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loulou123

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  1. 27/11/2007 L'entreprise californienne Javaground, spécialisée en développement de jeux vidéo et d'outils permettant la compatibilité entre jeux électroniques et téléphones mobiles, ouvre un studio de production à Montréal. Déjà en pleine croissance, Javaground Canada compte accroître ses effectifs et profitera de sa présence au Sommet international du jeu de Montréal, les 27 et 28 novembre prochain au Palais des Congrès de Montréal, pour embaucher une quinzaine de créateurs supplémentaires. Durant le Sommet international du jeu de Montréal, le président et chef de la direction mondial de Javaground, M. Alexandre Kral, sera à Montréal pour rencontrer les représentants locaux de l'industrie et des médias. «Montréal est un chef de file en Amérique du Nord en matière de développement de jeux. En ouvrant un studio ici, nous pourrons à notre tour bénéficier du savoir-faire des professionnels chevronnés de la région», déclare M. Kral. «Au cours des prochaines années, nous croyons que Montréal deviendra l'un de nos plus importants centres de développement. Nous investissons d'ailleurs plus d'un million de dollars cette année pour assurer la croissance de notre équipe montréalaise.» M. Vincent Deschênes, directeur des opérations de Javaground Canada, se dit également très confiant face à l'avenir de Javaground à Montréal: «Depuis l'ouverture de notre bureau montréalais, la taille de notre équipe ne cesse d'augmenter. D'ici les deux ou trois prochaines années, nous visons à atteindre des effectifs de 25 à 30 employés.» Javaground Canada concentrera ses activités au niveau de la création de nouveaux jeux électroniques et de l'optimisation de leur principal atout, la solution Javaground Xpress. Cet outil permet le déploiement de jeux vidéo sur divers modèles de téléphones mobiles. «Notre nouveau produit est lancé à un moment très propice pour l'industrie», explique M. Deschênes. «Les technologies utilisées en téléphonie cellulaire se diversifient, engendrant un besoin de standardisation pour les créateurs de jeux électroniques. Notre solution Javaground Xpress relève précisément ce défi.»
  2. La Presse Canadienne 27/11/2007 La Ville de Montréal a présenté son plan d'action concernant la salubrité des logements. Cosmo Maciocia, responsable de l'habitation au comité exécutif, a indiqué que les propriétaires visés par cette opération ont intérêt à procéder aux travaux requis sans délai, car l'application du Règlement sur l'entretien et la salubrité des logements sera faite de façon rigoureuse. Une équipe de huit personnes a été mise sur pied et elle verra à mener des inspections d'immeubles réputés insalubres et de veiller au suivi des constats d'infraction. L'équipe est déjà passée à l'action. Elle a réalisé ses premières inspections dans 200 logements situés dans les arrondissements de Villeray/Saint-Michel/Parc-Extension et de Saint-Léonard. Son objectif est d'inspecter 3000 logements d'ici la fin de 2008, dans divers arrondissements. Si le propriétaire intimé refuse d'apporter les correctifs, le Règlement donne le pouvoir d'exécuter des travaux de remise en état des logements à sa place, à ses frais. Le plan d'action s'appuie sur un budget de 3 millions $ sur trois ans. Pour sa part, le regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) invite les arrondissements et la ministre québécoise des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, à emboîter le pas. André Trépanier, responsable du regroupement, a déclaré qu'en étant libérés des cas lourds, les arrondissements n'ont plus d'excuse pour assumer leurs responsabilités dans l'application du Règlement sur l'entretien et la salubrité des logements.
  3. Le mardi 27 novembre 2007 Sylvie Berthiaume L'auteur est omnipraticienne, chef de service de périnatalité du CHUM et membre de l'exécutif de l'Association des omnipraticiens en périnatalité du Québec. La situation au CHUM concernant les quotas d'accouchements, tel que nous l'avons lu dans La Presse de vendredi dernier, illustre bien à quel point les administrations hospitalières, l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et le ministère de la Santé tardent à s'ajuster à la hausse du taux de natalité de 10% observée dans l'île de Montréal depuis deux ans.Les médecins accoucheurs du CHUM, gynécologues et omnipraticiens ont su s'adapter à ces nouveaux besoins et hausser leur offre de service pour faire 200 accouchements de plus par année, soit 2700 alors que l'hôpital reçoit un budget pour 2500. Notre administration refuse de réclamer à l'Agence une augmentation de fond qui correspond à la nouvelle réalité afin de soulager le personnel infirmier. Elle nous demande plutôt de refuser encore plus de patientes enceintes que nous le faisons déjà pour redescendre à 2500 accouchements. C'est ce qu'on appelle pelleter le problème chez le voisin. Pourtant, les autres hôpitaux de la région sont déjà débordés alors que certains de ceux-ci n'ont pas la même marge de manoeuvre que le CHUM quant à leurs ressources médicales. Cela dit, la clientèle des couronnes sud et nord qui s'adresse au CHUM ne représente que 10% de nos patientes, qui pour la plupart travaillent à Montréal ou dont nous sommes déjà le médecin depuis des grossesses antérieures. L'administration du CHUM s'inquiète avec raison de la pénurie d'infirmières. Pourtant, cette pénurie existe aussi dans les autres hôpitaux francophones de Montréal. Les patientes qui accouchent