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  1. Une nouvelle tour de onze étages à la Place Charles-LeMoyne Rive-Sud Express Diane Lapointe VIEUX-LONGUEUIL –Une nouvelle tour de onze étages s’élèvera bientôt dans le ciel de la Place Charles-LeMoyne, dans l’arr. du Vieux-Longueuil. Le Ville de Longueuil, propriétaire du terrain situé sur la rue Saint-Charles Ouest, entre l’Université de Sherbrooke et l’entrée des autobus, a accepté l’offre d’achat des Habitations Trigone pour un montant de 1 763 929$. L’entreprise projette de réaliser un édifice de condominiums de luxe évalué à plus de 47 M$. Il comportera 170 unités de condo d’une valeur moyenne de 275 000 $, un stationnement souterrain de deux étages et des espaces commerciaux au rez-de-chaussée La Ville de Longueuil prévoit percevoir des revenus de taxes de mutation sur la portion résidentielle de 515 000$, et des revenus annuels de 536 000$ en taxation résidentielle et de 26 000$ pour la portion commerciale.
  2. http://plus.lapresse.ca/screens/c08b2208-a327-4775-a5fc-489e8e3b03c4%7C_0.html Sent from my SM-T330NU using Tapatalk
  3. Inégalités des revenus: Toronto en tête, Montréal 4e http://journalmetro.com/actualites/national/728640/les-inegalites-de-revenus-croissent-vite-a-toronto/ TORONTO - Les écarts entre les riches et les pauvres s'accroissent plus rapidement à Toronto que dans les autres grandes villes canadiennes, selon une nouvelle étude. Les inégalités de revenus à Toronto augmentent aussi à un rythme plus rapide que la moyenne nationale, selon cette étude commandée par l'organisme Centraide. En analysant les taux de variations des inégalités de revenus des ménages et des individus de 1980 à 2005, l'étude a révélé qu'à Toronto, l'écart entre riches et pauvres s'était creusé deux fois plus que la moyenne nationale de 14% pendant cette période de 25 ans. Si on compare les grandes villes canadiennes, Toronto arrive en tête, avec une croissance de 31% de l'écart entre riches et pauvres en 25 ans; à Calgary, ce taux de croissance a atteint 28%, à Vancouver 17 et à Montréal 15%. Si l'on ne tient compte que des revenus des individus, Toronto arrive encore en tête, avec un taux de croissance de 23% de l'écart entre riches et pauvres, alors que la moyenne nationale est de 6%. L'étude a utilisé des données de Statistique Canada et d'un sondage externe mené auprès de 2684 répondants torontois, afin de connaître leur perception des inégalités et ce qu'elles signifient pour la vie en métropole canadienne. Le rapport conclut que les écarts croissants entre riches et pauvres créent un environnement «où les différents acteurs n'ont pas les mêmes chances», et qu'il est parfois illusoire de penser qu'on va nécessairement réussir à force de travail et de détermination sent via Tapatalk
  4. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201501/12/01-4834558-slr-et-train-de-louest-la-caisse-de-depot-a-la-rescousse.php=author%3ADenis+Lessard&sort=recent"]Denis Lessard La Presse <iframe title="Twitter Follow Button" class="twitter-follow-button twitter-follow-button" id="twitter-widget-3" src="http://platform.twitter.com/widgets/follow_button.37e112509e16b7fe5e4cf93632594a08.fr.html#_=1421146325070&align=right&id=twitter-widget-3&lang=fr&screen_name=denis_lessard&show_count=false&show_screen_name=false&size=m" frameborder="0" scrolling="no" style="width: 70px; height: 20px;" allowtransparency="true" data-twttr-rendered="true"></iframe> (Québec) Fauché, le gouvernement du Québec s'est trouvé un allié richissime pour financer de coûteux projets de transports collectifs dont a désespérément besoin Montréal. La Caisse de dépôt et placement (CDP) deviendra bientôt le bailleur de fonds et le gestionnaire de projets d'infrastructures au Québec, comme le système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain et le train de banlieue pour desservir l'ouest de l'île de Montréal. <!-- .excerpt --> C'est ce qu'annonceront conjointement le premier ministre Philippe Couillard et le président de la CDP, Michael Sabia, ce matin dans l'atrium de la Caisse à Montréal. L'annonce de «l'entente commerciale», qu'on a voulu garder sous le boisseau le plus longtemps possible, réunira aussi le maire de Montréal Denis Coderre, le ministre des Finances Carlos Leitao et son collègue au Trésor, Martin Coiteux, a appris La Presse de plusieurs sources. Les annonces conjointes de la Caisse et du gouvernement ne sont pas courantes - la CDP est jalouse de son autonomie vis-à-vis des décideurs politiques. Aussi MM. Couillard et Sabia marcheront-ils sur des oeufs quand ils définiront les rapports à venir entre Québec et le bas de laine des Québécois. Jamais dans le passé le gouvernement n'avait pu ordonner à la Caisse de procéder à un investissement particulier; celle-ci était libre de toutes ses décisions sans considérations politiques. L'entente suppose l'adoption d'un projet de loi à l'Assemblée nationale pour permettre à la CDP de faire au Québec ce qu'elle peut déjà faire à l'étranger - elle a déjà près de 10 milliards de dollars d'investissements en infrastructures en dehors du Québec. Une fois la loi adoptée, le gouvernement pourra «confier des projets à la CDP, lui permettra d'en devenir le maître d'oeuvre, l'opérateur». Le gouvernement va continuer à choisir les projets, à décider de leurs orientations et de leurs échéanciers. La Caisse fera ses études et pourra les réaliser dans le même environnement réglementaire que les autres entrepreneurs au Québec. On comprend que la Caisse ne s'engagera pas dans un financement précis et n'annoncera pas formellement des projets aujourd'hui. Les deux projets du SLR et du train de l'Ouest monopoliseront l'attention, mais d'autres pourraient être définis. Mais avec cet allié richissime, Québec pourra faire transférer à la CDP une bonne partie du financement. Une étude de la Banque Nationale, cet automne, évaluait que les bénéfices que pourrait tirer la Caisse comme investisseur foncier avec de tels projets permettraient à l'institution de financer jusqu'à 35% du coût des projets. En panne de financement Les deux projets montréalais, le SLR (système léger sur rail) du pont Champlain et le train de l'Ouest, sont en panne faute de financement. Enferré dans des discussions avec Ottawa, Québec s'était résolu à se contenter d'une liaison par bus pour l'avenir prévisible sur le futur pont Champlain, compte tenu de la facture d'un SLR de plus de 2 milliards de dollars. Pour le train de l'Ouest, en campagne électorale, Philippe Couillard s'était engagé à terminer le projet pour relier le centre-ville et la municipalité de Vaudreuil-Dorion, traversant donc toute la partie ouest de l'île de Montréal. Encore là, le projet coûtait au bas mot 1 milliard de dollars, voire davantage selon le parcours et le nombre de gares, une facture trop élevée pour un gouvernement qui paie déjà 11 milliards par année en service de dette. L'investissement intéresse la CDP, qui pourra en tirer des revenus de deux sources: d'une part, elle pourrait obtenir une partie de la tarification, sa quote-part sur le prix des billets, un revenu lié à l'achalandage, une source plus traditionnelle. D'autre part, surtout, elle bénéficiera de la plus-value foncière des investissements immobiliers semés sur le parcours des nouveaux circuits. Cette filière de la valeur foncière était au centre d'une étude commanditée par la Banque Nationale publiée cet automne. Le Dr George Hazel, expert international dans le domaine du transport collectif, y propose que les investisseurs institutionnels, comme la Caisse de dépôt, puissent contribuer au financement de ces projets onéreux. La BN relevait d'ailleurs déjà que le SLR sur le pont Champlain et la desserte ferroviaire vers l'aéroport de Dorval et l'ouest de l'île étaient constamment remis aux calendes grecques, le gouvernement ne voulant pas ajouter à la dette. L'étude de la Banque Nationale tablait uniquement sur la plus-value foncière, et visait à «établir la hausse des profits estimée d'un investissement immobilier avec l'arrivée, par exemple, d'une nouvelle gare dans un quartier. Les promoteurs s'entendent ensuite avec les instances gouvernementales pour financier une partie des infrastructures publiques requises». La Ville de Brossard avait participé à l'étude, favorable à un lien rapide entre le Dix30 et le centre-ville.On estimait alors que la Caisse pourrait financer jusqu'à 35% du projet. À Londres, le projet Crossrail, un réseau ferroviaire pour désengorger la capitale britannique, est en construction au coût de 26 milliards de dollars. Les investisseurs institutionnels prendront 30% de la facture, tirant profit de la construction de 10 nouvelles stations. À New York, pour le prolongement de la ligne 7 du métro, le secteur privé contribue aussi au financement du transport collectif, le Hudson Yards, actuellement le plus gros chantier immobilier en Amérique. Un changement de culture L'étude de la Banque Nationale tablait sur «un changement de culture» pour faire en sorte que les responsables de transports collectifs comme la STM ou l'AMT génèrent des revenus qui ne dépendraient pas des contribuables ou des automobilistes. Actuellement, seulement 1% des revenus de l'AMT et 3% des revenus de la STM proviennent du privé. En comparaison, la société de transport de la ville de Hong Kong touche 40% de ses revenus grâce au privé qui, en retour, profite de «la captation de la plus-value foncière». Au Québec, une étude réalisée aux environs des gares de trains de la ligne vers Mont-Saint-Hilaire a démontré qu'en trois ans, les résidences situées à moins de 1500 mètres auraient vu leur valeur augmenter de 5% à 13%. - Avec la collaboration d'Hélène Baril et François Cardinal
