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ErickMontreal

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Tout ce qui a été posté par ErickMontreal

  1. De l'exode en douce? Publié le 31 décembre 2009 à 06h08 | Mis à jour le 31 décembre 2009 à 06h10 Michel Girard La Presse (Montréal) Avez-vous une idée du nombre de hauts salariés qui déménagent en Ontario afin de réduire l'impact fiscal de la voracité de Revenu Québec? me demande Jean-Claude. «Un de mes amis vient tout juste de voter avec ses pieds et demeure maintenant à Ottawa. Lui et son épouse gagnent ensemble environ 300 000$ par année. Juste en impôt économisé, ils remboursent leur hypothèque.» Avis aux contribuables mécontents de la lourdeur fiscale québécoise. Avant de passer à l'acte et d'appeler le déménageur, je vous invite à bien peser le pour et le contre d'un tel déménagement. Oui, la facture fiscale ontarienne est moins élevée. Et l'écart se creuse dès le palier d'un revenu imposable d'à peine 18 000$. Pour comparer des pommes avec des pommes, mieux vaut se baser sur la note totale des impôts fédéral et provincial à payer. Comme l'impôt fédéral est identique d'une province à l'autre, l'écart ci-après vous permettra d'évaluer à sa juste mesure le poids de la facture de l'impôt québécois. Les données fiscales proviennent de la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Elles tiennent compte des crédits personnels de base, du taux d'indexation, de l'abattement provincial de l'impôt fédéral. Pour divers paliers de revenu imposable, voici les écarts constatés pour l'année fiscale 2009. À la lumière du tableau, on constate que le Québécois paye un onéreux supplément d'impôt par rapport à l'Ontarien. Mince consolation: la situation était nettement pire avant l'arrivée au pouvoir de Jean Charest. Depuis son entrée à l'Assemblée nationale en 2003, le gouvernement Charest a allégé la fiscalité des Québécois de quelque 5,4 milliards. Les grandes initiatives fiscales se résument comme suit: réduction générale des impôts de 950 millions, indexation des tables d'impôt et des mesures fiscales (1,9 milliard), déduction pour les travailleurs (588 millions), soutien aux enfants (547 millions), prime au travail (304 millions), et autres mesures fiscales pour personnes âgées. Malgré cet allègement global de 5,4 milliards, les contribuables québécois payent collectivement encore quelque 2,7 milliards de plus d'impôt provincial que les Ontariens. C'est ce qu'affirmait le gouvernement Charest lors de la présentation de son dernier budget. En plus d'appliquer une structure de taxation comparable, l'évaluation du fardeau fiscale entre le Québec et l'Ontario tenait compte des «contributions-santé» et des mesures d'aide aux familles, de l'abattement fédéral, etc. Maintenant, lorsqu'on gagne un revenu élevé, est-ce une raison suffisante de déménager ses pénates en Ontario pour une simple question de fardeau fiscal? Tiens, revenons à notre couple de Québécois qui a déménagé à Ottawa. Il gagne un revenu de 300 000$. Supposons que ce revenu est divisé en parts égales de 150 000$, cela signifie qu'ils économiseront en 2009 quelque 11 230$ d'impôt provincial par rapport au Québec. Le prix moyen des propriétés étant plus élevé à Ottawa, il en coûte plus cher de s'y loger. Ce qui grugera le portefeuille de 1500$ à 4000$, selon le type d'habitation choisi. Habiter Toronto coûte encore plus cher... Et c'est pire à Vancouver. Quoi qu'il en soit, si on a de l'attachement pour le Québec et sa culture unique en Amérique du Nord, il me semble que ça vaut bien les quelques milliers de dollars de plus d'impôt! BONNE ANNÉE 2010!
  2. Métro, boulot, condo Mise à jour le lundi 4 janvier 2010 à 11 h 49 Toronto force désormais les constructeurs de condominiums à fournir gratuitement aux acheteurs un laissez-passer mensuel de transport en commun durant un an. L'initiative vise à inciter les nouveaux propriétaires à prendre le métro, le tramway ou l'autobus, plutôt que leur voiture. « La majorité des condos sont situés près d'une ligne de transport de haute qualité », indique le président de la Commission des transports, Adam Giambrone. Promoteurs immobiliers en colère Le président de l'Association torontoise des promoteurs immobiliers, Stephen Dupuis, croit que de 30 à 50 % des acheteurs n'utiliseront pas le laissez-passer mensuel qui vaut une centaine de dollars. Selon lui, le coût sera simplement transféré aux nouveaux propriétaires dans le prix d'achat ou sonnera le glas d'options gratuites, comme des comptoirs en granite. Le fondateur du groupe Transport 2000, Harry Gow, voit quant à lui l'initiative d'un bon oeil. Selon lui, les gens s'habituent au transport en commun et poursuivent ensuite leur « bon comportement ». Le nouveau règlement municipal ne s'applique pas aux condominiums déjà en construction; les effets de la mesure ne se feront donc pas sentir avant un an ou deux.
  3. Un frein au projet du Bas-Churchill Mise à jour le lundi 4 janvier 2010 à 16 h 01 . Un nouvel obstacle se dresse devant le projet de barrage dans la partie inférieure du fleuve Churchill, au Labrador. Le Conseil des Innus d'Ekuanitshit, sur la Côte-Nord du Québec, veut freiner la réalisation de ce projet. Dans un document présenté récemment à la Commission des services publics de Terre-Neuve-et-Labrador, l'avocat des Innus demande le rejet ou la suspension du projet. Ce document précise que les Innus doivent être consultés et qu'il faut trouver une entente. Bien que la collectivité située le plus près des chutes Churchill se trouve à 300 kilomètres de cet endroit, les Innus soutiennent que le bassin versant fait partie de leur territoire traditionnel. « La frontière est là. Il faut composer avec, mais les Innus sont sur ce territoire depuis bien longtemps, et bien avant, des millénaires avant que des juges à Londres ne fixent la frontière », affirme David Schulze, avocat du Conseil des Innus d'Ekuanitshit. Les Innus soutiennent aussi que ce fleuve est une voie traditionnelle de transport et de communication. Ils craignent que le projet de barrage n'exerce des conséquences négatives sur les poissons et la faune. Selon les Innus du Québec, la société d'énergie de Terre-Neuve-et-Labrador, Nalcor, a manqué à son devoir de les consulter, comme ç'a été le cas pour le barrage des chutes Churchill. « C'est tout à fait une obligation légale et cette obligation-là existe à plusieurs égards. Si on parle de l'évaluation environnementale fédérale-provinciale qui est en cours, les directives données à la commission d'examen sont claires là-dessus, que les Innus du Québec doivent être consultés », ajoute David Schulze. La commission des services publics de Terre-Neuve-et-Labrador n'a pas encore répondu à la demande des Innus. Elle étudie le dossier en ce moment.
