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  1. à cet endroit, la limite Sud de RdP c'est Henri-Bourassa et non la 40, donc techniquement, le centre serait dans Pointe-aux-Trembles via LaPresse : Publié le 09 juillet 2014 à 11h29 | Mis à jour à 14h11 Rivière-des-Prairies accueillera le centre de compostage Le croquis du futur centre de compostage. IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL KARIM BENESSAIEH La Presse Neuf mois après avoir annoncé qu'il «tirait la plogue» sur le centre de compostage dans Saint-Michel, le maire Denis Coderre a présenté ce matin son choix de rechange : un parc industriel de l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. Situé à l'angle des boulevards Saint-Jean-Baptiste et Métropolitain, ce futur centre qui commencera ses activités en 2019 est situé à 1,5 kilomètre des résidences, «soit trois fois la norme de 500 mètres», a précisé en point de presse à l'hôtel de ville le maire. Le terrain appartient à la Ville et n'exige pas de travaux importants de décontamination, a-t-il assuré. «Aujourd'hui, nous tenons parole, a-t-il déclaré. Tout le monde veut une ville plus verte. Nous comprenons que l'emplacement puisse être un irritant pour certains, mais je le répète souvent, gouverner c'est choisir. Nous avons effectué le choix le plus équitable possible, bénéfique pour le plus grand nombre.» Le centre de compostage traitera 29 000 tonnes de résidus verts et de «digestat», la matière résiduelle après qu'on ait extrait le méthane des déchets. Il fera l'objet d'une consultation publique que l'Office de consultation publique de Montréal sera appelé à organiser cet automne. L'administration Coderre souhaite que le rapport soit déposé avant la fin de l'année. Une solution «pratico-pratique» Ce centre est la cinquième infrastructure qui sera construite à Montréal dans le but d'éliminer l'enfouissement des déchets en 2020. La construction des cinq centres coûtera 237 millions, dont 130 proviendront de Québec et d'Ottawa. On espère produire 65 800 tonnes de compost annuellement, essentiellement pour les besoins horticoles de la Ville et la décontamination des sols. Les trois autres centres de traitements des matières organiques seront construits à Saint-Laurent, Montréal-Est et LaSalle. Un autre centre pilote de prétraitement devrait être construit sur le site de l'ancienne carrière Demix. Tous devraient être fonctionnels en 2019 à l'exception de LaSalle, dont l'ouverture est prévue en 2024. C'est au nom de l'équité territoriale que les administrations précédentes avaient choisi, pour la partie nord, le Complexe environnemental de Saint-Michel (CESM). En optant plutôt pour Rivière-des-Prairies, on choisit «une solution pratico-pratique, dans un site industriel», estime M. Coderre. Le CESM continuera quant à lui à servir au compostage de quelque 19 000 tonnes de résidus verts chaque année. «Il y a une réalité politique à laquelle on est confronté, il y avait une situation par rapport aux résidants de Saint-Michel, a rappelé le maire. C'est sûr qu'il y a des gens qui ne seront pas contents, c'est pour ça qu'on fait une consultation publique. On va se parler.» Impact limité Le responsable de l'environnement au comité exécutif, Réal Ménard, a rappelé qu'à peine 11 % des déchets étaient aujourd'hui «revalorisés», alors que la Ville a techniquement l'obligation d'atteindre le seuil des 60 % dès l'an prochain. Concrètement, chaque Montréalais produit 514 kg de matières résiduelles par année dont seulement 21 sont revalorisés. «On n'est pas en avance, mais plutôt sous le sceau de l'urgence», a-t-il reconnu. Il a qualifié l'annonce de ce matin de «journée historique pour l'environnement» et s'est dit assuré que le projet de centre ne suscitera pas de levée de boucliers. «Nous sommes sûrs qu'au niveau des odeurs, du camionnage, ça va être compatible avec le milieu d'insertion. La Ville de Montréal n'aura pas le choix de déposer une étude de dispersion des odeurs et du camionnage qui montre qu'on respecte les critères.» Pour la mairesse de