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  1. Plusieurs Canadiens rêvant de posséder leur propre maison font face à un important obstacle financier, plus particulièrement depuis que le prix des maisons continue d'augmenter. Pour en lire plus...
  2. Voilà une campagne plutôt risquée: le conglomérat alimentaire canadien McCain a lancé une publicité qui fait beaucoup jaser en clamant «Pourquoi McCain devrait être la Maison Blanche». Pour en lire plus...
  3. La direction réplique à une grève de quelques heures déclenchée mercredi par les syndiqués de la sécurité. La maison de jeu demeure ouverte durant ce conflit de travail. Pour en lire plus...
  4. Selon un sondage, les touristes américains en ont assez de leur «staycation» de l'été, soit de prendre leurs vacances autour de la maison, et se promettent de voyager à l'automne. Pour en lire plus...
  5. C'est encore très cher, mais ça devient un peu plus facile d'acheter une maison au Québec, constatent les économistes de Desjardins qui suivent de près le marché immobilier. Pour en lire plus...
  6. Effet direct de la crise du crédit, les Canadiens doivent recommencer à épargner pour s’acheter une maison. Et bonne chance aux mauvais payeurs! Les prêteurs hypothécaires ont resserré leurs conditions de crédit. Pour en lire plus...
  7. Sans qu'on s'y attende, davantage d'Américains ont signé des contrats pour acheter une maison existante en juin dernier. Pour en lire plus...
  8. Il faut stopper la prolifération des gîtes illégaux André Querry, Montréal Édition du mardi 05 août 2008 Après la Ville de Québec, l'arrondissement Ville-Marie de la Ville de Montréal va déposer mardi prochain une modification à son règlement de zonage pour mieux contrôler la prolifération des gîtes touristiques sur son territoire. Des sections entières du «Village» sont sur le point d'être transformées en zone hôtelière, et des résidants doivent vivre avec des gîtes dans leur cour et sur leur balcon. Au cours des dernières années, nous avons assisté à la conversion de nombreuses «maisons de chambres» et de belles grandes résidences en hôtels, gîtes touristiques et en résidences pour touristes. La Ville de Québec a déposé, au mois de juin, une proposition pour modifier son règlement de zonage et a adopté des règles pour imposer des amendes de 1000 $ à 4000 $ dans les cas d'hébergement touristique illégal. C'est le ministère du Tourisme qui accorde les attestations de classification des différents établissements d'hébergement touristique au Québec. Or, le ministère du Tourisme ne se soucie guère des règlements de zonage des municipalités avant d'accorder ces attestations. Dans une déclaration citée dans le journal Le Soleil de Québec du 19 juin 2008, l'attaché politique du ministre Raymond Bachand affirme que le ministère pourrait tenir compte des règlements de zonage: «La modification devrait faire son apparition sur le site du ministère d'ici quelques semaines. Reste que le ministère demandera seulement une "déclaration de bonne foi". Exiger une preuve comme quoi la Ville autorise l'hébergement touristique aurait nécessité une modification de la loi. Difficile à faire à quelques jours de la fin de la session parlementaire. Mme Goya prévient toutefois que tel pourrait être le cas si Québec continue à manifester son mécontentement.» Il est assez étonnant de lire que la modification du Règlement sur les établissements d'hébergement touristique demande une modification à la loi et encore plus de lire le manque de temps pour agir. Les citoyens de l'arrondissement du Vieux-Québec font cette demande depuis plusieurs années. Le Règlement sur les établissements d'hébergement touristique peut être modifié par décret du gouvernement. La question du respect du zonage n'est pas nouvelle: dans le décret qui a mis en vigueur le règlement de la Loi sur les établissements touristique -- décret 747-91 adopté le 29 mai 1991 --, il était clairement écrit qu'un établissement touristique devait fournir la preuve du respect du zonage de la municipalité. Malheureusement, dans le dossier de l'hébergement touristique, le passé démontre que la bonne foi ne peut être suffisante. Le ministère du Tourisme doit exiger une attestation des municipalités avant de délivrer une autorisation d'exploiter un établissement d'hébergement touristique. Arrondissement Ville-Marie L'arrondissement ne peut se contenter de modifier uniquement la définition d'un gîte touristique, il doit regarder l'ensemble de la législation sur l'hébergement touristique de son règlement de zonage et de la Loi sur les établissements d'hébergement touristique. L'arrondissement Ville-Marie représente la plus grande concentration d'hébergement touristique du Québec. Les hôtels de l'arrondissement représentent plus de 18 % des chambres du Québec et près de 61 % de l'île de Montréal. Les chambres des 34 résidences touristiques représentent près