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  1. Pas d’austérité chez Hydro-Québec Pendant que le gouvernement Couillard propose un gel salarial à ses 540 000 fonctionnaires pour les deux prochaines années, les employés d’Hydro-Québec verront leurs chèques de paie bondir de 7,2 %. Dès le 1er janvier, les salaires de 15 000 travailleurs d’Hydro-Québec seront notamment bonifiés de 4,2 %. En 2016, c’est une hausse de 3 % qui attend les employés de la société d’État. En tout, au cours des quatre prochaines années, les salaires des employés d’Hydro-Québec progresseront de 12,45 %. Ces impressionnantes hausses ont été consenties lors du renouvellement de la dernière convention collective ratifiée il y a un an, en décembre 2013, avec sept des huit syndicats de la société d’État. Pour justifier de telles hausses, Hydro-Québec dit avoir mis fin au controversé régime annuel de primes à la performance offert à ses employés depuis une dizaine d’années. Ce régime de primes était décrié parce qu’Hydro-Québec détient le monopole de la vente d’électricité au Québec et que les objectifs de ce régime étaient trop faciles à réaliser. En 2013 (pour l’année 2012), ce régime a distribué 88 millions $ aux travailleurs d’Hydro-Québec. Pour compenser la fin de ces généreux bonis, la société d’État a toutefois décidé d’ajuster les échelles salariales de ses travailleurs syndiqués à compter du 1er janvier 2015. Prime de 84 M$ Pour l’année 2014 qui se termine, Hydro-Québec dit avoir «gelé» les salaires de ses travailleurs et ne versera pas la fameuse prime au rendement. Or, les travailleurs d’Hydro-Québec ont touché en avril 2014 (pour la dernière fois) la prime dite de rémunération incitative pour la performance financière de la société d’État réalisée en 2013, a appris Le Journal. Cette prime de 84 millions $ équivaut à tout près de 4000 $ par employé ou jusqu’à 4,5 % de leur salaire annuel, soit 1,5 % lorsque les objectifs financiers sont atteints et jusqu’à 3 % en se fondant sur les indicateurs de rendement de l’entreprise. Hydro-Québec persiste à dire que ses travailleurs syndiqués subiront néanmoins un «gel de rémunération» l’an prochain. «Pour 2015, une portion de la rémunération incitative a effectivement été intégrée aux échelles salariales, d’où l’augmentation de 4,2 %», a indiqué hier un porte-parole d’Hydro-Québec, Patrice Lavoie. Les cadres aussi Les travailleurs non syndiqués d’Hydro-Québec ne sont pas en reste. Eux qui ont vu leurs salaires progresser de 1,75 % en 2014, auront droit à une hausse de 2 % en 2015. http://www.journaldemontreal.com/2014/12/17/pas-dausterite-chez-hydro-quebec
  2. http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/424197/comment-vendre-un-pipeline-aux-quebecois Comment vendre un pipeline aux Québécois TransCanada dispose d’un plan précis pour faire aboutir le projet Énergie Est 18 novembre 2014 |Alexandre Shields | Actualités sur l'environnement Le rapport souligne que le « scepticisme » par rapport à l’utilisation du train « est très fort » depuis les événements tragiques de Lac-Mégantic. Si elle veut convaincre les Québécois d’appuyer son mégaprojet de pipeline Énergie Est, TransCanada doit vanter la sécurité de ce moyen de transport par rapport au train, dans la foulée de la tragédie de Lac-Mégantic. La pétrolière doit aussi établir des stratégies afin de nuire aux opposants tout en éduquant les citoyens d’ici sur les vertus du pétrole des sables bitumineux. Ce sont là certains des principaux piliers du « plan stratégique » pour le Québec élaboré par la multinationale des relations publiques Edelman, à la demande de TransCanada. Le document, obtenu par Greenpeace et transmis au Devoir, présente plusieurs éléments clés de la stratégie qui devrait se déployer dans le but de convaincre les Québécois d’accepter le passage ici du plus important projet de transport de brut albertain en Amérique du Nord. Revenant d’entrée de jeu sur le fait que le transport de pétrole est devenu un « enjeu majeur » pour les citoyens du Québec depuis la catastrophe de Lac-Mégantic, le rapport souligne que le « scepticisme » par rapport à l’utilisation du train « est très fort » depuis ces événements tragiques. Les Québécois, peut-on lire, souhaitent désormais être mieux « protégés », et « le pipeline pourrait constituer une réponse à cette préoccupation ». Les pipelines peuvent en fait constituer une « nouvelle opportunité » de transport pétrolier, même s’ils demeurent toujours « méconnus » du public. Edelman, qui a aussi travaillé sur le projet de pipeline Keystone XL, propose justement d’éduquer les Québécois à ce sujet. « Les Québécois ne sont pas familiarisés avec le pétrole comme source d’énergie. Les mythes et les appréhensions sont encore plus présents lorsqu’il s’agit du pétrole provenant des sables bitumineux albertains, qui sont directement associés au gouvernement de Stephen Harper. L’éducation sur le sujet est donc fortement requise », peut-on lire dans le document de 45 pages rédigé en anglais. Investir pour convaincre Dans ce contexte éducatif mis en avant par la pétrolière, il serait toutefois préférable d’utiliser le bon langage. « Nous recommandons de continuer à miser sur le terme “ressources naturelles” lorsque cela est possible, plutôt que le terme “sables bitumineux”, qui est perçu négativement », écrit Edelman dans ce rapport daté du 20 mai 2014. Celui-ci fait partie d’une série de documents confidentiels obtenus par Greenpeace. Puisque le projet de pipeline et de port d’exportation de Cacouna touche plusieurs communautés du Québec, la firme de relations publiques souligne l’importance de réaliser des investissements financiers afin de rallier la population à son projet. « Nous recommandons de définir un programme d’investissement communautaire spécifique au fleuve Saint-Laurent en raison de son importance dans le projet, en misant sur la restauration de quais et d’infrastructures riveraines puisque cela pourrait générer un retour sur l’investissement significatif. » Edelman estime aussi que « soutenir une campagne majeure de financement d’une université québécoise tout en contribuant à ses efforts dans la recherche environnementale pourrait aider à démontrer le sérieux de TransCanada par rapport à ces enjeux, mais aussi contribuer à améliorer l’image de la compagnie ». Le Devoir révélait récemment que TransCanada négocie actuellement avec l’Institut des sciences de la mer de Rimouski le financement d’une chaire de recherche sur le Saint-Laurent axée sur l’étude du béluga. En plus de ces engagements financiers, TransCanada devrait rencontrer et chercher à rallier à sa cause des personnalités influentes du Québec. La liste établie par Edelman comprend 19 noms, dont ceux de Brian Mulroney, Lucien Bouchard, Monique Jérôme-Forget, Pierre Marc Johnson, Denis Coderre, Régis Labeaume, le p.-d.g. d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, ainsi que le président de la Caisse de dépôt et placement, Michael Sabia. Contrer l’opposition S’il importe de se doter d’alliés, Edelman insiste aussi sur la nécessité de contrer les opposants, qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreux. « Si on les laisse faire, les opposants à Énergie Est utiliseront chaque information à leur disposition pour attaquer le projet et TransCanada. » La firme souligne notamment la nécessité d’établir le profil précis des groupes d’opposants. « Dans le but d’ajouter des obstacles aux opposants, nous travaillerons avec des tierces parties et nous les armerons avec l’information dont ils ont besoin pour faire pression sur les opposants et les distraire de leur mission », fait aussi valoir la firme de relations publiques. Ces « tierces parties » pourraient être par exemple des voix « crédibles » recrutées au sein des communautés. Parmi les arguments à mettre en avant, celui des bénéfices économiques semble être en haut de la liste. Edelman estime ainsi qu’à la suite des récentes élections, les Québécois ont tourné le dos à la question nationale et sont désormais plus préoccupés par les problèmes économiques. « Dans ce contexte, le projet Énergie Est pourrait être présenté comme une nouvelle occasion d’insuffler une nouvelle vie dans l’économie du Québec, grâce à la création d’emplois et d’effets indirects positifs sur d’autres secteurs. » La firme recommande par exemple de mettre en avant l’argument des bénéfices économiques afin de mieux faire accepter la construction d’un port pétrolier en plein coeur de la pouponnière des bélugas du Saint-Laurent. « L’impact économique du projet sera un argument fort pour rallier la communauté [de Cacouna] au projet », affirment les auteurs de la stratégie préparée par Edelman. Le projet doit permettre, à terme, de créer 133 emplois directs au Québec. Le pipeline Énergie Est doit faire passer ici 1,1 million de barils de pétrole brut chaque jour, soit l’équivalent de 1335 wagons-citernes. La province deviendra ainsi le point le plus stratégique au Canada pour l’exportation de pétrole des sables bitumineux.
