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loulou123

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  1. La Presse Le dimanche 09 septembre 2007 Après avoir ordonné une enquête administrative dans Outremont pour vérifier des allégations concernant la direction de l’arrondissement, la Ville de Montréal a décidé de scruter les frais de représentation réclamés par tous les directeurs d’arrondissement, un contrôle qui aura lieu dorénavant chaque année pour éviter le gaspillage et les dépenses exagérées, a appris La Presse. À la demande du directeur général de la Ville, Claude Léger, le greffier par intérim Yves Saindon a été mandaté pour obtenir les pièces justificatives des notes de frais des 19 directeurs d’arrondissement de la Ville pour 2006. Ils avaient jusqu’à mercredi pour envoyer leurs documents. En entretien avec La Presse, Claude Léger explique qu’il a voulu implanter à Montréal une procédure qu’il a appliquée à Longueuil, où il a été directeur général de 2001 à 2005. «Je suis très préoccupé par des questions de contrôle interne, dit-il. La Ville de Montréal est une grande organisation où il y a beaucoup de centres de décision. Je veux m’assurer que des principes de saine gestion soient appliqués de façon uniforme partout.» M. Léger considère qu’il est normal qu’une administration comme celle de Montréal vérifie, autant à la ville-centre que dans les arrondissements, quels types de demandes de remboursement sont faits. C’est pourquoi les directeurs généraux adjoints et les directeurs principaux de la Ville sont aussi visés par une telle vérification. Quand il s’agit de reddition de comptes, les règles sont les mêmes dans chaque arrondissement. Toutefois, certains d’entre eux étaient auparavant des villes indépendantes et n’avaient pas tous la même façon de considérer les notes de frais de la direction générale. «Depuis la fusion, il y a un encadrement administratif qui prévoit ce qui est admissible et ce qui ne l’est pas, dit M. Léger. Je vais donc contrôler quelle interprétation chacun fait de cet encadrement administratif, même si la façon de l’appliquer est différente d’un endroit à l’autre.» Un directeur d’arrondissement a droit à 4000 $ de frais de représentation dans l’exercice de ses fonctions. M. Léger veut savoir quelle est la nature des remboursements demandés. «Le contrôle là-dessus doit normalement se faire à l’arrondissement mais moi, je veux vérifier si on a respecté cette somme», dit-il. Le directeur de l’arrondissement de Saint-Laurent, Serge Lamontagne, est très à l’aise avec l’initiative de la ville centre. «On doit viser la transparence dans nos façons de faire», dit-il. «Il y aura d’autres contrôles, prévient M. Léger. C’est conforme à ce que dit le vérificateur général de la Ville, qui trouve que le contrôle interne est très important et qu’on n’en a peut-être pas assez fait. Même si financièrement cela ne représente pas beaucoup d’argent, symboliquement, c’est important pour le contribuable et le citoyen de s’assurer qu’il n’y ait pas de dépenses excessives faites à cet égard.» Les directeurs d’arrondissement ont été avisés que Claude Léger désirait qu’ils traitent «cet exercice comme s’il s’agissait d’une demande d’accès à l’information».
  2. La Presse Le vendredi 07 septembre 2007 Le géant Apple, qui projette d'ouvrir ses portes au centre-ville de Montréal prochainement, a tenté en vain de faire enlever des parcomètres devant son futur magasin. Soucieuse de son image design, la firme américaine a offert à la Ville de Montréal l'équivalent des recettes de ces appareils jugés peu esthétiques, soit près de 35 000$ pour cinq ans, a appris La Presse. Peine perdue. L'arrondissement de Ville-Marie, qui confirme avoir reçu la demande en mars dernier, a refusé ce traitement de faveur jugé «inacceptable». Les trois bornes électroniques, situées en face du 1321 Sainte-Catherine Ouest, et voisines de la maison Ogilvy, sont donc là pour rester. «Nous sommes ouverts à certains accommodements, comme transformer une borne de stationnement double en borne simple, mais de là à les enlever complètement il y a une marge qu'on ne peut pas franchir», explique Jacques-Alain Lavallée, chargé de communication de Ville-Marie. Il ajoute qu'Apple Canada n'a pas donné signe de vie depuis cette fin de non-recevoir, approuvée aussi par Stationnement de Montréal, qui gère les espaces tarifés sur rue, à 3$ l'heure, au centre-ville. L'arrivée à Montréal du futur vaisseau amiral Apple est devenu un secret de Polichinelle dans le monde des cracks d'informatiques et des produits Mac. Le local, loué dans le Quartier des musées, a une superficie de 9300 pieds carrés, et s'élève sur deux étages, avec une mezzanine en verre. L'endroit est présentement occupé par la boutique Mens, qui déménage ses pénates en novembre, boulevard De Maisonneuve Ouest, près de la rue Stanley. «Je sais qu'Apple a déjà visité le local avec des plans architecturaux, dit Saïd Boujmada, gestionnaire de Mens, qui confirme avoir cédé son bail à la firme informatique. Mais je ne sais pas quand leur ouverture est prévue.» Motus, bouche cousue! Fidèle à sa tradition, Apple Canada n'a pas voulu commenter son implantation à Montréal, ni la présence des bornes sur la devanture de son local. Le géant n'a pas non plus indiqué qu'à la suite du refus, il envisageait de trouver un emplacement plus «esthétique» pour son nouveau magasin. «Apple ne fait jamais de commentaires sur ses projets d'affaires, explique le porte-parole de l'entreprise au Québec, Jean-Guy Rens. Nous ne parlons que de nos produits. Il n'y aura donc pas de commentaires.» Selon des informations sur MacQuébec et Apple insider, des sites de mordus des produits Apple, le magasin de Montréal ouvrira ses portes l'été prochain ou à l'automne 2008, et deviendra la boutique phare du géant au Canada, à l'image du Apple Store de la 5e Avenue, à Manhattan. De son côté, le porte-parole de la société Stationnement de Montréal, Michel Philibert, ajoute que les stationnements tarifés sur rue servent à assurer la rotation des véhicules, et par le fait même un roulement de la clientèle qui fréquente les commerces. «Je pense que l'arrondissement n'a pas eu à étudier longtemps la demande d'Apple avant de refuser de retirer les bornes, dit M. Phillibert. Ces espaces appartiennent au domaine public, et ne peuvent pas devenir à usage exclusif. Ça ne se fait tout simplement pas.»
