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ErickMontreal

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Tout ce qui a été posté par ErickMontreal

  1. BCE se retire des Maple Leafs de Toronto Publié le 21 août 2009 à 06h21 | Mis à jour le 21 août 2009 à 06h25 Vincent Brousseau-Pouliot La Presse BCE n'aura pas de conflits d'allégeance l'hiver prochain lors des matchs épiques entre le Canadien de Montréal et les Maple Leafs de Toronto. Nouvel actionnaire minoritaire du Canadien, BCE s'est départie de ses derniers intérêts dans le club de hockey torontois. CTVglobemedia, une société détenue à 15% par BCE, a vendu hier son bloc de 7,7% des actions de Maple Leafs Sports&Entertainment (MLSE) au Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers'). Le montant de la transaction atteindrait 92 millions de dollars. En juin dernier, BCE a acquis une participation minoritaire dans le Canadien de Montréal au coût de 50 millions de dollars. BCE jurait alors ne pas être en conflit d'intérêts malgré sa participation financière dans les deux équipes. Le géant des télécommunications n'aura finalement pas à tester sa théorie. «La transaction avec les Maple Leafs permet à CTVglobemedia de réduire sa dette, ce qui est une bonne chose de notre point de vue d'actionnaire, dit Julie Smithers, porte-parole de BCE. Quant au Canadien, nous avons décidé d'investir parce que nous y voyions une belle opportunité d'affaires, notamment pour la téléphonie sans-fil.» À la suite de la transaction annoncée hier, Teachers' voit ses parts dans l'équipe de hockey torontoise passer de 58% à 66%. Les deux autres actionnaires des Maple Leafs sont le magnat de l'immobilier Larry Tanenbaum (20%) et la Banque TD (14%). En décembre dernier, CTVglobemedia avait vendu un autre bloc de 7,7% des actions de MLSE à Larry Tanenbaum. CTVglobemedia et Teachers' n'ont pas dévoilé le montant de la transaction d'hier. Teachers aurait payé environ 92 millions de dollars selon les estimations de La Presse Affaires, qui sont basées sur la transaction conclue en décembre dernier entre CTVglobemedia et Larry Tanenbaum. La valeur totale de MLSE - qui inclut les Maple Leafs, son club-école des Marlies, les Raptors (NBA), l'équipe de soccer Toronto FC, le Air Canada Center, le BMO Field, Leafs TV et Raptors NBA-TV - a alors été évaluée à 1,2 milliard de dollars. Teachers' est propriétaire des Maple Leafs depuis 1994. Il s'agit de l'un des meilleurs investissements de l'histoire de la caisse de retraite. Le rendement annuel composé sur ses premières actions achetées en 1994 est de 18%, selon les calculs de La Presse Affaires. «MLSE s'est avéré être un excellent placement au fil des ans, a dit hier Erol Uzumeri, vice-président de Teachers' Private Capital, par voie de communiqué. L'augmentation de notre participation dans MLSE reflète la confiance que nous avons dans sa prospérité à long terme, tant sur le terrain qu'en dehors de celui-ci.»
  2. Entrevue avec James Cherry, pdg d'Aéroports de Montréal Publié le 22 août 2009 à 10h46 | Mis à jour à 10h57 L'aéroport Montréal-Trudeau poursuit sa cure de rajeunissement avec l'ouverture, cette semaine, d'un nouveau secteur des départs vers les États-Unis. Tous les regards se tournent maintenant vers la fameuse navette ferroviaire entre l'aéroport et le centre-ville de Montréal, qui tarde toujours à entrer en gare. La Presse a rencontré le président-directeur général d'Aéroports de Montréal, James Cherry, pour discuter de ce projet, de l'avenir de Montréal-Trudeau et de celui de l'aérogare de Mirabel, toujours désespérément vide. Q: Comment s'est passée l'ouverture du nouveau secteur des départs? R: En général, ça a très bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits. Mais malgré tous les tests, toutes les simulations que nous avons faites, le premier jour après l'ouverture, il y a toujours des petits ajustements à faire. C'est normal. Q: Qu'est-ce qui reste à faire comme travaux à l'aéroport? R: Les aménagements du rond-point Dorval vont entraîner beaucoup de travaux ici pour harmoniser l'accès à l'aéroport. C'est un projet qui va durer deux ou trois ans. Ça va coûter pas loin de 100 millions en réaménagement des routes et en création de viaducs. Q: Et la fameuse navette ferroviaire? R: C'est l'autre priorité. Sous le nouveau bâtiment, nous avons créé la coquille de la gare. La vraie question: il n'y a pas assez de capacité sur les voies ferrées actuelles pour laisser passer d'autres trains. Il faut avoir des voies réservées au transport de passagers. Mais il faut décider quel trajet. Il y a deux possibilités: un trajet parallèle aux voies du CP qui arrive à Lucien-L'Allier et un deuxième parallèle aux voies du CN qui arrive à la gare centrale. ADM a toujours dit que sa préférence, c'est clairement d'arriver à la gare centrale. C'est au coeur de la ville, il y a intermodalité avec VIA, avec plusieurs trains de banlieue, AMTRAK, deux lignes de métro. Selon les études et les tests que nous avons faits, il y a même un impact sur l'achalandage. Q: Pourquoi alors considérer Lucien-L'Allier? La Gare centrale, c'est plus cher? R: Oui, parce que le trajet est plus loin, mais quand on dit que c'est plus cher, on parle d'une marge de 10%. On ne parle pas de deux fois plus cher. C'est un dossier très complexe. Il faut prendre en considération le coût de réalisation du projet, les impacts environnementaux, le nombre de personnes affectées, la complexité du projet, l'impact sur l'achalandage. On va terminer les études nécessaires cet automne. Q: Ça prend du temps. R: Il y a des gens qui se sont énervés parce que ça prend quelques mois de plus que prévu. Mais pour moi, un projet de cette complexité, si ça prend un ou deux mois supplémentaires, c'est pas la fin du monde. Au contraire, je préfère comprendre le détail de tous les enjeux dès le début, parce que nous avons vu des histoires d'horreur, des projets pour lesquels ils ont découvert des problèmes après les avoir lancés. C'est ce que nous voulons éviter. Q: Quand espérez-vous voir le premier train? R: Je pense qu'aussitôt que nous aurons le feu vert du gouvernement, ça devrait prendre environ de 36 à 48 mois pour mener le projet à terme. Si on peut avoir un commencement au début de 2011, on parle de 2014. Q: Avec la situation économique actuelle, comment ça va à Montréal-Trudeau? R: Depuis le début de l'année, nous avons à peu près 6% de moins de passagers que l'année dernière. Nous venons de recevoir les chiffres pour le mois de juillet. Il y a une décroissance de seulement 1,2%. Je pense qu'on s'approche d'un tournant. À long terme, on peut anticiper une croissance annuelle moyenne de 2 à 3%. Q: Montréal-Trudeau a-t-il la capacité pour faire face à cette croissance? R: Selon les études que nous avons faites, selon notre compréhension de la situation démographique et économique de Montréal et de l'évolution de la technologie, Trudeau sera le choix pour Montréal au moins jusqu'à 2040. Q: Donc, on n'a pas besoin de Mirabel? R: Montréal n'est pas une ville qui peut utiliser deux aéroports, il n'y a pas assez de trafic pour les deux. C'est pour cette raison qu'en 2002, nous avons annoncé qu'il fallait fermer un de ces deux aéroports. C'était clair que Trudeau était l'aéroport qu'il fallait choisir pour l'avenir de Montréal. Est-ce que ce sera nécessaire de repenser cette décision un jour? Oui, c'est fort possible. Il faudra voir quelles seront les options. Parmi elles, il y aura Mirabel, mais peut-être que Mirabel ne répondra pas aux besoins. Q: Pourquoi? R: Les bâtiments qui sont là aujourd'hui ne sont pas utilisables. Ils ont déjà 40 ans. Ils ne respectent pas les exigences de sécurité du trafic moderne. Si on veut utiliser l'aérogare, il faudrait tout refaire l'intérieur. Il faudrait un autre bâtiment neuf pour le trafic domestique et transfrontalier. Et il n'y a que deux pistes, alors qu'il y en a trois à Dorval. Nous avons estimé que ça coûterait de 5 à 6 milliards. Q: La fameuse aérogare de Mirabel, qu'en faites-vous? R: Le projet que nous avions établi était très intéressant. Mais en 2007, nous sommes tombés au milieu d'une crise financière et les gens n'ont pas pu conclure leur financement. On ne peut pas continuer d'attendre, on va chercher d'autres solutions. Ce n'est pas que nous voulons faire beaucoup d'argent avec ça, nous voulons trouver des vocations qui vont aider pour le recouvrement des coûts pour l'aéroport. Parce que même aujourd'hui, nous avons une perte annuelle à Mirabel. Vous pouvez imaginer, juste l'aérogare, le coût de sécurité, d'assurance, d'électricité, de chauffage, de climatisation, c'est des millions de dollars par année, mais il n'y a aucun revenu. Q: Est-ce que ce ne serait pas plus facile de démolir l'aérogare et de faire autre chose? R: Oui, c'est sûrement une option, mais ce n'est pas facile à démolir, c'est un bâtiment plein d'amiante. Nous avons évalué cela. Mais il faut au moins essayer encore une fois de trouver une autre vocation, d'étudier toutes nos options avant la démolition.
