Aller au contenu
publicité

loulou123

Membre
  • Compteur de contenus

    1 012
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par loulou123

  1. 07/06/2007 Pour faire le point sur la question, ARGENT a sondé cinq spécialistes qui se prononcent sur la proposition faite par Claude Garcia. Contre la privatisation d'Hydro Gabriel Ste-Marie, économiste à la chaire d’études socio-économiques de l’UQAM et spécialiste des questions énergétiques. Hydro-Québec est une vache à lait pour le Québec. Ce qu’elle verse, via ses dividendes et taxes, équivaut à la somme des impôts payés par les 300 000 entreprises privées au Québec. Hydro permet de développer l’économie de nos régions grâce aux 20 000 employés qui soutiennent l’activité locale. De plus, les bas tarifs d’Hydro donnent au Québec un avantage comparatif qui a incité de nombreuses entreprises énergivores à venir s’installer comme les alumineries. «Si les tarifs sont relevés, Alcan, par exemple, pourrait fermer et se délocaliser, entraînant une crise économique majeure pour la région du Saguenay-Lac-St-Jean», explique l’économiste. Oui, les Québécois payent leur électricité moins chère qu’en Ontario ou dans certains états américains. Par contre, les tarifs pratiqués chez nous, sont les mêmes qu’en Colombie-Britannique, dans l’État de Washington ou encore au Manitoba. Eux aussi produisent leur énergie grâce à l’hydro-électricité. Pour le spécialiste, dans une situation de monopole, ce sont les coûts de production qui doivent déterminer le prix de l’électricité et non les tarifs du marché. Or, aujourd’hui, Hydro-Québec facture déjà l’électricité 2,5 fois son coût de revient. Dans ce contexte, hausser les prix est une nouvelle forme de taxation doublée d’une politique fiscale régressive qui affecterait d’avantage les plus démunis. Pour la privatisation d'Hydro Jean-Luc Landry, président de Landry Morin, société de gestion de portefeuilles et président de Northstone Power Corporation, une société qui produit de l’électricité en Alberta. La proposition de Claude Garcia permet d’amener un débat. Aujourd’hui les tarifs sont trop bas et le gaspillage est important. Cette situation est symptomatique de la tendance du gouvernement à sous-tarifer ses services comme l’électricité, l’assurance automobile, les garderies ou encore les études supérieures. Pour réduire la dette, on ne pourra pas faire l’économie d’un grand débat sur la question. La privatisation entraînera une meilleure efficacité. Pour cela il faut établir un vrai marché libre comme en Alberta ou aux États-Unis et non un monopole privé contrôlé par la Régie de l’énergie. En Alberta, le marché est libre. Dans certaines villes, le consommateur paie plus cher son essence qu’au Québec. Par contre, le gouvernement redistribue une partie de cet argent. Il est préférable de tarifer les services à leur prix et user du système fiscal pour amener une justice sociale si l’on veut. «Mieux vaut envoyer des chèques que de réglementer tout le monde dans différentes sphères d’activités comme au Québec», lance M. Landry. M. Landry partage l’évaluation de Claude Garcia qui estime à 130G$ la capitalisation d’Hydro-Québec en cas de privatisation. Cependant, si la nouvelle société est encore un monopole soumis à la Régie de l’énergie, sa valeur en sera affectée. Qui va acheter les actions d’une société alors qu’il n’existe aucune garantie sur le rendement de son capital ? Le mieux est donc de tout déréglementer. Les hésitants François Dupuis, économiste en chef au Mouvement Desjardins La privatisation d’Hydro est le dernier recours à envisager. Hydro est un actif du Québec, l’électricité doit rester dans le domaine public. Avant d’en arriver à une telle extrémité, il serait préférable d’augmenter les tarifs de façon graduelle. Non seulement les tarifs sont trop bas mais la politique dégressive actuelle favorise le gaspillage : plus on consomme moins on paye. En relevant les tarifs, le gouvernement aurait ainsi à sa disposition de l’argent supplémentaire pour réduire la dette et financer les services publics. À quel niveau faut-il relever les prix ? Aujourd’hui, au Québec, dans le secteur résidentiel, la moyenne du kWh est de 6,5 cents contre 10 à 11 cents en Ontario et 12 cents pour l’ensemble de l’Amérique du Nord. Pour rejoindre le niveau de Toronto, Claude Garcia propose de relever de 4 cents, le prix du kWh. Un chiffre excessif aux yeux de François Dupuis. Selon ses calculs, une hausse de 2% en plus de la hausse annuelle décrétée par la régie de l’énergie pourrait générer à terme des revenus supplémentaires de 20 à 25G$ qui irait au Fonds des générations. Jean-Thomas Bernard, professeur à l’Université Laval Au lieu de privatiser Hydro pour rembourser la dette, la voie royale est de pratiquer une hausse des tarifs pour faire grimper les dividendes et renflouer les caisses du gouvernement. Pour se rapprocher du voisin Ontarien, il suggère une hausse de 30% même si politiquement le sujet n’est pas vendeur. Est ce qu’un monopole privé fonctionnerait mieux qu’un monopole public s’interroge le spécialiste. L’avantage c’est que le gouvernement aurait de la difficulté à demander des mandats spécifiques à une société privée comme il le fait avec Hydro-Québec. «J’attaque rudement l’argument qui veut que le Québec perdrait son avantage comparatif en cas de hausse des tarifs d’Hydro», indique M. Bernard. Pour lui, cela revient à accorder des subventions indirectes. «L’électricité que l’on vend à 4,1 cents le kWh à une aluminerie, on pourrait l’exporter à 8 cents», souligne-t-il. Par ailleurs, l’avantage comparatif du Québec n’est plus ce qu’il était. «Ainsi, pour les nouveaux sites hydro-électriques, à l’étude, comme La Romaine, on parle de 10 cents du kWh alors qu’une nouvelle usine au charbon aux Etats-Unis revient à 6,5 cents le kWh», explique Jean-Thomas Bernard. Carlos Leitao, économiste en chef chez Valeurs Mobilières Banque Laurentienne La privatisation d’Hydro est politiquement risquée. Le gouvernement perdrait des plumes dans la bataille. Une position intermédiaire serait d’envisager une privatisation partielle avec une partie du capital allouée au public. Reste à voir l’appétit des investisseurs dans un tel scénario. «Une participation majoritaire du gouvernement, qui garderait les commandes de la société, risque d’inciter les investisseurs institutionnels à aller voir ailleurs», soutient Carlos Leitao. Par ailleurs, il existe déjà un moyen de réduire la dette via le Fonds des générations. Le plus utile et le plus facile, sur le plan politique, serait donc d’augmenter les exportations d’électricité d’Hydro pour gonfler le Fonds des générations. Dès 2010, Québec entend déjà utiliser les bénéfices majorés d’Hydro liés à l’augmentation de ses exportations pour allouer chaque année en moyenne, jusqu’en 2025, 400M$ au Fonds des générations.