  3. 6 septembre 2007 Trois députés péquistes de la Rive-Sud se joignent à l'opposition au projet de développement immobilier sur l'île Charron du promoteur immobilier Luc Poirier. Marie Malavoy (Taillon), Bernard Drainville (Marie-Victorin) et Camil Bouchard (Vachon)souhaitent que le gouvernement du Québec acquière les terrains limitrophes au parc national des îles de Boucherville pour les annexer au parc. Les députés souhaitent ainsi faire écho à la pétition de plus de 18 000 noms recueillie contre le projet immobilier de 2000 unités de logement. Cette pétition a été recueillie par une coalition d'organismes environnementaux - Nature Québec et les conseils régionaux de l'environnement (CRE) de Montréal et de la Montérégie - pour forcer la ministre Beauchamp à mettre le terrain de 24 hectares à l'abri du développement résidentiel. Le promoteur veut un projet vertInquiète du projet, la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, refuse de commenter le dossier pour le moment. Son ministère poursuit des discussions avec le mouvement Desjardins qui était propriétaire du terrain avant de le vendre au promoteur Luc Poirier. Le promoteur souhaite y construire des maisons, un complexe d'hôtels-habitations, des commerces et une marina. Il a également procédé à une demande de changement de zonage pour permettre la construction d'édifices en hauteur. M. Poirier a acheté les terrains de la Société Desjardins Sécurité financière pour la somme de 6 millions de dollars. Le mouvement Desjardins est d'ailleurs accusé d'avoir omis d'offrir les terrains au parc national avant de les céder au promoteur. Les groupes environnementaux dénoncent le projet qui aura un impact environnemental sur la faune du parc.
  4. Le Journal de Montréal 05/09/2007 La chaîne américaine Hooters, qui connaît du succès aux États-Unis avec son concept ailes-de-poulet-épicées-serveuses-sexy, s’apprête à faire une percée au Québec dans le marché déjà bien garni des restaurants de fast food. «Nous prévoyons ouvrir quatre restaurants d’ici à cinq ans dans la grande région de Montréal», souligne Sam Meghani, responsable du développement de la chaîne au Québec. L’investissement pourrait atteindre 5 M$, avec une moyenne de 1,2 M$ par restaurant. Il a acquis de Hooters - une chaîne de 435 restaurants basée à Atlanta - les droits commerciaux pour développer le marché québécois. Mais pourquoi le Québec? «C’était le seul territoire (province) disponible. Au Canada, toutes les provinces sont quadrillées de Hooters», répond Sam Meghani. Concept original Cet Américain d’origine pakistanaise vient tout juste de déménager au Québec pour voir à ce que le «concept Hooters», pour le moins original, soit respecté à la lettre. Dans les restaurants de la chaîne, les «filles» ont de 18 à 25 ans et sont vêtues d’un «uniforme» suggestif qui semble plaire à la clientèle masculine. Pourtant, Hooters s’affiche comme un restaurant familial qui propose à ses clients affamés des hamburgers gigantesques et des gâteaux au fromage au caramel fondant. «Nos filles n’ont pas nécessairement de grosses poitrines. Elles portent simplement des vêtements à l’image de la chaîne. Il ne se passe rien de dégradant dans nos restos», dit Sam Meghani, qui ne s’offusque pas de voir ses «filles» servir la clientèle vêtues d’une camisole et d’un short moulants. La publicité vante même «le mariage de la bonne nourriture et de la bonne bière froide servies (!) par une belle fille de Hooters». La chaîne ne manque pas d’imagination: elle propose à ses clients d’acheter le calendrier Hooters où apparaissent en tenue très légère ses employées modèles du mois. «Le calendrier Hooters: la seule façon de sortir avec l’une d’elles!», peut-on lire à l’envers du menu. Par ailleurs, les investisseurs intéressés par ce menu à la sauce américaine doivent avoir les poches bien profondes. Sur son site Internet, Hooters rappelle qu’un investisseur doit pouvoir ouvrir de trois à cinq restaurants sur son «territoire» et avoir des liquidités de 2 M$ US. Une franchise se vend 75 000 $ US, et l’investissement pour chaque restaurant varie de 800 000 $ US à 1,5 M$ US. √ Un premier restaurant de 210 places ouvrira ses portes le 17 septembre à Greenfield Park, sur la Rive-Sud.
  5. La Presse Le mercredi 05 septembre 2007 La députée péquiste d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, et le député du Bloc québécois dans Hochelaga, Réal Ménard, ont proposé hier la création d'une ligne de tramway rue Ontario, entre le marché Maisonneuve et la Place des Arts. Les deux politiciens ont présenté un mémoire commun au cours de la dernière journée de consultation publique de la commission municipale qui se penche sur le Plan de transport dévoilé ce printemps. Ils estiment que ce plan a occulté la possibilité de créer une desserte de tramway rue Ontario, «alors que les Montréalais font aussi des déplacements est-ouest et pas seulement nord-sud». Pour Mme Harel, il serait juste de créer une ligne de tramway rue Ontario, car la partie orientale de l'île de Montréal est moins avantagée que l'Ouest-de-l'Île en matière de transports en commun. «Dans la partie ouest de l'île, dit-elle, non seulement ils ont 35 stations de métro à l'ouest de la Place des Arts mais aussi un formidable réseau de trains de banlieue avec 18 stations mont- réalaises sur la ligne Dorion-Rigaud et neuf stations sur la ligne de Deux-Montagnes.» Mme Harel a rappelé que jusqu'en 1959, la population du sud-est de Montréal était desservie par un tramway dont l'emprise se trouvait rue Ontario. La ligne proposée, ont fait valoir les deux politiciens, permettrait de relier de grandes institutions culturelles, religieuses, commerciales et touristiques telles que la Maison de la culture Maisonneuve, la maison de la culture Frontenac, le cégep du Vieux-Montréal, la