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  1. http://radio-canada.ca/arts-spectacl...osm-salle3.asp Une nouvelle salle pour l'OSM L'orchestre symphonique de Montréal aura finalement sa salle de concert, rapporte Le Devoir dans son édition de samedi. Le gouvernement Charest a conclu un partenariat public-privé pour la construction du nouvel édifice, qui, toujours selon le quotidien, occupera une partie de l'esplanade de la Place des Arts. La ministre de la Culture du Québec, Line Beauchamp, devrait en faire l'annonce officielle mardi lors d'une conférence de presse qui réunira le premier ministre Jean Charest, le président du conseil d'administration de l'OSM, Lucien Bouchard, et le chef Kent Nagano. Le coût du projet dépasserait quelque peu les 100 millions de dollars. La nouvelle salle devrait accueillir entre 1800 et 2200 personnes. OSM.pdf
  2. L'idée n'est pas de répartir le débat ici, juste de mettre en ligne ce qui s'écrit sur le Québec à l'étranger. Free lunches, please Protests against tuition fee increases could help an unpopular government May 5th 2012 | OTTAWA | from the print edition Sure beats studying IN THE past year students protesting over the cost of university education in business-friendly Chile have captured the world’s attention. In recent months their counterparts in statist Quebec have taken up the cause. Since February about a third of the province’s 450,000 university students have boycotted classes to oppose the tuition-fee increases planned by Jean Charest, the province’s Liberal premier. Some have blocked roads and vandalised government buildings. On April 25th and 26th around 115 people were arrested, following evening protests that turned into window-smashing in central Montreal. Quebeckers have long seen cheap university education as a birthright. The decision by the centrist Liberals to double fees in 1990 was one reason why they lost control of the province. Their successor was the separatist Parti Québécois (PQ), which responded to a student strike in 1996 by freezing tuition fees for 11 years. But Mr Charest is now in a fiscal squeeze. He has promised to cut a C$3.8 billion ($3.8 billion) deficit to C$1.5 billion this year. Quebec spends 4.6% of its budget on universities, mainly because its fees are the lowest among Canadian provinces. In humanities and social sciences, which have the highest share of striking students, Quebec charges C$2,845 and C$2,629 a year, a bit over half the average in all other provinces. To help close the gap, Mr Charest proposed raising annual fees by a total of C$1,625 over the next five years. When the protests began the government vowed not to negotiate. It soon backtracked, proposing making student loans easier to get, linking repayment to income after graduation, stretching the fee increase over seven years and offering an additional C$39m in bursaries. But the student groups insist on an absolute tuition freeze. Their hard line may help Mr Charest at a tough time. He would love to call an election before an inquiry into corruption in Quebec’s construction industry, which may leave his party squirming, begins in June. But his government is unpopular: an April poll found that 73% of Quebeckers are unhappy with its performance. The opposition PQ has allied itself with the protesters, even putting the students’ red-square logo on its website. That may prove unwise: a recent online poll found that 79% of Quebeckers oppose raising income taxes to pay for universities. If the Liberals can tie the PQ to the movement’s intransigence, Mr Charest might yet risk an early vote and hope to eke out a win. http://www.economist.com/node/21554254
  3. Pas de train haute vitesse entre Montréal et New York 12 octobre 2007 - 07h09 Presse Canadienne Au moment où il lance un grand chantier de renouvellement des infrastructures, le gouvernement du Québec renonce au projet de train rapide entre Montréal et New York, un méga-projet d'au moins 4 milliards $. Cliquez pour en savoir plus : Transport ferroviaire | Chef de l'état | Jean Charest | Eliot Spitzer | Québec-New York Le projet, qui flotte dans l'air depuis des années, n'est plus dans les cartons du gouvernement et ne fera pas partie des échanges tenus vendredi, à New York, entre le premier ministre Jean Charest et le gouverneur de l'État de New York, Eliot Spitzer. Pourtant, en octobre 2005, à Albany, lors du dernier sommet Québec-New York, le gouverneur de l'époque, George Pataki, et le premier ministre Charest avaient clairement dit que l'idée d'un lien ferroviaire haute vitesse entre l'État de New York et le Québec était hissée au rang de «projet» à réaliser à court terme. Les deux hommes s'étaient engagés à tout mettre en oeuvre pour que le projet se réalise. Aux yeux de M. Charest, ce projet constituait un «symbole fort et puissant» des liens qui unissent les deux voisins, et un moyen de plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, par la promotion du transport en commun. Or, deux ans plus tard, le dossier n'a pas bougé. Dorénavant, au ministère des Transports, plus modestement, on mise plutôt sur l'amélioration des infrastructures actuelles, ont indiqué plusieurs sources gouvernementales au cours des derniers jours à La Presse Canadienne. Si ce projet était devenu réalité, les passagers auraient pu faire le trajet Montréal-New York en quatre heures à peine, au lieu de 10 actuellement. Certaines évaluations fixaient à 500 000, voire 700 000, le nombre additionnel de voyageurs intéressés à faire la navette entre les deux villes, si un tel train à haute vitesse avait vu le jour. En 2004, une étude de préfaisabilité, menée par le New York State Department of Transportation et Transports Québec, avait fixé à 4 milliards $ US le coût de réalisation du projet, uniquement pour la construction des voies ferrées sur 613 kilomètres, dont seulement 77 au Québec. Les Américains auraient donc dû assumer la plus grande partie de la facture, soit au moins 4 milliards $, sans compter les wagons et locomotives. Le train de passagers, qui aurait roulé à 240 km/h, nécessitait la construction de plusieurs ponts et tunnels dans les Adirondacks, d'où un coût élevé. Pour Québec, la facture des voies ferrées était évaluée à 110 M$. À l'époque, en 2005, le ministre fédéral des Transports, Jean Lapierre, s'était montré prêt à envisager un financement d'Ottawa pour la portion canadienne du trajet. Mais à l'automne 2006, Ottawa avait refroidi les ardeurs de Québec, alors que le ministre Lawrence Cannon jugeait que le projet n'était pas rentable. Électricité à vendre Vendredi, à New York, après avoir prononcé une allocution devant 400 gens d'affaires, le premier ministre Charest rencontrera pour la première fois le nouveau gouverneur de l'État, Eliot Spitzer. Au cours des derniers mois, M. Spitzer a rendu publiques ses priorités en matière de transport, mais le train rapide New York-Montréal n'en fait pas partie. Même si plusieurs sujets sont à l'ordre du jour de la rencontre, il est clair que la vente d'hydroélectricité au voisin du sud arrive au premier rang des priorités du Québec dans ses relations avec New York. «Nous, on peut faire de l'argent et en même temps on aide l'environnement», a résumé le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, lors d'un entretien téléphonique jeudi. Québec plaidera aussi pour assurer la fluidité du corridor de commerce entre les deux États. Les dossiers d'environnement et de sécurité seront aussi à l'agenda, de même que la tenue souhaitée d'un quatrième sommet Québec-New York. Les trois premiers ont eu lieu en 2002, 2004 et 2005. L'État de New York est le principal partenaire commercial du Québec aux États-Unis. En 2006, la valeur totale des échanges commerciaux a atteint 10,2 milliards $. Un sommet avait été atteint en 2000, avec 14,1 milliards $ d'échanges.
