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  1. La nouvelle risque d'arriver comme une bouffée d'air frais pour le secteur québécois des sciences de la vie. La Presse Affaires a appris qu'un nouveau fonds de capital-risque auquel participent des investisseurs canadiens, américains et européens s'apprête à être lancé à Montréal. Avec une taille de départ d'au moins 150 millions de dollars, ce fonds sera le plus imposant de tout le Canada en sciences de la vie. L'investisseur principal est Teralys Capital, l'énorme réservoir de capital-risque de 700 millions créé conjointement par Investissement Québec, la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité FTQ. Ce nouveau fonds est enregistré depuis le 18 août 2011 au registre des entreprises du Québec sous le nom Investissements TVM Sciences de la vie VII. Le registre indique qu'en plus de Teralys, TVM Capital, un fonds de capital-risque allemand, et Eli Lilly, une pharmaceutique américaine, participent au projet. Selon nos sources, d'autres investisseurs, notamment américains, font partie du projet. Aucun des partis qui y participent n'a voulu commenter la nouvelle. TVM, pour Techno Venture Management, est un fonds allemand créé en 1983 qui a à son actif plus de 250 investissements, dont 120 dans des entreprises en sciences de la vie. À ce jour, sa division sciences de la vie gère pour un peu plus de 1 milliard de dollars en investissements. Selon nos informations, le gestionnaire principal de la division sciences de la vie de TVM, Hubert Birner, aurait déjà quitté l'Allemagne pour s'établir à Montréal il y a quelques mois dans le but de piloter le nouveau fonds. Quant à la pharmaceutique Eli Lilly, sa présence dans le projet est plus inhabituelle. Les fonds de capital-risque regroupent généralement des partenaires purement financiers, qui misent de l'argent sur les entreprises en démarrage les plus prometteuses dans l'espoir de les voir percer les marchés et multiplier leur mise. La présence d'Eli Lilly semble indiquer que le nouveau fonds s'écartera un peu de ce modèle traditionnel. On peut supposer qu'en retour de son investissement, la pharmaceutique aura un certain droit de regard sur les découvertes financées par le fonds. Rappelons que les grandes entreprises pharmaceutiques de la planète cherchent de nouveaux moyens de découvrir de nouveaux médicaments. Elles se départent de plus en plus de leurs propres laboratoires de recherche pour établir des partenariats avec les petites entreprises de biotechnologie. Eli Lilly, dont le siège est situé à Indianapolis, aux États-Unis, est la 10e pharmaceutique du monde avec une capitalisation boursière de plus de 46 milliards de dollars. Son siège social canadien est situé à Toronto, et on ne lui connait pas d'activités de recherche au Québec. Ce nouveau fonds en sciences de la vie représenterait le troisième investissement de Teralys depuis sa création, il y plus de deux ans et demi. Cinq mois après sa création, Teralys avait investi 75 millions dans le fonds Tandem Expansion de l'ex-entrepreneur Charles Sirois. Il avait fallu attendre deux ans, soit décembre 2011, pour voir une deuxième annonce: un investissement de 50 millions dans le fonds québécois iNovia. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/sante/201203/16/01-4506070-sciences-de-la-vie-un-nouveau-fonds-sera-lance-a-montreal.php
  2. http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/pme/derniere-heure-vers-un-nouveau-mile-end-a-montreal/588201 La Cité de la mode, qui a déjà été l’épicentre de l’industrie jadis florissante du vêtement à Montréal, est devenue triste à voir. Gris, bétonné, morose, le secteur Chabanel a besoin d’une sérieuse injection d’amour. Et c’est justement ce que s’apprêtent à faire une dizaine de propriétaires d’immeubles du quartier. Unis sous le nom DCMTL Développement, le consortium va d’abord investir 20 millions de dollars sur une période de quatre à cinq ans afin de revitaliser le secteur. DCMTL Développement, pour «District Central Montréal», vise la réhabilitation de plus de 1 500 000 pieds carrés à terme. C’est l’équivalent de presque 2,5 Stades olympiques. Pour la première phase, quatre immeubles sont dans la mire du consortium. Les 9500 Meilleur, 1401 Legendre et les 55 et 350 Louvain Ouest. «Nous voulons donner un nouvel élan au quartier, traditionnellement manufacturier, explique Frédérick Lizotte, vice-président développement commercial du projet. En redéveloppement les édifices du secteur, nous voulons insuffler de l’oxygène au quartier. Qu’il y ait une vie professionnelle, communautaire et commerciale». Et outre, les restaurants, commerces et entreprises qu’il souhaite attirer, «nous voudrions que du résidentiel s’y installe après coup», espère M. Lizotte. Une offre alléchante L’idée derrière ce vaste coup de balai, c’est de recréer les conditions gagnantes qui ont mené certains secteurs à se réinventer, le Mile End ou le Mile Ex, par exemple. Du coup, le prix des loyers affichés par les propriétaires qui sont derrière DCMTL Développement est très, très bas. Non seulement le pi2 sera offert à 10$ (brut) électricité et chauffage inclus, mais chaque locataire aura droit à des améliorations locatives équivalentes à 30$ du pied carré. Les baux seront disponibles pour une période minimale de cinq ans. Et puisque l’espace ne manque pas, les PME ou start-ups pourront y croître physiquement. Dans le grand Montréal, le pied carré se loue en moyenne 18,97$ (net) le pi2 au premier trimestre de 2016, selon CBRE, une firme de service-conseil en immobilier. «Ça me semble assez alléchant cette offre-là, observe Jean Laurin, président et chef de la direction de NKF Devencore Montréal, une autre firme de service-conseil en immobilier. Je peux très bien les comprendre [les propriétaires] de prendre une position aussi agressive. Ils doivent louer leurs locaux. Il n’y a rien de plus cher qu’un local vide». Pour un nouveau Mile End Quand Marc-André Lanciault cherche des bureaux pour sa PME, Karelab, en 2012, il commence par regarder du côté du Vieux-Montréal. «Mais c’était environ 30$ du pi2 carré. Puis, j’ai un ami qui s’était installé dans la Cité de la mode qui m’a parlé du coin. Maintenant que j’y suis installé, au 55 Louvain Ouest, je loue environ 6 400 pi2 pour 10$ le pied carré. Je préfère investir dans mes employés et mon entreprise (spécialisée en programmes de récompenses pour employés) que dans un loyer. En plus, je n’ai pas besoin d’épater des clients. Je ne suis pas un bureau d’avocats du centre-ville. D’ici quelques années, croit l’entrepreneur, ce ne sera plus aussi abordable, on verra la naissance d’un nouveau Mile End». M. Lizotte ne s’en cache pas, si les prix sont si bas, c’est pour attirer les start-ups et PME créatives dans le quartier. «Ça permet à de jeunes entreprises d’obtenir des locaux à un prix très abordable. Nous recherchons des entreprises à haute valeur ajoutée, que ce soit en TI, en services financiers, etc. C’est à travers ces entreprises-là qu’un secteur se redynamise». Si l’on en croit le vice-président développement commercial du projet, l’initiative DCMTL Développement est déjà sur la bonne voie. Plusieurs ententes de location seraient à annoncer prochainement.
  3. IluvMTL

    C2-mtl 2013

    http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/201204/29/01-4520144-moby-jouera-dans-griffintown.php Publié le 30 avril 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Moby jouera dans Griffintown Moby se produira comme DJ à l'événement de clôture de la conférence sur le commerce et la créativité C2-MTL. PHOTO: ANDRÉ TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE André Duchesne La Presse Le célèbre DJ new-yorkais et star de la musique électronique Moby sera la vedette principale de l'événement de clôture de C2-MTL, conférence mondiale sur le commerce et la créativité qui rassemblera 1200 participants à Montréal, a appris La Presse. Du 22 au 25 mai, dans l'ancien édifice New City Gas dans Griffintown, cet événement ambitieux et nouveau genre fera converger des conférenciers très prestigieux vers Montréal. À ce jour, la liste des invités comprend le cinéaste Francis Ford Coppola; la rédactrice en chef et fondatrice du Huffington Post, Arianna Huffington; l'ancien PDG de Disney Michael Eisner; le chef de la direction financière de Google, le Québécois Patrick Pichette; le PDG du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre; le directeur de la création chez DreamWorks, Bill Damaschke, etc. «Nous souhaitons faire de cette conférence un événement annuel, lance Benoit Berthiaume, producteur exécutif de C2-MTL. On veut que Montréal s'inscrive de cette façon dans une conversation mondiale avec les autres grandes métropoles de créativité. Nos participants sont des dirigeants d'affaires de haut niveau provenant de partout dans le monde.» Pour M. Berthiaume, Moby, qui sera à Montréal à titre de DJ, représente parfaitement l'esprit et le contenu de la conférence. «C'est un artiste multidisciplinaire qui est reconnu pour son talent et son esprit créatif», souligne-t-il. Placée sous le thème de l'illumination - une référence directe à l'édifice où elle se tiendra -, la soirée du 24 mai se déclinera en trois segments. D'abord, la firme montréalaise Moment Factory proposera une expérience interactive ludique. Viendra ensuite une programmation musicale dont l'affiche reste à confirmer. Enfin, Moby, artiste aux 20 millions d'albums vendus dans le monde, montera sur scène. Si les activités de la conférence seront réservées aux participants inscrits, 500 billets grand public (à 65$ l'unité) seront mis en vente pour la soirée du 24. New City Gas Diminutif de «Commerce + Créativité Montréal», C2-MTL est un organisme sans but lucratif imaginé par l'agence créative Sid Lee. L'organisme a la volonté de réinventer la conférence, indique Geneviève Hinse, attachée de presse. Signe de ce côté hip, la conférence aura lieu dans l'ancien bâtiment New City Gas, rue Ottawa, dans Griffintown. Cette ancienne usine à gaz a récemment été achetée par un entrepreneur qui est en train de la rénover de fond en comble pour en faire un centre de congrès underground. De très importants travaux sont en cours, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment en prévision de C2-MTL qui sera le premier événement à s'y tenir. Une partie du terrain extérieur accueillera un village interactif. Au total, l'exposition occupera un espace de 75 000 pieds carrés sur deux quadrilatères urbains.
