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Atze

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  1. Si Hydro-Québec voulait passer une ligne haute tension à cet endroit, tout le monde s'y opposerait... je ne vois pas en quoi c'est si différent. Ça bouzillerait toute la vue sur le skyline de Montréal.
  2. L'entrevue - Se mettre au vert pour sortir du rouge Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 01 juin 2009 Mots clés : Saska Sassen, Ville, Sociologie, Crise économique, Québec (province) La crise est peut-être une bonne chose pour les villes, dit la sociologue américaine Saska Sassen La sociologue américaine Saska Sassen Sortir du marasme par l'architecture verte, l'achat local et les placements responsables. Les grandes métropoles du monde, frappées de plein fouet par la crise économique, doivent désormais faire face à leur destin. Et c'est en se convertissant au développement durable, mais aussi en tirant profit de leur caractère cosmopolite qu'elles pourraient bien trouver la source d'un renouveau, croit la sociologue américaine Saska Sassen, spécialiste des «villes globalisées». Grande théoricienne de l'urbanité, habituée des rencontres internationales sur la ville et auteure de La Globalisation, une sociologie (Gallimard), Saska Sassen n'a guère d'angoisse devant les indicateurs économiques qui dépriment. Au contraire. «Cette crise est peut-être une bonne chose, et il ne faudrait pas la gaspiller», lance-t-elle au téléphone. Le Devoir l'a jointe il y a quelques jours à son bureau de l'Université Columbia, à New York, où elle enseigne depuis plusieurs années. Pour les grands centres urbains de la planète, le coup a pourtant été très dur. En 2008, la ville de New York a dû composer avec une chute considérable de son produit municipal brut de dix milliards de dollars, en raison des soubresauts des marchés financiers et des conséquences délétères sur les économies urbaines. La même logique a coûté huit milliards de dollars à Los Angeles et n'a pas épargné non plus les grands centres financiers du globe, comme Londres, Paris, Dubaï et consorts, qui, en tant qu'«infrastructures vivantes de l'économie globale», se sont retrouvés au premier rang pour vivre la débâcle. À l'heure de la reconstruction, les espaces urbains doivent donc être soumis à une autre musique, estime l'universitaire, qui enseigne également à la London School of Economics. «Cette crise place désormais les villes devant des défis importants de reconstruction et de redynamisation, dit Mme Sassen. C'est aussi une chance pour elles de repenser leur cadre de développement pour l'inscrire désormais dans un processus de développement durable, tout en étant globalisées.» Repenser le cadre Se mettre au vert pour sortir du rouge, l'offre est audacieuse, mais impossible à refuser, selon elle. «Actuellement, il y a un risque, une tentation de ne pas construire, de freiner le développement des villes et surtout de mettre de côté les questions environnementales en raison de la crise, dit-elle. Mais c'est finalement le chemin inverse qu'il faut emprunter: les villes doivent continuer à construire et à réorganiser leur tissu urbain avec des programmes verts qui sont le meilleur moyen de leur redonner une vitalité.» Le projet est clair et son économie, redoutable. En réduisant en effet les distances parcourues pour le transport des matériaux de construction de nouveaux immeubles, en mobilisant les entreprises locales pour faire du neuf avec du vieux dans le respect des écosystèmes, en intégrant des innovations vertes -- solaire, géothermie et compagnie -- dans les nouveaux développements, par exemple, «cela va créer une énorme quantité de travail», dit Mme Sassen, qui croit aussi beaucoup aux partenariats entre le public et le privé pour tracer les nouvelles lignes du développement des villes. «Les entreprises, les communautés ont un besoin vital de la ville et de ses infrastructures» et c'est ce qui devrait motiver leur engagement dans cette conversion des territoires urbains. Ces territoires, tout en cherchant à inscrire durablement leur économie dans le local, doivent par contre continuer à conjuguer leur avenir au temps de la globalisation pour s'en sortir, croit la sociologue. «Ces deux conditions semblent contradictoires, souligne-t-elle, mais elles ne le sont pas. C'est une autre façon de penser la globalisation en appréhendant ce phénomène dans ses localisations multiples.» Localisations multiples qui prennent forme dans les villes, ces lieux cosmopolites et vivants où les grandes orientations d'une société peuvent se matérialiser. «Les gouvernements parlent, dit Mme Sassen, mais la ville peut agir.» Toutes couleurs unies Le vert, c'est bien. Mais ce n'est toutefois pas assez pour permettre aux métropoles de dessiner les contours d'une nouvelle urbanité. Contours qui devraient, selon la sociologue, s'enrichir des diversités culturelles et ethniques qui animent la ville. Et qui vont l'animer davantage à l'avenir en raison de l'exode rural induit par la crise économique. «L'immigration et l'ethnicité sont trop souvent représentées sous la forme de l'altérité», écrit d'ailleurs Saska Sassen dans son dernier livre. Or, il faut plutôt les voir comme «des processus à travers lesquels les éléments globaux se localisent et où les cultures du monde entier se déterritorialisent». Et, «au même titre que l'internationalisation des capitaux», toutes ces couleurs unies doivent du coup être considérées comme «un aspect fondamental de la globalisation aujourd'hui». Cette globalisation des villes est bien sûr imparfaite: «La ville globalisée idéale n'existe pas», dit-elle. Mais le phénomène semble toutefois mieux profiter à des métropoles de taille moyenne qui ont répondu aux sirènes de la haute finance mondialisante, sans toutefois négliger leur tissu social et le cadre de vie agréable que ce tissu peut envelopper lorsqu'il est bien entretenu. En la matière, au Canada, des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver peuvent certainement être citées en exemple. Elles sont dans le Top 10 des villes qui réussiraient le mieux à vivre au temps de la globalisation, selon une étude que vient de terminer Mme Sassen et qu'elle se prépare à publier. Soixante-dix métropoles et 63 critères d'évaluation «objectifs» (économiques, sociaux et culturels), souligne-t-elle, étaient dans son viseur. «Alors que les villes américaines sont en crise profonde, on constate que plusieurs villes moyennes européennes ou canadiennes, elles, se portent un peu mieux. Édimbourg, Zurich, Madrid, Toronto, Montréal, Copenhague ont toutes la particularité d'avoir innové pour le bien collectif par le passé. Elles inspirent confiance et elles prouvent aussi qu'en matière de milieu urbain, il faut aller au-delà du profit.» http://www.ledevoir.com/2009/06/01/253031.html (1/6/2009 10H04)
  3. Atze

    Air France 447

