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ErickMontreal

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  1. Une fusion Bell-Telus «très probable» d'ici deux ans Publié le 12 août 2009 à 10h30 | Mis à jour à 13h52 Maxime Bergeron La Presse Le spectre d'une fusion entre Bell (T.BCE) et Telus (T.T)resurgit aujourd'hui, et une telle transaction apparaît même «très probable» d'ici deux ans. C'est ce que fait valoir l'analyste Jonathan Allen, de RBC Marché des capitaux, dans un rapport exhaustif publié ce matin. Selon lui, les obstacles qui ont empêché une fusion entre les deux géants des télécoms il y a deux ans ont presque tous disparus. En premier lieu l'approbation du Bureau de la concurrence. Pourquoi? La nouvelle entité Bell-Telus serait moins dominante sur le marché qu'elle ne l'aurait été à l'époque, à cause de l'arrivée de «trois à cinq» nouveaux fournisseurs sans-fil d'ici un an. Cette nouvelle dynamique empêcherait le géant de faire grimper artificiellement les prix grâce à son «pouvoir de marché», facilitant du coup l'approbation du Bureau de la concurrence, selon l'analyste. «Plus les nouveaux fournisseurs seront perturbateurs (pour Bell et Telus), plus les chances d'une fusion augmenteront», écrit M. Allen. Le mariage apparaît aussi logique à cause des économies d'échelle qu'il permettrait, poursuit-il. L'entreprise unifiée pourrait économiser 1,2 milliard de dollars chaque année, d'après ses calculs. Il souligne par ailleurs que Bell et Telus collaborent déjà -depuis peu- dans le secteur de la transmission satellite et du sans-fil. La fusion ne serait qu'un pas de plus dans cette direction, en quelque sorte. Contrairement au scénario étudié au printemps 2007 -un rachat de BCE par Telus-, les deux entreprises feraient vraisemblablement une «fusion entre égaux» si elles décidaient de s'unir, avance Jonathan Allen. En 2007, le scénario d'une fusion avait été écarté quand BCE (la maison mère de Bell) a accepté une offre de rachat de 51,7 milliards de la part de Teachers' et ses partenaires. Ce rachat par endettement, marqué par une série de contestations judiciaires, est finalement tombé à l'eau en décembre dernier en raison de la crise du crédit. Mark Langton, porte-parole de Bell, et Stacey Masson, de Telus, ont refusé de commenter des «spéculations». Les titres des deux entreprises sont en progression depuis la publication de ce rapport. Le lien ne peut toutefois être établi avec certitude puisque le marché est haussier depuis l'ouverture du parquet. Le titre de BCE s'échangeait à 25,57 (+1,95%) à la Bourse de Toronto à 12h40, et celui de Telus, à 33,76$ (+1,72%)
  2. Publié le 11 août 2009 à 23h45 | Mis à jour le 11 août 2009 à 23h50 Le secteur du stade passe au vert Éric Clément La Presse La Ville de Montréal, les Muséums nature de Montréal ainsi que les gouvernements fédéral et provincial lanceront en septembre un ambitieux projet à la fois touristique, muséal et écologique appelé le Quartier de la vie, a appris La Presse. Le secteur du Jardin botanique et les abords du Stade olympique seront reliés par une «immense place publique interactive». Le projet total est évalué à 189 millions de dollars. Cinq institutions en feront partie: le Biodôme, le Jardin botanique, le Planétarium et l'Insectarium, de même que le futur Centre sur la biodiversité. Le Quartier de la vie aura pour but de prolonger la mission des quatre muséums, soit de faire connaître et apprécier les sciences de la nature et la nature elle-même aux générations présentes et futures. Ces quatre muséums représentent déjà le plus grand complexe muséal de sciences naturelles au Canada. Le Quartier de la vie sera une expérience sociale et environnementale inédite pour le visiteur. «Rien à voir avec du show-business ou des activités commerciales habituelles, nous dit une source proche du concepteur. Les activités seront en phase avec les valeurs fondamentales des gens, pour qu'ils se reconnectent avec la nature et pour que, à terme, un citoyen qui trouve un papier par terre le ramasse même si ce n'est pas le sien.» La place publique qui sera créée partira de la station de métro Viau et se prolongera près du Biodôme et du nouveau Planétarium, qui sera construit d'ici à l'été 2011 au pied de la tour du Stade olympique. Elle se rendra ensuite jusqu'au Centre sur la biodiversité, près du Jardin botanique, en passant sous la rue Sherbrooke. «Il s'agira de la première place publique mondiale dédiée à l'humain et à la nature», nous dit la même source. Ce ne sera pas une place comme les autres. On n'y trouvera pas de parasols, de tables ou de chaises en plastique. Le lieu rendra hommage à la nature, et les citoyens pourront l'aménager à leur façon, par exemple... en déplaçant des «arbres sur roulettes» ou en érigeant des bâtiments écologiques. Le touriste pourra s'approprier les lieux et participer au façonnement de la place, qui évoluera dans le temps au gré des initiatives et des réalisations des visiteurs. Parmi les aménagements qui pourraient être bâtis, on pourrait, par exemple, construire des restaurants sur pilotis en bambou, pour que même les concessions alimentaires soient conformes à l'esprit des lieux. «La facture sera toujours inusitée et audacieuse», nous dit-on. On prévoit que 2,7 millions de personnes participeront chaque année à l'expérience. Le projet lancé par les Muséums nature est coordonné avec la Régie des installations olympiques puisqu'il s'agit de ses terrains. La RIO prendra aussi des initiatives dans le secteur. L'esplanade de béton située au coin du boulevard Pie-IX deviendra verte dans la deuxième phase du projet. «C'est trop bétonné à notre goût, dit Sylvie Bastien, porte-parole de la RIO. Ça pourrait faire un lien visuel vert.» Avec la RIO, le projet total dépassera les 200 millions. L'investissement consenti par la Ville, soit 189 millions, proviendra du programment triennal d'immobilisations et de subventions fédérales et provinciales. La somme comprend les coûts de construction du Planétarium (33 millions) et du Centre sur la biodiversité (24,5 millions), la création de la place publique (30 millions) et les coûts liés à la mise aux normes et à l'amélioration des muséums nature. Ainsi, on créera au Biodôme un nouvel écosystème consacré à l'humain, «une espèce en équilibre avec la nature, essentielle à sa survie». À l'Insectarium, les visiteurs pourront défier leurs peurs et vivre des expériences «d'immersion entomologique» afin d'apprendre à mieux vivre avec les insectes. La création du Planétarium est financée par Québec, Ottawa, Montréal et Rio Tinto Alcan, qui donnera son nom à l'édifice moyennant 4 millions. Quant au Centre sur la biodiversité, les travaux de construction commenceront ces jours-ci près du Jardin botanique. Le bâtiment, voué à la recherche scientifique, à la conservation et à la valorisation de collections biologiques, à la promotion de la préservation des espèces et au transfert des connaissances, sera inauguré l'an prochain. Les élus du comité exécutif ont découvert le projet du Quartier de la vie la semaine dernière et l'ont bien accueilli. «C'est un projet extraordinaire pour le développement de Montréal, nous a dit, hier, un membre de l'administration municipale. Il va permettre la mise en valeur de tout un quartier, au coeur de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, et va grandement contribuer à améliorer la stature internationale de Montréal.»
