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  1. Le vendredi 20 juillet 2007 L'Impact en route vers la MLS? Patrick Leduc. Photo François Roy, La Presse Jean-François Bégin La Presse En embauchant hier l'ex-ministre Richard Legendre à titre de vice-président principal, l'Impact de Montréal a franchi une étape importante sur la route qui pourrait le conduire vers la Major League Soccer. Taille du texteImprimerEnvoyer La nomination de Legendre, qui a présidé à l'agrandissement du stade du parc Jarry à l'époque où il était à la tête de Tennis Canada, est une prise de taille pour l'Impact, dont le nouveau stade est présentement en construction. «Ma priorité sera de mener à bon port la construction du stade et surtout de faire en sorte de le remplir jusqu'à ce qu'il devienne trop petit et qu'il faille l'agrandir de nouveau», a dit M. Legendre lors d'une conférence téléphonique, hier après-midi. L'ancien joueur de tennis referme la parenthèse politique ouverte en 2001. Il avait alors été élu sous la bannière péquiste, lors d'une élection partielle dans la circonscription de Blainville. Candidat malheureux lors la course à la direction du PQ qui avait couronné André Boisclair, il a été défait aux élections provinciales, le printemps dernier. «Je suis content de ce que j'ai fait au cours des six dernières années, mais le 26 mars, la population m'a dit de faire autre chose. Je suis content de revenir dans le sport, car c'était mon premier choix», a dit M. Legendre. Comme ministre responsable du Loisir et du Sport dans le cabinet de Bernard Landry, Legendre avait participé au sauvetage et à la relance de l'Impact à titre d'organisme sans but lucratif, en 2002. «J'ai vu la façon dont il a mené le dossier de l'Impact et les dossiers de sport en général, a dit le président de l'Impact, Joey Saputo. Il va aider l'Impact et le soccer. C'est la personne idéale pour mener notre sport et notre équipe au prochain niveau.» La tentation de la MLS À en juger par les propos tenus hier par M. Saputo, le prochain niveau, ça risque fort d'être la MLS. La ligue née en 1996 offre le meilleur calibre de soccer professionnel en Amérique du Nord. Elle vient d'accueillir en grande pompe sa première authentique super-star, David Beckham, qui fera demain ses débuts dans l'uniforme du Galaxy de Los Angeles, si sa blessure à une cheville est suffisamment guérie. «Dans le passé, je disais non à la MLS, parce que je n'aimais pas la structure de la ligue. Mais celle-ci est en train de changer et mon opinion change aussi», a indiqué Saputo. Tant mieux. Le succès phénoménal de la Coupe du monde U-20, qui a attiré 240 000 spectateurs au Stade olympique, a prouvé hors de tout doute l'appétit des Montréalais pour du soccer de qualité. Or, disons-le franchement, la première division de l'USL, dont fait partie l'Impact, n'offre pas toujours du soccer de haut vol. Les accros de foot européen diront que la MLS non plus, mais ce serait quand même un net progrès. La MLS compte présentement 13 équipes, dont le Toronto FC. L'équipe de la Ville reine a fait ses débuts cette saison et détient l'exclusivité sur le marché canadien pendant trois saisons. Après cela, tout est possible. «Je ne veux pas dire qu'on va être dans la MLS dans deux, trois ou quatre ans, dit Saputo. Mais on va examiner cette possibilité si c'est intéressant. C'est quelque chose qu'on regarde.» La MLS s'est développée en fonctionnant de manière très centralisée, mais elle offre de plus en plus d'autonomie à ses franchises, selon Saputo. «Si ça continue dans cette direction et que le propriétaire peut plus ou moins décider de la direction de son équipe, on est ouvert.» Cette ouverture nouvelle explique sans doute l'optimisme affiché par un haut gradé de l'Association canadienne de soccer, qui me confiait récemment sa conviction que l'Impact se joindrait à la MLS en 2010. Une conviction renforcée par la construction, à l'ombre de la tour olympique, du stade Saputo, qui doit ouvrir ses portes à temps pour la saison 2008 de l'Impact. Le nouvel amphithéâtre pourra accueillir 13 000 spectateurs, mais il sera possible de faire passer sa capacité à 18 000 sièges, de manière temporaire ou permanente. «À 18 000 sièges, ce serait accepté par la MLS», dit Joey Saputo. À titre de comparaison, le BMO Field, domicile du Toronto FC, compte 20 000 places. Il y a encore beaucoup de fils à attacher avant que la MLS débarque à Montréal. Le succès de foule de l'Impact repose en bonne partie sur des billets peu coûteux qui permettent aux familles d'assister aux matchs. Il faudrait maintenir le plus possible cette accessibilité. Mais ce serait une progression logique pour l'Impact que de passer dans les grandes ligues. Les Raging Rhinos de Rochester ou le Battery de Charleston, c'est bien beau, mais Montréal mérite mieux. Impact international Le succès de la Coupe du monde U-20 a convaincu Joey Saputo qu'il serait viable pour l'Impact de disputer des matchs internationaux pendant la saison morte, à l'automne ou au printemps, contre des clubs mexicains ou sud-américains. Mais pour jouer en avril ou en novembre, il faut jouer à l'intérieur, au Stade olympique. Et pour jouer au Stade, il faut une surface artificielle. L'Impact examine présentement la possibilité d'investir pour garder au Parc olympique la surface synthétique amovible acquise par la Fédération de soccer du Québec en prévision de la Coupe du monde U-20. Cette surface fait présentement l'objet d'un appel d'offres et pourrait être vendue à une municipalité si une entente n'est pas conclue pour qu'elle reste au Stade. La faisabilité d'une telle entente serait plus forte si l'Association canadienne de soccer donnait des garanties que l'équipe nationale disputera plus souvent des matchs à Montréal. «L'Association canadienne a vu qu'un match international à Montréal peut avoir du succès et qu'il n'y a pas qu'Edmonton ou Toronto», dit Joey Saputo. Une histoire à suivre.
  2. http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2016/07/06/004-politique-nationale-architecture-saint-laurent-de-sousa-ordre-architectes-quebec.shtml Saint-Laurent veut mettre un terme aux horreurs architecturales au Québec Publié le mercredi 6 juillet 2016 à 13 h 07 Centre-ville de Montréal Photo : iStockPhoto L'arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, devient la première instance municipale à demander officiellement au gouvernement du Québec une politique nationale de l'architecture, ce qui serait une première en Amérique. Il veut ainsi en finir avec les laideurs architecturales dans la province. Un texte de Marie-Ève MaheuTwitterCourriel Saint-Laurent a reçu plusieurs prix d'architecture et de design pour sa Bibliothèque du Boisé, construite en 2013 et certifiée LEED platine. Il veut maintenant servir d'exemple. Le conseil municipal a récemment adopté une résolution pour interpeller Québec. « Si nous voulons avoir des bâtiments qui sont faits avec la beauté, la fonctionnalité, mais aussi avec la performance environnementale, il reste encore beaucoup de barrières pour les villes et les instances municipales », dit le maire de Saint-Laurent, Alan De Sousa. Il donne en exemple le manque de latitude pour ouvrir les projets de construction à des concours d'architecture, ce qui a été possible pour la Bibliothèque du Boisé, réalisée par les firmes Cardinal Hardy, Labonté Marcil et Éric Pelletier architectes, réunies en consortium. Bibliothèque du Boisé, dans Saint-Laurent. Elle a remporté le le Grand Prix d'Excellence 2015 de l'Ordre des architectes du Québec. Bibliothèque du Boisé, dans Saint-Laurent. Elle a remporté le Grand Prix d'Excellence 2015 de l'Ordre des architectes du Québec. Photo : Yien Chao L'Ordre des architectes du Québec réclame depuis longtemps une politique nationale de l'architecture. « Les processus d'appel d'offres au Québec ne favorisent pas nécessairement la qualité. On choisit les professionnels ou les entrepreneurs selon le plus bas prix. Je ne dis pas qu'il faut payer plus cher, mais il faut qu'on fasse des projets de qualité. C'est tout le monde qui en bénéficie », soutient sa présidente, Nathalie Dion. Fin juin, l'Ordre a déposé un mémoire pour réitérer sa demande dans le cadre des consultations publiques du ministère de la Culture sur le renouvellement de la politique culturelle, qui ont lieu tout l'été. C'est ce qui a inspiré le conseil municipal de Saint-Laurent, avec l'objectif que d'autres villes lui emboîtent le pas. Manque de vision « On se pâme sur les exemples qui se font en Scandinavie ou dans d'autres pays en Europe. Pourquoi on n'est pas capable de faire aussi bien ici? », se désole Nathalie Dion, de l'Ordre des architectes du Québec. Oui, ça me décourage, surtout de savoir des fois que ce ne sont pas les architectes qui manquent de talent. C'est qu'on a pris des décisions basées sur des budgets. (Nathalie Dion) Un exemple? La reconstruction de l'école Saint-Gérard dans Villeray, à Montréal, qui se voulait un projet du 21e siècle, mais qui a été ramené à sa plus simple expression pour des questions budgétaires. Le système de géothermie a finalement été sauvé, mais l'atrium central et le toit vert sont passés à la trappe. « On aurait peut-être pu se permettre l'atrium en se disant que c'est un investissement pour les jeunes pour le futur, dit Mme Dion. Il n'y a peut-être pas d'étude qui dit textuellement que quand tu as une belle école tu vas mieux réussir, mais en général le cadre bâti influence la qualité de vie des gens au bureau ou dans un hôpital. Dans une école, c'est sûr que c'est important. » Une politique nationale de l'architecture permettrait de se donner une vision de l'architecture, dit Nathalie Dion, en termes d'esthétisme, de fonctionnalité et de durabilité environnementale entre autres. Et pas besoin d'être un pays pour en avoir une, souligne-t-elle. Elle donne les exemples de l'Écosse et de la capitale du Danemark, Copenhague.
