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loulou123

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  1. le lundi 5 novembre 2007 Un groupe d'élus de la Rive-Sud appuie le projet de train léger sur rails de l'Agence métropolitaine de transport (AMT). Le maire de Longueuil, Claude Gladu, et le député fédéral de Saint-Lambert, Maka Kotto (Bloc québécois), figurent au nombre des élus qui soutiennent le projet. Le train électrique, qui emprunterait le trajet du pont Champlain, remplacerait la voie réservée du pont. Considérée comme une mesure temporaire depuis 1978, cette voie réservée permet le transport d'autant de passagers que la ligne de métro Longueuil-Berri-Uqam. Une étude de l'AMT L'AMT a présenté une étude d'avant-projet en février dernier qui concluait que le projet, appelé système léger sur rail (SLR), constituait la meilleure réponse au problème de la circulation entre Montréal et la Rive-Sud. Le SLR, dont la construction coûterait 1 milliard de dollars et prendrait un peu plus de 4 ans, pourrait transporter 27 000 passagers entre Brossard et le centre-ville de Montréal à l'heure de pointe matinale. Le projet permettrait aux usagers d'effectuer un trajet qui comprendrait 5 stations en 13 minutes. La propulsion électrique du train diminuerait les émissions de gaz à effet de serre générées par les autobus, en plus de retirer de nombreuses voitures de la circulation et de réduire la pollution par le bruit. Le train partirait du stationnement incitatif Chevrier dans l'arrondissement Brossard de Longueuil. Il arrêterait ensuite au stationnement incitatif Panama, à l'île des Soeurs, à la Cité du multimédia et finalement à la gare centrale. L'AMT en est venue à la conclusion que le SLR constitue la meilleure solution parmi les 7 scénarios étudiés: Système léger sur rail (SLR) sur l'estacade du pont Champlain Voie réservée pour les autobus sur l'estacade du pont Champlain Nouvelle ligne de métro entre le stationnement Chevrier (Brossard) et le métro Lionel-Groulx Voie réservée pour les autobus sur le pont Clément Voie réservée pour les autobus sur le pont Champlain dans le sens de la circulation Statu quo Nouveau pont routier entre l'échangeur Taschereau et l'autoroute Bonaventure Les avantages du SLR, selon les études d'avant-projet: Potentiel de 4150 nouveaux usagers du transport en commun et retrait de 2460 voitures sur les ponts de la Rive-Sud Le projet offre une capacité de transport deux fois plus grande que la construction d'un nouveau pont routier. Contribution à la réduction des gaz à effet de serre Réduction du flot de circulation Le projet doit encore obtenir le financement des divers ordres de gouvernement en plus de satisfaire aux exigences législatives en matière environnementale. La problématique du pont Champlain La circulation sur le pont Champlain, le plus achalandé de la Rive-Sud, s'avère souvent pénible et les heures de pointe s'y étirent constamment, selon les études d'avant-projet de l'AMT. L'instauration du SLR permettrait à la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain Incorporée (SPJCCI) de récupérer la voie réservée aux autobus pour la rouvrir à la circulation automobile. La capacité du terminus d'autobus du centre-ville est également saturée, et y ajouter un nouveau créneau devient problématique. Selon l'AMT, le projet de voie réservée aux autobus sur l'estacade du pont Champlain, bien qu'intéressante à moyen terme, ne constitue pas une solution à long terme, selon l'AMT. Elle pourrait toutefois s'avérer une mesure transitoire pendant la construction du SLR. Le SLR en bref Parcours total - 12,86 km Nombre de stations - 5 Temps du trajet - 13 minutes Fréquence du service (heure de pointe) - 3 minutes Capacité d'une voiture - 131 passagers Capacité du train - 655 passagers Vitesse maximale - 100 km/h Propulsion électrique
  2. 04/11/2007 La plus grande murale jamais réalisée à Montréal a été dévoilée, dimanche, en matinée. La population peut admirer cette oeuvre d'art contemporaine sur l'imposant mur de la Mission Old Brewery, située dans la petite ruelle au nord-ouest des rues Saint-Laurent et Saint-Antoine. Cette murale vise à embellir le secteur et dissuader les graffiteurs. Deux jeunes artistes, Jasmin Guérard-Alie et Simon Bachand, ont réalisé la murale, inspirée par le 40e anniversaire d'Expo 67. Sa réalisation a nécessité environ 3000 heures d'ouvrage. La murale permettra de faire connaître aux jeunes et aux touristes une tranche de l'histoire de la ville
  3. La Presse Le dimanche 04 novembre 2007 If it ain't broken, don't fix it, disent les Anglais. Comme ils ont raison. Le brassage d'idées autour de l'éventuel réaménagement de la place d'Armes, dans le Vieux-Montréal, ne nous a absolument pas convaincu de la nécessité de transformer radicalement cette petite place publique, une des plus vieilles en Amérique du Nord comme nous l'a d'ailleurs rappelé l'architecte Jean-Claude Marsan la semaine dernière. Après avoir pris connaissance des trois projets retenus à la fin des Ateliers de design Unesco, on se pose la même question qu'il y a deux semaines: pourquoi? Pourquoi, comme le propose l'équipe dirigée par l'architecte en paysage Claude Cormier, construire des belvédères et encombrer la rue Notre-Dame d'un dos d'âne qui rappellerait l'emplacement de la première église? Pour faire enrager cyclistes, cochers et automobilistes? Pourquoi, comme le propose l'équipe de l'architecte Randy Cohen, transformer la place en immense surface ultra-moderne qui ferait sans doute le bonheur des skaters et des admirateurs du style Saint-Léonard mais qui dénaturerait complètement l'endroit, témoin de plus de 300 ans d'histoire? Et surtout, pourquoi vouloir enlever ou pire encore, morceler la statue de Maisonneuve qui constitue le coeur de la place d'Armes? Non, décidément, aucun des trois projets n'est convaincant. Par contre, chacun d'entre-eux propose au moins une idée que la Ville de Montréal devrait retenir lorsqu'elle lancera son appel d'offres, l'an prochain. À commencer par éliminer le podium pour abaisser la place au niveau de la chaussée, faisant du coup disparaître les murets et les escaliers. La statue en hommage à de Maisonneuve serait ainsi mise en valeur, et la place serait accessible à tous, même aux fauteuils roulants. Les trois projets proposent également l'élargissement de la place afin qu'elle rejoigne les façades qui délimitent le quadrilatère. Excellente idée qui lui donnerait un air encore plus européen. Avec un peu plus de verdure, des bancs supplémentaires et un kiosque à fleurs revu et corrigé (où on pourrait vendre les grands titres de la presse internationale), la place d'Armes serait beaucoup plus accueillante. Au fond, elle n'a pas besoin d'être réaménagée, elle a besoin d'être rafraîchie. Même si les propositions issues des ateliers de design Unesco n'étaient pas concluantes en ce qui concerne la place d'Armes, l'expérience, elle, mérite d'être répétée. Il y a quelque chose de stimulant dans cette réunion de créateurs et cette mise en commun d'idées. Dans le cas de la place d'Armes, un lieu patrimonial et historique, disons qu'il manquait de balises. Suggestion à la commissaire au design de Montréal: pourquoi ne pas répéter l'expérience avec le square Dorchester, cette immense place ignorée, en plein coeur du centre-ville? L'architecte Cormier a un plan de réaménagement intéressant qui dort sur son site internet. Il n'est peut-être pas le seul à rêver. Ce grand parc aux allées endommagées et à la propreté parfois douteuse est le point de chute de bon nombre de touristes en plus de se trouver à quelques pas seulement du quartier général de Tourisme Montréal. Voilà une place publique qui aurait grandement besoin des lumières de nos designers.