  4. Publié le 02 janvier 2010 à 12h32 | Mis à jour à 12h35 La Tour Eiffel, monument préféré au monde La Tour Eiffel est le monument préféré des voyageurs, devant Saint-Pierre de Rome et le Taj Mahal, selon un sondage publié le 23 décembre. La dame de fer parisienne a été citée comme monument préféré par 16% des voyageurs interrogés, loin devant ses concurrents, la basilique Saint-Pierre de Rome, au Vatican, à Rome (9%) et le Taj Mahal, en Inde (8%). Le Golden Gate Bridge, l'Empire State Building et la Statue de la Liberté, aux États-Unis, arrivent respectivement en 4e, 5e et 6e place, avec 7% des voix. L'Opéra de Sydney, la Sagrada Familia à Barcelone, l'Acropole, à Athènes, et le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro complètent le classement, dont est absent Big Ben, à Londres. Le sondage d'Hotels.com montre que les Espagnols sont les plus susceptibles d'organiser leurs voyages en fonction des monuments à voir, 83% d'entre eux déclarant qu'ils avaient prévu un voyage dans une ville pour y voir les bâtiments célèbres. Viennent ensuite les Italiens, avec 80% de sondés affirmant avoir effectué un voyage pour un monument. «Cela montre qu'une ville est véritablement définie, dans l'esprit des touristes, par ses édifices célèbres», déclare Alison Couper, d'Hotels.com. «L'attrait des monuments célèbres est si fort que de nombreuses personnes voyagent spécialement pour aller les voir. Ces bâtiments ont vraiment du poids dans notre imagination.» Classement des dix premiers monuments au monde Données Hotels.com 1. Tour Eiffel, Paris (16%) 2 . Basilique Saint-Pierre de Rome (9%) 3. Taj Mahal, Agra (8%) 4. Golden Gate Bridge, San Francisco (7%) 5. Empire State Building, New York (7%) 6. Statue de la Liberté, New York (7%) 7. Opéra de Sydney (7%) 8. Sagrada Familia, Barcelone (7%) 9. Acropole, Athènes (6%) 10. Christ Rédempteur, Rio de Janeiro (4%) Hotels.com a interrogé 10 000 voyageurs sur cinq continents.
  5. Équipe de Russie : Markov, Ovechkin, Kovalchuk et autres grosses pointures Publié le vendredi 25 décembre 2009 à 16 h 55 - par Alexandre Lebrun (Corus Sports) - Il faudra certainement attendre le dévoilement des autres formations avant de se prêter au jeu des comparaisons et des prédictions, mais pour l'instant, en regardant les Russes, il semble évident qu'ils ne devraient pas avoir de difficultés à marquer des buts! Outre Andrei Markov du Canadien, Alexander Ovechkin des Capitals et Ilya Kovalchuk des Thrashers, on retrouve notamment Evgeni Malkin et Sergei Gonchar des Penguins, Pavel Datsyuk des Red Wings, ainsi que Alexander Semin, l'un des trois joueurs de Washington à représenter la Russie. Alex Kovalev n'a pas assez impressionné pour se tailler un poste, lui qui présente une fiche de 20 points en 34 matchs avec les Sens cette saison. Les Russes, qui ont remporté leur dernière médaille d'or olympique aux Jeux d'Albertville en 1992, seront assurément l'une des bonnes équipes du tournoi. Le jeu de puissance risque d'être très dévastateur. Imaginez seulement la première unité. Alexander Ovechkin, Pavel Datsyuk et Evgeni Malkin à l'attaque avec Andrei Markov et Sergei Gonchar à la pointe! On parle d'une force de frappe assez puissante... Parmi les autres joueurs sélectionnés, on retrouve quelques anciens du circuit Bettman - qui évoluent maintenant dans la KHL - comme Sergei Fedorov (Metallurg Magnitogorsk), Viktor Kozlov et Alexander Radulov, ainsi que le défenseur Dmitri Kalinin, tous du Salavat Yulayev Ufa. Maxim Afinogenov, des Thrashers d'Atlanta, a également convaincu les dirigeants qu'il avait sa place, lui qui revendique une fiche de 34 points en 36 matchs cette saison. Du côté des gardiens, Evgeni Nabokov des Sharks, en raison de son expérience, devrait être le partant même si Ilya Bryzgalov, des Coyotes, présente des statistiques plus intéressantes à tous les chapitres, jusqu'à présent. Le jeune Semyon Varlamov sera le troisième gardien. Nikolai Khabibulin, blessé au dos depuis le 16 novembre dernier, n'a pas été retenu. La Russie est le deuxième pays à dévoiler son équipe olympique, après le Bélarus mercredi. La Suède a planifié d'annoncer sa formation dimanche, la Lettonie, la Norvège et la Slovaquie suivront mardi, tandis que la République tchèque, la Finlande, l'Allemagne et la Suisse imiteront le Canada mercredi. Les États-Unis seront les derniers à le faire, le 1er janvier, dans le cadre de la Classique hivernale de la LNH présenté au Fenway Park de Boston. Ce sont 14 joueurs de la LNH et neuf joueurs de la KHL qui ont été sélectionnés Gardiens : Ilya Bryzgalov (Phoenix Coyotes, NHL) Evgeni Nabokov (San Jose Sharks, NHL) Semyon Varlamov (Washington Capitals, NHL) Défenseurs : Sergei Gonchar (Pittsburgh Penguins, NHL) Denis Grebeshkov (Edmonton Oilers, NHL) Dmitri Kalinin (Salavat Yulayev Ufa) Konstantin Korneyev (CSKA Moscow) Andrei Markov (Montreal Canadiens, NHL) Ilya Nikulin (Ak Bars Kazan) Fedor Tyutin (Columbus Blue Jackets, NHL) Anton Vonchenkov (Ottawa Senators, NHL) Attaquants : Maxim Afinogenov (Atlanta Thrashers, NHL) Pavel Datsyuk (Detroit Red Wings, NHL) Sergei Fedorov (Metallurg Magnitogorsk) Ilya Kovalchuk (Atlanta Thrashers, NHL) Viktor Kozlov (Salavat Yulayev Ufa) Evgeni Malkin (Pittsburgh Penguins, NHL) Alexei Morozov (Ak Bars Kazan) Alexander Ovechkin (Washington Capitals, NHL) Alexander Radulov (Salavat Yulayev Ufa) Alexander Semin (Washington Capitals, NHL) Danis Zaripov (Ak Bars Kazan) Sergei Zinoviev (Salavat Yulayev Ufa)
  6. Gionta et Gomez ignorés sur l'équipe américaine Publié le vendredi 1 janvier 2009 à 16 h 26 - par Jean-François Ducharme (Corus Sports) - Les attaquants du Tricolore Brian Gionta et Scott Gomez ne seront pas de l'équipe des États-Unis lors des prochains Jeux olympiques de Vancouver. Le directeur général de l'équipe américaine, Brian Burke, leur a notamment préféré des joueurs moins talentueux et plus robustes comme Ryan Callahan et David Backes. «Nous croyons en notre groupe, a dit Burke après le dévoilement de l'équipe, qui avait lieu au Fenway Park après le duel Flyers-Bruins. Nous avons plusieurs joueurs de caractère et des spécialistes qui devront remplir leur rôle.» L'ancien défenseur du Tricolore, Mike Komisarek, a quant à lui été sélectionnée au sein de l'unité défensive. Son coéquipier au sein des Maple Leafs de Toronto, Phil Kessel, sera l'un des treize attaquants de l'équipe. Les gardiens Ryan Miller, Tim Thomas et Jonathan Quick lutteront quant à eux pour une place devant le filet. Voici la formation américaine: Attaquants: David Backes, Blues de Saint-Louis Dustin Brown, Kings de Los Angeles Ryan Callahan, Rangers de New York Chris Drury, Rangers de New York Patrick Kane, Blackhawks de Chicago Ryan Kesler, Canucks de Vancouver Phil Kessel, Maple Leafs de Toronto Jamie Langenbrunner, Devils du New Jersey Ryan Malone, Lightning de Tampa Bay Zach Parise, Devils du New Jersey Joe Pavelski, Sharks de San Jose Bobby Ryan, Ducks d'Anaheim Paul Stastny, Avalanche du Colorado Défenseurs: Erik Johnson, Blues de Saint-Louis Jack Johnson, Kings de Los Angeles Mike Komisarek, Maple Leafs de Toronto Paul Martin, Devils du New Jersey Brooks Orpik, Penguins de Pittsburgh Brian Rafalski, Red Wings de Detroit Ryan Suter, Predators de Nashville Gardiens: Ryan Miller, Sabres de Buffalo Jonathan Quick, Kings de Los Angeles Tim Thomas, Bruins de Boston
  7. Ignoré, Martin St-Louis est déçu RDS Publié mercredi 30 décembre 2009 15.47 ET Hockey Canada a fait connaître l'identité des joueurs qui représenteront le pays à Vancouver, mercredi midi. Parmi les oubliés se retrouvent les Québécois Vincent Lecavalier et Martin St-Louis. « C'est désappointant, a simplement mentionné St-Louis. Tu travailles fort pour rendre la tâche des décideurs encore plus difficile, mais les déceptions font parties de la vie. Tu te relèves et tu continues. » « C'est une question de fierté, a renchéri le petit attaquant. Tu veux être là sur le plus haut plateau, oui pour toi, mais aussi pour ta famille et pour tous les gens que tu connais. » Jusqu'ici cette saison, Lecavalier a marqué neuf buts et ajouté 28 passes en 39 rencontres avec le Lightning. Pour sa part, St-Louis cumule 43 points, dont 35 passes ce qui le place au 3e rang des passeurs de la LNH. I have the feeling Russia might beat them up!