    Un avion disparaît Radio-Canada Mise à jour le lundi 1 juin 2009 à 9 h 33 Photo: AFP/Jack Guez - Un Airbus A330 appartenant à Air France, à l'aéroport de Roissy, près de Paris, le 20 juillet 2006. Un Airbus transportant 228 personnes, assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris, a disparu des écrans radars au large des côtes brésiliennes trois heures et demie après son décollage, vers 22 h 30, heure locale. « Air France a le regret d'annoncer être sans nouvelles du vol AF 447 effectuant la liaison Rio-Paris avec 216 passagers à bord et partage l'émotion et l'inquiétude des familles concernées », a déclaré une porte-parole de la compagnie aérienne française. Foudroyé L'appareil a traversé une zone orageuse avec fortes turbulences à 2 h GMT. Un message automatique signalant une panne de circuit électrique a ensuite été reçu à 2 h 14 GMT, a indiqué Air France. « Le plus vraisemblable est que l'avion a été foudroyé », a déclaré à la presse François Brousse, directeur de la communication d'Air France. « L'avion est entré dans un zone orageuse avec de fortes perturbations qui a provoqué des dysfonctionnements. » Une mission de recherche est en cours aux abords de l'archipel brésilien de Fernando de Noronha, a indiqué l'armée de l'Air brésilienne. Cette dernière précise que l'Airbus a disparu à environ 300 km au nord-est de la ville de Natal. L'hypothèse la plus tragique « sérieusement envisagée » « L'avion n'est certainement plus en vol à l'heure actuelle », a déclaré Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France, lors d'une conférence de presse au siège de la compagnie, à Roissy. « À l'heure où je parle, il n'a plus de réserve de pétrole », a-t-il ajouté. Un peu plus tôt, le ministre Borloo avait déclaré au réseau France Info que « malheureusement, c'est affreux, mais l'hypothèse la plus tragique doit être sérieusement envisagée ». http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/06/01/001-AVION-ALERTE.shtml (1/6/2009 9H47) French plane lost over Atlantic BBC Page last updated at 13:35 GMT, Monday, 1 June 2009 14:35 UK An Air France plane carrying 228 people from Brazil to France has vanished over the Atlantic after a possible lightning strike, airline officials say. The Airbus sent an automatic message at 0214 GMT, four hours after leaving Rio de Janeiro, reporting a short circuit as it flew through strong turbulence. It was well over the ocean when it was lost, making Brazilian and French search planes' task more difficult. Charles de Gaulle airport in Paris has set up a crisis centre. "The plane might have been struck by lightning - it's a possibility," Francois Brousse, head of communications at Air France, told reporters in Paris. France's minister responsible for transportation, Jean-Louis Borloo, ruled out hijacking as a cause of the plane's loss. Flight AF 447 left Rio at 1900 local time (2200 GMT) on Sunday. It had 216 passengers and 12 crew on board, including three pilots. The passengers included one infant, seven children, 82 women and 126 men. Details of the passengers' nationalities were not being released immediately but it is believed that a number of Italians and Britons are among the French people and Brazilians aboard. Long search The Airbus 330-200 had been expected to arrive in Paris at 1110 local time (0910 GMT). It is reported to have disappeared 300km (186 miles) north-east of the Brazilian city of Natal. Brazilian air force spokesman Col Henry Munhoz told Brazilian TV it had not been picked up by radar on the Cape Verde Islands on its way across the Atlantic, and confirmed that Brazilian air force planes had left Fernando de Noronha to search for the missing airliner. A French military plane also flew out of Senegal to take part in the search. Mr Borloo said the airliner would already have run out of fuel. "Nothing on Spanish radar, nothing on Moroccan radar, nothing on French radar - we seriously have to fear the worst," he added. Douglas Ferreira Machado, head of investigation and accident prevention for Brazil's Civil Aeronautics Agency, said the search would take "a long time". "It could be a long, sad story," he told Brazil's Globo news. "The black box will be at the bottom of the sea." An Air France spokeswoman said there had been no radio contact with the plane "for a while". TIMELINE Air France Airbus A330-200 believed to be the missing plane - archive image from AirTeam Images Flight AF 447 left Rio at 1900 local time (2200 GMT) on Sunday Airbus A330-200 carrying 216 passengers and at least 12 crew Contact lost 0130 GMT Missed scheduled landing at 1110 local time (0910 GMT) in Paris Crisis centre An Air France official told AFP that people awaiting the flight would be received in a special area at Charles de Gaulle airport's second terminal. Relatives and friends of the passengers have been ushered away from the main arrivals hall, the BBC's Alistair Sandford reports from Paris. "I want to say that everyone at Air France is deeply moved and shares the grief of the relatives of the passengers, and we will do everything possible to help them," said the chief executive of Air France, Pierre-Henri Gourgeon. French President Nicolas Sarkozy expressed deep concern and called on the relevant authorities to do everything they could to find the plane, his office said. Air France has opened a telephone hotline for friends and relatives of people on the plane - 00 33 157021055 for callers outside France and 0800 800812 for inside France. This is the first major incident in Brazilian air space since a Tam flight crashed in Sao Paulo in July 2007 killing 199 people. http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8076848.stm (1/6/2009 9H54)
  4. Atze

    Centropolis Laval

    Urbain, peux-tu citer ta source ? Ça vient du site de Starwood ? Si c'est le cas, le projet vient d'être reculé d'un an.
  5. Un écrin de verre et de bois pour l'OSM Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du vendredi 29 mai 2009 Mots clés : salle de concert, OSM, architecture, Montréal Le concept architectural est dévoilé et le chantier commence. La salle de l'OSM coûtera 259 millions sur près de 30 ans aux contribuables. photos groupe immobilier ovation L'«Adresse symphonique», le nom temporairement donné à l'endroit où l'OSM s'installera à temps pour sa saison 2011-12, aura une apparence chaleureuse, moderne et épurée où le bois (du hêtre tout québécois) sera omniprésent, surtout en raison de ses propriétés acoustiques. Ce sera donc une boîte ondulante de bois ceinturée d'une boîte de verre anguleuse et translucide. Les plans virtuels de la future salle de l'Orchestre symphonique de Montréal ont été dévoilés hier matin, alors que le vrai chantier débutait avec la démolition des stationnements souterrains sur l'esplanade nord-est de la Place des arts (PdA). L'Adresse symphonique (c'est son nom officiel pour l'instant) sera inaugurée à l'automne 2011, et maestro Kent Nagano a promis qu'il sera alors au pupitre. «Acoustiquement parlant, si on veut être de calibre international, la stratégie de mettre une boîte dans une boîte est importante», a expliqué au Devoir Michel Languedoc, architecte directeur du projet de la firme montréalaise Ædifica. «Mais au lieu de boîtes, nous préférons parler d'un joyau dans un écrin... » Ædifica travaille avec Diamond and Schmitt Architects de Toronto, qui a notamment conçu le Center for Performing Arts de Toronto. Les deux firmes collaborent au Groupe immobilier Ovation, une filiale de SNC-Lavalin chargée de la construction, du financement, de l'exploitation et de l'entretien de l'équipement culturel majeur réalisé en partenariat public privé (PPP). Québec va payer Ovation pendant 27 ans et deviendra propriétaire des lieux en 2038. Les investissements nécessaires pour la durée du contrat sont maintenant évalués à 259 millions (en dollars d'aujourd'hui). «Nous sommes dans les échéanciers que nous nous étions fixés en 2006 [au moment de l'annonce du PPP] et nous avons même fait un petit peu mieux au niveau des coûts», a dit le premier ministre Jean Charest, en conférence de presse, rappelant