Grande Bibliothèque, l'UQAM, l'îlot Voyageur, la Place des Arts, etc. Tendance mondiale «La rue Ontario, qui se termine présentement en cul-de-sac à l'est de l'ancienne biscuiterie Viau, où se réalise un important projet de développement résidentiel, pourrait se déployer, incluant son tramway jusqu'au boulevard de l'Assomption, et servir d'appui à la revitalisation de ce secteur urbain», a dit Mme Harel. Pour Louise Harel et Réal Ménard, ce projet permettrait de rendre ce quartier en majorité francophone plus attrayant pour de nouvelles familles immigrantes. Le conseiller municipal responsable du transport à la Ville, André Lavallée, a dit que la proposition de Mme Harel s'inscrivait dans la même tendance qu'a appliquée la Ville de Lyon en mettant en valeur le quartier de Vaulx-en-Velin grâce à une amélioration des transports en commun dans un ancien secteur industriel abandonné. Selon Mme Harel, une bonne desserte par transports en commun des quartiers du centre-ville où plus de la moitié des ménages n'ont pas de véhicules aide l'environnement, car «elle repousse l'achat d'un véhicule et en réduit sa dépendance, ce qui constitue le fil conducteur du Plan de transport». Par ailleurs, hier, Pierre Barrieau, étudiant en doctorat en études urbaines à l'UQAM et professeur à temps partiel des Universités York et Concordia, a proposé d'automatiser le métro montréalais, ce qui permettrait d'économiser 26 millions par an (en salaires) et de faire varier la fréquence des métros de façon plus efficace, comme à Paris. «On pourrait faire varier la fréquence aux 90 secondes ou aux deux minutes, tout dépendant de l'affluence, a-t-il dit. À Paris, une ligne de métro est déjà automatisée et deux sont en voie de l'être. À long terme, la RATP veut automatiser tout son réseau, ce qui est la tendance dans le monde puisque cela permet d'augmenter la fréquence sans augmenter le coût.» Au total, quelque 110 mémoires ont été déposés auprès de la commission municipale et celle de l'agglomération dans le cadre de la consultation publique sur le Plan de transport de Montréal.Il y a déjà un tramway à l'intersection des rues Chambly et Ontario, sur une murale. Les députés Louise Harel et Réal Ménard souhaitent toutefois le faire circuler pour vrai, sur la chaussée.
  6. La Presse Le mercredi 05 septembre 2007 Il y aura moins d'espaces de stationnement à Ville-Marie d'ici quelques années. C'est l'une des mesures comprises dans le plan de développement durable adopté hier soir par l'arrondissement qui englobe le centre-ville Le plan prévoit une série de 20 mesures qui seront mises en place au cours des prochaines années. On compte notamment éliminer la marche au ralenti inutile des véhicules, construire de nouvelles infrastructures pour les vélos, et stimuler davantage la récupération. Il n'y a actuellement aucun règlement obligeant les entreprises à recycler. Même chose dans les tours d'habitation. L'arrondissement entend corriger la situation. «Dans le quotidien des citoyens, on espère ne rien changer», a indiqué le responsable du dossier, le conseiller Karim Boulos. Le maire de l'arrondissement, Benoit Labonté, a indiqué qu'il était trop tôt pour chiffrer la réduction des places de stationnement. Avec la construction de la piste cyclable sur le boulevard De Maisonneuve, 250 places ont déjà été éliminées au cours des derniers mois, sans soulever de plaintes. D'autres espaces pourraient être éliminés lorsque la Ville de Montréal construira 400 kilomètres de pistes cyclables au cours des prochaines années. Cette mesure fait partie du plan de transport présenté en mai par le maire Gérald Tremblay. Dans différents arrondissements au cours des derniers mois, des commerçants se sont plaints de la réduction des espaces pour garer les voitures, craignant une baisse d'achalandage. C'est notamment le cas sur le boulevard Décarie, dans Saint-Laurent. Mais Karim Boulos, n'est pas inquiet. Car ceux qui souhaitent magasiner au centre-ville en voiture ne devraient pas trop peiner pour se trouver une place. «On a fait une évaluation du nombre de places disponibles pour le stationnement au centre-ville, que ce soit public, privé, extérieur, intérieur. On a trouvé qu'il y a suffisamment d'espace, même un surplus.» Motion Par ailleurs, un conseiller de l'opposition a présenté une motion, dénonçant la rétrogradation de Benoit Labonté. Après la découverte d'une importante fissure sous le boulevard De Maisonneuve, Gérald Tremblay a annoncé qu'il serait désormais responsable du centre-ville, la semaine dernière. C'est un dossier que pilotait le maire de Ville-Marie depuis deux ans. Mais la motion n'a jamais obtenu l'appui du conseil d'arrondissement et ne sera donc jamais envoyée à la ministre. «Que le maire de la ville mette son poids politique dans la réalisation des projets comme le quartier des spectacles et le CHUM, a indiqué Benoit Labonté au terme de la réunion. J'ai plutôt tendance à croire que c'est une bonne nouvelle.»
  7. Jeudi 30 Août 2007 Le promoteur du contesté projet immobilier de l'île Charron, Luc Poirier, n'entend pas baisser les bras devant la levée de boucliers des défenseurs de l'environnement qui contestent son projet évalué à un milliard $. Même si 18 000 personnes ont signé une pétition réclamant au ministère de l'Environnement d'intervenir pour neutraliser le projet de construction à proximité du parc national des îles de Boucherville, M.Poirier n'a pas l'intention de faire marche arrière. " Les gens n'ont pas à s'inquiéter puisqu'il va respecter toutes les normes environnementales. " assure-t-il.
  8. Triste nouvelle pour la construction de l'édifice à vocation culturelle . j éspére que Le propriétaire de l'édifice qui abrite un peep show perdra sa contestation ,CAR vraiment ce coin est horrible comme ca et a besoin de changement.
