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  1. Pas de doute, vous devriez toujours acheter sur Amazon, parce que les réductions sont vraiment impressionnants. Je l'ai acheté plusieurs fois déjà et ai jamais eu de problèmes. Dans ce cas, vous avez toujours amazon service client pour les demandes
  2. http://lenavet.ca/4834/st-lambert-poursuit-montreal-parce-quelle-lui-cache-la-vue/ CONFLIT JURIDIQUE St-Lambert poursuit Montréal parce qu’elle lui «cache la vue» 14 avril 2015 Montreal Skyline - Jul.09 «Montréal pourrait commencer par dynamiter la tour de Radio-Canada et la place Ville-Marie pour démontrer sa bonne foi » − Crédit image : Emmanuel Huybrechts La ville de St-Lambert a annoncé mardi qu’elle poursuivra la ville de Montréal car ses nombreux grattes-ciel et tours d’habitation empêchent ses citoyens de bien voir le paysage, le ciel et le soleil. « Les soirs d’été, nos citoyens veulent prendre un verre dans leur cour et admirer le ciel sans avoir à endurer des édifices qui briment leur vision, a expliqué le maire de la banlieue de la Rive Sud. C’est une question de respect envers les gens de St-Lambert.» L’administration de St-Lambert s’est défendu d’avoir des demandes déraisonnables dans ce dossier, affirmant que «ce qui est injuste, c’est de construire un centre-ville majeur à quelques kilomètres seulement d’une petite ville dortoir tranquille, en faisant complètement fi des impacts sur les résidants de celle-ci.» «Montréal pourrait commencer par dynamiter la tour de Radio-Canada et la place Ville-Marie pour démontrer sa bonne foi », a ajouté le maire. Au moment de mettre en ligne, St-Lambert envisageait également de poursuivre la métropole parce qu’elle est plus grosse sur les cartes géographiques, ce qui «nuit à la visibilité de notre belle banlieue». sent via Tapatalk
  3. Voici un projet qui nous est passé sous le nez. C'est un beau petit projet, très bien situé sur le bord du canal et près du Centre Gadbois. Il est d'ailleurs sur le meme terrain qu'un autre projet de Mondev qui est terminé: http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/18812-St-Henri-Zone-C-4-4?p=134046#post134046 Celui-ci a 6 étages et est en location. Je ne croyais pas qu'il était si avançé dans sa construction, c'est très rapide, probablement parce que c'est de la location. http://www.mondev.ca/condo-montreal-les-berges-du-canal-en-location-face-au-canal-lachine.html?ProjetID=117
  4. Petit projet à la porte de la Petite-Italie. Techniquement nous ne sommes pas dans la Petite-Italie mais les promoteurs jouent la carte de la Petite-Italie donc je vais continuer dans la même veine. C'est petit mais ça s'ajoute à tous les autres petits projets dans le secteur. Par contre il y a une mode qui me fatigue un peu. C'est de faire un demi étage sur le toit, probablement pour utiliser comme terrasse. Je ne sais pas si c'est parce que les gens demandent ce genre de terrasse ou si c'est la ville (arrondissements) qui n'autorise pas d'étage complet supplémentaire mais accepte un compromis du genre. Il commence à y en avoir de plus en plus et je comprends lorsque c'est sur une petite rue résidentielle mais sur le Boul St-laurent !!! http://g16.ca/fr/
  5. 60 unités, quand même pas mal, sur des Érables au sud d'Ontario. http://www.groupevistacorp.com/projets-condo/Le-Des-Erables.html?ProjetID=97 je mets dans la section Aprouvés parce que ça ne requiert pas de dérogation.
  6. Parce que fut un temps où les Montréalais étaient fiers sans raison apparente et qu'aujourd'hui, cette fierté semble s'être envolée alors que nous devrions l'être plus que jamais. Réveillez-vous Montréalais, parce qu'ailleurs dans le monde, on nous envie: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/333743/questions-d-image-une-ville-et-sa-fierte
  7. ok c'est pas une tour de 72 étages, mais encore un autre parmi une quantité constante année après année de beaux petits projets infill, celui-ci dans ce qui est l'un des plus beaux secteurs (le plus beau?) de Montréal - les environs du parc Molson à Rosemont. http://www.lebeaubiendesecores.com/ on réalise pas l'impact de ces bâtiments class et sobres, parce qu'ils sont discrets. mais depuis plusieurs années, leur multiplication commence à avoir un effet vraiment cool (rapiécement) sur la trame urbaine. celui-ci pourrait être un peu plus moderne, mais ça va.
  8. Des chiffres obtenus grâce à la Loi d'accès à l'information indiquent que, malgré une population trois fois supérieure, Montréal reçoit moins que Québec dans un des quatre principaux programmes d'infrastructures. Programme d'infrastructures de loisirs C'est vrai pour l'important programme d'Infrastructures de Loisirs, qui permet aux villes canadiennes de réparer ou construire des installations sportives. Des chiffres obtenus indiquent qu'à Montréal, quatre projets d'une valeur de 3,321 millions de dollars ont été approuvés. Québec a obtenu le financement pour quatre projets d'une valeur de 3,565 millions de dollars. À Montréal, trois arénas de la métropole ont reçu des subventions de 1 million de dollars pour mettre à niveau les systèmes de réfrigération. Cependant, environ le tiers des projets acceptés par Ottawa ont été censurés par l'Agence de développement économique du Canada, qui gère ce programme. Cela signifie que d'autres projets à vocation sportive pourraient êtres annoncés d'ici quelques mois. Reste qu'à Montréal certains projets, comme la réfection de l'aréna Ahuntsic, semblent être morts au feuilleton. En septembre dernier, l'ex-président du comité exécutif Claude Dauphin aurait confirmé à la députée fédérale d'Ahuntsic, Maria Mourani, que l'aréna serait l'objet d'un projet de rénovation de 5 millions de dollars. Ottawa aurait aussi confirmé à madame Mourani que les fonds ont été envoyés à Montréal. Mais le projet ne serait plus dans les cartons, aux dires de la députée. Elle se demande si les millions dorment quelque part à Montréal ou si les contribuables d'Ahuntsic sont victimes du fait qu'ils ont voté pour un des deux partis d'opposition. « Pourquoi avant l'élection municipale, on était une priorité - et j'ai même des confirmations écrites ici - et puis, qu'après les élections, soudainement, on ne fait plus partie du décor? Est-ce que c'est parce que Ahuntsic n'a pas voté pour le maire de Montréal? C'est ça, moi, ma question », affirme Me Mourani. Fonds de stimulation de l'infrastructure En ce qui a trait au fonds de stimulation de l'infrastructure, Montréal a obtenu jusqu'ici 42 millions de dollars. Québec, avec le tiers de la population, en a obtenu presque autant, c'est-à-dire 40 millions de dollars. Les chiffres ont été colligés par Infrastructure Canada, qui gère ce programme destiné à financer des programmes de réfection routière. Renouvellement des conduites d'eau potable et d'eaux usées Quant au fonds pour la réfection des conduites d'eau, Montréal n'a obtenu que 36 millions de dollars. Selon Louise Harel, la chef de Vision Montréal, cela représente moins de 10 % des fonds disponibles pour le Québec. « C'est vraiment décevant, parce que les gouvernements supérieurs ont créé ces programmes-là, mais cela ne reviendra pas. Et ça ne reviendra pour un bon bout de temps, parce qu'on connaît les niveaux de déficits de Québec et d'Ottawa », souligne Mme Harel. Dans un sommaire décisionnel publié lundi, l'administration explique que les investissements importants réalisés par Montréal depuis trois ans ont rendu la tâche de la Ville plutôt difficile. L'ajout de projets supplémentaires aurait été compliqué pour deux raisons. Puisque la Ville défraie le tiers du coût des projets, l'ajout de projets aurait été prohibitif pour Montréal. De plus, ça aurait présenté un défi logistique pour la Ville, compte tenu du grand nombre de projets d'infrastructures déjà prévus avant le plan de relance fédéral. Fonds d'initiatives vertes Montréal figure mieux dans le cadre de ce programme, parce que la métropole a obtenu 67 millions de dollars pour des projets de traitement des déchets. La ville de Québec a obtenu seulement 16 millions dans le cadre de ce programme. L'administration Tremblay n'a pas répondu à nos appels. http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/04/19/008-Gentile-infrastructure-Quebec.shtml
  9. http://www.villagia.ca/ Une nouvelle tour est en construction... la grue est visible de la 13 et de la 15. Qui peut passer faire un tour dans le coin? Je ne trouve rien sur internet. C'est dans les 14-15 étages si on se fie à la hauteur de la grue montée. D'après-moi c'est sur Place des Cageux parce que la grue est tout près du 4300, un immeuble de 17 étages appelé Les Terrasses Paton. Il y avait un projet de deux tours projetées il y a quelques années.