  3. Publié le 20 août 2009 à 23h40 | Mis à jour le 20 août 2009 à 23h46 Protocole en vue de prolonger le métro: une entente signée sous peu Bruno Bisson La Presse Les maires des trois grandes villes de la métropole vont signer d'ici quelques jours une «entente historique» de collaboration en vue de la construction de trois nouveaux tronçons du métro projetés à Montréal, à Laval et à Longueuil. Le «Protocole des trois villes», comme l'ont surnommé plusieurs des intervenants qui participent à cette entente qui s'est négociée pendant des mois, vise à convaincre le gouvernement du Québec d'investir des milliards de dollars dans le «parachèvement» du réseau du métro, qui serait prolongé de près de 20 km, sur une période de 10 à 15 ans. En contrepartie, les trois administrations municipales s'engageront «à travailler ensemble à l'intégration des autres modes de transport collectif et de transport actif afin de maximiser les retombées des investissements», qui pourraient s'élever à plus de 3 milliards (en dollars courants). La signature de cette entente vise aussi à répondre au souhait exprimé l'hiver dernier par la ministre des Transports du Québec, Mme Julie Boulet, qui a invité les maires des trois grandes villes à s'entendre pour le choix d'un «projet porteur» commun pour la mise en valeur des transports collectifs métropolitains. À Montréal, la ligne 5 (bleue) du métro serait prolongée d'environ cinq kilomètres vers l'est, jusqu'à Anjou, et compterait cinq nouvelles stations dans les arrondissements de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, de Saint-Léonard et d'Anjou. Ce projet a fait l'objet de multiples études et annonces depuis 25 ans. À Laval, les deux parties de la ligne 2 (orange) seraient «bouclées» par la construction d'un nouveau tronçon de près de six kilomètres, et l'ajout de cinq stations de métro. Actuellement, le tronçon nord de la ligne 2 (orange) se termine à la station Montmorency, à Laval, tandis que le tronçon ouest de cette même ligne s'arrête à Côte-Vertu dans l'arrondissement de Saint-Laurent. Le projet permettrait de relier ces deux extrémités de la ligne 2, en formant une boucle entre Montréal et Laval. À Longueuil, le prolongement de la ligne 4 (jaune) du métro permettrait de desservir des pôles majeurs de déplacement de toute la Rive-Sud, comme l'hôpital Pierre-Boucher et le cégep Édouard-Montpetit, en plus de rejoindre des secteurs résidentiels denses de la ville. Au moment où le Protocole a été négocié entre les trois grandes villes, le projet de Longueuil prévoyait quatre stations. L'administration du maire Claude Gladu a toutefois soumis au printemps à la ministre Boulet un projet de six stations, qui amènerait le métro jusqu'à l'aéroport de Saint-Hubert, à huit kilomètres de la seule station actuelle de la Rive-Sud. Des représentants des trois villes concernées ont confirmé à La Presse, ces derniers jours, l'annonce imminente de ce Protocole, qui n'attendrait plus que la signature des maires Gérald Tremblay (Montréal), Gilles Vaillancourt (Laval) et Claude Gladu (Longueuil). Le directeur des communications et des relations avec les citoyens de la Ville de Longueuil, François Laramée, a ainsi confirmé que ce projet de prolongement figure aujourd'hui dans les priorités de l'administration, en matière de développement urbain. En entrevue à La Presse, le responsable des dossiers de transport et vice-président du comité exécutif de l'administration Tremblay, André Lavallée, a pour sa part assuré que les travaux de construction du prolongement du métro vers Anjou pourraient être lancés dès le printemps prochain, dans l'est de Montréal, si le gouvernement donnait son aval au projet aujourd'hui. «Nous avons un projet déjà fort documenté, qui pourrait être lancé en très peu de temps, a dit M. Lavallée. C'est précisément le genre de projet que recherche le gouvernement du Québec parce que son investissement pourrait contribuer tout de suite à relancer l'économie.» Au cabinet de la ministre des Transports, hier, on a décliné l'invitation de La Presse à commenter cette revendication commune des maires des trois plus grandes villes de la métropole, en attendant la signature officielle de ce «Protocole des trois villes». Selon les règles actuelles de financement des transports en commun, les coûts de développement du réseau du métro sont normalement assumés à 100% par le gouvernement du Québec.
  4. Publié le 18 août 2009 à 14h10 | Mis à jour à 15h00 Un laveur de vitres fait une chute de 20 étages Tristan Péloquin La Presse Un laveur de vitres qui travaillait au dernier étage du 555, rue Sherbrooke ouest, a connu une fin tragique cet après-midi. Pour une raison toujours inconnue, la nacelle à bord de laquelle il venait de monter a cédé, l'entraînant dans une chute mortelle d'au moins 15 étages. L'homme n'a eu aucune chance. À l'arrivée des services d'urgence, son corps reposait partiellement sous la nacelle, qui s'est écrasée sur le toit d'un restaurant de jazz situé à l'extrémité sud-est de l'édifice. Un autre homme a dû être traité pour un choc nerveux. Kate, une employée qui se trouvait au 11e étage de l'immeuble lorsqu'est survenu l'accident, dit avoir vu un câble céder: «J'ai ensuite entendu crier, puis ça a fait un bruit sourd», raconte-t-elle. Selon le capitaine Daniel Lalonde, du Service de sécurité incendie de Montréal, la victime a fait une chute de 15 ou 20 étages. «La nacelle se trouvait à égalité avec le toit lorsqu'est survenu l'accident. Ce que nous comprenons, c'est que la chute s'est produite alors que l'homme montait à bord. Nous n'avons aucune idée pourquoi ça a cédé ni comment il a été entrainé dans la chute de la nacelle. C'est quelque chose qui sera déterminé lors de l'enquête». Des enquêteurs de la Commission de la santé et de la sécurité au travail sont attendus sur place pour recréer la scène du drame avec l'aide des policiers montréalais. Il s'agit du deuxième accident mortel impliquant des laveurs de vitres en hauteur à survenir au Québec depuis octobre 2000, selon les données fournies par la CSST. «Les travailleurs de ce domaine doivent obligatoirement avoir complété une formation sur les risques d'utilisation d'un treuil et les risques de chute, indique la porte-parole Julie Melancon. Les travailleurs doivent aussi porter un harnais qui les relie à la nacelle par un cordon.»
  5. ErickMontreal

    La LNH à Québec?