de 16 % de l'ensemble des chambres de cette catégorie au Québec. Il est important de souligner que pendant plus de 100 ans il était interdit de louer des chambres aux touristes dans les résidences privées de Montréal. Le 24 décembre 1870, le gouvernement du Québec a modifié la Loi relative aux licences pour inclure de nouvelles dispositions pour les aubergistes et hôtels et les maisons d'entretien public. La Loi des licences permettait de fournir des services d'hébergement dans une maison privée si elle était située dans une municipalité où il n'y a ni hôtel, ni restaurant, ni maison de logement. La Loi sur l'hôtellerie sanctionnée le 10 juillet 1963 édictait aussi, dans son article 10, l'interdiction de louer des chambres aux touristes dans une maison particulière. Le même règlement était toujours existant jusqu'à l'adoption de la nouvelle Loi sur les établissements touristiques le 27 juin 1991: «Logement dans une maison particulière: Nul ne peut fournir à un voyageur, moyennant paiement, le logement ou la nourriture dans une maison particulière, sauf si cette maison est située dans une municipalité où il n'y a ni établissement hôtelier, ni restaurant, ou si, dans les établissements hôteliers ou les restaurants de la municipalité, il n'y a pas l'espace et l'aménagement suffisants pour recevoir tous les voyageurs.» Avec plus de 13 500 chambres d'hôtel dans l'arrondissement, il est difficile de dire qu'il manque de chambres pour accueillir tous les touristes. Selon les statistiques du ministère du Tourisme, le taux d'occupation moyen des chambres d'hôtel de l'île de Montréal est de 65 %, ce qui laisse quotidiennement plus de 7000 chambres vides. Le nombre de chambres d'hôtel disponibles à Montréal est passé en dix ans de 18 400 à 21 400, soit une augmentation de 3000 chambres -- 16 % d'augmentation. Le nombre de chambres vides est passé d'une moyenne de 5730 à 7280 soit une augmentation de 1550 par jour. Bref, le nombre de chambres vides augmente plus vite avec l'augmentation du nombre de nouvelles chambres. Actuellement, le règlement de zonage considère que les gîtes touristiques font partie de la famille habitation. Pourtant un jugement de la Régie du logement qui a permis la reprise d'un logement de la rue Dufresne, au mois de mars 2008, pour le transformer en gîte touristique, précisait que c'était un changement de destination du logement. Le ministère du Tourisme fait la promotion des gîtes et des résidences touristiques reconnus sur son site Web et par la parution d'une brochure: Hébergement - accommodation In 2008. Le guide officiel de Tourisme Montréal publie les coordonnées des gîtes et des résidences touristiques de la ville de Montréal. L'arrondissement Ville-Marie fait aussi de la publicité pour les gîtes touristiques sur les colonnes Morris de l'arrondissement. L'arrondissement permet-il à tous les propriétaires de l'arrondissement d'annoncer leurs logements à louer sur ces colonnes? Comment peut-on définir cette activité commerciale, qui a droit à toute cette publicité institutionnelle, dans la famille habitation? Des jugements de la Cour supérieure du Québec confirment que l'exploitation d'un gîte ou d'une résidence touristique dans un logement ne fait pas partie de la famille habitation. La modification au Règlement de zonage doit aussi tenir compte des articles qui limitent les activités commerciales dans les résidences et protéger le parc locatif de l'arrondissement. Elle doit aussi assurer la quiétude des résidants de l'arrondissement.
  9. Si cette proposition est retenue, l'ajustement mensuel serait de 1,13 $ pour un logement moyen, de 2,70 $ pour une petite maison et de 4,87 $ pour une grande maison. Pour en lire plus...
  10. PROJETS DOMICILIAIRES Une maison tournée vers le développement durable La fenestration généreuse, orientée plein sud, contribue à capter la chaleur du soleil en hiver. Le vendredi 25 juillet 2008 Sophie Ouimet-Lamothe La Presse Réduire vos coûts de chauffage de 60%. Minimum. Alléchant, mais impossible? Pourtant non. La Maison productive, un projet totalement vert en construction dans le quartier Pointe-Saint-Charles, permet de réaliser de telles économies d'énergie. «Nous sommes très occupés à brûler la nature, mais on ne songe pas à remplacer ce que l'on prend», note Rune Kongshaug, l'entrepreneur général du projet. C'est lui, le cerveau derrière la Maison productive. Son but: réduire l'«empreinte écologique» du bâtiment en jumelant trois aspects du développement durable - l'efficacité énergétique, l'agriculture urbaine et le transport alternatif. Le design du bâtiment permet, à lui seul, de réaliser une partie des gains d'énergie. La fenestration généreuse, orientée plein sud, contribue à capter la chaleur du soleil en hiver. L'eau est chauffée au moyen des panneaux solaires installés sur le toit, tandis qu'une partie de la climatisation et du chauffage est