l'arrondissement, Chantal Rouleau, l'implantation de ce centre est une occasion en or de donner un coup de pouce à un parc industriel dont les infrastructures sont déficientes. «Nous voulons devenir une destination de choix pour les entreprises en technologie propre. Grâce au centre de compostage, nous cultiverons nos actifs. Le compost produit contribuera à la décontamination des sols de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.» «De la petite politique» Le chef de l'opposition officielle, Richard Bergeron, a dénoncé le fait que le quartier Saint-Michel continuera à accueillir des activités de compostage à ciel ouvert. Il estime que l'équipe Coderre, et notamment la mairesse de l'arrondissement Anie Samson, ont «menti et manipulé la population de Saint-Michel» en campagne électorale. «On est dans la bien petite politique. La population va continuer de souffrir.» Le porte-parole de Projet Montréal en matière d'environnement, Sylvain Ouellet, estime que «le statu quo est pire que le projet qui était présenté». Le compostage de résidus verts qui se fait depuis une dizaine d'années au CESM «génère plus d'odeurs et de camionnage que le centre de compostage projeté». Sa collègue Laurence Lavigne Lalonde, conseillère dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, estime quant à elle que le principe d'équité territoriale n'est pas respecté, avec trois installations dans l'est de Montréal. «L'Est paie déjà sa juste part, avec des raffineries, un incinérateur de boues municipales, un centre de transbordement de déchets et 16 entreprises liées à la gestion des matières résiduelles.» Le Conseil régional de l'environnement de Montréal a quant à lui accueilli avec satisfaction cette annonce. «Avec ses deux sites de traitement des matières organiques, l'Est de Montréal a une formidable occasion de déployer un pôle d'industries vertes, a déclaré par communiqué Coralie Deny, directrice générale. On est loin ici des industries lourdes très polluantes à deux pas des résidences.» Emplacement du futur centre de compostage. IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL
  2. On peut bien accuser MacLeans ou Financial post de faire du Québec bashing, mais on s'aide pas non plus avec des situations de ce genre! Je suis entièrement d'accord avec le fait de vouloir protéger le français, mais faut pas exagérer non plus! Campagne promotionnelle du Village Le «franglais» ne fait pas rire La dernière campagne promotionnelle de l'arrondissement de Ville-Marie ne fait pas rigoler tout le monde alors que des affiches placées sur la rue Sainte-Catherine Est, dans le Village, invitent les passants à rire «en franglais». «Mangez indien, recevez un massage suédois, riez en « franglais» et finissez avec une poutine italienne», peut-on lire sur les affiches déployées depuis le 9 juin dernier. Les défenseurs de la langue française y voient une situation qui est non seulement provocante, mais également inacceptable. «C'est un signal d'alarme puisque le terme est institutionnalisé. Une administration l'utilise pour faire la promotion de son quartier et ça soulève un questionnement quant à la dégradation de notre langue», a mentionné Christian Rivard, président par intérim du mouvement Québec français. Clin d'œil à Sugar Sammy L'arrondissement de Ville-Marie soutient que la campagne vise à mettre en valeur le caractère unique et festif du centre-ville. L'administration municipale mentionne avoir collaboré avec les Sociétés de développement commercial (SDC) sur son territoire pour la conception de ces affiches. Le «riez en franglais» n'apparaît donc que sur les affiches du Village. Ailleurs, on retrouvera plutôt: «Regardez un film bulgare». «Le terme fait référence au spectacle de Sugar Sammy (You're gonna rire et En français svp) présenté à l'Olympia», a expliqué Anik De Repentigny, chargée de communication à l'arrondissement de Ville-Marie. Sur les réseaux sociaux, les images de ces affiches provoquent de vives réactions depuis les derniers jours. L'arrondissement de Ville-Marie assure toutefois qu'aucune plainte