  8. Quebec adopts California car emissions standards Rules will gradually lower greenhouse gas emission ceiling for cars Last Updated: Tuesday, December 29, 2009 | 10:17 PM ET Quebec is adopting California's stringent auto-emissions standards next month, in a move to tackle the province's polluting transport sector. When the new emissions standards take effect Jan. 14, Quebec will become the first Canadian province to follow California's lead in reducing greenhouse gases with cleaner light vehicles. The standards will impose increasingly strict limits on maximum greenhouse gas emissions for light vehicles manufactured between 2010 and 2016, and sold in Quebec. By 2016, provincial standards will require light vehicles to produce no more than 127 grams of greenhouse gas per kilometre. New emissions standards for light vehicles in Quebec are modelled after California's stricter regulations.New emissions standards for light vehicles in Quebec are modelled after California's stricter regulations. (Canadian Press)The new rules come after two years of consultation on California's controversial standards, said Line Beauchamp, the province's environment minister. California's emissions program is "really interesting because it is accompanied by a system of penalties, but especially, a system of rewards" for cleaner cars, Beauchamp said in French at a news conference in Montreal on Tuesday. The emission caps apply to a manufacturer's total vehicle fleet, which means companies that manage to come under the limit can either bank their credits, or sell them to others, Beauchamp explained. When the West Coast state first introduced its standards in 2004, it was beset by judicial challenges from the auto industry, a reaction Quebec noted with interest, the environment minister said. But with the advent of Barack Obama as president, and a slow spread of California's standards to other states, Quebec is ready to take the plunge for stricter standards "with much pride," Beauchamp said. The minister noted that several states neighbouring Quebec are among those that have followed California's lead, including Vermont, Maine, Massachusetts, New Jersey and Connecticut. The Obama administration has also signalled its intent to adopt equivalent standards for all of the United States by 2012. In Quebec, the transport sector generates about 40 per cent of the province's greenhouse gases, half of which is caused by light vehicles.
  9. La dette, un faux épouvantail? Publié le 26 décembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Claude Picher La Presse En pleines négociations avec le gouvernement, les syndicats de la fonction publique essaient de répandre, par les temps qui courent, l'idée que la dette publique québécoise n'est pas aussi grave qu'on pourrait le croire. Ça tombe mal. Quatre économistes de grande réputation (Pierre Fortin, Robert Gagné, Luc Godbout et Claude Montmarquette) viennent de déposer un rapport qui qualifie la dette d'exorbitante. Cette semaine, dans les pages Forum de La Presse, l'économiste Louis Gill accuse les quatre auteurs d'agiter «l'épouvantail d'une catastrophe imminente». Selon lui, il s'agirait de camoufler «une volonté de demander aux moins nantis de contribuer davantage sans toucher aux privilèges existants», rien de moins. Qu'en est-il? La dette est-elle ou un problème grave, comme le soutiennent une vaste majorité d'économistes, ou un faux épouvantail? Voyons donc quel est le raisonnement de Louis Gill. La dette du gouvernement québécois est de 125 milliards. Cela représente 41% du produit intérieur brut (PIB). Aux États-Unis, le chiffre équivalant est de 8500 milliards et représente 60% du PIB. Compte tenu de leur capacité de payer, les Québécois sont donc beaucoup moins endettés que les Américains, et l'écart a des chances de se creuser davantage au cours des prochaines années. En 2011, en effet, la dette québécoise atteindra 45% du PIB, contre 70% aux États-Unis.De quoi se plaint-on? Le chiffre de 125 milliards mesure la dette directe, celle qui est inscrite dans les documents budgétaires et que le gouvernement doit financer sur les marchés. C'est aussi le chiffre qui sert pour les comparaisons interprovinciales. Or, il est hautement téméraire de se limiter à ce chiffre, qui ne comprend pas la dette d'Hydro-Québec, ni les dettes des commissions scolaires, des municipalités, des hôpitaux, des universités, ni les engagements de l'État à l'égard de ses futurs retraités. Certes, le gouvernement n'a pas à financer directement toutes ces dettes. Ce n'est pas une raison pour faire comme si elles n'existent pas. Au total, si on tient compte de l'ensemble de ces engagements, la dette publique québécoise atteint 214 milliards. On vient de passer à 68% du PIB. Mais la plus grosse erreur de M. Gill est de dresser sa comparaison avec les États-Unis comme si le Québec était un pays souverain. Les Québécois font partie du Canada et, à ce titre, doivent assumer leur part de la dette fédérale de 535 milliards, ou 16 000 dollars par citoyen canadien. Pour le Québec, cela représente 123 milliards. On est rendus à 108% du PIB. Pour être juste, il fait aussi tenir compte de la dette publique totale des États-Unis, qui dépasse largement le chiffre de 8500 milliards que nous venons de voir. Il faut aussi ajouter, comme on l'a fait dans le cas du Québec, les dettes des États, des municipalités, comtés, commissions scolaires et autres instances. Il y en a pour 1000 milliards. Les États américains sont beaucoup moins endettés que les provinces canadiennes. La Californie, par exemple, a une dette directe de 122 milliards, à peu près la même que le Québec (pour une population cinq fois supérieure). La Virginie, dont la population est comparable à celle du Québec, a une dette de 22 milliards. Il faut aussi ajouter les déficits actuariels des caisses de retraite et de la sécurité sociale, 2800 milliards. On en arrive ainsi à une dette publique totale de 12 300 milliards, ou 87% du PIB. En tenant compte de l'endettement public total, les Québécois sont donc plus endettés que les Américains. En évoquant le «lourd endettement» des États-Unis, M. Gill ajoute que «tous les pays industrialisés sont dans la même situation». Tous, vraiment? Nous avons vu que la dette directe américaine représentait 60% du PIB. Voici, selon le plus récent classement du CIA World Factbook (dont les chiffres recoupent dans les grandes lignes ceux de l'OCDE, mais avec l'avantage d'être plus récents), voici donc la liste des pays dont la dette directe est inférieure à ce pourcentage: Australie, Autriche, Espagne, Finlande, Irlande, Islande, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Taiwan. Mais au-delà de ces comparaisons internationales, le fait est que l'ampleur de la dette publique québécoise n'a rien d'un faux épouvantail. Elle est, comme le soulignent avec justesse MM. Fortin, Gagné, Godbout et Montmarquette, exorbitante, et cela, c'est la réalité.
