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loulou123

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  1. 10-11-2007 Le tournage d'une super-production américaine a lieu samedi sur l'estacade du pont Champlain, à Montréal, entre l'Île des Soeurs et la digue de la voie maritime. Ces scènes impliqueront des cascades de voitures, des simulations de coups de feu, des vols d'hélicoptère à basse altitude ainsi que des explosions. Le tournage se déroule de 16 heures à minuit. L'équipe de production du film Death Race affirme que toutes les mesures de sécurité ont été prises.
  2. Le Journal de Montréal 09-11-2007 Un mois après son ouverture, la Vitrine culturelle vend en moyenne 50 billets à tarif réduit par semaine. C'est près de 20 fois moins que les estimations de départ. En incluant les billets à plein tarif, le bilan monte à environ 100 billets vendus par semaine. Le 10 octobre dernier, Lorraine Pintal, présidente de la Vitrine culturelle, affirmait viser l'écoulement de 100 000 billets par année, un objectif «conservateur» selon elle. Au rythme actuel, le bilan atteindrait plutôt quelque 5 000 billets vendus par année. On est loin du rendement espéré. Période de démarrage Rien cependant pour alarmer les dirigeants de la Vitrine. «On est satisfait des résultats à présent, c'est un tout nouveau service, on est en période de démarrage» dit Félix Martel, directeur général. Est-ce un manque de promotion? «Absolument pas, on a de la pub qui commence bientôt à ARTV, à Télé-Québec et dans La Presse», dit-il. La Vitrine a été critiquée à son ouverture pour la pauvreté de son offre. Croissance de l'offre Selon M. Martel, on en est à 25 diffuseurs de spectacles aujourd'hui et «le nombre de billets s'accroît régulièrement». Les billets pour le Théâtre St-Denis seront disponibles prochainement, tandis que le Groupe Gillett (Centre Bell) n'offre pas encore ses billets à tarif réduit. Les réductions peuvent monter jusqu'à 50% de rabais. Les gens achètent autant sur le site Internet qu'en se rendant en personne rue Sainte-Catherine. Ces temps-ci, on peut mettre la main sur des billets d'André- Philippe Gagnon, de Mike Ward, Bruno Pelletier, Luis Mariano et quelques spectacles de Coup de coeur francophone. Du côté des théâtres: L'Usine C, le Prospero, le Rideau vert et le Gesù vendent quelques places. Loin de New York On est loin toutefois du succès de New York. En 1975, à l'ouverture de la billetterie de dernière minute TKTS à Time Square, 155 billets s'étaient envolés en 30 minutes. Dans la première semaine, 6961 billets s'étaient vendus, une valeur de 31 578 $US. Après 30 ans de services, c'est 43 millions de billets qui se sont écoulés, ce qui équivaut à 940 millions de dollars pour l'industrie du spectacle. Il faut dire que New York compte près de 30 millions d'habitants (comparativement à 1,8 pour Montréal) et une mer de touristes friands des shows de Broadway.
  3. 09-11-2007 Le Cirque du Soleil invite les entreprises à suivre son exemple. Chaque année, l'organisation achète 60 000 $ de billets, pour des spectacles présentés à Montréal, qui sont distribués à ses employés. Une belle façon d'aider la métropole culturelle. «On crée ainsi des occasions pour eux de voir de la culture, ça peut développer une habitude de fréquentation», indique Gaétan Morency, vice-président Citoyenneté au Cirque du Soleil. L'entreprise achète surtout des billets de spectacles émergents. «Si les entreprises embarquaient dans une idée comme ça, ça remplirait les salles», dit celui qui agit aussi à titre de vice-président Conseil de Culture Montréal depuis 2004. Le Cirque du Soleil intervient également auprès des jeunes en difficulté par le biais du vecteur de la culture. C'est le cas de la TOHU, dans le quartier Saint-Michel. Le Cirque du Soleil y investit de 600 000 $ à 800 000 $ par année en soutien aux créateurs. «Il s'agit de redonner accès à la culture aux communautés», dit M.Morency. Le Cirque du Soleil sera présent au Rendez-vous Montréal, métropole culturelle, la semaine prochaine. Immobilisme québécois On évoque souvent le spectre du projet avorté du Casino comme porte-étendard de l'immobilisme québécois. Le Cirque a-t-il un autre projet dans sa mire pour Montréal? «Ça fait 16 ans que je suis au Cirque il ne faut jamais dire jamais, mais ce n'est pas à l'agenda du Rendez-vous», dit Gaétan Morency, qui compte sur cette tribune pour faire valoir plus de soutien à la création. «Je pense que là, c'est le temps qu'on voie un engagement concret de nos partenaires publiques. Arrêtons de parler d'une métropole culturelle et faisons-la», conclut-il. Les poches vides mais les oreilles ouvertes Malgré ses surplus qui se comptent en milliards de dollars, Ottawa n'a pas l'intention de faire pleuvoir les annonces de subventions lors du Rendez-vous Montréal, métropole culturelle. Plutôt qu'avec les poches pleines, c'est avec les oreilles bien ouvertes que se présenteront les ministres conservateurs. «Ce n'est pas un rendez-vous d'annonces», avertit le ministre responsable de la Région de Montréal dans le cabinet de Stephen Harper, Michael Fortier. «Je pense que c'est important que tous les gouvernements prennent le temps d'écouter et tiennent compte des propos avant de mettre sur pied ou avant d'annoncer quoi que ce soit», estime-t-il. Membre du comité qui a mis sur pied le Rendez-vous Montréal, métropole culturelle (RV07) depuis 18 mois, M. Fortier entend plutôt se présenter les 12 et 13 novembre avec la ministre du Patrimoine, Josée Verner, pour prendre le pouls de la métropole. Ceux qui s'attendent à de grandes annonces de financement pourraient donc être déçus. «Sachant que le Rendez-vous s'en venait, on aurait pu retarder toutes nos annonces d'un an et demi. Est-ce que ça aurait été intelligent?» questionne le ministre. Plus de 1 G$ au Québec La ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, affirmait pourtant cette semaine avoir des «attentes assez élevées» envers le gouvernement fédéral. Elle espérait qu'il profite du RV07 pour démontrer l'importance que revêt Montréal pour le Canada. Michael Fortier, de son côté, rappelle qu'Ottawa en fait déjà beaucoup pour la culture au Québec et à Montréal. «On met au-delà d'un milliard de dollars par an si on tient compte de Radio-Canada», dit-il. Citant l'augmentation récente du budget du Conseil des arts du Canada, qui s'est traduite par des transferts de plusieurs millions de dollars dans les institutions culturelles montréalaises telles que l'OSM, l'Opéra de Montréal ou le TNM, le programme pour les festivals, la rénovation des théâtres de Quat'sous et Denise-Pelletier, et l'agrandissement du Musée des beaux-arts de Montréal, Michael Fortier estime qu'il est faux de croire que les conservateurs ne sont pas impliqués en culture. «On s'est démarqués des libéraux, qu'on a toujours associés aux arts, mais qui n'ont jamais vraiment fait quelque chose, indique-t-il. On s'est démarqués d'eux et nous, jusqu'à présent, on livre la marchandise.» Long terme Celui-ci estime qu'il faut avoir une vision à long terme du RV07, puisqu'on y décidera d'un plan de développement pour les 10 prochaines années. Des projets aussi concrets que le Quartier des spectacles, dont les plans ont été dévoilés la semaine dernière et dont on attend l'annonce du financement, pourraient donc attendre un peu. «Je pense que ce qui est plus important pour la Ville de Montréal, c'est que ça se fasse, je pense pas que ce soit le jour ou l'heure à laquelle c'est annoncé», conclut le ministre.
