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  1. La piétonisation des rues, le prolongement du réseau cyclable, l'élargissement des trottoirs, le développement du transport en commun... Confinées au mouvement écolo dans le passé, ces demandes sont aujourd'hui celles d'une portion croissante des Montréalais. Voilà le message des fidèles de la toute première heure de la journée En ville sans ma voiture, qui disent observer, année après année, une ouverture de plus en plus grande des citoyens envers des pratiques urbanistiques plus progressistes. «La journée sans auto le prouve, selon Marco Viviani, de l'entreprise Communauto. S'il y avait dans le passé des protestations quand on bloquait les rues pour l'événement, ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui. L'idée est même tellement ancrée, que la journée a des airs de vente trottoir!» Entre un cyclo-mélangeur qui permettait de faire des smoothies en pédalant, un skatepark où tournoyaient les amateurs de planche à roulettes et de BMX et un spectacle de baladi, l'ambiance était en effet plus ludique que tendue au centre-ville de Montréal, cet après-midi. Mais de là à dire que les citoyens réclament des politiques de réduction du nombre d'autos? Oui, répond Marie-Hélène Binet-Vandal, conseillère en aménagement à la Ville de Montréal. «Le message est beaucoup plus compris que dans les années passées, croit-elle. Les gens savent qu'il y a un problème, qu'il faut s'éloigner du tout-à-l'auto. Les Montréalais sont rendus là.» La réponse positive à l'événement d'hier en est une preuve, selon cette spécialiste, mais la multiplication des projets de quartiers verts sur l'île, avec la bénédiction des citoyens, le confirme plus encore : réaménagement de la place Valois au profit des piétons et des cyclistes, transformation d'un stationnement en allée piétonne dans l'axe de la rue Charlotte, à un jet de pierre du Red Light, transformation de la place Norman-Bethune au sein du campus Concordia, etc. «Une autre culture du déplacement est en train de prendre racine, estime Julie Beauvilliers, de la direction des Transports de la Ville. Il y a encore du travail à faire, c'est vrai. Mais des journées comme celle-ci permettent justement de sensibiliser encore un peu plus les gens.» Pour Mme Beauvilliers, le succès de la piétonisation estivale de la rue Sainte-Catherine, dans le Village gay, montre bien que les mentalités évoluent. «C'est un des seuls secteurs où les ventes au détail ont augmenté l'an dernier», note-t-elle. Un peu plus loin vers l'est, passé la scène où les Porn Flakes entonnent avec énergie «Welcome to the Jungle», l'équipe de l'éco-quartier Peter-McGill tient une partie de hockey improvisée entre groupes scolaires. «À chaque année depuis 2003, on voit bien que l'idée de la piétonisation fait tranquillement son chemin, lance Paul-Antoine Troxler, coordonnateur. Même que de plus en plus, les gens demandent pourquoi le périmètre s'arrête là et ne se poursuit pas plus loin...» Un rickshaw à vélo passe sur la Sainte-Catherine, suivi de près par un véhicule électrique à trois roues, tu type Segway, conduit par un policier. Non loin, un groupe d'une vingtaine de personnes s'adonnent au tai chi. Le fonds de l'air est doux, mais il est surtout mois pollué qu'à l'habitude. «Il y a 28 ans, quand je commençais en environnement, les Montréalais refusaient de croire que leur ville était polluée. Ils me lançaient constamment que Montréal n'est pas Los Angeles, se rappelle André Bélisle, président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique. Aujourd'hui, ils sont beaucoup plus conscients de la situation.» Corolaire : ils sont prêts à laisser leur auto au garage au profit du transport en commun. Mais à condition qu'on améliore le réseau, et vite. «Québec dépensera cette année 15 milliards pour les routes, mais seulement deux milliards pour le transport en commun, se désole M. Bélisle. Manifestement, les gouvernements sont en retard sur la population...» Source : http://www.cyberpresse.ca/environnement/200909/22/01-904463-lidee-de-la-pietonisation-fait-son-chemin-a-montreal.php
