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  1. Selon les données les plus récentes, le capital de risque investi au Québec représente une part de 0,21% du produit intérieur brut (PIB), ce qui place la province au cinquième rang mondial. Pour en lire plus...
  2. Nom: Centre de données de Montréal Hauteur en étages: Hauteur en mètres: Coût du projet: Promoteur: Fonds immobilier de solidarité FTQ, Urbacon, DTZ Architecte: Lemay Entrepreneur général: Emplacement: 544 rue de l'Inspecteur Début de construction: 2015 Fin de construction: Site internet: Lien webcam: Autres informations: l'immeuble sera certifié LEED, l'immeuble actuel sera préservé et intégré photos historiques de l'immeuble de la Williams Wilson Limited : http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/large.php?accessnumber=VIEW-19598&zoomify=true&Lang=1&imageID=157827 http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/large.php?accessnumber=VIEW-19604&zoomify=true&Lang=1&imageID=157830 http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/large.php?accessnumber=VIEW-18314&zoomify=true&Lang=1&imageID=157536 http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/large.php?accessnumber=VIEW-18316&zoomify=true&Lang=1&imageID=157538 Rumeurs: Aperçu artistique du projet: Maquette: Autres images: Vidéo promotionnelle:
  3. PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 6 H 01 | Mis à jour il y a 53 minutes EXCLUSIF - La Ville de Montréal veut améliorer la circulation en échangeant des données en temps réel avec l'application Waze et en se servant du Bluetooth des appareils utilisés par les automobilistes. Radio-Canada a eu accès à la salle qui permet de contrôler les feux de circulation de Montréal. Un reportage de Bahador ZabihiyanTwitterCourriel et François CormierTwitterCourriel Les automobilistes montréalais qui veulent éviter les bouchons disposeront d'informations plus précises : la Ville et l'application Waze s'échangeront en temps réel les informations qu'elles disposent sur l'état de la circulation, les travaux ou même les nids de poules. Montréal est la première ville canadienne à signer un tel partenariat avec la populaire application. Waze, propriété de Google, compte 103 000 utilisateurs à Montréal. En se basant sur des données publiques et des informations transmises par ses propres usagers, Waze permet aux automobilistes de voir les entraves à la circulation sur leur téléphone intelligent. Les données envoyées par Waze se rendront dans une salle du Centre de gestion de la mobilité urbaine de la Ville de Montréal, où les employés de la Ville contrôlent notamment les centaines de feux de circulation. En échange, le centre va transmettre à Waze en temps réel des données compilées grâce à ses caméras, capteurs et radars, mais aussi de précieuses informations concernant les événements et les travaux planifiés. Montréal devient la première ville canadienne à partager ses données en temps réel avec Waze et à profiter également des données qui vont venir de Waze et de ses 103 000 utilisateurs sur le territoire de la Ville de Montréal. -Harout Chitilian, le vice-président au conseil exécutif de la Ville de Montréal Le projet pilote de la Ville avec Waze durera 24 mois et concernera seulement l'arrondissement de Ville-Marie pour l'instant. C'est la métropole qui a approché Waze pour conclure une entente à coût nul dans le cadre d'un programme de collaboration entre la compagnie et les grandes villes. À chaque fois qu'un de nos utilisateurs rapporte un événement, ça peut être un accident ou ça peut être un nid de poule, cette information va aller en temps réel à la Ville de Montréal. -Paige Fitzgerald, directrice des programmes de collaboration avec les citoyens à Waze Des feux rouges qui détectent votre Bluetooth La Ville de Montréal recueille déjà des milliers de données sur l'état du trafic, surtout grâce aux centaines de capteurs installés dans les 32 coffrets bruns situés au pied des poteaux de feux de circulation. Ces capteurs détecteront désormais le Bluetooth des téléphones cellulaires des automobilistes qui passent à proximité et lui donneront aussitôt un identifiant que le capteur suivant reconnaîtra lorsqu'ils le croiseront, permettant la récolte de données sur leur trajet. L'intérieur d'un des nombreux coffrets bruns au pied des feux de signalisation est truffé d'outils technologiques qui récoltent des données. Plusieurs possèdent des capteurs qui détectent les appareils Bluetooth des automobilistes. L'intérieur d'un des nombreux coffrets bruns au pied des feux de signalisation est truffé d'outils technologiques qui récoltent des données. Plusieurs possèdent des capteurs qui détectent les appareils Bluetooth des automobilistes. « Le capteur va savoir que le véhicule a parcouru telle distance en tant de temps », dit Philippe Fugère, le vice-président, développement des affaires, à Orangetraffic, une compagnie québécoise qui commercialise des équipements de gestion de la circulation. En recueillant ainsi des données sur le trajet de milliers de Montréalais, la Ville pourra établir des plans pour mieux gérer la circulation, dit M. Fugère. « Les villes, de plus en plus, cherchent des façons pour qu'il y ait le moins possible de trafic, et les infrastructures font qu'il y a de moins en moins de place pour agrandir la route, il faut qu'elles trouvent des solutions pour faire en sorte que le trafic soit plus fluide », dit-il. La Ville de Montréal assure que les données recueillies auprès des automobilistes grâce à Bluetooth sont anonymes et chiffrées. Elle réfléchit présentement à la possibilité de mettre en place plus de capteurs sur son territoire. http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2016/04/22/001-waze-bluetooth-montreal-google-donnees-datas-orangetraffic.shtml
  4. Deux cartes couleur montrant quelles sont les zones gagnantes et perdantes en population dans la grande région de Montréal. Montreal.pdf MtlReg_popchg_E.pdf
