Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'ces'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

Aucun résultat à afficher.

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. 4000$ par an pour stationner sa voiture 24 novembre 2009 | 18h47 Agence QMI Les Montréalais dépensent des sommes avoisinant parfois 600 $ par mois pour stationner leurs véhicules dans les tours à bureaux du centre-ville, une tarification dont la valeur n’est fixée qu'en fonction de loi de l’offre et de la demande. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l'Agence QMI auprès de compagnies propriétaires de 21 édifices à bureaux et complexes commerciaux de la Métropole. L’étude permet de constater que les travailleurs montréalais sont appelés à payer des sommes variant entre 180 $ et 660 $ par mois pour stationner leur véhicule, des montants, qui dépassent dans certains cas le versement d’un loyer mensuel sur le Plateau Mont-Royal. C’est à l’hôtel Delta centre-ville, qui ne dispose pas de forfait mensuel, où l’on retrouve la tarification la plus élevée à Montréal, soit 660 $ par mois (22,00$ / jour x 30 jours). Hormis ce cas particulier, ce sont les stationnements du 1501 McGill College et du Centre Eaton qui dominent le classement avec une facture mensuelle de 361,50$, pour un espace de stationnement non réservé, une dépense annuelle de 4338,00$. Les quatrièmes et cinquièmes positions de ce palmarès sont occupées par Place Montréal Trust et la Tour KPMG qui demandent respectivement 306 $ et 299,12$ aux automobilistes qui désirent y laisser leurs véhicules pendant un mois. C’est la Place Alexis Nihon et le Palais des Congrès qui offrent finalement le tarif le plus abordable pour stationner son véhicule pendant un mois avec une facture de 180 $, une aubaine. Offre et demande Contactée afin d’expliquer ces écarts de prix surprenants, Amélie Plante, porte-parole de la SISQ, une société qui administre notamment la Place Ville Marie et le 1000 de la Gauchetière, rappelle que « c’est vraiment une question d’offre et de demande». «On considère le ratio du nombre de pied carrés de l’immeuble et le nombre de places de stationnement disponible » explique Mme Plante. «Plus le ratio est élevé, plus le prix va être élevé. Pour un immeuble d’un million de pieds carrés qui n’a que 100 places, c’est sûr que ça va être plus cher», poursuit la principale intéressée. Il n’existe présentement aucune réglementation gouvernementale visant à contrôler la tarification des stationnements privés. Baisse d’affluence à prévoir? Les propriétaires de stationnements privés de la Métropole pourraient enregistrer de fortes diminutions de leurs revenus au cours des prochains mois, selon Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. ontacté par QMI, le nouveau responsable du plan d'urbanisme au sein du comité exécutif de la Ville a averti qu’en raison de la construction prochaine de 25 000 nouveaux espaces sous-terrains, «tout le monde va perdre de l’argent». «Au fil des années, entre 2005 et 2009, on a autorisé la construction de plusieurs milliers de places. C’est un grand projet inutile qui va faire perdre de l’argent à tout le monde, en plus d’augmenter inutilement le coût d’acquisition des ménages.» Actuellement, selon M. Bergeron, les stationnements du centre-ville sont remplis au 2/3 de leur capacité. Pas si cher Quant à la tarification «variable» des stationnements, M. Bergeron affirme que les montréalais ne paient «pas si cher». «Le coût mensuel du stationnement doit être à peu près de 1% du coût de la construction de l’espace. Actuellement, il faut débourser 40 000 $ pour construire un de ces espaces. Suivant ce raisonnement, le coût mensuel devrait osciller aux environs de 400 $». La variété des tarifs mensuels offerts à Montréal fait toutefois dire à CAA Québec qu’il faut chercher avant de signer son contrat. «C’est une activité qui relève du privé. Les gens ne sont pas obligés d’aller dans ces stationnements là. De voir une si grande panoplie de prix, une si grande variété, ça prouve qu’il faut magasiner», tranche Brigitte Roussy, la porte-parole du CAA. Tarif stationnements mensuels non-réservés 1-Delta centre-Ville 660,00 $ 2-1501 McGill College 361,50 $ 3-Centre Eaton de Montréal 361,50 $ 4-Place Montréal Trust 306.00 $ 5-Tour KPMG 299,12 $ 6-Place Ville Marie 286,54 $ 7-Les Tours Bell Canada 283,50 $ 8-Tour IBM Marathon 275,62 $ 9-Édifice Laurentienne 275,62 $ 10-Mariott Château Champlain 264,37 $ 11-Tour Telus 259,61 $ 12-1000 de la Gauchetière 255,00 $ 13-Tour CIBC 250,00 $ 14-Tour de la Bourse 243.00 $ 15-Place Bonaventure 242,69 $ 16-Complexe Desjardins 237,04 $ 17-TD Bank 230.00 $ 18-Place-Dupuis 230,00 $ 19-Centre Sheraton 210,00 $ 20-Place Alexis Nihon 180,00 $ 21-Palais des congrès 180,00 $
  2. Entrepreneuriat La Saskatchewan et le Québec plus dynamiques Mise à jour le mardi 20 octobre 2009 à 8 h 50 Les villes du Québec et de la Saskatchewan seraient les plus attrayantes pour les entreprises canadiennes. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a comparé une centaine de villes du pays pour leurs politiques de réglementation et de taxation. La concentration d'entrepreneurs dans une région, la présence d'entreprises de démarrage et le succès des PME ont aussi été analysés. En se fiant à ces facteurs, Saskatoon est la ville canadienne la plus dynamique pour l'entrepreneuriat. Grande Prairie, en Alberta, se retrouve en deuxième position. Joliette, au Québec, se classe troisième. Des dix premières villes au palmarès, cinq sont de la Saskatchewan. Selon la FCEI, cette province est celle qui a le mieux géré le ralentissement économique. Dans l'ensemble du classement, 20 villes québécoises sont répertoriées. Québec se positionne au 37e rang. La communauté urbaine de Montréal arrive en 40e position. Plusieurs villes plus petites comme Alma (6e), Victoriaville (7e), Val-d'Or (9e) ou Rouyn-Noranda (11e) seraient plus attrayantes pour les entreprises. Ces agglomérations dominent les autres grâce à leur taux de taxation, qui est moins élevé que celui observé dans les grandes villes. Sièges sociaux Par ailleurs, la ville de Montréal continue de perdre du terrain en ce qui concerne les sièges sociaux. Selon le palmarès de l'Institut Fraser, la métropole accueillait le siège social de 92 grandes entreprises en 2000. En 2008, il n'en restait plus que 76. Ainsi, pour la première fois l'an dernier, Calgary a dépassé Montréal, avec l'ajout de 29 sièges sociaux en moins de 10 ans. Toronto connaît aussi une érosion de ses sièges sociaux, mais domine toujours le palmarès avec 176 sièges sociaux sur son territoire. Toronto, Calgary, Montréal et Vancouver abritent à elles seules les trois quarts des 500 plus grands sièges sociaux du Canada. Pour une ville, la perte d'un siège social signifie nécessairement une perte de revenus. Les bureaux administratifs d'une grande entreprise génèrent des milliers d'emplois en plus de représenter des contrats à des fournisseurs locaux.
  3. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/fabrication/200909/30/01-907012-pratt-whitney-va-fermer-une-usine-a-longueuil.php je crois que ce serait une belle occasion de revitaliser ce secteur. Je verrais bien un beau quartier dense avec services de proximités, qui s'étendrait jusqu'à Roland-Therrien. Ces services pourraient servir aussi aux gens des bureaux sur Roland-Therrien. Ce quartier serait à proximité d'une éventuelle station de métro au CEGEP. Cataclaw pourrait nous faire une vision de ça!
  4. Le marché de l'immobilier commercial tarde à reprendre 17 août 2009 | 16h51 Brenda Bouw LA PRESSE CANADIENNE Si le marché de l'immobilier résidentiel donne des signes de regain de vie au Canada, on ne peut en dire autant du marché de l'immobilier commercial, si on se fie à des données rendues publiques lundi. Le marché de l'immobilier commercial comprend les tours à bureaux, les emplacements industriels et les espaces de vente au détail. Selon les données de la firme CB Richard Ellis, les transactions dans ce secteur ont plongé de plus de 50 % pendant le premier semestre de 2009, comparativement à l'an dernier. Les valeurs de ces transactions ont atteint quelque 4,9 G$ entre janvier et juin, contre 10 G$ au même moment l'an dernier. Le nombre de transactions s'est aussi effondré, passant de 2542 à 1569. « L'impact de la récession mondiale sur le marché de l'immobilier commercial n'est pas encore terminé », a dit le vice-président de CB Richard Ellis, John O'Bryan. Il a expliqué que ce marché est lié beaucoup plus étroitement à l'état général de l'économie, et qu'on n'y retrouve donc pas le même regain de vie que sur le marché résidentiel. « Il y a une différence énorme entre les deux marchés; un semble semble complètement remis, l'autre se redresse plus lentement », a dit M. O'Bryan. Il estime que l'année 2010 sera difficile pour le marché immobilier commercial aux États-Unis, en raison de la robustesse du taux de chômage et des entreprises qui cherchent encore des moyens de réduire leurs coûts. Le taux d'inoccupation des espaces commerciaux a augmenté à 8,3 % au Canada au deuxième trimestre, contre 6,4 % l'an dernier. L'analyste Adrienne Warren, de la Banque Scotia, a expliqué que le marché de l'immobilier commercial récupère plus lentement que d'autres secteurs, parce que les projets sont de grande envergure et qu'ils nécessitent des années et beaucoup d'argent à développer. « Il faut trouver plusieurs locataires et beaucoup de financement garanti. C'est plus compliqué », a-t-elle dit. Elle ajoute que bon nombre de projets lancés alors que l'économie se portait mieux sont maintenant terminés, ce qui gonfle le taux d'inoccupation dans des villes comme Calgary et Toronto. Elle s'attend à voir ces taux augmenter encore avant de redescendre. Mme Warren précise toutefois que l'excédent n'est pas aussi criant que pendant les années 1980 et 1990, quand le taux d'inoccupation avoisinait les 15 %. « Aujourd'hui, nous sommes plus prudents concernant la construction et les prêts », a-t-elle dit. Pour sa part, la firme PriceWaterhouseCoopers estime que le Canada devra encore surmonter des « obstacles importants » avant de voir son marché de l'immobilier commercial reprendre du mieux. La firme affirme même que les conditions se font de plus en plus difficiles, notamment en raison d'un resserrement de l'accès au crédit et d'une réduction de l'intérêt des investisseurs envers les titres adossés à des hypothèques commerciales. Le secteur souffre aussi de la faiblesse financière et de la croissance faible de plusieurs locataires.
