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  1. http://www.journaldequebec.com/2016/06/11/une-journaliste-francaise-installee-au-quebec-raconte-la-realite-dici Une journaliste française installée au Québec raconte son expérience Une journaliste française installée au Québec raconte son expérience COURTOISIE VILLE DE MONTRÉAL Stéphane Plante 002 STÉPHANE PLANTE Samedi, 11 juin 2016 14:06 MISE à JOUR Samedi, 11 juin 2016 14:22 Emmanuelle Walter vit au Québec depuis cinq ans. Elle décrit son expérience en sol québécois et rapporte les témoignages d’autres Français. Pour son article «S'installer au Canada: Français, arrêtez de gueuler et adoptez l'accent!» publié sur le site de l’hebdo L’Obs, la journaliste a recueilli les commentaires d'autres Français ayant élu domicile au Québec depuis quelques années. Si le topo s’avère positif dans l’ensemble, quelques-unes des personnes consultées pour l'article adressent tout de même quelques mises en garde à leurs compatriotes tentés par l'expérience québécoise. Par exemple, les Français nouvellement installés au Québec devraient cesser le plus rapidement possible de comparer leur terre d’accueil avec la France. D'emblée, Emmanuelle Walter se montre sévère envers ses congénères: «Notre ethnocentrisme franco-français est proprement ahurissant.» Une Française ayant témoigné dans l'article abonde dans le même sens. «Tout est tellement différent que la comparaison (entre le Québec et la France) est vaine. À un moment, il faut déplacer son centre de gravité et s'intéresser plutôt, si on veut être pertinent dans les discussions, à ce qui se passe à Toronto, Seattle ou Vancouver», affirme Sarah, qui œuvre dans le secteur des communications. La question de l’accent, bien sûr, demeure au centre des préoccupations des Français au Québec. Comme l’affirme une des femmes citées par la journaliste, les nouveaux arrivants se doivent d’être à l’écoute sans condescendance. «Je conseille aux néo-arrivants français d'ouvrir grand leurs oreilles, de ranger leur mépris pour l'accent au placard, de comprendre les différents registres (la langue parlée est très différente de la langue écrite) et d'adopter avec jouissance le maximum d'expressions québécoises.» Les relations de travail «à la québécoise» sont aussi commentées par un jeune entrepreneur d’origine française à la tête d’une start-up de jeux vidéo. «Tu ne peux pas formaliser un reproche de manière abrupte. Il faut réfléchir à l'avance à la manière dont tu vas le verbaliser. Sinon, l'employé claque la porte et va voir ailleurs, et je sais de quoi je parle. C'est à l'opposé du management sanguin de Marseille, d'où je viens! Moi, j'y ai trouvé beaucoup d'apaisement.» Dans l'article, Emmanuelle Walter parle aussi de l’éducation des enfants, du féminisme tel qu’il est perçu chez nous et de l’hiver québécois. sent via Tapatalk
  2. FRANÇAIS McGill et Concordia affirment que les exigences de Québec nuisent au recrutement 9 février 2015|Giuseppe Valiante - La Presse canadienne| Actualités en société L'Université McGill Photo: Neil Howard CC L'Université McGill Des universités anglophones québécoises affirment avoir des difficultés à recruter des professeurs étrangers en raison des exigences en français qui deviennent un obstacle lorsqu’elles tentent d’attirer chez elles des individus hautement spécialisés en provenance d’autres pays. Des professeurs et recruteurs des universités McGill et Concordia affirment que le processus complexe d’immigration au Québec, qui s’appuie sur un système de points, les place dans une situation désavantageuse en comparaison avec les institutions des États-Unis et des autres provinces canadiennes. En 2013, le gouvernement péquiste avait haussé les exigences en français pour les immigrants qui faisaient une demande de résidence permanente, une décision qui a causé des maux de tête aux recruteurs, selon des dirigeants de Concordia et McGill. En entrevue, la ministre de l’Immigration Kathleen Weil a indiqué que le gouvernement libéral avait donné plus de flexibilité au processus en décembre, mais les universités le considèrent toujours comme trop compliqué. Ghyslaine McClure, vice-principale exécutive adjointe à McGill, affirme que son université a de la difficulté à embaucher des professeurs renommés pour des chaires de recherche. Selon elle, les candidats dans la quarantaine et cinquantaine n’ont pas nécessairement envie de suivre plusieurs cours de français par semaine, en plus de leurs tâches de recherche. Elle ajoute que les candidats doivent également remplir trop de documents et passer trop d’étapes avant de pouvoir s’établir au Québec. Reconnaissance spéciale « Nous aimerions obtenir une reconnaissance spéciale indiquant que les professeurs d’université sont des travailleurs hautement spécialisés et qu’ils ne devraient pas avoir à faire face à tant d’obstacles, a dit Mme McClure. Les professeurs et autres éminents spécialistes sont dans une catégorie différente. » Le gouvernement libéral a discrètement apporté des changements en décembre, allouant davantage de « points » aux immigrants détenteurs de doctorats et permettant ainsi à certains de ces candidats de laisser tomber les exigences en français et d’obtenir une résidence permanente. Cette résidence permanente est importante pour les professeurs, et dans certaines institutions comme à Concordia, elle est essentielle à l’obtention d’une permanence. Stanton Paddock, professeur de journalisme à l’Université Concordia, espère pouvoir profiter de ces nouvelles règles. M. Paddock dit avoir été « pris de panique » lorsqu’il a quitté les États-Unis, en 2013, pour découvrir la quantité de cours de français qu’il devrait suivre. Son doctorat pourrait maintenant lui permettre de passer outre les exigences en français. Les nouvelles règles lui permettent de rencontrer un agent de l’immigration qui déterminera si M. Paddock est suffisamment adaptable pour vivre au Québec. D’autres professeurs, comme Emer O’Toole, de l’École des études canado-irlandaises de Concordia, ne s’en font pas avec les exigences en français. Mme O’Toole, qui vient d’Irlande, avait déjà étudié la langue avant de s’installer au Québec. « Apprendre le français a été l’une des raisons qui m’ont réjouie de m’installer ici », a-t-elle lancé. « J’aime la langue [mais] je peux comprendre que cela puisse être pénible pour quelqu’un qui ne possède pas de bases [en français] », a-t-elle ajouté. Mme Weil prend note des recommandations visant à réformer le processus d’immigration. La ministre a ajouté que certains groupes d’employeurs estimaient que les exigences en français pour les immigrants nuisaient à leurs affaires. « Les groupes d’employeurs ont soulevé le problème au sujet des exigences de langue, a-t-elle dit. L’opinion générale [du gouvernement] est que nous devons être très prudents et qu’il est important que les gens parlent français. » sent via Tapatalk
  3. Tres intéressant. À Concordia, en français et organisé par L'Association francophone pour le savoir (l'Acfas)! http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/82/600/616/c
  4. Le segment montréalais est a 11:10 Nos opérations de déneigement fascinent les gens un peu partout sur la planète. Plus tôt cette semaine, la télévision publique allemande Das Erste a tourné un reportage sur le sujet en compagnie de notre équipe. Voici le résultat dans la langue de Goethe! <span class="userContent">https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dYf_cNf2kAw
  5. Dany Laferrière entre à l'Académie française L'écrivain d'origine haïtienne Dany Laferrière est le premier Québécois à faire son entrée à l'Académie française. Il a été élu au premier tour jeudi, à Paris, par les membres de la célèbre institution. L'auteur de Comment faire l'amour avec un Nègre sans se fatiguer a été préféré à cinq autres candidats : Catherine Clément, Yves-Denis Delaporte, Arthur Pauly, Jean-Claude Perrier et Georges Tayar. À 60 ans, Dany Laferrière devient le plus jeune membre à siéger sous la coupole. Il occupera le fauteuil numéro deux, autrefois dévolu à Montesquieu et, plus tard, à Alexandre Dumas fils et laissé vacant par Hector Bianciotti. La secrétaire perpétuelle de l'Académie française, l'historienne Hélène Carrère d'Encausse, avait personnellement sollicité la candidature de l'écrivain, qui faisait figure de favori pour l'homme de lettres français Bernard Pivot. Quelques minutes après être devenu « immortel » (c'est ainsi que l'on appelle les membres de l'Académie française), Dany Laferrière a réagi depuis sa ville natale, Port-au-Prince, en Haïti, où il a appris la nouvelle. Il a tenu à clarifier un point : non, il ne déménagera pas à Paris, même si, de son propre aveu, « il ne tient jamais en place ». — Dany Laferrière S'il affirme ne pas vouloir « chambouler quoi que ce soit » en entrant à l'Académie française, il reconnaît que le simple fait de poser sa candidature était un chamboulement en soi. Hélène Carrère d'Encausse avait même consulté l'actuel Président de la République française, François Hollande, le protecteur de l'institution, sur le cas de ce candidat ni français, ni parisien, né en Haïti et installé à Montréal. Vérification faite, les statuts de l'Académie française n'incluent aucune condition quant à la nationalité des candidats à l'Académie. Et pour Hélène Carrère d'Encausse, « la nationalité, c'est la langue ». — Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française Fondée par le cardinal Richelieu il y a 378 ans, l'Académie française est composée de 40 membres, les « immortels », élus à vie par leurs pairs, qui ont pour mission de surveiller la langue française et de concevoir le dictionnaire de référence, qui en est à sa neuvième édition. Rappelons que Dany Laferrière a dû fuir la dictature des Duvalier en Haïti en 1976. Installé à Montréal, il publie son premier roman, Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, en 1985, et connaît un succès immédiat (il a été traduit en 14 langues). Une dizaine de romans suivront, faisant de Dany Laferrière une figure marquante de la littérature québécoise. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix du gouverneur général en 2006 pour son album jeunesse Je suis fou de Vava (La Bagnole) et le prix Médicis, en 2009, pour L'énigme du retour (Éditions du Boréal). Son vingtième et plus récent roman, Journal d'un écrivain en pyjama (Mémoire d'encrier), se veut une sorte d'adresse complice aux aspirants écrivains. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/12/12/004-dany-laferriere-academie-francaise.shtml
  6. http://voir.ca/societe/2013/04/11/dossier-anglos-artistes-anglos-made-au-quebec/ Dossier Anglos 11 AVRIL 2013 par SIMON JODOIN C’est dans l’air du temps. Le débat sur le renforcement de la loi 101 semble vouloir reprendre de plus belle, entraînant avec lui des discussions parfois acerbes entre les anglos et les francos, les premiers craignant de ne pas trouver leur place au sein de la culture québécoise, les seconds souhaitant tout faire pour éviter de voir leur langue disparaître au profit de l’hégémonie anglo-saxonne. Encore cette semaine, ces discussions faisaient la manchette. «Grogne chez les anglos», titrait Louise Leduc dans le quotidien La Presse en rapportant les tensions entre le ministre Jean-François Lisée et des membres de la communauté anglophone. On pourrait croire que nous entrons dans une nouvelle ère d’animosité. Peut-être… Et peut-être pas! Dans tout ce brouhaha bourré de scènes déjà vues à propos des affiches dans le centre-ville de Montréal, des marques de commerce des multinationales et mettant en vedette la langue d’enseignement (un film dans lequel nous avons joué des centaines de fois), certaines initiatives permettent d’entrevoir le rapport anglos/francos sous un nouveau jour et de dégager de nouvelles pistes de solution. Avec le site web Made au Québec lancé le 22 mars dernier, l’English-Language Arts Network (ELAN) propose d’ouvrir une fenêtre virtuelle – et pourtant bien réelle – sur le travail des artistes anglophones montréalais. L’objectif? Rassembler au sein d’un agrégateur toutes les nouvelles concernant les artistes anglophones de toutes les disciplines. Car si certains groupes de musique sont bien en vue depuis quelques années, on ne saurait en dire autant des écrivains, cinéastes ou artistes en arts visuels qui œuvrent dans la langue de Cohen. Le site made-au-quebec.ca, qui s’affiche par défaut en français, permet ainsi de suivre l’actualité de créateurs d’ici et, dans la plupart des cas pour les francophones, de fréquenter leur travail pour la toute première fois. Pour Guy Rodgers, directeur général d’ELAN: «Depuis vingt ans, le nombre d’artistes anglophones qui choisissent de vivre au Québec a augmenté en flèche.» Un choix qui, selon lui, repose entre autres sur l’attirance pour la langue française et un désir de prendre part à la culture québécoise. Une participation qui demeure parfois assez difficile, il faut en convenir. Car bien souvent, l’artiste anglo d’ici se retrouve dans une quête similaire à celle du Canadien errant, banni de ses foyers à parcourir des pays étrangers. Inconnus de leurs concitoyens qui les confondent volontiers avec n’importe quel Torontois, ils sont pris en sandwich entre la culture francophone et les best-sellers américains ou les blockbusters hollywoodiens. «Beaucoup de revendications ne font pas l’unanimité, selon Guy Rodgers, mais il y a un point sur lequel tous les anglophones sont d’accord: ils ne veulent pas servir de bouc émissaire pour l’ancien empire british ou la dominance économique actuelle de l’empire américain.» Le problème que doivent affronter les anglos est donc double: aller à la rencontre de leurs concitoyens francophones, plutôt habitués à fréquenter les standards de la culture francophone, tout en se distinguant dans leur promotion pour faire valoir leurs racines montréalaises et québécoises. Il s’agit sans doute là, aussi, d’une réponse au déclin des médias anglos. Il y a un an, le Hour et le Mirror fermaient leurs portes, faute de revenus. À la même époque, The Gazette annonçait des suppressions de postes draconiennes à la rédaction. Peu à peu, la culture anglophone montréalaise se retrouve sans voix médiatique. Une situation un peu inquiétante quand on sait que les hebdos culturels gratuits étaient lus aussi, et pour beaucoup, par des francophones. Pas question de s’apitoyer, cependant. «Nous avons créé le site Made au Québec à des fins autant émotives que pragmatiques, résume Rodgers, autant pour promouvoir les artistes que pour stimuler un dialogue entre voisins qui pourraient se connaître mieux.» Made au Québec s’inscrit ainsi dans la lignée du projet Recognizing Artists: Enfin visibles aussi lancé par ELAN en 2010, qui offrait sur le web des portraits d’artistes anglophones bien souvent anonymes et inconnus de leurs concitoyens. Il s’agit maintenant de les suivre au fil de l’actualité et d’allumer un esprit de dialogue entre les deux solitudes, qui sont de moins en moins isolées et éloignées.
  7. C'est au tour d'une autre histoire qui va finir par nous embarasser! ------------------------------------------ Les hôpitaux anglophones devraient être interdits Les hôpitaux anglophones n'ont pas leur place au Québec et les jeunes non-francophones devraient avoir l'obligation de fréquenter le cégep en français. C'est l'essence du message qu'a passé ce matin le groupe Impératif français devant la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 14 sur la refonte de la Charte de la langue française (Loi 101). « Définir les hôpitaux sur une base linguistique c'est pratiquer la discrimination », a dit le président d'Impératif français, Jean-Paul Perreault. Selon M. Perreault, les anglophones et les allophones devraient avoir accès à des services d'interprètes dans les hôpitaux québécois. «L'avenir du français est gravement menacé au Québec», a renchéri le président du Mouvement Québec français (MQF), M. Mario Beaulieu, à l'occasion d'une conférence de presse tenue ce matin conjointement avec Impératif français. M. Beaulieu a déclaré avoir été l'objet de menaces de mort après avoir exprimé son opinion au sujet du projet de loi 14. L'État québécois doit donc cesser d'offrir des services en anglais a ajouté M. Beaulieu en conférence de presse. «Si l'État donne des services dans les deux langues, on devient un État bilingue. L'objectif de la Loi 101 était de faire du français la seule langue officielle au Québec. «On exige l'anglicisation pour accommoder des gens qui devraient avoir l'obligation d'apprendre à parler français. Toute personne qui fait le choix de vivre au Québec devrait apprendre le français», a martelé M. Beaulieu qui était accompagné pour l'occasion du président de la CSN Jacques Létourneau et du vice-président du SFPQ, Paul de Bellefeuille. La CSN a fait savoir qu'elle se dissocie de la position d'Impératif français au sujet des hôpitaux. http://www.journaldequebec.com/2013/04/09/les-hopitaux-anglophones-devraient-etre-interdits
