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  1. Philippe Mercure LA PRESSE Publié le 12 septembre 2012 à 06h31 (Montréal) Il a les poches profondes, un historique de succès et un réseau de contacts qui s'étend partout au Canada et aux États-Unis. Et il débarque à Montréal avec des millions de dollars à miser sur les entreprises d'ici. EnerTech Capital, important gestionnaire de capital-risque spécialisé dans les énergies vertes et l'efficacité énergétique, ouvre un bureau à Montréal. Il sera dirigé par Anne-Marie Bourgeois, une figure bien connue du milieu des technologies propres qui compte 17 ans d'expérience dans le secteur. «La présence d'Hydro-Québec et de son Institut de recherche, qui génèrent beaucoup d'innovation en nouvelles technologies, est l'un des aspects qui nous ont attirés au Québec. L'autre est le grand nombre d'entreprises innovantes dans le secteur de l'énergie et des technologies propres qu'on voit émerger dans la province», a dit à La Presse Affaires Wally Hunter, associé principal d'EnerTech Capital. Fondé aux États-Unis en 1996, EnerTech possède aujourd'hui des bureaux à Philadelphie, Toronto et Calgary. Son métier: miser de l'argent sur de jeunes entreprises du domaine des énergies vertes et de l'efficacité énergétique dans l'espoir de les voir percer. Le portefeuille d'EnerTech atteint aujourd'hui 450 millions US et l'entreprise a généré 31 «sorties» - un terme qui signifie qu'elle a réussi à récupérer son investissement (et parfois beaucoup plus) dans une entreprise parce que d'autres investisseurs ont pris le relais, que l'entreprise est entrée en Bourse ou qu'elle a fait l'objet d'une acquisition. EnerTech vient de lancer le quatrième fonds de son histoire, dont 60 millions ont déjà été récoltés. Taille visée: 150 millions. Selon M. Hunter, on peut s'attendre à ce que 20% de la somme ou même davantage soit investi dans les entreprises du Québec. Pour identifier les meilleures occasions d'affaires dans la province, EnerTech s'est réjoui d'avoir recruté Anne-Marie Bourgeois. Mme Bourgeois a notamment participé au financement des entreprises en démarrage de technologies propres au sein de la fondation Technologies du développement du durable Canada. «Son expérience et sa connaissance du marché québécois vont nous être très précieuses, a dit M. Hunter. On se sent comme des recruteurs de hockey qui ont gagné leur repêchage.» «De Philadelphie, il peut être difficile de bien prendre le pouls du marché québécois. De mon côté, je connais très bien les entreprises - ça fait 17 ans que je travaille avec elles. On va donc être beaucoup plus proactifs à partir de maintenant», dit de son côté Mme Bourgeois. Fait intéressant, EnerTech avait reçu un investissement d'Hydro-Québec quand elle avait lancé son deuxième fonds. L'entreprise a déjà annoncé son intention de travailler de concert avec Cycle Capital, un gestionnaire de capital-risque québécois entièrement qui se consacre aux technologies propres. «Nous connaissons Cycle depuis longtemps et nous sommes actuellement en train de regarder quelques-unes de leurs entreprises», a révélé M. Hunter. Deux transactions en particulier sont à l'étude, a-t-il précisé. Loin de craindre la concurrence, Cycle Capital a salué l'arrivée de ce nouvel acteur au Québec. «Cycle fait rarement des investissements seul, et c'est extrêmement positif d'avoir des partenaires qui amènent d'autres ressources financières et d'autres liens dans le marché au niveau international», a commenté Andrée-Lise Méthot, fondatrice et associée principale chez Cycle Capital. «Le seul fait qu'un acteur de la trempe d'EnerTech démontre de l'intérêt pour le Québec prouve qu'il se passe des choses intéressantes dans notre marché», a ajouté Mme Méthot. Outre l'argent, EnerTech amènera avec lui tout un réseau de co-investisseurs, notamment américains, qui pourront investir et éventuellement conseiller et aider à propulser les entreprises québécoises sur lesquels ils miseront. «C'est peut-être le plus grand bénéfice pour le Québec, dit à ce sujet M. Hunter. Des investisseurs qui n'avaient pas nécessairement le Québec sur leur radar risquent d'investir ici parce qu'ils nous connaissent, qu'ils connaissent notre réputation et notre feuille de route.» ENERTECH CAPITAL EN UN COUP D'OEIL - Fondé en 1996 - Gère un portefeuille de 450 millions US - 31 sorties réussies - Déploie actuellement son quatrième fonds http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201209/12/01-4573234-energies-vertes-un-investisseur-majeur-debarque-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS1
  2. by Tabia Lau (facebook) on Saturday, September 8, 2012 at 6:51pm · My Dear Montreal, I miss you like nothing else. Montreal, your walls of concrete and collapsing bridges, your tardy buses and delayed metros. Your incidents that causent un ralentissement for a duree indeterminee sur la ligne orange in my direction. Oh Montreal, your potholes and signs of ARRET and odd hilltop slopes. Your grey skies and hesitant Autumns with children rattling off numbers in a playground in broken Quebecois and your speedy Springs and torrential snowfalls in February and April. Your french baguettes and hipsters on Ste-Catherine on bixis and plaid hats with red squares. Montreal I miss your Tam tams. I'm homesick for your noise, Montreal. I miss the buses driving by, I miss the pitter-patter of jaywalkers, the french chatter on St-Denis and the gusts of winds up on Mont-Royal. Oh I miss Mont Royal, your blue skies and green lawn, the music of your LARPers and Tam-tams. I miss the Tam-Tams, the self-forming circle and slight haze of 420, the city, the earth, the blades of grass breathing with us as we beat, as a city, as one. I miss your cracking Old Montreal, your warm creperies and bus tours. I miss your dying newspapers and your bill 101. I miss your easy film rating system, the way bus drivers wave to one another. I miss your voice in the metro, the parade of scarves in October, Americans already in puffy coats, girls in UGGS in Westmount. I miss your jewish bakeries and italian pasta, your chinese noodles and greek wraps, your hidden Tibetan cuisine and Indian buffets, Your fresh fruits by Cote-Des-Neiges and buses upon buses at Vendome. I miss this ridiculous bagel feud (St-Viateur ftw), and this slightly less ridiculous language barrier. I miss your music festivals, Montreal. No one loves music the way you do. I miss your Quebecois accent, and your ridiculously small street signs. Your rude old ladies and creepy old men. The violinists on the metros and free hugs in the Old Port. I miss your habs riots and your policemen on horses, I miss your street construction and lights. I'm going to miss your Christmas lights, Montreal. That'll be when this hits hardest, won't it? Christmas. I miss your Christmas lights, Montreal. Rene Levesque and Penfield with large wreaths. I miss your Autumn already, Montreal. It isn't fair I may never live through the entirety of another Montreal autumn, another Halloween night. I love your leaves and gusts and the parks, at night. I miss your chilly raindrops. You know, I will try to collect some of your sunscent, your gorgeous bilingual humid night moisture bring it with me wherever I go whoever I become you will always be home.