  3. Dans le sujet sur l'état des rues commerciales dans le Plateau Mont-Royal, il y avait un désaccord sur l'appréciation des saillies vertes. Pour l'un c'était de la mauvais herbe, pour l'autre, c'était très réussi. J'ai donc décidé de faire un sujet montrant quelques exemples de verdissement à Montréal, histoire d'avoir un endroit où montrer ce qu'on aime, ce qu'on aime pas. Le verdissement prend une place importante dans plus en plus de villes, et a un impact de plus en plus significatif sur l'urbanisme, le paysage urbain, et même la configuration de nos rues. Je trouve donc pertinent d'en parler dans un forum d'urbanisme! J'ai donc fait un petit tour rapide dans mon quartier et aux alentours: le nord du Plateau, Saint-Viateur Est, le Mile-End. Nous sommes en septembre, donc c'est pas mal moins fleuri et coloré que durant le reste de l'été, mais ça donne une idée de la qualité de l'infrastructure, je crois. La saillies vertes Ces saillies ont non seulement pour objectif de verdir une rue, mais aussi d'augmenter le dégagement pour la visibilité des piétons et des automobilistes, ainsi réduire la distance à traverser dans une rue. Une des plus grande saillies sur le Plateau. Elle va de la rue Boucher jusqu'à Maguire, et ainsi s'occupe de deux intersections d'un seul coup. Il y a une bonne diversité dans les plantes choisies pour l'aménagement. Sur Fairmount, une grande saillie est aussi devenue une petite place publique bien occupée: Voici quelques autres saillies dans le secteur: Retrait d'un cul-de-sac dans le parc Laurier On avait bien ri de la peinture verte sur la chaussée, mais l'aménagement final est plus qu'un simple bout de gazon. Les travaux du parc Laurier ont permis de revitalisé le parc. Le sud du parc Laurier est maintenant très populaire. La fin de semaine, il est difficile de trouver la moindre place libre. Il n'y a pas grand monde un vendredi matin de septembre par contre, plus simple pour les photos . Verdissement du terre-plein de Saint-Joseph Pas vraiment la place pour un motif floral complexe, c'este du foin et des arbres, plutôt que du béton et un bac à fleurs. Champ des possibles, nouveau parc laissé à l'état naturel C'est grâce à la pression populaire que cet espace n'a pas été aménagé en parc traditionnel. Il est donc laissé dans un état naturel. Par contre, le terrain est fortement contaminé, et ça énerve le gouvernement du Québec. En tout cas, c'est une bonne oasis de verdure à côté d'un imposant centre d'emplois. Verdissement du domaine public par les citoyens Les fameuses fausses d'arbre appropriées par des citoyens et des commerces pour y planter quelques fleurs. Je n'ai pas les exemples les plus éloquents en photos, c'était ce qu'il y avait sur mon chemin. Voici une initiative plus particulière: des bacs sont installés pour y planter des trucs comestibles (un organisme bénévole gère tout cela). Rendu en septembre, ça pousse moins bien, mais il y a quelques semaines on pouvait même cueillir son propre blé d'inde de ces bacs. Le papier présent est un plan avec les emplacements de ces bacs comestibles dans le quartier. Il y a du verdissement partout, et je n'ai pas couvert les ruelles vertes du coin. S'il y a du verdissement que vous aimez dans votre coin, ou s'il y a des aménagements qui sont dignes de la mauvaise herbe que vous voulez dénoncer, n'hésitez pas à mettre vos photos dans ce sujet!
  4. J’espère que vous allez avoir autant de fun à regarder ces clips que j’ai eu à les enregistrer et éditer! Toute une ville s’amorce en 2016! Vidéos pris le 27 août 2014. [video=youtube_share;cJQWJBMN5k0]
  5. http://www.groupedayan.com/9425-rue-meilleur.php sur ce lot vacant: [sTREETVIEW]https://maps.google.ca/maps?q=9425+Rue+Meilleur&ie=UTF8&ll=45.537952,-73.656209&spn=0.001182,0.002401&sll=45.5388622,-73.6597156&sspn=0.0057713,0.0109864&hnear=9425+Rue+Meilleur,+Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec&t=h&z=19&layer=c&cbll=45.53788,-73.656476&panoid=30JHmLjEgX1eF_6IBh9ovQ&cbp=12,323.89,,0,-9.19[/sTREETVIEW]
  6. Not much info on this one - saw a sign posted today at 2204 Sainte-Catherine West, right opposite of the now completed Seville project. The sign said something along the lines of stay tuned - new project on the way. Will try and get more info tomorrow!
  7. Je n'ai pas trouvé d'autre fil à ce sujet? Quoiqu'il en soit, ces rénos sont plus que bienvenues!!!! http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7317,125263599&_dad=portal&_schema=PORTAL
  8. Tres intéressant. À Concordia, en français et organisé par L'Association francophone pour le savoir (l'Acfas)! http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/82/600/616/c
  9. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201404/25/01-4760915-quebec-doit-envisager-de-privatiser-la-saq-et-hydro-selon-des-experts.php Publié le 25 avril 2014 à 13h55 | Mis à jour à 13h55 Québec doit envisager de privatiser la SAQ et Hydro, selon des experts Jocelyne Richer La Presse Canadienne Québec Le gouvernement Couillard doit envisager de privatiser partiellement Hydro-Québec et la Société des alcools (SAQ) pour remettre le Québec sur le chemin de la santé financière, selon deux experts. Ces derniers, Luc Godbout et Claude Montmarquette, ont tracé vendredi un portrait extrêmement sombre de l'état des finances publiques, dans un rapport commandé par le gouvernement avant même d'être officiellement en fonctions. La situation est telle, selon eux, que seul un remède de cheval pourra éviter au gouvernement d'affronter les conséquences financières d'une décote des grandes agences de notation de crédit. La vente partielle d'actifs, comme Hydro-Québec et la SAQ, ne serait qu'une des solutions préconisées en vue de sortir l'État québécois du gouffre budgétaire. Car ils estiment que Québec doit prendre dès maintenant toute une série de moyens, qui risquent de faire plus mal les uns que les autres: gel de la masse salariale de la fonction publique, hausse (et non une simple indexation) des tarifs de garderies, imposition de tarifs à des services gouvernementaux actuellement gratuits, révision des programmes sociaux et réévaluation des subventions et crédits d'impôt aux entreprises. Seul un plan d'austérité ambitieux pourrait, selon ces deux économistes, permettre au gouvernement Couillard d'espérer atteindre la cible prévue par l'ancien gouvernement péquiste, soit un déficit de 1,75 milliard $ en 2014-2015, prélude à l'atteinte de l'équilibre budgétaire en 2015-2016. Dans la situation actuelle, si rien n'est fait, Québec se dirige vers un déficit plus important que prévu, de l'ordre de 3,7 milliards $ cette année, risquant d'autant de mécontenter les agences de notation. Les deux experts recommandent aussi une révision de la fiscalité, ce que s'est déjà engagé à faire le premier ministre Philippe Couillard. Ils recommandent de plus de privilégier une gestion des dépenses gouvernementales à plus long terme, pouvant s'étaler sur plusieurs années.