  8. Pastas interdites dans un resto italien ! SOPHIE DUROCHER Le Buona Notte est un resto jet set du boulevard St–Laurent fréquenté par de nombreuses vedettes. Mais la prochaine fois que Patrick Bruel ou un joueur des Canadiens ira manger là, il ne pourra pas commander des pastas. L’Office québécois de la langue française reproche au restaurant italien d’avoir un menu contenant trop de mots…italiens. BASTA LA PASTA Hier, le proprio du resto Massimo Lecas n’en revenait pas *encore! Il venait de recevoir la lettre de l’OQLF le *réprimandant pour avoir utilisé le mot pasta au lieu de pâtes. Il se fait taper sur les doigts pour avoir utilisé le mot polpette au lieu de boulettes. Pourtant, explique-t-il, la description des mets est en français. Seul le nom des plats est in italiano. Mais il semble que ces quelques mots dans la langue de Sophia Loren soient trop durs à avaler. L’Office lui reproche aussi d’utiliser le mot bottiglia au lieu de bouteille pour sa liste de vins. «Le lendemain de l’élection du Parti québécois, j’ai reçu une visite d’un inspecteur qui me disait qu’il y avait eu une plainte concernant mon menu», raconte Massimo Lecas. «J’étais surpris, franchement. Qui s’offusque de voir le mot pasta dans un resto italien? On m’a dit qu’on allait étudier mon dossier. Et cinq mois plus tard, je reçois une lettre avec une photocopie de mon menu et les mots “fautifs” entourés.» (Heureusement pour lui, le mot pizza n’est pas entouré. Faut dire qu’une traduction française du mot pizza, bonne chance pour trouver ça dans le dictionnaire…) Depuis qu’il a pris une photo Instagram de la lettre de l’OQLF et mis cette information sur Twitter et Facebook, Massimo Lecas est inondé de commentaires. «Les gens trouvent ça ridicule. Est-ce qu’on ne devrait pas s’occuper des vrais problèmes avec la langue plutôt que de «capoter» sur le mot pasta?» Quelle est la prochaine étape pour Massimo Lecas? «C’est entre les mains de mes avocats, m’a-t-il répondu. Jusqu’ici, ça m’a déjà coûté 4500 $ de frais. Le Buona Notte existe depuis 22 ans et c’est la première fois qu’on se fait dire que *notre menu est trop «italien». Il y a quelques années, l’OQLF avait essayé de remplacer le mot hamburger par hambourgeois. Ça n’a jamais fonctionné. Aujourd’hui, demande Massimo Lecas, est-ce que le mot pasta est devenu le nouveau hamburger? PASTA OU HAMBURGER ? J’ai parlé à Martin Bergeron, le porte-parole de l’OQLF. Chaque dossier est confidentiel, il ne commentera donc pas le dossier du Buona Notte. Mais il a tenu à préciser : «Le menu peut être en italien, en anglais, en portugais, mais la Charte de la langue française stipule qu’aucune autre langue ne doit l’emporter sur le français.» Est-ce qu’on compte les mots, ai-je demandé à Mr Bergeron? «Ce n’est pas une question du nombre de mots, mais de TAILLE DE CARACTÈRE.» Un conseil aux autres restos italiens : Écrivez donc le mot pasta en tout petit. Comme ça, vous ne vous ferez pas taper sur les doigts. http://www.journaldemontreal.com/2013/02/19/pastas-interdites-dans-un-resto-italien
  9. Français sur les électroménagers: détaillants et fabricants dénoncent Québec Les détaillants et les fabricants montent au créneau pour dénoncer l'intention de Québec de rendre obligatoires les inscriptions en français sur six types d'électroménagers. À l'heure actuelle, le Règlement sur la langue du commerce et des affaires de la Charte de la langue française prévoit une dérogation pour les inscriptions gravées, incrustées, rivetées ou soudées que l'on trouve sur les cuisinières, fours à micro-ondes, laveuses, lave-vaisselles, réfrigérateurs et sécheuses. Or, en avril, le gouvernement a publié un projet de règlement visant à mettre fin à cette dérogation. Dans une lettre envoyée en mai à la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, le président du Conseil québécois du commerce de détail, Gaston Lafleur, soutient que le changement aura des impacts "très significatifs" pour les détaillants, pour les consommateurs et même pour l'économie québécoise. Nathalie St-Pierre, vice-présidente du Conseil canadien du commerce de détail, a également écrit à la ministre. Selon elle, "l'adaptation des chaînes de montage pour accommoder les modifications réglementaires coûterait quelque 165 millions $". Le changement proposé "n'ajoute aucune protection réelle de la langue française au Québec", soutient Nathalie St-Pierre. Les détaillants calculent qu'entre 85 et 90 pour cent des électroménagers actuellement en vente au Québec ne pourraient plus être offerts si le règlement devait entrer en vigueur. De son côté, l'Association of Home Appliance Manufacturers, dont le siège social est situé à Washington, prévient que le nouveau règlement "pourrait engendrer une diminution de l'éventail d'appareils disponibles à la clientèle et, potentiellement, des prix plus élevés au Québec". En 2009, l'Office québécois de la langue français estimait qu'à peine 25 pour cent des électroménagers vendus au Québec portaient des inscriptions en français, contre plus de 75 pour cent au moment de l'adoption de la Charte de la langue française, en 1977. Sur son site Web, l'Office précise avoir "entrepris des démarches qui touchent tous les intervenants du domaine des électroménagers". Les détaillants se plaignent toutefois de ne pas avoir été consultés avant la publication du projet de règlement. Dans sa missive, M. Lafleur a demandé une rencontre avec Christine St-Pierre. Marie-Hélène Paradis, attachée politique au cabinet de la ministre, a toutefois indiqué mardi, au cours d'un entretien téléphonique, qu'aucune réunion n'était prévue pour le moment. Rappelons qu'Electrolux et Mabe ont annoncé la fermeture de leurs usines québécoises pour 2013 et 2014, ce qui mettra fin aux activités de fabrication d'électroménagers dans la province. Dans un autre dossier, le Conseil canadien du commerce de détail conteste l'interprétation que fait le gouvernement de la Charte de la langue française en matière d'affichage. À ses yeux, la loi n'oblige pas les commerçants à ajouter un descriptif français devant leur nom. http://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/francais-sur-les-electromenagers-detaillants-et-fabricants-denoncent-quebec/546614
  10. C'est arrivé! http://quebec.huffingtonpost.ca/ Il me fait grand plaisir d'annoncer le lancement de notre quatrième édition internationale. Le Huffington Post Québec, en tandem avec le HuffPost Canada, couvre désormais l'actualité de ce grand pays voisin et ami des États-Unis. C'est la première fois que deux éditions du HuffPost paraissent à l'intérieur d'un même pays. Soyez sans crainte: il n'y aura pas de lutte fratricide, mais bien une collaboration étroite entre les deux équipes éditoriales, ce qui favorisera l'accomplissement de notre mission. Nous sommes motivés à devenir l'épicentre du reportage, des blogues participatifs, de l'engagement social et de la curation de contenu d'un océan à l'autre. Et puisque le développement de communautés fait partie de notre ADN, l'équipe du Huffington Post Québec sera en contact régulier avec celle du Huffington Post France, de manière à apporter aux Québécois les contenus d'outre-Atlantique les plus susceptibles de les intéresser, et vice versa. Cette édition de langue française sera dirigée par une équipe chevronnée, bien enracinée dans la réalité québécoise au plan personnel et professionnel. On y couvrira tout ce qui fait du Québec un endroit unique : sa langue, son architecture typique, ses partis politiques et -- bien entendu -- sa scène artistique en ébullition. Comme l'écrivait récemment Francisco Toro dans le New York Times, «le Québec peut compter sur ses propres vedettes de la télé et de la chanson, sur des chefs talentueux et bien d'autres créateurs qui semblent nullement importunés par leur manque de notoriété dans le reste du Canada.» Il n'y aura pas de tabou au HuffPost Québec. Nous y discuterons avec passion -- et dans les limites de la civilité -- des questions de langue, de culture et d'identité qui font du Québec une partie intégrante du Canada... et entièrement différente à la fois. Nous espérons que la variété des modes d'expression regroupés au sein du HuffPost saura rejoindre les Québécois, et surtout, les convaincre d'y participer pour partager leur version des faits. Au cours des trois derniers mois de 2011, le Québec a perdu près de 70 000 emplois, ce qui constituerait la chute du taux d'activité la plus brutale survenue depuis trois décennies. Au mois de décembre dernier, le taux de chômage a atteint un pic de 8,7 pour cent. Après avoir fait bonne figure par rapport à l'Ontario, le Québec dépasse désormais cette province par un point de pourcentage. Par ailleurs, l'état des infrastructures de la région montréalaise inquiète. L'effondrement d'un paralume de béton sur l'autoroute Ville-Marie et la décrépitude du pont Champlain -- qui doit être reconstruit incessamment -- ont plus que jamais alimenté les conversations l'été dernier. Nous vivons des temps incertains. C'est pourquoi nous soulignerons le travail de gens et d'organisations qui améliorent le quotidien des plus démunis par leur créativité, leur empathie et leur persévérance. Il sera question de Jeunesse au Soleil, qui fournit des services éducatifs, sportifs et sociaux depuis 1954. Il sera également question de Centraide, qui lutte contre la pauvreté à Montréal, Laval et sur la Rive-Sud, ainsi que de Moisson Montréal, cette banque alimentaire d'envergure qui approvisionne des centaines de milliers de personnes. Il sera également question d'entrepreneurs qui -- par leur sens de l'innovation -- bâtissent le Québec de demain. En guise d'exemple, Steve Couture, Philippe Bégin et Christian Daigle ont fondé le studio Frima en 2003 et ont depuis positionné leur firme parmi les chefs de file en matière de création de jeux vidéo multiplateformes. «Nous voulons employer le talent local au maximum, afin d'exporter des œuvres intellectuelles partout dans le monde», affirmait M. Couture l'an dernier. À la rencontre du monde politique et des technologies numériques, le député Henri-François Gautrin, siégeant à l'Assemblée nationale depuis 1989, se creuse les méninges pour déterminer comment le gouvernement du Québec utilisera les outils en ligne, incluant les blogues, pour devenir plus transparent et efficace. Le rédacteur en chef du Huffington Post Québec est Patrick White, un natif