  10. Incoryable comment la ville travaillent a contre courrant. Stop urban sprawl. Bring people back to the city. Le francais est menace parce que les gens quittent la ville pour les banlieus. And then this. On it goes...the suspects who want to run this city are joke. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/29/01-916550-tremblay-hausserait-les-taxes-de-16-en-4-ans.php
  11. Entrevue avec James Cherry, pdg d'Aéroports de Montréal Publié le 22 août 2009 à 10h46 | Mis à jour à 10h57 L'aéroport Montréal-Trudeau poursuit sa cure de rajeunissement avec l'ouverture, cette semaine, d'un nouveau secteur des départs vers les États-Unis. Tous les regards se tournent maintenant vers la fameuse navette ferroviaire entre l'aéroport et le centre-ville de Montréal, qui tarde toujours à entrer en gare. La Presse a rencontré le président-directeur général d'Aéroports de Montréal, James Cherry, pour discuter de ce projet, de l'avenir de Montréal-Trudeau et de celui de l'aérogare de Mirabel, toujours désespérément vide. Q: Comment s'est passée l'ouverture du nouveau secteur des départs? R: En général, ça a très bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits. Mais malgré tous les tests, toutes les simulations que nous avons faites, le premier jour après l'ouverture, il y a toujours des petits ajustements à faire. C'est normal. Q: Qu'est-ce qui reste à faire comme travaux à l'aéroport? R: Les aménagements du rond-point Dorval vont entraîner beaucoup de travaux ici pour harmoniser l'accès à l'aéroport. C'est un projet qui va durer deux ou trois ans. Ça va coûter pas loin de 100 millions en réaménagement des routes et en création de viaducs. Q: Et la fameuse navette ferroviaire? R: C'est l'autre priorité. Sous le nouveau bâtiment, nous avons créé la coquille de la gare. La vraie question: il n'y a pas assez de capacité sur les voies ferrées actuelles pour laisser passer d'autres trains. Il faut avoir des voies réservées au transport de passagers. Mais il faut décider quel trajet. Il y a deux possibilités: un trajet parallèle aux voies du CP qui arrive à Lucien-L'Allier et un deuxième parallèle aux voies du CN qui arrive à la gare centrale. ADM a toujours dit que sa préférence, c'est clairement d'arriver à la gare centrale. C'est au coeur de la ville, il y a intermodalité avec VIA, avec plusieurs trains de banlieue, AMTRAK, deux lignes de métro. Selon les études et les tests que nous avons faits, il y a même un impact sur l'achalandage. Q: Pourquoi alors considérer Lucien-L'Allier? La Gare centrale, c'est plus cher? R: Oui, parce que le trajet est plus loin, mais quand on dit que c'est plus cher, on parle d'une marge de 10%. On ne parle pas de deux fois plus cher. C'est un dossier très complexe. Il faut prendre en considération le coût de réalisation du projet, les impacts environnementaux, le nombre de personnes affectées, la complexité du projet, l'impact sur l'achalandage. On va terminer les études nécessaires cet automne. Q: Ça prend du temps. R: Il y a des gens qui se sont énervés parce que ça prend quelques mois de plus que prévu. Mais pour moi, un projet de cette complexité, si ça prend un ou deux mois supplémentaires, c'est pas la fin du monde. Au contraire, je préfère comprendre le détail de tous les enjeux dès le début, parce que nous avons vu des histoires d'horreur, des projets pour lesquels ils ont découvert des problèmes après les avoir lancés. C'est ce que nous voulons éviter. Q: Quand espérez-vous voir le premier train? R: Je pense qu'aussitôt que nous aurons le feu vert du gouvernement, ça devrait prendre environ de 36 à 48 mois pour mener le projet à terme. Si on peut avoir un commencement au début de 2011, on parle de 2014. Q: Avec la situation économique actuelle, comment ça va à Montréal-Trudeau? R: Depuis le début de l'année, nous avons à peu près 6% de moins de passagers que l'année dernière. Nous venons de recevoir les chiffres pour le mois de juillet. Il y a une décroissance de seulement 1,2%. Je pense qu'on s'approche d'un tournant. À long terme, on peut anticiper une croissance annuelle moyenne de 2 à 3%. Q: Montréal-Trudeau a-t-il la capacité pour faire face à cette croissance? R: Selon les études que nous avons faites, selon notre compréhension de la situation démographique et économique de Montréal et de l'évolution de la technologie, Trudeau sera le choix pour Montréal au moins jusqu'à 2040. Q: Donc, on n'a pas besoin de Mirabel? R: Montréal n'est pas une ville qui peut utiliser deux aéroports, il n'y a pas assez de trafic pour les deux. C'est pour cette raison qu'en 2002, nous avons annoncé qu'il fallait fermer un de ces deux aéroports. C'était clair que Trudeau était l'aéroport qu'il fallait choisir pour l'avenir de Montréal. Est-ce que ce sera nécessaire de repenser cette décision un jour? Oui, c'est fort possible. Il faudra voir quelles seront les options. Parmi elles, il y aura Mirabel, mais peut-être que Mirabel ne répondra pas aux besoins. Q: Pourquoi? R: Les bâtiments qui sont là aujourd'hui ne sont pas utilisables. Ils ont déjà 40 ans. Ils ne respectent pas les exigences de sécurité du trafic moderne. Si on veut utiliser l'aérogare, il faudrait tout refaire l'intérieur. Il faudrait un autre bâtiment neuf pour le trafic domestique et transfrontalier. Et il n'y a que deux pistes, alors qu'il y en a trois à Dorval. Nous avons estimé que ça coûterait de 5 à 6 milliards. Q: La fameuse aérogare de Mirabel, qu'en faites-vous? R: Le projet que nous avions établi était très intéressant. Mais en 2007, nous sommes tombés au milieu d'une crise financière et les gens n'ont pas pu conclure leur financement. On ne peut pas continuer d'attendre, on va chercher d'autres solutions. Ce n'est pas que nous voulons faire beaucoup d'argent avec ça, nous voulons trouver des vocations qui vont aider pour le recouvrement des coûts pour l'aéroport. Parce que même aujourd'hui, nous avons une perte annuelle à Mirabel. Vous pouvez imaginer, juste l'aérogare, le coût de sécurité, d'assurance, d'électricité, de chauffage, de climatisation, c'est des millions de dollars par année, mais il n'y a aucun revenu. Q: Est-ce que ce ne serait pas plus facile de démolir l'aérogare et de faire autre chose? R: Oui, c'est sûrement une option, mais ce n'est pas facile à démolir, c'est un bâtiment plein d'amiante. Nous avons évalué cela. Mais il faut au moins essayer encore une fois de trouver une autre vocation, d'étudier toutes nos options avant la démolition.