ne reçoivent pas toujours le support dont elles ont besoin et parfois des situations dangereuses pour la mère et l'enfant peuvent se développer. Le ministère, de concert avec les syndicats, doit trouver des solutions spécifiques adaptés aux grands centres urbains. En autre, le ministre Couillard devrait accorder aux infirmières des salles d'accouchements la prime déjà offerte aux infirmières de soins intensifs et de salles d'urgence. Quant à l'Agence de Montréal, elle devrait donner à chaque centre hospitalier, pour le budget 2008, les fonds correspondants aux nombres d'accouchements faits en 2007 et non selon ce qui était planifié. Cela permettrait à chaque centre de trouver des solutions originales pour soulager ses infirmières. Certains hôpitaux comme Sacré-Coeur ont encore des installations désuètes pour accueillir les femmes qui accouchent et n'ont pas comme priorité de les mettre à niveau. Le ministère devrait les contraindre à le faire et débloquer les budgets en conséquence. Manque de ressources Dans la plupart des milieux hospitaliers, c'est aussi le manque de ressources médicales qui limite l'accessibilité au suivi de grossesse dans un délai raisonnable. Il faut donc augmenter le nombre d'infirmières en clinique externe et offrir aussi le support d'infirmières aux médecins dans leurs cliniques privées. Celles-ci pourraient remplacer le médecin pour certaines visites de routine. Des ententes entre le ministère, la FMSQ et la FMOQ viennent d'être faites à ce sujet. Il faudrait les concrétiser rapidement. Mais attention! Il ne faut pas dégarnir nos salles d'accouchements pour ces postes mais plutôt recruter auprès des infirmières en fin de carrière ou déjà retraitées. Et les sages-femmes dans tout ça? Je crois qu'elles devraient augmenter leur nombre d'accouchements qui n'est que de 40 par an chacune, comparativement à 60 à 150 pour la plupart des médecins. L'ouverture de nouvelles maisons de naissance prévue par le ministère de la Santé aurait ainsi un peu plus d'impact sur la pénurie de professionnels en périnatalité que nous connaissons maintenant. Cependant, les sages-femmes sont trop peu nombreuses actuellement pour suffire à combler la hausse de la natalité. Voilà un survol de solutions concrètes et rapidement réalisables que les gestionnaires et le ministre de la Santé devraient mettre en oeuvre afin d'offrir un service sécuritaire et de qualité pour toutes les femmes enceintes. Plusieurs de ces solutions s'appliquent aussi aux autres régions du Québec. Notre société a développé des programmes efficaces (garderie, congés parentaux) pour hausser le taux de natalité. Les femmes ont répondu à l'appel. Nous devons maintenant leur permettre de vivre leur grossesse et leur accouchement dans la sérénité et la sécurité en ajustant les ressources en conséquence.
  4. La Presse Le mardi 27 novembre 2007 Partira, partira pas? Gabriel Maheu et Isabelle Chapdelaine hésitent. «Le plan, c'est de rester à Montréal tant qu'on n'aura pas d'enfants, mais ce n'est pas ferme», explique Gabriel. Montréal a son lot de services, mais la banlieue offre un meilleur milieu de vie pour élever une famille, selon le jeune homme de 25 ans. Les deux amoureux ne sont pas les seuls à hésiter ainsi. Pas moins de 40% des jeunes Montréalais de 18 à 30 ans se disent indécis quant à leur volonté de demeurer définitivement dans la métropole, selon une étude dévoilée hier par le Conseil des jeunes de Montréal. Ils sont 26% à être prêts à la quitter pour une meilleure offre, et seulement 33% à prévoir y rester. Le sondage mené auprès de 700 jeunes reflète la réalité. Entre 2001 et 2006, Montréal a perdu 10 500 personnes de 25 à 39 ans au profit d'autres régions, selon l'Institut de la statistique du Québec. La métropole en a perdu seulement 3800 pendant les cinq années précédentes. «Nous voulons que les jeunes s'attachent à leur ville et que Montréal ne soit plus une métropole de passage, au risque de perdre le dynamisme et tout le potentiel de sa jeunesse», a déclaré hier la présidente du Conseil des jeunes de Montréal, Marilou Filiatreault. Or, la part des jeunes âgés de 15 à 29 ans est restée stable dans la métropole entre les recensements de 2001 et de 2006 (21,4%), contrairement à la moyenne provinciale. L'immigration internationale - qui n'est pas comptabilisée dans le flux entre Montréal et les régions - explique cette constance. Mais selon le Conseil, «c'est important pour la ville de ne pas avoir juste des immigrants, mais d'avoir les deux groupes ensemble», a dit Marilou Filiatreault. La Ville doit agir Le Conseil a émis certaines recommandations à la Ville pour augmenter le sentiment d'appartenance des jeunes. Il a en outre proposé de mettre en place une politique jeunesse améliorée et de créer des mesures concrètes pour faciliter l'accès au logement et à la propriété. Le responsable des services aux citoyens du comité exécutif, Marcel Tremblay, accompagnait hier Mme Filiatreault. Il a convenu qu'élever une famille en ville était «dispendieux» pour les jeunes, tout en se disant en partie impuissant devant le problème. «On est très très très conscients des besoins, mais on n'arrivera jamais à empêcher les gens d'aller dans les banlieues», a-t-il dit. Selon lui, l'accès à la propriété demeure le «problème de fond» à l'exode des familles. La Ville serait-elle prête à baisser les taxes pour rendre les demeures plus abordables pour les familles? «Actuellement, on a de la misère à survivre avec les taxes foncières qui représentent 80% de notre budget», a répondu Marcel Tremblay.