de la Vieille Capitale possédant plus de 20 ans d'expérience en journalisme. Diplômé de l'Université Laval, M. White s'est illustré auparavant chez Canoe.ca, un acteur majeur des médias interactifs. Quant au chef des nouvelles Jean-Philippe Cipriani, il s'est joint à l'équipe après 10 ans à Radio-Canada. Enfin, l'éditrice des blogues Tamy Emma Pepin a pris du galon au Journal de Montréal, le quotidien au plus fort tirage de toute la province. En ce jour de lancement, notre reporter Nils Saryas décortique les plus récentes données du recensement; Caroline d'Astous explique comment la Société des casinos du Québec entend utiliser les logiciels de reconnaissance faciale pour éloigner les joueurs compulsifs; Nicolas Laffont suit des militaires lors d'un exercice dans la région Chaudière-Appalaches; Rachel Nadon couvre en direct la Semaine de mode de Montréal, accompagnée de l'auteure Marie-Sissi Labrèche (Amour et autres violences); Catherine Matusiak nous présente les films québécois sélectionnés à la Berlinale; et enfin, nous ne dérogerons pas à la fièvre du hockey puisqu'il sera question du match d'hier soir entre les Penguins et les Canadiens. Nos blogueurs ne sont pas en reste, puisque le président d'Haïti Michel Martelly souligne l'importance d'attirer les investissements étrangers dans son pays; l'animatrice de radio et de télévision Anne-Marie Withenshaw reçoit le cinéaste Xavier Dolan; la documentariste Francine Pelletier partage ses impressions au sujet de la chanteuse Cœur de Pirate; le directeur de la fondation David Suzuki, Karel Mayrand, publie une lettre ouverte au premier ministre Stephen Harper; et l'acteur Sébastien Dhavernas propose des solutions au problème éthique soulevé par ces députés qui ont récemment «reviré leur veste». Dans la même veine politique, le professeur Louis Balthazar, de l'UQÀM, déplore la perte de crédibilité du Parti républicain; la députée Fatima Houda-Pepin insiste sur la nécessité de protéger les femmes de certaines pratiques religieuses pouvant contrevenir à leurs droits; le spécialiste des communications numériques Bruno Guglielminetti aborde la question de la censure dans Twitter; et enfin, le député Yves-François Blanchet nous explique pourquoi il a décidé de bloguer pour Le Huffington Post Québec. Bref, les Québécoises et Québécois sont cordialement invités à consulter Le Huffington Post Québec. Nous sommes persuadés que les francophiles et francophones de partout au Canada y trouveront aussi leur compte. Merci de publier vos commentaires dans la section appropriée pour partager vos premières impressions.
  11. MONTRÉAL – Afin d’inciter les commerçants à respecter la Charte de la langue française, une campagne qui sera lancée cet automne ciblera les établissements dont le nom est rédigé dans une langue autre que le français. L’initiative de l’Office québécois de la langue française se veut un rappel que nul n’est au-dessus de la loi 101, même si celle-ci ne peut forcer les entreprises à traduire leur marque de commerce. La Charte de la langue française ne peut qu’obliger les commerçants à ajouter un terme descriptif ou générique, en français, au nom d’entreprise ou à la marque de commerce. Par exemple, l’affichage «Les cafés Second Cup» respecte le règlement. L’Office compte offrir un service de soutien aux entreprises fautives, tout en s’assurant de la conformité de l’affichage pour les détaillants rencontrés précédemment. http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/08/20110831-135357.html -------------- L'art de s'attarder aux choses inutiles (La langue de la raison sociale) plutôt qu'au vrai problème (la difficulté de se faire servir en français dans certains commerces) et cela peut importe le nom!
  12. La question de l'unilinguisme anglais dans les institutions francophones ne touche pas que la Caisse de dépôt et placement. Un autre fleuron du Québec inc., la Banque Nationale, a aussi des défis à ce sujet. Depuis 2007, le premier vice-président des technologies de l'information de l'institution est John B. Cieslak et il ne parle pas français. Par conséquent, tous les documents relatifs aux technologies de l'information qui lui sont transmis doivent être rédigés en anglais, selon nos informations. De plus, les informaticiens internes et les consultants externes qui travaillent sur des projets de M. Cieslak doivent avoir une très bonne maîtrise de l'anglais, sans quoi ils sont affectés à d'autres fonctions, nous dit-on. Le porte-parole de la Banque Nationale, Claude Breton, confirme que M. Cieslak parle seulement anglais. Mais il soutient que son cas est une exception. «La Banque Nationale est une institution où ça se passe en français partout: aux ressources humaines, sur le terrain, dans les unités d'affaires, dans les succursales», dit-il. L'institution de charte fédérale n'est pas assujettie à la loi 101, mais elle «suit la Charte de la langue française de [son] propre chef pour ce qui est de la langue de travail», dit M. Breton. Les cadres compétents et d'expérience dans le secteur des technologies de l'information sont rares, d'autant plus lorsqu'ils doivent aussi connaître le milieu financier, explique M. Breton. «Personne n'a été écarté de projets en raison de son incompréhension de l'anglais. Mais les technologies de l'information font partie d'un univers mondialisé, qui fonctionne essentiellement en anglais. Un employé qui veut envoyer un document en français à M. Cieslak peut le faire. Par courtoisie, on lui envoie souvent le document en anglais. L'employé peut faire traduire le document par le service de traduction de la banque», explique M. Breton. John Cieslak compte 26 ans d'expérience comme gestionnaire dans les secteurs technologique et financier. Avant de se joindre à la Banque Nationale, il était premier vice-président et chef de l'information du Groupe TSX, propriétaire de la Bourse torontoise du même nom. À la Banque, John Cieslak est aussi responsable de «l'approvisionnement et de la performance organisationnelle». Le gestionnaire est également membre du Bureau de la présidence, groupe composé des 10 principaux gestionnaires de l'institution, dont le PDG, Louis Vachon. Les réunions de ce comité de direction se déroulent-elles en anglais en raison de la présence de M. Cieslak? «Au bureau de la présidence, ça se passe dans la langue du choix de celui qui veut parler. Les interventions sont parfois en français, parfois en anglais. Et personne n'en fait de cas», dit M. Breton. En plus du comité de direction, l'institution a un conseil d'administration, comme toutes les grandes entreprises. Au dire de M. Breton, les réunions de ce conseil d'administration se déroulent en français. Les consultants externes qui travaillent à la Banque Nationale proviennent généralement de la firme CGI. «Jamais aucun professionnel de CGI n'a été écarté à la Banque Nationale parce qu'il ne parlait pas suffisamment anglais», affirme le porte-parole de CGI, Sébastien Barangé. Cette semaine, la Caisse de dépôt et placement du Québec a fait les manchettes parce que deux de ses cadres supérieurs sont des anglophones unilingues. Les deux travaillent pour la filiale immobilière de la Caisse, Ivanhoé Cambridge. Il s'agit du président, exploitation, Kim McInnes, et du premier vice-président, ressources humaines, David Smith. La Caisse de dépôt a pris des mesures cette semaine pour que les deux cadres accélèrent leur apprentissage du français. À la Banque Nationale, John Cieslak ne suit pas de cours de français, nous indique Claude Breton. http://www.cyberpresse.ca/actualites/201111/19/01-4469596-un-patron-unilingue-anglophone-a-la-banque-nationale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3
  13. Le français en progression dans le monde Mise à jour le mardi 12 octobre 2010 à 11 h 58 Le nombre de francophones est en constante augmentation dans le monde, selon une vaste étude de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette enquête internationale révèle que c'est en Afrique que le français affiche ses progrès les plus importants. Selon le rapport intitulé La Langue française dans le monde 2010, on estime actuellement à 220 millions le nombre de personnes capables de lire et d'écrire en français dans le monde. Ces données ne tiennent cependant pas compte des millions de personnes capables de parler et de comprendre le français sans toutefois savoir le lire et l'écrire. Selon le rapport de l'OIF, au moins 70 millions des 220 millions de francophones répertoriés dans le monde vivent en Afrique subsaharienne. Si on ajoute à ce chiffre tous les francophones du Maghreb (nord de l'Afrique), c'est plus de la moitié des francophones qui vivent actuellement en Afrique. Un demi-milliard de francophones africains La croissance des populations francophones africaines est telle que selon les experts consultés, en 2050, neuf francophones sur dix proviendront du continent africain. Bref, dans 40 ans, l'Afrique comptera plus d'un demi-milliard de francophones. Cette croissance du français en Afrique est directement liée aux progrès de la scolarisation dans cette partie du monde, ont constaté les chercheurs. Le rapport