  5. Les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense Nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise. Les Québécois peuvent s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. On entend beaucoup parler de la concentration accrue de la richesse, particulièrement dans le 1 % supérieur de la distribution des revenus. Il est alors naturel d’imaginer que l’État pourrait facilement financer des programmes sociaux en augmentant les impôts des mieux nantis. « Faire payer les riches » est devenu un slogan répandu parmi ceux qui s’opposent au coup de frein donné dans les dépenses publiques. Malheureusement, nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise, et trop souvent sur des données et des anecdotes venant de l’extérieur. Les Québécois peuvent bien s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. La proposition selon laquelle le fisc québécois pourrait tirer des revenus plus importants des hauts salariés se heurte à au moins deux problèmes. D’abord, la concentration des revenus a été moins forte au Québec ces 30 dernières années que dans le reste du Canada, et beaucoup moins forte qu’aux États-Unis. En fait, elle s’est largement limitée aux économies anglophones ; la part du 1 % supérieur est restée stable dans les autres économies industrialisées. On constate la même tendance au Canada : Une des hypothèses avancées pour expliquer cet écart — la question demeure ouverte — porte sur le pouvoir de négociation : une menace de la part d’un anglophone hautement qualifié de quitter son pays pour prendre un emploi mieux rémunéré à New York ou à Londres serait plus crédible que celle venant d’un Japonais, d’un Suédois ou… d’un francophone. Ce pouvoir de négociation se traduit par des salaires plus élevés — mais seulement pour ceux qui sont assez bien placés pour chercher des offres à l’étranger. Par ailleurs, la proportion de hauts salariés est moins importante au Québec que dans les autres provinces. Et les « riches » québécois sont moins nombreux que leurs homologues ailleurs au pays : Le taux de hauts revenus au Québec est semblable à celui des provinces atlantiques et inférieur à celui de toutes les autres régions du Canada. Même si sa population équivaut à moins de la moitié de celle du Québec, l’Alberta compte plus de hauts salariés que le Québec. À ces deux points, il faut en ajouter un troisième: une augmentation du taux d’imposition risque de réduire les revenus pour le fisc. Comme je l’ai déjà expliqué au magazine Maclean’s, le taux d’imposition qui maximise les revenus au Canada est autour de 50 %, et c’est ce qu’applique déjà le Québec. Les Québécois peuvent se féliciter d’avoir bien résisté à la tendance vers la concentration des revenus, mais il faut aussi accepter l’autre côté de cette médaille. Il est illusoire de croire que le gouvernement du Québec pourrait générer des revenus substantiels en imposant davantage les mieux nantis: les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense, et ils gagnent moins qu’on ne le pense. Si l’État veut plus de revenus, il lui faut ratisser plus large. Stephen Gordon est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval à Québec. http://www.lactualite.com/actualites/politique/les-riches-sont-moins-nombreux-quon-ne-le-pense/
  6. L'élection ce soir d'un président socialiste qui va taxer à 75 pct les revenus au dessus de 1 million d'euros,devrait selon la presse et de nombreuses agences immobilières,déclencher un exil fiscal de nombreuses grandes fortunes qui rechercheront une solution de rechange pour leur patrimoine et leurs revenus. Les destinations les plus citées sont:Genève(mais peu d'offre),Bruxelles(prix encore raisonnables et proximité de Paris 1h20 en TGV,Luxembourg(banques) et Montréal.Ce pour des raisons linguistiques évidentes. Viennent ensuite Londres et NYC. Un marché à prospecter rapidement pour nos promoteurs avec les nombreux projets actuellement annoncés. http://www.express.be/business/fr/economy/elections-franaises-des-fortunes-franaises-envisagent-de-fuir-la-france-pour-venir-sinstaller-en-belgique/167163.htm http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2e08b72a-923b-11e1-8d7f-564daca47ace/Le_calme_avant_lexode François Hollande en tête dans les Dom Tom et les Amériques Nous avons déjà les premiers résultats pour le second tour de la présidentielle française en provenance des départements d'Outre-mer. A Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy, avec 65% des voix, contre 35% ; en Martinique, 68,5% contre 31,5% pour Nicolas Sarkozy. En Guadeloupe, François Hollande également en tête, avec près de 72% des voix exprimées ; en Guyane, avec 62% des votes. A Saint-Martin, le candidat socialiste l'emporterait avec 51,5 %, tandis que Nicolas Sarkozy ne serait en tête que dans la petite île de Saint-Barthélémy, avec près de 83% des voix exprimées. Dans les départements d'Outre-Mer, François Hollande réalise un meilleur score que Ségolène Royal, lors du précédent scrutin présidentiel. Voici un premier apercu des résultats partiels des Amériques. La participation augmente en moyenne de 3 a 4% par rapport au 1er tour. En règle générale, François Hollande fait le plein des voix de gauche et gagne environ le tiers des voix de François Bayrou. Il gagne à Montreal (près de 57,74%), à Toronto (51% - la gauche n'y avait jamais triomphe), au Pérou (55%), en Argentine (51,7%), en Colombie (58,82%) et au Honduras (56%). Il comble l'ecart avec la droite au Mexique (47,3%), au Bresil (47% - ou il gagne à Rio, Brasilia et Recife), au Costa Rica (44,1%) et au Chili (44%). rtbf.be afp
  7. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201302/27/01-4626199-les-quebecois-ne-sont-pas-les-plus-imposes-en-amerique-du-nord.php KATHLEEN LÉVESQUE La Presse L'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) déboulonne l'une des idées les plus répandues concernant la lourdeur du fardeau fiscal au moment où les contribuables québécois remplissent leur déclaration de revenus. Selon une analyse de l'IRIS obtenue par La Presse, les Québécois ne sont pas les plus imposés en Amérique du Nord. Agrandir INFOGRAPHIE LA PRESSE Affirmer le contraire a davantage «l'apparence d'un slogan [...] que d'un fait», peut-on lire dans la note socioéconomique signée par Francis Fortier et Simon Tremblay-Pepin. Les chercheurs soutiennent qu'au moins 50% des contribuables du Québec sont imposés dans la même proportion ou dans une proportion moindre qu'aux États-Unis ou dans les autres provinces du Canada. Pour parvenir à ces résultats, l'IRIS a procédé à une comparaison de l'imposition de ménages québécois et de foyers dans 12 autres États dans le monde (le G7, les pays scandinaves et l'Australie). Le Québec se retrouve ainsi parmi les six régimes fiscaux avec le taux d'imposition le plus bas. La méthodologie utilisée est celle de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), précise-t-on. Différents cas types ont été étudiés, dont celui des célibataires et d'un couple avec deux enfants. Dans ce dernier exemple, le ménage, dont le revenu annuel correspond au salaire moyen pour 2011, soit 43 710$, ne paie pas d'impôt au Québec alors qu'aux États-Unis, il subirait un taux d'imposition de 9% et de 10% ailleurs au Canada. Dans leurs calculs, les chercheurs ont pris en compte l'impôt provincial et fédéral ainsi que certains crédits d'impôt et cotisations obligatoires au Québec (RRQ et RQAP, par exemple). La deuxième partie de l'analyse de l'IRIS s'intéresse à l'évolution de la fiscalité des Québécois de 1980 à 2010. L'Institut, qui se qualifie d'«indépendant et progressiste», affirme que le régime fiscal ne réussit pas à freiner les inégalités. En effet, les 20% les plus riches de la population ont vu leurs revenus après impôt augmenter de 16% en 30 ans; 50% de la richesse totale est concentrée entre leurs mains. S'ils paient plus d'impôt, ils ont toutefois vu leur taux d'imposition demeurer stable ou même diminuer. Pour la même période, les autres contribuables ont vu leurs revenus stagner. Les chercheurs estiment que cette situation donne une marge de manoeuvre au gouvernement pour augmenter ses revenus en ciblant les nantis. Depuis 1998, Québec et Ottawa ont réduit les taux d'imposition des plus hauts revenus. L'IRIS propose ainsi une augmentation du nombre de paliers d'imposition (de 3 à 10) ou une réduction des déductions fiscales. L'IRIS rendra publique aujourd'hui sa note socioéconomique.
