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ErickMontreal

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Tout ce qui a été posté par ErickMontreal

  1. Je suis totalement d'accord, l'opinion générale envers les villes du canada anglais au Quebec se résume en quelques mots : généralement ennuyant et plutôt laid. Who gives a rat's ass about any of those cities besides either Toronto or Vancouver ? Winnipeg, Ottawa, Saskatoon, Moncton, Regina, Halifax, Edmonton, Moncton, London, Hamilton, Calgary, Kitchener, Thunder Bay....
  2. Publié le 09 juillet 2010 à 05h00 | Mis à jour à 06h21 Gilbert Rozon songe à la mairie Gilbert Rozon affirme que la mairie de Montréal l'intéresse parce qu'il a envie «qu'il se passe quelque chose». Éric Clément La Presse Mécontent de la façon dont la Ville de Montréal est dirigée, le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, pourrait envisager de se porter candidat à la mairie de Montréal en 2013 si certaines conditions sont réunies. Dans une entrevue avec le journaliste Paul Arcand diffusée sur les ondes du 98,5 FM mercredi, Gilbert Rozon a dit que l'administration municipale actuelle est déconnectée du milieu de la création. «Il faut des leaders qui n'ont pas peur de ne pas être aimés», a-t-il dit. «On pourrait se donner une ville de fantaisie, de créateurs, ce qu'on ne fait pas.» «On n'est rien», a-t-il ajouté plus tard. Quand Paul Arcand lui a demandé s'il sera candidat, il a répondu?: «Mon ambition, dans la vie, c'est d'être heureux et j'adore servir, j'adore le métier de politique, je trouve que c'est noble. Je suis très triste de voir le cynisme qui entoure ça en ce moment.» Il a ajouté qu'il serait capable de «vision» et que la fonction l'intéresse parce qu'il a envie «qu'il se passe quelque chose». À La Presse, hier, il a dit quelles sont les trois conditions nécessaires pour qu'il se lance dans la course à la mairie. «À Juste pour rire, je suis le patron, dit-il. Il faudrait donc que je trouve un remplaçant. Il faut aussi que je m'occupe de ma sécurité financière. Et il faudrait que je monte une équipe.» Hier, il a annoncé à ses employés puis sur Twitter, que l'homme d'affaires Mario Bertrand avait accepté le poste de président et chef de la direction du Groupe Juste pour rire. Il remplacera le 1er septembre Normand Legault, qui a quitté l'entreprise en février, six mois après son arrivée. Mario Bertrand sera-t-il ce remplaçant que M. Rozon recherche?? «Mario Bertrand sera le grand numéro 2, répond-il. Je le connais très bien. On va voir si la mayonnaise prend. On part enthousiastes. On est tous les deux dans la cinquantaine. On va constituer une relève à Juste pour rire, pour rajeunir l'équipe.» Une retour à Juste pour rire Depuis 2005, Mario Bertrand est associé-directeur de la firme OMC, une entreprise de management spécialisée dans la mise en place de plateformes commerciales. Il est aussi associé d'une entreprise de production artistique et d'une firme d'exploitation de droits de comédies musicales et d'opéras. De 1995 à 2005, il a été président Europe de New Ventures et de la société de participations financières de TIW. En 1991, il a été président de Télé-Métropole et de TVA. De 1986 à 1990, il a été le chef de cabinet de Robert Bourassa. Il siège ou a siégé aux CA de Juste pour rire, Cogeco, Léger Marketing, Hydro-Québec, Laurentienne Assurances, M3I, Magasins M, Télé-Métropole et de la Fondation du Devoir. En 2008, il avait quitté Juste pour rire, dont il était vice-président du conseil chargé de la stratégie internationale, pour se joindre à l'entreprise de Garou, Wolfgang Entertainment International. Avec la nomination de Mario Bertrand, Gilbert Rozon demeure président du conseil «avec les missions particulières d'optimiser la valeur artistique de nos produits et d'identifier de nouveaux talents et de nouvelles occasions d'affaires», a-t-il écrit dans une lettre envoyée à ses employés hier. Par ailleurs, Andy Nulman a été nommé président des festivals et de la télévision du Groupe Juste pour rire. «Il s'agit d'un nouveau poste, dit Gilbert Rozon. La boîte a grossi. Les festivals Just for Laughs de Montréal, Toronto et Chicago, la télévision, ce sont des activités qui réclament un leader et on a un très bon historique avec Andy.» Bon début pour le Festival Le Festival Juste pour rire 2010 a très bien commencé. «On a déjà vendu 120 000 billets», dit Gilbert Rozon. La mélodie du bonheur est la locomotive du festival, cette année?: 70 000 billets vendus à ce jour. «Ça va être le succès de l'année», dit M. Rozon. Les deux spectacles de Steve Martin se sont aussi vendus... en 10 minutes. «Je suis très fier de la programmation.» Même du gala Scandales de Louis Morissette et Jean-François Mercier?? «J'étais content qu'on prenne ce risque, dit-il. Je suis fatigué par le côté bien-pensant, le politiquement correct. Il faut accepter d'être soi-même choqué. J'ai été choqué, mais j'ai félicité mon équipe. On peut même aller plus loin. C'est vrai qu'il y avait beaucoup de choses grossières, mais la promesse de déranger a été tenue.»
  3. La Maison Ogilvy est finalement vendue pour près de 100 M$ Martin Jolicoeur . les affaires.com . 05-07-2010 EXCLUSIF : «Ce fut long, mais on y est enfin!» De son téléphone portable, David Jubb, le chef de la direction de Pyxis Real Estate, a peine contenir sa satisfaction. On le comprendrait à moins. Après de longs mois de négociations, la vente de La Maison Ogilvy, le prestigieux magasin de la rue Sainte-Catherine, à Montréal, aura finalement lieu au cours des prochaines heures, a appris LesAffaires.com. Situé au 1307 de la rue Sainte-Catherine Ouest, l’immense bâtiment historique et le commerce qu’il abrite seront vendus à un groupe d’investisseurs piloté par la société immobilière Devimco, la propriété du Fonds de placement BB, la fiducie familiale des familles Bombardier et Beaudoin. Montant final de la transaction : «entre 96 et 98 M$» soutient M. Jubb, qui se préparait au moment de notre appel à signer le contrat de vente. «Si nous ne le signons pas à 16 heures aujourd’hui comme prévu, ce sera fait demain», a-t-il assuré. Sous la nouvelle administration, estime-t-il, le magasin de la rue Sainte-Catherine, à l'angle de De La Montagne, devrait subir une cure de rajeunissement de quelque 20 M$, en plus de connaître un nouvel élan. De quel élan est-il question exactement? Sur ce, le patron de Pyxis, demeure bouche cousue. Ogilvy au Dix-Trente Des informations, confirmées par au moins un des membres du groupe d’acquéreurs, veulent que Devimco, qui développe le Quartier Dix-Trente à Brossard, veuille y ouvrir un nouveau concept de magasin Ogilvy. L’ouverture de ce nouveau magasin se ferait sous la gouverne de Paul-Delage Roberge, l’ancien président-fondateur des Ailes de la Mode. Nous avons tenté en vain de parler à la direction de Devimco avant d’écrire ces lignes. Jean-François Breton que Eric Foster, les deux principaux dirigeants de l’entreprise de Québec, n’ont pas retourné nos appels. Pour sa part, Paul Delage-Roberge, a refusé de confirmer ou d’infirmer les rumeurs, se contentant de préciser travailler au développement d’un magasin général de quelque 100 000 pi2 au Quartier Dix-Trente, de concert avec Devimco, depuis déjà deux ans. «Si une annonce de ce genre devait être faite, il ne reviendrait malheureusement pas à moi de le faire.» Depuis 1866 Pyxis, dont l'actionnaire de contrôle est Edgefund Equities, a acheté Ogilvy de la Standard Life Insurance of Canada en 2000 pour la somme «d’environ 45 M$». La Caisse de retraite de Radio-Canada, était partenaire de Pyxis dans cette transaction, pour environ 30% d’Ogilvy, de Jas Ogilvy et de son bâtiment. Selon un prospectus déposé en 2006, la valeur marchande d’Ogilvy était évaluée entre 72,5M$ et 75,8M$ par la firme Altus Helyar. Mais selon le rôle d’évaluation 2007 de la Ville de Montréal, l’immeuble de la rue Sainte-Catherine Ouest est évalué à 51,8 M$. Ogilvy a été fondé en 1866 par James Ogilvy. Le magasin a été racheté par la suite, en 1927, par James Aird Nesbitt, le fondateur de Nesbitt Thompson, pour la «modique» somme à l'époque de 38 500$.
