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Tout ce qui a été posté par Atze

  1. L'Adresse symphonique et la Promenade des festivals - Un autre chantier culturel s'ouvre Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mercredi 20 mai 2009 Mots clés : Adresse symphonique, Promenade des festivals, Chantiers culturels, Construction, Culture, Montréal À la Place des festivals, qui sera achevée aux quatre cinquièmes à la mi-juin, se grefferont en 2010 la place de l'Adresse symphonique et la Promenade des festivals, dont on vient de lancer les travaux. Visite de chantier. Les travaux achèvent sur la Place des festivals, et un autre grand chantier vient d'ouvrir à l'est et au nord de la Place des arts (PdA) pour y aménager la place de l'Adresse symphonique et la Promenade des festivals. Ces deux nouveaux espaces publics montréalais seront inaugurés en juin 2010. À terme, d'ici l'été 2012, le coeur du Quartier des spectacles aura été entièrement reconfiguré, y compris la rue Sainte-Catherine. L'ensemble aura alors coûté 120 millions aux trois ordres de gouvernement, en plus des sommes à consacrer à l'aménagement d'un stationnement souterrain et d'une patinoire à l'intersection des rues Clark et Sainte-Catherine, un ajout récent aux plans initiaux. Le Quartier des spectacles est un projet prioritaire du maire Gérald Tremblay. Ce programme particulier d'urbanisme adopté en mars 2007 touche 1,5 million de mètres carrés étendus sur un vaste secteur du centre-ville. «Nous travaillons autour de trois grands C: le contenant, le contour et le contenu», expliquait hier Réal Lestage, de la firme Daoust Lestage, en charge de la mutation urbaine, lors d'une rencontre de presse sur les projets autour de la Place des arts. «Le leitmotiv dans ce secteur concerne l'ancrage des festivals qui ont squatté l'espace public depuis une trentaine d'années. Le grand projet d'aménagement vise à garantir la disponibilité d'espaces pour les grands rassemblements. Comme urbanistes, nous voulons aussi qu'en dehors des festivals, ces espaces redeviennent de véritables places publiques.» Au total, les différents plateaux scéniques urbains occuperont 64 000 mètres carrés. La phase 2, lancée au début du mois, nécessite la reconfiguration du boulevard de Maisonneuve pour joindre deux espaces verts triangulaires (les places Fred-Barry et Albert-Duquesne) et ainsi former la place de l'Adresse symphonique, en partie minéralisée. La Promenade des festivals, au nord de la Place des arts, sera créée en récupérant des espaces bétonnés et en réduisant le boulevard de Maisonneuve, comme l'avenue du Président-Kennedy. Cette voie piétonnière va lier les deux nouvelles grandes places, de chacun des côtés de la PdA. En 2011, la rue Sainte-Catherine sera à son tour réaménagée pour boucler la boucle par le sud. La Place des festivals, capable d'accueillir 25 000 personnes, constitue le noeud de l'aménagement. Les quatre cinquièmes des travaux amorcés il y a deux ans seront terminés comme prévu le 15 juin. Des «vitrines» accueilleront des services alimentaires tout en masquant la colonnade aveugle du Musée d'art contemporain le long de la rue Jeanne-Mance. Quatre lampadaires géants (déjà amicalement surnommés les «brosses à dents») fourniront l'éclairage sans gêner la vision des spectateurs. Les 235 jets d'eau modulables de la fontaine -- «un archétype de la place publique», note M. Lestage -- fonctionneront à compter de septembre. L'an prochain, il restera à aménager certains équipements (les bancs publics, par exemple) puis à installer au centre du dispositif une oeuvre d'art publique sélectionnée dans le cadre d'un concours international. http://www.ledevoir.com/2009/05/20/251174.html (20/5/2009 8H27)
  2. Fred: Ce n'est pas la structure d'aération du métro que tu as photographié ?
  3. Atze

    Le 2-22 - 6 étages (2013)

    Le 2.22, version 2.0 Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mercredi 20 mai 2009 Mots clés : Vitrine culturelle, CIBL, 2.22, Montréal, Québec (province) Les critiques constructives ont été entendues, et le projet de vitrine culturelle de Montréal est maintenant modifié en conséquence. Au point qu'on devrait commencer à parler du 2.22, version 2.0. Cette seconde mouture, dévoilée officiellement en assemblée publique de l'Office de consultation publique de Montréal hier soir, propose un immeuble aussi haut que dans la première version, mais avec trois de ses quatre façades revues et corrigées. Ces modifications répondent aux observations et aux recommandations de différentes instances municipales, dont le Conseil du patrimoine de Montréal. Le «2.22», un immeuble de 16 millions de dollars environ, sera l'immeuble phare du Quartier des spectacles. Il abritera divers organismes culturels, dont une succursale de la librairie Olivieri, la station de radio communautaire CIBL et la vitrine d'information sur les activités artistiques de Montréal, y compris un guichet de vente de billets à rabais pour les représentations du jour. Le chantier doit être terminé l'an prochain. Le bâtiment dépasse de 8,5 mètres la hauteur prévue dans le secteur, mais la majorité des commentaires de professionnels a approuvé cette dérogation. Hier soir, il n'en a pas été question dans la vingtaine de questions de l'assemblée de quelque 150 citoyens attirés par la consultation. Affaire probablement réglée, donc. Les rares interrogations critiques formulées visaient l'implantation d'un immeuble contemporain, à façade de verre, au coeur de la Main, un lieu hautement symbolique pour les Montréalais. Christian Yacarini, président de la Société de développement Angus, promoteur du projet, a répété que ce secteur était dans un état de délabrement avancé. «Dans un des immeubles que nous avons achetés, il y avait une maison de chambres sans toilettes, a-t-il expliqué. Les locataires se soulageaient dans des litières à chat. D'autres édifices étaient chauffés au kérosène. On fait du développement dans un quartier à l'abandon.» Reste la manière. L'entrée unique sur la rue Sainte-Catherine était jugée trop timide dans la première version des plans. L'architecte Paul Andreu et les architectes du groupe Ædifica proposent maintenant d'ouvrir toute la base de l'immeuble en y installant des panneaux pivotants, tout en conservant l'entrée principale. Ces ouvertures serviront en été et, plus encore, quand la rue Sainte-Catherine deviendra piétonnière. La façade de la rue Saint-Laurent, jugée trop contrastante à l'origine, est maintenant ramenée à des caractères plus sobres. La pierre grise n'est plus disposée en oblique, mais à l'horizontal, pour mieux s'harmoniser avec le Club Soda voisin. La fenestration paraît maintenant plus généreuse, de même que la stèle signalétique, sur la partie vitrée. Le mur aveugle, du côté sud, pose un casse-tête particulier. Les architectes veulent y accrocher une résille en aluminium torsadée. La lumière naturelle s'y refléterait le jour, et le plan lumière, un élément central du Quartier des Spectacles, y trouverait un nouvel espace d'expression. L'exercice public se poursuit ce soir et jeudi, puis la semaine prochaine et au début juin. Les séances d'information vont aussi porter sur le programme du Quadrilatère Saint-Laurent, un vaste projet dépassant les 160 millions de dollars. http://www.ledevoir.com/2009/05/20/251232.html (20/5/2009 8H23)