  2. 6 juin 2007 Une partie de la rue Sainte-Catherine deviendra piétonne, entre les rues Saint-Hubert et Papineau, durant six week-ends de l'été. Ce projet pilote, s'il est concluant, pourrait mener à donner accès aux piétons d'autres artères montréalaises. L'expérience avait été tentée avec succès lors des Outgames, l'an dernier. « Les gens aiment ça, prendre un verre et regarder passer les gens », explique le directeur général de la Société de développement commercial (SDC) du Village, Bernard Plante. « C'est une autre ambiance complètement. » L'objectif principal de l'arrondissement est d'attirer les touristes et les consommateurs pour contrecarrer la concurrence des commerces de banlieue. « Toutes les expériences européennes et nord-américaines en terme de piétonnisation ont toutes eu des impacts positifs en terme d'achalandage commercial », soutient le maire de l'arrondissement Benoît Labonté. Les rues transversales demeureront ouvertes durant ces week-ends pour piétons seulement. Résidents et passants accueillent le projet avec enthousiasme et si les réactions demeurent aussi positives à la fin de l'été l'arrondissement pourrait rendre la mesure permanente. « Non seulement sur la rue Sainte-Catherine, mais aussi ailleurs dans l'arrondissement », poursuit le maire Labonté. Le maire de l'arrondissement vise notamment la rue Saint-Paul. Benoît Labonté rappelle que les villes de Boston et Ottawa possèdent toutes des rues piétonnes. De plus, le plan de transport présenté par la Ville, il y a quelques semaines, recommande de diminuer la présence de l'automobile au profit d'autres modes de transport dans la métropole.
  3. Le mercredi 06 juin 2007 Maison de la culture et de la bibliothèque de Côte-des-Neiges. Par l’intérieur, on accède à la terrasse du deuxième étage. Outre la vue sur le mont Royal qui s’étend aux pieds du visiteur, celui-ci aura la surprise de découvrir des plants de géranium, de la lavande ou des iris.Il se trouve en effet sur le premier toit vert accessible au grand public à Montréal, qui a été inauguré hier, Journée mondiale de l’environnement, en présence du maire Gérald Tremblay et du maire de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame- de-Grâce (CDN-NDG), Michael Applebaum. « La rénovation du toit, nécessaire, s’est transformée en une remarquable occasion », explique le maire d’arrondissement. En effet, tout est parti de ce besoin, et d’une discussion entre Monique Côté, chargée de projet, et Jean Landry, architecte-paysagiste de l’arrondissement de CDN-NDG. L’idée d’un toit vert a germé. Christine Brault et Thérèse Chabot, deux artistes à la main verte, accompagnées du maire Gérald Tremblay inaugurent le premier toit vert accessible au grand public à Montréal, à la maison de la culture et de la bibliothèque de Côte-des-Neiges. Les travaux ont commencé à l’été 2006 et les derniers ajustements ont été terminés il y a quelques jours. « Ici, c’est plus qu’un toit vert, explique Jean Landry. C’est un toit-jardin. » Un espace de végétation clos, bordé d’une terrasse aménagée accessible à tous. Pour en arriver à un tel résultat, des études ont été faites pour savoir si la structure du toit pouvait supporter une telle charge. Au final, ce sont 250 m2 de verdure entièrement consacrés à ce projet de développement durable. Car un toit végétal peut faire beaucoup pour l’environnement : purification de l’air, réduction des effets de smog, régulation de la température ou récupération de l’eau de pluie. La réfection du toit de la maison de la culture et sa transformation en espace public ont nécessité des investissements de l’arrondissement de 680 000 $. Un coût supplémentaire d’environ 100 000 $ par rapport à une rénovation classique. Des fonds supplémentaires d’un total de 55 000 $ ont été apportés par la Ville et la Société de verdissement de Montréal métropolitain. De nombreux expositions, animations ou documentaires seront présentés à la population dans une visée didactique.
  4. 05/06/2007Le projet d’aménagement de l’Université de Montréal sur le site de l’ancienne gare de triage d’Outremont reçoit le prix d’excellence dans la catégorie «design urbain» décerné par l’Institut canadien des urbanistes. Ce prix, le seul accordé au Québec parmi les douze remis cette année, souligne la grande qualité du projet d’aménagement de l’UdeM à Outremont conçu par le Groupe Cardinal Hardy, en collaboration avec le Groupe Provencher & Roy architectes. Les critères d’innovation, de créativité, de contribution au développement durable et d’amélioration de la qualité de vie urbaine ont guidé le choix du jury. Le prix est remis aujourd’hui à Québec dans le cadre du Congrès conjoint de l’Institut canadien des urbanistes et de l’Ordre des urbanistes du Québec sous le thème «Vision d’avenir: l’urbanisme face aux grands changements». Le projet de développement de l’Université de Montréal à Outremont se veut une réponse aux besoins actuels et futurs d’espace de l’Université. Il comprend des pavillons et des résidences universitaires, des logements résidentiels et des espaces verts. Sa réalisation se fera par phases, en collaboration avec les différents paliers de gouvernement. On peut consulter le plan d’aménagement proposé ainsi que l’ensemble des études techniques à l’adresse: http://www.siteoutremont.umontreal.ca
  5. Le Devoir,04/06/2007 un promoteur s'apprête à lancer un projet immobilier de grande envergure sur l'île Charron, à Boucherville. Le promoteur Luc Poirier veut y construire au moins 2500 unités d'habitation. Le hic, c'est que le projet se trouve aux portes du parc des Îles-de-Boucherville, l'unique parc national de l'archipel du Grand Montréal. Le Mouvement Desjardins s'est récemment délesté de ce terrain de 24 hectares qui lui appartenait depuis 20 ans, pour 350 000 dollars. Plusieurs demandes avaient été acheminées à l'institution pour qu'elle fasse don du terrain en raison de sa valeur écologique: c'est le seul qui aurait pu permettre d'agrandir et protéger le petit parc des Îles-de-Boucherville. Le président du Conseil régional de l'environnement de la Montérégie, Richard Marois, note qu'il y n a si peu de réserves naturelles et de boisés dans le secteur, qu'il faut se battre pour sauver ceux qui existent. M. Marois accuse Desjardins d'avoir agi de façon irresponsable. L'ancien directeur du parc des Îles-de-Boucherville, Jean Hubert, demande à Québec d'agir rapidement pour paralyser tout développement immobilier.
  6. Le journal de Montréal 04/06/2007 Même si le Québec regorge de galeries et d’artistes, le marché de l’art est en déclin à Montréal. Il ne reste plus dans la métropole qu’une maison d’importance pour réaliser des grandes ventes aux enchères, l’Hôtel des Encans. C’est que Montréal n’est plus la capitale économique du Canada depuis belle lurette, si bien que, à tort ou à raison, le marché de l’art a accompagné l’argent à Toronto. «Historiquement, l’art et son marché ont toujours suivi les capitaux, que ce soit à Florence au 15e siècle, aux Pays-Bas au 17e siècle ou à New York après la Seconde Guerre mondiale», observe le spécialiste en marché de l’art et conservateur de collection, Paul Maréchal. «Peut-être qu’un jour, Toronto sera surpassé par Calgary», dit-il. Étonnamment, ce déplacement a eu des conséquences quasiment psychologiques sur les affaires. «Le phénomène qu’on observe actuellement est que les vendeurs croient qu’ils vont obtenir plus d’argent pour une oeuvre s’ils la vendent à Toronto. Même les vendeurs issus du Québec pensent que cela est vrai», analyse l’expert. Pourtant, explique-t-il, cette perception est erronée car les tableaux s’écoulent à d’aussi bons prix à Montréal qu’à Toronto. Concertation De l’avis de M. Maréchal, la vitalité artistique montréalaise n’est pas en cause dans ce déclin relatif. Il s’agit d’un problème de perception économique. En revanche, croit-il, des efforts pourraient être aisément déployés pour dynamiser le marché montréalais. «Ce qui manque à Montréal, c’est un effort des galeries pour créer des foires afin de mettre en commun leurs oeuvres. Elles pourraient organiser des biennales, etc.», pense M. Maréchal. Enfin, si Montréal n’est plus au sommet du marché, les grandes compagnies de ventes aux enchères canadiennes gardent encore aujourd’hui les yeux bien ouverts dans la métropole. Elles y lorgnent les collections privées amassées par les grandes fortunes de chez nous pour les vendre sur le marché national.