  4. (Courtesy of Journal Metro) YAY! Yet another Quebec national park that I can't get to
  5. Les deux mains sur le volant Il y a deux ans, Jean Charest demandait un mandat pour «diriger le Québec dans cette période de tempête économique». En des temps si sombres, a-t-il répété en campagne électorale, il faut un gouvernement majoritaire, qui a «les deux mains sur le volant». Où en sommes-nous aujourd'hui? Si l'on en croit le Parti québécois, les deux dernières sessions parlementaires ont été «catastrophique» (11 juin 2010) et «désastreuse» (10 décembre 2010), tandis que le Québec serait «paralysé». Il est vrai que dans certains domaines, le gouvernement Charest a fait preuve d'une maladresse devenue caractéristique. Toutefois, dans le dossier suprêmement important de l'économie, on ne peut rien reprocher aux libéraux. Certes, quand l'économie va bien, on en parle peu. Pourtant, les Québécois devraient réaliser à quel point sur ce plan, ils sont privilégiés. Selon les données publiées vendredi dernier par Statistique Canada, il s'est créé plus de 100 000 emplois dans la province au cours de l'année 2010. Comme le soulignait samedi notre collègue Rudy Le Cours, une telle performance s'est vue seulement quatre fois au cours des trois dernières décennies. Non seulement le Québec a-t-il récupéré le nombre d'emplois perdus pendant la crise économique; on y compte aujourd'hui presque 70 000 emplois de plus qu'avant la récession. Ces données font du Québec en particulier, et du Canada en général, un endroit privilégié sur la planète. Aux États-Unis, seulement un huitième (1/8) des 8,4 millions d'emplois perdus pendant la crise ont été récupérés. En France, le taux de chômage frôle les 10% (7,6% au Québec); en Irlande, il est de 14%, en Espagne, de 20%. Quelle part de cette bonne fiche revient au gouvernement Charest? Pas la plus grande. Quoiqu'on en pense, les gouvernements ont une influence limitée sur la conjoncture économique. Cela dit, le gigantesque plan d'infrastuctures lancé (par hasard) juste avant la récession a beaucoup aidé la province à limiter l'impact de la crise mondiale sur l'emploi. La présence de ministres économiques très compétents (Raymond Bachand, Clément Gignac) n'a certainement pas nui dans certains dossiers. Pour le reste, le Québec a surtout profité de la hausse des prix des matières premières. Dans le secteur minier, par exemple, les investissements ont presque doublé au cours des cinq dernières années. Heureusement, on n'a pas réclamé de moratoire sur l'exploitation des gisements d'or et de fer... Le gouvernement Charest a tort de refuser de tenir l'enquête sur la corruption. Cela seul justifie-t-il le niveau record d'insatisfaction enregistré par les sondages? Nous ne le croyons pas. En tout cas, au cours des prochains mois, en plus de dénoncer à tout vent, les partis d'opposition devraient expliquer comment ils comptent s'y prendre pour que l'économie québécoise continue de tirer son épingle du jeu.
  6. Une forêt australienne nommée Jean Charest Mise à jour 07/12/2010 21h18 Mal aimé au Québec, le premier ministre du Québec a vu son « leadership » en matière de lutte contre le réchauffement climatique reconnu sur la scène internationale. L'Australie-Méridionale a même choisi de donner le nom de Jean Charest à une de ses forêts. « Je n'ai jamais pensé qu'une forêt portera un jour mon nom. J'ai hâte de la visiter […] J’aime bien l’idée et je suis flatté qu’on puisse reconnaître le travail que j’ai fait avec beaucoup de conviction », a dit Jean Charest, amusé et radieux, mardi, après avoir appris la nouvelle. La forêt est située dans les environs de la ville d'Adélaïde, en Australie. Elle s’inscrit dans un vaste projet australien de plantation de trois millions d’arbres. Mike Rann, premier ministre de l'Australie-Méridionale, n'a eu que de bons mots pour féliciter M. Charest de son action environnementale. « On a jugé à l’unanimité que Jean Charest a eu un leadership extraordinaire en ce qui a trait aux changements climatiques. Il est une inspiration pour plein de décideurs à travers le monde. En 25 ans de vie publique, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi impressionnant que Jean Charest dans son engagement », a fait savoir M. Rann. Le gouverneur démocrate de l’État du Wisconsin, Jim Doyle, ne tarissait pas d’éloges à l’endroit de M. Charest. « Il mérite complètement ce prix. Il a inscrit le Québec comme un des leaders mondiaux pour les énergies renouvelables », a dit M. Doyle. L'Australie-Méridionale a accordé son prix de l'année à Jean Charest, un an après l'avoir décerné à l'ancien gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger. Interrogé à la blague à savoir si ce prix n’allait pas ressusciter la chanson de Pierre Lapointe, « La forêt des mal-aimés », Jean Charest a répondu sur le même ton badin. « N’écoutez pas la chanson, c’est tout », a-t-il plaisanté. Pas un message au Canada Ni M. Rann ni M. Doyle n’ont voulu dire si cette récompense octroyée au Québec était, à leurs yeux, une façon indirecte d’envoyer un message de désapprobation aux politiques canadiennes. « Ce n’est pas notre job », a répondu M. Rann, prudent. « Je ne ferai pas de commentaires à propos de la politique canadienne », a enchainé M. Doyle. Le premier ministre Charest a quitté Cancun, mardi après-midi, sans croiser le ministre fédéral de l’Environnement, John Baird, qui venait d’y atterrir. Il le mérite, admet le PQ. Visiblement surprise de la distinction accordée au premier ministre Charest, la porte-parole péquiste en environnement, Martine Ouellet, a admis du bout des lèvres que Jean Charest méritait son prix. « Pour ses actions au niveau international, il le mérite et c’est à ce titre-là que ça a été remis. Il a fait des démarches et a été proactif, a-t-elle analysé. Toutefois, ses actions au Québec ne suivent pas ses paroles au niveau international. Et c’est ça le problème. » http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/12/20101207-210937.html
  7. Publié le 15 novembre 2010 à 12h15 | Mis à jour à 13h04 Pétition pour la démission de Charest http://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.assnat.qc.ca%2Ffr%2Fexprimez-votre-opinion%2Fpetition%2FPetition-1123%2Findex.html&h=c901bFQYY_IMOqF8wQewUSTBOnQ Le site de l'Assemblée nationale héberge depuis ce matin une pétition demandant que Jean Charest démissionne de son poste de premier ministre. La pétition (cliquer ici pour y accéder) est une initiative du Mouvement citoyen national du Québec (MCNQ), un groupe formé en mai dernier en réaction au budget Bachand. Elle a été parrainée par le seul député de Québec solidaire, Amir Khadir. Elle restera jusqu'au 15 février 2011 sur le site de l'Assemblée. Plus de 1082 individus l'avaient signée au moment d'écrire ces lignes. La démission de M. Charest est demandée pour trois raisons: son refus de déclencher une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, son refus d'imposer un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste et son «refus de négocier (...) les mesures prévues dans le budget 2010». Le groupe prétend que la majorité de la population s'oppose au budget du gouvernement Charest, et que le premier ministre «refuse de collaborer avec la population». Le MCNQ a été fondé le printemps dernier par Steve Brosseau, un préposé aux bénéficiaires d'un hôpital, âgé dans la trentenaire. Le groupe se dit non-partisan. Il est coadministré par Anthony Leclerc, un étudiant de secondaire 5 de la région de Québec qui avait réalisé un lipdub contre la réforme pédagogique. Le site de leur mouvement est http://www.unissonslequebec.org. Pour entrer dans le site ce matin, il fallait cliquer sur une fleur de lys. Pour en sortir, il fallait cliquer sur une feuille d'érable. Questionné à ce sujet, M. Leclerc a insisté que le groupe «n'était pas souverainiste». Cette page d'accueil a été enlevée quelques minutes après notre interview pour «enlever ces doutes» et pour «effacer une faute d'orthographe», a confirmé un peu plus tard Steve Brosseau. M. Brosseau avoue avoir déjà été un partisan du PQ, mais il dit préférer aujourd'hui Québec solidaire. «Mais mon groupe n'est pas associé à eux. On veut rallier des partisans de tous les partis», précise-t-il. Sur son site, le MCNQ trafique une photo de Jean Charest. Le premier ministre est affublé d'une perruque et d'un nez de clown. Le MCNQ se définit comme étant le «plus gros groupe anti-PLQ et anti-Charest à ce jour!!!». Leur groupe Facebook «1 000 000 de Québecois pour sortir le PLQ et Jean Charest du pouvoir!!!» compte 41 640 membres. Le MCNQ a contacté M. Khadir, le député indépendant et ex-adéquiste Éric Caire et quelques députés péquistes, indique M. Brosseau. «Amir Khadir a été le seul à daigner nous répondre. On n'est pas les premiers à vouloir déposer une telle pétition. Mais on a peut être été les plus tenaces. C'est vraiment compliqué, il a fallu communiquer une trentaine de fois avec le bureau de M. Khadir et modifier notre texte quatre ou cinq fois pour répondre aux exigences de l'Assemblée nationale.» L'Assemblée nationale a accepté la pétition vendredi dernier.
