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  1. Trois nouveaux projets de piétonnisation à Montréal La Presse | Publié le 17 janvier 2017 à 14h33 | Mis à jour à 14h33 Trois nouveaux projets de rues piétonnes feront leur apparition l'été prochain à Montréal. Les rues Saint-Ambroise et Atwater (Sud-Ouest), Roy (Plateau) et Wellington (Verdun) seront désormais dédiées aux piétons plutôt qu'aux voitures. Le projet du Sud-Ouest vise à aménager un espace de détente aux abords du Marché Atwater. Dans le Plateau, la rue Roy sera convertie entre Coloniale et de Bullion afin d'accueillir un marché public ainsi que des bacs pour effectuer de l'agriculture urbaine. Verdun misera quant à elle sur la thématique de la plage, rappel du projet de l'arrondissement qui aménagea un nouvel accès au fleuve non loin. Pour valider le choix de ces aménagements, ceux-ci seront implantés sur une base temporaire pour les deux premières années, puis permanente à partir de la troisième. Ces conversions s'inscrivent dans le cadre du programme de piétonnisation qui cherche à améliorer la vie de quartier, programme à travers lequel neuf rues ont déjà été transformées depuis 2015. À l'heure actuelle, Montréal compte un total de 45 rues piétonnes sur une base permanente ou saisonnière.
  2. 19/09/2016 : 19 septembre 2016 | 10:55 Les trois orchestres symphoniques reunis pour le 375e de Montreal | Metro <header id="page-header"> 19/09/2016 Mise à jour : 19 septembre 2016 | 10:55 Ajuster la taille du texte Les trois orchestres symphoniques réunis pour le 375e de Montréal Par Jessica Émond-Ferrat Métro </header> <figure> <figcaption> Denis-Carl Robidoux Le concert Montréal Symphonique se tiendra au pied du Mont-Royal le 19 août 2017 </figcaption> </figure> Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de McGill seront réunis sur une même scène pour le concert Montréal Symphonique, ont annoncé hier les organisateurs des festivités. Le chef d’orchestre Simon Leclerc (qui est à la barre des concerts de la série OSM Pop) dirigera les quelque 300 musiciens, chanteurs populaires et choristes qui feront partie du spectacle gratuit. Celui-ci se tiendra au pied du Mont-Royal, le 19 août 2017. Le concert sera composé de «chansons qui font écho à notre métropole», «sous le thème des saisons».
  3. Une nouvelle qui a passée sous le radar. Montréal dépensera 100 M $ pour un nouveau pont à l’île Bizard La Ville de Montréal consacrera 100 millions $ pour remplacer le pont Jacques-Bizard, de l’arrondissement de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, qui date de 1966. L’adoption du règlement d’emprunt, mercredi, «permettra de rénover le pont actuel et d’en construire un nouveau pour éviter toute interruption du lien routier», a dit le responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, Lionel Perez, par communiqué. Le pont actuel compte trois voies de circulation, une voie cyclable et un trottoir et est emprunté par 30 000 véhicules par jour. Le nouveau pont aura quatre voies, pour permettra de réduire les périodes de congestion. Les travaux ne débuteront pas avant 2018, pour prendre fin en 2020. http://www.tvanouvelles.ca/2016/02/10/montreal-depensera-100-m--pour-un-nouveau-pont-a-lile-bizard
  4. Ça doit être le prix trop élevé des vignettes, ou le parco trop cher, ou la trop faible place laissée aux automobiles dans l'aménagement des lieux. Blague à part, dommage qu'on ne parle plus aussi clairement d'unité résidentielle comme il y a quelques années. Ceux qui ont LP+ : d'autres petits textes sont publiés.
  5. http://journalmetro.com/actualites/montreal/917779/olympiades-dhiver-pour-le-375e-anniversaire-de-montreal/ 17/02/2016 Mise à jour : 17 février 2016 | 3:00 Olympiades d’hiver pour le 375e anniversaire de Montréal Par Laurence Houde-Roy Métro Eric Delbaere/Collaboration spéciale Les organisateurs souhaitent donner aux Montréalais l'envie d'aller jouer dehors. Concours de déneigement de voitures, de fabrication de bonshommes de neige, d’installation d’abris d’auto, de lancer de sapin et de glissade en bacs de recyclage : c’est notamment en pratiquant ces sports inusités que les Montréalais pourront célébrer le 375e anniversaire de Montréal en février prochain. La Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal annoncera aujourd’hui la création des Hivernales qui se tiendront durant deux semaines de février 2017, une sorte d’olympiades d’hiver évoquant les premiers carnavals d’hiver tenus à Montréal à la fin des années 1880. «Mais on n’aura rien à leur envier, affirme Gilbert Rozon, commissaire aux célébrations du 375e anniversaire de Montréal. On va créer l’atmosphère d’aujourd’hui avec les moyens d’aujourd’hui. Ceux qui ont connu les premières olympiades trouveront même qu’on a progressé.» M. Rozon espère, par ces activités d’hiver, ajouter un peu de magie à la métropole et donner envie aux Montréalais d’aller jouer dehors. «C’est peut-être simpliste, mais je trouve que l’éclairage de Noël, cela a toujours été magnifique, mais il y a en ce moment une tendance à lever le pied, d’en faire moins», regrette-t-il. Avec l’arrivée dans la métropole de festivals hivernaux comme Montréal en lumière et l’Igloofest, M. Rozon trouve qu’une «sorte de modernisme s’est installé». «On a identifié des places où on peut faire mieux», ajoute-t-il. Avec ces Hivernales, tous les Montréalais seront invités à s’inscrire à des activités sportives sous formes de compétitions amicales, comme une course à obstacles, du curling ludique, du vélo d’hiver et un tournoi de