    Le géant Vinci serait intéressé Jean-Luc LAVALLÉE 17/08/2009 20h49 Le géant français Vinci, propriétaire de nombreuses autoroutes à péage, de parcs de stationnement et du Stade de France à Paris, pourrait être désireux d’investir dans un nouvel amphithéâtre à Québec, s’il était financé en mode PPP. Selon ce qu’a rapporté l’animateur de CHOI Dominic Maurais, deux grands patrons de la compagnie française (Vinci Construction et Vinci Concessions) seront en visite à Québec au début septembre pour rencontrer des responsables du dossier. Ces potentiels investisseurs souhaitent rencontrer le maire de Québec, Régis Labeaume, pour discuter de la faisabilité d’un partenariat public-privé, en lien avec la construction d’un nouveau colisée. Le cabinet du maire a confirmé hier avoir reçu une demande à cet effet. Le groupe Vinci est l’un des plus gros joueurs mondiaux dans le secteur de la construction en mode PPP. La compagnie a un chiffre d’affaires de près de 34 milliards d’euros et embauche 158 000 personnes aux quatre coins de la planète. Cette entreprise réputée a été engagée dans de gigantesques projets d’infrastructures et dispose d’un carnet de commandes à l’heure actuelle de 23,5 milliards d’euros. Actuellement, le groupe Vinci construit le plus long pont du monde, un ouvrage de 40 km entre le Qatar et Bahreïn. Le géant français a également hérité du contrat d’autoroute à péage entre Moscou et Saint-Pétersbourg, en Russie. Au Québec, la compagnie est surtout connue pour sa gestion de nombreux parcs de stationnements. Vinci a également construit l’autoroute de 200 km Moncton-Fredericton et exploite, à titre de « concessionnaire », le pont de la Confédération qui relie le Nouveau-Brunswick à l’Île-du-Prince-Édouard. « Je n’étais pas au courant de cette visite-là. Je ne peux pas vous le confirmer », a répondu Frédéric Mir, président de Janin Atlas, filiale de Vinci Construction pour le Canada basée à Montréal. « Le directeur vient de temps en temps en Amérique du Nord. D’une manière générale, on regarde toujours les occasions qu’il peut y avoir », a-t-il poursuivi. Un scénario envisageable? « Pourquoi pas… Ça serait le même principe que le Stade de France. » Il a été impossible de joindre la haute direction de Vinci en France pour mesurer l’intérêt du groupe et le promoteur d’un amphithéâtre de 18 000 sièges, Mario Bédard, n’a pas retourné l’appel du Journal. jean-luc.lavallee@journaldequebec.com
  6. Le marché de l'immobilier commercial tarde à reprendre 17 août 2009 | 16h51 Brenda Bouw LA PRESSE CANADIENNE Si le marché de l'immobilier résidentiel donne des signes de regain de vie au Canada, on ne peut en dire autant du marché de l'immobilier commercial, si on se fie à des données rendues publiques lundi. Le marché de l'immobilier commercial comprend les tours à bureaux, les emplacements industriels et les espaces de vente au détail. Selon les données de la firme CB Richard Ellis, les transactions dans ce secteur ont plongé de plus de 50 % pendant le premier semestre de 2009, comparativement à l'an dernier. Les valeurs de ces transactions ont atteint quelque 4,9 G$ entre janvier et juin, contre 10 G$ au même moment l'an dernier. Le nombre de transactions s'est aussi effondré, passant de 2542 à 1569. « L'impact de la récession mondiale sur le marché de l'immobilier commercial n'est pas encore terminé », a dit le vice-président de CB Richard Ellis, John O'Bryan. Il a expliqué que ce marché est lié beaucoup plus étroitement à l'état général de l'économie, et qu'on n'y retrouve donc pas le même regain de vie que sur le marché résidentiel. « Il y a une différence énorme entre les deux marchés; un semble semble complètement remis, l'autre se redresse plus lentement », a dit M. O'Bryan. Il estime que l'année 2010 sera difficile pour le marché immobilier commercial aux États-Unis, en raison de la robustesse du taux de chômage et des entreprises qui cherchent encore des moyens de réduire leurs coûts. Le taux d'inoccupation des espaces commerciaux a augmenté à 8,3 % au Canada au deuxième trimestre, contre 6,4 % l'an dernier. L'analyste Adrienne Warren, de la Banque Scotia, a expliqué que le marché de l'immobilier commercial récupère plus lentement que d'autres secteurs, parce que les projets sont de grande envergure et qu'ils nécessitent des années et beaucoup d'argent à développer. « Il faut trouver plusieurs locataires et beaucoup de financement garanti. C'est plus compliqué », a-t-elle dit. Elle ajoute que bon nombre de projets lancés alors que l'économie se portait mieux sont maintenant terminés, ce qui gonfle le taux d'inoccupation dans des villes comme Calgary et Toronto. Elle s'attend à voir ces taux augmenter encore avant de redescendre. Mme Warren précise toutefois que l'excédent n'est pas aussi criant que pendant les années 1980 et 1990, quand le taux d'inoccupation avoisinait les 15 %. « Aujourd'hui, nous sommes plus prudents concernant la construction et les prêts », a-t-elle dit. Pour sa part, la firme PriceWaterhouseCoopers estime que le Canada devra encore surmonter des « obstacles importants » avant de voir son marché de l'immobilier commercial reprendre du mieux. La firme affirme même que les conditions se font de plus en plus difficiles, notamment en raison d'un resserrement de l'accès au crédit et d'une réduction de l'intérêt des investisseurs envers les titres adossés à des hypothèques commerciales. Le secteur souffre aussi de la faiblesse financière et de la croissance faible de plusieurs locataires.
  7. Montreal to triple some parking fines Last Updated: Monday, August 17, 2009 | 2:39 PM ET CBC News The price of parking illegally in Montreal could triple by the fall. The city says it's seeing more and more problems with people parking illegally, and plans to boost ticket prices starting in October. Executive committee member Sammy Forcillo says current fines simply aren't big enough to stop people from parking where they shouldn't. He says with some parking lots charging $18 to park, some drivers are choosing to take a chance on getting a $30 parking ticket. The city says it's most concerned with people parking in places that are completely illegal, such as near an intersection where a parked car might block visibility. In those cases, the city plans to hand out $100 tickets come Oct. 1. "If there's a car in front or if a person wants to stop there it's a matter of public safety, and for the handicapped I think it's common sense also. Handicapped people need to be respected in our society so that's the main idea," said Claude Dauphin, the executive committee member responsible for public security. The fine for cars parked at expired meters or in a designated handicap parking spot will also rise, to $60. Forcillo says this simply brings Montreal in line with many neighbouring cities. It's estimated the increase in fines will net the city an additional $13 or $14 million, but Forcillo denies this is a cash grab. He says it's simply about getting people to respect the rules. City council is expected to vote on the issue next week.
  8. ErickMontreal

    La boxe

    Le combat Bute-Andrade II aura lieu à... Québec Cyberpresse C'est finalement à Québec qu'aura lieu le combat revanche entre le champion des super-moyens de l'IBF Lucian Bute et le Mexicain Librado Andrade, le 28 novembre prochain. InterBox confirmera le tout à 14h, lors d'une conférence de presse à Québec. Bute (24-0-0, 19 K.-O.) a défait Andrade aux points, le 24 octobre au Centre Bell, défendant alors sa ceinture avec succès pour une deuxième fois. Bute a dominé les 11 premiers rounds contre Andrade, mais il a été envoyé au plancher au 12e et dernier round. Il s'est relevé au cours de ce que certains ont perçu comme un compte lent de l'arbitre Marlon Wright. Le combat revanche de novembre sera diffusé par le réseau américain HBO, dans le cadre de sa série Boxing after Dark.
  9. Le revenu net par habitant en hausse de 4% Publié le 17 août 2009 à 12h37 | Mis à jour à 12h39 La Presse Canadienne Le revenu personnel disponible par habitant au Québec s'est accru de 4% en 2008 pour s'établir à 25 494$, selon les données publiées lundi par l'Institut de la statistique du Québec. En 2007, il avait connu une hausse de 4,9%. De toutes les régions administratives, c'est le Nord-du-Québec qui a enregistré, de loin, la plus forte augmentation en 2008. Dans cette région, le revenu disponible a plus que doublé, passant de 25 867$ en 2007 à 53 527$ en 2008. Cette situation s'explique par le versement spécial du gouvernement fédéral à l'Administration régionale crie pour le règlement des questions liées à la mise en oeuvre de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. La région de la Capitale nationale, avec une hausse de 4,2%, a connu la deuxième plus forte hausse, grâce en bonne partie à la vigueur du marché du travail. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean (+ 2,5%), l'Estrie (+ 2,6%) et le Centre-du-Québec (+ 2,7%) affichent des progressions plus lentes en raison du repli de l'emploi en 2008. L'augmentation du revenu disponible dans ces régions a été, respectivement, de 2,5%, 2,6% et 2,7%. Les régions de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent ont continué de se situer au bas du classement avec un revenu disponible par habitant de 21 022$ et de 21 806$ respectivement. À l'inverse, le Nord-du-Québec, avec 53 527$, a présenté, pour une deuxième année consécutive, le revenu disponible le plus élevé de la province. Viennent ensuite les régions de Montréal (26 605$), de la Montérégie (26 408$), de la Capitale nationale (26 363$) et de Laval (26 048$). Le revenu personnel disponible correspond à la somme de tous les revenus reçus par les particuliers et les entreprises individuelles résidant dans un territoire donné, moins les impôts directs des particuliers, les cotisations aux régimes d'assurance sociale et autres transferts versés par les particuliers aux administrations publiques tels que les primes d'assurance médicaments et les permis.