  10. Des Québécois achètent le Quartier Laval 22 décembre 2009 | 18h11 Argent Le fonds d’investissement immobilier Cominar (CUF.UN) vient de se porter acquéreur du mégacentre Quartier Laval. L’entreprise de Québec va verser 59,3 M$ à l’ontarien KINGSETT REAL ESTATE pour prendre le contrôle de l’établissement commercial situé en banlieue de Montréal. Le Quartier Laval est un mégacentre, un «power centre», composé de 10 bâtiments où loge une trentaine de commerces dont le détaillant Jysk. Le complexe construit au cours des dernières années se trouve près des grands axes routiers lavalois. Il fait face à l'autoroute 15 en plus de s’élever près de l'autoroute 440 et de la nouvelle station de Métro Montmorency. Le mégacentre Quartier Laval a une superficie de 253 329 pieds carrés et 71 500 pieds carrés supplémentaires peuvent être ajoutés au complexe dont le taux d'occupation est actuellement supérieur à 93%. L’acquisition de ce centre commercial porte la valeur des actifs de Cominar à plus de 2 G$. Le fonds d’investissement est le plus grand propriétaire et gestionnaire d'immeubles commerciaux au Québec. Le portefeuille de l’entreprise est composé de 225 propriétés dont 38 immeubles de bureaux, 48 immeubles commerciaux et 139 immeubles à caractère industriel et polyvalent. Au total, ces bâtiments ont une superficie totale de 18,8 millions de pieds carrés dans les régions de Québec, de Montréal et d'Ottawa.
  11. Le monde a moins soif de pétrole Publié le 22 décembre 2009 à 06h31 | Mis à jour à 06h35 La question du respect des quotas de production pourrait être abordée aujourd'hui à la réunion de l'OPEP, alors que la production réelle de l'Organisation s'est graduellement écartée de son plafond officiel. (Montréal) Après avoir augmenté sans interruption pendant presque 30 ans, la consommation de pétrole connaît des ratés que personne n'avait prévus. La crise financière et économique a réduit l'activité dans les usines, dans le ciel et sur les routes, si bien que le monde a consommé moins de pétrole en 2008 et en 2009. Cette deuxième baisse consécutive de la consommation de pétrole, inimaginable il y a deux ans, n'est pas le signe que les pays industrialisés ont commencé à réduire leur dépendance à cette forme d'énergie fossile, comme certains pourraient être tentés de le croire. «C'est uniquement le résultat de la récession», explique Carol Montreuil, porte-parole de l'industrie pétrolière au Québec. Selon lui, il n'y a pas l'ombre du début d'une réduction de la dépendance au pétrole, malgré les intentions annoncées par plusieurs gouvernements dans le monde. «Tout ça, c'est de la politique, on fait ça pour plaire à la population», estime-t-il. Les pays producteurs de pétrole n'ont donc pas à s'inquiéter, du moins à court terme. À mesure que l'activité économique reprendra de la vigueur, la consommation - et le prix - du brut devraient se remettre à augmenter. En attendant, la situation actuelle fait des heureux et des malheureux. Les heureux sont du côté des automobilistes, qui ont pu faire le plein à un prix moyen de 97,9 cents le litre en 2009, comparativement à 1,19 dollar en 2008. Les malheureux sont les raffineurs qui, après plusieurs années de vaches grasses, ont vu leur marge péricliter et toute leur industrie remise en question. Partout dans le monde, des raffineries ont fermé leurs portes et d'autres ont réduit leur production. Trois raffineries ont cessé définitivement leurs activités et neuf autres ont réduit leur production en Europe, aux États-Unis et au Japon, selon un relevé de Reuters. Des projets d'investissement ont été abandonnés ou reportés. Au Canada, Irving a mis sur la glace son projet de construction d'une nouvelle raffinerie au Nouveau-Brunswick. Petro-Canada, qui est maintenant connue sous le nom de Suncor, a fait la même chose avec le projet de modernisation de sa raffinerie de Montréal. Raffinerie à vendre Shell, le propriétaire de la seule autre raffinerie de Montréal, a annoncé son intention de vendre ou de fermer ces installations et de se départir de son réseau de distribution. Aucune décision n'a encore été prise, a fait savoir hier la porte-parole de Shell à Montréal, Nicole Belval. Shell envisage toujours de vendre sa raffinerie ou de la transformer en terminal pétrolier, mais la fermeture complète du complexe est de moins en moins probable en raison des coûts qui en résulteraient, a-t-elle expliqué. Ultramar, qui opère l'autre raffinerie en activité au Québec, a considérablement réduit sa production en réaction à la baisse de la demande. Le complexe de Lévis, qui a la capacité de traiter 265 000 barils de brut par jour, fonctionne actuellement à 200 000 barils par jour, a indiqué hier Louis Forget, porte-parole de l'entreprise. «Le taux d'utilisation a été encore plus bas que ça pendant l'été, alors que la demande était encore plus faible», a-t-il précisé. Contrairement aux États-Unis, où la demande pour tous les types de carburants a baissé en bloc, la demande d'essence s'est maintenue au Canada, a expliqué Louis Forget, mais celle de diesel et de mazout lourd utilisés dans l'industrie s'est littéralement effondrée. Valero, la société mère d'Ultramar, a fermé deux raffineries, une aux États-Unis et l'autre à Aruba, dans les Antilles. L'entreprise affiche une perte de 219 millions au troisième trimestre et sa direction s'attend à une perte du même ordre pour le quatrième trimestre. Le Pétrole Fermeture hier 72,47 $US En baisse de 0,89 $US Variation -1,21 %
  12. NB Power purchase final: Quebec minister Last Updated: Monday, December 21, 2009 | 8:24 PM AT The Canadian Press The Quebec government says it has no plans to renegotiate a deal to buy NB Power, dismissing suggestions from New Brunswick that the multibillion-dollar agreement remains a work in progress. Quebec Natural Resources Minister Nathalie Normandeau quashed talk of renegotiating the purchase of the utility as she left a cabinet meeting Monday. "That's not on our radar screen," Normandeau told reporters in response to a question. "There's a signed agreement and it was negotiated beforehand. Voilà." Her remarks appear to pour cold water on the suggestion, coming out of Fredericton, that the deal is in flux. The New Brunswick government has come under intense political fire over its plan to sell the assets of NB Power to Hydro Québec for almost $4.8 billion. The Graham government has defended the sale by saying the money will help the province make investments in education and other areas, leading to more prosperity. But critics have called it a sellout of key assets. Neighbouring provinces and states have also expressed concern, arguing the sale will give Hydro-Québec a quasi-monopoly in the Atlantic region. New Brunswick's Opposition Conservatives have also complained that details are not being shared with the public. The New Brunswick government answered critics by saying the details of the sale are still being worked out. Energy Minister Jack Keir said details are still being negotiated and will be explained before the deal is officially signed, probably at the end of March. Justice Minister Michael Murphy also told protesters the government is trying to secure a better deal. Normandeau's response Monday suggests otherwise. She said it's obvious the issue presents a political challenge for New Brunswick Premier Shawn Graham's government. "To look at the media coverage, it's clear there's a challenge there," she said. "But that's not new. Mr. Graham was aware of that from the moment the agreement in principle was confirmed."
