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  1. Pas de récession en vue au Québec, affirme Charest Publié le 25 septembre 2008 à 14h35 | Mis à jour à 15h51 Rémi Nadeau La Presse Canadienne Québec Les Québécois n'ont pas à craindre une récession, selon le premier ministre Jean Charest. Il a profité de son passage aux assises annuelles de la Fédération québécoise des municipalités, jeudi à Québec, pour lancer un message rassurant, alors qu'une importante crise financière secoue les Etats-Unis.«Il n'y a pas de récession en vue», a-t-il affirmé, en reconnaissant toutefois que le Québec souffre indirectement du ralentissement économique observé chez nos voisins du Sud. M. Charest a admis que la crise américaine entraîne une diminution des exportations de produits québécois et que la hausse du prix du pétrole affecte la balance commerciale du Québec. «Dans le secteur forestier, on le ressent depuis quelques années maintenant parce qu'il y a un effondrement du marché immobilier américain, ça veut dire qu'on exporte moins de bois pour construire des maisons», a-t-il souligné. Toutefois, il a indiqué que la situation québécoise ne se compare pas à celle des Etats-Unis, puisque la valeur immobilière a connu une croissance modérée au cours des dernières années et que les banques canadiennes ne se sont pas lancées dans des prêts hypothécaires à haut risque. Selon lui, il était nécessaire de faire cette mise au point pour calmer l'inquiétude de la population. «Parce que c'est notre voisin, c'est notre économie immédiate et parce qu'on va beaucoup en entendre parler dans les prochaines semaines, je pense que c'est important de faire de la pédagogie pour faire les distinctions entre les institutions financières américaines et nos institutions financières», a-t-il justifié. Le premier ministre a aussi soutenu que des actions entreprises par son gouvernement ont permis d'atténuer les effets du ralentissement économique, citant les baisses d'impôt d'un milliard $ accordées aux Québécois et le lancement d'un important programme d'infrastructures de 30 milliard $ sur cinq ans. «L'économie du Québec tire bien son épingle du jeu. On a fait ce qu'il fallait faire cette année pour protéger notre économie», a argué M. Charest, alors qu'au même moment, aux Etats-Unis, les démocrates et les républicains au Congrès parvenaient à un accord de principe sur le plan de sauvetage de 700 milliards $ US présenté par l'administration Bush. Au chapitre des solutions d'avenir, le premier ministre a répété devant les membres de la FQM qu'il privilégiait la conclusion d'ententes afin de créer un nouvel espace économique. Il a réitéré la volonté du Québec de signer un accord sur la mobilité de la main-d'oeuvre avec la France et de promouvoir la ratification d'un pacte de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. M. Charest a aussi évoqué la présentation d'un «plan Nord», pour exploiter les richesses qui se retrouvent au nord du 49e parallèle. «Il y a là des ressources en forte demande dans l'économie mondiale, les minéraux, l'énergie», a-t-il avancé, sans donner plus de détails.
  2. Vingt-quatre pour cent (24%) des ménages québécois estiment que leur situation s'est détériorée au cours des six derniers mois, comparativement à 10% des ménages il y a un an. Pour en lire plus...