  4. Chronique d'un entrepreneur Nicolas Duvernois http://www.lesaffaires.com/blogues/nicolas-duvernois/pourquoi-je-suis-contre-le-salaire-minimum-a-15/590729 Depuis quelques mois, plusieurs acteurs du monde des affaires et du milieu de la politique se sont exprimés en faveur du salaire minimum à 15 dollars. Est-il vraiment réaliste de croire que cette proposition améliorera la situation de centaines de milliers de travailleurs québécois? On ne peut être contre la vertu et s’opposer à l’idée que des gens moins nantis puissent hausser leur niveau de vie. Il est inadmissible qu’une personne se retrouve sous le seuil de la pauvreté en travaillant 40 heures par semaine. Collectivement, nous ne pouvons pas accepter cette situation et devons trouver des solutions au problème. Augmenter le salaire minimum est la solution miracle qui vient spontanément à l’esprit. Je n’y crois pas. Voici pourquoi. Hausser le salaire minimum est l’équivalent de mettre un pansement sur une plaie nécessitant des points de suture. Ça soulage le mal temporairement, mais ça ne règle pas le problème. Le problème n’est pas tant le salaire minimum que le manque de formation qui permettrait a plus d’un million de travailleurs d’accéder à un salaire supérieur. Confucius avait raison. Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. Dans la majorité des cas, le salaire dépend de nos dernières études. Tant que nous accepterons que les jeunes puissent arrêter l’école au secondaire cinq (et même avant), la situation va perdurer. Pourquoi ne pas rendre obligatoire ne serait-ce qu’une formation professionnelle pour que nos jeunes qui sortent de l’école aient la garantie qu'ils pourront obtenir plus que le salaire minimum? Le calcul est simple. Une meilleure formation mène à un meilleur salaire. Plutôt qu’offrir plus d’argent, pourquoi ne pas proposer quelques avantages aux travailleurs les moins bien rémunérés? Comme des coupons repas pour le midi (comme en France), des cartes de transport en commun à prix réduit, des assurances… Des avantages financiers qui, sans augmenter le salaire minimum, permettront au travailleur d’en avoir plus en poche à la fin du mois. À mon avis, offrir un salaire minimum «confortable» comporte des risques à long terme. On ne veut pas d’une société où le travailleur est satisfait de faire le minimum, on veut une société où le travailleur veut faire mieux. Il ne faut pas faire l’autruche. Ce n’est pas le gouvernement qui paiera pour cette hausse, ses employés gagnant tous plus de 15 dollars l’heure. Et ce ne sont pas les multinationales qui verront la différence dans leurs états financiers. Ce seront les dizaines de milliers d’entrepreneurs à la tête de petites et moyennes entreprises qui paieront la note. L’immense majorité des entreprises au Québec sont de toutes petites entreprises. 99.8% des entreprises de la province sont des PME. Sur les 250 000 qu’on dénombre au Québec, plus de 72% comptent moins de 10 employés. La hausse du salaire minimum aura un effet catastrophique sur ces organisations, puis sur leurs employés eux-mêmes. On ne se cachera pas, pour respecter leur budget, les entrepreneurs auront comme premier réflexe de couper dans les heures de leur personnel. Un salaire minimum qui passe de 10,75$ à 15$ représente une augmentation de 40%. Rare sont les PME qui verront leurs revenus, même sur une période de 5 ans, augmenter autant. Il n’y a pas de solution miracle. Améliorer les conditions de travail de centaines de milliers de travailleurs ne se fera pas en criant «ciseaux». Afin de régler le problème une fois pour toutes, prenons le temps de trouver les meilleures solutions à long terme en impliquant les travailleurs et les employeurs.
  5. McGill prévoit se joindre à l'ÉTS pour établir un centre de recherche dans Griffintown: le Quartier d'innovation (QI) devrait au départ prendre la forme de 2 bâtiments, un pour chaque université. Les partenaires espèrent créer un effet d'entraînement et attirer les entreprises faisant de la recherche dans le quartier. http://www.quartierinnovationmontreal.com/ http://www.mcgilltribune.com/news/mcgill-reveals-more-about-future-quartier-d-innovation-1.2748613?pagereq=1#.TzVDUcgU6Jp Source: http://www.montrealitesurbaines.com/
  6. La Presse+, la semaine dernière, a levé le voile sur une entreprise dont peu de Québécois connaissaient l’existence, MindGeek, un géant mondial du XXX. Cette entreprise a un siège social fictif au Luxembourg, à des fins d’évitement fiscal, mais ses opérations sont à Montréal. Si des Américains prenaient le contrôle de MindGeek, est-ce que des voix s’élèveraient pour déplorer le fait que cette entreprise passe en des mains étrangères ? Évidemment pas. Et pourtant, cette entreprise, établie à Montréal, dirigée par des Montréalais, a créé dans la métropole 900 emplois de qualité, souvent des emplois de siège social ou liés aux nouvelles technologies de l’information. Pourquoi ce long préambule ? Pour illustrer le fait que le débat sur les sièges sociaux a une dimension subjective. La vigueur des réactions lorsqu’un siège social passe dans des mains étrangères dépend, du moins en partie, de facteurs comme la notoriété de l’entreprise, sa cote d’amour, sa présence dans notre vie quotidienne. On l’a vu avec Rona. Sans vouloir nier la pertinence de ces considérations plus affectives, il faut trouver des approches plus rationnelles. Je me suis par exemple aperçu, dans un débat amical avec mon collègue Gérald Fillion de RDI, que le simple fait de parler de défense de nos « champions » plutôt que de nos « fleurons » suffisait déjà à changer la perspective. Une étude toute récente de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), signée par Yvan Allaire et François Dauphin, permet de faire un pas de plus dans cette recherche de la rationalité. Parce qu’elle nous aide à savoir de quoi on parle. Cette étude identifie les entreprises vulnérables. Dans la liste du FP 500, on dénombre 69 entreprises québécoises ayant des ventes supérieures à un milliard en 2015. Là-dessus, 14 étaient des filiales de sociétés non québécoises. Il en reste 45. De ce total, 29 sont à l’abri, parce qu’elles sont des coopératives (4), des sociétés d’État (6), des sociétés par actions privées (8), des sociétés cotées en Bourse avec un actionnaire de contrôle ou protégées par des droits de vote multiple (13) ou des sociétés dont l’actionnariat est réglementé, comme Air Canada ou Groupe Transat (8). Il en reste 16 qui pourraient faire l’objet d’une prise de contrôle hostile ou amicale. Les voici : Metro, SNC-Lavalin, Valeant Pharmaceuticals, WSP Global (ancien Génivar, ingénierie), Produits forestiers Résolu, TransForce (camionnage), Gildan Activewear, Dollarama, Aimia (Aéroplan), CAE (simulateurs de vol), Uni-Select (distributeur de produits automobiles), Groupe Canam (produits métalliques), Stella-Jones (transformation du bois), Colabor (distribution alimentaire), Tembec (produits forestiers), Amaya (jeu en ligne). La première chose qui frappe, c’est que plusieurs de ces entreprises sont inconnues du public. Il serait pas mal plus difficile de se mobiliser pour Stella-Jones que pour Metro. Il y en a d’autres qu’on n’aime pas. Qui voudrait défendre le prédateur pharmaceutique Valeant ou Amaya ? D’autres n’ont pas le même enracinement économique, comme Dollarama. Cela montre à quel point il sera difficile d’établir une politique de protection de ces sièges sociaux qui soit cohérente. Voici quelques pistes pour y parvenir. Premièrement, s’entendre sur l’importance des sièges sociaux comme industrie, pour les emplois de qualité qu’elle crée, l’industrie de services professionnels qu’elle soutient, le prestige, des bénéfices indirects, comme le mécénat, pour les partenariats stratégiques. Deuxièmement, savoir de quoi on parle. Il faut un inventaire des entreprises plus détaillé. Certains sièges sociaux ne sont que des coquilles vides. D’autres, dont le siège social n’est pas ici ou qui ne sont pas sous contrôle québécois, ont des activités de siège social significatives, comme Rio Tinto. La dernière étude sur la question, de Secor-KPMG, date de 2011. Troisièmement, il faut savoir ce que l’on tient à protéger, au-delà du siège social, les symboles ou les bénéfices économiques, comme le dynamisme de l’entreprise, son potentiel d’avenir, ses effets structurants, son rôle stratégique. C’est ce qui permet de déterminer les efforts que l’on doit déployer pour éviter qu’une entreprise change de mains. Quatrièmement, définir la palette d’outils que l’on peut utiliser. L’étude de l’IGOPP écarte une politique d’opposition systématique aux transactions qui pousserait les entreprises à installer leur siège social ailleurs et estime que la création d’un fonds de blocage est coûteuse et inefficace. Elle propose plutôt des mesures préventives, recours balisé à des actions à droit multiple, modifications réglementaires pour permettre à un conseil d’administration de bloquer une offre hostile ou pour l’empêcher d’être séduit par une offre amicale. Le Groupe de travail sur la protection des entreprises québécoises a remis au gouvernement Marois un rapport en 2014 qui allait dans le même sens, avec des recommandations très fouillées dont le gouvernement Couillard devrait s’inspirer. Cinquièmement, il faut mettre sur pied un organisme pour faire le suivi. Pas nécessairement une nouvelle structure, mais un mécanisme permanent qui peut suivre la marche des entreprises, prévenir plutôt que guérir, centraliser l’information, coordonner les interventions parfois disparates. Pour éviter ce que la saga du ministre Jacques Daoust a révélé dans le cas de Rona : l’absence de leadership. La raison plutot que la passion - La Presse+