  12. 10 things you can do in Montreal but not Toronto Toronto Star lists Jul 03, 2009 04:30 AM 1. Bring your own wine without being charged a ridiculous corkage fee that defeats the whole purpose. ok jusqu'à maintenant 2. Rent a bicycle from the public bike system, Bixi, and ride some of the most extensive bike paths anywhere. ok 3. Take St. Lawrence Market and Kensington Market combined, double their size, and enjoy the spacious Marché Jean-Talon. encore que le St.Lawrence Market est sympathique 4. Sit and stew at a red light, unable to turn right, because it's against the law. As a pedestrian, dodge traffic as unsympathetic drivers get a jump on the green light. Je trouve que la réputation des conducteurs montréalais est exagérée. La cohabitation piétons / automobilistes se passe plutôt bien, en général 5. Find a strip bar with very little effort, often in your own neighbourhood. bon, là j'imagine que c'est parce qu'ils sont très visibles au centre-ville. Parce qu'ailleurs, il n'y en a pas tant que ça, tout de même 6. Drink beer at a major festival without being corralled into a beer garden. oh yeah, tout à fait vrai 7. Live in a world rich with Quebec TV shows, Quebec films, Quebec musicians and stars, and a media that believes, in a twist on the old saying, "If it doesn't bleed Quebec, it doesn't lead." mmm... c'est plus que le peu de vedettes canadian qu'il y a ne nous intéresse pas 8. See people wearing crampons to navigate treacherous, ice-covered sidewalks in winter . . . and legitimately fear being killed by snow removal equipment. Bof. Est-ce tellement mieux à Toronto? 9. Hear separatist extremists attempt to drown out an English band at a Saint-Jean-Baptiste Day concert, or hint at violence if the Battle of the Plains of Abraham is re-created. il oublie de mentionner que la réaction contre le banissement des groupes anglos a été presque unanime. Pour la bataille des Plaines d'Abraham, par contre, je crois qu'il a raison. Je trouve que les autorités ont vite plié devant la "menace" de quelques extrémistes... On s'en serait foutu un peu, non? 10. Watch a hefty extra chunk of your tax dollars disappear into provincial government coffers. C'est de moins en moins vrai. Les familles sont avantagées au Québec au niveau fiscal. Les célibataires et couples sans enfants le sont en Ontario. - Andrew Chung quand même intéressant de voir Montréal d'un point de vue extérieur
  13. Publié le 07 juin 2009 à 09h27 | Mis à jour le 07 juin 2009 à 09h28 Sortirons-nous grandis de la crise? Alain Dubuc La Presse Plusieurs pays ont tenté de se servir de la crise comme d'un tremplin, en utilisant les énormes moyens déployés dans le combat contre la récession pour rendre l'économie plus compétitive, pour mieux rebondir et sortir renforcés de l'épreuve. C'est le sens, par exemple, du plan de relance du président Obama, qui consacre des ressources importantes à l'éducation, à la recherche et au développement durable. Est-ce le cas ici? Sortirons-nous renforcés de cette crise? Ce n'est pas évident du tout. Le risque est grand que nous nous retrouvions avec exactement les mêmes problèmes qu'avant, dans un contexte plus difficile, et avec moins de moyens pour les résoudre. Pendant que nous étions accaparés par la récession, nous avons eu tendance à oublier les enjeux qui semblaient prioritaires avant que la crise n'éclate. Les lucides se sont inquiétés du choc démographique et de la crise financière vers laquelle se dirigeait le Québec. Deux rapports, ceux de Jacques Ménard et Claude Castonguay, décrivaient l'impasse du système de santé. Mon essai, Éloge de la richesse, portait davantage sur les retards du Québec en termes de productivité et de niveau de vie. Le même constat peut être fait pour le Canada où les succès pétroliers de l'Ouest ont créé une illusion de prospérité et masqué le fait que le Canada est un pays en perte de vitesse. Les pertes massives d'emplois en Ontario, 234 000 depuis le début de la récession, illustrent cette fragilité. Qu'est-ce qui nous attend après la crise? Le problème démographique sera exactement le même. Le problème financier s'aggravera. Au plan québécois, la situation était déjà précaire, avec un endettement élevé et une marge de manoeuvre nulle. Le dernier budget de Monique Jérôme-Forget prévoyait des déficits pour plusieurs années, mais ne proposait pas de démarche convaincante pour revenir à l'équilibre. Et le risque est fort que les choses empirent, si on regarde ce qui se passe du côté d'Ottawa. Le déficit fédéral, prévu à 34 milliards dans le dernier budget, a explosé et dépassera plutôt les 50 milliards. Quant à la compétitivité de l'économie, on n'observe aucun progrès notable. Peu d'efforts ont été déployés pour corriger notre principal problème économique, notre retard en productivité. Le budget fédéral insistait sur des mesures de relance immédiates - avantages fiscaux ciblés, travaux d'infrastructures - et contenait très peu de mesures que l'on pourrait qualifier de structurantes. Dans le budget du Québec, où l'on trouvait peu de mesures nouvelles, l'effort de relance reposait essentiellement sur le vaste programme d'infrastructures déjà en marche. En sortie de crise, nous nous retrouverons donc avec des gouvernements endettés, sans marge de manoeuvre, peut-être forcés d'alourdir le fardeau fiscal, avec une économie fragilisée, par exemple dans l'automobile ou la forêt, avec des entreprises qui auront moins de ressources pour l'investissement. Le tout dans un contexte politique qui ne favorisera pas autant les efforts de création de richesse, parce que la crise a provoqué un glissement idéologique qui renforce la méfiance à l'égard du secteur privé et des marchés. Bien sûr, à court terme, le Québec et le Canada connaîtront sans doute une embellie. La récession est moins forte au Canada que dans les autres pays industrialisés, et elle est moins forte au Québec que dans plusieurs autres provinces. Résultat, notre classement pour le niveau de vie s'améliora sans doute. Mais ce sera une victoire illusoire, parce qu'elle reposera sur les problèmes des autres plutôt que sur nos propres succès. Un peu comme un joueur de tennis qui remporte un match parce que son adversaire a une cheville foulée. adubuc@lapresse.ca
