrooke, Denis Marceau, est du nombre. Il a eu droit à un chèque 217 441 $, il y a quelques mois, en partant à la retraite. Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale. «Révoltant» et «absurde» La Ligue des contribuables du Québec trouve «absolument révoltant» le versement de ces primes de départ à des hauts fonctionnaires des universités. La porte-parole de l'organisme, Claire Joly, avait du mal à contenir sa colère lorsqu'elle a été informée des révélations du Journal. «Ces gens-là profitent du système pour s'en mettre plein les poches, dénonce-t-elle. C'est carrément honteux d'accepter ce genre de primes-là, surtout quand ils ont le culot de venir nous dire ensuite que le système d'éducation supérieur est sous-financé.» Pourquoi de telles primes ? Claire Joly souligne que ce genre de pratique est «malheureusement assez répandu dans le secteur public.» «C'est une pratique de rémunération absurde, qui n'existe absolument pas dans le secteur privé. Si on démissionne ou on prend sa retraite, on n'a pas le droit à une prime de départ.» Mme Joly craint toutefois qu'il soit difficile de mettre un frein à ce système d'indemnités puisque «l'exemple vient d'en haut.» «Les députés eux-mêmes reçoivent une prime de départ s'ils démissionnent», déplore-t-elle.
  5. Chômage: une première depuis 1976 Publié le 07 novembre 2009 à 14h58 | Mis à jour à 14h59 Maxime Bergeron La Presse Les gens de la jeune génération n'avaient jamais vu cela de leur vivant: le taux de chômage a reculé sous la moyenne canadienne au Québec le mois dernier, pour la première fois depuis au moins... 1976! Cette baisse de 0,3% entre septembre et octobre, à 8,5%, n'a toutefois rien d'une nouvelle réjouissante. Le Québec a créé 1400 postes pendant le mois, mais c'est d'abord et avant tout le recul de 14 600 personnes dans la population active - travailleurs et chercheurs d'emplois confondus - qui explique le repli du taux de chômage. «Même si de nombreux signaux, dont l'Indice précurseur Desjardins, témoignent de la fin de la récession au Québec, il faudra encore quelques mois pour que le marché du travail se redresse complètement», a fait valoir Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins, dans un rapport. À l'échelle canadienne, les chiffres présentés hier ont unanimement déçu. Le pays a perdu 43 000 jobs en octobre, alors que les économistes s'attendaient en moyenne à une création de 10 000 postes. Le taux de chômage a grimpé de 8,4% à 8,6%. «L'économie canadienne avait ajouté de la main-d'oeuvre à un rythme beaucoup trop élevé pour être soutenu, ce qui a engendré la conséquence naturelle d'un déclin de l'emploi en octobre», a expliqué Ian Pollick, économiste chez TD Valeurs Mobilières. Les travailleurs à temps partiel, et particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans, ont subi de lourdes pertes le mois dernier. Quelque 59 700 postes à temps partiel se sont évaporés, alors que 16 500 emplois à temps plein ont été créés. Sur le plan géographique, l'Ouest canadien a été particulièrement frappé. L'Alberta a perdu 15 000 emplois en octobre, ce qui a fait bondir son taux de chômage de quatre dixième de points, à 7,5%. L'emploi a reculé de 3,3% depuis le début de l'année dans cette province riche en hydrocarbures, le repli le plus sévère au pays. Le chômage a grimpé de presque un point en Colombie-Britannique, à 8,3%, avec la disparition de 13 000 emplois en un mois. Le Manitoba a quant à lui perdu 3400 postes, ce qui a fait augmenter son taux de chômage à 5,8%. La saignée s'est poursuivie en Ontario, où les pertes d'emplois s'élèvent déjà à 206 000 depuis un an. Plus de la moitié de cette baisse provient du secteur manufacturier, qui compte pourtant pour seulement 13% de l'économie de la province, relève Statistique Canada. Le taux de chômage atteint maintenant 9,3%. Note positive, le salaire horaire moyen a grimpé de 3,3% au pays en octobre par rapport à l'année précédente, soit une hausse plus élevée que le niveau de l'inflation. Le dollar réagit La publication du portrait mensuel de l'emploi par Statistique Canada hier matin s'est immédiatement répercutée sur le dollar canadien, qui a perdu un demi-cent par rapport à la devise américaine. Le huard a toutefois récupéré une partie de ses pertes, du moins temporairement, quand les données américaines sur l'emploi ont été publiées en matinée. Des chiffres peu reluisants, qui font état d'un taux de chômage de 10% au sud de la frontière en octobre - un seuil jamais atteint depuis 1983. Même si elles ont déçu, les statistiques canadiennes de l'emploi n'ont pas surpris outre mesure les experts. Selon Benoît Durocher, économiste principal chez Desjardins, ces chiffres signifient «que le marché du travail est plus dans une phase de stabilisation qu'en réelle croissance. Cette stagnation de l'emploi cadre d'ailleurs très bien avec l'évolution récente de l'économie canadienne». La reprise de l'économie attendue au pays dans les prochains mois sera probablement accompagnée d'une croissance «modeste» de l'emploi, ajoute M. Durocher dans un rapport. «Il faut donc s'attendre à un mélange de pertes et de gains au chapitre de l'emploi d'ici le printemps: une situation qui demeurera propice à une légère augmentation du taux de chômage.» Selon Ian Pollick, de la Banque TD, le portrait présenté hier par Statistique Canada ne devrait pas modifier la politique monétaire de la Banque du Canada. L'institution compte maintenir son taux directeur à un plancher historique bas au moins jusqu'au milieu de 2010. Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage en octobre au Canada, pour s'établir à 8,6%.Voici les chiffres par province tels que fournis par Statistique Canada hier, le taux du mois précédent étant entre parenthèses: > Terre-Neuve-et-Labrador: 17,0% (15,3%) > Île-du-Prince-Édouard: 12,0% (11,8%) > Nouvelle-Écosse: 9,3% (9,5%) > Nouveau-Brunswick: 8,5% (8,1%) > Québec: 8,5% (8,8%) > Ontario: 9,3% (9,2%) > Manitoba: 5,8% (5,3%) > Saskatchewan: 5,3% (4,6%) > Alberta: 7,5% (7,1%) > Colombie-Britannique: 8,3% (7,4%)
  6. Mauvaise surprise: le Canada a perdu 43 000 emplois 6 novembre 2009 | 07h04 Mise à jour: 6 novembre 2009 | 07h43 L’économie canadienne a perdu 43 200 emplois en octobre, après deux mois de croissance modérée. Les données publiées par Statistique Canada démontrent toutefois qu'il s'agit essentiellement d'emplois à temps partiel. Sous l'effet de cette baisse, le taux de chômage a augmenté de 0,2% pour s'établir à 8,6%. Les chiffres vont surprendre les économistes, qui tablaient sur une création de 10 000 emplois et un taux de chômage de 8,5%. Le Québec s'en est mieux tiré, avec une création de 1400 emplois. Il s’est détruit 22 500 emplois à temps partiel dans la province, en même temps qu’il s’en est créé 23 900 à temps plein. Au Québec toujours, le taux de chômage a reculé de 0,3% pour s'établir à 8,5%. Statistique Canada explique ce recul par une contraction de la population active. Depuis un an, le nombre de travailleurs a diminué de 62 000 ou -1,6 % au Québec. Il s'agit d'un taux de repli inférieur à la moyenne nationale, qui est de -2,3 %. Au pays, le recul de l'emploi en octobre s'est surtout manifesté dans les commerces de détail et de gros, dans les «autres services» et dans les ressources naturelles. Ces pertes ont été partiellement compensées par la hausse de l'emploi dans le transport et l'entreposage. Le nombre d'employés dans le secteur privé et dans le secteur public a diminué, et ce recul a été tempéré par la croissance du travail indépendant. Le fléchissement de l'emploi en octobre s'est entièrement manifesté chez les femmes adultes âgées de 25 ans et plus et chez les jeunes de 15 à 24 ans. Le chômage à la hausse en Ontario En octobre, l’Ontario a encaissé une hausse du taux de chômage de 0,1% qui s’établit maintenant à 9,3%. La situation de l’emploi y est moins reluisante qu’au Québec, alors qu’il s’est perdu 15 200 emplois à temps partiel pour une création de seulement 3200 à temps plein.