  7. L'entrepreneuriat en croissance au Québec, selon une étude de l'UQTR PUBLIÉ LE MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2016 De plus en plus de Québécois démarrent leur propre entreprise, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'Institut de recherche sur les PME de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Les professeurs Étienne St-Jean et Marc Duhamel ont présenté mercredi les données concernant l'activité entrepreneuriale québécoise, issues de l'enquête 2015 du Global Entrepreneurship Monitor (GEM). On y apprend qu'en 2014, les données démontraient un grand intérêt de la part des Québécois pour mettre sur pied une entreprise, une volonté qui s'est concrétisée en 2015. Le taux d'entrepreneuriat émergent est passé de 10,5 % (en 2013) à 13,5 % (en 2015). Le Québec est vraiment un des leaders sur la planète pour l'intention [entrepreneuriale] et pour l'activité entrepreneuriale. On remarque que le contexte économique semble favorable à la création d'entreprises. Marc Duhamel, chercheur à l'Institut de recherche sur les PME à l'UQTR L'étude révèle aussi que les jeunes Québécois sont très dynamiques sur la scène entrepreneuriale. La tranche des 18-24 ans est plus encline à passer à l'action que dans le reste du Canada ou dans d'autres pays comparables. C'est le cas également des 45 à 54 ans.* '' Les entrepreneurs au Québec sont fortement innovants et sont dans des créneaux de niche et ça, c'est une excellente nouvelle pour le développement économique, puisque quand on a des entreprises qui innovent, on a plus de chances d'avoir des entreprises pérennes, qui vont se distinguer des autres.'' -Étienne St-Jean, chercheur à l'Institut de recherche sur les PME à l'UQTR Tournés vers l'international : un exemple shawiniganais Les chercheurs de l'UQTR ont constaté que les entrepreneurs québécois sont davantage tournés vers les marchés internationaux qu'ailleurs au Canada. La compagnie SIM à Shawinigan se spécialise notamment dans les services de formation en santé et sécurité au travail aux entreprises. Elle compte de nombreux clients à l'étranger. « Souvent, nos clients ne sont pas des entreprises du Québec, confirme la présidente-directrice générale Chantal Trépanier. Ce sont des multinationales qui ont des sites ailleurs dans le monde et qui nous amènent à travailler avec eux sur leurs sites. » ''C'est comme une condition, une évidence. On ne pourrait pas dire : On va travailler juste au Québec.'' -*Chantal Trépanier, PDGSim La PDG croit qu'il est essentiel pour les entreprises d'ici de se tourner vers l'international. SIM compte une centaine d'employés. D'après les informations de Marie-Pier Bouchard http://ici.radio-canada.ca/regions/mauricie/2016/09/28/006-entrepreneuriat-etude-uqtr-trois-rivieres-professeurs-st-jean-duhamel-demarrage-entreprise.shtml
  8. PwC fait l'acquisition du cabinet Lehoux Boivin, situé à Brossard. Une transaction qui concrétise la volonté de l'entreprise de s'étendre dans les régions québécoises et de se rapprocher des PME. «Ce n'est qu'un début dans la réalisation de notre plan stratégique, dit Nicolas Marcoux, associé directeur national, bureau de Montréal et grandes villes chez PwC. Nous étudions d'autres possibilités d'acquisition sur la Rive-Nord de Montréal, et même sur l'île.» En vigueur depuis le 1er août, la transaction accroît de 40 personnes les effectifs de PwC au Québec. Ils grimpent donc à 1 035, dont 790 à Montréal, 190 à Québec et 15 à Gatineau. Les deux cofondateurs du cabinet de Brossard, Mario Boivin et Gilles Lehoux, passeront chez PwC. Martin Fontaine et Louis-Alexandre Lehoux, fils du cofondateur du cabinet, y deviennent quant à eux associés. Les deux parties ont refusé de divulguer le montant de la transaction. Ce dernier qualifie de «coup de foudre d'affaires» la rencontre entre les deux cabinets. «Nous sommes très près de nos clients et très engagés envers la communauté locale, dit-il. PwC, qui a une forte clientèle parmi les grandes entreprises, souhaite justement se rapprocher des PME. Nous partageons la même vision et les mêmes objectifs.» Le nouvel associé de PwC croit que les clients de Lehoux Boivin bénéficieront grandement de ce ralliement à un géant des services financiers. «Ils auront le meilleur des deux mondes, juge-t-il. Ils continueront de bénéficier du même service de proximité, tout en ayant accès à des services très spécialisés et à un réseau international que nous ne pouvions leur offrir.» Le cabinet Lehoux Boivin a été fondé en 1998. Il présente un chiffre d'affaires annuel d'environ 4 millions de dollars, que PwC croit pouvoir faire doubler ou même tripler assez rapidement grâce à l'acquisition de nouveaux clients. «Ce cabinet multidisciplinaire de premier plan se spécialise dans les services offerts aux PME détenues par des propriétaires dirigeants, explique Nicolas Marcoux. En ce sens, cette acquisition constitue une preuve tangible de notre engagement envers les sociétés privées et les entrepreneurs québécois.» Depuis qu'il est revenu au Québec - il a été leader national, transactions, pour tout le Canada chez PwC, de 2012 à 2015, un poste situé à Toronto -, Nicolas Marcoux n'a cessé de marteler l'intention de PwC de s'implanter dans les régions du Québec et d'offrir ses services aux PME. Il parle même de «changer le visage de PwC au Québec». Choix de modèle d'entreprise au départ, bien sûr. Après tout, le nombre très élevé de PME dans la province rend ce marché attractif pour un cabinet qui compte déjà son lot de très grands clients. Mais cet objectif peut aussi se confondre avec certains intérêts stratégiques de l'économie québécoise, croit Nicolas Marcoux. «On déplore régulièrement que des sièges sociaux quittent le Québec par voie d'acquisitions, note-t-il. Chez PwC, nous croyons que nous pouvons aider les entreprises d'ici à grandir et à devenir elles-mêmes acheteuses et consolidatrices. Grâce à nos services spécialisés, à notre expertise et à notre réseau international, nous souhaitons contribuer à créer les futurs CGI, Couche-Tard et autres WSP québécois.» Soutenir les entrepreneurs C'est par l'internationalisation que les entreprises québécoises deviendront de futures CGI. Or, les PME québécoises manquent de ressources pour se lancer à l'international. En 2012, une étude de Développement économique Canada pour les régions du Québec démontrait que l'un des principaux obstacles à l'internationalisation de nos PME était le manque de connaissances des marchés étrangers, de leurs lois et règlements et des occasions d'acquisitions qu'on peut y trouver. En ce sens, la présence de services professionnels et financiers de haute qualité en région est devenue incontournable. Même si elles n'arrivent pas encore assez à s'installer à l'étranger, peu de PME de nos jours n'ont pas de volet international dans leurs opérations. Plusieurs importent de l'Asie, exportent aux États-Unis ou ratifient des ententes commerciales avec des partenaires étrangers, notamment. Cela fait du réseau international de PwC un atout important pour ces entreprises. Mais en plus de cela, c'est aussi un certain isolement des entrepreneurs qu'il faut briser, selon Nicolas Marcoux. «Les entrepreneurs se sentent souvent seuls face aux importantes décisions qu'ils ont à prendre, déplore-t-il. Ils se heurtent à des dilemmes. Est-ce le moment de faire une acquisition ? De vendre ? De préparer le transfert de l'entreprise ? Ils ont besoin de conseils spécialisés et d'accès à des données de haute qualité concernant la dynamique d'affaires dans leur créneau ici et à l'étranger, de manière à faire des choix stratégiques judicieux.»