  3. Printemps érable: la plus cool des révoltes. A Montréal, les étudiants, soutenus par les Québécois, ont inventé la plus cool des révoltes. Gabriel Nadeau-Dubois, 21 ans, étudiant en histoire, star du mouvement étudiant québécois, a presque les mêmes lunettes de soleil que Ryan Gosling dans Drive. Il nous reçoit dans l’arrière-cour d’un café du quartier Latin de Montréal, et lorsque notre photographe l’emmène quelques instants dans la rue pour le photographier, l’un des porte-parole de la Classe (Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante) fait son petit effet. “Gabriel, Gabriel !” Des filles l’interpellent gentiment et se pincent de l’avoir vu – comme dans un teen movie. Quelques heures avant notre rencontre, une Montréalaise d’un âge respectable nous a confié : “Il est tellement hot.” Celui que l’on surnomme GND essaie pourtant de ne pas tout prendre sur ses jeunes épaules : à notre rendez-vous – fixé avec son attaché de presse Ludvic, coiffé à la semi-iroquoise et fan de Sonic Youth (difficile de faire plus hype) -, il vient en compagnie de Camille Robert, jolie rousse aux yeux translucides. A la Classe, pas de hiérarchie, pas de personnification de la lutte et la parité surtout, nous dit-on. Dans toutes les interviews qu’il a données à la presse – un paquet depuis le 13 février, date du début du printemps érable -, l’ange Gabriel affirme qu’il ne poursuivra pas la politique. Pas de plan de carrière. En revanche, l’engagement, lui, semble durable. Une bonne partie du Québec se montre prête à poursuivre l’aventure, ou du moins à continuer à la dessiner, collectivement. Un modèle de révolte cool et connecté Au parc Emilie-Gamelin, où se retrouvent chaque soir les Montréalais mobilisés, on est certes de moins en moins nombreux, et les casseroles sur lesquelles on tape dur font un peu moins de bruit. Mais la colère reste profonde, s’enracine. Surtout, les kids qui ont lancé le mouvement impressionnent encore.. http://www.lesinrocks.com/2012/07/03/actualite/printemps-erable-revolte-cool-11273816/
  4. Tout l'été, Courrier international, en partenariat avec Le Mouv', s'engage dans un tour du monde des villes rebelles en huit étapes. Cette semaine, Montréal, berceau du "printemps érable", ce mouvement de contestation étudiant devenu au fil des semaines le "mai 68 québécois". http://www.courrierinternational.com/dossier/2012/05/24/le-printemps-erable http://www.courrierinternational.com/magazine/2012/1131-montreal-ville-rebelle
  5. Il y a des moments où l’énergie et l’enthousiasme du groupe est tel qu’on a l’impression que quelque chose est en train de se passer et que les plus grands exploits semblent possibles. J’ai eu ce sentiment mercredi soir à Québec en assistant au 14e gala des grands prix du Concours québécois en entrepreneuriat. Voilà un concours méconnu et sous-estimé. Il constitue pourtant un antidote puissant au cynisme et au pessimisme. Il vise à récompenser des projets entrepreneuriaux en milieu scolaire et communautaire ainsi que des entreprises nouvellement créées dans toutes les régions du Québec. On décerne 42 grands prix, dont trois pour des élèves de niveau primaire ! Imaginez des gamins hauts comme trois pommes tous fiers d’avoir contribué à changer les choses dans leur école et d’avoir été remarqués et récompensés. Les statistiques qui entourent ce concours sont renversantes. 63 355 projets ont été soumis depuis 14 ans, impliquant 1 235 000 personnes. Cette année, 3490 projets ont été présentés et le nombre de participants a atteint 45 300 personnes. Il y avait toutes sortes de projets d’entreprise, de l’ouverture d’un café étudiant à l’école secondaire, à la confection de cirés pour les pêcheurs, à l’élevage d’écrevisses ou d’alpagas, en passant par la vente de mini-cupcakes. La culture entrepreneuriale est forte au Québec et un tel événement me donne l’impression que l’entrepreneuriat est un mouvement social d’envergure et pas seulement une forme d’organisation économique. C’est un mouvement d’autant plus noble qu’il favorise le développement personnel et la prise en main de son propre destin dans l’optique de servir sa collectivité. Pour un deuxième année, je faisais partie du jury du grand prix défi de l’entrepreneuriat jeunesse. Mes collègues et moi avions la dure tâche de comparer et d’évaluer des entreprises déjà gagnantes dans leur catégorie respective ou qui auraient pu se distinguer tant leurs présentations étaient solides et méritoires. L’entreprise gagnante, Novothermic Technologies, a fait l’unanimité. Leur produit permet aux restaurants d’économiser considérablement sur leur facture d’énergie en utilisant leurs rejets d’eau chaude. Voilà une entreprise qui mise sur l’innovation et le développement durable et dont le plan d’affaires était exemplaire. Au-delà des bonnes intentions, nous avions là un projet dont les hypothèses commerciales semblaient raisonnables et prometteuses. La jeune entreprise s’est même dotée d’un comité consultatif composé d’entrepreneurs et de spécialistes pour aider ses dirigeants dans la gestion de l’entreprise et son développement. Longue vie au Concours québécois en entrepreneuriat ! http://www2.lactualite.com/pierre-duhamel/2012/06/22/les-triomphes-de-lentrepreneuriat-quebecois/
  6. http://www.nytimes.com/slideshow/2012/04/15/fashion/20120415-FORAGING.html For decades, period architecture and pristine cobblestone streets have kept Old Montreal well trodden by tourists. But this gracious waterfront area, dating back centuries, is regaining cachet with locals, and high-end retail has followed. A western stretch of narrow Rue St. Paul, where souvenir shops once hawked Québécois kitsch, has become an unlikely hub for high fashion. Huge picture windows in restored stone buildings now showcase of-the-moment looks to rival the hippest that New York or Paris have to offer — all with an insouciant Montreal twist. — MICHAEL KAMINER Credit: Yannick Grandmont for The New York Times
  7. https://www.facebook.com/22avril2012 http://22avril.org/ Dominic Champagne prépare «un printemps québécois» Le comédien et metteur en scène appelle à une mobilisation générale le 22 avril Isabelle Paré 15 février 2012 Actualités culturelles Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir Dominic Champagne Tout ça l'assassine... À tel point que le comédien et metteur en scène Dominic Champagne, connu pour son engagement contre l'exploitation des gaz de schiste, appelle les Québécois à descendre dans la rue le 22 avril prochain pour crier l'urgence d'assurer une exploitation durable et sensée des richesses naturelles du Québec. C'est à l'occasion de sa nomination à titre d'Artiste pour la paix 2011 hier matin, que Dominic Champagne a rendu public son projet citoyen, en ébullition depuis plusieurs mois. Le retrait du Canada de l'accord de Kyoto, en décembre dernier, a eu l'effet d'une bombe chez le comédien déjà connu pour ses sensibilités écologiques et politiques. «En décembre dernier, on était 200 à manifester à la place du Canada, alors que je m'attendais à une foule monstre. J'ai dit à un copain: "C'est 100 000 qu'on devrait être!"», raconte M. Champagne, qui invite les citoyens à dire leur ras-le-bol par rapport à la dépossession des richesses naturelles du territoire québécois. Gaz de schiste, développement du Plan Nord, projets miniers, gaziers autant que pétroliers: le coauteur du brûlot politique Tout ça m'assassine, présenté à la Place des Arts l'automne dernier, déplore que les Québécois assistent impuissants au pillage de leurs ressources énergétiques et minières. «Il faut se rassembler pour dire notre attachement à ce bien commun. Il ne s'agit pas seulement d'être CONTRE, mais de redire les valeurs auxquelles on aspire. J'en fais une affaire de justice, au-dessus des partis et des groupes de pression», affirme-t-il. Apolitique, le mouvement a déjà son site (22avril.org), sa page Facebook et son compte Twitter, invitant les citoyens à se rassembler lors du Jour de la Terre à 14h, dans un endroit qui reste à déterminer. Champagne en veut aux gouvernements qui, dit-il, se délestent de leurs responsabilités et, néolibéralisme oblige, n'exigent que des miettes aux sociétés étrangères qui exploitent le sous-sol québécois. «Il faut que cette exploitation se fasse au profit de tout le monde. Si on a su développer notre électricité et devenir des champions de la lutte contre les inégalités, pourquoi laisse-t-on le tiers des minières exploiter nos ressources sans redevances? On peut faire mieux!», tonne-t-il. À son avis, le Québec pourrait imiter la Norvège qui a sagement bâti une réserve de 600 milliards «pour les générations futures» en choisissant, il y a 40 ans, d'exploiter elle-même ses immenses réserves pétrolières. *** Des artistes pour la paix Dominic Champagne a été nommé hier Artiste pour la paix 2011 pour son engagement dans le débat sur les risques environnementaux posés par les gaz de schiste. À la même cérémonie, l'Association des artistes pour la paix a également remis à la danseuse et chorégraphe Margie Gillis, ainsi qu'à l'humoriste Yvon Deschamps, des prix hommage pour leur engagement dans diverses causes sociales et humanistes. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/342740/dominic-champagne-prepare-un-printemps-quebecois