  7. Fredericton réplique aux critiques Mise à jour le mardi 3 novembre 2009 à 13 h 03 Des gens affichent leur opposition au projet de vente d'Énergie NB. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick défend son projet de vente de sa société d'énergie à Hydro-Québec. L'augmentation du nombre de critiques et de craintes exprimées au sujet de cette transaction de 4,7 milliards de dollars pousse le gouvernement à riposter par la voix de ses deux principaux porte-parole dans ce dossier: le ministre de l'Énergie, Jack Keir, et le ministre des Entreprises, Victor Boudreau. Ces deux ministres ont été dépêchés sur le front médiatique lundi pour calmer le jeu des critiques. Victor Boudreau continue de croire que la province peut devenir une plaque tournante de l'énergie malgré la vente de ses principales installations en ce domaine. « On peut certainement continuer à faire la promotion de nos différents effectifs ici au Nouveau-Brunswick », affirme Victor Boudreau. Le ministre ajoute du même souffle que la Commission de l'énergie et des services publics sera aussi maintenue en place. L'une des craintes véhiculées par les opposants à la vente touche aux tarifs. L'entente réduit ou gèle les tarifs, mais seulement pour la demande actuelle. Toute augmentation de la demande sera sujette aux tarifs du marché et risquerait d'augmenter les prix pour tout le monde. À ce sujet, Victor Boudreau se fait rassurant. « Mais c'est certain qu'Hydro-Québec a déjà un pouvoir, une production en surplus qui est à bien meilleur marché de ce que nous avons ici au Nouveau-Brunswick », dit-il. L'opposition contre la vente d'Énergie NB compte de nombreux partisans. Par exemple, un groupe contre cette entente s'est formé sur le site Internet de réseautage Facebook. Ce groupe compte déjà plus de 14 000 membres.
  8. 30 octobre 2009 Hydro et Énergie NB: le baril de poudre Voilà une transaction bien étrange, à la fois surprenante, logique et intéressante vue du Québec, mais consternante vue des provinces atlantiques. Une société d'État d'une province, Hydro-Québec, achète l'essentiel des actifs et activités d'une autre société d'État d'une autre province, Énergie Nouveau-Brunswick. Transaction: 4,7 milliards de dollars. Hydro-Québec contrôle dorénavant la distribution électrique au Nouveau-Brunswick. Hydro-Québec et le Québec sortent gagnants. Cette acquisition, c'est: 1- 370 000 clients de plus (+10 %) qui paient plus cher qu'au Québec pour leur électricité; 2- un marché pour écouler des excédents d'électricité; 3- un accès supplémentaire au marché américain; 4- une ouverture sur l'Atlantique, au moment où Hydro-Québec négocie avec la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard; 5- des revenus supplémentaires sans payer d'impôt, puisque la filiale de HQ au Nouveau-Brunswick est considérée comme une société d'État. C'est une transaction stratégique et au potentiel exceptionnel pour Hydro-Québec et le Québec, qui misent sur la vente d'hydroélectricité dans le Nord-Est américain pour s'enrichir. Et le Nouveau-Brunswick? Pour le Nouveau-Brunswick, il y a des gains et des pertes, tout dépend par quel bout on observe la chose. Le gouvernement se débarrasse d'une grosse dette de près de 5 milliards de dollars et réduit sa dette totale de 40 %. Excellent point pour le premier ministre Shawn Graham, qui sera en période électorale d'ici un an, selon Yves Gagnon, titulaire de la chaire KC-Irving en développement durable à l'Université de Moncton. Mais attention, les gains pour les clients et les entreprises, promis par Hydro-Québec, ne vont pas nécessairement durer. Yves Gagnon calcule que le gel des tarifs résidentiels pour 5 ans ne correspond qu'à 600 $ d'économie par famille pour les 5 ans, un total de 200 millions de dollars. Ce sont les entreprises qui vont épargner 4,8 milliards de dollars, selon son analyse, grâce aux tarifs L et M octroyés aux clients d'Hydro-Québec. Surtout, le Nouveau-Brunswick perd la maîtrise de sa politique énergétique et du développement du secteur éolien, notamment. Hydro-Québec achète les actifs de qualité et laisse au gouvernement du Nouveau-Brunswick les centrales polluantes, au charbon et au mazout lourd. Et puis, le plus choqué de l'histoire, c'est le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, qui est d'avis que le Nouveau-Brunswick a capitulé en donnant la maîtrise de l'économie de l'Atlantique à Hydro-Québec. Terre-Neuve voulait établir une ligne de transport sous l'eau pour se relier au Nouveau-Brunswick afin de vendre ses surplus de Churchill Falls aux États-Unis. Oups... Enfin, s'il semble y avoir des avantages économiques à la transaction, on vient assurément d'ouvrir une boîte de pandore politique. Le Québec s'apprête à dominer les provinces atlantiques en agissant tel un fonds souverain en quête de puissance, et il est clair que des opposants féroces vont surgir et tenter de faire dérailler les plans de Thierry Vandal et de Jean Charest.
