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Atze

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Tout ce qui a été posté par Atze

  1. Vente massive chez le roi des appartements lesaffaires.com # Hugo Joncas # 10:01 El-Ad, principal propriétaire résidentiel au Québec en 2008, ne conserve que le Village olympique. Jusqu'en décembre dernier, Yitzhak Tshuva était le plus grand propriétaire d'appartements au Québec, avec plus de 6 000 unités. Aujourd'hui, le magnat israélien achève de se débarrasser de son portefeuille de logements au Canada. Au Québec, il ne conserve que ses résidences pour personnes âgées et le Village olympique, où il planifi e la construction de Cité Nature. Les dernières transactions sont sur le point d'être achevées, selon des courtiers bien au fait des négociations. Par l'intermédiaire de sa société fermée, El-Ad, et de Delek, cotée à la Bourse de Tel-Aviv, M. Tshuva a vendu plus de 8 000 appartements au Canada depuis décembre. Ido Rosen, directeur fi nancier d'El-Ad Canada, n'a pas voulu dévoiler la valeur totale du portefeuille sur le point d'être vendu. El-Ad s'est déjà départie de 4 630 unités au Canada, dont plus de 1 500 au Québec, pour 360 millions de dollars américains (448 M$ CA). D'autres projets résidentiels en vue El-Ad ne se retire pas pour autant du Canada. L'entreprise compte utiliser le fruit de la vente pour fi nancer des projets au pays. À Montréal, elle construira Cité Nature, un complexe résidentiel de 1 400 unités. À Toronto, El-Ad veut ériger Emerald City, qui compte 2 200 unités. " Nous aurons besoin d'argent pour ces deux grands projets ", dit M. Rosen. Delek, aussi contrôlée par M. Tshuva, vient en outre de vendre le Châtel, un immeuble de 27 étages et 300 appartements situé au 1625, boulevard De Maisonneuve Ouest. Alberto Crecco a déboursé 36,7 M$ pour cet immeuble qui comprend 20 000 pieds carrés de bureaux et 10 000 pieds carrés de locaux commerciaux. M. Crecco détient maintenant plus de 2 000 logements à Montréal et Toronto. Il exploite en outre 500 000 pieds carrés de bureaux dans ces villes, ainsi que le Carrefour de la Pointe, un centre commercial de l'Est de Montréal. M. Crecco entend réaliser d'autres acquisitions d'ici la fi n de 2009. " On veut acheter tant du résidentiel que du commercial et des immeubles de bureaux. " http://www.lesaffaires.com/article/0/immobilier/2009-04-23/492226/vente-massive-chez-le-roi-des-appartements.fr.html (23/4/2009 11H22)
  2. Donc le stationnement sera détruit ... il ne sera pas renforcé ? La bâtisse va occupé l'espace ou un autre stationnement va être rebâti et la bâtisse sera par dessus ? Ce secteur est vraiment en ébullition !
  3. Ce qui arrive souvent c'est que les gens qui ont des commerces prennent le fournisseur recommandé par leur banque, soit Monéris ou Global, qui ont un quasi monopole, et oui, leur frais sont exorbitants.
  4. Faux, j'ai négocié quelques contrats de traitement de cartes de crédit/débit et les taux varient généralement de 5 à 15 ¢/transaction sur carte de débit (mais généralement beaucoup plus près du 5 ¢ si vous savez négocier). Il était aussi possible à ce moment d'avoir des "packages illimités" pour une vingtaine de $ par mois, par contre, je crois que c'est un peu moins disponible maintenant. Les frais de carte de crédit sont beaucoup plus élevés, il est difficile d'avoir moins de 1.6 % de frais de transaction (sur une tasse de café à 2$, ça fait un peu moins que 5¢ mais sur un déjeuner à 5$, le commerce est perdant). Tim Horton a déjà l'infrastructure en place puisqu'il accepte MasterCard, quoique dans son cas il y a surement une forme de ristourne pour l'exclusivité (comme Costco fait avec Amex). L'argument de lenteur de service est complètement bidon, si le système de débit/crédit est interfacé avec le système de caisse et que l'information transige par une bande rapide (internet ou autre), la transaction est très rapide. Le client a le temps de taper son NIP pendant que le commis rempli la tasse. La clientèle cible de Tim Horton n'est pas une clientèle riche qui a nécessairement beaucoup de comptant sur eux, ils se doivent d'offrir des alternatives de paiements pour aller chercher plus de clientèle (surtout à 6H00 AM quand vous n'avez pas eu le temps de passer à la banque). Les gens qui ont de l'argent vont aller dans les Van Houte, Starbucks, et autre Secund Cup de ce monde. De plus, si on considère les frais (souvent exorbitants) que demande maintenant les institutions bancaires aux commerces pour les dépôts en numéraire, le coût d'un tel service devient pratiquement négligeable. McDo a très bien réussi à l'implanter.
  5. Très intéressant comme enjeux commercial. Je suis un grand consommateur de café, mais je n'aime pas particulièrement ceux de Tim Horton ou de McDonald's. Tim Horton: -Ils devront accélérer le service, c'est souvent pénible. -Ils devront démocratiser l'acceptation des cartes de débits. -Ils devront travailler à leur concept/décoration, je trouve que beaucoup commencent à ressembler aux vieux Dunkin'Donnuts (aujourd'hui disparus...). McDonnald: -Ils devront accepter les tasses remplissables sans que ça ait l'air bizarre (j'ai déjà demandé de faire remplir ma tasse, vous auriez du voir la face de la fille). -Ils devront travailler sur leur image pour faire passer le message que "ce n'est pas du café cheap" (en fait oui, mais bon). Ce que je crois que les McCafés réussissent assez bien (du moins celui à Alexis Nihon, c'est le seul que je connaisse). Qu'en pensez-vous ?