  13. Le Québec trop étroit pour les PME québécoises Olivier Schmouker . les affaires.com . 16-12-2009 Les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises font preuve d’un grand dynamisme à l’échelle internationale, selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec. Car le marché québécois ne leur suffit plus pour croître… Ainsi, 1 PME québécoise sur 2 (56%) a actuellement des activités hors du Québec, et cela est encore plus vrai pour celles du secteur de la fabrication (83%) et pour celles qui comptent plus de 100 employés (68%). 1 PME sur 2 exporte L’activité la plus commune est, sans surprise, l’exportation. De fait, 1 PME sur 2 (52%) exporte ses produits et services hors du territoire québécois ; dans le secteur de la fabrication, le pourcentage grimpe à 82%. Une autre activité consiste à posséder un établissement à l’extérieur du Québec. Par exemple, 16% des grandes PME, à savoir celles qui ont plus de 100 employés, sont dans ce cas, alors que cette proportion tombe à 4% chez celles de plus petite taille. À noter que les grandes PME font plus souvent des acquisitions que des implantations pour étendre leurs activités hors du Québec. Enfin, une autre activité correspond à faire appel aux services d’une entreprise établie hors du territoire québécois. C’est ce que fait 1 PME sur 4 (22%), et en particulier les grandes PME (32%). Dans ce cas, l’option de la sous-traitance est la plus prisée. Les pays du Bric deviennent tendance Les PME exportatrices font surtout des affaires avec les autres provinces canadiennes. C’est le cas pour 83% d’entre elles. L’autre destination des exportations est les Etats-Unis (70%). Et arrive, loin derrière, l’autre partenaire de l’Alena, le Mexique (14%). En fait, de nouveaux marchés mondiaux sont en train de prendre de l’importance pour les PME québécoises exportatrices. Par exemple, l’Union européenne est un marché aujourd’hui plus important que celui du Mexique, vu que 26% des PME exportatrices d’ici y destinent leurs produits et services. Idem avec les marchés asiatiques, avec un pourcentage de 16%. La fréquence des exportations vers la Chine est particulièrement élevée dans le secteur de la fabrication (12%). Les marchés les plus en croissance sont ceux des pays émergents, notamment ceux du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), où respectivement 6%, 6%, 4% et 10% des PME actives hors du Québec font actuellement des affaires. D’ici les cinq prochaines années, une proportion encore plus grande de PME ont l’intention d’y étendre leurs activités, en particulier en Inde. La seule méthode pour continuer de croître Qu’est-ce qui pousse les PME québécoises à s’internationaliser de la sorte? De manière générale, c’est qu’elles misent sur cette stratégie pour poursuivre leur croissance, le marché québécois ne leur suffisant plus. Ainsi, 55% des PME actives hors du Québec ont pour motivation principale de «développer de nouveaux marchés», mais aussi de «se rapprocher de marchés ou de clients» (33%) et de contourner le phénomène de «saturation du marché québécois» (20%). Une autre motivation importante réside dans le fait que 15% ces PME veulent «répondre à la concurrence des pays émergents», signe que leurs dirigeants ont saisi l’importance vitale de la mondialisation des affaires. À noter que, contrairement à une croyance solidement rivée dans la mentalité occidentale, les PME ne font pas forcément des affaires à l'étranger pour profiter de salaires et de coûts de production inférieurs à ceux pratiqués chez elles. En effet, seulement 8% des PME québécoises disent que cette raison a motivé leur choix de s’internationaliser… Les obstacles sont nombreux quand on décide d’être actif hors du Québec. Selon les PME qui sont dans ce cas, la principale difficulté réside dans la vigueur du huard (22%). Suivent, entre autres, les coûts de transport et de logistique (18%), les barrières légales, administratives et tarifaires (16%), les services externes «trop coûteux» (12%) et le manque de personnel qualifié pour ce type d’activité (10%).
  14. Des freins bloquent la reprise au Québec Olivier Schmouker . les affaires.com . 17-12-2009 L’an prochain, le Québec s’extirpera progressivement de la récession, mais sera freiné par une nécessaire discipline budgétaire de la part du gouvernement Charest, selon Les prévisions économiques et financières de Desjardins. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) du Québec devrait renouer avec la croissance en 2010, à hauteur de 1,8%. En 2009, le recul attendu avoisine les 1,7%. Et la croissance devrait se poursuivre des années durant : 2,5% en 2011, 2% en 2012, 2% en 2013, etc. De nombreuses embûches Simultanément, l’inflation devrait être sous contrôle. L’étude s’attend à une hausse des prix à la consommation de 0,5% en 2009, de 1,6% en 2010, 2,1% en 2011, 2,2% en 2012, etc. Quant au taux de chômage, il devrait peu ou prou continuer de rester au même niveau que celui de cette année, toujours selon la même étude. Il devrait tourner autour de 8,5% en fin d’année, puis être de 8,5% en 2010, de 8% en 2011, de 7,5% en 2012, etc. «Au Québec, la reprise s’est enclenchée timidement au cours de l’été. Les dépenses de consommation sont enfin sorties de leur léthargie, tandis que le marché immobilier a surpris par sa vigueur. Les perspectives sont toutefois assombries par l’état précaire des finances publiques et par les difficultés persistantes du commerce extérieur», notent les économistes de Desjardins. Charest dans une impasse financière Les dommages causés par la récession ont été relativement limités, mais ce n’est pas pour autant que la reprise ne se fera pas sans écueils. Par exemple, le gouvernement Charest s’est fixé comme objectif de retrouver l’équilibre budgétaire en 2013-2014, ce qui «exigera des efforts importants qui freineront l’élan de l’économie québécoise». Du coup, les dépenses gouvernementales devront être comprimées de 3,9 milliards de dollars, les revenus du gouvernement devront croître de 2,4 milliards de dollars, la TVQ devra passer de 7,5 à 8,5%, et encore, il faudra trouver des moyens supplémentaires pour dénicher 5 autres milliards de dollars quelque part… «Dans ce contexte, il faut s’attendre à des ponctions fiscales supplémentaires pour les particuliers, ce qui pourrait mettre du sable dans l’engrenage de la reprise économique en ce qui concerne les dépenses de consommation», souligne l’étude, en évoquant aussi la possibilité de voir la TVQ augmentée de plus d’un point de pourcentage à court terme. Des entreprises encore à la traîne À cela s’ajoute le fait que la reprise tant annoncée ces derniers mois «tarde à se manifester au niveau des entreprises». Le secteur manufacturier connaît des «difficultés persistantes», si bien que «la relance des investissements sera plus modérée pour l’ensemble des entreprises». Au Québec, les ventes des fabricants sont en recul depuis la fin de l’été. Le secteur aéronautique connaît une baisse de régime, les commandes en carnet ne cessant de diminuer. Les perspectives sont «plutôt mitigées» pour l’aluminium et le secteur forestier, deux autres poids lourds des expéditions québécoises à l’étranger. «D’autres fermetures sont possibles dans les pâtes et papiers, qui continuent de souffrir du déclin de la publicité dans les médias écrits». En conséquence, la chute de plus de 10% des exportations survenue en 2009 fera place à une amélioration graduelle l’an