  14. Publié le 24 mai 2009 à 08h19 | Mis à jour à 08h19 La révolution d'Obama Alain Dubuc La Presse Barack Obama a annoncé cette semaine une initiative qui aura un impact économique et environnemental considérable. Il s'agit d'une entente avec l'industrie pour imposer de nouveaux standards d'émissions des véhicules, qui réduiront de façon significative la consommation d'essence et les émissions de gaz à effet de serre. Ce virage, que le président américain a décrit à juste titre comme historique, a eu peu d'échos ici. Et pourtant, même si elle a été décidée à Washington, cette politique nous affectera autant que les Américains. Parce que les 20% de l'industrie automobile nord-américaine qui se trouvent au Canada devront se conformer à ces standards. Et parce que le gouvernement canadien, à la remorque de Washington, sans politique énergétique propre, a déjà laissé entendre qu'il s'ajusterait à ces normes américaines. Cela veut dire que nous serons directement affectés en tant que consommateurs. Entre 2012 et 2016, les producteurs devront réduire les émissions de dioxyde de carbone des véhicules du tiers, et la consommation d'essence d'environ 30%. Pour les automobiles, la consommation devra être, en moyenne, de 35 milles (48 km) au gallon en 2016, soit environ 5,6 litres aux 100 kilomètres. C'est une révolution. Cet objectif extrêmement ambitieux a réussi à rallier le gouverneur républicain de la Californie, Arnold Schwarzenegger, dont les efforts pour imposer des normes environnementales sévères dans son État avaient été bloqués par l'administration Bush. Mais le tour de force du président, c'est d'avoir réussi à faire accepter cette révolution aux constructeurs automobiles qui, jusqu'ici, avaient résisté farouchement. C'est sans doute là un des effets positifs de la crise. L'industrie américaine, qui vit maintenant aux crochets de l'État, n'est plus capable d'imposer sa logique. L'impact environnemental sera significatif, si l'industrie réussit à se conformer à ces normes. Cela équivaut, sur une période de six ans et demi, à retirer 177 millions d'autos de la circulation. Ces mêmes normes, qui s'appliqueront de ce côté-ci de la frontière, auront un effet important, quand on sait qu'au Québec, 31% des émissions des GES proviennent du transport routier. Ce sera tout un choc pour l'industrie, qui devra faire des miracles pour respecter ces cibles, modifier sa gamme de véhicules, accélérer l'innovation technologique, investir des milliards pour convertir les usines. Ce n'est pas rien. Les consommateurs seront aussi touchés. Ces autos moins énergivores coûteront 1300$ de plus, quand on additionne l'effet des normes des administrations Bush et Obama. Cette somme pourra toutefois être récupérée par le choix d'une plus petite auto et par les économies d'essence. Et pourtant, cette nouvelle politique, qui représente un des gestes les plus significatifs pour réduire les émissions de GES, n'a pas suscité ici les réactions qu'elle méritait. Parce que c'est aux États-Unis? Parce que Barack Obama fait trop d'annonces? J'ai une autre explication. J'y vois le reflet d'une tension entre deux façons de résoudre les défis environnementaux: l'approche pragmatique et l'approche militante. Cette réduction draconienne des standards des émissions sera efficace, elle donnera des résultats. Mais elle s'inscrit dans la logique du système; elle ne remet pas en cause la culture de l'automobile, elle la rend plutôt moins nuisible, elle la civilise. La plupart des groupes environnementaux privilégient plutôt une approche qui réduit la place de l'automobile, par le vélo, les transports en commun, l'aménagement urbain. Des avenues dans lesquelles il faut mettre toutes nos énergies. Mais derrière les objectifs immédiats, les batailles environnementales se mènent à un second niveau et s'inscrivent dans un projet plus global qui cherche aussi à modifier les comportements humains, à repenser le système socioéconomique. Voilà pourquoi le projet américain ne suscite pas tant d'enthousiasme. Les militants voudraient changer le système. Ce que montrent les projets du président Obama, c'est que le système peut changer. adubuc@lapresse.ca
  15. Publié le 17 mai 2009 à 07h33 | Mis à jour le 17 mai 2009 à 07h35 Gros gloutons, gros barrages Patrick Lagacé La Presse Hydro-Québec va donc construire ces quatre barrages sur la rivière Romaine. Je devrais déchirer ma chemise et dire que c'est écoeurant, qu'on détruit la nature, qu'on saccage le patrimoine pour éclairer les maisons des Américains. Pourtant, non. Je ne vais pas déchirer ma chemise. Parce que c'est ma faute, ce barrage. Ma faute et la vôtre aussi. Parce que nous sommes des gloutons énergétiques. Comme tous les Occidentaux, ou presque, en cela. La croissance de la demande énergétique des Québécois est constante et imparable: 1% par année. Ça n'a l'air de rien, mais c'est énorme. C'est 10% en une décennie. Je sais, je parle du Québec alors qu'il s'agit de vendre de l'électricité aux Américains. Sauf qu'après la construction des quatre barrages, l'électricité de la Romaine va éclairer nos maisons. À terme, nous sommes toujours rattrapés par ce foutu 1%. À terme, nous sommes toujours rattrapés par nos téléviseurs 64 pouces au plasma (et celui de 32 pouces au sous-sol), par la thermopompe, par le chauffe-piscine, le ventilateur, le climatiseur, le frigo, le congélateur, le chauffe-eau, l'ordinateur, les plinthes qui nous chauffent, les lumières de Noël, les ampoules électriques qui nous éclairent (ou qui éclairent nos pièces vides). Traduction: nous sommes toujours rattrapés par tous les cossins de la vie moderne qui fonctionnent magiquement quand on les branche dans le mur. * * * Je ne veux pas planter les environnementalistes. Leur job, leur vocation, c'est de défendre l'environnement. Ils sont parfois moralisateurs mais, sur le fond, ils ont raison: l'environnement n'est pas exactement en bonne santé. S'ils ne déchirent pas leur chemise, qui le fera? Sauf que quand je les entends parler de la Romaine, j'ai de la misère à les suivre. D'abord, il y a eu ces déclarations de Daniel Green, selon lesquelles l'hydroélectricité n'est pas une énergie verte. C'est vrai... selon le fisc de 27 États américains qui appliquent le RPS, ou Renewable Portfolio Standard, m'explique Jean-Thomas Bernard, professeur titulaire de la chaire en économique de l'énergie électrique de l'Université Laval. Le RPS force les fournisseurs d'énergie à inclure, dans leur offre d'électricité, une