assurée par un système de géothermie. Trois trous de 600 pieds de profondeur ont été creusés pour tirer parti de l'énergie solaire emmagasinée dans le sol. Produire et consommer localement Les résidants pourront produire eux-mêmes une partie de leur nourriture en cultivant un jardinet. L'«agriculture urbaine» - produire localement, consommer localement - permet de réduire la pollution liée au transport des aliments. Chaque appartement possède un espace pour aménager un potager dans la cour. Y pousseront aussi des pommiers, des cerisiers et des poiriers. Dans un coin sera aménagé un jardin de fines herbes rempli de basilic, de romarin, d'origan et de menthe. Un espace a aussi été réservé pour le compostage. Des légumes frais pourront être cultivés à longueur d'année dans une serre aménagée sur le toit, recouverte de housses pendant l'hiver. Certains légumes n'ont pas besoin de beaucoup de chaleur pour pousser. C'est le cas, entre autres, de plusieurs variétés de laitue (dont le bok choy), des carottes, des pommes de terre et de l'ail. Transport écolo Deux espaces de stationnement seront réservés au système de partage de voitures Communauto, et un abri à vélos sera installé dans la cour. Avec la proximité des pistes cyclables et de la station de métro Charlevoix, les habitants de la Maison productive n'auront plus vraiment d'excuse pour posséder une voiture. Mais attention. Même si elle a toutes les allures d'une commune, mode de vie en vogue dans les années 70, la Maison productive n'en est pas une. «C'est chacun pour soi. Chacun a sa responsabilité», affirme Rune Kongshaug, qui s'est lui-même réservé une unité. La moitié des huit logements disponibles - cinq condos et trois maisons de ville - sont déjà vendus. Les prix restent abordables: ils oscillent de 185 000$ à 417 500$ (avant taxes), pour des superficies allant de 860 à 1598 pieds carrés. La livraison est prévue pour mars 2009. D'origine norvégienne, M. Kongshaug est le fondateur d'Ensemble Terre-Ciel, une firme montréalaise qui se consacre au développement durable. Avec la Maison productive, il vise la certification LEED platine, la plus prestigieuse. Et Rune Kongshaug est certain d'y arriver. «On a fait notre analyse préliminaire et, sur les 80 points nécessaires, on est à peu près à 100», conclut-il. http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/articles/8643-Une-maison-tournee-vers-le-developpement-durable.html
  11. Un pan du rêve américain s'écroule AFP Édition du jeudi 24 juillet 2008 Washington -- L'accession à la propriété était une étape majeure du rêve américain, mais aujourd'hui ce socle de la mobilité sociale s'effondre, et avec lui s'enclenche un cercle vicieux dont les professionnels ne voient toujours pas la fin, au bout d'un an de crise. Et cette spirale infernale s'étend à l'ensemble de l'économie. Comme l'a souligné début juillet le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke, le déclin du marché immobilier est «une cause majeure du ralentissement plus large de l'activité économique». De nombreux foyers modestes avaient vu dans les facilités de crédit accordées par les banques l'occasion de s'acheter un logement: en cinq ans, la proportion de ménages ayant apporté moins de 20 % du capital nécessaire à l'achat d'une maison ou d'un appartement est passé de 45 % à 58 %. Mais les banques ont fait payer cette facilité de crédit avec des taux d'intérêt plus élevés que la moyenne. Tant que le marché immobilier était haussier, les emprunteurs pouvaient toujours vendre ou renégocier leur crédit, s'ils n'étaient plus en mesure d'honorer les traites. Mais avec un marché immobilier en baisse, «cette porte de sortie se referme», comme l'explique William Emmons, un économiste de la Banque fédérale de réserve de Saint Louis dans une étude. «Tout revers financier peut rapidement se traduire en défaut de paiement.» Par pâtés de maisons À terme, les banques peuvent saisir les logements: 2,2 millions de procédures ont été lancées en 2007, selon le cabinet RealtyTrac. Les ménages surendettés sont expulsés, la maison abandonnée se dégrade, cela pèse sur le standing du quartier, et la banque est prête à brader le logement non remboursé, ce qui pèse sur le marché d'ensemble. «S'il y a beaucoup de logements vacants, à un moment ça bascule», relève Leif Haase, un responsable du centre de réflexions New American Foundation en Californie. Dans la capitale de l'État, Sacramento, touchée de plein fouet, «on voit certains pâtés de maisons où trois ou quatre maisons ont été saisies et restent vides. [...] Sans parler des lotissements construits et non habités, parce que les gens ne veulent pas vivre dans des villes fantômes». Pour finir, «l'effet boule de neige» peut conduire au développement de la criminalité, avec la promesse d'une dégradation durable des quartiers. La question qui se pose maintenant, c'est de savoir si on a touché le fond.
