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loulou123

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  1. 22 juin 2007 La Société de transport de Montréal a décidé d'améliorer l’offre de service sur la ligne bleue du métro en mettant à la disposition des voyageurs des trains composés de six voitures en tout temps. Cet ajout de service, effectué le 18 juin, est lié à l’augmentation de l’achalandage sur cette ligne depuis le début des années 2000. En effet, l’achalandage a augmenté de près de 8 % entre 2001 et 2006, par rapport à une croissance de 2 % pour l’ensemble du réseau du métro durant la même période. La STM a assuré plus de 20 millions de déplacements sur la ligne bleue en 2006.
  2. 24 juin 2007 Abondance Montréal a récemment remporté la compétition nationale de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) «Equilibrium, maison saine pour un environnement sain», avec un projet à réaliser dans Verdun. Le projet conçu par Abondance Montréal, sera mis en chantier à l’intersection du boulevard LaSalle et de la rue Rushbrooke , soit à un coin de rue de la station de métro LaSalle; c’est en fait le site d’un lave-auto désaffecté que les Verdunois connaissent bien. La localisation de ces immeubles, à 10 minutes du centre-ville, incitera les résidants à effectuer leurs déplacements à pied, en vélo ou en transport en commun. Abondance sera érigée en deux phases. La première prévoit la construction du triplex, sujet principal de l’actuelle campagne de la SCHL. Ce triplex inclut l’unité de démonstration où la promotion des concepts de ce projet sera faite auprès du public, des gestionnaires immobiliers, des intervenants de l’industrie de la construction, des écoles, des médias et des gouvernements. La seconde phase verra la construction, sur le même site, d’un immeuble de quatre étages, orienté vers le sud et comprenant 17 unités d’habitation prêtes pour une consommation énergétique net-zéro. La mise en chantier du triplex commence dès cet été, et l'occupation aura lieu à la fin 2007. Abondance Montréal est le développement résidentiel urbain le plus innovateur au Canada, le premier projet à consommation énergétique net-zéro en Amérique du Nord. C’est avec l’utilisation éprouvée de capteurs solaires photovoltaïques pour l’électricité, la géothermie et les capteurs solaires thermiques pour la récupération de chaleur, que ces immeubles généreront autant d’énergie qu’ils en consommeront annuellement. Selon leur promoteur, la construction de ces immeubles, s’inscrit dans une volonté d’appliquer des principes écologiques respectant des normes élevées en matière de confort, de santé et de responsabilité environnementale. Leur design contemporain inclut l’avantage des matériaux et finis écologiques combinés au choix d’électroménagers, de luminaires et de systèmes de pointe. De généreuses subventions sont aussi octroyées par Hydro-Québec, et la SCHL pour la réalisation de ce projet, dont l’architecte est Mme Vouli Mamfredis du Studio MMA, et les promoteurs et contracteurs, ÉcoCité Developments et Robert Deschamps de Constructions Sodero. Visiblement flatté du choix de Verdun par les promoteurs qui ont parlé de «l’image puissante» de notre arrondissement, un milieu urbain dense et à proximité de tout y compris du centre-ville, le maire Claude Trudel a rappelé la vision du conseil pour un développement durable incluant une politique familiale nouvellement adoptée. Pour sa part, la conseillère Ginette Marotte s’est dit ravie du choix de Verdun, compte-tenu de l’orientation de l’arrondissement axée sur la qualité de l’environnement. Notez que l’ensemble du projet est constitué de condos qui seront mis en vente ultérieurement. L’architecte Vouli Mamfredis a exploité habilement la pointe formée par la rencontre de deux rues, en suggérant des balcons-terrasses.
  3. 24 juin 2007 La Presse Adjugés! Trois propriétés auraient été vendues au cours d'un encan silencieux qui a eu lieu le 6 juin dans une galerie d'art du Vieux-Montréal. L'instigatrice de cette soirée immobilière, Mariline Bervaldi, s'avoue elle-même surprise que des gens aient osé miser sur des propriétés qu'ils n'avaient encore jamais visitées. «Sincèrement, je ne croyais pas faire une vente puisqu'il s'agit d'un concept totalement nouveau. Mais, à ma grande surprise, après quelques explications, les gens n'ont pas hésité à faire monter les enchères», raconte-t-elle. Soirée jet-set Cet encan silencieux s'est déroulé à la galerie d'art contemporain Espace B51, rue Saint-Paul Ouest. Une soixantaine de personnes, principalement d'anciens clients et des contacts de Mme Bervaldi, avaient été conviées à cet événement, dont le représentant de La Presse. On avait aussi annoncé des vedettes, mais aucune ne s'est pointée. «C'est à cause du Grand Prix», justifie cette femme dynamique. L'objectif de Mme Bervaldi était de créer une soirée jet-set, avec tapis rouge à l'entrée et serveuses-mannequins, où les gens allaient miser sur les condos tout en avalant quelques canapés et en dégustant un bon verre de vin. «Je veux transformer le processus d'achat d'une propriété en quelque chose d'agréable. Je veux lui enlever son côté stressant», explique cette agente immobilière qui se spécialise dans le haut de gamme. Jusqu'à 1 million Neuf propriétés situées dans le Vieux-Montréal étaient soumises à l'encan, dont les prix de départ variaient de 239 000 $ pour un studio meublé à 1 010 000 $ pour un penthouse qui n'a pas encore levé de terre. Des prix très compétitifs, selon l'agente. «Ce sont également des propriétés exclusives, qui apparaissaient pour la première fois sur le marché», dit-elle. Chaque propriété avait son propre classeur contenant des photos, des informations supplémentaires ainsi qu'une fiche pour y inscrire, discrètement, le montant de sa mise. Toutes les propriétés appartenaient à des promoteurs immobiliers, et non à de simples particuliers. Robert Nadeau, président de l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec (ACAIQ), n'avait jamais entendu parler d'un tel événement. «C'est assez innovateur comme façon de faire. Ça ressemble à ce qui se fait en Ontario, où un agent peut demander à tous les acheteurs de soumettre leur offre d'achat à une date précise», explique-t-il en entrevue téléphonique. M. Nadeau ne voit pas de problème à cette pratique pourvu que toutes les règles pour la vente d'une propriété soient appliquées. Mme Bervaldi soutient que c'est le cas. Les appartements adjugés devront entre autres subir une inspection pré-achat. En soit, vendre une propriété aux enchères n'est pas totalement nouveau. Cette pratique est même très courante pour les propriétés commerciales et les reprises de finance. André Brunelle, président du courtier Immologique, en a déjà organisé plusieurs dans le passé pour des particuliers. «Mais avec le boom immobilier, la demande est tombée. À mon avis, c'est une façon de faire qui gagnerait à être connue», soutient-il. Avec le ralentissement qui se pointe, les encans deviendront-ils la nouvelle méthode pour écouler des propriétés?
