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Orgie de projets au centre-ville: 10 annonces d’un coup
un sujet a posté joaobruno dans Projets oubliés et/ou en suspens
des fotos des projets wow!!! http://blogues.cyberpresse.ca/lapresseaffaires/immobilier/ -
Dans le quartier Sainte-Marie, juste à l'ouest du Pont J-C http://www.habitationsgg.com/dp/fr/node/14 22 condominiums René-Lévesque et Falardeau Le RL Condo Bureau des Ventes 2005 René-Lévesque Est Montréal, (Qc)H2K 2M4 Tél.: 514-969-2484 ext. 2 Heures d'ouverture Lundi au Mercredi 12h à 17h Jeudi et Vendredi sur rendez-vous Samedi et Dimanche de 12h à 17h Prix : à partir 208 900$ taxes, terrain et infrastructure inclus à 100% Caractéristiques et Avantages -7 unités sur René-Lévesque -15 unités sur Falardeau-posssibilité de stationnement -Terasse privée sur le toit -plafonds 8 ET 9 -pied en plein coeur de Montréal -Près des festivités et d’un quartier bien vivant -Frais de copropriété peu élevés -5 000 $ d’équipement gratuit EN PRÉVENTE Habiter à deux pas de tout RL CONDO, un développement urbain de 22 condos de une et deux chambres. Situées respectivement sur le boulevard René-Lévesque et sur la rue Falardeau, ces deux phases de trois étages proposent des logements baignant de lumière naturelle et conjuguent qualité et harmonie pour offrir une atmosphère chaleureuse. Un design intérieur raffiné qui brille par son choix de matériaux de première qualité. Un style qui mise sur l’élégance et l’intemporalité. Le tout, situé en plein cœur du centre-ville. Une cuisine au look moderne : comptoirs de quartz, armoires en thermoplastique, dosseret en mosaïque, évier carré au design actuel et robinetterie inspiré des restaurants. Une salle de bain rayonnante de confort, pensée en fonction de votre bien-être : douche à panneaux de verre coulissants offrant des jets de pluie généreux et bien enveloppants, armoire à pharmacie surmontée d’un miroir et meuble-lavabo flottant. Et pour profiter pleinement des beaux jours d’été, quoi de mieux qu’une terrasse sur le toit pour jouir d’une vue imprenable surle centre-ville, le pont Jacques-Cartier et La Ronde. L'endroit rêvé pour vos petites réceptions ou pour admirer les feux d’artifices
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Habitez un lieu unique qui a laissé sa marque dans l’histoire de la région. Tirez tous les plaisirs d’un environnement alliant nature et modernité, situé à quelques pas seulement de la rivière des Mille-Îles et à proximité de tous les services. Construit selon un design architectural contemporain, Horizon 128 est un immeuble en copropriétés proposant 28 condominiums de 1117 pieds carrés et plus (2 chambres) et 2 penthouses (3 chambres et terrasse privée). À partir de 225 000$ plus taxes, incluant 1 espace de stationnement souterrain. UN COMPLEXE DE 28 CONDOMINIUMS OFFRANT DE NOMBREUX AVANTAGES, TELS : - Terrasse commune sur le toit avec aire de détente - 51 espaces de stationnement souterrains - Aménagement paysager avec asphalte et bordures - Finition extérieure de grande qualité : briques, pierres et aluminium - Ascenseur - Casiers privatifs (de type locker) pour chaque unité - Système de ventilation au garage conforme au Code de construction - Espace commun réservé aux déchets et au recyclage - Balcon en béton et garde-corps en verre pour chaque unité CHAQUE UNITÉ BÉNÉFICIE D’UN AMÉNAGEMENT DE HAUTE QUALITÉ, PERSONNALISÉ : - Insonorisation supérieure grâce à une construction sur dalles de béton - Plafond de 9 pieds - Fenêtres hybrides - Finition Haut de gamme - Luminaires - Trois choix de couleurs de peinture par unité Contact : http://www.horizon128.com 514-730-1008 128 Grande-Côte, Saint-Eustache, J7P 1A7
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Myriam Chauvot / Journaliste | Le 13/10 à 12:51, mis à jour le 14/10 à 06:48 Colas, la filiale routière de Bouygues, a conçu un revêtement pour routes et parkings avec des cellules photovoltaïques. En couvrir 2,5% des surfaces routières assurerait 10% des besoins énergétiques de la France. On connaissait l’autoroute du soleil, voici maintenant la route solaire. Ou plutôt la route (ou le parking) photovoltaïque, véritable centrale qui produira de l’électricité par la simple exposition de son revêtement au soleil. Colas, la filiale de travaux routiers du groupe Bouygues, a procédé ce mardi au lancement commercial de cette première mondiale, sous le nom de « Wattway ». En phase d’industrialisation, le revêtement composé de cellules photovoltaïques sera vendu à compter de janvier, au terme de cinq ans de recherche avec l’Institut national de l’énergie solaire (Ines). « Il n’y a pas besoin de refaire les infrastructures, explique le PDG de Colas, Hervé Le Bouc. Il s’agit d’un revêtement routier commercialisé sous forme de dalles qui s’appliquent sur les routes ou parkings ». Ces dalles* (comprenant chacune une cellule photovoltaïque classique de 15 centimètres de côté) sont collées à la route existante et recouvertes d’un substrat de résines supportant la circulation des véhicules, y compris les poids lourds. Un véritable millefeuille, étanche et conçu pour ne pas être plus abrasif ou glissant qu’un revêtement routier normal. « A Chambéry et Grenoble, on a testé Wattway avec succès sur un cycle d’un million de véhicules, soit vingt ans de trafic normal d’une route, et la surface ne bouge pas », assure Hervé Le Bouc. C’est un tour de force car, précise t-il, « les panneaux photovoltaïques, en tant que tels, sont fragiles et s’écraseraient comme des biscottes. Tout le savoir-faire de Colas, protégé par deux brevets, réside dans la nature du revêtement transparent qui les protège ». La zone équipée est reliée par une connectique souterraine à un système qui récupère l’énergie produite par l’exposition au soleil de ces panneaux. « Des onduleurs renvoient l’énergie sur le réseau ERDF. Ou alors les logements peuvent y être directement branchés », précise le PDG de Colas. Un kilomètre de route peut éclairer une ville de 5.000 habitants Les applications sont multiples : éclairage public, alimentation des affichages lumineux des abribus ou des feux rouges en zone urbaine, ou encore besoins des habitations en zones peu peuplées. Les dalles Wattway, dont le rendement énergétique est proche des panneaux photovoltaïques des fermes solaires, ont été testées avec succès par trois démonstrateurs, dont des entrées de parking, notamment. D’après les estimations de l’ADEME, 4 mètres linéaires de chaussée équipée (soit 20 m²) suffisent aux besoins d’un foyer en électricité (hors chauffage), 15 m2 alimentent les feux d’un carrefour et un kilomètre de route peut éclairer une ville de 5.000 habitants. Wattway peut aussi recharger les véhicules électriques par induction : 100 m2 fournit l’énergie pour rouler 100.000 kilomètres par an, selon l’INES. « Si on recouvrait un quart des routes, on assurerait l’indépendance énergétique de la France, souligne Hervé Le Bouc. En dotant 2,5% des surfaces d’un tel revêtement solaire, on couvrirait déjà 10% des besoins. Cela montre l’enjeu derrière ce projet ». Wattway va monter en puissance progressivement sur trois ou quatre ans. « Nous proposons dans un premier temps à des clients d’en équiper de petites surfaces : des parkings d’hypermarchés ou des tronçons de voies, par exemple sur une zone d’une centaine de m2, pour tester en conditions réelles le produit, ajoute-il. D’ici à quatre ans, en rythme de croisière, on pourra équiper des tronçons de plusieurs kilomètres». Visite de François Hollande Suite à la visite par François Hollande du troisième démonstrateur, fin août, « nous avons reçu des dizaines d’appels téléphoniques de collectivités locales, de gestionnaires de lignes de bus pour l’alimentation d’abribus, d’acteurs de la grande distribution pour leurs parkings, se félicite le PDG. Nous avons 1.000 agences commerciales dans 50 pays. D’ici fin juin nous aurons achevé la formation d’un commercial par agence. Nous allons commencer la commercialisation par nos 400 agences françaises, qui vendront Wattway à partir de janvier et nous n'aborderons les marchés étrangers, à commencer par l’Amérique du Nord, que dans un second temps. Mais des pays comme le Danemark, par exemple, ont aussi montré un intérêt fort ». Evidemment, reste la question du coût. « Nous serons au même prix qu’une ferme solaire, de manière à constituer une alternative à ce mode de production d’électricité photovoltaïque », explique t-il. Ensuite, tout dépend de la réglementation fixant le tarif réglementé de rachat de cette énergie verte, qui déterminera l’envie des clients de s’en équiper car ils opteront probablement pour la revente sur le réseau d’ERDF, plus rentable que l’auto-consommation. Mais, note Hervé Le Bouc, « dans l’immédiat, la motivation des clients est ailleurs. Elle réside dans l’image du produit, le fait de faire passer un message vert ». En savoir plus sur : Les Echos (avec vidéoreportage et diaporama)
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La culture, c’est aussi l’architecture
un sujet a posté acpnc dans Divertissement, Bouffe et Culture