  8. C'est arrivé! http://quebec.huffingtonpost.ca/ Il me fait grand plaisir d'annoncer le lancement de notre quatrième édition internationale. Le Huffington Post Québec, en tandem avec le HuffPost Canada, couvre désormais l'actualité de ce grand pays voisin et ami des États-Unis. C'est la première fois que deux éditions du HuffPost paraissent à l'intérieur d'un même pays. Soyez sans crainte: il n'y aura pas de lutte fratricide, mais bien une collaboration étroite entre les deux équipes éditoriales, ce qui favorisera l'accomplissement de notre mission. Nous sommes motivés à devenir l'épicentre du reportage, des blogues participatifs, de l'engagement social et de la curation de contenu d'un océan à l'autre. Et puisque le développement de communautés fait partie de notre ADN, l'équipe du Huffington Post Québec sera en contact régulier avec celle du Huffington Post France, de manière à apporter aux Québécois les contenus d'outre-Atlantique les plus susceptibles de les intéresser, et vice versa. Cette édition de langue française sera dirigée par une équipe chevronnée, bien enracinée dans la réalité québécoise au plan personnel et professionnel. On y couvrira tout ce qui fait du Québec un endroit unique : sa langue, son architecture typique, ses partis politiques et -- bien entendu -- sa scène artistique en ébullition. Comme l'écrivait récemment Francisco Toro dans le New York Times, «le Québec peut compter sur ses propres vedettes de la télé et de la chanson, sur des chefs talentueux et bien d'autres créateurs qui semblent nullement importunés par leur manque de notoriété dans le reste du Canada.» Il n'y aura pas de tabou au HuffPost Québec. Nous y discuterons avec passion -- et dans les limites de la civilité -- des questions de langue, de culture et d'identité qui font du Québec une partie intégrante du Canada... et entièrement différente à la fois. Nous espérons que la variété des modes d'expression regroupés au sein du HuffPost saura rejoindre les Québécois, et surtout, les convaincre d'y participer pour partager leur version des faits. Au cours des trois derniers mois de 2011, le Québec a perdu près de 70 000 emplois, ce qui constituerait la chute du taux d'activité la plus brutale survenue depuis trois décennies. Au mois de décembre dernier, le taux de chômage a atteint un pic de 8,7 pour cent. Après avoir fait bonne figure par rapport à l'Ontario, le Québec dépasse désormais cette province par un point de pourcentage. Par ailleurs, l'état des infrastructures de la région montréalaise inquiète. L'effondrement d'un paralume de béton sur l'autoroute Ville-Marie et la décrépitude du pont Champlain -- qui doit être reconstruit incessamment -- ont plus que jamais alimenté les conversations l'été dernier. Nous vivons des temps incertains. C'est pourquoi nous soulignerons le travail de gens et d'organisations qui améliorent le quotidien des plus démunis par leur créativité, leur empathie et leur persévérance. Il sera question de Jeunesse au Soleil, qui fournit des services éducatifs, sportifs et sociaux depuis 1954. Il sera également question de Centraide, qui lutte contre la pauvreté à Montréal, Laval et sur la Rive-Sud, ainsi que de Moisson Montréal, cette banque alimentaire d'envergure qui approvisionne des centaines de milliers de personnes. Il sera également question d'entrepreneurs qui -- par leur sens de l'innovation -- bâtissent le Québec de demain. En guise d'exemple, Steve Couture, Philippe Bégin et Christian Daigle ont fondé le studio Frima en 2003 et ont depuis positionné leur firme parmi les chefs de file en matière de création de jeux vidéo multiplateformes. «Nous voulons employer le talent local au maximum, afin d'exporter des œuvres intellectuelles partout dans le monde», affirmait M. Couture l'an dernier. À la rencontre du monde politique et des technologies numériques, le député Henri-François Gautrin, siégeant à l'Assemblée nationale depuis 1989, se creuse les méninges pour déterminer comment le gouvernement du Québec utilisera les outils en ligne, incluant les blogues, pour devenir plus transparent et efficace. Le rédacteur en chef du Huffington Post Québec est Patrick White, un natif de la Vieille Capitale possédant plus de 20 ans d'expérience en journalisme. Diplômé de l'Université Laval, M. White s'est illustré auparavant chez Canoe.ca, un acteur majeur des médias interactifs. Quant au chef des nouvelles Jean-Philippe Cipriani, il s'est joint à l'équipe après 10 ans à Radio-Canada. Enfin, l'éditrice des blogues Tamy Emma Pepin a pris du galon au Journal de Montréal, le quotidien au plus fort tirage de toute la province. En ce jour de lancement, notre reporter Nils Saryas décortique les plus récentes données du recensement; Caroline d'Astous explique comment la Société des casinos du Québec entend utiliser les logiciels de reconnaissance faciale pour éloigner les joueurs compulsifs; Nicolas Laffont suit des militaires lors d'un exercice dans la région Chaudière-Appalaches; Rachel Nadon couvre en direct la Semaine de mode de Montréal, accompagnée de l'auteure Marie-Sissi Labrèche (Amour et autres violences); Catherine Matusiak nous présente les films québécois sélectionnés à la Berlinale; et enfin, nous ne dérogerons pas à la fièvre du hockey puisqu'il sera question du match d'hier soir entre les Penguins et les Canadiens. Nos blogueurs ne sont pas en reste, puisque le président d'Haïti Michel Martelly souligne l'importance d'attirer les investissements étrangers dans son pays; l'animatrice de radio et de télévision Anne-Marie Withenshaw reçoit le cinéaste Xavier Dolan; la documentariste Francine Pelletier partage ses impressions au sujet de la chanteuse Cœur de Pirate; le directeur de la fondation David Suzuki, Karel Mayrand, publie une lettre ouverte au premier ministre Stephen Harper; et l'acteur Sébastien Dhavernas propose des solutions au problème éthique soulevé par ces députés qui ont récemment «reviré leur veste». Dans la même veine politique, le professeur Louis Balthazar, de l'UQÀM, déplore la perte de crédibilité du Parti républicain; la députée Fatima Houda-Pepin insiste sur la nécessité de protéger les femmes de certaines pratiques religieuses pouvant contrevenir à leurs droits; le spécialiste des communications numériques Bruno Guglielminetti aborde la question de la censure dans Twitter; et enfin, le député Yves-François Blanchet nous explique pourquoi il a décidé de bloguer pour Le Huffington Post Québec. Bref, les Québécoises et Québécois sont cordialement invités à consulter Le Huffington Post Québec. Nous sommes persuadés que les francophiles et francophones de partout au Canada y trouveront aussi leur compte. Merci de publier vos commentaires dans la section appropriée pour partager vos premières impressions.
  9. Publié le 03 février 2012 à 06h53 Hélène Baril La Presse Une fois qu'ils ont payé leurs taxes et leurs impôts, les Canadiens sont plus riches que les Québécois, dont le fardeau fiscal est plus lourd. Ça, on le sait. Ce qu'on ignorait, c'est que cet écart de revenus s'est accru chez les hommes les plus riches et est en voie de disparaître chez les femmes et chez les plus pauvres. La situation s'est inversée depuis le début des années 80, a constaté le professeur Daniel Parent, dans une étude réalisée pour le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Dans le passé, c'était chez les plus pauvres que l'écart de revenus entre les Québécois et les Canadiens était le plus marqué.» Après avoir passé les statistiques à la moulinette, le professeur estime que les plus riches Canadiens ont un revenu disponible de 20 à 22% supérieur à celui des hommes les plus riches au Québec. Chez les femmes, l'écart de revenus entre les Québécoises et les Canadiennes s'amenuise. Il est à peine de 8% chez les plus riches et a pratiquement disparu chez les plus pauvres, a calculé Daniel Parent. C'est, selon lui, une autre preuve à l'appui de l'affirmation «qui s'instruit s'enrichit». Les Québécois ont rattrapé une partie du retard qu'ils avaient, ce qui a fait diminuer les écarts de revenus entre les plus pauvres, explique-t-il. Chez les femmes faisant partie de la tranche de revenus les plus élevés, il n'y a plus de différence sur le plan de la scolarité entre les Québécoises et les Canadiennes. Chez les hommes de la même tranche de revenus, par contre, le retard dans le niveau de scolarité demeure. Les Québécois en général sont plus scolarisés qu'avant. Mais le taux de fréquentation des universités est inférieur à la moyenne canadienne. «C'est aussi le cas en Alberta et en Colombie-Britannique, donc dans trois provinces riches en ressources naturelles», souligne-t-il. Parce qu'il offre une abondance d'emplois relativement bien payés, le secteur des ressources naturelles détourne les jeunes, les garçons surtout, des études supérieures. Plus égalitaire Au Québec, les riches sont peut-être encore moins riches qu'ailleurs au Canada, mais les pauvres ne sont plus aussi pauvres comparés aux autres Canadiens, a aussi constaté le professeur Parent. L'écart de revenus entre les plus pauvres n'est plus aussi grand qu'il l'a déjà été, parce que le Québec fait plus d'efforts pour redistribuer les revenus, précise-t-il. Même en ne tenant pas compte des programmes sociaux comme les garderies à 7$ ou les congés parentaux, qui n'existent qu'au Québec, les mécanismes de redistribution sont plus élaborés au Québec que dans le reste du Canada», explique-t-il. Le niveau de vie des plus pauvres est donc équivalent partout au pays. Cette redistribution des revenus fait du Québec une société plus égalitaire, dans un pays qui fait aussi des efforts pour redistribuer les revenus. L'envers de la médaille, c'est que le Québec est moins prospère, vu sous l'angle du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Ça peut être vu comme une mauvaise chose, reconnaît Daniel Parent, qui estime que c'est une question d'interprétation. Ça peut aussi bien être vu comme un choix de société.» Lien: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201202/03/01-4492138-les-quebecois-moins-riches-mais-aussi-moins-pauvres-que-les-canadiens.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS3
  10. Une excellente nouvelle! Le cinéma québécois est en feu. Lien: http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/16513-iMonsieur-Lazhari-aux-Oscars.html?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1 Le mardi 24 janvier 2012 La Presse Le film Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau ira à la soirée des Oscars qui aura lieu le 26 février prochain à Los Angeles. Le long métrage québécois a en effet été sélectionné parmi les cinq finalistes encore en lice pour l'obtention de l'Oscar du meilleur film tourné dans une autre langue que l'anglais. Les membres de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences viennent d'en faire l'annonce à Hollywood. Les autres films en nomination dans cette catégorie sont Bullhead de Michael R. Roskam (Belgique), Une séparation de Asghar Farhadi (Iran), Footnote de Joseph Cedar (Israel) et In Darkness de Agnieszka Holland (Pologne). Par ailleurs, deux films canadiens produits par l'ONF, Dimanche de Patrick Doyon et Une vie sauvage de Amanda Forbis et Wendy Tilby sont également en nomination dans la catégorie «Courts métrages d'animation». Le réalisateur suit donc les traces de Denis Villeneuve qui, l'an dernier, s'était hissé jusqu'à l'ultime soirée avec son film Incendies. La statuette avait finalement été remportée par la Danoise Susanne Bier avec l'oeuvre intitulée In a Better World. La présence du film de Falardeau aux Oscars constitue également une superbe récompense pour Kim McCraw et Luc Déry de la maison de production micro_scope. C'est aussi cette boîte qui était derrière Incendies l'an dernier. L'oeuvre, rappelons-le, raconte la vie d'un immigrant algérien (Fellag) qui prend à pied levé une classe de jeunes du primaire dont l'enseignante s'est enlevée la vie. Le parcours de Monsieur Lazhar vers les Oscars a débuté à l'automne lorsque le film a été choisi pour représenter le Canada. Au départ, 63 films en provenance d'autant de pays étaient dans la course à l'Oscar du meilleur film étranger. Ce nombre a été réduit à neuf la semaine dernière et maintenant à cinq finalistes. M. Falardeau, qui est actuellement au festival de Sundance en Utah, s'entretiendra avec les médias plus tard ce matin. Nous y reviendrons.