  7. Le Journal de Montréal 02/06/2007 Court répit d'un mois pour les marchands, restaurateurs et clients du boulevard Saint-Laurent qui pataugent dans un vaste chantier depuis huit mois. La Ville de Montréal suspendra les travaux durant tout le mois de juin afin de permettre l'organisation de deux événements par la Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL). La directrice générale, Sandra Fénelon, ne cache pas que ces travaux causent d'importants ennuis aux commerçants du boulevard Saint-Laurent, entre Sherbrooke et Mont-Royal, «mais la Ville était bien obligée de passer à l'action et tout a été fait pour réduire le plus possible les inconvénients», souligne Mme Fénelon. Les affaires sont très difficiles pour les 600 commerçants impliqués par ces travaux majeurs et historiques. «C'est du jamais vu», s'étonne Sandra Fénelon. Elle confirme que 45 locaux commerciaux étaient libres lors du décompte du mois de mai, mais que 13 ont finalement trouvé preneur. D'autres sont en voie de rénovation. Elle est impressionnée par la collaboration de la Ville de Montréal qui fait tout en son pouvoir pour amoindrir les irritants. «Nous nous rencontrons aux deux semaines pour des ajustements et nous avons une ligne directe avec l'entrepreneur pour les situations d'urgence.» Un peu d'air frais La fermeture du chantier en juin a été acceptée par la Ville avant même le lancement des travaux. On savait que ce serait pénible et on a voulu donner un peu d'air frais aux commerçants. Deux événements importants attireront certainement des dizaines de milliers de personnes dans le chantier fermé! Au cours de la fin de semaine du Grand Prix de la F-1, la SDBSL présentera une exposition de voitures très spéciales. Les amateurs de F-1 et les curieux qui sont habitués à «zieuter» les rutilantes Ferrari rangées sur Saint-Laurent découvriront cette année plus d'une trentaine de voitures anciennes datant des années 1930 à 1970. Une autre grande fête culturelle est prévue à la mi-juin, soit la Frénésie de la Main qui réunira des dizaines de communautés culturelles de Montréal. «Ce temps d'arrêt est bienvenu, de dire Sandra Fénelon, puisque le chantier repartira en juillet jusqu'à la fin de l'année.» Les travaux sur Saint-Laurent Aménagement urbain (rue, trottoir et mobiliers urbains): 11,84 M$ Remplacement aqueduc et égout: 9,10 M$ Électricité et nouveaux lampadaires: 4,32 M$ PHASE I (René-Lévesque à Sherbrooke)terminée: Aménagement urbain: 3,2M$ Aqueduc et égout: 0,5M$ Électricité: 2,1M$ GRAND TOTAL: 31,06 M$ Revitalisation des rues commerciales La Ville de Montréal met de l'avant un programme de revitalisation pour les rues commerciales et une somme de 11,6 M$ a été votée pour aider les commerçants à rénover leur place d'affaires et leur rue commerciale. Le programme Réussir@montréal-Commerce a été adopté il y a quelques jours par le comité exécutif. Le conseiller Alan DeSousa, qui supervisera l'initiative, a confirmé que tous les marchands des artères commerciales traditionnelles sont admissibles en fonction des critères qui seront établis bientôt. «Il s'agit, selon M. DeSousa, d'un programme dédié aux commerçants et aux propriétaires d'immeubles commerciaux qui se regroupent afin de mettre en valeur leur artère commerciale.» L'objectif de la Ville est de rendre ces artères plus attrayantes, en étroite collaboration avec les commerçants qui y sont situés.» Le programme vise notamment à favoriser la densification commerciale et l'amélioration du design urbain. Le projet de règlement, les critères de sélection et le guide général seront élaborés au cours de l'été en étroite collaboration avec les arrondissements et les organismes concernés.
  8. loulou123

    Autoroute 19

    Le Journal de Montréal 02/06/2007 La question n'est pas de savoir s'il faut ou non prolonger l'autoroute 19 de Laval à Bois-des-Filion, mais se demander pourquoi, au Québec, il faut que les projets de développement des infrastructures se fassent dans l'anarchie, le désordre, sans plan et sans vision des besoins. Le porte-parole du Conseil régional en environnement de Montréal (CRE), André Porlier, a déploré hier la décision du gouvernement du Québec de lancer les études d'opportunité pour prolonger l'autoroute 19 de cinq kilomètres, tel que le Journal le révélait hier. «La question que ça soulève est toujours la même: comment établit-on le développement des infrastructures de transport, pas seulement à Montréal, ou dans la région métropolitaine, mais au Québec ? Jusqu'à maintenant, c'est celui qui crie le plus fort qui obtient quelque chose», déplore M. Porlier. Besoins Le porte-parole du groupe environnementaliste rappelle qu'avec un réseau routier en piteux état, des viaducs à refaire, des investissements majeurs en transport en commun, le gouvernement devrait développer un processus clair pour définir les besoins, les choix et les orientations à suivre pour développer le transport. «Le cas de l'autoroute 19 n'est pas unique. Il y a plein d'exemples du genre. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de processus clair pour déterminer les besoins, pas de vision.»
  9. La Presse Le samedi 02 juin 2007 Les jours immaculés de George-Étienne Cartier ont été brefs. Après deux ans de travaux qui ont coûté 3 millions de dollars, le célèbre monument du mont Royal est entièrement couvert de graffitis. Il y a moins d'un mois, un échafaudage a été installé au pied de la statue. Celui-ci devait vraisemblablement servir à la restauration de la sculpture. Il a pour l'instant surtout servi à des graffiteurs qui en ont profité pour couvrir l'oeuvre de tags. L'installation semble d'ailleurs avoir bien servi les graffiteurs: jamais le monument n'a été si barbouillée. Selon la Ville, c'est à l'entrepreneur de tenir les vandales loin des lieux. «En ce moment, c'est un chantier, donc par définition ce n'est pas une oeuvre d'art, a dit hier Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal. Le chantier relève de l'entrepreneur, qui doit le sécuriser pour empêcher les graffiteurs de s'adonner à leurs activités.» M. Sabourin n'a pas voulu dire si l'entrepreneur s'était engagé à nettoyer les graffitis avant la fin des travaux. «La problématique est connue du Bureau d'art public, et des rencontres sont prévues avec l'entrepreneur bientôt», s'est-il contenté de préciser. Hier, il a été impossible de joindre un porte-parole de l'entreprise responsable du chantier, Maçonnerie Rainville et Frères. Depuis son début en mai 2005, la restauration du monument à sir George-Étienne Cartier a connu plusieurs écueils. Une mauvaise évaluation des travaux a d'ailleurs engendré des retards et des dépassements de coûts de plus de 200 000$. Des statues de bronze, qui ornent les côtés du monument, ont été déposées pour être restaurées en atelier. Si tout se passe comme prévu, les travaux seront terminés au printemps 2008. Avocat originaire de Saint-Antoine-sur-Richelieu, George-Étienne Cartier prit part à la rébellion de 1837. Il fut par la suite politicien puis ministre de la Défense dans le gouvernement Macdonald. Il est mort à Londres en 1873. L'échafaudage installé au pied de la statue a pour l'instant servi à des graffiteurs.