  4. Publié le 26 juin 2010 à 00h00 | Mis à jour à 10h56 Parc olympique: vers une nouvelle vie? Karim Benessaieh La Presse Ce n'est malheureusement pas un secret bien gardé entre Québécois: les Jeux olympiques de Montréal, du point de vue de l'héritage qu'ils ont laissés, sont considérés dans le monde entier comme un échec. Contrairement à Barcelone et à Sydney, Montréal n'a pas profité de son rendez-vous de 1976 pour redonner vie à des quartiers entiers. Les installations olympiques, qu'on a mis 30 ans à payer, sont sous-utilisées, et les Montréalais ne se sont jamais approprié ce grand site froid et bétonné. Mais il y a de l'espoir, estiment les experts du Groupe de recherche sur les espaces festifs (GREF), qui ont notamment participé, dès 2003, à la conception du Quartier des spectacles. Ils ont présenté le mois dernier un rapport étoffé qui a suscité l'enthousiasme du Comité olympique international, à Lausanne. Dans une salle de cours de l'UQAM, ils ont refait l'exercice pour La Presse, avec force croquis, tableaux et explications convaincantes. Quel est le secret? Il faut «briser le béton» pour le remplacer par des espaces verts, faire de l'avenue Pierre-de-Coubertin une artère commerciale animée et refaire complètement l'image du site, notamment grâce à un changement de nom. Car le Parc olympique, note Sylvain Lefebvre, professeur de géographie et directeur du GREF, «est un symbole d'échec». On le considère comme une coquille vide qu'il vaut mieux oublier. «En sciences urbaines, Montréal est reconnu comme le modèle à ne pas suivre, l'échec postolympique par excellence», dit Romain Roult, étudiant au doctorat et administrateur du GREF. Les géographes du GREF présentent joliment ce phénomène comme le «complexe de Cendrillon». C'est la tentation de faire la plus grande manifestation possible, peu importe les coûts, quitte à subir un réveil brutal. Les déboires du Stade olympique entretiennent un cynisme bien ancré dans la population même s'il est devenu un symbole architectural de Montréal. Fermé de novembre à mars pour des raisons de sécurité, déserté par le sport professionnel, il offre quelques rares grandes manifestations -une vingtaine depuis trois ans, essentiellement des expositions et des salons. «C'est le dossier le plus facile à ridiculiser; nous avons un rapport amour-haine avec cette structure, dit M. Lefebvre. On a proposé d'y faire le CHUM, d'en faire un site d'enfouissement, une résidence pour personnes âgées. Ce stade est pourtant devenu un repère urbain mais, comme la tour Eiffel pour les Parisiens au tout début, il n'a pas la faveur des Montréalais.» Attirer (et retenir) les promeneurs L'arrivée graduelle d'autres attractions qui ont eu un succès indéniable, comme le Biodôme, le complexe StarCité, le stade Saputo et bientôt le Planétarium, s'est faite «à la pièce» et n'a rien à voir avec une vision intégrée du site, estime le directeur du GREF. «Il n'y a rien à faire avant, rien à faire après. On devrait avoir là un pôle d'attraction, un endroit où il fait bon être, où on aurait envie d'aller pour y rester un peu. Il faut qu'on ait mille et une raisons pour se retrouver sur le site.» La «rétention» des visiteurs, estime le géographe, est la clé de la résurrection du site. «C'est fondamental. Les promoteurs sont prêts à s'y installer, les gouvernements seraient prêts à y investir et les gens à s'y promener si on a des moyens de les garder.» Romain Roult a fait de la reconversion du Parc olympique le sujet de sa thèse de doctorat. Il a étudié le cas montréalais et l'a comparé à d'autres expériences olympiques. Alors que Barcelone, par exemple, a profité des Jeux de 1992 pour intégrer les installations à sa trame urbaine, Montréal n'a pratiquement qu'une seule réalisation à son actif: avoir fait du Stade olympique un symbole touristique renommé. Sur une trentaine de points considérés par les auteurs comme révélateurs d'une reconversion réussie, Montréal en récolte à peine six, dans des domaines aussi anodins que l'accessibilité par les transports en commun ou la participation gouvernementale d'au moins 60%. Avec la collaboration d'un cabinet d'urbanistes, Ipso, dont les bureaux sont justement situés sur l'avenue Pierre-de-Coubertin, face au Stade, Romain Roult a proposé une reconversion plus réussie, avec croquis et plans. Le résultat est alléchant: le Parc olympique, actuellement fragmenté et isolé des quartiers environnants, devient un grand parc urbain animé. Première étape: enlever la majeure partie du béton qui entoure le Stade olympique pour le remplacer par des espaces verts. «C'est actuellement un îlot de chaleur important, explique Sylvain Lefebvre. On doit remplacer ce grand lieu froid et bétonné, à l'image d'Expo 67, et recréer de petits espaces verts. On s'est mis dans la peau de quelqu'un qui se retrouve à cet endroit et qui ne trouve pas ce qu'il cherche. Il n'y a pas de communication entre les différentes parties du parc, les jets d'eau sont inexistants, il manque de relation avec le superbe parc Maisonneuve juste en face, avec l'Insectarium, le Jardin botanique.» Changement de nom Le deuxième volet est commercial. En attirant un hôtel de prestige, par exemple au-dessus de la station de métro Pie-IX, en incitant des commerçants à installer terrasses et des enseignes au rez-de-chaussée du Stade et en attirant évidemment des clients, on redonnerait vie à l'avenue Pierre-de-Coubertin. «Actuellement, si on veut manger aux alentours du Parc olympique, il n'y a pratiquement rien, il faut s'éloigner», précise M. Lefebvre. Enfin, la troisième intervention est peut-être la plus audacieuse: il faut refaire l'image de marque de ce parc (le branding) pour la débarrasser de son étiquette de fiasco. La solution la plus efficace serait de trouver un nouveau nom au parc. «Toute grande opération urbaine passe par une brisure du branding, souligne le directeur du GREF. Une fois l'image brisée, ce projet pourrait devenir extrêmement mobilisateur. Le potentiel est là, il est inexploité. Il faut changer l'image, redonner la rue et le lieu aux citoyens, se lancer dans une opération de séduction pour casser cette image rébarbative.» Quelles sont les chances de voir ce nouveau rêve olympique se réaliser? Tout dépend de la mobilisation et du débat qui seront suscités, répondent les responsables du GREF. Aucune formation politique, aucune administration municipale ou gouvernementale n'a été sollicitée. «Au même titre que le Quartier des spectacles, il faut du temps pour ancrer une idée comme celle-là, estime Sylvain Lefebvre. C'est le moment ou jamais: le Stade est arrivé à la fin de sa vie utile, il faut le rénover, réinvestir, c'est un équipement majeur dont on ne doit pas se débarrasser. Profitons-en pour rétablir son image de marque, créer une nouvelle signature territoriale.» _____________________________________________________________________________________________ Publié le 26 juin 2010 à 07h19 | Mis à jour à 07h21 Il faut tuer le toit fixe Yves Boisvert La Presse Pour redonner vie aux alentours du stade, il faut se le réapproprier. Et pour faire ça, il faut lui redonner une vocation sportive. Ça tombe bien, on est obligé de remplacer le toit de toute urgence. C'est donc notre dernière chance cette année de rejeter l'idée absurde de la RIO de boucher pour l'éternité ce stade mal aimé. Quelle ironie de voir le premier ministre du Québec plaider pour la tenue de Jeux olympiques d'hiver à Québec pendant qu'on menace de tuer pour de bon le Stade olympique! À quoi servent les «grands événements» s'ils ne laissent derrière eux que des dépenses et des images vite oubliées dans les télés du monde, un monde déjà gavé d'événements et de grandes villes? On se demande ces jours-ci comment financer un nouvel amphithéâtre dans la Vieille capitale, faire un anneau de glace, aménager les montagnes, enfin tout ce qu'il faut d'infrastructures pour des JO... Et pendant qu'on se creuse la tête pour 2022, on est sur le point de détruire pour de bon la vocation sportive du Stade olympique qu'on a déjà. *** Depuis l'automne, Lavalin attend que le Conseil des ministres donne le feu vert à la construction de son toit fixe en acier. Un truc de plus de 300 millions. C'est en effet ce qu'a commandé la Régie des installations olympiques, qui a renoncé depuis longtemps à l'idée de redonner la lumière naturelle au Stade. Or, un stade fermé, en plus d'être déprimant, ne peut accueillir toute une série de compétitions, notamment l'athlétisme. Ce n'est plus un stade. La bonne nouvelle, c'est que Québec laisse traîner et ne se résout pas à engloutir autant d'argent pour faire du Stade un vulgaire centre de foire. D'où ces appels d'urgence vus récemment dans les médias: la toile actuelle se fissure sans arrêt, il faut l'entretenir, ça coûte cher, ça limite l'utilisation du Stade, etc. Mais il existe d'autres options, dont une particulièrement ingénieuse conçue par François Delaney, qui consiste à installer un toit d'acier amovible, indépendant de la structure du Stade - j'en ai parlé l'automne dernier. Des ingénieurs et des constructeurs de stades approuvent cette idée, la disent faisable et sont prêts à la mettre en oeuvre. Ce n'est sans doute pas la seule, mais on voit qu'il y a autre chose à faire avec ce stade que ce qu'ont décidé les gens de la RIO. Québec doit donc absolument donner une dernière chance à ce stade avant de le fermer à triple tour. Il faut annuler cet appel d'offres, en