hockey en plein air. Les Hivernales s’allieront d’ailleurs aux 3 festivals hivernaux de Montréal pour la réalisation de ses activités, soit Montréal en lumière, Igloofest et la Fête des neiges. Plusieurs des activités ludiques des olympiades se dérouleront en partenariat avec ces festivals. Ces trois festivals ont d’ailleurs été invité à intégrer dans leur programmation les trois thèmes que les Hivernales mettront à l’honneur : la lumière, la bouffe et le fait de jouer dehors. «[Ces trois thèmes] seront mis à contribution de façon beaucoup plus exceptionnelle qu’à l’accoutumé», insiste Gilbert Rozon. Les Hivernales se dérouleront principalement dans les trois lieux où se tiennent ces festivals: le parc Jean-Drapeau, le Vieux-Montréal et le Quartier des spectacles (sur la Place des festivals et dans les rues du quartier). «On va soit s’intégrer ou se coller à ces festivals, on va créer des ponts tout en gardant chacun notre caractère distinct, explique Gilbert Rozon. L’idée, c’est de miser sur ce qui existe déjà, de l’amplifier. Idéalement, ça donne l’idée de répéter le tout chaque année par la suite.» «Une élite sportive de haut niveau» sera également invitée pendant le festival pour faire des démonstrations de leur sport. Lorsqu’on demande à Gilbert Rozon s’il compte organiser des événements aussi importants que lors du 350e anniversaire de Montréal en 1992, où il y avait eu des spectacles de 10h et une parade avec 15 000 figurants et 250 000 spectateurs, sa réponse est «oui». «On a regardé ce qu’ils avaient fait et ce qu’avait fait Québec pour son 400e anniversaire. On a essayé de prendre les bons coups de chacun et de les mettre à notre sauce et d’innover. Donc attendez-vous à quelques projets très spectaculaires», répond-t-il.
  6. http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles/201512/07/01-4928659-cinema-en-salle-le-centre-ville-perd-lequilibre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B25_A-decouvrir_219_article_ECRAN1POS3 Publié le 07 décembre 2015 à 13h33 | Mis à jour à 13h33 Cinéma en salle: le centre-ville perd l'équilibre Marc-André Lussier La Presse En excluant l'Impérial, le Cinéma du Parc et la Cinémathèque québécoise, dont les vocations sont différentes, il ne reste que trois cinémas au centre-ville de Montréal. L'effet trou de beigne? En marchant rue Sainte-Catherine d'ouest en est, les cinéphiles plus mûrs se tapent forcément un bon coup de nostalgie. Il serait bien difficile de faire autrement. Ici remonte le souvenir d'une projection mémorable d'Apocalypse Now ou de Pink Floyd: The Wall au Cinéma York. Là, le plaisir d'avoir vu un film dans la grande salle du magnifique cinéma Loew's, ou mieux encore, dans sa fameuse salle 3, construite à même l'ancien balcon. Et puis, tous ces films de répertoire, plus ou moins «underground», découverts au Séville ou au Cinéma de Paris. Sans oublier, bien sûr, l'incontournable cinéma Le Parisien. Ce complexe, où ont été présentés tant de films français et internationaux, a aussi été investi tous les ans par des milliers de cinéphiles lors des meilleures années du Festival des films du monde. Au point où nombre des projections se déroulaient même dans un climat de chaise musicale. Des dizaines de spectateurs devaient en effet se résigner à regarder le film assis par terre tellement les salles étaient pleines... En 30 ans, le paysage a beaucoup changé. Au centre-ville, il ne reste que trois cinémas exploités par les grandes chaînes. Trois gros complexes multisalles. Une perte nette Dans l'Ouest, il y a le Cineplex Forum. Ses 22 écrans sont occupés par des productions hollywoodiennes en version originale et aussi quelques productions internationales, présentées avec des sous-titres anglais. Les 13 écrans du Cinéma Banque Scotia, à l'angle Sainte-Catherine et Metcalfe, sont exclusivement réservés aux productions hollywoodiennes en version originale. Vient ensuite le cinéma du Quartier latin (rue Émery). On propose dans les 17 salles de ce complexe francophone des productions hollywoodiennes en versions doublées, des films québécois et parfois des films internationaux, disons, plus «accessibles». En totalisant 52 écrans, ces 3 complexes sont bien entendu en mesure de proposer une offre substantielle. Pour les cinéphiles, il s'agit quand même d'une perte nette, surtout au chapitre de la diversité. Ces trois complexes sont exploités par la chaîne Cineplex Odeon, laquelle est en situation de monopole au centre-ville. L'autre grande chaîne de la région montréalaise, les Cinémas Guzzo, exploite quatre complexes ailleurs dans l'île (Marché central, Sphèretech, à Saint-Laurent, Lacordaire, dans le Nord-Est, et Des Sources, à Dollard-des-Ormeaux), et préfère visiblement installer ses Méga-Plex en banlieue. Comment en sommes-nous arrivés là? Dans son excellent ouvrage Les salles de cinéma au Québec, publié aux Éditions GID il y a cinq ans, le professeur de cinéma Pierre Pageau voit l'arrivée de la vidéocassette et des chaînes de télévision payante dans les années 80 comme un grand tournant. «Pour faire face à la situation, on procède à la création de grands complexes cinématographiques regroupant des multisalles», écrit-il. Déjà, au cours des années 70, plusieurs grandes salles à écran unique ont été fractionnées. On construit aussi au milieu des années 80 de nouveaux cinémas comportant quelques salles (Le Faubourg Sainte-Catherine, L'Égyptien, le Centre Eaton, Cineplex 9). Mais ceux-ci ne vivront qu'une quinzaine d'années. Une concentration d'activités Pour concurrencer les nouvelles