  3. Normand Lester a une opinion très claire à ce sujet : Il parle de ce sujet à partir de 0.53 sec. http://www.youtube.com/watch?v=xPtiJ8FcFWA
  4. Le maire de New York expédie des SDF à Granville Louis Laroque (à Caen) et Adèle Smith (à New York) 10/08/2009 | Mise à jour : 08:42 | Un programme créé en 2007 prévoit de payer un aller simple aux sans-abri accueillis par un membre de leur famille vivant hors de New-York. «Une famille américaine arrivée pour un long séjour dans ma ville ? Mon collègue de New York, Michael Bloomberg, ne m'a pas prévenu», ironise, un brin amer, Daniel *Caruhel, 63 ans, maire DVG de Granville, cité de 15 000 habitants sur les côtes du département de la Manche. Ce pourrait être le jeu de piste de l'été : rechercher ce couple et ses trois enfants en provenance de New York et censés être accueillis à Granville ou ses environs chez une parente de la mère de famille ? Il ne s'agit pas d'un voyage d'été, ni du déplacement classique des enfants et petits-enfants d'un vétéran du Débarquement. Mais d'un aller sans retour pour des SDF new-yorkais avec billets d'avion pour Paris et tickets de train de Montparnasse à Granville. L'addition de 6 332 dollars (4 520 euros) est réglée par la mairie de New York. Depuis 2007, la ville et son maire, Michael Bloomberg, paie des billets d'avion vers la destination de leur choix aux sans-abri. Seule condition : pouvoir justifier d'un hébergement assuré à destination. Une situation mise au jour par le New York Times dans son édition du 28 juillet. Contacté par Le Figaro, le département chargé des sans-abri à la mairie (Department of Homeless Services, DHS) affirme que la famille de Granville est la seule qui ait été renvoyée en France. Le DHS précise qu'en principe les familles reçoivent un appel des autorités de la ville de New York pour vérifier que leur installation s'est bien passée. Nul ne trouve en tout cas la *trace des intéressés en France : ni à la mairie, ni à la préfecture de la Manche, ni au consulat américain à Rennes. Même ignorance à l'ambassade US à Paris où l'on s'interroge : «Il ne s'agit pas d'un projet fédéral. Peut-être cela se *traite-t-il de mairie à mairie ?» «Marchandisation et exportation de la pauvreté» Le maire de Granville n'est au courant de rien. Ancien vice-président national de Peuples solidaires, cet horticulteur de 63 ans, élu en 2008 à la tête d'une liste «humano-pragmatique au-delà des clivages» ne mâche pas ses mots : «On connaissait déjà les charters pour Africains. Cette fois, on assiste à la marchandisation et à l'exportation de la pauvreté.» Interrogé par CNN, Michael Bloomberg a déclaré : «Est-ce que l'on est en train de transférer le problème ailleurs ? Je ne sais pas. Peut-être trouvent-ils un nouvel emploi quand ils arrivent dans un nouvel endroit, peut-être pas. C'est peut-être plus facile pour eux. Ce qui est sûr, c'est que l'on a deux choix : faire ce programme [de billets d'avions] ou payer très cher, chaque jour, pour leur fournir un hébergement.» Un hébergement qui coûte 36 000 dollars (25 000 euros) par an et par famille. Chaque nuit, 38 000 SDF sont accueillis dans les centres d'accueil de la grande métropole. Depuis 2007, près de 550 familles ont déjà bénéficié du programme de «rapatriement volontaire» pour un coût global d'environ un million de dollars (700 000 €). San Juan (Porto Rico) accueille le plus grand nombre d'entre elles pour un coût de «seulement» 484 dollars (340 €). D'autres sont partis pour Johannesburg (Afrique du Sud). Au total, 24 destinations différentes sur les cinq continents.
  5. Publié le 11 août 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Quatre autres ponts à reconstruire Bruno Bisson La Presse Le ministère des Transports du Québec (MTQ) va remplacer d'ici cinq ans quatre autres ponts à dalle épaisse de béton à Joliette, Mirabel, Coteau-du-Lac et Sainte-Anne-de-Sabrevois. La décision de remplacer ces quatre ouvrages municipaux a été rendue au cours des dernières semaines. Le nouveau directeur des structures du MTQ, Daniel Bouchard, l'a confirmé à La Presse la semaine dernière. Selon M. Bouchard, le pont du rang Grand-Sabrevois, dans la paroisse de Sainte-Anne-de-Sabrevois, devrait être reconstruit en 2011. Les ponts de Mirabel (rue Lalande) et de Coteau-du-Lac (chemin du Fleuve) devraient être remplacés l'année suivante. Le remplacement du pont de route Sainte-Anne, à Joliette, sera réalisé d'ici cinq ans. Ces décisions du MTQ, portent à 27 le nombre de ponts à dalle épaisse de béton promis à un remplacement complet d'ici à 2014. Cela représente plus du tiers (37%) des 73 ponts de ce type qui font l'objet d'une attention particulière du Ministère depuis deux ans. L'inspection de ces ponts fait suite à l'alerte déclenchée à l'été 2007 par la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde présidée par Pierre Marc Johnson. La Commission, chargée d'expliquer les causes de l'effondrement de ce viaduc, survenu à Laval en 2006, avait établi que les dalles de béton de certains ouvrages routiers pouvaient présenter un risque pour la sécurité du public. En septembre 2007, le MTQ a entrepris l'inspection en profondeur de 135 ponts et viaducs de son réseau routier (routes numérotées). De ce nombre, 25 ponts et grands viaducs autoroutiers ont fait l'objet d'une décision de remplacement, et trois autres ont été démolis, ayant surpassé leur utilité. La très grande majorité de ces ouvrages ont été reconstruits dès 2008. Après avoir terminé l'inspection des ponts et viaducs de son réseau, le MTQ a ciblé ensuite, au début de l'an dernier, 73 ponts du même type situés en territoire municipal. Les dernières inspections ont été achevées au cours des dernières semaines. Selon le bilan compilé par La Presse, 27 de ces ponts seront remplacés à court ou moyen terme. Deux ont déjà été reconstruits l'an dernier. En 2009, sept autres le seront. D'ici cinq ans, 18 autres ouvrages municipaux seront inscrits au programme des différentes directions régionales du Ministère. Au total, des 208 ponts à dalle épaisse de béton inspectés depuis 2007, pas moins de 55 auront finalement été remplacés d'ici à 2014, soit une moyenne d'un pont sur quatre (26%). Pas moins de 85 ponts et viaducs aux quatre coins du Québec apparaissaient hier comme «fermés» au Répertoire du ministère des Transports du Québec. En comparaison, c'est presque le double du nombre des ouvrages qui figuraient sur le même répertoire, il y a deux ans, dans la frénésie des fermetures et des inspections prolongées qui a suivi l'effondrement du viaduc de la Concorde, où cinq personnes ont perdu la vie, le 30 septembre 2006. Selon M. Bouchard, la plupart de ces ponts «fermés», situés en majorité sur des routes secondaires du Québec, sont déjà en voie d'être remplacés dans le cadre des grands travaux de reconstruction du réseau routier québécois lancés l'an dernier par le gouvernement Charest. Le MTQ consacrera, cette année seulement, plus d'un milliard de dollars à la réfection d'environ 800 ponts.
  6. Publié le 10 août 2009 à 23h45 | Mis à jour le 10 août 2009 à 23h45 Les Québécois favorables à l'euthanasie Catherine Handfield La Presse Un peu plus de trois Québécois sur quatre sont d'accord pour que l'euthanasie soit légalisée au Québec, révèle un sondage Angus Reid-La Presse. Un droit qui devrait toutefois être limité aux grands malades, selon une majorité de répondants. Jaideep Mukerji, vice-président aux affaires publiques d'Angus Reid Strategies, avoue avoir été surpris par les résultats du coup de sonde mené les 4 et 5 août auprès de 800 adultes québécois. La marge d'erreur du sondage, fait en ligne, est de 3,5%. «Il est surprenant de voir à quel point les Québécois sont en faveur de l'euthanasie et que leur opinion sur le sujet est claire», observe M. Mukerji. Parmi les répondants, 31% se disent «fortement d'accord» avec la légalisation de l'euthanasie et 46% se disent «modérément d'accord». À l'opposé, 8% sont «fortement en désaccord» et 9% sont «modérément en désaccord». Le débat sur l'euthanasie a refait surface cet été. À la mi-juillet, le Collège des médecins du Québec a annoncé qu'il envisageait de recommander la décriminalisation de l'euthanasie dans des circonstances précises. Le Groupe de travail en éthique clinique publiera un document de réflexion à la mi-octobre, a révélé le quotidien The Globe and Mail. Cette prise de position viserait à faire pression sur le gouvernement fédéral afin qu'il modifie le Code criminel. Si on se fie aux résultats du sondage, le Collège des médecins du Québec aura l'appui de la population dans sa démarche. Trois Québécois sur quatre estiment que rouvrir le débat sur l'euthanasie est une bonne idée. Et les appuis se trouvent dans toutes les sphères de la société, note Jaideep Mukerji. «Les réponses des Québécois sont constantes, peu importe le sexe, le revenu ou le lieu de résidence», souligne-t-il. Le seul groupe qui a fourni une réponse légèrement différente est celui des 55 ans et plus : 71% sont en faveur de la légalisation, soit 6% de moins que la moyenne. Par ailleurs, près de 50% des répondants estiment que les provinces devraient avoir le droit de déterminer si l'euthanasie est permise ou non. Trente pour cent souhaitent que la question demeure de compétence fédérale. Limité aux grands malades Si les Québécois sont d'accord avec la légalisation de l'euthanasie, ce droit devrait toutefois être limité aux gens atteints de graves maladies, révèlent les résultats du sondage. Quelque 85% des Québécois sont d'accord pour permettre au médecin d'aider un malade à mettre fin à ses jours quand ce dernier est en phase terminale et qu'il éprouve d'intenses douleurs. La majorité des répondants sont en faveur de l'euthanasie pour les gens atteints d'une maladie incurable qui les laissent tétraplégiques (58%) ou encore pour les malades dans le coma qui ont déjà précisé qu'ils souhaitaient mourir s'ils se retrouvaient dans une telle situation (86%). À l'opposé, les trois quarts des répondants s'opposent à l'euthanasie d'un malade qui désire mourir en même temps que son conjoint. Dans le même ordre d'idée, près de 50% s'opposent à ce qu'un parent puisse demander la mort d'un enfant qui souffre d'une forme grave d'une maladie comme la paralysie cérébrale. «On peut déduire que les Québécois ont besoin d'une justification morale pour permettre l'euthanasie et qu'une souffrance terrible peut en être une pour eux», analyse Margaret Somerville, directrice fondatrice du Centre de médecine, éthique et droit de McGill. Mme Somerville attribue en partie au déclin de la religion le fait que les Québécois se montrent si favorables à l'euthanasie. «C'est difficile d'argumenter contre l'euthanasie si on n'a aucune croyance religieuse...» note-t-elle. Suzanne Philips-Nootens, professeure à la faculté de droit de l'Université de Sherbrooke, appelle pour sa part à la prudence dans l'analyse des résultats du sondage. «Les répondants se sont prononcés sur une situation abstraite, dit-elle. Mais le jour où les gens deviennent réellement malades, les études démontrent que leur opinion sur l'euthanasie a tendance à changer.»