  6. Oufff... on croirait voir une Grand Caravan de la fin des années 80 !
  7. Atze

    Théâtre de Quat'Sous

    La saga du Quat'Sous, suite et fin Le Devoir Michel Bélair Édition du mercredi 22 avril 2009 Mots clés : Quat'Sous, Culture, Théâtre, Québec (province), Montréal La nouvelle salle du Quat-Sous a conservé le caractère intime de l'ancienne. Photo: Jacques Grenier Avec cinq mois de retard mais le sourire aux lèvres, Éric Jean nous fait visiter le nouveau Quat'Sous, ce cube de verre et de brique qui s'élève en lieu et place de l'ancienne synagogue aménagée à l'huile de bras par Paul Buissonneau... Il faisait gris hier, mouillé même, mais Éric Jean, le directeur du Quat'Sous qui a réussi à faire sortir de terre le plus nouveau bâtiment de l'avenue des Pins, était radieux: tout sera prêt cette fois pour l'ouverture officielle. Enfin. Enfin presque. Ce nouveau Théâtre de Quat'Sous, annoncé officiellement en décembre 2005, ouvrira donc ses portes dans quelques jours avec Dans les charbons de Loui Mauffette... cinq mois plus tard que prévu, et à l'autre bout du tunnel d'une saga à n'en plus finir qui en aurait découragé plusieurs. «Tout ça dans les limites du budget prévu» précise Éric Jean en accueillant Le Devoir avec fierté dans ce véritable «château» qu'est le nouveau Quat'Sous par rapport à l'ancien rongé par l'humidité, la rouille et autres trucs en... «issure» dont il a fallu décontaminer l'ancienne synagogue «agglomérée» avant de la démolir. L'ancien et le nouveau Mais tout ça, c'est de l'histoire ancienne. À quelque dix minutes de marche du futur Quartier des spectacles, le tout nouveau Théâtre de Quat'Sous se veut «ouvert sur la ville et sur les communautés du quartier», comme le souligne notre guide improvisé. «Je tenais à ce que le théâtre ait prise sur la ville, qu'on la voie et qu'elle nous voie. Qu'on voie ce qui se passe ici, que les gens viennent nous parler, qu'ils se sentent chez eux: nous avons d'ailleurs programmé plusieurs activités en ce sens, comme cette future Heure du conte que nous allons offrir aux petits pendant que les parents pourront aller au spectacle.» Autour, à l'extérieur des murs, c'est toujours le chantier et son bruit infernal: quelques jours de travail encore pour poser la brique de la façade et sceller quelques pierres sur ce mur portant les noms de ceux qui ont aidé à ériger, eux aussi, les nouveaux murs du théâtre. Mais dès l'entrée, tout de suite, les habitués reconnaîtront l'imitation très réussie du plancher de «marbre cassé» fabriqué par Buissonneau à l'époque et du mur de pierre: «On n'a pas pu sauver les originaux.» Puis, autre vestige du passé, la barrière de métal forgé qu'ont connue aussi tous ces directeurs et directrices qui ont suivi Paul Buissonneau et qui ont tous et toutes à leur façon contribué à la naissance de ce nouvel équipement culturel en plein milieu du centre-ville... Une fort agréable arrivée dans le contexte que l'on sait. Déjà, après à peine quelques minutes à l'intérieur des nouveaux murs, une première impression s'impose qui se vérifie assez rapidement, on ne sait trop pourquoi. Même avec ses impressionnantes surfaces vitrées et ses références structurales et historiques apparentes, même avec son air un peu buté, là tout neuf, tout seul, tout nu, au milieu d'un tronçon de l'avenue des Pins pas particulièrement reluisant, le nouveau Quat'Sous ne ressemble à rien encore. Plusieurs soutiendraient même sans être gênés le moins du monde que c'est d'abord un bâtiment fonctionnel malgré les contraintes: efficace, sans plus... Erreur! Erreur parce que ce n'est qu'une fois dans la salle de spectacle, au premier étage, que l'on pourra constater quelques miracles et surtout que l'on saisira à quel point le nouveau Quat'Sous ressemble beaucoup... à l'ancien. Par son caractère. Par son intimité aussi. Des hybrides C'est qu'on trouve là le même volume que dans l'ancien Quat'Sous: quand on entre dans la salle, on croirait faire un voyage dans le temps et revenir aux proportions et au sentiment général d'être «assis dans son salon» que dégageait l'ancienne salle. Éric Jean explique que la largeur de la scène est sensiblement la même, mais que l'on a gagné quelques dizaines de pieds en profondeur et en hauteur. La nouvelle coquille accueille 170 personnes, dix de plus qu'avant, sur deux étages toujours puisque le balcon est situé au même endroit et qu'il est surplombé par une console de contrôle tout ce qu'il y a de dernier cri.. «C'est une jauge qui nous permet de faire en sorte que le Quat'Sous continue à favoriser l'audace, le risque et la création», conclut Éric Jean en nous faisant passer à l'étage supérieur. C'est la salle de répétition qui surplombe le nouveau Quat'Sous, cage vitrée flottant au-dessus