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  1. a Résidence au Fil de l’Eau s’agrandit ! Au terme des travaux, dès l’été 2017, ce sont 80 unités supplémentaires qui seront disponibles. Tous des spacieux 4 1/2 conçus avec goûts et commodité. Passez-nous voir ou appelez-nous pour plus d’informations Phase III | Au fil de l'eau
  2. À quand une belle grande patinoire sur le canal de Lachine? 17 février 2014 16h27 | Marco Fortier | Le blogue urbain http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/400206/a-quand-une-belle-grande-patinoire-sur-le-canal-de-lachine Une belle patinoire sur le canal de Lachine pourrait devenir un lieu emblématique de Montréal. Chaque hiver, sur les eaux glacées du canal de Lachine, dans le sud-ouest de Montréal, une toute petite patinoire prend vie. Entretenue par des enfants, et peut-être leurs parents. Une toute petite patinoire juste assez grande pour faire une partie de hockey. Nos amis de l'Association du design urbain du Québec ont posé récemment une très bonne question : pourquoi ce fabuleux canal long de 14,5 kilomètres n'héberge-t-il pas une patinoire digne de ce nom? Une vraie belle patinoire pourrait devenir un lieu emblématique de Montréal, un peu comme la patinoire du canal Rideau fait la réputation d'Ottawa comme ville d'hiver. Le canal de Lachine est bien beau en été, mais en hiver, c'est le désert. Il ne s'y passe pas grand-chose. Le canal longe pourtant Griffintown et Pointe-Saint-Charles, deux des quartiers les plus dynamiques de Montréal, qui connaissent une sorte de renaissance après des années difficiles. «Il y a tout un potentiel aux abords du canal de Lachine. On pourrait y aller étape par étape, en aménageant une patinoire entre le bassin Peel et le marché Atwater, par exemple», dit Jérôme Glad, de l'Association du design urbain du Québec. Pour lui, le canal représente une belle occasion de «mettre Montréal sur la mappe» en hiver. Aux Pays-Bas, les multiples canaux sont pris d'assaut par les patineurs durant la saison froide. Même chose ailleurs au Canada : la rivière Assiniboine, à Winnipeg, se transforme en piste cyclable — et de ski de fond — durant l'hiver. Benoit Dorais, maire de l'arrondissement du Sud-Ouest, est bien d'accord avec l'idée d'aménager une patinoire sur le canal de Lachine. Il rappelle qu'en 2009, une pétition signée par plusieurs centaines de résidants du quartier avait réclamé une patinoire sur le canal. L'arrondissement ne roule pas sur l'or, mais le maire serait favorable à répartir sur 12 mois, plutôt qu'uniquement en été, le budget des activités prévues au canal. «Ça peut être une patinoire sur le canal, ou encore des pistes de ski de fond, de raquette ou de vélo le long du canal», dit-il. Le problème avec le canal, c'est que l'eau est instable, explique-t-il. De l'eau chaude est rejetée par des industries dans certains secteurs à l'ouest de l'échangeur Turcot. Chaque année, au moins une personne est secourue dans le canal parce que la glace a cédé sous son poids. Une des plus belles sections, entre le Vieux-Port et le marché Atwater, est propice au patinage. Avouez qu'une belle grande patinoire aiderait sans doute à profiter de l'hiver. En attendant les jours pas si lointains où on pourra enfin ressortir les kayaks... Une belle patinoire sur le canal de Lachine pourrait devenir un lieu emblématique de Montréal. L'hiver, il ne se passe pas grand chose actuellement sur le canal de Lachine. Aux Pays-Bas, les multiples canaux sont pris d'assaut par les patineurs durant la saison froide.
  3. Le 15 octobre 2013 Changement de cap à Saint-Eustache Le projet Eau Habitat Riverain, du Groupe Cholette, à Saint-Eustache. Danielle Bonneau Des condos contemporains à Saint-Eustache? C'est ce que se prépare à offrir le Groupe Cholette, au bord de la rivière des Mille Îles. En tout, 2 immeubles de 6 étages, de 35 condos chacun, pourraient ainsi être érigés à la place de 2 vastes propriétés le long du chemin de la Grande-Côte, en bordure de la rivière. «Les maisons au bord de l'eau sont recherchées, mais elles coûtent plus de 1 million, fait valoir Philippe Cholette, vice-président développement immobilier et innovation au sein du Groupe Cholette. Dans le complexe Eau Habitat Riverain, les gens pourront avoir une vue sur l'eau à partir de 180 000$. » Le promoteur a demandé à l'agence Forme Studio Morand Émond architectes de concevoir les immeubles de façon à ce que tous aient une vue sur la rivière. «Ce souci a dicté la forme des édifices, explique Guy Morand, architecte responsable du projet. Les deux immeubles s'élargiront à partir du milieu, en escalier, pour se rejoindre près de la rue. Grâce aux décrochés et aux grandes fenêtres, même les appartements sur le côté auront une vue sur l'eau dans les espaces de vie.» Le terrain étant en pente, deux appartements seront aménagés sur deux niveaux dans chacun des immeubles, face à la rivière, au rez-de-jardin et au rez-de-chaussée. Ces maisonnettes, adossées au stationnement souterrain, auront chacune leur garage privé. «Cela n'aurait pas de sens de consacrer ces espaces de choix à du stationnement, estime M. Morand. Ces appartements seront très intéressants avec leurs vues directes sur l'eau. » Pour profiter au maximum de l'emplacement du terrain, une piscine extérieure et un espace de détente avec un foyer sont prévus près de la rive. Le bureau des ventes devrait être inauguré à la mi-novembre et la construction devrait débuter le printemps prochain, si tout va comme prévu. Les prix des condos et des appartements-terrasses oscilleront entre 171 120 et 564 701$ (taxes en sus), pour des superficies variant entre 620 et 1638 pi2. Les quatre maisons en rangée, quant à elles, coûteront entre 530 567 et 545 284$ (taxes en sus), selon le bâtiment. D'une superficie de 1771 pi2, elles auront chacune trois espaces de stationnement intérieur. Un secteur en mutation Eau Habitat Riverain s'intègre dans un quartier en transformation. Dans le cadre de la revitalisation