  4. Quelle métropole culturelle veut-on voir prendre forme d'ici 10 ans? Et surtout: comment réaliser concrètement le Montréal de demain? C'est ce dont discuteront quelque 1200 participants lors du Rendez-vous novembre 2007 -- Montréal métropole culturelle, qui s'ouvre lundi pour deux jours. Ce grand sommet a déjà relevé un défi: celui de rassembler des représentants des trois paliers de gouvernement, des milieux culturels, économiques et associatifs autour d'une même table et d'une série d'enjeux précis, dont Le Devoir donne ici un aperçu. Dans un Montréal idéal, tel qu'imaginé par divers acteurs de la culture, des artistes reviendraient habiter l'édifice Wilder au coeur du centre-ville, d'autres verraient leurs ateliers de quartiers protégés de la flambée immobilière, le Musée d'art contemporain installerait ses annexes dans le monumental et emblématique silo no 5 du Vieux-Montréal, la relève et les communautés culturelles auraient les moyens d'exprimer leur art à leur manière distincte. Et si c'était possible? C'est ce que laisse miroiter le Rendez-vous de lundi et mardi. Les bibliothèques de quartier seraient regarnies de livres, le mont Royal serait mieux protégé et mis en valeur, l'art public s'implanterait régulièrement dans la ville, le secteur privé s'engagerait activement dans la création et, pourquoi pas, Montréal se retrouverait sur la fameuse Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO... Le portrait n'est peut-être pas si loin de la réalité de Montréal 2017, puisqu'il s'agit là d'éléments souvent explicitement inscrits au Plan d'action 2007-2017 du sommet. La table serait-elle mise pour mettre la métropole culturelle sur les rails, malgré la difficulté renommée de Montréal de mener à bien ses grands projets culturels? (Voir un autre texte en page B 1 ) Chose certaine, «le plan a été adopté par tout le monde, souligne Simon Brault, président de Culture Montréal, qui organise le sommet. Les phrases ne sont pas neutres.» L'imposant programme, auquel ont effectivement adhéré les représentants de tous les milieux (gouvernements fédéral, provincial et municipal, affaires, culture) servira de canevas de travail aux deux journées. Ce sera l'occasion d'en discuter, mais aussi de s'engager plus concrètement sur les voies de la réalisation. Car le but du Rendez-vous dépasse le fantasme et promet à la fois des échanges d'idées fructueux et des avancées concrètes vers la réalisation de grands projets. «On ne veut pas que ce soit seulement un mur de lamentations, une liste d'épicerie ou d'annonces du privé. On veut que ce soit un lieu où les idées se rencontrent, s'entrechoquent, où les vraies choses se disent», poursuit Isabelle Hudon, présidente de la Chambre de commerce et elle aussi membre du comité de pilotage du sommet. Propositions concrètes Que contient ce plan? Une trentaine d'énoncés d'intention (et une soixantaine de sous-objectifs) répartis en cinq grandes orientations, qui donneront lieu à autant de réunions plénières en début de semaine: améliorer l'accès à la culture, investir dans les arts et la culture, enrichir la qualité culturelle du cadre de vie, favoriser le rayonnement de Montréal au Canada et à l'étranger et fournir à Montréal les moyens d'une métropole culturelle. À chacun des énoncés sont rattachées des promesses d'engagement financier. Certaines propositions renvoient à des réalisations qui suscitent spontanément la fierté citadine. «Favoriser le développement des musées montréalais» fait écho aux nombreux projets d'agrandissement que caressent les établissements de la métropole. «Réaliser le Quartier des spectacles», bien que cette ambition soit déjà enclenchée, mettra fin au doute et au cynisme quant à la capacité de Montréal d'aller de l'avant. «Préserver et mettre en valeur les territoires, sites, monuments et bâtiments d'intérêt patrimonial», ce que le ministère de la Culture s'est déjà un peu engagé à faire avec sa récente annonce de 321 millions d'argent frais pour rénover les infrastructures du secteur. D'autres, plutôt d'ordre idéologique, n'interpellent pas moins l'imaginaire et se révèlent tout aussi importantes quant à la destinée de la métropole culturelle. «Favoriser le droit à la culture pour tous les citoyens» renvoie à l'importance accrue des activités de médiation culturelle. «Appuyer les initiatives qui favorisent les artistes de la relève», gage de longévité de la créativité montréalaise... Mécènes et commanditaires Un autre élément crucial du sommet consiste à établir des ponts entre gouvernements, gens d'affaires et de culture. Quelque 150 personnalités du secteur privé sont attendues au sommet, qui compte sur leur participation active dans le développement de la métropole culturelle. Un objectif non négligeable, quand on sait que les fonds privés constituent seulement 13 % du financement des activités culturelles au Québec, comparé à 26 % pour le reste du Canada... L'importante délégation du monde des affaires au sommet, qui en impressionne plusieurs, notamment les gouvernements, joue d'ailleurs en faveur de la perception d'un réel tournant dans la manière de construire Montréal à travers sa force culturelle. *** «Réussir le Quartier des spectacles» La Place des festivals fournira à ces derniers un lieu d'ancrage privilégié pour leurs activités et un point de ralliement pour les festivaliers. C'est aussi devenu un symbole pour l'ensemble du Quartier des spectacles à venir. Livraison prévue: 2009. La Vitrine culturelle, billetterie centralisant toute l'offre de spectacles, s'installerait dans une nouvelle construction à l'angle de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent. Elle abriterait aussi un bistrot, la nouvelle Maison de l'image et de la photographie. Livraison souhaitée: 2009. «Favoriser le développement des musées montréalais» Le Musée des beaux-arts de Montréal vient de boucler son budget pour réaliser son projet d'expansion dans l'église Eskine & American voisine, afin d'exposer sa collection d'art canadien. Livraison prévue: 2013. D'autres établissements rêvent de grandeur: le Musée McCord lorgne le quai no 16 du Vieux-Port, le Musée d'art contemporain vise le silo no 5, Pointe-à-Callière explore les sous-sols de la ville. «Adopter la médiation culturelle comme stratégie d'accès à la culture» Rapprocher la culture des citoyens fait partie des défis actuels du monde des arts. De nombreux organismes et entreprises d'économie sociale sur le terrain s'y consacrent. Les organisateurs du Rendez-vous prévoient que des mesures concrètes à ce sujet seront adoptées durant les réunions plénières de lundi. «Consolider et mettre en valeur le réseau de diffusion culturelle» Le réseau de diffusion municipal des Maisons de la culture assure la diffusion des arts sur tout le territoire. Mais on doit veiller à ce qu'il ne concurrence pas les théâtres privés. D'où le besoin de faire un portrait de ce réseau et de stimuler la concertation avec les diffuseurs privés et l'harmonisation de leurs programmations. Horizon: 2017. «Accroître la participation financière du secteur privé» - La famille Bourgie s'est fait connaître pour son réseau de maisons funéraires, mais elle s'engage de plus en plus dans des projets culturels, comme le Musée des beaux-arts de Montréal, dont le nouveau pavillon portera d'ailleurs le nom. - Jean-Marc Eustache, président et cofondateur de Transat A. T. Inc., tend à diversifier son soutien en aidant tant les petites que les plus grandes organisations culturelles. - Alvin Segal, président et chef de la direction de Vêtements Peerless Clothing inc., a donné son nom au Centre des arts Saidye-Bronfman. - Vasco Ceccon, président de la PME Vasco design international et du Groupe La Veillée.¬
  5. le jeudi 8 novembre 2007 Le conseil municipal de Laval a accepté les changements au règlement municipal afin de permettre aux agriculteurs d'installer des éoliennes sur leurs terres. Soumise à deux consultations, les 28 août et 20 septembre dernier, la modification n'a suscité aucune opposition. Une autre consultation est prévue à la fin du mois de novembre. En outre, les éoliennes ne pourront être installées à moins de 1000 mètres d'une bande riveraine. Les agriculteurs pourront installer des éoliennes sur leurs terres à la condition qu'elles ne dépassent pas 12 mètres de hauteur. Ils devront également respecter plusieurs normes de distances et de densité des éoliennes. L'installation et l'aspect des éoliennes sont également réglementés. Ainsi, elles devront être blanches ou grises et elles devront également être installées sur des terres cultivées. Laval se positionne ainsi en prévision de l'appel d'offres qu'Hydro-Québec est en passe de lancer aux municipalités dans le but d'acheter 500 mégawatts. La société d'État attend le feu vert du gouvernement. Amortie sur une période de 20 ans, une éolienne peut rapporter jusqu'à 400 000 $ par année. Une étude du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, en 2005, estime le potentiel éolien de Laval à 11 mégawatts. Les zones agricoles constituent 28 % du territoire de Laval.
  6. 09/11/2007 Montréal devient la première ville francophone à recevoir la reconnaissance officielle de l’Université des Nations Unies en matière de développement durable. Dans le cadre du 8e colloque de Montréal en éducation relative à l’environnement, Alan DeSousa, membre du comité exécutif, responsable du développement durable, du développement économique et de Montréal 2025, a tenu à remercier la trentaine de partenaires qui ont permis à Montréal de recevoir cette reconnaissance. Plan stratégique« Montréal est maintenant reconnue au niveau international comme un Centre régional d’expertise sur l’éducation en vue du développement durable. Cela démontre la qualité de nos institutions, notre expertise et nos priorités au niveau du développement durable », explique-t-il. M. DeSousa a aussi applaudi la mise en place du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise qui a été adopté en avril 2005. M. DeSousa explique que l’urgence d’un plan était venue lors d’une rencontre internationale en 2002. « Le moral était bas. Nous nous rendions compte que depuis déjà dix ans, nous avions de beaux projets, mais que rien de concret n’avait été fait. C’est à ce moment que j’ai décidé de remédier à la situation », affirme-t-il. Depuis, un plan comprenant deux volets a été structuré. En tout, 36 actions précises faisaient partie des objectifs. « Toutes ces actions ont été détaillées, mesurées. Nous avions un échéancier. D’ailleurs, la plupart des actions se sont concrétisées », affirme Alan DeSousa, visiblement fier. C’est justement ce plan qui a été présenté à l’Université des Nations Unies et qui a été reconnu comme le meilleur plan stratégique en matière de développement durable. Selon M. DeSousa, Montréal est désormais sur la carte mondiale : « Nous avons maintenant un rôle de leader au niveau international. J’ai averti le maire Gérald Tremblay que nos standards étaient très élevés et qu’il faudra travailler très fort ». Éducation Les prochains objectifs du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise sont principalement d’éduquer la population à faire des gestes qui vont dans le sens du développement durable. « Nous misons sur l’effet domino. Chaque geste compte », dit-il. Ce nouveau cheval de bataille s’appuie sur plusieurs réussites en matière de développement durable. La marche au ralenti inutile des véhicules qui fait maintenant l’objet de nouvelles réglementations et de sensibilisation et l’accroissement du nombre d’infrastructures pour l’utilisation des vélos sont deux exemples concrets. Cette « opportunité en or », comme aime bien dire M. DeSousa, devient un tremplin vers encore plus d’actions concrètes. « Nous allons certainement en surprendre plus d’un », lance-t-il en riant, ajoutant qu’ils en ont sûrement déjà surpris plusieurs. « La Ville de Québec nous félicite pour ce plan. Nous sommes au moins cinq ans en avance sur eux en matière de développement durable », conclut-il.
  7. http://www.adhoc-opinion.com/intweb.dll/online/divers2/pn08 Un site pour faire des sondages concernant le quartier .