du quartier, écrin de lumière orné (et vive le 1 %!) par les parois de verre-miroir de l'architecte-photographe Hal Indberg. Une salle de répétition au Quat'Sous: qui l'eût cru! C'est ici aussi, précise le guide, que l'on prévoit accueillir les enfants dans le contexte de l'Heure du conte, les week-ends. En redescendant, le directeur du Quat'Sous réaffirmera ses priorités tout en soulignant la nouvelle polyvalence de son théâtre tout neuf qui accueillera ainsi dès septembre l'événement Dramaturgies en dialogue du Centre des auteurs dramatiques et aussi des discussions et des tables rondes que l'on tenait auparavant ailleurs. Le nouveau lieu est ouvert à toutes les propositions. De même, les fameuses auditions du Quat'Sous accueilleront désormais de nouveaux volets concernant les auteurs et les scénographes, et comme depuis le début, la relève sous toutes ses formes restera au coeur du mandat du Quat'Sous nouveau. Comment faire autrement? «Nous avons toujours fait place aux jeunes et à la relève et nous allons très certainement continuer dans le même sens. Mais je tiens aussi à proposer de plus en plus de productions hybrides faisant appel à tous les jumelages: théâtre-danse, théâtre-musique ou théâtre-performance, c'est de cela qu'est fait l'avenir du Quat'Sous. Sur l'ouverture aux formes nouvelles qui décrivent le monde étrange dans lequel nous vivons.» Beau programme pour un tout nouveau théâtre! http://www.ledevoir.com/2009/04/22/246888.html (22/4/1981 8H16)
  8. Fait ! McGill achète le Four Points pour 18,75M$ # Hugo Joncas, Les affaires # 15:32 Ça y est : l’Université McGill a mis la main sur l’hôtel Sheraton Four Points pour 18,75 millions de dollars, la semaine dernière, a appris lesaffaires.com. L’institution veut aménager des résidences étudiantes dans l’hôtel du 475, rue Sherbrooke Ouest, fermé le 17 avril dernier. L’immeuble comprend 196 chambres. La transaction a été enregistrée le 16 avril dernier, la veille de l’entrée en vigueur du licenciement collectif des 80 employés du Four Points, en grève depuis août 2008. « L’hôtel sera transformé en résidences étudiantes et ouvrira dès l’automne prochain », dit Michael Porritt, directeur principal des résidences et du logement étudiant à l’Université McGill. L’institution est toujours en manque de logements près du campus pour ses étudiants et se montre intéressée par les immeubles à vendre au centre-ville ou dans les environs. Son parc de résidences est occupé à 98,5 %, selon M. Porritt. En 2003, McGill avait d’ailleurs acquis l’hôtel du Parc, sur l’avenue du même nom, pour le transformer en résidence de 700 lits, occupée aujourd’hui à 99 %. Jean Lortie, président de la Fédération du commerce, qui représente les employés en grève, soupçonne McGill de vouloir exploiter dans l’immeuble un « service de nature hôtelière » pour les étudiants. Le syndicat veut donc recourir à l’article 45 du Code du travail pour forcer le transfert de l’accréditation syndicale et de la convention collective à l’Université. «Ils annonçaient sur leur site Web un service de buanderie, de nettoyage des chambres, de réception, de restauration. Toutefois, ils viennent tout juste de retirer la page de leur site. Dès l’instant où on reçoit les papiers confirmant la transaction, on enclenche le processus pour faire valoir nos droits », dit M. Lortie. À McGill, M. Porritt refuse de faire des commentaires sur le sort des anciens employés du Four Points. Il assure cependant que l’Université n’a pas l’intention d’exploiter un service de type hôtelier dans l’immeuble et que qu’il sera transformé en résidences régulières. Il ne prévoit pas non plus renouer avec la fonction hôtelière du bâtiment durant l’été, quand les étudiants sont retournés dans leurs régions d’origine. http://www.lesaffaires.com/article/0/immobilier/2009-04-21/492168/mcgill-achetegravete-le-four-points-pour-18-75mdollars.fr.html (21/4/2009 18H56)
  9. Gilbert: quelques fils qui ont besoin d'être démêlés (en partie à cause de moi, désolé !): celui du 1061 St-Alexandre, Le Wilson, (à côté des lofts Gillette) : celui du 1200 St-Alexandre, Lofts St-Alexandre (en face du consulat américain): Les titres des fils sont à corriger ainsi que du contenu qui se retrouve au mauvais endroit: http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=4018 http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=9919 *********************************************** Le projet (mort ?) de l'hôtel Quartier, rue Sherbrooke près de Amherst Le fil de l'ancienne banque Royale sur St-Jacques dans le vieux (défunt projet de Buddha Bar Hotel) Tous semble être dans le même fil: http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=989 *********************************************** Merci pour le ménage !