formes de consommation à domicile, les chaînes répliqueront en se débarrassant de leurs plus petites salles à la fin des années 90 pour mieux concentrer leurs activités dans de nouveaux grands complexes multisalles. On veut du gros, on veut de l'écran géant, on veut du son. Très fort. Autrement dit, on met à l'affiche des superproductions spectaculaires, plus propices à inciter le spectateur - plutôt jeune - à se déplacer. Du coup, les oeuvres plus intimes, destinées à un public adulte, ont davantage de difficulté à se faire valoir. La fermeture récente des trois salles d'Excentris rend le cinéma d'auteur encore plus orphelin d'écrans au centre-ville. On voit mal comment le Quartier latin, seul cinéma à proposer du cinéma en français, pourrait absorber les productions un peu plus «pointues» que l'enceinte du boulevard Saint-Laurent affichait sur sa marquise. Il n'est pas dit que le Cinéma Beaubien, beaucoup moins central, soit en mesure d'offrir un refuge à tous ces films non plus. Le Cinéma du Parc peut de son côté s'appuyer sur une clientèle fidèle, mais propose une programmation visant plutôt un public anglophone ou bilingue. Absence d'équilibre Dans la plupart des métropoles du monde, on trouve habituellement au centre-ville un équilibre entre les grands complexes multisalles et des salles «à l'ancienne», à dimension plus humaine. Cet équilibre a malheureusement disparu à Montréal. L'évolution démographique de la région - et les difficultés causées par les entraves à la circulation - a en outre fait en sorte que de nombreux spectateurs préféreront de loin fréquenter les complexes de banlieue, particulièrement ceux qui résident dans la couronne nord ou la Rive-Sud. Et ils iront voir les films qu'on leur propose, les mêmes que partout ailleurs. D'évidence, la diversité de l'offre en souffre grandement. Voilà le grand problème auquel les distributeurs indépendants sont maintenant confrontés. Tant que le cinéma d'auteur aura besoin du prestige d'une sortie en salle pour se faire remarquer, il faudra bien un endroit de diffusion quelque part au centre-ville. Le tout nouveau Quartier des spectacles aurait dû être, en principe, un endroit propice pour la création de nouvelles salles de cinéma. Or, aucun projet en ce sens n'existe. Qui veut encore du centre-ville?
  7. http://journalmetro.com/local/sud-ouest/actualites/859468/une-nouvelle-promenade-urbaine-proposee-pour-atwater/ 18/10/2015 Mise à jour : 18 octobre 2015 | 23:05 Une nouvelle promenade urbaine proposée pour Atwater Par Jeff Yates Métro Le projet prévoit la création d’une promenade urbaine partant de la station de métro Lionel-Groulx et donnant sur le marché Atwater. Collaboration spéciale Une promenade urbaine donnant sur une grande esplanade, voilà une des idées mises de l’avant par la proposition de réaménagement du pôle Atwater retenue hier dans le cadre de l’incubateur urbain de l’arrondissement du Sud-Ouest. La proposition gagnante prévoit le retrait du terre-plein central ainsi que de deux voies de circulation sur l’avenue Atwater pour créer une promenade urbaine, partant de la station de métro Lionel-Groulx et donnant sur le marché Atwater. Selon Bryan Marchand, un des trois architectes de l’équipe qui a conçu la proposition gagnante, le flux de la circulation ne sera pas affecté, puisque l’avenue Atwater dispose présentement de trois voies de circulation de part et d’autre du terre-plein, mais le tunnel, lui, ne comporte que deux voies de circulation dans chaque direction. La promenade aboutirait sur une grande esplanade aménagée autour du marché Atwater, entre la rue Notre-Dame et le canal de Lachine, marquée avec un pavage distinctif. «L’idée rappelle la grande place des villes européennes du Moyen-Âge et de la Renaissance», soutient M. Marchand. Une patinoire sur le canal de Lachine est aussi proposée, accompagnée d’un chalet qui permettrait d’enfiler ses patins. «L’idée est lancée depuis longtemps, mais ça ne se fait pas. Pourtant, ça serait tellement simple à faire, juge M. Marchand. On a toutes les infrastructures nécessaires. Ce qui manque, c’est le chalet.» La sélection s’est faite au terme de trois jours de peaufinage des propositions des cinq équipes, rehaussée par la participation d’une centaine de citoyens venus donner leur avis à la caserne 23 dans Saint-Henri, et de quelque 500 personnes en ligne. Un jury a alors choisi la proposition retenue. Le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, était visiblement satisfait de la démarche, entreprise de concert avec l’organisme MTL ville en mouvement. «Ce n’est pas facile de faire changer la recette, la façon de faire des travaux publics, a-t-il lancé en marge de l’annonce. On a voulu challenger nos équipes, et c’est pour ça que ça bouge.» Pour mener à bien le projet de réaménagement, le maire reconnaît que l’arrondissement devra coopérer avec la ville-centre, qui gère les artères principales comme l’avenue Atwater, et avec Parcs Canada, propriétaire du canal, mais il reste optimiste. «Je ne prévois pas de difficultés majeures, on travaille déjà avec eux», estime-t-il. Processus La proposition d’aménagement sera finalisée, et une version définitive sera présentée au printemps prochain, dans le cadre d’une «diffusion immersive» à la Société des arts technologiques. • La proposition sera ensuite intégrée dans un plan d’urbanisme soumis à la ville-centre. • Le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, promet que certains aspects de la proposition pourront être mis en place à «court et moyen terme».