  10. <header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/406038/batir-des-tours-porteuses-de-sens Bâtir des tours porteuses de sens </header>19 avril 2014 | Frédérique Doyon | Actualités en société <figure class="photo_portrait left" style="box-sizing: border-box; margin: 0px 10px 0px 0px; float: left; width: 224px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;"><figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px 15px;">Photo : ArwcheekLa tour Burj Doha de Jean Nouvel au Qatar</figcaption></figure><section class="retenir retenir_portrait" style="box-sizing: border-box; width: 386px; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; line-height: 1.2em; background-color: rgb(239, 239, 242); padding: 15px; color: rgb(28, 30, 124); float: left; margin-bottom: 10px;">«Montréal n'a pas besoin d'être dans cette course à la Dubaï. Je suis pour la densification, mais il faut éviter que ce soit trop dense d'un côté et pas assez dans le reste du territoire.» — Jean-Pierre Chupin, le directeur de la Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture</section> Les édifices emblématiques de Montréal datent des années 1960. Le petit boom changera-t-il la donne ? Qu’est-ce qu’un bon design architectural pour ces hautes structures ? Avec son centre-ville entre fleuve et mont Royal, Montréal n’a pas développé une culture du gratte-ciel. Le mot même est un abus de langage… Et la qualité relative des édifices en hauteur, depuis le boom des années 1960, en témoigne. «Beaucoup de tours sont insignifiantes à Montréal, elles ne sont pas porteuses de sens, souligne Clément Demers, le directeur général du Quartier international de Montréal. Pour avoir une tour de qualité, ça prend un promoteur visionnaire qui croit à la valeur culturelle de l’architecture, pas juste à la valeur financière. Ça prend aussi un marché prêt à l’absorber.» Comme à Toronto, dont la banlieue de Mississauga a retenu l’attention quand les tours de la firme chinoise MAD, surnommées « Marilyn Monroe » pour leurs formes sensuelles, ont remporté le prix Emporis Skyscraper 2013. «L’engouement suscité par le projet [issu d’un concours auquel les promoteurs étaient d’abord réfractaires] a décuplé les investissements», rapporte Jean-Pierre Chupin, le directeur de la Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture. Selon Clément Demers, les bâtiments en chantier qui se multiplient à Montréal depuis quelques années, et encore d’ici 2020, majoritairement des condos, n’y ajouteront pas beaucoup de personnalité. Ceux qui se démarquent du skyline — la silhouette caractéristique de la ville telle qu’elle se découpe dans le ciel — sont encore et toujours la fameuse Place Ville-Marie de I.M. Pei (1962), la tour de la Bourse de Luigi Moretti (1963), le Westmount Square de Ludwig Mies van der Rohe (1967). Il ajoute le 1250, René-Lévesque (1992) de Kohn Pedersen Fox and Associates. Rien dans le radar des 20 dernières années, où débute la course aux tours à condos ? Jean-Pierre Chupin signale le bel effort récent du Louis Bohème en face du Devoir, signé Menkes Shooner Dagenais LeTourneux (MSDL) en 2010, pour le souci des matériaux et ses 27 étages qui donnent de l’ampleur à la ville sans lui imposer une masse côté place des Festivals. Car «la principale qualité des édifices en hauteur est leur participation à la construction de la ville, affirme M. Chupin. Est-ce qu’ils la régénèrent ou arrivent comme une brutalité dans la ville?» Il dégage deux autres aspects à considérer pour un design architectural réussi. «La tête d’une tour, c’est sa participation au skyline. C’est ce qu’on remarque en premier. Est-ce que ce sera une forme ou une enseigne?» Au risque parfois de briser le «skyline»plutôt que de l’enrichir… Plus important encore, il y a «le rapport à la rue qu’il ne faut jamais négliger». Effet carte postale Pendant que l’on compte nos (petits) gratte-ciel significatifs sur les doigts d’une main, le reste du monde en abonde. Car la course au plus haut, au plus flamboyant se poursuit, avec un souffle nouveau depuis le chantier du (One) World Trade Center, dans l’après-11- Septembre. Pour le meilleur et pour le pire. «À Dubaï, souvent, ils font les plans avant même de savoir ce qu’ils vont mettre dedans. L’image a beaucoup d’importance. Est-ce qu’on veut un effet carte postale ou une ambiance, une ville habitée?» En explosion dans ces régions émergentes, le gratte-ciel témoigne d’un pouvoir d’affirmation face au monde. Difficile de passer sous silence l’élégant Burj Doha de Jean Nouvel au Qatar, cylindrique avec sa tête en dôme, qui conjugue lignes contemporaines et motifs d’architecture islamique. Les courbes, injectées dans l’imaginaire architectural par des Antoni Gaudí, Oscar Niemeyer et Frank Gehry, rendues techniquement possibles grâce à l’évolution de l’ingénierie et des outils informatiques, se répandent dans le paysage urbain mondial. «On est dans des tentatives récentes pour revoir la forme», dit M. Chupin en citant le projet montréalais Peterson et ses balcons ondoyants à venir. À l’angle de René-Lévesque et Bleury vient de sortir de terre l’hôtel Marriott Courtyard, avec une courbure qui sert de parfait contre-exemple, selon le professeur de l’École d’architecture de l’Université de Montréal. «Sa forme semi-bombée n’apporte rien à la qualité de l’espace urbain.» «Ce n’est pas parce que les outils le permettent que c’est la solution à appliquer partout», note Anik Shooner, de la firme MSDL, qui insiste sur l’importance d’éviter les modes en architecture et d’analyser les volumes et formes de la ville pour dessiner un édifice. MSDL planche sur deux autres édifices à pleine hauteur, le YUL et le 900, De Maisonneuve. Expérimentation «Montréal n’a pas besoin d’être dans cette course à la Dubaï,clame M. Chupin. Je suis pour la densification, mais il faut éviter que ce soit trop dense d’un côté et pas assez dans le reste du territoire.» Tant qu’à chercher matière à inspiration, c’est du côté des concours d’idées architecturales eVolo qu’il suggère de regarder. Le premier prix est revenu à l’Américain Jong Ju-lee pour Vernacular Versatility qui reprend, en la transformant, la tradition architecturale coréenne du hanok, aux structures apparentes et aux bordures de toit recourbées. Le troisième prix remporté par les Sino-Canadiens YuHao Liu et Rui Wu explore l’usage structurel du CO2 dans les gratte-ciel. Un champ de recherche qu’il juge sous- exploité à Montréal, malgré les étiquettes LEED qui se multiplient. «Une tour devrait être un lieu d’expérimentation et d’apothéose, dit M. Chupin rappelant la longue vie de ces mégastructures. Là, alors, on mériterait de parler d’un Montréal du futur.»