  7. Les syndicats divisés sur l'idée d'une hausse des tarifs au Québec La Presse canadienne Édition du mardi 11 août 2009 Les syndicats ont réagi différemment, hier, aux propositions des jeunes libéraux d'augmenter les tarifs des services publics. La CSN veut que le gouvernement détermine les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique avant d'envisager l'augmentation des tarifs des services publics, le gouvernement du Québec devrait d'abord déterminer les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique. De son côté, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) refuse de suivre les jeunes libéraux. Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, a affirmé, hier, que le financement des places en centre d'hébergement ou de l'éducation postsecondaire, notamment, n'était pas suffisant en ce moment. M. Patry a en outre déploré que les jeunes libéraux ne proposent d'augmenter les revenus du Québec qu'en haussant les tarifs des services publics. Selon lui, d'autres possibilités, telles que la fiscalité, doivent aussi être étudiées. Au dire du syndicaliste, la CSN n'est pas opposée à l'augmentation des tarifs, mais à condition d'avoir l'assurance qu'il y aura, en retour, des services publics de qualité. M. Patry a aussi dit que la CSN n'était pas opposée à l'augmentation de la TVQ d'un autre point de pourcentage, pour occuper totalement le champ fiscal abandonné par Ottawa, après la baisse de la TPS de 7 % à 5 %. Selon M. Patry, Québec pourrait accroître ses revenus annuels de plus d'un milliard de dollars pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de la TVQ. Le SISP a mis en garde le premier ministre Jean Charest de se laisser séduire «par la pensée magique des jeunes libéraux», notamment à propos de l'installation de postes de péage sur toutes les autoroutes afin de financer les dépenses publiques. Deux vitesses «Il faut s'attendre à ce que ceux qui ont un revenu modeste utilisent des routes alternatives alors que les plus nantis continuent de rouler sur les autoroutes, créant ainsi, sans jeu de mots, un système routier à deux vitesses, soutient la porte-parole du SISP Lucie Martineau. Ce concept d'utilisateur-payeur contribue aussi à accentuer la concentration du développement économique dans les grands centres au détriment des régions, en accroissant les voies de communication.» Pour le SISP, la tarification ne peut servir de moyen pour renflouer les revenus de l'État, car trop de programmes gouvernementaux ont des composantes à caractère social pour en faire de simples biens à facturer à l'utilisateur. Afin de pallier les difficultés de financement des services publics, le SISP suggère plutôt de mettre en oeuvre des mesures «vigoureuses» pour contrer l'évasion fiscale, ce problème majeur qui prive l'État de revenus très importants. Le SISP demande au gouvernement libéral de suivre l'exemple des leaders mondiaux afin de récupérer les sommes astronomiques qui échappent au fisc, de l'argent qui devrait plutôt être réinvesti dans le maintien et l'amélioration des services à la population.
  8. Recul des ventes de produits pétroliers au Canada * Presse Canadienne, * 10 août 2009 Les ventes de produits pétroliers raffinés ont totalisé 8 043,4 milliers de mètres cubes en juin, en baisse de 427 milliers de mètres cubes, ou 5 pour cent, par rapport à juin 2008, selon Statistique Canada. En juin, six des sept principaux groupes de produits pétroliers ont affiché un repli par rapport au même mois l'année précédente. La baisse des ventes totales de produits a été surtout attribuable aux mazouts lourds, qui ont cédé 26,4 pour cent, et au carburant diesel, qui a reculé de 5,4 pour cent. L'essence à moteur a été le seul produit des principaux groupes de produits pétroliers à afficher une augmentation des ventes, en hausse de 117,2 milliers de mètres cubes, ou 3,4 pour cent, par rapport à juin 2008. Il s'agit d'une quatrième augmentation d'un mois à l'autre d'affilée des ventes d'essence à moteur.
  9. «Le monde a évité une Seconde Grande dépression», selon Krugman * Léonie Laflamme-Savoie , Finance et Investissement * 10 août 2009 Paul Krugman est un partisan d'un resserrement de la réglementation des marchés financiers. Selon le prix Nobel d’économie Paul Krugman, le monde a évité une Seconde Grande dépression grâce à l’injection massive de fonds et à la mise en place de programmes de stimulation économique à grande échelle. L'économiste estime aujourd'hui que le pire de la crise économique était maintenant derrière nous alors que les exportations montrent des signes de stabilisation. La reprise sera toutefois « décevante » puisque le chômage continue de grimper et que les gouvernements ne pourront pas maintenir un tel niveau de dépenses sur le long terme. « Nous avons réussi à éviter une Seconde Grande dépression, mais la reprise complète prendra près de deux ans », a-t-il prédit lors de son passage dans une conférence sur l'économie en Malaisie. Paul Krugman souligne, pour étayer sa théorie, que la semaine dernière le taux chômage américain a ralenti sa chute pour la première fois en près de 15 mois. En effet, près de 247 000 emplois ont été perdus en juillet alors que 443 000 postes avaient été rayés de la carte en juin dernier. De plus, on s'attend à une nouvelle injection de 787 milliards de dollars (G$) du gouvernement américain en 2010. Comme plusieurs de ses collègues, Paul Krugman est un partisan d'un resserrement de la réglementation et d'une restructuration des marchés financiers. Il s'inquiète d'ailleurs de voir un ralentissement dans les discussions au sein des gouvernements au sujet de ces deux questions cruciales. « Le momentum semble s'essouffler », s'est-il inquiété en ajoutant que « la dépendance à l'autoréglementation est une erreur. »
  10. Bombardier veut profiter des ambitions ferroviaires d'Obama 10 août 2009 | 17h15 Sylvain Larocque LA PRESSE CANADIENNE Les investissements massifs de Washington dans des projets de trains rapides pourraient être l'occasion pour Bombardier (BBD.B) d'accroître ses parts de marché aux États-Unis et de gonfler les carnets de commandes de ses usines de La Pocatière et de Thunder Bay. L'administration de Barack Obama s'est engagée à consacrer 8 G$ US de son plan de relance économique au rail, en plus de verser à ce secteur 1 G$ US par année au cours des cinq prochaines années, pour un total de 13 G$ US. Or jusqu'ici, les États ont soumis dans le cadre de ce programme des projets totalisant plus de 100 G$ US au gouvernement fédéral – et ils ont jusqu'au 24 août pour présenter leurs demandes. Devant ce vif intérêt, le Congrès songe à faire passer l'enveloppe budgétaire de 13 à plus de 20 G$ US. Si tout va comme prévu, les premiers appels d'offres devraient être lancés d'ici la fin de l'année, une fois que Washington aura décidé quels projets privilégier. Bombardier et ses concurrents devront alors sélectionner les projets pour lesquels ils veulent soumissionner. Cette vague de projets ferroviaires sera l'occasion pour Bombardier Transport d'augmenter ses parts de marché dans le pays, a estimé Robert Furniss, vice-président au développement des affaires pour le constructeur aux États-Unis, au cours d'un entretien téléphonique. Bombardier Transport est déjà le plus important joueur du secteur au sud de la frontière, devant ses éternels rivaux Alstom et Siemens ainsi que des entreprises de plus petite taille. Les investissements se traduiront vraisemblablement par de nouveaux contrats pour Bombardier aux États-Unis. Inévitablement, les installations du constructeur situées à La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent, et à Thunder Bay, dans le Nord ontarien, en profiteront. Les règles américaines stipulent que la majorité des composants du matériel roulant financé par des fonds fédéraux doivent provenir des États-Unis. De plus, l'assemblage final doit être effectué dans le pays. Pour se conformer à ces exigences, Bombardier fabrique généralement les caisses des voitures dans ses installations canadiennes, avant de les envoyer à Plattsburgh, dans l'État de New York, pour l'assemblage final.