que le budget initial prévoyait une enveloppe de six millions de plus. «C'est donc mission accomplie pour les objectifs fixés. On construit une salle qui sera de haut calibre.» L'orchestre à l'enviable réputation mondiale attend sa salle de concert depuis des décennies, et plusieurs projets précédents sont morts-nés. Lucien Bouchard, ex-premier ministre du Québec et président du conseil d'administration de l'OSM, a déridé l'assemblée en soulignant la réussite de Jean Charest dans ce long et fastidieux dossier. «Je dois exprimer un double sentiment contradictoire, l'humilité et la fierté, a dit M. Bouchard. L'humilité est personnelle, la fierté collective. J'ai l'humilité de reconnaître que le premier ministre Charest a réussi là où j'ai échoué ainsi que d'autres qui m'ont précédé d'ailleurs.» Interpellant l'actuel chef du gouvernement, il a lié ce succès «à vos talents et à l'authenticité» mais aussi «à cette bénédiction qui vous est échue, celle de la durée en politique qui vous donne le privilège à la fois d'annoncer les projets et d'inscrire votre nom sur les pierres inaugurales». La conférence de presse se tenait sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier, un lieu de diffusion multifonctionnel étrenné par l'OSM le 21 septembre 1963. L'orchestre occupera sa nouvelle maison 240 jours par année, le reste étant cédé aux clients de la PdA. La ministre de la Culture demeure confiante pour l'occupation maximale des milliers de fauteuils du complexe culturel qui comprendra alors six salles de différentes tailles. Celle de l'OSM sera du type «shoe box», une configuration qui a fait ses preuves mondialement. Elle deviendra la dernière salle signée par l'acousticien feu Russel Johnson, fondateur de la firme new-yorkaise Artec. L'Adresse symphonique, constituée à 70 % de bois, occupera près de 20 000 mètres carrés et pourra accueillir 1900 spectateurs, 120 musiciens et 200 choristes. L'entrée principale sera rue Saint-Urbain, devant deux places vertes, elles aussi en construction dans le Quartier des spectacles. Maestro Nagano a confié avoir déjà reçu des courriels et des appels de personnalités du monde (le maire d'une grande ville des États-Unis, un prix Nobel... ) signifiant leur bonheur de voir construire ce lieu culturel. «Ils ne m'ont pas félicité personnellement. Ils étaient heureux que je fasse partie, avec l'orchestre, de quelque chose d'exceptionnel, ici, à Montréal, au Québec et au Canada», a dit le chef Nagano qui n'a imposé qu'une seule condition au projet, soit le choix d'Artec. «Je reste humble devant cette nouvelle, parce que moi et mes collègues de l'OSM ne sommes que de simples artisans qui pratiquent un ancien métier.» http://www.ledevoir.com/2009/05/29/252614.html (29/5/2009 6H58)
  6. Télécabines entre Montréal et Saint-Lambert - La Société du Vieux-Port n'est pas intéressée au projet de Skylink Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du vendredi 29 mai 2009 Mots clés : Skylink, Télécabines, Société du Vieux-Port, Montréal Une entreprise montréalaise rêve d'installer un système de télécabines reliant le Vieux-Port de Montréal à la ville de Saint-Lambert. Malgré l'originalité de ce mode de transport et le potentiel touristique qu'il offre, le projet ne fait pas l'unanimité. La Société du Vieux-Port de Montréal croit que le projet de télécabines que propose l'entreprise Skylink nuira à ses opérations, réduira la superficie de ses espaces verts, en plus de représenter une menace pour le patrimoine. C'est la raison pour laquelle elle n'entend pas donner son aval au projet. Tourisme Montréal et Héritage Montréal émettent aussi de sérieuses réserves quant à ces télécabines. La Société du Vieux-Port affirme avoir fait une analyse rigoureuse du projet de télécabines, avant de conclure qu'il contrevenait à plusieurs de ses principes en matière d'aménagement. Dans une lettre ouverte que nous publions en page A 8, la présidente et chef de la direction de la Société, Claude Benoit, énumère les raisons qui ont conduit son organisme à ne pas donner suite au projet. Elle évoque notamment la menace aux vues sur le fleuve et sur la ville, la destruction de vestiges archéologiques et la diminution d'espaces verts au profit de stationnements supplémentaires. La Société émet également des doutes quant à la viabilité financière du projet et de l'ampleur de ses retombées économiques. «Nous n'avons pas le droit de nous laisser distraire par des projets qui, bien que d'apparence séduisante, semblent être des initiatives qui relèvent davantage de l'improvisation», soutient-elle. Bien que le projet présente des attraits certains, Tourisme Montréal a opté pour la prudence. «Par principe, lorsqu'un de nos partenaires s'oppose pour des questions de valeurs, on préfère rester neutres», explique Pierre Bellerose, vice-président de Tourisme Montréal. «Le projet n'est pas inintéressant, mais il nous manque des informations comme décideur économique pour appuyer ce projet», ajoute-t-il. Rappelons que le projet de Skylink, financé entièrement par des intérêts privés, a reçu l'appui de nombreux organismes montréalais comme le parc Jean-Drapeau et Destination centre-ville. Le promoteur se heurte toutefois à l'opposition de la Société du Vieux-Port. Ce n'est pas la première fois qu'un projet de télécabines est évoqué à Montréal. Au XIXe siècle, on avait songé à relier le mont Royal à l'île Sainte-Hélène par téléphérique, rappelle Dinu Bumbaru, d'Héritage Montréal. Les promoteurs soutiennent que d'autres villes dans le monde ont adopté les télécabines et que celles-ci s'intègrent bien dans le paysage, même sur des sites patrimoniaux et historiques. «La question n'est pas de savoir si les pylônes seront élégants, rétorque M. Bumbaru. La question, c'est: "Est-ce qu'on doit manifester si peu de respect envers le fleuve Saint-Laurent pour qu'on plante des affaires n'importe comment dedans?"» Gérard Beaudet, directeur de l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal, croit que l'idée vaut la peine d'être examinée de plus près, mais il s'interroge sur la viabilité du projet. «Il me semble que c'est un projet très coûteux compte tenu du marché potentiel de gens à déplacer», dit-il. Il s'agit d'une occasion à ne pas manquer qui permettra aux touristes d'avoir une vue spectaculaire sur la ville, plaide pour sa part le directeur général de la Société de développement commercial du Vieux-Montréal. «C'est un investissement privé de 100 millions. Ce n'est pas tous les jours que ça nous tombe sur la tête. Aucun investissement n'est demandé auprès de la Ville ou des gouvernements par le promoteur», fait remarquer Daniel Soucy. http://www.ledevoir.com/2009/05/29/252626.html (29/5/2009 6H51)
  7. Tu as lu quelque chose d'intéressant (et d'accessible) dernièrement en économie ?
  8. Quelqu'un a l'intention de lire le livre de Jeff Rubins Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller ?
  9. J'aime beaucoup, je crois que ça va vraiment bien s'intégrer avec la Place des arts. Je vois quelques similitudes avec le musée d'art contemporain, c'est génial.
  10. Tu fais vraiment ton entrée en grand Maelstrom ! Bienvenu sur le board.
  11. Je trouve ça sympathique moi, ok, pas partout dans la ville, mais pour un projet, j'aime bien. Ce n'est pas une couleur très utilisé dans la ville, sauf peut-être à l'ETS, j'aime les formes carré, le jaune/rouge/vert. Si je comprends bien chaque unité sera une mini-maison en hauteur, je présume que ça s'adresse plus aux familles.
