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  1. Le jeudi 9 octobre 2014, en présence de la mairesse de la Ville de Longueuil, Madame Caroline St-Hilaire, de Madame France Dubé, conseillère à la Ville de Longueuil, de Monsieur Mathieu Duguay, président Société de gestion Cogir, de l’équipe de Jazz Longueuil, des cadres de Société de gestion Cogir et des résidents de Jazz Longueuil, se tenait la cérémonie de pelletée de terre protocolaire marquant le début de la construction de la tour II de la résidence privée pour aînés JAZZ Longueuil. Du même coup, la capsule temporelle contenant divers objets et souvenirs des résidents actuels de Jazz Longueuil a été scellée officiellement. Cette capsule sera installée dans la structure de béton de la tour II avec à son bord, à tout jamais, une petite partie de l'âme des résidents de la phase I. Résidence importante située au cœur de Longueuil, Jazz Longueuil s’agrandit pour accueillir une clientèle d’aînés autonomes de l’agglomération et ses environs. En plus d’offrir plus de 180 nouveaux logements au look contemporain, cette nouvelle résidence offrira des services à valeurs ajoutées à sa clientèle existante et future. Ce projet d’agrandissement, nécessitant un investissement de près de 30 millions de dollars, créera jusqu’à 26 nouveaux emplois. Située face à l’Hôpital Pierre-Boucher et à proximité de tous les services, la résidence Jazz Longueuil était louée à pleine capacité depuis quelques années. L’ajout de la tour II permettra d’offrir des opportunités de location à plusieurs aînés de la grande région qui désirent goûter à l’expérience Jazz. La construction de cette nouvelle tour sera réalisée entièrement par Société de gestion Cogir, l’un des plus importants gestionnaires d’immeubles au Québec. http://www.jazzlongueuil.ca ----
  2. Ceci peut paraitre anodin pour certain, mais j'ai travaillé en gestion de portefeuille pour l'industrielle alliance en tant qu'étudiant (stage d'été) en 2002. À ce moment la compagnie avait +/- $8 milliards en actif sous gestion. Avec cette transaction, elle passe maintenant à $75 milliard, donc presque 10 fois plus en 14 ans. Excellente croissance. L'Industrielle Alliance rachete HollisWealth a la Banque Scotia | Services financiers Publié le 05 décembre 2016 à 17h59 | Mis à jour le 05 décembre 2016 à 17h59 L'Industrielle Alliance rachète HollisWealth à la Banque Scotia Le groupe financier Industrielle Alliance a annoncé lundi avoir conclu une entente qui lui permettra de racheter la firme de conseil HollisWealth des mains de la Banque Scotia. Selon le chef de la direction de l'Industrielle Alliance, Yvon Charest, l'acquisition fera l'assureur de Québec «une des plus grandes firmes-conseils non bancaires en gestion de patrimoine au Canada», avec des actifs sous gestion totalisant 75 milliards $. HollisWealth compte des actifs sous gestion atteignant 34 milliards $, en plus de 800 conseillers autorisés, 400 000 comptes actifs de clients et plus de 300 bureaux au Canada. La firme était passée sous le giron de la Banque Scotia en 2011, lorsque cette dernière avait acquis DundeeWealth, qui comprenait en outre la firme de gestion d'actifs Dynamic Funds. Dynamic ne fait pas partie de la transaction annoncée lundi et restera chez la Scotia. Le prix de l'acquisition dépendra de la valeur de l'actif sous gestion au moment de la clôture de la transaction, laquelle est prévue pour le troisième trimestre de l'an prochain. L'opération sera financée à même les liquidités de l'Industrielle Alliance, ainsi qu'à l'aide d'une émission d'actions ordinaires. À ce sujet, l'Industrielle Alliance s'est entendue avec un syndicat de preneurs fermes dirigé par Valeurs mobilières TD sur l'achat de 2,5 millions d'actions au prix de 55,65 $ chacune, pour un produit brut de 139 millions $. Une option de surallocation pourrait augmenter ce produit brut de 13,9 millions $. La clôture du placement devrait avoir lieu vers le 14 décembre. L'action de l'Industrielle Alliance a clôturé la séance de lundi en baisse de 21 cents à la Bourse de Toronto, à 56,78 $.
  3. La firme montréalaise Groupe WSP Global (Tor., WSP) a annoncé mercredi l'acquisition de Mouchel Consulting pour approximativement 75 millions de livres sterling, soit 120,4 millions $ CAN. Mouchel Consulting compte environ 2000 employés, la plupart dans des bureaux répartis au Royaume-Uni et en Irlande, ainsi que dans quelques bureaux au Moyen-Orient. Mouchel Consulting est la division de services de génie-conseil de Mouchel Limited. Elle offre une gamme de services tout au long du cycle de vie de projets: élaboration de politiques, planification et conception, et suivi du rendement, principalement en transport, en environnement et en gestion de l'eau. La firme mène des activités au Royaume-Uni et au Moyen-Orient. WSP croit que l'acquisition de Mouchel Consulting renforcera sa présence dans le secteur des infrastructures publiques au Royaume-Uni, plus particulièrement pour ce qui est de la conception d'autoroutes, des systèmes de transport intelligents et des réseaux d'aqueduc réglementés, marchés où WSP cherchait à augmenter sa présence. WSP compte parmi les plus grandes firmes de services professionnels au monde. WSP acquiert Mouchel Consulting pour 120,4M$ | LesAffaires.com
  4. TransForce va vendre son secteur de la gestion des matières résiduelles à GFL Environmental Inc. pour 800 M$ MONTREAL, QUEBEC--(Marketwired - 29 oct. 2015) - TransForce Inc. (TSX:TFI)(OTCQX:TFIFF), un chef de file nord-américain du secteur du transport et de la logistique, a annoncé aujourd'hui qu'elle avait conclu une convention définitive d'achat d'actions avec GFL Environmental Inc., société dont le siège social est situé à Toronto, en Ontario. Aux termes de cette convention, TransForce vendra son secteur de la gestion des matières résiduelles à GFL pour 800 M$. Dans le cadre de cette opération, Gestion TFI Inc., une filiale en propriété exclusive de TransForce, vendra 100 % des actions de Services Matrec Inc. et des autres filiales en propriété exclusive indirectes comprises dans le secteur de la gestion des matières résiduelles de TransForce. La clôture de l'opération devrait avoir lieu le 1er février 2016, sous réserve des certaines conditions usuelles, y compris l'obtention des approbations requises des organismes de réglementation et l'absence de changement défavorable important touchant le secteur de la gestion des matières résiduelles. "Nous sommes très heureux d'avoir conclu cette entente avec GFL. Cette vente devrait permettre à TransForce de réaliser la pleine valeur du secteur de la gestion des matières résiduelles, dont la valeur n'a jamais été pleinement reconnue", a déclaré le président du conseil, président et chef de la direction de TransForce, Alain Bédard. "Au nom de nos clients et de nos actionnaires, j'aimerais remercier sincèrement les employés du secteur de la gestion des matières résiduelles pour leur dévouement", a ajouté M. Bédard. La convention d'achat d'actions prévoit qu'une tranche de 100 M$ du prix d'achat pourra être acquittée par l'émission à TransForce d'actions de GFL, sous réserve du respect de certaines conditions à la satisfaction de TransForce. Si TransForce choisit de ne pas être payée au moyen d'actions de GFL, GFL paiera 775 M$ à TransForce à la clôture et règlera le solde du prix d'achat au moyen d'un billet à ordre de 25 M$ payable quatre ans après la date de clôture et portant intérêt au taux de 3 % par année. ---- L'équivalent d'une perte de siege social
  5. http://tourismexpress.com/nouvelles/le-palais-des-congres-de-montreal-rafle-l-or-a-l-international
  6. Publié le 08 septembre 2014 à 15h25 | Mis à jour à 15h25 Montréal aura son «transport intelligent» Sara Champagne La Presse C'est maintenant officiel. La Ville de Montréal met en branle son Centre de gestion de mobilité urbaine (CGMU). Ce sera «le coeur et le cerveau» des systèmes de transport intelligent, a précisé le responsable du transport au comité exécutif de la Ville, Aref Salef, en point de presse. Comme le révélait La Presse ce matin, il est question d'un centre de gestion du trafic en temps réel grâce à environ 700 caméras couvrant tout le territoire de l'agglomération. Un projet de 25 millions sur dix ans. Avec plus de 700 kilomètres de fibre optique, qui permettront l'accès à internet sans fil partout sur l'île. Le centre de gestion permettra notamment de gérer à distance des feux de circulation, des panneaux à messages variables, ou d'intervenir rapidement en cas d'incident pour éviter des bouchons majeurs. Montréal aura aussi à l'oeil les entraves occasionnées par des travaux. Sans oublier la coordination lors de grands évènements, comme les festivals. «On pourra, par exemple, déplacer des cols bleus ou des techniciens si on constate que des cônes orange non autorisés perturbent la circulation. Éventuellement, les opérations de déneigement seront mieux contrôlées grâce à des GPS qui seront installés dans les véhicules cet hiver», ajoute Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif et responsable de la Ville intelligente. Le CGMU sera à l'oeuvre cet automne avec 200 caméras routières, déjà installées sur le réseau, notamment boulevard René-Lévesque. Au début, le centre sera opérationnel 16 heures par jour, 5 jours sur 7. Mais d'ici 2017, 500 autres caméras seront installées. Interrogé au sujet de la sécurité des données, M. Salef a assuré que Montréal n'a pas l'intention de jouer au «Big Brother.» «Les caméras n'enregistrent pas, et il n'est pas possible d'effectuer de gros plans sur les gens ou les plaques de circulation. De plus, les images s'effacent après une minute», a-t-il expliqué. La prochaine étape pour l'administration municipale sera d'élaborer un plan stratégique de mise en oeuvre de son centre de gestion du trafic. Il est prévu d'embaucher une douzaine de personnes. Des liens avec une dizaine de partenaires, dont le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le Service incendie Montréal (SIM), ont déjà été convenus. Encore là, on assure que l'équipe du CGMU n'a pas l'intention de jouer les justiciers masqués, tout en précisant que les autorités auront accès aux images.