  2. Gracieuseté de Hildephonse Le site qu'aurait occupé ce projet est aujourd'hui (2010) un stationnement à ciel ouvert.
  3. depuis la thread sur la voie reservee sur pie ix: est-ce qu'il existe des options pour la ville, ou meme des precedents, d'expropriation de petites parcelles de terrain, le long d'une voie comme celle la, pour elargir le boulevard disons, de 30 ou 60 cm de chaque cote pour aider a la construction de qqchose comme une voie reservee ou un tramway ? dans le livre 'les annees 60' que je suis en train de feuilleter, sur les photos de la conversion de rene-levesque (alors dorcester), d'une plus petite rue au grand boulevard que l'on connait aujourdhui, on pense voir les terrains en bordure se faire 'manger' par la rue a mesure que les travaux avances. sur une rue comme pie ix beaucoup de terrains on des bordures en pelouse ou asphalte/beton qui ne serait pas dur pour la ville de reprendre et convertir en troittoir, pour ensuire laisser plus de place a la rue.
  4. L'entrevue - Réapprendre à rêver la ville Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 10 août 2009 Mots clés : Ville, Lucie K. Morisset, Urbanisme, Municipalité, Édifice, Québec (province) L'urbaniste Lucie K. Morisset déplore la montée en flèche d'un pragmatisme urbain paralysant L'urbaniste Lucie K. Morisset Photo: Jacques Grenier C'est le drame d'une époque. À trop avoir le nez collé sur la collecte des ordures, le ramassage de la neige, l'installation de compteurs d'eau, le remplissage des nids-de-poule ou la recherche impossible d'un consensus autour de la construction d'un banal immeuble de dix étages, Montréal semble avoir perdu sa capacité à rêver son avenir. Et cette «pathologie collective» pourrait même devenir une tare transmise de génération en génération. À moins d'un changement de cap radical, estime Lucie K. Morisset, de la Chaire de recherche en patrimoine urbain à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). «C'est à travers la ville que les humains, depuis toujours et au contact de l'architecture urbaine, façonnent leur identité. C'est aussi par cet espace qu'ils se sont projetés dans l'avenir en développant un environnement physique, bâti, qui correspond à leur vision d'un meilleur vivre ensemble», résume l'universitaire, spécialiste de l'imaginaire urbain et des paysages construits. «Les grandes utopies sociales passent par les villes», mais Montréal semble depuis plusieurs années y être totalement indifférent. Normal. C'est que, loin d'être seulement la capitale du design, la métropole culturelle ou la ville des festivals qu'elle prétend être, «la plus grande métropole francophone d'Amérique», comme le disent les manuels de géographie, se poserait surtout aujourd'hui comme un problème de gestion plutôt que comme une question de civilisation. Un phénomène qui touche d'ailleurs les villes en général, un peu partout sur la planète. Et Montréal en particulier. «C'est naturel, dit Mme Morisset, rencontrée la semaine dernière sur une terrasse ensoleillée du centre vibrant de la ville. Les eaux usées, le transport, les poubelles, la neige, ce n'est pas le gouvernement fédéral qui va s'en occuper. C'est le municipal.» La réalité de la proximité est imparable. Mais elle s'accompagne aussi d'une montée en flèche du pragmatisme urbain. Pragmatisme qui «s'est développé partout dans les villes sous la pression des gestionnaires, mais également d'un courant sociologique influent [dans les administrations publiques] qui appréhende la ville de manière descriptive et surtout dans toute sa technicité», poursuit celle qui, en septembre prochain, participera à un colloque international sur le thème La Ville, objet de représentation, à l'UQAM. «Or, d'un point de vue épistéÄmologique, nous avons peut-être développé trop d'outils de mesure qui bloquent aujourd'hui notre capacité à rêver.» Dans un village de la Beauce, de la Montérégie ou de la Gaspésie, l'approche est certainement valable, tout en étant d'ailleurs soutenue par les habitants du coin, selon elle. Mais, dans de grands espaces, comme celui représenté par une île et sa couronne, ce serait une autre histoire. «On s'attend là à ce qu'il y ait une vision d'ensemble, un projet collectif qu'on a de la difficulté à cerner pour le moment, dit Mme Morisset. Mais peut-être est-ce parce que nous sommes trop