  10. Publié le 15 août 2009 à 18h26 | Mis à jour à 18h29 Le tramway à Montréal coûterait plus cher que prévu Martin Croteau Cyberpresse La construction d'une première ligne de tramway entre le Vieux-Montréal, le centre-ville et le secteur Côte-des-Neiges pourrait coûter jusqu'à 750 millions, 50% plus que ce qui avait été prévu à l'origine, selon une étude rendue publique vendredi par la Ville de Montréal. L'étude menée par le consortium Genivar-Systra propose aux élus de bâtir un premier tracé qui sillonnera les rues du centre-ville et du Vieux-Montréal, avant de rejoindre le boulevard Jean-Talon en passant par le chemin Côte-des-Neiges. Dans son évaluation initiale, en 2003, l'Agence métropolitaine de transports (AMT) estimait que ce tracé de 12,5 kilomètres pourrait être réalisé au coût de 500 millions, soit environ 40 millions par kilomètre. Or, conclut le nouveau rapport, l'estimation originale ne tenait pas compte des contraintes techniques liées à la pente. Le tram devra en effet escalader le flanc de la montagne par Côte-des-Neiges. Le ralentissement des travaux pendant l'hiver pourrait également faire gonfler la facture. Résultat: «l'estimation budgétaire globale des coûts du tramway peut être évaluée à quelque 60 millions$/km», peut-on lire dans l'étude. Sur un tracé de 12,5 kilomètres, donc, la facture pourrait grimper à 750 millions. 50 000 voyageurs par jour Ce nouvel estimé ne décourage pas le responsable du transport au comité exécutif, André Lavallée, bien au contraire. Car le même rapport calcule que 110 000 voyageurs emprunteront le train urbain tous les jours en haute saison, dont 50 000 sur le tracé Côte-des-Neiges. Cela en ferait l'un des trams les plus achalandés en Amérique du Nord. «La performance du tramway justifie sa construction, estime M. Lavallée. Car on ne pourra pas améliorer la performance en fait de service d'autobus.» La Ville de Montréal souhaite que les tramways, disparus en 1959, fassent un retour dans la métropole d'ici 2013. Mais l'administration Tremblay souhaite avoir une estimation plus détaillée des coûts et de l'affluence avant de lever la première pelletée de terre. «On a assez d'information pour passer à la phase 2, résume M. Lavallée, mais on n'a pas assez d'information pour commencer la construction demain matin.»
  11. Québec veut encore convaincre les É.-U. La Presse Canadienne Fannie Olivier 11/08/2009 16h30 Québec espère toujours convaincre les États-Unis de reconnaître hydro-électricité produite par les gros barrages d'Hydro-Québec comme une énergie propre, afin de mousser ses exportations vers le voisin du Sud. Le ministre des Relations internationales du Québec, Pierre Arcand, a prononcé mardi une allocution à l'occasion d'une conférence nord-américaine à Ottawa, à laquelle ont assisté une dizaine de membres du Congrès américain. Il y a notamment vanté les mérites de l'hydro-électricité avec l'objectif de redorer le blason du Québec en matière d'énergies vertes. En entrevue à La Presse Canadienne, il a indiqué que certains politiciens américains lui auraient confié être inconfortables avec la politique de Washington à l'égard des grands barrages électriques et vouloir que soit rectifié le tir. «Lorsqu'on donne nos arguments pour le Québec, je peux vous dire que les Américains de façon générale, les 'Congressmen', sont un peu mal à l'aise de la situation actuelle», a-t-il noté. C'est qu'avec le nouveau virage engagé par le président Barack Obama sur le plan environnemental, les énergies dites «propres» peuvent bénéficier de crédits d'énergie renouvelable. De tels crédits pourraient positionner de façon très avantageuse Hydro-Québec sur le marché américain. Selon le ministre Arcand, les États-Unis devront «tôt ou tard» revoir leur position, entre autres en raison de la demande en énergie qui grandira de façon exponentielle dans les prochaines années, à son avis. Il croit que le Québec est sur la bonne voie dans sa promotion de l'hydro-électricité chez son voisin et sent que les mentalités sont sur le point de changer. «Je suis certain que dans un avenir, qui je l'espère ne sera pas trop loin, les choses vont évoluer. Mais déjà je sens qu'il y a quand même une évolution des mentalités», a-t-il soutenu. M. Arcand planche actuellement sur une «stratégie américaine» qui sera lancée dans quelques semaines et il assure que l'hydro-électricité en fera partie. Le marché américain est d'une grande importance pour Hydro-Québec, qui doit faire face à des surplus de production difficiles à écouler en raison de la récession. Plusieurs groupes écologistes ne voient cependant pas d'un bon oeil la multiplication de grandes centrales au Québec, notamment parce qu'elles modifient souvent le cours des eaux et peuvent perturber l'habitat naturel de nombreuses espèces animales.
  12. Universités - Le Québec est en queue de peloton au chapitre du revenu par étudiant Brigitte Saint-Pierre Édition du samedi 15 et du dimanche 16 août 2009 Le Québec est l'une des provinces canadiennes où les universités disposent du revenu par étudiant le moins élevé. Selon Heather Munroe-Blum, présidente de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), cette situation ne peut qu'affecter la qualité et l'accessibilité de l'enseignement universitaire. Bien que des progrès aient été réalisés au cours des dernières années, les universités québécoises continuent de souffrir d'un sous-financement important par rapport aux universités des autres provinces canadiennes, affirme Heather Munroe-Blum, présidente de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), qui est également principale et vice-chancelière de l'Université McGill. Selon des données compilées par l'Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU), en 2006-2007, le Québec était, après le Manitoba, la province canadienne où les universités disposaient du revenu de fonctionnement par étudiant (équivalent temps plein) le plus bas. L'ACPAU inclut dans le revenu de fonctionnement à la fois les subventions de fonctionnement provenant des gouvernements provinciaux, les droits de scolarité et les autres droits. Selon la CREPUQ, différents partenaires doivent prendre part au financement des universités québécoises: le gouvernement, les étudiants ainsi que la communauté philanthropique, les diplômés et les entreprises. Chacun de ces partenaires devrait fournir un apport financier concurrentiel par rapport à celui de leurs homologues des autres provinces canadiennes, estime Mme Munroe-Blum. La présidente de la CREPUQ souligne que, jusqu'à récemment, le financement par étudiant qu'offrait le gouvernement québécois était élevé par rapport à celui en vigueur dans les autres provinces canadiennes. «Maintenant, des gouvernements provinciaux ont rattrapé le Québec, et certains l'ont même dépassé», dit-elle. Terre-Neuve-et-Labrador et l'Île-du-Prince-Édouard ont ainsi dépassé le Québec et l'Alberta s'en approche. «Les étudiants, qui sont les principaux bénéficiaires, paient les droits de scolarité les moins élevés [au Canada], ajoute Mme Munroe-Blum. Et, au Québec, les entreprises et les diplômés, qui bénéficient également du fait d'avoir une population hautement scolarisée, ne soutiennent pas autant les universités que les entreprises et les diplômés ailleurs au pays.» La FQPPU déplore La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) évoque elle aussi «le sous-financement chronique des universités», en particulier depuis le milieu des années 1990. Le gouvernement fédéral avait alors réduit de façon importante les transferts destinés à l'enseignement postsecondaire. «Bien qu'il y ait eu un réinvestissement des gouvernements au début des années 2000, la situation perdure, affirme Max Roy, président de la FQPPU. Le financement reste insuffisant. Et, en fait, il est inadéquat pour que soit pleinement accomplie la mission des universités.» M. Roy déplore que des fonds soient accordés en fonction de priorités adoptées par les gouvernements, qui ne correspondent pas toujours à celles des universités. «La mission sociale de l'université est très souvent négligée par rapport à la dimension de développement économique», affirme-t-il. Selon la FQPPU, il manque 1000 professeurs dans les universités québécoises. Cette situation est attribuable au sous-financement des établissements, estime M. Roy. La FQPPU souligne que le nombre de professeurs n'a pas crû au même rythme que celui des étudiants. Le sous-financement des universités a aussi pour effet d'inciter les directions d'établissement et les professeurs à consacrer du temps et des efforts importants à chercher des fonds externes, ajoute M. Roy. Selon lui, il place également les universités en concurrence les unes avec les autres et les pousse à tenter d'attirer un plus grand nombre d'étudiants. «C'est une attitude qu'on pourrait qualifier de recherche de clientèle.» La FQPPU plaide pour la tenue d'états généraux sur l'université québécoise et pour un réinvestissement dans l'embauche de professeurs. La FEUQ défend l'accessibilité De son côté, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) propose différentes avenues pour contrer le sous-financement des universités. L'une d'entre elles consisterait en un investissement plus important de la part de l'État québécois. La FEUQ fait remarquer que Québec a choisi en 2007 de consacrer à des baisses d'impôt les 700 millions de dollars transférés par Ottawa. Elle souligne que le gouvernement québécois n'a pas non plus d'entrée de jeu profité de la baisse de la TPS pour hausser la TVQ. «Cela a privé le Québec d'énormément d'argent. Cet argent aurait pu être utilisé notamment en éducation», estime Jean Grégoire, président de la FEUQ. Selon lui, il faudrait également développer une plus grande culture de la philanthropie au Québec. La FEUQ propose ainsi d'augmenter la