de la route 344, ancien chemin rural devenu une des artères principales de Saint-Eustache, plusieurs maisons ont été rénovées au cours des dernières années. Le chemin de la Grande-Côte est aussi graduellement refait afin de favoriser la marche, le vélo et les transports en commun. La proximité de la rivière des Mille Îles, de plus, soulève l'intérêt de plusieurs promoteurs immobiliers. Eau Habitat Riverain sera le troisième complexe en copropriété proposé dans le même quadrilatère. Juste à côté, un autre promoteur a en effet lancé ses travaux d'excavation et un troisième complexe prend forme tout près de la rivière. «Le Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) a amené la Ville à se demander comment atteindre ses objectifs de densification, indique le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron. La Ville veut aussi offrir d'autres types d'habitations à ceux qui demeurent depuis longtemps à Saint-Eustache et ne veulent plus entretenir leur terrain.» Résultat: les règlements concernant la hauteur et la densité des bâtiments ont été assouplis dans le secteur du chemin de la Grande-Côte, où se trouvent des terrains vagues et plusieurs vastes propriétés au bord de l'eau, explique Normand Rousseau, directeur du service de l'urbanisme de la municipalité. Des règles très claires ont été établies pour qu'il y ait une certaine continuité entre les projets et éviter qu'ils ne soient disparates, prend soin de préciser le maire Charron. Eau Habitat Riverain innovera en étant le premier complexe résidentiel à Saint-Eustache, à avoir deux étages de stationnement intérieur. «Ce sera plus agréable visuellement, car il y aura moins d'asphalte et plus d'espaces verts, souligne M. Charron. On voit cela d'un très bon oeil!» Info: groupecholette.com
  4. Bientôt en prévente! Où l'eau et le ciel se rencontrent: à la hauteur de vos attentes. Situé sur plus d'un acre de terrain parfaitement manucuré, en bordure de l'eau avec accès direct à la rivière, l'élégance et le charme des 75 nouveaux condominiums saura vous faire choisir votre résidence de rêve, au bord de l'eau
  5. Montréal Des chercheurs travaillent sur un asphalte anti-nids-de-poule Agence QMI Véronique Prince 12/03/2012 18h48 MONTRÉAL - La Ville de Montréal doit investir cette année 2,5 millions $ pour colmater entre 35 000 et 50 000 nids de poule. Les opérations débutent cette semaine. Pendant ce temps, des chercheurs de Montréal travaillent pour améliorer la qualité de l'asphalte au Québec. Au Laboratoire sur les chaussées et les enrobés bitumineux de l'École de technologie supérieure (ÉTS), on cherche le mélange parfait pour éviter la formation de trous dans la chaussée, c'est-à-dire un asphalte dans lequel le gravier va s'emboîter comme des pièces de casse-tête. Si on réussit à boucher le vide entre les granulats, l'eau va moins s'infiltrer et causera moins de dommages. Il faut donc agencer exactement les bonnes quantités de sable, de gravier, de cailloux et de bitume. Après avoir mis les différents «ingrédients» dans un malaxeur géant, les techniciens font chauffer le mélange et le déposent dans un moule. Une roue fait ensuite plusieurs mouvements de va-et-vient en appliquant des charges sur l'asphalte dans le moule, ce qui permettra de le compacter. Cet enrobé bitumeux «maison» servira d'échantillon pour réaliser plusieurs tests. Les morceaux d'asphalte sont par exemple trempés dans l'eau, avec ou sans sel. Placés dans un réfrigérateur, certains morceaux subissent l'alternance gel-dégel depuis au moins trois ans. Lorsqu'une centaine de cycles seront complétés, nous saurons finalement si le bon mélange a été trouvé. Pendant ce temps, d'autres échantillons sont soumis à des tests de pression ou aux passages répétés d'un camion puisqu'un poids lourd est 50 000 fois plus dommageable qu'une voiture. «Quand on voit des nids-de-poule, on se retrouve devant une structure qui a atteint sa durée de vie. On est à la fin», a expliqué Daniel Perraton, le responsable du laboratoire. Est-ce que les projets de l'École de technologie supérieure peuvent contribuer à trouver une solution pour augmenter la durée de vie? «C'est certain que les projets permettent d'avoir des matériaux plus performants, assure M. Perraton. Cependant, il faut qu'on fasse une construction rigoureuse à toutes les étapes». Selon lui, un bon asphalte ne fera aucune différence dans l'apparition des nids-de-poule si les autres couches en dessous manquent de qualité. Difficile de porter plainte À Montréal, on compte 1000 km de chaussée, cinq fois moins qu'à Toronto. Pendant qu'ici, on colmate jusqu'à 50 000 nids-de-poule par année, là-bas, on parle de 240 000. Certains automobilistes qui se disent victimes des nids-de-poule essaient de se faire indemniser par leur assurance, mais ils sont peu nombreux à obtenir gain de cause. «C'est très difficile d'avoir des recours lorsqu'un bris survient à sa voiture à cause d'un passage sur un nid-de-poule», a reconnu Cédric Essiminy, du CAA-Québec. En 2010, le ministère des Transports a donné raison à seulement 29 automobilistes qui ont subi des dommages sur leur voiture, moyennant un total de 62 000 $ d'indemnisation, d'après les données obtenues par la Loi sur l'accès à l'information. La ville de Montréal a quant à elle accepté d'entendre 51 plaintes. Impossible cela dit de connaître le montant des dédommagements. Vous devez être tenaces pour faire une réclamation, selon M. Essiminy. «On vous conseille de prendre des photos de la voiture, des dommages, du nid-de-poule. Vous pouvez aussi mesurer le nid-de-poule, faire une inspection valide et officielle pour savoir quels sont les bris sur la voiture, parlez à des témoins.» Pour éviter tout ça, en attendant que la recherche permette de trouver l'asphalte parfait, voici un petit conseil : n'appuyez pas sur le frein quand vous roulez sur un nid-de-poule. Relâchez plutôt l'accélérateur pour minimiser l'impact. Des pneus gonflés à la bonne pression feront aussi la différence.