fraction produite par certaines technologies vertes comme la biomasse, l'éolien et le solaire. C'est une façon de stimuler ces industries naissantes. «Et la grande hydroélectricité, qu'on trouve surtout au Québec, n'est pas considérée comme une énergie verte par le RPS», dit le professeur Bernard. Sauf que l'hydroélectricité reste une énergie propre, très propre, au palmarès des façons de produire de l'électricité. «Avec les forêts détruites, le pourrissement des arbres, il y a quand même des émissions de CO2, selon Jean-Thomas Bernard. Sauf que c'est minime, par kilowattheure produit, si on compare au charbon.» * * * L'autre mantra des environnementalistes, dans l'opposition à la Romaine, c'est dire que le Québec devrait mieux gérer l'électricité qu'il produit avant d'en produire encore plus. Miser sur les programmes d'économie d'électricité. J'en suis. Sauf que ça n'arrivera jamais. D'abord, l'électricité, au Québec, ne coûte pas cher. On se fiche de ce qui ne coûte pas cher. On le dilapide. C'est un peu comme les radars photo. Pourquoi les gens roulent-ils vite? Parce que le risque de se faire pincer est mince. Pourquoi lèvent-ils le pied, dans les pays où un système de radars photo est en place? Parce que le risque de se faire pincer est grand. Traduction: parce que, s'ils roulent vite, ils vont payer. Idem pour l'électricité. Pour que l'économie d'énergie fonctionne, il faudrait qu'elle coûte plus cher, cette énergie. Malheureusement, pour l'écologiste moyen, c'est plus facile de taper sur Hydro que de dire aux Québécois qu'on devrait augmenter le coût de l'électricité afin d'en utiliser moins. Parce que quand on parle de hausser les tarifs de l'Hydro, que ce soit pour réduire la consommation d'électricité ou s'enrichir collectivement en la vendant aux Américains, vaut mieux revêtir son casque Joffa à grille: les roches viennent vite... Ensuite, l'Homo quebecus, dans le confort de son salon, quand il regarde Occupation double, ne veut pas se faire embêter par la conservation de l'électricité. Il ne veut pas se faire dire qu'il devrait aller éteindre la lumière de la salle de bains, où il est allé pendant la pause publicitaire. Et quand il part travailler, il ne veut pas faire le tour de la maison pour baisser le chauffage. Parce que c'est compliqué, être moins énergivore. Dans son quotidien, quand on est roi de son petit univers, empereur de son grand bungalow, c'est emmerdant de modifier son comportement de glouton énergétique. C'est moins emmerdant de laisser l'État construire des barrages monstrueux sur des rivières que 98% des Québécois ne verront jamais de leurs yeux. Je termine sur un extrait de la chronique d'hier de François Cardinal, qui couvre l'environnement pour La Presse: «Le Canada est 16e au palmarès Greendex du National Geographic. Le pays se classe ainsi avant-dernier d'une liste de 17 pays en raison de la taille des maisons, de la consommation d'énergie et, surtout, de la propension des Canadiens à se déplacer dans des voitures toujours plus grosses.» Gros gloutons, gros barrages. On n'en sort pas.
  16. Si Kyra Coleman ne craint pas de s'installer seule à Osborn, c'est qu'elle est née ici et y a vécu toute sa vie. Mais c'est aussi parce qu'elle connaît son quartier comme bien peu de résidants peuvent se vanter de le faire. Pour en lire plus...
  17. La compagnie Nortel risque l'expulsion de la Bourse de New York parce que son cours cote à moins de 1$ depuis 30 jours, contrevenant ainsi aux exigences de valeur minimale de la Bourse. Pour en lire plus...
  18. Publié le 03 décembre 2008 à 17h35 | Mis à jour à 17h40 «Quebec bashing» : Charest lance un appel au calme Tommy Chouinard La Presse (Québec) Jean Charest déplore la montée du «Quebec bashing» dans la foulée de la crise politique qui secoue Ottawa. Il lance un appel au calme et demande aux politiciens fédéraux de cesser les «procès d'intention» contre le Bloc québécois. «Le sentiment de Quebec bashing qu'on retrouve ailleurs au Canada, c'est complètement inutile dans un contexte où on a un enjeu économique majeur», a-t-il affirmé au cours d'un bref point de presse. «Des gens sont tombés dans ces discours-là, ce piège-là. On aurait tout le monde intérêt à mettre la priorité sur l'économie, parce que c'est ça l'enjeu», a-t-il ajouté. Le chef libéral a souligné que les députés bloquistes jouissent de la même légitimité que les autres élus fédéraux et que tous doivent respecter les électeurs qui ont voté pour eux. «Je vis dans une société où les gens peuvent être fédéralistes ou souverainistes mais ils se respectent. La même chose devrait être vraie dans le parlement fédéral. On n'a pas à faire de procès d'intention à quiconque parce qu'il défend une position ou une autre», a-t-il affirmé.
  19. Le port de Vancouver écope 29 novembre 2008 - 12h06 La Presse Philippe Mercure Si Montréal semble bien se sortir de la crise pour l'instant, la situation est différente à Vancouver. En milieu d'année, le Port de Vancouver avait déjà vu le volume total des marchandises manutentionnées reculer de 5% par rapport à un an auparavant. Directement branché sur la Chine, le plus important port au pays écope. Et doublement. «En temps normal, les matières premières vont en Chine, sont transformées et reviennent ici sous forme de biens de consommation, explique le capitaine Gordon Houston, président et chef de la direction du Port de Vancouver. Quand les Nord-Américains ne consomment plus, on voit donc l'impact des deux côtés. Si on cesse d'envoyer, on cesse de recevoir.» «La situation des lettres de crédit en Chine cause des problèmes au cours des dernières semaines. Plusieurs de nos produits - la pulpe de bois en particulier - ont subi un impact», dit aussi M. Houston. Sans compter la chute du prix des matières premières, qui ralentit temporairement les échanges. «On dirait que du côté des céréales, les acheteurs ont mis un frein aux achats parce qu'ils attendent de voir jusqu'où les prix vont descendre, croit le capitaine. C'est une question de spéculation - ils vont devoir acheter les céréales à un moment ou à un autre.» Dans la boule de cristal? «Les premiers trimestres de l'année prochaine vont certainement être difficiles, répond M. Houston. Et si j'étais capable de vous dire ce qui va se passer au-delà de ça, je serais probablement assis dans un autre bureau... Honnêtement, je ne le sais pas.»