  4. Le Journal de Montréal 23/06/2007 La Ville de Montréal a terminé ses devoirs dans le dossier de la modernisation de la rue Notre-Dame et le comité exécutif a adopté la version finale du projet telle que soumise par les fonctionnaires de Québec et Montréal. Cette version privilégie le transport collectif et actif et confirme une circulation routière continue aux heures de pointe (100% de feux verts aux intersections) mais une activité routière régulière avec des feux fonctionnant normalement aux intersections en période hors pointe. «Il ne reste plus aux dirigeants de Montréal et de Québec qu'à signer l'entente qui donnera justement le feu vert aux travaux», a déclaré André Lavallée, responsable politique de ce dossier. Nouveaux retards? Mais la réplique sévère du maire Gérald Tremblay à l'endroit du gouvernement Charest, qui veut créer une nouvelle structure pour superviser l'agglomération, entraînera- t-elle de nouveaux retards? M. Lavallée, qui est aussi maire de Rosemont-Petite-Patrie, ne voit aucun «rapprochement» entre les deux sujets. Mais le Journal a appris que certains dirigeants d'affaires dans l'Est craignent des réactions de Québec aux déclarations de guerre de Montréal. La Chambre de commerce de l'Est de Montréal a d'ailleurs demandé une rencontre avec André Lavallée pour éplucher le dossier de la rue Notre-Dame. Population patiente Les arrondissements concernés ont accepté le choix de la Ville dans le projet de la rue Notre-Dame. «La population de l'Est a été très patiente depuis des décennies. J'imagine que ça mettra un peu de pression sur le ministère», a conclu André Lavallée.
  5. Moi je trouve ca une belle idée sauf ce que je comprend pas ,pourquoi ca dure pas ,comme les chaises géantes qu ils l ont mis devant la station Mont -Royal en 2005 ,ils m ont beaucoup plus et j ai trouver ca trés original et je m attendais qu ils vont rester laba pour toujours toute l année ou au moin chaque été mais non ils l ont mis juste cet été la .
  6. 23-06-2007 Paysages éphémères investit l’avenue du Mont-Royal du 26 juin au 2septembre prochain et propose au public un parcours de cinq interventions urbaines plus surprenantes les unes que les autres. Le but de l’évènement est de permettre aux résidants et visiteurs du quartier de voir la ville autrement. Encore une fois cette année, les concepteurs nous offrent la cité sous ses dimensions les plus inattendues. Déjà en 2005, le projet Pause de NIPpaysage, composé de quatre chaises Adirondack géantes installées au métroMont-Royal, avait séduit le public. En 2006, c’est l’arbre doré d’Un arbre/Un contrat deKdesign qui avait marqué les consciences. 5 nouvelles interventions urbaines Dans le projet Les Boutons Verts de Thomas Baladan, une série de monticules végétalisés envahiront la place Gérald-Godin. Les 2000 pieds de corde à linge du projet Fau Filade de Carole Lévesque formeront un filtre le long duquel le promeneur pourra se faufiler. Leparcdes Compagnons de Saint-Laurent accueillera quant à lui les lits miroirs du projet Mirages de Giorgia Volpe. Dix lits antiques recouverts demiroirs formeront un dortoir à ciel ouvert. Le projet Étoiles urbaines du collectif Spoon offrira une reconstitution des grandes constellations célestes afin de permettre aux citadins de redécouvrir la beauté du ciel étoilé. Finalement, le projet 21 visages en tête de Martin Brière, Gilbert et associés présentera à même les trottoirs de l’avenue du Mont-Royal des images de personnages ayant donné leur nom aux rues du quartier.
  7. 22/06/2007 Vous fréquentez peut-être déjà plusieurs hotspots sans même le savoir. Ce sont ces endroits en ville où l’on peut se connecter gratuitement à l’internet, sans se sentir pirate pour autant. C'est l’organisme une Île sans fil qui permet cette fabuleuse connexion. Une Île sans fil est un organisme à but non lucratif qui travaille depuis trois ans à développer une infrastructure de communication gratuite à travers la ville. Plusieurs cafés, restaurants, bars et parcs sont maintenant membres d’ISF et fournissent ainsi l’internet gratuit à leur clients, grâce à la technologie WiFi Dog, un logiciel créé par les pionniers d’une Île sans fil. ISF compte déjà 40 000 usagers. Plusieurs d'entres eux n'ont carrément pas l'internet à la maison et utilise le café du coin, qui offre l'internet gratuit, comme bureau de travail. Pour avoir la connexion, les commerçants doivent acheter l’équipement WiFi, d’environ 100$, et payer les frais d’adhésion à Île sans fil de 50 $ par année, qui couvre l’installation et l’entretien technique. Des coûts minimes qui font la popularité d’île sans fil auprès de ses clients. «Il y a eu des milliards de capital de risque d’investis dans différents projets de réseau sans fil un peu partout dans le monde, mais il n’y a pas grand chose qui en est resté. Nous, nous avons survécu parce qu’nous avons un modèle d’affaire fonctionnel. Oui ça nous fait moins de revenus directs, mais ça fait beaucoup plus d’usagers», explique Benoit Grégoire, un membre actif d'ISF. ISF est entièrement gérée par des bénévoles, des passionnés d'informatique de tous âges. «Aussitôt qu'un nouveau hotspot est branché, ça me donne un rush, ça me rend heureux. Je suis vraiment un geek né!», raconte Jeff Schallenberg, ingénieur pour Île sans fil. Grâce à Île sans fil, Montréal se classe parmis les cinq villes dans le monde les plus branchées, en terme de connection internet communautaire. L'organisme espère que l'internet deviendra un jour partie intégrante de la structure de la ville de Montréal.
  8. C est interessant ,je voit que la population de l ile de Montréal na pas césser d augmenter jusqu a 1991 elle a dimunier un petit peu ,je suppose que les gens sont aller de plus en plus au banlieu ,mais tu sait pas c est quoi l estimation je veut dire en qu elle annéé l ile aurait 2 millions d habitant ?