  5. OVH.com annonce l’expansion de son siège social nord-américain et la création de 140 nouveaux emplois dans le Grand Montréal. – Afin de répondre à la demande grandissante des entreprises nord-américaines, OVH.com, chef de file mondial de l’infonuagique et des services Internet, annonce l’expansion de ses activités dans le Grand Montréal, et ce, trois ans après son implantation en 2012. Cet investissement se traduit par l’aménagement d’un nouveau siège social de 17 800 pieds carrés au centre-ville de Montréal et par la création de quelque 140 emplois, permettant ainsi à la compagnie de doubler son effectif actuel dans la région. La croissance d’OVH.com témoigne notamment des besoins urgents auxquels les entreprises actuelles font face pour héberger un volume accru de contenus numériques. On estime d’ailleurs que seules 15 % des données mondiales pourront être hébergées en 2020, comparativement à 30 % en 2013. « L’explosion des besoins numériques a modifié toutes les cartes de l’industrie, et OVH l’a bien compris. Notre implantation dans le Grand Montréal, avec l’ouverture du plus grand centre de données au monde en termes de capacité d’hébergement -360 000 serveurs-, nous a ouvert avec succès les portes du marché nord-américain », a déclaré M. Laurent Allard, directeur général d’OVH.com. « Notre offre de services satisfait les plus hauts standards de l’industrie et s’adapte à tous les types de clients, du développeur à la start-up, en passant par les PME, les fournisseurs d’applications ou les plus grandes entreprises. Transversalité, compétitivité et sécurité constituent la recette de notre croissance », a-t-il ajouté. Accompagnée dans son implantation et son développement par Investissement Québec et Montréal International, OVH.com possède un siège social dédié à la R-D et au service commercial en plein cœur du centre-ville de Montréal, ainsi qu’un centre de données à Beauharnois, sur la rive-sud de Montréal. « Le Grand Montréal possède des atouts distinctifs, comme sa position géographique stratégique et ses coûts d’opération très compétitifs, qui lui permettent de se positionner favorablement sur la scène internationale et ainsi tirer profit du vaste potentiel que représente l’exploitation des données massives », a déclaré M. Élie Farah, vice-président, Investissement Grand Montréal, Montréal International. « À l’ère du big data, la présence d’un acteur majeur comme OVH.com contribue assurément à renforcer l’expertise de la région comme centre d’excellence dans l’industrie de l’hébergement numérique et des services informatiques », a-t-il ajouté. L’expansion d’OVH.com dans la métropole québécoise permettra également d’offrir un espace et des services d’accompagnement aux talents et startups de demain, pour nouer de futurs partenariats. « Notre objectif est de jouer un rôle majeur dans l’écosystème montréalais, en accompagnant l’éclosion des startups les plus prometteuses », a précisé M. Allard. Bientôt un label « French Tech » pour Montréal? Signe marquant de l’attractivité de la métropole québécoise, OVH.com appuie auprès du gouvernement français la candidature du Grand Montréal au label « French Tech », qui vise à reconnaitre le statut de pôle d’excellence technologique aux métropoles les plus innovantes. Après New York et Tokyo, Montréal serait la 3e ville au monde à obtenir cette appellation. Le nom de cette opération de promotion, soutenue par le maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal, M. Denis Coderre, et intitulée Bleu-Blanc-Tech, consiste à dynamiser les initiatives des entreprises françaises et montréalaises afin d’accélérer leur internationalisation. À propos d’OVH.com OVH.com garantit à ses 930 000 clients un Cloud stable, fiable et sécurisé. Avec plus de 220 000 serveurs hébergés dans 17 centres de données à travers le monde, OVH.com déploie un réseau privé de fibre optique offrant 4000 Gbps de bande passante. En 2013, la compagnie a ouvert son premier centre de données nord-américain à Montréal, avec une capacité de 360 000 serveurs. Son succès, OVH.com le doit à une compétitivité hors-norme, rendue possible par une approche industrielle des hautes technologies, une maîtrise totale de la chaîne de production à travers une intégration verticale complète (de la construction des centres de données à la conception des serveurs). OVH.com s’engage chaque jour à proposer des solutions innovantes pour repousser les limites du Cloud sécurisé. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/ovh-expansion-siege-social-nord-americain-grand-montreal/
  6. Je pense pas avoir vu ce projet mentionné ici encore. COLO-D va se porter acquéreur d'une partie (150,000 pieds carrés) de l'ancien siège social de Jean Coutu à Longueuil. Il s'agit d'un investissement de 100 millions de dollars, incluant 15 millions investis par le Groupe Jean Coutu lui-même: Voir aussi les communiqués suivants sur le site de COLO-D: http://colo-d.ca/en/jean-coutu-group-announces-investment-in-colo-d/#.VlCfZaK3v3A http://colo-d.ca/en/colo-d-continues-strong-growth-and-announces-the-opening-of-a-second-mega-data-center-in-quebec-in-2016/#.VlCgA6K3v3A
  7. Vidéotron construira un centre de données à Montréal pour 40 millions LIA LÉVESQUE La Presse Canadienne Vu les besoins croissants, Vidéotron a annoncé mercredi la construction d'un centre de données au coût de 40 millions $. Au cours d'une rencontre avec la presse, mercredi, la présidente et chef de la direction de Vidéotron, Manon Brouillette, a souligné que la décentralisation des serveurs des entreprises vers des centres de données était une tendance lourde à l'échelle mondiale, une tendance dont l'entreprise souhaite profiter. Le centre de 4000 mètres carrés sera situé dans l'arrondissement de Saint-Laurent, dans le Technoparc Montréal. Environ 300 emplois seront ainsi créés durant la phase de construction et entre 15 et 20 emplois permanents par la suite pour gérer les infrastructures, a précisé Mme Brouillette. Vidéotron souhaite ainsi intéresser les entreprises et les institutions de toutes les tailles et ne compte pas s'arrêter aux frontières du Québec. «On vise tout type de clientèle. On a 120 000 clients aujourd'hui; on a une demande de cette clientèle-là, mais également, il y a des clients de grande taille. On voit vraiment une tendance; on est près des frontières. Tout: le climat, le dollar canadien, tout ça fait en sorte que c'est très favorable pour des clients internationaux. L'avantage qu'on a, c'est que nos infrastructures, nous, on est déjà avec nos interconnexions avec les États-Unis, l'Europe, etc., pour recevoir des clients et être capables de transiter les données», a expliqué Mme Brouillette. Le maire de Montréal, Denis Coderre, présent lors de l'annonce, ne cachait pas sa fierté. Il s'est dit doublement content, d'abord pour son Technoparc qui continue de se développer avec un centre de technologie de pointe, ensuite pour la croissance du nombre de centres de données au Québec. «Il ne faut pas se le cacher: le Québec et Montréal connaissent un léger retard dans ce domaine. À titre de comparaison, l'Ontario compte 1146 centres de données; le Québec n'en compte que 411», a dit le maire Coderre. Pierre Dion, président et chef de la direction de Québecor, a précisé qu'en fait, c'est non seulement Montréal et Québec, mais «tout le Canada qui est en retard sur les États-Unis» en la matière. Le maire Coderre pense que ce centre de données de Vidéotron permettra d'attirer ici d'autres entreprises. «Grâce au nouveau centre de données qui sera érigé ici, les entreprises montréalaises et du Québec entier pourront bénéficier d'une infrastructure infonuagique à la fine pointe. Pour Montréal, c'est un avantage incroyable, qui nous permettra d'attirer chez nous de nouvelles entreprises numériques ou de conserver celles que nous avons déjà», s'est-il félicité. http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201509/16/01-4901121-videotron-construira-un-centre-de-donnees-a-montreal-pour-40-millions.php