  10. Nouvelle mairie dans le parc René-Masson - Mort et presque enterré Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du samedi 11 et du dimanche 12 avril 2009 Mots clés : Union Montréal, Parc René-Masson, Mairie, Québec (province), Montréal Le projet de construction d'une nouvelle mairie dans le parc René-Masson est mort et presque enterré. Les quatre élus d'Union Montréal dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles ont retiré leur appui au projet piloté par le maire Cosmo Maciocia. Ils ont annoncé, mardi, leur intention d'officialiser l'abandon du projet au cours des prochaines semaines. Appréhendant des dépassements de coûts importants, les conseillers Joe Magri, André Bélisle, Maria Calderone et Joseph Di Pietro estiment qu'il vaut mieux renoncer à construire la nouvelle mairie. Lors de la période d'intervention des élus à la séance du conseil d'arrondissement mardi soir, Joe Magri a pris la parole au nom de ses collègues pour annoncer leur décision commune. Sans leur appui, le projet du maire Maciocia devient caduc. Depuis son annonce en 2007, le projet n'a cessé de susciter la contestation. Afin de loger sous un même toit la mairie et la maison de la culture, l'arrondissement avait planifié de sacrifier un boisé du parc René-Masson pour y construire un nouvel édifice au coût de 18,4 millions. Un avis défavorable du Conseil du patrimoine et les protestations des résidants du secteur et du Conseil régional de l'environnement (CRE) de Montréal n'avaient pas réussi à faire fléchir les élus majoritaires. Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs avait même dû intervenir en janvier 2008 lorsque l'entrepreneur embauché par l'arrondissement avait entrepris d'abattre des arbres sans autorisation. M. Magri a expliqué hier que de récentes modifications au projet laissaient entrevoir une augmentation des coûts. Il soutient qu'en raison du climat économique actuel, mieux vaut se contenter des espaces de bureau loués par l'arrondissement. Les élus dissidents souhaitent toutefois aller de l'avant avec la construction d'une maison de la culture qui pourrait être construite à côté de la bibliothèque, sur le boulevard Perras. Il s'agit du deuxième sujet de discorde en moins d'un mois entre M. Maciocia et les quatre conseillers de son équipe. Le mois dernier, ceux-ci avaient critiqué les propos du maire qui suggérait de revoir les frontières de l'arrondissement. Mais M. Magri refuse d'y voir une chicane politique. «On a des divergences d'opinion, mais j'ai beaucoup de respect pour M. Maciocia», a-t-il dit. Il a été impossible d'obtenir les commentaires de M. Maciocia, mais son attaché de presse a indiqué que le maire était fort déçu de la décision de ses collègues. Un montant de 1,4 million aurait déjà été dépensé par l'arrondissement pour les honoraires ainsi que pour les plans et devis. Le volte-face des élus d'Union Montréal a enchanté la conseillère de Vision Montréal, Suzanne Décarie, tout comme André Porlier, directeur général du CRE. Une résolution confirmant l'abandon du projet devrait être entérinée par le conseil d'arrondissement lors d'une prochaine assemblée. Le contrat conclu avec la firme Dessau devra aussi être annulé. http://www.ledevoir.com/2009/04/11/245189.html (11/4/2009 8H51)
  11. Transport en commun dans le grand Montréal - Les projets abondent pour desservir 82 municipalités Le Devoir Pierre Vallée Édition du samedi 11 et du dimanche 12 avril 2009 Mots clés : Métro, Transport en commun, Municipalité, Transport, Montréal «Il faudra investir d'ici 10 à 15 ans environ 10 milliards de dollars» D'ici quelques années, le transport en commun dans la grande région métropolitaine est appelé à se développer. Déjà, certains projets ont été amorcés et plusieurs autres restent à venir. Survol des divers projets liés au transport en commun dans la région montréalaise. La part du lion des sommes qui seront investies prochainement dans le développement du transport en commun ira au métro de Montréal. Au premier chef, il y a le remplacement des vieux wagons MR63 par des wagons neufs. On compte aussi rénover la flotte de wagons MR73. S'ajoutent à cela deux importants programmes de rénovation, soit Réno-Système, qui permettra la mise à jour des divers systèmes du métro, comme les communications et l'alimentation électrique, et le programme Réno-Stations, consacré à la rénovation des stations de métro. Quant aux trains de banlieue, une somme sera affectée à l'entretien de la flotte de ces trains. En plus du métro, chacune des sociétés de transport fera l'acquisition de nouveaux autobus. «Tous ces projets, souligne Richard Tremblay, directeur des finances de la Commission métropolitaine de Montréal (CMM), s'inscrivent dans le maintien du patrimoine et ils ne sont pas à proprement parler des projets de développement.» À ce titre, un seul projet a déjà reçu l'aval des autorités. Il s'agit de la nouvelle ligne de train de banlieue qui partira de Mascouche, passera par Repentigny et gagnera l'île de Montréal par Pointe-aux-Trembles et Rivière-des-Prairies. «Si on tient compte de tous les projets de maintien et qu'on y rajoute le train de l'Est, c'est environ cinq milliards de dollars qui seront prochainement investis dans le transport en commun dans la région métropolitaine.» Projets à l'étude Les projets de développement du transport en commun sont donc encore aujourd'hui à l'étape de l'étude. Parmi ces derniers, trois se dégagent du lot. Mentionnons en premier le prolongement de la ligne bleue du métro vers Anjou. «C'est un projet qui devrait voir le jour puisqu'il s'agit d'un projet prioritaire pour la Société de transport de Montréal.» Le second projet qui devrait aboutir sous peu concerne le lien rapide entre l'aéroport Trudeau et le centre-ville de Montréal. «Les études, à toutes fins utiles, sont terminées et on devrait avoir d'ici peu une annonce à ce sujet.» Quant au troisième projet, il s'agit du service léger sur rail (SLR) entre Longueuil et le centre-ville de Montréal. «Quant à ce projet, il est difficile de se prononcer présentement car nous ne connaissons pas tous les détails de ce qu'entend faire la Société des ponts fédéraux quant au pont Champlain.» Autres projets dans l'air On peut aisément avancer que ce ne sont pas les projets de développement du