  4. http://www.canoe.com/sections/fichier/quartier_spectacles.pdf PLAN PDF
  5. La Presse Le vendredi 02 novembre 2007 Les ingénieurs du magasin La Baie et ceux de la Ville de Montréal ont conclu que la dalle de béton du boulevard De Maisonneuve pouvait encore tenir le coup avec des travaux de soutènement permanent. La responsabilité financière de la réfection reste néanmoins litigieuse entre Montréal et la Compagnie de la Baie d'Hudson. Hier, les ingénieurs de La Baie ont présenté à la Ville les plans définitifs des travaux nécessaires pour réparer la dalle de béton. "Nous travaillons sur une solution laissant la dalle en place et des réparations sans excavation", explique Yves Provost, directeur général adjoint responsable des infrastructures, transport et environnement. Le magasin La Baie va donc lancer dans les prochains jours un appel d'offres, selon M. Provost. Vers la mi-novembre, la Ville de Montréal pense pouvoir établir un calendrier des travaux et déterminer la date de réouverture du boulevard. Selon M. Provost, les travaux seront rapides puisqu'ils seront faits à partir de matériaux disponibles dans un court délai. En août dernier, l'apparition de fissures aux extrémités et l'affaissement de l'immense dalle de béton sous le boulevard De Maisonneuve avaient causé la fermeture de plusieurs rues du centre-ville et du métro de Montréal. Le boulevard De Maisonneuve entre les rues Aylmer et Union reste toujours fermé à la circulation automobile. La dalle de béton se trouve au-dessus d'une portion du magasin La Baie située sous la chaussée. La Ville a donc installé à cet endroit des centaines de piliers télescopiques. La location de ses piliers coûte environ 30 000$ par mois à la Ville de Montréal. Jusqu'à maintenant, les travaux d'urgence ont coûté 238 600$. Les ingénieurs ont une bonne idée des causes du bris, mais les deux parties refusent de les rendre publiques pour l'instant. La responsabilité financière de tous ces travaux reste indéterminée, confirme M. Provost. Piste cyclable Les travaux ne perturberont pas la circulation sur la nouvelle piste cyclable du boulevard de Maisonneuve. Ce tronçon de piste cyclable attendu depuis 20 ans a été inauguré hier par des élus municipaux et des représentants de Vélo Québec. La piste cyclable "bidirectionnelle" relie la piste de la rue Berri à celle de la rue Greene. La Ville de Montréal a investi 3,7 millions pour construire cette piste permettant de traverser le centre-ville à l'écart des voitures. Le responsable du transport au comité exécutif, André Lavallée, a annoncé que la Ville va terminer en 2008 trois tronçons manquants pour permettre aux cycliste de se rendre jusqu'au canal de Lachine en vélo en utilisant l'"axe Maisonneuve". La signalisation et l'éclairage seront achevés au printemps prochain, mais la piste peut déjà être empruntée. La Ville de Montréal compte aussi déneiger cette piste durant l'hiver pour la partie sur son territoire. La portion traversant Westmount ne sera pas déneigée. Vélo Québec s'est montré satisfait de ce nouveau lien cyclable. Sa présidente, Suzanne Lareau, souhaite maintenant que la Ville de Montréal réalise d'autres accès pour relier davantage de quartiers au réseau du centre-ville. L'organisme aimerait aussi que les cyclistes soient autorisés à utiliser les voies réservées.
  6. vendredi 02 novembre 2007 Les organismes Impératif français et Mouvement Montréal français (MMF) dénoncent le choix du nom Red Light pour désigner le futur édifice à vocation culturelle qui doit être érigé à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Saint-Catherine.«Cet espace culturel doit contribuer par son nom à la promotion du visage français et québécois de Montréal», a indiqué le porte-parole de MMF, Mario Beaulieu, en rappelant que la majorité des Québécois n'apprécient guère les enseignes en anglais. Les deux organismes comptent utiliser des moyens de pression afin que la Société de développement Angus, qui mène ce projet, respecte l'environnement linguistique de Montréal. Ils souhaitent que le maire Gérald Tremblay et la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, interviennent dans le dossier.
  7. vendredi 02 novembre 2007 La Chambre de commerce propose de séparer la facture entre Ottawa, Québec, Montréal et les promoteurs La Chambre de commerce de l'est de la métropole a proposé hier à Québec de s'attaquer à la décontamination des vastes terrains des anciens secteurs industriels de l'île de Montréal, une facture éventuelle qui irait de 350 à 550
  8. La Presse Le vendredi 02 novembre 2007 Le motel Canada vit ses dernières heures. Comme nous l'apprenait l'émission Infoman la semaine dernière, le gîte du boulevard Taschereau, réputé pour ses chambres thématiques particulièrement kitsch, fermera ses portes le 4 novembre, après 47 ans d'activités. Il a été vendu à une «grosse compagnie» qui n'a probablement pas l'intention d'en faire un musée. L'affaire aurait pu en rester là, si des psychotroniques bienveillants ne s'en étaient pas mêlés. Pressée par Infoman de trouver une solution, l'amazone du kitsch mont- réalais, Roxanne Arsenault, a carrément décidé de lancer une pétition visant à protéger le motel d'une probable destruction. «Le motel Canada n'est pas seulement un des derniers motels de la région métropolitaine, explique Mme Arsenault, qui écrit actuellement une thèse sur le kitsch au Québec. C'est un des rares motels qui s'est donné la peine d'être créatif avec son environnement.» On ne lui fait pas dire. Avec ses baignoires en forme de coeur, ses chambres en rondins style bûcheron, ses lits encastrés dans des bagnoles des années 50 et ses décorations victorienne ou polynésienne, le motel Canada fait effectivement figure d'exception. Sa réputation est largement due à sa décoration unique et farfelue. Sur 53 chambres, l'endroit comprend une douzaine de pièces thématiques, dont sept suites. Mais la valeur du motel Canada ne s'arrête pas là, de dire Roxanne Arsenault. C'est aussi un des derniers îlots de poésie et de folie sur une des artères les plus laides du Québec. «On a intérêt à préserver ce qui reste de beau sur le boulevard Taschereau, estime Mme Arsenault. Ce boulevard, c'est le royaume du stationnement et de l'architecture récente. Tout le monde se demande comment le revaloriser et là, on parle de raser un des seuls éléments historiques, un des seuls endroits qui a encore des arbres dans ce paysage d'asphalte. Si on fait ça, on va le rendre comme n'importe quel coin de rue dans les environs.» Une décision réfléchie Au motel Canada, on se dit surpris de voir tout le branle-bas autour de cette vente. D'abord Infoman, puis la pétition, et maintenant La Presse et The Gazette qui s'en