  3. Pas vraiment une annonce sur des rénovations, mais avec des nouveaux propriétaires, on peut p-ê s'y attendre. via LaPresse : Publié le 13 août 2014 à 07h31 | Mis à jour à 07h31 Gad Bitton met le pied dans le Vieux-Montréal ANDRÉ DUBUC La Presse Le tandem d'investisseurs qui vient d'acquérir le 507, place d'Armes, dans le Vieux-Montréal, se promet de renouveler son plaisir à la prochaine occasion. Dans une rare entrevue accordée à un média, le propriétaire de l'entreprise de location et de financement d'automobiles Holand, Gad Bitton, a expliqué ses visées au sujet de sa plus récente acquisition: le 507, place d'Armes, communément appelé édifice Aldred. Édifice patrimonial de style Art déco du Vieux-Montréal, le bâtiment haut de 23 étages, dont la silhouette est inspirée de l'Empire State Building de New York, a été construit au début des années 30. M. Bitton et son partenaire à parts égales - la famille de Michael Serruya, président de CoolBrands International, de Toronto - ont acquis la propriété du fondateur de Guess Jeans, Georges Marciano, le 30 juin pour la somme de 23,5 millions. «J'aime diversifier mes risques, dit Gad Bitton, 51 ans, qui a oeuvré toute sa vie dans le domaine automobile. J'ai acquis de l'expérience en immobilier avec les années.» Il a, en effet, fait ses premières armes en multipliant les achats à compter de 1995 dans les environs du métro De la Savane, au carrefour des autoroutes 15 et 40, là où se trouve le siège social de son entreprise, Holand. Le secteur est depuis en complète transformation, pour le mieux. Mais, c'est la vision de M. Marciano et sa rencontre avec lui, soutient-il, qui l'ont convaincu d'investir dans le Vieux-Montréal. «C'est un homme qui a accompli des choses remarquables dans son industrie. Il m'a dit d'aller marcher dans le Vieux-Montréal avec ma famille un dimanche matin. Je n'avais jamais fait ça de ma vie. Je l'ai fait et je n'en reviens pas de ce que j'ai vu. J'ai ensuite pris la calèche dix fois de suite et j'ai passé une journée entière sur la place d'Armes à regarder et écouter les passants.» Quand M. Marciano l'a plus tard approché pour dire qu'il vendait son portefeuille pour des raisons personnelles, M. Bitton était prêt. Il a d'abord acheté le 11-15, rue Notre-Dame Ouest, puis le 200, sur la même rue, et le 249, rue Saint-Jacques. Fin juin, il mettait le grappin sur le 507, place d'Armes. «J'aime beaucoup le Vieux-Montréal, fait savoir M. Bitton. Si les occasions se présentent, on envisagera d'autres acquisitions potentielles, autant dans les bureaux que dans le résidentiel locatif», ajoute-t-il. Une préférence pour le partage de bureaux Pour ce qui est du joyau de son portefeuille, M. Bitton entend miser sur la proximité du palais de justice pour le remplir. Le taux d'inoccupation de la tour de 240 000 pieds carrés atteint actuellement 23%. «Avec la technologie, les juristes n'ont plus besoin de grands bureaux pour fonctionner», dit-il. L'avenir du 507, place d'Armes passe, selon lui, par la venue de centres d'affaires qui loueront des bureaux aux cabinets indépendants d'avocats et études de notaires. «Ce n'est pas tout le monde qui a les moyens de louer à 50 ou 60$ le pied carré au centre-ville», souligne-t-il. Le fils de Gad Bitton, Meir, s'occupera de la gérance de l'immeuble. La gestion et la location de la propriété ont été confiées à la société Cogir, dirigée par Mathieu Duguay. Un partenaire aux poches profondes M. Bitton est associé à Serruya Private Equity (SPE) dans l'édifice Aldred. SPE détient un portefeuille de plus d'un million de pieds carrés dans la grande région de Toronto. Le holding familial possède notamment l'hôtel King Edward. «Ça nous intéresse toujours d'investir dans des immeubles d'exception comme celui-ci», dit Michael Serruya, cofondateur la chaîne Yogen Früz, dans un entretien. L'édifice Aldred constitue le premier investissement immobilier de la famille à Montréal. «Nous pouvons toujours nous tromper, mais nous pensons que le marché torontois est en surchauffe, alors qu'il y a encore des occasions sur le marché montréalais. Notre famille souhaite y bâtir un portefeuille significatif au cours des dix prochaines années.» Ces investissements se feraient idéalement en partenariat avec Gad Bitton, a-t-il précisé.
  4. Bonjour. Hello. Quelque chose qui me passionne et me préoccupe beaucoup c'est le réchauffement climatique. Voici le lien pour mon site préféré où je m'informe sur ce sujet. http://www.environmentalhealthnews.org/archives.jsp?sm=fr13%3Bcurrentissues15%3B5Climate_change14%3BClimate+change Je trouve ce site des plus utiles parce qu'il rassemble tout le savoir sur le réchauffement climatique, donc on peut choisir de lire la science directement des sources scientifiques (NASA par exemple) ou on peut lire les opinions ou encore on peut s'informer sur ce qui se passe partout sur la planète de par les liens vers les publications du monde entier. Très informatif. À vous d'en juger pour vous même. Ce n'est que tout récemment que les scientifiques commençent à parler des conséquences du réchauffement climatique sur les régions plus précisément alors qu'auparavant on ne parlait que des changements à l'échelle planétaire. On dit que les effets du réchauffement climatique se feront sentir fortement à Montréal en 2046, par exemple http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2013/09/27/001-giec-rapport-climat.shtml. Quand j'ai acheté ma maison en 2011 j'ai beaucoup pensé aux consequences du réchauffement climatique en choisissant ma propriété. Je me demande souvent si le boom immobilier que l'on observe maintenant à Montréal est en parti dû au positionement des forces économiques face aux changements à venir. Les scientifiques, les grandes sociétés financières internationales et même les forces militaires du G20 ce préparent dès maintenant. En générale on dit qu'à court et moyen terme le Canada va profiter des changements dû au réchauffement climatique. Qu'en pensez-vous? C'est un sujet énorme j'en conviens. Quelles seront les enjeux pour Montréal dans les 50 prochaines années par exemple.
  5. Nicolas Montmorency, conseiller municipal du district de la Pointe-aux-Prairies, dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, demande qu'on débaptise la rue Amherst car l'officier de l'armée britannique Jeffery Amherst est indigne, selon lui, d'un tel honneur. La controverse sur la rue Amherst ne date pas d'hier. Il y a belle lurette que des francophones demandent qu'on débaptise la rue Amherst. Nicolas Montmorency en fait partie. Il considère «tout à fait inacceptable qu'un homme ayant tenu des propos soutenant l'extermination des Amérindiens soit honoré de la sorte». «Bien qu'il s'agisse d'un personnage historique, la culture et l'histoire anglophones de Montréal ne doivent pas être injustement représentées par une personne ouvertement en faveur de l'extermination d'un peuple», dit M. Montmorency.De façon plus large, Nicolas Montmorency dit être «préoccupé par l'avenir du français dans la deuxième ville francophone au monde». Il a déposé deux motions au greffier de la Ville de Montréal afin qu'elles soient débattues lors de la prochaine séance du conseil municipal, le 24 août. Il dit se questionner sur «l'utilité de nommer certaines rues avec des dénominations non-francophones, comme les rues University ou City Councillors.» «Le but de cette proposition n'est pas de nier un pan de l'histoire de Montréal, bien au contraire, dit-il. Malheureusement, la métropole du Québec s'anglicise un peu plus tous les ans. Ses élus doivent faire en sorte que ce qui a toujours fait la renommée de Montréal à travers le monde, soit sa culture riche et diversifiée ayant pour base le rayonnement du français, ne soit pas indûment diluée. Montréal est une ville cosmopolite de langue française : il faut en être fier et l'affirmer.» M. Montmorency invite la population à joindre son groupe Facebook, Francisation des rues de Montréal / Rue Amherst, «afin de démontrer son intérêt aux autres élus municipaux face à cette proposition». http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200908/11/01-891594-faut-il-debaptiser-la-rue-amherst.php
  6. Une Maison olympique pour Montréal 5 fév. 2014 - par Alec Castonguay Photo : © Mathieu Rivard Dès le mois d’avril, Montréal aura une Maison olympique en plein centre-ville. Un projet de plusieurs millions de dollars qui donnera une vitrine permanente au célèbre mouvement aux cinq anneaux. L’actualité a obtenu les détails avant l’ouverture officielle, ce printemps, dans le cadre d’un grand portrait de Marcel Aubut, publié dans le numéro en kiosque (et Ipad) à partir du vendredi 7 février. Les voici. * * * Marcel Aubut, président du Comité olympique canadien, s’arrête devant le gratte-ciel de 26 étages, au coin du boulevard René-Lévesque et de la côte du Beaver Hall, à Montréal, et ouvre grand les bras, comme pour bien montrer le gigantisme de son nouveau chantier. « On a réussi à avoir le rez-de-chaussée et le premier étage, en plein centre-ville. Ce qu’on pourra faire ici est sans limites », dit-il, excité. La Maison olympique de Montréal, au 500 René-Lévesque Ouest, sera l’un des legs de la présidence de Marcel Aubut au Comité olympique canadien (COC). Et une pièce importante dans la stratégie de mise en valeur de l’organisme et des athlètes amateurs d’élite, que le COC veut imposer dans la culture sportive canadienne. Elle devrait être inaugurée en grande pompe à la fin d’avril. Marcel Aubut négocie avec le CIO, en Suisse, pour obtenir le droit d’installer les anneaux olympiques aux quatre coins du toit, bien visibles. « Je pense être capable de les convaincre, je m’entends bien avec le nouveau président, Thomas Bach », dit-il, avant de sortir une feuille de papier sur laquelle sa vision est dessinée. On y aperçoit les anneaux, de nuit, avec les couleurs olympiques qui illuminent le bâtiment. « On va les voir de tous les ponts en entrant à Montréal ! » lance-t-il. Lors du passage de L’actualité sur le chantier, fin novembre, la moitié des travaux étaient complétés. Dehors, les ouvriers s’affairaient à aménager la grande terrasse, qui longe le devant et le côté de l’immeuble, et qui pourra accueillir des réceptions de plus de 1 000 personnes. Une cuisine pour les traiteurs a été installée. Sur la façade, à une dizaine de mètres au-dessus du trottoir, une bande défilante électronique diffusera des résultats de sports amateurs et des messages aux passants. Des télévisions retransmettront des épreuves et des championnats du monde. À l’intérieur, un mur complet — 3 m 65 sur 3 m — a été transformé en écran géant. « Les gens pourront venir écouter des compétitions. L’ambiance sera incroyable », affirme Marcel Aubut, à la tête du COC depuis 2009 — avocat, Aubut a également été président des Nordiques de Québec, dans la Ligue nationale de Hockey. Un musée interactif sur le sport amateur sera éventuellement déployé dans le hall, et une boutique aux couleurs du COC permettra aux touristes et visiteurs d’acheter des souvenirs toute l’année. La gestion du magasin a été confiée à Kevin Gilmore, chef de l’exploitation des Canadiens de Montréal, que Marcel Aubut a attiré au conseil d’administration du COC. Plus loin, au fond, des salles de réunion avec ordinateurs ont été aménagées pour les fédérations sportives et les athlètes. « Si l’un de nos sportifs cherche un endroit pour étudier, nos portes lui seront ouvertes », dit Aubut en montrant ces locaux vitrés aux murs blancs et au design raffiné. La Maison olympique abrite aussi les dizaines d’employés du COC, qui s’affairaient encore à ouvrir des boîtes au premier étage lors de notre passage. Une petite salle d’entraînement et un vestiaire avec douche ont été aménagés. De grandes peintures colorées ornent les murs. « On est loin de notre trou dans le sous-sol du Stade olympique ! » me dit un employé, visiblement ravi. « C’est important de travailler dans un bel endroit. Ça aide à la productivité », dit Aubut. Le bureau du COC à Montréal compte maintenant plus de 50 employés — ils étaient à peine 6 il y a trois ans. Les activités du bureau d’Ottawa, récemment fermé, ont été transférées à Montréal, où l’on s’occupe de la préparation de la délégation canadienne pour les Jeux olympiques, de l’aide aux fédérations sportives et des communications en français. La Maison olympique de Montréal est une réalisation de plusieurs millions de dollars, au cœur de la ville des Jeux de 1976. Marcel Aubut refuse de dévoiler à combien s’élève la facture. « Mais le plus beau, c’est qu’on ne paie pas un sou ! » lance-t-il avec le sourire. Ordinateurs, téléphones, téléviseurs, tables, chaises… tout provient de commandites. La facture de transformation de l’immeuble et de la grande terrasse est quant à elle en grande partie absorbée par les propriétaires du bâtiment, une société en commandite que contrôlent deux hommes d’affaires montréalais, Simon Margel et George Gantcheff, qui ont flairé le prestige (et la valeur) d’accueillir le mouvement olympique. « Pour leur montrer l’importance de l’olympisme, j’ai invité les propriétaires aux Jeux de Vancouver. Ils n’ont pas été difficiles à convaincre ! » dit Marcel Aubut. Une Maison olympique pour Montreal - L'actualite