  12. Offensive de Future Shop au Québec 21 juillet 2008 - 06h25 La Presse Laurier Cloutier Agrandir Cette offensive s'explique par la bonne performance des dernières années au Québec et par l'absence de la chaîne dans des villes en croissance. Photo: Archives La Presse Grossir caractère Imprimer Envoyer Partager facebook digg del.icio.us Google Future Shop va presque tripler le nombre de ses ouvertures de magasins en 2008 au Québec et veut doubler d'ici 2010 sa part des ventes d'électroménagers dans ce marché. Cliquez pour en savoir plus : Future Shop | Thierry Lopez Après l'ajout de deux succursales en 2007, à Vaudreuil et Granby, Future Shop va investir plus de 20 millions cette année dans l'ouverture de cinq magasins et la relocalisation de celui de Sherbrooke, précise Thierry Lopez, directeur du marketing au Québec. La chaîne canadienne de Burnaby, en Colombie-Britannique, a déjà lancé un magasin au Quartier Dix30 de Brossard, en mai dernier, et va en ouvrir quatre autres, l'automne prochain, au Faubourg Boisbriand, à Saint-Jean-sur-Richelieu, à Drummondville et à Rimouski. «C'est une grosse année. Le réseau québécois passera ainsi de 24 à 29 magasins. Plus de 400 emplois seront créés», souligne-t-il. Bonne performance Cette offensive s'explique par la bonne performance des dernières années au Québec et par l'absence de la chaîne dans des villes en croissance. «Des clients attendent l'ouverture des magasins avec impatience», dit le directeur. Future Shop mise beaucoup par ailleurs sur les électroménagers dont elle veut «doubler sa part de marché en trois ou quatre ans», malgré la grande concurrence des détaillants du secteur. La chaîne attire surtout la clientèle masculine avec ses technologies, mais elle vise davantage la féminine avec les électros, note Thierry Lopez. Après une entente avec Kitchen Aid, Future Shop vient d'ajouter ces produits à sa gamme d'électros de LG. La chaîne en a profité pour renouveler la présentation de ces appareils, non plus alignés en rang d'oignons, mais placés dans un décor de cuisine dans les 133 magasins canadiens. Sans atteindre le prix d'une mini-auto, les nouveaux électros peuvent maintenant coûter cher. «Future Shop garantit toutefois le plus bas prix», assure Thierry Lopez. Un trio d'électros d'une marque donnée coûtera ainsi moins de 1000$, mais un autre, cinq fois plus. Les gains de Future Shop dans les électros pourront se faire aux dépens de Corbeil, Brault&Martineau, Brick et «tous les autres détaillants, mais la stratégie vise plutôt à répondre à la demande de la clientèle, affirme le directeur. La part de marché demeure encore minime, mais on a vu le grand potentiel». Un peu à l'exemple de Best Buy et de sa Geek Squad, la filiale Future Shop a par ailleurs lancé hier son nouveau service d'installation ConnectPro, pour l'audio d'auto, le cinéma maison et l'ordinateur. «L'offre d'installation et de réparation devient plus intégrée, dans le prolongement naturel de ventes» d'appareils sophistiqués, explique Thierry Lopez. Un sondage d'AskingCanadians.com a montré que 46% des Canadiens considèrent les appareils électroniques comme indispensables à la maison. Le défi, c'est toutefois le manque de temps (43%) et de compétences (41%) pour les brancher correctement. L'installation d'un poste de radio d'auto coûtera 50$ et celle d'un cinéma maison variera entre 100$ et quelques milliers de dollars. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080721/LAINFORMER/807210573/5891/LAINFORMER01
  13. Le prix des maisons a doublé depuis 2002 à Québec 23 juillet 2008 - 06h00 Le Soleil Pierre Couture Le marché immobilier de la capitale ne dérougit pas. Depuis 2002, le prix des maisons unifamiliales a bondi de 100%. Selon les données compilées par Le Soleil, un acheteur devait étaler en moyenne 205 000 $ à Québec au dernier trimestre pour acheter une maison unifamiliale, soit le double du prix moyen payé en 2002 (102 000 $). «Depuis quelques années, on constate que le marché de la revente de maisons ne semble pas vouloir s'essouffler», indique l'analyste Frédérique Brie à la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). L'an dernier, le prix des maisons unifamiliales a progressé de 10,7 % (192 500 $) alors qu'en 2006, les acheteurs ont déboursé en moyenne 6,1 % de plus (150 100 $) pour une résidence détachée. Selon les données recueillies par la SCHL, la flambée des prix serait d'ailleurs loin d'être terminée. Depuis le début de 2008, la hausse est de l'ordre de 11,5 % dans la région métropolitaine. En juin, le prix moyen payé pour une maison unifamiliale a même atteint 214 000 $ à Québec, soit 12 % de plus qu'en juin 2007. Selon M. Brie, la bonne tenue de l'économie de la région n'est pas étrangère à cette impulsion du marché immobilier. «Il s'est créé 10 000 emplois l'an dernier, et la demande demeure forte pour ce type de produits», note-t-il. L'analyste de la SCHL fait remarquer que les bas taux d'intérêt observés ces dernières années et l'apparition de nouveaux produits hypothécaires permettant d'étaler les paiements sur une plus longue période (30 et 35 ans) ont aussi collaboré à cette poussée des prix. La SCHL constate également que le nombre de maisons disponibles pour les acheteurs est en légère baisse dans la région de Québec. En juin, 3199 inscriptions ont été répertoriées (2,5 %) contre 3282 à pareille date l'an dernier. Le prix des condos stagne Si le prix des maisons unifamiliales est en forte hausse, on ne peut en dire autant de celui des condominiums. En juin, le prix moyen pour un condo n'a progressé que de 0,2 % (163 393 $) par rapport à la même période l'an dernier. Pour tous les types de maisons confondus (unifamiliale, condo et maison en rangée), le prix moyen s'est élevé à 188 000 $ après deux trimestres à Québec, en hausse de 5 % depuis le début de l'année. D'ici la fin de l'année, la SCHL croit que le marché immobilier demeurera vigoureux dans la région. Si tout se déroule comme prévu, quelque 7000 résidences devraient changer de mains
  14. «Nous traversons une période dure, mais notre économie croît», a dit M. Bush lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Pour en lire plus...