mêlent. La propriétaire, Ginette Simard, n'en demandait pas tant. «On savait pas qu'on était aimés autant que ça», résume la dame de 57 ans, un peu dépitée par notre appel téléphonique. Mais cette preuve d'affection ne suffit pas à lui faire regretter son geste. Si elle admet être «nostalgique par moments», la vente du motel est, selon elle, le fruit d'une décision mûrement réfléchie. «Ça fait 47 ans qu'on existe, explique-t-elle. Mon père, qui a fondé la place, a 86 ans. Et moi j'y travaille depuis que j'ai 11 ans. C'est pas que les affaires allaient mal, mais il n'y a pas de relève. À un moment donné, il faut savoir s'arrêter.» Fondé en 1960, le motel Canada est, comme L'oiseau bleu, la Siesta ou Oscar, un des nombreux motels à avoir été construits après la guerre sur le boulevard Taschereau. C'était l'essor de la banlieue et de l'automobile, époque du rêve américain et des premiers disques de Michèle Richard. On construisait des motels en périphérie de Montréal, pour faciliter la vie aux voyageurs. Au fil des ans, le motel Canada gagné en personnalité. À partir de 1967, les rénovations se sont faites dans un esprit thématique, suivant l'exemple de plusieurs motels américains. «Mon père fait n'importe quoi, mon mari fait n'importe quoi. On avait le kit parfait pour refaire nos chambres de cette façon-là!» lance Mme Simard, d'un ton mi-figue, mi-raisin. Ce «n'importe quoi» devait avoir de la valeur, puisqu'on y a tourné quelques émissions de télé et des longs métrages. Mais ces dernières années, les propriétaires semblaient plus méfiants, interdisant d'y filmer ou de prendre des photos. Coauteure du livre Motel Univers, hommage photographique aux hôtels «vintage» du Québec, Olga Duhamel-Noyer se souvient avoir été chassée sans ménagement par les gens de la place lorsqu'elle s'est pointée avec son photographe. «Ils ont été mal-aimables» résume-t-elle, encore un peu déçue. Résultat: on ne trouve aucune photo du mythique motel dans son bouquin. Peut-être, en effet, était-il temps pour Mme Simard et son père Maurice Généreux de fermer boutique. Kitsch et patrimoine Roxanne Arsenault ne sait pas si sa pétition portera fruits. Mais elle sait que ce genre «d'action concrète» est souvent la seule façon de «faire bouger les dossiers». Surtout si elle profite d'une certaine couverture médiatique. Selon l'étudiante (qui est aussi coordonnatrice d'une galerie d'art, chanteuse de hip hop et animatrice à CISM!), il est grand temps que la culture rétro soit reconnue à sa juste valeur, ce qui la rendrait digne d'être sauvegardée, au même titre que certains bâtiments dits «historiques». «Il s'agit pour moi de voir comment on pourrait intégrer la notion de kitsch à la notion de patrimoine, explique-t-elle. Vrai que le patrimoine implique généralement une architecture noble et des matériaux de qualité. Mais les lieux kitsch ne sont pas anodins pour autant. Ils appartiennent à un contexte historique et socioculturel.» Chez Héritage Montréal, où l'on appuie officiellement la pétition, on va dans le même sens. «Faut-il classer tous les vieux motels qui ont une intention poétique? C'est à voir, lance son directeur Dinu Bumbaru. Sans dire que leur valeur est absolue, ce sont des édifices qui devraient être systématiquement documentés avant que quiconque ne songe à les détruire. Qui, par exemple, imaginerait le Madrid disparaître? Ces lieux, comme le motel Canada, font partie de notre imaginaire.» Aux États-Unis, c'est quelque chose qu'on a déjà compris. Même si plusieurs motels vintage ont été rasés, d'autres ont été rénovés par des hipsters, qui mesurent bien le potentiel commercial et touristique de ces lieux anachroniques. Ce n'est visiblement pas le cas des propriétaires du motel Canada qui, après près d'un demi-siècle d'activités, ont cessé de voir le charme de leur établissement. Mme Simard ne sait pas ce qu'il adviendra de son terrain et avoue qu'elle«"aimerait bien le savoir». Mais une chose est sûre: elle espère que la fermeture de son motel se fera discrètement, sans faire plus de bruit. «On veut s'éteindre tranquillement, dit-elle. Que voulez-vous. C'est comme ça. On est comme ça de nature.
  9. Le Journal de Montréal 01/11/2007 Les promoteurs du mégaprojet récréotouristique de 450 M$ baptisé Lac-Mirabel, à Mirabel, viennent d’accorder un premier contrat à un fournisseur majeur, Structal, filiale du Groupe Canam, qui livrera jusqu’à 10 000 tonnes d’acier en mai 2008. Le contrat est évalué à 23 M$ et porte sur la fabrication et le montage de la charpente d’acier, pour la phase 1 du projet. Lac-Mirabel, le plus grand centre commercial écolo (avec certification LEED) en Amérique du Nord, doit voir le jour à l’automne 2009. «Nous sommes impliqués pour l’ensemble du complexe. C’est un très beau projet. Ça fait cinq ans qu’on en parle. C’est stimulant de pouvoir le réaliser au Québec», a dit hier au Journal de Montréal le président de Structal, Luc Pelland. Structal fournira les structures d’acier pour les trois sections du complexe, y compris la section centrale, dont les coûts pour la structure d’acier pourraient atteindre 15 M$. «Nous avons l’expérience des grands projets, comme les stades de baseball aux États-Unis, et Lac-Mirabel nous pose de beaux défis, entre autres pour le design de construction», a ajouté le président de Structal. À quand une pelletée de terre? Pour sa part, le directeur général de Lac-Mirabel, Louis Grenier, a répété hier que la première pelletée de terre sera levée «dans les jours qui viennent». Mais curieusement, il a ajouté que ce n’est «pas sûr à 100 % », compte tenu, a-t-il dit, qu’il y a « toujours des choses qui nous retardent». Rappelons que le projet initial de Lac-Mirabel a été modifié à plusieurs reprises depuis son dévoilement en septembre 2004. Selon Louis Grenier, l’absence de bulldozers sur le terrain est loin de signifier que le projet n’avance pas. «Ce qui est sûr et certain, c’est qu’on est rendu à un investissement de 80 M$. Le projet ne peut pas ne pas se faire», a fait valoir le directeur général. Par ailleurs, les promoteurs de Lac-Mirabel continuent de croire que les premiers visiteurs pourront être accueillis à l’automne 2009. Ils s’attendent à attirer de 16 et 20 millions de visiteurs par an, dont au moins 2 millions de touristes provenant de l’extérieur de la région délimitée par Ottawa à l’ouest et Québec à l’est. «C’est énorme mais réaliste», dit Louis Grenier, qui s’inspire du taux de fréquentation du Carrefour Laval, qui accueillerait annuellement 14 millions d’adeptes du magasinage. √ Jusqu’à maintenant, 80 M$ ont été injectés dans le projet, dont 50 M$ pour l’achat du terrain ; il a fallu payer les architectes et les études d’impact environnemental.