  11. Fini les mamours avec Québec Michelle Coudé-Lord Le Journal de Montréal 11/08/2009 04h27 L’ambiance n’est plus au beau fixe entre Gérald Tremblay et Régis Labeaume, que l’on voit ici réunis lors de jours plus heureux. Une nouvelle guerre s'ouvre entre Montréal et Québec. Le calendrier des festivals est au coeur du débat. La décision d'Alain Simard et de la Ville de Montréal de déplacer en juin les FrancoFolies vient d'ouvrir une boîte de Pandore. Le maire de Québec, Régis Labeaume, et le maire de Montréal, Gérald Tremblay, tous deux en élection, défendaient chacun leur territoire avec vigueur, hier. Pour le maire de Québec, "Montréal vient de poser un geste méprisant." Pour une question de rentabilité, voire de «survie» selon Alain Simard, les FrancoFolies auront lieu du 9 au 19 juin, comme il y a trois ans. La présentation en août de l'événement affiche un manque à gagner de 400000 $ à 600000 $. «Les FrancoFolies en août, ce n'est pas viable. Et il fallait réagir et profiter au maximum de cette nouvelle Place des festivals. On ne nuit pas à personne. Le Festival d'été de Québec est assez gros et indépendant pour ne pas être affecté par notre décision. Et le temps des chicanes de clochers est révolu, je crois. On se doit de travailler ensemble pour que les festivals redonnent le plus au Québec» indiquait- il hier au Journal de Montréal. Un affront pour Québec Le maire de Québec condamnait hier ce geste unilatéral, sans consultation, de Montréal. «Ce n'est pas vrai qu'un businessman, nommé Alain Simard, va décider unilatéralement de changer de dates son festival, de nous faire mal, sans qu'on réagisse. Je n'ai pas l'habitude d'être une victime. Les FrancoFolies en juin, ça signifie que les artistes étrangers vont prioriser Montréal au détriment de Québec. Si Spectra mène mal ses affaires, qu'il change de modèle» confiait hier en fin d'après-midi, au Journal de Montréal, Régis Labeaume. Réplique du maire Tremblay La réplique du maire Tremblay ne s'est pas fait attendre, et est tout aussi franche et directe. «Je dis bravo à Québec pour tous leurs bons coups. Mais quand M. Labeaume décide de tenir un grand festival du rire en juillet, ce qui nuit au Festival de l'humour de Gilbert Rozon à Montréal, il ne nous demande pas conseil. Or, cette décision est logique pour nous. Moi, je suis là pour défendre les Montréalais et Montréalaises. Alain Simard et Gilbert Rozon sont de grands partenaires ; le projet de la Place des festivals est de 147 M$, dont 67 M$ viennent de la Ville de Montréal, il faut maximiser cet investissement. Les FrancoFolies sont une institution pour nous, et pour toute la culture francophone, une vraie richesse. Je tiens donc à la défendre». Québec ou Montréal ? Le maire Labeaume, qui a déjà été président du Festival d'été de Québec, dit connaître ce dossier-là par coeur et n'aime pas cette «façon de faire de Montréal». «J'ai reçu un appel du maire Tremblay lundi matin pour m'annoncer la conférence de presse d'Alain Simard concernant cette décision. Jamais il m'a dit qu'il l'accompagnait. Je me demande d'ailleurs ce qu'il faisait là. C'est lui qui provoque la chicane. Ce changement de calendrier fait mal à tous les festivals de l'est du Québec. Si les FrancoFolies existent depuis 20 ans, moi, je leur rappelle que le festival d'été de Québec existe depuis 42 ans. Je ne savais pas que notre succès les dérangeait tant que ça. Une chose est certaine, on ne se fera pas dicter quoi que ce soit par une entreprise privée comme Spectra. Nous aussi nous avons nos appuis», ajoute le maire de Québec. Le maire Tremblay dit pour sa part agir pour le bien de sa ville. «Quand il vient chercher le Cirque du Soleil, quand il crée le Moulin à images, on l'applaudit et M. Labeaume n'appelle pas personne. Nous, on fait ce qu'il y a de mieux pour Montréal et ce sont les Francos en juin. Le Festival d'été de Québec est assez mature pour résister à cela.» Le conseil d'administration du Festival d'été de Québec se réunissait d'urgence hier soir et le maire Labeaume entendait bien faire des représentations auprès de plusieurs ministres. «On va se battre, c'est certain» a lancé Régis Labeaume. Les «mamours» entre Québec et Montréal sont vraiment terminés. Plusieurs ministres du gouvernement Charest devront choisir leur camp... Québec ou Montréal. Le Festival de jazz de Montréal suivra les Francofolies et sera présenté du 25 juin au 6 juillet 2010. Le Festival d'été de Québec est présenté du 8 au 18 juillet 2010.
  12. Delays in Quartier could hurt Tremblay The mayor has been using the project as a symbol that the city is on the move By HENRY AUBIN, The GazetteAugust 8, 2009 Poor Gérald Tremblay. The mayor desperately wants to show that the years of immobilisme are past. That a vote for him in the Nov. 1 election is a vote for energy. That progress over the next few months on the Quartier des spectacles is solid proof that he can deliver. The Quartier - the future heart of Montreal's entertainment scene - is the centrepiece of this new I-can-get-Montreal-moving-after-all campaign theme. In June, Tremblay inaugurated the Quartier's first (and easiest to build) component, a paved expanse for open-air performances, he showed impatience with critics who, he suggested, delay development plans. "We're not going to procrastinate anymore." Oops. The second (and far more ambitious) component of the Quartier is the redevelopment of the west side of St. Laurent Blvd. between René Lévesque Blvd. and Ste. Catherine St. And this week the plan received withering criticism - not from some whining citizens but from a respectable municipal agency. This advisory agency, the Office de la consultation publique de Montréal, has in effect put Tremblay on the spot. If the mayor accepts its recommendations to modify the plan, he himself will be the author of a new delay. But if he rejects the recommendations, as he is free to do, and goes full steam ahead with the project, his political rivals can accuse him of ramming through a faulty project. The changes that the OCPM seeks are important. The component in question, the "Quadrilatère Saint-Laurent," is a 12-storey office building in which Hydro-Québec would be the main tenant. The OCPM does not oppose the curious presence of a business tower inside downtown's new culture district, but it recommends a smaller size. It fears the high-rise would dominate the Quartier in the way that another office tower notoriously overshadows Place d'Armes. The agency also recommends that the project retain more than just the façades of the old buildings along St. Laurent Blvd. (The OCPM, incidentally, is not a crunchy-granola outfit. Its 28 rotating part-time commissioners are mostly retired academics and businesspeople seldom known for social activism. The three commissioners who made the recommendations on the Quartier after holding public hearings include Luc Lacharité, the former chief executive at the Board of Trade - as pro-development an organization as there is. City council must approve commissioners' appointments, and so far it has done so unanimously every time.) Tremblay might have better luck with another OCPM report due next week. It will focus on a third component - the "2-22," a six-storey structure on the southeast corner of Ste. Catherine and St. Laurent where show-goers would be able to buy tickets and cultural groups can find office space. A source says the report will be "mostly favourable." (Never mind that many people find the design peculiarly cold and soulless for a cultural centre.) But the main problem with the Quartier goes deeper than architecture. That problem is something the OCPM does mention: the fact that Tremblay has outsourced the planning of the Quartier to a private development company. This reflects a trend. Tremblay has downgraded the role of civil servants and elected officials in mega-projects to an unprecedented extent. He has put a developer, Devimco, in charge of urban planning in an even bigger area, Griffintown. He has also let a company, BPR, plan the renewal of the city's waterworks and help to find a consortium to carry out the largest contract in city hall's history. All such work once belonged to civil servants free of monetary interests. If you wonder why an electricity utility, of all things, is now to have a large physical presence inside the entertainment zone, it's because city hall has put a private developer in charge of much of the Quartier project. And this company, the Société de développement Angus, albeit non-profit, needs Hydro-Québec's fat corporate rent to pay for the Quartier's costs. The mayor's yen for outsourcing is not only sapping the power of the civil service. It also means delays. An overstretched Devimco has put most of its $1.2-billion Griffintown project on ice. Work on the water contract, mired in sleaze, is suspended pending the results of an auditor's probe. And now, a month before the start of the election campaign, part of the showpiece Quartier could stall. All this leaves the mayor without an excuse. He can't even make scruffy citizens' groups the scapegoat. His own zeal for outsourcing explains much of the procrastination that he bemoans. Poor Gérald Tremblay. haubin@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  13. Publié le 06 août 2009 à 11h31 | Mis à jour à 11h35 L'audace de lancer un TGV au Québec Rock Beaudet Je suis d'accord avec François Rebello qui, dans une lettre d'opinion publiée le 4 août, se demande pourquoi les projets de TGV piétinent. En réponse à