  7. L’Ontario veut investir 17,5 milliards de dollars dans le transport en commun dans la région de Toronto : http://www.premier.gov.on.ca/news/Product.asp?ProductID=1383 La Colombie Britannique mets 14 milliards de dollars pour améliorer le transport collectif à Vancouver : http://www.canada.com/vancouversun/news/story.html?id=f3218ef4-c4fb-413f-bebb-cb8fea512570&k=47746 La ville de Montréal prépare un plan d’investissement en transport en commun beaucoup moins ambitieux (et concernant uniquement la ville de Montréal et non pas toute la région): http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4577,7757563&_dad=portal&_schema=PORTAL Et le gouvernement du Québec dit que ça ne l’intéresse pas! Maudit qu’on est cave au Québec!!!!!!!! :banghead:
  8. 40 M$ pour l’Airbnb quebecoise des espaces de travail | TVA Nouvelles La Montréalaise Breather, devenue le plus important réseau d’espaces de travail et salles de réunion sur demande en quatre ans, a obtenu un financement de 40 millions $ US. Il s’agit du plus gros investissement en capital de risque à Montréal. Et avec 73 millions$ US reçus depuis les premières phases de financement, cela en fait la startup la mieux financée du secteur grandissant des espaces de travail sur demande. Cette phase de financement a été menée par Menlo Ventures, la société de capital de risque derrière Uber, Tumblr, Warby Parker et Siri. «Pour nous, c’est juste le début », dit le président et cofondateur de Breather, Julien Smith, âgé de 37 ans. «C’est un marché super, super gros. On peut être présent dans chaque ville au monde.» Ce que les investisseurs voient en Breather, c’est le Uber ou le Airbnb de son industrie, soit celui qui a le plus de chance de s’imposer comme numéro un, après quoi la compétition rame pour le rejoindre. «Il y a une compagnie qui gagne dans chaque industrie, et les investisseurs croient que ce sera Breather pour l’immobilier commercial, dit Julien Smith. Comme on dit, «winner take all», le gagnant ramasse tout...» Plein de gens essaient de bâtir un réseau comme celui de Breather. «La majorité n’a pas réussi. On n’est pas les premiers, mais on les premiers pour lesquels ça fonctionne.» Ce qu’elle fait que les autres ne font pas Breather a débuté en 2012 par quelques espaces à Montréal. Elle en opère aujourd’hui plus de 300 dans 10 marchés, incluant New York, San Francisco, Londres, Chicago, Washington, Los Angeles et Toronto. Elle n’est évidemment pas la seule dans le marché florissant des espaces de travail locatifs ou collaboratifs. Mais son modèle s’apparente davantage à Airbnb qu’au géant WeWork, par exemple. Il n’y a aucuns frais d’abonnement ou de contrat à court ou long terme, ni d’espaces communs ou collaboratifs. Breather offre une multitude de lieux, éparpillés dans les quartiers les plus denses des grandes villes. «Plutôt que d’avoir un espace super grand, dans un endroit central, dit Julien Smith, notre stratégie est d’offrir une multitude de petits espaces. Et ils ne sont pas collectifs, mais exclusifs.» L’application est similaire à celle d’Airbnb: l’abonné indique la ville, le type de lieux recherchés (pour une réunion, du travail solo, ou faire des téléphones), la date, le temps recherché (une heure, une journée, une semaine) et les options s’affichent. Les prix varient en fonction du nombre de pieds carrés, de 25$ à 150$ de l’heure. Breather verse un pourcentage des revenus générés par chaque espace au gestionnaire immobilier à qui il loue. Les immeubles sont évidemment tous différents, mais les espaces sont tous aménagés par l’équipe de cinq designers de Breather, dirigée par Caterina Rizzi, cofondatrice de l’entreprise, qui est derrière la signature visuelle des boutiques Garage. «Notre objectif est que le client soit assuré d’avoir un espace dans lequel il a confiance», dit Julien Smith. Pour Venky Ganesan, le directeur général de Menlo Ventures, «Breather a su capter un réel besoin du monde du travail. Il n’existe aucune autre compagnie de ce type à offrir des espaces locatifs privés sur demande. Breather a eu l’idée formidable de rassembler des espaces à travers le monde et de les rendre accessibles à tous.» En folle croissance La clientèle de Breather se compose d’une grande variété d’utilisateurs, allant des travailleurs autonomes aux startups, jusqu’aux grandes corporations multinationales. Parmi les clients : Apple, Google, Uber, GE, American Express, L’Oréal et IBM, qui utilisent les espaces pour des rencontres ou des réunions d’équipe. «Durant la dernière année, nous avons accueilli des centaines de nouvelles entreprises par mois», dit Julien Smith. La plus récente phase de financement viendra nourrir la croissance. Toutes les grandes villes du monde entier sont dans la ligne de mire de Breather. Un immense marché. Breather emploi 80 personnes dans ses bureaux de la rue Gaspé, dans le quartier Mile-End, à Montréal, et 70 dans les villes où l’entreprise est implantée.
  9. http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/461144/transcanada-est-une-entreprise-tres-arrogante-dit-coderre Énergie Est TransCanada est «très arrogante», dit Coderre 26 janvier 2016 |Alexandre Shields | Actualités sur l'environnement «Nous ne sommes pas contre le pétrole, mais c’est tolérance “zéro” sur les risques environnementaux», a dit Denis Coderre. Le Devoir Lire le rapport des consultations de la CMM sur Énergie Est Le maire de Montréal Denis Coderre a répliqué aux partisans du projet Énergie Est lundi en soulignant que TransCanada est une entreprise « très arrogante ». Cette dernière a refusé de participer au processus de consultations mené par la Communauté métropolitaine de Montréal, processus qui a mené ses 82 municipalités à dire non au projet de pipeline conçu pour exporter le pétrole des sables bitumineux. En point de presse, le maire a vivement critiqué l’attitude de TransCanada. « On nous arrive avec un projet, avec une compagnie très arrogante, qui ne veut pas nous parler, qui pense que ce n’est pas important, qui nous regarde de haut et qui se dit, de toute façon, qu’elle va s’arranger avec les autres paliers de gouvernements », a insisté M. Coderre Il est vrai que TransCanada n’a pas participé aux consultations menées par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). L’entreprise a également refusé de déposer une étude d’impact pour son pipeline, malgré les demandes répétées du gouvernement du Québec. En fait, selon la pétrolière, il appartient au gouvernement fédéral de décider de la construction d’Énergie Est, qui traversera le territoire québécois sur près de 625 kilomètres. Tolérance zéro Pour M. Coderre, les élus de la CMM devaient donc prendre leurs « responsabilités » dans le dossier Énergie Est. Après tout, a-t-il rappelé, le pipeline traverserait le territoire de la CMM sur une distance de 100 kilomètres, franchissant des cours d’eau (dont certains servent de source d’eau potable), des milieux humides et des terres agricoles. Il a tenu à souligner que la décision a été prise à la suite d’une véritable analyse du projet et de ses impacts potentiels, y compris les impacts économiques. « Nous ne sommes pas contre le pétrole, mais c’est tolérance “zéro” sur les risques environnementaux », a ajouté M. Coderre, qui est aussi président de la CMM. Il a ainsi fait valoir qu’une entente était intervenue avec la pétrolière Enbridge dans le dossier de l’inversion du flux dans le pipeline 9B. « Nous n’avons pas pris une décision contre les Albertains ou contre les gens en Saskatchewan. Nous avons fait un travail rigoureux, avec plus de 200 intervenants, 150 mémoires, des consultations publiques et nous avons rendu public le rapport », a poursuivi le maire. « Je me suis battu pour ce pays toute ma vie, donc personne ne viendra me donner de leçons sur l’unité nationale », a ajouté celui qui a siégé aux Communes de 1997 à 2013. Denis Coderre a également rappelé que deux projets importants de pipelines font présentement face à une vive opposition en Colombie-Britannique. « Nous ne sommes pas les seuls à nous opposer », a-t-il dit. Au terme d’une évaluation menée sur une période de 15 mois, la Commission de l’énergie de l’Ontario a par ailleurs conclu l’été dernier que le projet Énergie Est devrait générer de faibles retombées économiques, tout en faisant peser des risques bien réels pour la population et l’environnement. Le maire Coderre a invité lundi le gouvernement Trudeau à réformer les évaluations environnementales menées sous l’égide de l’Office national de l’énergie, comme il s’est engagé à le faire en campagne électorale. Pour le moment, rien n’a été annoncé à ce sujet, alors que les évaluations de projets comme Énergie Est sont déjà en cours. Les conservateurs répliquent Les conservateurs, partisans avoués de l’exploitation du pétrole albertain, ont répliqué à leur tour lundi au refus d’Énergie Est par la CMM, qui représente près de quatre millions de Québécois. Le dossier du pipeline Énergie Est « affecte l’unité du pays », a déploré la chef conservatrice intérimaire Rona Ambrose. Mais alors qu’elle assure ne pas vouloir jeter de l’huile sur le feu, elle s’en prend elle aussi au maire de Montréal, Denis Coderre, et l’enjoint de considérer le projet de TransCanada en se basant sur la « science » plutôt que du point de vue de la « pure politique locale ». Selon des calculs réalisés par l’Institut Pembina, les émissions de gaz à effet de serre découlant du projet Énergie Est devraient dépasser les 30 millions de tonnes par année, soit l’équivalent de sept millions de véhicules. Un peu plus de 400 millions de barils couleront chaque année dans ce tuyau, à raison de 1,1 million de barils par jour. Par ailleurs, selon la documentation présentée par TransCanada, une fuite dans l’oléoduc pourrait être stoppée en 13 minutes. Ce temps de réaction serait suffisant pour laisser fuir près de 10 000 barils de pétrole, soit 1,6 million de litres de brut des sables bitumineux. Le pipeline traversera plusieurs centaines de cours d’eau au Québec, dont 31 majeurs. Plusieurs municipalités s’opposent à la construction de ce pipeline, qui fera de la province un partenaire important dans la stratégie d’exportation de pétrole de l’industrie albertaine. En phase d’exploitation, il doit générer 33 emplois directs au Québec.