transport en commun dans la grande région montréalaise qui font défaut, puisque chaque intervenant dans ce dossier complexe caresse ses propres projets. Même si le métro vient tout juste de s'étendre à Laval, plusieurs souhaitent que la ligne orange soit entièrement bouclée, ce qui exigerait un second passage sous la rivière des Prairies. De plus, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, jongle avec l'idée d'introduire à Laval des trolleybus. À Montréal, ce sont plutôt les tramways qui sont susceptibles de refaire leur apparition. Plusieurs circuits ont déjà été proposés, dont les plus connus sont le tramway prévu sur l'avenue du Parc et celui sur le boulevard Pie-IX. À Longueuil, on aimerait bien voir la ligne jaune du métro se prolonger jusqu'au cégep Édouard-Montpetit. À l'Agence métropolitaine de transport (AMT), on étudie présentement de nouveaux tracés pour d'éventuelles nouvelles lignes de trains de banlieue. Il ne faudrait pas non plus passer sous silence les besoins des collectivités des couronnes nord et sud de Montréal. «Ces municipalités se sont beaucoup développées et forment de nouveaux pôles de déplacement où on trouve plusieurs générateurs de déplacements, comme les hôpitaux, les cégeps et les écoles. Il se fait aujourd'hui beaucoup de déplacements, non seulement vers Montréal, mais entre les différents territoires des deux couronnes. Il va falloir améliorer le service et y implanter des mesures préférentielles, comme des stationnements incitatifs et des voies réservées, si on veut répondre adéquatement à cette nouvelle demande.» Et combien tout cela coûtera-t-il? «Si on tient compte de tous les projets qui se retrouvent présentement dans le collimateur et qu'on y inclut les sommes déjà consacrées au maintien du patrimoine et au train de l'Est, on peut facilement avancer qu'il faudra investir d'ici 10 à 15 ans environ 10 milliards de dollars dans le transport en commun dans la grande région de Montréal.» Difficile gouvernance Ces projets verront-ils tous le jour et, dans l'affirmative, à quel moment? Difficile à dire, parce que les décisions relatives au développement du transport en commun dans la grande région montréalaise sont réparties entre les diverses instances qui sont concernées. Il y a d'abord le ministère des Transports, qui a son propre plan de gestion des déplacements pour la région métropolitaine. Et puis, il y a l'Agence métropolitaine de transport (AMC) qui a son mot à dire. S'ajoutent à cela les sociétés de transport et les municipalités qui ont chacune des plans de développement. Sans compter la CMM, qui regroupe les 82 municipalités de la région montréalaise, dont l'un des mandats réside justement dans la planification du transport en commun dans la région métropolitaine. N'y aurait-il pas lieu de simplifier? «À la CMM, nous sommes conscients du problème et nous avons mis en place un comité qui fera des recommandations quant à la gouvernance du transport en commun. Le gouvernement a aussi nommé un mandataire pour étudier la question. On verra bientôt les propositions qui en sortiront.» http://www.ledevoir.com/2009/04/11/245174.html (11/4/2009 8H44)
  12. Aéroports de Montréal - De grands projets en chantier Le Devoir Martine Letarte Édition du samedi 11 et du dimanche 12 avril 2009 Mots clés : Chantier, Projets, Aéroports de Montréal, Investissement, Transport, Montréal L'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau a investi 300 millions de dollars pour la construction du tout nouveau secteur des départs. Quelque 300 millions de dollars. C'est l'investissement qui a été nécessaire pour la construction du tout nouveau secteur des départs de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau vers les États-Unis, dont l'ouverture est prévue le 20 mai. Mais ce n'est pas tout. Aéroports de Montréal a bien d'autres projets en développement, comme la navette ferroviaire et l'harmonisation du réseau routier. Les nouvelles installations de départ vers les États-Unis de l'aéroport Montréal-Trudeau doivent améliorer le parcours des passagers de différentes façons. D'abord, s'ils devaient auparavant traîner leurs valises jusqu'aux douanes américaines, les passagers devront maintenant les déposer dès l'enregistrement au comptoir de la compagnie aérienne. «Les passagers se rendront ensuite à la sécurité canadienne, dotée d'un tout nouveau système de détection des explosifs à la fine pointe de la technologie, puis, enfin, à la douane américaine», indique Henri-Paul Martel, vice-président, ingénierie et construction, d'Aéroports de Montréal. «Cette nouvelle façon de faire permettra aux douaniers américains de se retrouver devant des passagers déjà sécurisés. Un système automatisé permettra également aux douaniers d'avoir accès à une photo des bagages et à leur poids, et ce sont eux qui auront le dernier mot quant à savoir si les bagages embarqueront dans l'avion.» Grâce à ces modifications, l'aéroport Montréal-Trudeau se conformera aux nouvelles exigences de sécurité des autorités américaines. Les passagers aussi devraient être satisfaits des nouvelles installations, d'après M. Martel. «Le chemin parcouru sera simplifié et raccourci, ce qui était un élément important à améliorer pour la clientèle. Au lieu d'arriver à l'extrémité de la jetée, les passagers arriveront au milieu, par une nouvelle porte.» L'investissement de 300 millions de dollars a aussi servi à l'aménagement d'un stationnement souterrain et de l'enveloppe de la future gare de la navette ferroviaire qui desservira le centre-ville et l'ouest de la ville. Navette ferroviaire Le projet de navette ferroviaire à l'aéroport Montréal-Trudeau ne date pas d'hier. Mais, depuis la fin 2007, les choses progressent plus rapidement. En effet, différents acteurs intéressés à développer le projet -- Aéroports de Montréal, l'Agence métropolitaine de transport, la Ville de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal, Transports Québec et Transports Canada -- se sont alors réunis et travaillent maintenant ensemble. «Pour arriver à réaliser le projet, ça va beaucoup mieux lorsqu'on travaille tous ensemble plutôt que chacun de son côté», affirme Henri-Paul Martel. Aéroports de Montréal croit que, cet été, on devrait avoir choisi le tracé du train. Deux options sont envisagées actuellement. Le