  8. Voici quelques articles que j'ai trouvé bon sur toute la merde qui se passe avec la FTQ. JE n'en reviens pas que le gouvernement charest ne fait rien dans ce dossier. Je commence vraiment à croire que les Libéraux de Charest commencent à ce croire invincible et qu'ils commencent à croire qu,ils seront au pouvoir éternellement! Ça fait 7 ans qu,ils sont au pouvoir...il serait temps d'un petit changement! Pour revenir au sujet original, comme j,ai souvent dis, les syndicats s'en viennent de plus en plus puissant et corrompus. Vous n,avez qu'à lire ces article sur toute la crosse qu'il se passe dans le monde de la construction au Québec pour réaliser qu,on se fait avoir. On se demande pourquoi tout coûte 30% de plus au Québec...et bien vous avez votre réponse. Les osties de syndicats croches et remplis de criminels! Si Charest avait des couilles, il ferait quelque chose pôur nettoyer cette merde qu'est les syndicats! Vraiment dégoutant!! http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201003/12/01-4259902-la-ftq-est-intouchable.php «La FTQ est intouchable» Denis Lessard La Presse (Québec) Paul Sauvé, l'entrepreneur qui avait alerté la police sur les dérapages du monde de la construction, l'intimidation, le blanchiment d'argent et les liens avec le crime organisé, est furieux. Après avoir craint pour sa vie et pour celle de sa fille et failli perdre son entreprise, celui qui avait mis le feu aux poudres est outré «de l'hypocrisie du gouvernement Charest, qui refuse de faire le ménage dans une industrie corrompue». «La FTQ est carrément intouchable», lance celui qui était allé voir la SQ il y a trois ans pour dénoncer le motard Marvin Ouimet ainsi que le patron des Grues Guay, Louis-Pierre Lafortune, et un de leurs amis, Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction pendant 11 ans. Avec les accusations portées mercredi contre Jocelyn Dupuis pour fraude et fabrication de fausses factures, les trois individus visés à l'époque font finalement l'objet d'un mandat d'arrêt. Seul Lafortune a été épinglé jusqu'ici, à l'aéroport Montréal-Trudeau, en décembre 2009. On reproche à Dupuis, essentiellement, d'avoir demandé le remboursement de dépenses indues à l'époque où il était à la direction de la FTQ-Construction. «On a un gars qui va payer pour des dépenses injustifiées, mais le problème est bien plus profond», déplore Sauvé. M. Sauvé est amer. Le gouvernement aurait dû aller beaucoup plus loin. «Quand je regarde avec un peu de recul tout ce qui ne s'est pas fait et qui aurait pu être fait pour mettre en lumière une industrie qui trébuche depuis si longtemps, je suis fâché! Le gouvernement Charest avait la chance de faire le ménage important qu'il avait promis. On promettait de casser le cartel... Or, ce qu'on voit, c'est que la FTQ et le gouvernement Charest parlent d'une seule voix. On prouve qu'il y a des Hells Angels dans la cabane, qu'il y en a qui font de l'extorsion, des menaces, du blanchiment... on devrait faire plus qu'arrêter un gars pour des remboursements de dépenses!» dit M. Sauvé, dont l'entreprise de maçonnerie, LM Sauvé, avait été infiltrée par le crime organisé. À la suite de sa dénonciation à la police et d'accrochages avec la FTQ-Construction et le Fonds de solidarité, Paul Sauvé avait vu son entreprise péricliter. Il a toutefois évité la faillite et travaille désormais dans des chantiers plus modestes. «Les choses se replacent, mais la pilule a été dure à avaler», résume Paul Sauvé.
  9. Par Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 11 mars 2010 07:01 Hydro-Québec - Le Vermont veut renouveler son contrat La corporation américaine Green Mountain Power, du Vermont, serait sur le point d'annoncer une nouvelle entente avec la société d'État québécoise, selon plusieurs médias américains. Hydro-Québec - Le Vermont veut renouveler son contrat La corporation américaine Green Mountain Power, du Vermont, serait sur le point de conclure une nouvelle entente avec Hydro-Québec pour l'achat d'électricité, selon des médias américains. Le porte-parole de l'entreprise américaine, Robert Dostis, a précisé qu'une annonce officielle sera faite jeudi. Des représentants de Green Mountain Power et de Central Vermont Public Service Corporation sont à Québec depuis mercredi, rapportent des médias américains. Les négociations auraient commencé il y a plus d'un an. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, doit rencontrer son homologue du Vermont, le gouverneur James H. Douglas, jeudi. Une « annonce en matière d'énergie » est d'ailleurs prévue au programme de M. Charest, notamment avec le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. « Nous renégocions un contrat [en vigueur depuis] 20 ans, ce qui est un gros accord pour les deux parties », a confirmé M. Charest dans une interview avec une chaîne de télévision américaine mercredi soir. Un fournisseur pourrait disparaître Le Vermont est déjà un client d'Hydro-Québec. Il achète environ le tiers de son électricité à la société d'État, soit environ 310 mégawatts à 6,5 ¢US le kilowattheure, selon le Rutland Herald. Outre Hydro-Québec, la Vermont Yankee Nuclear Power Station fournit un autre tiers de l'électricité à cet État américain. Mais le sénat du Vermont a récemment voté la fermeture de cette centrale, dont la licence expire en 2012. Quant au contrat avec Hydro-Québec, il se termine en 2015. Le représentant démocrate Tony Klein a déclaré que cette entente était « extrêmement importante » pour le Vermont. « C'est une grande source fiable d'énergie sans émission de carbone », a-t-il ajouté. Il s'attend à une extension du contrat de 10 ans, voire 20. M. Klein tente de faire passer une loi qui accorderait le qualificatif de renouvelable à l'hydroélectricité québécoise, à condition qu'Hydro-Québec s'engage pour 10 ans ou plus, selon la radio publique du Vermont. Radio-Canada.ca avec Associated Press