  11. http://applicatif.ville.montreal.qc.ca/som-fr/pdf_avis/pdfav16698.pdf "sur l'ensemble du 9e étage d'un bâtiment projeté de 9 étages situé aux 166-174, rue Sainte-Catherine Est, l'usage résidentiel "bâtiment abritant un nombre illimité de logements", et ce, conformément à la procédure des usages conditionnels et à l'article 247 du Règlement d'urbanisme de l'arrondissement de Ville-Marie (01-282) [dossier 1146347033];" (...) "La séance du conseil d'arrondissement au cours de laquelle seront étudiés ces demandes aural ieu le mercredi 7 mai 2014, à 19 h, à la salle du conseil, 800, boulevard De Maisonneuve Est, rez-de-chaussée." Donc : 9 étages, résidentiel (possiblement locatif).
  12. Une autre liste par Eater.com 25 Epic Montreal Pizzas to Eat Before You Die J'en ai essayé aucune de ces 25
  13. Je mets cet article fort intéressant dans ''Actualité'', étant donné que ce genre de nouvelle risque de plus en plus de voir le jour. http://www.lapresse.ca/actualites/national/201403/16/01-4748307-transports-en-commun-88-des-quebecois-veulent-plus-dinvestissements.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1 Les Québécois sont quasi unanimes à penser qu'il faut investir davantage dans les transports en commun, y compris ceux qui ne les utilisent pas. Selon un sondage CROP réalisé pour le compte de l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) en janvier dernier, 88% des répondants, usagers ou non, ont estimé qu'il était «assez» ou «très» important de mettre plus d'argent dans ces services. L'appui au financement accru des transports collectifs croît directement avec l'usage. Ainsi, 98% des répondants qui disent les utiliser souvent, et 94% des usagers occasionnels pensent qu'on devrait les financer davantage. Dans la région métropolitaine de Montréal, où les transports collectifs sont les plus visibles, les plus utilisés et les plus accessibles, ce pourcentage atteint 90% des répondants, et ce, qu'ils soient usagers ou non du métro, des trains de banlieue ou des services de bus. L'appui aux transports collectifs est moins élevé chez ceux qui ne les utilisent jamais, mais tout de même surprenant; 80% des répondants qui ont affirmé n'être pas des usagers de ces services estiment quand même qu'il serait important d'y investir davantage, selon le sondage de l'ATUQ, qui regroupe les neuf plus grandes sociétés de transports en commun du Québec. La population de la région de Québec semble plus tiède qu'ailleurs en province, selon CROP. Son appui à des investissements supplémentaires dans les transports en commun ne dépasse pas 80% des répondants, qu'ils soient usagers ou non. Hors des régions de Montréal et de Québec, l'appui à un financement additionnel des transports collectifs atteint 87% de la population, usagers ou non confondus. Des autobus avant des routes Les opinions largement favorables à une augmentation du financement des transports en commun sont plus nuancées lorsqu'on propose aux répondants un choix de moyens pour «assurer une meilleure circulation sur les routes du Québec». Les investissements dans les transports collectifs sont alors favorisés par 48% des répondants de l'ensemble du Québec, alors que 42% privilégient plutôt la construction de nouvelles routes. Ces résultats sont intéressants dans la mesure où ils ont été exprimés en janvier, soit bien avant la publication de la Stratégie de mobilité durable du gouvernement Marois, en vertu de laquelle des budgets de plus de 900 millions prévus pour la construction routière, de 2015 à 2020, ont été transférés vers des projets de maintien des actifs dans les réseaux de transports en commun de la province. Par ailleurs, 53% des répondants affirment qu'un investissement dans les transports en commun serait de nature à améliorer leur perception à l'égard du gouvernement du Québec, «parce qu'il veut améliorer la qualité de vie de ses citoyens». À la même question, 43% des gens ont affirmé que cela ne changerait pas leur opinion du gouvernement. Un maigre 4% ont exprimé qu'ils auraient une moins bonne opinion du gouvernement du Québec s'il augmentait les sommes consacrées aux transports collectifs. Selon le sondage de l'ATUQ, réalisé par questionnaire sur l'internet à partir d'un groupe web, entre les 16 et 19 janvier derniers, un peu plus de la moitié des 1000 répondants, soit 52%, affirment qu'ils n'utilisent «jamais» les transports collectifs. Ce pourcentage augmente à 71% hors des régions de Montréal et de Québec. Dans la région de la capitale nationale, 62% des personnes sondées affirment ne pas utiliser ces services, alors que dans la région de Montréal, c'est seulement une personne sur trois (34%) qui affirme ne «jamais» utiliser les transports en commun.