  9. La Presse Le mardi 28 août 2007 Montréal aura sa place des festivals sur le site convoité de l'îlot Balmoral. Le comité exécutif de la Ville a voté, la semaine dernière, en faveur du plan particulier d'urbanisme du Quartier des spectacles, qui inclut la Place des festivals. Le conseil municipal devra entériner cette décision à l'automne. «L'intention que nous avions de créer dans le Quartier des spectacles une grande place publique, à l'usage notamment des festivals, s'est concrétisée dans le projet de PPU et ce principe a été entériné par le comité exécutif», a confirmé à La Presse le maire de l'arrondissement Ville-Marie et responsable de la Culture, Benoît Labonté. En marge d'une conférence de presse sur la Bourse des Ateliers de Paris, permettant à un jeune designer d'ici d'aller faire un stage de six mois en France, M. Labonté ne tarissait pas d'éloges à propos du PPU. «On avait donné à Clément Demers et à l'équipe du QIM (Quartier international de Montréal), dans le fond, le mandat un peu ésotérique d'arriver, à la fin du processus, avec quelque chose qui ferait dire aux gens que le Quartier international aura été une belle pratique. On est tout à fait dans cette direction. C'est exceptionnel ce qui s'en vient.» Le maire estime que les travaux du PPU sont en avance sur l'échéancier. Le programme sera enrichi des détails techniques nécessaires avant d'être rendu public en octobre. «C'est un ouvrage d'aménagement public, avec beaucoup de design dedans, dont les Montréalais vont être très fiers», prédit Benoît Labonté qui s'était engagé depuis plusieurs mois à créer un site pour les festivals sur l'îlot Balmoral. Ardent défenseur d'une place des festivals, le président de Spectra, Alain Simard, s'est dit heureux de la tournure des choses. «C'est une bonne nouvelle pour les festivals, mais c'est surtout une bonne nouvelle pour Montréal. Avec le Quartier des spectacles, tout le centre-ville sera revitalisé», a souligné au téléphone le grand manitou du Festival international de jazz et des FrancoFolies. Par contre, la construction de l'édifice à vocation culturelle qui doit s'élever au «carrefour des mains», angle Saint-Laurent et Sainte-Catherine, est retardée. Le propriétaire de l'édifice qui abrite un peep show a décidé de contester l'expropriation et la cause a été portée devant le tribunal.
  10. Les ingénieurs continuent de travailler sur le problème que présente l'affaissement de la dalle de béton. La solution des vérins demeure temporaire et ils devront décider s'ils renforceront la dalle de béton avec des poutres d'acier ou s'ils rouvriront le boulevard de Maisonneuve pour couler une dalle neuve.M. Tremblay soutient toutefois que son administration poursuivra l'analyse de l'ensemble des structures de béton souterraines de la ville. Le maire de Montréal pousse l'analyse plus loin en se demandant s'il ne vaut pas mieux concentrer les ressources disponibles pour entretenir les infrastructures existantes plutôt que de continuer d'en construire de nouvelles. La Ville de Montréal se penche sur la question en compagnie des gouvernements canadiens et québécois. Les divers paliers de gouvernement ont donné une indication de la solution qu'ils envisagent pour le futur en annonçant la démolition d'une grande portion de l'échangeur Turcot et son remplacement par des routes terrestres. Le maire Tremblay souligne que son administration s'est engagée à investir 10 milliards de dollars sur 20 ans pour restaurer le réseau d'aqueduc montréalais qui perd quelque 40 % de son eau. De son côté, le magasin La Baie songe à intenter une poursuite contre la Ville de Montréal. L'entreprise soutient que la construction de la piste cyclable, près de son magasin du centre-ville, aurait entraîné la fissure de la dalle de béton.
  11. loulou123

    Canadiens de Montréal

    Les joueurs de hockey de Longueuil seront désormais accueillis par un géant de bronze à leur entrée au Colisée Jean-Béliveau. La Ville de Longueuil a dévoilé dimanche une statue de bronze en l'honneur de l'ancien capitaine du Canadien, dans le cadre des fêtes du 350e anniversaire de la municipalité. L'oeuvre, création de Jules Lasalle et Annick Bourgeau, mesure près de 2,5 mètres et pèse plus de 360 kilos. Lasalle ajoute donc « le gros Bill » à une clientèle qui comprend déjà Louis Cyr, Gilles Villeneuve, Jackie Robinson et Maurice Richard, dans le seul monde du sport. Originaire de Victoriaville, Béliveau habite Longueuil depuis plus de 50 ans. S'il a présenté des statistiques individuelles impressionnantes (1219 points en 1125 matchs), les partisans du Canadien se souviendront surtout de Béliveau comme celui qui a mené le Tricolore à 10 conquêtes de la Coupe Stanley. La statue de Jean Béliveau
  12. La Ville de Montréal a tenu une autre conférence de presse, dimanche, pour faire le point sur les travaux en cours pour sécuriser le secteur du centre-ville où des fissures souterraines ont été découvertes. Le maire Gérald Tremblay et le directeur adjoint aux infrastructures, Yves Provost, ont annoncé que 75 % des travaux d'installation de poutres téléscopiques sous la dalle de béton fragilisée étaient complétés. Le maire Tremblay a affirmé que les travaux se déroulaient à un rythme accéléré, et que le premier objectif était toujours de garantir la sécurité des citoyens. Après l'installation des poutres, les ingénieurs doivent notamment utiliser un sismographe pour mesurer les vibrations provoquées par le passage de rames de métro vides. Un autre édifice à risque Une centaine de commerces et de bureaux du centre-ville restent fermés autour du secteur touché, sous le magasin La Baie du boulevard de Maisonneuve, entre les rues Union et City Councillors. Et il s'écoulera encore du temps avant que la circulation y soit permise de nouveau, puisqu'un autre édifice présente des risques. En effet, le directeur du Service de sécurité incendie de la Ville, Serge Tremblay, a révélé que la structure extérieure du bâtiment de stationnement situé en face du magasin La Baie était elle aussi fragile. Des éléments pourraient s'en détacher, et des travaux seront nécessaires pour la renforcer