  10. Presse Canadienne (PC) 31/10/2007 De toutes les grandes villes canadiennes, c'est à Montréal que les logements sont les plus abordables et à Toronto qu'ils le sont le moins. C'est ce que révèle la Société canadienne d'hypothèque et de logement qui a publié, aujourd'hui, un nouvel outil de mesure à cet effet, affublé du titre d'indicateur de «l'abordabilité» des logements locatifs. En contrepartie, la SCHL précise que le degré d'abordabilité augmente à Toronto et diminue à Montréal, tout comme à Calgary, où l'afflux de population crée une vive demande. L'indicateur de l'abordabilité n'est pas une simple comparaison du prix des logements d'une ville à l'autre mais bien une analyse dans laquelle sont inclus les revenus des ménages locataires d'une région donnée et ce qu'ils doivent gagner pour payer le loyer sans y consacrer plus de 30 pour cent de leur revenu. L'indicateur publié par la SCHL compare les marchés de Vancouver, Calgary, Toronto, Montréal et Halifax. En partant du plus abordable, Montréal vient donc en tête, suivi dans l'ordre par Halifax, Calgary, Vancouver et Toronto. L'expression «abordabilité», quant à elle, est une traduction directe de l'anglais «affordability» et, bien qu'elle soit utilisée depuis quelques années par de nombreuses agences gouvernementales et incluse dans le Grand dictionnaire terminologique en ligne de l'Office de la langue française, elle ne se retrouve dans aucun dictionnaire de la lange française, ni sur le dictionnaire en ligne de l'Académie française. Dossiers• Le site de la SCHL
  11. Lundi 29 Octobre 2007 Les hautes instances de la Ville de Longueuil se réjouissent de l'adoption du projet de loi 6 à l'Assemblée nationale. Cette loi vise à améliorer le fonctionnement du Conseil d'agglomération de Longueuil. La loi 6 redonne une autonomie fiscale et financière aux villes liées. Elle abolit la taxe d'agglomération pour la remplacer par des quotes-parts qui seront versées par les municipalités reconstituées. Les contribuables ne recevront qu'un seul compte de taxes au lieu de deux. Certaines compétences seront redonnées aux villes reconstituées. Ainsi, les voies de circulation, la gestion et la propriété des parcs industriels, ainsi que les réseaux d'aqueduc et d'égout, reviendront sous la compétence de chacune des villes reconstituées. D'autres compétences relèveront toujours de la ville- centre, comme la police, l'évaluation foncière, les services d'incendie et le transport en commun. On se souviendra que l'agglomération de Longueuil avait été paralysée par la crise du budget. Les élus de St-Lambert, St-Bruno-de-Montarville et de Brossard avaient utilisé tous les stratagèmes afin de bloquer l'adoption du budget de l'agglomération.
  12. oui ca l aire que c est l’Homme de Calder,on le voit partout dans n importe qu elle projet ,je l est vu dans le projet de l onu ,on a parler de son déménagement au projet du parc pins ,la question qui se demande est ce que Montreal n est pas capable de faire de nouveau monument au lieu de transporter un ancien d un lieu a l autre ?
  13. La Presse C'est un véritable saut dans le XXIe siècle que nous font faire les architectes mandatés par la Ville de Montréal afin de redessiner la célèbre place d'Armes. Abolition de l'actuel podium, bassin d'eau transformé en patinoire l'hiver, dos d'âne en hommage à l'ancienne église Notre-Dame, autant d'idées audacieuses qui doivent maintenant franchir le cap de la réalisation. Depuis une semaine, une vingtaine d'architectes, de designers et d'experts en paysagisme ont répondu à l'appel qui leur a été lancé dans le cadre de l'événement Imaginer la place d'Armes. Ces concepteurs de Montréal, Buenos Aires et Berlin, les trois villes de design choisies par l'UNESCO, ont été répartis en trois équipes de travail. Les groupes ont présenté les conclusions de leur démarche hier devant un public composé d'experts en architecture et de protecteurs du patrimoine montréalais. Plutôt différents les uns des autres, les projets ont toutefois comme point commun d'éliminer le podium qui délimite l'actuelle place d'Armes et sur lequel est érigé le monument en hommage à de Maisonneuve. Les trois projets proposent de créer une place qui rejoindrait les édifices formant le quadrilatère. La plupart des concepteurs souhaitent créer une plus grande «fluidité» tout en voulant faire de cet espace urbain un lieu de rencontre pour les citoyens. Nettement plus contemporain que les autres, le projet No 1 inclut la création de belvédères où pourraient être laissés les touristes qui arrivent à cet endroit par autobus. Les limites de la place seraient abolies. «Cette place est étranglée, dit Randy Cohen, architecte et porte-parole de l'équipe. Il faut que cet endroit soit un lieu d'accueil.» Réouverture des vespasiennes Plus audacieux, le projet No 2 privilégie l'installation d'une forme en dos d'âne qui serait placée à l'endroit même où se trouvait l'ancienne église Notre-Dame avant la construction de la nouvelle en 1830. Ce projet prévoit également la réouverture des vespasiennes qui ont été fermées dans les années 80. «Il faut leur redonner vie et profiter de l'espace sous-terrain», pense Claude Cormier, architecte et porte-parole de l'équipe. Ce groupe propose également de rivaliser avec le Rockfeller Centre à New York et son traditionnel sapin de Noël. Celui qu'on voudrait installer sur la place d'Armes serait aussi haut que la basilique Notre-Dame. «Nous voulons faire un lieu qui serait ni moderne, ni nostalgique, a expliqué Claude Cormier. Mais nous voulons faire le ménage.» Un bassin, une patinoire Le projet No 3 propose de son côté la création d'un bassin qui, en période hivernale, deviendrait une patinoire. La place servirait également à redonner vie aux rez-de-chaussée des édifices environnants par l'ajout de cafés et de boutiques. «Il faut faire de cette place un endroit plus passant», a dit l'architecte Annie Lebel. Si certains concepteurs acceptent de faire un clin d'oeil au passé en conservant le monument en hommage à de Maisonneuve ou en faisant éclater ses différents éléments, d'autres y vont d'une transformation radicale des lieux. Cette approche a déplu à certains observateurs venus assister au dévoilement des projets. «Cette place doit être centrée sur l'histoire, a dit Ginette Major, présidente de l'Association des résidants du Vieux-Montréal. Je remarque qu'on refait la place d'Armes tous les 50 ans. Faudra-t-il la refaire dans 50 ans? Est-ce qu'il est possible d'imaginer qu'on pourrait refaire la place des Vosges à Paris sous prétexte que ça fait