  8. http://journalmetro.com/actualites/montreal/803754/du-pain-a-domicile-livre-a-cheval/ 05/07/2015 Mise à jour : 5 juillet 2015 | 22:28 Du pain livré à domicile… à cheval Par Mathias Marchal Métro Mathias Marchal/Métro L’initiative de la Run de pain dans le Sud-Ouest vise entre autres à promouvoir la réhabilitation du cheval en milieu urbain. L’arrondissement du Sud-Ouest offre (avec succès) la livraison du pain à cheval, histoire de souligner les 350 ans du cheval canadien. L’initiative du musée La Maison Saint-Gabriel sera répétée tous les samedi matin de l’été dans le quartier Pointe-Saint-Charles. Aux trois quarts de la première Run de pain, les deux tiers des 150 miches s’étaient envolées comme des petits pains. «Il y a encore 150 ans, on trouvait une petite écurie dans chaque ruelle de Montréal. Le cheval servait à tout: à livrer la glace, car il n’y avait pas encore de frigidaire, au livreur de lait, à l’aiguiseur de couteaux, pour l’agriculture et même le déneigement», explique Josée Lapointe, cochère et propriétaire des Écuries de Montréal. «Dans les grandes villes comme New York, Londres et Paris, où le ramassage du crottin n’était pas immédiat, les enfants pouvaient se faire quelques sous en balayant le chemin devant les dames souhaitant traverser la rue sans salir leur robe», renchérit Éric Michaud, animateur historique et boulanger estival. Le cheval besogneux a graduellement disparu avec l’arrivée de l’automobile, et la «run de pain» est devenue une relique à partir des années 1950. En France toutefois, 400 municipalités ont déjà entamé le retour du cheval en ville, que ce soit pour ramasser les poubelles ou pour remplacer les véhicules des employés municipaux dans les parcs. Au Mont-Saint-Michel, une des navettes qui relient les stationnements du site principal carbure au foin et aux carottes. Dans l’ouvrage Le cheval au service de la ville (Éditions Écosociété), un fonctionnaire de la ville de Trouville, Olivier Linot, raconte l’expérience menée depuis 14 ans par cette petite ville française, qui compte désormais cinq chevaux, afin de démystifier son côté folklorique. Depuis l’introduction du cheval en ville, la collecte du recyclage s’est multipliée, les cols bleus sentent leur travail valorisé, sans parler des bénéfices financiers et écologiques, explique-t-il. «Une maman m’a dit que la seule possibilité pour que son fils aille se coucher le soir, c’était de le menacer de le conduire à l’école en auto le lendemain [plutôt qu’en carriole]», illustre M. Linot. Mais Montréal hésite encore. Si le conseiller municipal rêve d’une grande écurie municipale à saveur éducative, qui viendrait aussi fournir les cols bleus en chevaux pour les épauler dans leurs travaux dans les grands parcs, il fait presque cavalier seul. «C’est vrai que ce serait intéressant, mais quand on y regarde de près, c’est plutôt complexe à concrétiser», indique Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest. 62 000 Pour sauver le paddock du Horse Palace, une fondation a été mise en place. La campagne de sociofinancement qui a été lancée s’était fixé 45 000$ comme objectif. Ce sont finalement 62 000$ qui ont été récoltés. Ce dernier souligne néanmoins que la ville a contribué en 2013 au projet de sauvegarde du Horse Palace, l’une des trois écuries montréalaises, cerné par les nouveaux condos en construction. «On a racheté le terrain adjacent pour le zoner parc. Maintenant, quand on se promène sur la rue Ottawa, on voit d’ailleurs toujours au moins deux ou trois propriétaires de condos qui regardent de leur balcon les chevaux s’ébrouer», ajoute le maire de l’arrondissement. «Le cheval est à Montréal pour y rester», conclut-il.
  9. http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/04/27/ottawa-transports-canada-vente-petits-ports_n_7152004.html Petits ports à vendre ou à donner RCQC | Par Radio-Canada.ca Publication: 27/04/2015 10:32 EDT Mis à jour: 27/04/2015 10:32 EDT QUAI PORT Ottawa lance un nouveau programme de transfert des installations portuaires. Transports Canada souhaite céder la propriété de 50 installations portuaires à des intérêts locaux. Les installations seront d'abord proposées aux autres ministères fédéraux, aux provinces et aux municipalités. Si aucune de ces parties n'est intéressée, les installations seront offertes aux communautés autochtones, aux entreprises privées, aux organismes non gouvernementaux, aux administrations portuaires et aux particuliers. La majorité des ports en processus de cession sont situés dans les trois régions de l'Est du Québec. Le programme se divise en trois étapes: la collaboration, la vente et la cession. Le processus de vente sera lancé au cours de l'été. INSTALLATIONS PORTUAIRES VISÉES Ports du Bas-Saint-Laurent visés par le programme de cession Gros-Cacouna Pointe-au-Père (digue) Rimouski Les Méchins Matane Ports de la Côte-Nord visés par le programme de cession Baie-Comeau Baie-Johan-Beetz Natashquan Kegaska Port de Harrington La Tabatière Romaine Saint-Augustin Tête-à-la-Baleine Vieux-Fort Blanc-Sablon Ports de la Gaspésie et des Îles visés par le programme de cession Cap-aux-Meules Carleton Chandler Paspébiac Miguasha Gaspé Mont-Louis Depuis 1996, le gouvernement canadien a cédé 499 ports, ce qui a entraîné des économies de plus de 470 millions de dollars pour les contribuables. Le budget fédéral pour la prochaine année s'établit à plus de 65 milliards de dollars. sent via Tapatalk