donne l'exemple du Burkina Faso et du Mali où, en 25 ans, le nombre de personnes capables de lire et d'écrire le français en Afrique a été multiplié par cinq. En Afrique subsaharienne, l'enseignement du français a bondi de 19 %, et en Afrique du Nord de 13 % entre 2007 et 2010, rapporte l'étude de l'OIF. Compte tenu de la situation, des efforts importants de scolarisation doivent être entrepris en Afrique pour conserver et faire fructifier ces acquis. Et pour ce faire, la compétence des maîtres est cruciale, souligne l'OIF. Selon Clément Duhaime, administrateur de l'OIF, à Paris, il faudra plus de 2 millions de nouveaux professeurs en Afrique subsaharienne seulement au cours des 5 à 10 prochaines années pour répondre à la demande. Outre l'Afrique, l'enseignement du français a également progressé au Moyen-Orient (+13 %) ainsi qu'en Asie et en Océanie (+6 %) au cours des trois dernières années. Recul du français en Europe et en Amérique Alors qu'il explose en Afrique, le français perd du terrain en Europe et en Amérique. Sur le continent américain, l'enseignement du français comme langue étrangère a accusé un faible recul de 1 % au cours des trois dernières années. En Europe, toutefois, il a reculé de 17 % au cours de la même période. Recul et concentration des francophones au Canada Au Canada, le rapport de l'OIF a aussi noté un recul du français. Selon le rapport, le nombre de personnes dont la langue maternelle est le français est passé de 27 % à 22 % au Canada, de 1971 à 2006. Les chercheurs ont également noté une concentration des populations de langue française au Québec et près de ses frontières. Le rapport souligne aussi la faible proportion de Canadiens hors Québec qui ont le français comme seconde langue, soit 7 % en 2006. Le français en bonne position sur le web Sur Internet, le français fait bonne figure en dépit de la nette domination de l'anglais (45 % des pages). Selon le rapport de l'OIF, le français arrive au troisième rang, derrière l'Allemand, au chapitre de la création de nouvelles pages Internet. Le français fait partie des 15 langues parlées dans le monde qui ont plus de 100 millions d'usagers. Le français a un statut officiel dans 29 pays et trois gouvernements. Les données recueillies dans cette étude ont été compilées par 40 chercheurs d'une quinzaine de pays en collaboration avec plusieurs organismes internationaux et universités. L'Université Laval, à Québec, l'Institut statistique de l'UNESCO, l'Agence universitaire de la francophonie et l'Agence américaine pour le développement international (USAID) ont notamment collaboré à cette vaste enquête commandée en 2008 par l'Organisation internationale de la francophonie. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/10/12/001-francophonie-stat-monde.shtml
  14. Film vraiment incroyable et touchant. Très dur aussi, surtout pour les immigrés qui ont vécus des histoires d'enfer de toute sorte... Dommage que l'arabe n'est pas intégralement traduit, on comprends toujours un peu plus dans la langue originale. En espérant voir ce film se rendre aux oscars. P.S. spécial de voir un film tourné dans les quartiers que je connais si bien. <object width="1280" height="745"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/watch?v=YStpiwG3CiE?fs=1&hl=en_US&hd=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/watch?v=YStpiwG3CiE?fs=1&hl=en_US&hd=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="1280" height="745"></embed></object>
  15. mark_ac : tu vas sauter de joie en lisant ce texte ! Les autres : ce qui est dramatique de ce constat c'est que la langue d'usage suit les statistiques pour la langue maternelle. Oui, le français comme langue maternelle est sous le 50% à Montréal, mais c'est normal, les immigrants qui choisissent de parler français n'ont pas le français comme langue maternelle. Mais le français comme langue d'usage perd aussi du terrain au profit de l'anglais alors même l'immigration qui favorise les francophones ne semble pas aider à maintenir nos acquis et à assurer un avenir français pour le Québec *********************************** Le français à Montréal À majorité anglophone avant 2016 Geneviève Lajoie Agence QMI 07/04/2010 05h01 Brandissant le spectre d'un Québec à majorité anglophone dans un avenir rapproché, le Parti québécois s'inquiète du recul du français, malgré l'application de la Loi 101. Avec en main un portrait du français au Québec, effectué en croisant les données de Statistique Canada et de plusieurs démographes, comme Marc Termote ou Robert Maheu, le député péquiste Pierre Curzi fait le constat que l'anglais est bel et bien devenu la langue dominante dans la métropole. Ce phénomène aura selon lui des effets importants sur le reste de la province puisque la moitié de la population québécoise vit à Montréal et dans sa couronne. «Dans l'île de Montréal, 54,2% des gens utilisent le français comme langue d'usage et 49,8% des gens ont le français comme langue maternelle, une tendance qui gagne maintenant la couronne de la métropole et même le Québec en entier, puisque l», a-t-il précisé, lors d'un entretien avec le Journal. Cinq fois plus attirant Ce constat est d'autant plus alarmant dans la mesure où l'anglais est cinq fois plus attirant que le français, même si les francophones sont pourtant majoritaires au Québec, ajoute le porte-parole du PQ en matière de langue. Le pouvoir d'attraction définit le statut de la langue, insiste-t-il, et la Loi 101 n'a pas réussi à empêcher cet important pouvoir d'assimilation de l'anglais au cours des dernières années. Si rien ne change et si le passé est garant de l'avenir, en 2016, il y aura 43% de gens dont la langue maternelle sera le français sur l'île de Montréal et la population de langue d'usage française atteindra le même seuil en 2031, déplore-t-il. «Il faut s'inquiéter, moi je crois que c'est un problème, car ce n'est pas normal que la langue de la majorité soit moins désirée que la langue anglaise. On diminue en nombre, on diminue en importance, à long terme, c'est une menace réelle, c'est comme ça que ça se passe l'assimilation. Plus on laisse les choses aller, plus ça va être difficile de revenir en arrière, de changer la tendance», prévient le péquiste.
  16. Il y a deux semaines, je vous ai parlé de cette multitude de commerces montréalais qui engagent des unilingues anglais, sans que ça leur fasse un pli sur la bedaine de mépriser leur clientèle francophone. « Le français? We don’t give a shit! », semblent-ils nous dire. Et vous savez quoi, ce que je vous ai raconté, ce n’est que la pointe de l’iceberg, et je n’ai fait que soulever le début du commencement de l’amorce d’un débat. Vous êtes-vous promené récemment dans les rues de Montréal en portant attention à l’omniprésence de l’anglais? C’est à se demander si la loi 101 a déjà existé. Que les Second Cup, Edible arrangements, et autres pullulent à chaque coin de rue, on se console en se disant que ce sont des franchises de compagnies étrangères. Mais pourquoi accepte-t-on qu’une boutique/salon de thé qui a pignon sur rue avenue Mont-Royal s’appelle David’s tea? Pourquoi accepte-t-on que des commerces faisant affaire au Québec aient des sites internet uniquement en anglais (http://www.rageliquidenergy.com , http://www.restaurantmirchi.com ). Pourquoi accepte-t-on que des commerces aient des sites internet dans un français approximatif, comme http://www.ecomoto qui nous invite à faire une (sic) essai routier pour des motos qui sont 99% moins polluant que n'importe quel moteur conduit par essence (re-sic), ce qui nous permet d’oublier les stations de services (re-re-sic)? Et puis, est-ce que c’est une illusion d’optique où est-ce que je vois de plus en plus d’affiche en anglais de la même taille que leur équivalent français (ce qui contrevient clairement à la loi 101) ? Une de mes amies travaille pour une filiale québécoise d’une compagnie basée à Toronto. TOUS les logiciels sur son ordinateur sont en anglais uniquement. Quand je me suis étonnée devant elle que de telles pratiques ait lieu, son mari, qui travaille pour une grande institution financière QUÉBÉCOISE, m’a dit que c’était la même situation dans ses bureaux à lui! Je vous le demande : pourquoi accepte-t-on comme un état de fait de travailler dans une langue étrangère? Pourquoi se contenter du statu quo? Dans le même ordre d’idée, pourquoi accepte-t-on sans broncher que les ados parsèment leurs phrases de mots anglais pour lesquels il existe des mots français parfaitement acceptables ? Désolée mais je ne suis plus capable d’entendre des jeunes de 10 ou 13 ans qui fréquentent l’école en français et qui disent « c’est nice », ou « elle est ma best friend ». Après tout, si j’étais un anglophone vivant à Montréal, pourquoi est-ce que je me forcerais à parler français quand les francophones eux-mêmes sont incapables de maîtriser leur langue? Ce printemps, l’auteur de Starmania et Notre-Dame de-Paris, Luc Plamondon, a reçu la Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale du Québec. Dans son discours d’acceptation, visiblement ému, il a livré un plaidoyer en faveur de la défense du français au Québec : « Les politiciens ont peur, un peu, maintenant, de parler des dangers [qui guettent] la langue française. Mais la langue française, ici, elle est en danger tous les jours, de plus en plus, et moi ça m’inquiète beaucoup. » Et pour parler de l’omniprésence de l’anglais au Québec, il a utilisé les mots «invasion » et «agression». Et comment a réagi l’éditorialiste-en-chef de La Presse André Pratte? En qualifiant les propos de Plamondon d’ « étonnants ». « Nous partageons le souci du célèbre auteur pour la vigueur du français au Québec. Cependant, le portrait qu'il dépeint de la situation est caricatural ». C’est drôle, mais moi, l’attitude La Presse dans ce dossier ne m’étonne pas du tout. Après tout, il s’agit bien du même journal qui a minimisé puis ridiculisé le scoop de Noe Murchison du Journal de Montréal, la formidable série I don’t speak French. En janvier 2008 elle a écrit une série d’articles inquiétant dans lesquels elle racontait qu’elle avait « pu trouver 15 emplois dans des commerces en parlant uniquement anglais ». En quelques semaines, en se faisant passer pour une unilingue anglophone elle « a été embauchée dans plusieurs commerces avec un CV juste en anglais ». Je voudrais bien qu’André Pratte sorte de son bureau et aille se promener dans son quartier, le Vieux-Montréal, où loge La Presse. Je lui conseillerais d’aller manger dans ce restaurant italien, à quelques coins de rues de son bureau, que je boycotte depuis plus d’un an. À ma dernière visite, l’hôtesse était une unilingue anglophone, fraîchement débarquée de Toronto. Mais ce que je vous dis, c’est sûrement « caricatural ». http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/icichroniques/sophiedurocher/archives/2009/08/20090826-122545.html
  17. Publié le 03 juin 2009 à 18h44 | Mis à jour à 18h46 La loi 101 ne sera pas appliquée aux entreprises fédérales du Québec Marie Vastel La Presse Canadienne Ottawa Une majorité de députés fédéraux s'est prononcée mercredi contre un projet de loi du Bloc québécois, qui proposait l'application de la loi 101 aux entreprises fédérales du Québec régies par le Code canadien du travail. Comme l'avaient laissé pressentir mardi le chef libéral, Michael Ignatieff, et son lieutenant québécois, Denis Coderre, les députés libéraux présents lors du vote se sont prononcés à l'unanimité contre le projet de loi C-307, déposé aux Communes en février dernier par le leader parlementaire du Bloc, Pierre Paquette. Les conservateurs, qui s'étaient déjà opposés à la proposition des bloquistes lorsque ceux-ci ont présenté un premier projet de loi similaire en 2007, ont réitéré leur position mercredi après-midi. Comme il s'agissait d'un projet de loi privé, les députés n'étaient pas tenus de respecter la ligne de parti. Mais les votes cumulés des libéraux et des conservateurs, qui sont tous demeurés fidèles à la prise de position de leurs chefs, ont bloqué le projet de loi des bloquistes. Les élus du Nouveau Parti démocratique ont de leur côté, comme la première fois, appuyé l'initiative du Bloc. Le chef bloquiste, Gilles Duceppe, a déploré l'issue du vote et reproché aux conservateurs et libéraux, dont les deux chefs étaient par ailleurs absents en Chambre, de dire une chose et de faire son contraire. «Ca démontre que les conservateurs et les libéraux, quand ils reconnaissent la nation québécoise, ce n'est que symbolique. Mais dès que l'on propose des choses concrètes à cette reconnaissance, comme la langue - on ne peut pas reconnaître une nation sans reconnaître sa langue - ils sont contre», a-t-il scandé à sa sortie des Communes. Les libéraux se contredisent également, selon M. Duceppe, puisqu'ils affirment appuyer la loi 101, mais s'opposent à son application dans les institutions fédérales. Le porte-parole du Parti libéral en matière de Langues officielles, Pablo Rodriguez, a cependant rétorqué qu'une telle application de la loi serait tout d'abord anticonstitutionnelle, puisqu'une loi provinciale - comme la loi 101 - ne peut pas avoir préséance sur la loi fédérale qui ordonne le respect des deux langues officielles. «Ce projet de loi-là, en plus de brimer les droits de la minorité anglophone (du Québec), vient ouvrir la porte et permettre aux autres provinces de dire qu'elles aussi ne veulent plus offrir de services en français. (...) Et à cause de cela, on risque de ne pas avoir plus de français, au contraire, on risque d'avoir moins de français à travers le Canada. Et c'est pour cela qu'on s'y oppose», a-t-il justifié. Mais le chef bloquiste a rejeté cette explication. «La loi 101 n'empêche d'aucune façon qu'il y ait des services en anglais. Mais elle dit que la langue officielle, la langue de travail, doit être le français. Dans les hôpitaux et les CLSC il y a aussi des services en anglais, mais la langue de service est le français», a-t-il détaillé. Puisque des banques, des aéroports ou même Poste Canada ne sont pas assujettis à la loi 101, leurs employés peuvent, par exemple, se faire imposer des réunions en anglais. Cette situation toucherait entre 200 000 et 250 000 travailleurs de la province, selon le Bloc.
  18. Des Jeux «in English»? Pierre Jury Le Droit À Vancouver, le concept des deux langues officielles, l'anglais et le français, n'est trop souvent que cela: un concept, une idée désincarnée du quotidien, un voeu pieux que plusieurs croient avoir été imposé au reste du pays par des Québécois militants et adopté par des politiciens mal avisés. Il est bien évident qu'avec à peine 24000 francophones sur 2,1 millions d'habitants dans la région, le français passe loin derrière plusieurs autres langues comme le cantonais (125000 locuteurs), le chinois (120000), le punjabi (116000) et plusieurs autres. Mais en devenant ville olympique, Vancouver doit réconcilier sa géographie avec son pays officiellement bilingue... qui a obtenu un mandat d'une Comité international olympique, bilingue lui aussi. Cette tâche est difficile, a évalué Graham Fraser, le commissaire aux langues officielles, qui témoignait mardi devant le comité parlementaire sur les langues officielles. Il a estimé la place du français comme «minimale». Les lacunes sont cruciales au plan de «la traduction, de l'affichage, des services d'interprétation simultanée et de la télédiffusion». De façon plus importante, le commissaire a rappelé que le bilinguisme n'était pas qu'un «symbole». «C'est un service à la population. Il y aura des francophones unilingues qui seront là pour encourager leurs enfants dans les stades.» Le Canada est leur pays aussi, et ils se sentiront comme des citoyens de seconde zone. Air connu pour les Franco-Ontariens et tous ceux qui vivent en situation minoritaire, mais il n'empêche que ce n'est pas normal. C'est pourquoi Graham Fraser a livré ce rappel important, moins d'un an avant Jeux olympiques. Il est encore temps de sauver les meubles. Encore là, il est frustrant de parler de sauver les meubles dans un pays officiellement bilingue depuis 1867, et de façon encore plus affirmée depuis la promulgation de la Loi sur les langues officielles, en 1969. Comme l'a rappelé un militant franco-ontarien récemment, la lutte pour le respect du français restera avec nous encore longtemps. De la même manière que les femmes luttent encore pour leur égalité. Bref, les francophones ne sont pas les seuls minoritaires à se battre pour leurs droits. Le message du commissaire Fraser sera entendu haut et fort, faut-il espérer. Mais il ne doit pas être le seul à réclamer un traitement équitable pour le français. D'autres individus ou organisations ont des attentes face au Comité organisateur des Jeux de Vancouver (COVAN). Dans le lot, il y a au premier chef le Comité olympique canadien et son nouveau président, Marcel Aubut, premier francophone à ce poste. Sans le ministère du Patrimoine canadien et sa division Sport Canada, la Fédération des communautés francophones et acadienne, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, les télédiffuseurs de langue française TQS et RDS, le gouvernement du Québec,etc. Le COVAN réalise, un peu tardivement cependant, l'ampleur de la tâche et vient de créer un comité conseil sur les langues officielles où siège entre autres l'ex-premier ministre de la France, Jean-Pierre Raffarin. Ce comité tiendra sa première réunion demain. Cela n'évitera pas des accrocs. Il y en aura. D'abord parce que l'on part de loin, parce que la démographie joue contre la réalité francophone et des raisons historiques: le Comité olympique canadien, par exemple, travaille fort pour éviter de trébucher mais la culture interne reprend le dessus à un moment ou un autre. Ça fait un petit scandale dans les médias de langue française, puis la vie poursuit son cours... dans la langue de Shakespeare. M.Aubut pourra y voir. Des sources rapportent que dans ses plus hautes sphères, le COVAN est ouvert à ses responsabilités dans le domaine des langues officielles. Ça se complique lorsque le message filtre au sein des dizaines de comités, divisions et équipes sur le plancher qui sont peuplés d'anglophones, démographie oblige. À 295 jours de la cérémonie d'ouverture, le message sera-t-il compris par tous?