  5. La Presse Le samedi 24 novembre 2007 La Maison du prêt d'honneur, cette résidence pour étudiants appartenant au cégep du Vieux-Montréal, fermera bientôt ses portes. La direction du cégep a accepté une offre d'achat de 10 millions pour cet édifice du centre-ville construit au coût de 23 millions. Après le dossier de l'UQAM et de l'îlot Voyageur, cette transaction pourrait obliger le gouvernement du Québec à épauler de nouveau un établissement d'enseignement à la suite d'une mésaventure immobilière. Le cégep du Vieux-Montréal prévoit à terme des pertes de 6,8 à 7 millions, somme qu'il demande à Québec de l'aider à éponger. «Nous sommes en négociations avec le gouvernement sur les façons dont ce déficit pourrait être récupéré, a confirmé à La Presse Nancy Duncan, directrice des finances du cégep. Québec est sensible à notre situation. Il faut tenir compte de la capacité limitée de paiement du cégep pour ne pas mettre en péril sa mission principale d'éducation.» Les ministères des Affaires municipales et de l'Éducation ont déjà accordé à ce projet des subventions totalisant quelque 9 millions. Le conseil d'administration du cégep a décidé à l'automne 2005 de mettre l'établissement en vente. Le budget de la résidence n'a jamais atteint l'équilibre. Après trois années d'exploitation, le déficit enregistré s'élevait à près de 2 millions. «Ce déficit n'est pas dû à une mauvaise gestion de la part du cégep mais s'explique plutôt par des facteurs indépendants de sa volonté», dit Mme Duncan. En 2001, la facture de la Maison du prêt d'honneur a fait un spectaculaire bond de 12 à 23 millions en raison d'une sous-évaluation des coûts et des frais associés aux retards importants dans la construction de la résidence, tandis que les revenus que le cégep comptait tirer d'une campagne de financement menée par la Fondation du prêt d'honneur ont été cinq fois moins élevés que prévu. Mme Duncan assure que le cégep du Vieux-Montréal n'a jamais puisé dans ses budgets de fonctionnement pour financer la résidence, mais que c'est pour éviter d'y être contraint qu'il s'en départ. Les baux respectés jusqu'à l'été En s'engageant dans la construction de la Maison du prêt d'honneur, située à l'angle des boulevards René-Lévesque et Saint-Laurent, le cégep du Vieux-Montréal voulait permettre à ses étudiants de se loger à faible coût non loin de leurs salles de classe. La résidence affiche présentement complet. Les baux de ses quelque 170 locataires seront respectés jusqu'à la fin du trimestre de l'hiver 2008. Une entente avec l'UQAM permettra l'an prochain à une cinquantaine d'étudiants de se reloger dans des résidences universitaires, dont les tarifs sont comparables. Le cégep assurera aussi un service d'aide au logement. «Offrir des logements abordables à nos étudiants nous tenait à coeur, mais il faut se rendre à l'évidence que le projet n'est pas viable. Et puis je ne pense pas qu'on puisse demander à un établissement d'enseignement de régler le problème du logement à Montréal», ajoute Mylène Boisclair, porte-parole du cégep. L'acquéreur du bâtiment, le groupe Cholette, ne dévoilera ses plans pour la Maison du prêt d'honneur qu'à la mi-décembre, après la signature de l'acte de vente notarié.
  6. loulou123

    Le Métro | Discussion

    Si on parle question coût ,prolonger le métro en forme de tramway extérieure a mon avie ca serait beaucoup moin coûteux que de faire d autres stations de métro.
  7. le jeudi 22 novembre 2007 L'Université du Québec à Montréal (UQAM), dans le cadre de son plan de redressement financier, serait sur le point de vendre la Bibliothèque Saint-Sulpice, selon Le Devoir. Un groupe d'acheteurs aurait déposé une offre d'achat d'environ 4 millions de dollars, le 13 novembre dernier, pour mettre la main sur le bâtiment historique du Quartier latin. L'UQAM avait acquis le bâtiment il y a deux ans. Le groupe d'investisseur souhaite y implanter une librairie dont la bannière demeure toutefois inconnue. La transaction est toutefois conditionnelle à l'accord du bureau des gouverneurs de l'Université du Québec et à l'approbation du ministère de la Culture du Québec. Ce dernier pourrait se prévaloir de son droit de premier acheteur en raison de la valeur patrimoniale de l'édifice. Le bureau des gouverneurs de l'UQ se réunit le 12 décembre prochain pendant que le ministère de la Culture a jusqu'à la fin de l'année pour se prononcer. Le groupe d'acheteurs représenterait des intérêts québécois autres qu'Archambault et Renaud-Bray. Construit en 1914, l'édifice a été classé monument historique en 1988. Le plan de redressement de l'UQAM prévoit l'économie de 155 millions de dollars, notamment par la vente de plusieurs immeubles de son parc immobilier. L'UQAM s'est déjà départi de l'édifice La Patrie, l'ancien pavillon des Sciences et le 221-223 Sainte-Catherine est. Elle pourrait encore liquider le Domaine seigneurial de Mascouche et l'auberge La Huardière de Saint-Michel-des-Saints. L'aventure immobilière de l'UQAM a provoqué un gouffre financier de 300 millions de dollars.