refaire un nouveau et faire en sorte que le Stade olympique de Montréal ne soit pas le seul au monde où il est interdit de tenir une compétition d'athlétisme parce qu'il n'est pas à ciel ouvert. On ne pourrait pas y organiser les jeux du Commonwealth ni les Jeux panaméricains, même pas ceux du Canada. On n'aurait évidemment réglé aucun problème urbain ou urbanistique. Mais ce serait une sorte de premier pas. Une manière de réhabilitation de cette installation qui a coûté si cher et qui est au milieu de l'île comme le nez au milieu du visage, mais qu'on ne veut pas voir et dont on ne parle qu'avec dérision. Après la réhabilitation, pourquoi pas, la réconciliation. On pourrait même se surprendre à lui trouver de la beauté. Et qui sait si cet objet étrange ne deviendra pas un jour, un jour pas si lointain même, un aimant? Tant mieux si des gens comme ceux du GREF rêvent encore de mettre en valeur les environs du Stade. Le moment est à la fois critique et parfaitement choisi pour passer à l'action et réinventer ce stade, ou plutôt lui redonner un minimum d'intégrité. Le Parc olympique en chiffres Coût: 1,4 milliard (remboursement terminé en 2006) Comprend: le Stade, le Vélodrome (devenu le Biodôme), l'Insectarium, le Jardin botanique et, depuis 2008, le stade Saputo. Visiteurs: 66 millions au Stade depuis son ouverture, huit millions à la Tour depuis 1987. Revenus: 18,6 millions par année en moyenne. Coûts (estimés): 34 millions Élévation de la tour au-dessus du niveau de la mer: 190 mètres La plus grande assistance: concert de Pink Floyd en 1977 (78 322 personnes) Coûts estimés de la démolition du Stade: 700 millions. Selon un sondage Léger Marketing réalisé en mars 2009, 95% des Québécois y seraient opposés. - Source: Régie des installations olympiques
  5. Samcon veut acheter l’hippodrome 16 juin 2010 | 16h15 Carl Renaud Argent Le promoteur immobilier Samcon veut construire des habitations résidentielles à Blue Bonnets. Argent a appris que l’entreprise montréalaise, associée à la revitalisation du quartier Hochelaga-Masonneuve, va déposer une offre d’achat avec des partenaires financiers afin d’acquérir l’ancien hippodrome auprès du gouvernement. Au début de l’année, Québec a mandaté BMO Marchés de capitaux pour trouver un acheteur dans le but de développer les installations hippiques. Le projet immobilier qui sera réalisé deviendra le plus important des dernières décennies car de 3 000 à 8 000 unités résidentielles pourraient être érigées. Pour le moment, le site de 4,7 millions de pieds carrés n’est pas officiellement en vente mais le porte-parole de BMO, Ronald Monet, indique que l’institution s’apprête à expédier un prospectus pour sonder l’intérêt d’acheteurs nord-américains. Le document sera distribué à la fin de l’été ou au plus tard à l’automne. «On veut développer un projet strictement résidentiel car il y a déjà beaucoup de commercial dans les environs», a affirmé Sam Scalia, président de Samcon. Son projet n’est pas entièrement défini mais le promoteur planche sur un développement mixte regroupant des habitations pour tous les budgets. Le futur quartier situé près des autoroutes 15 et 40 regrouperait des tours de condos de plusieurs étages et des immeubles moins denses de 3 ou 4 étages. Samcon n’exclut pas la construction de maisons de ville sur une portion du site. «On doit s’entendre avec la Ville de Montréal et la population a aussi son mot à dire», a expliqué M. Scalia, souligant que son projet comptera plusieurs espaces verts. D’autres investisseurs risquent de se retrouver sur la ligne de départ lorsque BMO va donner le coup d’envoi et mettre l’ancienne piste de course en vente. Selon nos sources, l'un des promoteur du Quartier Dix 30, le Fonds Bombardier Beaudoin, ainsi que la famille Saputo auraient manifesté de l’intérêt pour Blue Bonnets. Les Saputo ont des intérêts dans la Tour de la Bourse et dans la Tour CIBC au centre ville alors que les Bombardier sont liés au développement du Quartier Bois-Franc dans l’arrondissement St-Laurent. Un prix trop élevé Selon le rôle d’évaluation foncière, les installations hippiques sont évaluées à 32 M$ mais TVA Nouvelles a dévoilé en février dernier que la Sonac, la filiale du gouvernement propriétaire du site, espère tirer au moins 120 M$ en vendant le terrain. Une somme trop élevée aux yeux de Samcon car le développement de Blue Bonnets va entrainer beaucoup de frais inhérents. «Il n’y a aucune infrastructure sur ce genre de terrain. On doit souvent les décontaminer en plus de payer des taxes foncières jusqu’à la fin du projet», a expliqué le président de Samcon, soulignant que le développement de Blue Bonnets prendra entre 15 et 25 ans. Sam Scalia refuse de chiffrer la valeur de son offre d’achat mais il précise que des fonds d’investissement et des partenaires privés feront équipe avec lui. Le Fonds immobilier de Solidarité FTQ, qui investit dans des projets résidentiels, ne veut pas dire s’il a été approché. «Nous analysons toutes les propositions avec intérêt», a commenté Josée Lagacé, porte-parole du Fonds de solidarité FTQ, ajoutant que le Fonds aura un grand intérêt pour le terrain lorsqu'il sera officiellement en vente. Un projet de redéveloppement urbain, le secteur Namur-Jean-Talon, est actuellement en cours à proximité de Blue Bonnets. La ville estime que le quartier aura à terme une valeur de 800 M$ alors que l’évaluation foncière se chiffre présentement à 80 M$. La Ville de Montréal estime que la valeur foncière du futur quartier «Blue Bonnets» pourrait atteindre 2 G$ en plus de générer à terme des revenus annuel de 28 M$ en taxes foncières. Samcon a construit plus de 50 projets depuis sa fondation en 1991. Une vingtaine de ses complexes immobiliers sont actuellement en cours à Montréal et Laval dont Place de la Gare Bois-Franc dans l’arrondissement St-Laurent et Le St-Antoine au centre-ville.
  6. Le Manitoba manifeste son désaccord Mise à jour le mercredi 16 juin 2010 à 12 h 40 Au lendemain d'une sortie de ses homologues albertain et québécois, la ministre manitobaine des Finances, Rosann Wowchuk, affirme que le projet fédéral visant la création d'une commission centralisée des valeurs mobilières doit être suspendu. En entrevue avec Radio-Canada.ca, Mme Wowchuk juge insensée la création d'un bureau de transition dans la mesure où la constitutionnalité du projet est devant la Cour suprême. Rappelons que le gouvernement Harper a soumis son projet de loi au plus haut tribunal du pays afin d'évaluer la compétence fédérale en matière de réglementation des valeurs mobilières. Dans l'affirmative, le gouvernement soumettra ensuite son projet au Parlement pour adoption. Ce processus judiciaire pourrait durer entre 18 mois et 24 mois, selon les évaluations de la ministre Wowchuk. Le Manitoba, qui juge qu'Ottawa interfère avec la Constitution, entend participer aux audiences de la Cour suprême. La ministre manitobaine estime également que le système actuel des passeports, qui permet aux entreprises accréditées dans une province d'être reconnues par les autorités financières du reste du pays, doit rester ainsi puisqu'il fonctionne bien.
  7. Delek Interested in Buying Montreal Refinery CBC.ca Reports By Aaron Clark June 16 (Bloomberg) -- Delek US Holdings Inc. is one of two companies interested in buying Royal Dutch Shell Plc’s Montreal refinery, the Canadian Broadcasting Corp. reported on its French-language website without identifying a source for the information. Delek has made an offer of C$150 million ($145.8 million), up from an initial offer of C$75 million, according to the article. Delek operates one refinery in Texas and 1,600 fueling stations on three continents, according to the article. To contact the reporter on this story: Aaron Clark in New York at aclark27@bloomberg.net Last Updated: June 16, 2010 07:57 EDT
  8. Le Québec au coeur du succès de la reprise canadienne Publié le 16 juin 2010 à 06h38 | Mis à jour à 06h43
  9. Terre-Neuve songe à des sanctions Mise à jour le vendredi 11 juin 2010 à 11 h 14 L'Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador. L'Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador débat de la possibilité de refuser d'accorder des contrats à toute entreprise québécoise. Par exemple, le gouvernement terre-neuvien inaugure vendredi un centre de soin de longue durée à Corner Brook. Ce projet de 50 millions de dollars a été réalisé par Pomerleau, une entreprise québécoise. Au moins cinq grands projets sont dirigés par des compagnies québécoises à Terre-Neuve-et-Labrador à l'heure actuelle. La chef de l'opposition officielle, la libérale Yvonne Jones, propose d'arrêter l'octroi de contrats à ces entreprises. Le premier ministre progressiste-conservateur, Danny Williams, ne cache pas sa colère contre le Québec, qu'il accuse de freiner les projets hydroélectriques de sa province sur le bas du fleuve Churchill, au Labrador. Danny Williams n'est toutefois pas prêt à aller aussi loin que le veut l'opposition. Il explique que le fait de refuser systématiquement d'octroyer des contrats à des entreprises québécoises contreviendrait à la loi sur les appels d'offres. La chef libérale répond que le gouvernement a déjà contourné cette loi dans le passé en accordant des exemptions. Yvonne Jones ajoute que le gouvernement terre-neuvien ne peut pas donner d'une main des baffes au Québec sur la place publique tout en signant de l'autre main des chèques à des entreprises québécoises.
