Aller au contenu
publicité

loulou123

Membre
  • Compteur de contenus

    1 012
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par loulou123

  1. Journal de Montréal 16/06/2007 Un généreux bienfaiteur anonyme a décidé de restaurer le monument aux Patriotes au cimetière Notre-Dame-des-Neiges sur le versant ouest du mont Royal. Les travaux d'envergure qui ont débuté il y a quelques jours sont évalués à plusieurs centaines de milliers de dollars, selon Gilles Rhéaume. La direction du cimetière n'a pas retourné nos appels, tandis qu'un porte-parole de la firme DYC Restauration de Delson qui exécute les travaux, Bruno Poirier, répond que le contrat a été octroyé par le cimetière et «c'est à eux qu'il faut poser la question puisqu'on m'a dit de ne donner aucune information». Yoland Tremblay, au cimetière, n'a pas retourné nos appels. Québec refuse L'Association des descendants des Patriotes de 1837-1838 a plusieurs fois sollicité le gouvernement du Québec au cours des dernières années pour défrayer le coût des travaux, mais «nous n'avons jamais reçu de réponse», indique Gilles Rhéaume, secrétaire de cette association. C'est lui qui a découvert par hasard que des ouvriers étaient à la tâche, "mais personne veut en parler, personne ne veut identifier le généreux personnage qui paye la note et qui a demandé l'anonymat. Je n'ai moi-même aucune information me permettant de l'identifier", affirme Gilles Rhéaume. Il évalue les travaux à plusieurs centaines de milliers de dollars. «Vous savez combien il en coûte pour redonner une jeunesse à des monuments? C'est très cher.» Exilé en Australie Lui-même descendant du plus jeune Patriote, Désiré Bourbonnais, qui s'est exilé en Australie pendant huit ans, Gilles Rhéaume estime que les Patriotes de 1837 ont un million de descendants au Québec. «Ils ne savent pas qui remercier mais ils en sont certainement très très reconnaissants», dit-il.
  2. 15 juin 2007 Coquerelles, moisissures, fuites d'eau, coupures de chauffage; la liste des horreurs est longue dans certains immeubles montréalais. La Ville de Montréal investira 3 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour qu'une équipe de huit inspecteurs se consacre au suivi de 70 immeubles. La Ville de Montréal compte remettre en état 2000 logements insalubres répartis dans 70 immeubles déjà répertoriés. La Place Henri-Bourassa, près de l'autoroute 15, est l'un des immeubles ciblés par la nouvelle mesure de la Ville. La Cour municipale a imposé des amendes de 1 million de dollars à son propriétaire, explique le responsable de l'habitation au comité exécutif, Cosmo Maciocia. Si on calcule de 300 à 350 logements à raison de 2000 à 3000 $ chacun pour les remettre en conditions de salubrité, je pense que ça devient plus intéressant pour le propriétaire de faire des travaux que de payer 1 million d'amendes. — Le responsable de l'habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal, Cosmo Maciocia La Ville se chargera de faire exécuter les travaux lorsqu'un propriétaire refusera de le faire en espérant être remboursé. Les associations de locataires et de propriétaires se réjouissent de ce plan d'action. Ils expriment respectivement des réserves. Le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) estime qu'il faudrait être encore plus sévère envers ces propriétaires. Si un proprio ne fait pas les travaux après avoir reçu plusieurs amendes, il risque de ne pas payer la facture non plus. Ce que l'on souhaite, c'est que la Ville exproprie les propriétaires délinquants ou les saisisse. — Un membre du Frapru, Jean-Claude Laporte De son côté, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIC) regrette que la Ville sévisse seulement contre les propriétaires. Elle souhaiterait que la Ville prenne également des mesures pour pénaliser les locataires négligents.
  3. Vendredi 15 Juin 2007 Un mur antibruit sera aménagé sur le côté ouest de l'autoroute Décarie, le long de la rue Addington, entre la rue Sherbrooke et le boulevard De Maisonneuve, dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Une somme de 2,5 millions $ sera investie par le ministère des Transports pour la construction de ce mur. Ces travaux viendront compléter la phase initiale des aménagements routiers visant à faciliter l'accès au futur campus Glen du Centre universitaire de santé McGill.
  4. La Presse Le jeudi 14 juin 2007http://www.cyberpresse.ca/article/20070614/CPACTUALITES/70614276/5050/CPPRESSE Après les vacances de la construction, les entrepreneurs du chantier de l’îlot Voyageur ne retourneront pas au travail. À moitié terminé, l’édifice principal de l’immense projet immobilier de l’UQAM sera laissé à l’abandon en plein cœur du centre-ville. «On a déjà commencé à poser des planches de bois pour fermer les étages du haut. Il faut les condamner parce qu’on ne va pas les terminer. On nous a demandé de fermer le chantier pour une durée indéterminée», confirme Marc, un poseur de gypse de la compagnie ITR Acoustique. Le projet de l’îlot Voyageur, évalué à 380 millions de dollars, devait comprendre un stationnement souterrain, des résidences universitaire, une tour de bureaux, des locaux de classes, une bibliothèque et un nouveau terminus d’autobus. Le stationnement et les deux premiers étages de l’édifice, où sera logé le terminus d’autobus, seront terminés avant les vacances promettent les entrepreneurs. Mais les autres étages, qui ont actuellement l’apparence de simples murs de béton sans finition et sans fenêtres, ne seront pas achevés. «On va revenir juste quand l’UQAM va avoir l’argent pour nous payer», affirme Marcel, un entrepreneur en sciage de béton. Prise à la gorge par des problèmes financiers majeurs, l’UQAM est incapable de payer ses factures en 30 jours. Elle prend plutôt de quatre à six mois avant de le faire. Ces retards de paiement inquiètent les entrepreneurs, qui préfèrent quitter le chantier. Au cours des derniers mois, les nombreux problèmes financiers liés aux projets immobiliers de l’UQAM ont été mis au jour. On a entre autres appris qu’un mauvais calcul de la rentabilité de l’îlot Voyageur a entraîné un trou de 200 millions dans le budget de l’université. À cela s’ajoute un autre trou de 100 millions de dollars, engendré par la construction du Complexe des sciences Pierre-Dansereau. L’UQAM tente tant bien que mal de diminuer ce manque à gagner de 300 millions. Des vérificateurs ont été engagés pour faire la lumière sur la catastrophe. Le gouvernement a aussi demandé à l’Université de se doter d’un plan de redressement d’ici le 15 juin. Mais en attendant, la situation financière de l’Université se détériore. Au mois de juillet, l’UQAM prévoit que 98,2>% de sa marge de crédit de 275 millions sera utilisée. Même si elle reconnaît ses problèmes financiers, l’UQAM a été étonnée d’apprendre que le chantier de l’îlot Voyageur sera abandonné dans les prochaines semaines. «C’est la première nouvelle que j’en ai», a dit Francine Jacques, directrice des communications de l’Université. Le promoteur du projet, Busac, n’a pas rappelé La Presse. Il est donc impossible de savoir si Busac a bel et bien donné un mot d’ordre aux entrepreneurs de quitter