  9. Moins de projets au Québec Mise à jour le lundi 2 novembre 2009 à 16 h 53 L'argent du plan de relance du gouvernement fédéral destiné au Québec tarde à arriver, alors que d'autres provinces reçoivent leur part, indique une analyse menée par la Presse canadienne. L'agence de presse s'est basée sur les informations disponibles sur la « carte des projets » du site Internet officiel du plan d'action économique du Canada en date du 25 octobre. Elle a ainsi recensé 4833 projets au pays. Deuxième province en terme de population, le Québec reçoit moins de 10 % de ces projets, soit moins de 300. L'Ontario en a plus de 2500, tandis que l'Alberta et la Colombie-Britannique en ont plus de 300 chacune. Le Bureau du Conseil privé, qui gère les données apparaissant sur le site Internet du plan de relance d'Ottawa, n'a pas été en mesure de confirmer que tous les projets fédéraux annoncés au Québec avaient été inscrits dans la carte des projets, note toutefois La Presse canadienne. Des sommes qui mettent du temps à arriver Interrogés par l'agence, tant la Fédération québécoise des municipalités (FQM) que l'Union des municipalités du Québec (UMQ) reconnaissent que l'argent tarde à arriver. Il y a eu beaucoup d'annonces, mais le travail semble de plus en plus problématique. Il a fallu tellement de temps pour conclure les ententes. — Bernard Généreux, président de la Fédération québécoise des municipalités M. Généreux estime que le gouvernement provincial ne veut pas que le gouvernement fédéral s'immisce trop dans les affaires municipales, qui sont de compétence provinciale. La plupart des fonds du plan de relance du gouvernement fédéral requièrent une entente et une participation pécuniaire égale de la part des gouvernements provincial et municipal. Un délai supplémentaire demandé Le Québec a obtenu près de 1 milliard de dollars d'Ottawa pour le Fonds de stimulation de l'infrastructure, qui s'élève à 4 milliards. Mais, à titre d'exemple, 30 % des sommes destinées au Programme de renouvellement des conduites d'eau potable et d'eaux usées (PRECO) ont été allouées à des projets spécifiques, rapporte La Presse canadienne. Le programme a été mis sur pied en mars dernier. Tant la FQM que l'UMQ veulent qu'Ottawa accorde davantage que les deux ans qu'il a fixés pour engager toutes les sommes allouées en vertu du plan de relance de l'économie. « Nous ne voulons pas être pénalisés au bout de deux ans » parce que l'argent prévu dans le programme tardait à arriver sur le terrain, a fait valoir Jasmin Savard, analyste à l'UMQ.
  10. Publié le 02 novembre 2009 à 15h36 | Mis à jour à 16h45 Montréal reporte l'octroi de gros contrats Éric Clément La Presse Tout juste réélu pour un troisième mandat, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, annonce le report de l'octroi de certains gros contrats municipaux, le gel de la hausse prévue de deux taxes, la taxe sur l'eau et la taxe sur la voirie, et la réduction des investissements, le temps que les processus d'appels d'offres soient révisés. «Il faut que ces processus soient impeccables», a dit le maire Tremblay, ce lundi après-midi, lors du premier point de presse de son nouveau mandat. Le maire a rencontré la direction générale de la Ville et la direction des Finances et leur a demandé de réduire les investissements et de les limiter «à l'essentiel et aux engagements pris, jusqu'à ce que nous ayons fait la lumière sur les rumeurs de collusion et de corruption qui existent dans le milieu de la construction». «Entre temps, avec les arrondissements, la direction générale travaille très fort pour resserrer le processus d'approvisionnement qui nécessite l'expertise du privé, de revoir le rôle du privé dans la préparation des devis et des appels d'offres, de renforcer la reddition de comptes et surtout de mettre en place un contrôleur qui s'assurera que les contrats sont donnés au juste prix et surtout que l'on ait un nombre de soumissionnaires qui permettent d'avoir le meilleur prix», a dit le maire. La Ville de Montréal avait un trou financier de 205 millions au 30 septembre dernier. Pour y remédier, elle doit ou bien adopter une hausse des taxes foncières générales ou réduire ses dépenses ou faire une sage combinaison des deux. Selon un scénario dévoilé par La Presse vendredi dernier, l'administration Tremblay a la possibilité d'augmenter la taxe foncière du secteur résidentiel de 6% en 2010. Mais en réduisant ses investissements et ses dépenses, elle peut indirectement compenser la baisse de ses revenus. D'autant que le maire a dit à la directrice générale de la Ville, Rachel Laperrière, et à la direction principale des Finances qu'il «suspendait la taxe pour le fonds de l'eau et également le fonds de la voirie». En fait, il s'agit du gel de la hausse prévue de ces deux taxes. «Après l'éthique et l'intégrité, ma priorité, c'est la préparation du budget et la négociation des conventions collectives», a ajouté le maire. Par ailleurs, même si deux électeurs montréalais sur trois n'ont pas voté pour Gérald Tremblay, le chef d'Union Montréal tout juste réélu a rejeté du revers de la main les propositions d'ouverture de Richard Bergeron. Il n'a par exemple pas l'intention d'accueillir des élus des deux partis d'opposition dans son prochain comité exécutif. Le maire a également précisé que le commissaire à l'éthique sera nommé au conseil municipal en décembre si le gouvernement Charest ne donne pas suite à la suggestion de la Ville de Montréal. La ligne éthique mise sur pied pour prévenir les fraudes sera également créée le mois prochain. Le maire a dit qu'il va rencontrer le ministre Claude Béchard sur la question du financement des partis politiques.
  11. Danny William est la "girouette nationale de Terre-Neuve" pour paraphraser le célèbre surnom de Mario Dumont. Un jour il enlève les drapeaux Canadiens afin que les redevances pétrolières ne soient incluses dans le calcul de la péréquation, un autre jour il utilise la "game" politique ("Im proud to be Canadian, our coast-to-coast nation get screws-up by the have-not Quebec evil") en accusant le Quebec de volatiliser les pauvres Terre-Neuviens et d'être anti-Canadien. Ce que ce "shit disturber" oubli de mentionner, c'est qu'il n'y pas si longtemps, il voulait qu'Hydro-Québec soit partenaire pour le Bas-Churchill. SNC Lavalin, Hydro-One et Hydro-Quebec ont même fait un "bid" conjoint. Il a réussit son coup par contre, le ROC s'enflamme une fois de plus contre le Quebec. Allez lire quelques commentaires sur la CBC, le National Post et le Globe pour vous en convaincre. Good old-fashioned Quebec-bashing.