  13. Le Journal de Montréal 26/08/2007 Les inquiétantes fissures découvertes sur une dalle de béton qui plongent le centre-ville de Montréal en état d'alerte depuis bientôt 48 heures ont été causées par un manque d'entretien et de surveillance, croit l'architecte qui a dessiné les plans de cette fameuse structure. Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, Michael Ellwood assure que ses plans conçus en 1965 étaient sans faille. «Ça aurait dû être surveillé davantage, dit-il. Ça fait plus de 40 ans que ça a été construit et le béton, ça finit par se désagréger.» Après la tragédie du viaduc de la Concorde, survenue il y a 11 mois, c'est donc encore un problème de négligence qui perturbe le quotidien de milliers de Montréalais, selon plusieurs experts interrogés hier. Vendredi, une dalle de ciment fissurée a été découverte sous le boulevard De Maisonneuve entre les rues Aylmer et Union. La dalle, de 20 à 30 centimètres d'épaisseur, est craquée à ses deux extrémités sur une longueur de plusieurs mètres et menace de s'effondrer. Des experts ont travaillé sans relâche depuis pour évaluer les dégâts et sécuriser le secteur. L'entreprise chargée des travaux met tout en oeuvre pour que le centre-ville soit rouvert aux automobilistes demain matin. Manque d'entretien À l'instar d'autres ingénieurs et spécialistes, M. Ellwood blâme le manque d'entretien de cette structure. «Ce n'est pas ma faute ni celle des ingénieurs qui travaillaient avec nous, assure-t-il. Pourquoi c'est arrivé là, Dieu seul le sait, mais c'est certain que le sel sur la route et le trafic lourd n'ont pas aidé. C'est pour ça que le béton s'est érodé.» Un autre ingénieur qui a collaboré avec Michael Ellwoods à l'époque ne s'est pas gêné non plus pour dénoncer la piètre surveillance des constructions souterraines. «Personne ne le sait avant que ça arrive parce que ce n'est pas entretenu», lance Jim Fabi, qui a bâti une partie du magasin La Baie dans les années 1960. «Le béton est un matériau qui se dégrade et il doit être surveillé souvent, poursuit-il. C'est alarmant de voir que ça arrive aujourd'hui au centre-ville.» Le maire préoccupé Hier, Gérald Tremblay a dit vouloir prendre les grands moyens pour surveiller les structures de ciment souterraines, qu'elles soient privées ou publiques. Dans une entrevue accordée à TVA, le maire a demandé que toutes ces constructions soient évaluées très rapidement. «On ne prendra aucun risque, a-t-il dit. On va vérifier toutes nos dalles et on va demander des rapports écrits et signés d'experts pour toutes les dalles dans le secteur privé.» Les employés de la Société de transport de Montréal n'ont relevé aucun dommage dans le tunnel du métro. Le SPVM demande aux piétons d'emprunter les trottoirs autour de l'imposant périmètre de sécurité qui, pour les promeneurs, forme le quadrilatère des rues Président-Kennedy, Sainte-Catherine, City Councellor et Union.
  14. 25/08/2007 Après le Théâtre du Nouveau Monde et le Quat'sous, c'est au tour du Théâtre Denise-Pelletier d'être rénové. Québec et Ottawa ont annoncé, samedi, l'attribution d'une somme totale de 10,5 millions de dollars pour rénover l'institution de l'est de Montréal, qui se consacre depuis plus de 40 ans à faire connaître le théâtre aux jeunes. Le ministère québécois de la Culture versera 7,1 millions, tandis que le ministère du Patrimoine canadien accordera 2,4 millions de dollars. Les fonds serviront à la mise à jour de tous les équipements de scène, ainsi qu'à l'amélioration de l'insonorisation, de l'acoustique et de l'isolation de l'immeuble patrimonial construit en 1929, dans le style des palaces de quartier. La saison 2008-2009 devra par conséquent se tenir dans un autre édifice. Les négociations progressent, mais le lieu n'a pas encore été arrêté officiellement.
  15. Les travaux de reconstruction du pont Latour vont bon train et le projet comprend l'aménagement de son accès par l'avenue Dollard et un chantier qui assurera la sécurité en approvisionnement d'eau dans le secteur situé au sud du canal de l'Aqueduc. Les coûts du projet et la répartition du financement entre Montréal et l'arrondissement ont suscité la controverse lors de la séance du conseil de lundi soir dernier. L'ex-conseillère Oksana Kaluzny dénonce les annonces contradictoires concernant ce projet et les coûts estimés qui n'ont cessé d'augmenter depuis 2002. Construit en 1921, le pont Latour n'était plus adapté aux réalités modernes. Le nouveau pont sera plus large et comportera quatre voies de circulation, plutôt que trois, un trottoir et une nouvelle piste cyclable. Les travaux de démolition et de reconstruction sont évalués à 6,6 M $ et on prévoit 3,2 M $ pour le réaménagement géométrique de l'avenue Dollard, entre le boulevard de la Vérendrye et la rue Salley, afin de corriger le désalignement actuel qui oblige les automobilistes à ajuster leur trajectoire, ainsi que pour la réhabilitation des infrastructures souterraines. On modernise les réseaux d'aqueduc et d'égout en construisant un aqueduc principal et un égout pluvial sous l'avenue Dollard, ainsi qu'un aqueduc secondaire sous la Terrasse Champlain. Sans oublier des trottoirs éclairés et l'ajout d'un lien cyclable nord-sud. La majeure partie des travaux sera effectuée d'ici décembre 2007. Ils seront alors suspendus et reprendront en mai 2008. Les équipes seront affairées à effectuer le réaménagement géométrique de l'avenue Dollard et la construction de trois chambres à vannes situées au nord du boulevard de la Vérendrye. Des critiques acerbes L'ex-conseillère Oksana Kaluzny n'a pas mâché ses mots à l'endroit de la mairesse Manon Barbe en relatant que depuis 2002, les coûts sont passés de 3,8 M $ à 10,7 M. @R:«Combien va coûter ce projet et comment sera-t-il financé ? Pourquoi ces questions ? À cause des sommes et des dates contradictoires que vous avez émises depuis 2002. Montréal parlait alors d'un coût de 3,8 M $ mais rien n'a été fait avant 2007. En 2005, vous disiez que le pont serait financé à 100 % par Montréal. C'était l'année des élections et c'était des paroles en l'air. Le 8 octobre 2006, vous avez dit que la réfection s'amorcerait le 6 mai pour se terminer le 19 décembre 2007 et que le réaménagement de la rue Dollard serait fait entre le 7 mai et le 19 octobre 2007.» «Le 11 avril dernier, Frank Zampino annonçait que le pont Latour coûterait 9,8 M $. Dans la revue Accent, vous disiez que le pont Latour coûterait 7 M $. Il semble que la mairesse n'était pas au courant ou qu'elle voulait le cacher aux citoyens puisque des panneaux sur Dollard et de la Vérendrye indiquaient que le coût était de 9,8 M. Comment expliquer que la mairesse n'était pas au courant des décisions du Comité exécutif de Montréal ? Comment a-t-elle pu, pendant trois mois, affirmer que le coût était de 7 M $ et que les travaux seraient terminés en octobre 2007, alors que sur le site Internet de Montréal, on estime les coûts à 10,7 M $ et la fin des travaux pour 2008. Connaît-elle ses dossiers ? A-t-elle à cœur le bien des citoyens si elle ignore les dossiers importants pour LaSalle ?» Réplique de la mairesse Barbe La mairesse Barbe a rappelé que les coûts ont augmenté depuis 2002 et que le projet a subi de nombreux changements. «Plusieurs items ont été ajoutés et le pont sera antisismique, étant donné sa proximité avec l'hôpital de LaSalle. La hausse du prix de l'essence a entraîné des hausses du prix des contrats. Lorsqu'on parle de 10,7 M $, cela inclut la partie la partie que devra débourser LaSalle. Tout ce que concerne la structure du pont est payé à 100 % par Montréal. LaSalle se charge des travaux visant à élargir l'avenue Dollard et une partie du côté du boulevard Champlain. Il y a aussi l'installation d'une conduite menant vers l'usine DesBaillets. Il fallait que l'éclairage soit intégré dans la structure du pont puisqu'on ne peut y installer de lampadaires. Vous n'étiez pas contente parce que le dossier du pont n'avançait pas et maintenant qu'on le fait, vous n'êtes pas encore contente. Vous ne serez jamais satisfaite madame Kaluzny.»