http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/475276/politique-culturelle-du-quebec-la-culture-c-est-aussi-l-architecture Politique culturelle du Québec La culture, c’est aussi l’architecture L’Ordre des architectes du Québec estime que «l’environnement bâti» fait partie de notre identité 12 juillet 2016 |Jérôme Delgado | Actualités culturelles Habitat 67, à Montréal Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Habitat 67, à Montréal La prochaine politique culturelle du Québec devra affirmer que la qualité architecturale est une affaire d’intérêt public et que « l’environnement bâti constitue un aspect fondamental de notre identité ». C’est ce que revendique l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) dans son mémoire présenté lors d’une des premières séances de la consultation publique mise en place par le ministère de la Culture et des Communications. L’OAQ milite depuis longtemps pour une politique nationale de l’architecture du Québec. Celle-ci forme l’échine du document déposé le 21 juin et intitulé La qualité architecturale, un chantier à poursuivre. « Nous recommandons, y lit-on, que la future politique culturelle plaide en faveur d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. » En 2014, l’OAQ a lancé l’idée d’une politique nationale de l’architecture selon des initiatives observées en Europe. Depuis 1991, une vingtaine de pays se sont dotés d’un tel programme. Au Québec, si la politique culturelle émet le besoin de se doter d’une politique en architecture, ce serait un pas dans la bonne direction, selon la présidente de l’OAQ. « Un pont qui tombe, ça exige l’urgence une action. Une politique nationale, c’est un travail de longue haleine », concède Nathalie Dion, lors d’un entretien téléphonique. Elle se félicite par ailleurs que son lobbying porte ses fruits. L’arrondissement de Saint-Laurent a en effet profité du dépôt du mémoire de l’OAQ pour exiger à son tour une politique de l’architecture. Le conseil des élus de ce secteur de l’ouest de Montréal est ainsi devenu la première instance municipale à voter une résolution dans ce sens. Chercher l’harmonisation Sans politique nationale, pas de vision globale. Sans vision, pas de qualité, ce noble principe qui résulte de l’addition d’harmonie, de fonctionnalité, de durabilité et de réponse aux besoins d’un milieu. Selon le regroupement des architectes, la qualité de ce qui se construit dépend de la cohérence des actions de différents ministères. Or, à l’heure actuelle, chacun travaille en vase clos. « Il y a dix ministères qui touchent à l’architecture. Et il n’y a pas d’harmonisation entre ce que font l’un et l’autre », constate Nathalie Dion. Certains s’occupent du code du bâtiment, d’autres de patrimoine, d’efficacité énergétique ou du cadre légal. Un programme interministériel, ou « national », les réunirait tous. Dans son mémoire de 18 pages, l’OAQ cite l’école Saint-Gérard comme un « exemple frappant » des conséquences néfastes du « manque d’harmonisation ». L’établissement du quartier Villeray, dans Montréal, a écopé du dialogue de sourds, autant lors de sa destruction, rendue inévitable en 2014 pour des raisons de moisissures, que lors de son actuelle reconstruction. La décision initiale du ministère de l’Éducation de refuser un toit vert, l’éclairage DEL et un plan de géothermie pour des raisons de dépassement de coûts ne se serait pas présentée avec une politique nationale. « Il est dommage, déplore l’Ordre, qu’une école en soit ainsi réduite à choisir entre les mesures vertes, l’accessibilité universelle et la convivialité des espaces, alors que tous ces facteurs sont essentiels à la qualité d’un bâtiment public. » Le document de l’OAQ détaille ce que la politique culturelle devrait clamer. Il faudrait qu’elle énonce des grands principes qui détermineront l’action du gouvernement. En plus d’appeler à une meilleure coordination entre les organismes publics, les architectes plaident notamment pour une vision en amont de projets, pour un plus grand soutien aux municipalités et pour une meilleure valorisation de la recherche.-
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http://journalmetro.com/actualites/montreal/756997/mille-voitures-electriques-en-libre-service-dici-5-ans/ 1000 voitures électriques en libre service d'ici 5 ans à Montréal 14/04/2015 Mise à jour : 14 avril 2015 | 19:42 Ajuster la taille du texte Mille voitures électriques en libre-service d’ici 5 ans Par Mathias Marchal Métro Montréal disposera d’ici 5 ans d’un réseau de 1000 autos électriques en libre-service. C’est ce qu’a annoncé le maire Denis Coderre en conférence de presse mardi. «Avec ce projet, Montréal fait d’une pierre quatre coups: déployer un système de véhicules électriques en libre-service, encourager tous les véhicules électriques car les bornes de recharge seront accessibles à tous, diminuer les gaz à effet de serre et positionner la ville en tant que leader dans l’électrification des transports», a déclaré M. Coderre. Un appel international d’intérêts sera lancé en juin aux entreprises intéressées afin de mieux cerner les besoins et «bâtir un système typiquement montréalais». Il aboutira au lancement d’un appel de propositions en octobre pour trouver une entreprise qui installera et gérera le réseau, les bornes de recharge restant de la responsabilité de la Ville et ses partenaires (Stationnement de Montréal, Hydro-Québec et la Commission des services électriques). Impossible par contre de savoir si, au terme du processus de sélection, il restera un ou plusieurs fournisseurs de service, comme c’est le cas actuellement avec car2go et Auto-mobile. Pressé de questions, le maire est resté flou sur le sujet, indiquant que cela serait tranché plus tard dans le processus. Pour l’opposition officielle, l’idée de lancer un appel d’offres indique d’ores et déjà qu’un seul fournisseur sera retenu. «Ça a toute les apparences d’un appel d’offres dirigé pour favoriser l’entreprise AutoLib’ [NDLR : service de libre-service en vigueur de Paris], le maire ayant déjà rencontré le patron de cette entreprise», a déclaré Alex Norris, un élu de Projet Montréal. «La batterie des Bluecar de Bolloré [le groupe français qui fournit les véhicules d’Autolib’] est plus performante (250km en ville). Il suffirait donc de mettre des critères élevés d’autonomie de la batterie pour favoriser l’entreprise», indique Vincent Dussault, blogueur pour RoulezÉlectrique.com. «Si la Ville veut des véhicules électriques, pourquoi ne joue-t-elle pas avec le système de vignettes universelles déjà en place pour favoriser les véhicules électriques et financer un réseau de recharge public», se questionne t-il. En attendant le début du déploiement du nouveau système, dès 2016, le centre-ville et les arrondissements, jusqu’ici récalcitrants, pourront adopter le système de vignette universelle 403 permettant à Auto-mobile et car2go d’étendre leur offre. Les maires des arrondissements de Ville-Marie, Hochelaga-Maisonneuve et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension ont déjà indiqué leur intention de déployer cette vignette. Les représentants de car2go et Auto-mobile ont tous deux salué la nouvelle de l’électrification future du système d’autos en libre-service auquel ils affirment vouloir participer. Auto-mobile disposera dès cet été de 60 autos 100% électriques sur le territoire, en plus de véhicules hybrides . Et si les 340 autos Smart de car2go fonctionnent à l’essence, l’entreprise américaine propose des Smart électriques sur trois marché: Austin, Amsterdam et Stuttgart. 30 La Ville veut réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport aux données de 1990. Elle compte aussi sur l’électrification des autobus et des véhicules municipaux.
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Passerelle cyclable au-dessus du canal de l’aqueduc.
un sujet a posté Nameless_1 dans Projets oubliés et/ou en suspens
La passerelle se concrétise au-dessus du canal de l’aqueduc Deux grues géantes ont envahi ce weekend les trois voies du boulevard De La Vérendrye, pour la construction de la passerelle permettant de relier la piste cyclable de la rue Lapierre à celle longeant le boulevard Champlain. Cette passerelle constitue un des projets prévus par la Ville de Montréal pour accroître l’étendue du réseau cyclable sur l’île. De nombreux piétons et cyclistes ont hâte de pratiquer leurs sports favoris en franchissant le cours d’eau par la passerelle, au lieu d’un pont avec une circulation très dense de véhicules. Actuellement, cyclistes et piétons ne peuvent traverser le canal de l’aqueduc autrement que par le pont Knox, qui divise l’arrondissement et qui est situé plus loin à l’ouest de la rue Lapierre. «Ce sera bénéfique pour nos étudiants qui viennent de l’autre côté du canal et qui doivent faire un grand détour pour accéder au cégep. Des employés voient d’un bon œil la passerelle pour se rendre aux courts de tennis et notre club de marche veut l’utiliser», explique Claude Roy, directeur du cégep André-Laurendeau. Ces travaux sont réalisés par la firme Les Entreprises Michaudville, pour un montant totalisant 2 893 262$. Il y a installation de quatre lampadaires sur la structure et d’un autre à l’approche sud de la passerelle. «Il n’y aura pas de pilier au milieu. C’est un pont préfabriqué et la dalle se dépose sur les assises, de part et d’autre de l’aqueduc», explique la mairesse Manon Barbe. Détours et maintien de circulation Après une pause hivernale, la Ville de Montréal a repris les travaux amorcés l’an dernier afin de relier le Village des rapides au Cégep André-Laurendeau, à l’Aquadôme et au Théâtre Desjardins. Jusqu’à l’été 2016, il y a mise en place d’une structure d’acier et aménagement d’une piste cyclable dans le parc longeant le boulevard Champlain. Malgré le froid et les forts vents du weekend dernier, plusieurs travailleurs s’affairaient à l’assemblage d’immenses poutres, à la hauteur de la 1ère Avenue. L’entrepreneur doit procéder à différentes entraves à la circulation, selon l’évolution du chantier. Certaines nécessitent des travaux de fin de semaine et durant la nuit. «Des mesures sont prises pour en atténuer les inconvénients auprès des résidents riverains», explique Philippe Sabourin, relationniste de la Ville de Montréal. Parmi ces entraves, il y a fermeture de la voie de droite sur le boulevard De La Vérendrye en direction est et fermeture complète du boulevard Champlain, entre la 1ère et la 2 eAvenue, pour environ un mois. Un chemin de détour est aménagé sur la rue Broadway. La piste cyclable est légèrement déviée sur le côté sud du boulevard Champlain. Les riverains ont accès à leur propriété en tout temps. http://journalmetro.com/local/lasalle/actualites/942618/la-passerelle-se-concretise-au-dessus-du-canal-de-laqueduc/ -
Royal Air Maroc deux fois par jour à Montréal cet été.