subvention de contrepartie. «Actuellement, le gouvernement verse 25 cents pour chaque dollar de don. On demanderait que ce soit 1 $ du gouvernement pour 1 $ en philanthropie.» La FEUQ souhaite également que le gouvernement fédéral augmente le montant du Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS), en vue notamment de financer l'enseignement postsecondaire. La FEUQ rejette l'idée d'une éventuelle hausse des droits de scolarité. «L'investissement des étudiants, ç'a toujours été annoncé avec un investissement substantiel du gouvernement de son côté. Sauf qu'actuellement on ne voit pas ça», dit M. Grégoire. «Augmenter les droits de scolarité, c'est porter atteinte à l'accessibilité des études, affirme-t-il également. C'est aussi énormément d'endettement pour les jeunes. On parle déjà actuellement en moyenne de 12 000 $ d'endettement à la fin des études. Sans compter qu'à cela il faut ajouter le fardeau de la dette du Québec que les jeunes vont porter. Avec la courbe démographique et les récents déficits qui s'accumulent, les jeunes vont avoir énormément à porter sur leurs épaules.» Infrastructures La FEUQ évoque l'incidence du manque de financement des universités sur les bibliothèques des établissements, sur le nombre de professeurs et sur l'entretien des bâtiments. Selon le rapport d'un comité de travail mis sur pied par la CREPUQ, l'entretien différé accumulé pour l'ensemble des universités québécoises s'élevait en 2007 à plus de 1,5 milliard de dollars. Par entretien différé accumulé, on entend «l'accumulation de travaux d'entretien, de réparation ou de rénovation majeurs, de renouvellement, d'entretien courant et de réparation mineurs qui, faute de budget, ont été reportés». La CREPUQ a salué en juin l'annonce d'une somme de 700 millions de dollars pour l'amélioration des infrastructures universitaires québécoises. Cet investissement découle du Programme d'infrastructure du savoir et proviendra du gouvernement fédéral, du gouvernement du Québec et d'autres partenaires. La CREPUQ souhaite que les projets retenus soient connus rapidement, pour qu'ils puissent être complétés dans les délais fixés. La FQPPU note que des immeubles et des équipements de certains établissements universitaires sont dans un état déplorable et qu'il faudra bien sûr corriger cette situation. «Notre crainte, c'est que, pour corriger des problèmes d'ordre matériel, on puise à même les sommes qui normalement devraient servir au fonctionnement des activités universitaires, au fonctionnement des programmes, à l'embauche de professeurs, au soutien aux étudiants dans les universités», dit Max Roy. La FQPPU travaille à l'analyse du financement des immobilisations dans les universités québécoises. Elle a observé que les fonds d'immobilisations ont beaucoup augmenté au cours des dernières années et «qu'une part importante du fonds de fonctionnement a dû être consentie à la résolution de problèmes d'ordre immobilier ou d'ordre matériel». Elle fera paraître à l'automne un document qui traitera de cette question.
  13. Quebec leads Canadian economic rebound: Charest By Mike De Souza, Canwest News ServiceAugust 14, 2009 CHELSEA, Que. —Quebec Premier Jean Charest, said Friday the Quebec economy is in better shape than the rest of the country because its infrastructure spending is flowing while deficits are lower than other jurisdictions. The Quebec economy is in better shape than the rest of the country because its infrastructure spending is flowing while deficits are lower than other jurisdictions, including the federal government, Premier Jean Charest said here Friday. Charest made the comments standing next to Prime Minister Stephen Harper as they announced a new phase in a construction project extending a highway leading north from Ottawa through the Outaouais region in Quebec. "It is true that Canada's economy has done better than the vast majority of countries in the world and within Canada, Quebec's economy has done better than the average economies in Canada," said Charest. "The size of our deficit is smaller than the size of the federal government's deficit or the deficit in Ontario." Federal opposition parties have criticized the Harper government's infrastructure stimulus plan, arguing that money is not flowing out the door fast enough for projects to begin construction. Charest said that billions of dollars are already flowing into the Quebec economy from infrastructure and energy investments totalling more than $40 billion over the next five years. "We had growth in 2008 and yes we'll have a slowdown, and yes we've lost jobs but overall, Quebec's economy has done better," said Charest. "Why? because we invested in infrastructure and energy and because we have a long-term vision." He noted that even the Obama administration's $800-billion stimulus plan has not yet had an impact. "Not a lot of money in the United States has yet reached the point where the investment is happening," said Charest. "In fact, very little of that money has gone out the door." Harper said that there is still work to be done to ensure that Canada breaks out of the recession rapidly and moves into a strong position. "Canada has not gotten out of this global recession," said Harper. "We must continue our efforts and persevere. Now is not the time for political instability. It is the time to continue to focus on our economy." © Copyright © Canwest News Service
  14. Montreal tram line could cost up to $750M By Andy Riga, The GazetteAugust 14, 2009 MONTREAL – It’s unclear when it could be built, but a city-commissioned study says Montreal’s first tramway line should link Old Montreal, downtown and Côte des Neiges Rd. at a cost of $500 million to $750 million. Made public Friday, the study suggests the tram should run for 12.5 kilometers along Peel, De La Commune and Berri Streets and René Lévesque Blvd., and then take Guy St. to Côte des Neiges, continuing to Jean Talon St. A second study has been commissioned, at a cost of $3.5 million. Due next year, it will come up with a “business plan” for the tramway and suggest how streetcars should be integrated into city streets. As recently as June, Mayor Gérald Tremblay said he wanted tramways in place by 2013. On Friday, city hall was not as categoric. André Lavallée, the city executive committee member responsible for transportation, said 2013 remains a goal but tramways are not the city’s top public-transit priority. Higher on the list are two nagging issues. Lavallé said. It wants to finally complete protracted negotiations on a $1.3-billion deal to buy 342 new métro cars to replace the aging fleet, and reopen the Pie IX Blvd. reserved bus lane, which shut in 2002 after two fatal accidents but has yet to reopen because of a struggle between transit authorities. The city will decide whether to go ahead with a tramway network after reviewing the results of the next study, he said. In 2008, the city suggested tramways would cost $40 million per kilometre. Lavallée said that estimate is out of date and the cost may rise to $60 million per kilometre. The second study is to provide a more precise estimate. The study released Friday, prepared by Consortium Genivar-Systra, suggests the downtown-Old Montreal portion of the proposed first line would attract workers, shoppers, tourists and people attending cultural events. It says the Côte des Neiges section would shuttle people heading to and from downtown and universities and hospitals along the route. The study proposes a second tramway phase under which streetcars would start running on Ste. Catherine St., between Peel and Berri. Once that is done, two distinct lines would be created: a Côte des Neiges line running from Berri métro, along René Lévesque and up Guy and Côte des Neiges; and a downtown line, linking Ste. Catherine to Old Montreal. Later, another line would be be built on Park Ave. or Pie IX. The study estimates 50,000 people would use the Côte des Neiges line daily. Downtown-Old Montreal ridership would be 15,000 to 30,000, depending on the time of year. And Park would carry 30,000 people per day, the study says. No Pie IX estimate was supplied. Streetcars would run frequently. On Côte des Neiges: 12 times an hour at rush hour and seven times hourly during off-peak hours. On the downtown line: 10 times an hour at rush hour and six times hourly during off-peak. Lavallée said tramways are the best way to improve public transit downtown and along busy corridors, because streetcars can carry far more people than buses. McGill University urban-planning professor Ahmed El-Geneidy isn’t convinced. Better public transit is needed on Côte des Neiges, he said. But the city should first consider a “much, much less expensive” bus-rapid-transit system. That would involve creating permanent dedicated lanes for buses. “If you get long, articulated buses at high frequency with, say, three minutes between buses you can get something similar” to a tramway. If, after trying such a system, the buses can’t keep up with demand, then “yes, I would say go with” a tramway line. As for the downtown-Old Montreal route, El-Geneidy noted the Société de transport de Montréal has had little luck attracting riders to a bus – the 515 – that runs along a similar route. He said few would use a tram line there. Vision Montreal and Projet Montréal, the city’s opposition parties, declined to comment on the tramway study. Montreal’s streetcar system was dismantled in the 1950s. The last tramway trip on the city’s streets took place 50 years ago this month. ariga@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  15. Publié le 15 août 2009 à 00h00 | Mis à jour à 00h05 La SHDM redevient paramunicipale Sara Champagne La Presse Sept mois après avoir demandé au gouvernement du Québec de renverser la vapeur, l'administration