  4. J'émets l'hypothèse que le sexe et la drogue attirent quand même beaucoup de touristes...
  5. Quartiers huppés de Montréal - Des promoteurs contourneraient le moratoire sur les condominiums Le Devoir Bahador Zabihiyan Édition du mardi 19 mai 2009 Mots clés : Moratoire, Condominums, Comité Logement Centre-Sud, Montréal Certains promoteurs optent pour des copropriétés par actions, ce qui permet de chasser plus facilement les locataires Une trentaine de locataires du complexe du Club Sommet, un immeuble d'environ 300 logements, situé dans le Golden Square Mile, contestent leur éviction. Des failles existeraient dans le moratoire sur les condominiums permettant aux propriétaires de se débarrasser des locataires et de mettre leurs logements rénovés sur le marché à des prix beaucoup plus élevés, notamment dans les secteurs huppés du centre-ville, d'après Éric Michaud, du Comité Logement Centre-Sud. Les règles pour construire des condominiums étant trop sévères, certains promoteurs optent pour des copropriétés par actions. Or, les locataires sont moins bien protégés lorsque leur immeuble devient une copropriété de ce type. «Quand on convertit un immeuble en condos, on ne peut plus faire d'agrandissements, on ne peut plus faire de travaux majeurs, il y a des garde-fous. Or, comme ce type de conversion-là [copropriété par actions] n'est pas encadré, les propriétaires peuvent faire tout ce qu'ils veulent», affirme M. Michaud. Ce dernier décrit le procédé comme une conversion en condominium «déguisée». «C'est un danger pour la protection du parc locatif», rajoute-t-il. Selon lui, environ 500 logements, principalement situés au centre-ville, seraient aujourd'hui concernés par des conversions en copropriété par actions. Une trentaine de locataires du complexe du Club Sommet, un immeuble d'environ 300 logements, situé dans le Golden Square Mile au 3475, rue de la Montagne, ont même engagé un avocat afin de porter l'affaire devant la Régie du logement, après avoir contacté sans succès la Ville de Montréal et le ministère des Affaires municipales et du Logement. Les locataires étaient au tribunal de la Régie du logement la semaine dernière. Ils demandaient notamment au propriétaire de mieux les dédommager pour leur éviction. Ils souhaitent aussi que ce dernier leur verse des dommages et intérêts pour les nuisances engendrées par les travaux importants entrepris dans l'immeuble depuis deux ans. En effet, le propriétaire, Casperdiny IFB Realty Inc., a décidé d'y effectuer des travaux majeurs notamment en combinant des petits appartements afin d'en faire des plus grands logements, qui sont par la suite vendus entre 137 000 $ et 575 000 $ environ, ou loués pour des loyers situés entre 1100 $ et 2000 $ par mois, d'après le site Web de la compagnie et les publicités publiées dans plusieurs quotidiens montréalais. Or, le propriétaire n'aurait pas pu entreprendre des travaux, ni se débarrasser des locataires aussi facilement si le projet était un condominium et non une copropriété par actions. Joanne Dolan habite au Club Sommet depuis une vingtaine d'années et refuse de quitter son logement. Elle estime qu'il devrait y avoir un moratoire sur les copropriétés par actions. «Si on avait une conversion en condominium, les locataires et leurs baux seraient protégés par la Régie du logement contre les évictions et les travaux dans l'immeuble, jusqu'à ce qu'ils décident de partir. On devrait avoir le même type de moratoire pour les copropriétés», constate Mme Dolan, avant de retourner dans la salle devant le juge pour défendre sa cause et répondre aux questions de l'avocat du propriétaire. Un procédé bien connu La copropriété par actions est un procédé bien connu de l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec (ACAIQ) qui le présente, sur leur site Internet, comme un bon moyen de contourner le moratoire sur la construction des condominiums mis en place en 2001. «Ce mode d'acquisition immobilière, surtout présent dans les grandes villes, a notamment été développé pour contourner les difficultés liées aux restrictions à la conversion d'immeubles locatifs en propriété divise [condominium]. La détention d'action avec droit d'usage d'un appartement peut, en pratique, présenter des similarités avec la copropriété divise d'un immeuble», peut-on lire sur le site de l'ACAIQ. Les investisseurs n'achètent pas un appartement, mais des actions dans la société qui possèdent l'immeuble. Ces actions leur donnent ensuite droit à un logement. Lors de la conversion d'un immeuble en condominium, les locataires déjà présents peuvent continuer à occuper leur logement et renouveler leurs baux autant de fois qu'ils le veulent. De plus, le propriétaire ne peut y effectuer des travaux majeurs jusqu'à ce que les locataires quittent les lieux. Thomas Robert Reiner, dont la compagnie Asta Corporation Inc. gère le projet au nom de Casperdiny, ne cache pas qu'il aurait «sauté sur l'occasion» si la Ville l'avait laissé construire des condominiums au Club Sommet. Il estime que l'immeuble, «composé aux trois quarts de petites unités de types, logements étudiants», n'est pas financièrement viable. «Dans ce riche quartier du Golden Square Mile, il faut faire des unités de 800, 900, 1000, 1100 pieds carrés pas 400», remarque-t-il. De plus, il affirme qu'il n'a «aucun retour sur investissement» à l'heure actuelle, car les loyers du Club Sommet sont trop faibles. Enfin, d'après M. Reiner, il est plus facile de financer un projet de condominium qu'un projet de copropriété par actions. C'est donc par défaut qu'il a opté pour un projet de copropriété par actions. Mais il estime avoir tout fait pour aider les locataires à trouver un nouveau logement, notamment en leur payant des mois de loyer gratuit et des frais de déménagement. «D'ailleurs, la grande majorité ont accepté de partir», constate-t-il. La Régie devrait rendre sa décision vers la fin de l'année. Mais d'autres projets de conversion en copropriété par actions sont en cours. Ted Pearson était présent à l'audience à la Régie du logement, jeudi dernier. Lui n'habite pas au Club Sommet, mais dans les appartements d'Embassy Row, avenue du Docteur-Penfield. Mais M. Pearson estime qu'il risque fort de se faire chasser de son logement. «Il y a une conversion en copropriété [par actions] là-bas aussi», dit-il, avant que l'audience ne reprenne. http://www.ledevoir.com/2009/05/19/251067.html (19/5/2009 18H14)
  6. Selon moi, le red light va seulement se déplacer... la rue Ontario entre Berri et Papineau serait une très bonne candidate... prostitués bas de gamme, vendeur de drogue, clubs douteux, restos pas chers et beaucoup d'animation nocturne. En plus, il y a les petits hôtels pas chers (et crasseux) de la rue St-Hubert à proximité.
  7. Échangeur Turcot - Améliorer le transport en commun ne serait pas d'un grand secours Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du jeudi 14 mai 2009 Mots clés : Environnement, Bureau d'audiences publiques sur l'environnent (BAPE), Échangeur Turcot, Transport, Québec (province) Améliorer les services de transport en commun entre le centre-ville de Montréal et l'Ouest de l'île ne permettra pas de réduire la capacité du futur échangeur Turcot, soutient le ministère des Transports du Québec (MTQ). C'est ce qu'a tenté de démontrer, chiffres à l'appui, le directeur du projet de reconstruction du complexe Turcot à l'occasion des consultations tenues hier par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnent (BAPE). À l'heure actuelle, 280 000 véhicules circulent chaque jour sur l'échangeur Turcot. Lorsque sa reconstruction sera complétée, en 2016, ce nombre passera à 304 000. Depuis des mois, la Ville de Montréal et des groupes environnementaux, comme le Conseil régional en environnement (CRE) de Montréal, réclament du MTQ qu'il accorde plus de place au transport en commun dans son projet autoroutier de manière à réduire la capacité de l'échangeur. Or, selon le MTQ, l'effet d'une telle mesure serait minime. «On a fait des simulations et selon un scénario optimiste, avec une offre additionnelle de transport collectif, on arrive à alléger la circulation de 5000 véhicules dans l'ensemble du corridor sur une période de trois heures le matin, a expliqué hier le directeur du projet, Alain Dubé. Mais les véhicules qui sont sur le réseau local et artériel vont migrer vers l'autoroute, maintenant qu'elle est plus intéressante, et combler le vide créé par le transfert modal. Au net, on parle d'une diminution de 200 véhicules de moins à l'heure dans l'échangeur, et cette diminution n'est pas suffisante pour retrancher des voies.» Daniel Bouchard, du CRE, convient que le transport collectif seul ne peut pas résoudre le problème, mais il estime que pour faire une réelle différence, le MTQ devrait du même coup réduire des voies de circulation. «Si on impose des contraintes au transport individuel et qu'on augmente de façon significative le service de transport collectif en aménageant une voie réservée en site propre exclusive aux autobus qui partent de l'Ouest de l'île et se rendent au centre-ville en 30 minutes, ça changerait la donne», a-t-il commenté. Les audiences ont également donné l'occasion au MTQ de répliquer aux critiques formulées récemment par les ingénieurs américains Ian Lockwood et Paul Moore et par l'ancien maire de Milwaukee, John Norquist. De passage à Montréal en avril, ceux-ci avaient dénoncé le projet de reconstruction du complexe Turcot, qui allait à l'encontre de la tendance nord-américaine de démanteler les autoroutes en milieu urbain. Jacques Chénier, de la firme Daniel Arbour et associés, a fait valoir qu'ailleurs dans le monde, seules des sections d'autoroutes étaient démantelées et qu'on ne pouvait comparer ces projets à la reconstruction d'une structure autoroutière comportant quatre échangeurs comme le complexe Turcot. Le président de la commission, Michel Germain, a par ailleurs fait savoir qu'il ne pouvait donner suite à la demande formulée par des résidants du village des Tanneries qui, lundi, avaient réclamé le report des audiences. Ces citoyens estimaient qu'il était difficile de juger des impacts du projet sur les quartiers environnants, car de nombreux documents n'étaient toujours pas disponibles. Les audiences se poursuivent cet après-midi. http://www.ledevoir.com/2009/05/14/250280.html (14/5/2009 8H17)