  5. Explosion du nombre de lieux de culte à Montréal Le Devoir Amélie Daoust-Boisvert Édition du mercredi 12 août 2009 Mots clés : Arrondissement, Culte, Gestion, Religion, Municipalité, Montréal Le phénomène complique la gestion des arrondissements Les arrondissements montréalais délivrent trois fois plus de permis d'aménagement de lieux de cultes «minoritaires» par année qu'il y a dix ans, selon les chiffres fournis par la Ville de Montréal et compilés par Le Devoir. Une situation qu'ils peinent à gérer, conclut le Conseil interculturel de Montréal dans un avis émis en juin, mais passé presque inaperçu dans les médias. Et ce, sans compter toutes les petites églises, salles de prières et autres mosquées qui opèrent sans permis. Plusieurs arrondissements disent ne pas connaître exactement le nombre exact de lieux de culte sur leur territoire, affirme le Conseil, qui a rencontré des élus, des fonctionnaires et des représentants religieux pour les fins de son étude, déposée le 16 juin dernier. En 2002, les chercheuses Julie Elizabeth Gagnon et Annick Germain, du Centre urbanisation, culture et société de l'INRS, ont dénombré 800 lieux de culte sur l'île, dont 500 sur le territoire de l'ancienne ville de Montréal. Le quart d'entre eux étaient de confession autre que catholique romaine ou protestante. Ces dernières années, les demandes d'aménagement de ces «lieux de culte minoritaires» ont explosé, conséquence logique de l'immigration. «La multiplication des lieux de culte est de plus en plus évidente et les arrondissements ont de plus en plus de difficulté à gérer ça, même si en général ça se passe bien», explique le président du Conseil, Bergman Fleury. «Ce n'est pas parce que les églises [catholiques] ferment que la vie religieuse diminue à Montréal; même qu'elle s'intensifie.» Selon les renseignements fournis par l'ancien Service du développement économique et urbain de la Ville à des chercheurs de l'INRS, 69 dossiers d'aménagement de lieu de culte ont été approuvés entre 1994 et 1999. Entre 2000 et 2009, la Ville de Montréal a reçu au moins 377 demandes. Elle en a approuvé 314 et en a refusé au moins 16 pour l'ensemble des arrondissements, y compris les anciennes villes fusionnées telles Verdun et Saint-Laurent. En excluant les anciennes villes, les arrondissements ont approuvé l'aménagement d'une trentaine de lieux de culte par année depuis 2000, pour une dizaine par année entre 1994 et 1999. Mais ça ne pourrait être que la pointe de l'iceberg, puisque certains arrondissements gèrent la présence de plusieurs lieux de culte actifs qui «existent sans avoir de permis, depuis parfois plus de 15 ans», affirme le Conseil interculturel dans son «avis sur la gestion municipale des lieux de culte minoritaires». «Plusieurs de ces nouveaux lieux de culte se trouvent dans des bâtiments délabrés», ajoute-t-il. Même si des établissements sont non conformes, les arrondissements «n'envoient pas d'inspecteur la plupart du temps». «On ne sait même pas combien sont sans permis, personne ne peut le dire, on connaît seulement ceux qui en ont un», explique Bergman Fleury. «Certains sont clandestins juste parce qu'ils ne connaissent pas la réglementation. On en trouve dans des endroits inattendus: des maisons, des locaux commerciaux ou industriels. Ces églises commencent petites et attirent de plus en plus de fidèles.» Les arrondissements ferment les yeux, juge le Conseil, pour «conforter l'harmonie intercommunautaire et pour éviter que des situations de tensions se multiplient inutilement». Des solutions Loin du Conseil interculturel l'idée de provoquer une application radicale du plan d'urbanisme et de faire fermer des églises. Au contraire. «Les fonctionnaires ne sont pas outillés pour planifier et intervenir adéquatement. Il faut les aider afin d'éviter que ça devienne une source de crise», dit Bergman Fleury. «Il y a un besoin de coordonner la Ville et les arrondissements, souligne-t-il. Pour avoir un permis, on a un jeu de ping-pong entre la ville centre et les arrondissements, qui fait que ça traîne en longueur et des lieux restent sans permis. Les groupes manquent aussi d'information. Ils ne savent pas à qui s'adresser, quels sont les règlements, et même les fonctionnaires ne connaissent pas les modalités d'application du plan d'urbanisme.» Ce qui urge le plus, dit le Conseil, c'est de recenser les lieux de culte, avec ou sans permis. Dans le traitement des demandes pour exploiter un commerce, par exemple, les arrondissements savent exactement combien de magasins compte le quartier. Ce qui n'est pas le cas pour les lieux de culte. «Les élus ne veulent pas imposer de solution radicale pour éviter les tensions et uniquement dans le but d'appliquer un règlement; ils veulent aider à trouver des solutions, mais ils n'ont pas les outils pour [le faire]», observe Bergman Fleury. La Ville de Montréal confirme qu'elle a bel et bien reçu l'avis du Conseil interculturel, mais ne souhaite pas commenter pour le moment. «Plusieurs équipes planchent à en analyser les recommandations», a dit le porte-parole Philippe Sabourin au Devoir. http://www.ledevoir.com/2009/08/12/262568.html
  6. Atze

    Gillett Loft

    J'étais convaincu qu'il y avait déjà un fil pour se projet qui est terminé depuis un moment, mais je n'arrive pas à le trouver. Je n'avais jamais remarqué qu'il y avait un réservoir sur le toit de cet édifice et il semble avoir été restauré lors de la construction. Je lève mon chapeau au promoteur qui aurait pu l'enlever tout simplement. Il y en a très peu à Montréal de ces réservoirs.
  7. LED

    Fini la récession!

    Fini la récession! Publié le 23 juillet 2009 à 10h41 | Mis à jour à 10h44 Rudy LeCours La Presse (Montréal) La récession a bel et bien pris fin au printemps, selon la Banque du Canada. Elle estime que la croissance de notre économie sera de 1,3% en rythme annualisé durant l'été et de 3,0% cet automne. Ces prévisions trimestrielles contenues dans la nouvelle mouture du Rapport sur la politique monétaire (RPM) sont plus optimistes que celles parues en avril. La Banque estimait alors que l'économie canadienne allait continuer de s'enfoncer dans la récession au troisième trimestre avec un recul de 1,0% de l'activité économique. Pour le deuxième trimestre, la Banque maintient sa prévision de décroissance de 3,5%. Pour l'ensemble de l'année, la taille de l'économie aura rétréci de 2,3%. «L'économie étant soutenue par l'amélioration des conditions financières et le niveau plus élevé que prévu de la confiance des entreprises et des consommateurs, le ralentissement de l'activité au premier semestre de l'année a été moins marqué, lit-on dans le RPM. On s'attend maintenant à ce que la croissance redevienne positive au troisième trimestre.» La reprise ira bon train avec des avancées de 4,0% (en rythme annuel) aux premier et deuxième trimestres 2010 et de 3,8% pour les deux autres. Pour l'ensemble de 2010, la croissance est évaluée à 3,0%. À pareil rythme, l'économie aura retrouvé sa taille d'avant récession (juillet 2008) dans environ un an. Cela fera du Canada une des premières économies avancées, sinon la première, à renouer à la fois avec le retour à la croissance et à l'expansion. Le repli plus modeste qu'anticipé des dépenses des ménages et des entreprises, jumelé à une confiance accrue, justifie ces perspectives plus optimistes. La vitalité du marché de la revente de maisons et la relance des mises en chantier depuis le creux d'avril témoignent de la volonté des Canadiens de profiter des conditions très favorables d'accès à la propriété. La Banque croyait en avril que la morosité ambiante allait amener des ménages ''a reporter leurs achats. Voilà pourquoi elle tablait sur une forte accélération de la demande intérieure en 2011 seulement. Le devancement des décisions d'achat l'amène aussi à ramener de 4,7% à 3,5% sa prévision de croissance pour 2011 La Banque souligne d'ailleurs que les conditions financières demeurent plus favorables au Canada que dans les autres économies avancées depuis les débuts de la crise financière. À preuve, les taux hypothécaires variables s'élevaient en moyenne à 2,75% la semaine dernière, contre 5,35% en juillet 2007, à la veille du gel du crédit en Occident à l'origine de la récession synchronisée la plus grave depuis les années 1930. Idem pour les taux hypothécaires affiché à cinq ans. Ils étaient de 5,85% la semaine dernière contre 7,24%, il y a deux ans. Fait à souligner cependant, ils étaient descendus jusqu'à 5,25% en avril. Leur remontée correspond à celle des taux obligataires à long terme observée depuis lors. Les entreprises peuvent aussi se financer à meilleur compte qu'il y a deux ans : le taux des obligations corporatives à long terme est passé de 5,42% à 4,54% en deux ans. En décembre, au point culminant de la crise du crédit, les taux avaient grimpé à 6,04% Ces conditions favorables stimulent la demande intérieure, à commencer par celle des ménages. Les entreprises se remettront à investir un peu plus tard quand elles auront complété leur déstockage et recommencé à vendre davantage. La Banque fonde aussi son scénario de reprise en établissant à 87 cents en moyenne, la force relative du huard face au billet vert d'ici la fin de 2011. Il s'agit du taux moyen observé depuis avril. Un niveau beaucoup plus élevé donnera plus de fil à retordre aux manufacturiers exportateurs au moment où ils pourront profiter de la reprise américaine, attendue en fin d'année. La Banque croit d'ailleurs que les exportations canadiennes devraient augmenter de 6% à 7% en moyenne en 2010 et 2011, soit au moins deux fois plus vite que la croissance anticipée de l'économie américaine. Cela tient au fait que ce que les exportations canadiennes sont concentrées dans des secteurs particuliers. Ainsi, l'auto et les matériaux de construction ont été plus affectés par la restructuration de la première et la crise de la seconde. La demande refoulée qui s'est créée devra bientôt être comblée, pour le plus grand bien des manufacturiers canadiens.