  9. 21 juin 2007 Après avoir reçu les fleurs, Montréal reçoit le pot. Le gouvernement provincial lui accordera bel et bien de nouveaux pouvoirs de taxation pour régler ses problèmes financiers, mais le même projet de loi, qui a été déposé jeudi matin, lui impose une nouvelle structure administrative au conseil d'agglomération. Plutôt que de simplifier l'appareil administratif, Québec ajoute une nouvelle pièce à un casse-tête déjà compliqué. « Ce secrétariat a pour fonction de favoriser la circulation de l'information, de procéder à des vérifications sur tout aspect intéressant l'agglomération et de formuler des avis et faire des recommandations au conseil d'agglomération », a expliqué la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau. Le projet de loi ne précise pas la composition du secrétariat d'agglomération, mais la ministre Normandeau précise que Montréal conservera son poids politique au sein de l'agglomération. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, affirme que ses discussions préliminaires avec la ministre faisaient état de 3 membres des villes reconstituées et 2 provenant de la Ville de Montréal. La Ville de Montréal au sein de l'agglomération de Montréal possède 87 % du poids démographique [ce] qui se reflétera dans la règle de prise de décision au sein du conseil d'agglomération de Montréal. — La ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau Le projet de loi sur l'agglomération de Montréal Ajout d'une nouvelle structure : le secrétariat d'agglomération Modification de la gouvernance du conseil d'agglomération : le conseil passerait de 31 à 80 membres Ajout de pouvoirs de taxation Le secrétariat d'agglomération sera dépourvu de pouvoirs décisionnels, mais il pourrait orienter les discussions au sein de l'agglomération. Il pourrait notamment demander des avis, commander des études et exiger de Montréal de produire certaines analyses. Le conseil d'agglomération passerait également de 31 membres à 80, mais le pouvoir de Montréal y sera maintenu, selon la ministre Normandeau. Ainsi, 65 membres seront issus de la Ville de Montréal (81,25 %) et 15 des villes reconstituées (18,75 %) alors que Montréal dispose de 87 % du poids démographique versus 13 % pour les villes reconstituées. Diversification des revenusOutre les questions de structure et de gouvernance, la Ville hérite de nouveaux pouvoirs de taxation dans ce projet de loi. Une mesure réclamée par le maire de Montréal depuis plus d'un an. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, réclame une loi similaire à celle dont bénéficie Toronto, en Ontario. La métropole canadienne dispose du droit de taxer tout ce qu'elle veut à l'exception des champs qui sont précisément exclus par le Toronto Act. Montréal disposera de droits de taxations similaires à Toronto, à l'exception de l'alcool et du tabac, qui font parti des exceptions québécoises, alors que Toronto peut les taxer. La présidente du Conseil du trésor et ministre des Finances du Québec, Monique Jérôme-Forget, estime que le maire Tremblay, élu démocratiquement et imputable, aura le pouvoir de lever de nouvelles taxes et la responsabilité d'en répondre devant ses électeurs. Le maire de Montréal se plaint depuis plusieurs mois du manque de ressources de la Ville. Il a déjà indiqué que Montréal enregistrera un déficit de 276 millions de dollars l'an prochain et le déficit accumulé pourrait atteindre 700 millions en 2013 si rien n'est fait. Le maire Tremblay furieux « Non, merci madame la ministre », a déclaré le maire Temblay lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville de Montréal jeudi. Furieux du projet de loi présenté par la ministre Normandeau, il prétend que les villes reconstituées prennent ainsi les Montréalais en otage.Il avance que le Parti libéra propose cette réorganisation de l'agglomération pour calmer la grogne de la communauté anglophone de l'Ouest de l'île, dont le vote est historiquement acquis au Parti libéral, par partisannerie électoraliste. Le maire Tremblay laisse entendre que le projet de loi permet au Parti libéral de se rallier la population anglophone de l'Ouest de l'île, qui réclame plus de pouvoir au sein de l'agglomération. Il déplore également les coûts de la nouvelle structure qu'il estime à trois millions de dollars par année. D'autant plus que 80 % de ces nouveaux coûts seront assumés par les Montréalais. M. Tremblay croit que son projet, qui proposait l'abolition du conseil d'agglomération pour inclure les 15 maires des villes reconstituées au conseil municipal de la Ville de Montréal, constitue toujours la solution la plus viable, la plus économique et la plus juste. Le projet de loi que la ministre ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, a déposé fera toutefois l'objet de discussions en commission parlementaire au cours de l'automne. Les élus pourront y apporter les modifications qu'ils estiment nécessaires avant son adoption.
  10. Le Journal de Montréal 21/06/2007 Les cochers du Vieux-Montréal ne pourront plus sortir les chevaux ou devront les rentrer à l'écurie dès que la température atteindra 30 degrés Celsius. «C'est l'affaire la plus stupide que j'ai entendue! «Ça fait 33 ans que je fais ce métier dans le Vieux-Montréal et je sais que les chevaux sont capables de supporter cette chaleur», commente André Saint-Amand, propriétaire de calèche. Cette norme apparaît dans un nouveau règlement de Montréal qui vise à resserrer la discipline dans ce milieu. Mais pour le conseiller municipal Alan DeSousa, responsable de ce dossier, la nouvelle norme est nécessaire puisque la température officielle retenue est celle de Dorval et qu'il y a un écart avec le centre-ville. Que reste-t-il? M. Saint-Amand estime néanmoins que le nouveau règlement complique la vie des cochers. «Il en coûte 5000 $ par année pour l'entretien d'un cheval et la plus belle saison ne dure que deux mois et demi. «Si vous enlevez tous les jours de pluie, alors qu'il est impossible de travailler à cause de l'absence de clientèle, on peut bien se demander pourquoi la Ville de Montréal veut réduire le nombre de jours de travail en imposant le 30° Celsius. Que nous reste-t-il?» demande le cocher. Dans l'ancien règlement, la température critique était fixée à 32 Celsius. Alan DeSousa estime que le nouveau règlement vise la sécurité des clients et aussi le traitement qu'il faut accorder aux chevaux. 31 permis Il confirme que la Ville a racheté cette semaine trois autres permis du même propriétaire, réduisant ainsi à 31 le nombre de cochers pour les touristes. Chaque permis a été racheté au coût de 27 500 $. La Ville est la seule à pouvoir racheter ces permis «parce que nous voulons réduire le nombre à 20», précise le conseiller municipal et maire de Saint-Laurent. M. DeSousa croit que les décisions de son administration feront en sorte que cette activité commerciale sera de plus en plus rentable pour les cochers.
  11. jeudi 21 juin 2007 Une nouvelle structure donnera plus de pouvoirs aux villes reconstituées Loin de simplifier les mécanismes décisionnels sur l'île de Montréal, le gouvernement de Jean Charest propose d'ajouter une structure qui s'additionnera au conseil d'agglomération tant décrié et qui accordera aux villes reconstituées un pouvoir accru. Comme l'a appris Le Devoir de sources diverses, le projet de loi que déposera à l'Assemblée nationale ce matin la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, ajoutera une pierre à l'édifice déjà chancelant de la gouvernance montréalaise. La nouvelle structure prendra l'allure d'un secrétariat dédié au conseil d'agglomération, autonome par rapport à la Ville de Montréal et, surtout, paritaire.Ainsi, les villes de banlieue qui estimaient que leur quote-part au sein de la défunte Communauté urbaine de Montréal (CUM) était toujours trop élevée, qui ont résisté par la suite au mouvement de fusion, qui ont exigé les défusions et qui ont réussi, pour quinze d'entre elles, à récupérer leur identité première, ces villes retrouveront également un poids politique face à Montréal. Représentant 13 % de la population de l'île de Montréal, ces dernières obtiendront une voix aussi forte que celle de Montréal au sein de ce secrétariat. Cette structure ne serait pas décisionnelle mais aurait le pouvoir d'orienter les discussions lors des réunions du conseil d'agglomération. Elle pourrait également demander des avis, commander des études et exiger de Montréal, où la fonction publique détient une large part de l'expertise, de produire certaines analyses. À l'hôtel de ville de Montréal, l'heure était hier à l'inquiétude et à une certaine irritation face à ces changements dont la facture sera payée à 80 % par les Montréalais. «Cela accentuera le climat de chicane. Cela ne trompe personne: le gouvernement Charest a un préjugé favorable envers la classe bien nantie anglophone de l'ouest de l'île», a-t-on fait valoir en coulisse. Une autre personne a fait valoir que «les libéraux ont besoin de mettre un peu de baume sur le coeur de la communauté anglophone» compte tenu du contexte de gouvernement minoritaire. Le même projet de loi ouvrirait la porte à de nouveaux pouvoirs de taxation pour Montréal. Il s'agit notamment du retour de la taxe d'amusement (taxe sur les billets de spectacles) et d'une taxe sur les stationnements commerciaux. Mais les revenus que produiraient ces éventuelles taxes ne serviraient qu'à compenser les nouvelles dépenses reliées au secrétariat du conseil d'agglomération, croit-on à Montréal. Si le poids politique de Montréal devait être réduit, de nombreux dossiers pourraient prendre une nouvelle direction. Les décisions concernant les infrastructures routières d'importance, les grands parcs ou les usines de filtration d'eau pourraient être colorées par les besoins des villes de banlieue qui diffèrent parfois de ceux des Montréalais. Du côté des villes reconstituées, on avait peine hier à contenir un certain enthousiasme. La mairesse de Westmount et porte-parole de l'association des maires de banlieue, Karen Marks, s'est bornée à dire que ce serait positif. La mairesse de Mont-Royal, Vera Danyluk, n'a pas caché une certaine satisfaction. «C'est un pas dans la bonne direction. Il faut arriver à un modus vivendi. On a besoin d'une structure qui travaille pour toute l'île, indépendante et objective», a-t-elle souligné. Actuellement, le conseil d'agglomération s'appuie essentiellement sur Montréal. En septembre dernier, l'association des maires des villes de banlieue avait officiellement réclamé un changement de structure. On évoquait notamment la possibilité que le conseil d'agglomération bénéficie d'un secrétariat indépendant comme c'était le cas pour la CUM. L'association s'appuyait alors sur l'analyse commandée auprès du consultant Pierre Lortie. M. Lortie a présidé le comité de transition de Montréal lors des défusions. Une fois son mandat terminé, il a vendu ses services aux villes de banlieue qui l'ont rappelé à la rescousse au cours des derniers mois. Pierre Lortie est un proche du premier ministre Jean Charest et de la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget. D'ailleurs, cette dernière a souligné lundi dernier en conférence de presse, concernant l'annonce du mode de PPP retenu pour la construction des deux méga-hôpitaux universitaires à Montréal, la rigueur de M. Lortie. Le dossier préparé par M. Lortie pour les villes de banlieue, intitulé Pour assurer le succès et le développement harmonieux de l'île de Montréal, conclut que le conseil d'agglomération est «mal conçu et mal utilisé» et entraîne même des abus. «La structure et la gouvernance actuelles sont dysfonctionnelles et doivent être abolies», peut-on lire dans le rapport de M. Lortie.