  8. 09/11/2007 Le classement 2007 du Times Higher Education Supplement publié aujourd’hui consacre la place de l’Université de Montréal dans le groupe des 100 meilleures universités au monde. L’UdeM arrive au 93e rang de ce classement établi par l’hebdomadaire britannique à partir de données transmises par les universités et les réponses obtenues à un sondage auprès de milliers de personnes travaillant dans le milieu universitaire. Au 93e rang de ce classement mondial, l’UdeM est la première université de la Francophonie. Cette excellente performance de l’UdeM représente un bond important en comparaison avec le 181e rang obtenu l’an dernier et s’explique, entre autres, grâce aux efforts soutenus de l’UdeM pour accroître son rayonnement national et international. De plus, le Times a apporté certaines modifications à sa méthodologie afin de mieux reconnaître les contributions scientifiques en d’autres langues que l’anglais. Le classement du Times, tout comme celui produit par l’Université de Shanghai où l’UdeM figure parmi les 200 meilleurs, évalue l’excellence de la recherche universitaire à l’échelle mondiale. Ce sont les classements les plus représentatifs de l’environnement dans lequel évolue l’UdeM.
  9. lundi 05 novembre 2007 L'arrondissement Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce vient d'installer un module d'affichage public; ce prototype qui sera testé pendant quelques semaines est l'oeuvre des designers Antoine Laverdière et Cédric Sportes. Ces designers s'étaient distingués il y a quelques années au sein du collectif Modesdemploi avec du mobilier ludique et, plus récemment, avec un autre module d'affichage installé au Quartier des spectacles. L'idée de base derrière le concept était de créer une structure permettant l'affichage libre, gratuit, sans intermédiaires, ne nécessitant pas de colle, d'agrafe ou de ruban adhésif, puis permettant d'afficher en tout temps. Les designers ont imaginé une colonne faite à partir de matériaux recyclés et nécessitant peu d'usinage sur laquelle sont accrochées des feuilles de plastique dans lesquelles se glissent les affichettes. Leur inclinaison à 45 degrés, en plus de créer un visuel dynamique qui accroche l'oeil, permet de présenter lisiblement des formats portraits ou paysages. La structure sera testée pendant environ quatre semaines. Si les tests s'avèrent concluants, l'installation de structures supplémentaires sera planifiée pour 2008. http://www.creativitemontreal.com/articles/news/archive/2007/11/06/article-24241.aspx
  10. lundi 05 novembre 2007 Plus de 400 personnes étaient rassemblées le jeudi 1er novembre, dans l'espace du Loco Shop Angus, pour assister à la soirée de remise des prix de la deuxième édition du concours Créativité Montréal - Design de commerce. Le lieu, bien différent de celui choisi l'année dernière (le hall du siège social montréalais de la Caisse de dépôt et placement du Québec), avait été transformé pour l'occasion par Moment Factory. Jeux de lumières et effets visuels ont rythmé la soirée, dont l'organisation avait été confiée à Lulu et Castagnette. L'agence de marketing sensoriel Mood Media, également partenaire de l'événement, avait pour sa part installé un bar olfactif. Les invités pouvaient expérimenter des associations de sons et d'odeurs, tout en étant guidés et conseillés par des représentants de l'agence. Plusieurs intervenants ont rejoint Sylvie Berkowicz, rédactrice en chef de Créativité Montréal et maîtresse de cérémonie, pour remettre aux lauréats leur trophée, cette année encore signé Claude Mauffette. Se sont ainsi succédés sur scène Marie-Josée Lacroix, commissaire au design de la Ville de Montréal et directrice de Design Montréal; Annie Mailloux, vice-présidente des ventes de Mood Media; Jessica Rivière, directrice des ventes d'Index-Design; Jean-Claude Calabro, président de Lumigroup; et Nelda Rodger, éditrice d'Azure Magazine. Cette dernière était l'une des cinq membres du jury du concours. Bruno Braën, designer et grand prix 2006, Georges Labrecque, chargé de projets d'exposition au Centre de design de l'Uqam, Gilles Saucier, architecte de Saucier + Perrotte, et James Hyndman, comédien, avait également accepté l'invitation. Au cours de la soirée, deux lampes Tolomeo d'Artemide ont été tirées et offertes par Lumigroup à deux spectateurs. Tous les invités sont repartis avec le magazine Créativité Montréal rassemblant l'ensemble des projets primés et les finalistes, ainsi qu'un exemplaire du numéro de novembre d'Azure Magazine. En tout, 11 grands prix et 1 prix spécial du jury ont été décernés au cours de cette soirée à l'ambiance festive et détendue. Voici les photos des résultats.Les mystères du Vauvert Comment remplacer le défunt restaurant Cube sans s’y référer et en excluant tout type de comparaison? En créant le Vauvert, un restaurant à l’atmosphère particulière et unique. Tout en étant plutôt masculin, cet espace dégage une ambiance sexy, avec des oppositions parfois déroutantes entre nature et urbanité. Ce qui surprend en découvrant le lieu, c’est sa noirceur, d’autant plus frappante qu’elle contraste avec le calme en demi-teintes de l’entrée de l’Hôtel Saint-Paul. Un tronc d’arbre dénudé en garde l’entrée et annonce l’histoire à venir. Elle parle de chasse, de forêt et d’hommes qui ont signé un pacte avec le diable. Et chacun y verra ce qu’il veut bien y comprendre : les flammes de l’enfer sous la forme d’une longue cheminée installée en écho à celle qui orne le hall de l’hôtel, la luxure dans les colonnes habillées de latex, les étoiles sous la forme d’une constellation d’ampoules qui pendent du plafond, lequel est devenu une surface accidentée faite d’un assemblage de panneaux noirs. Le fond du restaurant est un large miroir dans lequel le regard et les repères se noient, et un immense bar fait d’une impressionnante coupe de tronc d’arbre longe le côté fenestré de l’espace, mettant ainsi les convives à la bonne hauteur pour une vue sur la rue. Du mobilier simple complète l’aménagement. À noter : des banquettes joliment tapissées pas trop profondes et bien adaptées aux tables. Enfin, une entrée séparée du reste de l’hôtel donnant directement sur la rue permet de s’immerger encore plus rapidement dans l’atmosphère diabolico-féerique du restaurant. http://www.infopresse.com/creativitemontreal/resultats/2007/
  11. jeudi, 08 novembre 2007 Le fournisseur de logiciels d'affichage numérique BroadSign International investira 4,5 millions$ dans ses installations de Montréal. Cette firme du Minnesota compte faire passer son effectif montréalais de 30 à 60 employés au cours de la prochaine année. Richard Boudreault, un Québécois qui a notamment travaillé pour Sofinov, division de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Oerlikon Aérospatiale et le Centre de technologie aérospatiale, vient par ailleurs d'être nommé président de son conseil d'administration. "Montréal nous offre la possibilité de recruter et de conserver des gens de talent, explique ce dernier. C'est aussi un environnement très prisé par les Européens et les Américains, les coûts d'apprentissage sont bas et nous bénéficions de crédits d'impôts." BroadSign conçoit et développe des logiciels destinés au fonctionnement de réseaux de panneaux d'affiche numérique. L'entreprise utilise une technologie inventée à Montréal au début des années 90 par LPS, devenue entre temps BroadSign Canada. Au Canada, elle compte parmi ses clients Zoom Média, Blast Media et Neo Advertising. Sa technologie est présente dans les centres commerciaux de Fairview Cadillac, la chaîne Tim Hortons et l'aéroport Montréal-Trudeau. "Nous sommes surtout aux États-Unis et en Europe, mais nous voulons étendre notre marché au Canada et en Asie", dit Richard Boudreault. Aux États-Unis, BroadSign fournit notamment des logiciels pour les réseaux CBS et pour Ascent Media, qui équipe en écrans numériques les cliniques médicales. L'investissement de l'entreprise s'explique en grande partie par l'essor que connaît l'affichage numérique, selon Richard Boudreault. Une étude réalisée par Rocsearch, un institut de recherche privé, révèle que le marché nord-américain, qui représentera 7 milliards$ en 2008, pourrait atteindre 15 milliards$ en 2011. "Google et Microsoft commencent à s'y intéresser, dit-il. Tout comme Publicis, en Europe."