  10. Michael Applebaum coupable de fraude, abus de confiance et complot ICI, PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 8 H 42 | Mis à jour il y a 53 minutes L'ex-maire intérimaire de Montréal Michael Applebaum a été reconnu coupable jeudi de 8 chefs d'accusation sur les 14 dont il faisait l'objet, dont fraude envers le gouvernement, complot dans le but de commettre une fraude envers le gouvernement, abus de confiance et complot dans le but de commettre un abus de confiance. Il risque une peine d'emprisonnement maximale de cinq ans. Le procès de Michael Applebaum se poursuivra avec les observations sur la peine de la Couronne et de la défense, qui auront lieu le 15 février. La Couronne s'est dite satisfaite du jugement, alors que l'avocat de M. Applebaum, Me Pierre Teasdale, a refusé de faire quelque commentaire que ce soit. Il a toutefois affirmé qu'il allait analyser le jugement, « et on verra s’il y a lieux de faire quelque chose ». Michael Applebaum était accusé d’avoir empoché, pour favoriser deux projets, des pots-de-vin totalisant des dizaines de milliers de dollars de la part de promoteurs immobiliers et d’un ingénieur entre 2006 et 2011, alors qu’il était maire de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Applebaum a été déclaré coupable : de fraude envers le gouvernement (2 chefs d'accusation); de complot pour fraude envers le gouvernement (2 chefs); d'abus de confiance (2 chefs); de complot pour abus de confiance (2 chefs). Une décision détaillée La juge Louise Provost, de la Cour du Québec, a pris plus d’une heure et demie pour lire son jugement, commençant par un résumé des cinq témoignages, puis passant à la preuve et à son analyse de celle-ci. Debout pendant cette lecture, Michael Applebaum a d’ailleurs eu un malaise après plus d’une heure, obligeant la suspension de l’audience pour une quinzaine de minutes. La juge a terminé sa lecture en disant que Michael Applebaum avait fait fi du serment qu’il avait prêté lorsqu’il était devenu maire d'arrondissement, soit sa promesse de servir ses concitoyens avec honnêteté et respect. La décision de la juge Provost a notamment reposé sur son appréciation de la crédibilité du témoin principal de la Couronne, Hugo Tremblay, ex-chef de cabinet de M. Applebaum. Ce dernier a notamment collaboré avec l’Unité permanente anticorruption (UPAC) en acceptant de porter un micro caché pour tenter de soutirer des aveux à l'ex-maire. La juge a déterminé que M. Tremblay semblait sincère lors de son témoignage et que de multiples détails ajoutaient à sa crédibilité. Par ailleurs, à propos des conversations avec le maire Applebaum enregistrées par M. Tremblay, la juge a souligné que certaines réactions de Michael Applebaum « donnent à penser qu'il a quelque chose à cacher ». À la barre des témoins pendant quatre jours, Hugo Tremblay est le seul témoin qui a affirmé avoir remis directement de l’argent à M. Applebaum. Un intermédiaire L'ex-chef de cabinet a dit n’avoir été qu’un intermédiaire agissant à contrecoeur dans cette affaire. Il a soutenu que son ex-patron l’avait initié à l’importance de constituer une caisse occulte et lui avait demandé d’aller récolter de l’argent auprès de Patrice Laporte, ex-directeur général de SOGEP, et des promoteurs Robert Stein et Anthony Keeler. Tous trois ont également témoigné lors du procès. Leur propos « corroborent les dires d'Hugo Tremblay », selon la juge Provost. M. Laporte a raconté avoir versé 25 000 $ à M. Tremblay pour obtenir le contrat de gestion d’un centre sportif dans l’arrondissement. SOGEP avait remporté l’appel d’offres, mais M. Tremblay l’avait prévenu que le maire ne porterait pas le dossier au conseil municipal sans cette contribution, a-t-il témoigné. M. Stein a dit avoir été forcé de verser des pots-de-vin à M. Tremblay pour que M. Applebaum fasse progresser un projet de résidences universitaires de 17 millions de dollars qui nécessitait un changement de zonage. M. Keeler, ancien associé de Robert Stein, a aussi affirmé que M. Tremblay l'a aussi rencontré pour discuter de ce projet. Le chef de cabinet lui avait dit que « Michael devra travailler fort » pour le faire accepter, et qu'ils auraient besoin d'une compensation. Les deux promoteurs immobiliers ont dit croire que le pot-de-vin de 30 000 $ ou 35 000 $ versé à M. Tremblay irait dans les poches de M. Applebaum. Réactions à l'Hôtel de Ville de Montréal Le maire de Montréal, Denis Coderre, n'a pas semblé surpris par le jugement, qu'il a qualifié de « très fort ». Il a toutefois voulu mettre l'accent sur les nouvelles politiques qu'il a instaurées pour contrer la corruption. « C’est une triste journée pour le passé de Montréal. [...] C’est la fin d’un chapitre. On passe à d’autre chose, et je suis très heureux de voir que depuis trois ans, ici à Montréal, on fait les choses adéquatement », a-t-il lancé. Quant à la chef de l'opposition officielle, Valérie Plante, elle considère que « le jugement prononcé aujourd’hui envoie le message que nul n’est au-dessus des lois ». Mme Plante a aussi tenu à rappeler que d'anciens collègues de Michael Applebaum faisaient toujours partie de l'administration municipale. « N’oublions pas que sept membres de l’actuel comité exécutif, en plus du président du Conseil et du Leader de la majorité, ont pu bénéficier du système mis en place par l’ex-maire de Montréal et ses collaborateurs pour les élus d’Union Montréal. Ce sont en tout 21 ex-membres d’Union Montréal, auquel appartenait Michael Applebaum, qui siègent encore aujourd’hui dans l’équipe du maire de Montréal, Denis Coderre », a-t-elle transmis dans un communiqué. Applebaum a choisi de ne pas témoigner La défense n'a présenté aucun témoin au cours du procès, qui a été expédié en sept jours. L’ex-maire Applebaum a choisi de ne pas témoigner pour sa défense, comme il en avait le droit. Avant que le procès ne s’ouvre, en novembre, M. Applebaum avait tenté à deux reprises de faire arrêter les procédures contre lui, mais en vain. Il a d’abord invoqué des délais déraisonnables, puis affirmé que la Couronne n’avait pas divulgué toute la preuve nécessaire pour une défense pleine et entière. Deux autres personnes avaient été arrêtées en même temps que Michael Applebaum, en juin 2013, soit Saulie Zajdel et Jean-Yves Bisson, respectivement ancien conseiller municipal et ancien haut fonctionnaire dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. M. Zajdel a plaidé coupable en 2015 à des accusations de corruption et d'abus de confiance. Il a écopé d'une probation de 18 mois, assortie de 240 heures de travaux communautaires et de l'obligation de verser 10 000 $ à divers organismes. De son côté, M. Bisson a plaidé coupable à une accusation de corruption. Il s'est vu imposer une peine de prison de 9 mois à purger dans la collectivité de même qu'une période de probation de 18 mois. Michael Applebaum était devenu maire de Montréal en 2012, après que Gérald Tremblay eut démissionné en pleine commission Charbonneau. Il avait alors promis de faire le ménage à l'Hôtel de Ville. Sa chute est survenue à peine sept mois plus tard. Avec les informations de Geneviève Garon http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1013132/michael-applebaum-jugement-proces-fraude-corruption-abus-confiance-complot
  11. CHRONIQUE LE VILAIN SAPIN DE MONTRÉAL MARIO GIRARDLA PRESSE J’étais à une dizaine de mètres de lui quand j’ai entendu une femme dire à son mari : « Ouain, on peut pas dire qu’ils se sont forcés ben ben fort ! » Comme des milliers de Montréalais, cette femme donnait son opinion sur le sapin, prétendument le plus haut du pays, installé depuis mercredi en plein cœur de la place des Festivals. Une laideur ! Une honte ! Un chicot ! Le sapin de 88 pieds a droit aux pires insultes sur les réseaux sociaux. Philippe Pelletier, l’un des propriétaires de Sapin MTL, l’entreprise qui a déniché et installé ce sapin, est très déçu de la réaction du public. « Les gens sont tellement méchants. Nous, on a juste voulu bien faire et offrir un cadeau à la Ville de Montréal », m’a-t-il dit hier. L’an dernier, Philippe Pelletier a voulu réaliser un coup publicitaire en organisant une compétition de lancer du sapin lors de l’Igloofest. Cette année, il est allé chercher une petite subvention de 2500 $ et un commanditaire afin de pouvoir offrir à Montréal le sapin le plus haut du monde. Philippe Pelletier voulait un sapin plus grand que celui qui trône chaque année, depuis 1931, devant le Rockefeller Center à New York. Manque de pot, les New-Yorkais ont décidé de battre leur propre record. Celui qui a été inauguré mercredi soir fait 93 pieds. Non seulement notre sapin est le plus laid, mais il n’est pas le plus grand. Quel déshonneur ! Rendu là, allons tous nous cacher dans des grottes pour le temps des Fêtes ! C’est sûr que lorsqu’on tombe sur le fameux sapin, situé à l’entrée du Grand Marché de Noël, à l’angle des rues Jeanne-Mance et Sainte-Catherine, on a un choc. Mais une fois la surprise passée, on lui trouve plein de qualités. Ce sapin est un peu comme un petit chien bâtard dont personne ne veut et qui nous séduit avec ses grands yeux tristes. Je l’avoue, au bout de deux minutes, j’ai craqué pour ce sapin imparfait. J’ai voulu l’adopter. Je me contenterai de le défendre dans cette chronique. D’abord, si on avait voulu un beau sapin comme à New York, il aurait fallu faire comme les New-Yorkais. Philippe Pelletier m’a expliqué qu’une équipe américaine travaille pendant un mois à préparer l’arbre afin qu’il ait une forme conique impeccable. Cette équipe fait exactement ce que ma mère faisait : elle demandait à mon père de couper des branches dans le bas du sapin, de percer des trous avec sa Black & Decker et d’ajouter des branches partout où il y avait des espaces vides. Maniaque, ma mère ? Pas à peu près. Le sapin de New York qui a été inauguré jeudi, une épinette de Norvège, est composé d’un arbre repéré grâce à une recherche en hélicoptère. Il a ensuite été transporté à New York et « enrichi » de plusieurs autres sapins, il est décoré de 45 000 ampoules DEL et son sommet est orné d’une étoile composée de 25 000 cristaux créés par la maison Swarovski. On évalue les coûts de cette opération à environ 100 000 $. Notre sapin est un baumier du Québec entièrement naturel qui a coûté nettement moins cher (son prix n’a pas été dévoilé). Les coûts de son achat et des lumières ont été couverts par Canadian Tire qui s’offre du coup une commandite très visible (les ornements publicitaires en guise de décoration sont un peu trop criards à mon goût, surtout le jour). Je ne suis pas le seul à aimer le vilain sapin de Montréal. Mathieu, Alex, Adèle et Alexandra, tous étudiants dans la vingtaine, regardaient l’arbre d’un air attendri hier lorsque je les ai accostés. « On le trouve funky, cet arbre », a dit Alex. « On va faire partie des 50 % des gens qui aiment ce sapin », a ajouté Mathieu. Au pied du sapin, Henri Lamarre tient un petit kiosque de jouets. « J’entends plein de commentaires négatifs, mais je le trouve cool, cet arbre. » Non loin de nous, Cecilia tentait de se prendre en égoportrait devant le sapin. La femme s’était déplacée spécialement pour voir l’arbre. « Il n’est pas beau, mais, je ne sais pas pourquoi, je l’aime quand même. » Ce débat autour de l’apparence de ce sapin en dit long sur notre rapport à l’apparence esthétique. Dans un monde qui n’aime que le côté lisse et reluisant des choses, un sapin entièrement naturel, avec ses défauts, sa forme imparfaite, ses branches inégales et son sommet trapu, nous apparaît comme quelque chose de grotesque, de répulsif. Pire, il inspire la défaite et un certain côté « loser ». Alors, on fait avec ce sapin comme on fait avec tous les marginaux qui vivent dans nos sociétés, on le rejette, on rit de lui, on le méprise. Si on veut un beau sapin « botoxé » et « lifté », qu’on fasse comme les New-Yorkais : inventons-en un qui n’existe que dans nos fantasmes et les décors de Casse-Noisette. Demandons à Birks de fournir les décorations, aux étalagistes de Holt Renfrew de le parer et à Michèle Richard de venir chanter Petit papa Noël lors de la soirée d’inauguration. Je comprends ce désir de vivre à tout prix la fameuse « magie de Noël », mais je trouve que notre obsession de la perfection et de la beauté nous fait parfois perdre le contrôle. Lors de ma conversation avec les quatre étudiants, Mathieu a dit quelque chose d’important. Il a dit que ce sapin était à l’image des Montréalais, car il symbolise la diversité. Il a totalement raison, je trouve. Ce sapin nous représente parfaitement bien. Il est un amalgame de plein de choses. Il est imposant, majestueux, mais il est aussi un peu déglingué (n’ayons pas peur des mots), rebelle et échevelé. Il est surtout unique et authentique. Peut-être que ce vilain sapin est en train de fournir aux Montréalais un symbole. Et si, chaque année, au lieu de se créer un arbre de catalogue Sears, on s’évertuait à trouver celui qui est le plus vrai, le plus naturel, le plus authentique ? Ça nous rapprocherait de la sincérité. Une denrée rare de nos jours. Et en plus, ça nous ferait un bon sujet de discussion le 24 au soir autour de la dinde. « Non mais y est-tu assez laitte le sapin cette année ! — Oui, ils l’ont vraiment bien choisi ! »
  12. Electricite: entente de 1 milliard entre le Quebec et l'Ontario | Quebec Publié le 15 décembre 2016 à 17h03 | Mis à jour à 17h03 Électricité: entente de 1 milliard entre le Québec et l'Ontario Le Québec et l'Ontario ont signé une entente de 1 milliard de dollars pour... MONTRÉAL Le Québec et l'Ontario ont signé une entente de 1 milliard de dollars pour l'exportation d'hydroélectricité, qui, de l'avis des premiers ministres des deux provinces, est historique en plus de marquer le début d'un partenariat énergétique dans le centre du Canada. Le premier ministre Philippe Couillard et son homologue ontarienne Kathleen Wynne ont pris part jeudi à une cérémonie pour officialiser l'entente annoncée en octobre dernier. Sur sept ans, le Québec exportera annuellement deux térawattheures (TWh) - une quantité suffisante pour approvisionner une ville d'environ 200 000 personnes - à destination de sa voisine. «C'est une entente historique, la première du genre et une continuation de la résurgence de l'influence du bloc du centre du Canada», a dit M. Couillard. Mme Wynne a affirmé que l'Ontario pourra réduire sa facture énergétique de 70 millions $ tout en éliminant un million de tonnes de gaz à effet de serre par année. Les lignes de transport qui relient les deux provinces peuvent même acheminer davantage d'hydroélectricité, a-t-elle ajouté. «Nous comprenons qu'il y a encore de la capacité, (...) mais à un certain point il faudra peut-être investir pour de nouvelles infrastructures, a dit Mme Wynne. Il est possible d'étendre le partenariat.» L'Ontario réservera également 500 mégawatts de puissance à Hydro-Québec afin de répondre aux besoins du Québec en période de pointes hivernales. M. Couillard a affirmé que certains détails de l'entente n'avaient pas été dévoilés parce que des négociations sont en cours avec d'autres clients potentiels. En réponse à une question, il a affirmé que les rumeurs selon lesquelles l'Ontario allait payer cinq cents pour chaque kilowattheure d'hydroélectricité étaient erronées.