  8. laterreur

    skyline de 2016

    jai touver ca sur internet et jaimerais savoir si tout ces tour vont vraiment ce construire et estce que vous aimeriez avoir un skyline comme celui-ci ? http://img87.imageshack.us/img87/2918/mtlskyline2006champlain28jw.jpg http://img96.imageshack.us/img96/4614/mtlskyline2006champlain28jwxg0.jpg http://img241.imageshack.us/img241/1130/montrealskyline5pb1.jpg
  9. Tunnels Pourquoi ne remplace-t-on pas les tuiles qui tombent? Dany Doucet Le Journal de Montréal 27/06/2009 11h23 Les tuiles des murs des tunnels Louis-Hippolyte- Lafontaine et Ville-Marie ont beau être de plus en plus nombreuses à tomber par terre et donner une impression de laisser-aller à l’entrée de Montréal, il faudra s’y habituer encore un bon bout de temps. Chose certaine, Transports Québec n’a pas de projet précis pour les remplacer à court terme. Il manque pourtant de plus en plus de tuiles dans ces deux tunnels. Parfois, ce sont des surfaces considérables qui se trouvent dénudées. Cette situation avait d’ailleurs été décriée par le président-directeur général de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, en janvier 2007. Dans une sortie publique qu’il n’a plus répétée après avoir froissé l’administration Tremblay, M. Lapointe citait quelques exemples de mauvais entretien néfaste à l’image de Montréal, dont l’esthétisme des tunnels. La situation ne s’est certes pas améliorée depuis, chaque tuile tombée n’ayant pas été remplacée. Un projet d’ici cinq ans «Il est possible qu’on remplace ces tuiles par un autre type de revêtement. On pense que ce sera fait d’ici cinq ans», commente le porte-parole du ministère des Transports, Réal Grégoire. Il n’y a pas moins d’un million de tuiles dans les deux plus grands tunnels de la province. Ces tuiles proviennent d’Italie et elles ont la propriété de réfléchir la chaleur en cas d’incendie. Il en coûterait, semble-t-il, une petite fortune pour les remplacer. Une autre solution Transports Québec cherche donc une autre solution. «On sait qu’il y a ici des produits de remplacement et c’est ce que nous sommes en train d’étudier», dit M. Grégoire. Il existe, par exemple, des revêtements pulvérisés qui ressemblent à des gaines en caoutchouc. Entre-temps, les tuiles qui sont tombées n’ont pas été remplacées depuis longtemps. Certains automobilistes se demandent pourquoi on ne les remplace pas au fur et à mesure. «Ça coûte cher de faire des travaux dans les tunnels, note M. Grégoire. Lorsque nous referons le revêtement, nous rénoverons les murs derrière aussi.» Des travaux importants ont été réalisés ce printemps dans le tunnel L.-H.-Lafontaine, durant quatre week-ends d’affilée. Ces travaux consistaient à remplacer les dalles supérieures des bassins de rétention des eaux situés aux extrémités du tunnel. Si le tunnel n’est pas esthétique, en revanche, sa structure est saine et bien solide, selon les ingénieurs qui l’ont inspectée en long et en large durant ce récent chantier. * Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine a été inauguré en 1967. S'étendant sur 6 km, dont 1,5 km à 27 mètres de profondeur, il est le plus long tunnel sous l'eau au Canada.
  10. Charest enterre les PPP Denis Lessard La Presse (Québec) Le gouvernement Charest va habiller l'opération comme une profonde «réflexion» sur l'avenir de la formule des partenariats public-privé. Mais à Québec tout le monde a compris qu'il s'agissait d'un enterrement de première classe, surtout le président de l'Agence des PPP, Pierre Lefebvre. Le départ de ce haut fonctionnaire doit être annoncé aujourd'hui, après la réunion du conseil des ministres, a appris La Presse. Le protégé de Monique Jérôme-Forget était dans la ligne de mire de bien des membres du gouvernement depuis le départ de la Dame de fer, début avril. Joint lundi, il a refusé de commenter. Cette démission, prédit-on déjà, ouvrira la voie au retour au mode conventionnel pour la construction du CHUM, l'hôpital universitaire de Montréal. Ce changement de cap signifierait un an de retard supplémentaire - il faudra faire travailler des professionnels avant d'aller en appel d'offres général et donner tout le temps nécessaire aux entrepreneurs d'y répondre. Tout récemment le ministre de la Santé, Yves Bolduc, soulignait que le gouvernement reconsidérait le choix de la formule PPP pour le CHUM. «Si le gouvernement ne s'était pas peinturé il y a quelques semaines en faveur du projet en PPP, (il voulait désamorcer un rapport embarrassant du Vérificateur général), on serait déjà revenu en conventionnel», confie une source au centre de toutes ces tractations. «Pour les médecins spécialistes, il est évident que si on abandonne le PPP pour le CHUM c'est une excellente nouvelle», de renchérir de son côté le Dr Gaétan Barrette, le président des 8000 spécialistes. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Gagnon-Tremblay, avait aussi des réticences et insiste depuis des semaines sur le fait qu'elle n'a jamais trouvé que les PPP étaient une panacée. Et, en coulisse, Julie Boulet et tout le ministère des Transports travaillent à ce que la réfection de l'échangeur Turcot revienne en mode conventionnel. Même le maire de Montréal, Gérald Tremblay, s'est mis de la partie pour demander que Turcot revienne en construction conventionnelle. Pierre Lefebvre, indique-t-on, voyait clairement dans ces sorties publiques convergentes la mort annoncée du processus de PPP. Depuis les dernières semaines, les associations de professionnels, les ingénieurs, les architectes et les entrepreneurs généraux ont enclenché une campagne publique pour que ces deux immenses projets ne soient plus réalisés en partenariat public-privé. Moins médiatisés, beaucoup d'autres projets, le CHUQ (l'hôpital universitaire de Québec), et des constructions de prisons provinciales, sont aussi «pris dans la mélasse». De sources sûres, on a appris que Pierre Lefebvre restera employé au Trésor pour la transition, et deviendrait, à compter de l'automne prochain, secrétaire associé au Conseil du Trésor, une étape avant son départ de la fonction publique - son contrat arrivait à échéance au printemps prochain. Avec un remaniement mineur, le gouvernement Charest doit annoncer ce matin un jeu de chaise musicale plus imposant du côté de la haute fonction publique - même en fin de semaine, on s'affairait à ce sujet au Conseil exécutif, le ministère du premier ministre. «Québec traîne les pieds» Le gouvernement annoncera le remplacement, par intérim, de M. Lefebvre par un haut fonctionnaire. Depuis des semaines, Québec coupait l'oxygène à l'organisme chargé de préparer les partenariats. L'indécision du gouvernement se manifeste de bien des manières. La moitié du conseil d'administration est parti sans être remplacé - le président du conseil, Claude Garcia, est parti depuis mars -, le sous-ministre des Transports, Denis Jean, assume l'intérim depuis. Pour l'économiste de CIRANO, Marcel Boyer, membre du conseil de l'agence, «le gouvernement traîne les pieds dans ces dossiers. Il y a beaucoup de rumeurs... je pourrai commenter dans quelques jours». «Je suis déçu. Les PPP ont leur place même s'il y a une forte opposition au Québec, ce sont des arguments qui ne tiennent pas la route. L'opposition aux PPP vient en général de gens dont la compétence n'est pas étincelante. Ce n'est pas parce qu'on dit quatre fois la même chose que cela devient vrai pour autant», de conclure l'économiste. Aussi, des postes de cadres à l'Agence ont été annoncés, mais n'ont jamais eu le feu vert pour être comblés.