du maire Tremblay touche enfin au but. Il ne reste que des formalités légales à remplir avant que la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), au coeur d'une enquête de la Sûreté du Québec pour des transactions douteuses, ne redevienne une créature paramunicipale de Montréal. Au cours d'une séance exécutive particulièrement chargée, mercredi, avec pas moins de 70 pages de résolutions à l'ordre du jour, les élus de la garde rapprochée du maire ont approuvé une requête pour demander au nouveau ministre responsable des Affaires municipales, Laurent Lessard, d'émettre les lettres patentes en vertu de la loi qui régit la Charte de Montréal. Pour l'administration Tremblay, la réorganisation du bras immobilier n'est pas pour autant achevée. En plus d'attendre les résultats de l'enquête de la Sûreté du Québec, dont rien ne filtre pour l'instant, le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Claude Dauphin, a expliqué hier lors d'un entretien avec La Presse que le «mandat» et la «mission» de la société seraient révisés cet automne. «J'entends rencontrer le conseil d'administration, présidé par Jean-Claude Cyr, à la fin du mois, a-t-il dit. Des acheteurs font la queue pour acheter des propriétés grâce au programme Accès Condos. La demande est là. On veut donc redéfinir ses fonctions.» À la SHDM, un grand ménage dans l'organigramme a été fait depuis qu'une enquête interne a révélé une série d'irrégularités dans la vente au Groupe immobilier Catania du Faubourg Contrecoeur, dans l'est de Montréal, au coût de 4,4 millions alors que le terrain en valait 23,5 millions. L'ancien directeur de la société, Martial Fillion, a été congédié et remplacé par Guy Hébert. Le porte-parole de la SHDM, André Bouthillier, a expliqué hier que Josée Racicot, directrice des affaires juridiques et corporatives, anciennement au contentieux de la ville centre, seconde désormais la direction générale. «Et les employés ont maintenant accès à tous les procès-verbaux», a ajouté M. Bouthillier, de la firme de communication Optimum. Sur le plan des affaires, Claude Dauphin a annoncé à La Presse que la SHDM a réalisé des centaines de milliers de dollars en surplus avec la construction de la Place des festivals, dont les travaux ont été exécutés dans les délais. Les travaux pour reconstruire de nouveaux bâtiments sur les anciens immeubles du boulevard de l'Acadie vont bon train, a-t-on ajouté. Et on explique que des appels de propositions seront lancés, cet automne, pour trouver de nouveaux promoteurs. «En plus du commercial et des projets institutionnels, notre intention est de bonifier les projets résidentiels», a précisé M. Bouthillier, en expliquant que les appels de propositions vont donner de la transparence au processus. Quant à la firme Catania, elle a redémarré les travaux de construction de logements en copropriété au Faubourg Contrecoeur, au printemps dernier. Mais il reste encore le litige concernant la décontamination du terrain à régler. Le promoteur réclame 7 millions à la SHDM, donc à la Ville, pour avoir fait le travail.
  16. ErickMontreal

    La LNH à Québec?

    Amphithéâtre à Québec : Charest prêt à offrir plus QUEBEC _ Le gouvernement Charest n'écarte pas la possibilité de revoir à la hausse sa contribution financière dans la construction éventuelle d'un nouveau Colisée à Québec. Alors que le Journal de Québec rapportait dans son édition de vendredi que le maire de la ville, Régis Labeaume, misait sur une subvention de plus de 100 millions $ du gouvernement québécois pour le projet, le ministre responsable de la Capitale nationale, Sam Hamad, s'est montré prudent. Appelé à faire le point vendredi, le ministre de l'Emploi a affirmé qu'il était trop tôt pour statuer sur le montant qui pourrait être versé par son gouvernement, qui s'était engagé à injecter 50 millions $ l'automne dernier, en campagne électorale. "Avant de parler d'argent, il faut qu'on nous propose un plan d'affaires rigoureux, et là, on sera en mesure d'évaluer le projet. Mais il y a une volonté d'appuyer un projet, il n'y a aucun doute", a déclaré le ministre en entrevue à La Presse Canadienne. M. Hamad estime que la prochaine étape déterminante dans le dossier sera la confection d'études de faisabilité, que s'apprêterait à lancer la Ville de Québec. Il ajoute qu'il faudra voir aussi si ceux qui ont démontré de l'intérêt au cours des dernières semaines passent de la parole aux actes. Le ministre admet toutefois que "le momentum est très bon" depuis que le patron de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, et les propriétaires de TQS, Julien et Maxime Rémillard, ont témoigné publiquement leur volonté de voir revenir une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec. "C'est plus sérieux maintenant et on a des bonnes cartes à jouer à Québec. Mais il faut les jouer intelligemment, avec rigueur, regarder comment on peut monter le projet et quelle est l'ampleur de l'aide qui peut être là", a continué M. Hamad, qui dit aussi sentir que la population "est derrière un tel projet". Jusqu'ici, le gouvernement libéral s'est engagé à fournir 50 millions $ en vue de la construction d'un nouveau Colisée qui serait initiée par des promoteurs privés ayant présenté un plan d'affaires sérieux. Par ailleurs, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a aussi donné l'assurance que le gouvernement du Québec consentirait un prêt de 100 millions $ à des promoteurs qui feraient l'acquisition d'une équipe de la LNH
  17. La Banque Nationale, super banquier des Molson 14 août 2009 | 12h19 ARGENT On savait déjà que la propriété du Canadien était principalement québécoise. Mais les banquiers principaux le seront aussi. Argent a appris que la Banque Nationale (NA) et Desjardins seront les deux principaux financiers derrière la transaction de l’année. Selon des sources dignes de foi, la Financière Banque Nationale pilotera le syndicat bancaire alors que Desjardins sera parmi les principaux prêteurs du groupe. Aucune des deux institutions n’a voulu confirmer ou infirmer cette information. Selon des sources sûres, la Caisse centrale Desjardins prêtera 50 et 75 M$ aux Molson. On ignore quel sera l’ampleur du prêt de la Nationale. Les acheteurs du Canadien sont à la recherche d’un financement de 265 M$, selon toutes vraisemblances. Il s’agit de tout un revirement de situation par rapport à la situation précédente chez le Canadien. Quand l’homme d’affaires américain Georges Gillett avait mis la main sur le Canadien, une institution financière américaine, CIT, menait le syndicat bancaire, et les membres du syndicat étaient principalement des sociétés américaines. Le syndicat bancaire de la Nationale comptera des prêteurs américains. Comme l’a révélé Argent, la semaine dernière, GE Capital sera l’un des prêteurs des nouveaux propriétaires du Canadien qui est bien connue dans son secteur, notamment pour le financement qu'elle offre aux entreprises. Le groupe américain John Hancock, l’un des prêteurs originaux de Georges Gillett, a déjà indiqué aux Molson qu’il souhaitait rester l’un des créanciers des nouveaux acheteurs. La Banque Royale serait également dans le portrait, mais l'institution n'avait pas commenté cette information au moment de publier. Le financement de la très médiatisée acquisition a connu plusieurs rebondissements depuis l’annonce de la vente du club de hockey à la famille Molson, en juin dernier. Argent a appris que BMO souhaitait devenir le leader du syndicat bancaire, mais elle n’a jamais réussi à rallier des prêteurs. L’initiative de BMO a soulevé d’ailleurs la controverse dans les milieux financiers parce que son principal lieutenant québécois, Jacques Ménard, a été celui qui a conseillé Georges Gillett dans la vente du Canadien et de Gillett Entertainment. Le 22 juin, BMO a alors joint l’américaine CIT, qui avait financé la transaction de Georges Gillett au moment de l’acquisition du Canadien en 2001. CIT devait investir 50 M$ dans le syndicat bancaire et BMO et Desjardins devaient en faire de même. Le solde des créances devait provenir du gouvernement par l’entremise d’Investissement Québec. Toutefois, CIT était jusqu’à tout récemment au seuil de la faillite, et cette situation a contraint les Molson à regarder ailleurs. Investissement Québec et les Molson sont toujours en discussion comme cela a été confirmé la semaine passée.
  18. La Baie vendrait son édifice montréalais pour mieux rénover 14 août 2009 | 10h30 ARGENT Michel Munger Argent L'éventuelle vente du principal édifice montréalais de La Baie (HBC) pourrait bien servir à mieux investir dans des rénovations et ses activités commerciales. C'est en effet ce qu'affirme, Melissa Cable, relationniste pour la firme Edelman et porte-parole pour HBC, en réponse aux questions posées par Argent. Rappelons que le quotidien Globe and Mail révélait hier que HBC a confié à une filiale de courtage de Brookfield Properties le dossier de son immeuble situé au 585, rue Sainte-Catherine Ouest. «De temps en temps, dit Mme Cable, HBC vend et achète des immeubles. Au cours de la dernière année, la compagnie a travaillé avec Brookfield Properties sur la possibilité de vendre l'édifice montréalais et de louer les locaux pour un éventuel redéveloppement et une rénovation, avec le magasin La Baie qui occuperait une grande partie de l'édifice.» Melissa Cable ajoute toutefois qu'«aucune transaction n'a eu lieu relativement à ce projet». Denis Couture, vice-président Affaires corporatives et Affaires internationales chez Brookfield à Toronto, a dit que la politique de la filiale de courtage était de ne pas commenter les éventuelles transactions. Haut de neuf étages et bâti en 1945, l'édifice de La Baie est bien connu des Montréalais. Selon le role d'évaluation de la Ville de Montréal, sa valeur s'élève à 39,9 M$.