  12. Hydro-Québec seeks control of N.B. corridor to U.S.: experts Last Updated: Monday, October 26, 2009 | 7:51 AM AT Comments146Recommend81 CBC News Hydro-Québec has a strategic motive for its interest in NB Power, say people familiar with the industry. Former New Brunswick energy minister Jeannot Volpe said Hydro-Québec may want to buy the utility so it can block sales of electricity to the United States by Newfoundland and Labrador from its Lower Churchill development. The Newfoundland government wants to get electricity from that project into the U.S., he said, but it has not been able to arrange transmission through Quebec. The only other route, Volpe said, is under the Gulf of St. Lawrence, then through Nova Scotia and New Brunswick and finally into Maine. But if Hydro-Québec takes over NB Power, Volpe said, it can also block that route by throwing up obstacles to linking transmission lines. "It would not be as easy for them to get what I would call for them a fair access," Volpe said. Pierre-Olivier Pineau, a Montreal economist who has studied Hydro-Québec, said the U.S. is the utility's biggest market, so it naturally wants to make it difficult for Newfoundland and Labrador to sell power there. "So, if you basically prevent a competitor, in this case Lower Churchill, to have access to the U.S., then that's perfect for Hydro-Québec because they're the only one to sell," Pineau said. Nalcor Energy, formerly Newfoundland and Labrador Hydro, is proposing the development of two hydroelectric generating stations on the Lower Churchill River, located near Happy Valley-Goose Bay in Labrador. This arrangement could be advantageous for New Brunswick residents, Volpe said, because selling NB Power for billions of dollars would lower the province's debt and may allow it to freeze power rates. The downside, he said, is that New Brunswick would lose control over power generation. On Friday, Energy Minister Jack Keir did not rule out the sale of the provincial utility to Hydro-Québec. "What I would say to you is everything is on the table at this point," Keir told reporters. New Brunswick and Quebec have been talking for months about energy co-operation, he said. Premier Shawn Graham had repeatedly promised that the sale of NB Power was off-limits for a Liberal government, including in the 2002 debates in the legislature and the 2006 election platform, Charter for Change. "Our position is 'Look, this is an asset of the province and we want to keep it in the ownership of New Brunswickers,'" he said at that time. NB Power has been owned by the province since 1920.
  13. Hydro-Quebec and NB Power : Power talks continue Last Updated: Thursday, October 22, 2009 | 8:54 PM AT CBC News Opposition Leader David Alward says Premier Shawn Graham has a responsibility to be clear to New Brunswickers.Opposition Leader David Alward says Premier Shawn Graham has a responsibility to be clear to New Brunswickers. (CBC)New Brunswick Opposition Leader David Alward is calling on Premier Shawn Graham to clear the air about the future of NB Power and say whether it is for sale. Alward said he's been hearing speculation that Hydro-Québec, the provincial energy utility, wants to buy NB Power, a provincial Crown corporation. "It's important at this time that the premier be transparent, be open to New Brunswickers," he said. "If these are just rumours, if this isn't true, then he has the opportunity to tell New Brunswickers. He has the responsibility. If they are true, he has a responsibility to tell New Brunswickers what's going on." Newfoundland and Labrador Premier Danny Williams told CBC News he has also heard rumours about a possible deal between NB Power and Hydro-Québec. In a statement Thursday, his communications director, Elizabeth Matthews, said Williams "can't imagine the people of New Brunswick would allow their government to sell their energy asset and put that power into someone else's hands." Graham began discussions with Quebec Premier Jean Charest last summer about energy issues, including possible relationships between Hydro-Québec and NB Power. Those talks spawned rumours that NB Power would be sold to Hydro-Québec. Late Thursday, Graham's office issued a statement that neither confirms nor denies those rumours. "We're having a variety of conversations with Quebec, but they have not concluded," said Graham's communications director, Jordan O'Brien. "It's not in anybody's interest to talk about a possible outcome." NB Power has been owned by the province since 1920. In the last provincial election, Graham promised to keep it as a publicly owned utility. ________________________________________________________________ N.L. premier watching N.B., Quebec energy talks Fri Oct 23, 7:06 AM Reports that have been circulating in New Brunswick about the possible sale of that province's energy utility have the attention of the premier of Newfoundland and Labrador. In a statement Thursday, Danny Williams's communications director, Elizabeth Matthews, said the premier "can't imagine the people of New Brunswick would allow their government to sell their energy asset and put that power into someone else's hands." The rumours say that New Brunswick is on the verge of a deal to sell its utility NB Power to Hydro-Québec. New Brunswick Premier Shawn Graham isn't commenting. But the province's Progressive Conservative Leader David Alward is calling on Graham to clear the air about the future of NB Power and say whether it is for sale. Alward said he's been hearing speculation that Hydro-Québec, the provincial energy utility, wants to buy NB Power, a provincial Crown corporation. "It's important at this time that the premier be transparent, be open to New Brunswickers," he said. "If these are just rumours, if this isn't true, then he has the opportunity to tell New Brunswickers. He has the responsibility. If they are true, he has a responsibility to tell New Brunswickers what's going on." Graham began discussions with Quebec Premier Jean Charest last summer about energy issues, including possible relationships between Hydro-Québec and NB Power. Those talks spawned the rumours that NB Power would be sold to Hydro-Québec. Late Thursday, Graham's office issued a statement that neither confirms nor denies the possibility. "We're having a variety of conversations with Quebec, but they have not concluded," said Graham's communications director, Jordan O'Brien. "It's not in anybody's interest to talk about a possible outcome." NB Power has been owned by the province since 1920. In the last provincial election, Graham promised to keep it as a publicly owned utility. À lire les commentaires sur le site de la CBC, je crois que les gens du NB sont en désaccords, bref du bon vieux Quebec-bashing comme on l'aime. Ceci est très divertissant par contre. Enfin, de dire que le Canada n'est pas vraiment divisé en deux solitudes indifférentes tient purement du délire.