  10. Ste. Catherine St. has top lease rates Tied with Bloor St. in Toronto. Most expensive retail corridors in Canada By LYNN MOORE, The Gazette June 8, 2010 Toronto's Bloor St. and Montreal's Ste. Catherine St. are Canada's most expensive retail corridors, according to Colliers International's 2010 Global Retail Report, released yesterday. Ste. Catherine St. is tied in 32nd position with Toronto's Bloor St. on the global list of shopping hot spots. Merchants in the two most popular Canadian shopping areas pay an average lease rate of $300 per square foot, according to the report. The 2010 Winter Olympic festivities in Vancouver were not enough for the city's marquee retail stroll -Robson St., with its average rate of $200 per square foot -to overtake Toronto and Montreal's premier retail streets on the list. Jim Smerdon, director of retail and strategic planning with Colliers, said the retailers themselves set the lease rates according to the importance of the location. "The hallmark of strong retail streets is a blend of the size of the market, things like accessibility and parking, and a host of intangibles such as the history of the street as a commercial destination," he said. Even though Toronto is larger than Montreal and the commercial capital of Canada with more head offices and wealthy residents, it's not surprising that Ste. Catherine St.'s shops can command the same rent, Smerdon said. Ste. Catherine St., which is often thick with pedestrians night and day, is an experience, he acknowledged. "Montreal is more of a destination for shoppers than Toronto is ... and Ste. Catherine is more of a lifestyle experience," he said. In 31st spot on the Colliers list was Honolulu's Kalakaua Ave. and 33rd spot was occupied by Amsterdam's Kalverstraat. The report shows that Canada's most exclusive streets are a bargain compared with the world's priciest, in such places as Paris, New York, Hong Kong and London, where rates per square foot exceed $1,000. Topping the list was the Champs Elysees in Paris, with an average lease rate of about $1,256. All figures in the report are in U.S. dollars. The information comes from surveys and material supplied by Colliers staff in 61 countries, Smerdon said. lmoore@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette Read more: http://www.montrealgazette.com/business/Catherine+lease+rates/3125235/story.html#ixzz0qXanL7Xi
  11. Québec dépoussière son offre pour attirer des centres financiers internationaux Dubuc, André . Les Affaires . 01-05-2010 Le gouvernement du Québec modernise sa proposition afin de convaincre les acteurs de la finance internationale de s'installer à Montréal. Avant le budget Bachand, les travailleurs des centres financiers internationaux (CFI) et les sociétés qui les exploitent se partagaient les réductions d'impôt. Dans le nouveau budget, l'aide financière est octroyée seulement aux sociétés. À la fin de 2009, on comptait 114 CFI. Le gouvernement instaure un crédit d'impôt remboursable pour les centres financiers internationaux équivalant à 30 % du salaire admissible, jusqu'à un maximum de 20 000 $ par emploi. Cette mesure repose sur les mêmes principes que ceux des crédits d'impôt remboursables qui s'appliquent aux travailleurs du commerce électronique, par exemple. Une offre claire " Avant le budget, les mesures CFI étaient difficiles à comprendre pour un étranger, dit Steve Gauthier, vice-président, développement corporatif, du Centre financier international de Montréal. En vente, une offre alléchante doit être claire. " Le crédit d'impôt remboursable vient remplacer un bouquet de mesures. Par exemple, un CFI profitait avant d'une exemption de 75 % à la fois sur l'impôt provincial sur le revenu, sur la taxe sur le capital et sur la cotisation des employeurs au Fonds des services de santé. Les exploitants de CFI peuvent profiter du nouveau crédit d'impôt dès maintenant ou conserver l'ancien régime jusqu'au 31 décembre 2012 ou 2013, selon le type de sociétés qui exploite le CFI. Le gouvernement abroge aussi une mesure destinée aux employés locaux qui travaillent dans les CFI. Ceux-ci avaient droit à une déduction dans le calcul de leur revenu imposable égale à 37,5 % de leur revenu, jusqu'à un maximum de 50 000 $. " Pour chaque dollar de rémunération qu'un CFI versait à un employé local, celui-ci ne payait pas d'impôt sur les premiers 0,375 $ ", précise M. Gauthier. Pour un travailleur qui gagnait 100 000 $ par an, l'économie d'impôt personnelle était de 8 430 $ par année. À titre de mesure transitoire, le gouvernement permet aux employés de déduire encore un maximum de 50 000 $ en 2010. Ce montant baissera ensuite à 30 % ou 40 000 $, en 2011; à 20 % ou 26 667 $, en 2012 et à 10 % ou 13 333 $, en 2013. La déduction disparaîtra le 1er janvier 2014. Le gouvernement avait instauré cette mesure pour faciliter l'embauche et la fidélisation de la main-d'oeuvre dans les CFI. Une personne sur deux environ profite actuellement de la déduction parmi les 2 000 travailleurs des CFI. M. Gauthier ne craint pas une désertion des travailleurs à la suite de l'abolition de celle-ci. " C'est à la société qu'il revient de décider ce qu'elle veut faire du crédit d'impôt remboursable ", dit M. Gauthier. Statu quo pour les spécialistes étrangers Dans le dernier budget, Québec garde intacte la déduction à titre de spécialiste étranger d'une durée de cinq ans, qui profite à une vingtaine de personnes seulement. Il s'agit d'un congé d'impôt sur le revenu au cours des deux premières années. La déduction passe à 75 % du revenu imposable la 3e année; puis à 50 % la 4e, et à 37,5 % la 5e et dernière année.
  12. Comment réanimer le Montréal financier François Normand . Les Affaires . 14-05-2010 Le recul de la métropole sur l'échiquier de la finance canadienne n'est toutefois pas inéluctable. Photo : lesaffaires.com Déménagement de sièges sociaux, perte du négoce des actions, exode de cerveaux financiers : Montréal souffre depuis près de 50 ans d'un long déclin dans le domaine financier. Il y a un demi-siècle, la métropole pouvait se targuer d'être le coeur financier du Canada. Aujourd'hui, elle est reléguée à un rôle de second plan, derrière Toronto et Vancouver. Le recul de la métropole sur l'échiquier de la finance canadienne n'est toutefois pas inéluctable. Montréal peut jouer à nouveau un rôle important. Le franc succès de Singapour - la cité-État d'environ cinq millions d'habitants s'est hissée en quelques décennies au quatrième rang mondial du palmarès des plus grands centres financiers du monde, selon la dernière édition du Global Financial Centres Index, grâce à une fiscalité avantageuse - montre que tout est possible quand une ville a une vision qui fera d'elle un leader du monde financier. Montréal, qui est au 32e rang des centres financiers du monde, a besoin d'électrochocs pour réanimer ses activités de gestion de portefeuille, de transactions de produits dérivés ou encore de contrats d'assurance. Lesquels ? Voici l'ordonnance d'une douzaine d'analystes, de financiers et de gestionnaires de portefeuille d'ici et d'ailleurs. 1. Dotons-nous d'une vision commune, ça presse La finance à Montréal, quel est son numéro de téléphone ?, pourrait-on dire en paraphrasant la célèbre expression du secrétaire d'État américain Henry Kinsinger à propos du manque d'unité de l'Europe. C'est un des problèmes du Montréal financier : il n'a pas d'organisme unique, comme le Toronto Financial Services Alliance (TFSA), pour parler au nom des acteurs clés qui gravitent dans le domaine, des financiers aux universitaires en passant par les gouvernements. Or, il est impératif que la communauté financière montréalaise ait une vision commune sur ce qu'elle veut faire (marchés visés, stratégies d'attraction, concurrents à contrer, etc.). Sans ce projet commun, les efforts pour redynamiser Montréal sont inutiles, selon l'avocat Jean Martel, associé chez Lavery, de Billy. " S'il n'y pas de sensibilité pour ces questions-là, on ne se rendra pas au premier but ! ", dit l'ancien président de la Commission des valeurs mobilières du Québec. Aussi, la volonté de Québec de mettre sur pied une table de concertation pour justement déterminer cette vision est bien vue dans le milieu financier. Cependant, il faut faire vite, et accoucher d'un projet commun concret et réaliste, disent les analystes. Pour Louis Régimbal, associé et responsable du secteur financier chez SECOR, la renaissance de Montréal passe par une niche bien définie pour la métropole, comme les produits dérivés - la spécialité de la Bourse de Montréal, grâce à ses options et à ses contrats à terme - et le secteur de l'assurance, en tablant sur la présence de Standard Life et d'Axa. Montréal pourrait également devenir un centre financier en énergie grâce à l'industrie gazière en émergence au Québec, souligne Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret. " Montréal pourrait jouer dans l'est du Canada le même rôle que Calgary. " Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, un organisme qui se consacre au développement de Montréal à titre de place financière internationale, estime que la métropole pourrait aussi devenir un pont entre les États-Unis, l'Europe, et les économies émergentes, où les besoins financiers explosent. Enfin, plusieurs observateurs estiment que la communauté financière montréalaise doit se mobiliser pour que le Québec ne perde pas son unique régulateur - l'Autorité des marchés financiers - au profit d'une éventuelle commission fédérale des valeurs mobilières qui serait probablement située à Toronto. La perte de l'AMF drainerait encore d'autres ressources financières vers la métropole canadienne, comme des avocats spécialisées en valeurs mobilières, sans parler d'une perte de contrôle de Québec sur le secteur financier. Pour l'ex-premier ministre Bernard Landry, la souveraineté serait le seul rempart contre cette éventualité. 