  8. La Bourse de Montréal, spécialisée dans les échanges de produits dérivés, a battu son propre record d'activités en 2012 alors que ses concurrents nord-américains étaient en baisse. Un peu plus de 64 millions de contrats à terme et options ont été échangés à la Bourse de Montréal l'an dernier, 3,8% de plus qu'en 2011. De plus, cette hausse en apparence faible s'est avérée à contre-courant du marché nord-américain des produits dérivés, dont le volume était en recul de 13%. Cette performance avantageuse de la Bourse de Montréal dans un marché très concurrentiel lui a d'ailleurs valu des éloges de la part des dirigeants du groupe TMX (T.X), qui diffusait ses résultats de fin d'exercice hier à Toronto. «Nous sommes extrêmement satisfaits d'avoir maintenu la croissance du volume, ce qui semble anormal en comparaison de ce qui s'est passé dans le marché mondial des contrats à terme et des options», a indiqué Thomas Kloet, président et chef de la direction de TMX, au cours de la téléconférence d'analystes. Selon M. Kloet, deux facteurs principaux expliquent cette bonne tenue de la Bourse de Montréal. D'une part, le marché boursier canadien a encore attiré beaucoup d'investisseurs étrangers l'an dernier, ce qui a accru leur recours à des produits dérivés d'origine canadienne comme outils de gestion de risque de leurs placements. D'autre part, a souligné le président de TMX, la Bourse de Montréal et son marché des produits dérivés se démarquent de plus en plus au niveau international. Et même à Londres, la métropole financière mondiale où TMX a un bureau de commercialisation depuis deux ans. «Après Londres, nous serons en Asie au cours des prochains mois pour promouvoir nos produits et services. Le plus intéressant pour nous, c'est que MX (surnom de la Bourse de Montréal) est devenu un produit d'attrait international, et non plus seulement au Canada», a indiqué M. Kloet. Cette importante croissance de la Bourse de Montréal au sein du groupe TMX se manifeste aussi dans ses résultats financiers. Pour le deuxième exercice consécutif, TMX a encaissé en 2012 plus de revenus provenant des frais transactionnels des produits dérivés que ceux provenant des transactions d'actions à Toronto. Ces revenus à la Bourse de Montréal et sa filiale BOX à Boston ont atteint 115,5 millions de dollars en 2012, en hausse de 2% en un an. En comparaison, les revenus transactionnels aux Bourses d'actions de Toronto et TSX-Croissance ont reculé de 12%, à 92,9 millions. Ce recul s'explique surtout par la baisse prononcée des volumes d'actions en 2012 (-20% à Toronto et -37% à TSX-Croissance) alors que le volume de produits dérivés augmentait de 3,8%. Quant aux chances de la Bourse de Montréal de maintenir cet élan en 2013, tout indique qu'elles dépendront de l'attrait des investisseurs pour les produits dérivés alors que les Bourses d'actions sont en poussée haussière. Dans les résultats financiers de TMX, aussi, les attentes demeurent floues, alors que le groupe doit encore intégrer de nouvelles activités (Bourse Alpha à tarifs réduits, firme de compensation CDS) obtenues au moment de la prise de contrôle par le consortium financier Maple. Ce consortium de 13 institutions financières, dont la Caisse de dépôt et placement, la Banque Nationale et du Mouvement Desjardins, a réalisé une mainmise de 3,8 milliards sur TMX en juillet dernier, au terme de 18 mois de démarches financières et réglementaires. Dans ses résultats publiés hier, TMX affiche un profit net de 34,7 millions au quatrième trimestre comparativement à une perte de 10,2 millions un an plus tôt. Pour l'exercice partiel de huit mois terminé le 31 décembre, TMX a dégagé un profit de 20,7 millions au lieu d'une perte de 37,3 millions en 2011. En Bourse, les investisseurs ont manifesté leur satisfaction. Les actions de TMX ont pris 2,2%, à 56,73$. Il s'agit d'un nouveau sommet depuis celui de 57$ atteint en juillet 2007, juste avant la crise financière et le krach boursier de 2008. ------------------ Volume des contrats à terme et d'options (1) Année - Millions 2012 64,2 2011 61,9 2010 44,3 2009 34,7 2008 38 2007 42,7 2006 40,5 2005 25,8 2004 21,8 2003 17,6 1: Produits dérivés de sources diverses, en ordre de volume décroissant en 2012: actions, taux d'intérêt à court terme, obligations, fonds négociés en Bourse (fnb), indices boursiers, devises. Source: Bourse de Montréal (Gr.TMX) http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201302/07/01-4619204-annee-record-a-la-bourse-de-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS8
  9. Un mariage de passion pour Genivar. (Montréal) «Lorsque tu tombes amoureux et que tu sais que c'est exactement la bonne personne qu'il te faut, tu n'attends pas des années avant de proposer le mariage. Tu te maries», me confiait hier Pierre Shoiry, PDG de Genivar, pour expliquer l'empressement avec lequel son groupe a décidé de lancer une offre publique d'achat (OPA) de la société de génie-conseil britannique WSF. C'est que le PDG de Genivar m'avait rappelé en octobre dernier que son prochain gros objectif - après avoir réalisé pas moins de 76 acquisitions en 16 ans - était de réaliser d'ici 2015 une grosse transaction à l'international qui allait permettre à son groupe de réaliser 50% de ses revenus à l'extérieur du Canada. Huit mois plus tard, cette mégatransaction attendue d'ici trois ans est donc non seulement annoncée, mais sa réalisation dépassera de beaucoup les attentes qu'avait formulées Genivar. Avec ses 9000 professionnels de l'ingénierie répartis dans 200 bureaux dans une trentaine de pays, le groupe WSP de Londres ajoutera 1,1 milliard de dollars de revenus aux 700 millions que réalisait déjà Genivar. La proportion des revenus que tirera Genivar de ses activités internationales représentera donc 61% de ses revenus totaux, surpassant ainsi les 50% espérés. Le groupe montréalais de génie-conseil, qui a affiché la plus forte croissance du Canada au cours des cinq dernières années et qui comptait 5500 professionnels, va dorénavant profiter d'une équipe de 14 500 spécialistes et se hisser parmi les 20 plus importantes firmes d'ingénierie au monde. Genivar aura maintenant des assises solides en Angleterre, en Suède et en Norvège, mais aussi des bureaux importants en Inde, en Chine, en Australie et aussi aux États-Unis où quelque 1000 ingénieurs sont à l'emploi du groupe WSP. Pierre Shoiry compte bien utiliser cette base d'activité nouvelle aux États-Unis comme tête de pont pour prendre de l'expansion rapidement dans ce marché que Genivar convoitait également. Voilà pourquoi on comprend mieux l'analogie du mariage de passion que nous a servi le PDG pour expliquer la vitesse avec laquelle il a scellé l'union avec WSP. Non seulement cette transaction remplit totalement les critères de diversification qu'avait identifiés Pierre Shoiry, mais cette acquisition se réalise à bon prix pour le groupe montréalais. Genivar va payer 442 millions pour acquérir la totalité des actions de WSP à un prix unitaire de 4,35 livres sterling par action, ce qui inclut une prime de 67% par rapport aux cours récents des actions du groupe britannique. Malgré cette forte prime, Genivar paie un multiple de 6,8 fois le bénéfice d'exploitation de WSP à son dernier exercice financier. À l'instar de CGI qui a profité d'une conjoncture extrêmement favorable pour lancer la semaine dernière son OPA de 3 milliards sur le groupe britannique Logica, Genivar profite de la faiblesse de la livre sterling et des cours boursiers britanniques pour réaliser une transaction à bon prix. Comme des centaines d'entreprises européennes, le groupe WSP souffre encore de la crise financière de 2008 lorsque la valeur de son action était à plus 8 livres sterling. À cette hauteur, Genivar n'aurait jamais été en mesure de faire une offre, me confirmait hier Alexandre L'Heureux, chef de la direction financière de Genivar. Genivar n'aura pas non plus à faire de contorsions financières pour payer au comptant cette acquisition de 442 millions. La Caisse de dépôt et l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada ont chacun acheté pour 98,5 millions d'actions de Genivar et un placement public de 225 millions a été écoulé auprès de preneurs fermes. C'est ce qui s'appelle une belle opération. Mine de rien, en moins de 10 jours, deux entreprises québécoises viennent de faire un saut majeur en Europe avec une transaction qui les fera doubler de taille pour CGI et tripler pour Genivar. Est-on en train d'assister à une revanche moderne et réactualisée en mode financier de la défaite des plaines d'Abraham de 1759, lorsque les Britanniques ont déclassé à jamais les Français en Amérique du Nord? Peut-être pas, mais on assiste assurément à une belle offensive de nos entreprises dans leur «conquête tranquille» des marchés étrangers. La preuve que le monde leur est bien ouvert et qu'elles peuvent et doivent en conquérir une partie. http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201206/11/01-4533730-un-mariage-de-passion-pour-genivar.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS14