  9. Certains sur ce forum aime bien dépeindre Montréal (et le Québec par association) comme un endroit où les régulations et l'imposition rendent la vie difficile au commerce et à l'activité économique dans son ensemble. Une étude de KPMG place cependant Montréal au 4e rang d'une sélection de 51 villes pour son niveau de compétitivité fiscale. Le hic? C'est que Toronto et Vancouver figurent parmis les villes qui se classent devant Montréal. Deux constats s'imposent ici : - Montréal, globalement, est extrêmement attirante pour l'établissement de nouvelles entreprises. - Montréal, localement, est peut-être moins attirant. Le deuxième constat est difficilement un défaut que l'on pourrait qualifier d'accablant de l'administration régionale. On accuserait donc Montréal de ne pas être plus catholique que le pape? Il faudrait être la ville la plus "lousse" fiscalement du monde industrialisé pour satisfaire certain. Il est normal que Montréal perde "minimalement" au change quand on la compare à des villes situés dans des juridictions où le panier de services publics sont beaucoup moindre. La ville reste néanmoins extrêmement compétitive en terme d'attraction d'activité commerciale. SOURCE : L'étude de KPMG : http://www.ledevoir.com/documents/pdf/rapportkpmgfiscalite.pdf SOURCE : L'article du devoir : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/475363/fiscalite-le-canada-soigne-bien-les-entreprises-selon-le-classement-de-kpmg?utm_campaign=Autopost&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1468410135
  10. http://journalmetro.com/culture/955808/clap-de-fin-a-lexcentris/ Cinq mois après la fermeture temporaire de l’Excentris, le groupe français MK2, qui souhaitait reprendre le cinéma du boulevard Saint-Laurent et l’agrandir, s’est finalement retiré du projet. Cela a forcé l’organisme à but non lucratif Cinéma Parallèle, propriétaire de l’Excentris, à se placer officiellement sous la loi sur les arrangements avec les créanciers le 5 mai prochain. La Société de développement des entreprises culturelles, actionnaire principal de l’Excentris, devrait reprendre l’immeuble pour le revendre. Quant à l’exploitant de salles français MK2, qui envisageait d’étendre son réseau, il flirte plutôt avec l’idée de construire un complexe au centre-ville de Montréale sent via Tapatalk
  11. « IMAGINÉ AU QUÉBEC » LP MAURICE Je me rappelle encore quand j’ai déballé mon premier iPhone. C’était en 2007 et j’habitais à l’époque aux États-Unis. J’ai eu accès au iPhone 1, un produit qui allait changer ma vie (et le monde entier), avant même qu’il ne soit accessible au Canada ou ailleurs. Je me rappelle encore ce qui m’avait frappé le plus en ouvrant la boîte, soit une courte phrase très visible sur le côté de la boîte : « Designed by Apple in California ». Même si l’iPhone est assemblé et fabriqué majoritairement en Asie, Apple avait jugé bon de rappeler à ses utilisateurs que ce produit avait été imaginé par son équipe de talentueux ingénieurs en Californie. Récemment, j’ai vu une publicité imprimée pour le service Téo Taxi, une nouvelle entreprise pilotée par l’entrepreneur en série Alexandre Taillefer. L’annonce affiche en gros caractères le slogan suivant : « Imaginé et créé par des gens d’ici ». En plus d’une photo d’un taxi blanc et vert, on y lit seulement une autre phrase en plus petits caractères : « Imaginer, explorer, douter… jusqu’à l’épuisement. Recommencer, passionnément, intensément, jusqu’à devenir réel. » Wow ! Comme Apple, Téo a jugé bon de mettre de l’avant fièrement son processus créatif et son caractère local. Pourquoi nous, les entrepreneurs d’ici, ne ferions-nous pas de même plus souvent ? Dans le passé, on a souvent parlé du « fabriqué au Québec ». Il y a même eu quelques efforts déployés afin de créer des programmes pour favoriser l’achat de produits locaux faits au Québec. Mais l’économie a changé. Avec la mondialisation, nous sommes entrés davantage dans une économie de savoir que de production. Et si nous parlions plutôt de « imaginé au Québec » ? FIERTÉ En me baladant à San Francisco récemment, j’ai aperçu dans une vitrine le symbole d’arbre vert de la start-up montréalaise Breather, qui offre des espaces de travail sur demande. Fierté immédiate. En conduisant sur l’autoroute dans Silicon Valley, j’ai vu une affiche pour le spectacle québécois Cavalia. Fierté. Quand j’étais à Toronto, j’ai vu les vélos de ville style BIXI exploités par PBSC Urban Solutions établie à Longueuil. Fierté. Un préposé d’une boutique indépendante à New York m’a servi avec une tablette propulsée par Lightspeed, une entreprise montréalaise de commerce électronique. À Los Angeles, il y a le nouveau terminal d’aéroport LAX animé par la magie de Moment Factory. Toutes ces expériences ont été imaginées au Québec. Ces marques laissent savoir au monde que nous sommes là, nous innovons, et que nos produits sont de classe mondiale. Quand j’ai démarré le site Busbud avec mes cofondateurs en 2011, nous avons fièrement apposé l’inscription « Built in Montreal » au bas de notre page d’accueil. Presque cinq ans plus tard, c’est pratiquement la seule partie de notre site web qui n’a pas changé. Aujourd’hui, des millions de voyageurs de plus de 50 pays qui utilisent notre site chaque mois pour réserver leurs billets d’autocars voient cette mention sur chaque page. Ils voient un produit imaginé au Québec qui a une portée mondiale. Nous gardons cette inscription avec fierté à ce jour. ARGUMENTS ÉCONOMIQUES C’est une question de fierté, mais c’est aussi une question économique. Le Québec est capable de bâtir des entreprises qui sont des modèles d’innovation, qui peuvent à la fois servir le marché québécois et se démarquer à l’international. Celles-ci créent des emplois ici et, à long terme, une plus grande fraction de leurs revenus, taxes et impôts restent au Québec, vis-à-vis des entreprises étrangères. C’est bon pour notre économie. Ces entreprises peuvent s’appuyer sur un avantage local pour se différencier. Par exemple, une infrastructure d’hydroélectricité bien développée au Québec peut aider Téo pour l’électrification de ses transports. Ces entreprises peuvent aussi mieux servir les besoins spécifiques de la clientèle locale, possiblement via des partenaires locaux. Le modèle d’affaires de Téo innove en apportant notamment une valeur sociale et écologique. Avec le temps, certaines entreprises deviendront même capables de sainement concurrencer les géants mondiaux. Continuons de miser sur notre créativité pour développer des concepts originaux. En tant que consommateurs, supportons ensemble ces innovations « imaginées au Québec » en votant avec notre portefeuille quand il est logique de le faire. Entrepreneurs, affichons fièrement nos couleurs. Ici, et partout au monde. http://plus.lapresse.ca/screens/d1ab8908-e9a9-4ccc-8eb9-75b1a3c6a2b4%7C_0.html
  12. Un intéressant et complet dossier dans La Presse Affaires du Vendredi 19 mars lève le voile sur une nouvelle histoire de fraude majeure à Montréal. Une importante entreprise financière américaine, établie à Montréal, en est la principale victime. Quand est-ce que cela va arrêter?? Ces gens ne réalisent pas le dommage substantiel qu'ils font à notre économie? GE Capital: présumé détournement de fonds (Montréal) L'entreprise de financement GE Capital croit qu'elle a été victime d'un détournement de fonds. L'affaire touche trois entreprises de la construction et un petit encanteur de Montréal. L'institution, associée au géant General Electric, soupçonne un de ses cadres supérieurs de Montréal d'avoir participé à ce détournement d'au moins 1 million de dollars, entre 2007 et 2009. Les faits entourant cette histoire sont notamment relatés dans une requête déposée en Cour supérieure, le 3 février. Selon le document, l'ex-vice-président de GE Capital, Carlo Fargnoli, aurait fait trois versements inexpliqués totalisant 1 million à la firme JK Auction, un petit encanteur de Montréal. Les versements auraient été faits dans le cadre de financements pour la relance de trois entreprises de la construction lourde. Après enquête, GE Capital a soupçonné une fraude et congédié M. Fargnoli, le 18 janvier. Carlo Fargnoli travaillait depuis 2003 au siège social canadien de la multinationale, à Montréal. Il agissait à titre de vice-président, gestion des risques et restructuration. Les soupçons de GE Capital, faut-il préciser, n'ont pas été prouvés en cour. Selon la requête, les trois versements n'ont pas fait l'objet de vérifications diligentes et n'ont pas reçu les autorisations appropriées. De plus, les documents justifiant ces trois commissions seraient manquants. JK Auction, qui a reçu les fonds, est un encanteur sans adresse commerciale connue, selon la requête. JK est plutôt situé dans un haut de duplex résidentiel de la 40e Avenue, à Montréal. Son seul propriétaire, Jonathan Kruk, est un étudiant universitaire de 24 ans, selon la requête. Ce sont les contrôleurs financiers de GE Capital qui ont levé des drapeaux rouges sur cette affaire, l'été dernier. «Ils ont observé que certains comptes non rentables étaient refinancés à répétition avec des fonds additionnels de GE malgré leur non-rentabilité et que des montants significatifs d'argent comptant étaient utilisés pour financer les transactions de restructurations, sans documents appropriés», est-il écrit dans la requête. Selon une enquête de La Presse Affaires, GE Capital a perdu 14 millions de dollars dans la faillite de deux des trois groupes de construction en cause (voir autre texte en page 2). Carlo Fargnoli a été rencontré en septembre et en décembre par des responsables de GE. Il aurait reconnu ne pas avoir fait de vérification diligente sur JK Auction et n'aurait pu fournir de