  6. Intéressant!............. http://www.quaisduvieuxport.com/bota-bota-spa-sur-leau.html
  7. Géothermie: Hydro-Québec vise une centrale-pilote Jean-François Cliche Le Soleil (Sherbrooke) Il n'y a pas que l'industrie des gaz de schiste qui a un oeil sur le sous-sol du sud de la province. Hydro-Québec aussi lorgne de ce côté, mais pour des raisons autrement plus «vertes» : c'est là, en effet, que la géothermie offre les potentiels les plus intéressants pour d'éventuelles centrales électriques. La société d'État vise même la construction d'une centrale-pilote pour 2015. C'est ce qu'il a été possible d'apprendre lors d'une conférence prononcée mardi au 79e congrès de l'Acfas, à Sherbrooke, par Vasile Minea, chercheur et ingénieur pour la société d'État. M. Minea y a principalement présenté l'évaluation qu'il a faite du potentiel géothermique québécois pour la production d'électricité. Intuitivement, on est porté à croire que la température est plus faible sous terre qu'à la surface, mais ce n'est vrai que jusqu'à une certaine profondeur - relativement faible, d'ailleurs - , sous laquelle la chaleur augmente. Après tout, on estime que la température du noyau de la Terre atteint 4000 °C, et celle de son «manteau» (couche d'environ 3000 km d'épaisseur située entre le noyau et la «croûte», la couche externe de 30 km), environ 1000 °C. À partir de données provenant de 980 forages pétroliers et gaziers creusés principalement entre Québec et Montréal, mais qui incluent un certain nombre de «trous» en Ontario et dans les Maritimes, Vasile Minea a colligé pas moins de 25 000 lectures de température à des profondeurs allant jusqu'à 4,4 km. Il a ainsi pu calculer qu'à 6 km, la température moyenne est de 120 °C dans le sud du Québec et d'environ 113 °C en Gaspésie et dans le golfe du Saint-Laurent. Mais il s'agit là d'une moyenne, la chaleur remontant mieux en certains endroits. Sans gaz à effet de serre Si l'on pouvait «récolter» seulement 2 % de cette énergie thermique, puis amener seulement 10 % de cette «récolte» jusqu'à la surface, puis transformer 13 % de la chaleur remontée en électricité, il y aurait moyen de produire ainsi 40 000 mégawatts (MW) de courant - soit l'équivalent de la capacité actuelle totale de production d'Hydro-Québec. Le tout, évidemment, sans gaz à effet de serre ni grandes étendues inondées. Il y a déjà quelques centrales électriques dans le monde qui génèrent de l'électricité de cette manière. Le principe, explique M. Minea, consiste à injecter de l'eau sous haute pression à grande profondeur. La pression du liquide crée ou agrandit alors des crevasses qui permettent à l'eau de circuler, et donc de recueillir la chaleur de la roche. Un second forage est percé à quelques centaines de mètres pour permettre à l'eau chaude de remonter - ce qu'elle fait à cause de la pression - , puis on en tire de la vapeur qui fait tourner une turbine. Si tout se passe bien, dit M. Minea, c'est-à-dire si d'autres études confirment l'intérêt de l'entreprise, Hydro-Québec pourrait construire une centrale géothermique dès 2015 pour tester la technologie. Mais dans tous les cas, on ne verra pas de sitôt d'exploitation à grande échelle, nuance-t-il. Projet stratégique «À Hydro-Québec, c'est vu comme un projet stratégique, projet à long terme. On vise une application pour l'horizon 2030 à 2050», dit M. Minea. Et pour cause : les coûts de pareilles centrales sont encore très loin d'être compétitifs. Construire une centrale moyenne, a calculé l'ingénieur, coûterait environ 26 millions $ sans compter les imprévus, ce qui donnerait environ 10 400 $ par kilowatt installé; par comparaison, le projet de La Romaine, sur la Basse-Côte-Nord, coûtera environ 5000 $/kW. Mais comme la technologie des forages de grandes profondeurs coûte de moins en moins cher, on peut imaginer que cette source d'énergie pourrait devenir rentable dans, disons, un «avenir envisageable». lien: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201105/12/01-4398731-geothermie-hydro-quebec-vise-une-centrale-pilote.php
  8. Publié le 09 août 2009 à 05h00 | Mis à jour à 10h38 La décontamination de l'ex-Technoparc retardée de deux ans Depuis qu'elle a acquis le terrain de l'ex-Technoparc à la fin des années 80, la Ville de Montréal a dépensé 5 millions pour capter les substances toxiques qui coulent dans le fleuve, sans jamais réussir à décontaminer les sols une fois pour toutes. Martin Croteau Cyberpresse La restauration du Parc d'entreprises de la Pointe-Saint-Charles est retardée d'au moins deux ans. La Ville de Montréal souhaitait amorcer le nettoyage de ce vaste terrain contaminé situé au bord du Saint-Laurent cette année, mais les travaux ne commerceront pas avant 2011 ou 2012, a appris La Presse. La décontamination de l\'ex-Technoparc retardée de deux ans Daniel Green, co-président de la société pour vaincre la pollution, prend un échantillon d'eau polluée par les résidus de pétrole sur les berges du fleuve St-Laurent, tout près du pont Victoria. «Il y a déjà eu des études préliminaires et des essais faits au printemps, explique le directeur du ministère de l'Environnement pour la région de Montréal, Pierre Robert. Ça a mis en évidence une problématique environnementale plus complexe que celle qui était anticipée.»Aux abords du fleuve, à quelques mètres à peine du pont Victoria, un muret de plastique orange est tenu en place par des flotteurs noirs. Un fort débit coule d'un côté. De l'autre, à l'abri du courant, des boudins beiges flottent dans une eau stagnante. Ce sont des capteurs qui absorbent les hydrocarbures. Les roches qui se trouvent au bord de l'eau sont couvertes d'une boue qui empeste l'essence. On peut voir l'auréole des taches d'huile flottant sur l'eau. Ce dispositif de captage de la pollution est une «solution temporaire». En juin 2008, la Ville