  11. J'ai trouvé ça sur cybrepresse.ca ce matin. Je dois avouer que je suis resté un peu perplexe devant cet article. D'un côté je me dis que c'est inacceptable que des patrons de la CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC ne sont pas capables de parler français, ce qui force les employés francophones de parler l'anglais lors des réunions. Même si je n'aime pas Pauline Marois, je crois qu'elle a très bien résumé la situation: "La Caisse a justement été créée pour permettre à une élite francophone d'émerger." D'un autre côté, je me dis que si ce directeur des Resources humaines est en poste depuis 11 ans, c'est qu'il fait du bon travail. Et si on le met à la porte, celà ne fera qu'entaché notre réputation ailleurs dans le monde. Ce qui rendra la tâche d'attirer de nouvelles personnes ici encore plus difficile. Idéalement, ce directeur devrait commencer des cours intensifs de français. Si il refuse, on devra le remercier pour ses années de services et le remplacer par quelqu'un qui peut communiquer en français! Voici l'article! Des patrons unilingues anglais à la Caisse de dépôt Francis Vailles et André Dubuc La Presse (Montréal) La Cour suprême et le Vérificateur général du Canada ne sont pas les seuls à faire l'objet de critiques concernant l'unilinguisme d'anglophones. La Caisse de dépôt, symbole de la maîtrise des Québécois francophones sur leur économie, compte aussi des cadres supérieurs anglophones unilingues, a appris La Presse. La situation est telle que des employés se sont plaints à l'Office québécois de la langue française (OQLF), qui mène l'enquête. Les critiques viennent d'un groupe d'employés d'Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec. À la fin du mois d'octobre, ils ont fait parvenir une lettre de plainte à l'OQLF. La missive a aussi été transmise au ministre responsable de la Caisse, Raymond Bachand, et à la chef du Parti québécois, Pauline Marois. La Presse a également reçu une lettre à ce sujet la semaine dernière. Deux dirigeants visés Les employés y dénoncent l'unilinguisme du président anglophone de l'exploitation d'Ivanhoé Cambridge, Kim McInnes, et du vice-président principal, ressources humaines et services corporatifs, David Smith. Ce dernier est celui qui, en bout de ligne, est responsable de l'embauche des employés d'Ivanhoé Cambridge. «Et que dire de certaines nominations au conseil d'administration, écrivent-ils. À ce rythme, les employés ne pourront plus parler français à l'intérieur des murs de la Caisse», est-il écrit dans la lettre. Hier, en fin de journée, la Caisse de dépôt a confirmé que ces deux cadres ont une connaissance limitée du français (voir texte en page 7). Ivanhoé Cambridge est l'un des 10 plus grands propriétaires immobiliers du monde, avec un actif de plus de 30 milliards de dollars. L'entreprise compte 1600 employés, dont la moitié au Québec. Parmi ses actifs, on compte la Place Ville-Marie et le Centre Eaton, à Montréal, et la Place Laurier, à Québec. «C'est complètement inadmissible, je suis renversée, a dit Pauline Marois à La Presse. Quand j'entends une telle chose, j'ai l'impression de retourner 35 ans en arrière. La Caisse a justement été créée pour permettre à une élite francophone d'émerger.» La chef du Parti québécois rappelle que le PDG de la Caisse, Michael Sabia, s'était engagé à maintenir le français à la Caisse. «La connaissance du français devrait être un critère d'embauche essentiel. Avoir un accent, c'est une chose, ne pas maîtriser le français, c'en est une autre», dit-elle. Trois sources proches de la Caisse ont confirmé à La Presse le malaise qui règne au sein de la filiale immobilière. Une source nous indique que les comités d'investissement du groupe immobilier se passent généralement en anglais. Les temps ont changé Selon cette source, l'environnement a beaucoup changé à la Caisse depuis l'époque de Jean-Claude Scraire, à la tête de l'institution québécoise au début des années 2000. «Il y a maintenant beaucoup d'anglophones dans la structure. C'est sûr que, quand les patrons ne parlent pas bien le français, c'est difficile. Si j'étais employé à la Caisse et que j'avais de la difficulté à m'exprimer en anglais, je trouverais ça difficile», dit cette personne qui traite avec le groupe immobilier depuis de nombreuses années. Les lettres envoyées à La Presse, au PQ et au ministre Bachand sont anonymes, mais l'affaire a été jugée suffisamment sérieuse pour que M. Bachand communique avec la Caisse, au cours des derniers jours. «Nous avons communiqué avec la direction de la Caisse pour qu'elle s'assure que la loi 101 soit respectée», nous a dit la porte-parole de M. Bachand, Catherine Poulin. En vertu de l'article 4 de la Charte de la langue française, «les entreprises ont l'obligation de respecter le droit fondamental des travailleurs et travailleuses d'exercer leurs activités en français». La loi est plus exigeante pour les administrations publiques, comme la Caisse de dépôt, où une connaissance appropriée du français est une condition d'embauche. Ivanhoé Cambridge ne serait toutefois pas considérée comme une administration publique, étant une filiale de la Caisse. Elle serait alors visée par les dispositions de la loi touchant les entreprises de 50 employés et plus, nous explique Martin Bergeron, porte-parole de l'OQLF. Dans un cas comme dans l'autre, le personnel d'Ivanhoé Cambridge au Québec doit avoir une connaissance suffisante du français, selon la loi, ce qui inclut les membres du conseil d'administration. Le but de la loi est de faire en sorte que l'utilisation du français soit généralisée, tant comme outil de communication interne que dans les documents de travail et même les logiciels.
  12. Trouvé sur cyberpresse.ca Excellent article. ça vaut la peine! http://www.cyberpresse.ca/opinions/201104/15/01-4390367-montreal-mobiliser-pour-immobiliser.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS2 Montréal: mobiliser pour immobiliser François Pratte Sur le blogue de la maison de recherche CROP, récemment, on ne cachait pas son enthousiasme: la véritable vedette du message de deux minutes de Chrysler, avec Eminem, est la ville industrielle de Detroit. Elle n'est pas «New York City» ni «The Windy City» (Chicago), ni «Sin City» (Las Vegas). Elle ne se prend pas pour une autre: «This is the Motor City. This is what we do.», nous dit Eminem, à la fin du message. Qu'on le veuille ou non, Montréal est Montréal et ne sera jamais Barcelone. De trop nombreux Montréalais (minoritaires, sans doute, mais à qui on cède un espace démesuré dans les médias) ont oublié ce qu'est une ville qui se construit, qui vit et qui se métamorphose sans qu'elle ait à demander à l'État de la penser à sa place. Ce sont les habitants d'une ville qui font d'elle ce qu'elle est, et deviendra. Ils la font vivre et évoluer par leurs initiatives individuelles qui, additionnées, enchevêtrées, se bousculant les unes les autres, ne peuvent être planifiées, scénarisées par un maître d'oeuvre déconnecté de la réalité quotidienne des citadins. On a parlé, récemment, de la construction d'une tour ou deux. «Un projet comme on n'en a pas vu depuis plus de 20 ans à Montréal!», avons-nous entendu de la bouche du maire à la radio. Voilà. Montréal est, en fait, une ville qui ne vit pas, mais vivote depuis plus de 20 ans. Une ville qui prétend être grande, mais qui a peur de mots tels que prospérité, richesse, développement. Ce n'est plus vrai? On est fier de voir le Quartier des spectacles se développer? On sent que «ça bouge enfin», à Montréal? Non. On s'illusionne. Montréal était passivement calée dans son divan depuis bien plus que 20 ans, et maintenant qu'elle donne l'illusion de se lever et de se remettre à marcher (non, elle ne court pas), elle se croit aussi en forme que les vraies grandes villes du globe qui, elles, sont des athlètes qui ne craignent pas de courir, de suer, de bouger, de creuser 24 heures sur 24, au risque de commettre quelques erreurs qui seront beaucoup moins graves que la plus grande de toutes, celle que continue de commettre Montréal, cette ville qui a déjà été une grande ville en devenir?: tuer dans l'oeuf tout projet d'envergure en lui faisant passer l'épreuve de l'enfer bureaucratique, lui-même pavé de bonnes intentions de groupes de pression dont la devise est «je mobilise pour immobiliser». Les plus grands ennemis de Montréal se trouvent majoritairement parmi ceux qui lui veulent du bien. Ils font de leur ville une cigale paresseuse, lymphatique, neurasthénique, qui essaie de se convaincre qu'elle est une fourmi. Une ville polyglotte qui vit sous le joug de mythomanes soi-disant francophiles, mais en réalité xénophobes ou anglophobes, qui rêvent de lui couper quelques langues, craignant de ne pouvoir la façonner à leur guise, à l'image de ces Québécois qui s'endorment le soir en pensant qu'un jour, leur Québec sera un «vrai» pays... Des Québécois qui se racontent de belles histoires avant de sombrer dans leur rêve chimérique auquel ils croient pourtant dur comme fer. À leur réveil, au matin, ces Québécois, qui ont choisi la carrière d'éteignoir, ne comprennent pas que certains - qui rêvent, eux, de vivre pleinement leur vie et de contribuer à leur collectivité sans adopter la posture de victimes - ne s'intéressent plus à ce conte de fées. De quelle ville fêterons-nous les 375 ans en 2017? Quel branding, quelle signature, allons-nous lui attribuer?