  15. Longs trajets, solitude, famille qui s’ennuie: il faut être fait fort pour travailler loin de la maison. Pour en lire plus...
  16. Le prix de la maison individuelle et le vieillissement de la population feront des logements collectifs des choix plus prisés, selon la SCHL. Pour en lire plus...
  17. Desjardins modifie sa politique de souscription pour obliger ses assurés à remplacer les tuyaux en acier galvanisé de leur maison. Pour en lire plus...
  18. Casino à Tremblant Les jeux sont faits Une mort embarrassanteNotre article du jeudi 3 avril 2008 C'est en présence du ministre Raymond Bachand, entre autres, que Loto-Québec a confirmé dimanche l'implantation d'un casino à Mont-Tremblant. En plus du ministre du Développement économique, le président de Loto-Québec, Alain Cousineau, était présent à la conférence de presse. Le maire Pierre Pilon et des représentants du milieu économique local étaient aussi conviés par Loto-Québec. L'annonce avait d'abord été prévue pour le 4 avril dernier. Elle avait été annulée à la suite du suicide d'un client du Casino de Montréal, à proximité de la maison de jeu, deux jours plus tôt. De nombreux citoyens de Mont-Tremblant ne veulent pas de casino dans leur communauté. Les retombées économiques et touristiques d'une maison de jeux de hasard peuvent néanmoins être considérables. Les trois casinos du Québec ont généré un bénéfice net de 275 millions de dollars en 2006-2007. Chaque année, les trois casinos du Québec accueillent en moyenne 10,5 millions de visiteurs et font vivre 5500 employés. Le nouveau casino à Mont-Tremblant devrait générer la création de 175 emplois additionnels.
  19. La Presse Le samedi 24 novembre 2007 La Maison du prêt d'honneur, cette résidence pour étudiants appartenant au cégep du Vieux-Montréal, fermera bientôt ses portes. La direction du cégep a accepté une offre d'achat de 10 millions pour cet édifice du centre-ville construit au coût de 23 millions. Après le dossier de l'UQAM et de l'îlot Voyageur, cette transaction pourrait obliger le gouvernement du Québec à épauler de nouveau un établissement d'enseignement à la suite d'une mésaventure immobilière. Le cégep du Vieux-Montréal prévoit à terme des pertes de 6,8 à 7 millions, somme qu'il demande à Québec de l'aider à éponger. «Nous sommes en négociations avec le gouvernement sur les façons dont ce déficit pourrait être récupéré, a confirmé à La Presse Nancy Duncan, directrice des finances du cégep. Québec est sensible à notre situation. Il faut tenir compte de la capacité limitée de paiement du cégep pour ne pas mettre en péril sa mission principale d'éducation.» Les ministères des Affaires municipales et de l'Éducation ont déjà accordé à ce projet des subventions totalisant quelque 9 millions. Le conseil d'administration du cégep a décidé à l'automne 2005 de mettre l'établissement en vente. Le budget de la résidence n'a jamais atteint l'équilibre. Après trois années d'exploitation, le déficit enregistré s'élevait à près de 2 millions. «Ce déficit n'est pas dû à une mauvaise gestion de la part du cégep mais s'explique plutôt par des facteurs indépendants de sa volonté», dit Mme Duncan. En 2001, la facture de la Maison du prêt d'honneur a fait un spectaculaire bond de 12 à 23 millions en raison d'une sous-évaluation des coûts et des frais associés aux retards importants dans la construction de la résidence, tandis que les revenus que le cégep comptait tirer d'une campagne de financement menée par la Fondation du prêt d'honneur ont été cinq fois moins élevés que prévu. Mme Duncan assure que le cégep du Vieux-Montréal n'a jamais puisé dans ses budgets de fonctionnement pour financer la résidence, mais que c'est pour éviter d'y être contraint qu'il s'en départ. Les baux respectés jusqu'à l'été En s'engageant dans la construction de la Maison du prêt d'honneur, située à l'angle des boulevards René-Lévesque et Saint-Laurent, le cégep du Vieux-Montréal voulait permettre à ses étudiants de se loger à faible coût non loin de leurs salles de classe. La résidence affiche présentement complet. Les baux de ses quelque 170 locataires seront respectés jusqu'à la fin du trimestre de l'hiver 2008. Une entente avec l'UQAM permettra l'an prochain à une cinquantaine d'étudiants de se reloger dans des résidences universitaires, dont les tarifs sont comparables. Le cégep assurera aussi un service d'aide au logement. «Offrir des logements abordables à nos étudiants nous tenait à coeur, mais il faut se rendre à l'évidence que le projet n'est pas viable. Et puis je ne pense pas qu'on puisse demander à un établissement d'enseignement de régler le problème du logement à Montréal», ajoute Mylène Boisclair, porte-parole du cégep. L'acquéreur du bâtiment, le groupe Cholette, ne dévoilera ses plans pour la Maison du prêt d'honneur qu'à la mi-décembre, après la signature de l'acte de vente notarié.