  19. Sondage L'économie et le français en déroute Mathieu Turbide Le Journal de Montréal 18/02/2009 09h10 http://www.canoe.com/archives/infos/quebeccanada/2009/02/20090218-091000.html La langue française perd du terrain à Montréal, et l'économie se dégrade, constatent une majorité des Montréalais interrogés dans le cadre d'un sondage Léger Marketing-Le Journal de Montréal. Trois Montréalais sur cinq trouvent que l'état de la langue française dans leur ville se détériore. L'opinion des Montréalais rejoint donc les conclusions de plusieurs rapports -et d'une récente enquête du Journal de Montréal -qui démontrent que l'utilisation du français recule à Montréal, particulièrement dans les commerces du centre-ville. Le gouvernement a lancé plus tôt cet hiver une vaste campagne pour promouvoir l'usage du français dans les commerces montréalais. L'économie aussi Sans surprise, la même proportion des répondants juge que l'économie de la métropole va de mal en pis. À peine 2% des personnes interrogées croient que l'économie s'améliore. «Avec la crise économique que nous traversons, il est un peu normal que les gens soient pessimistes», fait remarquer le sondeur Jean-Marc Léger.
  20. Faire de Montréal LA ville de la création Fabien Deglise Édition du samedi 14 et du dimanche 15 février 2009 Le rêve d'une immigration plus diversifiée et polyglotte caressé par le président du groupe Juste pour rire, Gilbert Rozon, pour stimuler le côté créatif de Montréal, pourrait bien devenir un cauchemar pour la métropole, estime Impératif français, organisme qui se porte à la défense de la langue de Nelligan au Québec. Le regroupement craint d'ailleurs que des «aménagements» dans les lois afin d'attirer plus d'immigrants de souche non francophone ne finissent par «hâter le processus d'assimilation et de défrancisation de la ville», si on n'y prend pas garde. «Malgré la Charte de la langue française, ce processus est déjà en marche, a commenté hier Jean-Paul Perreault, président de l'organisme. Les chiffres le démontrent. Un grand nombre d'immigrants allophones choisissent l'anglais lorsque vient le temps de parler une autre langue que la leur. Et ce, même s'il y a une volonté collective très forte pour faire du français la langue commune de la diversité.» Un portrait qui incite d'ailleurs, selon lui, à considérer les propos de M. Rozon avec circonspection. Cette semaine, devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), le célèbre homme d'affaires a en effet plaidé pour une plus grande ouverture et diversité de l'immigration à Montréal. Sans remettre en question les lois actuelles, a-t-il indiqué, M. Rozon constate toutefois qu'en forçant les immigrants à «apprendre le français, cela encourage surtout l'immigration de souche francophone», a-t-il indiqué. Le hic c'est que, pour doper le côté créatif de la métropole -- le fondateur du festival Juste pour rire souhaite en effet que Montréal devienne LA ville de la création au monde --, «il faudrait s'ouvrir plus que ça et trouver des aménagements pour attirer des immigrants qui, en plus de leur langue maternelle, vont apprendre le français et l'anglais», a-t-il ajouté. Un trilinguisme que Montréal pourrait alors facilement «transformer en avantage», selon lui. Pour le sociologue Rachad Antonius du Centre de recherche sur l'immigration, l'éthnicité et la citoyenneté (CRIEC) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), les craintes des francophones par rapport à des allégements législatifs qui pourraient affaiblir la position du français au Québec «sont fondées» étant donné le contexte minoritaire de la société francophone dans le Canada. «Mais cela dit, il y a toujours moyen de répondre à ces craintes par des politiques et une clarté linguistiques pour inciter les immigrants à se rallier à la culture du Québec». Toutefois, M. Antonius ne voit pas en quoi l'idée d'ouverture à une plus grande immigration non francophone avancée par M. Rozon viendrait changer la donne culturelle de Montréal où, selon lui, la diversité est déjà bien ancrée. «Le problème majeur, c'est le manque d'ouverture à cette diversité», lance l'universitaire qui invite à allumer sa télévision pour prendre la mesure de ses propos sur les ondes de Radio-Canada ou de TVA. «De toute évidence, les responsables de la programmation gagneraient à descendre dans le métro de Montréal pour comprendre ce qu'est Montréal, dit-il. Ils devraient aussi se comparer aux réseaux de télévision publics et privés anglophones pour voir que la diversité est déjà devenue un atout ailleurs dans la ville.» Au début de cette année, un portrait livré par Statistique Canada a confirmé cette polychromie culturelle et linguistique de Montréal où désormais quatre personnes sur dix parlent une autre langue que le français à la maison. Au rayon de la différence linguistique, l'anglais domine (48,4 %) mais il est aussi suivi de l'espagnol (6,9 %), de l'italien (6,8 %), de l'arabe (6,1 %) et des langues asiatiques (6 %), constatent les spécialistes fédéraux du chiffre.
  21. http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2008/10/20081007-172135.html Isabelle Hudon exhorte Québec à ne pas imposer le français aux PME Jocelyne Richer PC 07/10/2008 17h21 Québec doit renoncer à imposer aux PME toute forme de coercition en faveur du français, selon la présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon. « Il faut à tout prix éviter de nouvelles mesures coercitives pour nos PME sur le fait français », a-t-elle fait valoir mardi, en point de presse, alors qu'elle se rendait aux bureaux du premier ministre Jean Charest pour discuter de ce sujet. « Le fardeau administratif serait trop lourd », selon elle. La rencontre entre Mme Hudon et le premier ministre visait à préciser l'ordre du jour du « rendez-vous des gens d'affaires » qui aura lieu à Montréal, vendredi, afin de voir par quels moyens Québec pouvait faire en sorte que les petites et moyennes entreprises (PME) fassent du français la langue d'usage dans ce secteur d'activités, 30 ans après l'adoption de la loi 101. Mme Hudon n'aura cependant pas à déployer beaucoup d'efforts pour convaincre le gouvernement d'y aller en douceur, car la ministre responsable du dossier linguistique, Christine St-Pierre, qui est à l'origine de l'événement de vendredi, a déjà déclaré qu'il n'était pas question d'ouvrir la loi 101 pour assujettir les entreprises comptant moins de 50 employés à l'application de la loi. Québec misera plutôt sur la bonne volonté des chefs de PME pour accroître l'usage du français en milieu de travail. Actuellement, les 240 000 PME du Québec n'ont aucune obligation légale de se franciser. Mme Hudon dit espérer que l'exercice de vendredi, coprésidé par elle et le premier ministre Charest, servira à concocter un plan d'action visant à étendre le français dans l'entreprise comme « langue de service, langue d'affichage et langue de travail ». Elle proposera surtout de mieux informer les dirigeants de PME sur les programmes gouvernementaux existants favorisant l'usage du français. « Notre but n'est pas d'être agressif, parce qu'on ne gagnera pas du terrain, en étant agressif sur le front de la langue », selon elle.