  14. Ritz-Carlton revamp delayed Mike King,The Gazette October 22, 2009 The $100-million makeover of the nearly century old Ritz-Carlton Montreal has been delayed, pushing back the completion date to December 2010. The $100-million makeover of the nearly century old Ritz-Carlton Montreal has been delayed, pushing back the completion date to December 2010. Photograph by: Allen McInnis, Gazette file photo As homeowners and businesses alike know, there can often be unexpected and unwanted surprises when remodelling an older building. The $100-million makeover of the nearly century old Ritz-Carlton Montreal is proving to be no different. Ritz general manager Andrew Torriani said Thursday an unforeseen problem has pushed back the completion date to December 2010. “We decided on a total (interior) demolition after we started opening things up and found some things older than anticipated,” he said of the 97-year-old structure. Torriani recalled the original plan to update and expand the Sherbrooke St. W. landmark included reusing the inside walls in reducing the 229 former guest rooms and suites to 130. Now, all the walls from the nineth floor down are being stripped out. “The change means more time rather than more money,” Torriani said. When the announcement was made in September 2007 that 35 condo-residences and 15 apartment suites also were part of the massive refurbishing that involves constructing an 11th floor and a new wing, the project was to take about 15 months after the hotel closed in the summer of 2008. But this January, Torriani set a new March 2010 reopening target because of what he called “a couple of unexpected construction delays and not because of the economy.” Those delays put the ambitious project to update the hotel’s look and help it regain five-star status about three months behind schedule. Asked how the luxury condos priced at more than $1 million each were moving, Torriani said: “they are outstripping the pace for that market,” but wouldn’t disclose how many have be sold to date. He added that 2011 bookings were doing well. mking@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  15. Les locaux commerciaux vides se multiplient à Montréal Publié le 22 octobre 2009 à 06h16 | Mis à jour le 22 octobre 2009 à 06h21 Hugo Fontaine La Presse (Montréal) Il y a un peu plus d'écho dans les immeubles du centre-ville de Montréal. En quelques mois à peine, le taux d'inoccupation des locaux de bureaux est passé de 5,6 à 7,4%, ce qui replace la métropole au premier rang des grandes villes canadiennes. Une nouvelle analyse du groupe Newmark Knight Frank Devencore, qui porte sur la première moitié de 2009, montre que Montréal a bel et bien subi les contrecoups de la récession dans l'immobilier commercial. «Soit les entreprises supportaient des locaux additionnels dont elles n'avaient pas besoin et dont elles se sont débarrassées pendant la récession, soit les pertes d'emplois se sont traduites par un besoin d'espace inférieur», explique le président et chef de la direction de NKF Devencore, Jean Laurin, en entrevue avec La Presse Affaires. La hausse du taux d'inoccupation, certes rapide, n'est pas catastrophique. Le taux de 7,4% s'éloigne du creux de la mi-2008 (4,9%), mais il n'est pas encore près de dépasser le taux de la fin 2005 (9,4%), le sommet de la présente décennie. L'augmentation rapide des locaux vacants n'est pas qu'un phénomène montréalais. Les autres centres-villes du pays ont aussi vu apparaître plus de locaux vides. Le taux d'inoccupation torontois est passé de 4,5 à 6,3% au premier semestre, tandis que celui de Vancouver atteint maintenant 5,9%, en hausse de 1,7 point. À Calgary, le taux a doublé pour atteindre 7%. Une position momentanée Les données de Devencore sont valides pour la première moitié de l'année. «Le taux d'inoccupation montréalais a peut-être continué à grimper un peu depuis, observe Jean Laurin. On est encore dans une période très délicate et les gens font attention.» Mais pour M. Laurin, la position du centre-ville de Montréal en tête des taux d'inoccupation du pays est momentanée. «C'est écrit dans le ciel que le taux d'inoccupation va grimper à Toronto. Il y a beaucoup de livraison de locaux à venir. Il y a aussi certaines constructions en cours à Calgary, mais il n'y a pas de preneur.» À Montréal, par opposition, les projets de livraison de nouveaux locaux sont au neutre, sauf celui de la Société de développement Angus, qui prévoit la réalisation d'un immeuble pour Hydro-Québec boulevard Saint-Laurent. Selon Devencore, l'accès au financement devra s'améliorer avant que les projets en attente passent des cartons à la construction. La montée des taux d'inoccupation, à Montréal et ailleurs, provoque une détente des marchés et offre plus d'options aux locataires en quête de locaux dans les centres-villes. Cependant, Devencore indique qu'il «peut être encore difficile de trouver de grands blocs d'espaces contigus à des loyers avantageux» au centre-ville de Montréal. Le centre-ville compte 199 immeubles de catégorie A et B, dont 51 de catégorie A. Avec 45,7 millions de pieds carrés, Montréal représente presque 23% des locaux de bureaux de tous les grands centres-villes du pays. Au coeur de la métropole, le secteur de l'avenue McGill College est celui qui compte le plus de locaux vacants (16,8%). Cela s'explique surtout par le déménagement de la firme Ogilvy Renault à la Place Ville-Marie, au début de l'année. Le secteur du Vieux-Montréal affiche presque complet, avec un taux d'inoccupation de 2,5%. 7,4% Taux d'inoccupation au centre-ville de Montréal au premier semestre de 2008. hausse de 1,8 point. La moyenne canadienne est de 6,1%. 1 Rang de la ville de Montréal au classement des taux d'inoccupation des centres urbains canadiens 199 Nombre d'immeubles de catégorie A et B au centre-ville de Montréal. 38,57$ Prix moyen, au pied carré, dans un immeuble de catégorie A. 50,58$ à Toronto 58,85$ à Vancouver
  16. ErickMontreal

    La LNH à Québec?

    Former Nordiques owner, mayor meet NHL Commish The GazetteOctober 10, 2009 2:02 PM Quebec City’s mayor and the former owner of the Quebec Nordiques met with NHL Commissioner Gary Bettman Friday in New York City, the French-language television network LCN has reported. According to the report, Mayor Régis Labeaume and Marcel Aubut discussed the possibility of Quebec City getting a new NHL team. The meeting took place as rumours are swirling about a new arena to be built to replace the old Colisée, where the Quebec Nordiques played from the time they were established in the World Hockey Association in 1972 until the franchise was sold and moved to Colorado in 1995. At the time, Aubut wanted the provincial government to chip in the funds needed to build a new arena. Bettman has said that building a new arena would be a key to establishing a new franchise in Quebec City. LCN reported an announcement either about the arena or a new NHL franchise could come next week. © Copyright © The Montreal Gazette