  13. Allez dire ça à Françoise David maintenant... ************************** Gignac: les Québécois doivent surmonter leur «malaise» face aux riches Publié le 15 avril 2011 à 17h12 | Mis à jour le 15 avril 2011 à 18h06 * Sylvain Larocque La Presse Canadienne Les Québécois devraient cesser d'éprouver un «malaise» face aux riches et se montrer aussi fiers de leurs entrepreneurs que de leurs artistes, a soutenu vendredi le ministre du Développement économique, Clément Gignac. «Au Québec on dirait qu'on a un problème avec les gens qui sont riches. C'est comme si on avait un malaise. Et ça, il va falloir travailler là-dessus. Je veux qu'un jour, on soit aussi fiers des entrepreneurs qui réussissent, qui font de l'argent et qui créent des jobs qu'on peut l'être de nos artistes qui se distinguent au Québec ou à l'étranger», a déclaré M. Gignac à la tribune du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), suscitant les applaudissements spontanés des gens d'affaires venus l'entendre. Le ministre a tenu à rappeler que plus du tiers des contribuables québécois ne payaient «pas une cenne d'impôt» et que ceux gagnant 100 000 $ et plus par année représentaient à peine deux pour cent du total, contre six pour cent en Ontario. Le «problème» du Québec, ce n'est pas tant la générosité de ses programmes sociaux, ni même la taille de son État, mais la faiblesse de son produit intérieur brut (PIB) par rapport à celui du reste du Canada et des États-Unis, a martelé Clément Gignac. En riant, il a confié à l'auditoire qu'il ne se plaindrait pas de se faire surnommer «le ministre du PIB». Au Québec, le PIB par habitant est 5000 $ inférieur à celui de l'Ontario, 7000 $ moins élevé que celui du Canada et 17 000 $ en deçà de celui des États-Unis, a énuméré le ministre. Cette pauvreté relative de la province fait en sorte que celle-ci doit compter sur la péréquation fédérale pour financer ses programmes sociaux, une dépendance dont Clément Gignac a dit vouloir libérer le Québec. Pour accroître la productivité du Québec, et par ricochet sa richesse, il faut hausser le taux d'emploi de la population et investir davantage dans les nouvelles technologies, a plaidé le ministre. Des progrès ont été réalisés sur le plan du taux d'emploi au cours des dernières années. Par contre, les entreprises québécoises dépensent encore 1000 $ de moins par année et par employé dans les technologies de l'information que celles de l'Ontario, a-t-il relevé. «On peut bien vouloir être plus productifs, mais il faut avoir les bons outils, les bons logiciels.» Les Québécois pourraient également apporter leur contribution en augmentant leur nombre d'heures de travail, a souligné M. Gignac. Au Québec, on travaille en moyenne 60 heures de moins par année qu'en Ontario et 175 heures de moins qu'aux États-Unis. Le ministre s'est toutefois empressé de reconnaître le caractère délicat de cette suggestion, évoquant la controverse qui avait suivi une proposition semblable faite par l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, en 2006. «Compte tenu du caractère précaire de mon emploi, on va changer de sujet», a-t-il lancé. Aide aux entreprises Même s'il continue de croire à la pertinence du modèle québécois, Clément Gignac a estimé vendredi que le gouvernement pouvait en «faire plus» pour réduire sa taille. Il s'est ainsi félicité que son ministère soit en train de faire passer de 15 à six le nombre de programmes d'aide aux entreprises, ce qui devrait entraîner des économies de 300 millions $ d'ici 2013-2014. Quant à la bonne manière d'accompagner les entreprises, «les politiciens ne doivent pas empêcher la restructuration de l'économie», a insisté M. Gignac, y voyant un «piège». «Ce n'est pas de ma faute, moi, si les gens n'achètent plus les journaux et décident de les lire directement sur leur iPad», a-t-il lâché pour illustrer la réticence du gouvernement à subventionner les activités traditionnelles de l'industrie forestière. C'est pour la même raison que Québec n'a pas déployé d'efforts titanesques pour sauver de la fermeture la raffinerie Shell de Montréal-Est. «Soyons logiques, a expliqué le ministre. Si on veut développer la filière des véhicules électriques, ça veut dire qu'il va y avoir moins de gens qui vont aller faire le plein d'essence. Donc est-ce qu'on va mettre des centaines de millions de dollars pour moderniser une raffinerie de 75 ans qui ne répond même pas aux nouveaux standards internationaux, c'est-à-dire (la prédominance des) grosses raffineries?»
  14. Isabelle Hudon est rendue là !? C'est passé inaperçu. ****************** La Financière Sun Life veut repartir à zéro avec le Québec 21 mars 2011 | 18h09 Caroline Pailliez Argent La nouvelle présidente de la Financière Sun Life, Isabelle Hudon, veut en finir avec cette image d’entreprise anglophone qui a tourné le dos aux Québécois au cours du premier référendum sur la souveraineté en 1978. Photo : Agence QMI « Des erreurs ont été commises. La Financière Sun Life a un long passé malheureux avec les Québécois, mais il est temps de passer à un autre chapitre », affirme Mme Hudon dans un entretien avec Argent. Devant l'adoption de la loi 101 par le gouvernement du Parti québécois et l'éventualité d'un référendum sur la souveraineté, la compagnie d'assurances avait déménagé son siège social à Toronto. L’affront hante l’assureur depuis. Avec la nomination d'Isabelle Hudon au poste de présidente de la Financière Sun Life Québec en août dernier, la compagnie démontre sa volonté de redorer son blason. « Les racines de la Financière Sun Life sont à Montréal », ajoute Mme Hudon dans un discours prononcé au cours du Cercle Canadien, lundi à Montréal. Les Québécois, aussi, semblent avoir tourné la page. La Financière Sun Life a été élue, il y a quelques semaines l’entreprise du secteur financier la plus admirée par les Québécois, selon le palmarès réalisé par Léger Marketing. « Nous sommes crédibles, nous offrons de bons produits et un service à la clientèle qui surpasse les attentes », justifie Mme Hudon. La Financière Sun Life a récemment multiplié les investissements auprès de la communauté québécoise. La compagnie a inauguré, mercredi dernier, une nouvelle scène au Monument- Nationale en partenariat avec l’École nationale de théâtre. D’après la directrice, l’entreprise a investi au cours de l’année 2010 près de 1,2 M$ dans des programmes philanthropiques. « Ces faits témoignent de notre profond attachement au Québec et surtout, de notre volonté de faire partie intégrante de son évolution socio-économique », conclut-elle La croissance est au Québec Le Québec représente le deuxième plus important marché du Canada, l’un de ceux qui connaît la croissance la plus rapide. Or avec la décision du gouvernement d’aller de l’avant avec un régime volontaire d’épargne-retraite, la compagnie d’assurance profite d’un nouveau mécanisme d’adhésion automatique. « Les employés sont inscrits automatiquement à un programme d’épargne-retraite. Toutefois, ils ont le choix de se désinscrire s’ils le souhaitent », explique-t-elle. Elle précise que là où le programme est implanté, très peu ont voulu s’en retirer. Avec une telle mesure, la Financière Sun Life s’assure un bassin énorme de nouveaux clients.