un sujet a posté bxlmontreal dans YUL Discussions générales
Royal Air Maroc deux fois par jour à Montréal cet été. La compagnie aérienne Royal Air Maroc ajoutera au cœur de l’été un deuxième vol quotidien entre Casablanca et Montréal, l’une de ses deux destinations en Amérique du nord avec New York en attendant l’ouverture de Washington à l’automne. Du 2 juillet au 10 septembre 2016, la compagnie nationale marocaine propose deux vols par jour entre sa base à Casablanca-Mohammed V et l’aéroport de Montréal-Pierre Elliott Trudeau, opérés avec un mix de Boeing 787-8 Dreamliner (18 passagers en classe Affaires, 256 en Economie), de 747-400 (20+478) et de 767-300ER (12+224). Les départs du Maroc seront alors programmés à 4h30 (arrivée 7h15) et à 18h05 (arrivée 20h25), les vols retour quittant le Canada à 8h45 (arrivée 20h45) et à 22h55 (arrivée le lendemain à 10h45). Royal Air Maroc reste sans concurrence sur cette route, du moins jusqu’au 3 juin quand Air Canada inaugurera sa propre liaison, via sa filiale loisirs Rouge. Le renforcement de l’offre « intervient pour répondre à la demande croissante pendant la saison d’été des Marocains résidant au Canada », explique la RAM dans un communiqué ; « il vise également à offrir un programme de vols qui relie parfaitement Montréal au réseau de la compagnie, aussi bien au niveau national qu’international, via son Hub de Casablanca ». La compagnie partage ses codes au Canada avec WestJet. Outre Montréal, Royal Air Maroc dessert en Amérique du nord l’aéroport de New York-JFK et s’envolera le 8 septembre vers Washington-Dulles ; dans ses deux cas, les passagers peuvent profiter d’un accord de partage de codes avec JetBlue Airways pour prolonger leur voyage. En Amérique latine, elle se pose à Sao Paulo-Guarulhos et atterrira le 2 mai à Rio de Janeiro-Galeao ; elle dispose au Brésil d’un accord de partage de codes avec la low cost GOL. http://www.air-journal.fr/2016-01-14-royal-air-maroc-deux-fois-par-jour-a-montreal-cet-ete-5156520.html -
Guy Laliberté convoite une partie de l'île Sainte-Hélène
un sujet a posté acpnc dans Projets oubliés et/ou en suspens
http://www.ledevoir.com/politique/montreal/440961/guy-laliberte-convoite-un-terrain-sur-l-ile-sainte-helene Guy Laliberté convoite l’île Sainte-Hélène Le fondateur du Cirque du Soleil veut implanter son projet funéraire Pangéa sur un terrain de 130 000 m2 26 mai 2015 |Jeanne Corriveau | Montréal Sur le terrain convoité par Guy Laliberté se trouve notamment la Grande Poudrière, un bâtiment dont la construction remonte à la première moitié du XIXe siècle. Le projet Pangéa comporterait une place publique ainsi qu’un parcours piétonnier dans le «parc nature». Guy Laliberté convoite un terrain sur l’île Sainte-Hélène afin d’y réaliser son projet Pangéa, soit créer un espace commémoratif visant à redéfinir le rapport à la mort et à la mémoire des personnes disparues, a appris Le Devoir. Le fondateur du Cirque du Soleil a dans sa mire une zone située au sud du pont Jacques-Cartier sur cette île montréalaise. Le projet Pangéa s’étendrait sur une superficie de 130 000 m2, selon nos informations. Guy Laliberté souhaite créer une place publique d’environ 10 000 m2 sur la rive ouest de l’île. Cet espace comprend à l’heure actuelle une partie du stationnement P8. Il serait relié à un parcours piétonnier qui s’étendrait sur une portion de 120 000 m2 du parc. Pangéa est un projet mené par la compagnie Lune Rouge Innovation, une entreprise détenue par Guy Laliberté, et c’est sa branche immobilière, Lune Rouge Immobilier, qui pilote la création de l’espace commémoratif sur l’île. L’île Sainte-Hélène, qui avait accueilli Expo 67, appartient à la Ville de Montréal depuis 1908. En 2007, le conseil municipal avait cité l’île comme site du patrimoine, la soumettant dès lors à des règles précises quant à sa préservation. Guy Laliberté veut concrétiser ce projet à temps pour les fêtes du 375e de Montréal. Ce lieu devrait devenir le phare, le premier jalon d’une série de sites commémoratifs que le patron du Cirque du Soleil cherche à implanter partout dans le monde. La réalisation du projet Pangéa pourrait donc impliquer l’achat d’un terrain public à vocation récréative et culturelle pouvant atteindre 130 000 m2, soit l’équivalent de 24 terrains de football américain. Les détails de la transaction financière et des conditions d’occupation de ce territoire par l’entreprise de Guy Laliberté ne sont pas connus. Selon nos informations, le projet aurait fait l’objet d’au moins une rencontre entre des représentants du promoteur et le maire Denis Coderre, mais lundi soir, le cabinet du maire n’a pas voulu commenter le dossier. Musée et restaurant La place publique du projet Pangéa offrirait un accès au fleuve et une vue sur le centre-ville de Montréal. L’aménagement d’un bâtiment emblématique, d’un restaurant, d’un musée, mais également d’un espace pour des célébrations funéraires privées est envisagé dans et aux abords de cette place. Cet espace consacré à la mémoire et à la redéfinition des rites mortuaires comprendrait un large « parc nature » situé à l’est de la place publique et englobant la Poudrière, la Tour de Lévis ainsi que l’étang de la Poudrière. Les éléments préliminaires de ce projet évoquent la création d’une promenade circulaire dans les espaces boisés comportant plusieurs lieux de mémoire, de souvenirs, de détente et de contemplation, ainsi que la mise en place d’un éventuel cimetière pour animaux de compagnie. L’ensemble du projet s’articule autour des quatre éléments de la cosmologie : le feu, l’eau, la terre et l’air. Il devrait comprendre une structure artistique emblématique en forme de tour de plusieurs mètres de haut placée sous le thème du feu. Controverse en vue La possible vente d’une partie d’un parc public par la Ville de Montréal est de nature à susciter une vive controverse. Au cours des dernières années, plusieurs projets empiétant sur les parcs municipaux ont fait les manchettes. En 2009, les critiques avaient eu raison du projet de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles de construire une maison de la culture et des bureaux d’arrondissement dans le parc René-Masson. En 2010, c’était au tour de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension de renoncer à l’agrandissement du poste de police 31 dans le parc Jarry en raison des protestations citoyennes. Et en 2012, la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys avait dû abandonner le projet de construction d’une école dans un parc de l’île des Soeurs. En 2012, la mise en vente de l’ancien Planétarium de Montréal, qui incluait un terrain zoné parc, avait attiré les critiques de l’opposition à l’hôtel de ville. La Ville avait finalement fait don de la propriété à l’École de technologie supérieure (ETS). Baptisée Sainte-Hélène par Samuel de Champlain en 1611 en hommage à son épouse Hélène Boullé, l’île avait été concédée à Charles Le Moyne en 1657. Lorsqu’ils en prennent possession en 1818, les Britanniques y construisent des installations militaires pour se protéger des invasions américaines. Après avoir acquis l’île en 1906, la Ville de Montréal a confié à l’architecte-paysagiste Frederick G. Todd l’aménagement de routes, de sentiers et la construction de la Tour de Lévis. Patrimoine Pour créer l’île Sainte-Hélène telle qu’on la connaît aujourd’hui, trois îles ont été réunies, soit l’île Sainte-Hélène, l’île Ronde (qui accueille désormais La Ronde) et l’île aux Fraises. À l’occasion d’Expo 67, plusieurs bâtiments y sont érigés, dont le pavillon des États-Unis (l’actuelle Biosphère) et la Place des Nations. Les travaux d’excavation du métro permettent d’élargir l’île et contribuent à la création de l’île Notre-Dame, que la Ville a cédée au gouvernement du Québec en 2003 en échange d’un chèque de 240 millions de dollars. Le Règlement sur la constitution du site du patrimoine de l’île Sainte-Hélène précise que tous les travaux d’aménagement doivent assurer la conservation des valeurs caractéristiques du site, dont le paysage historique du site militaire et les aménagements conçus par Frederick G. Todd. Toute nouvelle construction doit faire l’objet d’une étude d’impact visuel « démontrant la qualité de son intégration au paysage et aux composantes bâties du site ». Plusieurs bâtiments de l’île sont ainsi protégés en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, dont la Grande Poudrière, la Tour de Lévis et le Pavillon des baigneurs. L’île comporte en outre plusieurs oeuvres d’art public, dont L’homme de Calder. Le terrain de La Ronde, qui fait l’objet d’un bail emphytéotique, est exclu de la zone protégée. -
Les bienfaits de l'architecture
un sujet a posté acpnc dans Urbanisme, architecture et technologies urbaines
http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/884414/soigner-notre-architecture/ 03/12/2015 Mise à jour : 3 décembre 2015 | 3:00 Soigner notre architecture Par Marc-André Carignan L’architecte Michel Broz est allé étudier un centre hospitalier de Chicago pour bâtir l’extension de l’Hôpital général juif. Stéphane Groleau Nos conversations au sujet du système de santé tournent généralement autour des mêmes thématiques: rémunération des médecins, temps d’attente dans les urgences, nombre de lits disponibles. Rarement discute-t-on d’architecture. Et pourtant. Le design de nos établissements de santé a un impact direct sur le temps de convalescence des patients. Ce n’est pas moi qui le dis, mais plutôt diverses études sur le sujet. L’une d’elles, publiée en 2005 aux États-Unis dans le Psychosomatic Medicine Journal, conclut que des individus séjournant dans une chambre exposée à la lumière du soleil à la suite d’une opération consomment 22% moins d’analgésiques que ceux qui se retrouvent dans une chambre fermée. Même la vue offerte à partir d’un lit d’hôpital aurait un impact. «Une [autre] étude [du psychologue Roger Ulrich, Texas A&M University] réalisée pendant deux ans dans un hôpital américain a démontré que le séjour d’un patient ayant une vue sur un mur de brique était 25% plus long que celui d’un patient ayant une vue sur un parc», explique Michel Broz, associé principal chez Jodoin Lamarre Pratte Architectes. Ce dernier en sait quelque chose, puisqu’il est probablement un des architectes d’ici les plus savants en matière d’architecture de la santé. Sa firme vient de chapeauter l’un des plus imposants chantiers