ancien?» Randy Cohen croit au contraire qu'une place publique doit évoluer. «Les modes de transport changent, les habitudes des citoyens aussi. Les places publiques doivent suivre leur temps.» La place d'Armes a pris véritablement forme vers 1850 alors qu'on y a aménagé un square de type victorien. C'est en 1895 que fut érigé le monument en hommage à de Maisonneuve. En 1914, elle est devenue une place animée alors qu'une vingtaine de lignes de tramway s'y rencontraient. Ce n'est qu'en 1960 que l'actuel podium de 75 centimètres fut construit. Trois projets d'avenir pour la place d'Armes Projet NO 1 Jeux de lignes et de formes linéaires pour la place d'Armes: - les bordures sont éliminées - des belvédères sont érigés - un espace souterrain prend vie - la circulation (autos, autobus, calèches) continue Projet NO 2 Entre passé et futur: - la place rejoint les édifices environnants - des jeux de lignes sont créés sur le pavé - une forme surélevée indique l'endroit où était située l'ancienne église Notre-Dame - les deux vespasiennes situées côté ouest de la place sont rouvertes - un mobilier aux formes organiques sert de bancs publics Projet NO 3 La place d'Armes prend ses aises: - la place est agrandie sur la largeur (est-ouest) et dépasse les limites des immeubles qui l'encerclent - un bassin est situé au centre (il devient une patinoire l'hiver) - des cafés et des boutiques voient le jour au rez-de-chaussée des immeubles - l'endroit est semi-piétonnier
  14. VOICI LA VÉDÉOS QUI MONTRES BIEN http://www.grapharchitecture.com/videos/popup.php?id_video=52&type_video=flash
  15. Qu'est-ce qu'une place publique? Comment la définit-on? Quel en est l'usage aujourd'hui? Voilà certaines des questions que se sont posées les designers, architectes et artistes des trois équipes participant à l'atelier «Imaginer la place d'Armes».La Ville de Montréal, en partenariat avec le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine ainsi que la Chaire UNESCO en paysage et environnement de l'Université de Montréal, a organisé, du 20 octobre jusqu'à aujourd'hui, un atelier de design urbain dans l'optique de préparer le réaménagement de la place d'Armes, prévu pour 2008. Cet atelier, une initiative du bureau Design Montréal, porte la mention UNESCO, car les concepteurs des équipes proviennent des trois villes UNESCO de design: Montréal, Berlin et Buenos Aires. Il s'agit d'un ensemble de 25 concepteurs au total, qui se sont penchés sur l'avenir de la place d'Armes: des architectes, des designers et des artistes de talent qui, pendant six jours, ont su concentrer énergie et créativité pour aboutir à des propositions témoignant d'une grande qualité et d'une grande maturité en design. Quelles étaient leurs questionnements? Comment y ont-ils répondu? Tout d'abord, il a fallu porter un diagnostic réaliste sur l'état actuel du lieu. La place d'Armes, aux yeux des trois équipes de concepteurs, est un lieu ambigu, aux fonctions mal définies, où l'usager est en conflit permanent avec l'automobile. Bordée par des allées de bus, de taxis et de calèches sur trois de ses côtés, la place est repliée sur elle-même et comporte de nombreuses barrières physiques et symboliques comme la surélévation par rapport à la rue et la présence des bacs de granit qui limitent les échanges avec le contexte urbain environnant. Équipe no 1 - Une destination culturelle en surface et souterraine L'équipe n° 1 a voulu faire de la place d'Armes un espace public reconnecté au quartier et à la ville, un lieu d'aboutissement culturel et physique pour l'usager se rendant sur les lieux par le réseau souterrain ou de surface. Ses membres ont cherché à supprimer les barrières actuelles de la place et même à en effacer les limites et les coins en imaginant un prolongement physique entre la place, la rue, les trottoirs, les édifices et les réseaux souterrains. En créant un dénivelé suffisant, les concepteurs ont réussi à loger une sortie de métro, rendant la place plus accessible aux rassemblements publics. Ils ont cherché à restaurer les anciennes vespasiennes, importantes à leurs yeux, auxquelles se greffent un café et un kiosque contemporain pour animer le coeur du site. «Dans les plis et replis du sol excavé, nous avons voulu introduire des éléments comportant des images ou des phrases qui rappellent des fragments de l'histoire de la place. Nous avons imaginé des ouvertures dans le sol, sortes de fenêtres qui pourraient montrer certains vestiges archéologiques présents dans le sous-sol», souligne Howard Davies, architecte. L'équipe a choisi de démanteler le monument de Maisonneuve pour le ramener au niveau des usagers. «Nous avons cherché à redéfinir la place au travers d'éléments narratifs qui racontent des moments de l'histoire montréalaise», précise-t-il. Équipe no 2 - Un imaginaire puissant et ludique Présentée sous forme d'une narration imagée, la proposition de l'équipe n° 2 n'est ni contemporaine ni historique mais bien intemporelle. Les concepteurs ont cherché à explorer les notions de pérennité et de montréalité très présentes dans la place. Leur proposition, à la fois subtile et nuancée, ne rejette pas l'histoire mais la revisite en corrigeant les éléments de la place qui ne fonctionnent plus. La première action a consisté à renforcer l'aspect public du site. Comment attirer du monde, comment faire interagir les touristes et les usagers locaux? «Nous avons voulu créer une place sans limites ni barrières, qui soit capable de recevoir de grandes foules lorsqu'il y en a mais qui n'ait pas l'air vide lorsqu'il n'y en a pas, précise Claude Cormier, architecte paysagiste. Notre vision de cette place se veut ludique et aérienne. Notre idée est d'en faire un lieu public, vivant et accueillant à longueur d'année.» La place de l'équipe n° 2, très poétique et imagée, est construite autour de symboles forts répartis dans un espace tridimensionnel entre terre et ciel. Les concepteurs ont choisi de laisser le monument de Maisonneuve à la même place et de le dédramatiser en supprimant le socle et en le ramenant au sol. Une petite croix lumineuse a été suspendue entre deux bâtiments pour évoquer le clocher de la première église montréalaise; le marquage au sol de cette église devient une sorte de relief géant qui incite au ralentissement des voitures et capte l'attention des piétons. La surface de la place est traitée en pierre avec un motif au sol qui crée une sorte d'onde de choc centripète, attirant ainsi inconsciemment le visiteur venu de l'extérieur vers le centre de la place. Sans barrières, la place prend sa dimension