  15. http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/baseball/archives/2011/02/20110215-011334.html
  16. La gauche déconnectée La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, veut partir l’année du bon pied. En s’attaquant à « la droite », qu’elle juge « de plus en plus provocante ». Cette droite, incarnée par le Réseau Liberté Québec (RLQ), veut, entre autres, moins de fonctionnaires, plus d’argent dans nos poches de contribuables, et désengorger les urgences avec l’aide d’entrepreneurs québécois – le « privé ». Beaucoup de Québécois appuient ces idées. Et ça fait paniquer les syndicats de la fonction publique. On les comprend. Leur employeur, c’est l’État. Si celui-ci décide de se serrer la ceinture, ça veut dire moins d’emplois et moins de privilèges pour les syndiqués. Quelle privatisation? Le discours des centrales syndicales est toujours le même : nous vivons dans un monde « néolibéral » de droite, où l’État coupe et privatise sans cesse les programmes sociaux. Mais quel monde néolibéral? Quelle privatisation? C’est l’inverse. Au Québec on étatise et syndique les programmes sociaux sitôt qu’on a la chance. Dernier exemple : les garderies. La CSN et la CSQ ont récemment syndiqué 15 000 gardiennes en milieu familial (des grèves ont suivi aussitôt). Contrairement à ce que claironne la propagande syndicale, l’État ne rapetisse pas. Il grossit. Le nombre de fonctionnaires aussi. On comptait 94 employés du secteur public pour 1000 habitants au Québec en 2000, selon Statistique Canada. Aujourd’hui : 112. Le poids du gouvernement dans l’économie était de 27 % à l’arrivée de Jean Charest comme premier ministre en 2003. Aujourd’hui : 31 %. Si vous payez 1 % plus de TVQ à partir d’aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. La supposée « privatisation des services publics » est un mensonge. Un épouvantail ridicule qui n’effraie aucunement quiconque se donne la peine de vérifier les chiffres. Programmes sociaux en danger C’est vrai, nos programmes sociaux sont en danger. Mais pas à cause de la droite. Ironie ultime, ce sont les syndicats eux-mêmes, par leur gourmandise et leur intransigeance, qui menacent la survie des programmes sociaux au Québec. Revenons aux garderies à 7 $. Le coût de ce programme est passé de 290 millions en 1997, à plus de deux milliards aujourd’hui. Sept fois plus. Pourtant, le nombre de places pour les enfants a à peine plus que doublé. Le programme est dans le rouge – le gouvernement a emprunté plus de 200 millions l’an dernier pour se le payer. Et pour satisfaire les exigences salariales des 15 000 nouveaux syndiqués, il faudra ajouter un autre 300 ou 400 millions à la facture. Bientôt, la survie du programme sera menacée. Pas à cause de « la droite ». En grande partie à cause des syndicats et de la bureaucratie, qui font exploser les coûts. On pourrait aussi parler des hôpitaux, où les syndicats et corporations agissent comme obstacles à une livraison plus efficace des services. De nos écoles, où les syndicats et génies du ministère de l’Éducation nivèlent par le bas autant la qualité des professeurs que des élèves. Illusions solidaires Les citoyens qui souhaitent garder des programmes sociaux de qualité au Québec doivent réaliser une chose : ceux qui se déguisent en défenseurs de vos intérêts – les centrales syndicales, comme celle de Mme Carbonneau – sont les mêmes qui vont dépouiller ces programmes pour leur profit, jusqu’à ce qu’on n’ait plus le choix de les privatiser… parce qu’on n’aura plus un sou. Selon Mme Carbonneau, « les libertés dont le RLQ se réclame sont des “illusions tranquilles” pour l’immense majorité de la population, qui n’aura jamais les moyens de s’en prévaloir ». Erreur. Ce que les Québécois ne sont plus capables de s’offrir, ce sont les « illusions solidaires » de la CSN, FTQ et autres syndicats. Et les fantasmes ruineux d’une gauche déconnectée de leur réalité. http://descoteaux.argent.canoe.ca/general/la-gauche-deconnectee/
  17. Entrevue avec Bernard Landry L'avenir de Montréal, l'avenir du Québec http://journalechos.com/articles.html C. Bergeron Dans son édition de juin, Échos interviewait Isabelle Hudon sur l'avenir de Montréal. Soucieux de proposer des points de vue variés, nous avons eu l'idée d'interroger sur le même sujet l'ex-premier ministre Bernard Landry, qui a accepté notre invitation. Bernard Landry n'est pas de ceux que l'on peut ranger du côté des sceptiques ou des mélancoliques. Pour celui qui fut premier ministre du Québec de 2001 à 2003, mais aussi ministre des Finances sous le gouvernement Bouchard, le discours actuel sur le déclin de Montréal n'est pas justifié. « Dans l'aéronautique, un secteur de pointe, Montréal fait partie des villes de tête avec Seattle et Toulouse. L'industrie y est parfaitement intégrée. Même succès dans les technologies de l'information et dans l'industrie pharmaceutique, deux autres secteurs de pointe. Non, franchement, pour ma part, je dis non au misérabilisme ambiant. » Il ne croit pas non plus à l'âge d'or prétendu des années 60 et 70. Malgré des événements qui ont certes frappé l'imaginaire, comme l'Expo 67 et les Jeux Olympiques, « Montréal n'était pas en première place de quoi que ce soit », dit-il. Il est courant de pointer le succès de Toronto pour déprécier Montréal, mais cela se fait par manque de recul, croit M. Landry. « Les sièges sociaux, dont on déplore la baisse à Montréal, ne sont pas nécessairement de bonne qualité à Toronto sur le plan décisionnel. L'important, c'est la nature du siège social, le rôle qu'il remplit dans la réalité : y prend-on vraiment toutes les grandes décisions ou est-ce une succursale plus ou moins déguisée ? Ici, vous avez par exemple CGI et SNC-Lavalin, deux compagnies d'envergure mondiale, dont le siège social à Montréal constitue un vrai centre de décision. » Toronto et Montréal : un problème politique M. Landry, on le sait, est un ardent souverainiste. Mais c'est d'abord un nationaliste cohérent, qui pense la réalité à partir d'un point de vue national. Aussi n'est-il pas étonnant de l'entendre évoquer la rivalité entre Toronto et Montréal en des termes politiques. « Si vous regardez l'action du gouvernement du Canada, dit-il, vous voyez une certaine constante en faveur de l'établissement de Toronto comme métropole du Canada à partir des années 1950. La canalisation du Saint-Laurent, tout d'abord (NDLR : creusée en 1954, elle fut inaugurée en 1959) : elle a désavantagé Montréal au profit de Toronto. On aurait dû exiger une compensation. » Les chiffres tendent à donner raison à M. Landry. Selon l'historien Paul-André Linteau, dans son Histoire de Montréal depuis la Confédération, Montréal détenait en 1961 38 % du trafic maritime canadien ; sa part tomba à 18 % en 1977 et à 6 % au milieu de la décennie suivante. « Deuxième problème, enchaîne-t-il : les aéroports. Avec la politique de Trudeau, qui a beaucoup fait de mal à Montréal, Dorval et Mirabel se sont littéralement mangés, favorisant aujourd’hui l’aéroport de Toronto. » M. Landry cite également, plus près de nous, la volonté récemment affichée du gouvernement fédéral d'établir une commission pancanadienne des valeurs mobilières à Toronto, au détriment de l'actuelle AMF (Autorité des marchés financiers). Manœuvre parmi d'autres qui isolerait Montréal et le Québec des grandes dynamiques internationales. Le rôle du gouvernement québécois Il va de soi que dans un tel contexte, le rôle du gouvernement québécois est crucial. « La métropole devrait être portée par le gouvernement du Québec, dans les intérêts du Québec », affirme M. Landry. « Le gouvernement québécois devrait avoir 100 % du contrôle des pouvoirs. » Au-delà des opinions politiques de chacun sur la souveraineté, il importe de prendre conscience des conséquences que recèle le statut minoritaire du Québec au sein du Canada, selon M. Landry. « Vous savez que pour moi, la solution demeure l'indépendance du Québec, pour que le Québec prenne le plein contrôle de son destin, qui est aussi lié à celui de Montréal. » Car nonobstant le développement économique, Montréal se trouve également à la croisée des chemins sur le plan culturel. Il n'est pas dit que la ville gardera à tout jamais son statut de métropole francophone, en vigueur depuis les années 60. Encore une fois, la Charte des droits canadienne, où se trouve inclus le principe du multiculturalisme, influence défavorablement l'intégration des immigrants à la société québécoise francophone. Les initiatives du gouvernement québécois étant subordonnées en bonne partie aux grandes orientations constitutionnelles du Canada, l'équilibre linguistique devient de plus en plus difficile à assurer sur le territoire.
  18. http://www.travelandleisure.com/articles/magnificent-montreal/1 "Both Canadian and Québécois, part anglophone and part francophone, with one foot in the past and the other firmly in the future, Montreal is a city that defies easy categorization."