  11. Publié le 17 juin 2009 à 11h30 | Mis à jour le 17 juin 2009 à 11h35 L'avenir du Québec passe par les «cleantech» Pierre Harvey Il ne se passe pratiquement pas une journée sans que le terme «cleantech» nous apparaisse sur internet ou dans les journaux d'ici et d'ailleurs dans le monde. Cette tendance claire vers les investissements et le réseautage vert, les technologies propres et renouvelables résumés sous le vocable «cleantech» n'est qu'un début et pourrait bien devenir l'une des plus grande industries du Québec de demain. En effet, il ne faut voyager qu'un peu dans le monde pour réaliser que nous pouvons déjà profiter d'une réputation tout à fait enviable au niveau de la production d'énergie propre et renouvelable, une importante avance dans le domaine des technologies des transports vert et surtout une connaissance très développée des technologies visant à économiser l'énergie et en gérer sa production. En se donnant les moyens de nos ambitions, en forgeant notre réseau mondial et en investissant massivement dans le secteur des «cleantech», le Québec pourrait être le porteur nord-américain, voire même la porte d'entrée vers l'Europe et le reste du monde pour l'ensemble des technologies développées chez nous, mais aussi ailleurs en Amérique du Nord. Ces technologies qui mettent en valeur notre savoir-faire et notre positionnement géographique stratégique baigné par une abondance d'eau, de vent et de ressource forestières unique au monde sont notre «or vert». Nous disposons déjà de tout cela sur le même territoire. Nous pouvons nous présenter dans tous les salons de l'environnement qui se tiennent sur la planète en bénéficiant d'une réputation enviable et bâtie au fil des 40 dernières années grâce à Hydro-Québec, carburer avec la réputation de grandes entreprises comme Kruger Énergie, mais aussi viser l'avenir et damer le pion au reste du monde grâce à de nouvelles entreprises comme Enerkem, AAER et des centaines d'autres qui, tranquillement, s'imposent sur la scène des «cleantech» avec une énergie capable de conquérir la planète. Ces entreprises de chez-nous qui gagnent des prix ou des appels d'offres internationaux et qui font leurs chemins graduellement dans ce secteur d'avenir. Mais pour réussir à nous imposer comme leader incontesté des «cleantech» et du virage vert, il nous faudra voir plus loin que la seule production d'énergie et surtout la seule intégration de technologies visant à simplement produire plus pour exporter ou pour combler plus de besoins de consommation. Évidemment pour nous, le nerf de la guerre est représenté par notre besoin de vendre de l'énergie aux Américains et il ne faut absolument pas passer à côté de cette opportunité économique cruciale pour notre développement, cela va de soi. Les initiatives actuelles des gouvernements et les opérations charme, effectuées en ce sens sont tout à fait louables et nécessaires. Le secret de la sauce pour l'avenir du Québec, réside aussi dans la capacité de ses leaders économiques et politiques à envisager non seulement notre capacité à produire plus et mieux, mais à augmenter la somme de nos efforts visant à économiser plus et mieux gérer l'énergie produite et l'énergie utilisée souvent et malheureusement, gaspillée. La combinaison de ces deux facteurs fera du Québec, une puissance économique incontournable mais aussi une référence en matière de résilience environnementale, de respect des peuples fondateurs et d'arrimage entre l'excès et les besoins fondamentaux. Les investissements en infrastructures lancés en grande pompe par les gouvernements pour encourager la reprise économique devraient favoriser particulièrement l'intégration de technologies comme la géothermie par quartiers regroupés, encourager les nouvelles technologies de recyclage et de réduction des déchets, la valorisation de la biomasse, l'utilisation des déchets comme source d'énergie, les services de proximité, la production locale à plus petite échelle et surtout soutenir les initiatives qui visent à maintenir notre réputation très enviée de leader de la protection de l'environnement en Amérique du Nord. Il faut aussi profiter de l'enthousiasme de certains environnementalistes comme David Suzuki qui prend le Québec comme modèle et implante même sa Fondation chez nous. D'autres, plus controversés comme Robert Kennedy Jr. qui reconnaît aussi en nous, Québécois, un peuple capable de grandes réalisations en matière de protection de l'environnement, mais aussi capable de tolérance et de défenses de valeurs sociales qui ne se retrouvent que très peu ailleurs en Amérique du Nord. Ils n'ont certainement pas à être d'accord avec nous sur tous les points, mais nous avons encore une belle longueur d'avance grâce à l'opinion qu'ils ont de nous et de notre société. Finalement c'est le fragile équilibre entre nos objectifs de production d'énergie, la reconnaissance que le monde porte à notre égard à cause de nos 40 années et plus d'expertise en hydroélectricité, mais aussi notre capacité et notre résilience à pouvoir trouver des solutions pour économiser et réduire notre consommation d'énergie qui seront notre avantage concurrentiel sur la scène mondiale. Il n'y aura que très peu de sociétés qui pourront se vanter de posséder ces deux atouts en parallèle, très peu. C'est notre avenir à tous. L'auteur est président de Harvey International Inc. à Sherbrooke.
  12. L'Autre St-Jean: des appuis et des critiques Martin Croteau La Presse La Fête nationale doit être célébrée en français, affirme l'Association culturelle Louis-Hébert, commanditaire du spectacle L'Autre St-Jean, qui confirme avoir exigé le retrait de deux formations musicales parce qu'elles chantent en anglais. Cette décision a été vertement critiquée par des artistes et des membres de la communauté anglophone, mais plusieurs organisations souverainistes l'ont appuyée. «Ce que nous voulons, ce sont des groupes qui chantent en français le jour de la Fête nationale», a affirmé Mathieu Bouthillier, vice-président de l'Association culturelle Louis-Hébert. Tous les ans, cet organisme composé de bénévoles reçoit des fonds publics pour organiser les festivités de la Saint-Jean dans Rosemont. Cette année, sa direction a décidé de confier la programmation artistique de la fête à l'entreprise C4, qui a invité Malajube, Vincent Vallières, Les Dales Hawerchuck et Marie-Pierre Arthur, mais aussi Lake of Stew et Bloodshot Bill, deux groupes anglophones. M. Bouthillier dit avoir appris la présence de ces deux derniers groupes mercredi dernier au cours de la conférence de presse qui annonçait le programme. Dès le lendemain, il a sommé le producteur de les en retirer, sans quoi il annulerait sa commandite. Certains militants ont aussi menacé de tenir une manifestation le soir du spectacle. Une réunion tenue vendredi n'a pas permis de trouver un compromis. Pour M. Bouthillier, c'est donc officiel : les Anglos ne seront pas de la fête. «Pour nous, le dossier est clos», a-t-il affirmé. Mario Beaulieu, président du Comité de la Fête nationale de Montréal, est également intervenu auprès des producteurs pour faire modifier le programme. Dans les derniers jours, son organisme avait reçu plusieurs plaintes de militants mécontents. Il dit ne pas s'opposer à ce que des artistes anglophones participent aux festivités de la Saint-Jean, à la condition qu'ils se produisent en français. «Ils sont québécois et on les accepte comme québécois, a-t-il indiqué. On n'a absolument rien contre le fait qu'ils chantent en anglais. Mais la Fête nationale, ça se passe en français.» Le Mouvement national des Québécois, qui reçoit 3,6 millions de Québec pour financer quelque 750 spectacles à l'occasion de la Fête nationale, a refusé de commenter le cas précis de L'Autre St-Jean. Son porte-parole, Julien Beaudry, affirme toutefois que l'argent versé pour ces spectacles doit avant tout contribuer à la promotion de la langue française. «On pense que, deux jours par année, on célèbre notre Fête nationale, a-t-il indiqué. Qu'on la célèbre en français, deux jours par année, ce n'est pas trop demander.» «Honteux» Mais ces arguments n'ont pas convaincu certains membres de la communauté anglophone. Jack Jedwab, directeur général de l'Association des études canadiennes, affirme que le comportement de ces groupes est «honteux». En agissant ainsi, ils envoient un «message de rejet» à tous les Québécois qui parlent l'anglais. «Ça stigmatise la communauté anglophone, ça donne l'impression que, pour être québécois, il faut chanter strictement en français, a-t-il dénoncé. J'ose croire que, pour la Fête nationale, on veut inclure toutes les composantes de la société.» Les artistes déçus Les artistes qui devaient monter sur scène avec Lake of Stew et Bloodshot Bill sont déçus de la tournure des événements. Dave Ouellet, alias MC Gilles, devait animer la soirée. Ce souverainiste convaincu était emballé à l'idée que des anglophones célèbrent la Saint-Jean aux côtés d'artistes francophones. «Je trouvais ça le fun qu'un groupe anglophone ait le réflexe, quand on parle de la Fête nationale, de participer le 24 juin plutôt que le 1er juillet», a-t-il déploré. Même son de cloche du côté du groupe Malajube, dont l'agent n'a pas mâché ses mots. Selon Gourmet Délice, tous les artistes à l'affiche étaient ravis de partager la scène avec des anglophones. «Les gars de Malajube sont allés jouer en français partout dans le monde, a-t-il souligné. Ils ne comprennent pas pourquoi il y aurait un problème à jouer avec des gens qui sont nés ici. Pourquoi il n'y aurait pas de show en anglais? Je trouve que c'est de l'étroitesse d'esprit.»