avait annoncé son intention de lancer dans l'année des travaux de nettoyage permanents, mais elle doit attendre encore. Les roches qui se trouvent au bord de l'eau sont couvertes d'une boue qui empeste l'essence. «Les travaux visant à implanter la solution permanente pourraient avoir lieu autour de 2011 ou 2012», affirme Pierre Robert. Autrefois appelé le Technoparc, le site a été une gare de triage ferroviaire, un stationnement pour Expo 67, un aéroport et un dépotoir. Il recèle entre 4 et 8 millions de litres de diesel, ainsi qu'une à deux tonnes de biphényles polychlorés (BPC). Ces substances s'écoulent dans le fleuve depuis le début des années 90, et leurs traces ont été retrouvées à plusieurs kilomètres en aval. En 2005, la Ville a bâti un mur de béton souterrain d'une longueur de 160 mètres afin d'empêcher les polluants de s'écouler dans le fleuve. Un système de flotteurs déployé à deux endroits sur la rive permet de capter des matières toxiques qui coulent dans le fleuve et de les éliminer. Mais cette méthode n'empêche pas les substances toxiques de se retrouver dans le fleuve, affirme l'écologiste Daniel Green. D'autant plus que les flotteurs sont retirés de l'eau en hiver pour éviter qu'ils soient broyés par la glace. «Tous les efforts que déploient la Ville de Montréal pour l'environnement - le Bixi, le transport en commun - sont annulés par cette pollution causée au fleuve», a indiqué le directeur de la Société pour vaincre la pollution. Pierre Robert, lui, prêche la patience. «Ce n'est pas comme mettre de l'asphalte sur une route, lorsque le risque de se tromper est faible, fait-il valoir. Dans ce cas-ci, on ne voit pas en-dessous de la terre. Alors il est très important de faire une analyse fine avant de procéder.» Montréal a acquis ce terrain lourdement pollué des gouvernements fédéral et provincial, dans les années 80. Depuis, elle a déjà dépensé entre 5 et 6 millions pour étudier le problème et contrôler les déversements toxiques. Et à maintes reprises, elle a indiqué qu'elle n'avait pas été avertie de l'ampleur des travaux de décontamination. Une étude de la Commission de coopération environnementale, l'organisme nord-américain de surveillance de l'environnement, a d'ailleurs souligné qu'Ottawa savait dès le début des années 80 que les terrains recelaient des substances toxiques. Mais Montréal a renoncé à toute réclamation auprès des vendeurs en les acquérant. Les autorités municipales ignorent toujours comment s'y prendre pour nettoyer le terrain une fois pour toutes. La Ville a commandé une étude de 1,5 million au Centre d'excellence de Montréal en réhabilitation des sites (CEMRS) pour qu'il lui propose des technologies. Mais elle n'a toujours pas reçu le rapport, qui devait pourtant lui être rendu en février. Le responsable du dossier à la Ville de Montréal, Alan Desousa, a refusé de commenter le dossier, hier.
  9. Publié le 23 avril 2009 à 12h13 | Mis à jour à 14h15 Nombre record de travaux d'infrastructures à Montréal Lia Lévesque La Presse Canadienne Montréal Les Montréalais devront être plus patients que jamais: un nombre record de chantiers de réfection des infrastructures seront lancés au cours des prochaines semaines, totalisant 608 millions $, tant pour les routes que pour l'eau. Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Sammy Forcillo, en a fait l'annonce, jeudi, entouré d'excavatrices, de niveleuses et autre machinerie lourde. Plus précisément, la Ville dépensera 350 millions $ pour divers projets de gestion de l'eau, touchant les aqueducs et les conduites d'eau, et 250 millions $ pour la voirie. L'an passé, à titre de comparaison, la Ville avait dépensé 220 millions $ pour l'eau et 200 millions $ pour la voirie. Ce seront 359 segments de route qui seront ainsi réparés, réaménagés, refaits. Et ces chantiers n'incluent même pas les chantiers locaux qui seront lancés par les arrondissements de Montréal, ni même ceux, à venir, qui seront payés par le programme fédéral-provincial des infrastructures. «Actuellement, c'est un mal nécessaire. Il faut comprendre que plus de 60 pour cent du réseau routier artériel est un réseau qui a plus de 50 ans d'âge, donc, vraiment, on a dépassé la vie utile», a commenté Robert J. Marcil, directeur de la Division de la réalisation des travaux. «Quand on regarde également au niveau des fuites dans le réseau d'aqueduc, l'âge des conduites, on parle de vieilles conduites. On remplace des conduites actuellement qui datent de 1838 sur la rue Notre-Dame. C'est extrêmement vieux; je crois qu'on n'a pas le choix.» De ce montant de 608 millions $, entre 100 et 150 millions $ proviendront des gouvernements fédéral et provincial, par le biais de la Société de financement des infrastructures locales. Cette somme servira surtout à la remise à niveau des infrastructures de gestion de l'eau. M. Forcillo n'a pu dire combien de ces projets ont été attribués à des entreprises appartenant à l'homme d'affaires Tony Accurso - l'ancien président du comité exécutif, Frank Zampino, a admis avoir voyagé sur son yacht. «Je ne suis pas en mesure de vous dire combien les filiales de M. Tony Accurso peuvent avoir. Mais je peux vous dire que tous les contrats qui ont été accordés au niveau de la Ville de Montréal ont été en conformité des lois que le Québec nous a édictés. Et c'est tout conforme au niveau de l'adjudication des contrats», a soutenu M. Forcillo. Il a fait valoir que les documents relatifs à l'octroi de ces contrats sont publics «C'est très transparent et c'est très crédible comme mécanisme», a-t-il affirmé. Il a aussi juré que ces investissements records dans les infrastructures n'avaient rien à voir avec l'année électorale à Montréal. Les infrastructures sont la priorité numéro un des citoyens montréalais, a-t-il relevé, ajoutant que la propreté est la seconde.