  20. Le géant canadien des télécommunications ne s'attend pas à conclure la transaction devant mener à sa privatisation le 11 décembre en raison d'une analyse non favorable sur sa solvabilité. Pour en lire plus...
  21. L'entrevue - Le starchitecte de l'échelle humaine Le Devoir Jérôme Delgado Édition du lundi 24 novembre 2008 Mots clés : Sharp Centre, architecture, Will Alsop, Construction, Ontario (province), Canada (Pays) Le Britannique Will Alsop a signé un «manifeste urbain» à Toronto L'architecte britannique Will Alsop, photographié au Centre canadien d'architecture, à Montréal. Photo: Jacques Grenier Alors que Montréal s'enorgueillit tout juste d'avoir déniché son starchitecte, Paul Andreu, Toronto, elle, en a déjà plus d'un. Parmi eux, notons la canadian star Frank Gehry, dont on vient d'inaugurer la version renouvelant l'Art Gallery of Ontario; Daniel Libeskind, auteur de la transformation récente du Royal Ontario Museum; et Will Alsop, qui y a même ouvert un bureau après la réalisation, en 2004, d'une oeuvre phare, le Sharp Centre, annexe flottante, littéralement, de l'Ontario College of Art & Design (OCAD). Dans la course effrénée qu'elles se livrent, les villes du monde jouent désormais la carte de l'architecture grandiose. Pour faire parler d'elles et attirer touristes et billets verts, elles rêvent d'une dream team du bâti. Et pourquoi pas? demande Will Aslop, architecte de Londres et du monde avec ses bureaux à Marseille, Shanghaï et Singapour. Et désormais à Toronto, qui compte déjà sur d'autres de ses oeuvres telles que les WESTside Lofts, livrés en 2006, et un complexe pour l'industrie du cinéma, le Filmport, encore à venir. Des réalisations qui entrent dans la catégorie «icônes». «Je ne comprends pas, dit-il, que des gens puissent être contre l'idée de bâtiments icônes, contre le monde des starchitectes. C'est ridicule. C'est comme être contre l'idée d'avoir des footballeurs de première classe. Si tu possèdes une équipe, tu espères avoir de très bons joueurs, c'est tout.» Will Alsop est une figure internationale, statut confirmé par le prestigieux prix Stirling, le Booker Prize de l'architecture, qu'il recevait en 2000 pour sa bibliothèque Peckham de Londres. Il était de passage à Montréal début octobre. Non, assure-t-il, il n'a aucun projet en vue pour nous. C'est le Centre canadien d'architecture qui l'a invité à donner une conférence en marge de l'exposition Will Alsop: OCAD, un manifeste urbain, qui arrivait alors à terme. Manifeste urbain, oeuvre phare ou, dans le langage commun, «dessus de table» (tabletop), le pavillon de l'OCAD conçu par Alsop et consorts (la firme torontoise Robbie/Young + Wright) frappe l'imaginaire. Et plaît, si l'on se fie à cet homme qui photographie le bâtiment de chez lui, tous les jours. Il faut dire qu'avec ses parois extérieures en damier et surtout avec sa place bien dans les airs (à la hauteur d'un neuvième étage), le Sharp est inévitable. Posé sur de grandes pattes bleues, le bâtiment est accessible, des yeux. Pour y pénétrer, il faut passer par le vieil édifice de l'Ontario College of Art & Design. «La plupart des gens ne regardent pas vers le haut. Ils ne voient que les neuf ou dix premiers mètres, la rue, les façades», dit-il à un moment de l'entrevue qu'il nous a accordée, rue Sherbrooke, dans un hôtel chic et mesuré, à son image. Alsop n'a jamais compris cette attitude généralisée, mais, à Toronto, il s'est donné les moyens de faire lever la tête: comme il le résume brutalement, «il n'y a rien avant 26 mètres». C'est une solution, soutient-il, qui découle d'un processus basé sur l'écoute et la contribution de tout un chacun. «J'organise des ateliers où j'invite le public à travailler. Qu'ils peignent, qu'ils dessinent, qu'ils s'imaginent en architectes. Et je vole leurs idées. C'est un bel arrangement!» Le commentaire, sérieux, est accompagné d'un grand rire. Mais on imagine mal Will Alsop commettre des larcins. Il est plutôt rassembleur, homme affable et d'agréable compagnie, doté d'un humour incisif. Ces rencontres avec une foule bigarrée -- dans le cas de l'OCAD avec étudiants, enseignants, résidents... -- lui servent de véritable brainstorming dans lequel il plonge volontiers. «Les dessins sont affichés dans le studio, précise-t-il. Je garder un oeil dessus. C'est très bon, c'est comme mettre du bruit dans le système.» L'idée de bâtir après 26 mètres vient des gens, assure par ailleurs l'architecte. Garder accessible le parc adjacent était une de leurs demandes. Une mauvaise perception Malgré son statut et son plaisir de jouer parmi l'élite, Alsop refuse de voir son métier comme un bal réservé à un glamour bien-pensant, à des génies dont la tête déborde d'imagination et d'innovation. «Beaucoup pensent, comme Le Corbusier, que le point de départ est une page blanche. Je pense qu'il n'a jamais travaillé comme ça. Chaque fois, il partait du projet précédent.» Will Alsop peut parfois se montrer peu tendre à l'égard du milieu de l'architecture, lui qui a oeuvré dans une période noire de l'architecture anglaise, les années 1990, où «il n'y avait aucune planification, aucune méthode». Si l'on est si prompt à critiquer la starchitecture, c'est qu'une mauvaise perception circule. Et cela déplaît à Alsop parce que cette mauvaise image est alimentée par une majorité de mauvais architectes. «Selon moi, 90 % des architectes ne sont pas bons. C'est une chose difficile à dire. Mais ils ne sont pas intéressés par l'architecture. Ils sont là parce que leurs parents leur ont dit qu'il s'agissait d'une belle profession, parce qu'ils aiment jouer au golf avec leurs clients. Ce sont eux, c'est par eux qu'est arrivée cette opposition à l'architecture icône. Ils savent eux-mêmes qu'ils ne sont pas bons.» Un piédestal de grandeur L'architecture, à ses yeux, gagne à descendre de son piédestal de grandeur. Il travaille à un rythme humain, lui, le starchitecte qui préfère Marseille à Paris -- «On ne m'a jamais invité à construire dans Paris, c'est pour ça que je ne l'aime pas», dit-il en riant. Dans son plus vaste bureau, celui à Singapour, travaillent 60 personnes, alors que Norman Forster, par exemple, en emploie 1800 à Londres. Ses déplacements en Europe, il les fait en train. Et selon lui, pour qui un des grands plaisirs est «de s'asseoir et ne rien faire», éliminer les bancs publics est une grossière erreur. «C'est sur le ton de la confidence que je travaille. Ma compréhension du lieu me sert à mieux comprendre l'architecture.» Mieux comprendre les lieux, une ville et sa population signifie aussi accepter de raser certaines horreurs. Manchester serait sortie gagnante de la destruction d'un central commercial et d'un environnement qu'Alsop affuble d'un assassin «ugly». «Aujourd'hui, la ville est fantastique. Il y a un vrai buzz qui n'existait pas avant.» New York et ses tours? Vous l'aurez compris, Will Alsop voit du bon dans l'effondrement du World Trade Center, un lieu qui lui semblait déconnecté de la rue. «C'est certainement une grande tragédie parce qu'il y a eu beaucoup de morts. Mais si les édifices avaient été vides, ça aurait été une bonne affaire.» *** Collaborateur du Devoir http://www.ledevoir.com/2008/11/24/218294.html (24/11/2008 9H41)
  22. Le mois dernier, les exportations chinoises ont probablement augmenté à leur plus faible rythme depuis mars 2007 tandis que la demande a diminué en raison de la crise financière mondiale et parce que les expéditeurs ont eu du mal à obtenir des lettres de crédit. Pour en lire plus...