  13. Made in Montréal 23/04/2009 - Les récentes campagnes d'Adidas originals, les initiatives du Cirque du soleil ou encore le phénomène des Têtes à claques ont propulsé Montréal sur l'échiquier mondial de la créativité. Depuis quelques années, à l'instar de villes comme Amsterdam, Barcelone ou Dublin, Montréal est en train de devenir un atout sexy à l'international. Certes, Montréal n'est pas Paris. Ni New York. Son marché publicitaire, relativement jeune (la plupart des agences majeures y ont vu le jour il y a une trentaine d'années), génère une activité économique de près d'un milliard de dollars. Il est composé de vingt agences de communication de plus de cinquante employés, qui réalisent plus d'un tiers des revenus. Mais les budgets des annonceurs québécois, relativement modestes comparativement aux marchés américains et européens, forcent les agences à en faire plus avec moins, utilisant la créativité pour sortir du lot, ou allant séduire des clients à l'international, comme Adidas, décroché cette année par l'agence montréalaise Sid Lee. Gilbert Rozon, président et fondateur de Juste pour rire, présent à Montréal, Toronto, Paris et bientôt Chicago, affirmait récemment que Montréal devait se positionner à l'international comme le « Hollywood de la création », invitant d'ailleurs les créateurs à y élire résidence. Le métissage culturel, le design et l'architecture reflètent selon lui l'audace et la diversité d'influences à la fois françaises, anglaises et américaines. Influences qui, couplées à la petitesse du marché et donc à sa grande souplesse, permettent une éclosion des ressources et des initiatives créatives en communication. Des entreprises comme le Cirque du soleil et Les Têtes à claques, la croissance rapide de l'industrie du jeu vidéo avec l'implantation d'Ubisoft et l'émergence d'une scène musicale et culturelle forte ont largement contribué au branding « Montréal, ville créative » et amplifié sa résonnance au sein de l'industrie publicitaire internationale. Cette créativité, Montréal l'a développée à la force de ses artisans. Créé il y a près de vingt-cinq ans par le Québécois Guy Laliberté, le Cirque du soleil a largement contribué à donner à la ville une image créative et avant-gardiste, entraînant avec elle tout un tas d'entreprises émergentes au Québec. À commencer par Sid Lee, à l'origine un petit atelier de création publicitaire, qui est devenu, avec le gain de budgets comme le Cirque du soleil, MGM Grant à Las Vegas et Adidas en Allemagne, un moteur et une référence en créativité commerciale. Selon son président et fondateur, Jean-François Bouchard, « on a vu une évolution dans la perception que les gens ont de Montréal. Avant, c'était l'indifférence ou le scepticisme. Aujourd'hui, quand on dit Montréal, ville de créativité, on sent une étincelle. » Récemment, autour de la création du spectacle Love du Cirque du soleil sur la vie des Beatles à Las Vegas, le studio montréalais Moment Factory, en collaboration avec l'atelier Le Bureau officiel, s'est fait remarquer en créant l'environnement visuel du bar-lounge Revolution de l'hôtel Mirage. En intégrant des installations multimédia, il a fait le pont entre stratégie, design d'environnement et expérience de marque. Moment Factory travaille aujourd'hui dans le monde entier sur des projets événementiels d'importance. Ils ont en outre réalisé la scénographie de la dernière tournée nord-américaine du groupe rock Nine Inch Nails, basée sur des projections en interaction avec les musiciens, saluée par les critiques américaines et canadiennes. Dans un autre registre, l'engouement autour du phénomène des Têtes à claques, ces petites capsules décalées de personnages animés, créés par l'ex-publicitaire montréalais Michel Beaudet, a donné l'idée à certaines marques, européennes ou américaines, de jouer la carte de l'humour à la québécoise. L'opérateur de téléphonie mobile SFR en France et la marque de confiserie Vertigo aux États-Unis ont fait de quelques-uns de ces personnages les égéries de leurs marques respectives, contribuant à leur façon à renforcer l'image créative et atypique de Montréal. Cette audace et ces différences culturelles ont aussi permis à plusieurs agences de percer à l'international : Taxi, fondée par le créatif montréalais Paul Lavoie, en est l'exemple. Née à Montréal, plusieurs bureaux ont vu le jour au fil des ans : à Toronto, New York et bientôt Amsterdam. Selon son fondateur, « Montréal a des possibilités incroyables, avec sa jeunesse. C'est une de ces villes qui, sans être les plus grandes, ont une personnalité. » Une des réalisations de l'agence, un microsite Internet pour la marque de cosmétique montréalaise Reversa (voirleseffetssecondaires.ca) a créé un buzz inattendu en Europe. Mettant en scène des hommes nus répondant aux demandes les plus folles des internautes féminines - comme tondre virtuellement la pelouse ou préparer du pain en tenue d'Adam, le site, pourtant créé pour le marché local avec un budget limité, a eu un écho considérable dans les médias internationaux. D'ailleurs, avec cette offensive virale, Taxi a empoché deux Lions d'or à Cannes en 2007. Dernier signe en date de l'attrait du label Montréal : début 2008, la marque allemande Adidas originals choisissait l'agence québécoise Sid Lee pour revitaliser le design de l'ensemble de ses succursales américaines et européennes. Après quelques mois de travail et un concept de boutique à mi-chemin entre la publicité et l'architecture, l'agence s'est vu confier la totalité de la communication de la marque dans le monde, jusqu'alors détenue par l'agence néerlandaise 180. Un contrat qui est estimé à cinq millions de dollars. Première agence au Québec à décrocher un compte international d'une telle envergure, Sid Lee a tout misé sur son capital créatif et proposé un concept publicitaire davantage axé sur la mode et le streetwear. Une fête dans une maison californienne a ainsi été organisée avec des hôtes de marque comme David Beckham ou Missy Elliot à laquelle les internautes et consommateurs ont été « invités » à participer via les différents supports médias et lors d'événements dans les différentes boutiques du globe. La campagne qui, en plus de spots TV, comporte un volet Web important, vient d'ailleurs de rafler le « best of show » lors du récent concours CRÉA dont la 4e édition s'est tenue le 8 avril dernier à Montréal et qui récompense l'excellence de la création publicitaire québécoise. Erik Vervreoegen, ex-TBWA Paris, coprésident international du jury du concours cette année, soulignait, à l'occasion du dévoilement des résultats, que « la campagne d'Adidas est un excellent ambassadeur de ce qui se passe au Québec. À l'international, quand les gens vont voir ça, ils vont dire "wow !" » Surveillons les résultats des Lions de Cannes cette année et les initiatives des mois à venir, et gageons que le label Montréal n'a pas fini de faire parler de lui... Arnaud Granata, directeur des contenus du magazine de communication canadien Infopresse(1) dans un discours devant le Conseil des relations internationales de Montréal, février 2009.Information traitée dans Stratégies Magazine n°1542 © Copyright Stratégies http://www.strategies.fr/content/actualites/print.php?id_actualite=115448W
  14. Publié le 24 mai 2009 à 08h19 | Mis à jour à 08h19 La révolution d'Obama Alain Dubuc La Presse Barack Obama a annoncé cette semaine une initiative qui aura un impact économique et environnemental considérable. Il s'agit d'une entente avec l'industrie pour imposer de nouveaux standards d'émissions des véhicules, qui réduiront de façon significative la consommation d'essence et les émissions de gaz à effet de serre. Ce virage, que le président américain a décrit à juste titre comme historique, a eu peu d'échos ici. Et pourtant, même si elle a été décidée à Washington, cette politique nous affectera autant que les Américains. Parce que les 20% de l'industrie automobile nord-américaine qui se trouvent au Canada devront se conformer à ces standards. Et parce que le gouvernement canadien, à la remorque de Washington, sans politique énergétique propre, a déjà laissé entendre qu'il s'ajusterait à ces normes américaines. Cela veut dire que nous serons directement affectés en tant que consommateurs. Entre 2012 et 2016, les producteurs devront réduire les émissions de dioxyde de carbone des véhicules du tiers, et la consommation d'essence d'environ 30%. Pour les automobiles, la consommation devra être, en moyenne, de 35 milles (48 km) au gallon en 2016, soit environ 5,6 litres aux 100 kilomètres. C'est une révolution. Cet objectif extrêmement ambitieux a réussi à rallier le gouverneur républicain de la Californie, Arnold Schwarzenegger, dont les efforts pour imposer des normes environnementales sévères dans son État avaient été bloqués par l'administration Bush. Mais le tour de force du président, c'est d'avoir réussi à faire accepter cette révolution aux constructeurs