  14. Voir artice dans la Prsse d'aujourdhui http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201402/27/01-4743180-annee-record-pour-montreal-international.php Avec plus des investissements étrangers totalisant 1,3 milliard, 39 projets qui ont permis la création ou le maintien de 2700 emplois, Montréal International a connu une année 2013 «exceptionnelle», se félicite sa nouvelle présidente-directrice générale, Dominique Anglade. <!-- .excerpt --> La part du lion de ces investissements, soit 83%, provient de l'Europe. On y retrouve par exemple les annonces en septembre dernier des deux multinationales françaises Ubisoft et Danone, qui totalisaient 413 millions. En point de presse cet après-midi, Mme Anglade a attribué cet intérêt des Européens à «une certaine morosité» économique sur leur continent. «Ils en profitent pour venir ici.» Les résultats de l'an dernier représentent une hausse de plus de 85% des investissements par rapport à 2012. «C'est une année d'exception : il y avait beaucoup de projets, les clients étaient pressés, explique la PDG, nommée le 13 septembre dernier à la tête de MI. On veut que ça devienne la norme.» L'organisme entend prêter une attention particulière l'an prochain aux États-Unis et à l'Asie, qui n'ont représenté que 15% et 2% des investissements en 2013. Métropole «au carrefour» Montréal International, fondé en 1996, se veut le bras de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et de ses 82 municipalités pour attirer des investissements étrangers et des organisations internationales. La position de la métropole québécoise est plutôt enviable à ce dernier chapitre, avec 63 organisations internationales contre 34 à Toronto et 14 à Vancouver. En avril 2013, le magazine américain fDi a d'ailleurs accordé à Montréal la première place pour sa «stratégie d'attraction des investissements directs étrangers», devant 126 autres villes des Amériques. Ces faits démentent la perception que Montréal stagne en ce qui concerne les investissements étrangers, estime le ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée. «Nous sommes au carrefour des marchés européens et nord-américains, a-t-il déclaré. Le Québec est un lieu idéal pour rayonner à la fois aux États-Unis et en Europe.» L'importance d'un organisme comme Montréal International, qui se donne comme but de repérer, attirer et faciliter la tâche aux entreprises d'ailleurs, est évidente, estime-t-il. «C'est une course internationale pour les investissements étrangers, où les investisseurs ont la part belle. Chaque fois qu'on gagne, c'est parce qu'on a les bons arguments.» Le maire de Montréal et président de la CMM, Denis Coderre, en a profité pour appeler à un «front commun face aux autres métropoles du monde». Les deux élus ont réitéré leur engagement financier : sur trois ans, Montréal versera 10 millions et Québec, six. Questionné sur l'assurance que ces fonds seront dépensés de façon adéquate, après les révélations concernant le train de vie princier du PDG de Tourisme Montréal en novembre dernier, le maire Coderre a eu cette réponse lapidaire : «On a un inspecteur général.» <!-- END #leftbar --> <!-- partager --> [TABLE] <tbody>[TR] [TD]Partager [/TD] [TD]<fb:like class=" fb_iframe_widget" fb-iframe-plugin-query="action=recommend&app_id=166995983353903&font=arial&href=http%3A%2F%2Fwww.lapresse.ca%2Factualites%2Fmontreal%2F201402%2F27%2F01-4743180-annee-record-pour-montreal-international.php&layout=button_count&locale=fr_FR&sdk=joey&show_faces=false" fb-xfbml-state="rendered" href="http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201402/27/01-4743180-annee-record-pour-montreal-international.php" show_faces="false" font="arial" layout="button_count" action="recommend"></fb:like> [/TD] [TD]<iframe title="Twitter Tweet Button" class="twitter-share-button twitter-tweet-button twitter-count-horizontal" id="twitter-widget-1" src="http://platform.twitter.com/widgets/tweet_button.1392079123.html#_=1393682751064&count=horizontal&counturl=http%3A%2F%2Fwww.lapresse.ca%2Factualites%2Fmontreal%2F201402%2F27%2F01-4743180-annee-record-pour-montreal-international.php&id=twitter-widget-1&lang=fr&original_referer=http%3A%2F%2Fwww.lapresse.ca%2Factualites%2Fmontreal%2F201402%2F27%2F01-4743180-annee-record-pour-montreal-international.php&related=lapresse_sports%2Clp_international%2Clp_arts%2Clp_musique%2Clp_sante%2Clp_voyage%2Clp_musique&size=m&text=Ann%C3%A9e%20record%20pour%20Montr%C3%A9al%20International&url=http%3A%2F%2Fwww.lapresse.ca%2Factualites%2Fmontreal%2F201402%2F27%2F01-4743180-annee-record-pour-montreal-international.php&via=lp_lapresse" frameborder="0" scrolling="no" style="width: 118px; height: 20px;" allowtransparency="true" data-twttr-rendered="true"></iframe> [/TD] [TD][/TD] [/TR] </tbody>[/TABLE] <!-- FB init est dans l'entête appId: '166995983353903' --> <!-- /partager --> <style type="text/css"><!--#google_bas {font-family:arial;border:1px solid #cccccc;padding-left:10px;text-align:left;margin-bottom:10px;}#google_bas .line{border-top:1px dotted #999;}#google_bas .lineg{padding-bottom:10px;}#google_bas a.adLink_a:hover {color:#828282;background-color:#e7edf5;text-decoration:none;}#google_bas a.adLink1_a:hover {color:#828282;background-color:#e7edf5;text-decoration:none;}#google_bas a.adTitle_a:hover {color:#003399;background-color:#e7edf5;text-decoration:none;}#google_bas a.adTitle1_a:hover {color:#003399;background-color:#e7edf5;text-decoration:none;}#google_bas a.adLink_a {color:#828282;text-decoration:none}#google_bas .single_center {text-align:center}#google_bas a.adTitle_a {color:#003399;text-decoration:none; }#google_bas a.adLink1_a {color:#828282;text-decoration:none;}#google_bas a.adTitle1_a {color:#003399;text-decoration:none;}#google_bas .header {color:#003399;background:#eee;padding:4px;font-size:15px;font-weight:bold}#google_bas .ad {color:#003399;width:590px;height:200px;}#google_bas .ad1 {color:#003399;width:590px;height:200px;}#google_bas .adText {color:#333;text-decoration:none;font-size:10pt;}#google_bas .adText1 {color:#003399;text-decoration:none;font-size:10pt;}#google_bas .adLink {color:#828282;overflow:hidden;text-decoration:none;font-size:10pt;}#google_bas .adLink1 {color:#828282;text-decoration:none;font-size:10pt;}#google_bas .abg {color:#828282;text-decoration:none;font-size:10pt;font-weight:bold;}/* titre */#google_bas a.abg:hover {color:#828282;text-decoration:underline;}#google_bas a.abg:visited {color:#828282;text-decoration:none;}#google_bas .adTitle {color:#003399;text-decoration:none;font-size:10pt;font-weight:bold;}#google_bas .adTitle1 {color:#003399;text-decoration:none;font-size:10pt;font-weight:bold;}#google_bas .ad_box1 {height:200px;width:590px;overflow:hidden;}#google_bas .ad_box2 {height:200px;width:590px;overflow:hidden;}--></style> [TABLE=class: ad] <tbody>[TR] [TD=class: lineg][/TD] [/TR] [TR] [TD=class: line][/TD] [/TR] </tbody>[/TABLE]
  15. Tombée sur ce blog ce matin 35 Epic Montreal Sandwiches to Eat Before You Die Vous trouverez descriptions et adresses sur le site, en plus des emplacements sur Google Maps J'en n'ai pas bcp essayé de ces 35 sandwichs
  16. Source: ProposMontréal Voici une entrevue que j'ai effectué avec le curateur du Montreal Signs Project. Un professeur de Concordia qui essais de sauvegardé les enseignes historiques de Montréal. Personnage très intéressant et passionné par ce qu'il fait. ProposMontréal: Qu’est-ce qui a amené Matt Soar du Massachusetts à Montréal ? Matt Soar: Après avoir terminé mon Doctorat à l’Université du Massachusetts en 2002, j’avais un emploi temporaire au Hampshire College, sur le marché de l’emploi, j’ai eu la chance d’avoir une entrevue et finalement un emploi au sein du Département des Communications de l’Université Concordia en 2003. PM: D’où est venue l’idée du Montreal Sign Project. MS: Quand je suis arrivé à Montréal en 2003, j’ai dû écrire des demandes de soumission pour financer mes recherches et mon équipement. Et j’ai écrit pour recevoir une bourse du Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada appelé « The cultural lives of the logo », une de ces parties avait comme sujet les enseignes dans la ville, je voulais analyser Montréal au travers d’un microscope. J’ai utilisé un terme inventé par l’historien Robert McChesney, l’hyper-Commercialisation, la publicité, le marketing apporté à un niveau supérieur où nous sommes au point où Pizza Hut place son logo sur le côté d’une fusée. J’ai habité des villes comme Londre et Vancouver, où j’ai passé beaucoup de temps dans les villes. Par contre, avant d’arriver à Montréal, j’habitais une région rurale du Massachusetts et ce, pendant sept ans. Quand je suis arrivé à Montréal après une longue période loin des villes, j’ai été frappé par le grand nombre de logo sur le haut de gratte-ciel. Avec l’aide d’étudiant nous avons regardé les lois sur l’affichage, j’ai créé un mini-documentaire en ligne intitulé Almost Architecture où j’ai interviewé des architectes, des fabricants d’affiches et des historiens pour partager sur ces logos. J’ai amassé des histoires que les gens avaient à raconter sur les enseignes qui les entourent pour se terminer en une conférence en 2007 nommé « Logo Cities Symposium ». Durant cette conférence, nous avons utilisé l’espace de la galerie VAV de l’université Concordia pour présenter des nouveautés bien sûr, mais nous voulions un peu d’histoire avec de plus vieilles créations. Nous avons donc contacté différents intervenants et avons mis la main pour montrer de façon temporaire les enseignes de Warshaw, Simcha et Tavern Monkland avec l’intention de les retourner à leur propriétaire respectif à la fin du symposium. Suite ici...