le chantier. La firme parle très peu aux médias ces temps-ci, a-t-on appris, car elle négocie sérieusement avec l’UQAM. Pour alléger son fardeau financier, l’UQAM tente de modifier le contrat qui la lie à Busac. L’Université voudrait notamment abandonner certains éléments trop coûteux du projet de l’îlot Voyageur, comme la tour à bureaux. Busac ne veut toutefois pas perdre ces revenus. Rappelons que Lucien Bouchard a été embauché par l’UQAM en mai dernier pour conclure une entente. Les négociations sont toujours en cours. S’il est difficile d’obtenir une confirmation de la part de Busac, la vingtaine d’employés du chantier rencontrés hier par La Presse sont unanimes : la bâtisse de l’îlot Voyageur sera laissée à l’abandon pour une durée indéterminée. «Peut-être que l’UQAM va la vendre et que le nouveau propriétaire va finir les travaux. En tous cas, j’espère que quelque chose sera fait, parce que sinon, les gens du coin vont avoir une bâtisse à moitié finie dans la face pendant longtemps» a lancé Gilles, un peintre du chantier. De tous les travailleurs interrogés, seul l’entrepreneur général Pomerleau inc. a refusé de confirmer s’il cessera ou non la construction. «Pour l’instant, on continue les travaux», s’est contenté de dire la responsable des communications, Marie-Claude Dubeau. Mais qu’arrivera-t-il après les vacances de la construction ? « Comme je vous le dit. Pour l’instant, on continue les travaux», a-t-elle répété.
  5. loulou123

    Montréal vs. Toronto

    La Presse Le jeudi 14 juin 2007 http://www.cyberpresse.ca/article/20070614/CPARTS/706140637/5155/CPACTUALITES Dans cinq ou dix ans, Montréal ne sera plus la ville des festivals. La métropole québécoise aura perdu son titre honorifique, sa devise informelle et son slogan publicitaire pompeux de «capitale des festivals». Une appellation d'origine incontrôlable, qui ne sera plus qu'une coquille vide, une vue de l'esprit, un vieux souvenir à conserver pour ses vieux jours C'est du moins le souhait du maire de Toronto, David Miller. Il ne le dira jamais en ces termes, mais il n'en pense pas moins. M. Miller, de passage hier à Montréal, s'est fait beaucoup plus diplomate qu'en début de semaine, alors qu'il déclarait au Journal de Montréal que dans cinq ou dix ans, le lieu privilégié par les festivaliers de tout acabit ne sera plus Montréal mais bien Toronto. David Miller a de quoi pavoiser. Sa ville a le vent dans les voiles. Toronto s'est doté depuis quelques années d'infrastructures culturelles à la fine pointe; ses musées, salles de concert et théâtres ne désemplissent plus; et la Ville reine est en voie de se défaire de sa (fausse) réputation de ville d'affaires ennuyeuse et sans âme. Ajoutez à cela des investissements privés importants dans les arts et vous comprendrez pourquoi la déclaration de David Miller ne peut être assimilée à une boutade. Si le maire de Toronto l'a dit sans ambages, c'est qu'il a bel et bien l'intention de ravir à Montréal le titre de capitale des festivals. Il ne s'agit peut-être pas d'une déclaration de guerre, mais certainement d'une déclaration d'intention sans équivoque. Penser, comme le fait le maire de Montréal Gérald Tremblay, que les rapports entre Toronto et Montréal s'harmonisent sans fin dans un esprit de cohabitation, de collaboration, de collégialité et de complémentarité, relève de la pensée magique. Dans la vie comme au hockey, ainsi que le veut le cliché sportif, il y a peu de place pour les bons sentiments. Les gars bonasses finissent rarement premiers. Surtout s'ils ne sont pas prêts à aller chercher le puck dans le coin de la patinoire. Le maire Miller a le mérite d'être franc dans ses ambitions. Même si on peut remettre en question l'à-propos de sa déclaration, elle est de bonne guerre. Le maire Tremblay, en revanche, fait preuve d'une mollesse, d'un manque de tonus, d'une politesse proverbiale qui ne sont guère enthousiasmants. Montréal a besoin d'un capitaine qui va au front, pas d'un joueur de quatrième trio qui se félicite d'être laissé sur le banc de touche (fin des métaphores sportives boiteuses). Alain Simard, président de Spectra et grand manitou des festivals de jazz, FrancoFolies et Montréal en lumière, ne s'inquiète pas outre mesure des ambitions de Toronto. «On ne se fixe pas l'objectif d'être numéro deux», dit-il à propos de la déclaration du maire Miller, en regrettant ce qu'il qualifie de réaction aux accents provinciaux. «C'est une question d'orgueil. On devrait s'inquiéter davantage de Chicago, qui vient d'investir 130 millions dans les festivals», m'expliquait-il hier. Alain Simard ne craint pas davantage l'exode des touristes américains vers Toronto, qui sera la ville «vedette» du prochain volet Arts de la table du Festival Montréal en lumière. «Les touristes aiment venir à Montréal pour son esprit de fête, le français, le côté latin. On a une longueur d'avance. Je n'ai aucune inquiétude que Toronto plante Montréal. On leur donne extrêmement de crédit en réagissant comme ça.» Il n'y a peut-être pas péril en la demeure, mais il y a lieu, à mon avis, de s'inquiéter. D'autant qu'il existe au moins un précédent en matière de modification drastique des rapports de force entre festivals montréalais et torontois, qui n'est pas à l'avantage de Montréal. Le seul exemple de la déconfiture du Festival des films du monde face au Festival international du film de Toronto devrait faire réfléchir. Il y a 10 ans à peine, la soudaine montée en puissance du FIFT sonnait l'hallali du FFM. Le caractère " latin " de Montréal n'a été d'aucun secours à Serge Losique. Que cela nous plaise ou non, les festivals sont indissociables de l'été montréalais. Les Montréalais sont attachés à leurs festivals, et la visite (américaine, européenne) vient au mois de juillet, spécifiquement pour ça. Mais les acquis sont fragiles. Nos festivals sont sous-financés comparativement à des événements du même genre en Europe et aux États-Unis. À Toronto, on pallie la situation en faisant appel au privé. La question se pose à Montréal: où sont les mécènes, les huiles, les légumes et les gros bonnets? Quels projets incarnent aujourd'hui l'ambition, le dynamisme, la créativité de Montréal? On parle depuis des années à Montréal de projets d'envergure comme le Quartier des spectacles, le complexe Spectrum (mort-né) ou la nouvelle salle de l'OSM. Peut-être que je l'ai ratée, mais il ne me semble pas avoir vu la moindre pelletée de terre. Vous êtes-vous promenés récemment sur la Main, entre Sainte-Catherine et René-Lévesque? On est peut-être dans le Quartier des spectacles, mais celui des spectacles continuels... Cela n'enlève rien à Montréal que Toronto ait un caractère culturel plus fort. À condition bien sûr que ce développement ne se fasse pas au détriment de Montréal. Toronto a ravi jadis à Montréal son titre de métropole canadienne. Toronto est plus gros, plus riche, plus entreprenant que Montréal, qui n'ose plus se donner les moyens de ses ambitions. Voilà que la Ville reine veut aussi enlever à Montréal son statut de métropole des festivals. Si rien n'est fait pour l'en arrêter, c'est exactement ce qui va arriver. Et on aura été averti...