  16. La Presse Le vendredi 24 août 2007 Les beaux jours du nightlife pourraient tirer à leur fin dans le Vieux-Montréal: l'association des résidants demande à l'arrondissement de Ville-Marie d'imposer un moratoire sur le nombre de bars dans le secteur historique. Le dossier sera étudié cet automne La population du Vieux-Montréal, qui a triplé en 15 ans, atteignant 5550 résidants cette année, en a assez du bruit, de la musique, et du chahut à 3h du matin. La nouvelle présidente de l'Association des résidants du Vieux-Montréal, Ginette Major, croit qu'il faut un contrôle plus serré, comme pour les calèches, dont le nombre de permis est passé de 40 à une vingtaine. «Le bruit est pire depuis qu'il est interdit de fumer à l'intérieur des bars, assure Mme Major. Cet été, il y a eu de nombreux attroupements et les incivilités ont augmenté. Je pense qu'il faut inventorier les bars, connaître leur emplacement, et prendre en considération les gens qui habitent autour.» À l'arrondissement, on admet que les plaintes ont été plus nombreuses cet été, notamment contre des établissements des rues Saint-Paul et Saint-Jacques. Un cas problème a même abouti entre les mains de l'ombudsman de la Ville de Montréal, qui a tranché en faveur des résidants dont les fenêtres donnent sur la terrasse du bistro Boris, rue McGill. Depuis, l'établissement ne fait plus jouer de musique à l'extérieur, assure le propriétaire. «Nous avons été saisis de la demande des résidants pour obtenir un moratoire cette semaine, explique Jacques-Alain Lavallée, chargé de communication à l'arrondissement. C'est certain que ce sera l'un des sujets chauds de l'automne. On va étudier la problématique et voir s'il est nécessaire d'apporter des changements au règlement.» À la table de concertation du Vieux-Montréal, Gilles Morel, qui représente la Ville, ajoute que le moratoire est une mesure urbaine rarement utilisée. Il pense qu'il faut tout d'abord étudier d'autres possibilités. Dans le même registre, l'arrondissement de Ville-Marie tiendra des consultations publiques, la semaine prochaine, pour maintenir le nombre de bars techno (after-hours) à deux dans le centre-ville. Il y a présentement deux établissements de ce genre au centre-ville, le Circus et le Stereo Afterhour, qui sont voisins, rue Sainte-Catherine Est. Le propriétaire du Stereo, Pierre Guido, croit de toute façon que le marché est saturé pour ce genre d'établissement de danse de nuit, qui ne sert pas d'alcool. Et qui fait jouer de la musique de DJ. «C'est une mode, dit M. Guido. Dans quelques années, le phénomène va peut-être disparaître. Je crois que l'arrondissement prend une bonne initiative.» En limitant le nombre de ces établissements au centre-ville, l'arrondissement répond aux souhaits de l'Association des résidants et résidantes des Faubourgs de Montréal, qui demandait depuis cinq ans un moratoire sur leur nombre. Encore là, les plaintes concernaient le bruit, et les attroupements aux abords des rues résidentielles.
  17. La Presse Le jeudi 23 août 2007 Pour la première journée des consultations publiques sur le Plan de transport de Montréal, Vision Montréal a proposé un plan 1,7 milliard de dollars moins coûteux que celui de l’administration Tremblay, sans péages ni tramway dans le centre-ville et avec pour priorité la réparation des infrastructures existantes. Le parti Vision Montréal a été le premier, hier après-midi, à rendre publiques ses orientations en matière de transport, en réaction au Plan de transport de Montréal présenté par le maire Gérald Tremblay et le conseiller responsable du Transport, André Lavallée, au printemps dernier. En conférence de presse, la chef de l’Opposition officielle, Noushig Eloyan, a dit que son parti voulait se démarquer « des idées de grandeur du maire » en proposant un plan qui « respecte nos moyens financiers, tout en répondant aux réels besoins des citoyens ». « Le Plan de transport de l’administration Tremblay, c’est grand, cher avec de vieilles idées recyclées, a-t-elle dit. Nous proposons de nous prendre en main avec des solutions à court terme, pragmatiques, efficaces et respectueuses de l’environnement. » Les solutions « réalistes » de Vision Montréal sont de privilégier la réparation des infrastructures, en tenant compte des futures recommandations de la commission Johnson. VM veut aussi favoriser le train sur rail ou le tramway mais uniquement pour prolonger les lignes actuelles du métro, ce qui permettra d’étendre le service, par exemple celui de la ligne bleue de Pie IX à Anjou, tout en réduisant le coût élevé d’un prolongement du réseau souterrain. Vision Montréal s’oppose à toute ligne de tramway au centre-ville, qu’elle soit dans le Vieux-Port, rue du Parc, rue Peel ou sur Côte-des-Neiges, préférant ajouter des autobus dans les zones où ce sera nécessaire. Par contre, ni le chef de Vision Montréal, François Purcell, ni Noushig Eloyan n’ont su dire, hier, si ce sera suffisant quand le CHUM sera construit au centre-ville. « J’en veux un, j’en veux un ! » À propos du tramway, Mme Eloyan s’est moqué de la volonté de Gérald Tremblay de l’implanter depuis un récent voyage dans la