  19. Publié le 28 avril 2010 à 07h37 | Mis à jour le 28 avril 2010 à 07h39 Vendre son âme à Toronto Nathalie Petrowski La Presse Il y a longtemps que je ne fréquente plus les églises et que leur lustre suranné n'exerce plus aucun charme sur moi. Et pourtant, dès l'instant où j'ai mis les pieds dans l'église Saint-Nom-de-Jésus au coeur d'Hochelaga-Maisonneuve, j'ai été renversée, bouleversée, totalement «flabergastée». Par quoi? Par l'extraordinaire beauté de cette église, tendue de feuilles d'or et d'une incroyable richesse décorative avec ses quatre anges sculptés par Alexandre Carli, ses vitraux importés de France et cet imposant tableau de la Pentecôte peint par Georges Delfosse, sans oublier l'orgue, le majestueux orgue Casavant de 90 jeux et de 6500 tuyaux, restauré à grands frais par le gouvernement et qui domine la nef, tel un magnifique oiseau déployant ses ailes dorées. Que ce sanctuaire d'une incomparable richesse érigé en 1905 ait veillé sur un quartier pauvre et ouvrier pendant plus d'un siècle est en soi le signe d'une générosité sociale qui mérite d'être rappelée et applaudie. J'ai découvert l'église Saint-Nom-de-Jésus il y a deux ans, un soir de concert pendant le festival Orgues et couleurs qui a été créé justement pour mettre en valeur l'orgue Casavant. Et ce soir-là, moi qui me fous des églises et de la religion, j'ai pris la pleine mesure, pour ne pas dire la pleine démesure, du patrimoine religieux québécois. De sa valeur. De son importance. De son poids historique dans la lente édification d'une identité et d'une culture québécoises. Déjà ce soir-là, j'avais cru comprendre que l'église était menacée par les bulldozers d'une entreprise de démolition à la solde du dieu condo. Mais à ce moment-là, tout n'était pas joué pour Saint-Nom-de-Jésus. La possibilité, mince mais réelle, que l'église abandonnée par les fidèles se trouve une nouvelle vocation en devenant une salle de concert et un musée de l'orgue, existait encore. Deux ans plus tard, face à l'inertie et à l'indifférence du gouvernement, ce n'est malheureusement plus le cas. Si personne ne vient à la rescousse de l'église d'ici juillet, l'orgue Casavant, qui demeure le sixième orgue quant à la taille en Amérique du Nord, sera acheté par une prospère cathédrale de Toronto qui le déménagera chez elle. Privée du plus grand joyau, voire de son âme même, Saint-Nom-de-Jésus perdra la moitié de sa valeur et de son pouvoir d'attraction. Et comme l'archevêché de Montréal vient d'annoncer qu'il ne pourra assumer les travaux de réparation urgents d'un million dont a besoin Saint-Nom-de-Jésus, il ne lui restera qu'à vendre. Vous me direz que ce n'est pas la première fois qu'une église de Montréal est vendue en pièces détachées ou sacrifiée au dieu condo. C'est vrai à cette nuance que l'église Saint-Nom-de-Jésus est une des plus belles, sinon la plus belle église de Montréal. En matière de flamboyance, elle n'a rien à envier à la basilique Notre-Dame. Dilapider une telle oeuvre d'art est non seulement un péché mortel, c'est une honteuse aberration. Comme l'écrit Réjean Charbonneau de l'Atelier d'histoire d'Hochelaga-Maisonneuve, «nul besoin d'être catholique pour estimer que ce trésor patrimonial doit être protégé à tout prix.» À quoi j'ajouterais, protégé et sauvé. On ne peut évidemment pas comparer le démantèlement d'une église à un tremblement de terre, à un désastre naturel ou à une catastrophe humanitaire. Face aux calamités qui s'abattent sur les plus démunis du monde, les Québécois ont été d'une générosité exemplaire, n'hésitant jamais à donner pour venir en aide aux sinistrés d'Haïti, du Liban, du Chili et j'en passe. Les artistes québécois n'ont pas été en reste non plus avec leurs spectacles bénéfice si nombreux qu'ils sont presque devenus une industrie. Sauver la vie et les meubles des autres est noble, mais sauver ses propres meubles l'est aussi. Or à ce chapitre, notre feuille de route est loin d'être exemplaire. Nous avons regardé partir et mourir des pans entiers de notre patrimoine architectural sans verser une larme. Nous avons laissé des édifices, des sculptures et des statues pourrir et moisir sans que cela nous fasse un pli sur la différence. On ne peut pas tout sauver, tout sauvegarder. Il y a un tri à faire, des priorités à dégager et une hiérarchie de la conservation à établir. Or ces gestes-là n'ont toujours pas été faits par le gouvernement québécois qui attend sans doute que le ciel lui tombe sur la tête pour se doter d'une politique du patrimoine religieux. Et plus le gouvernement attend, plus il hypothèque l'avenir de ce patrimoine. L'église Saint-Nom-de-Jésus, je le répète, n'est pas qu'une simple église. C'est un trésor national qui doit être protégé et dont l'âme mérite mieux que d'être vendue à l'encan à Toronto. Nul besoin d'être catholique pour comprendre cela.
  20. Je trouve que l'utilisation actuelle de l'ancien Forum est assez lamentable et aucunement digne de sa renommée. Je sais que le coin est délabré et que tous attendent le développement du quadrilatère d'à coté soit celui ou se trouve le Séville mais je crois qu'un projet différent et d'envergure pourrait donner une plus-value à ce coin de la ville et à Montréal en général. Je suis un peu tanné des ''Mall'' intérieur au Centre-ville donc j'imagine agréablement un ''Musée du sport Québécois'' ou ''Musée du sport du Québec'' en plein dans l'emplacement du Forum au lieu de ce pénible ''mall'' Sur la partie arrière (De Maisonneuve) on pourrait ériger une tour de condo et sur la partie centrale et avant (Ste-Catherine) il pourrait y avoir ce ''musée du sport''. Rien n'empeche de garder la partie cinéma et un Rest-Bar de type sport cadrerait bien avec la formule. Je crois que le Québec ne manque pas d'événement, de lieu, de personnalité sportive ou d'histoire pour créer un certains intéret. Je sais que le Canadien ont crée leur propre petit musée à l'intérieur du centre Bell et cela est bien dommage car j'aurais bien aimé insérer le tout dans un ensemble d'envergure comprenant tout sur le Sport au Québec. Imaginons tous les thèmes que l'on pourrait abordé genre : L'histoire du Forum en lui meme Le club de Hockey Canadien Les nombreux joueurs du club Les non-québécois s'étant illustré au Québec (S. Crosby, P.Lafontaine etc..) Les Maroons Les Nordiques Les grands commentateurs sportifs (Danny Gallivan, René Lecavalier) La ligue junior majeur du Québec avec des joeurs d'ici mais n'ayant jamais joué pour le CH (Marcel Dionne, Mario Lemieux, Martin Brodeur, Michael Bossy etc...) Les Expos Les Royaux Les joueurs de baseball québécois (Éric Gagné) Le stade Delorimier Jackie Robinson Les Olympiques de 1976 Le Stade Olympique Le parc Jarry Les tournois de Tennis annuel (Coupe Rogers) Les Alouettes Le Concorde Le Stade Percival-Molson Les ligues canadienne de Football et universtaire du Québec Les athlètes québécois ayant remporté des médailles tant aux olympiques d'été que d'hiver (Étienne Desmarteau, Gaétan Boucher, Marc Gagnon etc...) La Formule 1 et le circuit Gilles-Villeneuve Gilles Villeneuve lui-meme La Motoneige et la participation de Joseph-Armand Bombardier Les Grands boxeurs québécois ou ayant combattu à Montréal ( Fernand Marcotte, les Hiltons, Yvon Durelle, Arturo Gatti, etc...) Les Grands combats à Montréal (Duran-Léonard) Le monde de la lutte avec Yvon Robert, Jean Ferré, Édouard Carpentier, Les Rougeau etc.... Les hommes forts comme Louis Cyr, Jos Montferrand, Le Grand Antonio Les différents sports d'hiver pratiqué au Québec (La peche, la peche sur la glace, la chasse, le ski etc...) Le Soccer L'impact Le Manic L'histoire des courses de chevaux Blue Bonnets Les clubs de golf du Grand Montréal Les grands parcs de Montréal et du Québec Le Marathon de Montréal Le tour de l'ile en vélo Les jeux du Québec Les émissions de sports à la télé et à la radio Et j'en passe surement plusieurs..... Qu'en pensez vous ?
  21. Le Québec lave-t-il plus blanc que blanc ? Pierre Duhamel La guéguerre entre Québec et Ottawa sur l’environnement devient polluante. Selon le National Post, le gouvernement fédéral, qui a semoncé celui du Québec parce qu’il veut imposer aux constructeurs automobiles des normes plus sévères d’émissions de gaz à effets de serre, serait en train d’imposer les mêmes règles. Le ministre fédéral Jim Prentice trouvait le Québec ridicule d’agir sur cette question, mais on dirait qu’il était plutôt déçu de s’être fait devancer dans l’annonce de cette politique. Ceci dit, je comprends l’exaspération d’Ottawa car le gouvernement québécois est devenu un insupportable donneur de leçons sur les enjeux environnementaux. Le Québec est-il devenu à ce point vert et irréprochable en matière d’environnement ? On apprenait cette semaine que les émissions de CO2 en 2007 ont bondi de 3,7 % au Québec après avoir subi une baisse les années précédentes. Jean Charest s’était pourtant fait le preux chevalier de la lutte aux changements climatiques et s’est commis pour une baisse de 20 % des émissions d’ici 2020. Prenons note qu’il faudra dorénavant diminuer les émissions de 23,7 % pour atteindre la cible. À Copenhague, Jean Charest s’était également permis une charge audacieuse contre les répercussions de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Ce point de vue est peu entendu au Québec, mais je crois sincèrement que nous profitons largement des retombées de cette exploitation. À preuve, les citoyens de l’Alberta versent par habitant plus du double en taxes et impôts au gouvernement fédéral que ceux du Québec et ils reçoivent- toujours per capita - 25 % de moins que nous en dépenses de programmes et en achats de biens d’Ottawa. Manifestement, il y en a qui paient pour les autres… et ce ne sont pas les Québécois. Présumons que les intentions de Jean Charest sont nobles et qu’il est vraiment catastrophé par l’exploitation des sables bitumineux. Pourquoi alors ce même Premier ministre ne s’offusque pas quand on exploite une mine d’uranium aux portes de Sept-Îles ? Pire, Jean Charest a même défendu en Inde l’exploitation et l’exportation de l’amiante, un produit dont le caractère extrêmement nocif est universellement reconnu. Le gouvernement du Québec défend l’existence d’une vieille mine qui emploie 150 personnes à Asbestos, mais joue les vierges offensées devant une industrie qui emploie 372 000 personnes et où on prévoit des investissements de 100 milliards de dollars d’ici 2020. Le Québec n’a pas de sables bitumineux, mais on cherche activement du pétrole en Gaspésie et du gaz naturel dans la vallée du Saint-Laurent. Je pense que certains de mes concitoyens seront beaucoup moins «verts» quand ils verront les retombées des découvertes potentielles.