  12. le 8 novembre 2007 Le Comité pour la Protection du Patrimoine Île-des-Sœurs (CPP-IDS) s’associe à une quarantaine d’organismes de la grande région montréalaise pour demander la protection des derniers milieux naturels du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer. Le but de cette démarche collective est de créer un nouveau parc national, le Parc écologique de l’Archipel de Montréal. Les partenaires de ce regroupement veulent préserver les derniers espaces naturels dans le sud-ouest du Québec. Ils invitent tous les paliers de gouvernement à appuyer le projet de parc afin d’assurer qu’un minimum de 12% de ce domaine écologique soit protégé à perpétuité. Les organismes demandent qu’une action politique soit rapidement entreprise pour protéger concrètement ce «patrimoine naturel menacé de disparition, alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec». Depuis des années, des citoyens et des organismes travaillent pour qu’un tel parc voie le jour. Les milieux naturels feront partie d’un nouveau concept unique visant à protéger et à mettre en valeur une mosaïque de forêts, de milieux humides, de corridors verts et d’îles reliés entre eux par les grands cours d’eau qui sillonnent le Québec méridional afin de créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal . À ce jour, plus de 100 sites d’importance ont déjà été identifiés dans la zone de conservation ciblée qui se situe dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres à partir du centre de l’Île de Montréal. Un grave retard Les partenaires affirment que Montréal est classée bonne dernière parmi quatorze autres villes canadiennes pour la superficie d’espaces verts per capita. Seulement un peu plus de 3% du territoire naturel montréalais serait actuellement protégé, 0,73% du territoire de Laval et 3,69% pour la Montérégie. Quant aux régions du Suroît et Mirabel-Blainville, les pressions sur leur territoire sont énormes avec l’augmentation de plus de 30% de leur population au cours des cinq dernières années. En comparaison, Toronto possède déjà, depuis 1954, un programme pour la protection du bassin versant de la région métropolitaine. Ainsi, en 2005, l’Ontario s’est dotée d’une immense ceinture verte (environ 720 000 hectares) dans la région. Quant à la Colombie-Britannique, il y a trente ans, cinq millions d’hectares ont été mis de côté pour protéger les terres agricoles et les milieux naturels autour des centres urbains. La ceinture verte à l’intérieur et autour de Vancouver est reconnue comme un modèle de réussite à travers l’Amérique du Nord. Les organismes partenaires et tous les citoyens qu’ils représentent s’inquiètent de voir disparaître rapidement les milieux naturels qui les entourent, comme ils s’inquiètent des changements climatiques. Ils demandent donc que les gouvernements fédéral et provincial remplissent leurs engagements concernant la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, signée en 1992, alors que Jean Charest occupait le poste de ministre de l’Environnement au gouvernement fédéral. Cette convention a par ailleurs été appuyée par l’Assemblée nationale du Québec. Ces engagements doivent conduire ultimement à mieux protéger la biodiversité sur l’ensemble du territoire. Les organismes partenaires sont convaincus que la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal permettrait de remplir ces engagements. Le regroupement de partenaires invite tous les organismes intéressés par ce projet à se joindre à eux pour le mener à bien. Ce lancement n’est évidemment que le début des démarches collectives visant la protection et la mise en valeur réelle des milieux naturels de la région.
  13. le 9 novembre 2007 Bonne nouvelle, la mairesse de l'arrondissement Plateau-Mont-Royal, Helen Fotopulos, a confirmé, lors du conseil d'arrondissement de lundi dernier que les travaux sur le boulevard Saint-Laurent prendront fin au début du mois de décembre. Ces travaux ne se sont pas déroulés sans heurts. Pourtant, la Société de développement du boulevard Saint-Laurent dresse un bilan positif de l'évolution du chantier. «En 2003 il y avait 32 locaux vacants sur 622 établissements. Le taux d'inoccupation était de 5,1%. En date du 2 octobre 2007, il y avait 27 locaux vacants sur 649 établissements pour un taux d'inoccupation de 4,2%. Ça signifie qu'en 2007, malgré les travaux majeurs, des gens d'affaires ont réalisé que le boulevard Saint-Laurent est un endroit intéressant pour y avoir un établissement », a souligné Sammy Forcillo, responsable des infrastructures, de la voirie et de la gestion de l'eau au comité exécutif de la Ville de Montréal. Ce dernier a voulu, par la divulgation de ces chiffres, relativiser les impacts négatifs des travaux sur la vie commerciale du boulevard Saint-Laurent. Cet été, M. Forcillo s'était même présenté sur le chantier après que des commerçants eurent dénoncé les inconvénients et la trop lente progression des travaux. À la demande de ses membres, la Société de développement du boulevard Saint-Laurent avait pourtant insisté, auprès de la Ville, dès le début de la planification des travaux afin de réduire l'échéance de 24 à 13 mois. La Société de développement du boulevard Saint-Laurent représente plus de 600 établissements répartis presque également entre commerces de détail et professionnels aux étages. Au niveau des commerces de détail, on retrouve en grand nombre les bars et boîtes de nuits (plus de 30), les restaurants avec permis d’alcool (plus de 40) et les restaurants sans permis d’alcool (plus de 20), ainsi que boutiques de vêtements pour hommes, pour femmes, magasins d’ameublement, salons de coiffure, boulangeries, friperies, galeries d’art, librairies, etc.