  10. 350 millions pour améliorer la gestion de l'eau à Montréal Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du mercredi 18 mars 2009 Mots clés : gestion de l'eau, Investissement, Municipalité, Montréal La Ville de Montréal investira 350,7 millions de dollars dans son programme de gestion de l'eau cette année, soit 140 millions de plus qu'en 2008. Outre la réfection du réseau d'aqueducs et d'égouts, la Ville amorcera l'installation de compteurs d'eau dans les commerces et les industries et poursuivra la modernisation de son réseau afin de mieux traquer les fuites. Dressant le bilan de l'année 2008, au cours de laquelle la Ville a dépensé 210 millions, le responsable des infrastructures au comité exécutif, Sammy Forcillo, a donné hier un avant-goût de la saison des travaux qui s'amorce. Des 350 millions qui seront investis en 2009, un montant de 181 millions sera destiné à la production de l'eau potable, dont la mise aux normes des usines de filtration. Une somme de 34,2 millions sera consacrée à l'épuration des eaux usées et 127,5 millions seront dépensés pour la gestion des réseaux, notamment la réfection des infrastructures souterraines, rudement mises à l'épreuve au cours de l'hiver. Rappelons que le mois de janvier s'était soldé par 135 bris de conduites d'eau alors qu'à la même période l'an dernier, la Ville en avait dénombré 102. Même s'il est encore difficile de mesurer les progrès avec précision, l'état du réseau souterrain s'est amélioré grâce aux investissements massifs des dernières années, soutient le directeur de la gestion de l'eau à la Ville, Réjean Lévesque. Au cours de 2009, certains travaux seront entrepris et ils devraient, à plus long terme, permettre à la Ville de déceler rapidement les fuites dans son réseau. Ainsi, Montréal entreprendra l'installation des compteurs d'eau dans les industries, les commerces et les institutions (ICI). D'ici la fin de l'année, 7000 d'entre eux devraient entrer en fonction. La Ville commencera également la mise en place de régulateurs de pression de l'eau sur son territoire. Ces dispositifs, contrôlés à distance, permettront aux autorités de mesurer avec précision la consommation d'eau de chacun des 75 secteurs de la ville. Mais surtout, ils permettront de détecter rapidement toute fuite dans le réseau d'aqueducs. Au dire de Réjean Lévesque, il s'agira d'une véritable «révolution». Ce projet d'envergure s'échelonnera sur plusieurs années et les premiers régulateurs de pression seront installés dans Pierrefonds et Saint-Laurent. http://www.ledevoir.com/2009/03/18/240217.html (18/3/2009 10H59)
  11. Le président du Conseil mondial de l'eau fait une mise en garde contre le gaspillage dans le contexte du réchauffement climatique et de la crise économique. Une vingtaine de personnes sont arrêtées. Pour en lire plus...
  12. Voici ma proposition pour le bord de l'eau de Longueuil (sud du pont Jacques-Cartier) 2015. C'est ambitieux et modeste en même temps... Les chiffres = nombre d'étages P = stationnement Rendus 3D a venir Voici encore en plus gros:
  13. L'échec de l'acquisition de BCE porte à près de 100 milliards $US la valeur des rachats par endettement annulés depuis que les marchés du crédit ont commencé à se gripper. Pour en lire plus...
  14. S'il fallait un autre signe que l'économie mondiale entre en hibernation, le voici: les mers du globe sont devenues bien tranquilles. Moins de navires chargés de matières premières voguent vers les économies émergentes, moins de conteneurs remplis de jouets et de gadgets électroniques sont chargés en direction de l'Occident. Pour l'instant, le Port de Montréal réussit à garder la tête hors de l'eau malgré la crise. Et maintient le cap sur ses projets d'expansion. Pour en lire plus...
  15. Les fonds spéculatifs qui résistaient assez bien à la tempête financière depuis un an commencent à prendre l'eau. Et certains pourraient couler rapidement. Pour en lire plus...