  10. La Presse Le samedi 02 juin 2007 Certains Québécois envient les Albertains qui se sont complètement débarrassés de leur dette et qui jouissent à la fois des taux d'impôt sur le revenu les plus bas au Canada et de l'absence de taxe de vente provinciale. L'Alberta dispose de ressources pétrolières importantes qui sont en forte demande aujourd'hui dans le monde. Le Québec, de son côté, dispose de ressources hydrauliques accessibles et renouvelables qui, elles aussi, sont très en demande. Les Albertains ont laissé l'exploitation de leurs richesses naturelles au secteur privé et paient leur pétrole au prix du marché. Si le prix du pétrole augmente rapidement, les Albertains, comme tous les autres Canadiens, doivent accepter de débourser davantage pour leur essence. L'Alberta reçoit des redevances des entreprises privées qui assurent l'exploitation de ses ressources énergétiques. Le gouvernement de l'Alberta ne cherche pas toutefois à fixer le prix de l'essence. Le Québec a choisi une stratégie différente: sauf quelques exceptions, c'est l'État, par l'entremise d'Hydro-Québec, qui assure l'exploitation de nos ressources hydro-électriques. Hydro-Québec paie, depuis peu, une redevance pour l'utilisation de l'eau, redevance qui est loin d'atteindre le niveau payé en Alberta sur les ressources pétrolières. Hydro-Québec détient le monopole de la distribution de l'électricité au Québec. Au cours des dernières années, la hausse des tarifs d'électricité a été beaucoup moins rapide que la hausse des prix des produits pétroliers; c'est pourquoi les citoyens québécois paient leur électricité bien en deçà de sa valeur marchande: les tarifs résidentiels d'électricité à Toronto sont supérieurs de 75% aux tarifs québécois. La différence avec nos voisins américains est encore plus considérable. La valeur d'Hydro-Québec On sait que la dette du Québec s'élève à 122,6 milliards$. Le Québec a la possibilité de se débarrasser rapidement de sa dette en faisant une meilleure exploitation de ses richesses hydrauliques. Voici un scénario raisonnable. En excluant les éléments extraordinaires, les bénéfices d'Hydro-Québec en 2006 ont été de 2,8 milliards$. Si on augmentait les tarifs d'électricité de quatre cents le kWh, on aurait le même tarif moyen que les citoyens de Toronto. Une telle hausse augmenterait les bénéfices d'Hydro-Québec d'environ 7 milliards$. Nous faisons l'hypothèse que les milliards de kWh que ne consommeraient pas les Québécois, à la suite d'une hausse de tarif, trouveraient facilement preneur sur les marchés d'exportation. Quelle serait la capitalisation boursière d'Hydro-Québec si on l'inscrivait à la cote de la Bourse de Toronto après avoir augmenté les tarifs de quatre cents le kWh? C'est une question fondamentale que notre société se doit d'analyser et de débattre. Le monde a changé énormément dans les 20 dernières années. La déréglementation du marché nord-américain de l'énergie a augmenté considérablement la valeur intrinsèque d'Hydro-Québec. Hydro-Québec deviendrait assujettie à l'impôt sur ses bénéfices si elle devenait une société à capital ouvert. En supposant qu'elle devrait remettre environ le tiers de ses bénéfices aux gouvernements fédéral et québécois, son bénéfice net, à titre de société privée, serait de 6,5 milliards$. À la lumière de la valorisation des sociétés productrices d'énergie inscrites à la cote de la Bourse de Toronto, on peut conclure que la capitalisation boursière d'Hydro-Québec excéderait probablement 130 milliards$ dans un tel scénario. Au 31 mars 2006, la dette du Québec s'élevait à 122,6 milliards$. La valeur intrinsèque d'Hydro-Québec est donc supérieure à la dette actuelle du Québec. Un Québec sans dette économiserait 7,6 milliards$ par année au titre du service de la dette. Cette économie sera réduite à environ 5,5 milliards$ par année une fois prise en compte la réduction de la contribution d'Hydro-Québec aux revenus du Québec. Une telle somme permettrait au gouvernement de baisser l'impôt sur le revenu de 33%. Une baisse aussi marquée de l'impôt sur le revenu stimulerait énormément la croissance économique du Québec puisque nous disposerions alors d'un environnement fiscal très compétitif. Le Québec est une société qui connaît un vieillissement rapide. Plusieurs commentateurs se sont inquiétés de l'impact de ce vieillissement sur notre capacité à assurer le maintien de notre système universel de soins de santé puisque les citoyens du Québec se classent déjà parmi les plus taxés et les plus endettés en Amérique du Nord. L'analyse qui précède démontre qu'il n'en tient qu'à nous de faire les ajustements nécessaires pour changer cette situation. En contrepartie d'une hausse, somme toute minime, des tarifs d'électricité, nous pourrions jouir d'un environnement fiscal très compétitif sans sacrifier nos programmes sociaux qui comptent parmi les plus généreux en Amérique du Nord. Administrateur de sociétés, l'auteur a été président de la Standard Life de 1993 à 2004.
  11. 31/05/2007 En vidéo, le reportage de notre journaliste Monique Grégoire. Avez-vous déjà remarqué que le taux de chômage est toujours plus élevé au Québec qu'en Ontario? Que les salaires plus bas au Québec qu'en Ontario? Et que les routes moins belles au Québec qu'en Ontario? Un ancien sous-ministre au ministère des Finances, Claude Séguin, s'est demandé pourquoi. Il a d'abord constaté que ce n'est pas uniquement par rapport à l'Ontario que le Québec accuse un retard mais par rapport à la moyenne canadienne. Un écart de prospérité comme il l'appelle de 6300$ par habitant Le lien de La vidéohttp://argent.canoe.com/cgi-bin/player/video.cgi?file=20070531-175252&link_nouvelle=http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2007/05/20070531-175252.html&link_archive=/infos/quebec/&type_archive=Québec&alt=
  12. Jeudi 31 Mai 2007 Depuis la création du poste en 2003, l'ombudsman de la Ville de Montréal n'a guère le loisir de se reposer sur ses lauriers. Le nombre d'intervention de Me Johanne Savard et de son équipe a presque triplé depuis 2005, passant de 541 à 1384. " Cette forte augmentation des demandes d'intervention ne reflète pas nécessairement un taux élevé d'insatisfaction de la part des citoyens de Montréal ", prévient Mme Savard. Ce sont surtout des plaintes reliées à la qualité de vie des citoyens qui ont le plus occupé l'ombudsman. Me Savard cite en exemple un citoyen qui s'est plaint de l'état lamentable d'un immeuble abandonné depuis plusieurs années. Un autre s'est lamenté à propos du bruit et de fortes vibrations ressenties dans sa maison, lors du passage de véhicules lourds. Un autre citoyen a réclamé l'intervention de l'ombudsman de Montréal en raison des nuisances causées par un chantier de construction tout près de sa résidence. " Le grand nombre de demandes qui nous sont soumises confirme combien ce service était requis, pour aider les citoyens à mieux comprendre l'appareil municipal ou à régler les difficultés qu'ils peuvent, de temps à autre, rencontrer au niveau des services municipaux ", poursuit Me Savard. L'ombudsman intervient en dernier recours pour assurer que les droits municipaux des citoyens soient respectés. Il est le " gardien " de la nouvelle Charte montréalaise des droits et responsabilités. Près de 90 % des personnes qui s'adressent à l'ombudsman de Montréal reçoivent une réponse finale dans un délai d'un mois ou moins.