dans l'espace en allant à la rencontre des rues et des édifices avoisinants, invités à déverser leurs activités en périphérie de celle-ci. Devant la basilique Notre-Dame, la place offre un espace planté de mobilier urbain imaginé par la célèbre designer argentine Diana Cabeza. «La place pourra accueillir des aménagements temporaires, hiver comme été, et un immense sapin plus grand que celui de New York trônera au centre de la place, qui deviendra ainsi un endroit magique réconcilié avec les joies de l'hivers!», dit Claude Cormier en souriant. Équipe no 3 - À l'échelle du corps humain Le projet de l'équipe n° 3 se penche sur l'usager, son corps, et offre une vision très sensuelle de la place. Dans un souci d'étirer l'espace du site bien au-delà des limites actuelles et d'éliminer tout obstacle physique, les concepteurs ont allongé la place comme une membrane de peau ou de tissu en donnant naissance à une topographie fluide et subtile qui comporte une légère dépression en son centre. Cette zone naturelle de rassemblement permettra d'accueillir de petites ou de grandes foules lors de manifestations ou d'activités temporaires. «Pour nous, la place d'aujourd'hui ne répond pas aux besoins des usagers contemporains. Nous avons cherché à ramener la place à la dimension du corps humain en posant un regard actuel sur un lieu historique dans lequel s'accumulent des traces du passé qui ne doivent pas rester figées», explique Julie St-Arnault, architecte paysagiste. Les concepteurs de cette équipe ont décidé de jouer avec les éléments actuels de la place en les réinterprétant. Ainsi, le mouvement du sol de la place qui ondule forme des éléments de mobilier urbain inscrits dans le sol et indissociables de la place. «Le monument de Maisonneuve a été éclaté et les sculptures disséminées sur le sol, dans un souci de rapprocher du public les symboles montréalais», souligne Mme St-Arnault. L'eau, quand à elle, s'est échappée de son bassin fermé pour devenir une sorte de nappe souterraine que le sol de la place, ouvert par endroits, rendra accessible au public ou fera rejaillir sous forme de jets d'eau. Enfin, pour rendre la place totalement publique, les designers ont proposé d'ouvrir les rez-de-chaussée des bâtiments tout autour, de manière à provoquer un débordement d'activités sur la place à longueur d'année, de jour comme de nuit. Des éclairages mettant en valeur le caractère historique de ces bâtiments illumineront, par réverbération, le coeur de cette nouvelle place. Pour découvrir les projets - Présentation publique des trois propositions et débat aujourd'hui à 13h30 au Palais des congrès, salle 524 A (entrée de la rue Viger). Entrée libre. - Vernissage de l'exposition des trois propositions et rencontre avec les designers de Montréal, Berlin et Buenos Aires aujourd'hui à 17h30, Galerie MonopoliI, 181, rue Saint-Antoine Ouest. http://www.vieux.montreal.qc.ca/placedarmes/index.htm.
  16. La Presse La direction du CHUM retranchera six étages de son futur centre de recherche, d'une hauteur projetée de 18 étages, pour ne pas porter ombrage au Vieux-Montréal. Mais afin d'y parvenir, elle fera disparaître la place Chénier, son monument qui date de 1895 et une rue nommée en l'honneur d'un historien célèbre, a appris La Presse. Informée par La Presse de la transaction qui est en train de se conclure à l'hôtel de ville, l'architecte très réputée Phyllis Lambert assure que si le projet devait se concrétiser, elle partira en croisade, un peu comme elle l'avait fait il y a un an pour préserver le nom de l'avenue du Parc. «On ne peut pas éliminer comme ça une place publique, s'insurge Mme Lambert. Pourquoi ne pas vendre des terrains vacants plus au nord, comme les stationnements, qui sont de toute façon d'une laideur incroyable. La Ville de Montréal doit à tout prix tenir des consultations publiques avant de vendre.» Au cours d'un entretien avec La Presse, le directeur adjoint du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), Sylvain Villiard, a expliqué que ses architectes travaillent déjà à la conception d'un édifice «en forme de L ou de C, avec une aire de repos gazonnée pour le personnel.» La construction remplacerait la place Chénier actuelle, située à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Saint-Denis, à côté du square Viger. «On est présentement en train de négocier le prix d'achat de la place Chénier et de la rue, a expliqué le directeur adjoint du CHUM, M. Villiard, un manitou de la conception du futur hôpital au centre-ville. La Ville de Montréal nous a fait une offre, et on a fait une contre-offre.» M. Villiard n'a pas voulu dévoiler le prix de la transaction, mais selon les informations recueillies, celle-ci s'effectuerait par des échanges de terrains. Le responsable du CHUM au comité exécutif de la Ville de Montréal, André Lavallée, a refusé de confirmer l'information hier. Le porte-parole Darren Becker a expliqué que l'administration Tremblay n'a pas l'habitude de discuter des dossiers qui sont en cours de négociations. Une «placette» Benoît Labonté, maire de Ville-Marie et ancien responsable du patrimoine au comité exécutif de la Ville, confirme pour sa part que le projet est très concret et que son service d'urbanisme s'est même prononcé en faveur de la vente. «C'est une bonne façon de répondre aux exigences de l'Office de consultation publique de Montréal, dit-il. On peut très bien faire disparaître une place, qui en fait est une placette, pour en faire réapparaître une autre.» Selon le maire, qui a démissionné du parti de Gérald Tremblay le mois dernier, l'option de déménager le monument Chénier à la place Victor-Morin, située derrière, à l'angle des rues Saint-Antoine et Bonsecours, a déjà été étudiée, et retenue. Dinu Bumbaru, directeur général d'Héritage Montréal, se demande pourquoi le projet du CHUM n'est pas plutôt densifié en hauteur plus au nord, du côté du boulevard René-Lévesque. «L'idée d'occuper une partie de la place Chénier n'est pas à exclure, mais elle doit être étudiée finement, plutôt qu'en bulldozer, souligne M. Bumbaru. Son élimination entraînera un problème de renfermement de la rue Saint-Denis et de la vue qu'on a depuis l'intersection Notre-Dame.» LE MONUMENT JEAN-OLIVIER CHÉNIER Le monument, qui trône au milieu de la place située à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Saint-Denis, a été inauguré en août 1895, au square Viger. Il avait été érigé à la gloire de Jean-Olivier Chénier, un patriote mort héroïquement à Saint-Eustache lors de la rébellion de 1837. Ironiquement, M. Chénier était un médecin.