  6. La Presse Le jeudi 14 juin 2007 Le complexe Habitat 67 et une partie de l'île Sainte-Hélène pourraient bientôt figurer sur la liste des sites patrimoniaux de la métropole. Le Conseil du patrimoine de Montréal a tenu deux jours d'audiences publiques à ce sujet au début de la semaine. Plusieurs citoyens ont déposé des mémoires pour appuyer ou non la proposition. «La très grande majorité étaient favorables», affirme Louise Letocha, présidente du Conseil du patrimoine. À moins d'un revirement spectaculaire, Mme Letocha devrait donc recommander dès le mois d'août au comité exécutif de la Ville de citer l'île Sainte-Hélène et Habitat 67 comme sites patrimoniaux. Le complexe Habitat 67 a été construit par l'architecte de renommée internationale Moshe Safdie pour l'Exposition universelle de 1967. Les trois immeubles à structure asymétrique, qui abritent un total de 158 logements, seraient classés monuments historiques. Quant à l'île Sainte-Hélène, seule la partie située à l'ouest du pont Jacques-Cartier est visée. Le parc d'attractions de La Ronde serait exclu du périmètre patrimonial. Supervision accrue Si la Ville cite Habitat 67 et l'île Sainte-Hélène comme sites patrimoniaux, le développement de ces lieux serait plus étroitement supervisé. «Il y aurait aussi vigilance sur la conservation des bâtiments», explique Mme Letocha. «On attendait cela depuis longtemps! Je crois que la question qui se pose maintenant n'est pas de savoir si on doit protéger Habitat 67 et l'île Sainte-Hélène, mais comment on doit le faire», a commenté le président d'Héritage Montréal, Dinu Bumbaru. Cette question préoccupe également les occupants d'Habitat 67, qui craignent que la protection absolue de leur immeuble ne nuise à leurs projets de rénovation. «Il faudra tenir compte de l'évolution des technologies et de nos besoins», a dit la gestionnaire du complexe, Sylvie Perron. Quant à l'île Sainte-Hélène, certains citoyens aimeraient que le site de La Ronde soit inclus dans le périmètre patrimonial. «On a entendu toutes ces revendications et on travaille maintenant à la rédaction de notre rapport final», a déclaré Mme Letocha. Le complexe Habitat 67 a été construit par l'architecte de renomée internationale Moshe Safdie pour l'Exposition universelle de 1967. Les trois immeubles à structure asymétrique, qui abritent un total de 158 logements, seraient classés monuments historiques.
  7. C est une trés belle nouvelle ,en effet ca va donner de la vie a ce coin de la .
  8. Le Journal de Montréal 13/06/2007 Les palmiers du Village gai ont eu froid et les marchands ont eu des sueurs froides. Les palmiers du Village gai passeront-ils l’été comme prévu, rue Sainte-Catherine? Ils ont beaucoup souffert du refroidissement de la température au mois de mai, ce qui a donné des sueurs froides aux marchands, et ces palmiers ont maintenant très mauvaise mine. Bernard Plante, porte-parole des commerçants du Village gai, a indiqué au Journal que des spécialistes ont procédé hier à la coupe des branches mortes. «On va leur sauver la vie. On voit déjà beaucoup de nouvelles branches qui poussent», a dit le directeur général de la Société de développement commercial (SDC) du Village gai. Faire parler du Village «Mais notre objectif a été atteint. Nous voulions que les médias parlent du Village gai et nous avons frappé dans le mille avec cette idée originale», dit-il. «Nous voulions en parler un peu plus que d’habitude parce qu’on entend dire que le taux de suicide des jeunes gais est élevé dans les régions et nous voulions qu’ils sachent qu’ils sont bienvenus chez eux dans le village», a commenté Bernard Plante. Le Village a fait planter 120 petits palmiers des deux côtés de la rue Sainte-Catherine, entre Amherst et Papineau, et quatre «spéciaux» pas mal plus gros à l’intersection Sainte-Catherine et Amherst, hauts de 15 mètres. Bernard Plante admet que les palmiers ont eu de la misère mais il assure que le producteur floridien n’a aucune inquiétude au sujet de leur survie. Les palmiers royaux ont coûté 1500 $ chacun et les 120 petits palmiers ont coûté 50 $ chacun pour une facture totale de 12 000 $, mais le projet dans son ensemble est évalué à 50 000 $.