  13. 30 mai 2007 Les premiers édifices du projet Symphonia, dans le secteur de la Pointe-Sud de L'Île-des-Sœurs, ont commencé à prendre forme. On prévoit construire 52 unités résidentielles, pour la phase I de ce projet situé tout près du futur golf écologique.
  14. La PresseLe mercredi 30 mai 2007 La Ville de Montréal est incapable de respecter l'ambitieux plan de gestion de l'eau qu'elle a adopté il y a tout juste quatre ans. Le vérificateur général Michel Doyon a révélé hier un trou de 391 millions de dollars dans le budget d'exploitation prévu: la Ville a investi moitié moins que promis pour renouveler son réseau d'égouts et de distribution d'eau entre 2002 et 2006. Ainsi, alors que la Ville de Montréal s'était engagée en 2002 à investir 200 millions de dollars par année pendant 20 ans pour retaper ses infrastructures de l'eau, elle n'a versé que 100 millions en moyenne. Cet écart important «préoccupe» le vérificateur général: une proportion importante du réseau a déjà atteint ou est en voie d'atteindre sa durée de vie utile. «Plus on attend, plus les réparations risquent de coûter cher», a-t-il remarqué. Frank Zampino, président du comité exécutif de la Ville, a accusé Québec et Ottawa d'être responsables de la situation: «Les subventions disponibles entre 2002 et 2005 n'ont pas été aussi élevées que celles que nous avions anticipées au départ.» Mais quelle qu'en soit la cause, le vérificateur général remarque que ce retard obligera les gestionnaires à revoir leur stratégie d'ensemble, et peut-être même à en réévaluer les objectifs. Michel Doyon craint aussi que le plan d'évaluation ne soit plus à jour lorsque viendra le temps d'établir le plan d'intervention, dans trois ans. La Ville n'effectue d'ailleurs aucun rapport périodique des travaux effectués sur le réseau, ce qui complique le suivi. Des lacunes côté gestion Au moment où le maire Tremblay réclame un financement accru pour la métropole, le vérificateur général a ainsi révélé hier que plusieurs millions lui échappent alors que d'autres sont dépensés sans faire l'objet d'un suivi rigoureux. L'administration Tremblay tient dans ce cinquième rapport le rôle de l'élève qui, malgré sa bonne volonté, obtient des résultats décevants dans plusieurs matières. Du côté de la gestion, Michel Doyon s'inquiète de lacunes importantes observées au moment de l'attribution de contrats par les arrondissements. Le quart des 20 contrats étudiés ont été octroyés sans qu'aucune estimation détaillée des coûts n'ait été effectuée au préalable et autant l'ont été sans estimation sommaire. Dans ces conditions, il est très difficile d'évaluer objectivement les soumissions reçues à la suite de l'appel d'offres. «Cela dénote un sérieux manque de rigueur, a relevé hier Michel Doyon. Est-ce que c'est comme ça à l'échelle de la ville? Je ne suis pas en mesure de le dire, mais il y a visiblement de bons et de moins bons arrondissements.» Le bilan de la Ville est aussi entaché par la gestion du programme pour la propreté, si cher au maire Tremblay. En 2006, la Ville de Montréal a accordé 10 millions de plus aux arrondissements... dont près du tiers a été distribué sans qu'aucune indication sur les moyens de le dépenser ait été donnée, ou qu'aucune activité à privilégier n'ait été mentionnée. Pire encore, les informations reçues par l'Unité propreté et entretien Montréal (UPEM) sont insuffisantes pour évaluer le succès des actions prévues par les arrondissements. Bref, même si le vérificateur général ne doute pas que l'argent a bel et bien été dépensé pour nettoyer la ville, il est incapable savoir s'il le coup de balai a été efficace. Le rapport démontre également que la Ville de Montréal a laissé filer de ses coffres des centaines de millions de dollars en contraventions impayées, certaines remontant à 1980. Un peu plus de 200 000 ont été mal remplies par des agents distraits, une situation qui devrait toutefois être corrigée par l'implantation, sous peu, d'un nouveau gestion système d'émission des constats informatisés, a promis hier Frank Zampino. La Ville se félicite L'administration Tremblay a montré patte blanche, hier, au moment de la remise de ce bulletin et promis d'y «assurer un suivi rigoureux». Le vérificateur général a d'ailleurs souligné que 91% des recommandations de 2005 ont effectivement fait l'objet d'un suivi. Par contre, la Ville tarde à faire le ménage de ses logiciels informatiques, un engagement pourtant pris en 2003 à la suite du rapport d'un précédent rapport du VG. Hier, Michel Doyon a déploré l'état de «grande désuétude» d'une vingtaine de logiciels «d'une importance critique». Le service de courriels de la Ville est confus: il existe encore, cinq ans après les fusion, des adresses dont le domaine est CUM, du nom de l'ancienne Communauté urbaine de Montréal. Le chef de l'opposition, Noushig Eloyan, y a vu un signe de «l'incohérence» de la gestion de la ville. «C'est difficile de projeter une image forte quand nos constituantes ne veulent même pas s'identifier à leur ville.» Voici, en bref, les principaux constats du vérificateur général Propreté Montréal ignore comment trois des 10 millions ajoutés au budget de propreté en 2006 ont été dépensés par les arrondissements. Eau Les investissements prévus à la réfection des infrastructures de l'eau à Montréal accusent un retard de 50%. Réservoirs de produits pétroliers Le vérificateur général a étudié la sécurité des 79 réservoirs de produits pétroliers de la Ville. Les installations ne présentent qu'un «faible» risque de fuites pouvant causer des dommages à l'environnement. Santé et sécurité au travail La Ville, plus important employeur du Québec inscrit auprès de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) ne dispose d'aucune politique générale dans ce domaine. Un groupe de travail devra être mis sur pied «sans délai» pour corriger la situation. Attribution des contrats Des contrats de plusieurs dizaines de milliers de dollars ont été attribués sans qu'aucune estimation préalable ait été effectuée. Les mairies d'arrondissement ont de plus la mauvaise habitude de fournir dans leurs appels d'offres le montant prévu pour les dépenses contingentes, qui représentent généralement 10% de la dépense totale prévue. Les soumissionnaires peuvent ainsi facilement calculer le prix estimé pour le contrat visé, et y calquer leur proposition, plutôt que viser le plus faible coût possible. Constats d'infraction Plus de 400 000 constats d'infraction demeurent impayés depuis 1980, la plupart parce qu'ils ont été adressés à des résidants étrangers ou qu'ils ont été mal remplis. Le vérificateur général a aussi montré du doigt les délais dans le traitement des constats émis en 2005, qui oscille entre 7 et 13 jours. Plan directeur informatique Le plan directeur, recommandé par le vérificateur général en 2003, n'a toujours pas été approuvé par le comité exécutif de la Ville. Le réseau, vétuste, présente des lacunes importantes.