  17. La Presse Le samedi 27 octobre 2007 Le gouvernement fédéral refuse de promouvoir officiellement la candidature de Montréal pour accueillir les Nations unies dans le port de Montréal tant que l'ONU ne manifeste pas son intention de quitter New York, a constaté La Presse dans des missives échangées entre les premiers ministres Stephen Harper et Jean Charest. L'échange de lettres est survenu à la suite d'une discussion sur le sujet entre les deux hommes et le maire de Montréal, Gérald Tremblay, au Sommet de la francophonie à Bucarest en septembre 2006. Dans un document daté du 20 octobre, Stephen Harper a écrit à Jean Charest qu'aucune information ne laissait «présager que l'Organisation des Nations unies considère formellement améliorer ses opérations en se relocalisant de façon permanente. (...) Vous comprendrez qu'il serait prématuré, à ce stade, pour le gouvernement du Canada d'endosser formellement la candidature de toute ville, même canadienne», peut-on lire. La lettre reconnaît néanmoins que Montréal possède plusieurs «atouts» pour attirer l'ONU. «Si l'Organisation des Nations unies en vient à considérer formellement la possibilité de relocaliser ses opérations, le gouvernement du Canada étudiera, en tant qu'État membre, le bien-fondé des soumissions des villes candidates et se réjouira de présenter un projet canadien bien étoffé», ajoute-t-il. Le premier ministre Charest a ensuite souligné son désaccord dans une lettre datée du 9 novembre 2006. «(...) Nous sommes très fermement convaincus que la proposition non sollicitée de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec est une autre contribution canadienne constructive dans le contexte actuel et qu'elle devrait être transmise aux autorités de l'Organisation des Nations unies par le gouvernement du Canada dans les meilleurs délais», écrit-il. Il a été impossible d'obtenir des commentaires au bureau du premier ministre Harper. À cette époque, les instigateurs du projet préparaient l'envoi aux Nations unies d'un dossier détaillé du concept à la demande du vice-secrétaire général de l'ONU, Mark Malloch Brown, a appris La Presse. L'ONU s'était montrée très intéressée par le projet. Environ 150 000$ avaient été investis pour effectuer des études d'ingénierie, d'impacts financiers et des devis architecturaux. Le maire Gérald Tremblay n'avait toutefois pas signé la lettre d'invitation officielle accompagnant les nombreux documents détaillant la proposition conçue par Montréal international et Solutrans. La porte-parole du maire, Renée Sauriol, a expliqué que la lettre n'avait pas été envoyée en raison du changement de garde en cours à l'ONU. Le maire Gérald Tremblay a alors préféré laisser Ottawa diriger les approches diplomatiques. Depuis le refus du gouvernement fédéral, le projet est toutefois sur la glace. L'ONU planifie la rénovation de ses bâtiments actuels au coût de 2,1 milliards de dollars depuis l'arrivée de Ban Ki-moon comme secrétaire général. Les instigateurs du projet continuent toutefois de croire que Montréal peut convaincre l'ONU de déménager en raison des avantages financiers de Montréal. Selon le projet, le siège de l'ONU s'installerait où se trouvent les quais Windmill et Bickerdike dans le port de Montréal. La «Cité globale» serait adossée à l'autoroute Bonaventure, en face d'Habitat 67. Le silo no 5 serait intégré et la sculpture L'Homme de Calder serait au centre du complexe, selon les plans que La Presse a consultés. Les quelque 190 missions permanentes et les bureaux de plus de 4000 ONG seraient érigés à même l'emplacement. Un secteur résidentiel a aussi été prévu. L'emplacement suggéré occuperait 165 hectares. La construction du complexe de l'ONU est évaluée à environ 2,2 milliards.
  18. 26/10/2007 D'importants investissements sont prévus pour la rénovation d'un édifice de 60 logements sociaux et communautaires sur la rue Pelletier, dans l'arrondissement de Montréal-Nord, un des plus durs de Montréal. Des organismes communautaires se sont associés à un fonds d'investissement privé pour rénover des logements et mettre un peu de baume dans la vie des résidants, eux qui côtoient la pauvreté et vivent dans la peur des gangs de rue. L'argent investi provient du Fonds d'investissement de Montréal, un fonds entièrement privé présidé par l'architecte Phyllis Lambert. Le but: offrir à des ménages à faibles revenus des logements décents. De plus, le président du conseil d'administration de la Fondation Lucie et André Chagnon, M. André Chagnon, prend part à ce projet.
  19. Le Journal de Montréal 26/10/2007 Le vieux pont Arthur-Sauvé, entre Saint- Eustache et Laval, sera refait en entier après avoir été réparé d'urgence, il y a deux ans. Selon Le Journal de Montréal, même si le ministère des Transports (MTQ) réserve ses informations pour «une annonce gouvernementale», le pont de 58 ans sera complètement refait sur deux ans, pour environ 25 millions, à compter de l'été prochain. Les plans et devis sont en cours de réalisation. Le concept final devrait être accepté d'ici la fin de l'année. Les appels d'offres seront lancés en janvier. L'été prochain, les travaux seront réalisés aux piles du pont - les piliers de béton dans l'eau - pour les refaire et les élargir. L'élargissement permettra de réaliser une voie supplémentaire sur le pont pour les vélos. C'est en 2009 que se déroulera la phase la plus importante des travaux, lorsque le tablier sera démoli et reconstruit. La future piste cyclable du pont servira alors non pas pour les vélos mais comme seule voie d'accès routière entre Saint-Eustache et Laval-Ouest. Les véhicules d'urgence pourront emprunter le barrage du Grand Moulin, entre Laval-sur-le- Lac et Deux-Montagnes, selon le plan de contingence en préparation. Les 24 000 usagers quotidiens du pont ont déjà connu les inconvénients de restriction sur le pont en 2005. Des fissures dans les soudures des poutres principales avaient été décelées. Les autobus et camions avaient été interdits de circulation sur le pont. Les travaux d'urgence avaient coûté 337 000 $ et duré tout l'été. Depuis, le pont est sous haute surveillance par le MTQ. Les inspecteurs y font des inspections fréquentes, plutôt qu'annuelles. Pressions municipales Les autorités municipales de Laval et Saint- Eustache ont d'ailleurs été tellement exaspérées des problèmes causés il y a deux ans qu'ils ont adopté des résolutions au sujet du pont. Le maire de Saint-Eustache, Claude Carignan, a même demandé avec son conseil au MTQ que le pont soit refait dès 2008. Il a été entendu. «On n'aime pas ça être obligé de faire ce genre de pression, mais c'est notre devoir d'élus municipaux, qui sommes plus près des citoyens et de leurs besoins.» Au MTQ, on est incapable de savoir depuis quand le nouveau pont est en planification. À tout le moins depuis la résolution du maire Carignan, le 13 novembre 2006.