justifications précises pour les paiements totalisant 1 million, soutient la requête. Carlo Fargnoli aurait expliqué que JK Auction servait d'intermédiaire pour acquérir, détenir et revendre les actifs d'entreprises en restructuration pour le compte de GE, selon la requête. JK Auction recevait des commissions pour chacun de ces dossiers pour effectuer le transit des actifs, aurait dit M. Fargnoli. Toujours selon la requête, les commissions étaient négociées uniquement entre lui et M. Kruk. GE a demandé à Jonathan Kruk d'obtenir une copie des documents financiers et des états de compte bancaires de JK, mais ce dernier aurait refusé, selon la requête. GE n'aurait pas davantage été en mesure de rencontrer M. Kruk en personne. Construction Selon la requête, GE examine de possibles autres transferts de fonds non conformes à JK dans d'autres dossiers de restructuration. Pour le moment, les trois entreprises en restructuration nommées dans la requête viennent du secteur de la construction. Il s'agit d'Atlas Asphalte, d'Excavations D.P. et de Béton Grilli. Dans le dossier d'Atlas Asphalte, le transit d'actifs par JK Auction aurait donné lieu à une «commission» de 300 000$, en décembre 2007. GE avait alors fait un prêt de quelque 5 millions de dollars dans le cadre de la relance de l'entreprise, selon des documents dont nous avons copie. À l'automne 2008, Atlas a vu ses actifs réunis à ceux d'Excavations D.P. La transaction a de nouveau été financée par GE Capital et a encore donné lieu à un versement de 300 000$ à JK Auction, indique la requête. Le refinancement s'élevait à quelque 13 millions, selon des documents en cour. Enfin, dans le cas de Grilli, GE a fait un prêt de 5,8 millions dans le cadre d'une restructuration, remplaçant la Banque de Montréal comme prêteur. Le transit d'actif a une fois de plus débouché sur une commission non documentée de 400 000$ à JK, en mars 2007, selon la requête. Pour tirer l'affaire au clair, GE Capital s'est adressée à la Cour supérieure pour obtenir l'accès aux documents bancaires de JK Auction détenus par une succursale de TD Canada Trust, rue Chabanel, à Montréal. Dans ses démarches en cour, GE utilise une procédure rare appelée ordonnance Norwich. Poursuite pour diffamation GE marche sur des oeufs dans cette affaire. L'entreprise fait l'objet d'une poursuite de 4,7 millions de dollars pour diffamation de la part de Carlo Fargnoli. La requête a été intentée en novembre 2009 après que M. Fargnoli eut été, dans un premier temps, démis de ses fonctions avec solde. Carlo Fargnoli soutient dans sa requête que GE l'a diffamé en le liant à des activités criminelles. En septembre dernier, le supérieur de M. Fargnoli l'avait rencontré pour lui dire que l'entreprise avait des préoccupations à son sujet concernant sa participation à des activités liées «au monde interlope et aux crimes en cravate». En réplique à cette poursuite, GE demande le rejet de la requête, car elle soutient, entre autres, qu'elle n'a pas diffusé de tels propos à l'extérieur de l'entreprise et qu'elle ne peut donc être accusée de diffamation. L'entreprise veut tout de même se protéger: dans sa requête Norwich impliquant JK, elle demande que les procédures soient mises sous scellé, entre autres pour éviter de nuire à la réputation de M. Fargnoli advenant qu'il soit innocent. GE Capital: documents disparus, suicide et pertes étranges (Montréal) Une série d'événements troublants entourent l'un des principaux dossiers sur lesquels enquête GE Capital, dont un suicide, la disparition de documents comptables et des pertes inexpliquées. Voici ce que La Presse Affaires a appris. Les institutions financières brassent beaucoup d'argent, mais ce n'est pas tous les jours qu'elles perdent 14 millions de dollars avec un seul dossier. C'est pourtant ce qui est arrivé à GE Capital dans une affaire qui touche des entreprises de la construction de Montréal. Les problèmes de GE ont pris naissance à l'automne 2007. À l'époque, l'entrepreneur Joe Iacovelli cherchait ardemment des fonds pour assurer la survie de son entreprise Atlas, qui offrait des services de pavage et de déneigement. GE Capital accepte alors de prêter quelque 5 millions de dollars à Atlas, moyennant des garanties sur tous les équipements. L'affaire est bouclée le 27 novembre 2007, selon les documents en Cour, au grand plaisir des créanciers d'Atlas. Mais le plaisir est de courte durée. Deux mois plus tard, en janvier 2008, l'entreprise fait une série de chèques sans provision, malgré les nouveaux fonds de GE Capital. Le créancier qui s'en plaint est Revenu Québec. Après avoir interrogé Joe Iacovelli, Revenu Québec conclut que l'homme d'affaires a perdu le contrôle de son entreprise aux mains de tierces parties inconnues. «Joe Iacovelli prétend que de fausses factures sont émises par des tiers au nom d'Atlas et que d'importantes sommes sont ainsi encaissées dans des centres d'encaissement, comme si Atlas cherchait à cacher des revenus au détriment des créanciers», écrit Revenu Québec dans une requête en Cour supérieure. Toujours selon cette requête, Joe Iacovelli a dit à Revenu Québec que «Atlas serait totalement étranger à ces opérations et n'en tirerait aucun profit». Un suicide Face à ce constat, Revenu Québec demande à la Cour, en avril 2008, de nommer un séquestre pour contrôler les entrées et sorties de fonds chez Atlas. La firme Litwin Boyadjian entre donc en scène. «Mon mandat n'était pas de vérifier les allégations de Revenu Québec, non prouvée en Cour, mais de contrôler les activités. Je n'ai rien vu de bizarre sous mon contrôle jusqu'à la mauvaise nouvelle», a dit Noubar Boyadjian à La Presse Affaires. La mauvaise nouvelle concerne Joe Iacovelli. Le 5 juin 2008, l'homme dans la soixantaine est retrouvé mort dans sa résidence. Il s'est suicidé, nous confirme Noubar Boyadjian. «Monsieur avait beaucoup de dettes», nous dit M. Boyadjian. Avec la perte de son principal dirigeant, Atlas a dû être de nouveau restructuré. Le financier GE Capital trouve parmi ses clients des repreneurs, également dans le secteur de la construction, soit l'homme d'affaires Piero Di Iorio et sa femme Danielle Poitras. À l'automne 2008, GE prête donc près de 6 millions aux entreprises de Piero Di Iorio pour racheter les actifs d'Atlas. En plus, GE Capital accepte de verser 7 millions pour refinancer les autres entreprises du couple Di Iorio/Poitras, selon des documents en Cour. Financement total: 13 millions. Parmi les autres entreprises du couple Di Iorio/Poitras, mentionnons D.P. Excavations, mais également Location d'auto Fantaisie, une firme qui loue des Porsche, des Ferrari, des Hummer et autres voitures de luxe. En échange des fonds, GE prend en garantie tous les actifs de ces entreprises, par exemple les camions à benne, les bulldozers, les chasse-neige et les immeubles. Il s'agit d'une pratique courante dans l'industrie bancaire. Ainsi, en cas de faillite, GE pourra saisir les biens et se faire rembourser sa dette en priorité sur les autres créanciers. Mais encore une fois, la relance tourne court. Dès janvier 2009, D.P. commence à accumuler des défauts de paiement malgré le refinancement, indique une requête en Cour supérieure. Coup sur coup, les entreprises de Piero Di Iorio sont donc placées en faillite au cours des mois suivants. Ces entreprises doivent quelque 29 millions de dollars à leurs 310 créanciers, dont 18,4 millions à GE Capital, si l'on inclut les intérêts cumulés. »Crimes en cravate»? Les contrôleurs de GE Capital ne restent pas inactifs devant ces financements non rentables à répétition. Le 11 septembre, l'entreprise suspend le vice-président responsable de ces dossiers, Carlo Fargnoli. Selon une autre requête en Cour, l'entreprise soupçonne Carlo Fargnoli d'être lié «au monde interlope et aux crimes en cravate». Pour récupérer son dû, GE mandate le syndic de faillite Aberback & Lapointe. Le syndic tente alors de saisir les biens des entreprises de Piero Di Iorio, mais il appert que la partie n'a pas été facile. En arrivant au siège social du groupe, rue La Martinière, à Rivière-des-Prairies, le syndic aurait été accueilli par des «menaces de vol et de bris d'équipement», selon une requête en Cour. Toujours selon la requête, Aberback & Lapointe aurait constaté que le disque dur de l'ordinateur principal aurait été «arraché» et que les documents importants de l'entreprise auraient disparu. Enfin, certains des camions et des chargeuses-pelleteuses (pépines) à saisir auraient été introuvables. Aberback finit par retracer le matériel sur divers chantiers de Montréal, certains financés par des fonds publics. Parmi eux, mentionnons le chantier du manège militaire de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal, et celui de l'École des métiers de la construction, rue Parthenais. Une perte de 25 millions Les équipements sont finalement saisis et vendus à l'encan, en février. Mais surprise: le matériel ne vaut qu'une fraction des créances de l'entreprise. Au total, la valeur nette des biens saisis, immeubles compris, ne dépasse guère 4 millions de dollars, nous indique Pierre Martin, représentant d'Aberback & Lapointe. Autrement dit, la perte des créanciers du groupe s'élève à 25 millions, soit l'écart entre les créances totales (29 millions) et la valeur nette (4 millions). Les créanciers ordinaires ne toucheront rien, puisque les dettes de GE, garanties, ont priorité. Malgré cette priorité, la perte de GE dans cette affaire s'élève à plus de 14 millions de dollars. «L'écart entre la valeur des biens et la dette est très élevé, effectivement. Pour le moment, c'est difficile à expliquer. Mais éventuellement, on fera enquête et on cherchera à voir s'il y a des transactions révisables», nous a dit M. Martin.