  12. 20 juin 2007 Plusieurs résidants d’Outremont risquent de sursauter à la vue des résultats de l’enquête réalisée auprès de 506 Outremontais entre le 17 et 25 mai par la firme Léger Marketing. Étonnamment, le projet de réaménagement de la gare de triage en campus universitaire suscite dans l’ensemble réactions assez positives. 78% des personnes sondées demeurent toutefois préoccupées par l’éventuelle augmentation de la circulation automobile. Parmi les faits saillants du sondage, plus des trois quarts des résidants de l’arrondissement déclarent être favorables au projet, dans une plus forte proportion au nord de l’avenue Van Horne. Aussi, lorsqu’il s’agit de se prononcer sur le choix des terrains pour implanter le projet, 75% des résidants disent préférer le site de la gare de triage plutôt que l’expansion de l’université sur le mont Royal. Les principaux avantages relevés par les personnes interrogées sont: la préservation du mont Royal (53%), la décontamination de sols (50%), l’élimination des nuisances ferroviaires de la gare de triage (43%) et la revitalisation de l’avenue Van Horne (40%). Près de la moitié des répondants désire revoir certains aspects du projet, dont la circulation (37%), l’existence même du projet (15%), le cadre financier (14%). L’impact sur l’environnement arrive en quatrième position des préoccupations (12%). Les consultations publiques Seulement 4% des résidants affirment avoir participé aux séances de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) s’étant déroulées ce printemps. De ce nombre, 6% y ont participé parce qu’ils se disaient non favorables au projet. Les résidants demeurant au nord de l’avenue Van Horne et ceux se disant très préoccupés par le projet ont participé en plus grand nombre aux rencontres de l’OCPM. «Face à l’importance de la décision, il était nécessaire d’avoir une image représentative des résidants d’Outremont et d’aller chercher l’opinion des 96% pour compléter l’exercice de l’OCPM», a signifié de le maire de l’arrondissement Stéphane Harbour, en marge du dévoilement de l'enquête, le 15 juin. Fait non négligeable, près de 60% des personnes sondées ont affirmé ne pas être familières avec les détails du projet: près du quart n'en avait pas pris connaissance alors que seulement 7% des personnes sondées se sont dits très au fait. En plus, un résidant sur deux demeurant au nord de l’avenue Van Horne serait informé comparativement à seulement 35% au sud de l’avenue Van Horne. Métropole du savoir Sans surprise, 92% des gens ont répondu favorablement à l’idée que Montréal devienne une métropole axée sur l’économie du savoir et favorisant le développement des grandes institutions d’enseignement supérieur. La quasi-totalité des répondants considère qu’une institution d’enseignement supérieur telle que l’Université de Montréal constitue un moteur important du développement économique et social du Québec. Méthodologie La firme Léger Marketing a rédigé les questions, à partir de la commande de l’arrondissement et de la Ville de Montréal. Comme l’a expliqué Najoua Kooli, directrice de recherche chez Léger Marketing, les questions étaient sujettes à l’approbation du client et l’analyse des résultats a nécessité environ deux semaines. Le sondage visait quatre grands objectifs, soit de mesurer le niveau de connaissance et d’appréciation du projet, de voir le degré d’accord avec le choix du site, de saisir les préoccupations quant à l’implantation du campus et d’évaluer la compréhension et l’acceptation du discours liant ce projet particulier au développement global de la Ville de Montréal. Les 506 entrevues ont été réalisées avec un échantillon représentatif de résidants demeurant au sud et au nord de l’avenue Van Horne. «À partir de 300 personnes sondées, on a un échantillon représentatif de la population, a-t-elle fait savoir. Aussi, nous avons une représentation de 30% de personnes demeurant au nord de l’avenue Van Horne, ce qui est une représentativité réelle», a indiqué Najoua Kooli Les entrevues, qui comptaient une quinzaine de questions, ont été d’une durée moyenne de 8,7 minutes. La marge d’erreur est d’environ 4,36% dans un intervalle de confiance de 95%. Le maire Harbour a dit maintenant souhaiter saisir les membres du conseil pour que tous examinent les résultats et ainsi discuter de la suite des choses. Des représentants de l’Université de Montréal présents sur place vendredi sont aussi repartis avec leur copie des résultats. L’enquête est disponible sur demande au bureau d’arrondissement ou au http://www.ville.montreal.qc.ca D’autres chiffres -78%: Connaissent le projet -75%: Sont en faveur de l’implantation du campus sur le terrain de la gare de triage plutôt que sur le mont Royal. -90%: Ont participé à la consultation publique pour être davantage informés 55%:N’ont pas participé à la consultation publique parce qu’ils n’en avaient jamais entendu parler. -57%: Sont préoccupés par la réalisation du projet.¸ -39%: Craignent les nuisances du chantier. -37%: Redoutent l’impact sur le compte de taxes. -54% des femmes: Sont favorables au projet, et 59% contre. -45% des hommes: Sont favorables au projet, et 41% contre. (Source: Enquête auprès des résidants de l’arrondissement d’Outremont, Léger Marketing)
  13. Oui je sais déja on voit présque tout méme la structure de l homme sur l ile c est une photo trés sublime en faite tu la pris dou de qu elle immeuble et est ce l accés est facile ou non ?
  14. :eek: wow elle est exellente cette photo , mais dommage qu on voit pas le crystale de la montagne je pense qu il aurait fallu qu il soit plus haut pour qu on puisse l observer de ce coté.