  20. jeudi 25 octobre 2007 Le Groupe 6+, selon le nom qu'il s'est donné, propose la construction d'une grande tour résidentielle et commerciale de 40 étages, marquante sur le plan architectural, devant l'immeuble actuel d'Air Transat, qui signalerait l'entrée vers le centre-ville. Le concept prévoit également la mise en valeur des bâtiments importants de l'avenue des Pins, la création de «places minérales», des places publiques, la création d'une promenade piétonne, et ainsi de suite. «Voir trop petit, c'est faire un affront au génie du lieu», affirme le groupe, formé de Federico Bizzotto, Mario Brodeur, Jacques Des Rochers (conservateur au Musée des beaux-arts de Montréal), Benoît Dupuis, Maxime Frappier et Jacques Lachapelle (de l'Université de Montréal). Dans la foulée de la démolition de l'échangeur des Pins, l'arrondissement de Mont-Royal a lancé une consultation publique pour définir la vocation de deux grands terrains municipaux situés immédiatement au sud de l'intersection des Pins-du Parc. L'arrondissement a reçu environ 150 propositions, dont celle de déplacer dans le secteur la célèbre sculpture L'Homme de Calder. Le Groupe 6+ estime qu'on ne peut pas décider ce qu'on doit faire avec ces deux terrains sans réfléchir à l'ensemble du secteur. Il déplore le fait qu'en démolissant l'échangeur des Pins on ne soit pas allé au bout de la reconfiguration des axes routiers. La circulation demeure importante et complexe, et tant les voitures que les cyclistes et les piétons ne savent trop où se diriger. Pour se rendre sur le mont Royal à partir du coin sud-est, par exemple, il faut traverser 15 voies de circulation. La principale proposition du Groupe 6+ réside dans l'utilisation résidentielle et commerciale de ces deux terrains, selon une formule administrative novatrice: on propose la création d'une société à but non lucratif, la Fiducie Mont-Royal, détenue à 100 % par la Ville de Montréal. La Ville demeurerait propriétaire des terrains mais les louerait pour 99 ans à un promoteur, lequel pourrait y construire un ou deux immeubles emblématiques. Cette formule garantirait des revenus de taxation importants à la Ville et lui permettrait de «lever» une capacité d'emprunt pour d'autres grands travaux. «Il faut créer de la richesse collective à partir de ce lieu», fait valoir le groupe, qui s'est doté d'un site Internet (manifesteparcpins.com) pour promouvoir ses idées. Le 9 novembre, l'arrondissement doit annoncer les scénarios retenus à la suite des propositions des citoyens. Ces scénarios seront ensuite discutés lors d'une grande journée de consultation publique le 24 novembre.
  21. 25 octobre 2007 Le nombre de fonctionnaires va en diminuant, l'espace pour les loger peut être réduit. C'est dans cette logique que le gouvernement québécois officialisera en fin de semaine la mise en vente du 500, René-Lévesque Ouest, à Montréal. Deux autres édifices, à Québec ceux-là, passeront aussi aux mains du privé. Il s'agit du J.-A.-Tardif et de Place Québec. Dans les trois cas, il s'agit d'édifices qui ne sont pas entièrement occupés par du personnel à l'emploi de l'État québécois. Au bureau de la ministre des Finances, qui avait fait état de ces ventes à venir dans son budget du printemps, on répète que «le gouvernement a décidé de se concentrer sur sa mission essentielle». Et comme ces trois édifices sont les trois seuls qui hébergent aussi des locataires privés, Québec n'a pas l'intention d'en vendre d'autres, indiquait-on mercredi. Pour le moment, Québec entend garder ses fonctionnaires dans les locaux mis en vente. À terme, certains devront toutefois déménager dans d'autres locaux. Les gains de la vente de ces édifices, avait annoncé la ministre Monique Jérôme-Forget au printemps, seront versés au fonds des générations, qui vise à alléger le poids de la dette croissante du Québec. Mercredi, à son bureau, on n'a pas voulu estimer quels pourraient être ces gains. Le dossier de Place Québec est celui qui devrait déboucher le plus tôt. Le processus de vente est suffisamment avancé pour espérer une conclusion «d'ici les Fêtes», explique Martin Roy, porte-parole de la Société immobilière du Québec, qui gère les édifices gouvernementaux. En plus de bureaux gouvernementaux, l'édifice compte une galerie commerciale et un grand stationnement. À Montréal, le 500, René-Lévesque Ouest, qui compte 26 étages, abrite notamment la Commission des normes du travail et celle des lésions professionnelles en plus de l'Agence des partenariats publics-privés. Les courtiers J.J. Barnicke et Michel Duclos ont été retenus pour la SIQ.
  22. MONTREAL - La bonne tenue de l'emploi est trompeuse quant à la santé réelle de l'économie, a soutenu mardi la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Françoise Bertrand. Dans son indicateur 2007, l'organisme a accordé la note de C-à l'économie québécoise. Les raisons de ce constat peu reluisant, qui ne s'est pas amélioré depuis l'année dernière, selon la FCCQ: la faible croissance des investissements privés, une productivité toujours inférieure à la moyenne canadienne et, par conséquent, un niveau de vie à la traîne par rapport au reste du pays. «Souvent, on dit "l'emploi va bien, on est repus". Il ne faut pas l'être», a déclaré Mme Bertrand en conférence de presse à Montréal. L'économiste de la FCCQ, Jean Laneville, a souligné que plusieurs emplois du secteur de la fabrication avaient été remplacés, ces dernières années, par des postes mal rémunérés du secteur des services, plus particulièrement dans le commerce de détail. De plus, pendant les trois premiers trimestres de 2007, la moitié des emplois créés au Québec étaient à temps partiel, alors qu'en 2006, les deux-tiers étaient à temps plein. En outre, ce n'est que dans la tranche des 15-24 ans que le Québec connaît un meilleur taux d'emploi que l'Ontario, un résultat lié au fait que les jeunes Québécois quittent l'école plus tôt que les Ontariens, ce qui augure mal pour l'avenir, fait remarquer la FCCQ. En 2006, pour la septième année consécutive, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Québec a été inférieure à celle du reste du Canada (2,1 pour cent contre 2,7 pour cent). Les prévisions pour 2007 et 2008 vont dans le même sens. Quant au niveau de vie des Québécois, mesuré en divisant le PIB réel par le nombre d'habitants, il dégringole depuis 2002 lorsqu'on le compare à celui des autres Canadiens. Il est maintenant équivalent à celui des résidants des Maritimes, le PIB de ces provinces étant propulsé par les revenus pétroliers de Terre-Neuve-et-Labrador. «Est-ce qu'on va rejoindre la moyenne canadienne avec [une croissance surtout concentrée dans] les services? a demandé M. Laneville. Je ne crois pas.» Comme d'autres, l'économiste craint que le Québec ne fasse les frais d'un «mal hollandais», un ralentissement économique causé par la hausse de la valeur d'une devise découlant d'un boom pétrolier. Entrepreneurs Le faible taux de chômage a aussi eu un effet sur le nombre d'entrepreneurs, qui a reculé de 2,9 pour cent en 2006, après une hausse de 10,5 pour cent en trois ans. Il reste que plusieurs secteurs d'activité font face à une pénurie de main d'oeuvre, qui s'accentuera avec le départ à la retraite de milliers de baby-boomers. Cette situation nuira à la compétitivité des entreprises, rappellent les chambres de commerce. Quant aux investissements, ils ont crû de 3 pour cent en 2006, mais les deux-tiers de cette hausse provenaient du secteur public, le privé n'ayant augmenté les siens que de 1,2 pour cent. Il est encore trop tôt pour mesurer l'effet de la diminution graduelle de la taxe sur le capital, annoncée plus tôt cette année par Québec. Avec un bond de 1,8 pour cent, la productivité québécoise a dépassé en 2006 la croissance moyenne des 20 dernières années (1,2 pour cent) et s'est même rapprochée de celle du Canada en entier, qui a progressé de 1,1 pour cent l'an dernier. L'écart du Québec a tout de même continué à croître avec les Etats-Unis.
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