  10. Le Québec lave-t-il plus blanc que blanc ? Pierre Duhamel La guéguerre entre Québec et Ottawa sur l’environnement devient polluante. Selon le National Post, le gouvernement fédéral, qui a semoncé celui du Québec parce qu’il veut imposer aux constructeurs automobiles des normes plus sévères d’émissions de gaz à effets de serre, serait en train d’imposer les mêmes règles. Le ministre fédéral Jim Prentice trouvait le Québec ridicule d’agir sur cette question, mais on dirait qu’il était plutôt déçu de s’être fait devancer dans l’annonce de cette politique. Ceci dit, je comprends l’exaspération d’Ottawa car le gouvernement québécois est devenu un insupportable donneur de leçons sur les enjeux environnementaux. Le Québec est-il devenu à ce point vert et irréprochable en matière d’environnement ? On apprenait cette semaine que les émissions de CO2 en 2007 ont bondi de 3,7 % au Québec après avoir subi une baisse les années précédentes. Jean Charest s’était pourtant fait le preux chevalier de la lutte aux changements climatiques et s’est commis pour une baisse de 20 % des émissions d’ici 2020. Prenons note qu’il faudra dorénavant diminuer les émissions de 23,7 % pour atteindre la cible. À Copenhague, Jean Charest s’était également permis une charge audacieuse contre les répercussions de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Ce point de vue est peu entendu au Québec, mais je crois sincèrement que nous profitons largement des retombées de cette exploitation. À preuve, les citoyens de l’Alberta versent par habitant plus du double en taxes et impôts au gouvernement fédéral que ceux du Québec et ils reçoivent- toujours per capita - 25 % de moins que nous en dépenses de programmes et en achats de biens d’Ottawa. Manifestement, il y en a qui paient pour les autres… et ce ne sont pas les Québécois. Présumons que les intentions de Jean Charest sont nobles et qu’il est vraiment catastrophé par l’exploitation des sables bitumineux. Pourquoi alors ce même Premier ministre ne s’offusque pas quand on exploite une mine d’uranium aux portes de Sept-Îles ? Pire, Jean Charest a même défendu en Inde l’exploitation et l’exportation de l’amiante, un produit dont le caractère extrêmement nocif est universellement reconnu. Le gouvernement du Québec défend l’existence d’une vieille mine qui emploie 150 personnes à Asbestos, mais joue les vierges offensées devant une industrie qui emploie 372 000 personnes et où on prévoit des investissements de 100 milliards de dollars d’ici 2020. Le Québec n’a pas de sables bitumineux, mais on cherche activement du pétrole en Gaspésie et du gaz naturel dans la vallée du Saint-Laurent. Je pense que certains de mes concitoyens seront beaucoup moins «verts» quand ils verront les retombées des découvertes potentielles.
  11. Read more: http://www.cbc.ca/canada/montreal/story/2010/01/29/qc-charest-protests-india-asbestos.html#ixzz0e4r4XXPU
  12. Des freins bloquent la reprise au Québec Olivier Schmouker . les affaires.com . 17-12-2009 L’an prochain, le Québec s’extirpera progressivement de la récession, mais sera freiné par une nécessaire discipline budgétaire de la part du gouvernement Charest, selon Les prévisions économiques et financières de Desjardins. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) du Québec devrait renouer avec la croissance en 2010, à hauteur de 1,8%. En 2009, le recul attendu avoisine les 1,7%. Et la croissance devrait se poursuivre des années durant : 2,5% en 2011, 2% en 2012, 2% en 2013, etc. De nombreuses embûches Simultanément, l’inflation devrait être sous contrôle. L’étude s’attend à une hausse des prix à la consommation de 0,5% en 2009, de 1,6% en 2010, 2,1% en 2011, 2,2% en 2012, etc. Quant au taux de chômage, il devrait peu ou prou continuer de rester au même niveau que celui de cette année, toujours selon la même étude. Il devrait tourner autour de 8,5% en fin d’année, puis être de 8,5% en 2010, de 8% en 2011, de 7,5% en 2012, etc. «Au Québec, la reprise s’est enclenchée timidement au cours de l’été. Les dépenses de consommation sont enfin sorties de leur léthargie, tandis que le marché immobilier a surpris par sa vigueur. Les perspectives sont toutefois assombries par l’état précaire des finances publiques et par les difficultés persistantes du commerce extérieur», notent les économistes de Desjardins. Charest dans une impasse financière Les dommages causés par la récession ont été relativement limités, mais ce n’est pas pour autant que la reprise ne se fera pas sans écueils. Par exemple, le gouvernement Charest s’est fixé comme objectif de retrouver l’équilibre budgétaire en 2013-2014, ce qui «exigera des efforts importants qui freineront l’élan de l’économie québécoise». Du coup, les dépenses gouvernementales devront être comprimées de 3,9 milliards de dollars, les revenus du gouvernement devront croître de 2,4 milliards de dollars, la TVQ devra passer de 7,5 à 8,5%, et encore, il faudra trouver des moyens supplémentaires pour dénicher 5 autres milliards de dollars quelque part… «Dans ce contexte, il faut s’attendre à des ponctions fiscales supplémentaires pour les particuliers, ce qui pourrait mettre du sable dans l’engrenage de la reprise économique en ce qui concerne les dépenses de consommation», souligne l’étude, en évoquant aussi la possibilité de voir la TVQ augmentée de plus d’un point de pourcentage à court terme. Des entreprises encore à la traîne À cela s’ajoute le fait que la reprise tant annoncée ces derniers mois «tarde à se manifester au niveau des entreprises». Le secteur manufacturier connaît des «difficultés persistantes», si bien que «la relance des investissements sera plus modérée pour l’ensemble des entreprises». Au Québec, les ventes des fabricants sont en recul depuis la fin de l’été. Le secteur aéronautique connaît une baisse de régime, les commandes en carnet ne cessant de diminuer. Les perspectives sont «plutôt mitigées» pour l’aluminium et le secteur forestier, deux autres poids lourds des expéditions québécoises à l’étranger. «D’autres fermetures sont possibles dans les pâtes et papiers, qui continuent de souffrir du déclin de la publicité dans les médias écrits». En conséquence, la chute de plus de 10% des exportations survenue en 2009 fera place à une amélioration graduelle l’an prochain, selon les analystes de Desjardins. Et ce, à condition que le huard ne joue pas des tours aux exportateurs québécois… Le Canada va souffrir du «mal hollandais» Après une chute de 1,2% en 2009, le PIB mondial devrait bondir de 3,4% en 2010 et maintiendra un rythme similaire en 2011, à 3,8 %. Dominés par la Chine et l'Inde, les pays en voie de développement conserveront leur rôle de locomotive, avec une croissance supérieure à 5% au cours des deux prochaines années. Du coup, les performances des pays industrialisés, qui enregistreront une augmentation de leur PIB réel de 1,8% en 2010 et de 2% en 2011, paraîtront «ternes», toujours selon la même étude. «Les États-Unis et le Canada feront figure de leaders des pays industrialisés, en affichant des croissances supérieures à 2% pour les deux prochaines années, alors que la zone euro, le Japon et le Royaume-Uni ne réussiront pas à atteindre ce rythme», dit Yves St-Maurice, directeur et économiste en chef adjoint, de Desjardins. L’effet de la remontée graduelle des prix du pétrole en synchronisme avec la reprise économique mondiale fera grimper le huard jusqu’à la parité durant l’été prochain. Les exportations manufacturières en seront affectées négativement, tandis que les importations seront dynamisées par la vigueur de la demande intérieure. Ce phénomène économique, couramment appelé «mal hollandais», qui décrit l’impact de l’appréciation de la devise d’un pays doté d’importantes ressources énergétiques, devrait ainsi affecter le Canada dès l’an prochain.