  15. 20 juin 2007 La Presse Montréal se lance dans le marché du carbone. La Ville a vendu mardi à Gaz Métro le droit d'émettre 2000 tonnes de gaz à effet de serre (GES). Elle espère encourager la mise sur pied d'une Bourse du carbone et inciter les entreprises à échanger des droits de polluer. Des rénovations effectuées l'an dernier à la Station d'épuration des eaux usées ont fait chuter les émissions de CO2 de la métropole d'un million de mètres cubes, soit 2000 tonnes par année. La Ville a donc vendu ces « droits de pollution » à Gaz Métro. C'est précisément ce type de transaction qui aura cours dans une éventuelle Bourse du carbone. Des compagnies pourront acheter ou vendre des crédits de GES. Mais pour cela, il faut d'abord obtenir le feu vert d'Ottawa. Le ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, a toujours été hostile à la Bourse du carbone. Son plan vert, dévoilé en avril, prévoit une réduction de 20% des émissions de GES d'ici à 2020, par rapport à 2006. Pour le moment, il n'impose aucune cible précise aux entreprises. Sans plafonds, l'industrie ne prend part au marché du carbone que sur une base volontaire. «On ne va pas attendre que les gouvernements soient prêts à y aller. Si on veut profiter de ce nouveau marché, on doit assumer le leadership maintenant», indique le conseiller responsable du développement durable, Alan DeSousa. Nombre d'entreprises ne savent plus sur quel pied danser, indique le vice-président développement durable chez Gaz Métro, Jean Simard. Elles savent qu'elles devront répondre à de nouvelles exigences gouvernementales, mais ignorent leur teneur. «Ce qu'on ne veut pas, c'est de l'incertitude réglementaire et législative. Au moment où l'on se parle, on nage dans l'incertitude depuis quatre ou cinq ans.» La vente rapportera 14 000$ à la Ville, soit environ 7$ la tonne de CO2. C'est à peu près le même cours qu'au Chicago Climate Exchange, le seul marché du genre en Amérique du Nord. Si le gouvernement adopte des cibles plus contraignantes, la valeur des titres devrait augmenter, indique le vice-président de la Bourse de Montréal, Léon Bitton. «Aujourd'hui dans un marché volontaire, la demande est volontaire, dit-il. Dans un marché réglementé, la demande sera obligatoire. Si les cibles sont contraignantes, on devrait créer plus de demande. Et en créant plus de demande, ça devrait avoir un impact sur le prix.»
  16. La Presse Le mercredi 20 juin 2007 Forts d'un consensus sur la gouvernance culturelle, les organisateurs du sommet culturel montréalais, Rendez-vous Montréal 2007, lorgnent déjà les 33 milliards du nouveau programme fédéral d'infrastructures. Montréal pourrait obtenir jusqu'à 1 milliard de la nouvelle enveloppe fédérale. Une partie de cette somme devrait être consacrée au Quartier des spectacles, à l'agrandissement des musées et au renouvellement d'équipements culturels, pense Simon Brault, président de Culture Montréal et du comité de pilotage de Rendez-vous Montréal 2007. «On veut lancer le message qu'une portion du montant accordé à Montréal serve aussi à la culture et non pas seulement aux égouts et aux routes», souligne M. Brault. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, s'est par ailleurs dit d'accord avec l'idée de regrouper, en une seule entité, les activités, services, opérations, fonctions et programmes qui font partie du périmètre municipal en culture.
  17. La Presse Le mardi 19 juin 2007 Montréal pourra taxer les stationnements commerciaux et les billets de spectacles. Le gouvernement Charest a finalement décidé d’accorder de nouveaux pouvoirs de taxation à la Ville afin de régler ses ennuis financiers. Demain, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, déposera à l’Assemblée nationale un projet de loi confiant des «pouvoirs habilitants» à Montréal. La Ville pourra ainsi diversifier ses sources de revenus. «On a fait un travail pour permettre à Montréal d’avoir des nouveaux outils, des nouveaux leviers pour lui permettre d’améliorer sa situation financière», a expliqué Mme Normandeau, hier. La loi québécoise s’inspirera largement de celle qui a accordé de tels pouvoirs habilitants à Toronto, a appris La Presse de sources fiables. Au fil de ses demandes insistantes, l’administration Tremblay-Zampino avait d’ailleurs souligné qu’une loi semblable au Toronto Act la satisferait. La loi adoptée par Queen’s Park procède par exclusions. En théorie, Toronto a le pouvoir de tout taxer hormis ce qui est clairement établi comme n’étant pas de sa compétence. «Tout est conçu de façon à ce que les élus municipaux aient à porter la responsabilité politique de leur décision», a-t-on expliqué à La Presse. Toronto peut imposer des péages et percevoir des revenus sur le stationnement, les billets de spectacle, la vente de cigarettes et d’alcool, par exemple. Mais Queen’s Park a imposé à la métropole une limite de revenus en taxation de 50 millions de dollars par année. L’assiette des taxes sur le revenu, le capital, les successions et le carburant, ne seront pas accessibles à Montréal. La taxe de vente restera aussi à Québec, sauf pour des exceptions explicitement prévues à la loi qui sera déposée demain. Et contrairement à Toronto, Montréal ne pourrait taxer l’alcool et les cigarettes. Le ministère des Finances s’est montré réticent à cet égard, craignant une augmentation de la contrebande. Parmi les exceptions qui seront prévues se trouveront les stationnements et une «taxe d’amusement», une redevance sur les billets de manifestations artistiques ou sportives qui avait été abolie au début des années 90. Pour le stationnement, lors de la négociation du contrat de ville il y a quelques années, Montréal avait déjà prévu que la taxe sur les stationnements commerciaux pourrait rapporter 25 millions de dollars. Des simulations plus récentes laissaient prévoir presque le double. Le péage évoqué par l’administration Tremblay-Zampino est déjà dans la compétence de la Ville, qui pourrait le mettre en place sans l’aval de Québec. En février, dans une sortie fracassante, le maire Gérald Tremblay a souligné qu’il manquera 276 millions de dollars à Montréal pour boucler son budget en 2008, et jusqu’à 700 millions en 2013 si rien n’est fait. En 2007, Montréal a éliminé un déficit appréhendé de 400 millions en réduisant ses dépenses et en gelant les budgets des arrondissements et les salaires des employés. Plus tôt en janvier, durant un tête-à-tête avec le premier ministre Jean Charest, le maire Tremblay avait parlé d’un déficit structurel de 700 millions par année et d’un manque à gagner de trois à quatre milliards d’ici 2013. Le gouvernement Charest s’était montré ouvert dès le début de l’année à confier des « pouvoirs habilitants » à Montréal. Mais à la veille des élections, les libéraux avaient mis sur la glace ce dossier susceptible de soulever la grogne des contribuables, en particulier des banlieusards. Dans son projet de loi qui fera l’objet de consultations l’automne prochain, Nathalie Normandeau modifiera également les mécanismes de gouvernance de l’agglomération de Montréal. Elle a refusé d’en préciser la nature. Rien ne garantit toutefois que ses propositions feront l’unanimité. Les maires «ne s’entendent pas du tout sur les moyens à privilégier pour régler les irritants», a-t-elle reconnu.