  8. Québec - Un grand chantier en vue autour du parlement Le Devoir Isabelle Porter Édition du jeudi 14 mai 2009 Mots clés : Colline parlementaire, Régis Labeaume, Projet d'urbanisme, Construction, Municipalité, Québec (province), Québec (ville) Des voix s'élèvent déjà contre le projet d'urbanisme Québec -- L'administration Labeaume ne caresse pas seulement de grands projets pour le quartier Saint-Roch, mais entend aussi lancer un vaste chantier autour de la colline parlementaire. «Les événements de l'été dernier ont confirmé la portée nationale de la colline parlementaire et son rôle d'accueil des grands événements», a expliqué hier le conseiller François Picard, qui présentait hier ce programme particulier d'urbanisme en l'absence du maire. Le document soumis hier doit faire l'objet d'un forum public samedi prochain en attendant la tenue d'une seconde consultation au début de l'année 2010. «Le maire Labeaume dit aux citoyens et aux promoteurs d'oser. Oser nous dire comment vous voyez ces espaces-là dans les 50, voire dans les 100 prochaines années.» M. Picard ne s'en cache pas, cette zone est très convoitée et les projets d'aménagement la concernant sont nombreux (réaménagement des vestiges du Manège militaire et de l'église Saint-Vincent-de-Paul, agrandissement du Musée national des beaux-arts du Québec, projet du Diamant de Robert Lepage, projet d'agrandissement du centre Place Québec à proximité du Centre des congrès, etc.). D'où la nécessité de définir une «vision d'ensemble» pour ce secteur qui requiert des «aménagements de grande qualité». Mais au-delà des grands énoncés, l'équipe de Régis Labeaume semble avoir des idées bien précises. Elle propose notamment que la scène des Plaines devienne permanente et qu'une nouvelle scène soit aménagée à même les vestiges du Manège militaire. On voudrait en outre améliorer les liens piétons entre ces sites très achalandés durant le Festival d'été, et d'autres carrefours culturels comme la place D'Youville et le quartier Saint-Roch. Déjà très courus, les environs du parlement devront s'émanciper le plus possible des voitures, précise M. Picard. «On veut continuer à faire la promotion du transport en commun. [...] Il faut éviter dans l'avenir que les gens viennent travailler en automobile sur la colline parlementaire», a précisé le membre du comité exécutif, en rappelant que son équipe avait un projet de piste cyclable le long du boulevard René-Lévesque, qui relie le parlement aux banlieues de l'ouest. Par ailleurs, la mairie a déjà créé en janvier dernier un groupe de travail sur les transports et l'aménagement. Finis les stationnements extérieurs, bienvenue aux immeubles en hauteur La Ville compte en outre tirer profit des rares espaces vacants qui subsistent autour de la colline parlementaire et aux abords de la Grande Allée en se débarrassant des stationnements extérieurs et envoyer les voitures dans de nouveaux espaces souterrains. On souhaite également densifier le secteur en construisant en hauteur. Un projet d'immeuble de 12 étages est d'ailleurs à l'étude à Place Québec et l'administration Labeaume vise la construction de tours à bureaux et de nouveaux immeubles résidentiels. Or, tout cela s'inscrit dans le long terme, insiste M. Picard, et il n'est pas question d'en faire un enjeu électoral lors du scrutin de l'automne prochain. «C'est une vision pour 30, 40 ans. Ce n'est pas une campagne de 30 jours qui va statuer pour tout ça.» Déjà, des voix s'élèvent contre le processus. «De toute évidence, il y a un travail qui a été fait, notamment avec certains promoteurs immobiliers», a fait valoir le porte-parole du comité populaire Saint-Jean-Baptise, Mathieu Houle-Courcelles, qui plaide plutôt pour de nouveaux projets de logements sociaux au centre-ville. «C'est une affaire de gros sous, ce secteur-là. Nous, on ne veut pas que le résidentiel ne s'adresse qu'aux députés et aux sous-ministres qui se cherchent un endroit où vivre à Québec. [...] Si c'est le genre de développement qu'on veut faire, on va s'y opposer vivement.» Conseiller de l'opposition dans une partie du district concerné, Pierre Maheux n'est pas non plus convaincu de la nécessité de densifier le secteur. «C'est déjà l'arrondissement le plus dense de la ville. Avec 3 % de la superficie de la ville, il compte déjà pour 18 % de la population.» http://www.ledevoir.com/2009/05/14/250288.html (14/5/2009 8H12)
  9. Le Québec et l'Ontario tiendront un registre conjoint des émissions de GES Le Devoir Louis-Gilles Francoeur Édition du mardi 12 mai 2009 Mots clés : Environnement, Émissions de gaz à effet de serre (GES), Registre, Gouvernement, Canada (Pays), Québec (province) Le Québec mettra en place dès l'an prochain un registre et un système de vérification des déclarations d'émissions de gaz à effet de serre (GES) -- conjoint avec l'Ontario -- afin de pouvoir plafonner les émissions de certains secteurs dès 2012 et de consolider la position stratégique de la Bourse de Montréal dans le marché du carbone. C'est ce qu'a déclaré hier la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Line Beauchamp, en marge de la conférence qu'elle prononçait hier devant les membres du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) sur le rayonnement des politiques environnementales du Québec dans le monde. D'entrée de jeu, la ministre Beauchamp a confirmé ce que révélait samedi Le Devoir, à savoir qu'elle présentera dès demain après-midi un projet de loi devant l'Assemblée nationale afin d'«habiliter» le gouvernement à plafonner les émissions de certains secteurs qu'elle n'a pas cités. Cette stratégie fera du Québec le premier territoire en Amérique à plafonner juridiquement ses émissions de GES. Elle lui permettra du même coup de lancer un marché de crédits de carbone avec l'Ontario et de consolider la position de la Bourse de Montréal qui a conclu une entente avec le Chicago Stock Exchange pour gérer ces échanges spécialisés. Les États-Unis ont inventé le système de «Cap and Trade» pour contrôler leurs émissions acides dans les années 90. En vertu de ce système, les entreprises reçoivent un nombre limité de permis d'émissions qui correspond au plafond imposé par l'État. Ces permis perdent de leur valeur au fil des ans de sorte que les entreprises ont trois choix: elles changent leur procédé de production pour réduire leurs émissions, diminuent leurs émissions ou achètent des crédits de celles qui ont dépassé leurs objectifs de réduction. Mme Beauchamp a par ailleurs révélé que Queen's Park serait saisi dans les prochaines semaines d'un projet de loi semblable au sien, qui permettra aux gouvernements ontarien et québécois de mettre sur pied un registre commun des émissions et des crédits, assorti des définitions de ce qu'est une tonne de carbone et un crédit, qui accordera aux deux gouvernements le pouvoir de définir par voie réglementaire des plafonds aux acteurs économiques et institutionnels et de mettre en place un régime de vérification commun. La ministre Beauchamp a aussi précisé que seront assujetties dès 2010 à l'obligation de faire rapport de leurs émissions toutes les entreprises qui rejettent plus de 10 000 tonnes de GES par année. La définition de GES inclura les six gaz définis dans le protocole de Kyoto. Mais, pour l'instant, Québec n'entend assujettir à un plafond d'émissions que les entreprises qui rejettent plus de 25 000 tonnes par année. Mme Beauchamp reconnaît que la Western Climate Initiative (WCI) -- dont le Québec, l'Ontario, le Manitoba et la Colombie-Britannique sont partenaires avec sept autres États nord-américains -- songe à imposer un plafond à toutes les entreprises qui émettent plus de 10 000 tonnes de GES par an, mais, dit-elle, cette proposition demeure à l'étude pour l'instant. Le Québec se dit convaincu de pouvoir aller de l'avant dans ce domaine malgré les politiques fédérales qui traînent la patte. Même si la scène politique nord-américaine est en «grande mouvance» dans le dossier du climat, ajoute la ministre Beauchamp, «avec un projet de loi qui plafonne les émissions et crée un marché de carbone, cela envoie un message très clair au gouvernement fédéral sur les intentions et la volonté politique d'une province comme le Québec, surtout que nous travaillons avec l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Manitoba». Plus tôt, la ministre avait souligné à son auditoire que ces quatre provinces représenteraient ensemble près de 80 % de la population du Canada. La ministre Beauchamp a reconnu que les objectifs de réduction du WCI sont très bas, soit de ramener les émissions de ses membres en 2020 au niveau de 1990. Mais, a-t-elle précisé, le Québec s'est déjà donné des objectifs plus ambitieux, soit de viser les objectifs du protocole de Kyoto. Ce dernier exige une réduction de 6 % en dessous du niveau de 1990 entre 2008 et 2012. Mme Beauchamp n'a pas voulu préciser si elle coulerait cet objectif, déjà entériné unanimement par l'Assemblée nationale, dans son projet de loi. http://www.ledevoir.com/2009/05/12/249992.html (12/5/2009 7H49)