à ce sujet n'a été reçue, au contraire dit-on la campagne est «très bien reçue par le public». Aspect provocateur Des passants rencontrés à proximité de l'Olympia où se retrouve une des affiches étaient pour la plupart peu interpellés par le message sur celles-ci. L'un confie ne pas avoir fait le lien avec le spectacle de Sugar Sammy. Une autre dame quant à elle estime qu'il faut arrêter de voir le terme comme une provocation. «Ça fait partie de la réalité de Montréal, je ne me sens pas heurtée», a commenté Laurie Côté. http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/07/20140730-063447.html
  3. Je me permet de mettre ce projet ici meme si je n'ai aucun rendu et que je ne connais pas le nombre d'étages mais étant donné que c'est Mondev et que nous sommes dans le Sud-Ouest alors je suis presque certain qu'il n'y aura pas plus de 5 étages. De plus, il y a peu d'information quant à l'emplacement exacte car le bureau de vente se trouve sur St-Augustin dans le quartier Pointe St-Charles alors que le lien google map du constructeur pointe vers la rue Notre-Dame coin Charlevoix dans la Petite-Bourgogne mais peut importe la location ce projet se trouvera dans ce qui est bon d'appeller... le quartier du ''Canal Lachine/Marché Atwater''. http://www.mondev.ca/nouveau-en-reservation-vip-le-charlevoix-55-condos-au-sud-ouest-pres-du-marche-atwater-et-le-canal-lachine-_fr.html?ProjetID=105
  4. Je me posais une question aujourd'hui en lisant un document du MTQ. À partir de quel volume de traffic considère-t-on ajouter des voies à une autoroute? Je m'explique. Je lis le plan de transport de la région Laurentides-Lanaudière. On y explique que l'ajout de voies sur l'autoroute 15 entre Saint-Jérôme et Saint-Sauveur se fera dans les prochaines années, si les projections de volume le confirme. Y a t-il une règle générale quant au volume-limite nécessitant un élargissement?
  5. Excellente discussion trouvee sur Spacing Montreal a propos du groupe 'Montreal Ouvert' qui fait la promotion de l'idee que la ville ouvre ses base de donnees au public. Merveilleuse idee quant a moi. Les liens: http://spacingmontreal.ca/2010/10/09/open-source-city/ http://montrealouvert.net/
  6. Le constructeur automobile américain General Motors et les vérificateurs de la firme Deloitte et Touche expriment de sérieux doutes quant à la capacité de l'entreprise à survivre à la crise. Pour en lire plus...
  7. Le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) qualifie de bon augure l'ouverture d'esprit du président américain. Le CIFQ demeure toutefois prudent quant à la suite des choses. Pour en lire plus...
  8. Alors que les conflits en Ukraine et dans la bande de Gaza semblent sur le point de se régler, la persistance des doutes quant à la demande mondiale en pétrole fait chuter le prix du baril sous la barre des 35$US. Pour en lire plus...
  9. Le premier groupe sidérurgique mondial, ArcelorMittal, annonce la suppression de 9000 emplois dans le monde, dont les deux tiers en Europe. Aucune précision quant aux emplois au Canada. Pour en lire plus...
  10. Les prix du pétrole reculaient de plus de 1,50 $ lundi matin à New York, dans un marché toujours pessimiste quant à l'évolution de la demande mondiale. Pour en lire plus...
  11. L'originalité de la journée d'hier réside dans le fait qu'il s'agit du plus fort recul de l'indice Dow Jones quant au nombre de points. On peut le considérer comme une correction violente. Pour en lire plus...
  12. Toutefois, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi s'est déclaré optimiste quant à la possibilité d'une solution positive. Pour en lire plus...
  13. Les marchés plongeaient de 3 à 5% lundi, leurs angoisses quant à l'avenir du système financier mondial. La Banque centrale européenne a réagi et a injecté lundi 30 milliards d'euros dans les marchés. Pour en lire plus...
  14. La Banque Nationale encaisse des profits trimestriels records de 286 millions de dollars. La TD et la Royale voient quant à elles leur bénéfice net chuter d'environ 10%. Pour en lire plus...