  14. La Presse Le vendredi 09 novembre 2007 Une nouvelle salle de concert de 450 places sera installée au sein du futur pavillon d'art canadien du Musée des beaux-arts de Montréal dans l'église Erskine and American. Pierre Bourgie a créé une nouvelle Fondation, Ars Musica, qui aura pour mission le soutien, la promotion et la diffusion de la musique de toutes les périodes et de styles divers dans la salle Bourgie. Le président de la Société financière Bourgie a précisé que l'organisme sera dirigé par Isolde Lagacé, également directrice artistique de la salle. Une attention particulière sera accordée à la relève en interprétation et en composition musicale. La salle de 450 sièges permettra également la présentation d'activités complémentaires à celle du MBA. Le musée annonçait récemment que son nouveau pavillon d'art canadien sera officiellement inauguré en 2010 grâce à l'appui financier des gouvernements du Canada et du Québec et de dons privés, notamment celui de la famille Bourgie.
  15. Le Journal de Montréal 09/11/2007 «Le Stade olympique, ce n'est ni un monument, ni une statue. Où l'on s'en sert, où l'on ne s'en sert pas. On ne continue pas avec juste pour le fun.» Le nouveau président du conseil d'administration de la Régie des installations olympiques (RIO), André Gourd, voit son mandat comme «tout un contrat avec un dossier à régler», at- il dit dans une entrevue hier au Journal de Montréal, au lendemain de sa nomination par le gouvernement du Québec. «Si j'ai été choisi, c'est en raison de ma capacité à prendre des décisions. Avec Pierre Péladeau, durant des années, on a fait la preuve chez Quebecor qu'on était des gens de décisions", relève celui qui a occupé plusieurs postes de haute direction de l'empire médiatique et d'impression, de 1981 à 1991, puis de 1995 à 1997. M. Gourd, dont c'est le 62e anniversaire de naissance aujourd'hui, oeuvre maintenant au sein de conseils d'administration et auprès d'entreprises. Urgence «Je règle des chicanes d'actionnaires. Je trouve des solutions. Dans le cas du stade, il est clair que c'est une situation d'urgence.» Pour lui, l'avenir du Stade olympique repose entre ses mains. «Je n'ai pas l'intention de passer le mandat à quelqu'un d'autre. Pour le toit, il faut trouver une solution. Et je n'ai pas la réputation de manquer de courage. Ce sera d'autant plus vrai dans ce cas que peu importe la décision, il y aura autant de mécontents que d'heureux." Il se dit d'autant plus à l'aise qu'il n'est pas attaché à une solution en particulier. En plus, il le fait à titre bénévole. Il a d'ailleurs refusé le poste une première fois en juillet et c'est sur la relance du ministre Raymond Bachand qu'il a accepté. Pour le toit, s'il n'a aucun préjugé, il entend avant tout parler au ministre pour connaître l'objectif du gouvernement, puis prendre connaissance des dossiers techniques. Deux axes Selon lui, il y a deux axes parallèles à évaluer: la sécurité et les coûts. Sauf que pour lui, le premier prime sur le second. «Il faut avant tout s'assurer que c'est un équipement sécuritaire. C'est comme pour un viaduc, il faut s'assurer que rien ne tombe sur la tête des gens parce que, alors, ça devient un calvaire. Moi, j'ai un fils de 11 ans. Je veux être certain que s'il est au stade, il sera en sécurité.» Quant au coût, ça ne peut pas et ne doit pas devenir un gouffre sans fin. «On ne doit pas être prêt à payer de manière indéfinie.» L'actuel toit est dangereux l'hiver depuis son installation, en 2000. Le nouveau toit devrait coûter au moins 70 millions de dollars. La RIO étudie une proposition de SNC-Lavalin pour un toit rigide.
  16. La Presse Le vendredi 09 novembre 2007 À l'instar de la relève artistique qui demande un meilleur financement et accompagnement, le Conseil interculturel de Montréal (CIM) croit que la Ville doit s'intéresser davantage aux artistes issus des communautés culturelles. Dans une métropole où près de 40 % de la population est d'origine autre que française ou anglaise, le président de cet organisme aviseur, Frantz Benjamin, croit que «les arts et la culture permettent de favoriser les rapprochements» à l'heure où le débat sur l'identité québécoise fait rage. Faisant écho aux groupes et artistes des communautés culturelle et en vue du Rendez-vous novembre 2007 sur la culture à Montréal, le Conseil recommande donc à la Ville de véritablement procéder à la «reconnaissance» de la diversité culturelle et interculturelle en créant un comité de travail sur le développement des publics, notamment. Il milite aussi faveur de l'établissement d'une Maison des cultures qui ne serait pas un lieu de diffusion, mais plutôt un centre où les artistes et associations pourraient s'établir
  17. Le Journal de Montréal 09/11/2007 Loin d'annoncer le déménagement officiel du Planétarium, la Ville de Montréal pourrait en fermer les portes dans quelques semaines. «(Le Planétarium) a été inauguré en 1966, et plusieurs équipements tombent en ruines, dont le projecteur principal qui est à la veille de nous lâcher» a déclaré André Lavallée au Journal de Montréal. «L'administration est très inquiète de la situation, et je ne serais pas surpris qu'on soit dans l'obligation de mettre la clé dans la porte, dans quelques semaines ou quelques mois» a-t-il soutenu. Le conseiller dénonce la lenteur d'Ottawa à débloquer des fonds de 9 millions de dollars qui ont été promis par le ministre fédéral Michael Fortier, il y a un an et demi, pour aider Montréal à construire le nouveau Planétarium au Pôle Maisonneuve, voisin du Biodôme. Au bureau du ministre, on informe que le dossier chemine normalement, mais les nouvelles se font rares. Le Planétarium, situé au 1000, rue Saint-Jacques Ouest, fut construit grâce à un don de l'ancienne brasserie Dow. Il fut offert à la Ville pour souligner l'Exposition universelle de 1967. Des craintes pour sa survie Six millions de personnes ont franchi les tourniquets depuis son ouverture. Montréal a déjà autorisé une dépense de 11 M$ pour le nouveau bâtiment, et la compagnie Alcan offre toujours une aide-commandite de 4M$. Responsable du dossier au comité exécutif, André Lavallée craint pour la survie du projet, «à moins que le fédéral veuille profiter du Sommet culturel de Montréal, la semaine prochaine, pour nous apporter un chèque de 4M$», souhaite-t-il. «Pour le moment, dit M. Lavallée, ironique, la promesse d'Ottawa se trouve dans un grand trou noir qui ne laisse même pas échapper une promesse d'espoir.» Mais avec le retard, le projet évalué initialement à 24 M$ représenterait aujourd'hui une dépense approchant les 30M$. Québec pourrait cependant être sollicité, advenant que le feu vert soit donné au projet.