capitale française, comparant le maire à un enfant qui, de retour de Paris, dirait : « j’en veux un, j’en veux un! » Vision Montréal s’oppose à l’introduction de péages à l’entrée de Montréal « comme mode de financement du plan de transport ». « On n’est pas dans une bulle, a dit François Purcell. On a des partenaires à l’extérieur de l’île dont il faut tenir compte et cette approche de péages n’est pas efficace pour réduire le nombre de véhicules ni adaptée à notre réalité. N’oublions pas qu’il ne faut pas nuire au développement économique de l’île. » Mme Eloyan a d’ailleurs renvoyé le maire Tremblay et le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, dos à dos, les qualifiant « d’illusionnistes », pour avoir tous les deux « démonisé » l’automobile. Vision Montréal veut aussi une meilleure politique sur le stationnement et qu’elle soit définie en concertation avec les commerçants. Il propose que la ville centre récupère la gestion du stationnement, actuellement sous la responsabilité de Stationnement de Montréal. Il veut augmenter le nombre de stationnements réservés aux résidents et fournir gratuitement la première vignette annuelle, pour un coût de 5 millions par an. Le parti souhaite aussi voir plus de rues piétonnes à Montréal mais ses représentants n’ont pas précisé où et n’ont pas dit comment ils vont convaincre les commerçants montréalais du bien-fondé de cette idée depuis longtemps en vogue en Europe. La RATP à Montréal Le vice-président de VM et ancien président de la STM, Pierre-Yves Melançon, a également soumis l’idée de regrouper les sociétés de transport de Montréal, Laval et de la Rive-Sud avec l’AMT pour créer une Société de transport du Montréal métropolitain (STMM) modelée sur la RATP de l’Île de France, qui englobe Paris et sa région. Selon lui, cela permettra de mieux coordonner le transport régional dans son ensemble. « C’est une idée qui avait été suggérée par l’ex-ministre Robert Perreault en 1997 », a dit M. Melançon. Mais une RATP à la québécoise ne risque-t-elle pas d’être à la fois un monstre de bureaucratie et une menace pour le service, en cas de grève, comme on le voit souvent à Paris ? M. Melançon n’a pas répondu directement à la question, précisant qu’une telle création nécessiterait de « rationaliser les conventions collectives » et permettrait de faire des économies d’échelle. Parmi les initiatives de Vision Montréal, citons la volonté de passer des accords avec l’industrie du taxi pour créer, dans certains quartiers moins bien desservis en transport en commun, un service de taxis collectifs, à l’image des colectivos de Cuba ou de Colombie où le chauffeur prend plusieurs passagers pour des destinations différentes, l’usager pouvant s’arrêter où il veut. Ces taxis seraient des véhicules hybrides sous contrat, de la taille de minibus avec un design particulier pour les reconnaître. Vision Montréal propose également une navette fluviale régulière entre Montréal et la Rive Sud, comme à North Vancouver et dans d’autres villes nordiques. Sur cinq ans, le scénario financier de Vision Montréal coûterait 5,1 milliards, soit 1,7 milliard de moins que le coût des 21 chantiers du maire Gérald Tremblay et d’André Lavallée, soit 6,8 milliards. « 1,7 milliard, c’est beaucoup d’argent, a dit Mme Eloyan. On peut faire autre chose avec cet argent, notamment réagir efficacement aux recommandations de la commission Johnson. L’actualité et la tragédie de Minneapolis confirment nos choix de commencer par le terre à terre avec la rénovation des infrastructures qu’on a déjà.» Un grand nombre des orientations de VM (pour plus de 4 milliards) sont incluses dans le plan de l’administration Tremblay, notamment la navette ferroviaire de l’Est, la modernisation des équipements du métro ou celle de la rue Notre-Dame Est. Interrogé à savoir comment il allait financer ses orientations, François Purcell a répondu « on n’est pas l’administration », avant de préciser que « le maire Tremblay n’a convaincu personne à Québec. Nous, on ira convaincre Québec et on fera aussi affaire avec le secteur privé. »
  18. mardi 21 aou MONTRÉAL (RC) - Le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, croit qu'on peut faire du secteur situé tout juste à l'est du pont Jacques-Cartier une entrée maritime prestigieuse pour la métropole .Le conseiller municipal a présenté mardi un projet ambitieux, qui engloberait à la fois la rive montréalaise du Saint-Laurent près du pont, la pointe est de l'île Sainte-Hélène et l'entrée de la Voie maritime à Longueuil. Citant les villes de Sydney, Barcelone et Lyon, le conseiller municipal estime qu'au lieu de transformer la rue Notre-Dame en autoroute, on pourrait en faire un boulevard qui ferait face à un projet phare qui serait développé sur la pointe est de l'île Sainte-Hélène. Actuellement, ce terrain sert de stationnement au parc d'amusement La Ronde. Pour s'y rendre, Richard Bergeron songe à un téléphérique. Afin de financer ce projet ambitieux, M. Bergeron suggère à la ville de dépenser moins pour les projets de reconstruction de l'échangeur Turcot et de rénovation de l'autoroute Bonaventure et de la rue Notre-Dame.