  10. Publié le 03 février 2012 à 06h53 Hélène Baril La Presse Une fois qu'ils ont payé leurs taxes et leurs impôts, les Canadiens sont plus riches que les Québécois, dont le fardeau fiscal est plus lourd. Ça, on le sait. Ce qu'on ignorait, c'est que cet écart de revenus s'est accru chez les hommes les plus riches et est en voie de disparaître chez les femmes et chez les plus pauvres. La situation s'est inversée depuis le début des années 80, a constaté le professeur Daniel Parent, dans une étude réalisée pour le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Dans le passé, c'était chez les plus pauvres que l'écart de revenus entre les Québécois et les Canadiens était le plus marqué.» Après avoir passé les statistiques à la moulinette, le professeur estime que les plus riches Canadiens ont un revenu disponible de 20 à 22% supérieur à celui des hommes les plus riches au Québec. Chez les femmes, l'écart de revenus entre les Québécoises et les Canadiennes s'amenuise. Il est à peine de 8% chez les plus riches et a pratiquement disparu chez les plus pauvres, a calculé Daniel Parent. C'est, selon lui, une autre preuve à l'appui de l'affirmation «qui s'instruit s'enrichit». Les Québécois ont rattrapé une partie du retard qu'ils avaient, ce qui a fait diminuer les écarts de revenus entre les plus pauvres, explique-t-il. Chez les femmes faisant partie de la tranche de revenus les plus élevés, il n'y a plus de différence sur le plan de la scolarité entre les Québécoises et les Canadiennes. Chez les hommes de la même tranche de revenus, par contre, le retard dans le niveau de scolarité demeure. Les Québécois en général sont plus scolarisés qu'avant. Mais le taux de fréquentation des universités est inférieur à la moyenne canadienne. «C'est aussi le cas en Alberta et en Colombie-Britannique, donc dans trois provinces riches en ressources naturelles», souligne-t-il. Parce qu'il offre une abondance d'emplois relativement bien payés, le secteur des ressources naturelles détourne les jeunes, les garçons surtout, des études supérieures. Plus égalitaire Au Québec, les riches sont peut-être encore moins riches qu'ailleurs au Canada, mais les pauvres ne sont plus aussi pauvres comparés aux autres Canadiens, a aussi constaté le professeur Parent. L'écart de revenus entre les plus pauvres n'est plus aussi grand qu'il l'a déjà été, parce que le Québec fait plus d'efforts pour redistribuer les revenus, précise-t-il. Même en ne tenant pas compte des programmes sociaux comme les garderies à 7$ ou les congés parentaux, qui n'existent qu'au Québec, les mécanismes de redistribution sont plus élaborés au Québec que dans le reste du Canada», explique-t-il. Le niveau de vie des plus pauvres est donc équivalent partout au pays. Cette redistribution des revenus fait du Québec une société plus égalitaire, dans un pays qui fait aussi des efforts pour redistribuer les revenus. L'envers de la médaille, c'est que le Québec est moins prospère, vu sous l'angle du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Ça peut être vu comme une mauvaise chose, reconnaît Daniel Parent, qui estime que c'est une question d'interprétation. Ça peut aussi bien être vu comme un choix de société.» Lien: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201202/03/01-4492138-les-quebecois-moins-riches-mais-aussi-moins-pauvres-que-les-canadiens.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS3
  11. AlainS

    Le trou de beigne

    Le trou de beigne Publié le 07 décembre 2010 à 06h18 | Mis à jour le 07 décembre 2010 à 06h18 Claude Piché LA PRESSE (Montréal) À en juger d'après les nombreuses lettres reçues à La Presse, le budget déposé par l'administration du maire Tremblay a mis les Montréalais en colère. Le budget annonce de fortes hausses d'impôt foncier pour la deuxième année consécutive, en plus d'imposer une nouvelle taxe aux automobilistes montréalais. «La grogne est généralisée, c'est presque l'unanimité, constate Jean-Pascal Beaupré, responsable des pages Forum. Les Montréalais n'acceptent pas que ce soient eux, et pas les banlieusards, qui doivent supporter le fardeau.» Dans ce climat de mécontentement populaire, on comprend que plusieurs Montréalais sont tentés de se réfugier en banlieue. Ils ne sont pas les seuls. Depuis des années, Montréal est victime de l'effet de beigne, qui voit la banlieue s'étendre continuellement au détriment de la ville-centre. Dans l'ensemble, on connaît assez bien le phénomène. On sait que ce sont surtout les jeunes ménages à revenus moyens qui désertent la ville pour la banlieue. On sait aussi que les ménages à faibles revenus restent en ville, souvent parce qu'ils n'ont pas le choix: la vie en banlieue est indissociable de l'automobile. Or, tout cela est basé davantage sur des enquêtes sommaires et des observations sur le terrain que sur une recherche rigoureuse. Assez curieusement, même si les migrations entre la ville centre et la banlieue peuvent avoir des conséquences énormes, il n'existe à peu près pas de renseignements détaillés sur les ménages en cause. Cette lacune vient d'être comblée par deux chercheurs de Statistique Canada, Martin Turcotte et Mireille Vézina. Les auteurs ont mesuré avec précision l'effet de beigne dans les trois grandes villes canadiennes, Toronto, Montréal et Vancouver. Ils ont tracé le portrait socio-économique des ménages avec beaucoup de rigueur. Les résultats de leurs travaux viennent de paraître dans Tendances sociales canadiennes (1), une publication spécialisée de l'agence. À ma connaissance, c'est ce qu'il s'est fait de mieux sur le sujet. Et il se trouve que ces résultats sont proprement stupéfiants. Bien sûr, la recherche confirme que Montréal perd surtout des jeunes ménages à revenus moyens et élevés, ce dont tout le monde se doute déjà, mais elle nous montre aussi clairement à quel point la saignée est importante. D'abord, un premier constat. L'effet de beigne ne sévit pas seulement à Montréal. Toronto et Vancouver sont aussi touchés. À Montréal, entre 2001 et 2006 (l'étude est basée sur les résultats du questionnaire long du recensement de 2006, et même si les chiffres datent de quatre ans, ce sont les plus récents), 14% des ménages montréalais ont quitté la ville pour s'installer en banlieue; pendant ce temps, seulement 5% des banlieusards faisaient le trajet en sens inverse. Les proportions sont exactement les mêmes à Toronto, et reflètent aussi la situation à Vancouver à quelques poussières près. C'est en regardant de plus près le profil socio-économique de ceux qui quittent Montréal que l'on peut mieux mesurer l'ampleur de l'exode: En cinq ans, la ville centre a perdu 19% de ses résidents âgées de 30 à 34 ans (une personne sur cinq, tout de même), pendant que seulement 6% des banlieusards de cette tranche d'âge Montréal quittaient la périphérie pour s'installer à Montréal. On compte aussi 14% de départs chez les jeunes de 25 à 29 ans, 15% chez les 35-39 ans, mais la proportion de départs tombe à 3% chez les 65 ans et plus. L'exode des jeunes, c'est vrai. Sur les couples avec enfants, la banlieue agit comme un véritable aimant et Montréal, comme un repoussoir. Ainsi, toujours au cours de la même période, la ville centre a perdu au profit de la banlieue, tenez-vous bien, 34% de ses jeunes ménages ayant au moins un enfant! Pendant ce temps, seulement 2% de ces jeunes ménages ont quitté la banlieue pour Montréal. L'exode des jeunes familles, c'est vrai. Au chapitre des revenus, c'est vraiment la classe moyenne qui est concernée. Ainsi, 25% des ménages ayant un revenu familial (après impôts) entre 70 000$ et 80 000$ ont quitté Montréal. Cette proportion varie de 20 à 23% pour les tranches de revenus situés entre 60 000$ et 150 000$. Pendant ce temps, rares sont les banlieusards à revenus moyens (entre 2 et 3%) qui choisissent de déménager à Montréal. L'exode de la classe moyenne, c'est vrai. Pour les ménages à faibles revenus, c'est le contraire. C'est ainsi que 12% des banlieusards gagnant un revenu familial inférieur à 20 000$ ont quitté leur banlieue pour s'établir à Montréal, qui perdait de son côté 5% de ses ménages à faibles revenus. Enfin, on peut obtenir des résultats ahurissants en combinant plusieurs caractéristiques. Ainsi, pas moins de 42% de tous les nouveaux parents ayant un revenu entre 50 000$ et 100 000$ ont quitté Montréal en cinq ans. C'est une perte énorme pour la ville centre quand on sait à quel point toutes les municipalités font des pieds et des mains pour attirer une population de jeunes ménages à revenus moyens. (1) On peut télécharger gratuitement la revue à partir de la page d'accueil de Statistique Canada: http://www.statcan.gc.ca L'EFFET DE BEIGNE EN QUELQUES CHIFFRES En cinq ans, 14% des Montréalais ont quitté la ville pour s'installer en banlieue, tandis que seulement 5% des banlieusards faisaient le trajet en sens contraire. 34% des jeunes ménages ayant deux enfants ou plus se sont exilés en banlieue. 25% des ménages gagnant entre 70 000$ et 80 000$ ont déménagé en banlieue ; en revanche, 12% des banlieusards à faibles revenus (moins de 20 000$ de revenu familial) sont venus s'établir à Montréal Par tranche d'âge, ce sont les Montréalais âgés de 30 à 34 ans qui sont les plus nombreux à fuir la ville centre.