  3. L'avantage de l'hydroélectricité nous coule-t-il entre les mains? 22 septembre 2008 - 06h00 Collaboration spéciale La Presse Pierre-Olivier Pineau La puissance de l'eau est la source de l'une des plus grandes richesses renouvelables du Québec: l'hydroélectricité. C'est le gouvernement du Québec qui est propriétaire de cette "force hydraulique", qu'elle loue aux producteur d'hydroélectricité - principalement Hydro-Québec - au tarif de 0,27¢ le kilowattheure (kWh). C'est donc dire qu'environ 5% du prix déboursé pour un kWh (5,40¢ pour les premiers 30 premiers kWh) sert à payer la source énergétique qui permet de produire de l'électricité. N'était cette énergie hydraulique, il faudrait faire comme en Ontario: avoir des centrales nucléaires, brûler du charbon et du gaz naturel. Dans ces filières, respectivement 10%, 16% et 80% du prix rembourse le coût de l'énergie primaire utilisée pour produire cette électricité: l'uranium, le charbon et le gaz naturel. Le prix final, en bout ligne, est plus élevé qu'au Québec, soit environ 10¢ par kWh: c'est ce que payent les Ontariens. Si les consommateurs québécois sont bienheureux de payer 5,40¢/kWh quand leur voisins payent le double, ils devraient être bien malheureux à l'idée que le propriétaire de l'énergie hydraulique (l'État québécois!) ne vend pas à sa pleine valeur une énergie que d'autres achètent au double du prix. Un bon gestionnaire ferait payer à tous le même prix, quitte à aider ceux qui en ont besoin - comme les ménages à faible revenu. Mais on préfère brader l'électricité, et ridiculiser ceux qui investissent dans la géothermie, le solaire passif et les électroménagers efficaces, tout simplement parce qu'ils font des choix économiquement "irrationnels": ces gens là perdent leur argent à économiser l'électricité! Cette gestion irresponsable du patrimoine hydrique québécois ne se limite pas à l'énergie. Consommation québécoise Chaque Québécois consomme en effet 424 litres d'eau par jour pour sa consommation personnelle, tandis qu'un Ontarien en consomme 260! Pourquoi? En grande partie parce que 92% des foyers ont des compteurs d'eau en Ontario, mais seulement 16% au Québec (et 20% de l'eau se perd dans les fuites du réseau, contre 12% en Ontario). Il y a pire encore - ou plutôt, il va bientôt y avoir pire encore. L'hydroélectricité est une source marginale de gaz à effet de serre. Elle bénéficie donc d'un avantage important, parce qu'elle est "propre". Lorsque les émissions de gaz à effet de serre seront limitées, soit à travers des réductions sectorielles dictées par le gouvernement (comme le propose le plan conservateur), soit à travers une taxe uniforme sur les toutes les émissions (comme le propose le plan libéral), les producteurs d'électricité qui utilisent le charbon ou le gaz naturel auront un coût de plus à payer: à 10$ la tonne de CO2, un cent s'ajoute au prix du kWh produit avec du charbon. À 40$ la tonne de CO2, c'est donc 4¢ de plus pour cette électricité, et 2¢ pour celle produite avec du gaz naturel. Les consommateurs ontariens verront donc leur facture d'électricité augmenter... alors que les Québécois seront "protégés" contre de telles augmentations, parce que leur électricité n'émet pas de CO2. Mais que va donner cette protection? Tandis que les Ontariens feront des efforts additionnels d'efficacité énergétique pour réduire leur facture d'électricité, les Québécois n'évolueront pas, insensibles à la valeur de l'électricité, comme sous une anesthésie générale. Encore plus que jamais, l'avantage concurrentiel de l'hydroélectricité - son faible coût et sa propreté - sera dilapidé par notre tarification basée sur les coûts de production, qui ne tient pas compte de la valeur relative (et bien plus grande) de l'une de nos plus grandes ressources renouvelables. Une simple réforme de la tarification - sans privatisation, et avec prise en compte des besoins des ménages à faible revenu - pourrait générer d'importants gains d'efficacité énergétique, tout en faisant d'Hydro-Québec une société d'État encore plus rentable. Tous les Québécois y gagneraient et, pour une rare fois, le développement durable serait autre chose qu'un discours creux, déconnecté de la réalité des choix concrets. L'auteur est professeur à HEC Montréal. Il organise, le lundi 20 octobre prochain, le colloque l'Énergie et le développement durable (http://blogues.hec.ca/gridd). Chaque Québécois consomme en effet 424 litres d'eau par jour pour sa consommation personnelle, tandis