hospitaliers de la dernière décennie au Québec: le Pavillon des soins critiques de l’Hôpital général juif. «Une visite à l’hôpital, c’est rarement un moment joyeux, poursuit-il. Notre objectif est de réduire au maximum le stress du patient.» Pour démontrer concrètement ses stratégies en la matière, il m’a invité à visiter en primeur l’extension de l’Hôpital général juif, à quelques semaines de l’entrée des patients, des médecins et des infirmières. Dès qu’on arrive sur les lieux, on constate rapidement qu’on est bien loin du modèle des vieux hôpitaux nord-américains, surcloisonnés et étouffants. Une large allée piétonne nous accueille, bordée par des commerces, un café et une cour alimentaire dominée par des puits de lumière. On se croirait au cœur d’un centre commercial. À la sortie de l’ascenseur, au dixième et dernier étage, M. Broz m’amène directement dans la chambre d’un futur patient pour observer la vue. «Par rapport aux hôpitaux des années 1950 avec de petites fenêtres, on a ici une fenestration de 14 pieds de large pour maximiser l’entrée de lumière naturelle, m’indique-t-il. C’est une façon de donner de l’énergie de guérison aux patients et d’offrir un environnement de travail de qualité au personnel.» Il me fait aussi remarquer la hauteur des plafonds (plus de neuf pieds, comparativement à huit dans plusieurs hôpitaux), qui décomprime l’espace pour favoriser le bien-être des occupants. Autre élément fort appréciable : la coloration des murs et des planchers. Fini le vert «hôpital» et le jaune pâlot traditionnellement associés à ce type d’établissement. Chaque étage possède son propre code de couleurs vives en fonction de sa spécialité: néonatalogie, cardiologie, soins intensifs… Les couleurs apportent un côté ludique au lieu et deviennent une forme de signalétique pour se repérer d’un étage à l’autre. M. Broz prend également le temps de souligner que sur la plupart des étages, les aires de travail des infirmiers et des médecins ont été isolées des corridors de circulation des visiteurs. Une stratégie de design qui offre une meilleure fluidité du trafic dans les corridors et qui permet surtout au personnel hospitalier de mieux se concentrer sur ses tâches. Après presque deux heures de visite, de l’urgence aux salles d’opération, ma tête tourbillonnait. Je venais de saisir la complexité inouïe qui se cache derrière l’architecture de la santé. Tous les détails comptent, même en période d’austérité. On réalise rapidement avec de tels projets que l’architecte n’est pas qu’un simple dessinateur de plans: c’est un maître de l’espace. -
Déraillement d’un train à Montréal : « On a été chanceux », dit Coderre
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Près de quel métro la copropriété est-elle la moins chère?
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http://www.lesaffaires.com/blogues/joanie-fontaine/metro-copropriete-moins-chere/581959?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_content=28-09-2015&utm_campaign=metro-coproopriete Êtes-vous de ceux qui cherchent à acheter une copropriété abordable à moins de 15 minutes de marche d’une station? Les prix peuvent varier énormément d’un endroit à l’autre, d’où l’importance de bien se renseigner. De plus, certains quartiers ont changé d’aspect à la suite d’un boom de construction et l’offre de propriétés y est maintenant fort différente. La carte suivante vous permet de voir le prix médian des copropriétés, vendues en 2014, situées à moins de 1,5 km de route d'une station de métro. Le prix médian n’a pu être calculé pour l’ensemble des stations, puisque certaines comptaient trop peu de ventes de copropriétés. Les transactions colligées par JLR comprennent toutes les ventes enregistrées au Registre foncier (par l’entremise d’un courtier et entre particuliers). Les constructions neuves sont également incluses dans les prix présentés. (voir carte en plein écran) sent via Tapatalk-
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http://www.ledevoir.com/societe/consommation/449987/l-architecture-a-la-conquete-des-oceans-pour-batir-les-villes-de-demain L’architecture à la conquête des océans, pour bâtir les villes de demain 14 septembre 2015 |Olivier Dessibourg - Le Temps | Consommation À Amsterdam, depuis 2013, le quartier expérimental IJburg construit sur des îles artificielles s’enrichit de maisons flottantes. Photo: Margriet Faber Agence France-Presse À Amsterdam, depuis 2013, le quartier expérimental IJburg construit sur des îles artificielles s’enrichit de maisons flottantes. Les océans constituent le prochain espace de conquête architecturale et urbanistique de l’homme. Que ce soit pour y ériger les villes du futur pensées comme des refuges techno-modernes et autonomes en énergie, voire des lieux de vacances hyperexclusifs promus par les images de synthèse de cabinets d’architectes, ou plus simplement parce que les villes et régions déjà les plus peuplées, et souvent situées sur les côtes, devront faire face à une montée des eaux certaine due au réchauffement. Partout, dans les milieux technologiques, économiques, du design, on se demande comment s’installer dans ce Far West aquatique. « Jusqu’à aujourd’hui, les villes en bordure des océans ont été érigées de manière statique, fixe, souvent désordonnée », dit Koen Olthuis. Cet architecte hollandais de 44 ans, nommé en 2007 parmi les personnes les plus influentes par Time Magazine, est l’un des fers de lance de ce mouvement en plein essor. « Dans les cités côtières des pays en développement, les bidonvilles sont souvent proches de ou sur l’eau, et sont ainsi très fragiles face aux inondations. De plus, aux environs de plusieurs mégapoles, il existe parfois d’énormes no man’s land situés entre terre et mer, pour l’heure inoccupés, détaille celui qui a été l’une des stars d’une récente conférence mondiale sur le sujet, à Bangkok. Ce sont ces zones qu’il s’agit de viser en priorité, à l’heure où la population urbaine mondiale va exploser. » Et d’indiquer que des agglomérations comme Londres, Miami, Tokyo ou Djakarta vont étendre leur superficie de 5 à 10 % sur les eaux d’ici à 2030. Bâtiments flottants Avec d’autres, le cofondateur de l’agence d’architectes néerlandaise Waterstudio a dessiné des systèmes permettant de rendre moins vulnérables les habitations côtières, qui se trouvent 90 % du temps sur la terre ferme. « Lorsque l’eau monte, nos constructions y font face sans être submergées. Parmi les solutions d’architecture amphibie envisagées pour les fondations de ces maisons “résilientes” : des “flotteurs” en béton renforcé et remplis d’air, mais tout de même liés au sol. Au final, l’édifice flotte sans se déplacer. De même que, si vous devez porter une charge dans les vagues, vous le pouvez grâce à la force d’Archimède, vos jambes jouant alors le rôle de support fixe. » Selon l’expert, le défi principal consiste à stabiliser l’ensemble en cas de répartition inégale du poids en surface. « C’est possible, grâce à des systèmes de remplissage de compartiments stabilisateurs avec de l’eau. » Des expériences réelles sont déjà menées, avant tout aux Pays-Bas, plate région concernée au plus haut point par la montée des eaux. À Amsterdam, depuis 2013, le quartier expérimental IJburg, construit sur des îles artificielles, s’enrichit de maisons flottantes. L’agence Waterstudio développe aussi des projets de constructions entièrement flottantes, comme ce café Internet qui devrait être installé sur une barge dans un bidonville émergé au Bangladesh. « La technologie des habitations flottantes n’est qu’un pan de l’architecture amphibie, mais le plus emblématique », admet Koen Olthuis. Pour preuve, la pléthore de projets futuristes, voire utopistes, récemment divulgués. La dernière salve en date est celle du Seasteading Institute. Fondée en 2008 en Californie par Patri Friedman, petit-fils du Nobel d’économie Milton Friedman, cette institution rêvait d’ériger une ville entière au large, sur les eaux territoriales, et d’y fonder une nouvelle société autogérée politiquement. Puis ses instigateurs ont reconnu qu’il serait plus aisé de rapprocher leur projet des côtes, pour des raisons évidentes de logistique et d’approvisionnement, mais avec alors la nécessité d’obtenir l’autorisation d’un État hôte qui leur reste à trouver. Des îles-villes, une utopie ? Les visionnaires tiennent à leur idée de base, et viennent de révéler les résultats d’un concours d’architecture visant à façonner leur île-ville pour 167 millions de dollars. Le concept proposé : des plateformes carrées ou pentagonales, de 50 m de côté, supportant des édifices de trois étages ou des parcs (voire les éléments herbeux d’un golf !) que l’on relie à souhait pour former une agglomération. Selon une étude de faisabilité de la société d’ingénierie DeltaSync, chaque plateforme coûterait 15 millions de dollars, soit un prix par mètre carré équivalent à ce qu’on trouve à New York ou Londres. Observateur du monde de l’architecture puisqu’il dirige la revue Tracés, Christophe Catsaros juge « sensée l’idée de gagner du terrain sur les terres immergées près des côtes, comme cela se fait depuis longtemps sur les polders dans le nord de l’Europe. » Par contre, les projets futuristes, « s’ils évoquent l’avenir, n’en ont en fait pas, tant leur coût énorme implique qu’ils ne s’inscrivent pas dans notre logique économique immobilière. » Koen Olthuis admet aussi que, « au regard des besoins dans les pays en développement, ces visions ne constituent pas une priorité, tant elles servent uniquement les riches ». Même si elles demeurent relativement abordables : dans une récente présentation TEDx, l’architecte explique que si une personne fortunée doit sortir 30 millions de dollars pour acquérir un yacht de luxe, une île artificielle ne coûterait qu’une douzaine de millions. Un nouveau marché de luxe Son entreprise a d’ailleurs imaginé de petits îlots équipés d’une résidence de luxe, qui peuvent être installés n’importe où. Depuis cet été, la société Christie’s International Real Estate les commercialise. « Cet hiver, nous construirons aux Pays-Bas les premières îles d’un lot de 33 qui sera acheminé vers Dubaï », dit Koen Olthuis. Selon lui, viser ce segment du luxe n’est pas en contradiction avec sa vision première, car « dans ce cas, les riches paient pour développer des technologies d’architecture amphibie qui pourront être démocratisées partout dans le monde ». Un argument qui ne convainc pas Christophe Catsaros : « L’architecture spectacle peut parfois faire apparaître des avancées intéressantes, mais le plus souvent, elle génère des concepts kitsch qui vieillissent mal. » Le débat naît donc sur ce que d’aucuns qualifient de « révolution bleue ». Et que l’agence DeltaSync, dans son étude de faisabilité servant aussi de manifeste, résume : si les terres viennent à manquer, « où irons-nous ? Dans le désert ? Les ressources en eau manquent. Dans l’espace ? Toujours trop cher. Reste l’océan. […] Ce siècle verra l’émergence sur l’océan de nouvelles cités durables […]. Elles contribueront à offrir un haut standard de vie à la population, tout en protégeant les écosystèmes. Un rêve ? Non, la réponse au principal défi du XXIe siècle. »