  23. Publié le 01 octobre 2008 à 07h52 | Mis à jour à 07h54 Sommes-nous prêts? Alain Dubuc La Presse Je suis un optimiste. Je ne crois pas que le Canada sera emporté dans la tourmente américaine. Notre économie sera certainement affectée par ce qui se passe au sud de la frontière. Mais parce qu'elle est solide, parce que nos institutions sont différentes, le choc sera limité. Mais nous serons bousculés. Ça va brasser. Le ralentissement, déjà mesurable, sera plus prononcé. Et la possibilité que les choses aillent plus mal que prévu n'est, hélas, jamais à écarter. Serons-nous prêts? Pourrons-nous compter sur des dirigeants capables d'inspirer confiance, de bien réagir, de naviguer dans la tourmente? Si l'on se fie à ce qui s'est dit sur ce sujet, pourtant central, dans cette campagne électorale, il n'y a pas de quoi être rassurés. La performance la plus préoccupante est celle du chef conservateur Stephen Harper, dont les politiques doivent être scrutées avec plus d'attention, parce qu'il est premier ministre et qu'il le restera fort probablement. À ma connaissance, M. Harper est le seul leader d'un pays industrialisé à ne pas s'inquiéter publiquement de la crise mondiale, à ne rien proposer et à faire le pari du «business as usual». J'ai déjà critiqué la loi du silence des conservateurs. Mais plus les événements déboulent, plus ce minimalisme est insupportable. Il est vrai que l'économie canadienne est saine et solide. Mais on ne peut pas se borner à évoquer du bout des lèvres les «turbulences internationales» et à vanter les éléments fondamentaux de l'économie canadienne. Ça devient surréaliste. Les conservateurs peuvent bien rappeler ad nauseam qu'ils ont baissé la TPS de 7 à 5%, pour bien illustrer le fait que le devoir économique d'un gouvernement se limite à bien gérer les finances publiques et à baisser les impôts. La TPS à 5%, ça fait une belle jambe aux industriels qui ont du mal à exporter aux États-Unis, aux entreprises craignant un resserrement du crédit ou aux travailleurs dont le REER est en train de fondre. Ce minimalisme s'explique par le désir de M. Harper de rassurer l'électorat et de proposer l'image d'un leadership responsable. Mais il trahit aussi une idéologie de la non-intervention, et une rigidité qui ne lui permet pas de modifier son dogme quand les événements l'exigent. Même le président Bush, pourtant franchement néo-libéral, n'a pas hésité pas à intervenir. M. Harper, le seul à ne rien dire et à ne rien faire, est devenu une espèce de Martien en Occident. Ce qui est dommage, c'est que les libéraux n'aident pas beaucoup à ramener le débat là où il devrait être. Stéphane Dion et son entourage tirent à boulets rouges sur les conservateurs, décrivent en termes apocalyptiques leur gestion passée, affirment que la performance économique canadienne est la pire du G8, annoncent que Stephen Harper, émule de George W. Bush, amènera l'économie dans un mur. Ce sont des attaques inutilement grossières. Car la vérité toute nue est déjà accablante: les conservateurs n'ont rien fait et ne veulent rien faire. Peut-être que ces débordements s'expliquent parce que les libéraux n'ont pas, eux non plus, d'idées très claires sur la voie à suivre. Il est évident que Stéphane Dion, héritier de la tradition libérale, se distingue clairement de son adversaire conservateur, qu'il n'est certainement pas un apôtre de la non-intervention. Mais que ferait-il au juste? Il ne s'agit pas de prendre les grands moyens. La situation canadienne n'a rien à voir avec celle des États-Unis. Nous avons un problème: notre dépendance face au marché américain et notre vulnérabilité aux soubresauts mondiaux. Mais nous avons des atouts: un système financier sain, une économie diversifiée et résiliente, des finances publiques saines, une culture économique qui ne mène pas autant aux excès, et un système politique où le pouvoir, centralisé, permet la prise de décision. Il n'est donc pas question d'injecter des milliards dans la relance ou de se lancer dans des plans de sauvetage improvisés. Mais il y a certainement des choses à faire. Des exemples? Abandonner, pour l'instant, toutes les promesses électorales, pour bâtir un fonds de contingence et se donner ainsi une marge de manoeuvre. Ou encore, proposer des initiatives qui montreraient que quelqu'un est à la barre, prêt à intervenir si cela est nécessaire. Par exemple, doter le Canada d'une sorte de cellule de crise, pour suivre de près l'évolution de la conjoncture, pour coordonner les actions avec les provinces, pour avoir un diagnostic précis de l'état de santé de nos institutions financières, pour atténuer les risques d'un resserrement du crédit. On parlera beaucoup d'économie lors des débats des chefs de ce soir et de demain soir. Pour échanger des insultes, ou pour montrer un sens du leadership?