  10. Merci Gilbert pour les additions dans plusieurs fils.
  11. Pourquoi dans le fil du métro Lionel-Groulx ? ... c'est le métro Pie-IX
  12. 10 millions pour un terrain payé 1$ en 2006 Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du vendredi 08 mai 2009 Mots clés : Terrains, Vincent Chiara, Expropriation, Québec (province), Montréal Le propriétaire conteste l'offre de Québec qu'il juge nettement inférieure à la valeur marchande Québec a adopté un décret visant l'expropriation d'une partie des terrains des anciens ateliers du CN à Pointe-Saint-Charles afin de permettre à l'Agence métropolitaine de transport (AMT) d'y aménager ses futurs ateliers ferroviaires, a appris Le Devoir. Cette expropriation serait assortie d'une compensation de 10 millions de dollars versée au propriétaire de ces terrains, le promoteur Vincent Chiara, qui avait acquis ces terrains pour la somme de 1 dollar en 2006. En septembre dernier, le gouvernement du Québec avait imposé une réserve foncière sur la moitié des 33 hectares, soit 1,7 million de pieds carrés sur plus de 3,5 millions, appartenant à Vincent Chiara, président du Groupe Mach, en prévision de l'acquisition éventuelle du terrain. M. Chiara s'est d'ailleurs adressé à la Cour supérieure pour contester cette réserve et l'affaire est toujours devant les tribunaux. Or, le 22 avril dernier, le conseil des ministres a entériné un décret qui prévoit l'expropriation de ces terrains au nom de l'AMT, responsable du réseau de trains de banlieue. Selon les informations obtenues par Le Devoir, Québec accordera une somme de 10 millions au promoteur, soit deux fois moins que le montant envisagé par M. Chiara qui souhaitait signer une emphytéose d'une durée de 50 ans pour 20 millions. Rappelons que le promoteur avait fait l'acquisition des anciens ateliers du CN en 2006 pour la somme de un dollar alors que la proposition de 20 millions de la firme Canderel avait été rejetée. Vincent Chiara s'était toutefois engagé à décontaminer les terrains. À cette époque, il était question de déménager le Casino de Montréal non loin de là, au bassin Peel, et Loto-Québec souhaitait acheter les anciens ateliers pour y construire un centre de foires commercial. Objet de vives contestations dans la population du quartier, le projet de casino en partenariat avec le Cirque du Soleil a été abandonné. Vente à un dollar Vincent Chiara a l'intention de contester le montant de 10 millions qu'offre le gouvernement en guise de compensation pour l'expropriation, une somme qu'il juge «nettement inférieure à la valeur marchande du terrain». «Si un avis d'expropriation est déposée, comme bon citoyen je vais m'y plier, mais il faudra évaluer la valeur du terrain et il y a des évaluateurs qui vont entrer dans le dossier. Je veux juste être compensé [sic] pour la juste valeur marchande du terrain en temps et lieu, c'est tout», a-t-il expliqué lors d'un entretien téléphonique. Quand on lui fait remarquer que la vaste propriété lui a coûté un dollar, M. Chiara rétorque: «Quand j'ai acheté ces terrains pour un dollar, j'ai pris des engagements envers CN, engagements que j'ai respectés. Jusqu'à maintenant, mes investissements sur ces terrains dépassent 15 millions, dit-il. À l'époque, j'étais le seul qui a voulu prendre le risque de l'acheter. Avec les risques, viennent les retours.» Parmi ces dépenses figurent une lettre de garantie bancaire de 2 millions remise au CN, une assurance de 3,5 millions lors de l'acquisition et 1 million en honoraires versés à divers consultants. Lors des négociations, M. Chiara, qui ne souhaitait pas céder la propriété, avait proposé une emphytéose. Or, cette option ne pouvait être envisagée par l'AMT, a-t-il appris au cours des discussions. Les anciens ateliers sont dans la mire de l'AMT depuis un certain temps, car celle-ci projette d'y aménager un centre d'entretien moderne pour ses locomotives et ses wagons de passagers, un projet évalué à 168 millions. En novembre dernier, un incendie avait éclaté dans un des bâtiments où étaient entreposés illégalement des ballots de papier destinés au recyclage. Une enquête est toujours en cours pour déterminer l'origine de l'incendie qui a lourdement endommagé l'immeuble. Les sols des anciens ateliers du CN sont contaminés et l'AMT le sait, mais M. Chiara soutient que dans le cadre de l'expropriation, le terrain sera livré tel quel. La décontamination pourrait ne pas être nécessaire si l'AMT utilise le site pour le même usage ferroviaire, explique-t-il. Pour ce qui est du reste du site, le promoteur projette d'y construire 1000 logements et d'y aménager un secteur industriel. Ami du parti du maire Important propriétaire foncier à Montréal, Vincent Chiara a exercé la profession d'avocat avant de se lancer dans l'immobilier. Il s'est porté acquéreur de plusieurs immeubles en partenariat avec la famille Saputo, dont la Tour de la Bourse. Il entretient également des liens étroits avec le parti du maire Gérald Tremblay. En 2005, sa résidence de Laval avait d'ailleurs accueilli une activité de financement d'Union Montréal, qui avait rapporté 54 000 $ à la formation politique du maire. La mairie de l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc Extension loge aussi dans un immeuble qui lui appartient. En 2007, l'arrondissement avait conclu une entente de gré à gré de 10 millions sur une période de 10 ans pour la location de 40 000 pieds carrés au 405, rue Ogilvy, malgré l'opposition de la mairesse Anie Samson, membre de Vision Montréal et minoritaire au conseil. http://www.ledevoir.com/2009/05/08/249446.html (8/5/2009 7H13)
  13. La SHDM se retire de deux projets importants Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du jeudi 07 mai 2009 Mots clés : Bellechasse, Développement immobilier, Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), Habitation, Municipalité, Montréal Ses dirigeants estiment ne pas avoir l'expertise nécessaire pour gérer le développement de grands ensembles La Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), sévèrement blâmée pour sa gestion du dossier du Faubourg Contrecoeur, vient de se retirer de la gestion de deux projets de développement immobilier importants, soit ceux des secteurs du golf de l'île de Montréal et de Bellechasse. La Ville de Montréal a donc confié la planification de ces deux projets à ses propres fonctionnaires. En mai 2008, quelques mois avant que soient dévoilées les irrégularités dans la gestion de la SHDM, la Ville de Montréal avait mandaté celle-ci afin qu'elle élabore des plans d'affaires pour le développement de terrains adjacents au Club de golf de l'île de Montréal, dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), et du secteur Bellechasse, dans Rosemont-La Petite-Patrie. Le premier terrain, d'une superficie de 28 hectares, voisin du Club de golf de l'île de Montréal, a été aménagé en 1999. À la demande de l'arrondissement de RDP-PAT, la Ville avait confié à la SHDM le soin de concocter un plan d'affaires et d'assurer la mise en oeuvre des projets immobiliers qui devaient y être réalisés. On vantait alors «l'expertise développée par la SHDM en matière de viabilité de grands sites». La SHDM avait reçu un mandat semblable pour la mise en valeur du secteur Bellechasse, un terrain de 11,5 hectares situé dans le quadrilatère bordé des rues Saint-Denis et Bellechasse, du boulevard Saint-Laurent et de l'emprise de la voie ferrée du CP. Le projet prévoit la construction de 1500 logements, ainsi que des commerces et des bureaux sur ce terrain situé à proximité du métro Rosemont. La Société de transport de Montréal (STM) détient 40 % du site et la Ville, 20 %, alors que le reste appartient à des intérêts privés. La SHDM a récemment demandé à l'administration Tremblay de se désister des deux dossiers. Lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif la semaine dernière, les élus ont mandaté le Service de mise en valeur du territoire et du patrimoine afin qu'il prenne la relève de la SHDM. «Je ne crois pas que la SHDM ait le mandat et la profondeur pour faire de grands plans d'ensemble, a expliqué au Devoir le directeur général de la SHDM, Guy Hébert. Dans le cas du 6000, Saint-Denis [secteur Bellechasse], le projet implique le déménagement d'un garage d'autobus et le déplacement d'un viaduc. On pense que le mandat de la SHDM, c'est d'être complémentaire à ce projet. On va d'ailleurs y participer, mais tous les arrondissements ont des services d'urbanisme et on ne veut pas se substituer à eux. On veut travailler en partenariat avec eux.» M. Hébert soutient que ni la tourmente entourant la SHDM et la gestion déficiente du projet du Faubourg Contrecoeur ni la publication de rapports accablants du vérificateur général de la Ville et de la firme Samson Bélair Deloitte & Touche la semaine dernière ont influencé la décision de la SHDM. «Il n'y aurait pas eu de Contrecoeur, et la SHDM se serait désistée quand même», a-t-il dit en rappelant que la SHDM souhaitait concentrer ses efforts dans le démarrage de projets de développement et dans la construction de logements abordables. «On devrait aller dans des endroits où le privé ne va pas, et travailler sur des projets qui sont plus expérimentaux, comme d'anciens entrepôts, des projets pour les familles ou à caractère environnemental», a-t-il dit. Rappelons que la SHDM, de même que son ancien directeur général Martial Fillion, ont été durement critiqués pour la gestion de diverses transactions effectuées en 2007 et 2008 et qu'une enquête a été confiée à la Sûreté du Québec. http://www.ledevoir.com/2009/05/07/249254.html (7/5/2009 9H24)
  14. Je trouve drôle de voir que beaucoup de gens, aux nouvelles entre autre, semble vouloir suggérer que la crise économique est pratiquement terminée... pourtant, beaucoup de gens continuent de perdre leurs emplois....