son questionnement, voici comment nous pourrions transformer une occasion manquée en un projet porteur d'avenir pour le Québec. Tout comme John F. Kennedy, qui avait confié la mission aux scientifiques de la NASA d'envoyer un Américain sur la Lune avant la fin de la décennie des années 1960, le président actuel des États-Unis, Barack Obama, a confié à l'ancien vice-président Al Gore le soin de parvenir en moins de 10 ans à permettre à leur pays d'accéder à l'indépendance énergétique. Pour y parvenir, différentes mesures ont été mises de l'avant notamment, un mouvement (de type citoyen) appelé «Repower America» et une enveloppe de plusieurs milliards US pouvant contribuer à aider toute organisation qui réalisera un projet de TGV en Amérique. Le Québec a tout ce qu'il faut pour assumer le leadership de la construction d'un premier TGV en Amérique du Nord. Bombardier fabrique déjà les locomotives et les wagons, Hydro-Québec pourrait fournir l'énergie nécessaire à son fonctionnement et il serait rapidement possible d'identifier des fournisseurs de haut niveau pour fournir les rails, les traverses et assurer l'électrification du rail (poteaux et filage). Mais plusieurs personnes vous diront que nous n'avons pas le volume pour le réaliser et qu'il en serait donc trop coûteux. Un truc d'écologistes et d'utopistes... Rien n'est plus faux. Denis de Belleval, président-directeur général de Via Rail Canada de 1987 à 1989, indiquait dans une lettre d'opinion en juillet 2008 qu'une étude des plus rigoureuses réalisée pendant son mandat sur le projet de TGV entre Québec et Windsor «démontrait la faisabilité technique et financière du projet et sa pertinence»... malheureusement, (...) «la haute fonction publique fédérale concernée (Transports, Finances, Conseil privé) a accueilli le rapport de 1989 avec hostilité » pour le faire disparaître sur une tablette. L'industrie pétrolière, aéronautique et automobile avaient fait leur travail... Il faut que le plus rapidement possible M. Charest et une équipe désignée d'acteurs des mondes politique, social et de l'entreprise forcent la main à Via Rail, au CN et aux autres fournisseurs pour que, comme le recommande M. de Belleval, soient investis «entre 100 et 200 millions de dollars afin de réaliser une étude détaillée d'avant-projet, comme on la désigne dans le milieu de l'ingénierie. Par la suite, une décision éclairée pourrait être finalement prise quant au choix de l'option technologique; puis, on devrait effectuer les plans et devis détaillés et décider du montage financier et institutionnel approprié avant de lancer les travaux» devant être complétés dans «un délai d'environ cinq années». Il faut rapidement réaliser un démo du TGV qui relierait le centre-ville de Montréal à son aéroport (et oui, le TGV n'irait pas à pleine vitesse tout comme une Ferrari ne va pas à 330 à l'heure dans la place Bonaventure lors du salon de l'auto). Comme à Barcelone, ce TGV pourrait être relié en souterrain au métro et permettre, comme à Hong Kong, aux touristes et gens d'affaires de s'enregistrer, bagages compris. Ensuite et parallèlement viendrait la réalisation des sections entre Montréal et Québec (imaginez le trajet en à peine une heure...) ainsi qu'entre Montréal et New York. Enfin, cette dernière section pourrait être subséquemment reliée à un réseau de train à très grande vitesse pour les villes de New York, Boston, Philadelphie et Washington. Comme le rappelle le député Rebello : «Nos premiers ministres ont regardé passer le train.» Mais rien n'empêche notre premier ministre (supporté par le fédéral et par toutes les activités qui vont entourer la conférence des Nations unies de Copenhague sur les changements climatiques) d'investir de façon audacieuse et visionnaire dans des solutions qui feront progresser l'économie et l'environnement du Québec pour plusieurs décennies. Dans une étude récente d'Hydro-Québec, il est indiqué que le train électrique consomme de 30 à 40 fois moins d'énergie que l'avion, de trois à sept fois moins que le camion et de cinq à 10 fois moins que l'auto. Parallèlement, rien n'empêche de lancer un programme des plus énergiques visant à améliorer l'efficacité énergétique du Québec, de chaque personne, organisation publique et entreprise de façon à fournir l'énergie électrique pour le TGV au coût environnemental et économique le plus bas. Et je ne parle même pas du potentiel québécois des éoliennes, des éoliennes de mer, de la géothermie et du solaire... Tout comme Obama, M. Charest devrait lancer un défi aux Québécois et supporter l'audace et l'innovation, à l'instar de JFK avant eux. Il nous faut des leaders québécois capables de traduire : «YES WE CAN». Enfin, comme le disait Bono de U2 dans leur tournée Vertigo de 2005: «Ce n'est plus le temps d'envoyer les hommes sur la Lune, c'est plutôt le temps de ramener les humains les deux pieds sur Terre» [...]pour que nous fassions face à nos obligations envers les générations futures avant que le réchauffement climatique et les autres formes de pollution hypothèquent trop sérieusement l'avenir de nos enfants et petits-enfants. Une question de vision et de génération. L'auteur réside à Montréal.
  14. Le MBA de HEC Montréal au Top 10 de Forbes Publié le 06 août 2009 à 07h46 | Mis à jour à 08h01 Nadielle Kutlu lapresseaffaires.com Pour une quatrième fois d'affilée, le MBA intensif offert à HEC Montréal figure au palmarès biennal des meilleurs MBA, excluant les États-Unis, répertorié par le prestigieux magazine Forbes. Ce MBA, d'une durée d'un an, occupe le 10e rang du palmarès. Près de 170 étudiants s'insrivent chaque année au MBA intensif de HEC Montréal. Et parmi ceux-ci «45% sont des étudiants étrangers (hors Canada)», précise la relationniste médias du programme, Céline Poissant. Le classement a été réalisé en tenant compte du rendement de l'investissement des diplômés, cinq ans après l'obtention de leur diplôme, en considérants des droits de scolarité et des revenus non touchés pendant leur scolarité. «Nous sommes particulièrement fiers que notre MBA se classe à nouveau parmi les meilleurs programmes offerts en dehors des États-Unis», affirme Jacques Roy, directeur du programme, par voie de communiqué. Cette année, quelque 17 000 diplômés de 2004 issus de 103 établissement partout dans le monde ont reçu le questionnaire de Forbes en vue de la préparation du classement. Le classement des MBA selon Forbes ( excluant les États-Unis) 1. Insead - France 2. IMD - Suisse 3. Instituto de Empresa - Espagne 4. Cambridge (Judge) - Royaume-Uni 5. Oxford (Said) - Royaume-Uni 6. City University (Cass) - Royaume-Uni 7. Lancaster - Royaume-Uni 8. SDA Bocconi - Italie 9. Cranfield - Royaume Uni 10. HEC Montréal - Canada
  15. AbitibiBowater licencie le quart du personnel à son siège social Publié le 05 août 2009 à 15h59 | Mis à jour à 17h50 Sylvain Larocque La Presse Canadienne Montréal Dans le cadre de sa restructuration judiciaire, la forestière AbitibiBowater licenciera le quart de la main d'oeuvre de son siège social de Montréal, soit une centaine de personnes. Dans un bulletin interne publié mardi, l'entreprise a également prévenu qu'elle mettait «la dernière main à des programmes visant à réduire notre capacité de production afin d'améliorer notre rentabilité», sans toutefois donner plus de détails. Outre la centaine de mises à pied qui seront effectuées à Montréal, environ 70 employés contractuels qui travaillent dans des bureaux administratifs de la forestière ailleurs au Canada et aux États-Unis seront également remerciés, a indiqué mercredi un porte-parole d'AbitibiBowater, Jean-Philippe Côté, au cours d'un entretien téléphonique. Ces mesures d'austérité, annoncées mardi aux employés, doivent entraîner des économies de 100 millions de dollars US sur une base annuelle, a précisé l'entreprise dans un message adressé au personnel. Les licenciements seront effectués d'ici la fin de l'année. Comme AbitibiBowater est actuellement sous la protection des tribunaux, elle ne pourra pas payer d'indemnités de départ aux employés licenciés. L'entreprise leur versera néanmoins des sommes correspondant aux congés annuels accumulés et leur offrira des services de replacement. «Ces mesures sont très difficiles et nous sommes conscients de l'impact qu'elles auront sur les employés et leurs familles», a assuré le président et chef de la direction d'AbitibiBowater, Dave Paterson, dans la note interne. Parmi les autres mesures annoncées mardi, notons: la suspension des programmes de rémunération au rendement pour 2009, la réduction des niveaux d'entreposage et de stocks, l'imposition de limites au recours à des employés contractuels à temps plein, la suspension de l'adhésion à plusieurs associations, la diminution des dépenses liées aux voyages d'affaires et l'examen des conventions de bail. «L'implantation de ces mesures est une étape crucial grâce à laquelle la société pourra s'affranchir, aussi rapidement que possible, du régime de protection contre les créanciers», a soutenu M. Paterson. AbitibiBowater a par ailleurs annoncé mercredi l'arrêt, pour une période indéterminée, de deux machines à papier à ses installations de Thunder Bay, dans le Nord ontarien. Environ 360 employés seront touchés par cette décision. Enfin, malgré les réticences de certains créanciers d'AbitibiBowater, la Cour supérieure du Québec a approuvé mardi la vente, pour 53 millions, de terrains forestiers d'AbitibiBowater à une filiale du Fonds de solidarité de la FTQ, Solifor, et à une entreprise du Nouveau-Brunswick.