  8. 22/11/2007La société Amusement Cyanide, l'un des plus importants studios de développement de jeux vidéo en France, s'implante à Montréal dans le but d'attaquer le marché nord-américain. L'entreprise, qui a bénéficié des services de Montréal International pour s'installer dans la métropole, compte embaucher environ 65 nouveaux employés au cours des trois prochaines années. Créée en 2000, Cyanide s'est notamment illustrée par la conception d'une série de jeux à succès, tels : Cycling Manager, Horse Racing Manager, Pro Rugby Manager et Chaos League sur PC. En 2007, le studio français a également réalisé Loki et Pro Cycling Manager 2007. Alors que les réalisations deviennent de plus en plus nombreuses, Cyanide Montréal prévoit intensifier ses efforts de recrutement et mettre en place plusieurs équipes, toutes de taille humaine. «Nous souhaitons maximiser la cohésion et le dialogue entre chaque membre afin qu'ils puissent tous obtenir une vision d'ensemble du projet et véritablement en influencer le développement. C'est ce qui différencie Cyanide des autres grands studios de production», a déclaré M. Fabrice Granger, directeur de Cyanide à Montréal. «L'arrivée de Cyanide à Montréal confirme indéniablement le leadership du Grand Montréal dans le secteur stratégique du multimédia et du divertissement interactif», a déclaré le président du conseil d'administration de Montréal International, M. Pierre Brunet. «Montréal est aujourd'hui l'une des villes les plus renommées dans le monde pour son industrie du jeu vidéo, qui n'a cessé de croître depuis l'arrivée de leaders tels Ubisoft, Electronic Arts ou A2M.» Le secteur du jeu vidéo à Montréal représente plus de 50 sociétés, emploie près de 5 000 personnes, et affiche le plus haut taux de croissance de l'industrie dans le monde. Selon M. Granger, l'engouement des studios de développement pour la métropole du Québec illustre bien les nombreux avantages qui y sont offerts. «Montréal est un choix logique», a-t-il déclaré. «Nous avons été séduits par le dynamisme de son secteur du multimédia et de son milieu des affaires, sa main-d’œuvre bilingue et hautement qualifiée ainsi que sa proximité avec les États-Unis. En fait, Montréal représente l'endroit idéal pour nous lancer à l'assaut du marché nord-américain», a-t-il souligné. «De nouvelles entreprises comme Cyanide qui choisissent de s'installer à Montréal dynamisent notre économie et contribuent à créer une nouvelle richesse dont bénéficiera l'ensemble des Montréalaises et des Montréalais», a déclaré, pour sa part, le maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal, M. Gérald Tremblay. «Je suis heureux de constater que le talent montréalais est de plus en plus reconnu et recherché puisque nous travaillons quotidiennement pour renforcer le rôle de Montréal comme métropole de créativité et d'innovation.» À noter que des membres de la haute direction de Cyanide Montréal seront présents au Sommet international du jeu de Montréal, qui se déroulera du 27 au 28 novembre prochain, au Palais des Congrès.
  9. Le mercredi 21 novembre 2007 Voies réservées Notre-Dame comptera deux voies réservées pour le transport en commun en tout temps. Les bus arriveront des boulevards l'Assomption et Pie-IX ainsi que de la rue Viau pour parcourir sans arrêt la rue Notre-Dame jusqu'au centre-ville. La Société de transport de Montréal estime que 15 000 personnes utiliseront ces voies réservées chaque jour. Le MTQ envisage aussi de réserver une voie dans chaque direction pour le covoiturage. Les voitures et les camions auront au total trois voies dans chaque direction. Le boulevard aura 41 mètres de large et sera séparé en deux par un terre-plein végétal. Une piste cyclable et un sentier piétonnier du côté nord ont aussi été prévus. La rue Notre-Dame sera ainsi transformée sur une distance de neuf kilomètres entre les autoroutes 720 et 25. Qualifiée de «boulevard urbain», l'axe routier comprend tout de même plusieurs sections en tranchée semblables à l'autoroute Ville-Marie. Aux heures de pointe, les feux resteront au vert afin de permettre aux voitures de filer rapidement vers le centre-ville. La modernisation de la rue Notre-Dame a pour but d'éliminer la circulation dans les rues résidentielles et d'offrir un meilleur accès routier pour les industries de l'est de Montréal. «La modernisation va se traduire par une amélioration pour les habitants de Hochelaga-Maisonneuve et de Centre-Sud qui subissent matin et soir un débordement sans bon sens», fait valoir le responsable du transport collectif au comité exécutif de la Ville de Montréal, André Lavallée. Le Conseil régional de l'environnement de Montréal accuse pour sa part la Ville de Montréal de contredire son plan de transport en planifiant un projet qui augmentera le nombre de voitures au centre-ville de Montréal. Le concept retenu fait toutefois l'affaire des élus locaux, notamment la mairesse de l'arrondissement, Lyn Thériault, et la députée d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel. Le nouveau président directeur général du Port de Montréal, Patrice Pelletier, s'est aussi montré enthousiaste face au projet présenté hier. Des consultations publiques débuteront en décembre. Le maire Gérald Tremblay précise toutefois qu'elles ne porteront pas sur le tracé mais sur les aménagements connexes. 1. INTERSECTION PIE-IX À cet endroit, la rue Notre-Dame s'abaissera en tranchée pour laisser place à un étagement comme on en retrouve ailleurs sur l'autoroute Ville-Marie. Tout juste à l'est du boulevard Pie-IX, une dalle recouvrira la rue afin de permettre le raccordement des parcs Morgan et Champêtre dans l'axe du marché Maisonneuve. Le parc pourrait aussi être agrandi du même coup. 2. INTERSECTION À NIVEAU Le projet prévoit quatre intersections à niveau avec des feux de circulation aux rues Iberville, Alphonse-D.-Roy, Davidson et Viau. Aux heures de pointe du matin et du soir, les feux resteront au vert dans les deux sens. En direction est, les virages à gauche à partir de Notre-Dame dans ces quatre rues seront interdits en tout temps. Les voitures en direction du centre-ville pourront toutefois sortir pour emprunter ces rues vers le nord. Il sera aussi possible de se servir de ces intersections pour prendre la rue Notre-Dame vers le centre-ville. Lorsque les feux circulation fonctionneront, les voitures arrivant par ces rues pourront tourner vers l'est. 3. INTERSECTION RENÉ-LÉVESQUE L'autoroute Ville-Marie sera prolongée en tranchée de la rue Amherst à la voie ferrée du CP. Les voies reviendront ensuite au niveau des rues avoisinantes. Les intersections Panet, Papineau, De Lorimier et René-Lévesque seront donc étagées. Le boulevard René-Lévesque sera ainsi prolongé en direction est entre la rue De Lorimier et la rue Notre-Dame. Les concepteurs souhaitent profiter de l'enfouissement de la rue Notre-Dame pour rendre plus convivial le secteur du Pied-du-courant et de la station de pompage Craig. Le parc Bellerive sera aussi agrandi et une passerelle sera construite pour permettre aux piétons de l'atteindre. 4. LE NOUVEAU PROFIL La nouvelle emprise de la rue Notre-Dame mesurera 41 mètres de large. La rue comprendra quatre voies dans chaque direction, dont deux seront réservées au transport en commun. Une voie pourrait aussi être réservées au covoiturage dans chaque direction. Au nord de la rue, l'aménagement d'une piste cyclable, d'un trottoir pour les piétons et d'aménagements antibruit sont prévus.