  15. Projet de revitalisation du boulevard Saint-Laurent - Tendre la Main Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mercredi 06 mai 2009 Mots clés : Monument National, Boulevard St-Laurent, Urbanisme, Édifice, Montréal La future tour voisine du Monument-National passe de 62 à 48 mètres. Le promoteur des grands projets immobiliers du boulevard Saint-Laurent ne se laisse pas démonter par les avis critiques du Conseil du patrimoine de Montréal (CPM) et annonce qu'il a déjà modifié ses plans et qu'il va de l'avant en maintenant ses échéanciers. Selon les informations obtenues par Le Devoir, les nouvelles projections éloignent du Monument-National (MN) le futur gratte-ciel, également abaissé de 62 à 48 mètres. La perte de volume sera compensée par la densification de l'immeuble en tête d'îlot. Si tout se déroule comme prévu, la revitalisation du secteur névralgique sera complétée vers 2012. «Non seulement le projet n'est pas mort, mais il est en train d'être amélioré en fonction des critiques constructives: je l'avoue, il est plus beau et donc d'autant plus nécessaire», dit Christian Yaccarini, président-directeur général de la Société de développement Angus (SDA), promoteur de l'ensemble. «S'il le faut, je vais appeler une manifestation avec les gens qui appuient ce projet», ajoute-t-il comme pour prouver sa ferme détermination. Le CPM a déposé ses avis sur le projet de Vitrine culturelle (le 2-22 Sainte-Catherine Est) et du quadrilatère au nord du Monument-National. Tel que révélé par Le Devoir, l'organisme consultatif juge sévèrement l'ouverture d'un passage entre le boulevard et la rue Clark, le déplacement des façades sur Saint-Laurent et l'effet d'écrasement de la tour sur le Monument-National (MN). Il s'interroge sur la valeur patrimoniale de la tête d'îlot du quadrilatère, l'immeuble Alco. «C'est très décevant, tout ça, et assez convenu, dit Christian Yaccarini. Je trouve ça dommage que, dans ce comité, on n'essaie pas de pousser la réflexion un peu plus loin. L'avis nous dit que l'intersection Saint-Laurent et Sainte-Catherine est encore fortement fréquentée et mythique. Mythique, je veux bien. Fortement fréquentée, non. Il nous dit aussi que la rue Clark a des façades intéressantes. Nos propres études patrimoniales, jamais citées par le Conseil, jugent le contraire. La proposition de conserver les intérieurs des immeubles historiques est également absurde: il n'y a plus rien d'important dans ces lieux laissés à l'abandon et mal entretenus depuis des décennies.» M. Yaccarini annonce tout de même certaines modifications essentielles. Ses architectes ont par exemple abandonné l'idée d'ouvrir un passage dans le quadrilatère. «Ça se fait à Barcelone ou Lyon, mais ici, non. Alors, on va mettre une porte sur le boulevard pour entrer dans la tour et c'est tout.» Le président rappelle les dilemmes à résoudre. «On ne peut pas tout avoir, s'éloigner du MN, modifier le volume de la tour et conserver l'Alco, dit-il. On aurait aussi pu mener une bataille pour raser les façades et tout reconstruire à neuf. Le MN y aurait gagné. Mais je n'ai pas le courage de mener cette bataille.» Le processus officiel suit son cours et d'autres appuis municipaux se manifestent. Dans sa propre évaluation du dossier du quadrilatère, la division de l'urbanisme de la Ville conclut que «le projet n'aura aucune conséquence notable sur les divers cônes visuels vers la montagne ou à partir de la montagne» et que «le volume proposé s'inscrit pleinement dans la silhouette du centre-ville». L'impact éolien probable semble tout aussi minime pour cette instance. «Tout indique que ce projet offrira une forte valeur ajoutée pour ce secteur stratégique du centre-ville», résume l'analyse, qui juge la proposition «tout à fait conforme au plan de revitalisation du Quartier des spectacles». Lundi, le conseil d'arrondissement et le comité exécutif ont adopté coup sur coup une résolution recommandant au conseil municipal de modifier le Plan d'urbanisme pour autoriser les constructions planifiées et de modifier en conséquence le programme particulier d'urbanisme du Quartier des spectacles. Les recommandations pointent également vers la tenue d'assemblées de l'Office de consultation publique de Montréal avant la fin du mois. «Les gens veulent le projet, dit M. Yaccarini. On m'arrête dans la rue pour m'en parler et m'encourager. L'équipe va apporter les correctifs souhaitables et bientôt ce coeur de la ville va recommencer à battre dignement.» http://www.ledevoir.com/2009/05/06/249069.html (6/5/2009 8H30)
  16. En enfonçant mon bras armé de mon appareil-photo dans un trou au travers d'une feuille de contreplaqué, j'ai réussi à obtenir un aperçut de l'entrée en construction.
  17. Quelqu'un faisait allusion récemment à ce que l'endroit devienne un terrain de jeux pour les skaters... voici un élément qu'ils apprécieront surement: Je n'ai rien contre, sauf que ça abime souvent le mobilier.
  18. Nouvelle salle à Saint-Lambert Le Devoir Édition du samedi 02 et du dimanche 03 mai 2009 Mots clés : Salle, Saint-Lambert, Culture, Québec (province) Une toute nouvelle salle de spectacle de 250 places ouvrira prochainement ses portes au coeur du village du Vieux-Saint-Lambert. Joliment baptisé le Mouille-pied, ce petit cabaret intimiste, dont la programmation détaillée doit être dévoilée lundi, aménagera ses pénates dans un ancien bureau de poste situé sur la rue Hooper, à deux jets de pierre de la rue Victoria. Les cofondateurs de cette nouvelle salle, Michel Ménard et André Verge, deux entrepreneurs qui oeuvrent dans le milieu du spectacle depuis 20 ans, entendent offrir dès cet été une programmation variée, qui inclura une pièce connue de théâtre d'été. Jazz, musiques du monde, danse, chansons et musique classique devraient aussi se succéder à l'affiche. Lundi, ce nouveau lieu culturel lancera sa programmation en présence des comédiens Paul Ahmarani, Roc Lafortune et André Montmorency, ainsi que des musiciens Terez Montcalm, Anick Jean, Pascal Dufour et du groupe The Box. http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248577.html (2/5/2009 9H42)
  19. Urbanisme - « À un promoteur prêt à investir qui promet 33 millions en taxes, on dit oui » Le Devoir Catherine Lalonde Édition du samedi 02 et du dimanche 03 mai 2009 Mots clés : Odile Hénault, Acfas, Urbanisme, Université, Congrès, Montréal Il faut craindre un Griffintown à la Devimco En design urbain, si Montréal se félicite du Quartier international, la formule n'est cependant pas automatiquement reprise. Odile Hénault, de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), revient d'ailleurs sur le projet de développement destiné à Griffintown qu'a déposé Devimco. Architecte de formation, autrefois présidente de l'Ordre des architectes du Québec, Odile Hénault a vécu à Barcelone, Bogotà, Manille et Washington. Elle a travaillé en design et en architecture et vient d'être nommée directrice du Centre artistique EST-NORD-EST, à Saint-Jean-Port-Joli. Sa communication au congrès de l'ACFAS est une analyse de ce qu'elle appelle «le gâchis de Griffintown». «La petite histoire de Griffintown est tellement désolante», déplore Mme Hénault en entrevue téléphonique. Rappelons que le promoteur Devimco a proposé à la Ville de Montréal un projet qui prévoyait l'aménagement de 17 îlots urbains sur 12 hectares, tout près du Vieux-Montréal. Hôtels, salle de spectacle, tours d'habitation, stationnements, le tout autour d'un centre commercial, qui tous devaient être construits grâce à un investissement de Devimco s'élevant à 1,3 milliard de dollars. La Ville de Montréal a évalué les futurs revenus fonciers à 30 millions par année. Une offre alléchante. «Montréal est tellement serré [financièrement], explique Mme Hénault, que, à un promoteur prêt à investir qui nous promet 33 millions en taxes, on dit oui.» Mais, selon elle, c'est une pensée à courte vue. «Le Vieux-Montréal est un vrai bijou, mais il est encadré d'un côté par Griffintown, qui est un gâchis, et de l'autre côté par la gare Viger. La Ville va étouffer son bijou et finir par perdre les touristes.» Heureuse crise Heureusement, poursuit Mme Hénault, la crise économique a mis un holà au projet. Mais «un Plan particulier d'urbanisme a été adopté en 2008 et permet désormais à des promoteurs individuels de construire en hauteur, de manière totalement anarchique, sur un site qui est une véritable porte d'entrée de Montréal. Là où on permettait huit étages, on en permet aujourd'hui 22. Griffintown n'est pas un projet réfléchi. C'est une idée de promoteur pour faire de l'argent rapidement autour d'un centre commercial. Devimco a fait le Quartier DIX30. Ça s'appelle un porte-folio. Quand on fait le DIX30, c'est qu'on pense comme ça, qu'on va utiliser des architectes médiocres, parce qu'on ne connaît pas autre chose.» Mme Hénault