  15. Les réserves d'eau douce du Canada pourraient s'épuiser Le Canada compte un cinquième de l'approvisionnement mondial en eau douce. (Photo Ivanoh Demers, La Presse) Presse Canadienne Ottawa Un rapport interne d'Environnement Canada paru récemment met le gouvernement en garde contre des pénuries d'eau douce qui pourraient menacer l'économie canadienne et créer des conflits entre les provinces. Le rapport, rédigé au mois de décembre dernier, prévient que les changements climatiques et l'augmentation de la population vont mener à l'épuisement des ressources. La Presse Canadienne a obtenu copie du document de 21 pages en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Le rapport suggère au gouvernement fédéral d'adopter un rôle plus direct quant à sa gestion de l'eau douce au pays, qui est présentement en grande partie sous le contrôle des provinces. Ottawa exploite néanmoins la majorité de l'eau douce provenant des régions du nord, par le biais de régies des eaux. Le Canada compte un cinquième de l'approvisionnement mondial en eau douce. Seulement sept pour cent de cette quantité est renouvelable, tandis que le reste provient de glaciers de la période glaciaire et de sources d'eau souterraine. Les précipitations permettent quant à elles de renouveler un pour cent de l'approvisionnement en eau du pays, selon le rapport. Les conservateurs avaient promis un plan de stratégie nationale de l'eau lors du discours du trône, l'automne dernier, mais l'opposition leur reproche depuis d'annoncer des projets fragmentaires. Les conservateurs, tout comme le gouvernement libéral qui les a précédé, tardent à publier les rapports annuels requis par la loi qui font état de la façon dont sont utilisés et entretenus les réserves d'eau. Le dernier rapport publié sur le site internet d'Environnement Canada date de 2005-2006. Le nouveau rapport du ministère établit qu'Ottawa ne connaît pas suffisamment le dossier pour bien gérer la ressource. «Un plan de prévision nationale sur la disponibilité en eau au pays n'a jamais été élaboré parce que, traditionnellement, nous considérions que notre utilisation de la ressources était illimitée», indique le rapport, intitulé A Federal Perspective on Water Quantity Issues. Les données que possède le gouvernement fédéral sur les réserves d'eau souterraine du pays sont considérées comme «rares et souvent inadéquates» par Environnement Canada. Le Canada partage des réserves d'eau souterraine avec son voisin du sud et le rapport indique que «notre manque de données place le Canada dans une situation de désavantage stratégique quant aux négociations bilatérales avec les États-Unis». Le document prévoit également des périodes de sécheresse dans les Prairies et des pénuries d'eau souterraine en Colombie-Britannique et dans le bassin Grands Lacs-Saint-Laurent. Le lac Supérieur a atteint son niveau le plus bas, au mois de septembre. Les niveaux d'eau des lacs Michigan et Huron étaient quant à eux inférieurs de 50 centimètres par rapport aux moyennes de l'automne dernier. Le rapport indique qu'une diminution du niveau d'eau de 0,08 à 1,18 mètres, dans les Grands Lacs, engendrerait des coûts de 240 millions $ à 350 millions $ par année à l'industrie hydro-électrique. Le rapport avise également d'un «risque accru» d'épreuves de force entre les provinces, ainsi qu'entre le Canada et les États-Unis, si l'approvisionnement en eau diminue trop. Le Canada insiste que ses réserves d'eau ne sont pas à vendre, mais son voisin du sud pourrait bien faire pression pour se faire envoyer de l'eau si ses réserves se tarissent. Personne n'était disponible au ministère de l'Environnement, mercredi, pour commenter le rapport. Le porte-parole du Parti libéral sur la question de l'eau, Francis Scarpaleggia, a affirmé quant à lui qu'Ottawa devait se doter d'un ministre de l'eau de second rang qui puisse se concentrer sur cet enjeu.
  16. Le ministre canadien du Commerce international affirme que la position du Canada n'a pas changé quant au maintien de barrières tarifaires appropriées pour protéger la production agricole canadienne. Pour en lire plus...
  17. Un groupe d'investisseurs veut intenter un recours collectif alors qu'ils accusent l'institution d'avoir manqué de transparence quant à son exposition aux «subprime». Pour en lire plus...