  18. le 7 novembre 2007 500 M$ pour générer 2,5 milliards $ d’activités économiques Décontaminer et développer les 846 hectares de terrains vacants dans l’est de Montréal, dont 70 % sont contaminés, pourraient générer 2,5 milliards $ d’activités économiques, selon la Chambre de commerce et d’industrie de l’Est de l’île de Montréal (CCIEIM). La Chambre rendait publique jeudi dernier une étude exhaustive sur la question, jetant du même coup les bases d’un vaste programme d’investissements évalué à un demi-milliard de dollars. Les gens d’affaires réclament une participation active des trois paliers de gouvernement pour venir à bout des 8,5 millions de pieds carrés de terrains vacants (846 hectares), l’équivalent de deux fois la superficie totale de l’arrondissement d’Outremont. « Et le drame, c’est que plus de 70 % de ces terrains sont dans des territoires contaminés et que cette situation freine de façon indue le développement immobilier qui se trouve largement hypothéqué par la contamination des sols », a déclaré Daniel Marcoux, président de la CCIEIM. Programme 15+15X15 = 2,5 milliards $ en investissements La CCIEIM lance l’idée d’un programme 15+15X15 et fait appel aux gouvernements du Québec et du Canada ainsi que la Ville de Montréal pour donner un coup de fouet à l’économie de l’Est de Montréal. « L’évaluation approximative des coûts de décontamination de l’ensemble des terrains vacants dans l’Est établit une fourchette oscillant entre 350 et 550 millions $. Si les trois administrations publiques se partagent un investissement de 15 millions $ par année pendant les 15 prochaines années et que cette somme est jumelée par les promoteurs et propriétaires des terrains contaminés, nous réglerons une fois pour toutes la situation et cela engendrera des investissements de quelque 2,5 milliards $ dans l’est de Montréal », a déclaré Ahmed Galipeau, vice-président Développement durable et environnement de la Chambre. La CCIEIM considère primordial le déploiement à court terme d’un plan d’action soutenant le processus de promotion immobilière dans l’Est. Un tel plan d’action, selon elle, comportera de nombreux avantages: création et maintien d’emplois, augmentation des revenus d’impôts, revitalisation des quartiers et des communautés, réduction de l’étalement urbain, amélioration de la compétitivité des arrondissements, amélioration de la qualité de vie des citoyens, de leur santé et sécurité. Cinq recommandations visent le redéveloppement des terrains contaminés - Que les gouvernements du Québec, du Canada et de la Ville de Montréal, reconduisent pour l’est de Montréal l’équivalent du programme Revi-Sols ; - Que les trois administrations lancent un programme 15+15X15 = 2,5 milliards $ en investissements ;- Cibler des territoires prioritaires structurants en concordance avec le plan d’urbanisme de la Ville de Montréal ; - Bâtir un inventaire documenté des territoires prioritaires ciblés dans le plan d’urbanisme ; - Confier la confection et la gestion de cet inventaire à un organisme indépendant.
  19. Le Journal de Montréal 07/11/2007 Si vous rêvez d’une maison manoir, sachez que ces grosses demeures de luxe ont toujours le vent dans les voiles dans la région métropolitaine de Montréal. Depuis le début de l’année, 917 maisons de plus de 500 000 $ se sont vendues. C’est 22 % de plus qu’à la même période l’an passé. Et si la tendance se maintient, 2007 pourrait marquer un record puisqu’en 2006, 979 maisons manoirs avaient changé de mains. À titre de comparaison, 379 transactions ont été enregistrées dans ce créneau en 2002. «Beaucoup plus de personnes sont en mesure de s’offrir ce type de maison», explique Astrid Joseph, analyste de marché à la Société canadienne d’hypothèques et de logement. En fait, il y a de plus en plus de familles qui gagnent un revenu de 100 000 $ et plus. Elles étaient 13,9 % en 2005 contre 9,6 % en 1980. Pouvoir de négociation La plupart de ces grosses demeures (70 %) se vendent sur l’île de Montréal dans des quartiers comme Outremont ou Westmount. C’est toutefois en banlieue que vous êtes en meilleure position pour négocier. Sur la Rive-Nord, par exemple, il y a 1 acheteur pour 38 vendeurs, alors que sur l’île de Montréal le marché est équilibré, c’est-à-dire qu’il y a 1 acheteur pour 10 vendeurs. Soulignons que le marché du neuf montre un peu plus de retenue que celui de la revente puisque 410 maisons manoirs ont vu le jour depuis le début de l’année. C’est une hausse de 5 %. Le marché de la maison manoir reste marginal. Dans le créneau de la maison existante, les maisons de plus de 500 000 $ représentent en 2007 seulement 4 % des maisons unifamiliales vendues par l’entremise du système inter-agences SIA
  20. le 6 novembre 2007 Frank Zampino, président du comité exécutif et responsable des finances à la Ville de Montréal, et Sammy Forcillo, conseiller du district Sainte-Marie–Saint-Jacques et membre du comité exécutif, annoncent la vente du marché Saint-Jacques pour la somme de 2 300 000 $. L’administration municipale avait lancé un appel de propositions à la suite de la décision de relocaliser les services municipaux qui occupaient cet immeuble hébergeant un marché public depuis plus de 75 ans. «Cette transaction amène le nouveau propriétaire à conserver la vocation de marché public en louant la partie extérieure de l’immeuble à la Ville jusqu’en 2022. Cette condition est assortie de cinq options de renouvellement d’une durée de cinq ans chacune, de manière à respecter l’entente intervenue avec la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal qui exploite déjà cet espace», a commenté Franck Zampino. «De plus, le propriétaire est tenu de réserver le rez-de-chaussée du bâtiment à des commerces d’alimentation, ce qui permettra de relancer le développement commercial et économique du secteur», a-t-il argumenté. Retombées positives? Pour sa part, Sammy Forcillo a souligné que «la conservation et le renforcement de la vocation de marché alimentaire et public bénéficiera aux résidents du quartier qui profiteront de services d’approvisionnement additionnels. Le marché Saint-Jacques a marqué l’histoire de notre quartier et il fera encore la fierté de ses usagers, j’en suis certain ». Il s’est réjoui que la transaction vise également le maintien du caractère architectural du bâtiment construit en 1931. «Cet édifice de style art déco représente une valeur patrimoniale importante tant pour les résidents du quartier que pour l’ensemble de la population montréalaise», a conclu Sammy Forcillo.