automobiles qui, jusqu'ici, avaient résisté farouchement. C'est sans doute là un des effets positifs de la crise. L'industrie américaine, qui vit maintenant aux crochets de l'État, n'est plus capable d'imposer sa logique. L'impact environnemental sera significatif, si l'industrie réussit à se conformer à ces normes. Cela équivaut, sur une période de six ans et demi, à retirer 177 millions d'autos de la circulation. Ces mêmes normes, qui s'appliqueront de ce côté-ci de la frontière, auront un effet important, quand on sait qu'au Québec, 31% des émissions des GES proviennent du transport routier. Ce sera tout un choc pour l'industrie, qui devra faire des miracles pour respecter ces cibles, modifier sa gamme de véhicules, accélérer l'innovation technologique, investir des milliards pour convertir les usines. Ce n'est pas rien. Les consommateurs seront aussi touchés. Ces autos moins énergivores coûteront 1300$ de plus, quand on additionne l'effet des normes des administrations Bush et Obama. Cette somme pourra toutefois être récupérée par le choix d'une plus petite auto et par les économies d'essence. Et pourtant, cette nouvelle politique, qui représente un des gestes les plus significatifs pour réduire les émissions de GES, n'a pas suscité ici les réactions qu'elle méritait. Parce que c'est aux États-Unis? Parce que Barack Obama fait trop d'annonces? J'ai une autre explication. J'y vois le reflet d'une tension entre deux façons de résoudre les défis environnementaux: l'approche pragmatique et l'approche militante. Cette réduction draconienne des standards des émissions sera efficace, elle donnera des résultats. Mais elle s'inscrit dans la logique du système; elle ne remet pas en cause la culture de l'automobile, elle la rend plutôt moins nuisible, elle la civilise. La plupart des groupes environnementaux privilégient plutôt une approche qui réduit la place de l'automobile, par le vélo, les transports en commun, l'aménagement urbain. Des avenues dans lesquelles il faut mettre toutes nos énergies. Mais derrière les objectifs immédiats, les batailles environnementales se mènent à un second niveau et s'inscrivent dans un projet plus global qui cherche aussi à modifier les comportements humains, à repenser le système socioéconomique. Voilà pourquoi le projet américain ne suscite pas tant d'enthousiasme. Les militants voudraient changer le système. Ce que montrent les projets du président Obama, c'est que le système peut changer. adubuc@lapresse.ca
  15. Terrains à vendre au pied de l'Oratoire Hugo Joncas, Les affaires Les terrains excédentaires de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal attirent les promoteurs immobiliers. L'institution vient de vendre trois lots au constructeur de maisons de luxe Jean Houde et à la famille Elman, actionnaire majoritaire du fonds d'investissement en santé Persistence Capital Partners. Elle a obtenu près de 2,6 millions de dollars pour les trois terrains. L'Oratoire compte vendre sept autres terrains autour de Surrey Gardens, mais préserver le reste de la ceinture verte entre l'institution et les résidences de Westmount. Les terrains mis en vente sont tous situés dans un boisé à l'extérieur de l'arrondissement historique et naturel du mont Royal protégé par Québec. Le zonage de ces lots, situés dans la Ville de Westmount, prévoit uniquement la construction de maisons unifamiliales détachées. Pour l'instant, la Ville n'a discuté qu'avec Construction Jean Houde, selon Joanne Poirier, directrice de l'urbanisme. " Ils nous ont soumis des plans préliminaires pour un terrain à l'est de la rue Surrey Gardens ", dit-elle. Le produit de la vente de ces lots sera investi dans l'entretien des installations de l'Oratoire. http://www.lesaffaires.com/article/0/immobilier/2009-05-22/493716/terrains-etagrave-vendre-au-pied-de-loratoire.fr.html (22/5/2009 11H27)
  16. Ottawa 4,2 M$ octroyés à 12 organismes artistiques montréalais La Presse Canadienne Lia Lévesque 24/04/2009 12h56 Le gouvernement fédéral, qui avait fait des compressions de 45 millions $ dans divers programmes culturels, juste avant l'élection, vient d'annoncer l'octroi de 4,2 millions $ à 12 organismes artistiques de la région de Montréal. Le ministre du Patrimoine canadien James Moore s'est déplacé à Montréal, aujourd'hui, pour en faire l'annonce, devant plusieurs représentants des groupes visés. Cette somme est versée par Ottawa en proportion des dons reçus de la part des entreprises privées par ces mêmes organismes. Ainsi, pour chaque dollar recueilli de la part des entreprises privées par ces organismes, Ottawa verse 72 cents, a précisé le ministre Moore. Au cours d'une rencontre avec la presse, le ministre Moore a précisé qu'il s'agissait-là d'une amélioration par rapport à l'an dernier, alors que son ministère avait attribué 52 cents pour chaque dollar recueilli du privé. Parmi les 12 organismes ainsi soutenus, on note les Grands Ballets canadiens, l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Ecole nationale de théâtre, l'Ecole nationale du cirque, le Festival international de Lanaudière, l'Orchestre de chambre I Musici, la Compagnie Jean Duceppe et les Jeunesses musicales du Canada. Interrogé à savoir si cet appui financier devait permettre de compenser en partie les compressions de 45 millions $ dans les programmes culturels, notamment ceux comme Routes commerciales qui soutiennent les tournées à l'étranger, le ministre Moore a nié que son gouvernement ait réduit les sommes affectées à la culture. «C'est vrai qu'il y avait des programmes inefficaces, par exemple Routes commerciales, qui a coûté 5 millions $ pour livrer 2 millions $ de bénéfices. Alors c'était un programme qui était franchement irresponsable de continuer. Alors on n'a pas continué le programme, mais on a continué avec nos investissements sans précédent pour aider nos artistes, ici au Canada et à l'étranger», a commenté le ministre Moore. Des organismes présents à la conférence du ministre se sont toutefois montrés plus critiques.
  17. Publié le 23 avril 2009 à 12h13 | Mis à jour à 14h15 Nombre record de travaux d'infrastructures à Montréal Lia Lévesque La Presse Canadienne Montréal Les Montréalais devront être plus patients que jamais: un nombre record de chantiers de réfection des infrastructures seront lancés au cours des prochaines semaines, totalisant 608 millions $, tant pour les routes que pour l'eau. Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Sammy Forcillo, en a fait l'annonce, jeudi, entouré d'excavatrices, de niveleuses et autre machinerie lourde. Plus précisément, la Ville dépensera 350 millions $ pour divers projets de gestion de l'eau, touchant les aqueducs et les conduites d'eau, et 250 millions $ pour la voirie. L'an passé, à titre de comparaison, la Ville avait dépensé 220 millions $ pour l'eau et 200 millions $ pour la voirie. Ce seront 359 segments de route qui seront ainsi réparés, réaménagés, refaits. Et ces chantiers n'incluent même pas les chantiers locaux qui seront lancés par les arrondissements de Montréal, ni même ceux, à venir, qui seront payés par le programme fédéral-provincial des infrastructures. «Actuellement, c'est un mal nécessaire. Il faut comprendre que plus de 60 pour cent du réseau routier artériel est un réseau qui a plus de 50 ans d'âge, donc, vraiment, on a dépassé la vie utile», a commenté Robert J. Marcil, directeur de la Division de la réalisation des travaux. «Quand on regarde également au niveau des fuites dans le réseau d'aqueduc, l'âge des conduites, on parle de vieilles conduites. On remplace des conduites actuellement qui datent de 1838 sur la rue Notre-Dame. C'est extrêmement vieux; je crois qu'on n'a pas le choix.» De ce montant de 608 millions $, entre 100 et 150 millions $ proviendront des gouvernements fédéral et provincial, par le biais de la Société de financement des infrastructures locales. Cette somme servira surtout à la remise à niveau des infrastructures de gestion de l'eau. M. Forcillo n'a pu dire combien de ces projets ont été attribués à des entreprises appartenant à l'homme d'affaires Tony Accurso - l'ancien président du comité exécutif, Frank Zampino, a admis avoir voyagé sur son yacht. «Je ne suis pas en mesure de vous dire combien les filiales de M. Tony Accurso peuvent avoir. Mais je peux vous dire que tous les contrats qui ont été accordés au niveau de la Ville de Montréal ont été en conformité des lois que le Québec nous a édictés. Et c'est tout conforme au niveau de l'adjudication des contrats», a soutenu M. Forcillo. Il a fait valoir que les documents relatifs à l'octroi de ces contrats sont publics «C'est très transparent et c'est très crédible comme mécanisme», a-t-il affirmé. Il a aussi juré que ces investissements records dans les infrastructures n'avaient rien à voir avec l'année électorale à Montréal. Les infrastructures sont la priorité numéro un des citoyens montréalais, a-t-il relevé, ajoutant que la propreté est la seconde.