  19. La promesse de Tennis Canada Réjean Tremblay La Presse Peut-on faire confiance à Tennis Canada et aux puissants financiers de Toronto? Peut-on croire que Montréal va continuer à être un partenaire respecté et équitable dans la présentation des Internationaux de tennis du Canada et de la Coupe Rogers? C'est maintenant qu'il faut répondre à ces questions. Dans deux ans, les tournois des femmes et des hommes vont être disputés pendant la même semaine à Toronto et à Montréal. Tennis Canada promet que l'organisation va respecter l'alternance entre les deux villes: les hommes une année à Toronto, les filles à Montréal. Et le contraire l'année suivante. En apparence, ça peut marcher. Mais il suffit d'aller passer quelques jours à Toronto pour réaliser à quel point le poids de la richesse de la ville va peser lourd sur le tournoi. Et c'est aujourd'hui que les autorités montréalaises doivent obtenir la garantie que Montréal va continuer à obtenir le tournoi des hommes à son tour, la tentation étant de garder ce qui génère le plus de profits dans le marché le plus important et de garder les filles pour Montréal. «Jamais Tennis Canada ne va tourner le dos à la loyauté et à la fidélité des amateurs de tennis de Montréal. Soyons honnêtes et admettons que le tournoi de Montréal est d'une classe spéciale. C'est un événement extrêmement solide. En fait, c'est un tournoi encore plus fort que celui de Toronto. Les joueurs et les commanditaires adorent la ville et l'organisation. Tout le monde peut être tranquille, il y aura une stricte alternance», a assuré Michael Downey, PDG de Tennis Canada. «Je peux garantir que sous mon mandat à la présidence et à la direction générale, Montréal n'a rien à craindre», a ajouté Downey, qui en a encore pour cinq ans dans ses fonctions. C'est l'après qu'il faut négocier tout de suite. Jacques Ménard, le grand manitou derrière la vente du Canadien, a siégé pendant cinq ans au conseil d'administration de Tennis Canada. Il est persuadé que les Montréalais n'ont rien à craindre. «Il faut avoir vécu de l'intérieur ce qui se pense à Tennis Canada pour comprendre à quel point le tournoi de Montréal est respecté et même admiré. Je ne suis plus membre du conseil, mais ce respect est encore présent, j'en suis convaincu.» Mais pourquoi rompre avec une formule qui marche si bien? Eugène Lapierre, l'homme derrière l'énorme succès de Montréal depuis quelques années, explique que c'est une tendance lourde dans le tennis international. «Il y a eu Key Biscayne, en Floride, puis Indian Wells, en Californie. Cette année, Madrid a suivi dans le grand stade que Rafael Nadal a permis de construire. L'an prochain, ce sera au tour de Cincinnati et de Rome. On ne pouvait aller contre les désirs des grandes fédérations de tennis. Mais si on passe de deux à une semaine, on va pouvoir offrir un produit encore plus désirable. La télévision va se promener de Toronto à Montréal, nous offrir les soeurs Williams et Roger Federer le même soir, comme dans un tournoi des Grands Chelems.» N'empêche qu'on parle d'une véritable révolution dans le tennis. Jean Laporte, président de Rogers au Québec, se pose des questions. Sa compagnie sera commanditaire en 2011, année de la révolution. Pour voir comment ça va fonctionner: «C'est certain qu'on perd une semaine de couverture dans les journaux et dans les médias. Peut-être que la télévision va offrir de meilleurs matchs, mais ce sera pendant une semaine au lieu de deux. Les clients de Toronto qui viennent à Montréal pendant la semaine pour voir les grands matchs vont peut-être décider de rester à Toronto puisqu'ils auront leur tournoi en même temps. Il faudra analyser l'impact sur notre commandite.» «Je pense que nous avons bien tiré notre épingle du jeu, a repris Michael Downey. La clé, c'était de garder la 33e semaine de l'année pour la Coupe Rogers. Pour avoir deux semaines, il aurait fallu devancer nos tournois et nous aurions perdu les meilleurs joueurs européens qui veulent se reposer après Roland-Garros et Wimbledon. Ils veulent tous venir à Montréal ou à Toronto au début d'août parce que ça leur permet de se préparer pour le US Open et qu'ils adorent le tournoi de Montréal. «Il a fallu d'ailleurs leur expliquer comment les Internationaux du Canada pouvaient se dérouler virtuellement dans deux villes. Shanghai et Pékin auraient voulu avoir le même traitement mais ils n'ont pas pu s'entendre.» Eugène Lapierre n'est pas trop inquiet. Il sait que la force de son tournoi le protège. Il rêve même qu'on puisse diviser le plateau en deux et que les gagnants des demi-finales du samedi après-midi viennent en avion nolisé disputer la finale du dimanche dans l'autre ville. «Ça équilibrerait les chances. Le joueur qui gagne en après-midi est toujours avantagé sur celui qui joue en soirée. Là, il devrait voyager d'une ville à l'autre. Ça pourrait être passionnant.» Le pire, c'est qu'il souriait. Ça veut dire qu'il est sérieux... DANS LE CALEPIN - Le ministre Raymond Bachand était invité dans le grand salon Rogers. Les journées sont longues pour cet homme qui a passé 15 ans de sa vie à négocier des contrats. Il doit maintenant négocier une société... C'est pas français, mais ça dit ce que ça dit.
  20. The French President replaces the English-language channel The French President plans to replace the English-language channel with a new, purely French-speaking network, France Monde French President Nicolas Sarkozy has announced the killing off of the English-language news channel France 24, barely a year after it first hit the airwaves. The president announced on Tuesday that it would be replaced by a new, purely French-speaking network, France Monde. The new creation is to be a combination of French-speaking broadcaster TV5, Radio France Internationale and France 24, and is expected to be set up at some point later this year. According to Sarkozy, it should be no problem to include subtitles in English, Spanish and Arabic, to present a "French vision." The announcement sounded the death knoll for the pet project of his predecessor Jacques Chirac. France 24 was launched in December 2006 and broadcasts around the world in French, English and Arabic. The aim of the 24-hour news channel had been to offer a French alternative to global news channels like BBC World and CNN. However, on Tuesday, Sarkozy said he was not comfortable with a French channel that broadcast in other languages. "With taxpayers' money, I am not prepared to broadcast a channel that does not speak French," Sarkozy told a press conference. The main journalists union, the SNJ-CGT, reacted with fury to Sarkozy's announcement that French government would stop funding France 24's foreign language programming. The union's secretary general, Jean-Francois Tealdi, told Agence France Presse that the president was "confusing the mission of France 24 and RFI, which was to cover world events with a different vision from that of the Anglo-Saxon approach, and the mission of TV5 Monde, which is to provide a space for the French-speaking world." An English-speaking member of the France 24 staff told AFP that "everyone is sad and shocked" by the news. The journalist said that if the English and Arabic speaking service disappeared, it would "give France an image of being behind the times." Provided by Spiegel Online—Read the latest from Europe's largest newsmagazine
  21. Un évènement de la PGA à Montréal? (Corus Sports) - Après le Grand Prix, il se pourrait que Montréal devienne la ville-hôte d'un autre évènement sportif d'envergure, soit un tournoi de la PGA. En effet, David Skitt, fondateur et directeur de l'Omnium de Montréal de golf, a à coeur d'offrir le meilleur produit possible aux amateurs de golf. « Depuis quelques années, nous sommes en discussion avec le PGA Tour pour voir comment l'évènement pourrait évoluer, mais sans laisser de côté notre évènement du Canadian tour », a-t-il souligné. Depuis près de dix mois, les négociations entre les deux partis s'accentuent afin de trouver un terrain d'entente. « Nous sommes en négociations avec le PGA Tour pour voir quelles sont les possibilités d'amener un tel évènement ici. Il y a entre 10 000 et 15 000 spectateurs qui vont assister à l'Omnium de Montréal de jeudi à dimanche. Si nous faisions un évènement du Champions Tour, on parle de 75 000 personnes qui viendraient y assister. », explique Monsieur Skitt. Selon lui, il ne fait aucun doute que Montréal gagnerait beaucoup à recevoir un tel évènement, tant en visibilité qu'au niveau des retombées économiques. « On parle d'un évènement avec un impact économique, la première année, de 20 millions $ et dans cinq ans, ça va générer 150 millions $. Ce serait une vitrine incroyable pour Montréal, pour la province et pour le pays. Il n’y a aucun évènement du Champions Tour, du Senior Tour au Canada », avance-t-il. Les ambitions qu'a David Skitt n'étaient auparavant qu'un rêve. Aujourd'hui, ce rêve semble se rapprocher de plus en plus de la réalité. « Tout promoteur veut attirer les meilleurs athlètes mondiaux à son évènement. C'est définitivement réalisable. C'est quelque chose qui serait incroyable pour la ville de Montréal. Après l'annonce du Grand Prix, pourquoi ne pas avoir un évènement de la PGA qui a une audience de 250 millions de téléspectateurs à travers le monde », souligne-t-il. « L'opportunité qu'on a maintenant serait d'amener un évènement du Champions Tour au Québec, mais il n'y a aucune entente pour l'instant. Il y a des négociations avec chacun des paliers de gouvernement pour convaincre le plus de personnes possible d'embarquer dans ce projet-là », a-t-il conclu. L'Omnium de Montréal se tiendra du 17 au 23 août, sur le parcours de golf St-Raphaël. Le public pourra assister à l'évènement à partir du 20 août.