qu'un Ontarien en consomme 260! Pourquoi? En grande partie parce que 92% des foyers ont des compteurs d'eau en Ontario, mais seulement 16% au Québec (et 20% de l'eau se perd dans les fuites du réseau, contre 12% en Ontario). Il y a pire encore - ou plutôt, il va bientôt y avoir pire encore. L'hydroélectricité est une source marginale de gaz à effet de serre. Elle bénéficie donc d'un avantage important, parce qu'elle est "propre". Lorsque les émissions de gaz à effet de serre seront limitées, soit à travers des réductions sectorielles dictées par le gouvernement (comme le propose le plan conservateur), soit à travers une taxe uniforme sur les toutes les émissions (comme le propose le plan libéral), les producteurs d'électricité qui utilisent le charbon ou le gaz naturel auront un coût de plus à payer: à 10$ la tonne de CO2, un cent s'ajoute au prix du kWh produit avec du charbon. À 40$ la tonne de CO2, c'est donc 4¢ de plus pour cette électricité, et 2¢ pour celle produite avec du gaz naturel. Les consommateurs ontariens verront donc leur facture d'électricité augmenter... alors que les Québécois seront "protégés" contre de telles augmentations, parce que leur électricité n'émet pas de CO2. Mais que va donner cette protection? Tandis que les Ontariens feront des efforts additionnels d'efficacité énergétique pour réduire leur facture d'électricité, les Québécois n'évolueront pas, insensibles à la valeur de l'électricité, comme sous une anesthésie générale. Encore plus que jamais, l'avantage concurrentiel de l'hydroélectricité - son faible coût et sa propreté - sera dilapidé par notre tarification basée sur les coûts de production, qui ne tient pas compte de la valeur relative (et bien plus grande) de l'une de nos plus grandes ressources renouvelables. Une simple réforme de la tarification - sans privatisation, et avec prise en compte des besoins des ménages à faible revenu - pourrait générer d'importants gains d'efficacité énergétique, tout en faisant d'Hydro-Québec une société d'État encore plus rentable. Tous les Québécois y gagneraient et, pour une rare fois, le développement durable serait autre chose qu'un discours creux, déconnecté de la réalité des choix concrets.
  4. Les sites de forage gazier pourraient pousser comme des champignons au cours des prochains mois dans les basses terres du Saint-Laurent. Mais leur empreinte permanente sera minime une fois les travaux terminés. Pour en lire plus...
  5. Quand on parle de découvrir du pétrole au Québec, il y a beaucoup de sceptiques. Mais chez Pétrolia, une «junior» québécoise d’exploration pétrolière et gazière, on est optimiste. Pour en lire plus...
  6. La situation géographique de la province, loin des sources de production et à l’extrémité des pipelines, impose des prix plus élevés qu’ailleurs aux consommateurs québécois de gaz naturel. Pour en lire plus...
  7. La Calgary du Québec LE Devoir, Hélène Buzzetti Édition du lundi 15 septembre 2008 La région de la Vieille Capitale est bleue partout Le premier ministre Stephen Harper a accordé beaucoup d'attention à Québec dans les derniers mois. Il a lancé sa campagne dans la Vieille Capitale, qu'il avait aussi visitée lors du Carnaval. D'une région à l'autre, les batailles seront féroces au Québec entre les principaux partis politiques. D'ici au scrutin du 14 octobre, Le Devoir vous présente un portrait des enjeux et des forces en présence dans plusieurs régions. Aujourd'hui: la ville de Québec et ses environs. Québec -- Bleue. Québec, la ville et sa banlieue, est bleue. D'un bout à l'autre. Parfois pâle, parfois foncé, mais toujours de la couleur du ciel. Rouge? Orange? Vert? Il faudra repasser plus tard. Peut-être. Avec ses mille chantiers et une économie dopée par son 400e anniversaire, cette petite Calgary québécoise semble avoir définitivement tourné le dos au Parti libéral du Canada. Un peu comme l'Alberta. C'est ce qui frappe lorsque l'on sillonne les huit circonscriptions formant la grande région de Québec en ce début de campagne électorale fédérale. On n'y voit que les pancartes électorales du Bloc québécois et du Parti conservateur. Les affiches libérales sont absentes totalement, tout comme celles du NPD et du Parti vert d'ailleurs. La grosse machine libérale n'est pas au rendez-vous cette fois non plus. «On est tout seuls sur le terrain», lance Jacques Chabot, organisateur politique pour le Parti québécois et le Bloc québécois. «On ne voit personne!» En effet, la campagne a bien