  18. Vente massive chez le roi des appartements lesaffaires.com # Hugo Joncas # 10:01 El-Ad, principal propriétaire résidentiel au Québec en 2008, ne conserve que le Village olympique. Jusqu'en décembre dernier, Yitzhak Tshuva était le plus grand propriétaire d'appartements au Québec, avec plus de 6 000 unités. Aujourd'hui, le magnat israélien achève de se débarrasser de son portefeuille de logements au Canada. Au Québec, il ne conserve que ses résidences pour personnes âgées et le Village olympique, où il planifi e la construction de Cité Nature. Les dernières transactions sont sur le point d'être achevées, selon des courtiers bien au fait des négociations. Par l'intermédiaire de sa société fermée, El-Ad, et de Delek, cotée à la Bourse de Tel-Aviv, M. Tshuva a vendu plus de 8 000 appartements au Canada depuis décembre. Ido Rosen, directeur fi nancier d'El-Ad Canada, n'a pas voulu dévoiler la valeur totale du portefeuille sur le point d'être vendu. El-Ad s'est déjà départie de 4 630 unités au Canada, dont plus de 1 500 au Québec, pour 360 millions de dollars américains (448 M$ CA). D'autres projets résidentiels en vue El-Ad ne se retire pas pour autant du Canada. L'entreprise compte utiliser le fruit de la vente pour fi nancer des projets au pays. À Montréal, elle construira Cité Nature, un complexe résidentiel de 1 400 unités. À Toronto, El-Ad veut ériger Emerald City, qui compte 2 200 unités. " Nous aurons besoin d'argent pour ces deux grands projets ", dit M. Rosen. Delek, aussi contrôlée par M. Tshuva, vient en outre de vendre le Châtel, un immeuble de 27 étages et 300 appartements situé au 1625, boulevard De Maisonneuve Ouest. Alberto Crecco a déboursé 36,7 M$ pour cet immeuble qui comprend 20 000 pieds carrés de bureaux et 10 000 pieds carrés de locaux commerciaux. M. Crecco détient maintenant plus de 2 000 logements à Montréal et Toronto. Il exploite en outre 500 000 pieds carrés de bureaux dans ces villes, ainsi que le Carrefour de la Pointe, un centre commercial de l'Est de Montréal. M. Crecco entend réaliser d'autres acquisitions d'ici la fi n de 2009. " On veut acheter tant du résidentiel que du commercial et des immeubles de bureaux. " http://www.lesaffaires.com/article/0/immobilier/2009-04-23/492226/vente-massive-chez-le-roi-des-appartements.fr.html (23/4/2009 11H22)
  19. 21 avril 2007 Des travaux de réfection des fenêtres, de la maçonnerie et de la plomberie seront entrepris à la caserne 30. Cette caserne, située au 5, avenue Laurier Ouest, a été construite en 1905. On a d'ailleurs souligné son centième anniversaire en 2005. Plusieurs composantes de l'immeuble ont atteint leur durée de vie utile et présentent un état de dégradation avancé. Le projet de rénovation prévoit la réfection complète de la maçonnerie, des portes et fenêtres ainsi que du système d'alimentation en eau. Ces rénovations s'inscrivent dans un plan annoncé la semaine dernière pour la rénovation de cinq casernes à Montréal. Les autres casernes sont situées dans les arrondissements Sud-Ouest, Villeray/Saint-Michel/Parc-Extension, Lachine et Verdun. «Ces travaux sont nécessaires afin de freiner la détérioration des bâtiments, de préserver les actifs de la Ville de Montréal et d'assurer un environnement plus sain et plus sécuritaire pour les occupants de ces casernes, nos pompiers », a commenté Claude Dauphin, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de la sécurité publique. «En agissant maintenant, nous éviterons la détérioration du parc immobilier et la croissance des coûts directs et indirects reliés à l'entretien et à l’exploitation de ces immeubles», a-t-il ajouté. Prévus dans le programme d’entretien, ces travaux franchiront l’étape d’appel d’offres après que le conseil d’agglomération les aura entérinés.
  20. Publié le 11 avril 2009 à 10h33 | Mis à jour à 10h34 L'immigration illégale en chute Nicolas Bérubé La Presse (Los Angeles) La frontière entre les États-Unis et le Mexique est relativement tranquille ces jours-ci. Avec la crise économique et l'augmentation des patrouilles, le nombre d'immigrants qui entrent illégalement aux États-Unis est en chute libre. Les arrestations effectuées depuis cinq mois ont diminué de 24% par rapport à la même période l'an dernier. Si la tendance devait persister, le nombre d'arrestations pourrait se chiffrer à 550 000 pour l'année 2009. Il faut remonter à 1976 pour trouver une statistique aussi basse. En 2005, 1,2 million de personnes ont été arrêtées pour avoir tenté d'entrer illégalement aux États-Unis. Du jamais vu Aujourd'hui, des centres de patrouille de la frontière en Arizona et en Californie passent des journées entières sans faire d'arrestations, du jamais vu dans ces zones habituellement très fréquentées par les immigrants clandestins. Malgré tout, les immigrants qui continuent à venir aux États-Unis disent que le jeu en vaut la chandelle. Zack, un jeune Mexicain de 17 ans rencontré cette semaine à Los Angeles, dit que les chances de trouver du travail sont encore plus mauvaises dans son pays d'origine. C'est pour cela qu'il reste aux États-Unis, même si le travail est rare ces jours-ci. «Au Mexique, je peux toucher 20$ pour une journée de travail, alors qu'aux États-Unis, c'est 100$ ou plus. Au Mexique, les gens ont faim, et ils ne voient pas d'avenir, alors ils continuent de passer la frontière.»
  21. Pratt Whitney: 500 postes à supprimer à Longueuil (Source: Radio-Canada) La moitié des postes dont veut se départir l'entreprise seront éliminés dans son usine du Québec. Ce nombre pourrait toutefois diminuer si certains employés acceptent un programme de retraite anticipée. 2009-04-10 18:11:44 L'entreprise Pratt & Whitney Canada éliminera 500 emplois à son usine de Longueuil. Ces suppressions d'emplois font partie des compressions de 1000 postes annoncées en février dernier. Ce nombre pourrait toutefois diminuer si certains employés acceptent un programme de retraite anticipée. « C'est important de dire qu'il s'agit d'un chiffre approximatif, car des employés pourront se prévaloir d'un programme de retraite anticipée volontaire. Quand on saura exactement combien d'employés souhaitent se prévaloir du programme, ça réduira d'autant le nombre de mises à pied à faire. Ça pourrait donc être beaucoup moins », a précisé Pierre Boisseau, porte-parole de Pratt et Whitney. Une centaine de travailleurs pourraient souscrire au programme de retraite anticipée volontaire, mais M. Boisseau n'a pas donné de chiffre exact. Ce sont les employés de la production qui seront surtout touchés par les congédiements, de même que des employés de bureau. Un marché qui bat de l'aile L'entreprise, qui fabrique principalement des moteurs d'avion, emploie 10 000 personnes dans le monde, dont 5500 au Québec. Pratt & Whitney explique ces mises à pied par la morosité du marché de l'aviation d'affaires. Elle mise sur la stabilité du marché des hélicoptères et de l'aviation régionale pour éviter d'autres compressions, mais elle ne les exclut pas. Mise à part l'aviation d'affaires, les autres secteurs pour lesquels Pratt & Withney Canada produit des moteurs (aviation commerciale régionale, hélicoptères et petits appareils) se portent encore relativement bien. Au pays, la compagnie compte des installations à Longueuil, à Lethbridge, en Alberta, à Mississauga, en Ontario, et à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
  22. Publié le 07 avril 2009 à 10h01 | Mis à jour à 10h03 Tomorrow's Tourist: Où irons-nous dans 20 ans? Le Burj Al Arab hôtel, à Dubaï. Isabelle Audet La Presse Ian Yeoman a lancé Tomorrow's Tourist, un livre dans lequel il se risque à prévoir où en sera le voyage en 2030. Le futurologue et professeur à l'Université Victoria, à Wellington, y présente une vision plutôt optimiste du tourisme de demain. «Toutes proportions gardées, de plus en plus de personnes vont voyager dans 20 ans, explique-t-il. La crise économique ou les changements climatiques ne devraient pas y changer grand-chose. Historiquement, l'homme s'est toujours adapté. Il va voyager, mais différemment.»Pendant plusieurs années, le professeur s'est penché sur les données touristiques passées et présentes de dizaines de destinations touristiques. Il les a recoupées avec d'autres statistiques comme l'évolution du revenu des ménages et les changements dans la structure des familles. À la lumière de ces chiffres, il croit notamment que la Chine deviendra la première destination touristique mondiale avant 2030 et que le tourisme en Europe se déplacera vers l'est, concentré autour de la mer Adriatique. Il dégage aussi des tendances qui s'accentueront au cours des prochaines décennies: le grantravelling - les grands-parents voyageant avec leurs petits-enfants, les voyages en profondeur sur plusieurs mois, et, à l'opposé, la disneylandification du tourisme. Les adultes auront, prévoit-il, un besoin croissant d'escapades pour s'éclater, magasiner, et se laisser aller à des frivolités. Dubaï, Las Vegas et Macao répondront encore plus à cette demande. L'auteur croit qu'un même touriste pourrait avoir envie de s'amuser une semaine dans les casinos de Macao, et ensuite de planifier un voyage humanitaire au Gabon. «La clé, c'est la diversification du tourisme, explique-t-il. Les Américains changent leur coupe de cheveux en moyenne à tous les 18 mois: ils aiment le changement, tout comme la plupart des Occidentaux.» Ces prévisions sont-elles réalistes? Tout à fait, croit Michèle Laliberté, analyste au Réseau de veille de la Chaire de tourisme Transat de l'ESG UQAM. «Nous ne nous sommes jamais hasardés sur cette avenue-là, mais il y a quand même beaucoup de phénomènes qui sous-tendent les affirmations du livre de M. Yeoman.» L'analyste confirme aussi qu'en période d'incertitude économique, l'industrie touristique se montre friande de telles prédictions. «Toute l'industrie touristique du Québec voudrait avoir une boule de cristal, constate-t-elle. On se rend compte que les Américains nous boudent de plus en plus et on cherche à les attirer. Avec les vols directs de plus en plus longs, le Canada devient un choix parmi une liste mondiale. La question, c'est de savoir comment se démarquer.»