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http://journalmetro.com/monde/838051/habiter-entre-ciel-et-te Métro se penche sur les conséquences – sociales, économiques et psychologiques – du fait de vivre haut, très haut dans le ciel. Les gratte-ciel embellissent nos villes depuis la fin du XIXe siècle, en fait depuis la construction en 1884 à Chicago du Home Insurance Building, un édifice de 42m de haut (54,9m après l’ajout de deux étages en 1890) qui est considéré comme le premier gratte-ciel de l’histoire. Aujourd’hui, les travaux se poursuivent à Jeddah, en Arabie saoudite, sur le chantier où se dressera le plus haut gratte-ciel jamais construit: la tour du Royaume. D’un coût estimé de 1,23G$, celle-ci s’élèvera d’au moins 1000m dans le ciel. On compte 4300 édifices dans le monde dont la hauteur est supérieure à 150m. La hauteur moyenne des plus importants gratte-ciel de la planète a par ailleurs augmenté au cours des 15 dernières années, passant de 375m en 2000 à 439m en 2010; et elle devrait atteindre 598m en 2020, selon les données du Council on Tall Buildings and Urban Habitat, un organisme de Chicago qui jouit d’une grande expertise dans le domaine du design urbain. Les immeubles de grande hauteur sont populaires auprès des citadins, parce que, de façon générale, ils augmentent l’attractivité du lieu où ils sont construits. Cela étant dit, ils ne sont pas uniquement le reflet d’un certain prestige; les gratte-ciel «opèrent simultanément sur divers autres plans, notamment financier et immobilier, ainsi que sur des plans fortement symboliques. Leur visibilité et leur proéminence en font des repères dans les villes et les rendent, pour cette raison, encore plus “publics”», explique Eric Höweler, architecte principal de Höweler + Yoon Architecture et auteur de Skyscraper, Vertical Now. Au cours des dernières années, certains ont affirmé que vivre en hauteur avait des conséquences négatives sur la santé parce que l’être humain perd des liens essentiels avec le sol au-delà du huitième étage (en Europe, les immeubles d’habitation font sept étages ou moins). À l’inverse, une récente étude de l’université de Berne, en Suisse – publiée dans le European Journal of Epidemiology – conclut que les gens vivant en dessous du huitième étage courent 22% plus de risque de mourir d’une maladie pulmonaire ou cardiaque. «Les gratte-ciel sont les éléments constitutifs d’une ville. Ils représentent l’urbanité, bien que l’urbanité soit de nature alchimique. Utilisez-les correctement et vous obtiendrez vitalité et densité.» – Eric Höweler, architecte principal de Höweler + Yoon Architecture Si on fait abstraction des questions de santé, vivre dans un immeuble de grande taille a tout de même des conséquences sociales négatives. Steven Snell, un urbaniste professionnel, prévient qu’ériger des édifices élevés ou, plus radicalement, bâtir des «villes élevées» peut engendrer de l’exclusion entre ceux qui vivent dans les gratte-ciel et ceux qui vivent en bas. Selon ce spécialiste, les occupants d’un immeuble de grande taille composent une communauté murée verticale, ce qui est cause d’exclusion sociale. Et il y a aussi les conséquences environnementales: «Les coûts irrécupérables liés à l’énergie et au matériel qu’entraîne l’érection d’un gratte-ciel ont des conséquences dommageables. La configuration verticale de ces bâtiments crée des microclimats, en raison des zones d’ombre et du cisaillement du vent, et leur proéminence interfère avec les trajectoires de vol des oiseaux», explique M. Snell. Le débat entourant la pertinence des gratte-ciel et leurs effets va continuer de plus belle. Cela ne change cependant rien au fait que le succès des immeubles de grande hauteur dépendra à l’avenir de la forme et du contexte dans lesquels ils seront construits. «Les gratte-ciel sont les éléments constitutifs d’une ville. Ils représentent l’urbanité, bien que l’urbanité soit de nature alchimique. Utilisez-les correctement et vous obtiendrez vitalité, densité, flux d’idées et innovation, sans compter tous les avantages d’un centre urbain. Utilisez-les mal et vous obtiendrez congestion, gaspillage énergétique et centres anti-urbains. Le défi, curieusement, n’est pas seulement architectural. Il est aussi urbain», conclut M. Höweler. Que représentent les gratte-ciel pour la société? Pourquoi sont-ils si populaires? Pour les grandes entreprises, les villes et les États, ils représentent le pouvoir et le prestige. La façon dont certaines régions (les États du Golfe, la Chine) et certains promoteurs (Trump, par exemple) rivalisent pour construire toujours plus haut rappelle un peu le concept freudien de l’envie du pénis. Il y a aussi le sentiment d’être Dieu, qu’éprouvent les occupants super-riches des luxueux penthouses et les dirigeants qui tiennent leur réunion au sommet des gratte-ciel lorsqu’ils regardent tout de si haut. Mais il peut aussi y avoir une beauté incroyable dans ces bâtiments, une beauté qui rend une ville excitante et qui est offerte à tous – les gratte-ciel new-yorkais du début du XXe siècle ont eu cet effet, et un édifice comme The Shard, à Londres, a également cet effet. Quels avantages présentent les édifices élevés pour une ville? Plus nos villes seront denses, moins importante sera leur empreinte carbone par habitant. Une ville étendue comme Houston a des coûts énergétiques bien plus importants que, disons, Hong Kong ou Londres, notamment pour le transport. Et les villes à forte densité suscitent davantage d’interactions sociales, ce qui favorise l’innovation et la création, et permet de lutter contre les préjugés ruraux. De plus, grâce aux immeubles de grande hauteur, on ne détruit pas les ressources limitées de la campagne en construisant dans les zones rurales. Les gratte-ciel sont un moyen d’augmenter la densité de la population, mais ils ne sont pas l’unique façon. Hong Kong a une forte densité, tout comme Paris, où les gratte-ciel ont pourtant été interdits jusqu’à tout récemment. Quels sont les côtés négatifs des immeubles de grande hauteur? Ils font perdre de vue l’histoire et le sens de la communauté… Si le nombre de gratte-ciel n’est pas limité, les promoteurs vont maximiser les profits par mètre carré d’une façon bien plus importante qu’avec les édifices de hauteur moyenne. Ces constructions augmentent aussi la pression sur les immeubles patrimoniaux et les quartiers traditionnels. De très bons bâtiments ont été détruits durant la construction de Manhattan, et actuellement, en Chine, des millions de personnes doivent quitter les hutongs [NDLR: ensembles de ruelles et de passages étroits]. Les immeubles résidentiels de grande hauteur engendrent aussi un phénomène d’apartheid social. Au milieu du XXe siècle, ils s’apparentaient à des camps de concentration pour les pauvres (prenez, par exemple, le quartier de Pruitt-Igoe, à Saint-Louis). Aujourd’hui, ils forment des enclaves pour les super-riches (songez aux tours de la 57e rue, à New York). Que pensez-vous de la tour du Royaume, à Jeddah, en Arabie saoudite, qui fera au moins 1000m? Une telle hauteur est de la vanité. C’est un signe du caractère schizophrène de l’Arabie saoudite, qui tente de devenir un État moderne, tout en conservant un régime religieux violent et inhumain. Dans moins d’un siècle, elle sera ne peut-être plus qu’une ruine…
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Londres: piscine transparente reliant deux immeubles
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http://immobilier.lefigaro.fr/article/une-incroyable-piscine-transparente-reliant-deux-immeubles-londoniens_2c9cbb84-4719-11e5-9650-1433f8f6953e/ Une incroyable piscine transparente reliant deux immeubles londoniens Un programme immobilier en développement dans la banlieue sud de Londres devrait s’équiper d’une piscine entièrement transparente permettant de nager d’un immeuble vers un autre. Une première mondiale. Un véritable aquarium. Cette incroyable piscine transparente devrait bientôt relier deux luxueux immeubles que doit construire le promoteur Ballymore Group au sein du programme Embassy Gardens. Un immense projet immobilier qui comportera à terme 2000 logements dans le quartier en plein développement de Nine Elms, dans la banlieue sud de Londres. Selon le PDG de Ballymore, Sean Mulryan, il s’agirait là d’une première mondiale. Cette «piscine aérienne» devrait mesurer 25 mètres de long pour 5 mètres de large et 3 mètres de profondeur. Et surtout, près de 25 centimètres d’épaisseur de verre pour que les brasses à 40 mètres de haut, entre ces bâtiments de 10 étages, soient parfaitement sûres. Progrès techniques Selon les promoteurs, les progrès techniques ont rendu possible ce genre de réalisation qui a déjà obtenu son permis de construire. «Ma vision de cette piscine provenait d’un désir de repousser les limites du possible de le domaine de la construction et de l’ingénierie, confie au site britannique Inhabitat, Sean Mulryan. Cette expérience de la natation sera vraiment unique en son genre, ce sera comme flotter dans les airs au-dessus de Londres.» Quant à ceux qui ne sont pas rassurés, ils pourront toujours passer d’un immeuble à l’autre grâce à une passerelle piétonne. Évidemment, l’accès à cette piscine réservée aux résident ne sera pas à la portée de toutes les bourses. Au sein de ce programme immobilier qui doit être achevé en 2017, les tarifs démarrent à 850.000 euros.- 2 réponses
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http://www.journalmetro.com/linfo/article/828938--un-grand-projet-rue-de-la-commune J'ai bien hâte de voir ce que ça va donner!