  19. 21 août 2007 À partir de l'analyse d'un échantillon de locataires rencontrés ce printemps, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) constate que les locataires montréalais ont reçu des demandes moyennes d'augmentation de loyer de 4,4 %, lors de la dernière période de renouvellement des baux. Certains secteurs ou arrondissements de Montréal s'en tirent mieux. Ce qui n'est toutefois pas le cas pour l'arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve, où la hausse moyenne est de 4,7 %. Différents facteurs peuvent expliquer cette différence : la disponibilité des loyers dans le secteur, l'état des logements, les services de proximité, etc. À noter que dans la grande majorité des cas de l'échantillonnage étudié, le chauffage est à la charge des locataires et leurs logements n'ont pas subi de réparations majeures. Pour ces situations, en absence de variation des taxes foncières, l'indice d'ajustement des loyers, publié par la Régie du logement en janvier dernier, était de 0,8 %. Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), entre 2000 et 2006, le coût du loyer d'un logement de deux chambres à coucher a bondi de 25 % dans la région de Montréal. « Il ne fait pas de doute que la méthode actuelle de la Régie du logement ne protège pas adéquatement les locataires contre les hausses de loyer, précise André Trépanier, responsable des dossiers politiques du RCLALQ. La ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, a en main diverses solutions pour corriger le travail de la Régie du logement. » En l'absence d'un registre des baux, certains propriétaires en auraient profité pour hausser considérablement le coût de leur loyer. Pour contrer cette situation, le RCLALQ encourage les locataires qui déménagent à « passer leur bail » à ceux qui emménagent afin de leur donner la possibilité d'exercer un recours très peu utilisé, celui de demander la révision du coût de leur loyer. Selon le dernier rapport annuel de la Régie du logement, ce recours n'avait été exercé que 436 fois en 2005-2006 pour l'ensemble du Québec. Pour ce faire, les locataires disposent de deux mois après le début du bail pour contester le coût du loyer si la section G du bail n'a pas été complétée. Cependant, si cette section est dûment remplie, les locataires ne disposent que de 10 jours à partir de la conclusion du bail. En cas de fausse déclaration de la part du locateur, les locataires ont deux mois à partir de la connaissance de la fraude pour déposer leur recours. « Comme souvent la section G demeure incomplète, l'entraide entre locataires est une des rares avenues pour suppléer à l'absence d'un registre des baux », conclut M. Trépanier.
  20. Le crystal avance bien ,il reste pas beaucoup a faire , enfin je suppose ,mais l ouverture ne t elle pas prévu pour cette été ?
  21. Merci WestAust ,Gilbert et Malek pour les photos ,comme ca on a eu la chance de voir la construction de différent angles;) ,enfin la tour sort et le projet avance de plus en plus .
  22. La Presse Le vendredi 17 août 2007 La serre tropicale du Jardin botanique est en train de faner. Le toit de verre coule, le sol s'affaisse, et il y a des trous d'infiltration d'eau dans les murs de fondation. Un état de décrépitude avancée au point où le bâtiment est devenu dangereux pour les visiteurs Devant ce constat, la Ville de Montréal a dégagé 1,6 million de dollars cette semaine pour retaper la serre qui n'a jamais été restaurée depuis sa construction, il y a 50 ans. Les travaux débuteront en septembre pour s'échelonner jusqu'au printemps. Le verre sera d'abord retrempé, les murs seront réimperméabilisés et une nouvelle issue de secours sera installée pour répondre aux normes du code du bâtiment. On prévoit aussi refaire les sentiers, les murets et les bassins défraîchis, qui laissent entrevoir plusieurs traces de rouille. La direction du Jardin botanique compte profiter de l'investissement pour revoir le concept tropical qui a vieilli, et acheter des nouveaux végétaux. On explique que la serre est tellement désuète qu'elle n'est plus conforme à la mission de diffusion et d'interprétation des Muséums nature de Montréal, instance qui chapeaute le Jardin, le Biodôme, l'Insectarium et le Planétarium. "Nous voulons une signature plus moderne sur le thème des plantes tropicales alimentaires, explique le directeur du Jardin, Gilles Vincent. Il y aura aussi une passerelle permettant une vue aérienne des plantes. On veut exposer à nos visiteurs l'importance des plantes tropicales alimentaires et les enjeux comme les maladies qui mettent en péril les plantations de bananiers." La serre tropicale en question, d'une superficie de 500 m2, est située au coeur de 10 autres serres d'exposition. Les autres ont déjà été rajeunies, sauf la serre qui abrite les différentes espèces de bégonias, et qui nécessitera une opération de rempotage l'été prochain. À la Ville, on explique qu'un budget de près de 8 millions est prévu au cours des cinq prochaines années pour rajeunir le Jardin ainsi que les installations du Biodôme. Pendant les travaux à la serre tropicale, les plantes seront transférées vers l'une des serres de recherche du Jardin botanique. Il y en a une trentaine, réparties sur un terrain de 75 hectares. Une équipe de 150 jardiniers et horticulteurs veillent à l'entretien des 22 000 espèces et cultivars du Jardin, qui placent l'endroit parmi les cinq plus grands au monde. "Le Jardin botanique, tout comme le Biodôme, demeurent au centre de nos priorités, explique Francine Sénécal, responsable du dossier au comité exécutif de Montréal. Nous sommes bien conscients que le Jardin, qui a célébré ses 75 ans l'an dernier, a besoin de travaux de rénovation." "Bourque, Géranium 1er"L'ancien maire de Montréal, Pierre Bourque, a été directeur du Jardin botanique durant une quinzaine d'années, du début des années 80 jusqu'au milieu des années 90. C'est à lui qu'on doit notamment le Jardin de Chine. Au cours de son mandat, il a donné un nouveau souffle à l'institution en introduisant des thématiques et des événements comme le fameux Bal des citrouilles.Son implication lui a d'ailleurs valu le surnom de "Bourque Géranium 1er". Depuis son retrait de la politique, au printemps 2006, il n'a pas refait d'apparition publique. Et il refuse de se prononcer sur les dossiers montréalais.
  23. 17/08/2007 Des travaux de réfection de l'échangeur Turcot entraveront la circulation ce weekend. Le ministère des Transports du Québec fermera la bretelle menant de l'autoroute 15 Sud à l'autoroute 20 Ouest, de 23h le vendredi 17 août à 5h le lundi 20 août. Une indication de détour invitera les usagers à emprunter l'autoroute 15 Sud jusqu'à la sortie 62 et à y faire demi-tour pour revenir vers l'échangeur par l'autoroute 15 en direction nord.
  24. le mardi 14 août 2007 Les automobilistes pourront tourner à droite à de plus en plus d'endroits aux feux rouges à Laval. Le conseil municipal de la ville a décidé de retirer plus de la moitié de ses 227 panneaux d'interdiction de virage à droite sur feu rouge. Installés en avril 2003 lors de la légalisation du virage à droite sur les feux rouges, les panneaux maintenaient l'interdiction en plusieurs endroits par mesure préventive. L'usage à toutefois eu raison de la prudence de la ville qui retirera 120 de ces panneaux. La Ville de Longueuil, sur la Rive-Sud, a retiré une trentaine de ses panneaux d'interdiction il y a deux ans. Elle réévaluera la situation l'an prochain, elle dont le territoire compte 298 intersections où le virage à droite est toujours prohibé.
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