  16. Office vacancy rates to go even higher: report Financial Post Published: Wednesday, August 05, 2009 Neither Calgary nor Toronto can expect any immediate relief, as both will see millions of square feet of new supply coming onto the market over the next 24 to 36 months (seven million for Calgary and five million for Toronto). Sean DeCory/National Post Neither Calgary nor Toronto can expect any immediate relief, as both will see millions of square feet of new supply coming onto the market over the next 24 to 36 months (seven million for Calgary and ... OTTAWA -- Vacancies in Canada's office market have surged to 8.5% and will climb toward levels not seen since the dot-com bust earlier this decade before finally levelling out, commercial broker Avison Young said in a report Wednesday. "The vacancy rate will definitely be trending up in the coming quarters," said Bill Argeropoulos, director of research at Avison Young. "We're not sure if it will breach the recent high of 11.5% in 2003, but we do see the vacancy perhaps breaching the 10% barrier in the coming quarters and perhaps into 2010, largely because of new supply coming into the market." Furthermore, said Avison Young chief executive Mark Rose: "The global financial crisis has had a significant impact on market psychology, creating inertia and paralyzing decision-making. Recovery . . . will occur only when corporate profits return, unemployment rates drop and decision-makers believe were are trending upwards." In the past 12 months, vacancies have climbed more than two percentage points from the 6.1% rate of mid-year in 2008, and Mr. Argeropoulos said it will likely be the end of 2011 before national rates begin to level off. Mississauga holds the distinction of having the highest office vacancy rate in the country at 10.8%. Toronto experienced the highest annual change among eastern cities, climbing from 6.6% to 9.6% in the past 12 months, a three-year high. Calgary, meanwhile, underwent the highest change in vacancy rates among western cities, soaring from 3.6% in mid-2008 to 9.3% by mid-2009. Neither Calgary nor Toronto can expect any immediate relief as both will see millions of square feet of new supply coming onto the market over the next 24 to 36 months (seven million for Calgary and five million for Toronto). Both will definitely surpass the 10% vacancy rate in the months ahead, Mr. Argeropoulos said. Calgary also saw the largest plunge in rental rates, with downtown Class A space collapsing to $30 per square foot from $46. This is still the most expensive in the country, however, along with Edmonton, where prices are also at $30. Nationally, lease rates for downtown Class A space fell to $22 per square foot in mid-2009 from $25 the year before. Prices ranged from a low of $13 in Quebec City to Calgary and Edmonton's $30. Avison's mid-year office survey tallies results for 12 regions across the country. Canwest News Service ____________________________________________________________________________________________ Unused office space up 75% in Q2: report Garry Marr, Financial Post Published: Tuesday, June 23, 2009 The amount of unused office space business put on the sublease market grew by almost 75% last quarter from a year ago, a further indication of the crumbling economy. CB Richard Ellis Ltd. said more than 7.7 million square feet of office space came back into the market across the country, an increase from the more than 4.4 million that hit the market in the same quarter a year ago. The sheer size of the increasing sublease market drove the national vacancy rate to 8.3% from 6.4% a year ago. "The deepening recession has prompted businesses across the country to continue to identify ways to trim overhead and pare back their need for phantom space," said John O'Bryan, vice-chairman of CB Richard Ellis. "The trend of doing with less right now is especially evident in Canada's major office markets. However, it is important to note that the commercial real estate market typically lags behind the residential market by a few months, so we are simply now experiencing the slowdown that other markets went through in the last quarter." Mr. O'Bryan said the Canadian market continues to fare better than United States markets where vacancy rates reached 15.9% at the end of the first quarter. Canadian vacancy rates were only 7.5% at the end of the first. "If we were in the U. S. right now looking at a national occupancy rate of 91.7%, there would be a widespread sense of optimism regarding the health of the country's commercial market." But there are clear signs across the country that the office market has been hit hard by the economy with vacancies rising everywhere. In Vancouver, the beaten-down technology and resource sectors helped drive sublet activity. The effect was to push the vacancy rate from 5.6% to 7.8%. The once-airtight Calgary office market has sprung a leak as lower oil prices have led many of Alberta's junior oil and gas companies to cut their space. In the second quarter, Calgary's vacancy rate rose to 10.2% from 4.6% a year ago. CB Richard Ellis says it will rise to 20% by the end of 2009. Vacancies in Toronto, the largest office market in the country, rose to 8.4% in the second quarter, up from 6.7% a year ago. CB Richard Ellis expects rates to continue to rise in 2009 and 2010. In Montreal, softness in the commercial market drove vacancy rates up from 8.5% to 9.7%, on a year-over-year basis. The real estate company said cost-containment measures by large tenants have impacted the market. Backed by the federal government, Ottawa is proving to have the best office market in the country. The overall vacancy rate grew to 5.1%, only a slight jump from the 4.9% a year ago. Ottawa's suburban offices, which are more dependent on the private sector, were hit harder than the government-dominated downtown core. gmarr@nationalpost.com Here's the complete report : http://www.avisonyoung.com/library/pdf/National/MidYear09-National-Office.pdf
  17. Le Mardi 4 Août 2009 | Mise en ligne à 15h03 À quoi ça sert, un maire ? Ariane Krol David Miller a tenu tête aux employés municipaux durant plus d’un mois, mais apparemment, ce n’était pas assez. Les Torontois se montrent beaucoup moins enclins à réélire leur maire qu’avant le conflit, montre un sondage CTV/The Globe and Mail. Et on ne parle pas d’un petit recul. Presque 60% des citoyens interrogés ont moins envie de voter pour lui aux élections de l’an prochain. L’enquête a été réalisée à la fin de la semaine dernière, juste après que les conditions de l’entente avec le premier syndicat aient rendues publiques. Plus de 60% des répondants trouvent que leur maire s’est écrasé devant les grévistes. Où étaient les partisans de la ligne dure durant le conflit? On a entendu des masses de citoyens se plaindre des ordures qui s’accumulaient dans les parcs, mais très peu dire que le jeu en valait la chandelle. Qu’ils étaient prêts à endurer quelques semaines de puanteur pour éviter que leur compte de taxes ne grimpe en flèche. Remarquez, on ne fait pas mieux avec notre neige, qu’on voudrait voir ramassée instantanément sans se demander combien il en coûterait de plus. La réaction des Torontois a au moins le mérite de donner l’heure juste sur les attentes des citoyens. David Miller n’a pas ménagé ses efforts pour accroître le rayonnement de sa ville. La métropole canadienne s’embellit et devient plus intéressante de jour en jour, au point que son maire est devenu une sorte de repoussoir pour dénoncer l’apathie de Gérald Tremblay. Et pourtant… Ce qui sera déterminant dans l’isoloir, ce ne sera probablement pas l’architecture des musées ou les nouveaux festivals, mais les services municipaux. Parce que la raison d’être d’une municipalité, c’est avant tout de donner des services. Je suis la première à souhaiter que les maires des grandes villes comme Montréal fassent preuve d’inspiration et voient plus loin que la gestion quotidienne. Mais le premier mandat n’exempte pas du second et les élus ne devraient jamais l’oublier. Car ce ne sont pas les commentateurs de tout acabit qui remplissent les urnes, mais les simples citoyens. (Remarquez, si les citoyens en question étaient aussi prompts à aller voter qu’à critiquer les élus , on aurait peut-être des administrations municipales plus efficaces…)
  18. Canadiens' Gainey leaves door open for big trade By PAT HICKEY, The Gazette August 4, 2009 MONTREAL — I called general manager Bob Gainey Monday and received the usual message: "Hi, this is Bob Gainey. I'm not in. You can leave a message, but don't expect a call back until I do something." There's no reason to expect a call from Gainey, who was busy last month. He said goodbye to 10 unrestricted free agents and brought in seven new bodies. The roster appears set with 20 players under contract and about $2 million left to sign restricted free agents Matt D'Agostini and Gregory Stewart. So why are there all the rumours about an impending trade and some expensive, big-name players? Perhaps it's because Gainey himself left the door open on July 1 when he announced the first wave of acquisitions and said he had until October to find the elusive big centre. Or maybe it's because the salary cap and Dany Heatley's desire to be traded have set forces in motion. The most common rumour involves a hockey ménage à trois involving San Jose, Ottawa and the Canadiens. The bottom line is Montreal gets big centre Patrick Marleau; Heatley goes to San Jose and Ottawa gets Tomas Plekanec and Jaroslav Halak and/or Roman Hamrlik. The problem is that the numbers don't add up. All three teams are up against the cap and, while Ottawa and San Jose would get much need relief by dumping Heatley and Marleau, they'd be in the same mess by adding contracts. There is one scenario that could make sense for the Canadiens if they are interested in Marleau. He carries a $6.3-million cap hit and Montreal could account for most of that by trading Plekanec, who would be redundant, and Andrei Kostitsyn, who could be the next Mike Ribeiro. Plekanec eaarns $2.75 million and Kostitsyn makes $3.25 million. But, as long as we're dealing with rumours, I'd like to propose a daring deal guaranteed to produce a Stanley Cup contender: Let's swap the Canadiens straight up for the Pittsburgh Penguins.