mal commencé pour le Parti libéral dans la région. Son candidat dans Québec, Simon Bédard, a dû démissionner pour cause de propos incendiaires au sujet des Mohawks de Kanesatake. Le nouveau candidat n'était pas encore choisi hier au moment d'écrire ces lignes. Résultat: la formation de Stéphane Dion a perdu une bonne semaine de campagne. «Il nous a rendu service en réitérant ses propos», explique un organisateur libéral influent de Québec désireux de rester dans l'ombre. «Là, ça devenait clair. On n'avait pas le choix de s'en débarrasser. Au contraire, s'il avait renié ses propos tenus il y a près de 20 ans, ça aurait été plus délicat: il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.» M. Bédard était animateur de radio lorsqu'il avait suggéré que l'armée rentre dans la réserve pendant la crise d'Oka et nettoie la place, quitte à ce qu'il y ait «50, 100, 125 morts». Le départ de M. Bédard a probablement fait plus mal... à Christiane Gagnon, la bloquiste qui détient la circonscription, la seule à avoir résisté à l'hécatombe de 2006. Dans une ville qui se délecte de la radio-poubelle, Simon Bédard aurait pu ravir des votes à la candidate conservatrice et ainsi rendre la victoire plus facile à Mme Gagnon. Pour les libéraux qui cherchent à accéder au pouvoir, un siège bloquiste est à tout le moins un siège en moins pour Stephen Harper... Loin des micros, cet organisateur libéral l'admet: son parti espère au mieux ravir Louis-Hébert avec son candidat Jean Beaupré. Avocat, M. Beaupré fait partie d'une multitude de conseils d'administration. Pourtant, il n'a pas encore de local électoral... tout comme son collègue de Beauport-Limoilou, Yves Picard. Il faut dire que l'élection partielle provinciale en cours dans Jean-Talon, pour faire entrer le ministre de la Santé Yves Bolduc à l'Assemblée nationale, draine les ressources. Et contrairement à la croyance populaire, tous les organisateurs libéraux provinciaux ne sont pas conservateurs au fédéral. L'objectif du Parti conservateur à Québec est justement de remporter Québec, le seul siège lui ayant échappé en 2006 (puisqu'il a choisi de laisser le champ libre au controversé animateur de radio André Arthur dans Portneuf). Pour cela, ils misent sur Myriam Taschereau, une femme dynamique bien au fait de la joute politique. Elle était jusqu'à avant le déclenchement de l'élection une employée du Parti conservateur, s'occupant de l'organisation électorale du parti dans les régions du Québec. Elle a travaillé à faire élire Maxime Bernier en Beauce et a déjà été attachée politique du député adéquiste Janvier Grondin (Beauce Nord). Sûre d'elle, Mme Taschereau s'est attiré quelques railleries en déclarant que l'élection serait «facile». «Je voulais dire que faire la campagne serait facile, pas la gagner», rectifie-t-elle au Devoir. Le parti lui avait déjà demandé d'être candidate dans le passé, mais étant chef d'une famille monoparentale, elle avait refusé. «Lorsqu'on m'a demandé cette fois-ci, j'ai commencé par dire non, par habitude. Mon fils m'a dit: "maman, tu n'as plus aucune raison de dire non. J'entre en 1re secondaire et mon père revient vivre à Québec." [...] C'est une décision que nous avons prise ensemble», dit-elle de son fils de 12 ans. Des conservateurs ont déclaré à la blague à un journaliste de la région, sous le couvert de l'anonymat bien sûr, que la dame, dégourdie et de belle apparence, était une autre Josée Verner: susceptible de faire tourner les têtes avec sa photo sur les affiches. «Elle est jolie, et les médias vont se l'arracher!» Christiane Gagnon entend lui livrer une chaude lutte. Elle en est à sa sixième élection et avait récolté en 2006 une avance confortable de 6000 voix. «J'entends des choses que je n'entendais pas il y a un an. À l'époque, les gens voulaient laisser au nouveau gouvernement le temps de faire ses preuves. Là, les conservateurs ont un bilan, et j'entends les gens dire qu'ils n'ont pas le goût de les suivre. [...] Les députés conservateurs ont été absents, muets dans la région.» De fait, le Parti conservateur n'a pas gagné la partie pour autant à Québec. Si la réélection de Josée Verner (Louis-Saint-Laurent), Jacques Gourde (Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière) et Steven Blaney (Lévis-Bellechasse) paraît assurée tellement leurs majorités de 2006 étaient confortables, il lui faudra se battre pour conserver les trois autres sièges: Beauport-Limoilou (Sylvie Boucher, 820 voix de majorité), Louis-Hébert (Luc Harvey, 231 voix) et dans une moindre mesure Charlesbourg (Daniel Petit, 1372 voix). Sans surprise, ce sont ces trois sièges que lorgne le Bloc québécois. Le parti de Gilles Duceppe mise sur Éléonore Mainguy pour ramener Beauport-Limoilou dans le giron souverainiste. Éléonore Mainguy s'est fait connaître en passant par le plateau de la populaire émission Tout le monde en parle. Auteure de l'ouvrage Les jeux sont faits, confidences d'une ex-croupière, elle y dénonce les casinos d'État devenus des manufactures à dépendance. Elle y décrit la dépendance à laquelle elle assistait -- et participait -- quotidiennement au casino de Charlevoix. Le personnage colle bien à la circonscription: Beauport-Limoilou, une des plus pauvres du Canada, abrite un hippodrome, et la dépendance au jeu y est fréquente. Il y a cependant un hic: Mme Mainguy a accouché... dimanche dernier, le jour du déclenchement des élections. Encore vendredi, son local électoral était vide. Mme Mainguy a été choisie en juin, alors qu'elle était enceinte d'environ six mois. «On s'attendait à ce que l'élection soit en octobre 2009, comme le prévoit la loi, explique un de ses organisateurs, Serge Châteauvert. L'enfant aurait eu un an et demi. On a été surpris.» «Je serai disponible par téléphone», explique en entrevue la jeune mère allaitante. Elle dit compter sur une équipe de 200 bénévoles pour faire le porte-à-porte à sa place. «Ça fait des mois que je rencontre les intervenants du milieu. Les conservateurs n'ont pas encore gagné les coeurs des gens de Beauport-Limoilou.» Son adversaire, la députée Sylvie Boucher, reconnaît qu'elle fait campagne différemment. De son propre aveu, elle avait été la première surprise de gagner en 2006. «On ne fait pas la même campagne qu'en 2006. Là, j'ai une équipe, j'ai des bénévoles.» La dernière fois, elle n'avait pu compter que sur ses deux filles, son ex-mari et sa mère vieillissante... Dans Louis-Hébert, le candidat bloquiste a été choisi mercredi soir, au terme d'une investiture opposant deux jeunes candidats. Pascal-Pierre Paillé l'a emporté par une poignée de votes seulement, laissant beaucoup d'amertume dans le camp adverse. L'expérience politique et la notoriété du jeune Paillé sont limitées. Luc Harvey n'en tire pas de conclusion. «Lorsque je me suis présenté la dernière fois, j'étais à 4 % dans les sondages et j'ai fini député. J'ai appris à me montrer extrêmement respectueux et à ne pas pécher par excès de confiance.»
  8. Un Québécois a fondé en Alberta une compagnie qui figure en tête de peloton dans la course aux dirigeables-cargo. Pour en lire plus...
  9. Le Québec serait assis sur des milliards liquides 27 août 2008 - 11h56 LaPresseAffaires.com Olivier Bourque Si on en croit l’Institut économique de Montréal, le Québec serait assis sur une véritable mine d’or alors que l’exportation d’eau douce à grande échelle rapporterait plusieurs milliards par année au trésor québécois. Dans un cahier de recherche publié par l’Institut, l’auteur et vice-président Marcel Boyer souligne «qu’il est urgent de s’intéresser sérieusement à la valorisation de notre or bleu» tout en indiquant qu’un plan de développement et de mise en marché est nécessaire. Car pour ce think tank qui prône le libéralisme économique, le Québec serait gagnant sur toute la ligne. L’exportation de 10 % de ses réserves lui permettrait de générer des revenus de 65 G$ par année avec un coût de 65 cents par mètre cube – prix actuel du dessalement de l’eau de mer. Même si la province ne touchait que 10% des revenus générés, cela amènerait 6,5 G$ dans le trésor québécois soit environ cinq fois plus que le dividende payé par Hydro-Québec à l’État québécois, souligne l’Institut. Le cahier d’étude indique que le Canada possède la plus grande réserve d’eau douce au monde, soit 8% du stock mondial. Pour le Québec, c’est 3% de toutes les réserves qui se retrouvent sur son territoire, soit treize fois plus d’eau douce par habitant qu’aux États-Unis. Pour Eau Secours, l'étude est simpliste Du côté de la coalition Eau Secours, les termes utilisés pour qualifier l’étude sont corrosifs. «C’est carrément simpliste et ça ne tient pas la route au niveau éthique, environnemental mais également économique», assure Martine Ouellet, présidente de l’organisme. Selon elle, l’eau sera essentiellement acheminée vers les États-Unis. Le hic, c’est que personne ne voudrait en acheter car elle serait trop dispendieuse. «Les coûts de production seraient trop élevés