  13. Publié le 17 décembre 2009 à 07h28 | Mis à jour à 07h36 Popularité des PM: Charest en milieu de peloton Catherine Handfield La Presse Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, est le plus apprécié de tous les chefs des provinces canadiennes. Les temps sont plus durs pour son homologue albertain, Ed Stelmach, qui détient le plus faible appui parmi ses électeurs. C'est ce qui ressort d'un sondage Angus Reid réalisé auprès de 7000 adultes canadiens du 23 au 29 novembre. En cette fin d'année, Danny Williams obtient 78% d'appuis à Terre-Neuve-et-Labrador, révèle le sondage mené en ligne. Brade Wall de la Saskatchewan arrive en deuxième position, avec 58%. «En dépit des problèmes du système de santé, Danny Williams et Brade Wall reçoivent d'excellentes cotes peu importe ce qui se passe. C'est un phénomène avec ces deux chefs», note Jaideep Mukerji, vice-président affaires publiques d'Angus Reid. Leur forte personnalité et la façon font ils gèrent l'économie de leur province expliquent en partie leur forte cote de popularité, selon M.Mukerji. À l'opposé, Ed Stelmach continue de dégringoler dans les sondages. Seulement 14% des répondants albertains approuvent la façon dont il s'acquitte de ses tâches. Cette chute est essentiellement due aux difficultés économiques en Alberta, selon Jaideep Mukerji. Dalton McGuinty, de l'Ontario, ne fait guère mieux avec 18% d'appuis. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, obtient quant à lui 25% d'appuis. Il arrive donc au cinquième rang, après Darrell Dexter de la Nouvelle-Écosse (43%) et Greg Selinger du Manitoba (29%). «Jean Charest a eu un moment de popularité assez marqué cet été (32%), mais une série de facteurs fait en sorte que sa popularité est légèrement à la baisse», indique M. Mukerji. À son avis, le refus du gouvernement d'ordonner une enquête publique sur les allégations de corruption dans l'industrie de la construction y est pour quelque chose.
  14. Le Québec fait la leçon à Ottawa Agence QMI Michel Hébert 13/12/2009 16h13 Même s'il pollue autant qu'en 1990 - Le Québec fait la leçon à Ottawa Jean Charest profitera de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques pour exiger une réduction significative des gaz à effet de serre au Canada. © Photo Archives Même si le Québec pollue lui-même autant qu’il y a vingt ans, Jean Charest profitera de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques pour exiger une réduction significative des gaz à effet de serre au Canada. «On a va continuer à faire preuve de leadership», a déclaré M. Charest alors qu’il s’envolait hier pour la capitale danoise au terme de sa mission économique en Russie. Insatisfait des cibles choisies par Stephen Harper, M. Charest soutient qu’en s’appuyant sur l’année 2006, le gouvernement fédéral aura un effet minime sur la production de GES au pays. Ottawa devrait plutôt aligner ses efforts sur l’année 1990, la référence de plusieurs pays européens. «Ottawa devrait viser 1990, on devrait tous avoir un language commun sur le plan technique», estime Jean Charest. Le gouvernement fédéral n’apprécie évidemment pas ces pressions et Stephen Harper compte sur son ministre de l’Environnement, James Prentice, pour remettre les pendules à l’heure. Jean Charest court effectivement un risque. Car même s’il se donne une cible spectaculaire et embarrassante pour Ottawa, le Québec pollue lui-même autant qu’en 1990. Et bien qu’il ait toujours publiquement appuyé l’Accord de Kyoto, il n’a globalement pas avancé dans sa guerre contre les GES, indique le relevé national des GES d’Environnement Canada de 2009 consulté par le Journal. Qu’il appuie sa performance sur l’année de référence de 2006 ou sur celle de 1990, le Québec émet autant de GES, voire un peu plus: 82 600 tonnes en 1990 contre 85 664 tonnes en 2007, en hausse de 3,7%, indique le rapport de l’agence fédérale. Le Québec n’est toutefois pas un grand pollueur; il produit 0,2% des GES au monde. À cause de sa grande capacité hydro-électrique, il ne produit que 11,1 tonnes de GES par personne. Le ratio est de 70 tonnes en Alberta et de 72 tonnes en Saskatchewan. L’Ontario se compare au Québec avec une production de GES de 15 tonnes per capita. Arrivé dans la capitale danoise hier le premier ministre Jean Charest fera connaître la cible du Québec dans les cercles d’influence. Il multipliera les interventions pour que le gouvernement fédéral vise plus qu’une réduction des GES de 3% par rapport à 1990. «On peut faire mieux», dit-il. Pour forcer la main de Stephen Harper, M. Charest fera savoir à un auditoire le plus large possible qu’il vise, lui, une réduction des GES de 20% par rapport à 1990 alors qu’Ottawa appuie son objectif de -20% sur l’année 2006. «On va donner l’exemple en choisissant nous-même une cible très contraignante, ambitieuse. Et nous allons travailler avec d’autres gouvernements pour s’engager dans des systèmes de réduction des GES, incluant une bourse du carbone», a expliqué M. Charest. Mardi, il coprésidera le Forum des leaders, une organisation regroupant des états fédérés ou «sous-nationaux» tels la Californie, la principauté de Monaco, le Poitou-Charente et l’Australie du Sud. Devraient y être l’influent gouvernement californien Arnold Schwaznagger, le prince Albert de Monaco, Ségolène Royal et Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU. M. Charest affirme que les 192 pays participant à la conférence de Copenhague parviendront probablement à une entente de principe qui débouchera sur un accord-cadre, une sorte de Kyoto II. Le Canada n’aura pas le choix d’y souscrire, estime Jean Charest. «Le défaut de s’obliger à des objectifs contraignants pourrait nous rendre vulnérables à des sanctions commerciales», dit-il. Les produits canadiens, y compris évidemment ceux du Québec, pourraient être soumis à une nouvelle taxe sur le carbone, ce qui serait nuisible sur les marchés extérieurs.