  16. Les réserves d'eau douce du Canada pourraient s'épuiser Le Canada compte un cinquième de l'approvisionnement mondial en eau douce. (Photo Ivanoh Demers, La Presse) Presse Canadienne Ottawa Un rapport interne d'Environnement Canada paru récemment met le gouvernement en garde contre des pénuries d'eau douce qui pourraient menacer l'économie canadienne et créer des conflits entre les provinces. Le rapport, rédigé au mois de décembre dernier, prévient que les changements climatiques et l'augmentation de la population vont mener à l'épuisement des ressources. La Presse Canadienne a obtenu copie du document de 21 pages en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Le rapport suggère au gouvernement fédéral d'adopter un rôle plus direct quant à sa gestion de l'eau douce au pays, qui est présentement en grande partie sous le contrôle des provinces. Ottawa exploite néanmoins la majorité de l'eau douce provenant des régions du nord, par le biais de régies des eaux. Le Canada compte un cinquième de l'approvisionnement mondial en eau douce. Seulement sept pour cent de cette quantité est renouvelable, tandis que le reste provient de glaciers de la période glaciaire et de sources d'eau souterraine. Les précipitations permettent quant à elles de renouveler un pour cent de l'approvisionnement en eau du pays, selon le rapport. Les conservateurs avaient promis un plan de stratégie nationale de l'eau lors du discours du trône, l'automne dernier, mais l'opposition leur reproche depuis d'annoncer des projets fragmentaires. Les conservateurs, tout comme le gouvernement libéral qui les a précédé, tardent à publier les rapports annuels requis par la loi qui font état de la façon dont sont utilisés et entretenus les réserves d'eau. Le dernier rapport publié sur le site internet d'Environnement Canada date de 2005-2006. Le nouveau rapport du ministère établit qu'Ottawa ne connaît pas suffisamment le dossier pour bien gérer la ressource. «Un plan de prévision nationale sur la disponibilité en eau au pays n'a jamais été élaboré parce que, traditionnellement, nous considérions que notre utilisation de la ressources était illimitée», indique le rapport, intitulé A Federal Perspective on Water Quantity Issues. Les données que possède le gouvernement fédéral sur les réserves d'eau souterraine du pays sont considérées comme «rares et souvent inadéquates» par Environnement Canada. Le Canada partage des réserves d'eau souterraine avec son voisin du sud et le rapport indique que «notre manque de données place le Canada dans une situation de désavantage stratégique quant aux négociations bilatérales avec les États-Unis». Le document prévoit également des périodes de sécheresse dans les Prairies et des pénuries d'eau souterraine en Colombie-Britannique et dans le bassin Grands Lacs-Saint-Laurent. Le lac Supérieur a atteint son niveau le plus bas, au mois de septembre. Les niveaux d'eau des lacs Michigan et Huron étaient quant à eux inférieurs de 50 centimètres par rapport aux moyennes de l'automne dernier. Le rapport indique qu'une diminution du niveau d'eau de 0,08 à 1,18 mètres, dans les Grands Lacs, engendrerait des coûts de 240 millions $ à 350 millions $ par année à l'industrie hydro-électrique. Le rapport avise également d'un «risque accru» d'épreuves de force entre les provinces, ainsi qu'entre le Canada et les États-Unis, si l'approvisionnement en eau diminue trop. Le Canada insiste que ses réserves d'eau ne sont pas à vendre, mais son voisin du sud pourrait bien faire pression pour se faire envoyer de l'eau si ses réserves se tarissent. Personne n'était disponible au ministère de l'Environnement, mercredi, pour commenter le rapport. Le porte-parole du Parti libéral sur la question de l'eau, Francis Scarpaleggia, a affirmé quant à lui qu'Ottawa devait se doter d'un ministre de l'eau de second rang qui puisse se concentrer sur cet enjeu.
  17. Le mouvement qui vise à bannir l'eau en bouteille des édifices publics fait bouillir les embouteilleurs d'eau du Québec. Pour en lire plus...
  18. Pour garder la tête hors de l'eau, il faut faire preuve d'imagination, coûte que coûte. Et les transporteurs n'en manquent pas. Nécessité fait loi. Pour en lire plus...
  19. Je décide de mettre mes photos d'Israël ici, c'est un voyage qui date de plus de un an, mais je me suis dit que ça pouvait enrichir la collection de photos du forum Les photos sont pêle-mêle, il y a les villes de Eilat, Jérusalem et Tel-Aviv. J'ajouterai peut-être des photos de l'Égypte aussi. Jérusalem --------------------------> Jérusalem vu du mont des Oliviers, il y avait un smog intense ce jour là. --------------------------> --------------------------> --------------------------> La Mer Rouge, à Eilat. (c'est pas parce ce que c'est dans le désert que l'eau est chaude! Elle était très froide) --------------------------> --------------------------> http://farm3.static.flickr.com/2148/2237293436_86ef47aa3a_o.jpg[/
  20. Cataclaw

    Longueuil 2020

    Voici ma vision pour le secteur du bord de l'eau. The situation is simple. We have a high-density area surrounding a transit hub, a good example of transit oriented development... but it is locked in by highways. Furthermore, the "Old Longueuil" area, the real cultural, historical and recreational area of Longueuil is blocked off from this downtown area as a result. Finally, the waterfront is also isolated by autoroute 20. This isn't just some random waterfront either.. this is PRIME space. Just across from Sainte-Helene island and Montreal. There's a reason throngs of people come here to watch the fireworks in the summer! The view is exceptional! Solution : Mettre l'autoroute 20 sous terre ainsi qu'une portion du boulevard Taschereau et réunir le bord de l'eau avec Place Charles-Lemoyne (le "centre ville" de Longueuil) et le secteur du Vieux-Longueuil historique (l'autre "centre ville", et selon moi, le vrai) - Faire de cette région un vrai pole économique, culturel, récréotouristique, etc. Optimistic? Ambitious? Naive? Perhaps... i know this project would be hilariously expensive, but damn, imagine the cohesive and dynamic, livable and exciting Longueuil city center that would emerge! Please give me your feedback... i'm very interseted in hearing what you have to say! Merci beaucoup tout le monde! (Metro Charland named after the Montreal South mayor - Montreal South being the small town originally located on that land, eventually merged into Longueuil. Boul Isidore Hurteau named after the first mayor of Longueuil) AVANT APRES