  9. 12 juin 2007 Montréal est la ville la plus attrayante du monde pour démarrer une entreprise selon une étude réalisée par MasterCard. De fait, trois villes canadiennes - Montréal, Toronto et Vancouver - raflent les trois premières places de cette catégorie de la grande étude sur les centres de commerce mondiaux. Les trois villes canadiennes trônent également au sommet dans la catégorie des villes où il est le plus facile de brasser des affaires. Toronto, Vancouver et Montréal s'échangent les trois premières positions, mais elles monopolisent la tête du classement de la division. Au classement général des 50 villes qui constituent les centres de commerce de l'économie mondiale, Montréal se classe 27e, tout juste devant Vancouver (28e), et derrière Toronto, qui arrive au 12e rang. La performance remarquable des villes canadiennes au chapitre du classement des centres de commerce mondiaux nous rappelle le privilège que nous avons de vivre ici et d'y faire des affaires — Le président de MasterCard Canada, Kevin Stanton. Réalisée par des économistes de renommée mondiale, l'étude a classé les villes selon six critères: Le cadre juridique et politique La stabilité économique La facilité à y faire des affaires Le flux financier Les centres d'activités commerciales La création du savoir et le flux d'information les cinq premières villes du palmarès: Londres New York Tokyo Chicago Hong Kong
  10. Le Journal de Montréal 13/06/2007 Ça bouge dans les centres commerciaux du pays! La consommation roule à fond de train, les joueurs internationaux cognent à notre porte mais on manque de place pour les accueillir. Quand les ventes au détail sont fortes, les propriétaires de centres commerciaux ont le cœur à la fête. Personne n’avait donc l’air déprimé, hier, à la conférence annuelle de l’ICSC (International Council of Shopping Centers), au Québec. L’association regroupe toute une panoplie de professionnels gravitant dans le milieu des centres commerciaux. Pour ouvrir la journée, le nouveau président du conseil de l’ICSC et PDG d’Ivanhoé Cambridge, René Tremblay, a rappelé à quel point les ventes avaient été soutenues depuis 2003. «Il n’y a pas eu de récession dans les centres commerciaux depuis 1993», a-t-il plus tard affirmé en rencontre de presse. «Pour les 18 prochains mois, la situation s’annonce très bonne», a-t-il ajouté. M. Tremblay a aussi fait le tour des tendances qui touchent le secteur. L’une d’elles est la «mondialisation croissante des activités immobilières commerciales». En d’autres mots, les joueurs étrangers s’intéressent à nos actifs et vice-versa. Peu de locaux libres On n’a donc pas fini de voir des entreprises étrangères mettre la main sur des détaillants canadiens, comme l’ont fait Limited Brands avec La Senza ou encore Bain Capital avec Dollarama. Autre conséquence de la mondialisation : plusieurs concepts d’ailleurs veulent s’implanter au Canada. M. Tremblay a notamment mentionné les noms d’Aéropostale, Lucky Brand Jeans, Plato’s Closet, L.A. Fitness, Panera Bread, Fauchon, Hot Topic, Forever 21 et Michael Kors. Le hic, c’est que les centres commerciaux manquent d’espaces libres. «Les taux d’occupation n’ont jamais été aussi élevés qu’actuellement», a soutenu M. Tremblay. Seulement 3 ou 4% des espaces seraient libres, ce qui, forcément, ralenti les ardeurs de certains détaillants. Agrandissements difficiles Reprenant son chapeau de PDG d’Ivanhoé Cambridge, M. Tremblay a convenu que le manque d’espaces vacants dans les centres commerciaux traditionnels était un «défi». «L’expansion des centres commerciaux existants est pour nous une priorité, a-t-il fait savoir. On regarde des solutions très créatives qu’on n’aurait pas envisagées il y a 15 ans.» Les centres commerciaux doivent trouver des solutions originales car ils n’ont souvent pas l’espace pour agrandir. Afin de ne pas gruger dans les espaces de stationnement, ils envisagent souvent la construction en hauteur ou au-dessus de ces derniers. - M. Tremblay est le sixième Canadien à présider le conseil d’administration de l’ICSC, depuis sa fondation en 1957. - L’ICSC est la plus importante association de professionnels du domaine des centres commerciaux dans le monde, avec 66 000 membres de 92 pays.
  11. Trés belle les photos ,Montréal est tellement dense quand il fait beau .
  12. 12/06/2007 Le Projet Entrepreneuriat Montréal (PME)lance une stratégie pour stimuler la création d’entreprises. Le projet vise à éliminer le retard de Montréal en entrepreunariat par rapport à d’autres villes canadiennes. Les dirigeants de plus de 85 organismes dédiées à la promotion des entreprises locales estiment que pour prendre sa place dans une économie mondiale de plus en plus compétitive, la communauté des gens d’affaires de Montréal doit se serrer les coudes. Des gens d’affaires doivent servir de mentor auprès de la relève. La stratégie vise à mettre en réseau les ressources d’entrepreneurs établis et celles d’organismes d’aide à la création d’emplois afin qu’ils puissent faire bénéficier de leur expérience de nouveaux venus dans le monde des affaires. Il s’agit d’un plan d’action mobilisant tous les intervenants afin d’accroître le nombre d’entrepreneurs et favoriser le taux de survie de leurs entreprises. Jean-Marc Léger, président fondateur de Léger Marketing, est associé au projet. À la tête d’une entreprise comptant plus de 650 employés et ayant des bureaux aux quatre coins du Canada, M. Léger affirme que c’est grâce à l’aide d’un mentor qu’il a su développer son entreprise. Selon lui:"le plus difficile en affaires c’est pas de réussir, c’est de réussir à tous les jours et le mentorat à mon avis est un des éléments clefs de la réussite du Québec". C’est précisément ce que vise le projet du PEM. Le groupe de travail a pour mandat de promouvoir la culture entrepreneuriale et de multiplier les ressources. Le ministère des affaires municipales et des Régions et la conférence régionale des élus de Montréal participent au financement du projet. Dynamiser la création d’entreprises Une étude réalisée par la fondation de l’entrepreneurship sur l’état de santé de l’entrepreneuriat à Montréal révèle que depuis 2003, tous les indicateurs de vitalité dans le secteur de la création d’entreprises s’améliorent. Cependant ils demeurent en deçà de ce qui se produit dans d’autres villes canadiennes. Nathaly Riverin de la fondation de l’entrepreneurship indique que Montréal a été comparée avec Toronto et Vancouver. Dans l’étude, des Montréalais, des Torontois et des gens à Vancouver ont été sondés sur leur perception quant aux opportunités d’affaires dans leur ville, leur peur de l’échec s’ils se lançaient en affaires et leurs propres capacités entrepreneuriales. Dans tous les cas, les données révèlent que les Montréalais ont une perception plus négative que ceux dans les deux autres villes, l’écart le plus important se situant au niveau de la crainte d’échouer dans un projet d’entreprise. Selon l’auteur de l’étude, un facteur dominant explique peut-être cette réalité. "On dénote une culture entrepeunariale moins bien incarnée chez les québécois et on dénote aussi que le milieu des affaires est moins connecté, les jeunes ont moins de modèles d’entrepreneurs à Montréal qu’à Toronto ou Vancouver", dit Nathaly Riverin. Selon elle, les résultats indiquent que la campagne de développement doit faire une priorité de la mise en réseau des gens d’affaires novices avec ceux ayant de l’expérience. Une stratégie à moyen terme Liette Lamonde, porte-parole du PME, indique qu’il est urgent d’agir pour changer la situation, mais qu’il n’y a pas de raison de baisser les bras. A son avis, il existe déjà une structure en place pour encadrer la relève et il faut simplement accélérer le pas pour faire en sorte que d’ici 5 ans l’écart entre Montréal et les autres villes canadiennes s’évapore. " On ne crie pas au feu car on sait qu’on a des moyens pour rattraper cet écart. Nous proposons une stratégie qui vise à combler cet écart . On fait un appel aux entrepreneurs...nous voulons les convaincre qu’ils peuvent aider", explique-t-elle. Mme Lamonde précise qu’il est question de changer les attitudes et que cela ne peut se faire qu’avec le temps.