prochain, selon les analystes de Desjardins. Et ce, à condition que le huard ne joue pas des tours aux exportateurs québécois… Le Canada va souffrir du «mal hollandais» Après une chute de 1,2% en 2009, le PIB mondial devrait bondir de 3,4% en 2010 et maintiendra un rythme similaire en 2011, à 3,8 %. Dominés par la Chine et l'Inde, les pays en voie de développement conserveront leur rôle de locomotive, avec une croissance supérieure à 5% au cours des deux prochaines années. Du coup, les performances des pays industrialisés, qui enregistreront une augmentation de leur PIB réel de 1,8% en 2010 et de 2% en 2011, paraîtront «ternes», toujours selon la même étude. «Les États-Unis et le Canada feront figure de leaders des pays industrialisés, en affichant des croissances supérieures à 2% pour les deux prochaines années, alors que la zone euro, le Japon et le Royaume-Uni ne réussiront pas à atteindre ce rythme», dit Yves St-Maurice, directeur et économiste en chef adjoint, de Desjardins. L’effet de la remontée graduelle des prix du pétrole en synchronisme avec la reprise économique mondiale fera grimper le huard jusqu’à la parité durant l’été prochain. Les exportations manufacturières en seront affectées négativement, tandis que les importations seront dynamisées par la vigueur de la demande intérieure. Ce phénomène économique, couramment appelé «mal hollandais», qui décrit l’impact de l’appréciation de la devise d’un pays doté d’importantes ressources énergétiques, devrait ainsi affecter le Canada dès l’an prochain.
  15. Bourse du carbone : Montréal attend les objectifs de réduction Léonie Laflamme-Savoie . les affaires.com . 17-12-2009 «Nous sommes prêts à fonctionner dès demain matin. Tout ce qu’il nous manque ce sont des objectifs de réduction, après nous pourrons fixer un prix», admet Alain Miquelon, président et chef de la direction de la Bourse de Montréal. PLUS : TMX développera un outil pour transiger des produits dérivés hors-cote De passage devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Alain Miquelon a avoué être un peu choqué de voir le marché du carbone canadien immobilisé alors qu’il est parfaitement fonctionnel, tout en rappelant que « ça fait partie du jeu, parfois certains produits prennent beaucoup plus de temps que d’autres à lancer ». En effet, le marché du carbone de la Bourse de Montréal a été lancé en mai 2008, en lien avec le plan « Turn the corner » mis en place à l’époque par le gouvernement fédéral. Rappelons que ce plan, s’il avait été suivi, aurait dû entrer en vigueur le 1er janvier 2010, soit dans 15 jours. « Nous ne faisons pas de pressions auprès du gouvernement, notre désir est le même que lorsque nous avons lancé notre marché : voir fonctionner au Canada un système de bourse du carbone, a-t-il souligné. C’est déjà le cas en Europe et c’est, selon moi, le bon modèle pour répondre au problème des gaz à effet de serre. » « Ce qui est important pour nous, c’est que les gouvernements mettent en place un cadre règlementaire pour inciter les émetteurs de gaz à réduire leurs émissions. Nous voulons que ces programmes incluent un système de bourse et non pas des mesures comme une taxe sur le carbone », a-t-il ajouté. Selon Alain Miquelon, la politique canadienne sera vraisemblablement alignée sur ce qui est actuellement discuté aux États-Unis : « Toutes les indications nous indiquent que quelque chose va se passer là-bas d’ici les deux prochaines années que ce soit au niveau du Congrès ou à celui des initiatives plus régionales. D’une façon ou d’une autre, il va y avoir une bourse du carbone aux États-Unis.» « Tout le monde attend le résultat de Copenhague, ce qui est certain c’est que le Canada va devoir suivre », ajoute le président et chef de la direction de la Bourse de Montréal.
  16. General Motors fermera Saab Alexandre Paillé . les affaires.com . 18-12-2009 General Motors a annoncé l'échec des discussions qui avaient cours avec la néerlandaise Spyker Cars pour la cession de sa division suédoise Saab, en ajoutant que cette dernière sera fermée de façon ordonnée. «Nous allons travailler en étroite collaboration avec Saab pour arrêter les activités de la société de façon ordonnée et responsable», a déclaré le président des activités européennes de General Motors, Nick Reilly. L’échec des négociations avec Spyker Cars est essentiellement dû aux mesures d'examen des comptes exigées pour conclure la transaction qui ne pouvaient pas être résolues à temps, selon la direction de General Motors. GM ajoute que Saab avait besoin d'une issue rapide des négociations pour poursuivre ses opérations. La fermeture de Saab n’est pas une surprise puisque le chef de la direction du géant de l'automobile, Ed Whitacre, avait indiqué récemment qu’en l’absence d’un accord avec Spyker Cars, GM fermerait purement et simplement Saab. GM a précisé que Saab continuera d'honorer ses garanties aux consommateurs et de leur fournir du service et des pièces de remplacement. La compagnie de Detroit a précisé qu'elle s'attend à ce que ce dernier développement n'ait pas d'impact sur la vente de certaines activités de Saab à la chinoise Beijing Automotive Industry Holdings tel qu'annoncé la semaine dernière. Saab emploie actuellement au total 4500 personnes. Avec Associated Press
  17. Valeurs mobilières canadiennes: l'Alberta va contester 18 décembre 2009 | 13h06 Argent Tout comme le Québec, l'Alberta a décidé de contester devant les tribunaux le projet du gouvernement fédéral de réglementer le commerce des valeurs mobilières et de mettre sur pied une Commission pancanadienne des valeurs mobilières. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, a salué vendredi cette décision, de même que celle de l'Alberta d'intervenir en faveur du Québec dans le renvoi devant la Cour d'appel. Le 8 juillet dernier, le gouvernement du Québec a demandé à la Cour d'appel du Québec de se prononcer sur la constitutionnalité du projet fédéral de légiférer dans le domaine des valeurs mobilières. «Nous nous réjouissons aujourd'hui de l'annonce, par le gouvernement de l'Alberta, de sa décision d'intervenir dans le renvoi du Québec de même que de sa décision de procéder également à un renvoi auprès de sa Cour d'appel», a déclaré le ministre. L'Alberta s'oppose depuis le début aux velléités d'Ottawa dans ce champ de compétence que le Québec estime provincial. Le minstre des Finances de la province de l'Ouest, Iris Evans, estime aussi que la réglementation des valeurs mobilières doit relever des provinces et que le système actuel est efficace. Le ministre Bachand a aussi affirmé que le gouvernement fédéral devrait suspendre ses travaux visant à encadrer les valeurs mobilières «en attendant que les tribunaux se prononcent sur leur constitutionnalité». En juin dernier, en dépit des protestations du Québec, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et du Manitoba, le gouvernement Harper a annoncé la création d'un bureau de transition dont le mandat est de rédigé une loi canadienne des valeurs mobilières et de négocier avec les provinces. Le Québec est d'avis que le régime de passeport en valeurs mobilières actuel est suffisant en permettant de prendre en compte les intérêts propres à chaque région du Canada. «Nul besoin de tout centraliser à Toronto pour avoir un système national qui fonctionne», a ajouté le ministre, qui est à Whitehorse, au Yukon, à l'occasion d'une conférence nationale des ministres des Finances.