  12. Une imitation de Times Square au centre-ville ? Kathleen Lévesque Édition du mardi 26 juin 2007 Mots clés : Times Square, écran géant, Busac, Construction, Montréal L'installation d'un écran électronique géant pourrait bientôt être autorisée Photo: Pedro Ruiz Le centre-ville de Montréal pourrait bientôt prendre une allure clinquante à la façon de Times Square, à New York. L'arrondissement Ville-Marie s'apprête à autoriser l'installation d'un écran électronique géant avec publicités, vidéos et messages qui défilent, a appris Le Devoir. L'immense écran électronique trônerait sur l'immeuble situé au 1200, McGill College, une avenue de prestige bordée au sud par la Place Ville-Marie et tournée au nord vers le mont Royal. showBigBox(); C'est le promoteur immobilier Busac, celui-là même qui a mené le projet de l'îlot Voyageur constituant un dérapage financier pour l'UQAM, qui talonne depuis plusieurs mois l'arrondissement Ville-Marie afin de changer les règles d'affichage publicitaire. L'insistance de Busac semble donner des résultats. Selon le scénario privilégié par l'arrondissement, le conseil de Ville-Marie pourrait donner son aval à un changement réglementaire en août. L'équipe du maire de l'arrondissement, Benoit Labonté, a jusqu'au premier juillet pour inscrire le projet à l'ordre du jour de l'assemblée. Il s'agirait de permettre un projet-pilote d'une année. «Les élus doivent prendre une décision rapidement. Si cela se fait, il y aura des revenus pour l'arrondissement. Et le type d'affichage devra être soumis à des règles», a expliqué au Devoir le directeur des affaires publiques de l'arrondissement, Jean-Yves Duthel. Ce dernier estime qu'il s'agirait d'un nouveau champ de revenus fort intéressant pour Montréal. Selon le pourcentage négocié avec Busac, Ville-Marie pourrait empocher quelque 200 000 $ par année, par écran géant. Cela semble s'inscrire dans un contexte où Montréal est aux prises avec des difficultés financières et souhaite diversifier ses sources de revenus. Le gouvernement du Québec a d'ailleurs déposé jeudi dernier un projet de loi donnant entre autres choses de nouveaux pouvoirs de taxation (divertissement et stationnements commerciaux) à la Ville de Montréal. Outre les règles d'urbanisme qui interdisent les écrans électroniques géants, un autre obstacle se pose. La Charte de la Ville de Montréal ne permet pas que la municipalité puisse bénéficier de redevances sur le domaine privé. Ainsi, le projet de Busac devra être soumis à l'approbation du conseil municipal qui pourrait ainsi demander une modification à sa loi constituante. Le changement législatif qui en découlerait pourrait être adopté en décembre par l'Assemblée nationale et entrer en vigueur dès 2008, selon ce que prévoit Ville-Marie. Au-delà des revenus anticipés, l'arrondissement Ville-Marie aimerait profiter de cet écran géant pour diffuser de l'information destinée aux citoyens, comme la tenue de certains événements. Or l'arrondissement Ville-Marie planifie déjà depuis plus d'un an la construction d'un édifice (vitrine culturelle) dans le contexte plus large du développement du Quartier des spectacles. L'immeuble s'élèverait au coin des rues Sainte-Catherine et Saint-Laurent avec en façade, un écran surdimensionné destiné uniquement aux événements culturels. Le projet de Busac est d'une autre nature. Pour André Poulin, directeur général de Destination centre-ville, une société de développement commercial représentant 8000 commerces, l'écran sur McGill College serait «un irritant inquiétant». «Si on veut une qualité de vie, il ne faut pas imiter ce que les grandes villes font. Venir au centre-ville de Montréal, ce n'est pas pour être assailli par de la pollution visuelle. Il faut protéger les gens contre l'envahissement commercial», croit M. Poulin. Ce dernier se questionne également sur le problème de sécurité que pourrait engendrer la présence d'un écran électronique. Il croit que les automobilistes pourraient être distraits par la diffusion des publicités et des messages à lire. Les affiches lumineuses, les écrans électroniques géants et les néons publicitaires sont chose courante dans plusieurs grandes villes du monde, notamment sur le continent asiatique. Times Square, à New York, demeure toutefois le quartier le plus célèbre pour son animation et sa démesure. En 2000, un nouvel écran, haut de plus de 36 mètres, a été construit au coût de 37 millions de dollars. NASDAQ loue l'emplacement pour plus de 2 millions par année. À Montréal, le projet de Busac pourrait ouvrir la porte à une avalanche de demandes similaires. Busac, qui est une filiale d'une entreprise new-yorkaise installée ici depuis 1998, a de l'ambition. En moins de dix ans, Busac s'est hissée parmi les douze plus grands propriétaires immobiliers au Québec. Elle a acquis des immeubles comme le 1200, MGill College, la Place Dupuis et l'immeuble voisin (888, de Maisonneuve Est) où loge le maire Benoit Labonté et la fonction publique de l'arrondissement Ville-Marie. Busac n'a pas rappelé Le Devoir hier
  13. Les arts de la scène ont la cote au Québec Mise à jour le jeudi 14 octobre 2010 à 17 h 13 Les Québécois sont toujours friands de spectacles. En 2009, un nouveau sommet a été atteint avec 17 000 représentations dans la province, en augmentation de 3 % par rapport à 2008, selon les plus récents chiffres publiés par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec. Les spectacles au Québec ont attiré 7,4 millions de personnes, soit 6 % de plus qu'en 2008. Ils ont généré des revenus de billetterie de 274,6 millions de dollars, en hausse de 16 % par rapport à l'année précédente. Les 10 spectacles les plus populaires sont des productions québécoises : •Cirque du Soleil - Ovo •Martin Matte - Condamné à l'excellence •André Sauvé - André Sauvé •Louis-José Houde - Suivre la parade •Cavalia - Cavalia •Véronic Dicaire - Véronic Dicaire •Rachid Badouri - Arrête ton cinéma •Cirque du Soleil - Allegria •Céline Dion - Taking Chances •Grande gueules - Complices . Ces 10 spectacles concentrent 18 % de l'assistance et 32 % des revenus de billetterie des spectacles présentés en 2009. Le cirque et l'humour ont la cote La fréquentation des spectacles de cirque et de magie atteint de nouveaux sommets avec une hausse de 58 % de l'assistance et de 244 % des revenus de billetterie par rapport à 2008. Le succès populaire des spectacles d'humour ne se dément pas, avec une croissance de 36 % de l'assistance et de 83 % des revenus de billetterie entre 2007 et 2009. En 2009, l'humour a généré 45,5 millions de dollars de revenus de billetterie grâce à 1,3 million de spectateurs, soit plus que les revenus du théâtre (33,6 millions) et de la danse réunis (8,5 millions). Ces deux catégories d'évènements ont attiré 1,9 million de spectateurs. Après deux ans en baisse, les spectacles de chansons francophones connaissent une croissance de l'assistance de 12 % et une hausse des revenus de billetterie de 26 % par rapport à 2008. Montréal, Québec et les régions Depuis 2006, les spectacles payants tenus dans les régions de Montréal et de la Capitale-Nationale ont connu un taux de croissance annuel moyen de 5 % de l'assistance et de 16 % des revenus de billetterie. Au cours de la même période, les autres régions du Québec ont vu leur assistance diminuer de 3 %, et leur revenu stagner. http://www.radio-canada.ca/nouvelles...chiffres.shtml Bonne Nouvelle pour le Quartier Des Spectacles!
  14. Cette nouvelle ne me surprend pas du tout. Disons qu'un endroit où ils se sont toujours refuser à offrir le paiement direct et le crédit comme mode de paiement, et s'entête à ne pas moderniser les caisses, il y avait de fortes chances qu'une partie des revenus ne soit pas déclarée. Je me demande pourquoi le fisc n'a pas enquêté avant?
  15. Parcomètres: la solidarité pour économiser Tristan Péloquin La Presse Publié le 19 novembre 2009 à 19h11 | Mis à jour le 20 novembre 2009 à 10h28 Des automobilistes montréalais ont découvert comment contourner un des principaux irritants du système de parcomètres informatisés de la métropole. Grâce à une astuce extrêmement simple, ils arrivent à refiler leurs minutes de stationnement inutilisées au prochain automobiliste. Contrairement aux anciens parcomètres mécaniques, qui mettaient à la vue de tous le nombre de minutes restant au droit de stationnement, les nouvelles bornes informatisées ne permettent pas aux automobilistes de savoir si l'utilisateur précédent a quitté sa place avant l'échéance. Cette stratégie délibérée de Stationnement de Montréal a souvent fait l'objet de critiques, notamment de l'Association de Sociétés de développement, qui la qualifie de «double facturation» nuisant à l'achalandage des commerces. En 2005, un résident montréalais, Jean Piérard, a même tenté d'intenter un recours collectif contre la ville pour dénoncer cette pratique, mais sa requête a été rejetée en 2007 par la Cour supérieure. En coinçant tout simplement leur ticket entre l'espace bleu et la partie métallique de la borne de stationnement avant de quitter, les automobilistes contournent cependant le système et laissent savoir au prochain utilisateur qu'il peut se stationner gratuitement pendant un certain temps. Visiblement, la majorité des utilisateurs qui tombent sur ces billets les ramassent, puisque lors de notre tournée, jeudi, tous les billets trouvés dataient du jour même. Stationnement de Montréal, qui affirme que le phénomène est encore marginal, estime que cette pratique est parfaitement légale. La société en commandite enregistre des revenus d'environ 50 millions par année, et ses revenus ont connu une hausse de 65% en 2007 par rapport à 2006. Cette augmentation s'explique en partie à cause des nouvelles bornes, mais surtout à cause d'une augmentation de tarifs et de l'élargissement des plages horaires de tarification. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200911/19/01-923269-parcometres-la-solidarite-pour-economiser.php ^ il y a un vidéo