  15. Charest dirigera une première mission québécoise en Russie Rémi Nadeau La Presse Canadienne Québec Publié le 06 décembre 2009 à 15h50 | Mis à jour le 06 décembre 2009 à 15h58 Le premier ministre Charest souhaite établir des contacts politiques et économiques qui pourraient permettre à des entreprises québécoises de percer cet important marché de 150 millions d'habitants. Le premier ministre Jean Charest dirigera une première mission économique officielle toute québécoise en Russie, dans les prochains jours, dans l'espoir de jeter les bases d'une relation d'affaires durable avec cet acteur des économies émergentes. Pendant quatre jours, à compter de mardi, M. Charest souhaite établir des contacts politiques et économiques qui pourraient permettre à des entreprises québécoises de percer cet important marché de 150 millions d'habitants. Les représentants d'une dizaine d'entreprises l'accompagneront lors de visites à Moscou et St-Petersbourg, dont Bombardier Produits Récréatifs, CAE, SNC Lavalin et Gaz Métropolitain. «Les Russes ont peu d'expertise dans le domaine de la technologie, des infrastructures et même des produits manufacturiers. Tout est à faire là-bas, ils ont besoin d'étrangers pour diversifier leur économie, largement dominée par les hydrocarbures», a expliqué en entrevue à La Presse Canadienne le ministre des Relations internationales, Pierre Arcand, qui sera aussi de la partie. Entre 1998 et 2008, avant d'être sérieusement affectée par la crise économique, la Russie a affiché des taux de croissance annuels atteignant 7%. À son arrivée au pouvoir en 2003, le gouvernement Charest avait ciblé ce marché avec ceux de la Chine, de l'Inde et du Brésil, en constatant que ses liens étaient pratiquement inexistants avec ces nouveaux acteurs économiques en développement. S'il représente un potentiel d'affaires alléchant, le marché russe n'est toutefois pas facile à pénétrer, notamment en raison de la corruption qui y est omniprésente et de la lourdeur administrative imposée par l'État. «Les entrepreneurs étrangers sont réticents à intervenir en Russie, parce que le pays n'est jamais bien classé au chapitre de la corruption, c'est un héritage de l'époque soviétique», a indiqué la professeure de science politique de l'Université Laval, Aurélie Campana. «Puis, les Russes n'ont pas de tradition d'économie de marché et les pratiques ne sont pas encore ancrées chez les hommes d'affaires», a-t-elle ajouté. Sans minimiser les obstacles, le ministre Arcand estime toutefois que bien des exemples de succès en territoire russe devraient suffire à convaincre les entrepreneurs québécois que le jeu en vaut la chandelle. Il cite par exemple le cas de l'homme d'affaires canadien George Cohon, qui a ouvert le premier restaurant de la chaîne McDonald's à Moscou, et qui en a fait le plus rentable à travers la planète. M. Arcand souligne aussi que sur 200 entreprises de Grande-Bretagne s'étant installées en Russie depuis 1992, la grande majorité d'entre-elles y sont demeurées et font des affaires d'or. «C'est sûr que la corruption existe, mais, des complications, il y en a dans tous les pays. Puis, les entreprises étrangères ne resteraient pas sur place si cela ne fonctionnait pas. Elles font de l'argent et il y a là beaucoup d'avenir», a argué celui qui s'est rendu à Moscou une première fois en avril dernier, afin de préparer le terrain pour cette mission du premier ministre. Sur le plan politique, Jean Charest rencontrera notamment le vice-premier ministre Viktor Zubkov. La signature d'une entente de coopération Québec-Moscou est probable. Il prononcera une allocution sur les occasions d'affaires liées à la tenue des Jeux Olympiques de Sotchi, puis effectuera même une présentation de son Plan Nord, à l'occasion d'une table ronde sur le développement du Nord et des régions éloignées. Par ailleurs, M. Charest assistera mercredi à une représentation de «Varekai», premier spectacle permanent du Cirque du Soleil à Moscou. Avant de rentrer au pays, le premier ministre se rendra à Copenhague, au Danemark, où il participera à la conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200912/06/01-928440-charest-dirigera-une-premiere-mission-quebecoise-en-russie.php
  16. Charest patrouille le ciel de L.A. Nicolas Bérubé La Presse Publié le 05 octobre 2009 à 07h18 | Mis à jour le 05 octobre 2009 à 07h21 (Los Angeles) Jean Charest enlève son veston beige et grimpe à bord de l'hélicoptère Black Hawk du comté de Los Angeles. Le capitaine Tony Marrone, un homme solide à la mâchoire carrée, lui montre son siège. «Vous avez la meilleure place à bord, M. le premier ministre!» dit-il. Il montre du doigt le siège qui fait face à une grande ouverture dans le côté droit de l'appareil. En vol, il offre une vue non obstruée du ciel californien - et du sol, à plusieurs centaines de mètres. Le premier ministre prend place, un sourire accroché aux lèvres. Le capitaine Marrone l'aide à boucler sa ceinture, sorte de pieuvre noire aux multiples tentacules. Les autres passagers montent à bord, et quelqu'un referme les portes coulissantes. Le moteur démarre. Une vague odeur de kérosène remplit l'appareil. But du voyage: observer les avions-citernes Bombardier CL-415 en action. Pilotés par des Québécois, deux de ces avions sont loués au Québec chaque automne depuis 16 ans par le comté de Los Angeles, où les feux de broussailles sont de plus en plus fréquents et dévastateurs. Les Américains paient trois millions de dollars pour louer les CL-415 et leur équipage de 11 Québécois, experts dans l'entretien et le pilotage de ces bimoteurs uniques qui valent près de 30 millions pièce. «Aujourd'hui, nous considérons que les pompiers québécois font partie de notre famille, note le capitaine Marrone. C'est vous dire à quel point leur travail est apprécié par les pompiers d'ici.» Attention aux motomarines À travers les fenêtres du Black Hawk, les bâtiments de Los Angeles sont si petits qu'ils ressemblent aux circuits imprimés d'un ordinateur. Le pilote fonce vers le nord, vers les montagnes de Santa Clarita. Au bout de 10 minutes, un immense lac apparaît au milieu des montagnes arides. C'est l'un des 12 points d'eau utilisés par les pompiers pour ravitailler les CL-415. «Ces lacs sont populaires auprès des plaisanciers, explique le capitaine Marrone. Avant d'aller faire le plein, les CL-415 doivent communiquer avec les gardiens, qui font évacuer le lac. Il ne faut pas que des motomarines soient dans le chemin quand l'avion arrive.» À notre droite, un avion jaune et rouge apparaît à l'horizon. Il file vers le lac de ravitaillement. L'avion ralentit. Bientôt, sa carlingue effleure le dessus des flots à une vitesse de 130 km/h, laissant une longue traînée blanche. Après 12 secondes, l'avion reprend de l'altitude. Les pilotes pompiers sont prêts à relâcher 6000 litres d'eau. L'avion décrit un arc au-dessus de la région. Au-dessus d'une crête, les réservoirs s'ouvrent. Un nuage blanc prend naissance sous l'avion. Des trombes d'eau frappent le paysage sec et mouillent une route désertée en contrebas. Les passagers de l'hélicoptère regardent la scène, médusés. En route vers Hollywood Le pilote de l'hélicoptère met le cap vers le sud. On survole bientôt les gratte-ciel du centre-ville de Los Angeles. L'appareil s'approche ensuite des lettres «Hollywood», si hautes qu'elles remplissent notre champ de vision. «Incroyable. C'est à couper le souffle», murmure M. Charest, alors que le Black Hawk survole les vertes collines de Beverly Hills et les immenses villas qui y sont juchées. «Il y a plus d'habitants à Los Angeles qu'au Québec au complet, dit-il, sondant le paysage du regard. C'est quand même quelque chose.» De retour à la base de Van Nuys, M. Charest sert la main de l'équipage québécois, et pose pour une photo de groupe. «S'il y en a qui ont des casiers judiciaires, c'est le temps de le dire», lance-t-il, pince-sans-rire. De son excursion dans le ciel de Los Angeles, M. Charest dit retenir que les pompiers québécois accomplissent un travail essentiel et remarquable. Et que Los Angeles n'est sans doute pas un modèle de croissance à imiter pour le Québec. «Comme Québécois, c'est impressionnant de voir la densité de population. C'est à l'opposé de nos grands espaces. Et la place qu'occupe l'automobile est tellement importante ici... Je crois qu'on est bien chez nous.» http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/200910/05/01-908403-charest-patrouille-le-ciel-de-la.php