  8. Le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal a évalué les coûts des services municipaux grâce aux rapports financiers et indicateurs de gestion des 1110 municipalités du Québec. Un score global a pu être établi pour 766 d'entre elles, les données étant insuffisantes pour les autres. Les Villes évaluées représentent tout de même 95% de la population du Québec. La Presse a projeté ces données dans une carte interactive pour vous permettre de comparer votre municipalité avec les autres. Carte Interactive http://www.lapresse.ca/multimedias/201410/20/01-4810875-palmares-des-municipalites-2014-hec-la-presse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS1
  9. La mauvaise température du mois de juin et la grève dans l'industrie de la construction ont eu des impacts négatifs dans l'industrie touristique. À preuve, le nombre de chambres occupées dans la grande région de Montréal a connu une baisse de 2,63% en juin comparativement à l'année dernière, selon les données de l'Association des hôtels du grand Montréal (AHGM). http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201307/30/01-4675589-moins-de-touristes-a-montreal-en-juin.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1 Ca ne va pas bien, déjà qu'il y a eu une basse importante l'an dernier due au printemps érable...
  10. Le Silo no 5, citadelle numérique? Le Silo no 5 de la Pointe-au-Moulin, à l’ouest du Vieux-Port de Montréal, aurait tout ce qu’il faut pour devenir un centre très recherché de stockage de serveurs informatiques. L'effet vient avec la cause. La numérisation de nos vies quotidiennes fait, partout sur la planète, s'empiler des serveurs informatiques dans d'immenses entrepôts baptisés data centers. Ce marché du stockage explose. Il sourit également au Québec, à son climat nordique et même à des éléments de son patrimoine. Un silo à grain construit avant les Années folles peut-il devenir un symbole fort de la modernité? C'est le pari que veut relever la compagnie Vert.Com qui, depuis quelques mois, propose une drôle de transformation dans le Vieux port de Montréal: celle du Silo à grain no 5 en... centre de données — data center, comme disent les Anglos —, ces entrepôts de serveurs informatiques qui se multiplient pour répondre au flux grandissant à un rythme exponentiel d'informations numériques produit chaque jour par l'humanité. Baptisé Siloctet, le projet, sur les tables à dessin, consiste en l'installation de 112 000 serveurs informatiques savamment placés à la verticale dans les 44 espaces cylindriques totalement désaffectés depuis 1994 de l'annexe B1. Il attend toujours, pour prendre forme, le feu vert de la Société immobilière du Canada (SIC), propriétaire des lieux depuis 2010. Unir le monde du grain à celui de la communication numérique qui s'écrit sur iPhone et iPad: l'idée semble folle, mais elle est surtout cohérente, assure Éric Mateu, responsable du projet, puisque «les grains et les données informatiques ont besoin finalement du même environnement pour leur conservation», dit-il. «Cela va donner aussi une nouvelle vie à ce vestige industriel», tout en inscrivant Montréal dans un présent numérique qui aurait tout pour sourire au Québec. «En matière d'installation de centres de données, il y a un intérêt marqué pour le Québec qui se retrouve dans la liste des cinq endroits les plus prometteurs au monde, avec l'Islande, la Norvège, la Finlande et la Suède», résume M. Mateu. Et le coût de l'énergie qui prévaut ici — les centres de données sont énergivores —, les hivers et les lois moins intrusives en matière de surveillance électronique ne sont pas étrangers à la chose... Environnement et Patriot Act C'est qu'en se multipliant, les serveurs informatiques commencent en effet à mettre une pression énorme sur l'environnement partout sur la planète. Pour cause. Les centres de données sont en effet de gros consommateurs d'énergie, pour faire fonctionner ces concentrations de serveurs, mais aussi pour assurer leur refroidissement par climatisation. Les pays nordiques, avec leurs climats typiques se présentent désormais comme des lieux de prédilection pour l'implantation de ces centres, et encore plus quand les ressources énergétiques y sont à bon prix. Mais il y a plus. Plusieurs entreprises européennes qui jusqu'à maintenant allaient déposer des données numériques dans des centres de données aux États-Unis commencent à réviser cette décision, au bénéfice du Québec, et ce, pour plus de sécurité et... de confidentialité, prétend M. Mateu. La raison? Le Patriot Act, cette législation américaine adoptée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 et qui renforce le pouvoir des autorités dans les mondes numériques, entre autres. «Dans ce cadre légal, dit-il, le FBI peut entrer dans les serveurs des centres de données sans trop de difficulté, ce qui fait réfléchir des entreprises européennes qui s'en servent pour y conserver des copies de sauvegarde de leurs brevets, de leurs plans, de leurs rapports, de leurs communications internes.» Une prolifération logique Les effets de cette nouvelle délocalisation des données commencent d'ailleurs à se faire sentir, comme en témoigne l'inauguration au début de l'année d'un nouveau centre de données à Beauharnois, dans la région de Montréal. La compagnie française OVH est derrière ce projet qui, à terme, pourrait rassembler sur le site de l'ancienne usine de Rio Tinto Alcan, dans cette petite ville de 12 000 âmes, pas moins de 360 000 serveurs informatiques. Au même moment, Technoparc Montréal et Canix Colo, une boîte canadienne spécialisée en traitement de données, planchent également sur un projet de vaste entrepôt de serveurs dans le sud de la métropole. «Ce n'est pas un phénomène de mode, résume M. Mateu. C'est une réponse normale à un besoin logique» alimenté chaque jour par les usagers de technologies de communication, internautes et entreprises qui revendiquent une existence en ligne. Pause technique: en faisant se multiplier dans l'environnement social toujours plus d'appareils de communication portable (tablettes, téléphones intelligents), en succombant à l'appel de l'informatique en nuage qui permet le fonctionnement de blogues, de la plupart des services de Google, de Facebook, de Twitter, de YouTube... les humains encouragent de manière naturelle la multiplication de données numériques et, du coup, des serveurs permettant de stocker ces données. «Les appareils que nous utilisons, pour être toujours plus petits, doivent réduire leur capacité de stockage. Or, quand on dématérialise cette capacité dans nos outils de communication, il