  7. Montréal, capitale de l’entrepreneuriat culturel Montréal, avec ses nombreux festivals et spectacles, est reconnue comme une capitale culturelle. Au niveau entrepreneurial, elle n’est d’ailleurs pas en reste: la ville regorge d’industries créatives et le domaine des arts y est florissant. Professeur titulaire à la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier de HEC Montréal, Louis Jacques Filion en parle avec passion. «Aussitôt qu’on discute d’entrepreneuriat au Québec, il y a une onde négative, commence-t-il par constater. Or, Montréal est une des villes les plus vibrantes de la planète, particulièrement pour ce qui est de l’entrepreneuriat culturel.» Il rappelle, par exemple, que le grand patron de MGM a déjà mentionné que le succès de Las Vegas reposait sur Montréal, puisque 80% des billets qui y sont vendus sont issus de la créativité de la métropole québécoise. M. Filion définit l’entrepreneuriat culturel comme étant composé de gens jouant un rôle d’innovation dans le domaine des arts et de la culture, plus particulièrement par le développement de produits et de services. Le domaine culturel peut par ailleurs prendre plusieursfor*mes: édition, humour, musi*que, danse, jeux vidéos etc. «Montréal est notamment devenue un incontournable pour l’industrie du jeu vidéo, et le modèle de l’humour québécois sert d’inspiration ailleurs dans le monde», souligne le professeur au HEC. «Montréal regorge d’un bassin de travailleurs autonomes de très grand talent, souvent dans le milieu culturel», affirme Éric Fournier, partenaire et producteur exécutif chez Moment Factory et président de la Table d’action en entrepreneuriat de Montréal (TAE). Il ajoute cependant que la métropole a le potentiel d’aller encore plus loin, puisque l’accent est beaucoup plus porté sur la création que sur la diffusion de ce talent. «Il faut passer du talent brut individuel à des regroupements qui vont cumuler ensemble leur talent pour aller vendre à l’étranger», déclare M. Fournier. «Il est temps de sortir de la morosité et de réaliser tout le potentiel de l’entrepreneuriat culturel au Québec!» – Louis Jacques Filion, professeur titulaire à la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier de HEC Montréal Dans le cadre de ses travaux, la TAE vise d’ailleurs à promouvoir la création de PME par les travailleurs autonomes. Éric Fournier rappelle que même si plus de 80 organismes ont pour vocation de soutenir les entrepreneurs, les règles fiscales en place n’encouragent pas l’entrepreneuriat. Les travailleurs autonomes et sous-traitants dans le milieu culturel sont donc à la merci des projets et ont de la difficulté à s’organiser. Une chose est sûre, il est important de continuer à promouvoir et soutenir l’entrepreneuriat culturel. «Les pays où les arts se développent sont des pays où il y a beaucoup de liberté. Ça amène une dynamique de créativité dans la société et ouvre à la diversité», conclut Louis Jacques Filion. Le goût du risque Éric Fournier rappelle par ailleurs qu’au delà des programmes universitaires formels, l’entrepreneuriat est un état d’esprit. «Oui, les études peuvent aider, mais c’est avant tout quelque chose qui se vit. L’essence de l’entrepreneurship, c’est le gout du risque», mentionne le producteur exécutif chez Moment Factory. Gestion des arts La Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux aux HEC réalise et publie des recherches sur la gestion des arts. Parallèlement, l’université offre aussi plusieurs possibilités de formation en gestion des arts, notamment: DESS en gestion d’organismes culturels Maîtrise en management des entreprises culturelles Maîtrise internationale en management des arts Doctorat en administration, avec profil en marketing et management des arts, industries culturelles et des médias http://journalmetro.com/plus/carrieres/531576/montreal-capitale-de-lentrepreneuriat-culturel/
  8. via LaPresse : Publié le 19 juin 2014 à 10h42 | Mis à jour à 12h05 Coderre présente ses 11 «chantiers» pour rendre la Ville plus performante KARIM BENESSAIEH La Presse Une Ville plus efficace, où les lourdeurs administratives et les dédoublements seraient éliminés, tout cela en 11 «chantiers» qui permettraient de générer des millions de dollars en économie. C'est en substance le plan qu'a proposé ce matin le maire Denis Coderre devant une audience conquise de quelque 600 personnes d'affaires, réunies dans une salle du Vieux-Montréal. De la diminution des accidents de travail à la revue du déneigement et passant par la simplification des soumissions et un meilleur taux de réalisation des travaux, ses 11 chantiers ratissent large. «Vous devriez vous réjouir : on vient de vous dire qu'on va s'assurer que les choses sont efficaces, et qu'on est capables de sauver des coûts sans avoir à augmenter les revenus, c'est-à-dire les taxes, a résumé en point de presse le maire Coderre. Il y a un exercice qui va se faire, toutes les grandes métropoles l'ont fait, et elles sauvent de l'argent. Nous, on va sauver le maximum.» 750 indices de performance Même si les termes semblent quelque peu abstraits, le maire assure qu'il s'agit d'une initiative bien concrète. «C'est tellement concret qu'ils l'ont fait à Toronto, où on sauve jusqu'à 400 millions par année. Si on organise toute la question de l'absentéisme, d'accidents de travail, à Québec, ils ont sauvé jusqu'à 12 millions.» L'administration Coderre mise beaucoup sur son chantier numéro un, l'adhésion à l'Ontario Municipal Benchmarking Initiative (OMBI) qui permettra à Montréal de se comparer avec 16 autres villes canadiennes. «Ce sont des mesures de gestion, des mesures d'efficience. Comment on peut mesurer l'efficacité, comment on est capables de s'assurer qu'il y a une meilleure coordination. Il y a à peu près 750 indices de performance qu'on peut appliquer, des indicateurs précis qui nous permettent en fin de compte de voir s'il y a des dédoublements, si c'est performant, si c'est nécessaire.» Il a rappelé que son administration s'était déjà engagée à réduire 10% des effectifs au cours des cinq prochaines années, soit 2200 emplois, ce qui permettra d'économiser deux milliards en dix ans. Ces économies seraient réinjectées dans les infrastructures de la métropole. Les 11 chantiers Harmonisation et simplification des devis de soumissions Augmentation du nombre et de la qualité des projets d'immobilisations réalisés Optimisation de la gestion des revenus et des paiements Simplification du processus décisionnel Implantation de la gestion par activités Réduction des maladies professionnelles et des accidents du travail Augmentation de la productivité du Service du matériel roulant et des ateliers Amélioration des processus d'acquisition et d'entretien des immeubles Accroissement de l'efficience des activités liées aux matières résiduelles Rationalisation des inventaires Optimisation des activités de déneigement.
  9. La SAQ, avec la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal, prévoient la construction d'une nouvelle succursale sur une partie du terrain de stationnement proche de la bâtisse de Première Moisson.