  15. 29/05/2007 Le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) demande à la Ville de Montréal et au gouvernement provincial de mettre un frein à la conversion de maisons de chambres privées en condos et en hôtels.Selon le recensement de la Ville de Montréal pour l'année 2006, c'est quelques 180 maisons de chambres privées, abritant environ 3 000 unités, qui existeraient toujours dans la métropole. Le RAPSIM demande la sauvegarde de ces habitations, qu'il aimerait voir transformées en logements sociaux. Plus de 45 % des unités de maisons de chambres privées se retrouvent dans les arrondissements de Ville-Marie et du Plateau Mont-Royal. Des quartiers fort prisés par les promoteurs immobiliers. Le RAPSIM demande ainsi à Montréal de catégoriser les maisons de chambres de manière à ce que leur éventuelle conversion soit plus difficile à autoriser. Une sorte de moratoire qui empêcherait leur vente rapide à des promoteurs immobiliers, à l'instar de celui existant au chapitre des condominiums. Le RAPSIM réclame également plus d'argent de Québec afin de rencontrer les coûts réels rattachés à l'achat et à la rénovation des maisons de chambres privées. C'est environ 15 000 $ par unité que l'organisme réclame, des coûts qui s'ajoutent à ceux déjà consentis en ce sens.
  16. 29/05/2007 Le système informatique de la Ville de Montréal est dépassé. C'est l'un des constats faits par le vérificateur général, dans son rapport annuel déposé au conseil municipal. Et ça fait perdre des millions de dollars à la Ville. On apprend dans ce rapport que le système de gestion des ordinateurs de la Ville est un vrai capharnaüm: 550 serveurs installés sur 63 sites différents, neuf systèmes d'exploitation indépendants les uns des autres. Certains ordinateurs sont tellement vieux que les fonctionnaires n'en connaissent même plus le mode de fonctionnement. Le président du comité exécutif, Frank Zampino, affirme qu'il tente l'impossible pour corriger la situation. Mais pour Noushig Eloyan, chef de l'opposition à la Ville de Montréal, l'administration Tremblay paie le prix de sa décentralisation. Le vérificateur général identifie ainsi une dizaine de secteurs de la Ville de Montréal qui ont besoin de sérieux correctifs.
  17. La Presse Le mardi 29 mai 2007 Malgré la colère de l'opposition officielle et d'un groupe de citoyens, la Ville de Montréal ne modifiera pas les plages de tarification de ses parcomètres. Les automobilistes continueront donc de payer pour garer les soirs de semaine et les jours fériés. «C'est légitime d'augmenter nos revenus de cette façon», a justifié le conseiller de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Marvin Rotrand. Le conseiller de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Michel Labrecque, a quant à lui cité le sondage Unimarketing publié hier matin dans La Presse. «Selon cette étude, 70% des Montréalais et des banlieusards appuient l'idée des péages et des parcomètres. On continuera donc de répondre aux attentes de la population en maintenant notre politique de parcomètres», a-t-il affirmé. Le parti de l'opposition Vision Montréal a déposé hier soir au conseil municipal une motion demandant l'arrêt des parcomètres les lundis, mardis et mercredis soir ainsi que les dimanches et jours fériés pour ne pas nuire aux commerçants. Mais la Ville ne compte pas se plier à cette demande. Selon Michel Labrecque, depuis que Montréal a prolongé ses périodes de tarifications en mars dernier, l'utilisation des parcomètres a chuté de 10% avant de revenir à la normale. «C'était simplement une période d'ajustement», a-t-il dit. La citoyenne Giovanna Giancaspro conteste cette affirmation. «Moins de clients viennent à Montréal. À long terme, il va y avoir de grosses pertes pour les commerçants. Les gens vont aller magasiner en banlieue!» a lancé la dame. Accompagnée d'une trentaine de citoyens, Mme Giancaspro a manifesté son mécontentement hier soir à l'hôtel de ville. Elle a brandi une pétition contenant 20 000 noms de citoyens qui réclament une diminution des plages horaire des parcomètres. Loin d'être déstabilisé, le conseiller Marvin Rotrand s'est dit sceptique quant à l'ampleur réelle de la contestation publique. «Quand il y a un mouvement de masse contre un projet, comme l'avenue du Parc, on est inondé d'appels et les pétitions sont plus importante que ça», a-t-il dit. Par ailleurs, la Ville n'est pas insensible aux demandes des citoyens, a précisé M. Labrecque. Certains ajustements seront apportés aux parcomètres. «Par exemple devant les lieux culturels, on pense prolonger les heures où le stationnement est permis le soir, quand il y a des spectacles», a-t-il expliqué. Les modalités exactes de ces changements seront connues au cours des prochaines semaines.
  18. loulou123

    Hydro-Québec - Rénovation

    Ca fait un beau changement ,bon travail Gilbert .
  19. lundi 28 mai 2007 L'étalement urbain menace le territoire agricole du Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal, selon la Coalition pour la protection du territoire agricole (CPTAQ). L'organisme, piloté par l'Union des producteurs agricoles (UPA), regroupe aussi des syndicats, des scientifiques et des groupes environnementalistes. Il lance un cri d'alarme au gouvernement du Québec pour calmer la frénésie du dézonage agricole. Près de 3000 hectares de terres agricoles ont fait l'objet de demandes de dézonage dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) durant la seule année 2003. La superficie visée est égale aux demandes des 10 années précédentes. La CPTAQ précise que 50 000 hectares ont été dézonés au Québec depuis 1994. Les experts estiment que c'est l'équivalent de l'île de Montréal - quelque 4000 hectares - qui est dézoné chaque décennie au Québec. Or, seulement 2 % du territoire québécois est cultivable. Les meilleures terres se retrouvent dans la plaine du Saint-Laurent à l'intérieur de laquelle se situe la CMM. La CPTAQ s'explique mal la frénésie du dézonage puisque 30 000 hectares du territoire de la CMM ne sont pas en zone agricole et sont disponibles pour la construction. Le potentiel résidentiel oscille entre 800 000 et 1 million de personnes. Les municipalités périphériques, qui n'ont plus d'espaces, seraient tentées de mettre la main sur les terres agricoles pour augmenter leurs revenus fiscaux. Une terre cultivable sur laquelle on construit devient impropre à l'agriculture pour toujours. L'étalement urbain s'effectue au détriment de Montréal et des banlieues de la première couronne, selon le géographe de l'Université de Montréal, Claude Marois. Ce dernier souligne l'importance de protéger le territoire agricole. Il favorise le développement des terres non zonées, la revitalisation des vieux quartiers et la mise sur pied d'un plan de développement qui dépasse les cadres municipaux. La CPTAQ récupère ces recommandations qu'elle défendra lors des audiences publiques de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire à Québec et Montréal.source http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/Montreal/2007/05/28/004-CPTAQ-CMM-agricoles.shtml
  20. La Presse Le lundi 28 mai 2007 Exit les «canards à spring en dépression nerveuse», place aux nouvelles structures. Plusieurs quartiers prévoient réaménager leurs aires de jeu dans les années à venir. L'expression sort tout droit de la bouche du maire de Rosemont/Petite-Patrie, André Lavallée, visiblement très fier du travail effectué par son arrondissement, et des futurs projets à venir. «Les canards à spring en dépression, c'était ça la réalité», répète-t-il. Or, son administration s'est donné le mandat de revitaliser les parcs, entre autres pour lutter contre la «tendance lourde» des familles qui fuient la ville et adoptent la banlieue. «Nous avons refait 11 parcs dans les dernières années», dit-il. Au cours des cinq dernières années, son arrondissement a dépensé 12,6 millions dans les parcs. Et ça n'est pas fini. Trois autres sont au programme pour l'année à venir. André Lavallée les connaît sur le bout des doigts. «Ici, l'an dernier, il n'y avait rien», lance-t-il en pointant vers une magnifique structure toute neuve, au parc Sainte-Bernadette, où s'amusent quelques familles. Même scénario quelques rues plus loin, au parc de la Louisiane. «Ici, il n'y avait rien avant.» «Je suis de ceux qui pensent avec fermeté que Montréal doit revoir sa mission de base, qui est la qualité de vie. Or, les parcs, c'est de la qualité de vie.» À l'instar de Rosemont/Petite-Patrie, d'autres quartiers prévoient aussi réaménager leurs aires de jeu dans un avenir proche. Ahuntsic/Cartierville doit réaménager pas moins de 32 parcs, avec des investissements de 7,3 millions prévus cette année seulement, Laval devrait refaire 50 de ses aires de jeu, Mercier/Hochelaga-Maisonneuve en a ciblé 22, Saint-Léonard 14, Côte-Saint-Luc 13, LaSalle 11, Montréal-Nord et l'Île Bizard 10. Quant à Montréal-Est, la ville prévoit refaire ses huit aires de jeu d'ici 2010.