bien? Et qu'on ne peut pas, du coup, s'imaginer meilleurs?» La dictature du ici-maintenant Une île, plein de villes, et pas de vision. La critique est connue. Elle s'expliquerait aussi par le «présentisme» de notre temps. En rupture avec le futurisme des décennies passées -- où la série britannique Cosmos 1999 racontait l'avenir --, cette autre façon d'appréhender le réel, définie par l'historien français François Hartog, illustre l'incapacité collective à se projeter et à anticiper l'avenir. Le phénomène serait d'ailleurs palpable au contact des nombreuses contestations et levées de boucliers qui, depuis plusieurs années, accompagnent chaque projet de construction d'immeubles, de prolongement d'autoroutes ou d'installation d'oeuvres d'art dans un parc, que la proposition ait de l'envergure ou non. «C'est un problème, lance Mme Morisset. Montréal ne développe pas des projets, mais des oppositions. Oppositions, d'ailleurs, face auxquelles tout le monde finit par s'écraser... certainement parce qu'il n'y a pas de vision au départ.» L'équation est terrible. Elle laisse aussi plusieurs terrains en jachère à Montréal, en plus de trouver sa source dans un paradoxe très contemporain, selon elle, alimenté par l'engouement tout aussi moderne pour... la démocratie participative. «Aujourd'hui, quand on dit parler de patrimoine, en fait, on parle de démocratie participative, résume l'universitaire. Le hic, en tenant compte de plein de points de vue, c'est qu'on s'oppose forcément à une vision unitaire des choses. La culture du consensus entraîne un éclatement de l'espace public.» Pis, sous l'effet d'une minorité d'opposants, c'est finalement toute la collectivité qui, selon elle, finit par pâtir d'un «horizon urbain bouché». «Et là, on est à des années-lumière de la démocratie participative», estime l'historienne de l'urbanité, qui déplore au passage cette peur chronique de la contestation. «Au moment de sa construction, le Château Frontenac, à Québec, a été qualifié de "verrue du Vieux-Québec", dit-elle. Aujourd'hui, il est devenu une représentation de la nation.» Le marketing urbain Fait étonnant: c'est dans ce vide que le marketing urbain trouve désormais un terreau fertile pour s'imposer comme substitution au manque de vision, avec ses concepts de «Quartier des spectacles» ou de «Montréal, ville de design», érigés en objectif commun. «C'est du branding, de la stratégie de marque. Mais ça nous amène aussi à confondre marketing et urbanisme, et ça ne règle rien.» Or, l'inertie, pour plusieurs observateurs de la scène urbaine qui voient suinter des murs de la ville, commence doucement à éveiller l'impatience, mais aussi à alimenter les appels au passé, à l'époque où Montréal était un laboratoire de modernité, ou les regards ailleurs (Barcelone ou Berlin) pour démontrer que l'herbe est plus verte chez les voisins. «Dans un cas, c'est la recherche d'une recette, dans l'autre, c'est l'espoir d'un retour en arrière», dit Mme Morisset, qui pense plutôt que la planche de salut est avant tout dans un «changement dans la gouvernance municipale», par exemple. «Il faut détacher la représentation politique du travail des fonctionnaires», et ce, pour sortir enfin le maire de la neige et des ordures ménagères afin de lui permettre de mieux représenter la ville, de parler développement et surtout... d'avoir une vision. «Un peu comme Jean-Paul L'Allier l'a fait à Québec», poursuit-elle. Dans cette optique, Montréal devrait aussi, selon elle, apprendre à être à l'avenir une «ville de représentation» plutôt que de gestion, mais aussi à redonner le goût de rêver à ses habitants «en cessant de ne pas terminer tout ce qu'elle commence», dit la spécialiste du patrimoine. «Ce serait un bon début. Si on arrivait à compléter un projet de développement, cela pourrait nous rassurer sur notre capacité à accomplir des choses.» Et d'ajouter: «Nous avons peut-être besoin d'une psychanalyse sociale qui va nous éviter de transmettre notre incapacité à penser l'avenir aux générations suivantes.» Des générations qui, dans une logique urbaine historique, s'attendent à voir, demain, dans la brique des bâtiments, le béton des trottoirs ou le vert des parcs, ce à quoi leurs prédécesseurs ont rêvé aujourd'hui. «La ville, c'est là où l'on construit tout ce qu'on pense qui va arriver demain», dit Mme Morisset. Et à Montréal, ce demain serait encore aujourd'hui un grand terrain vague. http://www.ledevoir.com/2009/08/10/262269.html