  22. J'ai des amis qui travaillent pour Bell/Aliant par ici et les principales décisions viennent déjà de Toronto donc il est pas trop tôt pour affirmer que c'est déjà le cas.
  23. Le port de Montréal a enregistré une baisse de son volume Publié le 12 août 2009 à 14h02 | Mis à jour à 14h04 La Presse Canadienne Montréal Le port de Montréal a enregistré une baisse de 18,4 pour cent de son volume de marchandises conteneurisées au cours des six premiers mois de l'année, par rapport à la période correspondante de l'an dernier. De janvier à juin inclusivement, le volume de marchandises conteneurisées s'est ainsi établi à un peu plus de 5,4 millions de tonnes, a indiqué, mercredi, l'Administration portuaire de Montréal. En nombre de conteneurs EVP (équivalent 20 pieds) pleins et vides, pour le premier semestre, la baisse a atteint 14,6 pour cent par rapport à la même période en 2008, pour totaliser 619 721 EVP. L'administration du port montréalais a souligné, en publiant ses résultats, mercredi, que, bien qu'ils soient baissiers, ils sont cependant meilleurs que ceux des principaux ports concurrents sur la côte Est. Les chiffres négatifs du premier semestre ont, en outre, été en partie compensés par des résultats très positifs dans le secteur du trafic maritime céréalier où le port de Montréal a connu une hausse de 31,1 pour cent par rapport à l'an dernier. L'achalandage total du terminal céréalier totalise plus de 1,2 million de tonnes pour les six premiers mois de l'année. La diversification des marchés du port a également eu un effet favorable, a souligné l'administration portuaire. Le trafic de conteneurs avec la Méditerranée a notamment connu une augmentation de 22,2 pour cent en nombre d'EVP pleins. Tous trafics confondus, la baisse de volume manutentionné au port de Montréal est de 15,4 pour cent par rapport à l'an dernier, pour atteindre près de 10,9 millions de tonnes.
  24. Publié le 12 août 2009 à 14h34 | Mis à jour à 15h42 Le Quartier de la vie au stade: un projet bien accueilli Éric Clément La Presse Le projet du Quartier de la Vie sera réalisé au cours des prochaines années dans le secteur comprenant le Stade olympique, le Biodôme, le Jardin Botanique, l'Insectarium et les deux nouveaux bâtiments scientifiques qui seront construits d'ici deux ans: le Centre sur la biodiversité et le nouveau Planétarium. Le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, le député fédéral d'Hochelaga, Réal Ménard, et la candidate à la mairie et ex-députée péquiste d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, se réjouissent de la création prochaine du Quartier de la Vie près du Stade olympique. Ce projet de 189 millions, révélé dans La Presse de ce mercredi, sera réalisé au cours des prochaines années dans le secteur comprenant le Stade olympique, le Biodôme, le Jardin Botanique, l'Insectarium et les deux nouveaux bâtiments scientifiques qui seront construits d'ici deux ans: le Centre sur la biodiversité et le nouveau Planétarium. Il s'agit d'une initiative des Muséums nature de Montréal afin de convier les citoyens montréalais et les touristes à reprendre contact avec la nature grâce à des expériences interactives inédites. Tourisme Montréal élabore depuis le début de l'année un plan touristique pour la métropole, plan qui couvre la période 2010-2017. Dans ce plan, le développement des muséums nature de Montréal figure en bonne place, a dit à La Presse le président directeur-général de Tourisme Montréal, Charles Lapointe. «Le pôle Maisonneuve, autour du Stade olympique, du Biodôme, de l'Insectarium et du Jardin botanique, est déjà un pôle touristique, dit-il. Le fait qu'on lui ajoute le Planétarium et qu'on crée le Quartier de la Vie, je pense que c'est un concept extrêmement contemporain pour lequel on amène les gens à participer, dans un très grand respect de la nature. De plus, on va créer des espaces verts, alors il y a tous les ingrédients pour encore augmenter l'achalandage dans ce pôle Maisonneuve. Et le coup de jeunesse qu'on donnera à l'esplanade du stade, plutôt mal en point, sera très bienvenu.» Le projet, qui doit être annoncé par le maire de Montréal, Gérald Tremblay, le gouvernement Charest et le gouvernement Harper en septembre, trois jours avant le début de la campagne électorale à Montréal, est situé à cheval sur la frontière séparant les arrondissements de Rosemont-La Petite-Patrie et de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Invitée à réagir, la candidate à la mairie de Montréal et ex-députée d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, félicite Charles-Mathieu Brunelle, directeur général des Muséums nature de Montréal, pour le travail qu'il a réalisé à son poste depuis un an. «Ce projet est très emballant et visionnaire, dit-elle. Cela va avoir un aspect très attractif et un impact sur les investissements privés. C'est un secteur en manque de services de restauration. Cela permettra de créer des emplois. Quoi qu'il en soit, M. Brunelle et son équipe trouveront tout notre appui quand mon équipe et moi-même seront en charge de la Ville.» Pour le député fédéral d'Hochelaga, Réal Ménard, candidat à la mairie de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve avec l'équipe Vision Montréal de Louise Harel, ce projet est «cohérent, très très intéressant» et favorisera le tourisme dans le quartier. «Je pense que le Quartier de la Vie va être bien accueilli dans l'est de Montréal, dit-il. Je suis tout de même un peu surpris que, comme élu, on n'en ait pas entendu parler, d'autant que des fonds fédéraux semblent être investis dans le projet. Mais c'est un projet qu'il faut saluer. Il faudra voir aussi si le montage financier sera respecté.» Invité à commenter, le maire de Rosemont-La Petite-Patrie, André Lavallée, n'a pas rappelé La Presse.
  25. ErickMontreal

    Expos de Montréal

    12 août 1994: le début de la fin pour les Expos (Corus Sports) - Il y a quinze ans, une grève était déclenchée dans le baseball majeur alors que les Expos de Montréal trônaient au sommet de la division Est. Ce huitième conflit de travail en 22 ans aura eu des conséquences dévastatrices sur l'équipe montréalaise. Lorsque cette grève a été déclenchée, les Expos menaient la Ligue nationale avec une fiche de 74 victoires et 40 défaites, ce qui les plaçait en bonne position pour remporter le Championnat de la saison régulière et atteindre la Série mondiale. Tous les espoirs ont été anéantis lorsque la saison 1994 a été annulée. Le 12 août 1994 marque le début de la fin pour l'organisation des Expos de Montréal qui déménagera officiellement le 29 septembre 2004. La grève engendre d'importantes pertes financières pour les Expos, ce qui pousse les dirigeants de l'équipe à se départir de leurs meilleurs éléments pour la saison suivante et à effectuer la première d'une série de ventes de feu. En 1995, les Expos concluent la campagne avec 66 victoires et 78 défaites et terminent au cinquième rang. En 2001, seulement 619 451 billets sont vendus, pour une moyenne de 7 650 spectateurs par match, ce qui en fait la plus faible assistance annuelle de l'histoire de la franchise. L'instauration d'un plafond salarial est au coeur de ce litige. Les propriétaires exigeaient que les joueurs dont les salaires accaparaient alors 58 % des revenus se contentent de 50 %. De leur côté, les joueurs estimaient qu'ils méritaient une partie des deux milliards de dollars de revenus générés par le baseball majeur lors de la saison 1993.
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