  10. Très bonne nouvelle! Rendement de 13,1 % pour la Caisse de dépôt La forte progression des marchés boursiers américains et la vigueur du secteur immobilier aux États-Unis ont permis à la Caisse de dépôt et de placement du Québec (CDPQ) de générer un rendement moyen de 13,1 % en 2013, une preuve que la stratégie d'investissement de la Caisse « porte fruit », selon le président et chef de la direction, Michel Sabia. Il s'agit d'un rendement supérieur à celui de 9,6 % enregistré en 2012. L'actif net des déposants a atteint 200,1 milliards de dollars au 31 décembre 2013, une hausse de près de 25 millions de dollars en un an. Le rendement annualisé sur quatre ans atteint 10 %. « Dans un environnement économique marqué par d'importants ajustements dans les marchés émergents, une longue période de récession en Europe et des États-Unis en rémission, nous avons gardé le cap sur notre stratégie et continué d'investir dans des actifs de qualité ancrés dans l'économie réelle » — Michel Sabia, président et chef de la direction de la CDPQ M. Sabia a également donné un aperçu de sa stratégie pour les prochains mois. « Nous entrons maintenant dans une période de normalisation qui nous entraînra en terrain inconnu et créera beaucoup d'incertitude. Dans ce contexte, nous allons continuer d'être sélectifs et de miser sur la gestion en absolu et une connaissance en profondeur des entreprises et des marchés dans lesquels nous investissons pour générer des rendements stables, aussi loin que possible des humeurs de marché. » La Caisse souligne qu'elle a poursuivi le déploiement de sa nouvelle stratégie d'investissement en 2013, qui a été guidée par quelques grandes orientations : Augmenter les investissements au Québec (les actifs de la Caisse au Québec ont atteint 53,8 milliards de dollars au 31 décembre 2013) Miser sur la gestion en absolu Investir dans des actifs moins liquides, en infrastructure et en immobilier Renforcer son expertise au sujet des pays émergents http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2014/02/26/004-resultats-caisse-depot-2013.shtml
  11. Microsoft achète la division affaires de l’entreprise lavalloise InCycle Software pour un montant qui n’a pas été dévoilé. Plus précisément, Microsoft achète la division InRelease, qui conçoit des solutions de gestion de développement continu d’applications. Grâce à cette acquisition, le numéro un mondial du logiciel dit vouloir «élargir son offre de solutions de développement des opérations utilisant Microsoft Visual Studio et Team Foundation Server.» Visual Studio est un ensemble d’outils qui permet de développer des applications Web, alors que Team Foundation Server est un système de développement collaboratif de logiciels. «L'acquisition d'InRelease ajoutera des capacités de gestion de lancement aux solutions de gestion du cycle de vie des applications (application lifecycle management, ou ALM en anglais) et de développement des opérations offertes par Microsoft, ce qui aidera les clients à offrir de meilleures applications plus rapidement et plus efficacement», a expliqué l’entreprise de Redmond dans un communiqué. «InRelease a été conçu comme un complément aux fonctionnalités existantes de Visual Studio. Nous sommes très heureux qu'il fasse maintenant partie d'une solution d'ALM intégrée dont tous les clients Visual Studio pourront bénéficier», déclare Claude Remillard, président d'InCycle Software. Fondée en 2002, InCycle Software possède des bureaux à Laval, New York, San Francisco et Seattle. http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/microsoft-achete-a-laval/558304#.Uaz00thKR5F
  12. Finances: Montréal grimpe encore en grade Publié le 25 mars 2013 à 12h17 | Mis à jour à 12h17 La réputation de Montréal comme place financière grimpe encore d'un cran dans le classement des «centres financiers mondiaux» réalisé par une firme spécialisée de Londres, et dont les résultats sont discutés ce midi lors d'une conférence du CORIM. (Conseil de relations internationales de Montréal) Montréal se classe maintenant au 16e rang parmi les principales villes d'activités financières dans le monde. C'est un rang de mieux que le classement de l'an dernier, mais aussi neuf de mieux qu'il y a six ans. Toutefois, selon le principal auteur du classement, Mark Yeandle, directeur du Z/yen Group de Londres, le progrès de Montréal risque de stagner si la métropole québécoise n'y met pas plus d'efforts ciblés de coordination et de promotion. En fait, Montréal subit encore un «déficit de réputation» au niveau international, en dépit de ses avantages concrets comme ville financière d'envergure intermédiaire, a expliqué M. Yeandle en entrevue avec La Presse Affaires, ce matin. «Les attributs du secteur financier à Montréal demeurent sous-estimés et méconnus dans le milieu de la finance internationale. C'est une question de moyens de promotion, mais aussi des choix que Montréal doit faire et promouvoir envers les types de services financiers où elle a de vrais avantages concurrentiels, a expliqué Mark Yeandle. «C'est inutile de chercher à rivaliser des gros centres financiers comme Londres, New York et même Toronto, qui font partie du top-10 mondial. À mon avis, Montréal devrait cibler les secteurs où elle a déjà le plus de capacités. La gestion d'avoirs financiers, par exemple, où Montréal pourrait même concurrencer des pays comme la Suisse, qui perd peu à peu son avantage du secret bancaire.» Dans le secteur des produits dérivés, ajoute M. Yeandle, la spécialisation de la Bourse de Montréal est porteuse d'un bon potentiel alors que ce marché migre de plus en plus des transactions privées (au comptoir) vers des marchés mieux supervisés et plus transparents. Un bémol, toutefois. «La spécialisation des produits dérivés requiert un bon mélange de talents en finances, mais aussi en technologies. C'est très différent des talents requis en gestion d'avoirs », souligne Mark Yeandle, ce qui suggère un défi additionnel de gestion pour les principaux intervenants en finance à Montréal. Autres détails et commentaires dans le cahier Affaires de La Presse de mardi. http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201303/25/01-4634540-finances-montreal-grimpe-encore-en-grade.php
  13. Recyc-Québec Les Québécois produisent moins de déchets Agence QMI Jean-Luc Lavallée 11/12/2012 17h49 Les Québécois ont produit 746 kg de déchets par habitant en 2011, une baisse significative de 14,5 % par rapport à 2008. Il s'agit de la diminution la plus importante observée depuis vingt ans. Ces nouvelles statistiques réjouissent Recyc-Québec, qui a rendu public mardi son bilan 2010-2011 de la gestion des matières résiduelles. Trois ans plus tôt, à titre comparatif, les Québécois produisaient 872 kg de matières destinées à l'enfouissement ou à l'incinérateur par personne, soit 126 kg de plus. En 2011, près de 5,9 millions de tonnes de matières résiduelles ont été éliminées au Québec. Ces chiffres incluent les déchets domestiques et les déchets humides (boues municipales). En tonnage brut, cela représente une baisse de 13 %. «Nous devons être très fiers des progrès accomplis, cette baisse inédite confirme que le Québec poursuit la tendance de réduction», a dit la PDG de Recyc-Québec, Ginette Bureau. L'objectif de 700 kg, fixé pour 2015 dans la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles semble à portée de main. Autre chiffre percutant : le nombre de lieux d'élimination en activité a diminué de 75 % depuis 2008. Si les Québécois produisent moins de déchets, ils recyclent forcément davantage. En 2010, les 38 centres de tri de la province ont franchi le cap du million de tonnes (1 041 000 tonnes) de matières récupérées. Cela représente une augmentation de 13 % en deux ans. Le taux global de mise en valeur des matières issues de la collecte sélective résidentielle a atteint 59 % (75 % pour le papier et le carton, 53 % pour le verre, 37 % pour le métal, 16 % pour le plastique). L'objectif est d'atteindre 70 % en 2015. Seule ombre au tableau : les résidus verts et alimentaires prennent encore le chemin de la poubelle dans 88 % des cas. Ces matières compostables occupent toujours le haut du pavé au chapitre de l'élimination puisqu'elles représentent 41 % des matières destinées à l'enfouissement ou l'incinération. Globalement, le taux de récupération des matières organiques (en incluant les boues) se situe à seulement 18 %, à des années-lumière de l'objectif ambitieux de 60 % pour 2015. Recyc-Québec reconnaît d'ailleurs l'ampleur de la tâche. «C'est vraiment le défi des prochaines années pour le Québec que d'essayer de gérer ses matières organiques», a indiqué Erwanne Plisson, conseillère en communication chez Recyc-Québec.
  14. Fiera Immobilier, une division de Fiera Capital, met la main sur le gestionnaire de placements immobiliers Roycom. Les détails de la transaction n'ont pas été dévoilés. En achetant cette firme située à Halifax, Fiera Immobilier ajoute 500 M$ à son actif sous gestion afin de créer une plateforme d'investissement en placements immobiliers axée sur les fonds communs et de services de gestion de comptes distincts pour les clients institutionnels. « Grâce à notre association avec Roycom, nous avons trouvé le partenaire dont nous avons besoin pour nous aider à lancer notre entreprise et à commercialiser de nouveaux produits », déclare Stuart Lazier, chef de la direction de Fiera Immobilier, par voie de communiqué. Fondé en 1976, Roycom est un gestionnaire de placements spécialisé en acquisitions, gestion d'actifs, gestion immobilière, services de location et en aliénation d'actifs. Stuart Lazier occupera le poste de chef de la direction et Rob Roy, l'actuel président de Roycom, deviendra président de la nouvelle entité. Ils dirigeront une équipe de 12 professionnels établis à Halifax et Toronto. « Notre mission consistera à mobiliser et à motiver notre équipe de façon à générer des bénéfices pour nos investisseurs et bâtir la confiance en un avenir prometteur », mentionne Stuart Lazier, dans un communiqué. « Notre priorité numéro un est de nous assurer que les besoins de nos clients actuels sont pleinement satisfaits », ajoute-t-il. « Fiera Immobilier possède maintenant l'équipe, la plateforme et la feuille de route qui nous permettront d'accéder à une position dominante dans le secteur de la gestion d'investissements immobiliers », indique Jean-Guy Desjardins, président du conseil, chef de la direction et chef des placements de Fiera Capital, par voie de communiqué. Créé en 2011, Fiera Immobilier est une coentreprise établie par Fiera Capital et Axia Investments dans le but d'édifier une plateforme de services en placements immobiliers destinée aux investisseurs institutionnels.