  17. 2013: Une bonne année pour le tourisme Les touristes ont été nombreux à déambuler dans la métropole en 2013. La preuve: le taux d'occupation dans les hôtels de Montréal ainsi que le trafic aux frontières terrestres et à l'aéroport Montréal Trudeau ont connu une hausse par rapport à 2012. La bonne performance du tourisme d'affaires avec la tenue de 17 congrès expliquerait en partie ces augmentations. Le nombre de touristes s'est établi à 8 430 000 en 2013 contre 8 320 000 en 2012. Les hôteliers ont donc eu de quoi se réjouir. Le taux d'occupation moyen a été de 67,92%, soit 2,05% de plus que l'a dernier, révèlent les données compilées par l'Association des hôtels du grand Montréal (AHGM). Le tarif moyen des chambres a lui aussi augmenté, passant de 137,06$ en 2012 à 141,48$ en 2013. Le nombre de voyageurs atterrissant en terre montréalaise a pour sa part connu une hausse de 1,9%. Il y a également eu plus de trafic aux frontières terrestres du Québec avec une augmentation de 1,1% de touristes internationaux. «Après une période plus difficile en 2012, nous constatons avec optimisme que le tourisme a repris de la vigueur, a souligné Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal, par voie de communiqué. La métropole se démarque dans plusieurs marchés tels le tourisme d'affaires, le tourisme culturel et la gastronomie. Les perspectives de croissance sont en hausse du côté des croisières internationales et des événements sportifs et c'est sur ces secteurs que nous miserons pour générer encore davantage d'occasions d'affaires pour Montréal.» http://www.lapresse.ca/voyage/nouvelles/201402/07/01-4736649-2013-une-bonne-annee-pour-le-tourisme.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_voyage_264_accueil_POS1
  18. MONTRÉAL, le 6 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Secteur économique important pour la métropole et industrie créatrice d'emplois, le tourisme se porte bien et serait même en croissance. C'est ce que révèlent les données compilées par Tourisme Montréal pour la période de janvier à décembre 2013. En effet, les statistiques hôtelières pour le Grand Montréal, les entrées aux frontières du Québec et le trafic de passagers à l'aéroport de Montréal sont en hausse. Les statistiques hôtelières pour le Grand Montréal1 démontrent que, pour la période de janvier à décembre, le taux d'occupation moyen des hôtels se situe à 67,92 %, soit une augmentation de 2,05 points de pourcentage par rapport à l'an dernier. Quant à lui, le tarif moyen des chambres a atteint 141,48 $, comparativement à 137,06 $ l'an dernier, ce qui représente une variation de 3,22 %. « Après une période plus difficile en 2012, nous constatons avec optimisme que le tourisme a repris de la vigueur, a souligné Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal. La métropole se démarque dans plusieurs marchés tels le tourisme d'affaires, le tourisme culturel et la gastronomie. Les perspectives de croissance sont en hausse du côté des croisières internationales et des événements sportifs et c'est sur ces secteurs que nous miserons pour générer encore davantage d'occasions d'affaires pour Montréal. » « La progression du taux d'occupation en 2013 constitue une bonne nouvelle en soi pour les hôteliers, surtout après une année particulièrement difficile. Nous espérons que l'expérience hôtelière montréalaise fidélisera les touristes et les incitera à revenir en 2014 », a ajouté Eve Paré, présidente-directrice générale de l'Association des hôtels du Grand Montréal. Pour ce qui est du nombre d'entrées de touristes internationaux (États-Unis et autres pays) au Canada par les frontières du Québec2, une hausse de 1,1 % a été observée pour les mois de janvier à novembre. De ces entrées, mentionnons que le nombre de touristes des États-Unis ayant utilisé un autre moyen que l'automobile pour traverser les frontières est en augmentation de 2,5 %. En ce qui a trait au trafic de passagers à l'aéroport Montréal-Trudeau3, entre janvier et novembre 2013, le nombre de passagers embarqués et débarqués a augmenté de 1,9 %. Cette hausse est attribuable en grande partie aux passagers transfrontaliers dont le nombre est en hausse de 4,3 % par rapport à 2012. D'ailleurs, Aéroports de Montréal (ADM) a franchi le cap des 14 millions de passagers pour la toute première fois de son histoire cette année. Divers facteurs peuvent expliquer que Montréal ait connu une année touristique profitable. Le secteur du tourisme d'affaires a été particulièrement dynamique en 2013. Du côté de Tourisme Montréal, on note que Montréal a reçu dix-sept congrès multi-hôtels contre sept l'an dernier. Ces événements ont contribué à attirer dans les commerces et attraits de la métropole quelque 46 400 délégués. De plus, en 2013, l'organisation a confirmé un nombre record de 330 000 nuitées pour les années futures sur le marché des congrès. Également très prometteur, le marché des croisières a attiré plus de 61 000 passagers internationaux dans le port au cours de la dernière saison. Montréal se positionne ainsi comme une destination de premier plan pour l'embarquement et le débarquement de passagers sur le Saint-Laurent. Plusieurs attraits et festivals ont aussi connu un succès sans précédent en 2013. C'est entre autres le cas du Musée des beaux-arts de Montréal, des Francofolies, du festival OSHEAGA, et d'Igloofest qui ont battu des records d'achalandage. À elles seules, les Mosaïcultures Internationales de Montréal ont attiré près d'un million de visiteurs. Plusieurs nouveautés telles le Planétarium Rio Tinto Alcan et le Musée Grévin, pour n'en nommer que deux, sont venues enrichir le paysage touristique de la ville, signe que le produit montréalais est en constante évolution. Pour consulter le bilan touristique 2013 complet de Tourisme Montréal : http://www.octgm.com/toolkit/fr/statistiques/bilan-2013-annee-a-date-janvier-2014.pdf
  19. La Presse: La revanche du centre-ville Depuis plus de 10 ans, on dénigre Montréal sur bien des tribunes. Au cours des dernières années, ses détracteurs ont eu beau jeu de dépeindre la métropole québécoise comme une ville en crise, avec ses scandales à l'hôtel de ville, ses nids-de-poule, son pont Champlain qui se dégrade et son métro régulièrement en panne, pour ne donner que ces exemples. Pourtant, quand on enlève nos lunettes noires pour regarder la situation dans son ensemble, on s'aperçoit que la métropole est loin d'avoir dit son dernier mot. Cette année, le centre-ville verra apparaître plus de grues qu'il n'en a vues depuis bien longtemps. Pour 2014 seulement, on parle de huit édifices à vocation résidentielle ou mixte de plus de 30 étages en cours de transformations majeures, en construction ou sur le point de l'être. Avec Le V (40 étages, 250 unités), l'Altoria/Aimia (34 étages, 152 unités), le Roccabella (41 étages, 540 unités), l'Icône (39 étages, 357 unités), le Waldorf Astoria (34 étages, 100 unités), l'Avenue (50 étages, 315 unités), la Tour des Canadiens (48 étages, 700 unités), la Tour Union/Tom condos (35 étages, 377 unités), ce