  10. Suite au poste de UrbMtl ... Lemay a annoncé avoir complété l’acquisition de trois filiales québécoises du groupe torontois IBI, soit DAA, Cardinal Hardy Architectes et Martin Marcotte / Architectes. Lemay a également annoncé la formation d’une coentreprise avec le Groupe IBI en Chine. De plus, Lemay s’établit dans les Caraïbes avec cette transaction. Enfin, elle permet à Lemay de devenir un chef de file canadien en design intégré de l’environnement bâti. « Cette annonce incarne de manière exceptionnelle la poursuite de notre objectif de mieux servir à la fois les besoins grandissants de nos clients et ceux des communautés de demain », a déclaré Louis T. Lemay, président de Lemay. « Nous sommes convaincus que la grande complémentarité des entités que nous jumelons aujourd’hui et la qualité du talent, de l’expérience et des réalisations de notre équipe font du nouveau Lemay un joueur incontournable de l’industrie et, plus que jamais, un partenaire stratégique de calibre mondial. Cela constitue également une occasion unique de faire rayonner le talent inégalé et le savoir-faire des créateurs d’ici à l’échelle internationale et de créer de la richesse au Québec et au Canada », a poursuivi M. Lemay. Avec l’acquisition de ces trois entités et la création de la coentreprise chinoise, Lemay rassemble désormais près de 500 professionnels et renforce sa position de première société québécoise dans les services de conception intégrés et de quatrième en importance au Canada. À l’international, l’entreprise entre également au prestigieux palmarès des 100 plus importantes sociétés du domaine. http://www.portailconstructo.com/actualites/lemay_acquiert_daa_cardinal_hardy_architectes_martin_marcotte_architectes
  11. La firme de génie WSP Global (TSX:WSP), anciennement connue sous le nom de Genivar, double sa taille grâce à l'acquisition de la société américaine Parsons Brinckerhoff pour un montant de 1,24 milliard $US. La Caisse de dépôt et placement du Québec a joué un rôle dans la transaction, investissant 200 millions en capital-actions dans WSP Global. Selon le président et chef de la direction de l'entreprise québécoise, Pierre Shoiry, cette acquisition permettra à WSP Global d'accroître de façon importante sa présence aux États-Unis. Les rumeurs de cette acquisition circulaient depuis environ un mois dans les milieux d'affaires, mais M. Shoiry avait refusé de les commenter. Au cours des trois dernières années, la Caisse de dépôt et placement du Québec a investi environ 420 millions $ pour soutenir la croissance de WSP Global. L'organisme estime que l'investissement de 200 millions annoncé mercredi générera des rendements attrayants pour ses déposants. À la Bourse de Toronto, mercredi, le titre de WSP Global a clôturé à 36,95 $, en hausse de 19 cents. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2014/09/03/003-wsp-acquisition-parsons-brinckerhoff.shtml
  12. http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/sears-canada-supprime-plus-de-1600-postes-pres-de-294144.html TORONTO - Sears Canada (TSX:SCC) a annoncé mercredi une nouvelle vague de licenciements touchant plus de 1600 travailleurs, dont près de la moitié à Montréal. Le détaillant a indiqué avoir supprimé 283 emplois dans ses entrepôts à travers le pays, espérant ainsi simplifier ses activités logistiques. Sears Canada a en outre dévoilé qu'il impartirait le travail de ses trois centres d'appels pour clients à Toronto, Montréal et Belleville, en Ontario, une décision qui éliminera 1345 emplois au cours des neuf prochains mois. Selon le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, un total de 771 employés devraient donc subir une mise à pied au centre de contacts clients et au centre de logistique situés dans cet arrondissement montréalais. Le président et chef de la direction de Sears Canada, Doug Campbell, a indiqué que les suppressions d'emplois sont nécessaires à la santé de l'entreprise. «Les décisions de ce genre ne sont pas prises sans une réflexion profonde. (...) Nous planifions pour l'avenir de Sears Canada, et prenons des mesures maintenant qui nous permettront de continuer de servir nos clients», a-t-il fait valoir. Sears Canada tente de réduire ses coûts et d'améliorer ses activités dans le cadre d'un plan de redressement de trois ans visant à s'ajuster à la forte concurrence du secteur du détail. La société a fermé certains de ses magasins les plus en vue et réduit le nombre d'employés dans l'ensemble de ses activités. Les entrepôts touchés par les mises à pied les plus immédiates sont situés à Calgary, Montréal, Belleville et Vaughn, en Ontario, et en banlieue de Vancouver, a précisé le porte-parole Dan Madge. IBM deviendra fournisseur indépendant pour les services à la clientèle, les activités téléphoniques en anglais étant établies aux Philippines et celles en français émanant d'un bureau en Europe, a indiqué le porte-parole Vince Power. Sears Canada réduit l'ampleur de ses centres d'appel depuis plusieurs années. Depuis l'an dernier, Sears Canada a vendu les baux de certains de ses principaux emplacements, et a été plus agressif dans sa réduction du nombre d'employés dans l'ensemble de ses activités, allant des postes au siège social jusqu'aux services aux clients.
  13. http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrowski/201309/19/01-4690915-une-nouvelle-mecene-pour-les-arts-a-montreal.php
  14. http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/philippe-cantin/201308/05/01-4677016-trois-influents-philanthropes-se-mobilisent-pour-le-parc-olympique.php
  15. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/06/18/003-quebec-projets-aeronautique-bourget.shtml
  16. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/03/12/001-cae-contrats-formation.shtml
  17. Je sais pas pour vous, mais même si d'un côté le ralentissement de l'économie canadienne, qui est la cause de ceci, m'inquiète, je suis tout de même content de voir que mes taux hypothécaires ne risquent pas trop d'augmenter à mon renouvellement dans trois ans. http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201301/23/01-4614150-la-banque-du-canada-annonce-un-statu-quo-indefini.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS1 Quel effet sur le prix de l'immobilier au Canada? J'espère toujours une stabilisation des prix pour laisser le rapport revenus/prix augmenter doucement, mais je redoute toujours une forte chute. J'espère que la petitesse des taux d'intérêt pourra empêcher un crash.