  18. Hydro-Québec et la convoitise à Ottawa Toutefois ce projet, s’il se réalise, risque de transformer Hydro-Québec en « Hydro-Canada » Lettres au Devoir vendredi 20 novembre 2009 André Braën - Avocat et professeur à l’Université d’Ottawa - Le gouvernement Charest a d’ambitieux projets d’expansion pour Hydro-Québec. L’achat éventuel d’Énergie Nouveau-Brunswick, suivi peut-être par celle de l’Île du Prince-Édouard afin d’en rationaliser les structures de transport et de distribution d’électricité surtout vers le marché de la Nouvelle-Angleterre, apparaît bien alléchant sur le plan économique. Toutefois ce projet, s’il se réalise, risque de transformer Hydro-Québec en « Hydro-Canada ». En effet, l’entreprise québécoise sera alors de plus en plus perçue comme étant une entreprise interprovinciale, et la tentation des autorités fédérales, sous la pression de l’opinion publique canadienne, d’en prendre le contrôle et d’en réglementer les activités sera d’autant plus forte. Le Parlement canadien peut en effet déclarer certaines entreprises être de l’intérêt général du Canada ou de deux provinces et plus (article 92 (10) de la Loi constitutionnelle de 1867). Par ailleurs, même si Québec peut effectivement légiférer en ce qui concerne l’exportation hors de la province de son électricité, la Constitution prévoit que le Parlement canadien peut aussi intervenir dans ce domaine et qu’à ce moment, sa législation jouit d’une prépondérance (article 92A de la Loi constitutionnelle de 1867). Le projet est donc emballant et porteur de croissance pour Hydro-Québec. Mais ce faisant, l’entreprise québécoise risque de plus en plus d’attiser la convoitise des autorités fédérales. Le cas échéant, le Québec pourrait donc perdre le contrôle de son joyau. Le gouvernement Charest a-t-il été averti de cette possibilité ? La question mérite d’être posée.
  19. Publié le 20 décembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Candidature au Forum universel des cultures: Québec affronterait Amman Ian Bussières Le Soleil (Québec) La Ville de Québec déposera cette semaine, avec l'appui des gouvernements du Québec et du Canada, sa candidature afin de présenter en 2016 le cinquième Forum universel des cultures, un événement de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Ce grand rendez-vous international comporte trois axes prioritaires, à savoir la diversité culturelle, le développement durable et le développement pour la paix qui sont mis en valeur grâce à des colloques, des séminaires, des congrès, des ateliers, des camps de la paix, des expositions, un spectacle permanent et une kyrielle d'activités culturelles. Le budget prévu pour la tenue du Forum à Québec est de 100 millions $, soit 90 millions $ en 2016 et 10 millions $ répartis sur la période de 2011 à 2015 pour les activités pré-Forum. C'est moins de la moitié des 230 millions $ prévus pour le quatrième Forum qui aura lieu à Naples en 2013. Le premier Forum universel des cultures, tenu à Barcelone en 2004, avait coûté 433 millions $. La part des gouvernements Si Québec obtient l'événement, les gouvernements provincial et fédéral assumeront chacun 40 % de la facture, alors que la Ville de Québec contribuera pour 8 %. Les commandites représenteront 9 % du budget, tandis que 2,5 % proviendra de la vente d'entrées et 0,5 % de la vente de produits dérivés. «Nous voulons y aller avec un budget plus modeste que Naples», a déclaré hier l'attaché de presse du maire Régis Labeaume, Paul-Christian Nolin, soulignant que plusieurs investissements majeurs avaient déjà été réalisés à Québec pour les festivités du 400e en 2008. Les villes intéressées ont jusqu'au 31 décembre pour poser leur candidature et, déjà, Paul-Christian Nolin a signalé qu'Amman, capitale et métropole de la Jordanie, figurait parmi les adversaires potentielles de Québec, de même qu'une ville de Belgique. «Nous avons fait beaucoup de travail dans ce dossier, mais on restera discret sur le thème que nous proposerons et les grands éléments de notre candidature d'ici le 31 décembre», a enchaîné M. Nolin. Dans un document de la Ville de Québec dont Le Soleil a obtenu copie, on apprend cependant qu'il a été décidé de ne pas ajouter un thème abstrait et général, comme la connaissance pour le Forum de Monterrey en 2007 ou la mémoire du futur pour celui de Naples. Dans sa candidature, Québec utilisera plutôt «un thème transversal qui soit aussi concret que significatif pour Québec et à partir duquel tous les axes et formats peuvent être abordés». Un comité directeur comptant parmi ses membres Patrick Caux d'Ex Machina, Lili-Anna Peresa de la Fondation One Drop, John R. Porter du Musée national des beaux-arts du Québec, le recteur de l'Université Laval, Denis Brière, Michel Venne de l'Institut du Nouveau Monde et Jean Morency de SSQ Groupe financier a aussi été mis en place pour établir les bases de la candidature. Il est appuyé par Marie Albertson, embauchée cet été comme secrétaire administrative de la mise en candidature, et Denis Ricard, secrétaire général de l'Organisation des villes du patrimoine mondial, qui consacre 15 % de son temps comme conseiller personnel du maire sur les questions de stratégie politique et internationale et sur la recherche d'appuis à la candidature de la ville. Québec a également réalisé des missions auprès des comités organisateurs de tous les forums passés et à venir afin de mieux cerner la teneur de l'événement et auprès de la Fondation du Forum, qui évaluera le dossier de mise en candidature. Annonce en 2011 Si Québec est retenue parmi les trois villes finalistes, une délégation du comité de sélection de la Fondation du Forum se rendra dans la capitale entre février et avril, et Québec saura si sa candidature est retenue entre septembre et décembre. L'annonce publique s'effectuera lors de la cérémonie de clôture du troisième Forum, qui aura lieu à Valparaiso, au Chili, le 7 janvier 2011.
  20. Énergie NB: la machine judiciaire mise à contribution? 18 décembre 2009 | 19h01 LA PRESSE CANADIENNE Les conservateurs du Nouveau-Brunswick explorent présentement les avenues juridiques pour retarder ou annuler la vente proposée d'Energie NB à Hydro-Québec. Selon le leader du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, David Alward, cette entente n'est pas une bonne affaire pour la province, et elle devrait être révoquée -- ou du moins retardée -- jusqu'à ce que les électeurs aient pu se prononcer lors d'un plébiscite ou au moment des élections générales de septembre prochain. Le chef conservateur a déclaré qu'il continuera de s'opposer au projet à l'Assemblée législative et d'envisager toutes les avenues possibles. De son côté, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Shawn Graham, a déploré que M. Alward dépense autant d'énergie et d'argent pour chercher un moyen juridique de contrer la vente, plutôt que de proposer une solution de rechange. M. Graham se dit convaincu que l'accord final pourrait répondre à toutes les questions juridiques soulevées. Le Nouveau-Brunswick et le Québec se sont donné jusqu'au 31 mars pour compléter la vente qui permettrait à Hydro-Québec de mettre la main sur les principaux actifs d'Energie NB, pour la somme de 4,75 milliards $.