  22. Le PIB du Québec a crû de 0,8 % en octobre 25 janvier 2010 | 12h51 LA PRESSE CANADIENNE Le produit intérieur brut (PIB) du Québec a augmenté de 0,8 % en octobre, indiquent les données publiées lundi par l'Institut de la statistique du Québec. Pendant le même mois, la croissance dans l'ensemble du Canada avait été de 0,2 %. Cette augmentation du PIB québécois fait suite au recul de 0,3 % survenu en août et à une hausse de 0,1 % en septembre. En octobre, les industries productrices de biens ont augmenté leur production de 2,1 %, alors que la production des industries productrices de services s'est accrue de 0,3 %.
  23. Les Québécois veulent à tout prix que leur gouvernement fasse du ménage dans sa propre maison avant de fouiller dans leurs poches. C'est ce qui ressort clairement d'un sondage Léger Marketing réalisé au début janvier pour le compte du réseau TVA et du Journal de Montréal. Pas moins de 57 % des Québécois se disent prêts à couper dans les services publics pour ne pas voir leur fardeau fiscal augmenter de nouveau, un taux sans précédent en 20 ans de sondages menés par Léger Marketing. Le message ne peut pas être plus clair alors que s'amorce aujourd'hui le forum économique présidé par le premier ministre Jean Charest, à Lévis «Les gens nous disent : c'est fini, on en a assez. C'est l'heure des choix», résume Jean-Marc Léger. Ce taux serait encore plus élevé, analyse Christian Bourque, vice-président de la recherche chez Léger Marketing, si le sondage n'incluait pas obligatoirement une juste proportion de personnes âgées et d'autres personnes qui ne travaillent pas ou ne paient pas d'impôts. Ces personnes-là, bien évidemment, ne veulent pas couper dans des services qui ne leur coûtent rien de toute façon. Trop de gaspillage Les Québécois estiment que le gouvernement est mal administré, qu'il y a trop de gaspillage (84 %) pour qu'il se permette de venir fouiller impunément dans leurs poches pour régler ses problèmes. Autrement dit, les Québécois pensent que le gouvernement a suffisamment d'argent, mais qu'il est caché un peu partout dans son fouillis et que, pour le retrouver, les politiciens doivent faire du ménage. Les gens sont inquiets Les Québécois ne connaissent peut-être pas les chiffres par coeur, comme notre quiz publié hier a pu le démontrer (à peine 12 % des gens sondés ont obtenu la note de passage à ce test de 10 questions sur les finances publiques), mais cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas le portrait d'en-semble. Selon 54 % des personnes sondées, les finances publiques sont dans un état précaire et de plus, 20 % pensent que nous courons à la catastrophe. C'est donc 74 % des Québécois qui sont inquiets. Des coupures intelligentes Les Québécois ne veulent pas pour autant couper partout et n'importe comment. Ils veulent que le gouver nement se concentre sur ses vraies fonctions de base : l'éducation et la santé, par exemple. Ils souhaitent plutôt qu'il se retire des secteurs où il s'est lentement immiscé, qu'il laisse tomber des structures qu'ils jugent inutiles. Dans la même veine, ils veulent qu'on valorise les employés de l'État qui jouent un rôle concret. En fait, 76 % des Québécois estiment que le gouvernement est trouvé trop gros et qu'il faut réduire significativement la taille de l'État. DEMAIN : 10 SOLUTIONS - Si le gouvernement cherche des milliards pour équilibrer son budget, ce n'est pas parce que les Québécois ne sont pas d'accord pour remettre en question les pseudo vaches sacrées. Demain, les Québécois proposent au moins dix solutions à leurs élus. * * * Personnellement, êtes-vous prêt(e) à faire des sacrifices financiers afin d'aider à améliorer l'état des finances publiques du Québec? En vous basant sur vos propres perceptions, comment qualifieriezvous l'état des finances publiques du Québec ? 11 % : Ne sait pas / Refus 47 % : Non, ce n'est pas à moi de payer pour ça 43 % : Oui, nous devons tous faire des efforts et se serrer la ceinture 54 %: Elles sont dans un état précaire 20 %: Nous courons à la catastrophe 1%: Elles sont excellentes 21%: Elles sont bonnes malgré quelques difficultés passagères liées à la crise Les experts prévoient qu'il sera impossible de maintenir les services publics avec les revenus actuels de l'État. En conséquence, préférez-vous : 28 %: PAYER DAVANTAGE pour les services publics et CONSERVER le niveau de service actuel 42 % : PAYER LE MÊME MONTANT, mais subir une DIMINUTION des services publics 15 % : PAYER MOINS que maintenant et subir une DIMINUTION MAJEURE des services publics 15 % : Ne sait pas / Refus
  24. De l'exode en douce? Publié le 31 décembre 2009 à 06h08 | Mis à jour le 31 décembre 2009 à 06h10 Michel Girard La Presse (Montréal) Avez-vous une idée du nombre de hauts salariés qui déménagent en Ontario afin de réduire l'impact fiscal de la voracité de Revenu Québec? me demande Jean-Claude. «Un de mes amis vient tout juste de voter avec ses pieds et demeure maintenant à Ottawa. Lui et son épouse gagnent ensemble environ 300 000$ par année. Juste en impôt économisé, ils remboursent leur hypothèque.» Avis aux contribuables mécontents de la lourdeur fiscale québécoise. Avant de passer à l'acte et d'appeler le déménageur, je vous invite à bien peser le pour et le contre d'un tel déménagement. Oui, la facture fiscale ontarienne est moins élevée. Et l'écart se creuse dès le palier d'un revenu imposable d'à peine 18 000$. Pour comparer des pommes avec des pommes, mieux vaut se baser sur la note totale des impôts fédéral et provincial à payer. Comme l'impôt fédéral est identique d'une province à l'autre, l'écart ci-après vous permettra d'évaluer à sa juste mesure le poids de la facture de l'impôt québécois. Les données fiscales proviennent de la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Elles tiennent compte des crédits personnels de base, du taux d'indexation, de l'abattement provincial de l'impôt fédéral. Pour divers paliers de revenu imposable, voici les écarts constatés pour l'année fiscale 2009. À la lumière du tableau, on constate que le Québécois paye un onéreux supplément d'impôt par rapport à l'Ontarien. Mince consolation: la situation était nettement pire avant l'arrivée au pouvoir de Jean Charest. Depuis son entrée à l'Assemblée nationale en 2003, le gouvernement Charest a allégé la fiscalité des Québécois de quelque 5,4 milliards. Les grandes initiatives fiscales se résument comme suit: réduction générale des impôts de 950 millions, indexation des tables d'impôt et des mesures fiscales (1,9 milliard), déduction pour les travailleurs (588 millions), soutien aux enfants (547 millions), prime au travail (304 millions), et autres mesures fiscales pour personnes âgées. Malgré cet allègement global de 5,4 milliards, les contribuables québécois payent collectivement encore quelque 2,7 milliards de plus d'impôt provincial que les Ontariens. C'est ce qu'affirmait le gouvernement Charest lors de la présentation de son dernier budget. En plus d'appliquer une structure de taxation comparable, l'évaluation du fardeau fiscale entre le Québec et l'Ontario tenait compte des «contributions-santé» et des mesures d'aide aux familles, de l'abattement fédéral, etc. Maintenant, lorsqu'on gagne un revenu élevé, est-ce une raison suffisante de déménager ses pénates en Ontario pour une simple question de fardeau fiscal? Tiens, revenons à notre couple de Québécois qui a déménagé à Ottawa. Il gagne un revenu de 300 000$. Supposons que ce revenu est divisé en parts égales de 150 000$, cela signifie qu'ils économiseront en 2009 quelque 11 230$ d'impôt provincial par rapport au Québec. Le prix moyen des propriétés étant plus élevé à Ottawa, il en coûte plus cher de s'y loger. Ce qui grugera le portefeuille de 1500$ à 4000$, selon le type d'habitation choisi. Habiter Toronto coûte encore plus cher... Et c'est pire à Vancouver. Quoi qu'il en soit, si on a de l'attachement pour le Québec et sa culture unique en Amérique du Nord, il me semble que ça vaut bien les quelques milliers de dollars de plus d'impôt! BONNE ANNÉE 2010!
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