  13. Le Québec, un chasseur plus qu’une proie Depuis 2010, les Québécois ont réalisé trois fois plus d’acquisitions hors des frontières qu’ils n’ont cédé d’entreprises à des intérêts étrangers 1 avril 2016 Éric Desrosiers, Robert Dutrisac En dépit des Rona et St-Hubert, les entreprises québécoises sont nettement gagnantes au jeu des acquisitions à l’étranger, a soutenu la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade. « St-Hubert est une des marques les plus aimées au Québec année après année. Alors ça touche l’imaginaire, a affirmé Dominique Anglade au Devoir. Mais au-delà de l’imaginaire, il faut aussi qu’on regarde les chiffres. » Depuis 2010, les sociétés québécoises ont fait 258 transactions pour acquérir des entreprises à l’extérieur du Québec, tandis que les sociétés hors Québec ont conclu 85 rachats d’entreprises québécoises, a signalé la ministre. La valeur des transactions est nettement en faveur du Québec. Ainsi, les sociétés québécoises ont fait 177 transactions dont la valeur a été rendue publique — 520 millions de dollars en moyenne — pour une valeur totale de 92 milliards. Pour acquérir des sociétés d’ici, les sociétés non québécoises ont conclu 53 transactions dont la valeur est connue — 400 millions de dollars en moyenne — pour une valeur totale de 21 milliards. Dans le cas de St-Hubert, Dominique Anglade n’est pas prête à dire que la transaction est bénéfique pour le Québec, comme elle l’avait fait pour Rona. Investissement Québec a entamé des discussions avec la direction de St-Hubert mais à défaut d’un repreneur québécois, elles n’ont pas abouti. « On n’a pas eu l’occasion de déposer une contre-offre », a précisé la ministre. Le gouvernement était bien conscient que la relève n’existait pas au sein de l’entreprise familiale à capital privé. Dominique Anglade reconnaît que le gouvernement a peu de prise pour imposer de quelconques conditions à l’acquéreur. La question de la relève des chefs d’entreprise québécois est un problème sérieux, a-t-elle noté. « C’est pas compliqué : il y a plus de 50 000 personnes qui sont à la tête d’entreprises aujourd’hui qui vont prendre leur retraite dans les dix prochaines années », a prévenu la ministre. Mieux s’occuper de la relève La ministre Anglade n’était pas la seule jeudi à voir dans la vente de St-Hubert à des intérêts ontariens une illustration de l’immense défi auquel fera face le Québec inc. avec l’arrivée à l’âge de la retraite de toute une génération d’entrepreneurs. Le président exécutif de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), Yvan Allaire, dit souhaiter que la transaction « sonne le réveil » des chefs d’entreprises et des pouvoirs publics sur le défi immense que représentera le transfert massif de propriété des entreprises québécoises au cours des prochaines années. « Il est temps que tout le monde s’occupe de cela de beaucoup plus près. » Selon une étude conjointe dévoilée en juin 2014 par le Fonds de solidarité de la FTQ et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), entre 5700 et 10 000 entreprises québécoises devront se trouver un nouveau propriétaire d’ici 10 ans. Le sort de ces entreprises sera important parce qu’elles compteront pour de 79 000 à 139 000 emplois et de 8,2 à 12 milliards de retombées économiques. « La préparation d’une relève est un travail de longue haleine. Les chefs d’entreprises sont portés à sous-estimer le temps et les ressources nécessaires », explique le porte-parole du Fonds, Patrick McQuilken. Liés émotivement à leur compagnie, les entrepreneurs tendent souvent à trop attendre ou à se laisser surprendre par la maladie. Plutôt que de demander aux pouvoirs publics de bloquer en catastrophe des transactions au nom de la protection de la propriété québécoise des entreprises, on ferait mieux de demander à Investissement Québec, à la Caisse de dépôt et autres Fonds de solidarité de se fixer des objectifs beaucoup plus clairs et de mieux accompagner les entreprises québécoises dans leurs processus de transferts de propriété, pense le président et chef de la direction de la CCMM, Michel Leblanc. « Chaque entreprise a sa réalité propre, mais je suis convaincu qu’on trouverait plus de repreneurs québécois si l’on se donnait la peine de faire les choses comme il faut. Les choses s’améliorent, mais pas assez vite. » Transfert en interne Les gouvernements pourraient commencer par changer leurs règles fiscales, observait l’étude de la CCMM et du Fonds de solidarité. Trop souvent, elles se révèlent moins favorables aux personnes qui voudraient céder leur entreprise à leurs enfants plutôt qu’à des étrangers. Il faudrait notamment regarder du côté des États-Unis, pense Yvan Allaire. On y accorde des avantages fiscaux à ceux qui voudraient céder graduellement le contrôle de leur entreprise à ses cadres et ses employés. « C’est un modèle très populaire », dit l’expert en gouvernance d’entreprise. Plus de 10 000 entreprises s’en sont prévalues, dont la chaîne d’épiceries bien connue en Floride, Publix. « Il faudrait pour cela que le Québec s’entende avec Ottawa, mais on pourrait lui montrer la voie. Le problème est beaucoup plus aigu ici. » http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/467043/le-quebec-un-chasseur-plus-qu-une-proie
  14. OVH.com annonce l’expansion de son siège social nord-américain et la création de 140 nouveaux emplois dans le Grand Montréal. – Afin de répondre à la demande grandissante des entreprises nord-américaines, OVH.com, chef de file mondial de l’infonuagique et des services Internet, annonce l’expansion de ses activités dans le Grand Montréal, et ce, trois ans après son implantation en 2012. Cet investissement se traduit par l’aménagement d’un nouveau siège social de 17 800 pieds carrés au centre-ville de Montréal et par la création de quelque 140 emplois, permettant ainsi à la compagnie de doubler son effectif actuel dans la région. La croissance d’OVH.com témoigne notamment des besoins urgents auxquels les entreprises actuelles font face pour héberger un volume accru de contenus numériques. On estime d’ailleurs que seules 15 % des données mondiales pourront être hébergées en 2020, comparativement à 30 % en 2013. « L’explosion des besoins numériques a modifié toutes les cartes de l’industrie, et OVH l’a bien compris. Notre implantation dans le Grand Montréal, avec l’ouverture du plus grand centre de données au monde en termes de capacité d’hébergement -360 000 serveurs-, nous a ouvert avec succès les portes du marché nord-américain », a déclaré M. Laurent Allard, directeur général d’OVH.com. « Notre offre de services satisfait les plus hauts standards de l’industrie et s’adapte à tous les types de clients, du développeur à la start-up, en passant par les PME, les fournisseurs d’applications ou les plus grandes entreprises. Transversalité, compétitivité et sécurité constituent la recette de notre croissance », a-t-il ajouté. Accompagnée dans son implantation et son développement par Investissement Québec et Montréal International, OVH.com possède un siège social dédié à la R-D et au service commercial en plein cœur du centre-ville de Montréal, ainsi qu’un centre de données à Beauharnois, sur la rive-sud de Montréal. « Le Grand Montréal possède des atouts distinctifs, comme sa position géographique stratégique et ses coûts d’opération très compétitifs, qui lui permettent de se positionner favorablement sur la scène internationale et ainsi tirer profit du vaste potentiel que représente l’exploitation des données massives », a déclaré M. Élie Farah, vice-président, Investissement Grand Montréal, Montréal International. « À l’ère du big data, la présence d’un acteur majeur comme OVH.com contribue assurément à renforcer l’expertise de la région comme centre d’excellence dans l’industrie de l’hébergement numérique et des services informatiques », a-t-il ajouté. L’expansion d’OVH.com dans la métropole québécoise permettra également d’offrir un espace et des services d’accompagnement aux talents et startups de demain, pour nouer de futurs partenariats. « Notre objectif est de jouer un rôle majeur dans l’écosystème montréalais, en accompagnant l’éclosion des startups les plus prometteuses », a précisé M. Allard. Bientôt un label « French Tech » pour Montréal? Signe marquant de l’attractivité de la métropole québécoise, OVH.com appuie auprès du gouvernement français la candidature du Grand Montréal au label « French Tech », qui vise à reconnaitre le statut de pôle d’excellence technologique aux métropoles les plus innovantes. Après New York et Tokyo, Montréal serait la 3e ville au monde à obtenir cette appellation. Le nom de cette opération de promotion, soutenue par le maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal, M. Denis Coderre, et intitulée Bleu-Blanc-Tech, consiste à dynamiser les initiatives des entreprises françaises et montréalaises afin d’accélérer leur internationalisation. À propos d’OVH.com OVH.com garantit à ses 930 000 clients un Cloud stable, fiable et sécurisé. Avec plus de 220 000 serveurs hébergés dans 17 centres de données à travers le monde, OVH.com déploie un réseau privé de fibre optique offrant 4000 Gbps de bande passante. En 2013, la compagnie a ouvert son premier centre de données nord-américain à Montréal, avec une capacité de 360 000 serveurs. Son succès, OVH.com le doit à une compétitivité hors-norme, rendue possible par une approche industrielle des hautes technologies, une maîtrise totale de la chaîne de production à travers une intégration verticale complète (de la construction des centres de données à la conception des serveurs). OVH.com s’engage chaque jour à proposer des solutions innovantes pour repousser les limites du Cloud sécurisé. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/ovh-expansion-siege-social-nord-americain-grand-montreal/
  15. Technologies de l’information : 60 nouveaux emplois dans le service aux entreprises. – LINKBYNET, société française spécialisée dans l’hébergement, la sécurité et la gestion des structures et applications informatiques, annoncera aujourd’hui l’expansion de ses activités dans le Grand Montréal, cinq ans après y avoir implanté avec succès son siège social nord-américain. La société a en effet connu une croissance exceptionnelle au Québec durant cette période, en investissant près de 12 millions de dollars et en recrutant près d’une centaine d’employés, un succès considérable comparativement aux 8,4 millions de dollars et 60 embauches prévus initialement. Forte de cette réussite, LINKBYNET prévoit d’ailleurs créer 60 nouveaux emplois d’ici 2020. Offrant des services personnalisés pour héberger, gérer et sécuriser les applications et infrastructures informatiques de petites et grandes entreprises, LINKBYNET a fait progresser son chiffre d’affaires de quelque 50 000 dollars en 2011 à plus de 2,5 millions de dollars en 2015. Elle ambitionne maintenant de tripler, d’ici cinq ans, son chiffre d’affaires et de doubler ses effectifs au Canada, principalement dans le Grand Montréal. L’annonce sera faite par M. Julien Trassard, président LINKBYNET Amérique du Nord, en présence de M. Jean Laurin, vice-président du conseil, Montréal International et président et chef de la direction, NKF Devencore, ainsi que des membres de la direction du groupe LINKBYNET, lors d’un cocktail-conférence au Centre des sciences de Montréal. « LINKBYNET a misé sur le Grand Montréal en 2010 pour étendre ses activités de services infonuagiques et informatiques. Après cinq ans, nous pouvons affirmer que c’était un bon pari, tant au niveau de l’expertise technique que des opportunités commerciales », a déclaré M. Julien Trassard, président LINKBYNET Amérique du Nord. « Nous sommes heureux de célébrer ce succès avec nos clients, partenaires et amis qui nous ont accompagnés dans notre croissance », a-t-il également ajouté. Soutenue par Montréal International et Investissement Québec dans ses projets d’implantation et d’expansion, LINKBYNET répond aux besoins urgents et grandissants des entreprises montréalaises et québécoises, telles L’Oréal Canada, Bolloré ou encore CAA Québec. « Le succès de LINKBYNET, qui a connu une croissance significative de ses opérations et qui a su se positionner stratégiquement au sein de l’industrie des technologies de l’information en Amérique du Nord, démontre une nouvelle fois l’attractivité du Grand Montréal. La métropole québécoise est en effet reconnue pour son bassin de talents qualifiés, sa situation géographique enviable et ses coûts d’opération hautement compétitifs », a déclaré M. Jean Laurin, vice-président du conseil, Montréal International et président et chef de la direction, NKF Devencore. « De plus, LINKBYNET offre une expertise très ciblée et à l’avant-garde des nouvelles technologies, qui permet de soutenir la compétitivité de nombreuses entreprises dans la région, et ce, tous secteurs confondus », a-t-il conclu. Mentionnons que LINKBYNET a remporté de nombreuses distinctions au cours des dernières années, incluant le trophée du meilleur « cloud hybride », décerné par VMWare en 2014 et le prix du « Customer obsession partner », attribué par Amazon web service en 2015. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/linkbynet-expansion-grand-montreal/
  16. J'avoue ne pas trop comprendre ce projet. Le 2250 Sherbrooke Est est désigné immeuble patrimonial de valeur exceptionnelle http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/fiche_bat.php?arrondissement=0&batiment=oui&lignes=2&id_bat=9943-94-3058-01&debut=482 mais la résolution vise : à suivre...