  17. Quebec leads Canadian economic rebound: Charest By Mike De Souza, Canwest News ServiceAugust 14, 2009 CHELSEA, Que. —Quebec Premier Jean Charest, said Friday the Quebec economy is in better shape than the rest of the country because its infrastructure spending is flowing while deficits are lower than other jurisdictions. The Quebec economy is in better shape than the rest of the country because its infrastructure spending is flowing while deficits are lower than other jurisdictions, including the federal government, Premier Jean Charest said here Friday. Charest made the comments standing next to Prime Minister Stephen Harper as they announced a new phase in a construction project extending a highway leading north from Ottawa through the Outaouais region in Quebec. "It is true that Canada's economy has done better than the vast majority of countries in the world and within Canada, Quebec's economy has done better than the average economies in Canada," said Charest. "The size of our deficit is smaller than the size of the federal government's deficit or the deficit in Ontario." Federal opposition parties have criticized the Harper government's infrastructure stimulus plan, arguing that money is not flowing out the door fast enough for projects to begin construction. Charest said that billions of dollars are already flowing into the Quebec economy from infrastructure and energy investments totalling more than $40 billion over the next five years. "We had growth in 2008 and yes we'll have a slowdown, and yes we've lost jobs but overall, Quebec's economy has done better," said Charest. "Why? because we invested in infrastructure and energy and because we have a long-term vision." He noted that even the Obama administration's $800-billion stimulus plan has not yet had an impact. "Not a lot of money in the United States has yet reached the point where the investment is happening," said Charest. "In fact, very little of that money has gone out the door." Harper said that there is still work to be done to ensure that Canada breaks out of the recession rapidly and moves into a strong position. "Canada has not gotten out of this global recession," said Harper. "We must continue our efforts and persevere. Now is not the time for political instability. It is the time to continue to focus on our economy." © Copyright © Canwest News Service
  18. Charest enterre les PPP Denis Lessard La Presse (Québec) Le gouvernement Charest va habiller l'opération comme une profonde «réflexion» sur l'avenir de la formule des partenariats public-privé. Mais à Québec tout le monde a compris qu'il s'agissait d'un enterrement de première classe, surtout le président de l'Agence des PPP, Pierre Lefebvre. Le départ de ce haut fonctionnaire doit être annoncé aujourd'hui, après la réunion du conseil des ministres, a appris La Presse. Le protégé de Monique Jérôme-Forget était dans la ligne de mire de bien des membres du gouvernement depuis le départ de la Dame de fer, début avril. Joint lundi, il a refusé de commenter. Cette démission, prédit-on déjà, ouvrira la voie au retour au mode conventionnel pour la construction du CHUM, l'hôpital universitaire de Montréal. Ce changement de cap signifierait un an de retard supplémentaire - il faudra faire travailler des professionnels avant d'aller en appel d'offres général et donner tout le temps nécessaire aux entrepreneurs d'y répondre. Tout récemment le ministre de la Santé, Yves Bolduc, soulignait que le gouvernement reconsidérait le choix de la formule PPP pour le CHUM. «Si le gouvernement ne s'était pas peinturé il y a quelques semaines en faveur du projet en PPP, (il voulait désamorcer un rapport embarrassant du Vérificateur général), on serait déjà revenu en conventionnel», confie une source au centre de toutes ces tractations. «Pour les médecins spécialistes, il est évident que si on abandonne le PPP pour le CHUM c'est une excellente nouvelle», de renchérir de son côté le Dr Gaétan Barrette, le président des 8000 spécialistes. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Gagnon-Tremblay, avait aussi des réticences et insiste depuis des semaines sur le fait qu'elle n'a jamais trouvé que les PPP étaient une panacée. Et, en coulisse, Julie Boulet et tout le ministère des Transports travaillent à ce que la réfection de l'échangeur Turcot revienne en mode conventionnel. Même le maire de Montréal, Gérald Tremblay, s'est mis de la partie pour demander que Turcot revienne en construction conventionnelle. Pierre Lefebvre, indique-t-on, voyait clairement dans ces sorties publiques convergentes la mort annoncée du processus de PPP. Depuis les dernières semaines, les associations de professionnels, les ingénieurs, les architectes et les entrepreneurs généraux ont enclenché une campagne publique pour que ces deux immenses projets ne soient plus réalisés en partenariat public-privé. Moins médiatisés, beaucoup d'autres projets, le CHUQ (l'hôpital universitaire de Québec), et des constructions de prisons provinciales, sont aussi «pris dans la mélasse». De sources sûres, on a appris que Pierre Lefebvre restera employé au Trésor pour la transition, et deviendrait, à compter de l'automne prochain, secrétaire associé au Conseil du Trésor, une étape avant son départ de la fonction publique - son contrat arrivait à échéance au printemps prochain. Avec un remaniement mineur, le gouvernement Charest doit annoncer ce matin un jeu de chaise musicale plus imposant du côté de la haute fonction publique - même en fin de semaine, on s'affairait à ce sujet au Conseil exécutif, le ministère du premier ministre. «Québec traîne les pieds» Le gouvernement annoncera le remplacement, par intérim, de M. Lefebvre par un haut fonctionnaire. Depuis des semaines, Québec coupait l'oxygène à l'organisme chargé de préparer les partenariats. L'indécision du gouvernement se manifeste de bien des manières. La moitié du conseil d'administration est parti sans être remplacé - le président du conseil, Claude Garcia, est parti depuis mars -, le sous-ministre des Transports, Denis Jean, assume l'intérim depuis. Pour l'économiste de CIRANO, Marcel Boyer, membre du conseil de l'agence, «le gouvernement traîne les pieds dans ces dossiers. Il y a beaucoup de rumeurs... je pourrai commenter dans quelques jours». «Je suis déçu. Les PPP ont leur place même s'il y a une forte opposition au Québec, ce sont des arguments qui ne tiennent pas la route. L'opposition aux PPP vient en général de gens dont la compétence n'est pas étincelante. Ce n'est pas parce qu'on dit quatre fois la même chose que cela devient vrai pour autant», de conclure l'économiste. Aussi, des postes de cadres à l'Agence ont été annoncés, mais n'ont jamais eu le feu vert pour être comblés.
  19. 700 000 emplois disponibles d’ici 3 ans Agence QMI Julie Charette 08/06/2009 12h08 En vue de combler les 700 000 emplois qui seront disponibles au Québec d’ici 2011, le gouvernement de Jean Charest compte sur les travailleurs spécialisés étrangers. Devant une centaine de gens d’affaires réunis ce matin lors de la première journée des travaux du 5e Forum économique international des Amériques, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a soutenu que l’immigration était une partie de la réponse aux besoins en main-d’œuvre du Québec. «La diminution de la population active pourrait entraîner un ralentissement de l’activité économique», affirme Mme James en rappelant qu’en 2050 un Québécois sur trois aura 65 ans et plus. L’immigration: «une valeur ajoutée pour le Québec» Confronté au vieillissement de sa population, le Québec doit donc développer des «mesures audacieuses» pour recruter et retenir les travailleurs immigrants. «À l’heure actuelle, plusieurs pays se font concurrence pour attirer les travailleurs», signale la ministre James. Afin de tirer son épingle du jeu, le Québec a mis en place diverses mesures: priorisation du traitement des demandes des travailleurs qualifiés et accélération de leur arrivée au Québec, accompagnement spécialisé, renforcement de la francisation et signature d’une trentaine d’ententes avec des ordres professionnels pour faciliter l’accès des immigrants aux professions réglementées. Le gouvernement Charest souhaite attirer près 50 000 immigrants annuellement. Pour ce faire, il devra accueillir plus de 9000 immigrants supplémentaires au Québec au cours des prochaines années.