  15. Le Palais des congrès de Montréal accueille le plus important événement de l’Année polaire internationale. 2012-04-03 Le Palais des congrès de Montréal se prépare à accueillir la Conférence API 2012 Année polaire internationale du 22 au 27 avril 2012. Quelques 4 000 spécialistes du climat provenant de plus de 60 pays sont attendus pour cet événement qui générera des retombées économiques de près de 9 millions de dollars dans la métropole québécoise. Tenue sous la thématique De la connaissance à l’action, la conférence prévoit attirer l’attention de la communauté internationale sur les régions polaires, les changements globaux et les enjeux environnementaux, sociaux et économiques qui y sont reliés. Marc Tremblay, président-directeur général de la Société du Palais des congrès de Montréal, souligne: « L'équipe du Palais des congrès de Montréal est fière de contribuer au succès d’un événement aussi prestigieux dont la tenue à Montréal est possible notamment grâce à l’abondance de centres de recherche et d’établissements d’enseignement supérieur dans la métropole. En plus des retombées économiques importantes, la conférence générera des retombées intellectuelles inestimables par les ateliers, discussions et les rencontres qui s’y tiendront ». Tenue pour la première fois en 1882, l’Année polaire internationale s’est produit seulement quatre fois depuis sa fondation. En 2012, grâce au soutien du Dr. Michel Béland, co-président sortant du comité international mixte pour l’année polaire 2007-2008, la 4e Année polaire internationale se conclura à Montréal par la troisième et dernière conférence réunissant des scientifiques du monde entier. Dr. Béland, aussi d’Environnement Canada et Président de la Commission des sciences de l’atmosphère de l’Organisation Météorologique Mondiale, est un membre exécutif du Club des Ambassadeurs du Palais des congrès de Montréal aussi actif au sein de son comité consultatif. Pour sa part, Nicole Ménard, ministre du Tourisme, affirme : « L’engagement des ambassadeurs locaux contribue de façon exceptionnelle au rayonnement international de Montréal auprès des gens d’affaires. Nous tenons à souligner l’implication du Dr. Béland et du comité local dans l’effort qu’il ont consacré à valoriser Montréal et le Québec dans le choix d’une destination reconnue pour la qualité de ses chercheurs et spécialistes dans le domaine ». Événement certifié écoresponsable Les organisateurs de la conférence ont choisi d’organiser un événement écoresponsable certifiée en vertu de la Norme québécoise BNQ 9700-253 en gestion responsable des événements. L'obtention de cette certification démontre que la conférence a été planifiée en fonction des exigences en matière de développement durable. Plus spécifiquement, les considérations environnementales ont été à la base de la sélection des fournisseurs, la gestion de matériel, de l'énergie et de l'eau, la gestion des matières résiduelles, la sélection des aliments et la gestion des moyens de transport. À propos du Palais des congrès de Montréal Le Palais des congrès de Montréal a pour mission de solliciter et d’accueillir des congrès, des expositions, des conférences, des réunions et d'autres événements. Institution publique à vocation commerciale, le Palais des congrès génère d’importantes retombées économiques pour le Québec et contribue fièrement, depuis plus de 28 ans, au partage des connaissances de même qu’au rayonnement international de Montréal à titre de destination de premier plan. Pour de plus amples renseignements sur le Palais des congrès de Montréal, consultez notre site Internet à http://www.congresmtl.com. http://www.congresmtl.com/fr/nouvelles/communiques-item.aspx?id=241
  16. This is good news. The guy is a Wall Street pro and brings very good expertise to Mtl financial sector. This fund will manage International, US & Canadian money (vs just Canadian). La Presse Publié le 24 mars 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Au cours des huit dernières années, François Trahan a été désigné cinq fois le meilleur stratège boursier de Wall Street et trois fois le second par le magazine Institutional Investor, la bible du capital. Même s'il continue de gérer sa firme newyorkaise Wolfe Trahan & Co, le stratège va lancer le 2 avril prochain son premier «hedge fund» international, le Fonds Opportunités Trahan qui sera administré par sa nouvelle firme montréalaise Gestion de Capital Trahan. Le Fonds Opportunités Trahan destiné exclusivement aux investisseurs canadiens sera dupliqué en deux fonds miroirs, le Trahan hedge Opportunitys (THO) inscrit à New York pour le marché américain et un autre THO enregistré aux Îles Caïman et destiné aux investisseurs internationaux. «On n'a pas enregistré notre fonds aux Îles Caïman dans le but de permettre aux investisseurs de profiter d'un paradis fiscal. Ça n'a rien à voir. Les caisses de retraite aux Etats-Unis peuvent profiter d'un crédit d'impôt si elles investissent aux Îles. «C'est aussi le seul moyen qu'on avait pour offrir notre fonds à nos clients du Japon, de l'Australie ou de Hong Kong», insiste François Trahan, dans ses nouveaux bureaux du centre-ville de Montréal où il a installé sa nouvelle boîte Gestion de Capital Trahan. Cela fait plusieurs années que François Trahan est sollicité par les démarcheurs du Centre financier international de Montréal pour qu'il vienne s'installer dans la ville où il a obtenu son diplôme en Finances aux HEC. Même le premier ministre Charest lui a fait du genou lors d'un coktail à New York... Mais ce n'est pas pour ces raisons que la star de Wall Street a décidé de revenir chez lui. Après 12 ans à New York, il a décidé au printemps d'installer sa famille à Montréal pour se rapprocher de son père qui était gravement malade. Une semaine sur deux, il retourne à Manhattan pour superviser avec son associé les activités de sa boîte Wolfe Trahan qui compte maintenant 50 employés. «Je voulais lancer mon propre «hedge fund» et j'ai décidé de le faire à Montréal, sans en parler à personne», m'explique le spécialiste boursier. Avec le recul, il estime qu'il aurait mieux valu utiliser ses contacts parce qu'il a trouvé très laborieuses les démarches pour s'enregistrer auprès de l'Autorité des marchés financiers (voir autre texte). Collé à l'économie Comme tous les fonds alternatifs, le Fonds Opportunités Trahan sera offert exclusivement aux investisseurs aguerris, c'est-à-dire aux particuliers qui ont au moins 1 million en actifs financiers et aux investisseurs institutionnels qui utilisent ce type de placement pour réduire le risque de leur exposition aux marchés. «Notre but est de produire à chaque année un rendement positif, peu importe le comportement des marchés. Quand la bourse recule de 40% et que mon courtier me dit que je m'en tire bien avec des pertes de 30%, ce n'est pas vrai que je m'en tire bien. J'ai quand même perdu 30%», explique François Trahan. Il existe quelques fonds alternatifs gérés de Montréal mais leurs actifs sous gestion sont inférieurs à 100 millions. François Trahan anticipe que son fonds génèrera des actifs sous gestion de 1,1 milliard. «C'est le maximum que l'on peut aller chercher. À 1,1 milliard, on peut liquider nos positions en deux jours sans affecter la valeur des titres de notre portefeuille. C'est la norme qu'on a fixée. S'il y a encore de la demande on pourra lancer un fonds Opportunités 2», résume-t-il. La composition du portefeuille de ce fonds sera faite par François Trahan qui s'inspire depuis toujours de la macro-économie pour réaliser ses choix d'actifs. «Je privilégie la spécialité du portefeuille en me basant sur l'analyse quantitative. Je cherche les meilleurs actifs en tenant compte des mouvements de l'économie», explique-t-il. Deux exilés de retour Pour le lancement de sa firme montréalaise, François Trahan s'est associé à Marlyn Bilodeau, une spécialiste de l'investissement qui a longtemps oeuvré elle aussi à New York. Elle a été notamment gestionnaire de risque chez l'assureur AXA et responsable du développement de produits chez Credit Suisse Assets Management. «On a un parcours similaire. Je suis marié à une Américaine et nous avons trois enfants. Marlyn est mariée à un Américain et a trois enfants. On est revenu tous les deux à Montréal en juin dernier à une semaine d'intervalle, sans que l'on se consulte. C'est en lui envoyant un courriel durant l'été que j'ai appris qu'elle était elle aussi de retour au pays», relate avec amusement François Trahan. Marlyn Bilodeau sera président de Gestion de Capital Trahan et François Trahan, Chef des placements. «J'ai trois associés américains dans le financement de la firme mais tout le capital de départ (seed money) du Fonds Opportunités Trahan sera mon argent à moi. J'investi beaucoup d'argent dans ce nouveau fonds», souligne le stratège boursier.