tracé du CN, avec la Gare centrale, ou celui du CP, avec la gare Lucien-L'Allier. Toutefois, d'un côté comme de l'autre, les voies ferrées actuelles sont largement achalandées par les trains de marchandises. De nouveaux corridors seront donc construits exclusivement pour les passagers. En attendant d'être prêt à installer le quai, Aéroports de Montréal se sert de l'espace de la future gare comme autre stationnement. C'est bien beau, les stationnements, mais déjà 12 000 espaces sont disponibles à l'aéroport Montréal-Trudeau, et Aéroports de Montréal considère que c'est amplement suffisant. «Nous n'avons pas l'intention d'augmenter encore le nombre de places de stationnement et nous croyons qu'il est grand temps d'améliorer l'accès à l'aéroport Montréal-Trudeau par un moyen de transport beaucoup plus écologique que la voiture. D'où l'intérêt de la navette ferroviaire», affirme Christiane Beaulieu, vice-présidente, affaires publiques, d'Aéroports de Montréal. De plus, la navette ferroviaire permettrait de garantir le temps d'accès à l'aéroport, et ce, peu importe l'état de la circulation ou de la météo. «Nous voudrions que le trajet dure au maximum une vingtaine de minutes et que les départs s'effectuent également toutes les 20 minutes environ», indique M. Martel. Les passagers de l'aéroport Montréal-Trudeau pourront profiter de la fiabilité et de la rapidité de la navette ferroviaire, mais les nombreux employés de l'aéroport pourront aussi laisser leur voiture à la maison pour se rendre au travail. «La navette ferroviaire, c'est une tendance mondiale. Toutes les grandes villes d'Europe ont la leur. Toronto est en train de travailler sur le projet et Vancouver l'aura sous peu. Nous souhaitons la même chose pour Montréal», indique Henri-Paul Martel. Harmonisation du réseau routier Le réseau routier qui dessert l'aéroport Montréal-Trudeau bénéficiera aussi de changements importants. En effet, Transports Québec réaménagera le rond-point Dorval, un investissement de 224 millions de dollars. «Les travaux préliminaires ont déjà été réalisés, se réjouit M. Martel, mais ce mois-ci on commencera les travaux permanents.» Le nouvel échangeur sera élargi et comportera de l'espace pour les voies ferrées destinées aux passagers. De plus, le passage de l'autoroute 20 à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau sera grandement simplifié. L'investissement du gouvernement du Québec est important, mais Aéroports de Montréal devra aussi faire sa part. «Nous allons investir 100 millions de dollars pour effectuer des travaux sur le territoire de l'aéroport. Nous devrons raccorder nos routes à celles de Transports Québec et nous construirons aussi trois viaducs. De plus, nous devrons refaire les entrées de nos stationnements», indique M. Martel. Des travaux importants, donc, mais qui, d'après Aéroports de Montréal, sont nécessaires pour être achevés à la reprise économique prévue en 2010 ou 2011. Parce que, actuellement, l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau n'est pas des plus accessibles. «Nous en sommes tout à fait conscients, et d'ailleurs, la première entente de construction d'un nouvel échangeur que nous avons signée remonte à 1996, indique Mme Beaulieu. Ça fait longtemps que nous voulons améliorer l'accès à l'aéroport et nous sommes prêts à passer à l'action.» http://www.ledevoir.com/2009/04/11/245173.html (11/4/2009 8H40)
  13. Au centre-ville - Des pommetiers ne fleuriront plus Le Devoir Marco Bélair-Cirino Édition du samedi 11 et du dimanche 12 avril 2009 Mots clés : Quartier des spectacles à Montréal, Arbre, Montréal L'opération de «déforestation» a été effectuée hier par une vingtaine d'émondeurs afin de construire la future salle de concert acoustique de Montréal. Photo: Jacques Nadeau Une dizaine de pommetiers ont été coupés hier à la place Alfred-Duquesne, dans le Quartier des spectacles à Montréal, et ce, quelques semaines avant de fleurir. Et c'est sans compter la cinquantaine d'érables, d'ormes, de tilleuls et de frênes qui ont aussi été sciés. Le quadrilatère formé par les rues de Montigny, Clark, Ontario et Saint-Urbain où les arbres ont été abattus accueillera d'ici quelques mois l'Adresse symphonique, la future salle de concert acoustique de Montréal. L'opération a été effectuée par une vingtaine d'émondeurs peu avant midi hier. Les consultants en foresterie Groupe Desfor et Demers consultants forestiers ont étudié la possibilité de transplanter les arbres dans un autre espace vert. Les deux groupes sont arrivés à la conclusion qu'il valait mieux les couper, selon la Ville de Montréal. «Les pommetiers sur le site étaient d'un âge avancé et plusieurs présentaient des problèmes de toutes sortes. En ce qui a trait aux érables, ils sont désormais trop gros pour être transplantés et certains d'entre eux sont situés dans une fosse en trottoir insuffisamment grande pour leur croissance», a indiqué la Ville de Montréal par voie de communiqué jeudi soir. «Il en est de même pour les ormes et les tilleuls situés en bordure de rue. Parmi les autres essences qui se trouvent sur le site figurent le frêne et le micocoulier. Leur transplantation n'est pas justifiée par les experts», a-t-elle ajouté. La Ville promet 64 nouvelles plantations sur le même site. Douze pommetiers et plus de 50 arbres feuillus seront notamment plantés. «Les essences ont été choisies en fonction de leur beauté et de leur résistance aux maladies.» À la fin du projet de construction du Quartier des spectacles, prévue en 2012, plus de 400 arbres auront été mis en terre dans le secteur, doublant ainsi le nombre d'arbres actuels, assure la Ville. La Ville de Montréal et ses partenaires publics investiront près de 150 millions de dollars au cours des quatre prochaines années dans le secteur de la Place des Arts et du Quartier des spectacles. Ceinturée par les rues City Councillors, Berri, René-Lévesque et Sherbrooke, la zone doit être entièrement transformée. Celle-ci compterait entre autres une trentaine de salles de spectacle et environ 80 lieux de diffusion de la culture. http://www.ledevoir.com/2009/04/11/245195.html (11/4/2009 8H36)
  14. De plus, on ne voit pas tellement bien sur la photo satellite, mais il y a un très gros dénivelé, le terrain vague est en haut et l'autoroute dans la falaise.