rêve d'un projet réfléchi comme celui de l'Île à Nantes, en France. Sur un site beaucoup plus grand, qui est dans la même situation géographique par rapport à la ville ancienne et au port que Montréal, un plan progressif a été instauré. «Ils ont commencé par une série d'espaces publics extrêmement agréables. Les gens découvrent tout à coup le paysage et se disent: "Mon Dieu, quelle merveille!"» Mme Hénault s'inspire aussi du village olympique de Barcelone. «Dans un plan où il y avait beaucoup de bâtiments à construire, ils ont regardé les gagnants des prix d'architecture au cours des cinq dernières années. Ici, au Québec, on a le Prix d'excellence de l'Ordre des architectes et la Médaille du gouverneur général.» Car Odile Hénault croit davantage à la perspective des architectes. «J'ai vraiment des doutes sur la capacité des urbanistes au Québec à faire un travail visuel.» Succès québécois Et pourtant, du positif, ici, il y en a. «Ce que j'ai vu de plus marquant, c'est la promenade Samuel-De Champlain à Québec. Pour l'intelligence de l'architecture et pour les gens qui ont protégé la cohérence du projet. Aussi, l'environnement autour de la place Jean-Paul-Riopelle à Montréal. Ce sont les mêmes architectes et urbanistes qui préparent le Quartier des spectacles, à mon avis, ça va être un projet remarquable.» Mais qu'est-ce qui fait qu'un même maire, Gérald Tremblay, entérine un projet aussi allumé que le Quartier des spectacles et, à l'opposé, Griffintown? «C'est terrible à dire, mais le maire ne comprend pas la différence entre une bonne et une mauvaise architecture. Il est obsédé par l'argent à faire avec les revenus des taxes. De temps en temps, il est chanceux, quand il a quelqu'un de solide comme Clément Demers [qui a travaillé sur le Quartier international de Montréal et sur le Quartier des spectacles]. Le maire Tremblay croit que l'architecture est une question de goût. C'est une question de connaissances, d'expérience, de réputation. Kent Nagano a été engagé à l'Orchestre symphonique parce qu'il est reconnu internationalement. Pourquoi on engage de mauvais architectes, qui n'ont jamais eu de prix, alors qu'on ne le ferait pas pour l'orchestre? Les bâtiments demeurent beaucoup plus longtemps. Il y a des critères de sélection qui se définissent par l'histoire et la culture. Ce n'est pas le goût qui entre en ligne de compte.» *** Collaboratrice du Devoir *** - «Le cas du projet Griffintown-Devimco à Montréal», le mardi 12 mai à 10h30. http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248473.html (2/5/2009 9H19)
  20. Ingénierie - À la traque des défaillances catastrophiques Le Devoir Claude Lafleur Édition du samedi 02 et du dimanche 03 mai 2009 Mots clés : Acfas, Sofiene Tahar, Ingénierie, Science, Université, Canada (Pays) Tout ce que vous avez toujours voulu savoir à propos de la « Formal Probabilistic Analysis Using Theorem Proving » La fusée Ariane 501 photographiée peu avant d'être installée sur son aire de lancement en juin 1996. Ariane 501 a explosé 40 secondes après son décollage, victime d'une panne de son système de navigation, ce qui a entraîné la perte des quatre satellites Cluster, d'une valeur de 370 millions de dollars. Photo: Agence France-Presse Toute machine complexe, tel un avion ou un réacteur nucléaire, est susceptible de connaître une défaillance catastrophique. Or, malgré toutes les études, analyses, vérifications et simulations, il est impossible de repérer toutes les possibilités de scénarios catastrophiques. C'est pourtant le défi que relève un chercheur de l'Université Concordia, qui imagine diverses méthodes pour y parvenir. «Ce que nous faisons dans notre laboratoire, c'est essayer de repérer tous les scénarios possibles pour ne pas en échapper un qui soit catastrophique», indique Sofiene Tahar, ingénieur en électronique et en informatique, qui dirige l'équipe de 25 chercheurs du Hardware Verification Group de l'Université Concordia. Son domaine de recherche touche tous les systèmes présents dans notre vie, des réseaux de communication sans fil aux avions, en passant par les logiciels et les puces électroniques. «Je me passionne pour le fonctionnement des systèmes, qu'il s'agisse de logiciels ou de matériels», dit-il avec enthousiasme. D'origine tunisienne, Sofiene Tahar a entrepris ses études universitaires en Allemagne avant de venir les compléter ici. «J'ai passé dix ans en Allemagne et je voulais acquérir une expérience nord-américaine, dit-il. En 1995, je suis donc venu réaliser un postdoc à l'Université de Montréal puis, l'année suivante, j'ai décroché un poste de professeur à l'Université Concordia. Je suis donc demeuré à Montréal..., ce que je ne regrette surtout pas!» Pour sauver Ariane Aurait-on pu sauver Ariane 501? M. Tahar s'émerveille devant la complexité des systèmes que l'industrie développe de nos jours. «Prenez par exemple le microprocesseur Pentium d'Intel, dit-il. Celui-ci contient plus d'un milliard de transistors! On a donc la technologie pour fabriquer ce genre de "monstres", mais comment s'assurer qu'il fonctionne correctement?» Or, justement, l'industrie de la microélectronique et du logiciel consacre environ 70 % de ses ressources à vérifier la fiabilité de ses produits (et 30 % à leur conception). «Pour l'essentiel, on a recours à des techniques de simulation, remarque-t-il. On essaie de simuler les principaux scénarios de fonctionnement, mais il est impossible de reproduire tous les cas imaginables, puisque cela prendrait des milliards d'années.» Son équipe cherche par conséquent à concevoir diverses autres techniques de repérage systématique des failles en recourant notamment à des méthodes de raisonnement mathématiques. Elle conçoit entre autres des logiciels qui appliquent systématiquement cette démarche de raisonnement mathématique. «On obtient de la sorte une couverture exhaustive de tout ce qui est possible», indique le chercheur. Pour illustrer son approche, il évoque le grave accident survenu lors du premier tir d'une fusée Ariane V, en juin 1996. Cette Ariane 501 a explosé 40 secondes après son décollage, victime d'une panne de son système de navigation, ce qui a entraîné la perte des quatre satellites Cluster, d'une valeur de 370 millions de dollars. Les enquêteurs ont par la suite découvert que, parmi les milliers de lignes de code des logiciels contrôlant les ordinateurs de bord, une petite série avait été mal conçue. Selon un rapport de la NASA, le genre de méthode préconisée par Sofiene Tahar aurait probablement pu détecter la faille avant le tir de la fusée. Collaborations De fait, les travaux de l'équipe Tahar intéressent tellement les entreprises que, «chaque fois que nous obtenons des résultats intéressants, cela donne lieu à des collaborations avec des firmes à travers le monde», rapporte M. Tahar. C'est ainsi que son groupe travaille actuellement dans le cadre de trois partenariats, l'un avec la firme Erikson, de Montréal, un autre avec STMicroelectronics (le plus grand fabricant microélectronique en Europe) et un troisième avec Huway (le numéro un chinois des systèmes électroniques). «On essaie d'appliquer diverses techniques pour aider les industriels à vérifier leurs systèmes.» C'est ainsi que, il y a quelques années, l'équipe a scruté une composante électronique fabriquée par la société PMC-Sierra, l'un des grands fournisseurs de semi-conducteurs utilisés dans une foule d'équipements de communication. «Grâce à l'une de nos nouvelles techniques, basée sur des méthodes formelles, nous avons découvert une défaillance dans l'un des modes de fonctionnement du circuit électronique, raconte M. Tahar. Sur le coup, l'entreprise ne nous a pas crus, elle a donc refusé nos conclusions... mais elle a par la suite compris que nous avions raison.» De la probabilité à la certitude Prévoir les aléas de l'environnement? À l'occasion de sa présentation au congrès de l'ACFAS (lundi midi), M. Tahar traitera de l'application de la théorie des probabilités à l'identification des failles dans les systèmes. «C'est un domaine de recherche que nous avons commencé à explorer il y a quatre ans, précise-t-il. On a fait l'observation que beaucoup de systèmes ont un comportement probabiliste... Pensons simplement à la variation des conditions météorologiques; lorsqu'on place un système quelconque dans un environnement physique, il y a beaucoup de comportements qui dépendent de probabilités. Nous nous intéressons à la vérification des systèmes probabilistes, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement le fonctionnement du système qu'il faut vérifier, mais son comportement probabiliste.» Cette démarche intéresse au plus haut point plusieurs autres chercheurs autant que des industriels. C'est ainsi que deux professeurs émérites de l'Université de Cambridge, en Grande-Bretagne, ont l'intention d'appliquer les méthodes mises au point par l'équipe de Concordia à un ensemble de domaines, notamment les télécommunications, la conception de logiciels, l'aviation et l'automobile. Par ailleurs, un gestionnaire de Rockwell Collins (un géant de l'avionique) a été si impressionné, lors de sa visite des laboratoires de M. Tahar l'été dernier, qu'il désire absolument collaborer avec lui. «Les choses vont vraiment très vite pour nous!», remarque Sofiene Tahar avec enthousiasme. *** Collaborateur du Devoir *** - «Formal Probabilistic Analysis Using Theorem Proving», le lundi 11 mai à 15 heures. http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248474.html (2/5/2009 9H07)