  5. Ça me surprends que personne n'en ait parlé encore... Pour ceux qui ne le savent pas encore, l'OMS a élevé son niveau d'alerte à 4 aujourd'hui. http://www.canoe.com/infos/international/archives/2009/04/20090427-170256.html Si cette crise continue de se concrétiser, elle pourrait signer l'arrêt de mort pour plusieurs entreprises qui sont déjà mal en point à cause de la crise économique. À titre d'information, la souche de la grippe porcine (H1N1) est la même que la grippe espagnole de 1918 qui a fait environ 30 millions de morts. Je sais qu'à l'époque, la médecine et la technologie était loin d'être ce qu'elle est aujourd'hui, mais ça mérite quand même réflexion, je crois. Finalement, ce qui m'a poussé à ouvrir le sujet, c'est que j'ai constaté aujourd'hui que la grippe porcine a fait plus de victimes en plus ou moins 4 semaines que la grippe aviaire (H5N1) en 5 ans. http://fr.wikipedia.org/wiki/Influenzavirus_A_sous-type_H5N1 Au niveau des impacts : Jean Charest : Les Québécois doivent éviter le Mexique http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/04/20090427-191030.html Le port du masque se répand à l'aéroport Montréal-Trudeau http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2009/04/20090427-213254.html Divers pays demandent à leurs ressortissants d'éviter le Canada. http://nouvelles.sympatico.msn.ca/abc/Grands_titres/ContentPosting_SRC_grands_titres.aspx?isfa=1&feedname=CBC_TOPSTORIES_V3_FR&showbyline=True&date=true&newsitemid=433684 Grippe porcine : les sociétés aériennes écopent http://argent.canoe.com/lca/infos/international/archives/2009/04/20090427-084549.html Grippe porcine La technologie antimicrobienne de Noveko International en demande 27 avril 2009 - 14h34 Argent Si certains secteurs de l’économie sont fortement affectés par l’éclosion de la grippe porcine, qui semble prendre une proportion internationale, d’autres, pharmaceutiques en tête, sont tirées vers le haut en raison de la forte demande pour leurs produits. Ainsi en va-t-il pour Noveko International (EKO), une société montréalaise qui, par l'intermédiaire de ses filiales, se spécialise principalement dans le développement et la commercialisation de filtres à air, masques et autres produits aux propriétés antimicrobiennes. Son président et chef de la direction, Alain Bolduc, explique que l’entreprise avait déjà par le passé effectué du démarchage auprès du Mexique et que des produits de Noveko International y seront livrés sous peu. L’alerte à la grippe aviaire a un effet positif sur l’activité de l’entreprise, reconnaît M. Bolduc. «On était déjà prêt (à une situation semblable) constate-t-il. On est déjà approuvé par Santé Canada, CE Marking, et on est sur le point d’être approuvé par la FDA aux États-Unis», de sorte que Noveko est «prêt à commercialiser (ses produits) à grande échelle». Qui plus est, la société montréalaise jouit d’une expertise dans le domaine des porcheries, qu’elle équipe de son système de filtration afin de réduire les incidences d’infections virales. Lundi, le titre de Noveko International cotait à 2,95$ en mi-journée, soit 1,05$ de plus qu’à la fermeture vendredi.
  6. La petite histoire du Tour de l'île Émilie Côté La Presse Le Tour de l'île a contribué largement à l'engouement pour le vélo à Montréal depuis 25 ans. Si bien que, selon le magazine Forbes, la métropole occupe le quatrième rang des villes nord-américaines les plus accueillantes à bicyclette. Difficile de croire que, en 1985, une personne qui allait travailler en vélo était perçue comme «granole». Aujourd'hui, tout Montréal est vélo, que ce soit pour aller travailler, pour faire du sport et même pour... déménager! Pour raconter la naissance du Tour de l'île, il faut d'abord parler de Vélo Québec et de son ancêtre, la Fédération québécoise de cyclotourisme, donc du père Gabriel Lupien et de Gérald Larose. Et oui, l'ancien président de la CSN. Le petit Gérald Larose a grandi à Bury, dans les Cantons-de-l'Est. «Nous étions 11 enfants, mais nous avions deux bicyclettes. Quand c'était notre tour, on en profitait pour partir longtemps», raconte-t-il. Le jeune garçon part faire ses études classiques au séminaire Saint-Alphonse, à Sainte-Anne-de-Beaupré. Son