2. Donnons un grand coup de barre pour réduire les impôts Si elle veut attirer l'élite financière, Montréal devra offrir quelque chose que les autres places financières n'ont pas, notamment sur le plan fiscal. " Il faudrait bonifier au maximum le crédit d'impôt pour attirer les financiers internationaux ", croit Denis Durand, associé principal chez Jarislowsky Fraser. Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret, va plus loin. Selon lui, Québec devrait carrément abolir pendant 10 ans l'impôt des sociétés financières et des financiers qui viennent s'établir dans la métropole. " Le gouvernement se priverait de revenus à court terme, mais il pourrait les accroître à moyen terme grâce à l'activité économique générée par l'arrivée de nouvelles entreprises et de nouveaux acteurs à Montréal ", dit-il. Pour attirer des experts, Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, estime qu'il faut réduire l'impôt des particuliers. " C'est le plus élevé en Amérique du Nord. C'est là que le bât blesse ! ", dit-il. Selon lui, l'impôt des sociétés n'est pas vraiment un frein : à 29,9 % (taux provincial et fédéral combinés), c'est en fait le plus bas en Amérique du Nord. Pour sa part, Claude Béland, président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) et ancien dirigeant du Mouvement Desjardins, affirme que Québec doit accorder plus d'autonomie fiscale à Montréal, afin que la métropole puisse imposer directement, au niveau qu'elle souhaite, les sociétés financières et les financiers. Cela dit, aucun analyste ne suggère que Montréal devienne un paradis fiscal (impôt insignifiant ou inexistant, absence de transparence du régime fiscal et d'échanges de renseignements fiscaux avec d'autres États). Le Canada se trouve sur la " liste blanche " de l'Organisation de coopération et de développement économiques (États ou territoires qui ont mis en oeuvre des normes internationales en signant au moins 12 accords conformes à ces normes), et il doit y rester. " Nous avons la certification de l'OCDE, c'est un avantage énorme ", dit Steve Gauthier. Du reste, la fiscalité ne serait pas un élément si important aux yeux des financiers, selon Louis Régimbal, associé et responsable du secteur financier chez SECOR. " Ce qui compte vraiment, c'est l'infrastructure et l'expertise technologique, comptable, actuarielle, sans parler de la gestion du risque ", dit-il. 3. Confions plus de mandats aux gestionnaires locaux Les Québécois ont souvent tendance à croire que ce qui se fait ailleurs est meilleur, et la finance n'échappe pas à cette logique. " Cette perception est forte dans l'industrie ", déplore Jean-Luc Landry, président de Landry Morin, une firme de gestion de portefeuille. Or, plusieurs sociétés montréalaises décrochent d'importants mandats internationaux d'investisseurs étrangers qui font davantage confiance aux financiers de Montréal qu'à ceux de... New York, Londres ou Hong-Kong. Hexavest, une firme spécialisée dans la gestion d'actions, en est un bel exemple. Fondée en 2004, elle vient de décrocher un mandat avec le National Pension Service of Korea, qui gère un portefeuille de 250 milliards de dollars américains. Si Montréal veut redevenir une place financière d'envergure, les gestionnaires de portefeuille locaux doivent avoir plus de contrats. " C'est l'activité financière qui génère l'activité financière ", dit Vital Proulx, président d'Hexavest. C'est pourquoi Bâtirente, le système de retraite de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), confie souvent des mandats de gestion d'actifs à de jeunes firmes québécoises, comme à Hexavest à ses débuts. " C'est sûr que nous prenions un certain risque, mais nous avons commencé par de petits mandats ", confie Daniel Simard, coordonnateur de Bâtirente. Cette politique d'appui aux gestionnaires locaux est bonne pour Montréal car elle crée des acteurs qui se démarquent sur les marchés internationaux, ce qui peut inciter des investisseurs étrangers à confier des mandats à d'autres financiers montréalais. Selon Daniel Simard, cette politique est aussi avantageuse pour Bâtirente : la proximité permet d'exercer une meilleure supervision des activités des gestionnaires que si ces derniers se trouvaient à Toronto ou à New-York, mais aussi de réduire les coûts de transport pour aller rencontrer les financiers qui gèrent le capital des retraités de la CSN. Pour sa part, Jean-Luc Landry affirme que les grandes banques de Montréal devraient soutenir davantage les petites firmes de gestion de portefeuille, dont plusieurs éprouvent des difficultés depuis l'affaire Norbourg, les petits investisseurs hésitant à leur confier leur économies. Vital Proulx abonde dans le même sens. Les institutions financières et les investisseurs institutionnels devraient confier systématiquement un certain pourcentage de la gestion d'actifs à des firmes locales, une pratique courante aux États-Unis, selon lui. 4. Maraudons l'élite financière mondiale Dans la foulée de la crise financière, les États-Unis et l'Europe resserrent la bride du secteur financier. Montréal doit en profiter pour courtiser et attirer ici des financiers étrangers qui pourraient s'inquiéter de l'impact de ces réformes sur leurs activités. La réforme dans le secteur des produits dérivés est intéressante pour Montréal. Les États-Unis et l'Europe veulent réduire le risque associé à des produits non réglementés comme comme les swaps sur défaillance (credit default swap), qui visent à assurer le risque de défaut de paiement. Washington et Bruxelles veulent que ces produits dérivés, négociés de gré à gré, soient réglementés. Or, c'est le type de produits qu'offre la Bourse de Montréal, avec ses contrats à termes et ses options sur actions. " Le seul marché organisé de produits dérivés au Canada est à Montréal ", dit l'avocat Jean Martel, associé chez Lavery, de Billy. Dans ce contexte, Montréal doit convaincre des acteurs financiers de négocier leurs produits dérivés par la Bourse de Montréal, et celle-ci doit s'assurer d'offrir une diversité de produits pour répondre à la demande. Selon Denis Durand, associé chez Jarislowsky Fraser, Montréal pourrait tenter d'attirer des institutions financières américaines en leur faisant valoir que la réforme américaine ressemblera à la réglementation canadienne, qui fonctionne bien. 5. Faisons connaître nos forces au reste du monde Tout comme l'Ontario, Montréal devrait mener une campagne publicitaire énergique dans les grands médias économiques internationaux pour se mettre en valeur. Expertise de calibre mondial, main-d'oeuvre bilingue, structure de coût concurrentielle, Montréal compte plusieurs avantages en tant que place financière. En termes relatifs, Montréal compte plus de CFA - le diplôme d'analyse financière le plus prestigieux du monde, selon The Economist - que New York, soit 1 800 par rapport à 6 800. Or, New-York est le coeur de la finance internationale, et compte près de 20 millions d'habitants, soit six fois plus que la grande région de Montréal. Mais cette expertise n'est pas exploitée, dit Louis Régimbal, associé et responsable du secteur de la finance chez SECOR. " Montréal a une pépinière de CFA, malheureusement, bon nombre d'entre eux doivent quitter la ville pour trouver de l'emploi ", dit-il. Selon Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, la métropole a aussi une structure de coûts avantageuse pour les société financières." L'impôt des sociétés le plus bas en Amérique du Nord, les espaces à louer au mètre carré ne coûtent pas cher, et l'industrie financière affiche un faible taux de roulement ", dit-il, en ajoutant que Montréal a l'avantage d'être à proximité de quatre grands centres financiers, Toronto, New York, Chicago et Boston. La diversité culturelle de Montréal est un bénéfice encore méconnu à l'étranger : les financiers sont souvent bilingues, ce qui facilite les échanges avec les clients et les partenaires mondiaux. Les villes multiculturelles comme Montréal sont également souvent plus ouvertes aux influences extérieures, et à l'affût des nouvelles tendances, y compris en finance. Enfin, le style de vie de Montréal, plus près de l'Europe, peut séduire des financiers européens qui voudraient s'installer en Amérique du Nord. " C'est un environnement plus facile à comprendre que celui de Toronto ", dit Denis Durand, gestionnaire de portefeuille et associé chez Jarislowsky Fraser.