  21. L'entente peut être bonifiée Mise à jour le vendredi 18 décembre 2009 à 16 h 20 Le gouvernement du Nouveau-Brunswick promet des améliorations importantes à l'entente sur la vente d'Énergie NB à Hydro-Québec. Le gouvernement libéral de Shawn Graham affirme qu'il veut répondre aux préoccupations des citoyens. Le débat sur l'avenir d'Énergie NB a électrisé les travaux à l'Assemblée législative jusqu'au dernier moment. Au coeur des débats se trouvaient les avantages que recevront ou ne recevront pas les Néo-Brunswickois à la suite de cette vente. « C'est que les résidents du Nouveau-Brunswick vont toujours payer 60 % plus cher que les résidents du Québec », a lancé le député Paul Robichaud, porte-parole du Parti progressiste-conservateur en matière d'énergie. Le premier ministre a promis une entente meilleure que cette débattue jusqu'à présent. Il se dit certain que les Néo-Brunswickois trouveront des réponses à leurs questions dans l'entente définitive. On ne sait donc pas quelle sera la nature de ces améliorations qu'il offrira aux citoyens. Les améliorations pourraient concerner la facture que paieront les abonnés, qui sont aussi les électeurs qui seront appelés aux urnes en septembre 2010. Le premier ministre ne se fait pas d'illusions. « On ne peut pas convaincre 100 % cent de la population », reconnaît Shawn Graham. L'opposition maintient le cap Même si les citoyens bénéficiaient davantage de la vente de leur société d'État, les progressistes-conservateurs continueraient de s'y opposer. « Il demeure un fait qui n'est pas négociable. C'est toute la question de la perte de souveraineté, la question de voir une autre province avoir le contrôle total d'une société d'État qui appartient au gouvernement du Nouveau-Brunswick », explique le député Paul Robichaud. Le Nouveau-Brunswick réussira peut-être à améliorer certains aspects de l'entente de principe conclue avec le Québec, mais comme dans toute négociation, s'il obtient des avantages d'une part, il devra faire des concessions d'autre part.
  22. Hydro-Québec et Chavez, du pareil au même ? La Presse Jean-Pascal Beaupré Les pays de l’OPEP ne sont pas les seuls à vendre leur énergie à rabais à leurs citoyens. Hydro-Québec aussi recourt à cette stratégie. En écoulant son électricité en bas du prix coûtant aux Québécois, la société encourage le gaspillage, comme c’est le cas au Venezuela ou en Arabie Saoudite. C’est du moins ce qu’affirme Jeff Rubin dans son blogue sur le site du Globe & Mail. L’ancien économiste en chef de la CIBC est bien connu pour avoir écrit «Why Your World is About to Get a Whole Lot Smaller», dans lequel il prédit les effets d’un baril de pétrole à 100 $ sur notre vie de tous les jours. Le rapprochement fait par Jeff Rubin est un peu tiré par les cheveux. L’automobiliste paie 7 cents le litre (oui, sept) au royaume du président Chavez, alors que le Venezuela peut obtenir six fois plus lorsqu’il vend son brut à l’étranger présentement (l’équivalent de 44 cents le litre). Au Québec, le consommateur moyen d’électricité paie environ deux fois moins cher que le prix exigé par Hydro-Québec hors de la province. De plus, le pétrole n’est pas une ressource renouvelable et la capacité mondiale de production a commencé à décliner, se plaît à rappeler M. Rubin. Or, comme on le sait, l’hydroélectricité ne fait pas face à de telles limites. Autre différence majeure, qui n’est pas un secret pour personne: l’extraction de pétrole est beaucoup plus polluante, ce qui justifie amplement qu’on limite sa consommation. Au contraire, l’hydroélectricité est une source d’énergie propre. Toutefois, la comparaison qu’établit Jeff Rubin n’est pas dénuée de tout fondement. Il estime que les Québécois surconsomment leur électricité au même titre que les Vénézuéliens et les Saoudiens consomment leur pétrole à outrance. Ici comme là-bas, ce gaspillage conduit à une réduction des capacités d’exportation d’énergie. D’après vous, M. Rubin a-t-il raison, ou compare-t-il des pommes avec des oranges ?
  23. Publié le 17 décembre 2009 à 07h28 | Mis à jour à 07h36 Popularité des PM: Charest en milieu de peloton Catherine Handfield La Presse Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, est le plus apprécié de tous les chefs des provinces canadiennes. Les temps sont plus durs pour son homologue albertain, Ed Stelmach, qui détient le plus faible appui parmi ses électeurs. C'est ce qui ressort d'un sondage Angus Reid réalisé auprès de 7000 adultes canadiens du 23 au 29 novembre. En cette fin d'année, Danny Williams obtient 78% d'appuis à Terre-Neuve-et-Labrador, révèle le sondage mené en ligne. Brade Wall de la Saskatchewan arrive en deuxième position, avec 58%. «En dépit des problèmes du système de santé, Danny Williams et Brade Wall reçoivent d'excellentes cotes peu importe ce qui se passe. C'est un phénomène avec ces deux chefs», note Jaideep Mukerji, vice-président affaires publiques d'Angus Reid. Leur forte personnalité et la façon font ils gèrent l'économie de leur province expliquent en partie leur forte cote de popularité, selon M.Mukerji. À l'opposé, Ed Stelmach continue de dégringoler dans les sondages. Seulement 14% des répondants albertains approuvent la façon dont il s'acquitte de ses tâches. Cette chute est essentiellement due aux difficultés économiques en Alberta, selon Jaideep Mukerji. Dalton McGuinty, de l'Ontario, ne fait guère mieux avec 18% d'appuis. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, obtient quant à lui 25% d'appuis. Il arrive donc au cinquième rang, après Darrell Dexter de la Nouvelle-Écosse (43%) et Greg Selinger du Manitoba (29%). «Jean Charest a eu un moment de popularité assez marqué cet été (32%), mais une série de facteurs fait en sorte que sa popularité est légèrement à la baisse», indique M. Mukerji. À son avis, le refus du gouvernement d'ordonner une enquête publique sur les allégations de corruption dans l'industrie de la construction y est pour quelque chose.
  24. Publié le 16 décembre 2009 à 16h26 | Mis à jour à 16h31 Les Alouettes prolongent le contrat de Trestman Jean-François Bégin La Presse Les Alouettes de Montréal annonceront jeudi que l'entraîneur-chef Marc Trestman a signé une prolongation de contrat, a appris La Presse de sources sûres. Le propriétaire du club, Robert Wettenhall, et le président Larry Smith en feront l'annonce lors d'une conférence de presse, jeudi après-midi. Embauché il y a deux ans, Trestman a conduit les Alouettes à la conquête de la Coupe Grey contre les Roughriders de la Saskatchewan, à la fin novembre.
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