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http://www.ledevoir.com/politique/montreal/436996/bixi-pour-les-bobos Bixi pour les «bobos» Le système de vélo-partage se limite aux quartiers centraux et aux personnes détenant une carte de crédit 13 avril 2015 |Daphnée Hacker-B. | Montréal Le Devoir Alors qu’à l’origine, Bixi devait permettre une plus grande accessibilité au vélo, son usager moyen a aujourd’hui un salaire de 50 000$ par an. Les Bixi seront de retour dans les rues de Montréal dès mercredi. Si la survie du service n’est plus menacée, de nouvelles questions émergent. Ce système de vélo-partage, qui exige la possession d’une carte de crédit et se limite aux quartiers centraux, est-il réservé aux «bobos du Plateau»? L’accès pour tous demeure un défi. Les Bixi ont surtout fait les manchettes en raison de leurs déboires financiers, mais il faut se rappeler que le service a aussi connu un franc succès à l’international. Ces vélos en libre-service (VLS) roulent dans pas moins de 15 villes, dont Melbourne, Londres et New York, toutes séduites par le système d’ancrage sécuritaire et les bicyclettes robustes conçues par le designer Michel Dallaire. Aussi populaires soient-ils, les Bixi sont relativement coûteux (environ 1000 $ l’unité) pour les administrations qui les achètent et, de fait, leur déploiement sur un territoire est souvent limité. Plusieurs observateurs déplorent cette concentration dans les quartiers centraux, où vivent ceux qu’on surnomme les « bobos » (acronyme pour « bourgeois bohèmes »). Les premiers systèmes de vélo-partage avaient pourtant une tout autre philosophie ; celle de rendre la bicyclette accessible à l’ensemble d’un territoire et de sa population, affirme Projjal Dutta, directeur du développement durable à la Metropolitan Transportation Authority de New York. Dans les années 60, à Amsterdam, l’initiative citoyenne « White Bicycle Plan » visait à regrouper des vélos bas de gamme, à les peindre en blanc et à permettre à quiconque souhaitant pédaler d’y avoir accès gratuitement. Inspiré par ce modèle, la ville chinoise de Hangzhou a mis sur pied un service de partage avec des vélos ordinaires (environ 100 $ l’unité), qui ne nécessite pas la détention d’une carte de crédit. Le faible coût des vélos a permis d’en déployer 80 000, soit 13 fois plus qu’à New York (6000 vélos de type Bixi), qui a pourtant une population semblable à Hangzhou. « Je ne dis pas que nous devrions absolument adopter le modèle chinois, mais il nous rappelle que d’autres options, plus accessibles à tous, existent », souligne M. Dutta. Un modèle à suivre ? Il est difficile, voire impossible, de comparer le VLS de Montréal à celui de Hangzhou, estime le chercheur Pierre Rogué, aussi coordonnateur de la campagne « Une porte, une vie ». En Chine, le vélo est encore le principal moyen de transport de millions de personnes, tandis qu’ici, ce n’est que récemment qu’il a repris une place significative dans le « cocktail transport » des Québécois. Déployer un aussi grand système ne semble pas réaliste du point de vue financier, ajoute-t-il, mais il faudrait s’assurer que l’accès à Bixi ne soit pas limité aux secteurs nantis. Partout en Amérique du Nord, les classes sociales aisées sont celles qui utilisent le plus le vélo-partage, révèle une étude réalisée à l’automne dernier par l’institut américain de transport Mineta. L’utilisateur américain moyen de VLS a un salaire de 50 000 $, et la même statistique ressort pour le service de vélo-partage de Toronto. « L’obligation d’avoir une carte de crédit est un réel frein à l’accessibilité de tous à Bixi. Pensons aux immigrants fraîchement arrivés », déclare Mathieu Séguin, porte-parole de la Coalition vélo Montréal. Il rappelle que la location d’un Bixi implique aussi un dépôt de sécurité pris sur la carte de crédit. Abaissé à 100 $ cette année, il était auparavant de 250 $. À Hangzhou et à Paris, les VLS sont accessibles avec une simple carte de transport en commun, remarque-t-il, « c’est une voie que nous devrions considérer ». Vandalisme et rentabilité « Le modèle d’Hangzhou n’est pas du tout intéressant à suivre, on ne veut pas d’un service de vélos jetables », lance sans détour Suzanne Lareau, présidente-directrice générale de Vélo Québec. Aussi membre du conseil d’administration de l’organisme à but non lucratif Bixi Montréal, Mme Lareau rappelle que la robustesse des vélos a été longuement réfléchie. « Nous avons opté pour des vélos solides, avec des composantes différentes des vélos ordinaires, pour diminuer au maximum le vol », dit-elle. Résultat : sept ans après l’implantation de Bixi, les mêmes vélos roulent toujours dans les rues, et moins de dix par année font l’objet de vol. Les municipalités avec des VLS moins robustes que Bixi, comme Lyon, se voient forcées de changer la moitié de leur flotte, ou presque, chaque fin de saison, soutient Mme Lareau. La p.-d.g. estime que, malgré l’obligation de détenir une carte de crédit, Bixi demeure très abordable. L’abonnement de saison coûte 85 $, rappelle-t-elle, et le prix d’accès 24 heures a été diminué cette année à 5 $. Elle admet toutefois que, dans un « monde idéal », plus de vélos pourraient être déployés à travers la ville. « Le hic, c’est que plus on s’éloigne des centres névralgiques, plus le coût pour déployer le service augmente, car il y a moins d’usagers par vélo », explique-t-elle. De toute manière, la décision d’étendre la flotte ne revient pas à Bixi-Montréal, mais bien à la Ville de Montréal, renchérit Bérengère Thériault, porte-parole de l’organisme dont la mission se limite à « assurer les opérations ». Chose certaine, précise-t-elle, l’administration Coderre n’a pas l’intention d’ajouter des Bixi sur la route cette année. Le déploiement de Bixi ne doit pas se faire en fonction de la « rentabilité » d’un secteur, dénonce Marianne Giguère, porte-parole de Projet Montréal en matière de vélo. « C’est là le problème, on voit Bixi comme un loisir, il doit rapporter des sous… », soupire-t-elle. Elle regrette que Bixi n’ait pas été incorporé à la Société de transport de Montréal, mais espère du moins qu’il sera un jour possible de l’utiliser avec la carte Opus. À l’instar des autobus ou du métro, le VLS doit être considéré comme un moyen de déplacement collectif soutenu par les fonds publics, croit-elle. « Si l’administration avait cette vision de Bixi, il deviendrait nécessaire que le service soit accessible à l’ensemble des citoyens. »
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https://www.neb-one.gc.ca/sftnvrnmnt/sft/dshbrd/mp/index-fra.html Article correspondant du Devoir: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/437062/office-nationale-de-l-energie-une-carte-illustrant-des-incidents-aux-pipelines OFFICE NATIONAL DE L’ÉNERGIE Une carte illustre des incidents liés aux pipelines 14 avril 2015 |La Presse canadienne | Actualités sur l'environnement La carte interactive mise en ligne par l’ONE Calgary — L’Office national de l’énergie (ONE) vient de lancer une carte interactive illustrant les déversements et autres incidents impliquant des pipelines. Sur son site Web, les utilisateurs peuvent même filtrerl’information selon l’emplacement, l’entreprise concernée ou la quantité de produit déversé. La carte fait état de 692 incidents dans l’ensemble du Canada depuis 2008 ; 45 d’entre eux sont qualifiés de significatifs. On y précise le type d’incident, qu’il s’agisse d’un incendie, d’un déversement ou d’une personne blessée, en y ajoutant un code. L’Office national de l’énergie a fait savoir que la carte serait mise à jour tous les trimestres. La prochaine mise à jour sera faite en juillet. Peter Watson, qui préside l’organisme depuis le mois d’août, indique que cette nouvelle carte permet de concrétiser les engagements de l’ONE sur l’accès à l’information.