  12. L'APCHQ part en guerre contre la SHDM Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du mercredi 27 mai 2009 Mots clés : Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec, programme Accès condos, Construction, Québec (province) Les constructeurs d'habitations réclament l'abolition du programme Accès condos Sévèrement blâmée pour sa gestion du dossier du Faubourg Contrecoeur, la SHDM fait de nouveau l'objet de critiques. Cette fois, ce sont les entrepreneurs en construction qui l'accusent de concurrence déloyale, montrant du doigt le programme Accès condos. Estimant que le programme Accès condos est illégal, l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) a déposé une requête en Cour supérieure hier contre la Ville de Montréal et la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), afin que celles-ci cessent la mise en marché de tout projet lié à ce programme. Lancé en 2004, le programme Accès condos facilite l'accès à la propriété à Montréal. Grâce à un crédit d'achat, des ménages peuvent acquérir à un prix abordable une unité détenue en copropriété divise. Or, selon l'APCHQ, la SHDM agit comme constructeur et promoteur dans ce dossier sans toutefois détenir de licence, contrevenant ainsi à la Loi sur le bâtiment. Celle-ci précise d'ailleurs que les organismes publics ne peuvent obtenir une telle licence. «C'est la SHDM qui détermine l'emplacement, le nombre de logements, le type d'unité, le prix des unités, et c'est elle qui fait la vente. Elle n'agit pas comme promoteur et elle fait toutes ces étapes-là? Je trouve un peu ridicule de penser que les gens vont embarquer là-dedans», commente Marc Savard, directeur général de l'APCHQ du Montréal métropolitain. L'APCHQ ne s'oppose pas aux programmes d'accession à la propriété, mais elle estime que la SHDM et la Ville devraient plutôt se tourner vers des programmes de subventions pour acheteurs tel qu'Habiter Montréal. «Si elles jouent au promoteur-constructeur, comme elles le font présentement, c'est sûr qu'elles vont trouver des constructeurs sur leur chemin», ajoute M. Savard. L'APCHQ prépare le dossier depuis 13 mois. Elle souhaite que le Tribunal déclare illégale la façon d'agir de la SHDM et lui ordonne de cesser la mise en marché de tout nouveau projet dans le cadre d'Accès condos. Elle allègue que la SHDM représente une concurrence déloyale pour les entreprises en construction, car son statut d'organisme public lui permet notamment de financer ses projet à un taux d'intérêt «insignifiant» et la soustrait à l'obligation de payer des impôts sur certains revenus. Selon M. Savard, l'impact pour les promoteurs privés est majeur, car il devient difficile pour eux de vendre des unités lorsque la SHDM se pointe dans un quartier. La SHDM se défend d'agir comme un promoteur et de contrevenir à la Loi sur le bâtiment. «Quand on a développé le programme Accès condos, on l'a fait en se basant sur des opinions juridiques pour s'assurer qu'on ne contrevenait pas à la loi. Des vérifications récentes ont confirmé la même chose», indique Gabrielle Collu, porte-parole de la SHDM. Le programme est offert à tous les entrepreneurs dont les projets respectent les critères établis par la SHDM, insiste-t-on. «Ce programme est un énorme succès», rappelle Mme Collu. Depuis 2004, le programme a permis à près de 1000 ménages d'acquérir une propriété. http://www.ledevoir.com/2009/05/27/252316.html (27/5/2009 9H04)
  13. Télécabines au-dessus du Saint-Laurent - L'opposition accuse le gouvernement d'irresponsabilité Le Devoir Alec Castonguay Édition du mardi 26 mai 2009 Mots clés : NPD, fleuve Saint-Laurent, Télécabines, Parti politique, Canada (Pays) Peut-on refuser un investissement de 100 millions sans analyser le projet, demandent le NPD et le PLC source : skylink Le projet de la compagnie Skylink Télécabines consiste à relier la Rive-Sud à Montréal par un système de télécabines, un peu comme celles qu'on peut voir dans les grands centres de ski, qui enjamberaient le Saint-Laurent. La société commerciale se heurte toutefois à un obstacle de taille: la Société du Vieux-Port refuse de s'intéresser au projet. Le NPD et le Parti libéral ont demandé hier au gouvernement Harper de «réveiller» la Société du Vieux-Port de Montréal, qui refuse, pour des raisons inconnues, d'analyser en profondeur un projet de transport urbain et touristique de 100 millions de dollars qui relierait Montréal et Saint-Lambert, sur la Rive-Sud. Les partis d'opposition aux Communes ont reproché hier au gouvernement Harper de laisser une société d'État fédérale -- la Société du Vieux-Port de Montréal -- bloquer un projet majeur de 100 millions de dollars pour la métropole. Le NPD et le Parti libéral jugent «inacceptable» que cette société d'État refuse d'analyser le dossier, alors que d'autres intervenants sont en train de le faire, notamment la Ville de Montréal. Ce projet, qui serait entièrement financé par des intérêts privés, est piloté par l'entreprise Skylink Télécabines, propriété de la famille montréalaise Jorgensen. Skylink prévoit de relier le Vieux-Port de Montréal, le parc Jean-Drapeau et la ville de Saint-Lambert grâce à un système de télécabines qui passerait au-dessus du Saint-Laurent. Un nouveau moyen de transport écologique entre Montréal et la Rive-Sud qui serait également une attraction touristique, selon les promoteurs (voir texte publié hier dans Le Devoir). Le projet a été substantiellement modifié cet hiver pour plaire au Vieux-Port de Montréal, réfractaire à ce système de transport pourtant déjà utilisé dans plusieurs villes, notamment Alger et Barcelone. Malgré les modifications au projet et les appuis récoltés par Skylink depuis janvier, la Société du Vieux-Port refuse d'analyser le dossier. Pendant deux semaines, la société d'État a refusé d'expliquer au Devoir les raisons du blocage. Hier encore, il a été impossible d'avoir des commentaires. À la Chambre des communes, le NPD et le Parti libéral ont tenté d'en savoir plus auprès du ministre des Transports, John Baird, responsable du Vieux-Port. Mais, dans ses réponses, le ministre a semblé confondre la Société du Vieux-Port et le Port de Montréal, deux entités différentes. En français, il a parlé du Vieux-Port, mais en anglais, il a parlé du Port de Montréal. John Baird a affirmé qu'il allait soulever la question lors d'une rencontre à venir (reste à savoir avec qui!). Son bureau n'a pas rappelé Le Devoir pour préciser les démarches du ministre. Au bureau du ministre responsable de Montréal, Christian Paradis, on affirme que le ministre va suivre «attentivement» ce dossier. Mark Quinlan, porte-parole de M. Paradis, ajoute toutefois que la Société du Vieux-Port est indépendante du gouvernement et qu'Ottawa ne peut donc pas forcer une analyse du dossier. Le député d'Outremont et lieutenant de Jack Layton au Québec, Thomas Mulcair, soutient que le gouvernement Harper ne doit pas faire d'ingérence dans les activités d'une société d'État, mais que c'est aussi le travail du gouvernement de «réveiller» la direction du Vieux-Port quand elle fait fausse route. «On est en pleine récession. Il y a un projet de 100 millions de dollars sur la table, entièrement financé par des intérêts privés, et on ne veut même pas en faire une analyse sérieuse. Ça n'a pas de sens!», a-t-il dit au Devoir. Denis Coderre, le lieutenant politique de Michael Ignatieff, affirme qu'en temps de crise économique, «le gouvernement a la responsabilité d'analyser tous les projets importants pour Montréal, surtout quand il n'y a pas d'argent public» impliqué. «On ne demande pas de dire oui tout de suite, on demande de faire un vrai travail d'analyse. Sinon, ça démontre à quel point les conservateurs sont déconnectés de la réalité de Montréal, qui est la locomotive économique du Québec», dit le député libéral. Retombées économiques de 120 millions Selon les études de marché de Skylink, obtenues par Le Devoir, près de 3000 personnes par heure utiliseraient les télécabines entre Montréal, le parc Jean-Drapeau et Saint-Lambert. Le système par câbles fonctionnerait 12 mois sur 12. En utilisant le programme T.E.A.M mis au point par le Conference Board du Canada, Skylink estime que ce système de télécabines permettra d'attirer plus de touristes à Montréal. L'entreprise estime que les retombées économiques seront de 120 millions de dollars par année, soit plus que le défunt Grand Prix de F1 du Canada. Pour y arriver, Skylink estime que son projet, une fois mature, fera augmenter de 4,1 % le nombre de touristes. «Ça pourrait devenir un symbole pour Montréal, comme la Tour du CN à Toronto. Imaginez la vue de Montréal en traversant le fleuve!», s'est exclamé en entrevue Jeff Jorgensen, vice-président de Skylink. http://www.ledevoir.com/2009/05/26/252159.html (26/5/2009 14H17)
  14. Je pense surtout que ça va très mal vieillir... pensez à quoi avait l'air les télécabines de la Ronde dans les dernières années...