  17. Je viens tout juste de trouver ce curieux projet sur internet, dont la date de réalisation est inconnu mais qui se retrouve dans la section Réalisation du site et qui est plus récent que la Cité du Commerce Électronique (2006). Le site en question est celui de Imso Inc., une entreprise qui se spécialise dans l'acquisition, la gestion et la mise en valeur d'immeubles commerciaux et industriels et d'édifices à bureaux. http://www.imsoinc.com/ ---------------------------------------------- •Nom: Bassin Peel •Année de réalisation: en cours •Adresse: Bassin Peel, Montréal •Catégorie: Bureaux, commerces, hôtels et loisirs •Superficie: 1 000 000 pc •Type: Acquisition, promotion et gestion
  18. Profession : chef d'escale à Montreal vendredi 7 octobre 2011 Montréal est la deuxième escale la plus importantes du réseau international Air France KLM après New-York. Marc Lachapelle y est chef d'escale pour le groupe. Ce métier revêt de multiples facettes : accueil des passagers, traitement des bagages, gestion du fret... Le chef d'escale est garant du respect des règles de sécurité et de sûreté des vols en liaison avec les équipage. Il supervise également l'administration ainsi que la gestion de ses équipes. http://corporate.airfrance.com/fr/presse/actualites/article/item/profession-chef-descale-a-montreal/ http://corporate.airfrance.com/fr/presse/mediatheque/videos/les-metiers/profession-chef-descale-a-montreal/
  19. Relance du Mont Orford: un hôtel et des lofts verts Publié le 09 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 09 mai 2011 à 08h59 * Hélène Baril La Presse (Montréal) Des lofts aux murs de verre, complètement autonomes en énergie, équipés de lits et de baignoires sur rails qui peuvent sortir dehors par beau temps. De drôles d'habitations apparaîtront au pied du mont Orford. «Et il y aura des vélos qui produiront de l'électricité pour avoir accès à l'internet», ajoute Alain Chagnon, président du Vertendre, entreprise immobilière qui participe à une autre tentative de relance du mont Orford. Le Vertendre et Gestion Soroma, la société qui gère le centre de ski et le club de golf au nom du gouvernement québécois, sont devenus récemment propriétaires de 20% de ces deux actifs. L'autre actionnaire est la MRC de Memphrémagog, qui a acquis pour 1$ une part de 80% de la nouvelle société d'économie mixte créée pour tenter de donner un nouveau souffle à cette station touristique qui a connu plus que sa part de déboires depuis sa création, il y a 70 ans. C'est une occasion qu'attend depuis très longtemps Alain Chagnon, dont la famille a déjà réalisé plusieurs projets immobiliers dans la région immédiate du mont Orford. Depuis 2004, les Chagnon ont réuni 1000 acres de terrains au pied de la montagne, un secteur qu'ils ont commencé à aménager sous le nom de Vertendre. En s'associant avec la MRC de Memphrémagog, ils ont obtenu ce qui leur manquait pour continuer ce lotissement: un lien qui reliera leur secteur au domaine skiable, sur le versant ouest de la montagne. Ce lien fera débloquer des investissements d'une dizaine de millions de dollars dans de nouvelles activités de plein air, mais surtout dans l'immobilier, a fait savoir M. Chagnon lors d'un entretien avec La Presse Affaires. «On pense à 900 unités d'habitation au total», dit Alain Chagnon. En plus des 200 lofts accrochés à la montagne, il y aura des maisons individuelles et un hôtel de 200 chambres, le tout construit dans le respect de la nature et de l'environnement. Cet hôtel pourrait être géré par le Club Med. «Le Club Med a toujours un intérêt dans le projet», affirme le promoteur. L'autre intéressé par le projet d'hôtel est l'artiste Heinz Julen, qui a conçu l'hôtel Backstage de Zermatt, en Suisse. L'hôtelier qui s'associera au Vertendre ne misera ni sur les bars ni sur les discothèques pour attirer des clients, assure Alain Chagnon. «Plutôt sur les cerfs et les porcs-épics», dit-il. Qui paiera? La MRC de Memphrémagog a retenu une seule des trois propositions qui lui ont été faites pour relancer le mont Orford, celles du Vertendre et de Gestion Soroma. Les deux autres groupes intéressés ont été disqualifiés parce qu'ils n'ont pas réussi à réunir 1,5 million en garantie. Les deux offres rejetées sont celles de la Coopérative de solidarité du Mont-Orford, regroupement local, et de Camp Fortune, entreprise qui exploite une station de plein air dans l'Outaouais. Contre leur 1,5 million, Vertendre et Gestion Soroma ont obtenu 20% d'une entreprise dont les actifs sont estimés à 7,5 millions et dont la MRC est l'actionnaire majoritaire. C'est donc à la MRC que revient la responsabilité de préserver l'intégrité du territoire du parc national du Mont-Orford. Il n'y aura ni constructions, ni nouvelles pistes de ski, ni rien d'autre sur le territoire du parc, qui est protégé, affirme Guy Joron, directeur général de MRC. Rien, à part les «quelques pylônes» nécessaires au lien vers le Vertendre, précise-t-il. Le coût des projets d'aménagement de la station touristique sera assumé par la société d'économie mixte qui, en tant que propriétaire d'actifs estimés à 7,5 millions et sans aucune dette, pourra emprunter les fonds nécessaires. Alain Chagnon ajoute que la société pourra profiter des programmes gouvernementaux d'aide à l'investissement. Il ne prévoit pas de conflit entre les intérêts collectifs de la MRC et les intérêts privés du Vertendre et de Gestion Soroma. «Si on y trouve notre compte, tout le monde y trouvera son compte», espère-t-il. Parce qu'il vit et travaille dans la région et que ses enfants vont à l'école du coin, Alain Chagnon se dit prêt à prendre plus de risques qu'un promoteur de l'extérieur. «Si on perd de l'argent pendant deux ans, je ne vais pas m'en aller ailleurs», assure-t-il. Après la faillite et les disputes, les projets de vente et de privatisation qui n'ont pas abouti, le gouvernement du Québec a finalement réussi à se débarrasser du problème du mont Orford. Une ère nouvelle commencera le 1er juin, date à laquelle la société d'économie mixte commencera officiellement ses activités.
  20. http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/312376/rencontre-avec-henry-mintzberg-gourou-du-management-la-productivite-a-l-americaine-tue-les-entreprises#partager
  21. Comment réanimer le Montréal financier François Normand . Les Affaires . 14-05-2010 Le recul de la métropole sur l'échiquier de la finance canadienne n'est toutefois pas inéluctable. Photo : lesaffaires.com Déménagement de sièges sociaux, perte du négoce des actions, exode de cerveaux financiers : Montréal souffre depuis près de 50 ans d'un long déclin dans le domaine financier. Il y a un demi-siècle, la métropole pouvait se targuer d'être le coeur financier du Canada. Aujourd'hui, elle est reléguée à un rôle de second plan, derrière Toronto et Vancouver. Le recul de la métropole sur l'échiquier de la finance canadienne n'est toutefois pas inéluctable. Montréal peut jouer à nouveau un rôle important. Le franc succès de Singapour - la cité-État d'environ cinq millions d'habitants s'est hissée en quelques décennies au quatrième rang mondial du palmarès des plus grands centres financiers du monde, selon la dernière édition du Global Financial Centres Index, grâce à une fiscalité avantageuse - montre que tout est possible quand une ville a une vision qui fera d'elle un leader du monde financier. Montréal, qui est au 32e rang des centres financiers du monde, a besoin d'électrochocs pour réanimer ses activités de gestion de portefeuille, de transactions de produits dérivés ou encore de contrats d'assurance. Lesquels ? Voici l'ordonnance d'une douzaine d'analystes, de financiers et de gestionnaires de portefeuille d'ici et d'ailleurs. 1. Dotons-nous d'une vision commune, ça presse La finance à Montréal, quel est son numéro de téléphone ?, pourrait-on dire en paraphrasant la célèbre expression du secrétaire d'État américain Henry Kinsinger à propos du manque d'unité de l'Europe. C'est un des problèmes du Montréal financier : il n'a pas d'organisme unique, comme le Toronto Financial Services Alliance (TFSA), pour parler au nom des acteurs clés qui gravitent dans le domaine, des financiers aux universitaires en passant par les gouvernements. Or, il est impératif que la communauté financière montréalaise ait une vision commune sur ce qu'elle veut faire (marchés visés, stratégies d'attraction, concurrents à contrer, etc.). Sans ce projet commun, les efforts pour redynamiser Montréal sont inutiles, selon l'avocat Jean Martel, associé chez Lavery, de Billy. " S'il n'y pas de sensibilité pour ces questions-là, on ne se rendra pas au premier but ! ", dit l'ancien président de la Commission des valeurs mobilières du Québec. Aussi, la volonté de Québec de mettre sur pied une table de concertation pour justement déterminer cette vision est bien vue dans le milieu financier. Cependant, il faut faire vite, et accoucher d'un projet commun concret et réaliste, disent les analystes. Pour Louis Régimbal, associé et responsable du secteur financier chez SECOR, la renaissance de Montréal passe par une niche bien définie pour la métropole, comme les produits dérivés - la spécialité de la Bourse de Montréal, grâce à ses options et à ses contrats à terme - et le secteur de l'assurance, en tablant sur la présence de Standard Life et d'Axa. Montréal pourrait également devenir un centre financier en énergie grâce à l'industrie gazière en émergence au Québec, souligne Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret. " Montréal pourrait jouer dans l'est du Canada le même rôle que Calgary. " Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, un organisme qui se consacre au développement de Montréal à titre de place financière internationale, estime que la métropole pourrait aussi devenir un pont entre les États-Unis, l'Europe, et les économies émergentes, où les besoins financiers explosent. Enfin, plusieurs observateurs estiment que la communauté financière montréalaise doit se mobiliser pour que le Québec ne perde pas son unique régulateur - l'Autorité des marchés financiers - au profit d'une éventuelle commission fédérale des valeurs mobilières qui serait probablement située à Toronto. La perte de l'AMF drainerait encore d'autres ressources financières vers la métropole canadienne, comme des avocats spécialisées en valeurs mobilières, sans parler d'une perte de contrôle de Québec sur le secteur financier. Pour l'ex-premier ministre Bernard Landry, la souveraineté serait le seul rempart contre cette éventualité. 