  21. La Presse Le lundi 28 mai 2007 Tous les enfants ne sont pas égaux quand vient le temps de s'amuser au parc, révèle une enquête exclusive menée par Actuel. Tandis que certains arrondissements bénéficient de belles aires de jeu toutes neuves, d'autres doivent se contenter de vieux modules désuets, peu entretenus, souvent carrément dangereux. Surprise: ça ne sont pas toujours les plus riches qui ont les plus belles structures. Près de trois structures de jeu sur cinq ont été construites il y a plus de 10 ans dans la région de Montréal. C'est dire que plus de la moitié des aires de jeu en ville et en banlieue ne rencontrent pas les normes de sécurité actuelles. Attention: danger, crient certains experts et parents interrogés. «Faute d'investissements majeurs au cours des dernières années, la majorité des aires de jeu au Québec sont hors normes, dénonce Patrick Lafleur, directeur général de l'Association québécoise du loisir municipal. Le fait d'avoir un équipement désuet est une problématique alarmante.» Au mini parc de l'Épée, à Outremont, un grand trou accueille les enfants en plein milieu de l'aire de jeu. La surface de revêtement est déchirée depuis des semaines. Les poutres qui entourent le parc sont pourries, et de gros clous en ressortent. Dans Villeray, au parc Gabriel Sagard, il manque carrément une planche au petit pont du module. L'an dernier, un enfant y est tombé. Faute de sable en quantité suffisante, le béton des piliers de la structure est aussi à découvert. À Rivière-des-Prairies, au parc Sainte-Marthe, un espace carré est envahi d'herbe. Peut-être, jadis, trônait là un carré de sable. Sur le Plateau-Mont-Royal, au parc Louis-Reitman, on a réinstallé au printemps une balançoire complètement défoncée l'année d'avant. Aux quatre coins de la ville, il n'est pas rare de trouver des glissoires manquantes, un barreau absent, ou du sable visiblement mal entretenu, habité par les excréments des animaux du coin. Si certains arrondissements ou villes entretiennent leurs parcs quotidiennement (Anjou, Montréal-Nord, Pierrefonds, Plateau, Dorval et Laval), d'autres, comme Montréal-Est Ahuntsic et Pointe-Claire, n'y passent qu'une fois par année, ou pour des interventions «ponctuelles». Pire: à Outremont, il n'y a carrément pas de politique d'entretien des aires de jeu. Bien sûr, la situation a déjà été pire. Bien pire. Tous les experts interrogés s'accordent pour confirmer que la métropole a fait un travail énorme depuis quelques années. «Nous avons mis beaucoup l'accent sur les surfaces amortissantes, et là-dessus, la Ville de Montréal semble avoir travaillé très fort», indique Sylvie Melsbach, responsable du dossier des aires de jeu au Regroupement des CPE de la Montérégie. «Il y a eu des efforts pour corriger les pires situations, mais cela ne veut pas dire qu'il n'en reste pas», ajoute Diane Sergerie, membre du comité d'experts de SécuriJeunes Canada. Il faut dire que les investissements ont été inégaux. Tandis que Côte-des-Neiges/Notre-Dame de Grâce a réaménagé 28 parcs entre 2002 et 2007, Montréal-Est n'a littéralement pas touché à ses aires de jeu. Conséquence: «en cinq ans, on est passé d'une situation où la majorité des parcs étaient hors normes, à une situation où certaines aires de jeu sont très conformes, alors que d'autres sont très peu conformes», indique David Fortier, agent de planification, spécialisé en prévention des traumatismes (notamment dans les aires de jeu), à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Les normes des aires de jeu sont dictées par l'Association canadienne de normalisation (CSA), un organisme sans but lucratif qui définit les critères à respecter (hauteurs des structures, barrières de protection, surfaces protectrices, taille des ouvertures) dans la conception et l'entretien des aires de jeu. Une étude menée par l'Université de Toronto a d'ailleurs révélé que sur quatre ans, les blessures avaient baissé de 49% dans les aires de jeu des écoles qui s'étaient conformées aux normes CSA; 520 blessures ont ainsi été évitées, estiment les chercheurs. Le hic? Ces normes, souvent contraignantes et coûteuses à appliquer, n'ont pas force de lois. «Ce sont des normes de bons près de famille, résume Patrick Lafleur. Si demain matin, on obligeait toutes les villes à appliquer ces normes, les parcs fermeraient.» Prendre les grands moyens C'est l'histoire d'une mère de deux jeunes enfants qui n'ose plus aller dans le parc de son quartier. «C'est vraiment pas sécuritaire», dit-elle. Louise Lippe, de Villeray, en a gros sur le coeur. «L'air de jeu est dans un état terrible», confie-t-elle. Le parc en question, baptisé Gabriel Sagard, est à deux pas de chez elle. La dernière fois qu'elle y est passée, la plaque du parc avait été décrochée. Il manque de sable, les piliers en béton de la structure sont dénudés, la première marche de l'escalier, faute de sable en quantité suffisante, est beaucoup trop haute, et il manque carrément une planche au petit pont. En guise de barrière de protection, on a placardé une vulgaire plaque de contreplaqué sur le module. «Ça fait dur, dit-elle.» Tous les parents du coin se disent d'ailleurs la même chose: «Ça n'a pas de sens. C'est rendu qu'on n'ose pas aller au parc près de la maison», dit celle qui songe à lancer une pétition pour «son» parc. Interrogé par La Presse la semaine dernière, le chargé de communications de l'arrondissement, Claude Raymond, a d'abord affirmé ne pas «avoir eu vent de quoi que ce soit» au sujet de ce parc. Vérification faite, il a ensuite promis que les réparations seraient effectuées aujourd'hui (lundi) au plus tard. Pour faire bouger les choses, certains parents prennent aussi les grands moyens. C'est ainsi que des parents de Rivière-des-Prairies ont mis sur pied un comité de travail en 2003, avec des représentants de la ville, de la police, des CPE du coin, chapeautés par l'Initiative 1,2,3 go! de Centraide (visant la promotion locale du développement et de la santé des tout-petits), afin de dresser un portrait de l'état des lieux. Ils ont fait le tour de tous les parcs de leur quartier, afin de pondre un important document, ciblant, photos à l'appui, toutes les réparations à faire. Résultat? «Oui, il reste encore des choses à faire, mais on a bien