professeur d'éducation physique, le père Gabriel Lupien, est un amoureux du vélo. «L'été, il nous emmenait faire le tour de l'île d'Orléans à bicyclette.» Après avoir créé une école de cyclotourisme, le père Lupien fonde en 1967 la Fédération cyclotouriste provinciale, où Larose déniche un emploi d'été. «On faisait la tournée des OTJ (Organisation des terrains de jeu) et on donnait des cours de sécurité et de mécanique, explique Gérald Larose. J'ai visité tout le Québec.» Des compétitions et de longues randonnées sont aussi organisées. Et en 1979, la Fédération devient Vélo Québec. À l'époque, le changement de nom ne fait pas l'unanimité car le mot «vélo» ne dit pas grand-chose au commun des mortels. «C'était la fin des années 1970. Le vélo n'était pas si populaire. Les cyclistes se connaissaient à peu près tous. Quand je marchais et que je voyais un vélo cadenassé, je me disais: Ah, c'est le vélo d'un tel», raconte Suzanne Lareau, aujourd'hui PDG de Vélo-Québec après y avoir travaillé toute sa vie. Mais c'est la crise du pétrole et le vélo - surtout associé aux enfants - connaît un certain engouement chez les adultes. «Il y avait une image granole associée au cycliste», signale Mme Lareau. À l'époque, elle travaille chez Vélo Québec avec Michel Labrecque - le président actuel de la STM - et Louise Roy - qui a dirigé les Outgames. «Au début des années 1980, on voulait organiser un grand rassemblement à vélo, comme le Five Boro Bike Tour de New York.» Puis à l'été 1985, le ministre des Transports de l'époque, Guy Tardif, mandate Vélo Québec pour «organiser une activité qui inaugurera les nouvelles pistes cyclables dans l'est de la ville». Délai: six semaines. Le tout premier Tour de l'île a donc lieu le 13 octobre 1985. «C'était effrayant comme temps. Il a plu à torrents. Il ventait et il faisait froid», résume Suzanne Lareau. Seulement 3500 des 7000 personnes inscrites se présentent. Les piles des cellulaires des organisateurs - transportés à l'époque dans des valises - sont déchargées avant même le signal de départ. Devant la foule parsemée, les policiers veulent même interrompre le Tour avant la fin. Mais Guy Tardif dit non. Découragés? «On était surtout inconscients, répond Suzanne Lareau. Mais pour l'équipe, il y avait sans aucun doute un potentiel.» Pour l'année suivante, l'activité est remise au mois de juin. Objectif: 15 000 participants. «Personne ne nous croyait. On nous trouvait ridicules», se souvient Mme Lareau. Le départ n'a pas lieu au Stade olympique, mais dans le Vieux-Port, qui n'est pas asphalté à l'époque. Les 15 000 personnes attendues sont au rendez-vous, mais aussi la pluie. Résultat: «De la boue.» Mais à 11h, le soleil se pointe à l'horizon. Les Tours de l'île suivants ne sont que des succès. On passe de 15 000 à 26 000 participants, à 32 000, puis à 45 000, raflant le record Guinness du plus grand rassemblement cycliste au monde. «La fête a dépassé nos espérances et nos rêves les plus fous, dit Suzanne Lareau. On a prouvé au gouvernement que le vélo était populaire et démocratique. On a pu réclamer des aménagements cyclables.» «On arrivait avec l'antithèse du marathon. Il n'y a pas de gagnant, de chronomètre ou de médailles», fait valoir la PDG de Vélo Québec, qui compte aujourd'hui 130 employés en période de pointe. Aujourd'hui, les cyclistes n'ont plus une image «granole». Il y a des gens en cravate qui roulent pour aller au bureau et de jeunes adultes qui enfourchent un Bixi à la sortie des bars. «À l'époque, on passait pour des hurluberlus, se souvient pourtant Gérald Larose. C'est là qu'on se rend compte qu'il y a des petites choses qui deviennent importantes...» Le Tour de l'île 30 000 cyclistes parcourront 52 km Point de ralliement: parc Jeanne-Mance Départ à compter de 9h15 (avec animation du Cirque du Soleil) Spectacle de clôture avec Daniel Bélanger à 14h30 Des bicyclettes et des chiffres > Selon le magazine Forbes, Montréal occupe le quatrième rang des villes nord-américaines les plus accueillantes à bicyclette. > Le magazine Time a classé le Bixi parmi les 50 meilleures inventions de 2008. (une invention??!!) > Selon Statistique Canada, le tiers des Montréalais de 25-34 ans se déplacent avec des moyens de transport «durables», soit en autobus, à pied ou à vélo. > Selon un rapport de Vélo-Québec datant de 2005, un adulte sur six (16%) utilise le vélo comme moyen de transport au Québec. À ces 900 000 personnes s'ajoutent 75 000 enfants. > Les déplacements à vélo des Montréalais sont passés de 1% à 1,6% de 1996 à 2006. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200906/06/01-863601-la-petite-histoire-du-tour-de-lile.php