2. Donnons un grand coup de barre pour réduire les impôts Si elle veut attirer l'élite financière, Montréal devra offrir quelque chose que les autres places financières n'ont pas, notamment sur le plan fiscal. " Il faudrait bonifier au maximum le crédit d'impôt pour attirer les financiers internationaux ", croit Denis Durand, associé principal chez Jarislowsky Fraser. Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret, va plus loin. Selon lui, Québec devrait carrément abolir pendant 10 ans l'impôt des sociétés financières et des financiers qui viennent s'établir dans la métropole. " Le gouvernement se priverait de revenus à court terme, mais il pourrait les accroître à moyen terme grâce à l'activité économique générée par l'arrivée de nouvelles entreprises et de nouveaux acteurs à Montréal ", dit-il. Pour attirer des experts, Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, estime qu'il faut réduire l'impôt des particuliers. " C'est le plus élevé en Amérique du Nord. C'est là que le bât blesse ! ", dit-il. Selon lui, l'impôt des sociétés n'est pas vraiment un frein : à 29,9 % (taux provincial et fédéral combinés), c'est en fait le plus bas en Amérique du Nord. Pour sa part, Claude Béland, président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) et ancien dirigeant du Mouvement Desjardins, affirme que Québec doit accorder plus d'autonomie fiscale à Montréal, afin que la métropole puisse imposer directement, au niveau qu'elle souhaite, les sociétés financières et les financiers. Cela dit, aucun analyste ne suggère que Montréal devienne un paradis fiscal (impôt insignifiant ou inexistant, absence de transparence du régime fiscal et d'échanges de renseignements fiscaux avec d'autres États). Le Canada se trouve sur la " liste blanche " de l'Organisation de coopération et de développement économiques (États ou territoires qui ont mis en oeuvre des normes internationales en signant au moins 12 accords conformes à ces normes), et il doit y rester. " Nous avons la certification de l'OCDE, c'est un avantage énorme ", dit Steve Gauthier. Du reste, la fiscalité ne serait pas un élément si important aux yeux des financiers, selon Louis Régimbal, associé et responsable du secteur financier chez SECOR. " Ce qui compte vraiment, c'est l'infrastructure et l'expertise technologique, comptable, actuarielle, sans parler de la gestion du risque ", dit-il. 3. Confions plus de mandats aux gestionnaires locaux Les Québécois ont souvent tendance à croire que ce qui se fait ailleurs est meilleur, et la finance n'échappe pas à cette logique. " Cette perception est forte dans l'industrie ", déplore Jean-Luc Landry, président de Landry Morin, une firme de gestion de portefeuille. Or, plusieurs sociétés montréalaises décrochent d'importants mandats internationaux d'investisseurs étrangers qui font davantage confiance aux financiers de Montréal qu'à ceux de... New York, Londres ou Hong-Kong. Hexavest, une firme spécialisée dans la gestion d'actions, en est un bel exemple. Fondée en 2004, elle vient de décrocher un mandat avec le National Pension Service of Korea, qui gère un portefeuille de 250 milliards de dollars américains. Si Montréal veut redevenir une place financière d'envergure, les gestionnaires de portefeuille locaux doivent avoir plus de contrats. " C'est l'activité financière qui génère l'activité financière ", dit Vital Proulx, président d'Hexavest. C'est pourquoi Bâtirente, le système de retraite de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), confie souvent des mandats de gestion d'actifs à de jeunes firmes québécoises, comme à Hexavest à ses débuts. " C'est sûr que nous prenions un certain risque, mais nous avons commencé par de petits mandats ", confie Daniel Simard, coordonnateur de Bâtirente. Cette politique d'appui aux gestionnaires locaux est bonne pour Montréal car elle crée des acteurs qui se démarquent sur les marchés internationaux, ce qui peut inciter des investisseurs étrangers à confier des mandats à d'autres financiers montréalais. Selon Daniel Simard, cette politique est aussi avantageuse pour Bâtirente : la proximité permet d'exercer une meilleure supervision des activités des gestionnaires que si ces derniers se trouvaient à Toronto ou à New-York, mais aussi de réduire les coûts de transport pour aller rencontrer les financiers qui gèrent le capital des retraités de la CSN. Pour sa part, Jean-Luc Landry affirme que les grandes banques de Montréal devraient soutenir davantage les petites firmes de gestion de portefeuille, dont plusieurs éprouvent des difficultés depuis l'affaire Norbourg, les petits investisseurs hésitant à leur confier leur économies. Vital Proulx abonde dans le même sens. Les institutions financières et les investisseurs institutionnels devraient confier systématiquement un certain pourcentage de la gestion d'actifs à des firmes locales, une pratique courante aux États-Unis, selon lui. 4. Maraudons l'élite financière mondiale Dans la foulée de la crise financière, les États-Unis et l'Europe resserrent la bride du secteur financier. Montréal doit en profiter pour courtiser et attirer ici des financiers étrangers qui pourraient s'inquiéter de l'impact de ces réformes sur leurs activités. La réforme dans le secteur des produits dérivés est intéressante pour Montréal. Les États-Unis et l'Europe veulent réduire le risque associé à des produits non réglementés comme comme les swaps sur défaillance (credit default swap), qui visent à assurer le risque de défaut de paiement. Washington et Bruxelles veulent que ces produits dérivés, négociés de gré à gré, soient réglementés. Or, c'est le type de produits qu'offre la Bourse de Montréal, avec ses contrats à termes et ses options sur actions. " Le seul marché organisé de produits dérivés au Canada est à Montréal ", dit l'avocat Jean Martel, associé chez Lavery, de Billy. Dans ce contexte, Montréal doit convaincre des acteurs financiers de négocier leurs produits dérivés par la Bourse de Montréal, et celle-ci doit s'assurer d'offrir une diversité de produits pour répondre à la demande. Selon Denis Durand, associé chez Jarislowsky Fraser, Montréal pourrait tenter d'attirer des institutions financières américaines en leur faisant valoir que la réforme américaine ressemblera à la réglementation canadienne, qui fonctionne bien. 5. Faisons connaître nos forces au reste du monde Tout comme l'Ontario, Montréal devrait mener une campagne publicitaire énergique dans les grands médias économiques internationaux pour se mettre en valeur. Expertise de calibre mondial, main-d'oeuvre bilingue, structure de coût concurrentielle, Montréal compte plusieurs avantages en tant que place financière. En termes relatifs, Montréal compte plus de CFA - le diplôme d'analyse financière le plus prestigieux du monde, selon The Economist - que New York, soit 1 800 par rapport à 6 800. Or, New-York est le coeur de la finance internationale, et compte près de 20 millions d'habitants, soit six fois plus que la grande région de Montréal. Mais cette expertise n'est pas exploitée, dit Louis Régimbal, associé et responsable du secteur de la finance chez SECOR. " Montréal a une pépinière de CFA, malheureusement, bon nombre d'entre eux doivent quitter la ville pour trouver de l'emploi ", dit-il. Selon Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, la métropole a aussi une structure de coûts avantageuse pour les société financières." L'impôt des sociétés le plus bas en Amérique du Nord, les espaces à louer au mètre carré ne coûtent pas cher, et l'industrie financière affiche un faible taux de roulement ", dit-il, en ajoutant que Montréal a l'avantage d'être à proximité de quatre grands centres financiers, Toronto, New York, Chicago et Boston. La diversité culturelle de Montréal est un bénéfice encore méconnu à l'étranger : les financiers sont souvent bilingues, ce qui facilite les échanges avec les clients et les partenaires mondiaux. Les villes multiculturelles comme Montréal sont également souvent plus ouvertes aux influences extérieures, et à l'affût des nouvelles tendances, y compris en finance. Enfin, le style de vie de Montréal, plus près de l'Europe, peut séduire des financiers européens qui voudraient s'installer en Amérique du Nord. " C'est un environnement plus facile à comprendre que celui de Toronto ", dit Denis Durand, gestionnaire de portefeuille et associé chez Jarislowsky Fraser.
  22. Montréal, place financière, c'est... Publié le 15 mars 2010 à 06h00 | Mis à jour le 15 mars 2010 à 06h00 Stéphanie Grammond La Presse (Montréal) 3000 entreprises qui emploient 100 000 personnes (autant qu'en technologie de l'information, trois fois plus qu'en aérospatiale). C'est aussi 25 000 emplois indirects chez les avocats, comptables, fiscalistes, actuaires et autres consultants. > La Banque Nationale et le Mouvement Desjardins, qui est le plus grand employeur du secteur à Montréal (12 000 employés), même si son siège social est à Lévis. > Plusieurs autres grands sièges sociaux, comme ceux de la Corporation Power et de la Banque Laurentienne. > Les cinq autres banques canadiennes qui desservent la clientèle québécoise et emploient plus de 13 000 personnes, dont certains dans des créneaux spécialisés. > La tête de pont nord-américaine des géants européens de l'assurance Standard Life et AXA. > La Bourse de Montréal, qui mise toujours sur les produits dérivés et la Bourse du carbone depuis la prise de contrôle par sa rivale torontoise. > La Caisse de dépôt et placement du Québec, l'un des plus grands investisseurs institutionnels au Canada. Mais aussi les Investissements PSP, qui gèrent l'épargne-retraite de la fonction publique fédérale, et dont l'arrivée à Montréal, en 1999, est l'une des bonnes nouvelles des 20 dernières années. > Une foule d'entreprises à succès... qui n'accordent jamais d'entrevue aux médias. À preuve, qui connaît Letko Brosseau? La firme de gestion fondée en 1987 gère pourtant 20 milliards de dollars. Et qui connaît Casgrain et compagnie? Le spécialiste des obligations, à Montréal depuis 60 ans, est pourtant la plus importante maison de courtage canadienne indépendante. > Une pépinière de talents, avec quatre grandes écoles de gestion dans des universités reconnues. C'est un large bassin de main-d'oeuvre spécialisée et bilingue, notamment 2000 des gestionnaires et analystes détenant le titre de CFA (Chartered Financial Analysts).