entamé le travail», signale Véronique Moreau, coordonnatrice de l'Initiative 1,2,3, go! à Rivières-des-Prairies. À Longueuil, un groupe de parents vient de se lancer dans le même travail, et s'apprête à évaluer les 69 parcs du Vieux-Longueuil. Il faut dire que pour obtenir gain de cause, il faut non seulement du temps, mais beaucoup de patience. Nathalie Michellod, du Plateau-Mont-Royal, en sait quelques chose. Elle se bat depuis des années pour revitaliser «son» parc, Jean-Jacques-Olier. Clôture, sable, vitesse dans la rue, lumières la nuit: «il faut toujours appeler la ville. Cela prends des mois et des mois. J'ai l'impression d'être toujours en train d'appeler!» dit celle qui tente maintenant d'aménager un nouveau parc dans le quartier, fermé la nuit et les fins de semaines. «On veut un parc sécuritaire, aux normes, et adapté à nos besoins.» Où sont les nouveaux parcs? Nous avons sondé Montréal (et ses 19 arrondissements), les 15 villes reconstituées, Laval et Longueuil, histoire de savoir combien d'aires de jeu ont moins de 10 ans. (voir la carte ci-contre) À noter: + : Baie d'Urfé et Mont-Royal, où 100% des parcs sont tout neufs (moins de 10 ans). - : Montréal-Est, Saint-Anne de-Bellevue et Westmount, où 100% des parcs sont vieux (plus de 10 ans).
  22. La Presse Le lundi 28 mai 2007 Selon un sondage Unimarketing-La Presse réalisé la semaine dernière, l'instauration d'un péage sur les ponts de Montréal aurait l'appui de presque deux personnes sur trois (65%) dans l'ensemble de la région métropolitaine. Cet appui serait aussi majoritaire chez les Montréalais (68%) que chez les banlieusards (61%), et ce, qu'ils soient usagers des transports en commun (69%) ou automobilistes (63%). «Les banlieusards ont une conscience sociale «, commente Claude Bergeron, spécialiste en sondages chez Unimarketing. «Ils appuient le péage presque autant que les Montréalais, si la fluidité de la circulation est maintenue. Dans un sens, ça nous a surpris. Mais les chiffres sont clairs. « Leur assentiment est fortement conditionnel à l'utilisation d'une technologie qui n'impose pas d'obstacle physique sur la route comme le faisaient les postes de péage abolis dans les années 80. Dans tous les sous-groupes mentionnés plus haut, les sondeurs ont noté une forte augmentation des appuis au péage après mention de technologies garantissant la fluidité de la circulation. L'appui au péage n'est pas non plus sans réserve: 39% des banlieusards interrogés y sont défavorables, contre 29% des Montréalais, malgré l'assurance d'une technologie qui ne nécessiterait pas d'arrêt du véhicule à une guérite. Les personnes qui possèdent une automobile sont aussi plus nombreuses (36%) à s'y opposer que les personnes qui n'en ont pas (27%). Il ne semble pas y avoir de mouvement pour restreindre le péage à la partie centrale de l'île, selon M. Bergeron. « Peu importe qu'ils habitent à Vaudreuil, l'île Perrot ou Repentigny, les navettiers s'attendent à ce que les péages s'appliquent à tous les ponts et tunnels, pas seulement au pont Jacques-Cartier. « Selon le sondage Unimarketing, le péage aux entrées de l'île de Montréal aurait un impact majeur sur les habitudes de déplacement, tant dans les banlieues qu'à Montréal. Quinze pour cent des personnes interrogées ont affirmé qu'elles utiliseraient davantage le transport collectif si on instaurait le péage, et 14% d'entre elles (dont 21% en banlieue) prévoient plutôt réduire leurs déplacements dans la métropole. Ce sondage, qui portait sur le plan de transport de la Ville de Montréal rendu public le 17 mai, a été réalisé par téléphone auprès de 515 Montréalais et 514 résidants des banlieues nord et sud de la métropole, entre les 22 et 24 mai derniers. Le péage y est présenté comme l'un des moyens de financer les investissements de plus de 5 milliardsde dollars prévus à ce plan, lequel fera bientôt l'objet de consultations publiques. «Un sujet controversé» À quoi devraient servir les revenus de ce péage? Devrait-on l'étendre aussi aux autoroutes en plus des ponts et du tunnel? À quelles heures devrait-on s'appliquer? Le péage devrait-il être plus élevé pour les véhicules plus énergivores? Sur toutes ces questions, révèle le sondage Unimarketing, Montréalais et banlieusards ont à peu près les mêmes points de vue. Ainsi, 72% des répondants, tous groupes confondus, estiment que les recettes du péage doivent financer les transports en commun. Un peu plus de la moitié (57%) estime aussi que les projets financés par le péage devraient profiter à la fois à Montréal et aux banlieues. De même, 57% des répondants sont défavorables au péage sur les autoroutes, sans différence significative selon le lieu de résidence. Tous les répondants se sont par ailleurs montrés très partagés quant aux heures d'application du péage: 31% préfèrent qu'il soit limité aux heures de pointe, 26% estiment qu'il devrait s'appliquer en tout temps et 21%, seulement les jours de semaine. Mais encore une fois, aucune différence significative n'est apparue entre les points de vue exprimés à Montréal ou en banlieue quant aux plages horaires. Selon les sondeurs, le péage reste tout de même un «sujet controversé», malgré toutes ces convergences de vues. On observe ainsi que, en banlieue, 56% des gens se sont dits spontanément défavorables au péage alors que seulement 42% d'entre eux y étaient favorables. À l'inverse, 54% des Montréalais se sont dits pour l'instauration du péage, et 42% contre. «Même si les majorités sont plutôt faibles, Montréalais et banlieusards s'opposent sur cette question, tout comme les automobilistes et ceux qui utilisent les transports en commun ou les modes de transport actifs (vélo, marche)». «Cependant, note Unimarketing, les principaux groupes d'opposants - les banlieusards et les automobilistes - y deviennent majoritairement favorables si on garantit que le péage n'affectera pas la circulation.» L'appui au péage passe alors de 54% à 68% chez les Montréalais, et de 42% à 61% dans les banlieues. «On constate donc, concluent-ils, que le principe de payer pour traverser les ponts et tunnel apparaît acceptable à la majorité.»
  23. Trés belle tes photos de nuits ,dommage que rarement je voit de photos de Montréal la nuit ,la plupart sont prise la journé.
×
×
  • Créer...