  17. :: Ville de Québec city, Québec :: Jonathan Houle ::http://www.jonathanhoule.com/Quebec-City/Sainte-Foy/9868314_PRR6q#653245818_TWQaR-XL-LB
  18. États-Unis : Déficit budgétaire record de 1409 milliards Publié le 07 octobre 2009 à 18h38 | Mis à jour à 18h45 Agence France-Presse Washington Les États-Unis ont accusé un déficit budgétaire record de 1409 milliards de dollars pour l'ensemble de l'exercice 2008-2009, clos fin septembre, soit un peu moins que prévu, selon l'estimation du Bureau du budget du Congrès (CBO) publiée mercredi. Le déficit équivaut ainsi à 9,9% du PIB américain, du jamais vu depuis 1945, écrit le CBO dans son analyse mensuelle sur le budget. Cette estimation doit encore être confirmée par le département du Trésor, qui publiera les chiffres officiels pour l'année 2008-2009. Une porte-parole du ministère a indiqué à l'AFP que cette publication aurait lieu «mi-octobre». La Maison-Blanche et le CBO avaient indiqué fin août qu'ils attendaient un déficit fédéral de 1580 milliards de dollars pour l'ensemble de l'année budgétaire passée. Au cours de l'exercice écoulé, les comptes de l'État ont été affectés par la baisse des recettes fiscales provoquée par la crise, du fait du recul des revenus des entreprises et des ménages, et par la hausse des dépenses liées à la récession (relance budgétaire, hausse des prestations sociales et sauvetage d'institutions financières). Les recettes ont ainsi baissé de 17% par rapport à 2007-2008, pour ne représenter que 15% du PIB, soit leur niveau le plus bas en plus de 50 ans, écrit le VBO. Quant aux dépenses, elles ont fait le chemin inverse, augmentant de 18% pour atteindre presque 25% du PIB, leur niveau le plus haut en plus de cinquante ans, ajoute l'étude. Le CBO relève que «presque la moitié de la hausse des dépenses (245 milliards) a été le résultat de dépenses entraînées par» le plan de sauvetage du système financier promulgué début octobre 2008 et par les mesures prises pour sauver les organismes de refinancement hypothécaire parapublics Fannie Mae et Freddie Mac. Le Bureau estime par ailleurs que 200 milliards de dépenses supplémentaires ont été engendrées par le plan de relance budgétaire de 700 milliards de dollars sur trois ans promulgué mi-février par le président américain Barack Obama. En 2007-2008, le déficit budgétaire américain avait atteint 459 milliards de dollars, soit 3,2% du PIB. Pour l'exercice en cours, le Bureau du budget de la Maison-Blanche table sur un déficit budgétaire de 1502 milliards de dollars, soit 10,4% du PIB américain. M. Obama, qui a hérité du gouvernement républicain précédent des finances publiques dans un état catastrophique, s'était engagé en février à ramener le déficit budgétaire sous les 3% du produit intérieur brut du pays à la fin de l'exercice 2013.L'année 2013 correspond à la fin du mandat de M. Obama, qui a pris ses fonctions de président fin janvier pour quatre ans. Mais la Maison-Blanche estime désormais que le déficit de l'État fédéral atteindra 775 milliards de dollars à la fin de l'exercice 2012-2013, soit environ 4,6% du PIB.
  19. Un mois de septembre record pour l'immobilier à Montréal Publié le 07 octobre 2009 à 10h08 | Mis à jour à 10h11 Émilie Bilodeau lapresseaffaires.com Le nombre de transactions immobilières conclues dans la région métropolitaine de Montréal a augmenté de 5 % en septembre 2009, comparativement au même mois de l'année 2008. Un mois de septembre record s'est réjoui Michel Beauséjour, chef de la direction de la Chambre immobilière du Grand Montréal, par voie de communiqué. «Septembre 2009 est le meilleur mois de septembre jamais enregistré sur le marché de la revente à Montréal. Les conditions de marché étant maintenant équilibrées, les acheteurs tout comme les vendeurs y trouvent leur compte», a-t-il indiqué. En termes de ventes, l'unifamiliale a mené le bal : les transactions ont connu une croissance de 8 % en septembre 2009 par rapport au même mois l'an dernier. Les ventes de copropriétés et celles de plex ont également augmenté de 1 % et 3 %. Le prix des propriétés a aussi continué de croître. Le prix médian des maisons unifamiliales et des copropriétés a haussé de 7%. Le prix des plex, eux, ont augmenté de 5 %. «La progression constante et graduelle du prix des propriétés dans la région démontre encore une fois que Montréal est non seulement un endroit où il fait bon vivre, mais aussi un excellent investissement pour les propriétaires», ajoute Michel Beauséjour. Le secteur de Vaudreuil-Soulanges s'est illustré avec une hausse des ventes immobilières de 40%, la meilleure performance de la région métropolitaine de Montréal.
  20. Du renfort québécois Mardi 06 octobre 2009 RDS.ca Marc-André Bergeron a marqué sept de ses 14 buts l'an dernier en avantage numérique. enu la confirmation que le Canadien de Montréal a accordé un contrat d’une saison d’une valeur de 750 000$ au défenseur québécois et joueur autonome Marc-André Bergeron afin de combler les pertes d’Andrei Markov et Ryan O’Byrne. Le Tricolore était à la recherche de renfort à la ligne bleue puisque Markov s’absentera pour une période de quatre mois alors que O’Byrne sera sur la touche pour quelques semaines. Bergeron se rapportera aux Bulldogs de Hamilton durant quelques jours avant d’amorcer son séjour avec le Canadien. L'an dernier, Bergeron a disputé 72 parties avec le Wild du Minnesota. Il a marqué 14 buts et récolté 18 passes, tout en maintenant un différentiel de +5. Sept de ses 14 buts ont été inscrits en avantage numérique. Au cours de sa carrière, celui qui aura 29 ans le 13 octobre a aussi porté les couleurs des Oilers d'Edmonton, des Islanders de New York et des Ducks d'Anaheim. Il a amassé un total de 160 points en 339 parties.
  21. La popularité des condos en hausse au Québec La Presse Canadienne Québec La popularité des condominiums prend de l'ampleur au Québec. Cet attrait est particulièrement important en milieu urbain et chez les ménages avec peu ou pas d'enfants. Ces résultats sont tirés des données sociodémographiques de l'Institut de la statistique du Québec qui indiquent que la demande pour ce type de propriétés a bondi de 49 pour cent entre 2001 et 2006.L'Institut soutient que 94 pour cent des propriétaires de condos étaient concentrés dans l'une des six régions métropolitaines de recensement, en 2006: les trois quarts avaient opté pour celle de Montréal. Malgré cette progression notoire, la proportion de propriétaires de condos par rapport à l'ensemble des types de propriétés représente moins de 15 pour cent dans toutes les régions du Québec. Ailleurs au Canada, le rapport est nettement supérieur. En Colombie-Britannique, par exemple, certains secteurs voient le tiers de leur parc immobilier dominé par les condos. Cette situation fait en sorte que les chiffres du Québec paraissent plutôt faibles lorsqu'on les compare au marché canadien. Toutefois, l'Institut soutient que la tendance observée au cours des 15 dernières années laisse présager que l'intérêt, loin de s'estomper, ira en s'accélérant.