  18. La Presse Le mardi 19 juin 2007 Devant la levée de boucliers des résidants de L'Île-des-Soeurs, la Ville de Montréal abandonne l'idée de construire un lien routier sur les berges du Saint-Laurent afin de desservir le futur siège social de Bell, a appris La Presse. L'idée était de permettre aux véhicules circulant sur l'autoroute 15, en direction du pont Champlain, de rejoindre la portion de l'île où seront construits les édifices devant accueillir 3000 employés ainsi qu'un millier de nouveaux résidants. Or selon les informations obtenues, les études préliminaires réalisées par la firme Génivar donnent raison aux citoyens qui craignaient l'impact environnemental de ce projet sur les arbres, la vie aquatique et surtout, les milieux humides de l'île. Devant de telles conclusions, le maire de l'arrondissement de Verdun, Claude Trudel, a choisi de reculer, ce qu'il annoncera ce soir en assemblée publique. Il précisera du coup qu'il relance les études en vue de l'implantation d'une bretelle plus au sud, en pleine zone commerciale. Le problème, c'est que le lien routier prévu jusqu'ici (connu sous le nom de bretelle # 9) devait longer les berges du Saint-Laurent, sous le pont de L'Île-des-Soeurs. En outre, il devait passer à moins de 50 pieds du complexe résidentiel SAX, selon les résidants à l'origine d'une pétition contre le projet. En lieu et place, l'arrondissement privilégiera ainsi un nouveau tracé (connu sous le nom de bretelle # 11) qui nécessitera la construction d'un viaduc, mais qui permettra d'éviter les milieux humides et les zones résidentielles. Cette option avait initialement été mise de côté par l'arrondissement, car elle était plus coûteuse et plus complexe sur le plan technique. Or les choses ont changé depuis. D'abord parce que les problèmes environnementaux du site convoité laissent craindre des retards et des coûts supplémentaires. Surtout que le tracé devait traverser la principale alimentation électrique de L'Île-des-Soeurs ainsi que la conduite maîtresse du réseau d'eau municipal. Ensuite parce que le maire Trudel a réussi à s'entendre avec la Société des ponts fédéraux, propriétaire des terrains visés par le tracé # 11. Elle cède ainsi un droit de passage à la Ville qui sera responsable de l'entretien du nouveau lien routier. «J'ai été agréablement surpris par l'efficacité de la Société», s'est réjoui le maire lors d'un entretien téléphonique, hier. Retard moins important Tout ce branle-bas de combat entraînera un retard dans les travaux, mais M. Trudel croit qu'il sera moins important que s'il avait choisi d'aller de l'avant avec le tracé # 9. On prévoit maintenant construire la bretelle au printemps plutôt qu'à l'automne, si bien sûr les études sont concluantes. En outre, une révision sommaire du coût de chacune des deux bretelles fait miroiter de possibles économies à la Ville: le projet pourrait passer d'une fourchette de 3,7 à 4,3 millions à une fourchette de 3,2 à 3,5 millions de dollars. Du coup, l'arrondissement répond à certaines exigences financières, mais surtout au souhait des résidants mécontents qui ne comprenaient pas pourquoi un tracé en zone résidentielle était privilégié aux dépens d'un tracé en zone commerciale. Tout cela se fait dans un contexte de forte ébullition immobilière à L'Île-des-Soeurs. Quiconque a roulé sur l'autoroute 15 ces derniers mois aura aperçu les quatre grues en action sur la pointe nord de l'île. Il s'agit du futur emplacement qui regroupera, dès l'automne 2008, 3000 employés de Bell actuellement répartis dans différents lieux de travail du centre-ville et de Laval. Certains résidants craignent la nouvelle circulation que cela engendrera, d'autant que le chantier d'un projet résidentiel de 1800 unités démarrera en septembre 2008. La Ville versera 27 millions de dollars pour financer les améliorations des entrées et sorties de l'île, l'aménagement paysager et l'implantation d'une piste cyclable. Le nouvel accès à L'Île-des-Soeurs devait initialement passer près des immeubles SAX, en plein quartier résidentiel, en plus d'avoir un impact négatif sur les milieux humides.
  19. La Presse Le mardi 19 juin 2007 Ouvert depuis l'an dernier, le Quartier DIX30, à Brossard, est le tout premier lifestyle center au Québec, une sorte de centre commercial à ciel ouvert aux allures de centre-ville. De plus en plus populaire auprès des consommateurs, il fait toutefois grincer des dents les commerçants des régions voisines, les urbanistes et les écologistes. Le Quartier DIX30 a ouvert ses portes il y a seulement huit mois et, déjà, son impact se fait ressentir jusqu'à Saint-Jean-sur-Richelieu, où des commerçants peinent à affronter cette nouvelle concurrence. C'est toutefois le boulevard Taschereau qui est le plus durement frappé. Selon le promoteur, la firme Devimco, au moins trois gros commerces ont abandonné cette artère ou s'apprêtent à le faire pour s'installer au DIX30: Rona l'entrepôt, Pier 1 Imports et Wal-Mart. Les entreprises concernées ont confirmé cette nouvelle, sauf Wal-Mart, qui dit «jongler avec différentes options pour l'instant». «Va-t-on garder notre magasin sur Taschereau, le fermer, l'abandonner? C'est à voir, mais pour l'instant, il demeure ouvert», a indiqué le porte-parole, Yanik Deschênes. L'attrait des commerçants pour le lifestyle center, un concept à mi-chemin entre les magasins à grande surface et le centre commercial traditionnel, semble donc aussi grand que pour les consommateurs. La deuxième des quatre phases du projet, terminée en avril dernier, a fait grimper le nombre de magasins et boutiques à plus d'une centaine. Et de nombreux autres sont prévus. Devant une telle vogue, le maire de Brossard, Jean-Marc Pelletier, est bien obligé de reconnaître l'impact négatif que risque d'avoir ce nouveau quartier sur les commerces déjà implantés sur la Rive-Sud. «Chaque fois qu'il y a un nouveau centre commercial, il y a un déplacement de la clientèle, note-t-il. DIX30 risque donc d'avoir un impact sur le boulevard Taschereau, sur le Mail Champlain et sur les Promenades Saint-Bruno. C'est pourquoi j'ai toujours dit que je soutiendrais les commerçants.» Ce soutien, a-t-il précisé, se traduira à court terme par la plantation d'arbres tout le long du boulevard Taschereau. Plus de 500 000$ seront ainsi investis dès cet été. Mais à plus long terme, rien n'est encore prévu pour équilibrer l'offre qui se prépare dans le Quartier DIX30: la Société des alcools y construit ce qui sera sa plus grande succursale de la région, à quoi s'ajouteront notamment Future Shop, Bureau en gros, Maxi, une clinique médicale, un spa, un hôtel de 250 chambres et une salle de 900 places qui devrait accueillir plus de 200 spectacles par année. Devant cette concurrence en construction, les commerçants du boulevard Taschereau tremblent. De crainte de faire fuir la clientèle, aucun n'a souhaité exprimer publiquement ses appréhensions à La Presse. Mais, sous le couvert de l'anonymat, l'inquiétude, voire la colère s'expriment. «Comment croire qu'une série d'arbres nous permettra d'affronter cette grosse affaire-là ? a lancé l'un d'eux. La clientèle ne se multipliera pas comme par magie! Les gens qui choisiront le DIX30 ne viendront pas ici, un point c'est tout.» Au Mail Champlain, en revanche, on soutient que le nouveau venu n'a pas eu d'effet négatif à ce jour. On se réjouit ainsi que de grands noms comme Tristan & America ou H&M aient choisi de construire un nouveau magasin au DIX30 plutôt que d'y déménager celui qu'ils ont déjà au Mail Champlain. «Notre