pour aller la chercher dans le Nord québécois. Donc, ce ne serait pas rentable», assure-t-elle. La tentation serait alors très grande de la puiser plus au Sud, ce qui aurait un impact sur notre bassin hydrographique, avance Eau Secours. L’organisme ne voit pas non plus dans cette proposition un véritable moteur de développement économique pour le Québec. «Il n’y aurait pas de création d’emplois. Selon moi, ça ressemble beaucoup plus à un développement tiers-mondiste». Pour la présidente d’Eau Secours, un autre problème est éthique. À l’heure actuelle, l’eau est considérée comme «une chose commune». À partir du moment où elle serait commercialisée à grande échelle, elle deviendrait un bien de consommation comme les autres. «L’eau, ce n’est pas un produit, c’est essentiel à la vie. Tout le monde doit y avoir accès», assure-t-elle. À l’heure actuelle, selon l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), il est impossible de commercialiser des contenants d’eau de plus de 20 litres. Donc dans le cas d’une exportation massive, de nouveaux accords devraient être signés. Du point de vue environnemental, Eau Secours s’inquiète également des répercussions. «On ne sait toujours pas comment on assurerait la distribution de l’eau… Est-ce qu’on va détourner des rivières pour y parvenir ?», se demande la présidente. Un autre organisme, Nature Québec, émet également de nombreux bémols. «À plusieurs égards, nous connaissons bien mal notre ressource. Je pense que nous devons faire le ménage avant de vouloir l’exporter», croit Christian Simard, directeur général de Nature Québec. M. Simard croit que le Québec devrait tout d’abord retirer des redevances de la vente de bouteilles d’eau et devrait appliquer le principe d’utilisateur-payeur et pollueur-payeur comme cela était inscrit dans la Politique québécoise de l’eau entrée en vigueur en 2003. Il croit toutefois que la province devrait mieux protéger l’eau et assurer sa souveraineté sur son abondante ressource. «Je crois qu’il faut faire attention car la pression américaine va devenir de plus en plus en forte dans le futur», admet M. Simard. Ce n’est pas la première fois que cette question controversée revient sur le tapis. Mais à chaque occasion, les projets d’exportation de l’eau douce ont été balayés du revers de la main. L’Institut économique de Montréal se décrit comme un «organisme de recherche et d’éducation économique indépendant, non partisan et sans but lucratif». Sur son conseil d’administration de 14 membres, plusieurs viennent principalement du milieu corporatif québécois comme Marcel Dutil, président du conseil de Canam, Jean-Pierre Ouellet, vice-président du conseil de RBC Marchés capitaux et l’ex-président de la Banque Nationale, Léon Courville.
  10. L'imprimeur québécois a fait fi de l'effet négatif du taux de change et «du ressac» de la crise du crédit aux États-Unis pour rapporter des résultats à la hauteur des attentes des analystes. Pour en lire plus...
  11. Source: Radio Canada L'ancien ministre du Parti québécois Jacques Brassard effectue une sortie contre le Bloc québécois. Dans une chronique publiée mercredi dans La Presse et d'autres quotidiens de Gesca, M. Brassard reproche au parti de faire campagne en utilisant des idées de gauche pour tenter de convaincre qu'il défend les valeurs québécoises. M. Brassard soutient que le Bloc est présentement désemparé, car il a perdu ses deux chevaux de bataille, soit le scandale des commandites et le déséquilibre fiscal. Maintenant que ces deux questions se sont en quelque sorte dissoutes dans l'univers politique, le Bloc « s'efforce de revoir sa mission, et même sa raison d'être », dit-il. Pour se repositionner, Jacques Brassard dit que le Bloc identifie les valeurs québécoises au « bric-à-brac idéologique de la gauche », qui prône notamment l'interventionnisme étatique et l'anti-américanisme. Le Bloc devient ainsi principalement un parti de gauche et, accessoirement, un parti souverainiste. — Jacques Brassard Selon M. Brassard, le Bloc est devenu le « jumeau du NPD, cet archaïque parti socialiste canadien ». L'ancien ministre reproche aussi au parti de Gilles Duceppe de présenter le gouvernement de Stephen Harper comme « l'incarnation malodorante de la droite qui propage l'injustice, détruit la planète, fait la guerre pour le plaisir et démolit la culture ». M. Brassard dit qu'avec une telle attitude, les bloquistes pourraient ne pas « franchir le fil d'arrivée dans la course électorale ».