  18. Projet de construction d’un immeuble de trois étages abritant du logement social sur un terrain situé au 4985, rue Buchan requérant l’adoption d’un règlement en vertu de l’article 89, paragraphe 4 de la Charte de la Ville de Montréal. Avis est donné que, lors de sa séance ordinaire tenue le 3 décembre 2012, le conseil d’arrondissement a demandé au conseil d’agglomération d’adopter un règlement en vertu de l’article 89, paragraphe 4 de la Charte de la Ville de Montréal (L.R.Q., c. C-11.4) autorisant la construction et l’occupation d’un immeuble résidentiel de trois étages destiné aux personnes ayant besoin d’aide ou d’hébergement, abritant également des activités communautaires. Ce type de règlement n’est pas susceptible d’approbation référendaire. Le projet de construction comporte les caractéristiques suivantes : • la démolition du bâtiment existant et son remplacement par un bâtiment de trois étages abritant environ 44 logements sociaux; • l’aménagement des espaces à des fins communautaires au sous-sol et au rez-de-chaussée; • aucune unité de stationnement n’est fournie.
  19. Le mardi 13 novembre 2012 Affaires Les pilotes de ligne s'installent à Montréal 13 novembre 2012 | 12h00 ARGENT Montréal renforce sa position comme centre de décisions dans le secteur de l'aviation en accueillant le siège social mondial de la Fédération internationale des Associations de pilotes de ligne. Montréal renforce sa position comme centre de décisions dans le secteur de l'aviation civile internationale en accueillant le siège social mondial de la Fédération internationale des Associations de pilotes de ligne (IFALPA). L’IFALPA vient joindre trois autres organisations internationales du même secteur déjà établies dans la métropole. (Photo: Reuters)L'IFALPA vient joindre trois autres organisations internationales du même secteur déjà établies dans la métropole, soit l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), l'International Air Transport Association (IATA) et l'Airports Council International (ACI). Établie à Londres depuis 1948, l'IFALPA regroupe 100 000 pilotes du monde entier. Sa mission est notamment de promouvoir un niveau de sécurité maximal en aviation. «L'industrie de l'aviation civile évolue à un rythme sans précédent», a expliqué le président d'IFALPA, le commandant Don Wykoff. «IFALPA se devait d'être au centre des processus de décisions. Et ce centre est ici, à Montréal », a-t-il ajouté. L'organisation de pilotes a obtenu l'assistance de Montréal International pour faciliter sa relocalisation au Québec.
  20. Nouveau projet Accès Condos Le Via3 rassemble trois types d’habitation en un projet résidentiel divers. On y retrouve des maisons de ville sur trois niveaux et des condos d’une ou de deux chambres à coucher sur un ou deux niveaux, de quoi répondre aux besoins de tout type de ménages. Ce projet mixte est réparti dans trois bâtiments distincts en bois-brique disposés de façon à créer, au centre, une cour intérieure toute en verdure, clairsemée par le feuillage d’arbres et de petits arbustes. C’est à la fois une superbe oasis de détente pour vos après-midis lecture et un espace sécuritaire dédié à une aire de jeux pour les plus petits. Outre la cour intérieure, le parc Lasalle, situé à seulement quelques coins de rue du Via3, offre une belle variété d’activités pour les personnes de tout âge. Ainsi, que vous aimiez pratiquer la natation, le baseball, le basketball, la planche à roulettes, le tennis ou même la pétanque, cet immense espace vert saura vous combler. Le quartier Lachine demeure avant tout familial et les alentours de l’ensemble résidentiel Le Via3 ne sont pas en reste. La charmante rue Provost est entre autres bordée par un bon nombre de restaurants, par des banques, des pharmacies, une boulangerie, une pâtisserie et une chocolaterie, tandis que les rues avoisinantes font place à des épiceries, un centre de la petite enfance, un centre de conditionnement physique, un aréna, une SAQ, ainsi que des services essentiels comme l’Hôpital de Lachine. SPÉCIFICATIONS** 42 unités réparties dans 3 bâtiments distincts. Bâtiment A : 11 unités de 3cc sur 3 niveaux. Bâtiment B : 7 unités de 3cc sur 3 niveaux. Bâtiment C : 1 studio sur 1 niveau, 1 unité de 1cc au rez-de-jardin, 8 unités de 1cc sur 2 niveaux, 7 unités de 2cc sur 1 niveau, 1 unité de 2cc sur 2 niveaux et 6 unités de 2cc+ sur 2 niveaux. Structure en bois, brique et béton. Insonorisation de qualité. Chauffage électrique, thermostats électroniques et climatisation de type bi-bloc (offerte en option). 37 places de stationnement intérieur (offertes en option) et 11 places de stationnement extérieur incluses dans le prix des maisons de ville du bâtiment B. Les unités du bâtiment C possèdent un espace de rangement désigné au niveau garage. http://www.accescondos.org/fr/projet-info/94/Projet-residentiel-Le-Via3/
  21. Conversion de résidences pour personnes âgées en condos situé sur Thimens. Il s'agit d'une première phase, il y a trois bâtiments donc probablement 3 phases. Prix à partir de 139900$. http://www.monacocondos.ca/ https://maps.google.ca/?ll=45.508532,-73.698364&spn=0.003305,0.008256&t=m&z=18&layer=c&cbll=45.508532,-73.698364&panoid=NYAae3vyQWhS63u3TZB84g&cbp=12,141.22,,0,-25.56