clientèle demeure fidèle», a indiqué le directeur, Gilles Grégoire. Il dément les rumeurs «extrêmement farfelues» qui prévoyaient la démolition du centre commercial, vieux de 35 ans, au profit d'immeubles d'habitation en copropriété. Du côté du promoteur du Quartier DIX30, la firme Devimco, on se veut rassurant. On précise que la croissance démographique de la région justifie l'implantation d'un nouveau centre commercial. «Nos études de marché montrent que notre projet n'aura pas d'impact majeur sur les commerces du boulevard Taschereau», indique Jean-François Breton, coprésident de Devimco. Il précise qu'une bonne partie de sa clientèle ne provient pas de la Rive-Sud, mais bien des régions plus éloignées comme Granby, Sorel et même des États-Unis. Ça va saigner les autres À Saint-Jean-sur-Richelieu, le copropriétaire du cinéma Capitol Saint-Jean, Robert Blanchard, affirme que le nouveau centre commercial lui a fait perdre environ 10% de sa clientèle depuis novembre. "Je croyais que ça nous nuirait pendant deux ou trois mois, mais ça semble vouloir se maintenir, a-t-il indiqué. On en parle évidemment beaucoup entre commerçants, ici, et je peux vous dire que les restaurateurs, par exemple, sont très touchés. Mais est-ce une mode? Il faudra voir à plus long terme." Si l'on en croit les économistes et les urbanistes consultés par La Presse, on est loin de la mode passagère. À leur avis, l'impact du nouveau "quartier" sera majeur et durable. Ils démentent ainsi les prétentions du consultant choisi par Devimco, la firme Géocom, qui soutient que l'impact du DIX30 sera minime (précisons que Géocom n'a pas rappelé La Presse). "Aucun analyste ne vous le dira, mais ce genre de concept aura des effets très négatifs sur les autres commerces, estime Gérard Beaudet, directeur de l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal. Il faut savoir que le rayon d'action d'un centre commercial comme le DIX30 peut dépasser les 75 km." Il ajoute que, "collectivement, on perd au change". Quand de grands commerces comme Wal-Mart ou Rona quittent un endroit, ils sont inévitablement remplacés par des commerces moins performants, comme des marchés aux puces ou des magasins à 1$. "Ça va saigner les autres centres commerciaux, c'est certain, renchérit Sylvie Paré, directrice des programmes d'urbanisme à l'UQAM. Et c'est sans compter les effets qu'aura ce projet sur le centre-ville de Montréal, car tout ce qui se "banlieuise" se fait aux dépends du centre." Le Quartier DIX30- Investissement de 500 millions de dollars - 2 millions de pieds carrés - 6000 places de stationnement (après la phase 4), dont 2500 en sous-sol Propriétaires - RioCan Real Estate (50%) - Fonds de placement Beaudoin-Bombardier (25%) - Caisse de retraite de la STM (15%) - Caisse de retraite de la Ville de Québec (10%) Quatre phasesPhase 1 (septembre 2006) Ouverture de plus de 60 boutiques et restos (dont Indigo, Winners/HomeSense et Pier 1 Imports) ainsi que du cinéma Cineplex Odéon (16 salles); Phase 2 (avril 2007) Ouverture d'une vingtaine de commerces, dont H&M, American Eagle Outfitters et Urban Planet; Phase 3 (automne 2007) Ouverture de nouvelles boutiques, de l'hôtel ALT (Germain), d'un gym, d'un spa, d'une SAQ et de plusieurs magasins à grande surface (Canadian Tire, Maxi, Bureau en gros, Rona l'entrepôt, etc.); 2008: ouverture d'une salle de spectacle de 900 places ainsi que du centre d'entraînement du Canadien de Montréal (un aréna de 800 places, un de 150 places et un terrain de soccer intérieur). Phase 4 (2009) Ajout d'une soixantaine de boutiques haut de gamme. La deuxième des quatre phases du projet DIX30, terminée ne avril dernier, a fait grimper le nombre de magasins et boutiques à plus d'une centaine. Et de nombreux autres sont prévus.
  20. 19/06/2007 Le travail atypique continue de gagner du terrain au Québec, contrairement à ce qui se passe dans l'ensemble canadien où l'emploi à temps plein croît plus fortement. En 2006, une plus grande proportion de la population active québécoise travaillait à temps partiel ou sur une base temporaire par rapport à 1998, révèle la récente édition de l'Annuaire québécois des statistiques du travail rendu public mardi par l'Institut de la statistique du Québec. Dans son ensemble, l'emploi atypique regroupe 36,6% des travailleurs du Québec. Il s'agit le plus souvent de femmes. On constate en outre que les Québécois qui travaillent à temps partiel le font de plus en plus sur une base volontaire. C'est le cas de près des trois quarts d'entre eux en 2006 comparativement aux deux tiers en 1998. Dans l'ensemble canadien, l'emploi à temps plein croît cependant plus fortement que celui à temp partiel, le Québec faisant exception. Presse Canadienne
  21. Des parcomètres d’un vert vif ont fait leur entrée dans l’arrondissement Ville-Marie. C’est que l’organisme L’Itinéraire et le maire de l’arrondissement, Benoît Labonté, ont décidé de s’associer pour recueillir des fonds pour venir en aide aux sans-abri. Des parcomètres mécaniques rendus désuets par l’arrivée des parcomètres électroniques ont été transformés en tirelires où les passants pourront déposer des dons au profit de L'Itinéraire. L’Itinéraire est un groupe communautaire qui s’occupe de la réinsertion sociale des personnes itinérantes. Cette mission se réalise notamment à travers la production d’un magazine, L’Itinéraire, et un service de cafétéria pour personnes démunies.
  22. 18 juin 2007 Les super poubelles, ce n'est pas le nom d'une nouvelle bande de super héros, mais bien celui de cinq nouvelles poubelles à grande capacité qui ont été installées au cours de la semaine dernière à divers endroits de Saint-Léonard. Robert L. Zambito, conseiller d'arrondissement, et Marcel Tremblay, membre du comité exécutif responsable de la propreté, ont d'ailleurs procédé au dévoilement de ces nouvelles installations le 14 juin dernier. Elles ont huit pieds de profondeur, elles sont robustes, faites à 50 % de matières recyclées et sont également protégées contre la rouille et à l'épreuve du feu. Achetées au coût de 1272 $ l'unité, ces poubelles ont été acquises grâce aux fonds supplémentaires d'Opération Montréal.Net. Selon Robert L. Zambito, elles permettront à l'arrondissement de réaliser des économies en temps et en argent, puisqu'elles seront vidées beaucoup moins souvent. « Elles sont tellement profondes qu'on ne devrait pas avoir à les vider plus d'une fois tous les deux ou trois mois. Elles sont ancrées à cinq pieds dans le sol et les déchets s'y entassent facilement et sans débordement. En plus, aucune odeur ne s'en échappe grâce à un couvercle muni d'une petite ouverture », mentionne-t-il. Une première L'installation de super poubelles dans Saint-Léonard est le premier projet de ce genre sur l'île de Montréal et Marcel Tremblay espère qu'il fera des petits dans les arrondissements voisins, voire même sur toute « notre grande île »! « J'espère que ce sera un argument de poids afin de convaincre les autres d'en installer aussi sur leur territoire », souligne-t-il. Pour le moment, tous les Léonardois sont invités à utiliser les nouvelles poubelles dont deux se trouvent près du centre Leonardo da Vinci, une près de l'école Laurier-Macdonald, une dans le parc Grandbois et la dernière, près de l'aréna Martin Brodeur.Les cinqs poubelles à grande capacité, installées au cours de la semaine dernière, sont une première sur l'île de Montréal.
  23. loulou123

    Hydro-Québec - Rénovation

    De cette angle elle a l air de plus en plus belle.