sera de près de 3000 nouveaux logements qui verront s'installer des travailleurs intéressés par la vie au centre-ville et possédant un pouvoir d'achat important. Un milieu de vie «Il y a un très grand intérêt pour le centre-ville et la demande est forte parce que la vie au centre-ville de Montréal est vibrante, intéressante, sûre et agréable, dit Paul Lewis, professeur d'urbanisme à l'Université de Montréal. Les gens constatent de plus en plus que ce style de vie présente beaucoup d'avantages.» En offrant un milieu de vie attrayant sur le plan résidentiel, on stimule non seulement l'apparition de nouveaux commerces destinés à répondre aux besoins des nouveaux habitants, mais on attire aussi les emplois. «L'élément le plus important pour les entreprises dans le choix d'une ville, c'est de pouvoir compter sur un bassin de main-d'oeuvre qualifiée. La floraison de nouvelles entreprises technologiques qui choisissent les quartiers centraux est liée au développement résidentiel. Les travailleurs de ces entreprises sont souvent des jeunes professionnels qui aiment habiter près de leur lieu de travail», dit Mario Polèse, professeur et chercheur au Centre urbanisation, culture et société de l'Institut national de recherche scientifique. Selon lui, il ne faut pas s'inquiéter outre mesure au sujet des problèmes actuels d'infrastructures. «Tout le monde est d'accord sur le fait qu'ils sont extrêmement gênants et qu'il est important de les régler, mais c'est une phase qui va passer et que d'autres villes traversent aussi, dit-il. Ce n'est pas cela qui va déterminer, à long terme, la santé économique de la région de Montréal. Je n'ai pas encore entendu une entreprise ou un homme d'affaires dire qu'ils ne viendront pas s'installer à Montréal à cause de ses problèmes d'infrastructures.» Par contre, ces enjeux médiatisés en font oublier d'autres, moins spectaculaires, et sur lesquels il faudrait se pencher davantage, explique le chercheur. «Ce qui est tout aussi important pour qu'une grande métropole puisse rayonner sur le plan économique, ce sont les éléments qui favorisent sa connectivité à l'échelle internationale et régionale. C'est important pour les gens d'affaires d'avoir des interactions faciles avec le reste du monde, comme des vols directs vers d'autres grandes villes. La situation de Montréal à cet égard est loin d'être idéale, pour diverses raisons, que l'on parle du train ou de l'avion. La liaison avec New York, par exemple, est lamentable.» Un nouveau maire L'arrivée de Denis Coderre à la mairie suscite d'énormes attentes. Le nouveau maire a annoncé six priorités pour la Communauté métropolitaine de Montréal: un pont Champlain sans péage, planifier les transports en commun, mettre en place une stratégie économique, mettre en oeuvre le Plan métropolitain d'aménagement et de développement, favoriser le logement social et assurer un leadership fort. Avec autant de défis à relever, les prochaines années s'annoncent cruciales pour le développement et l'avenir de Montréal. «L'un des plus grands défis sera d'attirer et de retenir les familles de classe moyenne, et de stopper leur exil vers la banlieue, dit Paul Lewis. Mais ce ne sera pas une bataille facile.» MONTRÉAL EN CHIFFRES > Population : 1,98 million (2012) > Nombre d'emplois : 977 900 (décembre 2013) > Nombre d'établissements manufacturiers : 9055 (2010) > Taux d'activité : 65 % (décembre 2013) > Taux d'emploi : 59,1 % (décembre 2013) > Taux de chômage : 9,1 % (décembre 2013) > PIB aux prix de base par habitant : 58 126 $ (2012) > Revenu disponible des ménages par habitant : 26 469 $ (2012) Source : Institut de la statistique du Québec PRINCIPAUX SECTEURS D'ACTIVITÉ À MONTRÉAL EN 2012 1. Commerce de gros et de détail: 141 300 emplois (15,0% du total) 2. Soins de santé: 113 040 emplois (12,2%) 3. Services professionnels, scientifiques et techniques: 106 446 emplois (11,3%) 4. Fabrication: 101 736 emplois (10,8%) 5. Information, culture et loisir: 68 766 emplois (7,3%) 6. Hébergement et restauration: 62 172 emplois (6,6%) Source: Desjardins, Études économiques
  20. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=22225&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques [h=1]La Ville de Montréal soutient l'événement d'envergure internationale[/h][h=3]22 janvier 2014[/h]Montréal, le 22 janvier 2014 - Le comité exécutif de la Ville de Montréal a autorisé aujourd'hui un soutien financier de 2,8 M$ aux Championnats du monde FINA des maîtres 2014 afin d'assurer la tenue de cet événement d'envergure internationale à Montréal, du 27 juillet au 10 août 2014. « La tenue de compétitions d'athlètes de haut niveau démontre que Montréal est avantageusement positionnée sur l'échiquier sportif international. Montréal profitera pleinement des nombreux avantages médiatiques, touristiques et sportifs qu'engendrera ce grand événement dont les impacts économiques sont estimés à plus de 100 M$ », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre. La majeure partie de l'investissement de la Ville servira à l'installation d'un bassin temporaire de compétition aux normes internationales au parc Jean-Drapeau. Un tel bassin est devenu nécessaire à la tenue des Championnats en raison de la fermeture des piscines du Parc olympique pour restauration jusqu'à la fin de 2014. Ce bassin temporaire permettra de répondre aux exigences de la Fédération internationale de natation (FINA), de limiter à deux le nombre de sites de compétitions et de minimiser le nombre de déplacements à effectuer par les compétiteurs. Le comité organisateur prévoit céder le bassin temporaire et ses accessoires à la Ville de Montréal, à l'issue des Championnats. Les composantes seront ainsi réutilisées pour améliorer les installations aquatiques municipales. « Notre contribution est un réel investissement qui en vaut la chandelle, compte tenu des retombées multiples qu'aura l'événement sur Montréal et du rayonnement qu'il offrira à notre métropole. C'est un privilège pour Montréal d'accueillir ces Championnats et ce sont tous les Montréalais qui en tireront profit », a déclaré M. Dimitrios Jim Beis, responsable de l'approvisionnement, des sports et loisirs ainsi que des communautés d'origines diverses au comité exécutif de la Ville de Montréal. Environ 10 000 compétiteurs participeront aux Championnats du monde FINA des maîtres 2014, et des milliers d'accompagnateurs et de visiteurs en provenance d'une soixantaine de pays se joindront à eux. À l'occasion de ces Championnats, ce sont plus de 20 000 personnes qui séjourneront à Montréal pour une durée moyenne de neuf jours chacune. L'organisme Montréal 2014 est le maître d'œuvre des Championnats du monde FINA des maîtres 2014. Créé par la communauté aquatique du Québec, l'organisme est entièrement responsable de l'organisation et de la tenue de l'événement. Tourisme Montréal et les gouvernements provincial et fédéral contribuent également à la tenue de l'événement à Montréal l'été prochain. Cette décision devra être entérinée au prochain conseil d'agglomération.