faut la rematérialiser ailleurs, dans le nuage [informatique] qui, lui, a une existence physique: le centre de données». Les chiffres sont étourdissants. Selon CISCO, en 2015, nos vies numériques devraient entraîner la conservation dans les seuls centres de données de la compagnie de 4,8 zettabytes de données informatiques — une valeur astronomique —, soit trois fois plus que la quantité évaluée l'an dernier à 1,5 zettabytes. Sur l'ensemble de la planète, ces flux d'informations en format numérique se mesurent désormais en millions d'exabytes, dont quelques milliers pourraient bien un jour passer par un des 44 cylindres du Silo no 5 de Montréal. Le lieu, qui trône depuis le début du siècle dernier sur la Pointe-au-Moulin à Montréal, n'a jamais réussi à trouver son deuxième souffle après une fermeture complète il y a près de 20 ans. Des transformations en musée, en hôtel et même en climatiseur géant ont été envisagées. En vain. «Le centre de données est sans doute le seul capable de donner une valeur économique à ce bâtiment tout en respectant sa nature», prétend M. Mateu qui évalue entre 150 et 200 millions de dollars le coût d'implantation de ce centre de données à la verticale. Mieux, l'endroit viendrait du coup soustraire de l'environnement un énième centre de données qui, construit de manière traditionnelle, occupe de grandes surfaces au sol. «On voit donc l'intérêt d'investir des bâtiments désaffectés pour les centres de données, comme cela a été fait dans une partie du vieux port de New York, dit-il. Construit au sol, Siloctet occuperait l'équivalent de cinq terrains de football américain», conclut-il. Des surfaces bien concrètes, surtout dans les zones urbaines étriquées, qui donnent corps et matière à des vies sociales et professionnelles qui tendent à en avoir de moins en moins. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/345941/le-silo-no-5-citadelle-numerique
  11. Super animation créée à partir des données en real-time de la STM, STL et RTL. J'ai trouvé ça sur Fagstein.com. Chaque point est un autobus qui se déplace. http://blog.fagstein.com/2012/11/28/montreal-bus-animation/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+fagstein+%28Fagstein%29 [video=youtube_share;xMg-EcUZOZ0]
  12. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=19497&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques 7 septembre 2012 Montréal, le 7 septembre 2012 - Ce samedi 8 septembre, à l'Université McGill, près de 200 développeurs en informatique participeront à Hack ta ville, un événement intensif de création informatique. Réalisé en partenariat avec la Ville de Montréal, la Société de transport de Montréal (STM) et l'Agence métropolitaine de transport (AMT), Hack ta ville vise à développer des applications portant sur le transport, la planification urbaine mais aussi l'agriculture urbaine, le développement durable ou l'utilisation du territoire (lieux publics, parcs, développement résidentiel). L'événement provoquera une rencontre entre amoureux de la ville, citoyen-bidouilleurs (hackers), concepteurs, acteurs communautaires, universitaires et professionnels des transports et leur permettra de développer un projet web ou mobile à partir des ensembles de nouvelles données ouvertes par la Ville de Montréal, la STM et l'AMT. « Je suis très heureux que la Ville de Montréal libère de nouveaux ensembles de données dans le cadre de Hack ta ville, le 8 septembre prochain. Cela fera bientôt un an qu'elle est devenue la première municipalité au Québec à ouvrir ses données. Elle a permis ainsi aux développeurs de créer de nouvelles applications informatiques qui facilitent la vie des Montréalais, notamment en ce qui a trait à leurs déplacements, tout en stimulant l'entrepreneurship », a déclaré le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, M. Michael Applebaum. Pour alimenter le travail des développeurs présents à Hack ta ville, la Ville de Montréal libère les nouveaux ensembles de données suivants : • Stationnement sur rue – Panneaux de signalisation • Anciens territoires administratifs de la Ville de Montréal • Recensement de la population de l'île de Montréal – 2011 • Arbres publics sur le territoire de la Ville - Échantillon arrondissement de Ville-Marie La plupart de ces ensembles de données sont accessibles sur le portail des données ouvertes de la Ville de Montréal à l'adresse http://donnees.ville.montreal.qc.ca/. Sur place, la Ville de Montréal fournira également sur CD-ROM des échantillons de données sur les éléments suivants : • Arboretum • Boisés • Lieux culturels • Écoterritoires, • Terrains en friches • Milieux humides • Parcs et les ruisseaux De son côté, « l'AMT est soucieuse d'offrir une information en continu concernant ses services de transport collectif. Une toute nouvelle gamme d'outils d'information instantanée a donc été développée pour faciliter les déplacements des clients tout au long de leur parcours, comme 511AMT, le site mobile, l'outil Alerte-Train et le compte Twitter de l'AMT. Au même titre que les applications qui pourront être créées grâce à l'ouverture de nos données, ces technologies améliorent la coordination des services pour les clients. L'ouverture de nos données en temps réel s'inscrit dans ce cadre et permettra de développer des solutions d'applications mobiles innovantes afin d'offrir une information utile à la clientèle pour rendre l'expérience du transport collectif conviviale et facile », souligne le vice-président, Communication et marketing de l'AMT, M. Pierre-Luc Paquette. L'AMT rendra donc accessible de toutes nouvelles données en temps réel concernant son réseau de trains de banlieue au amt.qc.ca/developpeurs. Sous le format standardisé General Transit Feed Specification (GTFS)-temps réel : • État du service des trains de banlieue (le respect des horaires) • Alertes de service concernant les retards, les annulations, les événements imprévus et les horaires modifiés • Position des rames de trains sur l'ensemble du réseau de l'AMT Sous le format Transit Communications Interface Profiles (TCIP) : • Liste de l'ensemble des lignes du réseau de trains de banlieue • Liste des gares du réseau de l'AMT • Horaire de tous les voyages • Respect des trains à l'horaire en temps réel • Alertes sur l'état du service des trains Par ailleurs, « la STM rend disponible aujourd'hui un ensemble de données, totalement anonymes, qui portent sur les déplacements d'utilisateurs de la carte OPUS au sein des réseaux de bus et de métro. Entre les mains des développeurs créatifs et talentueux présents à Hack ta ville, ces données pourront par exemple servir à développer des outils qui proposent des trajets alternatifs pour faciliter les déplacements des citoyens et favoriser l'utilisation du cocktail transport », a affirmé M. Michel Labrecque, président du conseil d'administration de la STM.