  24. Presse Canadienne 18/06/2007 La formule des PPP est décidément la voie à emprunter pour les Centres hospitaliers universitaires de Montréal, et ce pour des raisons de respect du budget, de l'échéancier et de bon entretien des édifices au fil des ans, conclut le ministre de la Santé Philippe Couillard. Le ministre de la Santé et des Services sociaux a ainsi confirmé, lundi, que la formule de partenariat public-privé pour les hôpitaux universitaires de Montréal, avec une large participation du secteur privé, était la voie choisie par le gouvernement, justement parce qu'il veut partager les risques avec le privé, vu l'ampleur des projets. La partie du Centre hospitalier de l'Université de Montréal qui sera réalisée en mode PPP comprend les unités de soins ambulatoires, les plateaux techniques, l'urgence, les nouvelles unités d'hospitalisation, l'enseignement, le Centre de recherche, le stationnement et la centrale thermique. La construction du CHUM devrait débuter en 2009 pour se terminer en 2013. La phase la plus intensive de la construction sera en 2011. Le budget global de construction des projets demeure à 3,6 milliards $. Le gouvernement pense toujours pouvoir s'en tirer avec des paiements plafonds de 850 millions $ pour le CHUM, 215 millions $ pour le Centre de recherche du CHUM et 1,12 milliard $ pour le Campus Glen (McGill). Ces paiements constitueront une sorte de loyer que versera le gouvernement, qui inclut non seulement les coûts de construction, mais aussi les coûts de conception, de financement et d'entretien des actifs pour une période de 35 ans. Ces chiffres ne sont toutefois pas définitifs; ils ne le seront que lors de la signataure de l'entente de partenariat.
  25. loulou123

    Dette du Québec

    15 juin 2007 La Presse Faisons-nous peur un peu: le taux d’endettement des ménages canadiens a augmenté de 70 % depuis 1980. Qu’est-ce que ça veut dire? Ce taux compare les dettes d’un ménage à ses revenus annuels disponibles. En 1990, les dettes correspondaient en moyenne à 75 % des revenus. En 2006, ce taux avait franchi la barre des 120 %. Certains estiment que cette mesure est discutable parce qu’elle amalgame des dettes à échéances variées. «Ce qui est important dans cette mesure, c’est son évolution», signale Richard Archambault, économiste principal au Bureau du surintendant des faillites. «En moyenne, explique-t-il, un individu en 1990 aurait eu besoin de consacrer tout son revenu disponible pendant neuf mois consécutifs pour rembourser la totalité de ses dettes. En 2006, il aurait fallu plus de 14 mois de revenu disponible pour rembourser la dette moyenne d’un Canadien. Ceci semble indiquer que la pression financière moyenne sur les individus a augmenté substantiellement depuis 1990.» D’autres économistes veulent nous rassurer: l’essentiel est de savoir si cette dette permet tout de même aux ménages de s’enrichir. Mieux vaut donc la comparer à leurs actifs. L’économiste principal des Études économique du Mouvement Desjardins, Mario Couture, a fait l’exercice: depuis 10 ans, par rapport aux actifs des ménages, l’importance de leurs emprunts a légèrement diminué. En 1996, 74,5 % de leurs actifs étaient dégagés de toute dette. En 2006, cette proportion avait grimpé à 76,6 %. «Au cours des dernières années, les ménages québécois ont en moyenne amélioré leur situation financière à cause d’une croissance plus importante de leurs actifs que de leurs dettes», conclut-il. Mario Couture convient cependant qu’il s’agit d’une perspective macroéconomique, et que certains ménages, aux franges de la moyenne, connaissent des situations difficiles. C’est en effet ce qu’observe Manon Houde, conseillère budgétaire à l’ACEF Rive-Sud de Québec. «L’endettement a des conséquences plus graves que ce que les gens pensent, dit-elle. Dans nos rencontres, ce qu’on voit, c’est l’amoindrissement de la qualité de vie et du pouvoir d’achat, le stress, les conséquences physiques que l’endettement apporte…» Question de vulnérabilité Pour la majorité des ménages, «la vulnérabilité proviendrait d’une situation économique qui changerait abruptement», estime Mario Couture. Il aborde les facteurs d’inquiétude un par un. Sursaut important des taux d’intérêt? Les taux sont à la hausse, mais on ne prévoit qu’une hausse de 50 points de base cette année (0,5 %). Récession? L’activité économique a ralenti au premier semestre, mais l’activité sur le marché du travail nous indique que nous sommes encore loin d’une récession. Risque de baisse de la valeur des résidences comme aux États-Unis? La situation au Québec est très différente, où on ne connaît à peu près pas les prêteurs hypothécaires à haut risque, et où l’immobilier croît encore à raison de près de 4 % par année. Écroulement du marché boursier? Une correction majeure aurait un impact certain sur les actifs financiers des ménages, mais à peine 30 % du portefeuille québécois typique est concentré dans les valeurs mobilières. En somme, rien pour tirer la sonnette d’alarme. En fait, selon James O’Connor, économiste à l’Institut de la Statistique du Québec, la difficulté réside dans le fait qu’on ne sait pas à quel taux il conviendrait de tirer cette sonnette. «On s’en inquiète depuis des années et il ne se passe rien», lance-t-il. Il rappelle que le taux d’endettement et le taux d’épargne sont liés aux taux d’intérêt. «Les taux d’intérêts se maintiennent à un taux historiquement bas. Il est normal alors que le taux d’endettement soit historiquement élevé et que le taux d’épargne soit historiquement bas.» Mais tous les économistes ne voient pas la situation de cet œil. En 2004, —rare exemple de circonspection dans le monde bancaire —, les économistes de la Banque Scotia s’étaient inquiétés que la hausse rapide de l’endettement des familles nord-américaines puissent accroître leur vulnérabilité à un revers de la conjoncture économique. Richard Archambault partage ce point de vue. «J’ai peur que si une récession survient, l’effet soit pire qu’en 1990», confie-t-il. Le nombre de faillites de consommateurs au Canada était alors passé de 29 155 en 1989 à 62 033 en 1991. Le taux d’endettement calculé par Statistique Canada était alors à 91 %. Il dépassait 120 % en 2006. On doit reconnaître que le nombre de cas d’insolvabilité (faillites et propositions de consommateurs) s’est stabilisé au Canada depuis quelques années, malgré l’endettement croissant. «Il semble que les effets de l’endettement sur l’insolvabilité soient largement atténués par les faibles taux d’intérêts, et particulièrement par la bonne performance du marché du travail, observe Richard Archambault. Le marché du travail n’a jamais été aussi dynamique et créateur d’emplois depuis près de 30 ans.» Cependant, ajoute-t-il, un renversement de la situation «pourrait frapper plusieurs ménages de plein fouet, particulièrement ceux qui peinent déjà à joindre les deux bouts.» Une croissance basée sur l’endettement C’est la structure de la dette des ménages qui inquiète spécialement Jacques Nantel, professeur à HEC Montréal. «Nous en sommes à un point où une partie importante de cette dette, près du tiers, est constituée de dettes à courantes à court terme», dénonce-t-il. Cependant, il perçoit des répercussions plus profondes et fondamentales à l’endettement des ménages. «Ce qui fait rouler l’économie, ce n’est plus tellement le secteur manufacturier ou le secteur commercial, mais en grande partie le secteur ménage, souligne-t-il. De telle sorte que le moindre soubresaut sur les taux d’intérêt, entre autres, aura un effet multiplicateur.» Cet effet s’exercera sur la situation du ménage endetté, mais également, à rebours, sur le contexte économique dans lequel il vit. Pour soutenir la croissance économique, le secteur domestique ne peut compter que sur l’accroissement démographique — à peu près nul —, et sur l’accroissement de la richesse des ménages — plutôt lent. À défaut, poursuit M. Nantel, il faut «vider le bas de laine, ce qui est déjà fait, ou s’endetter davantage, ce qu’on est en train de faire.» En d’autres mots, on est en train d’étrangler lentement la poule aux œufs d’or.
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