  10. waw ,c est une vidéos trés intressante ,merci de la partager avec nous:) ,quand on regarde cette vidéos on se rend compte combien c était difficile la construction surtout avec les instruments de cette époque et malgré ca ils ont reussi de faire des oeuvres en architecture a cette période,je léve mon chapeau pour les travailleures en construction de cette époque:thumbsup: ,vraiment les condition c etait pas facile:cool: .
  11. loulou123

    tour du cn

    Ca me rapelle le programme http://www.everyscape.com/ c est trés intéressant ,esseyer le .
  12. loulou123

    tour du cn

    Oui c est impressionnant ,on devrait faire pareil pour montreal vu du mont-royal.
  13. Montréal, le 19 novembre 2007 - La Ville de Montréal et l'arrondissement du Sud-Ouest ont inauguré le 14 novembre dernier une œuvre d'art public installée dans la nouvelle mairie du Sud-Ouest. Intitulée LE PASSAGE — Regarder, entendre, échanger et faire le Sud-Ouest, l'œuvre a été réalisée par l'artiste montréalaise Suzelle Levasseur, à la suite d'un concours tenu dans le cadre de l'initiative l'Art public dans les arrondissements de Montréal. La mairesse de l'arrondissement du Sud-Ouest, Mme Jacqueline Montpetit, s'est réjouie que, dès leur entrée dans leur hôtel de ville local, les citoyens du Sud-Ouest aient accès à une œuvre de cette qualité. « Par son intégration à l'architecture du bâtiment et aux multiples fonctions du lieu, cette œuvre confère à notre mairie d'arrondissement, déjà fort originale puisqu'elle a été aménagée dans une ancienne usine, une personnalité tout à fait unique. Elle offre aux citoyens un contact privilégié avec l'art et jette un regard neuf sur notre identité. » La mairesse a salué l'initiative mise de l'avant par la Ville de Montréal pour accroître la présence de l'art public dans les arrondissements. Elle a également souligné l'expertise du Bureau d'art public de la Ville pour l'encadrement de tels projets. L'œuvre Constituée de sept tondi (châssis de format rond) aux couleurs vives, l'œuvre mise sur la capacité de la couleur de faire pénétrer la lumière et de créer de l'espace. Chaque tondo agit comme un tableau, une fenêtre percée dans le mur. Les trois principaux tondi rappellent des constructions de grande envergure liées au destin du Sud-Ouest, entre autres le canal de Lachine et l'échangeur Turcot. Les quatre autres tondi évoquent les regards de ceux qui ont pris part à ces constructions, aujourd'hui transformées par d'autres. Installée au bureau Accès Montréal dans l'entrée principale de la mairie d'arrondissement, l'œuvre a été créée pour habiter ce site multifonctionnel, à la fois espace de transit, d'accueil, de rencontres et de travail. Ses formes rondes font oublier les appareils utilitaires et les limites physiques du lieu. Elles se veulent aussi des métaphores de la bonne humeur communicative à partager entre citoyens et employés. L'artiste : Suzelle Levasseur Suzelle Levasseur s'intéresse au corps. Une figuration qui se transforme, un corps qui se déconstruit pour se soustraire à la pesanteur et explorer des positions de flottement ou de chute, une quête de l'instable, du déséquilibre. Née à Trois-Rivières, l'artiste a étudié à l'Université du Québec à Montréal. Depuis 1976, ses recherches soutenues l'ont amenée à présenter plus de 30 expositions personnelles et à participer à une cinquantaine d'expositions collectives, au Canada, aux États-Unis et en France. En 1987, le Musée d'art contemporain de Montréal lui a consacré une importante exposition. Les œuvres de Suzelle Levasseur font partie de nombreuses collections privées et publiques : Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d'art contemporain de Montréal, Musée d'art de Joliette, Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada, Loto-Québec, collection Prêt d'œuvres d'art du Québec, collection Desjardins d'œuvres d'art, Air Canada, Pétro-Canada, Communauté urbaine de Montréal, Université de Montréal, Université de Sherbrooke, Galerie Éric Devlin, Centre d'art de Baie-Saint-Paul, Musée du Bas Saint-Laurent et Musée de Rimouski. Le concours C'est à la suite d'un concours sur invitation s'adressant aux artistes professionnels que l'artiste a été sélectionnée par un jury formé de deux spécialistes en arts visuels, de l'agent culturel de la maison de la culture Marie-Uguay et d'un employé de l'arrondissement du Sud-Ouest. L'initiative l'Art public dans les arrondissements de Montréal s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique de développement culturel de la Ville de Montréal et de la tenue de «Montréal métropole culturelle, Rendez-vous novembre 2007». Elle vise à encourager les arrondissements à mettre de l'avant des projets d'art public dans les quartiers montréalais. Pour chaque dollar investi par un arrondissement, la Ville offre la somme équivalente, jusqu'à un maximum de 10 000 $ pour un projet. L'investissement total dans ce projet est de 20 000 $, assumé à parts égales par l'arrondissement du Sud-Ouest et la Ville de Montréal.