  18. Toutefois, selon la CSN, l'entreprise exige des concessions de 5,2 M$ pour maintenir l'usine ouverte sans donner de garantie quant à la survie à long terme des installations. Pour en lire plus...
  19. La confiance des milieux financiers quant à l'état de l'économie mondiale a augmenté pendant le deuxième mois de suite en mai. Pour en lire plus...
  20. Quant les biotechs reluquent du côté de l'étranger, elles ont à la fois raison et tort de le faire. Pour en lire plus...
  21. MONTREAL - La bonne tenue de l'emploi est trompeuse quant à la santé réelle de l'économie, a soutenu mardi la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Françoise Bertrand. Dans son indicateur 2007, l'organisme a accordé la note de C-à l'économie québécoise. Les raisons de ce constat peu reluisant, qui ne s'est pas amélioré depuis l'année dernière, selon la FCCQ: la faible croissance des investissements privés, une productivité toujours inférieure à la moyenne canadienne et, par conséquent, un niveau de vie à la traîne par rapport au reste du pays. «Souvent, on dit "l'emploi va bien, on est repus". Il ne faut pas l'être», a déclaré Mme Bertrand en conférence de presse à Montréal. L'économiste de la FCCQ, Jean Laneville, a souligné que plusieurs emplois du secteur de la fabrication avaient été remplacés, ces dernières années, par des postes mal rémunérés du secteur des services, plus particulièrement dans le commerce de détail. De plus, pendant les trois premiers trimestres de 2007, la moitié des emplois créés au Québec étaient à temps partiel, alors qu'en 2006, les deux-tiers étaient à temps plein. En outre, ce n'est que dans la tranche des 15-24 ans que le Québec connaît un meilleur taux d'emploi que l'Ontario, un résultat lié au fait que les jeunes Québécois quittent l'école plus tôt que les Ontariens, ce qui augure mal pour l'avenir, fait remarquer la FCCQ. En 2006, pour la septième année consécutive, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Québec a été inférieure à celle du reste du Canada (2,1 pour cent contre 2,7 pour cent). Les prévisions pour 2007 et 2008 vont dans le même sens. Quant au niveau de vie des Québécois, mesuré en divisant le PIB réel par le nombre d'habitants, il dégringole depuis 2002 lorsqu'on le compare à celui des autres Canadiens. Il est maintenant équivalent à celui des résidants des Maritimes, le PIB de ces provinces étant propulsé par les revenus pétroliers de Terre-Neuve-et-Labrador. «Est-ce qu'on va rejoindre la moyenne canadienne avec [une croissance surtout concentrée dans] les services? a demandé M. Laneville. Je ne crois pas.» Comme d'autres, l'économiste craint que le Québec ne fasse les frais d'un «mal hollandais», un ralentissement économique causé par la hausse de la valeur d'une devise découlant d'un boom pétrolier. Entrepreneurs Le faible taux de chômage a aussi eu un effet sur le nombre d'entrepreneurs, qui a reculé de 2,9 pour cent en 2006, après une hausse de 10,5 pour cent en trois ans. Il reste que plusieurs secteurs d'activité font face à une pénurie de main d'oeuvre, qui s'accentuera avec le départ à la retraite de milliers de baby-boomers. Cette situation nuira à la compétitivité des entreprises, rappellent les chambres de commerce. Quant aux investissements, ils ont crû de 3 pour cent en 2006, mais les deux-tiers de cette hausse provenaient du secteur public, le privé n'ayant augmenté les siens que de 1,2 pour cent. Il est encore trop tôt pour mesurer l'effet de la diminution graduelle de la taxe sur le capital, annoncée plus tôt cette année par Québec. Avec un bond de 1,8 pour cent, la productivité québécoise a dépassé en 2006 la croissance moyenne des 20 dernières années (1,2 pour cent) et s'est même rapprochée de celle du Canada en entier, qui a progressé de 1,1 pour cent l'an dernier. L'écart du Québec a tout de même continué à croître avec les Etats-Unis.
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