  21. mardi 6 novembre 2007 Le problème des chutes de lamelles de verre de la Grande Bibliothèque est en voie d'être réglé à long terme. L'arrondissement Ville-Marie et la direction de la bibliothèque se sont entendus sur l'aménagement d'un périmètre de sécurité décoratif autour de l'édifice. Une dizaine de lamelles de verre, sur les quelques milliers qu'elle compte, se sont détachées et sont tombées de l'édifice depuis l'ouverture de la bibliothèque, située à l'angle du boulevard de Maisonneuve et de la rue Berri, en 2005. Des plantations d'arbustes, l'installation de marquises et des aménagements paysagers clôturés permettront aux lamelles de tomber sans blesser les passants. Mais, les risques de chute de nouvelles lamelles sont minces, selon la direction de la Grande Bibliothèque. L'arrondissement veut marier sécurité et architecture. La direction de l'arrondissement s'était opposée au premier concept, mais elle croit que le projet est maintenant réussi. « Moi, ce que j'ai vu dans les croquis, dans les dessins, j'ai trouvé ça tout à fait intéressant, avance le maire de l'arrondissement Benoît Labonté. Et, ça ne jurera pas du tout dans le décor. » Le coût total de ces mesures devrait être d'environ un demi-million de dollars, dont la facture serait séparée entre l'entrepreneur et la Grande Bibliothèque. Les travaux seraient amorcés au printemps prochain pour se terminer en juillet 2008.
  22. mardi 06 novembre 2007 La SAT reçoit 2,1 millions pour son projet de Hub urbain Après les viaducs, les hôpitaux et les écoles, c'est au tour des infrastructures culturelles d'être promises à une cure de jeunesse. La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine a annoncé hier l'injection de 885 millions de dollars en cinq ans dans la restauration et l'entretien des musées, des bibliothèques et des salles de spectacles. Le tout-Montréal culturel était réuni hier à la Société des arts technologiques (SAT) pour entendre Christine St-Pierre dévoiler les grandes lignes d'un «vaste chantier de restauration de nos infrastructures culturelles. Mon enveloppe s'élève à 885 millions», a-t-elle précisé, en référence à sa part des 30 milliards du Plan québécois des infrastructures du premier ministre, Jean Charest, rendu public le 11 octobre dernier. Cette enveloppe toute culturelle, dont 322 millions constituent de l'argent neuf, servira à résorber le déficit d'entretien accumulé par les organismes et les institutions, et à maintenir les actifs, du changement des portes et fenêtres à l'actualisation des équipements (insonorisation, fauteuils de salles de spectacles, etc.). De la somme globale, 277 millions seront consacrés aux sociétés d'État dont les installations datent en moyenne de 55 ans et 607 millions iront aux organismes, municipalités et particuliers. La province compte 12 000 immeubles patrimoniaux dont l'âge moyen s'élève à 155 ans. Les autres équipements culturels municipaux ou privés remontent en moyenne à 13 ans d'âge. La part de l'enveloppe déjà engagée dans divers projets, comme la rénovation du Théâtre Denise-Pelletier par exemple, s'élève à 170 millions. Mais «la grande majorité de ces sommes [les 715 millions restants] sont pour des projets à venir», a indiqué la ministre en invitant les organismes à déposer des projets dans le cadre du programme d'aide aux immobilisations. Mme St-Pierre a dans un même élan octroyé 2,13 millions à la SAT pour son projet de Hub urbain développé avec la firme d'architectes Nomade. La SAT agrandira, mettra aux normes et au vert son édifice du centre-ville. L'investissement permettra de «multiplier la capacité d'accueil avec six ateliers supplémentaires et trois nouveaux studios pour les activités en réseaux», a déclaré la présidente et fondatrice de la SAT, Monique Savoie, qui a en parallèle formulé le souhait «que la vision du Quartier des spectacles prenne forme» et qui a rappelé l'importance de faire du centre-ville un lieu où créer et vivre en plus de travailler et de se divertir. La ministre de la Culture n'a toutefois pas désigné d'autres heureux élus, malgré la liste déjà longue de demandes en immobilisations des organismes culturels. Grâce aux partenariats établis avec les gouvernements fédéral et municipaux, les entreprises et autres organismes, Québec estime que son intervention générera d'ici cinq ans des investissements totaux de l'ordre de 1,5 milliard pour l'ensemble des régions. Depuis 25 ans, le gouvernement du Québec a contribué à plus de 5000 projets majeurs à la hauteur de 1,4 milliard pour un investissement global de 2,5 milliards
  23. le mardi 6 novembre 2007 En hommage au courage des anciens combattants, le gouvernement du Québec change le nom de l'autoroute 20, entre Rivière-Beaudette et Montréal, pour l'« Autoroute du Souvenir ». Le premier ministre du Québec, Jean Charest, en compagnie de la ministre des Transports, Julie Boulet, ont annoncé la modification du nom de l'autoroute, mardi à Sainte-Anne-de-Bellevue. Le tronçon choisi est symbolique - entre Rivière-Beaudette et l'échangeur Turcot - puisque l'hôpital des anciens combattants se trouve à Sainte-Anne-de-Bellevue sur cette portion de l'autoroute. Les panneaux de signalisation de l'Autoroute du Souvenir sont ornés du coquelicot, le symbole du Souvenir, pour rappeler aux automobilistes qui l'empruntent le sacrifice des soldats qui ont participé aux différents conflits et missions de paix du Canada. Le gouvernement a ainsi procédé à ce changement de nom à la demande de la direction québécoise de la Légion royale canadienne. La Commission de toponymie du Québec a entériné l'appellation de l'Autoroute du Souvenir.
  24. 06/11/2007 Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, trace un bilan positif de sa mission économique en Chine, qui l’a mené, avec sa délégation de gens d’affaires, dans les villes de Shanghai et de Chengdu. Ainsi, par exemple, à Chengdu, la firme de multimémédia montréalaise Unima a pu passer un contrat avec un distributeur de Dalianb et établir des contacts prometteurs avec deux autres distributeurs potentiels, deux fournisseurs d’application web et quatre entreprises multimédia. D’autre part, la compagnie Bug Tracker a suscité l’intérêt de l’industrie chinoise du jeu vidéo pour son savoir-faire dans le domaine du test de jeux et jeté les bases pour d’éventuels partenariats. Par ailleurs, M. Tremblay a rencontré le maire de Chengdu, une ville de 10 millions d’habitants qui compte 53 parcs technologiques nationaux et qui a généré des revenus de 1,4 milliards $ en 2006 dans le domaine de la biopharmaceutique. Celui-ci a fait part de son intérêt face à d’éventuelles collaborations entre les entreprises des deux villes.
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