  19. Barack Obama faces 30 death threats a day, stretching US Secret Service US President Barack Obama is the target of more than 30 potential death threats a day and is being protected by an increasingly over-stretched and under-resourced Secret Service, according to a new book. By Toby Harnden in Washington Published: 8:34PM BST 03 Aug 2009 Since Mr Obama took office, the rate of threats against the president has increased 400 per cent from the 3,000 a year or so under President George W. Bush, according to Ronald Kessler, author of In the President's Secret Service. Some threats to Mr Obama, whose Secret Service codename is Renegade, have been publicised, including an alleged plot by white supremacists in Tennessee late last year to rob a gun store, shoot 88 black people, decapitate another 14 and then assassinate the first black president in American history. Most however, are kept under wraps because the Secret Service fears that revealing details of them would only increase the number of copycat attempts. Although most threats are not credible, each one has to be investigated meticulously. According to the book, intelligence officials received information that people associated with the Somalia-based Islamist group al-Shabaab might try to disrupt Mr Obama's inauguration in January, when the Secret Service co-ordinated at least 40,000 agents and officers from some 94 police, military and security agencies. More than a dozen counter-sniper teams were stationed along the inauguration parade route and the criminal records of employees and hotel guests in nearby buildings were scrutinised. Despite all this, there were glaring loopholes in the security. Kessler describes how more than 100 VIPs and major campaign donors were screened by metal detectors but then walked along a public pavement before boarding "secure" buses and were not checked again. It could have been relatively simple for an assassin to have mingled with them in order to get close enough to shoot the new president. After Mr Obama was elected president, his two children Malia, 11, codenamed Radiance, and Sasha, eight, codenamed Rosebud, began receiving Secret Service protection. Mr Obama's wife Michelle is codenamed Renaissance. The Secret Service also started to protect Vice-President Joe Biden's children, grandchildren, and mother. Instead of bringing in more agents - instantly identifiable because of their bulky suits, worn over bullet-proof jackets, and earpieces - the Secret Service directed agents to work longer hours to cover the extra load and to miss firearms training, physical fitness sessions and tests. "We have half the number of agents we need, but requests for more agents have fallen on deaf ears at headquarters," a Secret Service agent told Kessler. "Headquarters' mentality has always been, 'You can complete the mission with what you have. You're a U.S.S.S. agent'." Mr Biden's constant travel, including back to his home state of Delaware-the burden has meant that all agents on his team have ceased training. According to Kessler, however, they fill in forms stating they have "taken and passed all tests, when they have not, creating a dishonest culture". The Secret Service has increasingly cut corners after it was absorbed by the new Homeland Security Department under Mr Bush. Kessler said that when Mr Biden threw the first pitch at the first Baltimore Orioles game of the 2009 season, the Secret Service did not screen any of the more than 40,000 fans, stunning his agents and the local Secret Service field office.
  20. Are trams the way to go in Montreal? By Andy Riga, Gazette Transportation ReporterJuly 31, 2009 6:01 Artist's rendition of what the proposed Park Ave. tram might look like. More Images » Artist's rendition of what the proposed Park Ave. tram might look like. MONTREAL – Fifty years ago this month, tramways rolled down Montreal streets for the last time, ending a 98-year era that began with horse-drawn trams in 1861 and accelerated with electrification in 1892. By August 1959, trams were considered passé, quaint relics of a bygone era that lumbered down streets, hampering the new kings of the road: automobiles. Fast forward to August 2009: Tramways have come full loop. In the Nov. 1 municipal election, the issue likely won’t be whether Montreal should revive its tramway but where and when to do so. The city of Montreal’s 2008 Transport Plan calls for a new downtown/Old Montreal tramway in place by 2013, with two more lines to follow. In the coming weeks, Mayor Gérald Tremblay is scheduled to announce the results of a study of the tramway proposals, unveiling the final proposed routes, projected ridership numbers, and details about infrastructure, technology and the cost of the project, said Darren Becker, a spokesman for the city’s exceutive committee. Vision Montreal hasn’t detailed its position yet but one of its high-profile candidates says the party is pro-tramway. And Projet Montréal advocates an extensive, 250-kilometre network. But are tramways right for Montreal? And if they are, where should the first line go? Many North American cities abandoned trams after the Second World War, replacing them with buses, considered more versatile and less of a hindrance to cars. In Montreal, between 1951 and 1958, the city’s public transit authority bought 1,300 new buses to ply the streets. By the time Montreal’s tramway died in 1959, the network, which once featured 1,000 trams on 500 kilometres of track, was a shadow of its former self. Fewer than 100 trams were still in operation. In contrast, Toronto kept streetcars on high-density routes and has been relying on and upgrading them ever since. Today, that city has 11 streetcar routes covering 305 kilometres and is awaiting delivery of $1.2 billion in new vehicles from Bombardier. Since the 1990s, tramways have experienced a revival in the U.S. and Europe, with cities like Portland, Ore., and San Francisco, and Strasbourg and Bordeaux in France, expanding and modernizing streetcar systems. Two years ago, it was estimated almost 3,000 kilometres of tramways were operating or planned in American cities. As a mode of transportation, the tram’s reputation has been burnished since the mid-20th century. Electrically powered, streetcars are energy efficient and non-polluting. Because multiple cars can be linked together, trams can carry more passengers than traditional buses or trackless electric trolley buses (buses powered by overhead electrical wires, an option Laval is considering). Trams – light trains that run on tracks embedded in roads and are powered by overhead electrical wires – can run on a reserved right of way and have priority at traffic lights to avoid being slowed by other traffic. Proponents say trams can also revitalize neighbourhoods, make street life more pleasant and encourage shopping. And, by taking road space away from cars, they say, tramways make a bold statement: Public transit is the priority. Trams are perceived as “higher class” than buses and that might attract car users, advocates say. Winter won’t be a problem, they add. First of all, Montreal has already had a tramway. And modern ones have been in use for years in cities that have cold, snowy winters, like Helsinki and Oslo. “I think it has to do with priorities,” said Avrom Shtern of the Green Coalition environmental lobby group, which favours tramways. “Do we want to reintroduce a saner form of transit and offer alternatives to the car or don’t we?” The downside: Building tramway lines is much more expensive (Tremblay’s plan would cost $985 million over 10 years for three lines) than other options, like buses. Tramway construction is disruptive. Roads and sidewalks have to be ripped up, tracks laid. Some fear taking lanes away from cars will fuel more traffic congestion and parking woes. “It’s a question of cost – if we were very rich and we could afford anything, sure, why not,” said André Poulin, executive director of Destination Centre-Ville, which represents downtown businesses. “But I don’t think we’re very rich. And I’m not sure we’ve looked closely enough at other alternatives, such as trolley buses or other options that would be less expensive.” ariga@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  21. Publié le 31 juillet 2009 à 06h37 | Mis à jour à 06h37 Lendemain de crise à Hydro-Québec André Pratte La Presse Après trois années fastes, Hydro-Québec ressent les effets de la récession. Dans son Plan stratégique 2009-2013, publié hier, la société d'État a révisé à la baisse ses prévisions de ventes et de bénéfices. De quelque 3 milliards et plus par an de 2006 à 2008, le bénéfice net glissera à 2,7 milliards en 2009 et à 2,4 milliards les quatre années suivantes. Conséquemment, les dividendes versés au gouvernement du Québec seront aussi en baisse, passant de 2,3 milliards en 2008 à 1,9 milliard cette année et à 1,7 milliard de 2010 à 2013. Ces centaines de millions manquants, le ministre des Finances, Raymond Bachand, en aurait pourtant grand besoin! Hydro-Québec ne pouvait évidemment pas échapper à la crise. Ses ventes aux industries ont chuté, notamment en raison des baisses de production dans les secteurs des pâtes et papiers et de l'aluminium. Il faudra un certain temps pour que ces industries