  13. Par défaut Pour une politique architecturale au Québec Erreur 404 | ICI Radio-Canada.ca Saint-Laurent veut mettre un terme aux horreurs architecturales au Québec Publié le mercredi 6 juillet 2016 à 13 h 07 Centre-ville de Montréal Photo : iStockPhoto L'arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, devient la première instance municipale à demander officiellement au gouvernement du Québec une politique nationale de l'architecture, ce qui serait une première en Amérique. Il veut ainsi en finir avec les laideurs architecturales dans la province. Un texte de Marie-Ève MaheuTwitterCourriel Saint-Laurent a reçu plusieurs prix d'architecture et de design pour sa Bibliothèque du Boisé, construite en 2013 et certifiée LEED platine. Il veut maintenant servir d'exemple. Le conseil municipal a récemment adopté une résolution pour interpeller Québec. « Si nous voulons avoir des bâtiments qui sont faits avec la beauté, la fonctionnalité, mais aussi avec la performance environnementale, il reste encore beaucoup de barrières pour les villes et les instances municipales », dit le maire de Saint-Laurent, Alan De Sousa. Il donne en exemple le manque de latitude pour ouvrir les projets de construction à des concours d'architecture, ce qui a été possible pour la Bibliothèque du Boisé, réalisée par les firmes Cardinal Hardy, Labonté Marcil et Éric Pelletier architectes, réunies en consortium. Bibliothèque du Boisé, dans Saint-Laurent. Elle a remporté le le Grand Prix d'Excellence 2015 de l'Ordre des architectes du Québec. Bibliothèque du Boisé, dans Saint-Laurent. Elle a remporté le Grand Prix d'Excellence 2015 de l'Ordre des architectes du Québec. Photo : Yien Chao L'Ordre des architectes du Québec réclame depuis longtemps une politique nationale de l'architecture. « Les processus d'appel d'offres au Québec ne favorisent pas nécessairement la qualité. On choisit les professionnels ou les entrepreneurs selon le plus bas prix. Je ne dis pas qu'il faut payer plus cher, mais il faut qu'on fasse des projets de qualité. C'est tout le monde qui en bénéficie », soutient sa présidente, Nathalie Dion. Fin juin, l'Ordre a déposé un mémoire pour réitérer sa demande dans le cadre des consultations publiques du ministère de la Culture sur le renouvellement de la politique culturelle, qui ont lieu tout l'été. C'est ce qui a inspiré le conseil municipal de Saint-Laurent, avec l'objectif que d'autres villes lui emboîtent le pas. Manque de vision « On se pâme sur les exemples qui se font en Scandinavie ou dans d'autres pays en Europe. Pourquoi on n'est pas capable de faire aussi bien ici? », se désole Nathalie Dion, de l'Ordre des architectes du Québec. Oui, ça me décourage, surtout de savoir des fois que ce ne sont pas les architectes qui manquent de talent. C'est qu'on a pris des décisions basées sur des budgets. (Nathalie Dion) Un exemple? La reconstruction de l'école Saint-Gérard dans Villeray, à Montréal, qui se voulait un projet du 21e siècle, mais qui a été ramené à sa plus simple expression pour des questions budgétaires. Le système de géothermie a finalement été sauvé, mais l'atrium central et le toit vert sont passés à la trappe. « On aurait peut-être pu se permettre l'atrium en se disant que c'est un investissement pour les jeunes pour le futur, dit Mme Dion. Il n'y a peut-être pas d'étude qui dit textuellement que quand tu as une belle école tu vas mieux réussir, mais en général le cadre bâti influence la qualité de vie des gens au bureau ou dans un hôpital. Dans une école, c'est sûr que c'est important. » Une politique nationale de l'architecture permettrait de se donner une vision de l'architecture, dit Nathalie Dion, en termes d'esthétisme, de fonctionnalité et de durabilité environnementale entre autres. Et pas besoin d'être un pays pour en avoir une, souligne-t-elle. Elle donne les exemples de l'Écosse et de la capitale du Danemark, Copenhague.
  14. AVENUE DU PARC YVES BOISVERT LA PRESSE C’est drôle à dire, je n’avais jamais vu le rapport avec le parc du Mont-Royal. On nomme les lieux, les places, et un jour on n’entend plus que le son des lettres emmêlé dans des souvenirs. Parc, Parc… On va sur Parc, on se retrouve Parc et Fairmount, Parc et Villeneuve… Ç’aurait aussi bien pu être un mot grec. C’en était un d’ailleurs, même si eux disaient plutôt Park. Entre les rues Van Horne et Mont-Royal, des dernières rues d’Outremont à celles du Mile End, se rencontraient sur Parc cinq ou six Montréal, francos, Grecs, juifs plus ou moins orthodoxes… Les Grecs sont partis pour la plupart. Leurs cafés où l’on a découvert le très exotique baby-foot ont été remplacés par ceux des baristas. Salona (le meilleur), le Coin grec, tous ces bouis-bouis où l’on vous grillait et vous emballait un souvlaki pour pas trop cher – plus de tzatziki svp –, où sont-ils ? La Skala, ça on le sait, c’est la Régie des alcools qui l’a fait fermer, et pas pour un problème d’alcool ni de raton laveur… Il paraît qu’à côté, il y avait un bordel « ethnique » et que « tout le monde sait ça », sauf moi, alors je ne vous en parle pas. *** Les odeurs délimitent les quartiers mieux que les noms de rues. Les yeux fermés, en remontant vers le nord, tu sais à combien de mètres tu te trouves de la rue Rachel, selon l’intensité des résidus de fumée de charbon de bois portugais. Mais tu ne sais plus où tu te trouves sur Parc, depuis qu’ils ont éteint leurs grils. Chez le barbier ou au resto, il y avait toujours près de la caisse des photos du propriétaire avec le député – de préférence libéral, sauf Gérald Godin –, le maire, le conseiller municipal, une vedette de passage… Les murs étaient décorés d’images délavées du Parthénon, de paysages crétois ou de statues de héros antiques… Même notre professeur (grec) de physique à Paul-Gérin-Lajoie avait ouvert le sien. On aurait dit que tous les Grecs devaient avoir une moustache et un restaurant. C’était un homme délicat qui mettait des barres au milieu de ses z et qui était champion de backgammon. Il n’avait pas la moindre autorité et la seule fois qu’il s’est mis en colère, c’est quand on avait fait la journée « hommes en jupe ». Il y a des choses sacrées dans la vie, il y a des choses qui ne se font pas, comme un homme qui s’habille en femme, qu’il avait dit. Pour une fois, on s’était tous tus, non pas honteux, mais décontenancés devant tant de sincérité dans l’indignation. Son restaurant a fermé, quelqu’un a dû abuser de sa bonté. Le St-Viateur Bagel était presque exactement comme il est aujourd’hui, ouvert 24 heures sur 24. Un corridor où des sacs de farine s’empilent à côté des cartons d’œufs, le tout destiné à produire un immense blob de pâte déposé sur une table de boulanger. Un gars y prélève une lanière, la roule à la main, en fait un cercle, les trempe, les aligne sur la longue languette de bois noircie, les enfile au four à bois, en ressort la rangée d’à côté, dorée juste comme il faut… Le propriétaire dans le temps avait à l’avant-bras le numéro de série bleui que les nazis lui avaient tatoué à Buchenwald. Dites ce que vous voudrez de la supériorité supposée des bagels Fairmount, j’étais et je serai toujours du côté de St-Viateur. C’est là souvent que se finissaient les soirées après la fermeture des bars, l’hiver par - 20, la buée plein les fenêtres et des graines de sésame dans le manteau. *** Nos premiers bars étaient tous sur Parc. L’Idéefixe, mais surtout le « 5116 », situé comme par hasard à cette adresse-là (prononcer 51-16), on voit que le patron, un ancien de la police, s’était creusé la tête. Piste de danse, rock pur et dur et Pac-Man à l’étage, grosses Black Label au sous-sol, qu’on appelait le « Pitt ». À la « Pleine Lune », plus au nord, c’était plus « New Wave ». L’éclairage était fluo et il fallait être avec une fille pour ne pas faire la file. Le Dairy Queen a survécu à l’embourgeoisement. Quand il aura trouvé la dernière molécule du dernier vignoble, François Chartier devrait se pencher sur l’harmonie des saveurs du banana split. Le glacé de crème glacée, le tiède de la banane, le chaud du chocolat… La pointe d’acidité de l’ananas qui vient sauver le mangeur au moment où l’excès d’onctuosité et de sucre allait l’écœurer pour de bon… Cette fraise cuite et molle ragaillardie par la glace… Ce reste de produit naturel dans une mer chimique… Tout est en équilibre précaire, mais si on le mange au bon moment, c’est parfait, y a pas d’autres mots : parfait. J’en ai mangé pour plusieurs vies, dans ce parking qui ne dialogue pas très bien avec le décor, comme on dit chez les architectes. Mais j’avoue : à peu près tout jure, dans cette rue où tout se frôle sans se mêler. C’est son non-aménagement chaotique qui en fait la signature. Parc, c’était juste assez près pour s’y ramasser chaque soir d’été et juste assez loin pour ne pas connaître le pharmacien. Tout adolescent a besoin d’un pharmacien qui ne le connaît pas, les soirs de pleine lune et les lendemains aussi des fois. Je dis « Parc », je ne vois pas le parc. Je vois les visages, les amis, les amours. Des couleurs ont pâli comme les affiches blanc et bleu, d’autres sont toujours aussi éclatantes. J’y vais encore souvent, voir si j’y suis. http://plus.lapresse.ca/screens/a9cdef5d-f9aa-4777-bd2a-48424dec7990%7C_0.html