  21. Le vendredi 23 mai 2008 Un projet menace le Saint-Laurent Charles Côté La Presse Le fleuve Saint-Laurent risque de vivre des épisodes dévastateurs de sécheresse, au point de voir le lac Saint-Pierre disparaître, si les autorités canado-américaines adoptent le nouveau régime de gestion du débit actuellement à l'étude, selon Nature Québec. Ce nouveau régime est appelé à remplacer l'actuel, en place depuis 1958. Le débit du fleuve est contrôlé par un barrage international, Moses-Saunders, entre Cornwall en Ontario et Massena, New York. «Il y a énormément de monde qui s'intéresse à cette question en Ontario et aux États-Unis, dit Christian Simard, de Nature Québec. L'Ontario et l'État de New York se sont déjà prononcés en faveur du projet.» Joint par La Presse, le porte-parole de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Line Beauchamp, a indiqué que la position du gouvernement du Québec à cet égard n'était pas encore déterminée. Urgence Pourtant, il y a urgence, affirme Marc Hudon, responsable de ce dossier à Nature Québec. «On tient pour acquis que l'eau va toujours être là, dit M. Hudon. Mais aujourd'hui, il y a l'incertitude des changements climatiques.» Le projet prévoit de plus grands extrêmes entre crues et étiages. Cela aurait pour effet d'imiter un régime plus naturel en amont du barrage, mais il y a des risques importants pour l'aval, dit M. Hudon. «Une diminution de débit sur le fleuve a beaucoup plus d'impact que sur un lac, dit-il. Ce n'est pas long que l'eau se retrouve dans le chenal de navigation.» Une réduction du volume d'eau dans le fleuve aurait toutes sortes d'impacts négatifs, selon M. Hudon. «C'est le volume d'eau qui permet de diluer la pollution des systèmes d'épuration municipaux ou de la pollution agricole, dit-il. S'il coule moins d'eau, on aura plus de difficulté à la traiter pour les aqueducs. Les contaminants seront plus concentrés. Il y aura même des sections du fleuve qui seront à sec où des sédiments contaminés seront exposés à l'érosion.» La proposition de nouveau régime doit être présentée en audience publique à Montréal le 17 juin et le 18 à Sorel.
  22. Québec ne favorise pas assez l'immigration et l'exportation d'eau, dit Brunet Il y a 1 heure MONTREAL - Le président du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et de Montréal International, Pierre Brunet, a déploré vendredi que le gouvernement n'investisse pas davantage dans l'immigration et ne mette pas l'accent sur l'exportation de l'eau. Dans un discours prononcé devant l'Association des professionnels en développement économique du Québec, M. Brunet s'est désolé que Québec verse au fonds consolidé de la province une bonne partie des transferts fédéraux destinés à l'intégration des immigrants. Or, le Québec fait face à une pénurie de travailleurs qualifiés et ce n'est qu'en augmentant le nombre d'immigrants qu'on pourra y mettre fin, a-t-il estimé. Pour cela, il faut, selon lui, assouplir les règles d'immigration, faciliter l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants de même qu'améliorer la reconnaissance des diplômes étrangers. Pierre Brunet s'est par ailleurs dit étonné que le gouvernement ne mise pas davantage sur l'exportation de l'eau, alors que le Québec possède environ trois pour cent des réserves d'eau douce renouvelable du monde. A ses yeux, les opposants à l'exportation d'eau n'ont aucun argument valable.
  23. La pointe de la Voie maritime Architectes: ? Fin de la construction:? Utilisation: Résidentiel Emplacement: Longueuil ? mètres - 20 étages Description: - Le projet Fait partit du redéveloppement de cette partie du bord de l'eau. 2 images
  24. D'après les critères de LEED, la maison la plus écologique au Canada et aux États-Unis se trouve à Montréal, sur l'avenue du Parc. Le triplex d'Emmanuel Blain-Cosgrove et de sa famille se mérite l'équivalent d'un Oscar de l'habitation verte: une certification Platine. Il s'agit d'une reconnaissance rarissime. Le jeune propriétaire y est arrivé sans y laisser sa chemise. >> Faites une visite guidée de la maison en photos.http://galeriedephotos.montoit.ca/index.php?t=Black&a=25&m=mt Parmi les 6000 habitations inscrites au programme américain LEED for homes, le triplex qu'a construit Emmanuel Blain-Cosgrove se classe bon premier. Sur une possibilité de 108 points, il en a obtenu 101,5. Du jamais vu. Le propriétaire entend maintenant partager son expérience avec le public, histoire de prouver que la construction verte n'a rien de grano ni de bien sorcier. La matinée est grise. Dans l'appartement d'Esther Leblanc, la lumière inonde tout de même l'aire ouverte où sa fille Sophie et sa petite-fille Arielle partagent le petit-déjeuner avec elle. Entre deux bouchées volées à sa grand-mère, la fillette de 15 mois trotte sur le plancher de bambou et regarde la ville par les fenêtres qui couvrent tout le mur vers le sud-ouest. La famille élargie vit dans ce triplex depuis le mois de février. Les deux étages supérieurs appartiennent à Esther et son fils Julien, et le rez-de-chaussée est pour l'instant occupé par Emmanuel, Sophie et leur bébé. Dans une première rencontre avec La Presse, l'année