  12. L’argent n’a pas la même odeur pour tous 8 septembre 2008 - 08h49 LaPresseAffaires.com Olivier Bourque L’argent n’a finalement pas la même odeur pour les Canadiens, les Américains et les Québécois. C’est ce qu’indique un sondage ADP sur le jour de paie qui met notamment en lumière le fait que les Canadiens et les Québécois ont des ambitions plus modestes en matière de richesse comparativement aux Américains. Pour se sentir riches, nos voisins du Sud estiment devoir toucher un salaire moyen de 440 000 $ par année. Au Canada, les attentes sont un peu moins élevées. Les citoyens du pays considèrent qu’avec un salaire annuel de 296 000$, on peut se considérer comme une personne riche. Click here to find out more! Les Canadiens ont même un rapport plutôt frivole avec l’argent. Selon le sondage, plus du tiers (36%) de ceux-ci ne connaissent pas le montant exact de leur salaire net. «Sur ce point, les Québécois et les Canadiens se ressemblent et ils se distinguent des Américains», explique Jean-Pierre Collard, direction chez ADP Canada. Autre donnée intéressante : moins de la majorité des Québécois ne se sent pas aussi riche que l’étaient leurs parents. Environ 47% de ceux-ci se considèrent aussi à l’aise que l’étaient leurs parents. Au Canada, ce sont 54% des sondés qui se considèrent plus à l’aise financièrement que leurs parents. Finalement, l’argent n’est pas un sujet tabou pour les Canadiens et encore moins pour les Québécois. Plus de la moitié des Canadiens (52 %) seraient prêts à révéler leur salaire. Les Québécois sont plus à l'aise de discuter de leur salaire (57 %).
  13. Selon un sondage ADP sur le jour de paie, les Canadiens et les Québécois ont des ambitions plus modestes en matière de richesse comparativement aux Américains. Pour en lire plus...
  14. Le chanteur populaire québécois projette de construire un complexe de santé privé de 100 millions de dollars en face du futur CHUM. Pour en lire plus...
  15. Le mercredi 20 août 2008 Le projet souverainiste doit être mis sur la glace, dit Legault La Presse Canadienne Bécancour Le Parti québécois doit mettre le projet souverainiste sur la glace, estime le député François Legault. À son arrivée au caucus des députés péquistes ce mercredi matin à Bécancour, M. Legault a affirmé que la formation souverainiste n'avait d'autre choix que de mettre son option fondamentale sur la voie d'évitement, en raison du niveau de cynisme de la population envers la classe politique. Selon lui, il n'est pas réaliste de proposer un projet collectif de cette ampleur dans de telles conditions de «crise de confiance». Le député de Rousseau soutient que le PQ devra d'abord proposer une alternative et des projets de gouvernance pour régler notamment les problèmes en santé et mieux faire face au ralentissement économique. La chef Pauline Marois, dès son arrivée à la tête du PQ, avait choisi d'écarter toute notion d'échéancier référendaire, en disant toutefois que le parti devait concentrer ses efforts à convaincre les Québécois de la pertinence du projet. Pour sa part, la députée Louise Harel a indiqué ce matin que le PQ publierait cet automne un «manifeste sur la souveraineté», disant souhaiter qu'il ravive l'intérêt pour le projet de pays. Je suis content de voir que Legault ainsi que Marois réalisent que le projet de souverainetée n'est pas populaire en ce moment. J'espère juste qu'ils vont maintenant réaliser qu'il serait temps de mettre l'emphase sur notre économie chancelante. Le Québec a besoin de se redresser et ce n'est pas en proposant toutes sortes de programmes sociaux (qui bien souvent coûtent les yeux de la tête) que nous allons s'en sortir et devenir une nation prospère! Quand nous arons réussis à redresser la situation, on pourra reparler du projet de souverainetée...mais pour l'instant!