  23. Que reste-t-il de la finance à Montréal? Publié le 15 mars 2010 à 06h00 | Mis à jour le 15 mars 2010 à 06h00 Stéphanie Grammond La Presse (Montréal) Le gouvernement du Québec a beaucoup investi pour propulser l'industrie de la finance à Montréal, l'un des plus grands moteurs économiques de la région. Mais depuis 20 ans, la place financière a perdu encore de son poids relatif, face à Toronto et aux grandes métropoles financières de la planète. À l'heure de la mondialisation, comment faire pour relancer la finance à Montréal? Les gestionnaires d'Hexavest sont tombés à la renverse en entrant dans l'ascenseur d'un hôtel, tout près de l'Université de Princeton, aux États-Unis. Sur le mur était affichée une vieille mappemonde, montrant les cinq plus grandes villes du monde, dont New York, Paris... et Montréal. «Ça m'a vraiment frappé», raconte Vital Proulx, le président de la boîte de gestion montréalaise, qui s'est imaginé l'époque où la rue Saint-Jacques était la Mecque de la finance. «On ne rêvera pas en couleurs: on ne retournera jamais là, dit-il. Mais on est capables d'avancer!» Bien sûr, Montréal avance... mais pas assez vite. La place financière a encore perdu du terrain depuis 20 ans. Pourtant, le gouvernement du Québec a déployé bien des efforts pour propulser l'industrie des services financiers, un des plus gros moteurs économiques de Montréal. «Il y avait une pente raide à remonter. Il fallait faire une bataille. Il fallait que notre État soit interventionniste. Et il le fut», se remémore l'ancien premier ministre Bernard Landry. Au milieu des années 90, le «grand vizir» du Québec prend le taureau par les cornes. Il convoque un «comité des sages» sur la finance, lance des missions économiques à l'étranger. La province en mène large au Forum économique mondial de Davos. La Caisse de dépôt et placement du Québec devient un levier pour soutenir la place financière montréalaise. Or, plusieurs initiatives ont fini en queue de poisson... comme l'aventure de NASDAQ Canada. La Bourse électronique avait annoncé son implantation à Montréal en grande pompe, lors d'une conférence de presse diffusée sur grand écran à Time Square. Mais elle a quitté la ville sur la pointe des pieds quatre ans plus tard. Un espoir déçu parmi tant d'autres. Et maintenant, Bernard Landry est pris d'une nouvelle angoisse, à cause du projet de regroupement des commissions des valeurs mobilières provinciales en une seule agence fédérale. Québec s'y oppose. «Mais il s'est opposé souvent à des manoeuvres du fédéral. Et le fédéral a gagné», dit M. Landry. Selon lui, les conséquences seraient désastreuses pour Montréal, qui verrait tous les professionnels gravitant autour de cet univers ? avocats, comptables, actuaires ? plier bagages, comme tant d'autres avant eux. Glissement de terrain Montréal n'échappe pas à mondialisation de la finance, qui se regroupe de plus en plus autour de trois grands centres: New York, Londres et Hong-Kong. En 2009, Montréal a glissé au 32e rang des plus grands centres financiers du monde. La ville s'est même fait damer le pion par Vancouver, désormais au 29e rang, selon la plus récente édition du Global Financial Centres Index. De son côté, Toronto se classe en 13e position, malgré l'émergence des places financières asiatiques. Non seulement Montréal a perdu sa stature internationale, mais elle joue maintenant un rôle de second plan sur la scène canadienne. D'ailleurs, le Québec est à la traîne sur le plan de la création d'emplois dans le secteur des finances et de l'assurance, selon l'Institut de la statistique du Québec. Depuis 20 ans, le nombre d'emplois a augmenté de 30% au Québec, pour atteindre 174 000 empois en 2008, une croissance bien inférieure à celle de l'Ontario qui a gonflé son effectif de 50%. À qui la faute? «Il y a eu une progression plus lente de l'économie du Québec. L'explication fondamentale est là», répond Louis Regimbal, associé du Groupe Secor. Le vacuum des sièges sociaux Mais d'autres blâment le départ des sièges sociaux. L'exode a culminé lorsque la Sun Life a fait ses valises pour Toronto au lendemain de l'élection du Parti québécois en 1976. La Banque Royale et la Banque de Montréal ont maintenu leur siège social à Montréal, mais leur vrai centre décisionnel est à Toronto. «On n'imagine pas l'ampleur de l'effet d'entraînement du déplacement des banques vers Toronto. Un effet d'entraînement monumental qui a appauvri le Québec», affirme Jean-Guy Desjardins, président de Fiera Capital. D'abord, les banques ont entraîné dans leur sillon une partie importante de l'activité économique: avocats, comptables, fiscalistes, etc. Puis, le décloisonnement des services financiers a accéléré le vacuum, au début des années 90. Jusque-là, banques, assureurs, courtiers et fiducies devaient rester chacun dans leur coin. Quand le fédéral a changé les règles du jeu, les banques, qui étaient les plus puissantes, sont passées à l'attaque. En 20 ans, elles ont raflé pratiquement toutes les firmes de courtage. Et elles ont gobé une grosse part du marché des fonds communs. Bilan: «Dans un premier temps, on a vidé Montréal de ses banques. Et dans un deuxième temps, les changements à la Loi sur les banques ont vidé Montréal du restant», résume Jean-Guy Desjardins. Lui-même a vendu sa firme à la Banque CIBC en 2004. Parti de zéro au début des années 1970, il avait fait de TAL Gestion globale d'actifs le plus important gestionnaire indépendant au pays, avec 750 employés et 65 milliards d'actifs. En 1994, il s'est allié à la CIBC: «On se donnait les moyens de croître à l'échelle mondiale. Mais tout ça a changé le jour où la direction de la banque a changé», raconte-t-il. La CIBC avait 55% des actions, mais voulait tout acheter. La centaine d'employés de TAL avaient 51% des droits de vote, mais ne voulaient pas vendre. Après un bras de fer de deux ans, la CIBC a gagné. «Inévitablement, ça ne pouvait finir autrement: une banque c'est gros et c'est riche», dit Jean-Guy Desjardins, qui s'est vite relancé, avec Desjardins, pour créer une autre firme de gestion, Fiera Capital, qui gère aujourd'hui 22 milliards d'actifs. Des fonds «Made in Quebec», une bataille perdue Du côté des fonds communs, Montréal a lamentablement échoué. Tous les efforts de la Caisse de dépôt pour structurer l'industrie ont été anéantis par l'affaire Norbourg, le pire scandale financier de l'histoire du Québec. Comment expliquer un tel fiasco? Revenons 15 ans arrière. Le rédacteur en chef de la revue L'Action nationale, Rosaire Morin, dénonce la «déportation de l'épargne québécoise», après une étude exhaustive. Son constat choque: les firmes québécoises gèrent à peine 4% des actifs de l'industrie canadienne des fonds, par rapport à près de 80% pour les sociétés ontariennes. Pourtant, les épargnes des Québécois représentent plus de 20% des actifs de l'industrie. «Moi, ça m'avait sonné», se souvient Michel Nadeau, alors numéro deux de la Caisse. Il étudie le problème... avec l'aide d'un jeune homme: «Il s'appelait Vincent Lacroix. Il a travaillé quatre ans pour moi», soupire Michel Nadeau. Pour créer une masse critique, la Caisse achète plusieurs petites boîtes de fonds québécoises et prend les commandes. Erreur, dit aujourd'hui M. Nadeau. «Il fallait laisser grandir. Au lieu de ça, la Caisse a fait des millionnaires. Elle leur a dit: va jouer au golf. On va gérer ta patente.» Quelques années plus tard, la Caisse doit faire marche arrière. Vincent Lacroix récupère alors des morceaux. On connaît la suite: la fraude de Norbourg a fait perdre plus de 100 millions de dollars à 9200 investisseurs. Désormais, il est trop tard pour lancer une famille de fonds «Made in Quebec». L'industrie s'est consolidée. «C'est de plus en plus difficile de créer un nouveau joueur. Il faut une plus grande masse critique. Avant, il fallait au moins un milliard d'actifs, maintenant il en faut au moins cinq», indique Stéphane Langlois, président du Conseil des fonds d'investissement du Québec et de BLC services financiers. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Banque Laurentienne a vendu sa famille de fonds à l'Industrielle-Alliance. «On se concentre sur la distribution, sur la relation avec les clients», explique M. Langlois. Toronto dans les plates-bandes Par contre, Montréal poursuit ses efforts afin d'attirer des institutions étrangères. Pour les séduire, le Centre financier international (CFI) de Montréal offre un avantage fiscal aux sociétés qui font des transactions internationales. Entre 1997 et 2003, le nombre de CFI a presque triplé, attirant jusqu'à 121 entreprises et près de 1200 spécialistes. Le programme (et l'influence de la Caisse de dépôt) avait notamment encouragé les Investissements Standard Life à déménager toute la gestion d'actions américaines de la société-mère écossaise à Montréal. Un véritable succès du CFI. Mais en 2004, les libéraux ont réduit les avantages fiscaux pour faire taire les critiques qui reprochaient aux CFI d'être surtout des divisions de firmes québécoises «pure laine» à Montréal depuis longtemps. Par la suite, plusieurs centres sont repartis. Mais CFI Montréal s'est retroussé les manches. «On a ouvert 15 nouveaux centres depuis 18 mois!» se félicite son président-directeur général, Jacques Girard. Fin 2009, il dénombrait 114 CFI et plus de 1000 spécialistes. Sauf que Toronto joue maintenant dans ses plates-bandes. «Ils rencontrent les mêmes clients français que moi à Paris. L'autre jour, j'étais à Londres et ils faisaient de la publicité à la télévision!» rapporte Steve Gauthier, vice-président développement de CFI Montréal. Et Toronto a une longueur d'avance. Elle peut compter sur le Toronto Financial Services Alliance (TFSA), qui regroupe les acteurs de l'industrie, des universités et des gouvernements. La TFSA a de grandes ambitions. Et elle réclame l'aide du fédéral pour y parvenir. Son objectif: profiter du choc vécu par plusieurs grandes places financières, pour hisser Toronto