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http://www.informateurimmobilier.com/2015/04/construction-dun-gratte-ciel-de-67-etages-a-montreal-pour-le-50e-anniversaire-dexpo-67-et-le-375e-anniversaire-de-montreal/ Construction d’un gratte-ciel de 67 étages à Montréal pour le 50e anniversaire d’Expo 67 et le 375e anniversaire de Montréal Le gratte-ciel Le Phare de Québec que le Groupe Dallaire projette de construire ne sera pas, semble-t-il, le plus haut immeuble à l’est de Toronto. Un grand promoteur chinois devrait annoncer aujourd’hui en fin de journée au cours d’une conférence de presse la construction d’un immeuble qui comptera 67 étages, dépassant légèrement l’ambitieux projet de Québec. Le président de la société Evergrande Real Estate, M. Xu Jiayin, annoncera lui-même la nouvelle. « Nous n’étions pas au courant du projet de Québec, et le fait que notre immeuble soit un peu plus haut n’est qu’une pure coïncidence », a-t-il déclaré au magazine Immobilier commercial. Les démarches pour l’obtention des permis auprès de la Ville de Montréal notamment ont été faites dans le plus grand secret. L’édifice, qui sera nommé l’Alose, comprendra des condos, un hôtel, des commerces, une résidence haut de gamme pour personnes retraitées et un aquarium. ... Annonce le 1 avril - un poisson d'avril??
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Le Canada manque d’informations sur les impacts du pétrole lourd
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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/430736/le-canada-manque-d-informations-sur-les-impacts-du-petrole-lourd Le Canada manque d’informations sur les impacts du pétrole lourd 3 février 2015 | Alexandre Shields - Avec La Presse canadienne | Actualités sur l'environnement Le pipeline de TransCanada doit traverser de nombreuses rivières majeures du sud du Québec, mais aussi le fleuve Saint-Laurent. Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Le pipeline de TransCanada doit traverser de nombreuses rivières majeures du sud du Québec, mais aussi le fleuve Saint-Laurent. Bien qu’il se fasse le promoteur d’importants projets de pipelines d’exportation, le gouvernement fédéral manque résolument d’information pour évaluer les impacts d’un déversement de pétrole des sables bitumineux en milieu aquatique. II existe un « manque évident de données concernant les effets écotoxicologiques » du pétrole extrait des sables bitumineux, conclut ainsi un rapport préliminaire commandé par Ottawa en 2013 et qui n’avait jamais été publié jusqu’à présent. Greenpeace en a finalement obtenu copie, à la suite d’une demande d’accès à l’information. Ce document de 260 pages souligne notamment des lacunes importantes dans l’évaluation des caractéristiques physiques et chimiques du pétrole lorsqu’il se déverse dans un milieu aquatique, qu’il s’agisse d’un lac, d’une rivière, d’un fleuve ou d’un océan. Les impacts toxiques d’un déversement sur les espèces aquatiques comportent eux aussi d’importantes zones grises. « Il existe un manque de données sur les effets du bitume pour les écosystèmes aquatiques, spécialement pour les poissons et d’autres espèces sentinelles », concluent les auteurs du rapport commandé dans la foulée des inquiétudes soulevées par le projet de pipeline Northern Gateway. Le rapport préliminaire met en évidence des lacunes en ce qui a trait aux effets, notamment, des HAP. Or, ces composés chimiques présentent une forte toxicité. On montre du doigt un manque de rigueur dans les programmes de suivi dans les régions où sont exploités les sables bitumineux. Selon le texte du rapport, il serait donc « impératif » d’étudier davantage les effets du pétrole sur les écosystèmes aquatiques. Jusqu’à présent, le gouvernement fédéral n’a rien annoncé en ce sens. Réagissant à la publication de ce rapport préliminaire, Pêches et Océans Canada a fait valoir qu’un rapport final et complet est en préparation et qu’il devrait être publié au cours des prochains mois. Mais pour le NPD, l’absence de publication d’un quelconque rapport depuis 2013 démontre que les conservateurs tentent d’éviter toute critique de l’industrie de l’énergie fossile, qu’ils défendent sur toutes les tribunes. « Ça me laisse croire qu’ils tentent de cacher quelque chose », a faitvaloir lundi la porte-parole du parti en matière d’Environnement, Megan Leslie. Peut-être Cacouna Le président du projet Énergie Est de TransCanada, François Poirier, a pour sa part soutenu que plusieurs études ont déjà conclu que le pétrole qui sera transporté dans ce pipeline se comportera comme n’importe quel autre type de pétrole. Au cours d’une allocution devant le Cercle canadien d’Ottawa, François Poirier a par ailleurs réaffirmé que le projet de port pétrolier de Cacouna fait toujours partie des plans de la pétrolière albertaine. Ce port, s’il est construit, se situera en plein coeur de la pouponnière des bélugas du Saint-Laurent, une espèce en voie de disparition. Les spécialistes de l’espèce ont d’ailleurs déjà souligné que la construction d’un tel port pourrait accélérer le déclinde ces mammifères marins. En marge de son allocution, M. Poirier a dit que la multinationale continuait d’étudier divers scénarios. Selon ce qu’il a affirmé, le projet à Cacouna irait de l’avant seulement si l’entreprise a l’assurance qu’il n’y aura pas d’impacts négatifs sur les bélugas. Ce dernier a également affirmé que le projet Énergie Est demeurait rentable sans terminal maritime à Cacouna. Québec n’a toujours pas commencé l’étude environnementale de la portion québécoise du pipeline de TransCanada. Tout au long de son tracé, le pipeline doit aussi traverser de nombreuses rivières majeures du sud du Québec, dont plusieurs sont utilisées comme source d’eau potable par les municipalités. Il doit aussi traverser le fleuve Saint-Laurent. -
Des lampadaires WI-FI dans St-Laurent
un sujet a posté acpnc dans Urbanisme, architecture et technologies urbaines
Lampadaire Wi-Fi dans Saint-Laurent Par Marc-André Carignan http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/710917/lampadaire-wi-fi-dans-saint-laurent/ L‘écocampus ne comprendra que des bâtiments dits «novateurs» en matière d’écoconstruction.Arrondissement de Saint-Laurent Plus le temps passe, plus j’avoue être agréablement surpris par l’arrondissement de Saint-Laurent, qui ne manque visiblement pas d’ambition pour l’aménagement de son territoire. Il faut dire que le maire, Alan DeSousa, prend ce dossier à cœur depuis plusieurs années, et se fait une grande fierté d’exiger des constructions de plus en plus écologiques et audacieuses dans son secteur. Bien des gens l’ignorent, mais on retrouve dans Saint-Laurent une des plus fortes concentrations d’immeubles certifiés LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) en Amérique du Nord. Cette certification est d’ailleurs devenue une exigence de l’arrondissement pour de nombreux développements immobiliers, autant résidentiels qu’industriels. Le maire se présente également comme un fier ambassadeur des concours de design à Mont*réal et tient mordicus à promouvoir la qualité architecturale à travers ses bâtiments municipaux. On n’a qu’à penser à la Bibliothèque du Boisé, qui est certainement une des plus belles bibliothèques contemporaines au Québec. Le prochain défi de l’arrondissement? Amorcer d’ici la fin de l’année le chantier d’un technoparc intelligent de 72 000m2 (l’équivalent de 12 terrains de football), en symbiose avec un boisé et un marais situés au nord de l’Aéroport Montréal-Trudeau. Cet «écocampus», dont les investissements sont évalués à 175M$, ne comprendra que des bâtiments dits «novateurs» en matière d’écoconstruction, en plus de réserver une place centrale au transport actif. Des sentiers permettront aux travailleurs de jouir d’un accès privilégié à la biodiversité du site, alors qu’une place publique au cœur du projet favorisera l’interaction entre les entreprises. Une salle de réunion extérieure, avec un mobilier sur lequel il sera possible de connecter ses appareils électroniques, se trouve aussi dans les plans. Mais attention, ne s’y établira pas qui veut. «On souhaite sélectionner les entreprises pour qu’elles soient en symbiose avec le milieu naturel, me précisait récemment la directrice de l’arrondissement, Véronique Doucet. Elles devront respecter notre philosophie écologique dans leurs activités quotidiennes.» Ce quartier deviendra également un banc d’essai pour diverses technologies liées au concept de «ville intelligente»: lampadaires à intensité variable en fonction des passants, senseurs pour la qualité de l’air et le bruit, signalisation électronique en bordure de la rue… La liste est longue. Des trottoirs chauffants pourraient également voir le jour. «Il y a beaucoup de choses qu’on va tester et qui risquent d’être reprises ailleurs sur le territoire si ça répond bien à nos attentes», poursuit Mme Doucet. À terme, l’écocampus devrait générer quelques milliers d’emplois. Les appels d’offres pour ce chantier seront lancés dès ce printemps. -