  15. Les Cours Géorgiennes - Autant en emporte le vent, version Boucherville Le Devoir Émilie Corriveau Édition du samedi 23 et du dimanche 24 mai 2009 Mots clés : Boucherville, Cours Géorgiennes, Habitation, Québec (province) «On veut que l'endroit reste privé et paisible» Trois types de bâtiments d'inspiration historique constituent Les Cours Géorgiennes. Sur la photo, le modèle Colony. À la croisée des autoroutes 20 et 30, sur la rive sud de Montréal, se trouve la ville de Boucherville. Très prisée pour son caractère familial et son patrimoine historique, cette banlieue connaît depuis quelques années un important développement. C'est au coeur de l'un de ses nouveaux quartiers que sont construites Les Cours Géorgiennes, un projet domiciliaire conjuguant architecture contemporaine et inspiration néoclassique. À deux pas du Carrefour de la Rive-Sud (Ikea), à quelques minutes à peine du pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, se déploie depuis septembre 2008 le plus récent projet du promoteur Les Habitations Signature Inc. D'une valeur de 125 millions de dollars, le concept comprend 74 bâtiments de trois niveaux, lesquels renferment un total de 592 unités de logement haut de gamme en copropriété. «Nous privilégions toujours un type d'aménagement intégré, plutôt que de construire de grands complexes d'appartements. Pour nous, la qualité de vie est très importante, et nous souhaitons que les acheteurs se sentent réellement chez eux. C'est pour cette raison, par exemple, qu'il n'y a pas de route qui passe à travers le projet. On veut que l'endroit reste privé et paisible. C'est vraiment une question de tranquillité et d'intimité», affirme Gilbert Gagné, directeur principal des ventes chez Habitations Signature. Un peu d'histoire Trois types de bâtiments d'inspiration historique constituent Les Cours Géorgiennes. Nommés Régence, Colony et Les Bourgs, ces bâtiments se caractérisent par une architecture à la fois contemporaine et néoclassique. Les colonnes, les frontons, la fenestration généreuse, la symétrie des constructions et les proportions harmonieuses rappellent le style géorgien, alors que les matériaux choisis et les couleurs donnent un ton actuel à l'ensemble. «Nous travaillons toujours en suivant un thème, explique Michelle Gaston, directrice du marketing chez Les Habitations Signature. Cette fois, nous nous sommes inspirés du film Autant en emporte le vent et de l'architecture qu'on trouve en Géorgie. Les grands balcons, les colonnes, les vastes espaces et l'entrée majestueuse, ç'a été notre point de départ, ce qui a allumé notre flamme, du côté créatif!» Acheteurs variés Conçues pour plaire autant aux familles qu'aux célibataires et aux aînés, Les Cours Géorgiennes proposent 18 modèles de condominiums différents. Pour éviter les mauvaises surprises aux acheteurs et leur faciliter le choix, tous les types de logements peuvent être visités sur place. Chacun a été décoré et aménagé de façon distincte afin que soient mises en valeur les diverses options. De l'unité moderne, dans le genre loft, à l'appartement sur deux étages, beaucoup plus classique, tous peuvent trouver leur compte en matière de style. C'est ce que souligne Mme Gaston: «Nous avons tenté d'aménager les espaces pour qu'ils conviennent à des gens de tous âges et avec des goûts différents.» L'échelle des prix, établie entre 154 000 et 287 000 $, taxes incluses, séduit plusieurs portefeuilles. La majorité des unités étant disponibles entre 180 000 et 220 000 $, de nombreux clients peuvent se permettre ce genre d'achat. «Les Cours Géorgiennes sont un projet qui convient autant au premier acheteur qu'à la jeune famille, au couple plus âgé, aux célibataires ou aux retraités. Les clients ont en moyenne 38 ans, mais on trouve vraiment des acheteurs dans toutes les tranches d'âge. Dans chaque édifice, il y a des unités pour toutes les fourchettes de prix et tous les besoins», précise M. Gagné. Bien aménagé Situé sur un terrain de 1,9 million de pieds carrés, le projet domiciliaire est bordé au nord par le parc de la Futaie (aménagé en milieu naturel) et comprend plusieurs aires naturelles. Au coeur du projet se trouve un espace vert spécialement aménagé; les résidants pourront s'y promener et profiter de la nature comme bon leur semble. Construits à bonne distance les uns des autres, tous les immeubles sont entourés de verdure. La proximité des bâtisses étant raisonnable, voire enviable, les acheteurs n'ont pas l'impression de se trouver chez le voisin lorsqu'ils mettent le nez à la fenêtre. Fait intéressant, le promoteur a pensé à aménager des piscines creusées et chauffées entre les bâtiments. Celles-ci sont accessibles à tous les résidants. Livraison En construction depuis août 2008, les premiers condos des Cours Géorgiennes ont été livrés en décembre de la même année. Plus de 90 unités sont actuellement vendues, sur un total de 592. Le promoteur estime que les derniers condos devraient être prêts d'ici trois ans. «Nous sommes dans les temps et tout va pour le mieux», confirme M. Gagné. *** Collaboratrice du Devoir *** Fiche technique - Les Cours Géorgiennes - Promoteur: Les Habitations Signature Inc. - Situation géographique: Boucherville, près des autoroutes 20 et 30, à proximité du Carrefour de la Rive-Sud (Ikea) - Nombre d'habitations: 74 bâtiments de trois niveaux comprenant un total de 592 unités en copropriété - Trois concepts d'habitation: - Régence - Colony - Les Bourgs - Modèles: 18 modèles de condominium - Superficie des unités: de 894 à 1851 pieds carrés, sur un ou deux niveaux - Prix: de 154 000 $ à 287 800 $, taxes incluses, la majorité se situant entre 180 000 $ et 220 000 $ - Premiers condos livrés en décembre 2008 - Fenestration généreuse - Nombreux espaces verts et parc à proximité - Cour privée pour les condominiums du rez-de-chaussée dans tous les bâtiments - Garages: quelques espaces prévus à l'intérieur, parc de stationnement à l'extérieur - Piscines creusées et chauffées - Vastes balcons - Foyers et sorties (barbecue et cuisinière) au gaz naturel en option - Chauffe-eau au gaz naturel - Frais de notaire inclus si l'acheteur transige avec la banque du constructeur Pour plus de renseignements: http://www.habitations-signature.com http://www.ledevoir.com/2009/05/23/251695.html (25/5/2009 8H48)