  13. La deuxième plus importante firme de télécommunications du Canada, Telus (TSX:T), dépensera 840 millions de dollars au Québec au cours des trois prochaines années. Cet investissement appuiera notamment la poursuite du déploiement des infrastructures mobiles 4G LTE dans diverses régions, le prolongement des réseaux sans fil et filaire dans les communautés éloignées du Québec et la construction d'un centre de données Internet intelligent à Rimouski. Les investissements de Telus pendant cette période totaliseront 440 millions de dollars dans la région de Montréal. Ils permettront notamment d'étendre la portée des infrastructures mobiles 4G LTE à un plus vaste territoire de la région métropolitaine. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/06/04/004-investissement-telus-quebec.shtml
  14. Vert, la couleur de l'avenir. Les millions d'amis de Facebook et les fans d'Apple ne trouvent pas très cool que leurs entreprises chéries carburent au charbon et aux autres formes d'énergie polluantes. Aussi, quand Greenpeace a publié il y a quelques semaines un classement des entreprises technologiques les plus propres, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des manifestations ont été organisées et des annonces ont suivi. Apple, une des entreprises qui utilisent le plus le charbon pour alimenter ses centres de données, a fait savoir qu'elle abandonnerait complètement cette forme d'énergie d'ici un an dans ses trois installations des États-Unis situées en Caroline du Nord, en Californie et en Oregon. Les modalités de cette conversion totale à l'énergie propre restent à préciser. Les panneaux solaires et les piles à combustible capables de générer de l'électricité avec des biogaz sont au nombre des moyens que compte utiliser Apple pour réduire sa dépendance aux énergies sales. C'est tout un défi pour une entreprise de cette taille. En Californie, où est situé le siège social d'Apple et le plus gros de ses centres de données, l'entreprise doit s'approvisionner auprès de Duke Energy, le seul fournisseur d'électricité de la région qui utilise surtout du charbon. Comme Apple, toutes les entreprises technologiques chassent désespérément les sources d'énergies vertes pour leurs serveurs, dont l'aliment de base est l'électricité. Google, qui a déjà songé à installer les siens sur le site de l'aéroport désaffecté de Mirabel, investit massivement dans le développement des sources d'énergie verte. L'entreprise de Silicon Valley consacre près d'un milliard de dollars américains pour augmenter la production d'énergie solaire et éolienne. Elle achète autant de kilowattheures propres qu'elle le peut mais elle doit malgré tout se contenter d'un bilan assez moyen: seulement 30% de toute l'énergie consommée par Google est renouvelable. Google s'est engagée à réduire à zéro son empreinte carbone, mais pas à tout prix. À ceux qui se demandent pourquoi l'entreprise ne s'installe pas là où il y a de l'énergie propre en abondance, elle répond ceci sur son site internet: les endroits qui ont le plus d'énergie propre ne sont pas nécessairement ceux où un centre de données peut le mieux servir ses clients. S'il y a des milliers de kilomètres entre les deux, le délai de réponse peut devenir un problème, même s'il se mesure en milliseconde. Il y a mille millisecondes dans une seconde. Il faut par exemple 20 millisecondes à une information pour franchir 2000 kilomètres. Ce problème de latence, comme on l'appelle dans l'industrie, peut toutefois être géré et atténué en améliorant la qualité du réseau de transmission. Une explosion de données La musique, les livres, les films se sont dématérialisés et réincarnés dans des centaines de millions de serveurs répartis dans des milliers de centres à travers le monde. Un centre de données informatiques conserve des informations numérisées qui doivent être accessibles rapidement et en tout temps, explique Éric Chouinard, qui a cofondé iWeb, une entreprise d'hébergement de données à Montréal en 1996. Pour être efficace, il a besoin d'une source d'énergie fiable et peu coûteuse. Les serveurs sont énergivores et leur fonctionnement dégage beaucoup de chaleur, qui doit être évacuée. La climatisation représente donc une portion importante de la facture énergétique. Le tiers de la consommation d'électricité sert à refroidir l'espace, d'où l'intérêt de s'installer un centre dans des climats frais, précise Eric Chouinard. iWeb paie chaque mois 300 000$ en électricité à Hydro-Québec pour l'alimentation de ses 35 000 serveurs répartis dans quatre centres. En plus de l'énergie, un centre de données a besoin d'un réseau double de fibre optique, pour continuer de fonctionner en cas d'avarie sur l'un des deux. L'accès à une main-d'oeuvre qualifiée est aussi un ingrédient important, selon le cofondateur de iWeb, qui compte 200 employés, et qui fait de la recherche-développement. Tous ces ingrédients qui font le succès d'un site d'hébergement, Éric Chouinard les a trouvés à Montréal. Son entreprise réalise maintenant un chiffre d'affaires de 45 millions et a des clients dans 150 pays. Depuis des années, le jeune entrepreneur dit à qui veut l'entendre que le Québec aurait intérêt à être plus accueillant pour les centres de données informatiques. Il en est plus convaincu que jamais. «Le nombre d'emplois est à considérer, mais il y a aussi tout un écosystème qui tourne autour des centres de données», estime-t-il. Le développement rapide de l'informatique en nuage, qui permet aux entreprises de sous-traiter le stockage d'un nombre croissant de données, laisse présager une augmentation fulgurante du nombre de centre de données. Selon une étude réalisée par la firme IDC pour le compte de Microsoft, 1,5 million d'emplois ont été créés dans le monde par l'informatique en nuage en 2011. Au Canada, la firme prévoit que 70 000 nouveaux emplois y seront reliés d'ici la fin de 2015. Pour Éric Chouinard, le calcul est vite fait: si le Québec obtient une part équivalente à son poids dans le Canada, ça peut vouloir dire 15 000 emplois de plus. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528702-vert-la-couleur-de-lavenir.php