  22. Berlin: pauvre, mais sexy. Montréal s'est donné jusqu'en 2017 pour devenir une authentique métropole culturelle. En attendant, nous sommes allés enquêter à Berlin, Milan et Portland, trois villes comparables à Montréal sur les plans de la taille et de la population, voir comment la culture s'y portait. D'une ville à l'autre, nous avons découvert des scènes culturelles très différentes, mais qui avaient en commun, avec Montréal, un appétit pour la création et la créativité. Dernier constat: Montréal a peut-être encore deux ou trois choses à envier aux autres métropoles culturelles, mais plus pour très longtemps. Berlin chante, compose, peint, performe, écrit, installe et crée. Berlin danse, au Ballet national, avec Sasha Waltz au Radialsystem V, au milieu de bunkers de fortune, dans des clubs qui ouvrent et ferment au gré des saisons, sur les terrains vagues le long de la rivière Spree, au Tanz im August Festival. Berlin danse, mais joue aussi avec le feu. «Berlin est une ville euphorisée par la drogue, accro aux subventions, qui se dirige tout droit vers la catastrophe parce qu'ici, tout le monde accepte le chaos.» Ces paroles sont de Klaus Lemke, le mauvais garçon du cinéma indépendant. Bien qu'elles aient été rapportées par la presse en février, c'est à peine si Berlin les a entendues. Cause toujours, Klaus... Pourtant, tous les acteurs et intervenants culturels rencontrés dans le cadre de ce reportage m'ont répété la même chose avec dans le regard à la fois un brin d'inquiétude et une lueur d'anticipation ravie. «Nous sommes comme des alcooliques qui refusent d'admettre leur alcoolisme. Nous n'avons plus d'argent, mais nous continuons à en dépenser comme des malades», m'a lancé Matthias Lilienthal, qui dirige le HAU, une des salles branchées les plus en vue de Berlin. Pauvre, mais sexy Berlin est à un tournant, c'est clair. Avec une dette publique de plus 60 milliards qui flambe 5 ou 6 millions d'euros en intérêts par jour, un taux de chômage autour de 12,7% et 20% de la population sur l'aide sociale, la ville frôle la faillite. Et pourtant, sa situation précaire la rend plus dynamique et créative que jamais avec en prime une troisième place au classement des métropoles culturelles de l'Europe, après Londres et Paris. Depuis la chute du mur en 1989 et grâce à la pluie féconde et abondante des subventions, Berlin est devenu la capitale mondiale de la danse contemporaine, de la performance, des arts visuels et de la musique classique et électro-acoustique. Tous les ans, neuf millions de touristes s'y précipitent, attirés par l'offre culturelle. Mieux encore: les artistes du monde entier se battent pour y vivre, séduits par l'ambiance bohème, l'énergie créative et la vie bon marché. Les autorités leur accordent même un visa spécial d'artiste, leur permettant d'y résider aussi longtemps qu'ils le veulent et d'avoir accès à un fonds annuel de 27 millions. «Le fonds est ouvert à tous les artistes, sans égard à leur passeport. Un seul critère: leur projet doit être audacieux, innovateur et non commercial», me lance sans sourciller, un fonctionnaire de la chancellerie de la Culture de Berlin, qui consacre 500 millions d'euros par année à la culture. Somme à laquelle s'ajoutent annuellement 400 millions d'euros versés par le gouvernement fédéral. En 2003, Klaus Wowereit, le maire ouvertement gai de Berlin, a eu cette phrase célèbre: Berlin est pauvre, mais sexy. L'expression a non seulement trouvé preneur sur les t-shirts, elle est aussi devenue la marque de commerce de la ville. Va pour la ville pauvre et sexy, mais comment expliquer que, malgré le chômage et la fuite des capitaux et des industries, les opéras, les théâtres, les orchestres symphoniques et les salles de spectacles marchent à plein régime tous les soirs? «Parce que Berlin compte 3,5 millions d'habitants et au moins 4,5 millions de dépisteurs de nouveauté, qui ne veulent pour rien au monde manquer la nouvelle affaire qui n'est pas encore née», blague Matthias Lilienthal. Plus sérieusement, le directeur du HAU ajoute: «Les Berlinois se définissent par la culture. La culture, pour eux, c'est aussi naturel que l'air qu'ils respirent. C'est dans leur ADN.» Chaque soir est un spectacle Le metteur en scène Marius von Mayerburgh offre une autre explication. Auteur en résidence du Schaubühne, un théâtre semi-privé qui ressemble au TNM, il m'initie à l'étonnant système qui a cours au Schaubühne comme partout ailleurs. Le système est basé sur une rotation quotidienne. Si vous êtes à Berlin pour trois jours, vous pourrez ainsi assister à un opéra différent chaque soir au Komische ou avoir le choix entre un Brecht, un Shakespeare et une pièce de Sarah Kane, au Schaubühne, le tout interprété par la même troupe d'acteurs permanents. «Nos acteurs jouent sept ou huit rôles différents par mois, dit l'homme de théâtre. Ça les garde en forme. Pour les touristes, c'est un système flexible qui offre plus de choix et pour les Berlinois, quand ça fait trois ou quatre mois qu'ils entendent parler d'une pièce, le bouche à oreille finit par les rattraper.» Diversité, flexibilité, abondance, la culture à Berlin est accessible partout et tout le temps. Mais il y a une autre raison qui explique la forte fréquentation culturelle: «Berlin a les loyers les moins chers d'Europe, avance Matthias Lilienthal. Quand ton loyer ne te coûte pas la peau des fesses, tu as de l'argent pour sortir et te cultiver, pas juste pour manger et dormir.» Des loyers pas chers: c'est le nerf de la guerre, l'argument répété 100 fois par le milieu culturel et par Guillaume Coutu-Dumont, un musicien et DJ de l'électro pop et un des jumeaux de l'actrice Angèle Coutu. Âgé de 33 ans et père d'un jeune enfant, Guillaume est arrivé à Berlin en 2007, en même temps qu'une douzaine d'amis musiciens montréalais. Sur