  13. Montréal-Est: trois acheteurs pour la raffinerie de Shell Publié le 11 mai 2010 à 16h08 | Mis à jour à 16h11 Hélène Baril La Presse (Montréal) Trois entreprises sont intéressées à acheter la raffinerie de Montréal-Est que Shell veut commencer à démanteler le 1er juin, a appris La Presse Affaires. Les trois acheteurs potentiels qui ont signé des ententes de confidentialité avec Shell ont l'intention de poursuivre les activités de la raffinerie, selon les informations obtenues par le comité de survie de la raffinerie. Le comité piloté par l'ancien sénateur Michael Fortier a contacté une centaine d'entreprises dans le monde pour connaître leur intérêt pour les installations délaissées par Shell. Les trois réponses prometteuses ont été obtenues à la suite de cet exercice d'exploration du marché. D'ici deux semaines, une offre d'achat en bonne et due forme devra être soumise à Shell pour éviter le démantèlement des installations montréalaises.
  14. Valeurs mobilières: coalition contre le projet fédéral La Presse Canadienne Montréal Une coalition, formée non seulement des autorités politiques, mais également de grandes entreprises comme Jean Coutu, Cascades et Quebecor, du Fonds de solidarité FTQ, du Barreau et de la Chambre des notaires, vient de naître pour s'opposer au projet fédéral de Commission des valeurs mobilières. Ses représentants ont rencontré la presse, lundi à Montréal, aux côtés du ministre québécois des Finances, Raymond Bachand, et du pdg de l'Autorité des marchés financiers, Jean St-Gelais. Fait à noter, les banques ne sont pas membres de la coalition québécoise, non plus que le Mouvement Desjardins. La nouvelle coalition craint le départ de sièges sociaux du Québec si la commission unique des valeurs mobilières fédérale voit le jour. Elle craint également la perte d'emplois hautement qualifiés. «Quand il y a une concentration du pouvoir de décision dans un endroit, graduellement, si vous êtes une entreprise québécoise qui a une cause difficile, ultimement ça se plaide au siège social, ça ne se plaide pas dans le bureau régional», a fait valoir le ministre Bachand pour expliquer l'opposition de la coalition. «Fondamentalement, ce sont les associés des bureaux d'avocats de Toronto, ultimement, qui vont y gagner. Ce sont les bureaux de comptables de l'Ontario, ce sont les fiscalistes de l'Ontario. Et, éventuellement, quand vous êtes une société internationale et que vous avez un siège social à installer, c'est un facteur de plus en faveur de Toronto», a-t-il ajouté. Le ministre Bachand a évoqué le déplacement à court terme de 500 à 1000 emplois de haut niveau, sans compter ceux qui suivront dans les centres de décision, les cabinets d'avocats, de fiscalistes, de comptabilité et autres. À l'appui de leurs dires, les membres de la coalition ont présenté une étude préparée par la firme Secor, indiquant que le secteur financier emploie au Québec 155 000 personnes directement, voire 300 000 si on tient compte des emplois chez les fournisseurs. Le gouvernement du Québec s'est déjà adressé à la Cour d'appel, en juillet 2009, lui demandant de se prononcer sur la validité constitutionnelle du projet fédéral. Et le gouvernement fédéral, à son tour, a indiqué qu'il s'adresserait à la Cour suprême. La coalition compte également la Fédération des Chambres de commerce du Québec, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et celle de Québec, le Fondaction (CSN), la Capitale groupe financier, la Société d'assurance-vie SSQ, le Conseil du patronat du Québec, l'Institut québécois de planification financière et l'Institut de la gouvernance des sociétés privées et publiques.
  15. Mauer, Twins open Target Field, top Red Sox 5-2 By: DAVE CAMPBELL, Associated Press MINNEAPOLIS (AP) — The Minnesota Twins have finally moved into their own place. They held the housewarming party outdoors. After 28 seasons inside the dingy Metrodome, the Twins broke in Target Field by beating the Boston Red Sox 5-2 Monday behind hometown star Joe Mauer in the first regular-season game at their new ballpark. The Minnesota Twins have finally moved into their own place. They held the housewarming party outdoors. After 28 seasons inside the dingy Metrodome, the Twins broke in Target Field by beating the Boston Red Sox 5-2 Monday behind hometown star Joe Mauer in the first regular-season game at their new ballpark. Jason Kubel hit the first home run — "I'll remember for the rest of my life," he said — and Carl Pavano earned the first victory. "I've been waiting a long time," said Mauer, who grew up less than 10 miles away in St. Paul. "It's definitely a special place, and I'm glad it's here." Red-white-and-blue bunting hung from the ledges and commissioner Bud Selig was in attendance for the celebration, which started hourse before the crowd of 39,715 snapped cell-phone pictures of the first pitch by Pavano. The unpredictable spring weather played right along, too, with a blue, breezy 65-degree afternoon. "It was colder in spring training than here today," said center fielder Denard Span, a Florida native who acknowledged concern about the early-season conditions here. "All around, a perfect day for everybody." On the Twins side, at least. Pavano (2-0) gave up four hits and one run in six innings and the Twins bullpen backed him up, with Jon Rauch recording his fifth save in as many attempts. Jon Lester (0-1) struggled for the second straight start and labored through five innings for the Red Sox, throwing only 59 of his 107 pitches for strikes while giving up four runs on nine hits and three walks. He struck out five. "I just stunk," Lester said. "Didn't make pitches, and I really don't know what else to say." Kubel hit his home run into the right-field seats in the seventh inning to finish with three hits and two RBIs. Mauer did the same. "It's only fitting, a Minnesota boy playing in his home ballpark," Span said. "You can't write a better script than that. He's probably going to be doing that about 80 more times here. You guys might want to go ahead and get used to that." Twins baseball started in suburbia in 1961 at Metropolitan Stadium and moved downtown to the Metrodome in 1982, the year before Mauer was born, sharing both facilities with the Vikings football team. Now, in their 50th season, they've merged fresh air with city energy in this cozy ballpark of their own with rail tracks, parking ramps and bike racks, warehouses and skyscrapers, and bars and restaurants all around. "It's beautiful," said Red Sox manager Terry Francona, who frequently compared the Metrodome to an office building. The Twins wore 1961 throwback jerseys and brought back Harmon Killebrew, Kent Hrbek and dozens of former players who graced the Met and the Dome to tribute their history. The weather was ideal. At least on this day, the fans wouldn't have minded even a monsoon. "We're from Minnesota. We've got plenty of rain gear. We fish. We hunt," said Tony Carlson, who struck poses next to the Puckett statue on the plaza outside before the game with his friend, Bryan Spratt. Marco Scutaro, batting leadoff for Boston in place of Jacoby Ellsbury, who sat out with sore ribs, got the ballpark's first official hit, a single to center. He was picked off by Pavano. The Red Sox were, unusually, a sideshow and not the main attraction. The Twins got their offense going right away, with Michael Cuddyer driving in Span for the first run and Kubel coming next with his own RBI single. Even Mauer was more of a background character, with the $545 million, limestone-encased ballpark the star of the day. Not to be totally outdone, though, AL MVP hit an RBI double down the left-field line in the second. Mauer hit a grounder up the middle that skipped off second base for an RBI single in the fourth when Scutaro couldn't handle it. Sputtering designated hitter David Ortiz, who went 2 for 18 with nine strikeouts during the season's first week, helped his confidence with an RBI double that left fielder Delmon Young nearly caught over his shoulder — but dropped in an awkward collision with the wall in the fourth inning to give the Red Sox their first run. "I thought I hit it better than that," Ortiz said, hoping for a homer. Mike Cameron hit a long drive to center with two out and one on in the seventh, too, that was caught by Span with the Twins leading 4-1. So far, it doesn't look like the ballpark will be a bandbox. "That's all I got," Cameron said. "I don't know what else to say." NOTES: This is the fifth time the Red Sox have been the visiting team for the first official game at a new ballpark, though the first since 1923. Boston also helped open Oriole Park (Baltimore, 1901), Shibe Park (Philadelphia, 1909), Griffith Stadium (Washington, 1911) and Yankee Stadium (New York, 1923). The Red Sox lost all five. ... Selig said Target Field is a high-priority site for a future All-Star game, possibly as early as 2014. ... Pavano stopped a line drive in the sixth by Victor Martinez with his hand, grabbing the ball, getting the second out and slapping his thigh in reaction to the pain. Pavano finished the inning and said afterward he was all right. "I was glad to get the out and get out of there," he said. Photo :: http://www.flickr.com/groups/targetfield/pool/
  16. Merci pour la clarification et aussi désolé pour les faux espoirs.
  17. Dans l'éventualité où un développeur demande les services de M.Panzini pour la confection d'une tour d'habitation, selon-vous, celui-ci pourrait t-il recycler ce projet avorté et le faire renaître de ses cendres ? Est-ce que les développeurs ont un droit de veto sur les confections dans la mesure ou celles-ci pour x-raison n'ont pas vues le jour ? En fait, j'étais à Montréal hier et je ne peux pas encore concevoir que ce projet ne soit réalisé dans sa forme actuelle.