  7. États-Unis - Pourquoi la crise? AFP Édition du mercredi 06 mai 2009 Washington -- La Chambre des représentants se penche aujourd'hui sur la création d'une commission d'enquête sur les déboires économiques Les sénateurs ont déjà approuvé la création d'une commission parlementaire pour examiner les causes de la crise économique. La Chambre des représentants américaine devrait approuver aujourd'hui un projet de loi visant à créer une commission d'enquête indépendante pour examiner les causes de la crise économique, sur le modèle de celle instaurée après les attentats du 11 septembre 2001. Après le Sénat fin avril, la Chambre se prononcera sur le projet aujourd'hui, a-t-on appris hier au bureau du représentant républicain Darrell Issa, qui a introduit le texte à la chambre basse. Le texte devrait être soutenu par de nombreux parlementaires de tous bords. La présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, a déjà fait part de son soutien. «Alors que le Congrès et l'administration s'emploient à répondre à la crise financière, il est judicieux de mettre en place une commission indépendante pour savoir ce qui a échoué et pourquoi», écrit M. Issa dans un communiqué. Le projet prévoit que la commission indépendante sera composée de 10 membres choisis parmi des «citoyens ayant une expérience dans les domaines de la banque, la régulation des marchés, la fiscalité, la finance et le logement». Les témoins qu'elle fera citer ne pourront pas s'y soustraire, aucun parlementaire ni membre de l'administration ne pourra y siéger et elle devra rendre sa copie au président et au Congrès le 15 décembre 2010. «Le but de cette commission n'est pas de désigner des coupables, mais plutôt d'identifier les erreurs de façon à ce que les efforts pour faire redémarrer l'économie et éviter une nouvelle crise ne soient pas vains», précise M. Issa. Le Sénat avait approuvé le texte le 22 avril sous la forme d'un amendement à une loi contre la fraude dans le système financier. Les sénateurs ont également approuvé le même jour la création d'une commission parlementaire ayant une mission semblable. L'idée a été lancée par le républicain John McCain, candidat malheureux à la présidentielle de novembre, et son collègue démocrate Byron Dorgan. Interrogé sur cette commission, le chef de la majorité démocrate de la chambre basse, Steny Hoyer, a répondu hier qu'elle servirait à «voir comment [la crise] s'est déroulée, pourquoi et quelles sont les démarches que nous devons entreprendre pour éviter que cela ne recommence». «Je pense qu'il y un consensus sur cette commission même si tout n'a pas été finalisé», a-t-il ajouté.
  8. Le président de Honda Motor Company dit qu'il y a peu de gens qui pensent sérieusement racheter l'équipe de F1. Selon la presse britannique, Honda doit décider aujourd'hui de l'avenir de l'équipe de F1. Pour en lire plus...
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  14. Sur fond de récession occidentale et de crise financière mondiale, les chefs des gouvernements du groupe des 20 grandes économies du monde (G20) se réunissent pour la première fois aujourd'hui à Washington. Pour en lire plus...
  15. Selon le Wall Street Journal, un nouveau programme d'aide aux propriétaires devrait être révélé lors d'une conférence de presse aujourd'hui vers 14h00. Pour en lire plus...
  16. Les pays émergents ont estimé que le G7, qui réunit les économies les plus avancées, ne pouvait plus faire face seul à une crise globale comme celle qui balaie aujourd'hui toutes les économies. Pour en lire plus...
  17. Les constructeurs automobiles américains GM et Ford devraient annoncer de nouvelles pertes de plusieurs milliards de dollars. Une annonce sur une éventuelle fusion de GM avec Chrysler est aussi attendue. Pour en lire plus...
  18. Aujourd'hui, les banques hongroises restreignent les prêts au moment où les investisseurs sortent leur argent des marchés en développement de l'Europe de l'Est et tandis que les devises de la région plongent. Pour en lire plus...