  16. Le bas de laine des Québécois détient 23,2% du capital-actions du gestionnaire aéroportuaire britannique. Ce prêt vise à financer les dépenses en immobilisation de BAA. Pour en lire plus...
  17. Le bas de laine des Québécois veut profiter de la croissance économique et de l'augmentation de la population dans ces deux pays. Pour en lire plus...
  18. JO: querelles autour du drapeau Le vendredi 08 août 2008 Martin Ouellet La Presse Canadienne Pauline Marois presse le premier ministre Jean Charest de protester contre l'interdit qui empêche les athlètes québécois de brandir le fleurdelisé au Jeux olympiques de Pékin. La chef du Parti québécois juge inacceptable la décision des organisateurs des jeux de ne tolérer que les drapeaux des 205 pays membres du mouvement olympique. En vertu de ce règlement, les athlètes du Québec et leurs accompagnateurs, toutcomme ceux d'Ecosse, du Pays de Galles, de la Flandre ou de la Catalogne, nepeuvent agiter leurs drapeaux nationaux respectifs sur les sites de compétition. La leader souverainiste québécoise n'est pas la seule à condamner ce règlement adopté à l'origine pour empêcher toute manifestation d'appui au Tibet. Ailleurs dans le monde, des voix s'élèvent contre la décision des organisateurs chinois. En Belgique, le ministre flamand du Tourisme, Geert Bourgeois, a écrit une lettre de protestation à l'ambassadeur de Chine. Des partis politiques gallois ont aussi fait connaître leur mécontentement. En visite dans le pays hôte des jeux, le premier ministre Charest doit lui aussi contester le règlement et faire connaître son insatisfaction auprès des autorités olympiques, a fait valoir Mme Marois, en entrevue vendredi à La Presse Canadienne. Sans aller jusqu'à défier l'interdit, les athlètes eux-mêmes devraient aussi manifester leur désaccord, a-t-elle soutenu.
  19. L'épicier québécois entend consacrer 200 millions de dollars au regroupement, d'ici 15 mois, de ses multiples bannières ontariennes sous le seul nom de Metro. Pour en lire plus...
  20. Le Québec est soulagé: l'histoire d'amour entre le Cirque du Soleil et les Québécois va pouvoir se prolonger. Pour en lire plus...
  21. Le géant québécois des médias déclare un profit net de 57,3M$ au 2e trimestre, une hausse de 15,6% attribuable à ses activités de câblodistribution et à ses journaux. Pour en lire plus...
  22. De la taille d'une télécommande, le Trekker Breeze pourrait paraître anodin. Pourtant, ce GPS parlant québécois est un petit bijou technologique. Pour en lire plus...
  23. Les manufacturiers québécois qui brassent des affaires dans l'empire du Milieu ne regrettent par leur choix, mais commencent à explorer de nouvelles avenues. Pour en lire plus...
  24. Plus de propriétaires que de locataires à Montréal Le 30 juillet 2008 - 07:28 | Geneviève Allard -------------------------------------------------------------------------------- La tendance semble s'inverser. Le nombre d'appartements libres à Montréal a grimpé depuis le 1er juillet, ce qui pourrait ravir les locataires et inquiéter les propriétaires. Comme l'expose La Presse, l'Opération relogement de l'Office municipal d'habitation de Montréal (OMHM) a eu trois fois moins d'appels que l'an dernier de familles en quête de logis. Plutôt, l'Office a reçu une quarantaine de coups de fils de propriétaires à la recherche de locataires. Le taux d'innocupation actuel est d'environ 3%, un point d'équilibre, maintient le quotidien. D'ici trois ou quatre ans, cela pourrait passer à 5$ si la tendance se maintient. Les propriétaires pourraient alors devoir baisser le prix des loyers ou même donner des mois gratuits, ce que la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) refuse de faire, les prix étant déjà les plus bas en Amérique du Nord. La CORPIQ explique cette tendance notamment par le fait que bien des Québécois s'achètent de maisons en banlieue et la construction trop importante de logements sociaux par le gouvernement québécois.
  25. Il n'y a plus que des consommateurs québécois pour acheter des véhicules aux États-Unis: des concessionnaires des Cantons-de-l'Est importent de ces véhicules. Pour en lire plus...
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