  13. lundi 11 juin 2007 Les environnementalistes pourraient s'adresser aux tribunaux pour demander une injonction contre le projet de prolongement de l'autoroute 25, qui relierait Montréal et Laval. L'injonction permettrait de protéger une des plus importantes frayères d'esturgeons qui se trouve près des futurs piliers du pont. Le directeur du Conseil régional de l'environnement (CRE) de Montréal, Robert Perreault, étudie la possibilité, avec d'autres groupes écologistes, de demander une injonction. Les environnementalistes réagissent ainsi à l'annonce par Québec, samedi, du choix du consortium à qui doit amorcer les travaux à l'automne. La Coalition contre le prolongement de l'autoroute 25 attend également d'être entendue cet automne en Cour supérieure pour faire annuler les décrets gouvernementaux qui ont autorisé le projet. Un PPP international La ministre québécoise des Transports, Julie Boulet, a annoncé samedi matin que le parachèvement de l'autoroute 25 sera réalisé par un consortium international. Québec a choisi Concession A25 (Infras-Québec A25), qui regroupe la banque australienne Macquarie Bank, le constructeur américain Kiewit et les canadiennes Parsons Overseas of Canada et Miller paving. Les entreprises québécoises Genivar Groupe Conseil et Ciment St-Laurent participent également au projet de plus de 500 millions de dollars. « Nous sommes convaincus que ce regroupement de firmes, parmi les plus importantes au monde et reconnues à l'échelle internationale pour la réalisation de grands projets d'infrastructures routières selon l'approche de partenariat public-privé, saura relever ce défi avec brio, dans le meilleur intérêt des Québécois », a déclaré Mme Boulet. Ce projet constitue le premier partenariat public-privé d'importance au Québec dans ce domaine. Les propositions des deux firmes québécoises SNC-Lavalin et Dessau-Soprin, qui avaient d'ailleurs franchi les qualifications, n'ont donc pas été retenues. Le prolongement de l'autoroute 25 vise à compléter un tronçon de 7,2 kilomètres entre le boulevard Henri-Bourassa, à Montréal, et l'autoroute 440, à Laval. Le projet comprendra un pont-péage de 1,2 kilomètre qui enjambera la rivière des Prairies. Québec a autorisé le prolongement de l'autoroute 25 en décembre 2005. À l'époque, cette décision avait été décriée par les écologistes, car ils jugeaient le projet inacceptable sur le plan environnemental, en raison de l'augmentation probable du flux automobile. La Ville de Montréal et le Parti québécois (PQ) s'opposent également au projet. Le projet sera achevé en 2011.
  14. loulou123

    Montréal vs. Toronto

    Le Journal de Montréal 11-06-2007 Maire de Toronto, David Miller est catégorique. Toronto ravira le titre de ville des festivals à Montréal avant longtemps. «Je pense que présentement, la place où aller pour les festivals au Canada est Montréal. Dans cinq ou dix ans, ce sera Toronto», affirme sans détour David Miller. Dans son entrevue avec Le Journal de Montréal, le maire de Toronto ne cache pas ses ambitions de faire de sa ville LA ville des festivals au Canada. «Nous l'espérons. Et je crois que nous sommes bien préparés pour y arriver», indique-t-il. Se doutant bien que ses propos pourraient faire réagir dans la métropole québécoise, David Miller insiste pour dire que cela n'enlève rien aux qualités de Montréal. «Montréal sera toujours excellente, mais les gens vont se dire qu'aller à Toronto, c'est plus excitant», affirme-t-il. «Don't worry» Selon lui, les Montréalais ne doivent pas s'inquiéter de l'ambition de Toronto. Les deux villes peuvent obtenir chacune du succès. Il donne en exemple le Festival Juste pour rire, «un festival fantastique» selon ses dires. Justement, Toronto a mandaté Gilbert Rozon pour lui concocter un Festival Juste pour rire dont la première tenue aura lieu cet été dans la Ville reine. «Nous allons commencer par quelque chose de modeste», affirme David Miller. Toutefois, le maire n'entend pas en rester là. «C'est certain que nous voulons que ça prenne de l'ampleur dans les prochaines années», soulignet- il. Compétition bien préparée Contrairement à son vis-à-vis Gérald Tremblay, le maire de Toronto semble considérer que l'industrie des festivals donne lieu à une véritable compétition internationale. Et David Miller connaît bien les atouts de sa ville par rapport aux autres agglomérations comme Montréal. «On pense qu'on peut avoir beaucoup de succès dans cette industrie», assure-t-il. «La Ville a l'appui du secteur privé, du gouvernement provincial et de Tourisme Toronto. Et nous avons un large appui du public. Nous allons compétitionner par l'excellence. «Il ne faut pas oublier qu'à Toronto, nous avons un festival pratiquement chaque semaine pendant l'été, argue le maire. Nous pouvons nous forger une réputation d'une ville où les gens peuvent se rendre pour assister à des événements.»
  15. Le Journal de Montréal 10/06/2007 Le conseiller municipal Richard Bergeron croit qu'il serait pertinent pour l'administration de Montréal de songer à recourir au nouveau tramway, le tram-train, plutôt qu'au métro, pour mieux desservir les populations de Saint- Léonard, d'Anjou et de Saint-Laurent. Le chef de Projet Montréal a fait cette déclaration après avoir analysé en profondeur le fameux Plan de transport déposé par Gérald Tremblay il y a quelques semaines, lequel reprend de vieilles promesses électorales concernant le prolongement du métro. «L'AMT et le gouvernement fédéral doivent accepter qu'il serait tellement moins coûteux de recourir à une seule et même technologie, le tram-train, pour desservir ces arrondissements, ainsi que la Rive-Sud par le pont Champlain», a commenté M. Bergeron. Place du piéton Il estime que, de manière générale, le nouveau tramway devra comporter un réseau de desserte qui revalorisera la place du piéton dans la ville et qui assurera son confort et sa sécurité. Le conseiller d'opposition admet que le maire a produit un «très beau» document sur le transport en commun, «mais le problème, dit-il, c'est dans la suite des choses». Il croit que l'administration Tremblay «semble souvent croire que de produire de beaux documents suffit à changer la réalité». Projet Montréal accueille cependant avec satisfaction la proposition du maire de financer son Plan de transport en imposant des péages sur tous les ponts.