  22. La crise a redessiné la carte de l'économie mondiale Publié le 04 octobre 2009 à 14h54 | Mis à jour à 14h56 Agence France-Presse Istanbul La crise a redessiné la carte de l'économie du monde au profit des pays émergents, comme la Chine, mais les experts doutent de la capacité de ce pays à tirer à lui seul la croissance mondiale. «La crise a acceléré le mouvement de l'Ouest vers l'Est» de l'économie mondiale, a résumé Niall Ferguson, professeur à la Harvard Business School, lors d'un débat organisé par la BBC à Istanbul, en marge des assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. «Les prévisions récentes montrent que la Chine et l'Inde ont aidé à sortir l'économie mondiale de la récession», a remarqué de son côté le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, soulignant qu'un tel monde plus équilibré, c'est-à-dire moins dépendant du consommateur américain, serait aussi plus «stable». La consommation aux États-Unis représente les deux tiers de l'activité de ce pays, qui reste, et de loin, la première économie de la planète. En 2008, les États-Unis ont représenté 13,2% des importations mondiales, d'après l'Organisation mondiale du commerce. Selon le FMI, les économies en développement vont connaître en 2010 une croissance beaucoup plus forte (5,1%) que les pays développés (1,3%). Celle de l'Asie en développement (7,3%) contrasterait avec celle des États-Unis (1,5%), du Japon (1,7%) et surtout de la zone euro (0,3%). Parmi les grandes économies, la Chine (9,0%) restera championne du monde de la croissance, devant l'Inde (6,4%). En queue de peloton, on retrouverait uniquement des pays de la zone euro, dont l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne. Dans ce contexte, il est clair que «le moteur américain n'est plus aussi puissant qu'auparavant», a remarqué le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn. «Les économies émergentes sont en train de devenir de plus en plus les vrais partenaires», a-t-il ajouté. Ce rééquilibrage de l'économie mondiale, que le FMI appelle de ses voeux, ne va pas sans interrogations. Le consommateur chinois peut-il remplacer son homologue américain et tirer par exemple la croissance européenne? Rien n'est moins sûr, selon les experts du FMI. En Europe, «la reprise reste sur les épaules des consommateurs européens», a assuré le directeur du département Europe du FMI, Marek Belka. Or, les pays riches restent plombés par le poids de leur dette publique qui pourrait atteindre à l'horizon 2014 quelque 110% de leur produit intérieur brut (PIB), a averti l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard. Et pour en finir avec ces déficits publics, il est impératif que les consommateurs prennent le relais de l'État pour conforter la reprise. Mais, avec une population âgée et des coûts croissants dans les dépenses de santé, les pays riches sont face à de véritables défis, a averti M. Blanchard. Le rééquilibrage de l'économie mondiale est déjà réalité, a souligné M. Strauss-Kahn. En Amérique latine, les économistes du FMI remarquent que la crise a surtout frappé les pays plus dépendants de l'économie américaine, à l'instar du Mexique, et moins ceux ayant des liens étroits avec la Chine comme le Brésil. «S'il n'y avait pas eu la Chine, nous n'aurions pas vu de croissance positive au deuxième trimestre au Brésil», a remarqué Ilan Goldfajn, économiste en chef de la banque brésilienne Itau Unibanco. Ce rééquilibrage est aussi devenu réalité dans l'arène politique mondiale au profit par exemple du G20, qui regroupe pays riches et émergents, dont la Chine, l'Inde ou le Brésil, intronisé principale enceinte de la coopération économique internationale.
  23. J'aurais définitivement dû "poster"cet article avec les autres. Par contre, loin de moi de vouloir faire de la propagande politique sur le dos de PLQ car au bout du compte, y a-t'il vraiment une différence entre les politiques du PQ et celles des Libéraux en cette matière ? Posez la question c'est y répondre.
  24. Publié le 03 octobre 2009 à 15h06 | Mis à jour le 03 octobre 2009 à 15h07 La nation inconsciente André Pratte La Presse L'hypothèse d'une hausse des tarifs de certains services publics, lancée par le gouvernement Charest, suscite un vif débat. La population, elle, est furieuse. Un sondage Léger Marketing réalisé pour le Journal de Montréal est particulièrement révélateur. Une très forte majorité de Québécois s'oppose à toute hausse des principaux tarifs gouvernementaux. Les répondants tiennent néanmoins à ce que l'État assume la croissance rapide des coûts du système de santé et se disent très inquiets de voir le gouvernement du Québec en situation déficitaire. Ces réponses sont typiques du pays des merveilles dans lequel vivent les Québécois depuis des années. Dans ce monde fantastique, il est possible d'obtenir du gouvernement les services sociaux les plus coûteux d'Amérique du Nord tout en refusant obstinément de payer les coûts de ces services. À l'Assemblée nationale cette semaine, les protestations de Pauline Marois sur les éventuelles hausses de tarifs ont été suivies par les appels indignés du député péquiste Bernard Drainville pour que Québec améliore la qualité des installations du CHUM... Avec quel argent, M. Drainville, si votre chef refuse toute augmentation d'impôts, de taxes et de tarifs? Si les Québécois peuvent vivre dans un monde aussi paradoxal, c'est qu'ils s'accrochent à quelques mythes. Par exemple, le mythe selon lequel si on augmentait quelques tarifs ciblés ici et là, cela suffirait à payer les dépenses supplémentaires exigées par la santé, l'éducation, l'assurance médicament, les garderies, etc. Or, les sommes nécessaires atteignent au moins 2 ou 3 milliards de dollars par an. Une augmentation de 1¢ par kWh de l'électricité dite «patrimoniale» produirait 1,4 milliard de revenus supplémentaires. Pour arriver au même montant, il faudrait multiplier par 50 le prix des permis de chasse (2750$ par saison plutôt que 55$ pour chasser l'orignal...). Ou encore porter à 28$ (au lieu de 7$) le tarif quotidien des garderies. Une augmentation de 1¢ le kWh de l'électricité patrimoniale hausserait de 194$ la facture annuelle du consommateur moyen, tandis que la hausse à 28$ du tarif des CPE augmenterait de 105$ PAR SEMAINE la facture des parents concernés. Un autre mythe veut qu'il suffise de «faire le ménage» au gouvernement. Le gouvernement du Québec n'est sans doute pas la machine la plus efficace qui soit. Cependant, il ne faut pas non plus se faire d'illusions. Petit dégraissage par ci, petit nettoyage par là, on arrive vite au point où les compressions touchent le coeur des services dont les citoyens ne veulent absolument pas se priver. Il y a aussi le mythe du butin. Le butin, c'est l'argent que «nous doit» le gouvernement fédéral, les milliards qui «dorment à Ottawa» (dixit Mme Marois). Comme les gouvernements des autres provinces, celui du Québec a toutes sortes de désaccords de nature fiscale avec Ottawa. Certaines de ses revendications sont clairement fondées - par exemple, la compensation de 2,6 milliards pour l'harmonisation des taxes de vente - d'autres sont beaucoup plus douteuses, notamment celles relatives à la péréquation. Surtout, dans beaucoup de cas, il s'agit de montants ponctuels. Même si le fédéral se rendait aux demandes de Québec, le manque à gagner structurel ne serait pas réglé. Par ailleurs, contrairement à ce que soutiennent les souverainistes, ce n'est pas «notre argent» qu'Ottawa refuse de nous verser, mais celui des autres contribuables canadiens. Car, malgré ce que croient encore une majorité de Québécois, le gouvernement du Canada dépense plus au Québec que ce que nous lui envoyons en impôts et taxes, 4,7 milliards de plus par an pour être exact. Enfin, on ne peut plus parler d'un déséquilibre fiscal lorsque le gouvernement fédéral est en déficit de 50 milliards... Les Québécois sont fiers de former une nation. Or, une nation forte doit faire preuve de responsabilité et de lucidité au lieu de blâmer les autres et rêver à des solutions magiques. C'est cette maturité qui fait défaut aux Québécois quand il s'agit du financement des services publics. On peut certes débattre des meilleurs moyens d'augmenter les revenus de l'État. Toutefois, une chose est sûre, si l'on veut bénéficier à la fois d'un régime de santé public, d'un système d'éducation de qualité, de garderies subventionnées, d'une assurance médicaments et de congés parentaux généreux comme nulle part ailleurs sur le continent, il va falloir accepter de payer davantage.