  21. On a déjà eu une discussion sur le sujet, mais je ne me souviens plus dans quel fil... je suis surpris que l'UdM s'est fait retenir ses subventions comme l'UQAM. L'Université de Montréal s'enfonce dans les déficits Le Devoir Clairandrée Cauchy Édition du samedi 02 et du dimanche 03 mai 2009 Mots clés : Éducation, Université de Montréal, Budget, Déficit budgétaire, Québec (province) L'Université de Montréal n'arrive pas à reprendre en main ses finances et s'enfonce de plus en plus dans les déficits. Le budget, qui sera présenté aux instances de l'Université la semaine prochaine et dont Le Devoir a obtenu copie, fait état d'un déficit accumulé de 153,8 millions en juin 2010 et d'un déficit de fonctionnement de 14,9 millions pour l'année courante. Dans son dernier budget pro forma pour l'année 2008-09, la direction de l'Université estimait pourtant être en mesure de renouer avec l'équilibre budgétaire en 2009-10, au prix de douloureuses compressions. De toute évidence, c'était mission impossible. Non seulement le budget proposé pour l'année prochaine n'est pas équilibré, mais il présente en plus un déficit de fonctionnement encore plus important que celui enregistré pour l'année qui s'achève. Si le déficit anticipé de 14,9 millions est confirmé, le déficit accumulé de l'Université de Montréal serait de 153,8 millions en juin 2010. Signe que la situation budgétaire est particulièrement difficile, l'UdeM termine son année 2008-09 avec un déficit de 10,1 millions, plutôt que les 7,8 millions prévus. L'écart est principalement attribuable à une hausse des cotisations au régime de retraite puisque l'UdeM a procédé à une évaluation actuarielle au cours de l'année 2008, alors que les marchés boursiers avaient déjà amorcé leur chute. Dans le message qui accompagne le budget, le vice-recteur exécutif, Guy Breton, jette le blâme sur la «structure de financement en décalage complet avec celle des établissements universitaires des autres provinces canadiennes», soulignant notamment que les indexations de revenus consenties par les gouvernements ne sont pas à la hauteur des augmentations réelles des coûts de systèmes. «Dans un environnement où les coûts de système sont supérieurs à leur financement et où le soutien à la recherche est singulièrement sous-financé, ces sous-indexations de coûts alliées à des compressions directes placent l'Université dans une situation intenable quant au maintien de sa mission d'enseignement, de recherche et de rayonnement intérieur», fait valoir M. Breton. Le document laisse déjà entrevoir de douloureuses compressions et la poursuite des mesures d'austérité déjà en vigueur l'an dernier. Ainsi, les professeurs et les autres employés qui partiront d'ici décembre ne seront pas remplacés. Cette mesure pourrait même se poursuivre après cette date. La direction centralise par ailleurs tout le processus de recrutement. «Toutes les unités seront forcées de procéder à des réductions de dépenses dont l'impact ne manquera pas de se faire sentir partout sur le campus», ajoute le responsable du budget, M. Breton, dans son adresse à la communauté universitaire. Il y précise qu'outre l'exercice de révision des différents postes budgétaires à l'interne, des représentations seront aussi faites «à l'externe». Soulignons que l'Université de Montréal avait déjà vu ses subventions conditionnelles retenues par le passé par le gouvernement du Québec en raison de ses difficultés financières, ce qui lui avait valu d'importants frais d'intérêts. Le budget sera présenté lundi prochain à l'assemblée universitaire de l'établissement. Notons par ailleurs que le Syndicat général des professeurs de l'Université de Montréal (SGPUM) est actuellement en processus de négociation de sa convention collective. http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248589.html (2/5/2009 9H05)
  22. Atze

    Grippe porcine

    Montréal au temps de la grippe espagnole Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du samedi 02 et du dimanche 03 mai 2009 Mots clés : Épidémie, H1N1, Grippe espagnole, santé, Histoires, Montréal En quelques mois, en 1918 et 1919, l'épidémie a tué 50 000 Canadiens, dont 14 000 Québécois parmi lesquels plus de 3500 Montréalais Vue de la rue Sainte-Catherine à l'est de la rue Saint-Laurent (vers 1914). À gauche, le théâtre Français, où se trouve aujourd'hui le Métropolis. Le 11 novembre 1918, les Alliés et les Allemands signaient un armistice dans le wagon-bureau du maréchal Foch stationné dans la forêt de Compiègne, en France. Un mois plus tôt, le 11 octobre, le Bureau de santé de la cité de Montréal publiait une proclamation imposant une mise en quarantaine quasi complète de la ville. Un autre front meurtrier s'était ouvert et Le Devoir titrait: «Influenza -- Guerre ouverte contre l'épidémie». Tous les lieux de divertissement, des théâtres aux bains publics, devaient fermer, de même que les églises, les «mitaines», comme on surnommait à l'époque les églises protestantes, et toutes les écoles publiques ou privées. Les curieux n'étaient plus admis aux séances des tribunaux et l'appel recommandait, «jusqu'à nouvel ordre», de «ne pas encombrer les tramways» et d'éviter «la foule dans les gares». La Commission d'hygiène avait déjà interdit les réunions de plus de 25 personnes. Même la finale de la coupe Stanley allait passer à la trappe quelques mois plus tard. Les premiers cas d'infection furent officiellement diagnostiqués à la fin de l'hiver 1918 en Europe et en Asie. La mutation en une souche des dizaines de fois plus mortelle que les grippes communes engendra une des pires pandémies de l'histoire de l'humanité. La mort frappa partout, aveuglément, un grand cataclysme s'ajoutant à un autre dans ce monde en guerre depuis quatre interminables années de fer et de sang. La maladie due au H1N1, probablement apparue en Chine, fut baptisée grippe espagnole parce que les premiers reportages à en parler librement arrivaient des médias ibériques, l'Espagne neutre ne censurant pas sa presse. La tragédie fit entre cinquante millions et cent millions de morts à l'échelle planétaire, à coup sûr plus de victimes que le premier conflit mondial. La terrible infection s'infiltra ici à l'automne avec les soldats démobilisés. En six mois, elle faucha 50 000 Canadiens, dont 14 000 Québécois parmi lesquels plus de 3500 Montréalais. Étrangement, la mémoire collective a conservé bien peu d'empreintes de cette calamité biologique. Même l'inquiétante perspective d'une nouvelle pandémie suscitée par une autre mutation de la souche H1N1 peine à raviver les mauvais souvenirs. «Au Canada, il y a eu à peu près autant de morts de la grippe que du conflit, et pourtant la Première Guerre mondiale va laisser des traces beaucoup plus importantes», résume la professeure Magda Fahrni, du Département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal. «Au Canada anglais, la guerre a servi à unifier le pays et marqué en quelque sorte la naissance de la nation canadienne. Au Québec, évidemment, c'est de la conscription qu'on se souvient. L'épidémie de grippe espagnole passe un peu dans l'oubli, malgré ses ravages dans d'innombrables familles.» Spécialiste de l'histoire des femmes, de la famille et des mesures sociales, elle est aussi devenue une des rares spécialistes canadiennes de la pandémie du début du XXe siècle. Elle avoue avoir commencé à s'intéresser au sujet après la crise du SRAS (une pneumonie atypique), à Toronto, au début des années 2000. «Ce qui m'intéresse toujours, c'est dans quelle mesure la grippe a servi de catalyseur à des mesures sociales et de santé publique ou privée, explique-t-elle. Comme je suis historienne de Montréal, j'ai pris cette ville comme étude de cas.» Bio-histoire d'une cité Montréal, comme toutes les grandes villes du monde, a été en partie façonnée par les épidémies. Les Amérindiens furent décimés par les maladies microbiologiques importées du Vieux Continent. Au XIXe siècle, l'île industrialisée a connu trois attaques successives, par le choléra (1832), le typhus (1847) et la variole (1885). «Chacune de ces épidémies est devenue une crise médicale et sociale, note Mme Fahrni. Dans la première moitié du XIXe