  20. Guy Laliberté emménage dans un château de 5,5 M$ <DIV id=photo_pub>Mise en ligne 12/11/2007 04h00 La maison de Guy Laliberté Photo © ARGENT Guy Laliberté revient en ville dans une résidence cossue au flanc du mont Royal. Trois ans après avoir dénoncé l'immobilisme de Montréal dans le dossier du développement du bassin Peel, Guy Laliberté y prend tout de même racine en emménageant dans un château de 5,5M$ dans Outremont. Le fondateur du Cirque du Soleil procède actuellement à des travaux de rénovation de 3 M$ dans sa nouvelle résidence achetée en octobre 2006, au coût de 2,5M$, sur l'avenue Maplewood. Les travaux concernent principalement l'agrandissement de la maison dans la cour avant et la transformation de toutes les pièces, en plus de l'aménagement d'un bureau ultramoderne pour Guy Laliberté. Les travaux ont été autorisés par l'arrondissement d'Outremont le 5 février 2007 et l'important chantier a été ouvert dans les semaines suivantes. Des rénovations d'une telle ampleur dans une maison privée sont exceptionnelles. Les ouvriers ont dû procéder à quelques phases de dynamitage dans le roc du mont Royal pour construire les fondations du bâtiment qu'il ajoute à cette résidence cossue. De type ancestral avec revêtement de pierres grises, la nouvelle résidence de Guy Laliberté est accrochée au flanc de la montagne, assurant une vue magnifique sur le Plateau Mont-Royal et le centre-ville. La nouvelle façade comportera des pierres de granit de couleur charcoal. Retour en ville Le grand patron du Cirque du Soleil ne parle jamais aux journalistes de ses affaires personnelles, mais on peut croire qu'il s'agit pour lui d'un retour commode en ville pour faciliter la vie de sa conjointe et de ses enfants. Ses deux enfants fréquentent une école primaire du secteur, avait écrit en primeur Le Journal de Montréal l'an dernier, et sa conjointe, Claudia Barila, tient commerce dans le Vieux-Montréal, soit la boutique Appartement 51. Guy Laliberté habite toujours son domaine de Saint-Bruno, très courues par le «jet-set» montréalais, domaine qu'il avait rendu très populaire, il y a quelques années, par les réceptions plutôt bruyantes qu'il y donnait, dont celle qui réunissait le monde de la F-1. Il a acheté sa nouvelle maison de Mme Elizabeth Chiang, femme d'affaires qui habitait y habitait avec son conjoint depuis 1989. Elle a hérité de la demeure à la mort de son mari, il y a quelques années, et est allée vivre à Taiwan. Frédéric Gagné, l'attaché de presse de M. Laliberté, n'a pas voulu préciser au Journal si son patron vendrait son domaine de Saint-Bruno. Plans modifiés Le richissime Québécois a dû soumettre son projet à l'approbation de l'arrondissement d'Outremont parce que les travaux allaient affecter l'apparence extérieure de cette luxueuse maison. Le comité consultatif d'urbanisme a étudié tous les plans des modifications proposées, qui formaient un document de 22 pages, a appris le Journal. Le château des Laliberté n'est encore qu'un chantier et il est peu probable que la famille y passe un premier Noël dans un mois et demi. abeauvais@journalmtl.com
  21. Guy Laliberté emménage dans un château de 5,5 M$ <DIV id=photo_pub>Mise en ligne 12/11/2007 04h00 La maison de Guy Laliberté Photo © ARGENT <DIV class=pub><DIV class=relativeBoite><DIV class=absoluteBoite>fctAdTag("bigbox",MyGenericTagVar,1);on error resume next ShockMode = (IsObject(CreateObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.6")))if(ShockMode
  22. Le Journal de Montréal 07/11/2007 Si vous rêvez d’une maison manoir, sachez que ces grosses demeures de luxe ont toujours le vent dans les voiles dans la région métropolitaine de Montréal. Depuis le début de l’année, 917 maisons de plus de 500 000 $ se sont vendues. C’est 22 % de plus qu’à la même période l’an passé. Et si la tendance se maintient, 2007 pourrait marquer un record puisqu’en 2006, 979 maisons manoirs avaient changé de mains. À titre de comparaison, 379 transactions ont été enregistrées dans ce créneau en 2002. «Beaucoup plus de personnes sont en mesure de s’offrir ce type de maison», explique Astrid Joseph, analyste de marché à la Société canadienne d’hypothèques et de logement. En fait, il y a de plus en plus de familles qui gagnent un revenu de 100 000 $ et plus. Elles étaient 13,9 % en 2005 contre 9,6 % en 1980. Pouvoir de négociation La plupart de ces grosses demeures (70 %) se vendent sur l’île de Montréal dans des quartiers comme Outremont ou Westmount. C’est toutefois en banlieue que vous êtes en meilleure position pour négocier. Sur la Rive-Nord, par exemple, il y a 1 acheteur pour 38 vendeurs, alors que sur l’île de Montréal le marché est équilibré, c’est-à-dire qu’il y a 1 acheteur pour 10 vendeurs. Soulignons que le marché du neuf montre un peu plus de retenue que celui de la revente puisque 410 maisons manoirs ont vu le jour depuis le début de l’année. C’est une hausse de 5 %. Le marché de la maison manoir reste marginal. Dans le créneau de la maison existante, les maisons de plus de 500 000 $ représentent en 2007 seulement 4 % des maisons unifamiliales vendues par l’entremise du système inter-agences SIA