  16. loulou123

    Montréal vs. Toronto

    10-06-2007 TORONTO | Avec la première édition de son festival des arts et de la créativité Luminato, Toronto s'est clairement positionnée comme une concurrente de Montréal pour le titre de "ville des festivals". Avec l'aide du président de Culture Montréal, Simon Brault, présent à Toronto cette semaine, Le Journal de Montréal a dressé une liste des points forts de chacune des villes dans cette lutte qui s'amorce. Voici le compte rendu de ce qu'on a pu constater sur le terrain. Toronto Le consensus Depuis le SRAS, les gens de Toronto se sont serré les coudes pour se sortir du marasme. La Ville, les organismes culturels, le gouvernement provincial et les entreprises, tout le monde ici pousse dans la même direction et regarde en avant. L'implication du privé Le Toronto culturel jouit de l'appui indéfectible de ses gens d'affaires. Sans l'implication des "Luminaries", ces individus qui ont donné près de 3 M$ pour le festival Luminato, celui-ci n'aurait probablement jamais vu le jour. C'est sans compter les compagnies (les sièges sociaux sont nombreux dans la ville) qui n'hésitent pas à s'impliquer. Et elles ne le font pas par simple intérêt mercantile, elles le font par souci de voir leur ville réussir. C'est du moins ce que laisse entrevoir le fait que cinq grandes banques - pourtant concurrentes - se soient impliquées dans la première édition du Luminato. Le marketing Dans les médias torontois, tout le monde est positif par rapport au Luminato. "Ils sont très affirmatifs et n'ont pas peur d'en mettre épais, affirme Simon Brault. À Montréal, parfois, on est trop modestes ou trop critiques. On aime ça se critiquer." La nouveauté Il s'agit probablement du plus grand avantage de Toronto par rapport à Montréal. Tout est nouveau, tout est beau. Implanter des festivals s'avère un défiintéressant et le relever est encourageant. À Montréal, les événements sont déjà bien implantés et il s'agit plutôt de les maintenir. "On est dans une situation de deuxième souffle, et c'est plus difficile à aller chercher. L'émergence est toujours plus sexy, plus attirante que de se dire qu'on doit se consolider, unir nos forces et changer nos façons de faire, ce que Montréal doit faire", indique Simon Brault. Montréal Le Quartier des spectacles Dans un kilomètre carré, on retrouve plus de 30 salles de spectacle à Montréal. Tout se fait à pied. C'est un avantage indéniable, surtout pour les grands rassemblements populaires qui font la renommée des festivals montréalais. À Toronto, qui est une ville moins compacte, tout est éloigné. "On a toujours été avantagé parce qu'il y avait de la place dans le centre-ville, c'est quelque chose qu'on ne doit pas perdre, affirme Simon Brault. La place des festivals et la configuration du Quartier des spectacles doivent être sauvegardées." L'appui des gouvernements Historiquement, le gouvernement provincial a toujours appuyé les festivals montréalais. Il s'agit souvent de leur plus gros bailleur de fonds. Nos festivals reçoivent également de l'argent du gouvernement fédéral et de la Ville de Montréal. Là-dessus, Montréal a toujours une longueur d'avance sur Toronto, mais c'est de moins en moins vrai avec l'appui massif que le gouvernement ontarien a octroyé au Luminato. "Mais il faut qu'à Montréal, l'octroi de deniers publics soit mieux coordonné pour que l'effet de levier soit maximal", estime Simon Brault. La créativité La culture à Montréal est omniprésente. La place qu'occupent les créateurs est enviable, le star-system est bien développé et la qualité des créations artistiques du Québec et de Montréal est reconnue partout dans le monde. "On présente des festivals, mais on présente en plus une expérience culturelle totale, explique Simon Brault. Quand les gens viennent à Montréal, la vie artistique tourne en continu. De son côté, Toronto dit: Venez voir Luminato, venez voir le festival de films. Mais elle n'est pas encore rendue à dire: Venez voir Toronto.
  17. La Presse Le dimanche 10 juin 2007 Malgré le tollé soulevé par son projet immobilier à l'entrée du seul parc national de la région de Montréal, Luc Poirier a l'intention d'aller de l'avant. Il espère même devenir le promoteur immobilier le plus vert du Québec. «L'avenir, c'est le vert. Tout le monde va dans ce sens-là», dit-il en entrevue à La Presse. Sa société d'investissement - Placements Luc Poirier - a acheté un terrain de deux millions de pieds carrés dans l'île Charron, à l'entrée du parc national des Îles-de-Boucherville. Elle a payé six millions de dollars au Mouvement Desjardins, qui détenait ce terrain depuis 20 ans. Son projet comprend au moins 2000 unités de logement - des maisons, des appartements et une copropriété hôtelière -, un terrain de golf, un spa et une marina. L'homme d'affaires de 31 ans est catégorique: il n'a pas l'intention de toucher au parc national des Îles-de-Boucherville. «Les gens ont peur que je touche au parc national, ils ont peur que ce soit un deuxième mont Orford parce que certains journalistes ont fait du sensationnalisme, dit-il. Ce ne sera pas un deuxième Orford. Je ne toucherai pas au parc. J'ai moi-même passé les deux derniers week-ends avec mon fils dans des parcs nationaux, à Saint-Bruno et à Boucherville.» Alors que certains groupes environnementalistes et le directeur général du parc national déplorent la perte duLuc deuxième boisé en importance de l'archipel, Luc Poirier y voit plutôt une occasion de revitaliser un ancien site d'enfouissement. «Je veux revitaliser un site qui n'a aucune valeur faunique, dit-il. Même le directeur du parc national l'a confirmé dans les médias. Par contre, comme le terrain n'est pas loin du parc, il aimerait mieux le conserver.» Malgré les assurances du promoteur, le projet suscite des inquiétudes dans la classe politique, notamment chez la mairesse de Boucherville et la députée péquiste Marie Malavoy. «J'ai l'intention de rencontrer la ministre (de l'Environnement du Québec, Line Beauchamp), dit Luc Poirier. Tout le monde va être content quand nous aurons annoncé les détails du projet. Personne n'est au courant pour le moment. Ça fait des mois que je travaille avec des groupes environnementalistes (NDLR: il n'a pas voulu les nommer). Les condos auront la certification environnementale LEED. Je ne veux pas seulement faire un coup d'argent. J'ai l'intention d'habiter là-bas avec ma famille. Je veux faire un beau projet à long terme.» À 31 ans, Luc Poirier n'en est pas à ses premières armes dans l'immobilier. Il est notamment à l'origine du projet Saint-Bruno-sur-le-Lac, qui comprend des appartements haut de gamme et 256 résidences pour personnes âgées. «J'ai acheté l'ancienne carrière à Saint-Bruno et j'ai revitalisé cet ancien coin industriel», dit-il. En plus du projet de l'île Charron, dont la construction pourrait commencer dans 18 mois, il étudie d'autres projets à Pierrefonds, Vaudreuil et Laval, dans les Cantons-de-l'Est et en Alberta.