dans le top 10 mondial, en misant sur la solidité du système bancaire canadien qui a mieux résisté à la crise du crédit. Un argument dont Montréal pourrait se servir tout autant. «Une crise comme celle-là est une occasion pour Montréal d'intensifier sa présence et d'attirer des institutions financières. Toronto voit la même chose que nous. Ça fait un an qu'on le dit. This is it: c'est le temps d'agir», réitère Jacques Girard. À son avis, il faut améliorer le programme du CFI et former une grappe industrielle pour fédérer les efforts de l'industrie, à la manière de Paris Europlace. Bien des places financières ont une stratégie globale. Mais à Montréal, on ne se parle pas assez, déplore Louis Regimbal, de Secor. Les institutions devraient «collaborer davantage sur des sujets d'intérêt commun pour faire un milieu plus attractif, ce qui bénéficierait à tout le monde», croit-il. Les déboires de la Caisse De par sa nature, de par son poids, la Caisse de dépôt est un catalyseur pour la place financière de Montréal. Mais elle-même s'est embourbée à cause de la perte monstre de 40 milliards. Son nouveau patron, Michael Sabia, veut rebâtir la Caisse «brique par brique». Quels sont ses plans pour aider l'industrie locale? «Je crois que la Caisse doit faire le maximum pour encourager le centre financier de Montréal. Est-ce que Montréal sera au même niveau que New York ou Londres? On verra!» répond l'ancien dirigeant de Bell Canada Entreprises (BCE). Favoriser les maisons de courtage montréalaises pour l'émission d'obligations: oui. Collaborer avec les universités montréalaises: absolument. Par contre, Michael Sabia n'hésitera pas à faire le tour du monde pour dénicher les meilleurs talents, comme son bras droit, Roland Lescure, qui vient d'atterrir de France. Il ne se gênera pas non plus pour confier des mandats de gestion à l'externe, s'il y voit une valeur ajoutée. Coïncidence: BCE a décidé, l'automne dernier, d'aller voir ailleurs pour la gestion de son régime de retraite. Sa filiale Bimcor a remercié une bonne part des spécialistes qui géraient 13 milliards à l'interne, à Montréal. Elle cédera à l'externe la gestion des actions américaines et canadiennes ainsi que celle des obligations de sociétés. Il s'agit-là d'une tendance lourde. Des caisses de retraite traditionnelles gérées à l'interne, «il n'en reste pas gros!» s'exclame Jean Bergeron, directeur de la gestion d'actifs chez Morneau Sobeco, un consultant pour les régimes de retraite. Une question de coût et d'expertise: «Si on veut sortir des sentiers battus, investir dans les actions étrangères, les fonds spéculatifs, les placements immobiliers, il faut une grosse équipe», justifie M. Bergeron. Voilà pourquoi les régimes de retraite d'ici préfèrent souvent s'en remettre à de grosses équipes étrangères, plutôt que de confier des mandats aux gestionnaires d'ici... qui sont parfois mieux reçus à l'étranger, ironiquement. «En Europe, le passeport canadien se joue très, très bien. J'ai noté, parfois, une plus grande ouverture pour un gestionnaire canadien chez les non-Canadiens que chez les Canadiens eux-mêmes. Ici, on ne reconnaît pas nos propres forces à leur juste valeur», constate Roger Beauchemin, président de McLean Budden, l'un des plus anciens gestionnaires d'actifs au Canada, fondé à Montréal en 1947. Depuis 2000, la firme défriche la clientèle étrangère. «On voyait nos concurrents étrangers obtenir des mandats de caisses de retraite qui étaient nos clientes ici. On s'est dit: il faut aller les concurrencer sur leur propre terrain», dit M. Beauchemin qui gère maintenant 2,5 milliards pour des clients étrangers dans une douzaine de pays. Tisser la fibre entrepreneuriale Ailleurs dans le monde, les régimes de retraite ont des «clubs-écoles» qui permettent aux gestionnaires émergents de faire leurs preuves. Aux États-Unis, des régimes publics géants comme Calpers (California Public Employees' Retirement System) ou encore City of New York confient jusqu'à 5% de leurs actifs à un groupe de petits gestionnaires. La formule a permis à la société montréalaise Hexavest de percer aux États-Unis. Ici, rien de tel n'existe. Dommage, car «l'innovation et la création d'emplois viennent souvent des petites boîtes», souligne Mario Lavallée, vice-président d'Aon Conseil et président de CFA Montréal. Or, les petites boîtes ont du mal à percer. Elles ne sont pas sur le radar des clients institutionnels qui veulent voir un historique de rendement d'au moins trois ans, sur un portefeuille de plusieurs millions. Les gestionnaires qui parviennent à démarrer de zéro sont issus d'une plus grande boîte où ils se sont fait une réputation. C'est ainsi que Stéphane Corriveau a lancé AlphaFixe Capital, en 2008. Avec sa petite équipe, il est parti de rien. Sans contrat en poche. Au beau milieu de la crise du crédit. «On saute, et le parachute va s'ouvrir en quelque part!» s'est-il dit. Pour se démarquer, la firme spécialisée en gestion d'obligations a bâti son propre système interne de gestion de risque et d'évaluation de crédit, en intégrant les critères d'investissement responsables, ce que les grandes agences ne font pas. La formule a fonctionné. La firme a obtenu des rendements exceptionnels en 2009. Et les clients sont au rendez-vous. AlphaFixe gère 600 millions de dollars pour 13 clients. De quoi assurer sa pérennité. «Il y a des talents à Montréal, on est capables de développer notre expertise, assure M. Corriveau. Pourquoi ne pas le faire ici et contrôler la destinée de l'entreprise, plutôt que le faire pour une entreprise qui a son siège social à un autre endroit?» Montréal au 32e rang de la finance mondiale... et au 3e rang canadien Ville Rang actuel Changement depuis le dernier classement Londres 1 0 New York 2 0 Hong Kong 3 1 Singapour 4 -1 Shenzhen 5 Zurich 6 -1 Tokyo 7 8 Chicago 8 -1 Genève 9 -3 Shangai 10 25 Toronto 13 -2 Vancouver 29 -4 Montréal 32 -6
  24. Une saison très tranquille pour la Voie maritime Publié le 08 janvier 2010 à 17h11 | Mis à jour le 08 janvier 2010 à 17h16 Sylvain Larocque La Presse Canadienne Montréal La Voie maritime du Saint-Laurent vient de mettre fin à sa 50e saison de navigation en enregistrant son plus faible niveau d'activité «depuis le début des années 1960». La Corporation de gestion de la Voie maritime estime que le volume total de marchandises transportées dans le corridor aura totalisé 30,5 millions de tonnes en 2009, une baisse de 25,3% par rapport à 2008. La chute «peut être attribuée à l'importance de la récession, qui a entraîné une forte diminution des transports de minerai de fer et d'acier sur la voie navigable», a expliqué l'organisme dans un communiqué diffusé vendredi. Le président et chef de la direction de la Corporation de gestion, Richard Corfe, a rappelé que l'industrie sidérurgique, qui a grandement souffert de la récession, représentait «une forte proportion» de l'activité de la Voie maritime. M. Corfe a tenu à souligner que son équipe déployait des efforts afin de diversifier les marchandises transportées sur la Voie maritime, tout en reconnaissant que le corridor allait rester «centré» sur le transport de marchandises en vrac. «Nous préparons un avenir où la Voie maritime sera foncièrement plus polyvalente et pourra accueillir une plus vaste gamme de navires transportant des marchandises spécialisées, a indiqué le dirigeant. Nous nous employons à cette fin à mettre en oeuvre l'amarrage mains libres. Il évitera aux armateurs de devoir investir dans un équipement uniquement nécessaire à la navigation dans la Voie maritime, il réduira la taille de l'équipage nécessaire aux éclusages et il rehaussera à la fois la productivité et la sécurité.» En 2009, la Voie maritime a reçu 1,6 million de tonnes de nouvelles marchandises, qui se sont traduites par des recettes de péage de plus de 2 millions de dollars. Entre Hamilton et Montréal, on a mis en place un projet pilote qui permet le transport de conteneurs spécialisés par remorqueur et chaland, en lieu et place des liens routiers et ferroviaires. Plus tôt cette semaine, la présidente-directrice générale de l'Administration portuaire de Montréal, Sylvie Vachon, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le trafic se maintienne cette année par rapport à 2009, ou qu'il augmente légèrement. Elle n'entrevoyait pas le retour aux niveaux records de 2008 avant deux ou trois ans. En 2009, le port de Montréal a enregistré une baisse de 11,9% de son volume total. La Corporation de gestion s'est par ailleurs félicitée, vendredi, qu'aucune nouvelle espèce aquatique envahissante n'ait été signalée dans les eaux de la Voie maritime depuis 2006. Il s'agit de la première période de trois ans depuis 1965 au cours de laquelle on a réussi à garder ces espèces à distance, grâce notamment au rinçage des citernes de ballast à l'eau salée. La saison de navigation 2009, qui a duré 274 jours, a pris fin le 28 décembre. La Voie maritime du Saint-Laurent permet de relier l'océan Atlantique aux Grands Lacs.
  25. Montréal Gestion des parcomètres: la Ville se prive de revenus, selon une étude Mise à jour : 26/05/2009 19h39 Les parcomètres poussent comme des champignons à Montréal. Si le système mis en place en 1994 coûte cher aux automobilistes, il l’est davantage pour la Ville. Il y a 15 ans, la Ville de Montréal a privatisé la gestion des parcomètres en la confiant à la Chambre de commerce. Chaque fois qu’un dollar est inséré dans un parcomètre, 20 sous tombent sur le comptoir de la Chambre de commerce. Selon les auteurs d’une étude, en délaissant la gestion des parcomètres depuis 15 ans, la Ville s'est privée de revenus de 16 millions et demi de dollars. Depuis que la Ville a confié la gestion des parcomètres, pour une période de 30 ans, à la Chambre de commerce, les revenus sont passés de 17 à 50 millions de dollars; une augmentation de 297%. Entre 2005 et 2006, ils ont grimpé de 36%; 52% entre 2006 et 2007.
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