  17. http://journalmetro.com/actualites/economie/864874/start-ups-montreal-20eme-ville-du-monde-la-plus-active/ Mise à jour : 28 octobre 2015 | 20:25 Start-ups: Montréal, 20e ville du monde la plus active Par Mathias Marchal Métro Métro Selon certains analystes, les entrepreneurs de la nouvelle économie devraient prendre plus de temps pour faire croître leur entreprise avant de la revendre. Pour la première fois cette année, Montréal figure au classement des 20 meilleurs écosystèmes de start-ups (entreprises en démarrage) dans le monde. Les organisateurs de la journée Portes ouvertes start-ups auront une raison de plus de se réjouir. Entrevue avec Kara Sheppard-Jones, l’organisatrice de l’événement qui se tient jeudi. Combien y a-t-il de start-ups à Montréal et quelle est la qualité de l’écosystème? Il y a plus de 200 start-ups à Montréal et ce chiffre augmente drastiquement si l’on compte les petites entreprises de deux employés, qui n’ont pas encore de bureau et qui en sont à leur première année. Le nombre de sociétés d’investissement en capital-risque (venture capital), d’opportunités de mentorat, et de support académique pour l’entrepreneuriat ont grandi de manière importante depuis les dernières années, contribuant ainsi à hausser la qualité des start-ups montréalaises et à garder les talents montréalais au sein de la métropole. On note aussi que le taux d’échec des star-tups tend à diminuer. Il est actuellement d’un peu plus de 10% dans la première année. Comment mesurer si Montréal se positionne bien sur la planète start-ups? Montréal a accédé pour la première fois cette année au classement Compass des 20 meilleurs écosystèmes start-ups dans le monde, se classant au 20e rang, non loin de Toronto et Vancouver qui figurent désormais aux 17e et 18e rang. Les critères les plus importants sont le financement, le talent, la taille et la valeur de l’écosystème. [NDLR: ce classement ne comprend pas de villes du Japon, de Chine de Taiwan ou de Corée du Sud]. Quels seront les moments forts de la journée Portes ouvertes Start-ups? Près de 150 start-ups montréalaises ouvriront leurs portes. C’est un événement condensé de trois heures de 16h à 19h qui sera intense en soi! Les moments forts de la soirée seront, entre autres, le lancement de nos parcours thématiques, une innovation cette année, ainsi que l’after-party à l’atelier de Dix2.
  18. Vidéotron construira un centre de données à Montréal pour 40 millions LIA LÉVESQUE La Presse Canadienne Vu les besoins croissants, Vidéotron a annoncé mercredi la construction d'un centre de données au coût de 40 millions $. Au cours d'une rencontre avec la presse, mercredi, la présidente et chef de la direction de Vidéotron, Manon Brouillette, a souligné que la décentralisation des serveurs des entreprises vers des centres de données était une tendance lourde à l'échelle mondiale, une tendance dont l'entreprise souhaite profiter. Le centre de 4000 mètres carrés sera situé dans l'arrondissement de Saint-Laurent, dans le Technoparc Montréal. Environ 300 emplois seront ainsi créés durant la phase de construction et entre 15 et 20 emplois permanents par la suite pour gérer les infrastructures, a précisé Mme Brouillette. Vidéotron souhaite ainsi intéresser les entreprises et les institutions de toutes les tailles et ne compte pas s'arrêter aux frontières du Québec. «On vise tout type de clientèle. On a 120 000 clients aujourd'hui; on a une demande de cette clientèle-là, mais également, il y a des clients de grande taille. On voit vraiment une tendance; on est près des frontières. Tout: le climat, le dollar canadien, tout ça fait en sorte que c'est très favorable pour des clients internationaux. L'avantage qu'on a, c'est que nos infrastructures, nous, on est déjà avec nos interconnexions avec les États-Unis, l'Europe, etc., pour recevoir des clients et être capables de transiter les données», a expliqué Mme Brouillette. Le maire de Montréal, Denis Coderre, présent lors de l'annonce, ne cachait pas sa fierté. Il s'est dit doublement content, d'abord pour son Technoparc qui continue de se développer avec un centre de technologie de pointe, ensuite pour la croissance du nombre de centres de données au Québec. «Il ne faut pas se le cacher: le Québec et Montréal connaissent un léger retard dans ce domaine. À titre de comparaison, l'Ontario compte 1146 centres de données; le Québec n'en compte que 411», a dit le maire Coderre. Pierre Dion, président et chef de la direction de Québecor, a précisé qu'en fait, c'est non seulement Montréal et Québec, mais «tout le Canada qui est en retard sur les États-Unis» en la matière. Le maire Coderre pense que ce centre de données de Vidéotron permettra d'attirer ici d'autres entreprises. «Grâce au nouveau centre de données qui sera érigé ici, les entreprises montréalaises et du Québec entier pourront bénéficier d'une infrastructure infonuagique à la fine pointe. Pour Montréal, c'est un avantage incroyable, qui nous permettra d'attirer chez nous de nouvelles entreprises numériques ou de conserver celles que nous avons déjà», s'est-il félicité. http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201509/16/01-4901121-videotron-construira-un-centre-de-donnees-a-montreal-pour-40-millions.php
  19. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/banque-industrielle-commerciale-chine-montreal/ Bonne nouvelle, évidemment, mais l'histoire ne dit pas ou ils vont s'installer.
  20. Lampadaire Wi-Fi dans Saint-Laurent Par Marc-André Carignan http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/710917/lampadaire-wi-fi-dans-saint-laurent/ L‘écocampus ne comprendra que des bâtiments dits «novateurs» en matière d’écoconstruction.Arrondissement de Saint-Laurent Plus le temps passe, plus j’avoue être agréablement surpris par l’arrondissement de Saint-Laurent, qui ne manque visiblement pas d’ambition pour l’aménagement de son territoire. Il faut dire que le maire, Alan DeSousa, prend ce dossier à cœur depuis plusieurs années, et se fait une grande fierté d’exiger des constructions de plus en plus écologiques et audacieuses dans son secteur. Bien des gens l’ignorent, mais on retrouve dans Saint-Laurent une des plus fortes concentrations d’immeubles certifiés LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) en Amérique du Nord. Cette certification est d’ailleurs devenue une exigence de l’arrondissement pour de nombreux développements immobiliers, autant résidentiels qu’industriels. Le maire se présente également comme un fier ambassadeur des concours de design à Mont*réal et tient mordicus à promouvoir la qualité architecturale à travers ses bâtiments municipaux. On n’a qu’à penser à la Bibliothèque du Boisé, qui est certainement une des plus belles bibliothèques contemporaines au Québec. Le prochain défi de l’arrondissement? Amorcer d’ici la fin de l’année le chantier d’un technoparc intelligent de 72 000m2 (l’équivalent de 12 terrains de football), en symbiose avec un boisé et un marais situés au nord de l’Aéroport Montréal-Trudeau. Cet «écocampus», dont les investissements sont évalués à 175M$, ne comprendra que des bâtiments dits «novateurs» en matière d’écoconstruction, en plus de réserver une place centrale au transport actif. Des sentiers permettront aux travailleurs de jouir d’un accès privilégié à la biodiversité du site, alors qu’une place publique au cœur du projet favorisera l’interaction entre les entreprises. Une salle de réunion extérieure, avec un mobilier sur lequel il sera possible de connecter ses appareils électroniques, se trouve aussi dans les plans. Mais attention, ne s’y établira pas qui veut. «On souhaite sélectionner les entreprises pour qu’elles soient en symbiose avec le milieu naturel, me précisait récemment la directrice de l’arrondissement, Véronique Doucet. Elles devront respecter notre philosophie écologique dans leurs activités quotidiennes.» Ce quartier deviendra également un banc d’essai pour diverses technologies liées au concept de «ville intelligente»: lampadaires à intensité variable en fonction des passants, senseurs pour la qualité de l’air et le bruit, signalisation électronique en bordure de la rue… La liste est longue. Des trottoirs chauffants pourraient également voir le jour. «Il y a beaucoup de choses qu’on va tester et qui risquent d’être reprises ailleurs sur le territoire si ça répond bien à nos attentes», poursuit Mme Doucet. À terme, l’écocampus devrait générer quelques milliers d’emplois. Les appels d’offres pour ce chantier seront lancés dès ce printemps.