dernière, Emmanuel disait vouloir rénover l'édifice avec la plus grande minutie écologique. Il y est parvenu. En prime, il aura prochainement un document certifiant que sa maison obtient le label LEED Platine, un exploit qu'ont réussi seulement quatre autres propriétaires américains, avec des notes moindres. Grâce à l'aide de l'architecte Angéline Spino et de la designer Carina Rose, il a conçu une maison presque parfaite si on se réfère aux critères LEED. Les seuls maillons faibles de la maison sont les murs mitoyens moins bien isolés et l'absence de panneaux solaires. Pratiquement tous les matériaux entrant dans sa composition ont tout de même été récupérés ou recyclés. Les planchers d'ardoise ne sont en fait que l'envers de vieux tableaux d'une commission scolaire. Même la terre du terrain derrière le triplex a servi à aménager le toit vert. Les moulures proviennent aussi d'un centre de matériaux recyclés. En rigolant, le jeune propriétaire se rappelle avoir fait le tour des ruelles pour parvenir à terminer les cadres de fenêtres. De près, on constate qu'il a dû joindre quatre morceaux les uns aux autres pour compléter le dernier côté. Pour obtenir une certification LEED, Mme Spino précise toutefois qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant: «LEED nous indique quoi faire pour construire de façon responsable, avec le moins d'impact possible sur l'environnement. Par contre, une maison Novoclimat obtient presque suffisamment de points en efficacité énergétique pour obtenir une certification. Il suffirait par la suite de s'interroger sur les matériaux qu'on utilise.» Cofondateur du site internet ecohabitation.com, Emmanuel tient à partager ses ressources, histoire de permettre à d'autres propriétaires de faire comme lui. Il a notamment mis en ligne un annuaire de détaillants et fabricants verts. Il aura l'occasion d'y avoir lui-même recours sous peu, puisqu'il construira une annexe de trois étages à l'arrière du triplex. «Cette fois, je vise la perfection LEED», lance-t-il, encouragé par ses récents succès. Des compromis La vie est-elle toujours rose dans un triplex vert? La plupart du temps, raconte Esther Leblanc... mais parfois ça vire au gris. Un réservoir au sous-sol récupère les eaux des douches et de la laveuse. Cette eau est filtrée, traitée, puis renvoyée dans les toilettes. L'ennui, c'est que le système est conçu pour accommoder aussi la future annexe. Les cinq occupants du premier immeuble ne consomment pas suffisamment l'eau du réservoir, qui stagne... et qui ne sent pas toujours bon. «Je dois seulement apprendre à doser mes petites bêtes», lance Emmanuel en parlant des bonnes bactéries qui traitent l'eau. Esther et tous les autres résidants de l'immeuble doivent aussi utiliser des savons entièrement biodégradables, afin d'éviter de dérégler le système. «Je comprends maintenant que notre maison est en quelque sorte vivante, et puisqu'elle est en harmonie avec la nature, nous devons l'être aussi, explique-t-elle. Et heureusement, Emmanuel m'a trouvé un nouveau shampoing!» Des initiatives qui rapportent De l'extérieur, le triplex de l'avenue du Parc ne se démarque pas. De l'intérieur non plus, sinon que la finition et les planchers sont particulièrement réussis. Les critères LEED suivis scrupuleusement par Emmanuel Blain-Cosgrove et son équipe ne s'imposent donc pas au premier regard. Mais ils sont partout. Voici une dizaine d'initiatives vertes qui ont fait de ce triplex un des plus verts en Amérique. Et, surprise, plusieurs de ces actions sont à la portée de n'importe quel propriétaire. 1. Un jardin borde tout l'avant de la maison. Pour l'aménager, Emmanuel a dû enlever tout l'asphalte recouvrant son terrain. Plutôt que de ruisseler jusque dans des canalisations surchargées, l'eau de pluie est maintenant absorbée par la terre. 2. Environ 80% des matériaux utilisés pour la rénovation du triplex ont été recyclés ou réutilisés. Ne lésinant pas sur la qualité et sur l'esthétisme, la famille a notamment réussi à récupérer des bardeaux pour la tourelle, du bois pour les planchers et des restes d'ardoise pour les salles de bains. 3. Un toit vert chapeaute tout le triplex. Emmanuel y a planté des tomates cette année. Pour l'aménager, il a utilisé la terre de la cour à l'arrière de la maison. Là encore, l'eau de pluie est absorbée par ce jardin urbain. 4. Un système de récupération des eaux grises provenant des douches et de la laveuse limite le gaspillage de l'eau potable. L'eau se retrouve dans un bassin où elle est filtrée et traitée par de bonnes bactéries, puis retourne dans les toilettes. 5. Des murs sont isolés à la cellulose, un produit giclé composé à 80% de papier journal recyclé, ou encore avec du polyuréthanne fait à partir d'huile de soya. Ces matériaux ont l'avantage d'être non toxiques. 6. Un système géothermique alimentera sous peu tout le triplex et son annexe. De profonds puits sous la maison refroidiront l'air l'été et le réchaufferont l'hiver. 7. Les planchers de l'appartement d'Esther sont faits de lattes de bambou à croissance rapide. Cette plante repousse en moins de cinq ans. 8. Emmanuel a porté une attention particulière à l'efficacité énergétique du triplex. L'isolation y compte pour beaucoup, mais les grandes fenêtres à double vitrage homologuées EnergyStar améliorent aussi le rendement de l'édifice. Il s'agit d'une dépense supérieure que la famille récupérera en économies d'énergie. 9. Le bois neuf qu'Emmanuel a dû acheter pour solidifier la structure est certifié FSC (Forest Stewardship Concil). Il a ainsi l'assurance qu'il provient d'une forêt exploitée de façon responsable. 10. Des tunnels de lumière flexibles (dont l'intérieur est fait d'un matériau ultraréfléchissant) amènent la lumière du soleil jusqu'aux endroits moins éclairés du troisième étage.
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