  23. Bientôt dans une rue près de chez vous Sébastien Templier - La Presse 07 avril 2009 | 08 h 43 Communauto pourrait avoir de la concurrence à Montréal. L'entreprise torontoise CityFlitz a l'intention de proposer son service de location de voitures tape-à-l'oeil d'ici le mois de juin. Pour la modique somme de 1$ par jour, on pourra par exemple rouler dans une Mini aux couleurs de Yahoo! . Instaurer un service d'autopartage compétitif tout en faisant de la publicité, tel est l'objectif poursuivi par cette jeune entreprise ontarienne. CityFlitz est avant tout une agence de pub «nouveau genre» qui propose à toute entreprise de lui assurer sa publicité par le biais de voitures brandées, autrement dit aux couleurs de la compagnie en question. Et pour conduire sa flotte de Mini, Smart, New Beetle et Prius, elle compte tout simplement sur le commun des mortels. Depuis septembre dernier, on peut ainsi louer ces voitures à Toronto pour seulement 1$ par jour. La voiture est disponible à partir de 8h le matin jusqu'à 7h le lendemain. La réservation d'une auto se fait uniquement à partir du site internet de CityFlitz. Sa prise de possession et sa remise se font à l'un des cinq points de chute. Au préalable, il faut signer un contrat d'adhésion et respecter certaines conditions d'utilisation. Parmi elles, l'interdiction de sortir de l'agglomération torontoise et l'obligation de parcourir au moins 30 km par jour. La raison? Ces 30 km garantissent un taux de visibilité au client qui affiche ses couleurs sur la voiture. Cette distance n'est aucunement une contrainte, selon le PDG de CityFlitz, Andreas Kotal: «Nos membres ne sont pas limités par ces 30 km. En fait, ils conduisent en moyenne 50 km par jour.» Pour chaque kilomètre en dessous de cette limite minimale, l'usager paye des frais de 4$. Le contrôle des membres sur la route se fait simplement au moyen d'un système GPS. L'abonnement annuel à CityFlitz est de 30$. Des frais mensuels de 7$ sont perçus et un dépôt (remboursable) de 350$ est exigé à l'inscription. Le plein d'essence est aux frais du conducteur. Dans son fonctionnement, CityFlitz ressemble beaucoup à Communauto. Les tarifs sont concurrentiels. Mais dans l'esprit, les deux entités ne poursuivent pas les mêmes objectifs, selon Marco Viviani, responsable développement et relations publiques de Communauto. «Est-ce vraiment de l'autopartage? On pense que non, dit-il. Notre objectif est de remplacer la possession de véhicules par un service de partage d'automobiles. Est-ce que le service de CityFlitz répond aux mêmes besoins que l'autopartage? Je pense que non. Ils ont une location plus souple avec un objectif publicitaire.» Pour M. Viviani, que ce soit Communauto, CityFlitz ou n'importe quelle agence de location, «tous font la même chose mais pas avec les mêmes objectifs, et tous répondent différemment aux besoins de la population». Il insiste pour dire que Communauto fait de la location à court terme, à très court terme même, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, avec une flexibilité d'utilisation. Ce que n'offre pas encore CityFlitz à Toronto. Avec seulement 10 voitures offertes au grand public, CityFlitz est évidemment victime de son succès dans la Ville reine - ou atteint déjà ses limites. «Au début, le public était choqué par le prix de 1$ par jour. Maintenant, tout le monde aime nos voitures brandées et nous affichons toujours complet. Nous avons actuellement une liste d'attente de 4000 personnes pour notre programme d'autopartage. Mais nous allons doubler notre flotte dans les trois prochains mois», affirme Andreas Kotal.
  24. Publié le 30 mars 2009 à 19h27 | Mis à jour à 19h30 Des millions pour des loges au Centre La Presse La Presse Canadienne Montréal Cinq grandes sociétés d'Etat québécoises dépensent chaque année plus d'un million de dollars pour la location d'une ou plusieurs loges au Centre Bell, selon ce qu'a appris Radio-Canada. Depuis l'ouverture du Centre Bell (anciennement nommé Centre Molson) en 1996, Loto-Québec, Hydro-Québec, la Société des alcools du Québec, la Caisse de dépôt et placement et la Société générale de financement ont ainsi dépensé collectivement près de 10 millions $. Une spécialiste en éthique de l'Université Laval interviewée par la chaîne publique a indiqué que ces dépenses ressemblent fort «à une folie» et à «une dépense extravagante». Elle s'interroge quant à la nécessité de dépenser autant d'argent pour ces loges. Depuis 1996, Loto-Québec a dépensé plus de 4 millions $ pour deux loges, selon les chiffres obtenus par Radio-Canada. Hydro-Québec a déboursé 2 millions $ pour une loge, qu'elle dit partager avec des organismes communautaires. La SAQ et la Caisse de dépôt et placement ont chacune dépensé 1,5 million $, tandis que la Société générale de financement a payé 395 000 $. Les porte-parole des sociétés d'Etat ont affirmé à Radio-Canada que les loges sont utilisées dans un objectif de développement des affaires.
  25. La Caisse appauvrie de 38 milliards Publié le 05 février 2009 à 23h30 | Mis à jour le 05 février 2009 à 23h50 La Caisse de dépôt et placement du Québec va rendre publics des résultats catastrophiques pour l'année 2008, de loin les pires de ses 45 ans d'histoire. Le bas de laine des Québécois a fondu du quart - de 26% environ - selon les chiffres qui circulent à l'interne, dont La Presse a pu prendre connaissance. Une bien piètre performance, comparée à celle de l'ensemble des grandes caisses de retraite au Canada. L'ensemble des fonds de retraite au pays accusera un recul de 16%, prévoient les spécialistes de ce secteur. Les chiffres qui circulent à la CDP ne sont pas finaux, ils n'ont pas encore la bénédiction du comité de vérification interne de la Caisse et du Vérificateur général. Ce dernier a jusqu'au 24 février pour se prononcer sur l'évaluation faite de la valeur des papiers commerciaux, notamment. La Caisse prévoit rendre publics ses chiffres deux jours plus tard, tout de suite après la prochaine réunion du conseil d'administration. Les dirigeants de la Caisse n'ont pas été saisis de ces résultats lors de leur dernière rencontre, vendredi dernier, mais le comité de vérification a commencé son travail. La Caisse avait amorcé l'année 2008 avec 155,4 milliards dans les coffres; à la fin décembre, on en était à 120 milliards, une perte de 38 milliards environ si on tient compte des 3 milliards de cotisations versés par les déposants, c'est-à-dire les grandes caisses d'assurance publiques comme la Régie des rentes, le REGOP (le fond de retraite des fonctionnaires), la CSST, la Société d'assurance automobile, la Commission de la construction et même le Fonds des générations. Avec des pertes d'environ 38 milliards, le verdict tombera, impitoyable. Le rendement de -26% fera porter le bonnet d'âne aux administrateurs du bas de laine des Québécois. Avec ce résultat, sur 10 ans, la moyenne de croissance sera d'un peu plus de 4%, bien loin de la cible à long terme de 7%, le niveau nécessaire pour faire face aux obligations des régimes d'assurance et de retraite, estimé par la CDP l'automne dernier. À la CDP, on a refusé de commenter les chiffres de La Presse. «Nous annoncerons les résultats pour l'année 2008 vers la fin février. D'ici là nous ne commenterons d'aucune façon les rumeurs et les spéculations», a dit Mark Boutet, le vice-président Affaires publiques. D'autres sources à la CDP ont vu dans ces chiffres les bilans que s'échangeaient au cours des derniers jours les cadres de la Caisse. Selon les chiffres qui circulent à la CDP, il faudra inscrire une provision pour pertes d'un peu moins de 4 milliards sur les papiers commerciaux adossés sur des actifs. La Caisse détient 12,6 milliards de ces créances boiteuses, qui sont difficilement négociables parce qu'aucun marché n'existe encore pour échanger ces titres. Avec la dépréciation de 2007, 1,9 milliard , la provision pour perte globale de ce portefeuille risqué dépassera clairement les 40%, bien au-delà de ce qui a été fait jusqu'ici par les autres détenteurs privés. Ces produits complexes - la ministre Monique Jérôme-Forget a déjà dit que les gestionnaires de la Caisse ne savaient pas ce qu'ils faisaient en les achetant - devaient donner un quart de 1% de plus de rendement. Sur le fonds d'actions et d'obligations, le tiers de son portefeuille environ, la Caisse accusera en 2008 une perte de 26 milliards environ. La Caisse a fait aussi des mauvais paris en jonglant avec les devises étrangères - une perte de 5 milliards pour avoir trop souvent mal jugé de la direction du vent. Bien sûr, la crise boursière était mondiale, mais le bilan de la Caisse se compare difficilement à celui des autres grandes caisses de retraite, répertoriées par RBC Dexia, l'étalon qui sert normalement à la caisse pour évaluer sa performance par rapport aux autres fonds de retraite de plus de 1 milliard. Pour RBC, le rendement des très grands fonds de retraite au pays sera un recul de 18,5% pour 2008. Pour l'ensemble des fonds «équilibrés» la médiane est de -16,2%. C'est d'ailleurs ce qu'a atteint le Fonds d'action de la CSN. Le Fonds de solidarité a fait un peu mieux avec -15,3%. Pour Morneau Sobeco, un autre évaluateur de rendement de ces fonds, les administrateurs les moins performants du pays - les 5% en queue de peloton - ont ramené un rendement de -24% en 2008. Au Parti québécois, on se prépare déjà à dénoncer le gouvernement Charest pour cette contre-performance. «Il faut expliquer un écart qui risque d'être de près de 10% entre les résultats de la Caisse et celui des autres fonds. Il y a une urgence à revoir les politiques de placement de la Caisse», observe le critique financier du PQ, François Legault, qui ajoute : «Il y a à la caisse un problème grave dans la gestion du risque; M. Rousseau avait le mandat du gouvernement d'optimiser les rendements; il n'y avait pas de limite au risque.»
×
×
  • Créer...