  19. Les dirigeants européens, français et canadiens vont tenter de jeter les bases, lors d'une rencontre à Québec, aujourd'hui, d'un projet de création d'un vaste espace économique liant l'Europe au Canada. Pour en lire plus...
  20. Jugées solides, elles ont reçu moins de soutien de la part du gouvernement que leurs comparses d'un peu partout dans le monde... et s'en retrouvent aujourd'hui désavantagées. Pour en lire plus...
  21. Le gouvernement Charest nommera l'actuel président et chef de la direction par intérim à la tête de la CDPQ, selon La Presse. L'annonce pourrait en être faite dès aujourd'hui, rapporte Radio-Canada. Pour en lire plus...
  22. Les prévisions faites en juillet par la Banque du Canada ont été déjouées, indique le sous-gouverneur David Longworth aujourd'hui pendant un discours. Pour en lire plus...
  23. Un article de devra faire plaisir à bien du onde sur le forum! Sara Champagne La Presse L'administration Tremblay annoncera au cours de son comité exécutif, aujourd'hui, qu'elle réalisera ses promesses en matière de réfection des routes et des conduites d'eau et d'égouts. Des sommes seront aussi affectées pour la mise à niveau de ses usines d'eau potable. Selon des informations obtenues par La Presse, des contrats de plusieurs millions seront accordés pour refaire les rues et les infrastructures autour du futur campus d'Outremont, et des deux futurs centres hospitaliers universitaires, le CHUM au centre-ville et le CUSM. Ces chantiers devraient démarrer dès cet automne. Au total, la Ville de Montréal a prévu dépenser 401 millions, d'ici la fin de 2008, dans ses infrastructures, dont 181 millions à même son Programme de réfection routière (PRR), pour refaire les rues, ponts, tunnels et son réseau de tuyaux souterrains. Dans le cas de la gare de triage d'Outremont, il est prévu de dégager 22 millions cette année. Une somme de 9,5 millions doit revenir au CHUM pour refaire le système d'aqueducs et d'égouts, et permettre éventuellement le passage d'une piste cyclable dans la rue de la Gauchetière. Outre ces contrats, le projet de réaménagement du quadrilatère de la Place des Arts, estimé à 120 millions, et piloté par le maire Tremblay, devrait aussi franchir une étape importante. À ce chapitre, les investissements de la Ville doivent totaliser 18 millions en 2008. Le premier édifice à sortir de terre doit être la Vitrine culturelle, porte d'entrée du futur Quartier des spectacles, rue Sainte-Catherine. Réserve foncière Le projet de transformation de l'autoroute Bonaventure en grand boulevard urbain devrait lui aussi passer à une autre étape, aujourd'hui, avec l'approbation par les élus d'une réserve foncière permettant «d'exproprier ou de céder de gré à gré» des édifices environnants. Le président-directeur général de la Société du Havre de Montréal, Gaétan Rainville, a expliqué à La Presse, hier, que son organisation devrait avoir en main, d'ici le 15 août, les plans et devis. Les appels d'offres devraient être lancés au mois de septembre. Dans son budget 2008, la Ville de Montréal estime que la taxe consacrée au Fonds de la voirie a atteint 20 millions. Une partie de cette somme, tirée des poches des propriétaires montréalais, soit 11,75 millions de dollars, doit servir au «rapiéçage mécanique» du réseau routier. Idéalement, Montréal devrait dépenser 200 millions par an pendant 10 ans pour retaper ses rues, a déjà indiqué le maire de Montréal, en dévoilant les grands chantiers routiers et souterrains de 2008, en mai dernier. Sammy Forcillo, responsable des infrastructures et vice-président au comité exécutif de la Ville de Montréal, n'a pas démenti la nouvelle selon laquelle des contrats importants seront annoncés, aujourd'hui, autour des grands projets de Montréal. Il a par ailleurs précisé que l'administration municipale a l'habitude de passer des «commandes» au retour des vacances d'été afin d'ouvrir les chantiers de construction avant la fin de l'année financière.
  24. C'est aujourd'hui que la voiture électrique Zenn, construite à Saint-Jérôme, peut commencer à circuler sur les routes de la province dans le cadre du projet pilote annoncé le mois dernier par le gouvernement du Québec. Pour en lire plus...
  25. Ok, je vais me lancer le premier (J'hais être le premier), une prise que j'ai pris au début de l'année que je suis allez reprendre aujourd'hui juste pour le concours.
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