  16. Malek, je sais que tu va me dire que ce n'est pas grave...mais à un certain moment, il faut se poser la question. Avons nous les moyens de se payer tout ces beaux services?? 130 milliards$ la Dette du Québec + 122 milliards$ notre part de la dette Fédérale = 252 milliards$ pour une population de 7.8 millions. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/200911/04/01-918156-la-question-de-12-milliards.php La question de 12 milliards Publié le 04 novembre 2009 à 06h39 Michel Girard La Presse (Montréal) Douze milliards de dollars... c'est la somme totale des frais d'intérêt (service de la dette) que les Québécois vont payer cette année sur les dettes gouvernementales accumulées au fil des décennies par nos deux gouvernements. Une fois les actifs financiers soustraits, on parle d'une dette nette totale de 251 milliards de dollars. Cela comprend la dette provinciale de 129 milliards et la portion de la dette fédérale qui nous revient, soit 122 milliards. Une telle dette nette d'un quart de trillion équivaut à 85% du produit intérieur brut (PIB) du Québec. Quand même! Selon les données transmises à La Presse Affaires par le service économique de Desjardins, de toutes les provinces, c'est au Québec qu'on écope de la plus lourde dette par tête d'habitant. Combien? Du bébé au vieillard, chaque Québécois supporte présentement une dette gouvernementale de 32 341$ (soit 16 635$ du provincial et 15 706$ du fédéral). C'est près de 19% de plus que l'Ontarien et 52% de plus que le Canadien de la Colombie-Britannique. Pire encore. Les frais d'intérêt sur le service de la dette gouvernementale propre aux Québécois devraient dépasser les 15 milliards d'ici à peine deux ans. Pourquoi? Parce que notre endettement gouvernemental va augmenter sensiblement au cours des prochaines années en raison des lourds déficits budgétaires que la récente crise financière nous fait subir. À preuve, Québec prévoit pour l'année en cours un déficit approchant les 5 milliards et le fédéral, un déficit de l'ordre de 56 milliards. Non seulement les revenus d'impôts et de taxes baissent, mais, en plus, les dépenses gouvernementales augmentent. Pour re... stimuler l'économie, les deux ordres de gouvernement ont été contraints de mettre en place un train de programmes et de mesures d'urgence. Et autre facteur majeur: comme les taux d'intérêt vont augmenter, il en coûtera forcément plus cher aux deux ordres de gouvernement pour financer leurs immenses dettes respectives. Revenons à la question de 12 milliards: est-ce grave de devoir payer une telle facture de frais d'intérêt, laquelle va grossir par surcroît au fil des prochaines années? Le chiffre est tellement gros et abstrait... qu'il est difficile d'en saisir l'importance. Voilà pourquoi il m'apparaît intéressant de voir plus concrètement ce que peut représenter la «valeur» de ces 12 milliards de dollars de frais d'intérêt. Jugez par vous-même! Tiens, cette charge de 12 milliards... ça représente les deux tiers de l'impôt sur le revenu des particuliers (18 milliards) perçu l'an dernier par le gouvernement du Québec Cette somme astronomique équivaut à elle seule à 86% du budget (13,9 milliards) du ministère de l'Éducation, Loisir et Sport. Autre comparaison qui fait image: cette facture de 12 milliards de frais d'intérêt sur notre dette équivaut à la somme des dépenses gouvernementales annuelles des ministères suivants: Emploi et solidarité sociale (4,2 milliards); Famille et aînés (1, 9 milliard); Développement économique innovation et exportation (833 millions); Transports (2,3 milliards); Culture, communications, condition féminine (659 millions); Affaires municipales et régions (1,8 milliard); Agriculture, Pêcheries, Alimentation (711 millions). Ces 12 milliards de frais d'intérêt dépassent deux fois la somme totale des revenus de tarification que le gouvernement du Québec tire de l'assurance médicaments, de l'assurance parentale, des droits et permis de conduire et immatriculation des véhicules, de l'assurance automobile (SAAQ), des droits de scolarité universitaire, des services de garde d'enfants, des contributions des adultes hébergés dans le réseau de la santé et des services de police fournis par la Sûreté du Québec . Restons dans les revenus. Un coût d'intérêt de 12 milliards, ça équivaut à 2,4 fois la somme totale des revenus que le gouvernement du Québec a tirés l'an dernier de ses principales vaches à lait... de sociétés d'État: Société des alcools du Québec (797 millions), Loto-Québec (1,3 milliard) et Hydro-Québec (2,8 milliards). Autre comparaison: c'est presque deux fois et demie les baisses d'impôt (5 milliards) consenties par le gouvernement Charest depuis 2003! La population étant vieillissante, comment nos jeunes vont-ils réussir à se sortir de l'endettement gouvernemental dans lequel nous les avons plongés?
  17. La dette du Québec grimpe de 287$ par seconde 18 septembre 2009 | 12h34 ARGENT Katia Germain Argent Le site Internet de l’Institut économique de Montréal (IEDM) s’est doté d’un compteur de la dette publique du Québec, qui affiche aujourd’hui plus de 212 G$. L'outil montre en temps réel la croissance de la dette en fonction des données fournies par le ministère des Finances. Chaque jour, l'endettement de la province grimpe de 25 M$, selon l’outil destiné à sensibiliser les contribuables québécois. «C’est important de mettre en contexte ces chiffres-là afin que les Québécois se rendent compte de la vitesse à laquelle l’argent qu’ils paient se dépense. Aussi, pour les citoyens en général, c’est important de prendre conscience que cette dette-là augmente très rapidement. Et on espère que ça va amener les gouvernements et les gens à agir», explique David Descôteaux, économiste à l’IEDM. La dette qui s’affiche sur le site Internet de l’institut représente la dette à long terme de tout le secteur public, pas seulement du gouvernement. «C’est la dette nette du gouvernement à laquelle on ajoute les dettes des réseaux d’éducation et de la santé. C’est une dette qui est plus représentative des responsabilités du gouvernement. On a pris le rythme de croissance de l’année dernière et on l’a appliqué à cette année», précise M. Descôteaux. L’économiste estime que l’évaluation de la dette faite par l’IEDM est conservatrice. «On est en crise économique. Les revenus du gouvernement chutent, ses dépenses augmentent… Il y a de très bonnes chances que l’an prochain, lors de l’énoncé budgétaire, le montant annoncé soit supérieur à celui qu’on voit à l’écran». Que faut-il faire pour ralentir le compteur? «La solution serait que le gouvernement ne tente pas seulement d’augmenter ses revenus mais diminue aussi ses dépenses», avance M. Descôteaux.
  18. Le déficit atteint déjà trois milliards Tommy Chouinard La Presse Publié le 23 septembre 2009 à 14h25 | Mis à jour à 16h06 (Québec) Québec se dirige vers un déficit plus élevé que prévu. Trois mois seulement après le début de l'année financière, le déficit atteint déjà trois milliards de dollars. Or, le gouvernement Charest avait prévu un trou de 3,9 milliards pour toute l'année. Le rapport mensuel des opérations financières, rendu public par le ministère des Finances aujourd'hui, indique que le déficit budgétaire s'élève à trois milliards de dollars au 30 juin. Les revenus du gouvernement atteignent 15,6 milliards, un niveau similaire à celui de la même période l'an dernier. Mais les dépenses (18,6 milliards) ont bondi d'un milliard. Elles ont surtout augmenté aux ministères de la Santé (546 millions), de l'Éducation et de la Culture (168 millions). D'avril à juin, le déficit cumulatif s'élève à trois milliards. Notons qu'en début d'année financière, les revenus sont généralement moins importants. «Conformément à la tendance historique, les résultats cumulatifs pour les trois premiers mois de l'année indiquent un excédent des dépenses par rapport aux revenus. L'écart mensuel devrait diminuer progressivement au cours des prochains mois», peut-on lire dans le document du ministère des Finances. Il n'en demeure pas moins que le rapport envoie un signal inquiétant sur l'état des finances publiques. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200909/23/01-904803-le-deficit-atteint-deja-trois-milliards.php
  19. Les syndicats divisés sur l'idée d'une hausse des tarifs au Québec La Presse canadienne Édition du mardi 11 août 2009 Les syndicats ont réagi différemment, hier, aux propositions des jeunes libéraux d'augmenter les tarifs des services publics. La CSN veut que le gouvernement détermine les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique avant d'envisager l'augmentation des tarifs des services publics, le gouvernement du Québec devrait d'abord déterminer les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique. De son côté, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) refuse de suivre les jeunes libéraux. Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, a affirmé, hier, que le financement des places en centre d'hébergement ou de l'éducation postsecondaire, notamment, n'était pas suffisant en ce moment. M. Patry a en outre déploré que les jeunes libéraux ne proposent d'augmenter les revenus du Québec qu'en haussant les tarifs des services publics. Selon lui, d'autres possibilités, telles que la fiscalité, doivent aussi être étudiées. Au dire du syndicaliste, la CSN n'est pas opposée à l'augmentation des tarifs, mais à condition d'avoir l'assurance qu'il y aura, en retour, des services publics de qualité. M. Patry a aussi dit que la CSN n'était pas opposée à l'augmentation de la TVQ d'un autre point de pourcentage, pour occuper totalement le champ fiscal abandonné par Ottawa, après la baisse de la TPS de 7 % à 5 %. Selon M. Patry, Québec pourrait accroître ses revenus annuels de plus d'un milliard de dollars pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de la TVQ. Le SISP a mis en garde le premier ministre Jean Charest de se laisser séduire «par la pensée magique des jeunes libéraux», notamment à propos de l'installation de postes de péage sur toutes les autoroutes afin de financer les dépenses publiques. Deux vitesses «Il faut s'attendre à ce que ceux qui ont un revenu modeste utilisent des routes alternatives alors que les plus nantis continuent de rouler sur les autoroutes, créant ainsi, sans jeu de mots, un système routier à deux vitesses, soutient la porte-parole du SISP Lucie Martineau. Ce concept d'utilisateur-payeur contribue aussi à accentuer la concentration du développement économique dans les grands centres au détriment des régions, en accroissant les voies de communication.» Pour le SISP, la tarification ne peut servir de moyen pour renflouer les revenus de l'État, car trop de programmes gouvernementaux ont des composantes à caractère social pour en faire de simples biens à facturer à l'utilisateur. Afin de pallier les difficultés de financement des services publics, le SISP suggère plutôt de mettre en oeuvre des mesures «vigoureuses» pour contrer l'évasion fiscale, ce problème majeur qui prive l'État de revenus très importants. Le SISP demande au gouvernement libéral de suivre l'exemple des leaders mondiaux afin de récupérer les sommes astronomiques qui échappent au fisc, de l'argent qui devrait plutôt être réinvesti dans le maintien et l'amélioration des services à la population.