  14. Montréal, le 19 novembre 2007 - Madame Helen Fotopulos, membre du comité exécutif, responsable de l'environnement, des parcs, des espaces verts et bleus, du mont Royal et de la condition féminine, est heureuse d'annoncer le début de travaux d'aménagement riverains dans le parc René-Lévesque. Les interventions, qui débuteront aujourd'hui et qui seront réalisées par la firme Terrapro Construction Inc., sont nécessaires afin d'atténuer les problèmes d'érosion fluviale des berges, qui perdent de 10 à 30 cm de terrain annuellement. « Ces travaux d'aménagement et de stabilisation des rives visent à contrôler et à corriger les problèmes d'érosion les plus sévères et les plus urgents considérant la perte de terrain significative occasionnée par les conditions environnementales excessives et l'instabilité des berges. Ils s'inscrivent dans la volonté de notre Administration d'offrir un accès à l'eau à tous les Montréalais », a déclaré madame Fotopulos. D'une superficie de 14 hectares, le parc René-Lévesque a été aménagé sur une jetée dont l'origine remonte vraisemblablement à la construction du canal de Lachine vers 1825. Les travaux de stabilisation exécutés sur une longueur de 250 mètres, permettront de restaurer une partie de la rive, du côté du fleuve Saint-Laurent. Ils impliquent notamment des travaux de terrassement, d'excavation et de remblayage, de construction de structures de pierres plates et de dallage de cailloux, de même que des aménagements de plantation d'arbres, d'arbustes, de vivaces et de fagots. Au préalable, des travaux de réhabilitation environnementale seront également nécessaires dans le but d'éradiquer la présence de contaminants identifiés lors de la caractérisation des sols. « Cette première phase de travaux permettra de déployer les efforts nécessaires pour répondre aux attentes justifiées de la population afin de préserver et de mettre en valeur ce site exceptionnel, situé à l'intérieur de la zone historique du canal de Lachine, tout en assurant la sécurité de ses usagers », a déclaré monsieur Claude Dauphin, maire de l'arrondissement de Lachine. Précisons que ces travaux seront réalisés au courant de l'automne 2007 et au printemps 2008. Durant toute cette période, tout sera fait pour préserver la sécurité des usagers. L'accès à la pointe de la jetée sera interdit et, par le fait même, la piste cyclable sera détournée au 2/3 de son parcours.
  15. 20/11/2007 À la suite de résultats positifs en matière de biocarburant, la STM commence dès cette semaine à alimenter son parc de bus en carburant plus vert, soit en ajoutant 5 % (B5) de biodiesel à 95 % de pétrodiesel. Cette initiative fait suite à l’annonce faite en octobre de l’octroi du contrat d’achat regroupé de deux ans, au Groupe pétrolier OLCO inc., pour l’approvisionnement en carburant diesel et en biodiesel. La STM débute ainsi progressivement l’alimentation de son parc de bus avec du biocarburant au Centre de transport Frontenac qui dessert vingt lignes. L’implantation sera complétée dans tous les centres de transport au début de l’été prochain. La STM a mené le projet de Démonstration et d’évaluation du biodiesel, de mars 2002 à mars 2003, avec 155 bus du Centre de transports Frontenac. Les résultats de cette expérimentation ont été très positifs. Le projet Biobus a permis de démontrer en conditions réelles d’exploitation, que l’utilisation du biodiésel est viable dans une région comme Montréal où le climat peut atteindre jusqu’à – 30 °C en hiver et qu’il est possible d’approvisionner en continu une société de transport en commun de la taille de la STM. Le projet a également mesuré les impacts économiques et environnementaux liés à l’utilisation de ce carburant fabriqué à partir d’huiles végétales ou de graisses animales non comestibles récupérées et recyclées. Tous les bus seront identifiés avec le logo Biobus et arboreront un message sur le pare-choc arrière «Ce bus roule au biodiesel». Un site Internet et un dépliant seront à la disposition des clients afin de les informer sur le biodiesel. «Tel qu’annoncé en mars dernier, la STM a retenu le biodiesel pour soutenir son engagement envers le développement durable. Cette mesure profitera à la clientèle et aux Montréalais qui vont bénéficier d’une qualité de l’air améliorée», a déclaré Claude Trudel, président du conseil d’administration. Selon la STM, l’utilisation de B5 permettra de réduire annuellement de 6400 tonnes de CO2, soit l’équivalent du retrait de 1300 voitures sur la route qui parcourent en moyenne 20 000 km annuellement chacune. Une fois la période d’implantation de B5 complétée, la STM réévaluera la possibilité d’augmenter la concentration de biodiesel afin de contribuer d’optimiser l’impact environnemental de ce carburant alternatif. La STM a mené le projet de Démonstration et d’évaluation du biodiesel, de mars 2002 à mars 2003, au Centre de transports Frontenac avec 155 bus et que les résultats de cette expérimentation ont été très positifs.
  16. Oui ca semble sérieux , méme le maire a dit dans son discour que cette foi la serai la bonne , croison les doits pour que sa soit vrai.