  18. « Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule. » – Pierre Bourgault
  19. Plus de 400 millions pour Montréal André Dubuc . les affaires.com . 30-03-2010 La récession a frappé le Québec moins fortement que ses voisins, il n’en demeure pas moins que Montréal a perdu 4 fois plus d’emplois que dans l’ensemble du Québec. Le ministre Raymond Bachand a prévu plus de 400 millions pour la métropole dans son budget. Il met 200 millions de côté pour la navette ferroviaire entre l’aéroport et le centre-ville de Montréal. Le grand argentier du gouvernement Charest ajoute 175 millions en 7 ans pour Imaginer-réaliser Montréal 2025. Il lance le Plan Emploi Métropole, doté d’une enveloppe de 30 millions en deux ans pour atténuer l’impact des 40 000 pertes d’emplois. Le programme ClimatSol aidant à décontaminer les terrains est prolongé de 5 ans et de 13 millions. En outre, le ministre Bachand introduit un crédit d’impôt remboursable sur le salaire d’un employé admissible autrefois visé par le régime des centres financiers internationaux. Il crée une table de concertation pour le développement et l’avancement du secteur financier de Montréal. Dans le domaine du sport, il crée l’Institut national du sport du Québec de 24 millions, financé avec la taxe sur le tabac. En culture, on demande à Loto-Québec de verser 10 millions en 2010-2011 pour l’Orchestre symphonique de Montréal, puis 8,5 millions par an par la suite. L’effet est neutre sur le budget de l’OSM. Finalement, le gouvernement rénovera l’édifice Wilder dans l’ilôt Balmoral qui abritera des organismes culturels et le bureau montréalais du ministère de la Culture.
  20. Publié le 25 mars 2010 à 06h25 | Mis à jour à 06h25 Comme un courant anti-Québec Vincent Marissal La Presse «Le Nouveau-Brunswick a annoncé qu'il vendait sa société productrice d'électricité au Québec, se soulageant ainsi du... lourd poids de l'indépendance énergétique! Quelques alarmistes croient que c'est une mauvaise idée de confier son chauffage et son éclairage au Québec, mais pour cela, il faut penser que les Québécois placeront leurs intérêts devant ceux de leurs voisins. Voyons donc, ils sont bien trop patriotiques pour faire ça! Félicitations, Nouveau-Brunswick, c'est un grand jour pour célébrer... et peut-être aussi pour prendre une dernière douche chaude!» Bien sûr, c'est de l'humour, mais chez Rick Mercer (Rick Mercer Report. CBC, extrait du 4 novembre 2009, visible sur YouTube en tapant «Rick Mercer Quebec»), comme chez John Stewart ou Stephen Colbert, le sarcasme cache souvent un fond de vérité. Le fond de vérité à propos de l'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec, c'est que cette transaction avortée a provoqué dans les derniers mois des craintes légitimes dans la population de cette province, mais aussi un fort courant anti-Québec de Saint-Jean de Terre-Neuve à Toronto. Et même plus loin, vers l'Ouest. Le «Québec bashing» fait un retour en force depuis quelque temps au Canada. On l'a constaté avec le débat sur le peu de place faite au français à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver, le mois dernier. Rebelote cette semaine autour de la déclaration de Gilles Duceppe sur les «résistants» bloquistes. Le débat a rapidement dérapé dans la blogosphère, s'éloignant des propos de M. Duceppe (et surtout du contexte) pour dégénérer en attaques primaires contre le Québec, contre les Québécois, contre la loi 101, alouette. Au Nouveau-Brunswick, la méfiance envers le Québec était palpable depuis qu'Hydro-Québec a annoncé l'achat de sa petite cousine des Maritimes. Bien des Néo-Brunswickois s'opposaient tout simplement à la vente d'une de leurs sociétés d'État à une autre province. Cela se comprend fort bien, mais le fait que cette province soit le Québec n'a fait qu'accentuer la grogne. Ajoutons à cela les sorties en règle du premier ministre de Terre-Neuve, Danny Williams, et tous les ingrédients d'un échec sont réunis. Danny Williams confirme son statut d'homme fort du bloc de l'Est. Pour le Québec et le Nouveau-Brunswick, par contre, c'est toute une douche froide. C'était prévisible, cela dit. Mettez-vous à la place des gens du Nouveau-Brunswick. Voir débarquer la grosse province d'à côté dans votre patrimoine collectif, dans vos affaires les plus précieuses, à une époque où l'énergie est convoitée comme jamais, cela ne peut évidemment passer comme une lettre à la poste. D'autant plus que le moment était particulièrement mal choisi pour orchestrer une telle transaction. Mauvais timing et mauvaise stratégie de communication. Les élections générales auront lieu le 18 octobre au Nouveau-Brunswick. Lorsqu'on veut se lancer dans de tels projets, mieux vaut le faire au début d'un mandat qu'à la fin, question d'avoir les coudées franches. Rappelons que Fredericton ne vendait pas ici du mobilier excédentaire, mais bien sa société d'État productrice d'électricité. L'opposition, politique et populaire, a bien fait son boulot, notamment en canalisant un fort mouvement de mécontentement sur le web et en organisant de bruyantes manifestations. Si bien que, dans les dernières semaines, le gouvernement libéral de Shawn Graham a perdu des plumes et chuté à 15% de taux de satisfaction, le plus bas au pays pour un gouvernement provincial. Shawn Graham savait que ce débat allait se transporter devant des audiences publiques au mois d'avril avant de revenir à la législature pour le vote définitif, à la fin mai. Trop risqué. Avant de se lancer dans pareille aventure, il aurait mieux valu établir un plan de communication efficace pour convaincre les Néo-Brunswickois qu'il s'agissait d'une bonne affaire pour eux (ce qui était le cas). Tarifs d'électricité plus bas et gelé pour des années, plus 3,2 milliards pour éponger les dettes de leur province. En prime, Hydro-Québec héritait du problème de la vieille centrale nucléaire de Pointe-Lepreau. Pas mal, mais il ne fallait pas sous-estimer la réaction émotive, tout à fait normale dans les circonstances, de la population. Jean Charest, penaud, a expliqué hier que la vente a été annulée parce qu'on s'est rendu compte qu'Énergie NB n'était pas une si bonne affaire, finalement. En fait, c'est plutôt que cette transaction devenait intenable pour le gouvernement Graham, qui, en plus, avait déjà été obligé de modifier une fois les termes de l'entente. Québec ne s'est pas beaucoup aidé, non plus, en annonçant en grande pompe la semaine dernière une entente à long terme avec le Vermont. Là encore, l'opposition au Nouveau-Brunswick a alerté la population en affirmant que les Vermontois allaient payer moins cher que les consommateurs du N.-B. Faux, ont rétorqué le gouvernement Graham et Hydro-Québec. Trop tard, le mal était fait. Il y a sept ans, les électeurs du N.-B. ont failli renverser le gouvernement de Bernard Lord parce qu'il refusait de légiférer pour faire baisser le prix de l'assurance automobile. Son successeur, Shawn Graham, n'aurait certainement pas survécu à la controverse sur Énergie NB. À lire les nombreux commentaires sur les sites d'informations de cette province, il est cuit de toute façon, malgré le recul annoncé aujourd'hui. Pour Jean Charest, l'enjeu électoral n'est évidemment pas le même, mais le dossier d'Énergie NB ira enrichir le catalogue des ratés de son gouvernement.