  20. LNH - Expansion: L'attrait de Toronto (Source: Radio-Canada) Selon le Globe and Mail, les gouverneurs du circuit Bettman évoquent l'idée d'une deuxième équipe dans la Ville Reine. Le nom de Jim Balsillie est associé au projet. Y a-t-il suffisamment de place pour deux coqs dans la basse-cour de Toronto? Selon ce que rapporte le Globe and Mail de mardi, les gouverneurs de la Ligue nationale discutent de l'idée d'une deuxième équipe dans la Ville Reine. « Pourquoi ne pas avoir une autre équipe dans le meilleur et le plus grand marché (de hockey) au monde », s'est interrogé un des gouverneurs, sous le couvert de l'anonymat. Au moins trois dirigeants, dont le copropriétaire des Flames de Calgary Harley Hotchkiss, ont indiqué que l'homme d'affaires canadien Jim Balsillie pourrait recevoir une équipe d'expansion. Un autre gouverneur, sans remettre en question l'idée, a toutefois laissé savoir que le déménagement d'une équipe actuelle serait préférable à une expansion. « Nous ne pouvons pas ajouter une équipe, car nous serions la risée des sports professionnels, a-t-il dit. Nous avons trop de franchises en difficulté. » Réaction des Maple Leafs Richard Peddie, le président-directeur général de Maple Leaf Sports and Entertainment, n'est pas entièrement opposé à la venue d'une rivale dans la métropole ontarienne. Il y voit même une source de revenus supplémentaire. « Quand la Ligue parlera d'expansion - si elle le fait -, nous écouterons et jugerons de ce qui est le mieux pour le hockey, a expliqué Peddie. Les Maple Leafs ne seraient pas désavantagés. Nous pourrions même augmenter nos revenus en louant l'Air Canada Centre. » Un autre gouverneur a quant à lui mentionné que Toronto est une option nettement plus enviable que Hamilton. Une équipe dans la petite ville industrielle pourrait être fatale aux Sabres de Buffalo, de l'autre côté des chutes Niagara. Le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, a refusé de commenter la rumeur. http://sport.sympatico.msn.ca/abc/Accueil/ContentPosting.aspx?isfa=1&feedname=CBC_SPORTS_V3_FR&showbyline=True&newsitemid=415138
  21. Montréal Gestion des parcomètres: la Ville se prive de revenus, selon une étude Mise à jour : 26/05/2009 19h39 Les parcomètres poussent comme des champignons à Montréal. Si le système mis en place en 1994 coûte cher aux automobilistes, il l’est davantage pour la Ville. Il y a 15 ans, la Ville de Montréal a privatisé la gestion des parcomètres en la confiant à la Chambre de commerce. Chaque fois qu’un dollar est inséré dans un parcomètre, 20 sous tombent sur le comptoir de la Chambre de commerce. Selon les auteurs d’une étude, en délaissant la gestion des parcomètres depuis 15 ans, la Ville s'est privée de revenus de 16 millions et demi de dollars. Depuis que la Ville a confié la gestion des parcomètres, pour une période de 30 ans, à la Chambre de commerce, les revenus sont passés de 17 à 50 millions de dollars; une augmentation de 297%. Entre 2005 et 2006, ils ont grimpé de 36%; 52% entre 2006 et 2007.
  22. Les déficits augmentent le nombre de contraventions Mathieu Perreault - La Presse 16 mai 2009 | 17 h 01 Habiter une ville qui connaît des difficultés budgétaires n'est pas de tout repos. On doit s'attendre à des hausses de taxes et à moins de services. Pour couronner le tout, le risque d'écoper d'une contravention y est plus important. «Les villes qui font face à des baisses de revenus donnent généralement davantage de contraventions», explique Gary Wagner, un économiste de l'Université de l'Arkansas, à Little Rock, qui vient de publier une étude sur ce sujet dans une publication de la Réserve fédérale américaine. «Chaque baisse de revenus de 10%, le nombre de contraventions remises à des automobilistes augmente de 6,4%. Nous n'avons pas épluché les procès-verbaux pour voir si on avait donné des consignes précises aux policiers, mais nos résultats montrent sans l'ombre d'un doute que les contraventions sont utilisées par les municipalités pour augmenter leurs revenus plutôt que dans une démarche limitée à la sécurité routière.» Les radars photo La popularité récente des radars photo et des caméras croquant les automobilistes qui brûlent des feux rouges a amplifié le phénomène. Un cas célèbre est celui du village de Schaumburg, en Illinois, où une caméra installée à l'entrée d'un centre commercial a rapporté 1 million US en trois mois, avant d'être enlevée à la suite des protestations de la population - la caméra pinçait principalement les gens qui ne faisaient pas un arrêt complet avant de tourner à droite au feu rouge. «Nous n'avons pas examiné spécifiquement les caméras, mais il est évident qu'elles sont encore plus faciles à utiliser de manière perverse, dit M. Wagner. Il est délicat de demander à un chef de police de distribuer davantage de contraventions; il faut généralement exiger plus de patrouilles de sécurité routière, ce qui ne donne pas nécessairement plus de contraventions. Mais avec une caméra, les apparences sont sauves. Et on peut les installer à des endroits pas particulièrement dangereux, mais où il y a beaucoup d'infractions, par exemple une route très large, conçue pour une vitesse assez élevée, mais où la limite est plus basse.» La Cour tranche Une anecdote illustre bien le propos de M. Wagner. En 2006, la Cour suprême de la Caroline-du-Nord a décrété que les revenus des caméras devaient être versés à l'État plutôt qu'aux municipalités. «Le nombre de caméras était en augmentation constante jusqu'alors, raconte-t-il. Après, elles sont devenues beaucoup moins populaires. Je pense que ce n'est pas à cause d'une augmentation généralisée de la sécurité routière, mais plutôt parce que les caméras ont soudainement cessé d'être rentables pour les villes.» L'étude de M. Wagner a justement été faite à partir d'une base de données recensant toutes les contraventions en Caroline-du-Nord entre 1990 et 2003. À noter, le nombre de contraventions ne baissait pas quand les revenus des municipalités augmentaient et que leur budget était excédentaire. Et au Québec... Quelles sont les recommandations de M. Wagner pour le Québec, qui commence ce printemps à utiliser les caméras? «L'important est de bien séparer les responsabilités, dit M. Wagner. L'administration qui choisit où vont les caméras ne devrait pas être celle qui bénéficie des revenus des contraventions. Et qu'on prouve clairement qu'il y a un problème de sécurité routière aux endroits où on installe les caméras et qu'elles permettent de réduire le nombre d'accidents.» Au Québec, les revenus des contraventions distribuées par les caméras aux automobilistes vont au gouvernement provincial, alors que leur emplacement a été décidé en collaboration avec les municipalités. Il s'agit d'une séparation à peu près conforme aux prescriptions de M. Wagner. Par contre, les revenus des contraventions données par les policiers municipaux vont directement aux municipalités. Sur le plan du stationnement, à Montréal, les revenus des contraventions vont à la ville centre, sauf pour ce qui est des frais, qui vont aux arrondissements. ----------------- Ça pourrait expliquer, les 133 en extra pour aller chercher des revenues en extra, la limite de vitesse bidon de 40kmh à Montréal, les parcomètres et bonhommes aubergines gourmands et j'en passe....
  23. Ebay quitte Vancouver, 700 personnes perdront leur emploi Mise à jour le mercredi 6 mai 2009, 15 h 18 . L'entreprise eBay, qui exploite un populaire site Internet d'enchères, a décidé de fermer son seul centre d'appels au pays, qui se trouve à Vancouver. Quelque 700 personnes perdront leur emploi d'ici le 30 septembre prochain. Les activités seront transférées au centre d'appels de Salt Lake City, aux États-Unis, où des emplois seront créés, et dans d'autres pays. La multinationale justifie sa décision par une baisse de ses revenus en raison du contexte économique difficile. Les profits d'eBay ont atteint 357,1 millions de dollars américains pour le premier trimestre de l'année, en baisse de 22 % comparativement à la même période pour de 2008 (459,7 millions de dollars). Les revenus de l'entreprise ont chuté de 8 % pour s'établir à 2,02 milliards. Ces résultats ont toutefois été conformes aux attentes des analystes financiers.