Un parc aquatique de 40 M$ sera construit à Blainville Sur la table à dessin depuis un peu plus de deux ans, le projet de parc aquatique Aquapolis vient de franchir une nouvelle étape avec l’acquisition d’un terrain de quelque 900 000 pieds carrés. Situé aux abords de la sortie 28 de l’autoroute 15, le terrain en question subira, à la faveur d’un investissement privé de 40 millions de dollars (11 millions de dollars pour les bâtiments et 29 millions de dollars pour les équipements), une transformation majeure pour devenir un parc aquatique intérieur unique au Canada, dit-on. D’une superficie totale de 100 000 pieds carrés, dont une grande partie sera vitrée, le parc sera complété par des aménagements extérieurs qui s’étendront pour leur part sur une superficie de 30 000 pieds carrés. Aquapolis sera aménagé en quatre espaces thématiques, soit la détente (plage, piscine, bains bouillonnants, jets et douches hydromassants, boutique, restaurant, bar), l’aventure (rivières lentes, cascades, toboggans, rapides), le jeu (arbre à eau, geysers, marelle aquatique) et le coin des petits (garderie et pataugeoire). «Voilà un projet structurant qui aura des effets positifs à plusieurs égards: des revenus supplémentaires pour la Ville, des retombées économiques sur les commerces et les restaurants, de la création d’emplois et la mise en valeur du territoire dans le cadre de notre vision d’espace et d’avenir», a déclaré François Cantin. 500 000 visiteurs par année Selon les projections présentées par Gilles Debut, porte-parole des promoteurs dans le projet, la capacité d’accueil d’Aquapolis sera d’environ 2 500 personnes par jour, ce qui se traduira, sur une base annuelle, par quelque 500 000 visiteurs. «La clientèle sera locale et régionale, mais également touristique grâce à sa localisation et à son originalité», ajoute-t-il. Le prix moyen pour une journée au parc aquatique sera de 27 $ par personne. Les investisseurs associés au projet, nommément Jordan Aberman (Groupe Divco), Sal Fratino (Groupe Rosdev) et Alain Chayer (Liaison capitale), sont d’avis que Blainville représente l’endroit stratégique par excellence pour l’implantation du parc aquatique, tant pour son dynamisme économique, souligne M. Chayer, que pour son accessibilité. Il n’est pas exclu qu’un centre hôtelier vienne se greffer au projet dans les années à venir, ajoute-t-on, bien que cela nécessitera l’acquisition d’un autre terrain. La construction du parc commencera une fois les études de sol terminées, ce qui mènera vraisemblablement au printemps prochain. Le chantier se déploiera ensuite sur une période de 18 mois, pour ouverture du parc, espère-t-on, en novembre 2015. On estime entre 300 et 400 le nombre d’employés qui y travailleront. «Je suis très enthousiaste face à ce projet soutenu par des promoteurs privés et qui permettra à notre ville et à notre région de se doter d’une infrastructure qui s’ajoutera avantageusement à notre offre récréotouristique locale et régionale», s’est réjoui, en terminant, le maire. Pour voir la vidéo de présentation du projet, rendez-vous sur le http://www.youtube.com/watch?v=VQGFV2v2DlI http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/tourisme/un-parc-aquatique-de-40-m-sera-construit-a-blainville/561907#.UkXQ-4ZLMlQ
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Une école de sirènes voit le jour à LaSalle
un sujet a posté IluvMTL dans Divertissement, Bouffe et Culture
http://journalmetro.com/local/lasalle/actualites/698614/une-ecole-de-sirenes-voit-le-jour-a-lasalle/ Marielle Chartier Hénault TC Media - Hugo Lorini Previous photo Next photo Alors que Montréal est plongée dans une vague de froid, la fondatrice de l’école AquaSirène, Marielle Chartier-Hénault, est assise en bikini sur le bord de la piscine à l’Aquadôme de LaSalle. C’est là qu’elle a décidé d’établir son école. L’«aquasirène» est un type de natation pratiqué à l’aide d’une monopalme en forme de queue de sirène, qui joint les deux jambes ensemble. La pratique de ce sport offre de nombreux avantages. «[Pour se déplacer dans l’eau avec ce costume], il faut effectuer une ondulation du corps qui fait travailler les muscles abdominaux. On pousse beaucoup d’eau, et ça devient cardio. Après une heure, on est épuisé», précise-t-elle. Les cours progressent par étape. «On commence par des mouvements sans la queue pour que les gens s’habituent à nager de cette façon et puissent traverser la piscine sans toucher le fond. Après, si ça va bien, on enfile le costume», indique la jeune femme. La queue de sirène remonte jusqu’à la taille et est recouverte d’un tissu extensible qui ressemble à s’y méprendre à des écailles de poisson. Il en existe de toutes les tailles et de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Le produit est aussi disponible pour les garçons, même si «la demande de leur part n’est pas très forte en ce moment», explique Mme Chartier-Hénault. Depuis le lancement du site web de l’école qu’elle a fondée, l’engouement se répand à la vitesse de l’éclair. «Plus de 2000 personnes m’ont contactée en trois jours, dont plusieurs mamans pour leurs filles de 7 à 13 ans, rapporte Marielle. Les plus âgées s’y intéressent pour l’aspect mise en forme.» Elle assure les parents que leurs petites sirènes seront sous la supervision d’instructeurs compétents. «C’est une créature que tu forges à ton image. Je suis une sirène bonne humeur mais il y a celles qui chantent et qui envoûtent les marins.» – Marielle Chartier-Hénault, fondatrice d’AquaSirène Il s’agit d’un rêve de jeunesse pour Marielle, qui, en ouvrant cette école, lance sa propre entreprise. «Quand j’étais toute petite, la phobie de ma mère était que je me noie, relate-t-elle. J’ai donc suivi des cours de natation dès l’âge de six mois. Enfant, dans ma tête, j’étais une sirène. Mais quand j’ai dit à mes parents que je lançais une école de sirène, ils n’ont pas vraiment compris…» dit-elle en riant. Marielle Chartier-Hénault voit grand. «Je commence à Montréal, mais à long terme, j’aimerais avoir des franchises ailleurs au Canada, dit-elle. L’été sera la grosse saison.» Elle rêve d’avoir sa propre piscine. «Louer des piscines est difficile, et mon rêve serait de bâtir ma piscine à Montréal pour y tenir mes événements», souligne-t-elle. À l’Aquadôme, les cours commenceront dès février. «J’offre des cours d’essai d’une heure pour 50$, indique Marielle. Pour une session de 10 cours, c’est 300$.» sent via Tapatalk- 1 réponse
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Les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense Nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise. Les Québécois peuvent s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. On entend beaucoup parler de la concentration accrue de la richesse, particulièrement dans le 1 % supérieur de la distribution des revenus. Il est alors naturel d’imaginer que l’État pourrait facilement financer des programmes sociaux en augmentant les impôts des mieux nantis. « Faire payer les riches » est devenu un slogan répandu parmi ceux qui s’opposent au coup de frein donné dans les dépenses publiques. Malheureusement, nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise, et trop souvent sur des données et des anecdotes venant de l’extérieur. Les Québécois peuvent bien s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. La proposition selon laquelle le fisc québécois pourrait tirer des revenus plus importants des hauts salariés se heurte à au moins deux problèmes. D’abord, la concentration des revenus a été moins forte au Québec ces 30 dernières années que dans le reste du Canada, et beaucoup moins forte qu’aux États-Unis. En fait, elle s’est largement limitée aux économies anglophones ; la part du 1 % supérieur est restée stable dans les autres économies industrialisées. On constate la même tendance au Canada : Une des hypothèses avancées pour expliquer cet écart — la question demeure ouverte — porte sur le pouvoir de négociation : une menace de la part d’un anglophone hautement qualifié de quitter son pays pour prendre un emploi mieux rémunéré à New York ou à Londres serait plus crédible que celle venant d’un Japonais, d’un Suédois ou… d’un francophone. Ce pouvoir de négociation se traduit par des salaires plus élevés — mais seulement pour ceux qui sont assez bien placés pour chercher des offres à l’étranger. Par ailleurs, la proportion de hauts salariés est moins importante au Québec que dans les autres provinces. Et les « riches » québécois sont moins nombreux que leurs homologues ailleurs au pays : Le taux de hauts revenus au Québec est semblable à celui des provinces atlantiques et inférieur à celui de toutes les autres régions du Canada. Même si sa population équivaut à moins de la moitié de celle du Québec, l’Alberta compte plus de hauts salariés que le Québec. À ces deux points, il faut en ajouter un troisième: une augmentation du taux d’imposition risque de réduire les revenus pour le fisc. Comme je l’ai déjà expliqué au magazine Maclean’s, le taux d’imposition qui maximise les revenus au Canada est autour de 50 %, et c’est ce qu’applique déjà le Québec. Les Québécois peuvent se féliciter d’avoir bien résisté à la tendance vers la concentration des revenus, mais il faut aussi accepter l’autre côté de cette médaille. Il est illusoire de croire que le gouvernement du Québec pourrait générer des revenus substantiels en imposant davantage les mieux nantis: les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense, et ils gagnent moins qu’on ne le pense. Si l’État veut plus de revenus, il lui faut ratisser plus large. Stephen Gordon est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval à Québec. http://www.lactualite.com/actualites/politique/les-riches-sont-moins-nombreux-quon-ne-le-pense/
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