siècle, il existe très peu de mesures sociales et d'infrastructures adaptées. En 1885, la situation est un peu différente, mais la ville, comme la province, est mal préparée. Cette épidémie de variole va d'ailleurs susciter des mesures étatiques. Quand la pandémie de grippe espagnole éclate en 1918, il y a donc ici des infrastructures plus développées pour faire face à la crise, même si on compte toujours beaucoup sur le privé.» L'historienne mentionne le Conseil supérieur d'hygiène de la province de Québec, qui va gérer la santé publique et organiser la réaction avec les municipalités, alors en première ligne. «On voit venir la grippe, on en parle dans les journaux, mais on ne peut pas pour autant dire que la société soit bien préparée. Les premiers reportages seront très mesurés et ne sèmeront pas la panique.» Tout de même, assez vite l'épidémie massive mine les espaces publics de la ville d'environ 640 000 habitants. Au pire du drame, elle fait mourir un Montréalais toutes les neuf minutes. La spécialiste de l'histoire des femmes a très bien documenté l'importance du dévouement féminin. «Elles sont partout», notait Ernest Décary, président du Bureau de santé. Mme Fahrni en a fait le titre d'un article savant sur le sujet publié en 2004. «Il y avait toute une armée féminine d'infirmières, de religieuses, de bénévoles qui faisait des visites à domicile. Ces femmes ont soigné Montréal.» En visitant les foyers infectés, elles vont tomber sur des cas pathétiques et prendre conscience de la pauvreté comme des mauvaises conditions de vie dans d'importants secteurs de la ville. Les travaux de Mme Fahrni parlent d'appartements miteux, mal chauffés, sans draps, ni oreillers, ni couvertures, ni serviettes, ni charbon, ni savon. Le Devoir du 22 avril 1919 note que les infirmières volontaires avaient découvert une cité de la peine: «Chaque logement, à très peu d'exceptions près, dirent-elles, est un taudis», écrit le journal, qui va perdre son journaliste-vedette Jules Fournier dans l'épidémie. La professeure parle de découvertes encore plus macabres. Ici, toute une famille morte dans un lit de misère. Là, deux parents décédés entourés d'orphelins en pleurs. Une maladie démocratique? Les chiffres officiels citent 20 000 cas d'infection à Montréal, alors que les évaluations récentes gonflent ce nombre notamment parce que les familles cachaient des malades et que les médecins, sans moyens curatifs efficaces, ne les rapportaient pas tous. Un seul hôpital spécialisé sera inauguré pendant la crise, celui du quartier chinois. «En tout cas, Montréal a subi l'épidémie à peu près comme les autres grandes villes du monde», dit l'historienne, qui corrige immédiatement l'impression de maladie «démocratique», puisque les riches furent plus épargnés que les pauvres, notamment à cause de la densité des quartiers défavorisés. Par contre, pour une fois, les marqueurs linguistiques ou religieux n'eurent pas d'influence notable. «Dans l'histoire de la santé publique à Montréal, le fait d'être francophone et catholique est généralement désavantageux. Par contre, pour cette épidémie, l'écart entre les Canadiens anglais et les Canadiens français s'avère minime.» Une fois le tsunami viral passé, la société va tenter de tirer des leçons. Le Département de la santé du fédéral, l'ancêtre du ministère actuel, sera créé dans la foulée de la pandémie, en 1919. Les universités et les collèges prendront davantage conscience des lacunes dans la formation du personnel médical En fait, les médecins de 1918, ceux des riches comme ceux des pauvres, n'avaient ni vaccin, ni antiviraux à leur disposition. Ils recommandaient à leurs patients de prendre l'air ou le soleil et de se reposer. «Le choc ici comme dans le monde occidental vient de l'impuissance face à la maladie, note alors l'historienne. On est au XXe siècle, le siècle du progrès, mais la médecine ne sauve pas.» Les temps changent. La science sait beaucoup mieux combattre les micro-organismes. Surtout, la professeure Magda Fahrni souligne l'énorme implication actuelle des instances publiques nationales et internationales pour faire face aux nouvelles crises en santé. Une particularité essentielle qui comptera si le vilain virus reprend du mauvais service pandémique... «Le dosage des ressources publiques et privées n'est plus du tout le même, conclut-elle. Au début du XXe siècle, il y avait un certain nombre de mesures municipales et provinciales, mais la réaction à l'épidémie de grippe espagnole a été possible grâce aux bénévoles, aux infirmières privées, aux religieuses. Aujourd'hui, au début du XXIe siècle, on a un État providence mieux développé, aux trois paliers. Si une nouvelle épidémie survient, la grande différence viendra de la capacité d'intervention de l'État.» http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248594.html (2/5/2009 8H48)
  23. La Maison du Jazz renommée Le Devoir Édition du vendredi 01 mai 2009 Mots clés : Maison du Festival Rio Tinto Alcan, Maison du Jazz, Musique, Montréal On savait déjà qu'elle ne présenterait pas de jazz sur une base quotidienne. Voici maintenant qu'on apprend que la Maison du Jazz s'appellera plutôt la Maison du Festival Rio Tinto Alcan, le commanditaire privé ayant payé la mise nécessaire à l'octroi de l'appellation. Rio a investi un total de six millions en commandite au Festival de Jazz, pour la période 2007-2010. La résidence permanente du Festival international de jazz de Montréal (FIJM), dont l'ouverture est prévue le 29 juin -- avec un spectacle d'Oliver Jones --, sera abritée dans l'édifice historique Blumenthal, à l'angle des rues Sainte-Catherine et de Bleury. Le gouvernement québécois a cédé l'édifice appartenant à la Société immobilière du Québec au Festival pour 30 ans, en plus d'investir 10 millions dans la rénovation. Le budget total du projet est de 17 millions: le fédéral a participé (son apport sera dévoilé dans les prochaines semaines), le FIJM a emprunté trois millions, et quelques autres partenaires privés ont été sollicités pour compléter le montage (le FIJM attend leur réponse). La Maison abritera, entre autres, une salle de spectacle, un bistro, des salles d'exposition et un centre de documentation audiovisuelle. http://www.ledevoir.com/2009/05/01/248313.html (1/5/2009m 20H59)
  24. Médias - L'hebdo Ici ferme ses portes Le Devoir Paul Cauchon Édition du jeudi 30 avril 2009 Mots clés : Quebecor, Ici, Culture, Média, Québec (province), Montréal Un autre média meurt au combat: l'hebdomadaire montréalais Ici ferme ses portes, Quebecor avouant que sa rentabilité n'était pas au rendez-vous. Le magazine hebdomadaire gratuit Ici publie son dernier numéro aujourd'hui: Quebecor a en effet décidé de mettre fin à l'aventure. «Il y avait longtemps que le journal n'était pas rentable, et nous avons sans cesse injecté de l'argent pour le maintenir à flot, déclarait hier au Devoir Isabelle Dessureault, vice-présidente chez Quebecor. Nous avons révisé notre plan d'affaires, et il aurait fallu encore investir trop d'argent.» Après avoir investi plus de 10 millions de dollars au fil des ans, Quebecor a donc conclu que la rentabilité d'Ici était «inexistante», particulièrement à la lumière de l'actuelle chute des revenus publicitaires dans les journaux. La fermeture d'Ici entraîne la mise à pied de neuf employés permanents. Le journal avait également recours aux services de 15 à 20 pigistes. Mais Quebecor ne veut pas abandonner la marque Ici. «Il y a une volonté de continuer à faire vivre le branding», soutient Isabelle Dessureault. Quebecor a en effet l'intention de publier une section culturelle Ici chaque jeudi dans son quotidien gratuit 24h, sans qu'on sache pour le moment combien de pages la section comportera. De plus, certains chroniqueurs d'Ici se feront proposer de continuer à publier leurs textes sur le site Internet du 24 h et sur le site Canoë de Quebecor. La liste de ces collaborateurs n'était pas encore établie hier après-midi, mais il semble que Pierre Falardeau s'est fait offrir de continuer sur Internet. Ici a également une version télévisuelle puisque le canal Vox, diffusé par Vidéotron, présente un magazine culturel, Ici et là, animé par le rédacteur en chef d'Ici, Pierre Thibeault, et où l'on retrouve certains chroniqueurs de l'hebdo, dont Nelly Arcan. «Nous souhaitons que cette émission demeure sur Vox, explique Isabelle Dessureault, mais nous devons faire une réflexion sur les collaborateurs qui s'y retrouveront.» Ici a été fondé en 1997, en concurrence directe avec l'hebdo gratuit Voir. Par ailleurs, Quebecor publie également en anglais l'hebdo gratuit Mirror. Selon Mme Dessureault «le marché anglophone est différent» et la publication du Mirror n'est pas remise en question. http://www.ledevoir.com/2009/04/30/248119.html (30/4/2009 8H12)
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