  15. J'ai pris une photo avec mon cell en passant cette après-midi, ça donne une idée:
  16. CHUM: des salles d'opération seront inutilisées durant cinq ans Le Devoir Kathleen Lévesque Édition du lundi 06 avril 2009 Mots clés : Saint-Luc, Salles d'opération, CHUM, Gouvernement, Hôpital, Montréal, Québec (province) Une portion des 39 salles d'opération prévues dès la phase 1 du futur CHUM demeureront inutilisées jusqu'à ce que l'hôpital soit achevé cinq ans plus tard, faute d'un nombre de lits suffisant pour hospitaliser tous les patients passés sous le bistouri. Ce n'est donc qu'en 2018 que les 772 lits seront disponibles et répondront au flot des chirurgies. Comme l'a appris Le Devoir, cette situation s'applique également à un certain nombre de laboratoires et de salles d'imagerie médicale qui dormiront, sans équipement, entre la phase 1 et 2 de la construction du CHUM. «Il y aura pendant un certain temps plus de blocs opératoires et de plateaux techniques disponibles qu'il n'y en aura en fonction», confirme au Devoir le directeur général par intérim du CHUM, Serge Leblanc. Il y a une semaine exactement, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, se plaisait à dire qu'en 2013, le CHUM serait «complet». Or, l'édifice devant être construit à l'arrière de l'actuel pavillon Saint-Luc constitue la phase 1 du projet et ne comptera qu'environ 400 des 772 lits prévus. Le deuxième édifice s'élèvera en lieu et place de Saint-Luc qui sera rasé. On devrait y trouver quelque 372 lits. Mais le partage du nombre de lits n'est pas définitif. Il pourrait varier selon les discussions qui auront lieu avec les deux consortiums soumissionnaires en partenariat public-privé que les gens proches du dossier appellent les «PPPistes». Entre les deux phases de construction, la première devant théoriquement prendre fin en 2013 et l'autre, en 2018, l'offre de services du CHUM se limitera à un certain nombre des 35 spécialités prévues dans le projet définitif. Cela signifie que les patients continueront à être soignés dans les pavillons Notre-Dame et Hôtel-Dieu. Mais personne ne peut dire quelle spécialité médicale sera offerte à tel ou tel endroit. La démolition de Saint-Luc pour la deuxième phase n'entraînera pas automatiquement le déplacement des spécialités de cet hôpital dans l'édifice déjà construit. «Il faut établir avec les PPPistes et les gens du CHUM la séquence des différents déplacements des activités cliniques. Bien que la construction se fasse en deux phases, il y en aura plusieurs pour les soins. [...] Je ne peux pas prédire comment ça va se passer», soutient Serge Leblanc. Pour reprendre les exemples donnés par M. Leblanc, il se pourrait que la cardiologie, actuellement concentrée à l'Hôtel-Dieu, ou la neurologie que l'on retrouve à Notre-Dame, soit déménagée dans la phase 1 et que certaines spécialités de Saint-Luc, que l'on s'apprêtera à démolir, soient déménagées pour cinq ans dans l'un ou l'autre des pavillons existants. Quels seront les critères pour choisir telle spécialité plutôt que telle autre? Rien n'est arrêté, confirme M. Leblanc «Ce n'est qu'au moment de la fusion complète que le CHUM offrira les 35 spécialités. Un plan de transition est prévu», a expliqué l'attachée de presse du ministre de la Santé, Marie-Ève Bédard. Tout ce va-et-vient reste toutefois à planifier, tout comme le nombre de lits ou même la traduction immobilière du plan clinique. Cela se décidera lors des négociations avec les soumissionnaires. L'exercice commencera le 20 avril prochain et s'étendra sur 44 semaines au cours desquelles se dérouleront 198 ateliers touchant l'ensemble des facettes du projet. Le coup d'envoi de cette importante étape a été donné lundi dernier alors que le premier ministre Jean Charest a procédé au lancement officiel de l'appel de propositions qui avait été reporté à quelques reprises. Pour accélérer le processus, le gouvernement du Québec a décidé de passer outre aux règles habituelles de consultation publique afin de ne pas ralentir davantage le projet qui a été revu et corrigé à maintes reprises. Serge Leblanc y a vu une volonté de premier plan de voir s'ancrer le CHUM le plus rapidement possible au centre-ville. Il reconnaît toutefois qu'il y a encore un scepticisme «légitime» dans les corridors. Selon lui, le chantier n'est plus très loin, et sa planification devrait se faire sans trop de heurts. «Ce qui reste n'est pas compliqué. On a établi tout notre programme fonctionnel et technique et il ne reste que quelques détails mineurs», soutient M. Leblanc. Les changements apportés l'automne dernier à la suite du lobby assidu des médecins spécialistes ont fait en sorte que le CHUM comptera 772 lits plutôt que 700 et 39 salles d'opération plutôt que les 30 d'abord prévues. Les blocs opératoires seront concentrés dans le premier édifice. Quelles spécialités s'y retrouveront les premières? Et combien de lits pourront répondre au volume des opérations chirurgicales? Chose certaine, il y aura un grand ballet que d'aucuns tenteront sinon d'orchestrer, du moins d'influencer. http://www.ledevoir.com/2009/04/06/244093.html (6/4/2009 0H40)