retrouvent leur rythme de croisière. La rentabilité exceptionnelle d'Hydro-Québec au cours des dernières années venait en bonne partie de ses exportations. Or, la société n'est plus en mesure d'obtenir des prix aussi avantageux. Le ralentissement économique a entraîné une forte diminution de la valeur du gaz naturel, principal concurrent de l'hydroélectricité. La demande ayant baissé, Hydro-Québec se retrouve avec des surplus substantiels. Elle trouvera sans difficulté des acheteurs en Ontario et aux États-Unis, mais les prix ne seront plus ce qu'ils étaient. Compte tenu de cette conjoncture, Hydro-Québec aurait-elle dû mettre au rencart ou ralentir la réalisation des nombreux projets qu'elle a dans ses cartons? Non. Avec raison, les dirigeants de la société estiment que l'Amérique du Nord se tournera inéluctablement vers les énergies propres et que le Québec doit se mettre en position d'en profiter au maximum. C'est pourquoi le Plan stratégique compte parmi ses principales orientations l'augmentation de la capacité de production hydroélectrique. Les quatre centrales de la rivière Romaine seront mises en service tel que prévu de 2014 à 2020. Les études ont commencé relativement à six autres projets, représentant des investissements de plus de 10 milliards. Enfin, à long terme, Hydro envisage de nouvelles centrales dans le cadre du Plan Nord. La vision du pdg Thierry Vandal repose sur la conviction que le transport automobile et les transports collectifs délaisseront graduellement le pétrole en faveur de l'électricité. En conséquence, Hydro-Québec s'est donné un «plan d'action en matière de transport électrique». En collaboration avec les sociétés publiques de transport, elle se penche sur des projets d'électrification des transports en commun. Avec des fabricants (Tata, Ford, General Motors), elle mène d'importants travaux de recherche sur les véhicules électriques. Alors que la crise économique semble s'estomper, le Plan stratégique d'Hydro-Québec est résolument tourné vers l'avenir. Un avenir où l'hydroélectricité aura un rôle considérable à jouer. La vision et la stratégie sont les bonnes. Si elles se concrétisent, l'environnement en profitera. Et le Québec en profitera. apratte@lapresse.ca
  22. Publié le 31 juillet 2009 à 14h18 | Mis à jour à 14h20 Jugement de la Cour supérieure: un arrondissement n'est pas une municipalité Éric Clément La Presse La Cour supérieure vient de rendre une décision extrêmement importante en ce qui a trait aux pouvoirs des arrondissements : dans une poursuite d'un citoyen d'Outremont qui contestait une décision du Plateau-Mont-Royal, la juge Hélène Lebel conclut qu'un arrondissement ne peut se comporter comme s'il était une municipalité en soi et ne peut rejeter l'intérêt d'un citoyen qui habite à quelques mètres de cet arrondissement. La chef de Vision Montréal, Louise Harel, venue en politique pour contester l'apparition de quasi-villes au sein de Montréal, accueille le jugement avec soulagement. La Ville de Montréal a décidé de ne faire aucun commentaire pour l'instant.Le jugement estime en effet que les arrondissements ne sont pas des entités municipales indépendantes. Il pourrait donc avoir des conséquences importantes à Montréal et dans d'autres villes du Québec, pour des décisions prises antérieurement. Le citoyen Benoît Dupuis habite sur le côté ouest de la rue Hutchison, dans l'arrondissement d'Outremont. Il s'est vu refuser l'an dernier par l'arrondissement du Plateau Mont-Royal le droit de participer à une démarche référendaire concernant l'autorisation d'agrandir la synagogue située au 5363, Hutchison, côté est de cette rue, soit dans le Plateau Mont-Royal. L'administration d'Helen Fotopulos avait défini le périmètre de la zone de consultation des citoyens en fonction des limites territoriales de l'arrondissement. Du coup, M. Dupuis et d'autres citoyens habitant côté Outremont n'ont pu s'inscrire pour demander que le règlement soit soumis à l'approbation référendaire. Il n'y a pas eu de référendum. M. Dupuis avait demandé au premier ministre Jean Charest et au maire de Montréal, Gérald Tremblay, de modifier la loi. En vain. Il s'est donc tourné vers les tribunaux. Selon la juge Le Bel, l'avocat de la Ville, Éric Couture, a allégué durant le procès que le Plateau-Mont-Royal s'était comporté comme une municipalité à cause de la Charte de la Ville de Montréal. «La «municipalité», en quelque sorte au sens de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, serait l'arrondissement et un arrondissement, comme une municipalité, n'a pas de pouvoirs extraterritoriaux», écrit la juge Le Bel dans son jugement lorsqu'elle évoque l'argument de Me Couture. La juge n'y a pas adhéré. Elle écrit que l'objectif premier de la loi 170 a été de créer «une seule municipalité ayant un seul territoire». «L'arrondissement a donc un rôle important et a des pouvoirs, mais il ne devient pas pour autant une municipalité», écrit-elle. «À une époque où on déplore le peu d'intérêt des citoyens pour la chose politique, particulièrement au niveau local, ou le cynisme dont plusieurs font preuve à l'égard de nos institutions, il semble souhaitable de faire prévaloir une interprétation qui, à première vue, semble plus conforme au bon sens, écrit la juge. Comment expliquer au citoyen moyen qui habite de l'autre côté de la rue qu'il n'est pas une «personne intéressée» à ce qui se passe ou qui est susceptible de se passer en face de chez lui ?» La juge Le Bel a utilisé la jurisprudence pour rejeter l'argument de la Ville de Montréal et l'a condamnée à payer 6 000 $ à M. Dupuis pour ses frais d'avocats, estimant qu'il s'agit d'une «cause importante» allant au-delà de l'intérêt personnel. Du coup, les avis publics et trois résolutions du conseil d'arrondissement du Plateau-Mont-Royal découlant de ce dossier ont été annulés. Le Plateau Mont-Royal devra refaire ses devoirs dans ce dossier en impliquant ses voisins d'Outremont. La Ville de Montréal pourrait fait appel mais en le faisant, cela signifierait que l'administration Tremblay considère les arrondissements comme des entités indépendantes les unes des autres, estime la chef de Vision Montréal, Louise Harel, jointe sur son lieu de vacances. «J'ai toujours pensé qu'Hélène Le Bel était une grande juriste, dit Mme Harel. Ce qui me scandalise, c'est la plaidoirie de la Ville, qui plaide qu'un arrondissement est une municipalité. La vraie question, c'est ça. C'est un appel au démantèlement de Montréal. Heureusement que le tribunal n'a pas pris cette voie. Comment Gérald (Tremblay) a-t-il pu laisser plaider ça ?» Mme Harel craint-elle que l'administration Tremblay fasse appel de cette décision ? «C'est impossible qu'elle fasse appel, dit Mme Harel. Ce serait une faute lourde. Une faute capitale. Le jugement est clair : les arrondissements sont des administrations. Ce serait ajouter l'insulte à l'injure. Cela justifierait les plus grandes appréhensions qu'on peut avoir avec la présente administration, soit que la Ville de Montréal devienne une administration de 19 quasi-villes.»
  23. Hydro-Québec veut percer le marché du Midwest américain Publié le 30 juillet 2009 à 14h11 | Mis à jour le 30 juillet 2009 à 14h18 Sommée par le gouvernement québécois d'augmenter ses ventes d'électricité aux Américains, Hydro-Québec veut percer le marché des états du centre des États-Unis, qui lui était jusqu'à maintenant inaccessible. C'est ce que révèle le Plan stratégique 2009-2013 que la société d'État a rendu public aujourd'hui. Une première version de ce plan de match des cinq prochaines années avait été refusée en février par le ministre Claude Béchard, qui avait demandé aux dirigeants de la société d'État de trouver des façons de profiter de l'ouverture du président Barack Obama aux énergies renouvelables. Hydro propose de prendre pied dans le Midwest, en se servant de sa nouvelle interconnexion avec le réseau de l'Ontario, dont la construction est presqu'achevée. Ce nouveau lien permettra non seulement d'accroître les ventes de l'électricité en Ontario, mais aussi de faire transiter son énergie vers les états du centre des États-Unis. Une grande partie de l'électricité consommée dans ces états est produit à partir du charbon et une percée de l'électricité québécoise pourrait être encouragée par les Américains puisqu'elle permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans son marché traditionnel du nord-est des États-Unis, Hydro mise sur une nouvelle interconnexion qui lui coûtera 400 millions pour répondre à la commande de son actionnaire gouvernemental. Des contrats de vente à long terme pourraient être associés à la mise en service de ce nouveau lien énergétique. Hydro prévoit que la part de ses profits associée aux exportations d'électricité augmentera au cours des 5 prochaines années, mais de façon modérée. En 2008, les ventes à l'exportation ont généré 32% des profits totaux de la société d'État et dans cinq ans, cette proportion sera de 38%. Hausses modérées Le Plan stratégique d'Hydro-Québec prévoit une hausse des tarifs d'électricité des Québécois de 0, 2% à compter du 1er avril 2010 et des augmentations inférieures à 2,5% les années subséquentes. Les tarifs d'électricité ont augmenté de 1,2% le 1er avril dernier.
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