  23. Éric Clément La députée péquiste d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, et le député du Bloc québécois dans Hochelaga, Réal Ménard, ont proposé, ce mardi matin, à Montréal, la mise en place d'une ligne de tramway sur la rue Ontario, entre le marché Maisonneuve et la Place des Arts. Les deux politiciens, qui ont dit s'exprimer plus au nom de leurs concitoyens qu'en celui de leur parti respectif, ont présenté un mémoire conjoint lors de la dernière journée de consultation publique de la commission municipale qui se penche sur le Plan de transport dévoilé ce printemps. Tous deux ont estimé que le Plan de transport a occulté une desserte de tramway sur la rue Ontario alors que les Montréalais font aussi des déplacements est-ouest et pas seulement nord-sud. Mme Harel a rappelé que jusqu'en 1959, la population du sud-est de Montréal était desservie par un tramway dont l'emprise se trouvait sur la rue Ontario. La ligne proposée, ont fait valoir les deux politiciens, permettrait de relier de grandes institutions culturelles, religieuses, commerciales et touristiques telles que la Maison de la culture Maisonneuve, la Maison de la culture Frontenac, le cégep du Vieux-Montréal, la grande bibliothèque, l'UQAM, l'Ilot Voyageur, la Place des Arts, etc. «La rue Ontario qui se termine présentement en cul-de-sac à l'est de l'ancienne biscuiterie Viau, où se réalise un important projet de développement résidentiel, pourrait se déployer incluant son tramway jusqu'au boulevard de l'Assomption et servir d'appui à la revitalisation de ce secteur urbain», a dit Mme Harel. Pour Louise Harel et Réal Ménard, ce projet de tramway permettra de rendre ce quartier majoritairement francophone plus attrayant pour l'installation de nouvelles familles immigrantes. Plus d'informations demain dans La Presse
  24. Dans le Devoir d'aujourd'hui on parlait d'ériger une seconde salle à l'ilôt Balmoral qui servirait pour les comédies musicales. Il y aurait peut-être une maison consacrée au Jazz (Un genre de centre d'archives).
  25. D'après les critères de LEED, la maison la plus écologique au Canada et aux États-Unis se trouve à Montréal, sur l'avenue du Parc. Le triplex d'Emmanuel Blain-Cosgrove et de sa famille se mérite l'équivalent d'un Oscar de l'habitation verte: une certification Platine. Il s'agit d'une reconnaissance rarissime. Le jeune propriétaire y est arrivé sans y laisser sa chemise. >> Faites une visite guidée de la maison en photos.http://galeriedephotos.montoit.ca/index.php?t=Black&a=25&m=mt Parmi les 6000 habitations inscrites au programme américain LEED for homes, le triplex qu'a construit Emmanuel Blain-Cosgrove se classe bon premier. Sur une possibilité de 108 points, il en a obtenu 101,5. Du jamais vu. Le propriétaire entend maintenant partager son expérience avec le public, histoire de prouver que la construction verte n'a rien de grano ni de bien sorcier. La matinée est grise. Dans l'appartement d'Esther Leblanc, la lumière inonde tout de même l'aire ouverte où sa fille Sophie et sa petite-fille Arielle partagent le petit-déjeuner avec elle. Entre deux bouchées volées à sa grand-mère, la fillette de 15 mois trotte sur le plancher de bambou et regarde la ville par les fenêtres qui couvrent tout le mur vers le sud-ouest. La famille élargie vit dans ce triplex depuis le mois de février. Les deux étages supérieurs appartiennent à Esther et son fils Julien, et le rez-de-chaussée est pour l'instant occupé par Emmanuel, Sophie et leur bébé. Dans une première rencontre avec La Presse, l'année dernière, Emmanuel disait vouloir rénover l'édifice avec la plus grande minutie écologique. Il y est parvenu. En prime, il aura prochainement un document certifiant que sa maison obtient le label LEED Platine, un exploit qu'ont réussi seulement quatre autres propriétaires américains, avec des notes moindres. Grâce à l'aide de l'architecte Angéline Spino et de la designer Carina Rose, il a conçu une maison presque parfaite si on se réfère aux critères LEED. Les seuls maillons faibles de la maison sont les murs mitoyens moins bien isolés et l'absence de panneaux solaires. Pratiquement tous les matériaux entrant dans sa composition ont tout de même été récupérés ou recyclés. Les planchers d'ardoise ne sont en fait que l'envers de vieux tableaux d'une commission scolaire. Même la terre du terrain derrière le triplex a servi à aménager le toit vert. Les moulures proviennent aussi d'un centre de matériaux recyclés. En rigolant, le jeune propriétaire se rappelle avoir fait le tour des ruelles pour