  20. Biotechnologies : lutte Québec-Ontario à Atlanta PRESSE CANADIENNE,15 mai 2009 Alors qu'une grave crise frappe le secteur des biotechnologies, le premier ministre Jean Charest sent le besoin de participer au plus important événement de l'industrie, le congrès Bio International 2009, qui s'ouvre lundi à Atlanta. Même s'il continue de dominer dans le domaine pharmaceutique, le Québec a perdu, il y a deux ans, son statut de principal centre biotechnologique au pays, au profit de l'Ontario. "Lorsqu'on voit des choses comme ça, ça nous brise le coeur", lance Michelle Savoie, directrice générale de Montréal InVivo, la grappe des sciences de la vie de la région métropolitaine, au cours d'un entretien téléphonique. Le premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, recevra d'ailleurs, la semaine prochaine, le prix annuel de leadership international remis par l'organisation du congrès Bio. L'industrie ontarienne des biotechnologies emploie plus de 43 000 personnes, alors que les entreprises québécoises du secteur comptaient, en 2007, 40 500 travailleurs. Il faut dire qu'au cours des dernières années, l'Ontario s'est largement inspiré des mesures incitatives mises en place par le Québec. "Je ne suis pas prête à dire que l'élève a rattrapé le maître, mais on est dans une situation où le maître doit se remettre à bouger", a reconnu Mme Savoie. "Avec le gouvernement, on travaille à s'assurer que le Québec reprenne sa pole position", a-t-elle ajouté, en pressant le ministère du Développement économique de dévoiler rapidement sa stratégie pour l'industrie biopharmaceutique. L'industrie attend aussi que Québec mette en oeuvre les derniers éléments de sa récente politique du médicament. M. McGuinty et M. Charest ont déjà participé à des éditions antérieures du congrès Bio International, qui regroupera cette année des participants d'une soixantaine de pays. Une vingtaine d'exposants sur les 1800 au total proviendront du Québec. Parmi eux: Investissement Québec, Génome Québec, le Pôle Québec International, Montréal InVivo, Montréal International, de même que des firmes comme Algorithme Pharma et Medicago (TSXV:MDG). Entreprises vulnérables La crise financière a donné un coup dur aux biotechs, puisqu'elle a tari leurs sources de financement. En 2008, six PME québécoises du secteur ont fermé leurs portes, faisant perdre leur emploi à quelques centaines de personnes. Selon un sondage mené au début de l'année par BioQuébec, un lobby de l'industrie, 66 pour cent des entreprises contactées ne possédaient pas suffisamment d'encaisse pour survivre plus de 12 mois, 33 pour cent n'en disposaient que pour six mois et un autre tiers n'en avait plus que pour trois mois. Il y a tout de même de l'espoir: après avoir plongé de 46 pour cent en 2008 par rapport à l'année précédente, les investissements en capital de risque, dont dépendent la plupart des biotechs, ont crû de 33 pour cent au premier trimestre de 2009 par rapport à la même période de l'an dernier. A cela s'est ajouté la création récente du "fonds de fonds" Teralys, qui sera financé à hauteur de 825 millions $ par Québec, la Caisse de dépôt et placement, le Fonds de solidarité FTQ de même que des investisseurs institutionnels privés. BioQuébec est toutefois déçu que Québec soit resté sourd, jusqu'ici, à ses demandes d'aide financière et fiscale, qui visaient à donner un coup de pouce d'urgence aux PME biotechnologiques en difficulté. Les participants québécois à Bio 2009 chercheront à conclure des partenariats avec des entreprises et des grappes biotechnologiques de l'Amérique du Nord et du reste du monde. La présence de M. Charest à Atlanta sera "très bénéfique", a estimé Michelle Savoie. "La collaboration entre les différents pôles biotechnologiques du monde facilite la recherche d'investissements étrangers", a-t-elle fait remarquer, en relevant par exemple que les champs de spécialisation des entreprises du Massachusetts et du Connecticut sont complémentaires à celles des biotechs québécoises.
  21. Ma préférée du gouv. Charest s'en va ----------------- Politique Monique Jérôme-Forget annonce son départ La Presse Canadienne 08/04/2009 09h33 - Mise à jour 08/04/2009 10h03 Monique Jérôme-Forget démissionne de ses fonctions ministérielles de même que de son poste de députée de Marguerite-Bourgeoys. L'annonce a été faite par Mme Jérôme-Forget elle-même, ce matin, à l'Assemblée nationale, en présence du premier ministre Jean Charest, qu'elle a qualifié d'ami à vie. La ministre des Finances et ministre responsable des Infrastructures entend désormais se consacrer à sa vie familiale. Elle a souligné qu'elle avait décidé depuis un certain temps de quitter la politique. Quant au premier ministre Charest, il a dit être très ému par le départ de Mme Jérôme-Forget. Il a souligné la longue carrière politique de sa fidèle alliée, qui s'étale sur plus de 40 ans. Il a aussi noté la difficulté des mandats que sa ministre a néanmoins accepté de relever au gouvernement du Québec. Elle a été élue pour une première fois à l'Assemblée nationale aux élections générales du 30 novembre 1998. Mme Jérôme-Forget devrait tenir une conférence de presse en après-midi dans sa circonscription de Marguerite-Bourgeoys, dans l'arrondissement LaSalle, à Montréal.
  22. Québec: le personnel politique coûte cher La Presse canadienne Édition du lundi 30 mars 2009 Québec -- Le gouvernement Charest demande aux Québécois de se serrer la ceinture, mais il est loin de prêcher par l'exemple. Depuis qu'ils sont au pouvoir, les libéraux de Jean Charest ont fait exploser les dépenses associées au fonctionnement du gouvernement, selon les données obtenues par La Presse canadienne auprès du conseil exécutif, en vertu de la Loi d'accès à l'information. Ainsi, en six ans, la masse salariale totale consentie aux cabinets ministériels a augmenté de près de 30 %. En 2003, au chapitre de la rémunération, le personnel politique du gouvernement libéral coûtait aux contribuables 18,9 millions, contre 26,4 millions actuellement. Et malgré la crise économique qui sévit, au point de justifier le déclenchement d'élections générales l'automne dernier, la propension du gouvernement à ouvrir les vannes n'a pas fléchi. Au contraire. En décembre dernier, une fois reporté au pouvoir, le premier ministre a choisi d'ajouter huit nouveaux venus à son Conseil des ministres, pour un total de 26 membres. Total de la facture: 3,8 millions de plus, pour entourer ces nouveaux ministres de tout le personnel politique requis. En moins de deux, la masse salariale du gouvernement, pour ce qui est du niveau politique, venait de faire un bond de 15 %, passant de 22,5 millions à 26,4 millions. Et cela n'inclut pas la prime accordée à ces députés appelés à siéger à la table du conseil. Promus ministres, les huit nouveaux venus ont vu leur salaire de base passer alors de 83 714 $ à 145 500 $. Et le 1er avril, il augmentera à 149 429 $. Le gouvernement Charest compte actuellement sur 467 personnes pour faire passer son message politique. Souvent issu du parti au pouvoir, le personnel politique -- directeur de cabinet, attachés politiques, attaché de presse et personnel de soutien -- seconde le ministre dans sa tâche et assure le lien avec les fonctionnaires. Si le gouvernement dans son ensemble coûte de plus en plus cher aux contribuables, il en va de même au cabinet du premier ministre Charest. Ainsi, la rémunération globale versée au personnel politique rattaché directement au premier ministre s'est accrue de 14 % depuis son élection en 2003, passant de 3,4 millions à tout près de 4 millions aujourd'hui. Au cours des années 2003, 2004, 2005 et 2006, la masse salariale du cabinet du premier ministre était gelée à 3,4 millions, avant de faire un bond chaque année par la suite. Après la dernière élection, la facture salariale de son cabinet a fait un bond de 200 000 $.
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