  15. C'est 1534 qui recommence, en version numérique. Assaillie par les bateaux français au début du 16e siècle, celle qu'on appelle désormais Montréal est aujourd'hui le tremplin des sociétés technologiques françaises de toute taille, avec à la clé, un accès à l'eldorado infonuagique américain... Caractérisée par une interface web d'où on peut tout gérer et commander, l'informatique en nuage est une technologie qui dépasse les frontières, mais elle n'échappe pas aux contraintes géographiques les plus élémentaires : plus on est loin de ses clients, plus le délai de transmission des données est long. C'est pourquoi les hébergeurs et les fournisseurs de services infonuagiques ayant des visées internationales doivent déployer des centres de données dans chacune des grandes régions desservies. Amazon a des serveurs à Amsterdam, Francfort, Hong Kong et Tokyo. Google en Belgique, en Finlande et à Taïwan. Microsoft en Irlande et à Singapour. iWeb au Québec, au Brésil et bientôt en Inde et en Europe. Deux sociétés françaises À ce jeu, Montréal pourrait gagner gros. En un an et demi, deux sociétés françaises ont ouvert une première succursale dans la métropole québécoise, dans l'espoir de percer le marché internet nord-américain. L'hiver dernier, OVH, le plus important hébergeur européen a annoncé l'installation à Beauharnois de ce qui pourrait devenir, à terme, son plus gros centre d'hébergement de données, à 360 000 serveurs. OVH suivait ainsi la même démarche que son rival Linkbynet, un hébergeur de plus modeste taille qui se spécialise exclusivement dans des services liés à l'informatique en nuage. Au-delà de l'hébergement sur mesure, Linkbynet tente de séduire les PME canadiennes en leur fournissant un service simplifié de gestion des applications web qu'elles comptent utiliser. La formule fait mouche : l'entreprise a doublé de taille depuis son arrivée à Montréal, en 2010, et compte le faire à nouveau d'ici l'an prochain, faisant passer son nombre d'employés de trente à soixante. «En France, nous avons fait notre marque avec des clients de la trempe de Michelin et Sodexo. À Montréal, nous ciblons les PME québécoises, mais c'est aussi notre base pour l'ensemble de l'Amérique du Nord», explique Julien Trassard, PDG de Linkbynet Canada. L'Oncle Sam M. Trassard n'est pas seul à voir Montréal comme un tremplin vers le marché nord-américain. Outre Linkbynet et OVH, des entreprises québécoises lorgnent aussi du côté de l'Oncle Sam. Sa douzaine d'entreprises spécialisées, ses coûts d'affaires peu élevés et sa géographie avantagent la métropole québécoise. Pas pour rien si, en juillet dernier, la firme d'analyse 451 Group classait Montréal au sixième rang des villes nord-américaines les plus attrayantes pour les hébergeurs de données. Tout le monde en profite, pas seulement les hébergeurs français, conclut Julien Trassard. «Ça démocratise le cloud, ça génère de l'emploi et ça fait du Québec une plaque tournante des TI en Amérique du Nord.» http://affaires.lapresse.ca/portfolio/infonuagique/201204/24/01-4518514-montreal-capitale-de-la-france-en-amerique-du-nord.php Aujourd'hui, Beauharnois, demain l'Amérique. Après avoir lorgné du côté de Boston, Philadelphie et Washington, le premier hébergeur internet européen a choisi de s'installer à Beauharnois, au Québec. C'est le site qui a séduit Octave Kalba, fondateur de OVH.com, une entreprise familiale basée à Roubaix, en France. L'ancienne aluminerie d'Alcan, fermée en 2008, lui a semblé faite sur mesure pour accueillir leur type d'entreprise, qui fabrique et exploite des serveurs informatiques dédiés ou mutualisés (cloud). Et les tarifs d'électricité? Ç'a fait partie de la décision. C'est surtout la stabilité de l'approvisionnement en électricité qui est appréciée. Côté prix, il y a des économies comparativement à la France, «mais c'est pas délirant comme différence», dit M. Klaba. Les Klaba passent actuellement plus de temps de ce côté-ci de l'Atlantique, où ils s'affairent à mettre en route un gros datacenter, comme on dit en France, un des plus gros en Amérique du Nord. En échange de l'ancienne usine d'Alcan, OVH s'est engagée à investir 127 millions et à créer 120 emplois au cours des trois prochaines années. Concrètement, l'entreprise veut se doter d'un quartier général pour percer le marché américain. «D'abord la côte Est, New York et Washington et plus tard, l'Ouest, Vancouver et la Californie», précise Octave Klaba. Gros programme pour l'entreprise fondée en 1999, qui exploite 100 000 serveurs en Europe. Son objectif est de doubler ce nombre et de multiplier aussi par deux son chiffre d'affaires de 120 millions. À plus long terme, l'entreprise veut se doter de 360 000 serveurs et générer 85% de son chiffre d'affaires en terre d'Amérique. Les premières étapes prévues sur ce long parcours sont New York, Washington, Atlanta et Dallas d'un côté. De l'autre, Ottawa, Toronto, Detroit, Chicago et Dallas. OVH arrive à Beauharnois avec sa technologie et son savoir-faire. L'entreprise construit ses propres serveurs, plutôt que de les acheter à Dell ou autres. Sa technique de refroidissement à l'eau plutôt qu'à l'air, par exemple, lui permet de réduire considérablement sa facture énergétique. «Notre avantage, c'est qu'on peut faire profiter nos clients de ces économies», dit Octave Klaba. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528726-aujourdhui-beauharnois-demain-lamerique.php http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528706-un-interet-commence-a-poindre-au-quebec.php
  16. De bonnes nouvelles http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201201/23/01-4488434-montreal-nouveau-pole-de-lhebergement-de-donnees.php