  17. Oui moi aussi je suis contre quand on met sur toute les édifices des affiches car ca va cacher leur qualités architecturales , mais par contre je suis pour les écrans a vidéos qui s installe au centre ville , pour les affiches xxl qui sont installer a notre centre ville ils sont juste tomporaire le temps de la rénovation donc c est tant mieu si sa va amener un petit peu d argent aux promoteur.
  18. IL ya pas long temps quelqu un a proposé de faire un écran géant sur la rue mcgill collége ,il ya quelqu un qui des nouvelles de ca ?
  19. Une caméra installer 24/24 sur le bord du projet pour suivre la construction (ne la regarder pas trop ,ca risque d étre ennuyant:D )http://132.206.127.148/view/index.shtml
  20. le 18 novembre 2007 Plusieurs personnes auront remarqué un changement ces derniers temps à l'intersection des rues Wellington et Galt, côté nord. En effet, la statue du Sacré-Coeur, qui trônait au cœur de la ville de Verdun depuis plusieurs années et qui était un point de repère pour plusieurs passants, vient d'être déplacée vers un atelier où elle sera nettoyée et repeinte durant les mois d'hiver. Tout a commencé quand Monsieur Richard Huet, le chanteur Verdunois bien connu, a proposé ses services pour un concert-bénéfice avec plusieurs autres artistes dans le but de ramasser des sous pour la réfection du monument. Le concert qui a eu lieu le 2 février dernier à l'église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, a permis de ramasser 5000$. Tout comme le curé Monsieur Laurent Ravenda, d'autres paroissiens ont tout de suite réagi favorablement. Après avoir étudié le projet, le conseil de fabrique a donné son aval et les travaux ont été entrepris pour réaménager le site. Un nouveau socle sera érigé pour remplacer celui qui a dû être démoli vendredi dernier. «Dites-moi pas qu'ils vont nous enlever notre Sacré-Coeur», s'exclamaient plusieurs personnes à la vue de la grue mécanique. Mais elles ont été bien soulagées d'apprendre qu'il sera de retour au printemps prochain après avoir fait peau neuve. Selon les expertises, le nouveau socle devrait coûter environ 21 100$ plus taxes, mais ne sera pas identique à l'original parce que reproduire une base semblable, serait beaucoup trop coûteux Quant à la statue proprement dite, Il faudra débourser aux alentours de 6000$ pour la rénover pour les générations à venir. On parle donc d'un montant de 30 000$ en tout. Un tel projet n'aurait pu être envisagé sans le capital rapidement accumulé dans ce but bien précis. Jusqu'à maintenant, le total des dons s'élève déjà à 20 000$, ce qui est un excellent départ.
  21. ici pour visionner la présentation animée du futur immeublehttp://www.usherbrooke.ca/immeubles/projets/Longueuil/longueuil.mov ici pour visualiser quelques photos du chantier http://www.pages.usherbrooke.ca/immeubles/cpg1410/displayimage.php?album=4&pos=0
  22. Montréal consacre 15 millions à la démolition ou à la transformation des bâtiments industriels ou commerciaux dans les secteurs résidentiels. Montréal, le 16 novembre 2007 - M. Alan DeSousa, responsable du développement économique, du développement durable et de Montréal 2025 au comité exécutif de la Ville de Montréal, est heureux d'annoncer la création du programme PR@M-revitalisation. Doté d'une enveloppe de 15 millions de dollars, ce programme offre aux arrondissements un outil supplémentaire dans l'application de leur plan d'urbanisme, en apportant un appui financier à la démolition ou la transformation de bâtiments à usages dérogatoires, industriels ou commerciaux, situés dans les secteurs résidentiels. «Avec ce nouveau programme, les arrondissements pourront agir sur certaines nuisances qui affectent la qualité de vie des citoyens dans plusieurs secteurs résidentiels », a déclaré M. DeSousa. On trouve encore, sur le territoire de la Ville, des activités industrielles et commerciales qui sont exercées dans des bâtiments localisés au cœur de quartiers résidentiels. La quiétude et le bien-être des résidants en souffrent, en raison notamment du bruit, des poussières et des odeurs. De plus, le volume de circulation et le passage de véhicules lourds affectent directement leur sécurité. Le PR@M-revitalisation offre un soutien financier afin d'encourager les propriétaires de ces bâtiments à utiliser l'espace pour construire de nouvelles unités d'habitation. Le propriétaire de l'immeuble ne devra finalement payer qu'une partie du coût des travaux puisque le nouveau programme couvrira 75 % des coûts admissibles, allant jusqu'à 1 500 000 $. Toute demande de subvention doit être présentée avant le 31 décembre 2009. Le projet doit être réalisé dans les 36 mois, à compter de l'acceptation de la demande d'aide financière par la Ville. La durée du programme est donc de cinq ans, à compter du 1er janvier 2008, et son application prendra fin le 31 décembre 2012. Le programme couvre tout le territoire de la Ville de Montréal. Pour y adhérer, les arrondissements doivent adopter une résolution et contribuer au tiers du 75% des coûts admissibles assumés par la Ville. « Le PR@M-revitalisation s'ajoute ainsi au PR@M-industrie et au PR@M-commerce annoncés le mois dernier. Il s'inscrit dans la stratégie de développement économique 2005-2010 de la Ville, réussir@montréal. Il vient répondre à un besoin largement exprimé par les arrondissements d'enrayer certaines nuisances et d'améliorer la qualité de vie des secteurs résidentiels de la ville. Prendre soin de nos quartiers, c'est accroître le pouvoir d'attraction et de rétention de Montréal auprès des citoyennes et des citoyens à la recherche d'un milieu de vie à la fois inspirant et stimulant pour leur famille », a précisé M. DeSousa.