  17. Autant dire qu'on va voir pas mal de grues dans ce coin là d'ici un an !
  18. Atze

    Le 2-22 - 6 étages (2013)

    Le nouveau coeur de la Main Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du vendredi 03 avril 2009 Mots clés : Quartier des spectacles, rue Sainte-Catherine, Vitrine culturelle, Culture, Montréal Une façade de verre pour la Vitrine culturelle du 2.22 La future Vitrine culturelle de Montréal, angle Sainte-Catherine et Saint-Laurent. L'immeuble très attendu au carrefour des deux rues principales de Montréal se distinguera par un imposant rideau de verre de sept étages qui dévoilera en transparence la Vitrine culturelle de Montréal. L'édifice phare, dont Le Devoir a obtenu les projections architecturales en exclusivité, sera inauguré d'ici un peu plus d'un an à l'intersection de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent. Avec la future place des festivals, il constituera un élément central du Quartier des spectacles en formation au centre-ville. «On ose un geste architectural fort», dit fièrement Christian Yaccarini, président-directeur général de la Société de développement Angus, interviewé hier. L'infatigable promoteur défend depuis des mois ce projet appelé le 2.22 en référence aux anciennes adresses de la rue Sainte-Catherine Est. «Certains souhaitaient, par exemple, un immeuble dans la brique rouge qui caractérise Montréal. Nous avons préféré l'audace, en rapport avec les activités futures du bâtiment. C'est un édifice à vocation culturelle tout en transparence et en luminosité, ouvert sur la rue et sur le monde.» Le «starchitecte» français Paul Andreu a planché sur le concept avec ses collègues québécois Guy Favreau, de la firme Ædifica, et Gilles Huot, de GHA Atelier d'architecture. La construction comme telle de l'immeuble de quelque 6000 mètres carrés coûtera 11,5 millions de dollars; l'ensemble du projet mobilisera environ cinq millions de plus. Si tout se déroule selon le programme, la construction débutera en août prochain pour se terminer à l'été 2010. Outre la Vitrine culturelle, diffusant des informations sur l'offre artistique et scénique montréalaise, le rez-de-chaussée abritera les studios de la station de radio communautaire CIBL et une succursale de la librairie indépendante Olivieri, avec son bistrot. L'agora sera donc constamment animée par les rencontres littéraires ou radiophoniques et la clientèle de la Vitrine. «Cet édifice montrera ce qui se passe, exposera ses activités, résume M. Yaccarini. Ce n'est pas un édifice à bureaux. [...] La configuration réduit la surface utile de chacun des étages. Il faut payer un prix pour le grand atrium, et ce prix, concrètement, c'est l'étage de plus par rapport au projet initial.» Les niveaux supérieurs abriteront la Société de musique contemporaine du Québec, le Studio XX spécialisé en arts numériques, Artexte, un centre d'information en art contemporain, et tout en haut la galerie Vox. Au huitième et dernier étage se trouvera un bar avec sa grande terrasse végétalisée. Les négociations se poursuivent avec d'éventuels locataires de cet emplacement de rêve. De même, les discussions continuent avec «bien d'autres partenaires potentiels» pour l'occupation du quart des espaces restants. La façade transparente évoque une des marques distinctives de la permanence de la Caisse de dépôt et placement, dans le Quartier international. La double paroi de verre du 2.22 servira aussi d'écran de projection dans le cadre du Plan lumière du Quartier des spectacles. L'édifice aura trois entrées, une rue Sainte-Catherine et une sur chacun des côtés, rue Saint-Dominique vers l'est et sur le boulevard Saint-Laurent, autour d'un écran de la Vitrine culturelle. Cette autre face importante mêlera le verre et la pierre calcaire grise également utilisée sur la façade du Club Soda voisin. Une grande ouverture permettra de zieuter à l'intérieur du studio de la station de radio. La proposition poursuivra sa recherche des approbations officielles et consensuelles dans les prochaines semaines, de conseil en comité, très nombreux en cette ville. Après le comité de consultation en urbanisme hier matin et le conseil du patrimoine mardi dernier, ce sera le comité exécutif de la Ville le 15 avril, puis une séance de l'Office de consultation de Montréal en mai. Le projet a aussi été présenté à la Corporation de développement urbain, à la table de concertation du Faubourg Saint-Laurent, au Partenariat du Quartier des spectacles (avant-hier) et sera défendu mardi prochain devant le conseil d'administration de Culture Montréal. Une assemblée publique ouverte à tous est convoquée le 14 avril en soirée (à compter de 19h) au Monument-National, voisin du site. Le 2.22 a besoin de plusieurs dérogations pour voir le jour. Il ne respecte pas la hauteur limite ni les matériaux prévus par la Ville. En plus, le ministère de la Culture dit veiller à l'aire de protection du Monument-National, classé comme bien patrimonial. Dans les faits, le ministère a laissé construire la Maison du prêt d'honneur (à l'intersection Saint-Laurent et René-Lévesque), dans le périmètre de protection du grand théâtre. Le secteur historique a aussi subi des décennies de négligence. Bien d'autres immeubles de cette portion du boulevard Saint-Laurent s'avèrent dans un état aussi lamentable qu'outrageant. http://www.ledevoir.com/2009/04/03/243521.html (3/4/2009 1H06)
  19. Dès le début en marchant vers l'ancien Ben's, mais j'ai persévéré ... suivi d'un café bien sur !
  20. J'espère que tu vas les "poster" aussi. Tu t'es fait surprendre par la pluie ?
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