  17. Les deux mains sur le volant Il y a deux ans, Jean Charest demandait un mandat pour «diriger le Québec dans cette période de tempête économique». En des temps si sombres, a-t-il répété en campagne électorale, il faut un gouvernement majoritaire, qui a «les deux mains sur le volant». Où en sommes-nous aujourd'hui? Si l'on en croit le Parti québécois, les deux dernières sessions parlementaires ont été «catastrophique» (11 juin 2010) et «désastreuse» (10 décembre 2010), tandis que le Québec serait «paralysé». Il est vrai que dans certains domaines, le gouvernement Charest a fait preuve d'une maladresse devenue caractéristique. Toutefois, dans le dossier suprêmement important de l'économie, on ne peut rien reprocher aux libéraux. Certes, quand l'économie va bien, on en parle peu. Pourtant, les Québécois devraient réaliser à quel point sur ce plan, ils sont privilégiés. Selon les données publiées vendredi dernier par Statistique Canada, il s'est créé plus de 100 000 emplois dans la province au cours de l'année 2010. Comme le soulignait samedi notre collègue Rudy Le Cours, une telle performance s'est vue seulement quatre fois au cours des trois dernières décennies. Non seulement le Québec a-t-il récupéré le nombre d'emplois perdus pendant la crise économique; on y compte aujourd'hui presque 70 000 emplois de plus qu'avant la récession. Ces données font du Québec en particulier, et du Canada en général, un endroit privilégié sur la planète. Aux États-Unis, seulement un huitième (1/8) des 8,4 millions d'emplois perdus pendant la crise ont été récupérés. En France, le taux de chômage frôle les 10% (7,6% au Québec); en Irlande, il est de 14%, en Espagne, de 20%. Quelle part de cette bonne fiche revient au gouvernement Charest? Pas la plus grande. Quoiqu'on en pense, les gouvernements ont une influence limitée sur la conjoncture économique. Cela dit, le gigantesque plan d'infrastuctures lancé (par hasard) juste avant la récession a beaucoup aidé la province à limiter l'impact de la crise mondiale sur l'emploi. La présence de ministres économiques très compétents (Raymond Bachand, Clément Gignac) n'a certainement pas nui dans certains dossiers. Pour le reste, le Québec a surtout profité de la hausse des prix des matières premières. Dans le secteur minier, par exemple, les investissements ont presque doublé au cours des cinq dernières années. Heureusement, on n'a pas réclamé de moratoire sur l'exploitation des gisements d'or et de fer... Le gouvernement Charest a tort de refuser de tenir l'enquête sur la corruption. Cela seul justifie-t-il le niveau record d'insatisfaction enregistré par les sondages? Nous ne le croyons pas. En tout cas, au cours des prochains mois, en plus de dénoncer à tout vent, les partis d'opposition devraient expliquer comment ils comptent s'y prendre pour que l'économie québécoise continue de tirer son épingle du jeu.
  18. Excellente discussion trouvee sur Spacing Montreal a propos du groupe 'Montreal Ouvert' qui fait la promotion de l'idee que la ville ouvre ses base de donnees au public. Merveilleuse idee quant a moi. Les liens: http://spacingmontreal.ca/2010/10/09/open-source-city/ http://montrealouvert.net/
  19. Publié le 03 juin 2010 à 07h01 | Mis à jour le 03 juin 2010 à 07h06 (Montréal) Signe que le marché immobilier de luxe se porte bien à Montréal, un record vient d'être fracassé dans l'arrondissement d'Outremont. L'agente Marie-Yvonne Paint, de Royal LePage, a obtenu le prix le plus élevé jamais payé dans ce quartier pour une résidence située au 22, avenue Ainslie. La maison vient d'être achetée par un couple d'industriels français au coût de 5,3 millions après sept mois sur le marché. «À Westmount, on a déjà eu ce prix-là, mais pas à Outremont, a indiqué Mme Paint. On a vraiment créé un précédent.» > Suivez Maxime Bergeron sur Twitter Le prix d'origine de la somptueuse résidence - connue sous le nom de Maison Tourville - était de 6,2 millions, mais il a été abaissé en mars. La propriété de cinq chambres à coucher est évaluée à 3,6 millions par la Ville, et ses comptes de taxes municipales et scolaires s'élèvent à 43 693$ par année. Les acheteurs, qui arrivent directement de France, s'y installeront avec leurs cinq enfants. Ils ne manqueront pas d'espace, puisque la propriété compte aussi une maison secondaire pour les invités. Avant cette transaction, le prix le plus élevé jamais obtenu pour une résidence à Outremont était de 2,7 millions, selon les données de la Chambre immobilière du Grand Montréal. La transaction remonte à 2004. Marie-Yvonne Paint se dit très satisfaite du prix final ainsi que du délai de vente de sept mois, «qui n'est pas long pour cette gamme de prix». La maison a fait l'objet d'un total de trois offres au fil des mois, a-t-elle affirmé. Ce prix de vente, si élevé soit-il, est à des années-lumière de ce que tente d'obtenir un vendeur de l'Île-Bizard, dans l'ouest de Montréal. Il demande 27 millions pour sa propriété de neuf chambres à coucher, sise sur un terrain de 48 000 mètres carrés. Les taxes combinées coûteront 64 000$ par an au futur acheteur... s'il se manifeste. Le marché du haut de gamme dans son ensemble se porte très bien dans la métropole, selon des données obtenues récemment par La Presse Affaires. Quelque 64 maisons de plus de 1 million ont changé de main au premier trimestre, contre 27 pendant la même période en 2009. Le prix moyen de ces transactions était de 1,5 million, comparativement à 1,3 million l'an dernier. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201006/03/01-4286371-un-record-immobilier-fracasse-a-outremont.php
  20. La population du centre-ville de Montréal a retenu l’attention d’un groupe de chercheurs qui ont évalué, pour la première fois, l’importance qu’y a la population transitoire. L’étude, réalisée par le Groupe de recherche sur les espaces festifs (GREF) et dont les résultats ont été dévoilés lundi, a permis de constater que 23 000 individus résident au centre-ville alors que 350 000 personnes, dont 120 000 étudiants, y transitent chaque jour sans y habiter. Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) Montréal centre-ville, qui a donné l’impulsion au projet d’étude, espère que ces premières données lui permettront d’améliorer le financement auquel il estime avoir droit. «Nous sommes financés au prorata de la population résidente du centre-ville, a indiqué Suzanne Matte, directrice générale du CJE Montréal centre-ville. Le problème, c’est que 70 % de notre clientèle est transitoire. Seulement 30 % d’entre elle réside sur notre territoire.» Cette réalité a aussi nui au financement d’autres partenaires de l’étude, dont le Centre de santé et de services sociaux de la Montagne et le YMCA Centre-ville. Puis*qu’aucune statistique n’avait été compilée sur la population transitoire, les données des recensements avaient préséance dans l’attribution de l’aide financière. Qui transite? La principale raison de la présence de la population transitoire au centre-ville : 1 Études : 42,5 % 2 Travail : 30,2 % 3 Consommation : 27,1 % http://www.journalmetro.com/montreal/article/539225--qui-est-la-population-du-centre-ville
  21. Les prix de vente des logements neufs au Canada au mois de mai ont reculé de 0,1%, selon les données de Statistique Canada. Pour en lire plus...