  16. Au 333, Sherbrooke Est - Sur le toit se trouvent trois terrasses Le Devoir Claude Lafleur Édition du samedi 23 et du dimanche 24 mai 2009 Mots clés : Terrasses, 333, Sherbrooke Est, Habitation, Montréal, Québec (province) La place centrale est bordée de maisonnettes de quatre étages Le 333 est un projet de condominiums de luxe conçu pour une clientèle qui souhaite vivre dans un emplacement stratégique, à la frontière entre le Plateau et le centre-ville, à deux pas des cafés et des restos de la rue Saint-Denis. Photo: Jacques Grenier Rue Sherbrooke, tout juste à l'ouest de la rue Saint-Denis, se cache l'un des joyaux de Montréal: le complexe d'habitation dit du 333 (Sherbrooke Est). Bien qu'il soit à la vue de tous, ce complexe -- qui se veut l'un des projets de condominiums les plus luxueux du centre-ville -- abrite, derrière ses deux tours de 10 étages, ce qui sera sous peu une magnifique place intérieure bordée de coquettes maisons de ville. «Pour nous, le 333, c'est l'un des fleurons de la rue Sherbrooke, une rue connue à travers le monde», lance fièrement Richard Lauzon, vice-président des ventes et du marketing du 333. En tant que Montréalais, on ignore souvent que cette rue est l'une de nos artères de prestige mondialement connues, comme la 5e Avenue à New York. «On dirait que tout ce qui se construit dans la rue Sherbrooke devient historique et vieillit bien, poursuit M. Lauzon. C'est une rue de patrimoine où on ne peut pas faire n'importe quoi. Nous sommes donc fiers d'y avoir construit un complexe immobilier de très haute qualité.» Une habitation à l'européenne Le 333 représente un investissement de 125 millions de dollars pour la société Homburg Invest inc., en partenariat avec SNS Bank de Hollande et Telemedia Ventures de Philippe de Gaspé Beaubien. Sur un terrain de cent mille pieds carrés (9000 m2), la tour est compte 83 condominiums alors que la tour ouest en compte 67. Derrière ces deux tours se trouve une grande place encerclée par 36 résidences de quartier. Une fois achevé, d'ici le mois d'août, le 333 se destine à être une référence dans le marché du condominium de luxe au centre-ville, estime le promoteur. «Il n'y a pas grand monde qui construit avec la qualité que nous avons ici», précise-t-il. Qui plus est, l'emplacement est unique puisque, comme il n'y a pas de haut bâtiment autour, la majorité des résidants bénéficient de belles vues à partir de presque tous les étages. Le 333 a incidemment le privilège d'être juché au sommet d'une côte, juste en face du Mont Saint-Louis, ce qui lui donne une vue plongeante sur le bas de la ville avec, sur sa droite, une spectaculaire vue des gratte-ciel du centre-ville. «Pas besoin d'être au 16e ou au 20e pour avoir une belle vue», fait remarquer M. Lauzon. En fait, le 333 se distingue justement par son nombre réduit d'étages, les concepteurs ayant voulu créer une habitation de style européen, avec un nombre réduit d'étages construits autour d'une place intérieure. «Nous avons voulu constituer une petite communauté destinée, entre autres, à une clientèle de gens venus de l'Europe et habituée à ne pas vivre en hauteur, mais plutôt autour d'une cour intérieure.» C'est pourquoi la place centrale -- qui sera bientôt baptisée -- est bordée de maisonnettes de quatre étages seulement. Chacune comporte environ huit unités d'habitation (dont certaines sur deux étages), avec un ascenseur privé donnant directement accès à l'appartement. De plus, les résidants du quatrième étage ont accès à la toiture, sur laquelle se trouvent la chambre principale ainsi qu'une terrasse extérieure de 400 pi2. Tous différents! Le 333 est un projet de condominiums de luxe conçu pour une clientèle qui souhaite vivre dans un emplacement stratégique, à la frontière entre le Plateau et le centre-ville, à deux pas des cafés et des restos de la rue Saint-Denis. L'une de ses caractéristiques est d'offrir deux cents unités de logement pratiquement toutes différentes. «Voilà qui rend le projet vraiment intéressant, autant pour les résidants que pour les investisseurs, souligne M. Lauzon, puisque presque chaque appartement est unique.» Ces condominiums se vendent entre 300 000 et 3 000 000 $. «S'il y a des unités très luxueuses, rapporte M. Lauzon, il y en a aussi beaucoup qui sont très abordables.» «S'il est vrai que ce que nous proposons, c'est du haut de gamme, ce n'est pas pour autant inabordable, insiste-t-il, puisqu'il y a beaucoup de nos condos qui se situent dans les 300 000, 400 000 ou 500 000 $.» Les ventes vont d'ailleurs bon train puisque, déjà, toutes les unités d'habitation de la phase 1 sont vendues, ainsi que 60 % de la phase 2, dont la construction prendra fin d'ici les vacances de la construction. La piscine suspendue de Montréal Et si jadis Babylone a eu ses jardins suspendus, voilà que, ce printemps, Montréal possède sa piscine suspendue! En effet, en longeant les tours bordant la rue Sherbrooke, vous remarquerez, en levant les yeux haut dans le ciel, que celles-ci sont reliées à leur sommet par une passerelle. Or c'est sur celle-ci qu'a été installée la piscine extérieure. De la sorte, elle offre une vue plongeante sur les alentours, notamment sur le centre-ville (imaginez... si le fond de la piscine avait été en verre!). «Sur le toit se trouvent trois terrasses avec tables à bistro, auvents, barbecue... presque comme à l'hôtel, ajoute Richard Lauzon. Et tous les résidants y ont accès, qu'ils vivent dans l'une des maisons de quartier ou dans les tours.» Soulignons enfin que Richard Homburg, l'investisseur à l'origine du 333, rapportait récemment que, selon lui, le secteur immobilier montréalais demeure sous-évalué par rapport aux autres villes du Canada et ailleurs dans le monde. «Montréal est stratégiquement situé au carrefour du commerce européen et nord-américain, déclarait-il. La ville possède toutes les qualités d'un marché immobilier de premier plan: une population nombreuse et éduquée, ainsi qu'une solide infrastructure de transport, une économie croissante soutenue par une saine activité dans plusieurs secteurs-clés tels que l'aérospatiale, les sciences de la vie et les technologies de l'information.» *** Collaborateur du Devoir http://www.ledevoir.com/2009/05/23/251699.html (25/5/2009 8H41)
  17. Cité Nature - Une oasis urbaine située à deux pas du centre-ville Le Devoir Jessica Nadeau Édition du samedi 23 et du dimanche 24 mai 2009 Mots clés : Village olympique, Cité Nature, Habitation, Québec (province), Canada (Pays) La zone sommeil perd en espace Cherchant à satisfaire aux normes en matière de développement durable et d'efficacité énergétique, le promoteur s'est engagé à préserver et à transplanter tout arbre existant sur le site du projet, déjà entouré de verdure. Situé dans le boisé du Village olympique et entouré du golf municipal et du parc Maisonneuve, le nouveau projet domiciliaire Cité Nature se veut une véritable oasis de verdure et de tranquillité au coeur de la ville. «L'attrait principal de Cité Nature, c'est son emplacement incomparable, estime Jamil A. Lessard, directeur des ventes RE/MAX McGill pour le projet domiciliaire qui comprend 174 unités dans un immeuble en béton de 11 étages. C'est très tranquille, entouré de nature, à quelques kilomètres seulement du centre-ville. C'est vraiment exceptionnel.» Tout a été conçu dans un souci d'harmonisation afin que le projet, qui comprendra huit édifices au total, s'harmonise parfaitement avec son environnement. Pour honorer les superbes paysages qui l'entourent, la firme d'architecture Béique, Legault et Thuot a misé sur d'immenses baies vitrées et un revêtement extérieur en bois pour les deux premiers étages. Par ailleurs, une attention particulière a été accordée à l'aménagement paysager, avec des jardins verdoyants d'espèces végétales locales, des parcours incitant à la balade et, en prime, une piste cyclable qui rejoint le réseau de la ville par le parc Maisonneuve. Quant aux terrasses en palier, elles sont un clin d'oeil fait au design des pyramides du Village olympique, situé rue Sherbrooke. Empreinte écologique et qualité de vie «Le promoteur, le groupe El-Ad Canada, a réellement été à l'écoute des citoyens qui craignaient que le projet domiciliaire ne vienne altérer le site, précise M. Lessard. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Ville et nous avons été chercher, par le biais d'un concours, des architectes de talent qui ont réussi à construire de beaux immeubles dont le design s'intègre bien à l'environnement, avec une empreinte écologique la plus minime possible.» Cherchant à satisfaire aux normes en matière de développement durable et d'efficacité énergétique, le promoteur s'est engagé à préserver et à transplanter tout arbre existant sur le site du projet, déjà entouré de verdure. Des toitures vertes, qui contribuent à réduire l'effet de chaleur du bâtiment, ainsi qu'un système de récupération de chaleur et une fenestration à verre énergétique permettront aux propriétaires des condos d'économiser sur leurs coûts d'énergie. Un autre aspect sur lequel le promoteur a misé pour satisfaire sa clientèle est la qualité de vie et, par le fait même, la qualité d'insonorisation. C'est pourquoi des experts en acoustique ont été consultés afin de guider toutes les facettes de la construction, que ce soit pour les appartements, les ascenseurs, la climatisation et même la chute à ordures. Pour les espaces communs, on compte notamment un somptueux hall d'entrée avec des plafonds très hauts et un garde de sécurité pour la nuit, une salle de conditionnement physique, une piscine intérieure chauffée et dotée de fenêtres panoramiques qui peuvent s'ouvrir l'été, ainsi qu'un salon avec terrasse mis à la disposition des copropriétaires pour leurs réceptions privées. Aménagement des espaces Quant aux condos, qui comptent d'une à quatre chambres à coucher sur un ou deux étages, ils offrent un environnement luxueux et très moderne, avec une fenestration abondante, des planchers de bois, des comptoirs en granit ou en quartz, des douches en verre et de grands walk-in. «La division de l'espace est tellement importante, constate Jamil A. Lessard, le directeur des ventes. Nous avons choisi de maximiser le séjour avec un concept ouvert, très lumineux, pour que les gens s'y sentent confortables. Après tout, c'est là qu'on vit, qu'on mange, qu'on cuisine. Il faut s'y sentir bien.» Selon lui, c'est assurément une question de tendance. Aujourd'hui, explique-t-il, s'il faut couper quelque part, c'est dans la chambre à coucher... à condition d'y construire un walk-in! «Auparavant, les gens avaient beaucoup de meubles dans la chambre à coucher, la commode de monsieur, la commode de madame... Maintenant, c'est beaucoup plus épuré. Les gens veulent de l'espace pour leur lit king, les tables de chevet et leur walk-in, c'est tout. Ce qui laisse plus d'espace pour le séjour, où ils passent plus de temps éveillé.» Baby-boomers et jeunes professionnels La construction de Cité Nature n'est pas encore commencée que déjà les premières unités de la phase 1 s'envolent comme des petits pains chauds. «Nous connaissons un grand succès, qui dépasse toutes nos espérances concernant le nombre de ventes», se réjouit M. Lessard. Quant à la clientèle, elle est très variée en raison des différentes grandeurs de résidence qui répondent à différents besoins. Jusqu'ici, on compte plusieurs baby-boomers parmi les acheteurs. Plusieurs voyagent beaucoup et désirent un pied-à-terre à Montréal. D'autres en font leur résidence à temps plein et profitent du golf ou de la marche dans les environs. Les jeunes professionnels, eux, optent plutôt pour des 3 1/2 avec bureau. Ils peuvent faire leur jogging ou frapper quelques balles avant d'aller travailler en vélo ou en métro s'ils le souhaitent. Enfin, même si elles ne constituent pas la clientèle principale, plusieurs familles y trouvent leur compte, avec la proximité du parc, du cégep et de l'université. Bien qu'ils aient tous leurs particularités, les futurs résidants de Cité Nature ont tous un point en commun: ils cherchent la tranquillité de la nature, dans le tourbillon de la vie urbaine. *** Collaboratrice du Devoir *** Fiche technique - Phase 1 (sur 8) - En vente présentement - Début de la construction en septembre - Livraison en mai 2011 - Nombre d'étages: 11 - Nombre d'unités: 174 - De 626 à 2039 pieds carrés - Prix: à partir de 185 000 $ (taxes incluses) - 8 duplex sur 2 étages (335 000 $ et plus) - 8 penthouses (400 000 $ et plus) - Terrasses privées - Structure de béton - Stationnement souterrain - Piscine, gymnase et salon des copropriétaires - Garde de sécurité dans le hall d'entrée - Toits verts - Comptoirs en granit ou en quartz - Planchers de bois - Fenêtres oscillo-battantes - Douches en verre - Robinetterie haut de gamme moderne - Bureau des ventes: 5150, boul. de l'Assomption 514-483-9334 http://www.ledevoir.com/2009/05/23/251696.html (25/5/2009 8H38)
  18. Des inquiétudes sur le plan patrimonial Le Devoir Alec Castonguay Édition du lundi 25 mai 2009 Mots clés : Patrimoine, Société du Vieux-Port, Skylink, Pollution, Transport, Montréal, Québec (province) Ottawa -- Lors des conversations privées entre l'entreprise Skylink, la Ville de Montréal et la Société du Vieux-Port, la question du patrimoine a été soulevée. Installer des pylônes tous les 300 ou 400 mètres entre le Vieux-Montréal, le parc Jean-Drapeau et la Ville de Saint-Lambert, avec des télécabines qui se promènent au-dessus du Saint-Laurent, est de nature à inquiéter les défenseurs du patrimoine visuel. Selon nos sources, il s'agirait d'ailleurs d'un problème majeur aux yeux de la Société du Vieux-Port, une entité fédérale réfractaire au projet de 100 millions de dollars de l'entreprise montréalaise Skylink. Mais le promoteur affirme vouloir faire attention à l'aspect patrimonial du projet. «Des télécabines urbaines existent à Alger et à Barcelone, des endroits très patrimoniaux et historiques, comme à Montréal, dit Jeff Jorgensen, vice-président de Skylink. On peut apprécier le passé et aller vers le futur. Il faut de nouveaux moyens de transport plus écologiques.» Le partenaire technique de Skylink, Doppelmayer, est une entreprise internationale spécialisée dans les télécabines. Selon son président canadien, André