  21. http://journalmetro.com/actualites/national/419174/ces-eglises-qui-changent-de-vocation/ <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px; position: relative !important;">Ces églises qui changent de vocation Par Marie-Eve Shaffer Métro </header><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; color: rgb(86, 86, 86); font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif; font-size: 15px; line-height: 27px; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;"><figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 630px;">Archives MétroL’église Sainte-Germaine-Cousin, à Montréal, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance.</figcaption></figure> Depuis une décennie, pas moins de 285 églises du Québec ont changé de vocation, sinon elles sont sur le point de le faire. La majorité de ces églises ont été converties. Elles ont été mutées en centres communau*taires, en bibliothèques, en salles de spectacle ou même en im*meubles à logements abordables, d’après une compilation scrupuleuse du Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), un organisme à but non lucratif qui veille à la mise en valeur des biens et des immeubles de l’Église. Parfois, les nouvelles fonctions de ces églises sont multiples. Par exemple, l’église Sainte-Germaine-Cousin, dans l’arrondissement de Rivière-des-Pariries–Pointe-aux-Trembles, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance. À la place de l’ancien presbytère, un immeuble à logements pour des personnes âgées sera construit. <aside class="related-articles" style="border-style: solid; border-color: rgb(218, 218, 218); border-width: 1px 0px; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: Arial, sans-serif; padding: 25px 0px;">À ce sujet: Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir </aside>Les activités de culte ne sont pas nécessairement écartées des projets. Plusieurs communautés religieuses ont d’ailleurs racheté ces églises. Dans d’autres cas, un espace plus restreint a été accordé aux religieux. À La Durantaye, dans Chaudières-Appalaches, l’église Saint-Gabriel a été trans**formée en centre multifonctionnel. Les bancs ont été retirés. Le chœur y est toujours, mais il est dissimulé derrière un rideau lors des activités laïques. Dans moins de 1% des cas, les églises ont été modifiées pour abriter des condos. «Des projets de condos, ce n’est pas l’avenir, a indiqué le chargé de projet du CPRQ, Denis Boucher. Il y a toutes sortes de modifications qui doivent être faites et leur coût est énorme.» D’après la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal, Solange Lefebvre, le Québec est en avance sur plusieurs pays, notamment européens, lorsqu’il est question de trouver un nouvel usage aux églises. «On est plus avancé dans la mesure où on en a déjà converti, a-t-elle dit. On a assumé déjà le fait qu’il fallait [convertir ces églises]». Mme Lefebvre a notamment souligné la création de la Fondation du patrimoine religieux du Québec, en 1995, qui est devenue en 2007 le CPRQ, ainsi que le rapport de la Commission de la culture déposé en 2006, Croire au patrimoine religieux du Québec. La deuxième vie des églises du Québec Infographie: Steve Proulx/37e avenue Le gouvernement du Québec a en plus consacré près de 275 M$ dans la restauration du patrimoine religieux depuis 1995. Bien que le Québec ait fait un pas de plus, il est encore trop souvent en mode réaction, a déploré l’architecte Ron Rayside. «Il faudrait que l’archevêché, les églises, la Ville et peut-être même le gouvernement du Québec s’assoient ensemble pour voir quel sera le plan pour les 20 prochaines années. Il faut qu’on ait une grande réflexion et surtout le temps de la faire», a-t-il fait savoir. En 2006, la Commission de la culture a demandé en vain au gouvernement du Québec de décréter un moratoire «sur l’aliénation et la modification des bâtiments religieux». Ron Rayside regrette que trop souvent, les communautés cherchent à la va-vite un nouvel usage à leurs églises. Lorsque celles-ci sont fermées, elles se détériorent rapidement, faute d’entretien. Et le temps que les communautés, sinon les promoteurs, trouvent un projet réalisable et le financement nécessaire, la dégradation s’accélère. «Quand on trouve un acquéreur, il y a une facture de mise à niveau qui est énorme, a rapporté M. Boucher. Et je ne parle pas de mise aux normes et de tout ce que le bâtiment peut exiger selon l’usage qu’on veut en faire.» Près de 100 ans de changement Depuis près d’un siècle, des églises du Québec sont vendues, transformées sinon démolies. Elles ont laissé leur place dans un premier temps à des développements immobiliers ou même autoroutiers. Sinon, elles sont devenues inutiles en raison de la fusion de deux communautés religieuses. À partir des années 1990, la désertion des églises, le vieillissement de la communauté religieuse et la baisse des vocations religieuses ont poussé les diocèses et les fabriques à commencer à se départir de leurs bâtiments, dont l’entretien est onéreux. Une poignée d’églises changeaient alors de main à chaque année. De 1900 à 2003, près de 250 églises ont été converties, selon l’évaluation de la Chaire de recherche en patrimoine urbain de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, la cadence s’est accélérée. Tellement qu’aujourd’hui, près d’une église par semaine est fermée, vendue ou transformée. Au moins 50 églises délaissent annuellement en tout ou en partie leur fonction religieuse. Des travaux sont actuellement réalisés dans 13 d’entre elles. *** Le financement, le nerf de la guerre Le ministère de la Culture dispose d’une enveloppe budgétaire, dont une partie est gérée par le CPRQ, pour protéger le patrimoine religieux. Le CPRQ accorde son aide financière à hauteur de 70% des coûts des projets. Il évalue ceux-ci selon la valeur patrimoniale de l’église – un classement des églises cons*truites avant 1945 a été fait –, la teneur des travaux et la participation de la communauté. Du côté du ministère de la Culture, il finance en partie les projets situés sur des sites patrimoniaux, désignés par lui-même ou les municipalités. «Dans le cas de la basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, il n’y a pas de problème, c’est une église reconnue qui est bien classée par le [CPQR]. Quand l’église n’est pas bien classée, elle n’est pas dans les “winners” qui ont accès à l’argent», a expliqué la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal et la titulaire de la Chaire religion, culture et société, Solange Lefebvre. Par région Nombre d’églises fermées, transformées ou en cours de transformation par région du Québec Bas-Saint-Laurent: 15 Saguenay–Lac-Saint-Jean: 14 Capitale-Nationale: 18 Mauricie: 14 Estrie: 30 Montréal: 58 Outaouais: 8 Abitibi-Témiscamingue: 15 Côte-Nord: 4 Nord-du-Québec: 0 Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine: 4 Chaudière-Appalaches: 17 Laval: 1 Lanaudière: 5 Laurentides: 21 Montérégie: 47 Centre-du-Québec: 14 TOTAL: 285 Source: Le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Les chiffres sont basés sur un inventaire des lieux de culte réalisé en 2003 et mise à jour régulièrement par le CPRQ. Série Métro propose cette semaine une série sur le patrimoine religieux au Québec Aujourd’hui. Ces églises qui trouvent une nouvelle vocation et Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir Demain. Ces églises qui ne sont plus Mercredi. Une conversion unique: un spa Jeudi. Très-Saint-Nom-de-Jésus en attente Vendredi. Le cas de l’Oratoire Saint-Joseph
  22. C'est beau de voir les commentaires qui suivent. En général, assez positifs! http://blogues.lapresse.ca/avenirmtl/2013/09/11/traumatisme-historique/#comments
  23. http://journalmetro.com/actualites/montreal/350694/luc-ferrandez-montreal-doit-faire-preuve-dambition/
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