  21. à voir si les banques baissent leurs taux hypothécaires... via LaPresse.ca La Banque du Canada abaisse son taux directeur à 0,75% Publié le 21 janvier 2015 à 10h04 | Mis à jour à 10h04 RUDY LE COURS La Presse À la surprise générale, la Banque du Canada abaisse son taux directeur dans le but d'adoucir les effets négatifs de l'effondrement des cours du pétrole. Le taux cible de financement à un jour passe de 1% à 0,75%. Il n'avait pas bougé depuis septembre 2010. Le choc pétrolier ralentit déjà la croissance réelle qui passera à 1,5% en rythme annualisé au premier semestre tout en faisant plonger le taux d'inflation sous la barre de 1% durant la plus grande partie de 2015 avant de revenir près des 2% à la fin de 2016. «La mesure de politique prise par la Banque vise à offrir une assurance contre ces risques, à favoriser l'ajustement sectoriel nécessaire au renforcement des investissements et de la croissance, et à permettre à l'économie canadienne de retourner à son plein potentiel et l'inflation à la cible», expliquent les autorités monétaires. Reste à voir maintenant si les institutions financières abaisseront à leur tour leur taux préférentiel consenti à leurs meilleurs clients. Il est fixé à 3,0%, lui aussi depuis septembre 2010. Ce taux influence les prêts à taux variable. Dans son nouveau scénario économique, la Banque fait l'hypothèse que le cours moyen du baril de pétrole West Texas Intermediate sera de 60 $ américains d'ici la fin de 2016. Cela suppose qu'il se raffermira au cours des prochains mois. D'ici là, il pourrait diminuer encore à court terme. La Banque fait aussi l'hypothèse que le taux de change moyen du dollar canadien sera de 86 cents US durant la période tout en admettant que son annonce-surprise est susceptible de l'affaiblir à court terme Pour l'ensemble de 2015, le taux d'expansion réelle est ramené de 2,4% à 2,1% alors qu'il est augmenté d'un dixième à 2,4% pour l'an prochain. La diminution est surtout attribuable aux investissements des entreprises. En octobre, la Banque s'attendait à ce qu'ils soient un facteur de croissance. Désormais, c'est l'inverse bien qu'elle prévoit un redressement solide l'an prochain, parallèlement à la remontée attendue des cours pétroliers. L'autre grand changement à son scénario économique porte sur le revenu intérieur brut, une mesure fiable du pouvoir d'achat. Estimée à 1,7% en octobre, sa croissance est ramenée à 0,7% seulement. Cela signifie que les ménages et les entreprises ne sentiront pas l'enrichissement associé en général à la croissance. Autrement dit, l'équivalent de la baisse d'impôt associée à la chute des prix des carburants aura des effets de courte durée. Les conséquences négatives sur les investissements des entreprises et sur la valeur des exportations liées au pétrole prendront progressivement le dessus. Un prix plus faible du brut affaiblit la valeur des exportations alors que la baisse du dollar canadien augmente celle des biens importés. «L'affaiblissement des termes de l'échange du Canada aura un effet défavorable sur les revenus et la richesse, et influera de ce fait sur la consommation et les finances publiques.» Cela signifie que bien des ménages auront le sage réflexe de mettre de l'argent de côté, surtout dans les provinces pétrolières où les mises à pied vont se multiplier. Bref, l'argent en plus venu de la baisse du prix de l'essence ne sera pas automatiquement consommé ailleurs. C'est aussi un signal aux ministres des Finances d'aiguiser leurs crayons et de revoir leurs prévisions budgétaires, compte tenu de la chute anticipée de l'inflation qui va ralentir la croissance de l'assiette fiscale. La prochaine date de fixation du taux directeur sera le 15 avril.
  22. http://www.groupedayan.com/9425-rue-meilleur.php sur ce lot vacant: [sTREETVIEW]https://maps.google.ca/maps?q=9425+Rue+Meilleur&ie=UTF8&ll=45.537952,-73.656209&spn=0.001182,0.002401&sll=45.5388622,-73.6597156&sspn=0.0057713,0.0109864&hnear=9425+Rue+Meilleur,+Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&t=h&z=19&layer=c&cbll=45.53788,-73.656476&panoid=30JHmLjEgX1eF_6IBh9ovQ&cbp=12,323.89,,0,-9.19[/sTREETVIEW]
  23. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/314084/une-nouvelle-vie-pour-la-maison-notman
  24. Le Mouvement Desjardins réussit son pari hors Québec 6 septembre 2014 Au-delà de cette crise financière et de cette Grande Récession qui l’a interpellée dès les premiers instants de son nouveau mandat, Monique Leroux reconnaît que le thème de l’expansion hors Québec du Mouvement Desjardins résume bien sa présidence. Un graphique d’aujourd’hui juxtaposant une carte géographique du Canada de 2010 démontre l’ampleur d’un rayonnement pancanadien vécu en accéléré entre ces deux dates. « C’est connu. Une entreprise qui n’est plus en croissance et en développement recule, périclite »,lance-t-elle. Les acquisitions se sont enchaînées au cours des dernières années. La financière MGI puis la plateforme de courtage et de gestion de patrimoine QTrade sont venues bonifier l’offre de Desjardins Sécurité financière. Dans l’assurance, de gros morceaux se sont greffés aux activités hors Québec de l’institution québécoise, Western Financial puis State Farm venant consolider la présence du Mouvement Desjardins sur les marchés de l’Ouest canadien et du sud de l’Ontario. « Ce sont autant d’emplois et d’expertise qui se développent ici. » Des partenariats avec des caisses et des crédits unions, et celui des plus stratégiques réalisé avec le français Crédit Mutuel venant décupler l’expertise de chacun dans la monétique, complètent l’expansion de l’institution coopérative. Une expansion qui englobe l’élargissement du réseau de relations de Développement International Desjardins, notamment dans la finance de proximité. « La finance inclusive, solidaire, c’est un métier que l’on maîtrise bien »,met en exergue Monique Leroux, au cours d’un entretien au Devoir. Sans dénaturer sa mission Dit autrement, le mouvement coopératif québécois fait la preuve qu’il peut rayonner et se développer hors Québec sans dénaturer sa mission. La présidente et chef de la direction aime bien revenir aux origines du Mouvement et à la philosophie du fondateur. Elle se demande sans cesse, telle une obsession, si les gestes posés traduisent ou respectent cette pensée originelle. « Alphonse Desjardins était un entrepreneur. Le développement et la croissance étaient omniprésents dans son discours. Il rêvait d’un mouvement économique fort au Québec, basé sur la confiance, dans une perspective canadienne et internationale, selon le principe “aide-toi toi-même”. C’est ce que nous faisons. » Les résultats financiers sont au rendez-vous. Depuis 2000, l’actif a été multiplié par trois pour dépasser les 221 milliards au 30 juin dernier, et les fonds propres, par 3,5 fois. Au terme de l’exercice financier 2013, l’institution québécoise a continué à dégager des excédents avant ristournes de plus de 1,5 milliard, situant le rendement sur fonds propres autour de 10 %. Cette croissance se veut organique dans une proportion de 70 %. Et Monique Leroux de rappeler que « nous sommes dans une logique de créer de la richesse pour en faire bénéficier la société, pas pour faire monter le prix d’une action ». Plus concrètement, cette santé financière sous-tend un investissement massif du Mouvement dans la technologie, au rythme annuel de 750 millions. « Le client veut un accès direct, multiplateforme. Nous devons suivre l’évolution technologique tout en favorisant la relation personnelle. Le grand enjeu consiste à faire tout cela, avec fluidité. » Paiement mobile Desjardins, annoncé cette semaine, y fait largement écho. Monétique, vecteur de développement La présidente revient à ce partenariat avec le Crédit Mutuel. Un pont est ainsi établi pour les entreprises des deux côtés de l’Atlantique, dans un environnement de libre-échange entre l’Europe et le Canada. Avec ce joueur de premier plan dans la monétique, il a également été possible de donner naissance en 2013 à Monetico International, une société conjointe dont le siège social est basé à Montréal et qui se positionne parmi les dix plus grandes organisations spécialisées dans les paiements électroniques. « Nous avons, là, un joueur doté d’une masse critique dans le système de paiement, résilient à l’évolution de la réglementation mondiale. » Cette monétique, véritable vecteur de développement, devient ainsi l’un des grands piliers du développement futur de Desjardins en parallèle à son essor dans l’assurance et la gestion de patrimoine. S’ajoute la volonté, pour l’institution, de poursuivre les rapprochements avec les crédits unions et leur caisse centrale, dans un environnement de contraintes réglementaires particulièrement exigeantes sous Bâle III. « Ce qui ne nous empêche pas de nous doter d’un plan de match pour le Québec se voulant à la fois solide et dense »,insiste Mme Leroux. Il faut notamment s’attendre à une multiplication des vitrines ou des points de services, aussi à des initiatives ciblées auprès de communautés visées. « Je crois en la capacité de Desjardins d’évoluer,résume Monique Leroux. Une entreprise, quelle qu’elle soit, a, à titre de citoyen corporatif, une responsabilité. Celles qui réussissent le mieux vont se démarquer par leur performance et par l’usage qu’elles font de cette performance. » La présidente veut laisser au Mouvement un héritage de croissance, d’innovation, d’adaptation dans un monde global, un Mouvement de 6 millions de membres qui se veut à la fois solide et performant. « La crise de 2008 est venue challenger la pérennité des entreprises et des institutions, et imposer le thème de la croissance responsable, d’une croissance pérenne », insiste-t-elle. Alphonse Desjardins rêvait d’un Grand rassemblement coopératif à Québec. Ce sera fait. Du 6 au 9 octobre, la Vieille Capitale sera l’hôte du Sommet international des coopératives. Ce deuxième rendez-vous capitalise sur le succès remporté en 2012 et, souhaite-t-on, positionne Québec comme étant le pôle d’expertise mondial du modèle coopératif. Le thème principal de cette deuxième édition réunissant des invités venant d’une centaine de pays ? Le pouvoir d’innover des coopératives. « Ce sommet nous amène à partager les perspectives et les expériences. À nous demander si nous pouvons contribuer davantage en matière de création d’emplois, d’innovations ou de soutien au développement des entreprises »,résume Monique Leroux. Sous le titre principal s’ajoutent cinq grands chapitres : le développement de l’entreprise coopérative et mutualiste, le financement et la capitalisation, la sécurité alimentaire, les soins de santé et les services à la personne, et l’emploi. « Ce sont des grands thèmes, des grands enjeux mondiaux qui collent bien à notre modèle d’affaires. Il peut être difficile de confier des problématiques liées à la santé ou à la sécurité alimentaire à des entreprises cotées en Bourse, ancrées sur le retour immédiat aux actionnaires »,lance la présidente du Mouvement Desjardins. http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/417765/le-mouvement-desjardins-reussit-son-pari-hors-quebec
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