  22. Publié le 27 septembre 2008 à 20h42 | Mis à jour le 27 septembre 2008 à 20h45 Le PLQ veut faire reconnaître la spécificité du Québec Alexandre Robillard La Presse Canadienne Lévis Le fruit constitutionnel n'est pas mûr, mais les libéraux provinciaux ont adopté, samedi, une résolution qui a tout l'air d'une demande de reconnaissance de la nation québécoise dans la constitution du Canada. Lors de leur conseil général, les militants se sont prononcés en faveur de la reconnaissance constitutionnelle de la spécificité québécoise, qui s'apparente au concept de nation québécoise, a indiqué le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoit Pelletier. Selon M. Pelletier, la spécificité québécoise est fondée sur la langue, la culture, les institutions, le droit civil ainsi qu'un mode de vie qui est particulier au Québécois. «Plusieurs vont reconnaître dans tout ça les caractéristiques d'une nation au sens sociologique ou politique, a-t-il déclaré lors d'un point de presse. (...) Cette spécificité rejoint pleinement le caractère national du Québec.» M. Pelletier s'est bien défendu de vouloir imposer une terminologie puisque le contexte économique actuel ne se prête pas à des négociations constitutionnelles sur ce sujet. Il a, en d'autres termes, répété sa formule consacrée que «le fruit n'est pas mûr». Il a toutefois affirmé que la reconnaissance de la spécificité était un objectif auquel son gouvernement est attaché, «même si ce n'est pas pour demain». Actuellement, seule une motion du parlement fédéral sanctionne cette reconnaissance. Cette proposition sur la spécificité fait partie d'une résolution-cadre sur l'identité et le fédéralisme qui a été l'objet de discussions, samedi, au conseil général du Parti libéral du Québec, et dont le gouvernement pourra s'inspirer dans l'élaboration de ses politiques. Durant les échanges, les militants libéraux ont rejeté une proposition visant à augmenter les amendes des commerçants qui ne se conforment pas à la Charte de la langue française après un avertissement, préférant réclamer des visites régulières dans les commerces. Après deux séries de reportages ayant démontré, au cours des derniers mois, que la place du français n'était pas toujours respectée dans les commerces du centre-ville Montréal, ils ont refusé, samedi, un amendement visant à limiter ces visites aux établissements dont la taille et les activités le justifient. «Si on veut faire avancer le français, il faut le faire avancer partout, pas seulement dans les grandes entreprises», a dit le militant Kim Leclerc, dans la salle d'un centre de congrès où les résolutions ont été débattues. Toujours dans le dossier de la protection de la langue française, les libéraux ont décidé qu'un critère de qualité de la langue parlée devrait être ajouté par le gouvernement fédéral concernant le renouvellement ou l'octroi des licences de radiodiffusion et de télécommunications pour le Québec. «On veut que nos Québécois parlent un bon français, a dit Jean Beaudoin. Je pense que c'est une bonne orientation de faire en sorte que le gouvernement fédéral, quand il octroie des licences, s'assure que la langue française au Québec soit mieux respectée.» Ces demandes ont été complétées par l'adoption d'une résolution sur diverses mesures pour que la population maîtrise les deux langues, dont un programme d'anglais intensif en sixième année du primaire. Les libéraux ont réclamé des mesures pour imposer le bilinguisme au niveau fédéral, pour les postes d'ambassadeurs et de sous-ministre, et afin que les juges à la Cour suprême maîtrisent le français. Ils ont voté en faveur de mesures d'intégration des immigrants au marché du travail, dont la création d'un poste de commissaire qui veillera à leur garantir un accès équitable de la part des ordres professionnels. Au chapitre de la santé, ils ont voté en faveur du remboursement des traitements de fecondation in vitro pour les couples infertiles, dont le coût annuel devrait se situer entre 15 et 30 millions $. Cette deuxième journée de travaux s'est déroulée dans une atmosphère studieuse. Outre l'identité et le fédéralisme, il a aussi été question d'éducation et d'occupation du territoire. Ce dernier thème devrait d'ailleurs être abordé dimanche par le premier ministre Jean Charest, lors d'un discours de clôture. M. Charest caresse le projet d'ouvrir le nord du Québec au développement.
  23. L’apprentissage du français en baisse dans le monde Jocelyne Richer Presse Canadienne Québec L'attrait exercé dans le passé, à travers le monde, pour l'apprentissage du français tend à diminuer, au profit d'autres langues comme l'espagnol et le chinois. Déjà déclassé par l'anglais, le français entre en concurrence avec d'autres langues dans le système d'éducation, quand vient le temps d'apprendre une deuxième ou une troisième langue étrangère. Cela s'explique par le fait que, sur la scène internationale, dans divers milieux de l'éducation, la nécessité d'apprendre le français reste souvent à démontrer. C'est le constat établi par le président de la Fédération internationale des professeurs de français, Dario Pagel, qui se montre tout de même optimiste quant aux chances du français de demeurer une langue étrangère attrayante aux yeux des jeunes du monde entier. Plus de 1700 membres de la fédération, provenant des quatre coins du globe, sont réunis en congrès à Québec pour la semaine. La fédération milite précisément pour que le français conserve son statut de langue étrangère dans les écoles, une tâche difficile, a reconnu M. Pagel. «Le français n'a pas toujours l'image d'une langue nécessaire, et c'est pour ça que je me bats», a-t-il dit, en conférence de presse, en donnant l'exemple de l'Amérique latine, particulièrement le Brésil. Au niveau universitaire, cepednant, l'intérêt pour l'apprentissage du français comme langue étrangère demeurerait stable, selon lui, tant en Amérique, qu'en Asie et en Europe. «Nous ne sommes pas dans une lutte contre l'anglais ou contre une autre langue, a renchéri de son côté, le numéro deux de la francophonie mondiale, Clément Duhaime, qui est administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). On est dans une lutte, justement, de la diversité des langues.» «On ne peut plus parler une seule langue. Celui qui ne parle qu'une seule langue, dans un contexte de mondialisation, se ferme à toute une richesse et à tout un monde», a-t-il ajouté, en appui à sa thèse. Après l'anglais, le français demeure la langue étrangère la plus enseignée dans le monde. Par ailleurs, M. Pagel s'est dit confiant de voir le prochain Sommet de la Francophonie - qui se tient à Québec en octobre - accorder la plus grande importance à l'enseignement du français. «Ca va être valorisé davantage, j'en suis certain», a-t-il dit. La conférence de presse avait pour but de rendre publique une entente de coopération entre la fédération des professeurs de français et l'Organisation internationale de la francophonie, pour la promotion du français comme langue d'éducation et d'échanges internationaux. Le français occupe le neuvième rang des langues parlées dans le monde.
  24. Quand la tension monte, mieux vaut tourner sa langue dans sa bouche sept fois avant de passer dans l'arène publique. Pour en lire plus...
  25. La logique de l’indifférence Joseph Facal http://www.josephfacal.org mercredi 4 juin 2008 Certaines choses sont aussi prévisibles que juillet après juin. Année après année, selon un rituel immuable, le commissaire fédéral aux langues officielles dénonce la difficulté des francophones à travailler dans leur langue au sein de la fonction publique fédérale hors Québec. Cette fois encore, l’incapacité fréquente à se faire servir en français chez Air Canada est pointée du doigt. On nous offre aussi de nouveaux exemples de ces traductions délirantes de l’anglais vers le français dont on rit pour ne pas en pleurer. Le commissaire voit dans le manque de volonté politique du gouvernement fédéral l’explication de cette réalité qui perdure depuis trois décennies. Mais ce constat, qui n’est bien sûr pas faux, reste à la surface des choses. La vraie question est : pourquoi n’y a-t-il pas de volonté politique ? La réponse brutale est qu’il n’y a pas de volonté politique parce qu’il n’y a aucun gain politique à faire pour les autorités fédérales si elles s’attaquent au problème…et aucun prix politique à payer si elles s’en foutent. L’effort individuel de chaque francophone pour défendre et valoriser sa langue est évidemment souhaitable et nécessaire, mais il faut être angélique ou faire de l’aveuglement volontaire pour ne pas voir l’évidente dimension collective et politique de la question. La vérité est que, dans leur immense majorité, les Canadiens anglais hors Québec ont l’une ou l’autre de deux attitudes à l’égard du français : ils s’en sacrent éperdument, ou alors ils sont royalement agacés par ce qu’ils perçoivent comme des exigences que le poids réel du français ne justifie absolument pas. Mettez-vous un instant à leur place. Donner une reconnaissance juridique égale à l’anglais et au français trouve sa lointaine origine dans le fait que les anglophones et les francophones s’unirent jadis pour fonder le Canada. Mais dans les faits, les Canadiens anglais, surtout depuis Trudeau, voient le Canada comme une association de dix provinces égales et non comme un contrat entre deux peuples. L’idéologie du bilinguisme officiel est donc en contradiction avec la représentation qu’ils se font de la nature même du Canada. Ils voient aussi que ce bilinguisme officiel n’empêche pas l’assimilation rapide des francophones hors Québec. À quoi bon toutes ces exigences, toutes ces tracasseries, se disent-ils au fond d’eux-mêmes, pour une langue parlée par à peine 4% des Canadiens à l’extérieur du Québec et qui déclinent rapidement. Un Canadien sur quatre est aujourd’hui de langue maternelle autre que le français ou l’anglais. Plusieurs de ces néo-Canadiens ont accepté, en arrivant ici, d’abandonner en partie leur langue. Ils voient donc comme un injuste traitement de faveur le statut légal donné au français sous prétexte que les francophones étaient là avant eux. Après tout, le multiculturalisme à la canadienne ne leur enseigne-t-il pas que tous les Canadiens sont égaux et que toutes les cultures se valent ? Et même à supposer que l’État fédéral veuille encourager ses citoyens à apprendre d’autres langues que l’anglais, le chinois ou l’espagnol n’est-il pas un placement plus rentable pour un anglo-canadien qui a des ambitions internationales qu’apprendre le français ? Morale de cette histoire : les déboires du français au Canada ne sont, pour l’essentiel, que le reflet de la nature réelle de ce pays et des rapports de force qu’on y trouve. Tout le reste n’est que rhétorique et bons sentiments. Source http://www.josephfacal.org/la-logique-de-lindifference/
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