  18. 9 juin 2007 La ministre québécoise des Transports, Julie Boulet, doit annoncer cet avant-midi qui obtiendra le contrat pour le parachèvement de l'autoroute 25 entre Montréal et Laval. Selon le quotidien La Presse, Québec opterait pour le consortium Infras-Québec formé de la banque australienne, Macquarie Bank, et d'un constructeur américain, Kiewit. Les entreprises québécoises Genivar Groupe Conseil et Ciment St-Laurent collaboreraient également au projet. La réalisation du tronçon de 7,2 kilomètres, qui comprend un pont de 1,2 kilomètre au dessus de la rivière des Prairies, constituera le premier partenariat public-privé d'importance au Québec dans ce domaine. Les propositions des deux firmes québécoises, SNC-Lavalin et Dessau-Soprin, n'auraient donc pas été retenues. Québec a autorisé le prolongement de l'autoroute 25 en décembre 2005. À l'époque, cette décision avait été décriée par les écologistes, car ils jugeaient le projet inacceptable sur le plan environnemental, en raison de l'augmentation probable du flux automobile.
  19. Humm...laisse moi penser un petit peu ,je ne sais pas mais tous que je sais que apparament on peut conduire les vélos tout nues pour de dénoncer l’utilisation abusive des véhicules à moteur dans les rues de Montréal cette après-midi http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2007/06/20070609-102159.html
  20. 8 juin 2007 Le parti Projet Montréal estime que l'administration du maire Gérald Tremblay devra apporter des ajustements majeurs au plan de transport qu'il a déposé récemment. Le chef du parti municipal, Richard Bergeron, appuie sans réserve l'implantation d'un réseau de tramway et le retour des péages sur les ponts, mais il s'inquiète de la façon dont les projets seront réalisés. Le plan de transport de l'administration Tremblay va dans la même direction que le programme de Projet Montréal, selon Richard Bergeron. Mais, ce dernier relève toutefois plusieurs lacunes notamment sur la place qu'y prend l'automobile. Réduire la présence de l'automobile et des camions, au profit de la bicyclette et des transports en commun, est une mesure qu'il faut privilégier, selon M. Bergeron. Mais il faut faire en sorte que les banlieusards utilisent davantage le train de banlieue. « Il faut tout faire pour implanter un vaste réseau de tramway à Montréal, cessons d'investir dans le métro, trop cher, et peu visible dans l'espace urbain », explique M. Bergeron. M. Bergeron rappelle qu'au début des années 1940, le réseau de tramways s'étendait sur près de 400 KM sur l'île de Montréal.
  21. D'après les critères de LEED, la maison la plus écologique au Canada et aux États-Unis se trouve à Montréal, sur l'avenue du Parc. Le triplex d'Emmanuel Blain-Cosgrove et de sa famille se mérite l'équivalent d'un Oscar de l'habitation verte: une certification Platine. Il s'agit d'une reconnaissance rarissime. Le jeune propriétaire y est arrivé sans y laisser sa chemise. >> Faites une visite guidée de la maison en photos.http://galeriedephotos.montoit.ca/index.php?t=Black&a=25&m=mt Parmi les 6000 habitations inscrites au programme américain LEED for homes, le triplex qu'a construit Emmanuel Blain-Cosgrove se classe bon premier. Sur une possibilité de 108 points, il en a obtenu 101,5. Du jamais vu. Le propriétaire entend maintenant partager son expérience avec le public, histoire de prouver que la construction verte n'a rien de grano ni de bien sorcier. La matinée est grise. Dans l'appartement d'Esther Leblanc, la lumière inonde tout de même l'aire ouverte où sa fille Sophie et sa petite-fille Arielle partagent le petit-déjeuner avec elle. Entre deux bouchées volées à sa grand-mère, la fillette de 15 mois trotte sur le plancher de bambou et regarde la ville par les fenêtres qui couvrent tout le mur vers le sud-ouest. La famille élargie vit dans ce triplex depuis le mois de février. Les deux étages supérieurs appartiennent à Esther et son fils Julien, et le rez-de-chaussée est pour l'instant occupé par Emmanuel, Sophie et leur bébé. Dans une première rencontre avec La Presse, l'année dernière, Emmanuel disait vouloir rénover l'édifice avec la plus grande minutie écologique. Il y est parvenu. En prime, il aura prochainement un document certifiant que sa maison obtient le label LEED Platine, un exploit qu'ont réussi seulement quatre autres propriétaires américains, avec des notes moindres. Grâce à l'aide de l'architecte Angéline Spino et de la designer Carina Rose, il a conçu une maison presque parfaite si on se réfère aux critères LEED. Les seuls maillons faibles de la maison sont les murs mitoyens moins bien isolés et l'absence de panneaux solaires. Pratiquement tous les matériaux entrant dans sa composition ont tout de même été récupérés ou recyclés. Les planchers d'ardoise ne sont en fait que l'envers de vieux tableaux d'une commission scolaire. Même la terre du terrain derrière le triplex a servi à aménager le toit vert. Les moulures proviennent aussi d'un centre de matériaux recyclés. En rigolant, le jeune propriétaire se rappelle avoir fait le tour des ruelles pour parvenir à terminer les cadres de fenêtres. De près, on constate qu'il a dû joindre quatre morceaux les uns aux autres pour compléter le dernier côté. Pour obtenir une certification LEED, Mme Spino précise toutefois qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant: «LEED nous indique quoi faire pour construire de façon responsable, avec le moins d'impact possible sur l'environnement. Par contre, une maison Novoclimat obtient presque suffisamment de points en efficacité énergétique pour obtenir une certification. Il suffirait par la suite de s'interroger sur les matériaux qu'on utilise.» Cofondateur du site internet ecohabitation.com, Emmanuel tient à partager ses ressources, histoire de permettre à d'autres propriétaires de faire comme lui. Il a notamment mis en ligne un annuaire de détaillants et fabricants verts. Il aura l'occasion d'y avoir lui-même recours sous peu, puisqu'il construira une annexe de trois étages à l'arrière du triplex. «Cette fois, je vise la perfection LEED», lance-t-il, encouragé par ses récents succès. Des