  24. Publié le 22 avril 2009 à 05h00 | Mis à jour à 11h30 Une guerre du café à l'horizon Pierre Couture Le Soleil (Québec) Après la guerre des beignes, assisterons-nous à celle du café? McDonald's vient de lancer une vaste offensive sur Tim Hortons. Le but : gagner des parts dans le très lucratif marché des buveurs matinaux. Ne riez pas, de grosses sommes d'argent sont en jeu. L'an dernier, il s'est vendu au Canada plus de 1,8 milliard de tasses de café dans les restaurants et les établissements spécialisés. Les ventes de café ont ainsi progressé de 2 % (36 millions de tasses) par rapport à 2007. Selon un sondage commandé par la firme NPD Group, le café demeure le produit le plus prisé des Canadiens lorsqu'ils franchissent les portes d'un restaurant. Le tiers des ventes des restaurateurs sont associées au café. En calculant un profit net d'environ 85 % sur chaque tasse vendue, on comprend un peu mieux l'engouement des géants de la restauration rapide pour cette précieuse boisson chaude. Au Canada, Tim Hortons domine outrageusement la vente de café le matin. Ses parts de marché sont estimées à environ 70 %. À l'opposé, McDonald's ne contrôlerait que 10 % des ventes de café entre 6h et 10h30. L'an dernier, les 2917 succursales Tim Hortons ont généré beaucoup de fric, soit des revenus de 2 milliards $. Chez Tim Hortons, environ 50 % du chiffre d'affaires émane de la vente de café. Or, McDo pense qu'elle pourrait s'attirer de nouveaux clients dans ce marché au cours des prochains mois. Depuis lundi, et ce, jusqu'au 3 mai, la multinationale du hamburger offre le café gratuitement à tous les clients qui se présentent dans ses restaurants. Aucun achat n'est requis. Plusieurs analystes estiment que cette façon de faire est audacieuse et pourrait permettre à McDonald's de gagner de nouveaux adeptes (voire ravir des clients à Tim Hortons). On pense notamment aux irréductibles automobilistes qui n'hésitent pas à faire la file de longues minutes le matin chez Tim Hortons pour se procurer un café. McDo cherche depuis longtemps à rentabiliser ce service peu fréquenté le matin par ses clients. Il faut dire que Tim Hortons tire 60 % de ses revenus le matin. «Cette promotion vise essentiellement à mettre de la pression sur Tim Hortons», signale l'analyste Perry Caicco, de CIBC Marchés mondiaux, dans une note de recherche à ses clients. Car voilà, en pleine récession, McDonald's a tout à gagner. Et Tim Hortons, beaucoup à perdre. Tim Hortons demeure une marque très populaire auprès des Canadiens, mais il semble y avoir une limite à vendre des cafés, des muffins et des beignes le matin. On imagine d'ailleurs mal comment la chaîne de beigneries au nom du célèbre joueur de hockey pourrait faire mieux. Au petit déjeuner, Tim Hortons détient 65 % du marché de la vente de café, alors que près de 50 % de sa clientèle revient au moins quatre fois par semaine dans ses établissements. À moins d'ouvrir de nouveaux restaurants et de risquer de «cannibaliser» davantage ses franchisés actuels, Tim Hortons devra se résigner à des objectifs financiers plus modestes cette année et l'an prochain, pensent certains experts. Au dernier trimestre, Tim Hortons a notamment vu ses revenus grimper de 9,4 %, à 563,7 millions $, alors que ses profits nets ont glissé de 8,7 %, à 69,1 millions $. Alors que l'Association des restaurateurs prévoit une contraction des ventes de 1,8 % cette année dans le secteur de la restauration rapide, Tim Hortons pense toujours faire grimper ses revenus entre 3 et 5 %. Pour faire taire les rumeurs, Tim Hortons a décidé de hausser de 11 % son dividende annuel le mois dernier tout en s'engageant à racheter 5 % de ses actions en circulation en 2009. Chez McDo, l'offensive café devrait déboucher sur l'entrée progressive au Canada des McCafe. Une nouvelle section déjà introduite dans des restaurants de la chaîne en Europe et aux États-Unis. Les McCafe offrent des cappuccinos, des cafés lattés et des pâtisseries à des prix, dit-on, imbattables. Chemin faisant, l'analyste David Hartley, de BMO marchés des capitaux, s'attend à ce que le titre de Tim Hortons fasse du surplace cette année. Il croit que d'ici un an, l'action vaudra 31 $. Hier, le titre de Tim Hortons (TSX : THI) a terminé la journée à 30,64 $, en hausse de 17 ¢. Il y a un an, le même titre s'échangeait autour des 34 $. L'analyste de BMO note toutefois que le titre de Tim Hortons se transige ces temps-ci à des ratios plus élevés que la moyenne de l'industrie. À la Financière Banque Nationale, Jim Durran vient d'ailleurs de revoir à la baisse sa cible annuelle sur Tim Hortons, passant de 37 $ à 33 $. L'analyste redoute les effets de la récession et de la compétition ainsi que les faibles bénéfices dégagés par les succursales aux États-Unis.
  25. Le grand bouleversement Mise à jour le lundi 30 mars 2009 à 23 h 09 La presse écrite est en crise aux États-Unis. Les salles de nouvelles sont constamment réduites et des journaux menacent de fermer. Certains abandonnent même leur version papier pour se retrouver sur Internet. Il faut dire que la crise actuelle accélère la perte des revenus publicitaires, qui sont de plus en plus éparpillés. La crise des médias s'est fait sentir plus vite aux États-Unis, et elle commence à atteindre le Canada. Florian Sauvageau, le directeur du Centre d'études sur les médias, croit que les 14 quotidiens québécois sont à l'aube d'un grand bouleversement. Le problème, c'est le modèle économique qui est en train de se briser, le financement surtout des grandes entreprises de presse, 80 % par de la publicité et un maigre 20 % par le public. C'est ça qui ne marche plus. La première victime canadienne est le Groupe Canwest Global, l'éditeur du National Post et de 12 quotidiens au pays, dont The Gazette à Montréal. En 2000, Canwest a payé plus de 3 milliards de dollars pour acheter les journaux du groupe Hollinger. Or, avec la crise, les commanditaires ne sont pas au rendez-vous comme prévu, et Canwest peine à rembourser ses dettes. C'est par exemple le cas avec le domaine de l'automobile. En 2006, il a permis de rapporter 850 millions de dollars aux journaux du pays, soit 34 % de tous leurs revenus publicitaires. Aujourd'hui, la crise frappe de plein fouet cette industrie, comme bien d'autres d'ailleurs. Il y a eu beaucoup plus de compressions budgétaires au Canada anglais. Le groupe Canwest Global repousse l'échéance du paiement de ses dettes quasiment de semaine en semaine, alors c'est certain ici ce sont les mêmes annonceurs, ce sont les mêmes industries qui sont en danger. Quebecor Media publie, par l'entremise de ses filiales Osprey et Sun Media, 37 quotidiens payants au pays. Sa vice-présidente affaires publiques, Isabelle Dessureault, explique que, dans les faits, les coûts d'exploitation sont en hausse, alors que les revenus sont en baisse. Ainsi, au Journal de Québec, qui a été en lock-out pendant 15 mois, et au Journal de Montréal, où les 250 employés sont en ce moment en lock-out, il est difficile de s'entendre sur les changements à apporter. On ne peut pas renouveler un média, l'amener sur Internet, l'amener sur un téléphone mobile avec, je dirais, la structure de fonctionnement du passé. En 2008, le Journal de Montréal aurait malgré tout récolté près de 20 millions de dollars en profits. D'ailleurs, de 1997 à 2006, les quotidiens canadiens ont connu une hausse de 17 % de leurs revenus. Toutefois, même si les profits sont encore au rendez-vous, ils sont de moins en moins importants. Les revenus publicitaires pour le quatrième trimestre de 2008 pour les journaux de Sun Media, il y a eu un recul de 8 % par rapport à 2007, alors c'est quand même important au niveau publicitaire seulement. [...] En 2007 seulement, il y a eu un recul de 20 % du côté des revenus des petites annonces parce que maintenant il y a d'autres alternatives, bien sûr Internet. Internet Internet a vu ses recettes générées par la publicité quadrupler au Canada de 2003 à 2007. Il faut toutefois préciser qu'il n'y a pas que les commanditaires qui délaissent les journaux pour le web, mais aussi les lecteurs. Par exemple, en 2001, la moitié des Canadiens âgés de 18 à 34 ans lisaient régulièrement un journal en semaine. En 2007, ils n'étaient plus que 40 %. On dit que chaque lecteur de journal qui meurt n'est pas remplacé parce que les jeunes s'informent sur Internet. C'est pourquoi les journaux ont recours à Internet. C'est le cas du site Cyberpresse, qui est alimenté par les sept quotidiens du Groupe Gesca, eux-mêmes présents un peu partout dans la province. Gesca n'a pas voulu parler de ses performances pendant la crise. En revanche, le syndicat des travailleurs de l'information de La Presse dit que l'employeur ne se gêne pas à l'interne pour dire que l'heure est au resserrement budgétaire et que les revenus publicitaires diminuent, même si le tirage augmente. Les quotidiens gratuits À Montréal, le Métro et le 24 heures sont désormais incontournables, surtout en cette période de crise. Distribués gratuitement, ils sont maintenant lus par plus d'un million de Québécois chaque semaine. Le Métro par exemple, attire des milliers de jeunes lecteurs de plus que La Presse. Malgré cette tempête, c'est le calme au Devoir. Ce quotidien, le seul qui est indépendant au Québec et qui sera centenaire en janvier, possède l'avantage d'avoir des revenus publicitaires provenant de secteurs variés. C'est notamment le cas avec le monde culturel ou le domaine des institutions publiques, comme l'explique son directeur, Bernard Descôteaux. C'est sûr qu'on est obligé de travailler plus fort pour aller chercher des revenus publicitaires, mais pour le premier trimestre de 2009, nos revenus publicitaires vont être un peu supérieurs à ceux de 2008. Le Devoir possède un autre avantage: seulement la moitié de ses revenus proviennent de la publicité. Le reste provient du tirage qui, du reste, n'est pas en baisse. En comparaison, dans les autres quotidiens, c'est en moyenne 80 % des revenus qui sont générés par la publicité. Bernard Descôteaux rappelle que les lecteurs du Devoir sont très fidèles parce qu'il s'agit d'un quotidien de créneau qui se spécialise dans certains secteurs, comme la politique, la culture, le domaine des idées et le débat. Une histoire à suivre Il faut se demander si les journaux d'ici devront se spécialiser pour survivre à la crise de fond que traverse la presse écrite. Les quotidiens québécois sont assurément à la croisée des chemins. Nouvelles présentations, nouvelles plateformes, les changements ont déjà commencé. Et la crise économique devrait contribuer à les accélérer.
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