le lot, seulement deux sont repartis depuis, dont son jumeau, Gabriel. Il me reçoit dans un appartement vaste et lumineux du quartier Kreuzeberg. Serge Gainsbourg joue en sourdine pendant qu'il prépare du thé. «Le rythme de vie relax d'ici me rappelle Montréal, plaide-t-il. Les gens sont cool. Les rues sont grandes. Il y a de la place. On peut respirer. L'été, c'est tout vert. Bref, c'est un cadre de vie agréable et puis on est à une heure d'avion de n'importe quelle autre ville européenne. Pour la musique que je fais, c'est l'idéal. Sans compter que pour composer, je loue un grand studio éclairé qui me coûterait 10 fois plus cher ailleurs.» Il y a cinq ans, en débarquant dans un Berlin en pleine réunification, ce qui a frappé le musicien montréalais, ce ne sont pas tant les grues qui griffaient le ciel et les cathédrales d'architecture contemporaine qui poussaient partout que le climat de grande liberté. Il me cite l'exemple d'amis italiens qui ont décidé de retaper un local abandonné pour y ouvrir un restaurant. «Ils n'avaient pas de permis et pendant deux ans, personne n'est venu leur en demander, dit Guillaume. Berlin est la ville la plus libérale que je connaisse. Tu peux présenter un show, partir un bar, ouvrir une galerie où tu veux. À Paris, si tu veux organiser le moindre évènement, il te faut 127 permis et trois toilettes chimiques. Les autorités d'ici n'infantilisent pas les gens et font confiance à leur sens des responsabilités.» N'empêche. Parce qu'il veut que son fils aille à l'école en français et se frotte à ses racines québécoises, Guillaume prévoit revenir à Montréal dans trois ans. Mais il sait que quitter Berlin sera difficile. «Berlin, aujourd'hui, c'est comme Paris dans les années 20, Londres dans les années 60 ou New York dans les années 70. Il n'y a aucune autre ville en ce moment qui bat l'effervescence, la vitalité et la créativité de Berlin, lance la journaliste et critique Renate Klett, auteure d'un livre d'entretiens avec Robert Lepage. «Quand c'est rendu que des amis new-yorkais t'appellent pour te dire qu'ils viennent d'acheter un appartement à Berlin, c'est le signe qu'il se passe quelque chose», dit-elle avant de laisser tomber: «Le revers, c'est que depuis que tout le monde veut venir à Berlin, les loyers ont augmenté de 20%, ce qui n'augure rien de bon pour l'avenir.» De la controverse et des positions radicales Thomas Oberender est le nouveau directeur du Bureau des festivals de Berlin - le Berliner Festspiele -, une instance fédérale créée il y a 60 ans qui réunit une douzaine de festivals de jazz, de théâtre, de musique classique et contemporaine, sans oublier la Berlinale du cinéma. Ce qu'il a souhaité en entrant en fonction en janvier? Plus de rentabilité pour les festivals? Non. Plus de controverse et de positions esthétiques radicales. Je lui demande pourquoi, un mois plus tard dans son bureau. «Il ne peut y avoir de création sans controverse ni clash d'idées. La controverse est un puissant moteur qui empêche la culture de s'embourgeoiser. Ce que j'aime de Berlin, c'est le mélange de glamour et de trash, de haut et de bas de gamme. Ici, il n'y a pas de nouveaux riches comme à Munich. Ici, il y a encore beaucoup d'espaces libres, ouverts et fluides où tout est possible.» La recherche du plan C L'espace le plus ouvert et le plus fluide de Berlin est sans contredit le Radialsystem V, une ancienne usine de pompage, rénovée au coût de 10 millions d'euros par un investisseur privé. Cet espace pour les arts et les idées, de 3000 mètres carrés, équipé de deux théâtres, trois studios et d'une superbe terrasse sur le Spree, a ouvert ses portes en 2006. Le succès a été fulgurant et instantané, et cela, malgré le fait qu'il s'agisse du seul lieu culturel non subventionné de Berlin. «On a deux coeurs dans notre corps, raconte Folkert Uhde, un des cofondateurs. Un pour la business, l'autre pour la création pure. La rumeur, c'est que les gens viennent ici sans savoir ce qui est l'affiche, mais convaincus que ça sera intéressant.» Et ça marche! Chaque année, le Radialsystem V vend 40 000 billets pour 180 spectacles explorant des avenues non conventionnelles en musique, chant, danse et performance. «C'est vraiment une belle époque pour les arts à Berlin, mais le poids de la dette fait peur», dit Folkert Uhde. En avril 2011, le Radial-system V était l'hôte d'une grande séance de remue-méninges qui avait pour credo: «Capitalisez vos cellules grises, carburez avec la crise.» La centaine d'intervenants du réseau international des arts de la scène en sont venus à une conclusion étonnante: c'est parce que Berlin est en crise que la ville est aussi dynamique et créative. Depuis, les artistes de Berlin sont à la recherche d'un planC pour maintenir ce fragile équilibre entre la création et la crise. Non seulement vont-ils finir par le trouver, mais ce planC devrait inspirer bien des métropoles culturelles, y compris Montréal. 5 IDÉES DE BERLIN > Exiger de l'audace et de l'innovation des créateurs. > Ne pas avoir peur de la controverse et des positions esthétiques radicales. > Accorder un visa spécial aux artistes étrangers qui veulent vivre et créer à Montréal. > Garder bas les loyers des studios et des ateliers d'artiste. > Encourager le mélange des disciplines artistiques. nb:Portland métropole internationale ??????Heuhhhhhhhhh http://www.cyberpresse.ca/arts/201203/23/01-4508765-berlin-pauvre-mais-sexy.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS4
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