compromis La vie est-elle toujours rose dans un triplex vert? La plupart du temps, raconte Esther Leblanc... mais parfois ça vire au gris. Un réservoir au sous-sol récupère les eaux des douches et de la laveuse. Cette eau est filtrée, traitée, puis renvoyée dans les toilettes. L'ennui, c'est que le système est conçu pour accommoder aussi la future annexe. Les cinq occupants du premier immeuble ne consomment pas suffisamment l'eau du réservoir, qui stagne... et qui ne sent pas toujours bon. «Je dois seulement apprendre à doser mes petites bêtes», lance Emmanuel en parlant des bonnes bactéries qui traitent l'eau. Esther et tous les autres résidants de l'immeuble doivent aussi utiliser des savons entièrement biodégradables, afin d'éviter de dérégler le système. «Je comprends maintenant que notre maison est en quelque sorte vivante, et puisqu'elle est en harmonie avec la nature, nous devons l'être aussi, explique-t-elle. Et heureusement, Emmanuel m'a trouvé un nouveau shampoing!» Des initiatives qui rapportent De l'extérieur, le triplex de l'avenue du Parc ne se démarque pas. De l'intérieur non plus, sinon que la finition et les planchers sont particulièrement réussis. Les critères LEED suivis scrupuleusement par Emmanuel Blain-Cosgrove et son équipe ne s'imposent donc pas au premier regard. Mais ils sont partout. Voici une dizaine d'initiatives vertes qui ont fait de ce triplex un des plus verts en Amérique. Et, surprise, plusieurs de ces actions sont à la portée de n'importe quel propriétaire. 1. Un jardin borde tout l'avant de la maison. Pour l'aménager, Emmanuel a dû enlever tout l'asphalte recouvrant son terrain. Plutôt que de ruisseler jusque dans des canalisations surchargées, l'eau de pluie est maintenant absorbée par la terre. 2. Environ 80% des matériaux utilisés pour la rénovation du triplex ont été recyclés ou réutilisés. Ne lésinant pas sur la qualité et sur l'esthétisme, la famille a notamment réussi à récupérer des bardeaux pour la tourelle, du bois pour les planchers et des restes d'ardoise pour les salles de bains. 3. Un toit vert chapeaute tout le triplex. Emmanuel y a planté des tomates cette année. Pour l'aménager, il a utilisé la terre de la cour à l'arrière de la maison. Là encore, l'eau de pluie est absorbée par ce jardin urbain. 4. Un système de récupération des eaux grises provenant des douches et de la laveuse limite le gaspillage de l'eau potable. L'eau se retrouve dans un bassin où elle est filtrée et traitée par de bonnes bactéries, puis retourne dans les toilettes. 5. Des murs sont isolés à la cellulose, un produit giclé composé à 80% de papier journal recyclé, ou encore avec du polyuréthanne fait à partir d'huile de soya. Ces matériaux ont l'avantage d'être non toxiques. 6. Un système géothermique alimentera sous peu tout le triplex et son annexe. De profonds puits sous la maison refroidiront l'air l'été et le réchaufferont l'hiver. 7. Les planchers de l'appartement d'Esther sont faits de lattes de bambou à croissance rapide. Cette plante repousse en moins de cinq ans. 8. Emmanuel a porté une attention particulière à l'efficacité énergétique du triplex. L'isolation y compte pour beaucoup, mais les grandes fenêtres à double vitrage homologuées EnergyStar améliorent aussi le rendement de l'édifice. Il s'agit d'une dépense supérieure que la famille récupérera en économies d'énergie. 9. Le bois neuf qu'Emmanuel a dû acheter pour solidifier la structure est certifié FSC (Forest Stewardship Concil). Il a ainsi l'assurance qu'il provient d'une forêt exploitée de façon responsable. 10. Des tunnels de lumière flexibles (dont l'intérieur est fait d'un matériau ultraréfléchissant) amènent la lumière du soleil jusqu'aux endroits moins éclairés du troisième étage.
  22. 7 juin 2007 L'arrondissement Ville-Marie ne badine pas avec les permis de construction. Un entrepreneur doit démolir le quatrième étage d'un immeuble de condominiums de prestige parce que son permis lui autorise seulement une construction de trois étages. En construction à l'angle des rues Amherst et Viger, l'immeuble de Mario Di Palma devait consister en un complexe immobilier de quatre étages. Mais, le plan d'urbanisme n'autorise que des constructions de trois étages sur ce terrain. M. Di Palma, convaincu que l'arrondissement lui permettra d'ajouter un quatrième étage plus tard, a entrepris la construction du quatrième étage sans autorisation malgré les mises en garde de l'arrondissement. Des mises en demeure, une intervention policière et des recours aux tribunaux sont ensuite tombés sur la tête de M. Di Palma. L'entrepreneur, qui a perdu sa cause en cour, doit maintenant assister à la destruction d'un étage de son oeuvre. Des grues viendront arracher le toit et les structures de l'étage de trop, la semaine
  23. le jeudi 7 juin 2007 Les touristes américains, qui délaissent Montréal et le Canada en général depuis 2001, se font particulièrement rares cette année. Les hausses de la valeur du dollar canadien et du prix de l'essence expliquent partiellement la situation qui trouve toutefois des fondements plus profonds, selon l'organisme Tourisme Montréal. La tendance culmine depuis l'hiver, a confirmé le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, lors de l'assemblée générale annuelle de l'organisme. Tout en convenant que la hausse du dollar et du prix de l'essence sont des facteurs, il croit que la concurrence étrangère et la stagnation des produits touristiques québécois sont également responsables de la désaffection des touristes américains. Il y a peut-être une certaine lassitude. Il faut maintenant s'interroger: est-ce qu'il faut mettre de l'avant de nouveaux produits? Est-ce qu'il faut mettre de l'avant de nouveaux événements? Est-ce qu'il faut se vendre différemment? C'est tout ça qu'on essaie d'analyser. — Le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe Après ses critiques sur la malpropreté de la ville, il y a quelques mois, M. Lapointe soutient que la situation s'est améliorée. Les efforts de la Ville de Montréal et de l'arrondissement Ville-Marie commencent à porter fruit, selon M. Lapointe.
×
×
  • Créer...