  22. Assurance emploi : les chiffres explosent * Presse Canadienne, * 09:31 Au Québec, le nombre de bénéficiaires ordinaires a augmenté de 7,8% en mars. Le nombre de Canadiens recevant des prestations ordinaires d'assurance-emploi a crû de 10,6 pour cent en mars pour atteindre 681 400. Cette augmentation est la plus forte depuis que le marché du travail a commencé à se détériorer, en octobre, a indiqué Statistique Canada. Le nombre de prestataires ordinaires d'assurance-emploi a grimpé de 36,2 pour cent depuis l'automne dernier. Le nombre de demandes initiales et renouvelées reçues en mars a toutefois diminué de 1,9 pour cent par rapport à février, pour s'établir à 318 900. Malgré tout, le nombre total de demandes reçues en mars était le deuxième en importance depuis que des données comparables sont disponibles, soit 1997. C'est dans l'ouest du pays que la situation s'est le plus détériorée. En Alberta, le nombre de bénéficiaires ordinaires d'assurance-emploi a bondi de 32,1 pour cent en mars, alors qu'il a augmenté de 26,7 pour cent en Colombie-Britannique. Dans les deux cas, il s'agit des hausses mensuelles les plus importantes depuis que des données comparables existent. Le nombre d'Albertains et de Britanno-Colombiens qui reçoivent des prestations d'assurance-emploi a crû respectivement de 131,1 et 80,5 pour cent depuis octobre. Au Québec, le nombre de bénéficiaires ordinaires a augmenté de 7,8 pour cent en mars par rapport au mois précédent. En Ontario, la hausse a été de 9,9 pour cent, alors qu'elle a été de 4,9 pour cent au Nouveau-Brunswick.
  23. Le ministre des Finances déclare qu'il n'a pas été informé d'une possible fuite d'information sur les données de chômage de Statistique Canada, qui a provoqué une enquête de l'organisme. Pour en lire plus...
  24. Le nombre est moins élevé que prévu États-Unis : les inscriptions au chômage sont en baisse 19 mars 2009 - 09h19 THE ASSOCIATED PRESS Quelque 646 000 personnes se sont inscrites au chômage la semaine dernière aux États-Unis, un chiffre moins important que prévu. Mais le nombre total de chômeurs a continué d'augmenter pour la huitième semaine consécutive, pour passer à 5,47 millions. En données corrigées des variations saisonnières, les États-Unis comptaient la semaine dernière 646 000 nouveaux inscrits au chômage, contre 658 000 la semaine précédente, selon les chiffres annoncés jeudi par le département du Trésor. Mais le nombre total de chômeurs a progressé de 185 000 personnes au cours de la semaine dernière, pour s'établir à 5,47 millions en données corrigées des variations saisonnières. Il s'agit d'un nouveau record, alors que les analystes tablaient sur 5,33 millions de chômeurs. http://argent.canoe.com/lca/infos/etatsunis/archives/2009/03/20090319-091949.html
  25. L'économie canadienne se porte plus mal qu'on le pense Publié le 11 mars 2009 à 16h13 | Mis à jour à 16h15 La Presse Canadienne Ottawa Le directeur parlementaire du budget, Kevin Page, affirme que le rendement de l'économie canadienne est inférieur à ce que laissent entendre les différentes données publiées. Dans son évaluation de la situation économique rendue publique mercredi, M. Page écrit que la baisse de 3,4% du produit intérieur brut (PIB) réel qu'a connue le Canada au cours de son quatrième trimestre ne reflète pas vraiment la baisse de rendement de l'économie du pays. Il estime que le revenu intérieur brut (RIB) réel - qui mesure le pouvoir d'achat au pays - constitue un indicateur de rendement plus pertinent de la situation. Cette donnée a plongé de 15,3% au quatrième trimestre. Cette baisse abrupte a été alimentée par la réduction des bénéfices des sociétés, reflétant la forte baisse des prix des produits de base, écrit M. Page, faisant remarquer qu'elle est 10 fois plus prononcée que le déclin de 1,5% observé aux États-Unis durant la même période. Le rapport du directeur parlementaire du budget va à l'encontre de l'analyse relativement rose faite mardi par le premier ministre Stephen Harper, qui a affirmé que l'économie du Canada se comportait beaucoup mieux que celle des autres pays. Selon le document, les données du PIB montrant un recul de 6,2% de l'économie aux États-Unis au quatrième trimestre, comparativement à une baisse de 3,4% au Canada, sont trompeuses. Il s'agit de données annualisées, explique M. Page, ajoutant que comparativement à l'an dernier, le PIB du Canada affiche une baisse de 0,7%, contre une diminution de 0,8% du PIB américain, soit des rendements presque identiques.
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