parvenir à terminer les cadres de fenêtres. De près, on constate qu'il a dû joindre quatre morceaux les uns aux autres pour compléter le dernier côté. Pour obtenir une certification LEED, Mme Spino précise toutefois qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant: «LEED nous indique quoi faire pour construire de façon responsable, avec le moins d'impact possible sur l'environnement. Par contre, une maison Novoclimat obtient presque suffisamment de points en efficacité énergétique pour obtenir une certification. Il suffirait par la suite de s'interroger sur les matériaux qu'on utilise.» Cofondateur du site internet ecohabitation.com, Emmanuel tient à partager ses ressources, histoire de permettre à d'autres propriétaires de faire comme lui. Il a notamment mis en ligne un annuaire de détaillants et fabricants verts. Il aura l'occasion d'y avoir lui-même recours sous peu, puisqu'il construira une annexe de trois étages à l'arrière du triplex. «Cette fois, je vise la perfection LEED», lance-t-il, encouragé par ses récents succès. Des compromis La vie est-elle toujours rose dans un triplex vert? La plupart du temps, raconte Esther Leblanc... mais parfois ça vire au gris. Un réservoir au sous-sol récupère les eaux des douches et de la laveuse. Cette eau est filtrée, traitée, puis renvoyée dans les toilettes. L'ennui, c'est que le système est conçu pour accommoder aussi la future annexe. Les cinq occupants du premier immeuble ne consomment pas suffisamment l'eau du réservoir, qui stagne... et qui ne sent pas toujours bon. «Je dois seulement apprendre à doser mes petites bêtes», lance Emmanuel en parlant des bonnes bactéries qui traitent l'eau. Esther et tous les autres résidants de l'immeuble doivent aussi utiliser des savons entièrement biodégradables, afin d'éviter de dérégler le système. «Je comprends maintenant que notre maison est en quelque sorte vivante, et puisqu'elle est en harmonie avec la nature, nous devons l'être aussi, explique-t-elle. Et heureusement, Emmanuel m'a trouvé un nouveau shampoing!» Des initiatives qui rapportent De l'extérieur, le triplex de l'avenue du Parc ne se démarque pas. De l'intérieur non plus, sinon que la finition et les planchers sont particulièrement réussis. Les critères LEED suivis scrupuleusement par Emmanuel Blain-Cosgrove et son équipe ne s'imposent donc pas au premier regard. Mais ils sont partout. Voici une dizaine d'initiatives vertes qui ont fait de ce triplex un des plus verts en Amérique. Et, surprise, plusieurs de ces actions sont à la portée de n'importe quel propriétaire. 1. Un jardin borde tout l'avant de la maison. Pour l'aménager, Emmanuel a dû enlever tout l'asphalte recouvrant son terrain. Plutôt que de ruisseler jusque dans des canalisations surchargées, l'eau de pluie est maintenant absorbée par la terre. 2. Environ 80% des matériaux utilisés pour la rénovation du triplex ont été recyclés ou réutilisés. Ne lésinant pas sur la qualité et sur l'esthétisme, la famille a notamment réussi à récupérer des bardeaux pour la tourelle, du bois pour les planchers et des restes d'ardoise pour les salles de bains. 3. Un toit vert chapeaute tout le triplex. Emmanuel y a planté des tomates cette année. Pour l'aménager, il a utilisé la terre de la cour à l'arrière de la maison. Là encore, l'eau de pluie est absorbée par ce jardin urbain. 4. Un système de récupération des eaux grises provenant des douches et de la laveuse limite le gaspillage de l'eau potable. L'eau se retrouve dans un bassin où elle est filtrée et traitée par de bonnes bactéries, puis retourne dans les toilettes. 5. Des murs sont isolés à la cellulose, un produit giclé composé à 80% de papier journal recyclé, ou encore avec du polyuréthanne fait à partir d'huile de soya. Ces matériaux ont l'avantage d'être non toxiques. 6. Un système géothermique alimentera sous peu tout le triplex et son annexe. De profonds puits sous la maison refroidiront l'air l'été et le réchaufferont l'hiver. 7. Les planchers de l'appartement d'Esther sont faits de lattes de bambou à croissance rapide. Cette plante repousse en moins de cinq ans. 8. Emmanuel a porté une attention particulière à l'efficacité énergétique du triplex. L'isolation y compte pour beaucoup, mais les grandes fenêtres à double vitrage homologuées EnergyStar améliorent aussi le rendement de l'édifice. Il s'agit d'une dépense supérieure que la famille récupérera en économies d'énergie. 9. Le bois neuf qu'Emmanuel a dû acheter pour solidifier la structure est certifié FSC (Forest Stewardship Concil). Il a ainsi l'assurance qu'il provient d'une forêt exploitée de façon responsable. 10. Des tunnels de lumière flexibles (dont l'intérieur est fait d'un matériau ultraréfléchissant) amènent la lumière du soleil jusqu'aux endroits moins éclairés du troisième étage.
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