  23. Le Journal de Montréal 17/11/2007 Centres financiers internationaux : Vancouver talonne Montréal. Ironie du sort, pendant que Montréal se débat pour attirer le jet-set de la finance internationale, Vancouver prend du galon en déployant son propre programme de centres financiers internationaux. Le programme des CFI offre des avantages fiscaux aux entreprises et aux personnes qui viennent faire de la finance internationale à Montréal. En 2003, les avantages fiscaux ont toutefois été réduits dans le budget Séguin. C’est à ce moment précis que Vancouver a décidé de déployer son propre programme de centres financiers internationaux avec la même idée que Montréal : devenir une place financière internationale. « Vancouver a copié exactement, textuellement notre programme fiscal et le propose depuis que nous ne l’offrons plus », résume Andrée Corriveau, qui a été présidente de CFI Montréal de 2000 à 2005. CFI Montréal est l’organisme qui fait la promotion de Montréal comme place financière internationale. Des avantages fiscaux plus généreux Montréal offre encore son programme, mais dans une moindre mesure que Vancouver. Dans cette ville de la Colombie-Britannique, les experts en finance internationale qui sont admissibles peuvent bénéficier d’une déduction fiscale de 75 % dans le calcul de leur revenu imposable. À Montréal, la déduction a été ramenée de 50 % à 37,5 % en 2003. « C’est sûr, on perd des entreprises au profit de Vancouver », a confié au Journal, sous le couvert de l’anonymat, une source proche du dossier à Montréal qui n’a toutefois pas été en mesure de citer un nom. Chose certaine, le programme de Vancouver est en mode croissance. Aujourd’hui, une soixantaine de centres financiers internationaux sont établis là-bas contre une quarantaine en 2004, selon le site Internet The International Financial Centre British Columbia. Vancouver a également ajouté un volet à son programme. « Ils donnent des avantages fiscaux à des sociétés de financement de production cinématographique », explique Mme Corriveau, qui dit avoir déjà suggéré cet élément à Montréal. Avantages montréalais Malgré l’engouement à l’ouest, Montréal reste devant Vancouver au chapitre du nombre de CFI puisqu’il y en avait 114 d’actifs au 1er juillet dans la capitale économique du Québec. « Montréal est, en ce qui concerne sa place financière, une ville plus importante que Vancouver », assure Jacques Girard, président-directeur général par intérim de CFI Montréal. « Il y a des avantages considérables, sur le plan de la main-d’œuvre, à la présence de quatre universités-écoles de gestion reconnues internationalement qui sont autant de facteurs qui aident Montréal à attirer des entreprises », défend le dirigeant. Outre les avantages fiscaux, les deux villes ont des atouts différents. L’une, par exemple, est plus proche de New York, capitale mondiale de la finance. L’autre est une véritable porte vers l’Asie, en plein boom économique. Autre exemple : côté qualité de vie, Vancouver devance Montréal mais en ce qui concerne le coût de la vie, c’est l’inverse, selon des données de la firme-conseil Mercer (voir tableau). √ Appelé à réagir à cet article, Robert Fairweather, président d’International Financial Centre British Columbia, n’a pas répondu aux appels du Journal.
  24. Le Journal de Montréal 17/11/2007 Spécialisation et soutien, les clés du succès. Pour s’affirmer comme place financière, Montréal doit se spécialiser et être secondé, soutiennent plusieurs observateurs. Il faut que Montréal soit aidé dans sa lutte pour avoir sa place dans le monde financier, affirme Bernard Landry, ex-premier ministre du Québec. « On a déjà ici des institutions prodigieuses comme la Caisse de dépôt et placement, le Mouvement Desjardins et la Bourse de Montréal qui s’en tirent à merveille. Ça confirme que Montréal le peut, mais Montréal doit être secondé », dit-il. Oui pour l’aide, mais il faut quand même se spécialiser, ajoute Jean-Marc Suret, professeur de comptabilité à l’Université Laval. « Est-ce qu’on ne devrait pas développer des spécialisations vers ce qui est la spécificité de notre marché, comme le financement d’entreprises de taille intermédiaire ou encore le capital de risque ? », suggère-t-il. Pour l’instant, Montréal est connu pour sa spécialisation dans les produits dérivés grâce à la Bourse de Montréal. Pour s’en sortir, il faut trouver des astuces, ajoute Michel Nadeau, président-directeur général de l’Institut sur la gouvernance des organisations publiques et privées. « Il ne faut pas être achetable », dit-il notamment, citant l’exemple de la Banque Laurentienne. La septième banque du Canada est la seule en Amérique du Nord dont les employés sont syndiqués. Selon plusieurs, cette caractéristique rebuterait les acheteurs potentiels, qui préfèrent ne pas avoir à faire avec des syndicats. Centre secondaire Malgré tous les efforts du monde, il ne faut pas se leurrer, tempère M. Suret. Montréal, affirme-t-il, peut difficilement devenir une place financière internationale. « Au moment où New York se demande s’il va survivre comme place financière importante, que Montréal veuille devenir une place financière mondiale, ça me fait un peu rire », dit-il, faisant allusion à une étude commandée cette année par le maire de New York, Michael Bloomberg, et le sénateur de l’État, Charles E. Schumer. D’après cette étude, New York perd de plus en plus de terrain au profit de Londres dans le domaine des finances. « Il faut accepter que Montréal est un centre secondaire », conclut Michel Nadeau. Et ce n’est déjà pas si mal, souligne-t-il. « Ailleurs, c’est mort. Il y a des villes comme Calgary qui se sont vidées et où il n’y a plus de gestionnaires de portefeuille. »
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