  21. *VIDÉO* La transformation du Stade Saputo (CKAC Sports) – Le début de la saison de la MLS demain à Seattle m'a donné le goût de vous mettre l'eau à la bouche pour 2012. Si l'on se fie aux propos de Don Garber hier en conférence de presse et à ceux de Richard Legendre sur nos ondes la semaine dernière, la MLS et l'Impact confirmeront l'arrivée du club dans le grand circuit d'ici peu. Dans un monde idéal, Joey Saputo aurait aimé entamer la première phase d'agrandissement du Stade Saputo cet hiver, pour ensuite pouvoir compléter avec la deuxième étape l'an prochain. Mais la bureaucratie gouvernementale a fait en sorte que le projet a été décalé d'un an. Sans avoir de confirmation que les paliers de gouvernements ont accepté de se joindre au projet de l'Impact, l'enthousiasme qui se ressent dans le discours de tous et chacun nous permet de croire que ce dossier est réglé. Après les deux phases d'agrandissements, le Stade Saputo deviendra en effet un réel stade de soccer dont le terrain de jeu sera entouré à 100% d'estrades. Ça permettra à l'Impact de pouvoir accueillir plus de 20,000 spectateurs par match, un pré requis pour la MLS. Par ailleurs, vous pouvez voir sur le vidéo que l'équipe a aussi l'intention de faire ajouter un petit abri qui viendrait couvrir les quelques rangées les plus hautes des sections extérieures du stade. http://www.youtube.com/watch?v=UAHIOVOOcCU&feature=player_embedded#
  22. Immobilier: beaucoup de bureaux vides à Montréal Publié le 24 mars 2010 à 06h30 | Mis à jour à 06h37 Maxime Bergeron La Presse (Montréal) L'immobilier résidentiel bat record après record depuis des mois à Montréal, mais la situation est beaucoup moins rose dans les immeubles de bureaux. Le taux d'inoccupation a continué à grimper au début de 2010, pour atteindre presque le double d'avant la récession. Selon un rapport publié hier par la firme immobilière CB Richard Ellis, le taux de locaux inoccupés a monté à 10,7% dans la métropole au premier trimestre. Il s'établissait à 5,7% durant les derniers mois de 2008, quand la crise financière mondiale a éclaté, et à 8,8% au trimestre correspondant de l'année dernière. Pas étonnant, donc, que l'essentiel des grues qu'on voit à Montréal ces jours-ci servent à bâtir des condos plutôt que des immeubles de bureaux. Le marché commercial n'a pas besoin de nouvelles constructions, en somme. «Les seuls nouveaux pieds carrés qui s'ajoutent au marché montréalais continuent de provenir de la conversion de locaux de bureaux, surtout d'anciens locaux industriels», explique CBRE. Divers projets de gratte-ciel ont été évoqués depuis cinq ans, mais aucun immeuble significatif n'a été érigé au centre-ville de Montréal pendant cette période, rappelle CBRE. Le pire serait toutefois passé. «Les conditions devraient s'améliorer pendant les deuxième et troisième trimestres de 2010, alors que plusieurs croient que le pire du ralentissement dans l'immobilier commercial montréalais est derrière nous», selon la firme. Ailleurs au pays Le taux d'inoccupation de Montréal se situe maintenant tout juste au-dessus de la moyenne canadienne, qui a atteint 10,1% au premier trimestre, en hausse de 2,6% sur un an. John O'Bryan, vice-président de CBRE, voit tout de même du bon dans les données publiées hier, puisque le taux national a grimpé de seulement 20 points de base trimestre sur trimestre. «Attendez-vous à voir une reprise progressive en 2010, a-t-il déclaré. À part quelques exceptions notables, la majorité des marchés du Canada semblent avoir passé le pire.» La reprise de l'emploi et de l'activité locative dans les immeubles de bureaux est un «changement bienvenu» par rapport aux conditions difficiles de 2009, a ajouté M. O'Bryan. De toutes les grandes villes du pays, Calgary remporte la palme du taux d'inoccupation le plus élevé, en raison des difficultés de son industrie gazière. Il a grimpé de 7% depuis un an, pour atteindre 14,9% au premier trimestre. L'ajout de deux nouvelles tours l'an prochain au centre-ville contribuera à le maintenir élevé, indique CBRE. À l'opposé, le marché locatif commercial demeure très serré à Ottawa, avec un taux de 5,4% en faible progression. Toronto a de son côté continué à perdre quelques plumes, comme en témoigne son taux de 9,6%, en hausse de 1,9%. Plus à l'ouest, Vancouver a vu sa quantité de locaux vacants grimper de 3% en un an, à 10,2%. Une seule grande ville a vu son taux d'inoccupation baisser au premier trimestre, soit Halifax. Il a reculé de 0,2%, à 9,4%, grâce à l'économie très diversifiée de l'agglomération selon CBRE. Si le marché locatif commercial doit rebondir en 2010, la construction ne reprendra pas de sitôt dans ce secteur. Le Conference Board estime que les profits des entreprises de cette industrie chuteront de 19% cette année, à 918 millions de dollars. «La reprise en construction non résidentielle sera lente à se matérialiser», a indiqué hier dans un rapport Michael Burt, directeur associé, Tendances économiques industrielles, au Conference Board. Les profits des entreprises de ce secteur ne retrouveront pas leur niveau prérécession avant 2014, a-t-il ajouté. Les investissements en construction non résidentielle reculeront de 2,3% cette année au pays, prévoit en outre le Conference Board. La hausse des investissements publics - par exemple dans l'érection d'écoles et d'hôpitaux - ne suffira pas à compenser le recul dans les secteurs commercial et industriel.
  23. ErickMontreal

    La LNH à Québec?

    Publié le 23 mars 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Il suffit d'un nouveau Colisée... Réjean Tremblay La Presse C'est dans une librairie du Vieux-Québec que j'ai acheté la carte postale. Une photo noir et blanc des Citadelles de Québec avec un gardien de but coiffé d'une tuque du nom de Jacques Plante. Il y avait aussi une carte de Jean Béliveau, tout jeune, avec Saint-Georges Côté. En train de signer un contrat quelconque. Et une d'un Colisée tout neuf datant de l'année de sa construction. Québec aime le hockey. Pas besoin d'un centenaire boursouflé pour que la ville vibre hockey. Prenez La série Montréal-Québec. Dans le grand Montréal, on n'a pas trop compris le principe de cette fausse téléréalité. Mettons qu'aucun joueur de Montréal n'est devenu une vedette quelconque. Alors qu'à Québec, on a paqueté le Colisée et refusé certains soirs jusqu'à 3000 personnes. Et que des sympathiques gars de garage sont devenus d'authentiques stars. Ils étaient logés au Château Bonne Entente et les gens s'arrêtaient pour les encourager. J'ai été témoin. Ce n'était pas Peter Stastny, mais il y avait un frémissement dans l'encouragement. *** Il y a un buzz, c'est certain. Dans le public qui était au Colisée dimanche après-midi, à peu près tout le monde m'a dit la même chose. Aussitôt que le gouvernement fédéral (ou les gouvernements) va accepter de financer la construction d'un nouveau Colisée, on va demander une équipe. Ça ne prendra pas deux ans pour que les Nordiques reviennent. Faut dire que les Québécois savent lire et écouter la radio. Le maire Régis Labeaume a déjà mis la construction d'un édifice à son programme électoral. Et j'étais à ses côtés quand le premier ministre Jean Charest a déclaré à Vancouver que son gouvernement irait de l'avant à condition que le privé fasse un bout de chemin. En fait, c'est le gouvernement Harper qui dort au gaz, ce qui est surprenant puisque la région de Québec lui a donné ses rares députés dans la province. Mais trop de forces vives du milieu économique et de la politique sont impliquées dans la démarche pour que Josée Verner et compagnie ne réagissent pas. L'homme clé derrière le milieu, c'est Pierre Karl Péladeau. Tout le monde chuchote son nom comme s'il était un druide qui possédait la potion magique. Mais je sais de source sûre que Péladeau et le maire Labeaume se sont compris. Dès que la construction d'un Colisée adéquat sera confirmée, Quebecor sera de la partie. D'ailleurs, c'est logique. Quebecor vient d'obtenir une licence pour une chaîne sportive. À moins que le Bureau de la concurrence n'intervienne, le Canadien et RDS vont s'allier pour tenter de bloquer le plus possible la progression d'un réseau concurrent. Normal puisque certains actionnaires du Canadien sont également les propriétaires de RDS. Sans une équipe de la Ligue nationale, le réseau TVA Sports aura toutes les difficultés au monde à se dénicher une clientèle. Je ne vois pas comment on pourrait rentabiliser un tel réseau déjà confiné au deuxième niveau dans les offres des câblodistributeurs. Mais une centaine de matchs, dont une vingtaine également offerts sur TVA le samedi ou le dimanche, ça forme un bouquet de jonquilles intéressant pour l'amateur de hockey. Vous ajoutez les habituelles émissions de promotion camouflée et les reprises des matchs et vous voilà avec 1000 heures de programmation. Y avez-vous pensé? Mille heures pour vendre son équipe sans compter les quotidiens, les hebdos, l'agence QMI, le 7 Jours et les autres magazines, TVA et tout le reste, c'est une puissance de mise en marché qui est colossale. Et tout ce beau monde ferait de l'argent avec l'équipe... Ça permettrait même de régler un lock-out ou deux au passage. *** C'est tellement avancé que Quebecor, il y a quelques semaines, a commandé un sondage pour tester le coeur et les reins des Québécois. En fait, c'est un sondage qui devrait permettre la préparation d'une vraie étude de mise en marché. Même que le Journal de Québec demandait en une si les Québécois préféraient que la nouvelle équipe s'appelle les Nordiques de Québec ou le National de Québec. Personnellement, j'aurais un penchant... *** Mais si jamais Québec retrouve son équipe, c'est le fan du Canadien qui va y gagner le plus. Pensez-vous que si les Nordiques avaient été à l'autre bout de la 20 (je sais, c'est pas vraiment le bout) on aurait toléré pareille ineptie à Montréal ? Vous auriez vidé le Centre Bell. Quand est-ce que les Glorieux ont vraiment été glorieux pour la dernière fois ? C'est ça, quand les Nordiques étaient là.
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