  15. http://www.lapresse.ca/actualites/201607/22/01-5003797-tabagisme-les-logements-prochain-champ-de-bataille-.php Publié le 23 juillet 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Tabagisme: les logements, prochain champ de bataille ? Aux États-Unis, les organismes antitabac ont fait des représentations auprès des compagnies d'assurances pour qu'elles accordent des réductions aux immeubles interdisant la fumée dans tous les appartements. Mathieu Perreault La Presse Les occupants des appartements subventionnés par le gouvernement fédéral américain pourraient bientôt perdre le droit de fumer à la maison. Le département du Logement et du Développement urbain envisage une telle règle, que les autorités de santé publique réclament à cors et à cri. Cette bataille a un écho au Québec, où des groupes antitabac tentent de convaincre des coopératives d'habitation et certains grands propriétaires d'immeubles résidentiels d'emprunter la même voie. « Le débat est certainement lancé au pays », dit François Damphousse, de l'Association pour les droits des non-fumeurs. « Par exemple, la Société de logement communautaire d'Ottawa a adopté un règlement interdisant de fumer dans les logements, mais avec une clause grand-père pour les résidants fumeurs qui habitaient déjà les immeubles. Un règlement similaire est entré en vigueur en 2010 pour les logements sociaux de la ville de Waterloo en Ontario. » « Au Québec, nous accusons un certain retard en comparaison d'autres provinces, mais je crois que le mouvement pour des immeubles résidentiels complètement sans fumée va devenir de plus en plus populaire. » - François Damphousse, Association pour les droits des non-fumeurs M. Damphousse a notamment eu en 2009 un avis juridique d'un grand cabinet d'avocats qui affirme qu'une telle clause pourrait être valide devant la Régie du logement. Aux États-Unis, les organismes antitabac ont fait campagne auprès des compagnies d'assurances pour qu'elles accordent des réductions aux immeubles interdisant la fumée dans tous les appartements, selon Alan Charles Geller, spécialiste de la question de l'Université Harvard qui vient de publier un éditorial en ce sens dans le prestigieux Journal of the American Medical Association. « Certains affirment qu'en interdisant la cigarette dans les HLM, on fait la guerre aux pauvres, dit le Dr Geller. Je pense que si on préserve un préau abrité où il est possible de fumer, dans le stationnement de l'HLM en question, c'est parfaitement équitable. » UN IMMEUBLE SANS FUMÉE La Coopérative du lac St-François, à Valleyfield, a interdit il y a deux ans la cigarette dans tous ses appartements. « Après l'incendie dans la résidence pour personnes âgées dans le Bas-du-Fleuve [à L'Isle-Verte à la fin 2014), au C.A., on a décidé de sensibiliser les locataires et de faire un sondage, explique Roland Deschênes, préposé à la recherche de la coopérative. Seulement deux ou trois appartements sur 24 avaient des fumeurs. On leur a offert une clause grand-père, mais ils n'ont pas voulu s'identifier comme fumeurs. » Aucun espace extérieur couvert pour les fumeurs n'est offert. L'une des fumeuses qui ne s'est pas prévalue de la clause grand-père est la soeur de M. Deschênes, Jeanelle. « C'est merveilleux parce que j'ai eu un cancer de la gorge et que j'ai dû arrêter. J'ai commencé à fumer à 9 ans, j'ai arrêté à 68 ans. J'aurais peut-être recommencé sans ça. » - Jeanelle Deschênes Certains se sont montrés récalcitrants. Une nouvelle locataire, qui n'était pas couverte par une clause grand-père, a fini par quitter la coopérative peu après s'y être installée, selon M. Deschênes. Une autre, qui était voisine de Mme Deschênes et dont les deux grands garçons fumaient sur le balcon en contravention avec les règlements, a déménagé au rez-de-chaussée pour qu'ils puissent s'éloigner de l'immeuble. « Des fois, je sentais ça sur leur balcon, ça me donnait envie d'aller m'en chercher », dit Mme Deschênes. Au Front populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), un groupe de défense des droits des locataires, l'interdiction de fumer dans les appartements d'un immeuble suscite l'inquiétude. « A priori, il ne faut pas qu'un fumeur soit expulsé de son logement ou harcelé, dit Marie-José Corriveau du FRAPRU. S'il s'agit d'une décision de tous les membres d'une coopérative et qu'on ne touche pas aux fumeurs, là c'est O.K. Mais dans le cas du logement social, pourquoi appliquer une règle qui n'est pas imposée aux propriétaires privés de logements ou aux syndicats de copropriété ? C'est deux poids, deux mesures. Souvent, quand on sent la cigarette d'un autre logement, c'est un signe de mauvais entretien. Il ne faut pas faire porter ça au locataire. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème avec la cigarette, je suis moi-même une ancienne fumeuse. Mais après ça, est-ce qu'on va interdire de cuire du poisson parce que les autres n'aiment pas l'odeur ? Ça n'a pas de bon sens. » «20 % Proportion des femmes québécoises adultes qui fumaient en 2010 17 % Proportion des femmes québécoises adultes qui fumaient en 2014 27 % Proportion des hommes québécois adultes qui fumaient en 2010 22 % Proportion des hommes québécois adultes qui fumaient en 2014 17 % Proportion des femmes canadiennes adultes qui fumaient en 2010 15 % Proportion des femmes canadiennes adultes qui fumaient en 2014 24 % Proportion des hommes canadiens adultes qui fumaient en 2010 21 % Proportion des hommes canadiens adultes qui fumaient en 2014 Source : Statistique Canada»
  16. Publié le 02 juillet 2014 à 07h28 | Mis à jour le 02 juillet 2014 à 07h28 Turcot: «Je perds 16 ans de ma vie», déplore un locataire expulsé http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201407/02/01-4780349-turcot-je-perds-16-ans-de-ma-vie-deplore-un-locataire-expulse.php Hugo Pilon-Larose La Presse Les résidants du 780, rue Saint-Rémi, dans le quartier Saint-Henri de l'arrondissement Le Sud-Ouest, à Montréal, ont fait leurs derniers adieux à leurs appartements, hier. Après des années de batailles et de négociations, le grand chantier du nouvel échangeur Turcot aura finalement eu raison d'eux. Depuis bientôt sept ans, les locataires de ces lofts tentaient de sauver l'immeuble qui, selon les plans du ministère des Transports du Québec (MTQ), doit être démoli pour céder la place à l'échangeur, ramené au niveau du sol. En vain. Depuis l'immense stationnement déserté, hier après-midi, l'imposant édifice revêtu de briques rouges semblait déjà vide. Seul entre les cônes orange et les bretelles de l'autoroute 720. Abandonné par la centaine de locataires qui se sont pourtant battus pour sa survie. Au deuxième étage, auquel on accède par une cage d'escalier bétonnée sans couleur ni décoration, la lumière du jour s'infiltrait dans le corridor par la porte ouverte d'un logement. La pièce était vide, sans aucune trace de la vie qui devait y régner jusqu'à tout récemment. Puis, apercevant La Presse, Andrew Kolakowski s'est présenté, visiblement ému de quitter l'endroit. «On avait tout pour nous ici. L'accès à l'autoroute était facile, nous avions accès à un grand jardin et, surtout, le loyer était abordable. Pour près de 500$, tout compris, on pouvait vivre en paix», a-t-il dit d'une voix trahissant son découragement et sa colère. En ce 1er juillet, festival des déménagements dans la métropole, l'homme d'origine polonaise a quitté ses quartiers contre son gré. Son nouvel appartement, qui est situé tout près d'une station de métro, se console-t-il, lui coûtera 900$ par mois. Une hausse soudaine du coût de la vie avec laquelle il doit composer. Un peu plus loin dans le long corridor sans fenêtres de l'immeuble construit en 1922 (il abritait à l'époque les quartiers généraux de l'Imperial Tobacco Company of Canada), une deuxième porte s'est ouverte. La lumière chaude du soleil de juillet frappait de plein fouet les fenêtres hautes de 15 pieds de ce loft entièrement aménagé. Le locataire, qui terminait de réunir ses affaires personnelles, a expliqué l'hostilité implacable qu'il vouait envers le MTQ. «Tout ce que tu vois ici, c'est moi qui l'ai construit. En quittant mon loft, je perds 16 ans de ma vie. J'aimerais bien être dédommagé, mais on ne nous offre presque rien. Le gouvernement a été présent juste pour fuck up our life», a dit Tasso Klavdianos, contenant difficilement sa colère. Promesse de nouveaux lofts Amers, les résidants quittent des lofts dont certains offrent une vue imprenable sur le centre-ville de Montréal. Mais un projet se prépare, a expliqué le plus ancien des locataires de l'immeuble, Michel Charbonneau, rencontré dans son logement au troisième étage. «La bataille a été tellement longue. On nous disait parfois qu'on pouvait garder nos logements, puis le Ministère changeait d'idée. On a finalement reçu la lettre finale d'éviction en avril dernier. Maintenant, on sait qu'un projet se prépare pour qu'on puisse être relogés dans quelques années dans des locaux sur la rue Ottawa. On ose y croire», a expliqué celui qui a longtemps été concierge au 780, rue Saint-Rémi. Le projet en question, piloté par l'entreprise d'économie sociale Bâtir son quartier, vise à offrir aux locataires évincés un loft dans un nouvel aménagement préparé sur le site de l'ancien centre de tri postal à l'angle des rues Guy et Ottawa, toujours dans Saint-Henri. «Ça fait huit ans qu'on nous promet d'être relogés, mais ça n'arrive jamais. Il faut aussi considérer le coût d'un déménagement. Ce n'est pas donné», a dit Lorraine Élément, conjointe de M. Charbonneau. Le couple, ensemble depuis 22 ans, a vécu plus de 16 ans dans ce loft qu'il quitte à contrecoeur. Assis autour de la table de cuisine, le seul meuble toujours présent pour occuper le premier étage de leur loft avec mezzanine, les deux amoureux ont profité d'une pause dîner pour se remémorer de bons souvenirs. «Quand tu t'assoyais sur le sofa, là-bas, près des fenêtres, les grandes feuilles de la plante cascadaient au-dessus de ta tête. C'était comme écouter la télévision dans la jungle», s'est rappelé M. Charbonneau, fier des dizaines de plantes, toutes d'une taille supérieure à un mètre, qui transforment son salon en oasis de fraîcheur. «Mes plantes, sais-tu où elles iront, dans quelques minutes?», a-t-il demandé en fin d'entrevue, sans donner plus de détails. La réponse à sa question se trouvait à la sortie de l'immeuble, placée de façon bien évidente, près du stationnement... Dans le conteneur à déchets.