  25. Publié le 02 octobre 2009 à 23h46 | Mis à jour le 02 octobre 2009 à 23h46 Montréal est-il prêt pour le péage? Bruno Bisson La Presse De grands projets de transports en commun qui totalisent 12,5 milliards et pas un sou pour les payer. Que faire? C'est simple: rétablissons les péages routiers afin de financer l'essor des transports collectifs. Vous avez dit «simple»? Le 4 mai 1990, le poste de péage du pont Champlain, entre Montréal et la Rive-Sud, a fermé ses portes. C'était le seul encore en activité au Québec. Les péages réapparaîtront en 2011 sur le pont de l'A-25, entre Montréal et Laval. Puis, sur l'A-30, en Montérégie, un an plus tard. Et un jour, peut-être, sur un boulevard plus près de chez vous. Dimanche dernier, en rendant public le volet «transports en commun» de sa plateforme électorale, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a déclaré qu'un péage routier «métropolitain» était envisagé afin de financer la construction des tramways, métros, tram-trains et de la navette ferroviaire qui font l'objet d'études ou de promesses depuis des années dans la métropole (voir liste ci-bas). Où ça des péages? À l'entrée des ponts? Sur les autoroutes? Ça commence quand? Est-ce une taxe? Une taxe à quoi? Combien cela va-t-il coûter? Que va-t-on faire de cet argent et qui va décider de ce qu'on va en faire? «Et d'abord, demande l'ingénieur en circulation Ottavio Gallela, de la firme de consultants Trafix, qu'est-ce qu'un péage métropolitain? Montréal a déjà le pouvoir d'instaurer une tarification pour l'utilisation des rues de son territoire. Le gouvernement du Québec l'a confirmé l'an dernier. Pourquoi veut-on d'un péage métropolitain?» Plus d'un an après le lancement du Plan de transport, qui prévoyait déjà l'instauration d'un péage pour financer les projets de la Ville, il n'y a pas eu de «grande consultation métropolitaine», ni même d'études approfondies pour répondre aux questions précédentes. Si l'expérience récente de trois grandes villes européennes qui ont réussi à implanter un péage urbain, au cours des dernières années, peut servir d'exemple, les responsables de la métropole devront tôt ou tard répondre à ces questions s'ils veulent obtenir l'adhésion nécessaire du public à un tel projet. Selon un rapport produit par l'Association québécoise du transport et des routes (AQTR) à la suite d'une «mission technique» de sept jours, l'an dernier, à Londres, Stockholm et Milan, «les municipalités ont dû assurer une augmentation des services de transports collectifs, effectuer une campagne de sensibilisation et d'information, et s'engager à réinvestir les sommes perçues dans les transports». Le rapport ne tire aucune conclusion générale quant à l'efficacité de ces systèmes ou de ces formules de péage, et ne propose aucune recommandation quant à la marche à suivre pour instaurer de nouveau le péage sur les routes de Montréal, de la banlieue, ou du reste du Québec. «Bien que chaque projet comporte ses particularités propres, nous avons pu constater que la mise en place de ces systèmes se réalise à la suite d'un long processus de réflexion, de planification et de consultation», qui, dans le cas de Stockholm, en Suède, s'est étiré sur 20 ans. «Nous constatons également, conclut le rapport de mission, que chaque projet doit être développé en fonction des besoins spécifiques d'une ville et des objectifs visés par le péage. Il n'y a donc pas de modèle unique et directement transférable, d'une ville à une autre.» «C'est facile de faire perdre sa légitimité à un projet de péage, dit Matthieu Laberge, économiste au CIRANO. Si on ne commence pas par présenter un plan précis, avec des objectifs clairs et des projets concrets pour l'utilisation de l'argent recueilli, le public va conclure que le péage est juste une autre façon de réunir des fonds, et le projet va déraper.» L'an dernier, M. Laberge a réalisé une étude pour l'Institut économique de Montréal, qui a révélé un taux d'appui surprenant au péage, dans la population, si les sommes recueillies étaient réinvesties dans les infrastructures. Le fait qu'elles soient consacrées aux transports en commun «pourrait faire baisser les appuis». Pour sa part, l'urbaniste Gérard Beaudet, de l'Université de Montréal, croit qu'il pourrait être très difficile de mener ce projet à bon port, dans le contexte actuel de gouvernance incertaine, de multiplication des paliers décisionnels, et des intérêts contradictoires qui subsistent entre Montréal et les banlieues. «Si on demandait à Montréal, aux villes de banlieue, au gouvernement du Québec ou au reste la province ce qu'on doit faire avec les sommes perçues par un péage, chacun donnerait probablement des réponses différentes. Dans le contexte actuel, où il n'y a aucune cohérence perceptible entre les politiques de transport des différents ordres de gouvernement, ça risque seulement de créer la même cacophonie, sur la question du péage.» Des projets de 12,5 milliards (déjà annoncés ou en cours) (Projet/Échéancier/Coût en millions) Acquisition de 765 nouvelles voitures de métro 2021 4500 Prolongement du métro (Montréal, Laval et Longueuil) 2019 3000 Locomotives, voitures de trains et nouveaux ateliers 2012 1000 Train léger (SLR) Montréal-Brossard dans l'axe de l'A-10 2020 1000 Réfection des équipements du métro (Réno-Systèmes) 2015 1000 Navette ferroviaire aéroport/centre-ville 2014 800 Tramways (première phase)?? 700 Train de l'Est (train de banlieue) 2010 400 Autobus express sur le boulevard Pie-IX (Montréal) 2010 100 TOTAL 12,5 milliards Note: les échéanciers sont ceux annoncés par le MTQ, l'AMT, Aéroports de Montréal, ou la Ville de Montréal. Les coûts estimés ont été colligés par La Presse.
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