  24. Publié le 26 septembre 2008 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Faillite d'une culture économique La Presse La crise financière qui secoue les États-Unis est, en soi, aussi grave que celle de 1929. Il y a un risque réel d'effet domino où les institutions en difficultés entraîneraient dans leur débâcle l'ensemble du système financier, et l'économie. Quand le président Bush, solennel, dans son adresse à la nation de mercredi soir, a affirmé que «notre économie est en danger», il n'exagérait pas. Et pourtant, je me range dans le camp des optimistes. Comme le président de la Banque Nationale, Louis Vachon, qui rencontrait La Presse plus tôt cette semaine. Je crois que les États-Unis sont capables d'enrayer cette crise. Et je crois aussi que le Canada sera relativement peu affecté par ce qui se passe au sud de nos frontières. On évitera très probablement la catastrophe. Mais j'espère qu'on n'évitera pas les bilans. Parce que ces événements symbolisent la faillite d'une culture économique et d'une façon de gouverner. L'optimisme est possible parce qu'il y a une grande différence avec 1929... Et c'est que nous sommes en 2008. Nous avons des connaissances, et surtout, des outils, notamment l'État, infiniment plus puissants qu'il y a trois quarts de siècle. Le plan de sauvetage de 700 milliards, concocté par la Maison-Blanche, est colossal. Il pourra fonctionner quand les membres du congrès se résoudront à lui donner le feu vert. L'idée, c'est d'injecter des capitaux pour assainir les finances d'institutions fragiles qui se sont trop étirées, avec des prêts et des investissements disproportionnés par rapport aux actifs dont elles disposaient, une situation devenue intenable quand la valeur de ces placements s'est mise à fondre. L'injection de capitaux permet de stabiliser le système financier et de restaurer le fonctionnement normal du crédit. Et d'empêcher les institutions de tomber les unes après les autres. Cette débâcle et son coûteux sauvetage resteront dans les mémoires comme l'héritage domestique de George W. Bush. Un laisser-faire qui a mené au laxisme des organismes de surveillance et qui a encouragé la surutilisation du crédit. Une fuite en avant, dont l'exemple venait d'en haut, où l'on créait une richesse illusoire avec de l'argent emprunté. La réalité rattrape maintenant les Américains. Et dans un délicieux exemple de justice immanente, l'apôtre de la non-intervention qu'est le président Bush est forcé, dans un revirement humiliant, de proposer le projet le plus étatiste que son pays ait connu depuis 50 ans. C'est aussi la faillite d'une culture, celle de la dictature des marchés financiers. C'est à travers la logique du monde financier qu'on a regardé l'économie depuis des années, avec sa recherche de succès rapides et l'attente de rendements déraisonnables. On voit maintenant que les marchés se comportent parfois comme une poule sans tête. Et que les gourous de Wall Street, aux rémunérations indécentes, qu'on admirait et qu'on écoutait, nous ont menés au bord du gouffre. J'espère qu'on s'en souviendra. C'est pour cette raison que bien des Américains ont du mal avec ce sauvetage de 700 milliards. La droite républicaine n'accepte pas son interventionnisme. Et les plus populistes ne veulent pas qu'un dollar de cette aide, payée par M. et Mme Tout-le-monde, puisse permettre à un financier mal pris de se payer une Mercedes ou un voilier. On peut donc comprendre les pressions pour encadrer les rémunérations excessives dans le secteur financier. L'enquête du FBI sur des allégations de fraude s'inscrit dans cette même logique, essentiellement politique. Les gens voudront que quelqu'un, quelque part, soit puni. Ici, les choses sont heureusement très différentes. D'abord, parce que notre système financier est différent : nous n'avons pas de banques d'affaires, pas d'effet levier déraisonnable, pas de bulle immobilière. Notre système financier, concentré et stable, n'est pas menacé de crise. Les impacts seront indirects. La mauvaise tenue des marchés affecte les épargnes et les pensions. Et la dégradation de l'économie de notre principal client ralentira nos exportations. Cela nous touchera, mais pas assez, selon à peu près tous les spécialistes, pour transformer le ralentissement économique en récession. Sur le plan politique, les répercussions seront aussi très différentes. Aux États-Unis, la faillite du système éclabousse les républicains et favorise Barack Obama. La gravité de la crise impose également des gestes précipités. Au Canada, les choses ne vont pas assez mal pour que Stephen Harper en subisse le contrecoup. Il n'y a pas non plus de situation d'urgence qui exige des réponses rapides. Nos problèmes économiques sont d'un autre ordre, moins visibles et moins immédiats, comme la baisse de notre productivité. Un terrain où les conservateurs ne se sont certainement pas distingués, mais sur lequel leurs adversaires ne les ont pas encore affrontés dans cette campagne électorale.
  25. Pas de récession en vue au Québec, affirme Charest Publié le 25 septembre 2008 à 14h35 | Mis à jour à 15h51 Rémi Nadeau La Presse Canadienne Québec Les Québécois n'ont pas à craindre une récession, selon le premier ministre Jean Charest. Il a profité de son passage aux assises annuelles de la Fédération québécoise des municipalités, jeudi à Québec, pour lancer un message rassurant, alors qu'une importante crise financière secoue les Etats-Unis.«Il n'y a pas de récession en vue», a-t-il affirmé, en reconnaissant toutefois que le Québec souffre indirectement du ralentissement économique observé chez nos voisins du Sud. M. Charest a admis que la crise américaine entraîne une diminution des exportations de produits québécois et que la hausse du prix du pétrole affecte la balance commerciale du Québec. «Dans le secteur forestier, on le ressent depuis quelques années maintenant parce qu'il y a un effondrement du marché immobilier américain, ça veut dire qu'on exporte moins de bois pour construire des maisons», a-t-il souligné. Toutefois, il a indiqué que la situation québécoise ne se compare pas à celle des Etats-Unis, puisque la valeur immobilière a connu une croissance modérée au cours des dernières années et que les banques canadiennes ne se sont pas lancées dans des prêts hypothécaires à haut risque. Selon lui, il était nécessaire de faire cette mise au point pour calmer l'inquiétude de la population. «Parce que c'est notre voisin, c'est notre économie immédiate et parce qu'on va beaucoup en entendre parler dans les prochaines semaines, je pense que c'est important de faire de la pédagogie pour faire les distinctions entre les institutions financières américaines et nos institutions financières», a-t-il justifié. Le premier ministre a aussi soutenu que des actions entreprises par son gouvernement ont permis d'atténuer les effets du ralentissement économique, citant les baisses d'impôt d'un milliard $ accordées aux Québécois et le lancement d'un important programme d'infrastructures de 30 milliard $ sur cinq ans. «L'économie du Québec tire bien son épingle du jeu. On a fait ce qu'il fallait faire cette année pour protéger notre économie», a argué M. Charest, alors qu'au même moment, aux Etats-Unis, les démocrates et les républicains au Congrès parvenaient à un accord de principe sur le plan de sauvetage de 700 milliards $ US présenté par l'administration Bush. Au chapitre des solutions d'avenir, le premier ministre a répété devant les membres de la FQM qu'il privilégiait la conclusion d'ententes afin de créer un nouvel espace économique. Il a réitéré la volonté du Québec de signer un accord sur la mobilité de la main-d'oeuvre avec la France et de promouvoir la ratification d'un pacte de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. M. Charest a aussi évoqué la présentation d'un «plan Nord», pour exploiter les richesses qui se retrouvent au nord du 49e parallèle. «Il y a là des ressources en forte demande dans l'économie mondiale, les minéraux, l'énergie», a-t-il avancé, sans donner plus de détails.
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