  17. http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/10/29/005-deraillement-train-hochelaga-ontario-esperance.shtml sent via Tapatalk
  18. Ça va pas ben pour Aubut... http://journalmetro.com/sports/851393/le-coc-elargit-lenquete-sur-marcel-aubut/ Le COC élargit l’enquête sur Marcel Aubut MONTRÉAL – L’enquête sur les allégations de harcèlement sexuel visant Marcel Aubut sera étendue à «toute plainte, formelle ou non», qui sera portée à l’attention du Comité olympique canadien. Le Comité a diffusé un communiqué, vendredi, dans lequel il dit trouver «extrêmement troublantes» les nouvelles allégations de même nature visant son président qui ont fait surface dans les médias au cours des derniers jours. L’organisme a donc décidé de mettre sur pied un deuxième mécanisme dont le travail sera dirigé par un tiers indépendant qui reste à identifier et qui procédera à un «examen détaillé» de toute plainte additionnelle. Le Comité olympique encourage toute personne qui aurait des informations à cet effet à lui faire part de ses préoccupations et affirme qu’il est régi par des politiques claires en matière de harcèlement. Il s’engage à prendre toutes les mesures requises à la suite de ces enquêtes. Le nouveau mécanisme d’enquête s’ajoute à celui mis sur pied sous l’égide de l’ancien juge en chef de la Cour supérieure du Québec François Rolland, qui se penche sur la seule plainte formelle déposée jusqu’ici dont l’auteur et la nature demeurent confidentiels. Marcel Aubut s’est temporairement retiré de ses fonctions, mercredi, en attendant la conclusion de cette enquête. Dans un communiqué qu’il a publié lui-même mercredi soir, M. Aubut décrit les allégations comme étant «une remarque qu’il aurait faite à une collègue». Il dit offrir son soutien «inconditionnel» aux enquêteurs. Ce communiqué ne visait toutefois que la première plaignante, les autres incidents n’ayant pas encore été rapportés au moment où il a été diffusé. Depuis, d’autres femmes ont publiquement partagé des allégations contre le président du Comité olympique canadien et de la Fondation olympique canadienne. Vendredi, le quotidien La Presse révélait que le Comité olympique canadien était au courant de certains comportements déplacés de son président depuis plusieurs années. En 2011, le secrétaire général et chef de la direction du COC à l’époque, Jean R. Dupré, avait écrit une lettre à son président — dont La Presse a obtenu copie — dans laquelle il demandait à ce dernier de cesser une série de comportements spécifiques auprès des femmes et acceptait de ne pas porter plainte contre lui parce qu’il avait donné l’assurance que de tels comportements cesseraient sur le champ. L’avocate montréalaise Amélia Salehabadi-Fouques a accordé plusieurs entrevues aux médias, jeudi, dans lesquelles elle a détaillé ses interactions avec M. Aubut. Le réseau TVA et la station de radio 98,5 FM ont également diffusé des entrevues avec une femme qui dit avoir travaillé avec Marcel Aubut et avoir subi du harcèlement sexuel. Amélia Salehabadi-Fouques, une avocate spécialisée dans le droit du sport et membre de l’Association canadienne de soccer depuis 2013, a dit avoir été victime de harcèlement de la part du président du COC à trois reprises dans les quatre dernières années. Mme Salehabadi-Fouques a notamment soutenu que M. Aubut l’a embrassée de force et lui a fait des commentaires sexuels. Ses allégations n’ont pas été prouvées devant un tribunal. Dans les entrevues accordées à des journaux et des stations de radio, Mme Salehabadi-Fouques raconte être entrée en contact avec Marcel Aubut il y a quatre ans, pour s’impliquer dans le COC. Il lui aurait donné rendez-vous dans un chic restaurant de Montréal, mais à son arrivée, elle a été surprise de voir qu’il était assis au bar. En discutant, il est devenu clair pour elle qu’il était davantage intéressé par son physique que par son expérience professionnelle. Il lui aurait posé des questions de nature privée et aurait fait des commentaires personnels. Plus tard dans la soirée, il l’aurait embrassée «avec la langue». Elle dit avoir pris un taxi seule pour rentrer chez elle. Dans diverses entrevues, elle se remémore aussi un incident survenu l’an dernier, à Québec. Il l’aurait invitée à assister à une rencontre d’affaires avec une foule d’autres personnes, mais une fois à l’hôtel, elle était seule. Il n’y avait qu’une seule chambre d’hôtel réservée au nom de M. Aubut, aucune pour elle, a-t-elle affirmé. «Il me dit: « quand est-ce que je vais venir dans ta chambre? J’ai demandé des clés pour ta chambre »», a-t-elle confié à La Presse. Encore l’an dernier, lors d’un match de la Coupe du monde de soccer féminin U-20, devant son fils de 15 ans, il l’aurait interpellée dans un couloir et lui aurait demandé: «Quand est-ce qu’on couche ensemble?» En entrevue au 98,5 FM, l’avocate a affirmé ne pas savoir si elle porterait plainte formellement. Lorsqu’elle a appris qu’une autre personne avait porté plainte, cette mère de trois enfants s’est sentie concernée et a décidé de ne plus rester silencieuse. «En tant que mère, je vais toujours me lever pour les jeunes femmes harcelées», a-t-elle écrit sur Twitter mercredi. Plus tard jeudi, TVA a diffusé une entrevue avec une femme soutenant avoir été victime de plusieurs gestes de M. Aubut en 2011, lorsqu’elle travaillait dans un bureau d’avocats de Montréal. La femme n’a pas été identifiée, mais TVA a indiqué qu’elle était une de ses anciennes adjointes exécutives. Selon ce qu’elle raconte au réseau d’information, Marcel Aubut mettait ses mains autour de sa taille, et elles étaient un peu plus basses chaque nouvelle fois. Elle a également soutenu qu’il plaçait ses mains sur ses épaules et touchait sa poitrine. Elle l’aurait également vu en caleçons à une occasion, lorsqu’il l’a appelée dans sa salle de conférence. Après ces incidents, a-t-elle raconté, elle a dû quitter pour des raisons de santé. Selon TVA, elle n’a pas porté plainte car le cabinet lui a proposé une entente lui donnant l’équivalent de 10 000 $ contre son renoncement à tout recours. Âgé de 67 ans, Marcel Aubut est membre du COC depuis 2000, et président depuis avril 2010. Par le passé, il a occupé le poste de président des Nordiques de Québec, jusqu’au déménagement de l’équipe au Colorado en 1995. Il a notamment aidé à faire venir au Canada les frères Stastny, en 1980, pour jouer pour les Nordiques. Il a été nommé officier de l’Ordre du Canada en 1993, officier de l’Ordre national du Québec en 2006, et avocat émérite du Barreau du Québec en 2008. Il a été intronisé au Panthéon des sports canadiens en 1999. Il exerce le droit et est partenaire, avocat et vice-président du conseil d’administration de la firme montréalaise BCF. Mercredi, BCF a fait savoir qu’elle ne commenterait pas l’enquête et a ajouté que le rôle de M. Aubut dans la firme n’était pas à risque puisque les allégations ne concernaient pas directement ses activités professionnelles.
  19. Source: Le Devoir La Ville octroie 250 000 $ pour du ski sur le mât du Stade olympique 4 juin 2015 |Jeanne Corriveau | Montréal Une piste de ski extrême sur le mât du Stade olympique ? L’idée paraît peut-être saugrenue, mais elle risque bien de se concrétiser en 2017. L’événement baptisé « Skying Montréal Big Air » vient de recevoir un coup de pouce financier de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec. Le projet prévoit l’aménagement d’une piste de ski le long de la tour du Stade sur une longueur d’environ 120 mètres jusqu’à un tremplin d’où 25 skieurs s’élanceront pour effectuer des sauts acrobatiques. La rampe d’atterrissage aura une hauteur de six à huit étages. Mais attention, l’événement est réservé à des skieurs d’élite. Des tests techniques seront effectués en 2016 pour préparer la première édition de l’événement qui se déroulera en 2017, année du 375e anniversaire de Montréal. Le maire Denis Coderre et le ministre responsable de la Métropole, Robert Poëti, ont confirmé mercredi l’octroi d’une aide financière de 250 000 $ à la Corporation Skying Montréal. Cet organisme est chapeauté par l’entreprise de production d’événements Inbox, créée il y a environ un an. Les dirigeants du Parc olympique auraient été séduits par le concept proposé par l’entreprise. Une inclinaison parfaite Tom Czerniecki, associé chez Inbox, explique que l’idée d’aménager une piste de ski acrobatique sur la tour du Stade est venue lorsqu’il a remarqué que la structure penchée avait une inclinaison parfaite pour le ski. « Les vraies rampes de ski extrême ont la courbe du Stade, dit M. Czerniecki. On a fait venir des experts et des designers qui nous ont dit que c’était un heureux hasard, mais que oui, le projet était possible. » Tom Czerniecki précise que certaines ficelles restaient à attacher pour ce projet et que la recherche de commanditaires était toujours en cours. Cet événement contribuera à raffermir l’image de Montréal comme « ville sportive, festive et innovante », croit Denis Coderre.Un village hivernal qui accueillera des activités sportives et culturelles sera aussi aménagé sur l’esplanade du Parc olympique. La subvention de 250 000 $ provient du programme PRAM-EST visant à soutenir les projets de développement dans l’est de Montréal.
  20. MtlMan

    Fifa 2022

    lol... Et dire qu'ils affirmaient que leur climat était meilleur que le nôtre pour nous enlever l'OACI. http://www.ledevoir.com/sports/soccer/419199/mondial-de-soccer-2022-le-choix-du-qatar-encore-remis-en-question
  21. http://www.nationalpost.com/m/wp/news/blog.html?b=news.nationalpost.com/2015/03/06/why-is-torontos-condo-king-peter-clewes-so-worried-about-the-emerging-shape-of-downtown&pubdate=2015-03-06 Le gars a grandi à Montréal et se dit déçu des condos construits à T.O. depuis le début du boom.
  22. FRANÇAIS McGill et Concordia affirment que les exigences de Québec nuisent au recrutement 9 février 2015|Giuseppe Valiante - La Presse canadienne| Actualités en société L'Université McGill Photo: Neil Howard CC L'Université McGill Des universités anglophones québécoises affirment avoir des difficultés à recruter des professeurs étrangers en raison des exigences en français qui deviennent un obstacle lorsqu’elles tentent d’attirer chez elles des individus hautement spécialisés en provenance d’autres pays. Des professeurs et recruteurs des universités McGill et Concordia affirment que le processus complexe d’immigration au Québec, qui s’appuie sur un système de points, les place dans une situation désavantageuse en comparaison avec les institutions des États-Unis et des autres provinces canadiennes. En 2013, le gouvernement péquiste avait haussé les exigences en français pour les immigrants qui faisaient une demande de résidence permanente, une décision qui a causé des maux de tête aux recruteurs, selon des dirigeants de Concordia et McGill. En entrevue, la ministre de l’Immigration Kathleen Weil a indiqué que le gouvernement libéral avait donné plus de flexibilité au processus en décembre, mais les universités le considèrent toujours comme trop compliqué. Ghyslaine McClure, vice-principale exécutive adjointe à McGill, affirme que son université a de la difficulté à embaucher des professeurs renommés pour des chaires de recherche. Selon elle, les candidats dans la quarantaine et cinquantaine n’ont pas nécessairement envie de suivre plusieurs cours de français par semaine, en plus de leurs tâches de recherche. Elle ajoute que les candidats doivent également remplir trop de documents et passer trop d’étapes avant de pouvoir s’établir au Québec. Reconnaissance spéciale « Nous aimerions obtenir une reconnaissance spéciale indiquant que les professeurs d’université sont des travailleurs hautement spécialisés et qu’ils ne devraient pas avoir à faire face à tant d’obstacles, a dit Mme McClure. Les professeurs et autres éminents spécialistes sont dans une catégorie différente. » Le gouvernement libéral a discrètement apporté des changements en décembre, allouant davantage de « points » aux immigrants détenteurs de doctorats et permettant ainsi à certains de ces candidats de laisser tomber les exigences en français et d’obtenir une résidence permanente. Cette résidence permanente est importante pour les professeurs, et dans certaines institutions comme à Concordia, elle est essentielle à l’obtention d’une permanence. Stanton Paddock, professeur de journalisme à l’Université Concordia, espère pouvoir profiter de ces nouvelles règles. M. Paddock dit avoir été « pris de panique » lorsqu’il a quitté les États-Unis, en 2013, pour découvrir la quantité de cours de français qu’il devrait suivre. Son doctorat pourrait maintenant lui permettre de passer outre les exigences en français. Les nouvelles règles lui permettent de rencontrer un agent de l’immigration qui déterminera si M. Paddock est suffisamment adaptable pour vivre au Québec. D’autres professeurs, comme Emer O’Toole, de l’École des études canado-irlandaises de Concordia, ne s’en font pas avec les exigences en français. Mme O’Toole, qui vient d’Irlande, avait déjà étudié la langue avant de s’installer au Québec. « Apprendre le français a été l’une des raisons qui m’ont réjouie de m’installer ici », a-t-elle lancé. « J’aime la langue [mais] je peux comprendre que cela puisse être pénible pour quelqu’un qui ne possède pas de bases [en français] », a-t-elle ajouté. Mme Weil prend note des recommandations visant à réformer le processus d’immigration. La ministre a ajouté que certains groupes d’employeurs estimaient que les exigences en français pour les immigrants nuisaient à leurs affaires. « Les groupes d’employeurs ont soulevé le problème au sujet des exigences de langue, a-t-elle dit. L’opinion générale [du gouvernement] est que nous devons être très prudents et qu’il est important que les gens parlent français. » sent via Tapatalk
  23. http://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/201501/31/01-4840166-musee-mccord-2015-lannee-photographique.php Publié le 31 janvier 2015 à 14h00 | Mis à jour le 31 janvier 2015 à 14h00 Musée McCord: 2015, l'année photographique ÉRIC CLÉMENT La Presse Le musée McCord honorera de belle façon la photographie en 2015 avec, en point d'orgue, une rétrospective des oeuvres de Horst P. Horst et un hommage au photographe montréalais David Wallace Marvin. L'affichiste Vittorio et les céramiques queer de Léopold L. Foulem, Paul Mathieu et Richard Milette complètent la programmation. Feux de camp : le baroque dit Queer de Léopold L. Foulem, Paul Mathieu et Richard Milette Du 9 avril au 16 août Le musée d'histoire sociale de la rue Sherbrooke amorcera sa nouvelle saison avec une exposition de 70 pièces de trois céramistes qui exploitent la culture homosexuelle, l'identité et la sexualité queer. « C'est une expo conçue par le Gardiner Museum de Toronto qui montre des oeuvres d'art décoratif en lien avec la culture gaie, très importante à Montréal, de façon humoristique. C'est un corpus très audacieux de la part de ces trois artistes montréalais », dit Suzanne Sauvage, présidente et chef de la direction du musée. Horst - photographe de l'élégance Du 14 mai au 23 août Mise en circulation par le Victoria and Albert Museum de Londres et présentée en exclusivité nord-américaine, cette première grande rétrospective des oeuvres du photographe de mode Horst P. Horst (1906-1999) comprendra 250 clichés, dont ses photos de studio, ses travaux avec les surréalistes et ses clichés de voyages au Moyen-Orient. On pourra aussi voir ses carnets de croquis, des images d'archives (tournées notamment dans les studios de Vogue dans les années 40), des revues, des robes de haute couture signées Chanel ou Lanvin et des études de nus. Beaucoup de photos en noir et blanc, mais aussi en couleurs. L'expo évoquera ses sources d'inspiration, notamment son intérêt pour l'art gréco-romain. David Wallace Marvin Du 12 juin au 18 octobre Le musée présentera, à l'extérieur, avenue McGill College, 23 photos grand format de David Wallace Marvin (1930-1975) sur son quartier de Griffintown dans les années 60 et 70. Des photos de tavernes, de vieilles enseignes, d'épiceries placardées d'affiches publicitaires et de ruelles encombrées qui contrasteront avec l'allure actuelle du quartier. Des clichés d'un quartier ouvrier marqué alors par la pauvreté et un certain délabrement immobilier. « Ces photos font partie du fonds de 6000 négatifs 35 mm de David Wallace Marvin qui nous a été donné. Elles sont superbes », assure Suzanne Sauvage. Montréal dans l'oeil de Vittorio Du 25 septembre au 10 avril 2016 Le musée célébrera le travail de l'affichiste et designer montréalais Vittorio (de son vrai nom Vittorio Fiorucci) depuis les années 60 jusqu'à l'an 2000, alors qu'il témoigne, en dessinant, de l'histoire sociale et culturelle de Montréal. « Il a été le témoin de nombreux événements tels la libération des femmes, la renaissance de la rue Crescent, les expropriations à Mirabel ou les mouvements environnementaux », dit Suzanne Sauvage. Il s'agit de la première exposition d'envergure sur Vittorio depuis sa mort en 2008. Le musée présentera 60 affiches, des photos, des objets personnels, des extraits vidéo, des illustrations, des calendriers et des bandes dessinées.
  24. La Presse Le mardi 01 mai 2007 Non, ce n'est pas une impression. Il y a beaucoup de graffitis à Montréal. En fait, la métropole québécoise est devenue un royaume pour les graffiteurs et les taggeurs. Elle surpasse même New York. Alors que le beau temps marque le retour des graffiteurs, réflexion sur ce moyen d'expression perçu comme une véritable tare par une majorité de citoyens. Depuis quelques jours, les graffiteurs ont repris du service. Les murs de la ville sont «enrichis» de nouveaux tags. Tout cela au grand dam des autorités et de nombreux Montréalais. «Montréal est maintenant une ville reconnue pour ses graffitis, dit le cinéaste Pablo Aravena. Elle côtoie Berlin et São Paulo.» Celui qui donne ce nouveau titre à la métropole québécoise a visité 10 grandes villes pour réaliser Next : À Primer on Urban Painting, un documentaire sur le phénomène des graffitis. «Les jeunes ont besoin d'un espace pour s'exprimer, reprend-il. S'ils ne l'ont pas, ils s'arrangent pour le trouver. Cette recherche de l'espace public est intimement liée à la démarche du taggeur.» À la lumière de ces propos, difficile de voir comment les autorités arriveront un jour à freiner la multiplication des graffitis, considérés par plusieurs comme une véritable pollution visuelle. Pourtant, la Ville de Montréal ne lâche pas prise. L'an dernier, l'enlèvement des graffitis a coûté pas moins de 10 millions de dollars. «À elle seule, la Ville a dépensé 6,5 millions de dollars pour nettoyer les propriétés publiques, explique Marcel Tremblay, responsable de la propreté au Comité exécutif de la Ville de Montréal. Le reste est assumé par le secteur public. Ça représente 140 000 mètres carrés, c'est-à-dire l'équivalent de 26 terrains de football. C'est scandaleux», ajoute-t-il, visiblement ulcéré par cette situation. Marcel Tremblay n'en démord pas, les graffitis ne doivent pas être tolérés. «On n'est plus capables de contrôler les choses, dit-il. On est en train de détruire les équipements. On a un sérieux problème. Et quelle est la solution? Je ne sais plus.» Selon Pablo Aravena, les efforts de la Ville ne servent à rien. «Il y a un climat répressif très fort ici, mais il est inutile. Tout le monde donne l'exemple de New York et du maire Rudolph Giuliani pour parler d'un cas de réussite. Mais à New York, il y avait des escouades anti-graffitis. Ils sont allés très loin.» Le courant ne passe plus entre la Ville de Montréal et les adeptes du graffiti. Les tentatives des élus pour se rapprocher des jeunes graffiteurs ne semblent pas porter leurs fruits. «M. Tremblay ne connaît rien là-dedans, dit Sterling Downey, l'un des responsables de l'événement Under Pressure, qui rassemble chaque année à Montréal des centaines de graffiteurs. Il va chercher son information sur l'Internet.» Sous la pression des citoyens qui souhaitent voir les graffitis disparaître du décor urbain, les élus se font plus sévères. «Un responsable de la Ville m'a téléphoné pour me dire que le nettoyage des graffitis sur le site de notre événement avait coûté l'an dernier 10 000 $, raconte Sterling Downey. Je lui ai demandé de me dire combien coûtait l'opération de nettoyage après le Festival de jazz de Montréal.» Sterling Downey reconnaît que pendant quelques années, la Ville a démontré une certaine volonté à vouloir comprendre la démarche des graffiteurs. Mais ce dialogue n'existe plus. «Pour la Ville, comprendre veut dire être de notre bord. Donc, ils ont remplacé quelqu'un qui était ouvert à notre démarche pour le remplacer par un fonctionnaire qui ne comprend rien aux graffitis.» «Je suis d'accord pour qu'on donne aux gens des moyens pour s'exprimer, réplique Marcel Tremblay, mais pas sur les propriétés privées. C'est du vandalisme, un point c'est tout.» Parmi les nombreuses mesures proposées par la Ville pour combattre les graffitis, il y a celle de contrôler la vente de peintures en aérosol dans les magasins. Cette idée, empruntée à la Ville de Chicago, qui a adopté un règlement dans ce sens, a été mise en veilleuse l'automne dernier. En attendant, la présence des graffitis à Montréal continue d'enrager une majorité de citoyens. «Ceux qui disent que c'est beau n'en n'ont jamais eu chez eux», dit Philippe Raymond, un propriétaire du Plateau. Quatre fois l'été dernier, ce résidant a dû faire nettoyer sa propriété pour la débarrasser de graffitis indésirables. «Chaque fois, j'ai été insulté, dit-il. C'est une agression visuelle. Le problème, c'est que tu as beau nettoyer ta maison, les autres propriétaires endurent les leurs. Donc, ça encourage les graffiteurs à revenir.» Même découragé, Marcel Tremblay ne baisse pas les bras. Selon lui, il faut que la Ville exerce un partage de répression et d'éducation. «Il faudrait que les parents des graffiteurs pris en défaut payent les frais de nettoyage, dit-il. Quant aux graffiteurs, quelques heures de travaux communautaires ne leur feraient pas de tort.»
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