Lamoureux, la situation de Montréal n'est pas différente des autres. «L'aspect le plus visible, c'est les pylônes de 50 mètres de hauteur. Il faudra végétaliser la base pour que ça s'intègre bien, mais c'est assez simple. Pour le reste, les arrivées et départs se font dans un petit bâtiment. Ça peut aussi se faire dans un hangar existant», dit-il. Selon lui, les installations du Port de Montréal, avec les grues et les édifices en hauteur, nuisent davantage au paysage. «Quand on regarde le port, on peut difficilement faire pire!», dit André Lamoureux. Le bureau suisse d'ingénieurs Paul Glassey, retenu par Skylink pour ce projet, est lui aussi conscient des appréhensions patrimoniales. «Dans tous les projets de télécabines que j'ai faits dans le monde, il y a une petite contestation au début. C'est normal, c'est du changement. Mais, rapidement, ça fait partie de la signature de la ville. Est-ce que quelqu'un oserait affirmer que la Tour du CN, à Toronto, ne fait pas maintenant partie du patrimoine de la ville?» dit-il. http://www.ledevoir.com/2009/05/25/252033.html (25/5/2009 7H57)
  19. Une entreprise veut relier le Vieux-Montréal et Saint-Lambert par télécabines Le Devoir Alec Castonguay Édition du lundi 25 mai 2009 Mots clés : Société du Vieux-Port, Skylink Télécabines, Saint-Lambert, Pollution, Transport, Montréal, Québec (province) La Société du Vieux-Port fait obstacle au projet de 100 millions Des télécabines survolent le Vieux-Port sur cette image représentant le projet de la société Skylink. Ottawa -- Un projet de 100 millions de dollars, entièrement financé par des intérêts privés, prévoit de relier le Vieux-Port de Montréal, le parc Jean-Drapeau et la ville de Saint-Lambert grâce à un système de télécabines qui passerait au-dessus du Saint-Laurent. Un nouveau moyen de transport écologique entre Montréal et la Rive-Sud qui serait également une attraction touristique, selon les promoteurs montréalais. Ce projet, piloté depuis un an par l'entreprise Skylink Télécabines, a pris de la vitesse depuis décembre dernier. Les appuis importants se sont multipliés, et le projet a été bonifié pour répondre aux impératifs patrimoniaux et financiers du Vieux-Port de Montréal. De plus, le 4 mai dernier, la Ville de Montréal a formé un comité spécial pour analyser le projet. Un avis devrait être transmis au comité exécutif dans les prochaines semaines. La Ville décidera ensuite si elle appuie publiquement le projet. «C'est un projet sérieux qui mérite sérieusement d'être étudié. À première vue, c'est sympathique, mais je ne veux rien déclarer de plus. J'attends les analyses», a affirmé au Devoir André Lavallée, responsable des transports à la Ville de Montréal. Aussi important soit l'avis de la Ville, cette dernière n'a pas le dernier mot, puisque le projet prévoit de s'installer sur des terres fédérales, dans le Vieux-Port, où l'on a actuellement des réserves sur celui-ci. Un trajet de 10 minutes La compagnie Skylink a été fondée par les Montréalais Niels et Jeff Jorgensen, qui ont fait fortune dans le secteur maritime avec l'entreprise Lastra North America. Leur nouveau dada: les télécabines urbaines, un système par câbles et pylônes qui ressemble aux cabines vitrées des téléfériques que l'on trouve sur certains monts de ski. La compagnie souhaite dans un premier temps relier le Vieux-Port de Montréal au parc Jean-Drapeau, avec des arrêts à l'île Sainte-Hélène et à l'île Notre-Dame. La deuxième phase prévoit de surplomber la voie maritime du Saint-Laurent jusqu'à Saint-Lambert, sur la Rive-Sud. Les Jorgensen sont appuyés par des firmes internationales, notamment Doppelmayer -- qui a construit 13 000 télécabines dans 78 pays -- et la firme suisse d'ingénieurs Paul Glassey. Doppelmayer a son siège social canadien à Saint-Jérôme. Les 100 millions de dollars nécessaires au projet seraient financés par des intérêts privés. Aucuns fonds publics ne sont demandés. Selon Skylink, le projet pourrait être terminé 18 mois après le feu vert des autorités. Selon les études de marché effectuées par Skylink et dont Le Devoir a obtenu copie, une moyenne de près de 3000 personnes par heure (soit le départ d'une télécabine toutes les 20 secondes) utiliseraient ce moyen de transport, offert 12 mois sur 12. Le trajet durerait 10 minutes. Joint en Suisse, l'ingénieur Paul Glassey explique que les gens s'approprient rapidement ce type de transport. Son bureau a construit plusieurs télécabines urbaines dans le monde. «À Constantine, en Algérie, les télécabines fonctionnent depuis décembre dernier et en trois mois, ils ont eu cinq millions de passages. C'est beaucoup plus agréable que l'auto ou l'autobus, alors les gens réorganisent leurs trajets afin d'en profiter pour aller au travail», dit-il. Selon lui, le projet de Montréal est prometteur. «Généralement, les télécabines sont soit utilisées pour du transport urbain, comme en Algérie, ou pour des raisons touristiques, comme dans les centres de ski. Un projet qui combine les deux, comme à Montréal, c'est très rare», dit-il, lui qui est venu trois fois à Montréal pour mener les études de faisabilité. Des appuis De fait, les appuis se sont multipliés dans les derniers mois. Le parc Jean-Drapeau, la Ville de Saint-Lambert, le Créneau d'excellence en transport terrestre avancé, la Société de développement commercial du Vieux-Montréal, Vélo Québec, Destination Centre-Ville, l'Association des hôtels du Grand Montréal et l'Association des gens d'affaires de Saint-Lambert ont tous appuyé le projet. Au parc Jean-Drapeau, on ne tarit pas d'éloges. «Pour nous, c'est clair que c'est intéressant, affirme Nathalie Lessard, porte-parole de la société paramunicipale. C'est à la fois une attraction touristique et un moyen de transport vert.» Elle ajoute: «Cent millions de dollars de fonds privés, en pleine récession, c'est assez rare! Il faut en profiter». À la Ville de Saint-Lambert, on se dit «très intéressés» par le projet. Mais pour que les télécabines se rendent jusqu'à la Rive-Sud, Skylink veut que le stationnement incitatif le long de la route 132 soit agrandi. Il devrait passer de 500 à 1500 places. Skylink propose un stationnement à étages pour ne pas empiéter sur le parc situé à côté. Une étude de faisabilité serait toutefois nécessaire pour agrandir le stationnement, indique la Ville. «C'est très positif comme idée. Ce n'est pas nous le plus gros obstacle au projet», dit Michèle Lortie, directrice générale de la Ville de Saint-Lambert. Un obstacle En effet, la clé de voûte pour lancer le projet se trouve du côté de la Société du Vieux-Port de Montréal, une entité fédérale qui contrôle plusieurs quais et un grand espace dans ce lieu touristique. Jugeant le projet «trop préliminaire» l'été dernier, la Société du Vieux-Port a rejeté l'idée de Skylink. L'entreprise montréalaise a toutefois modifié substantiellement son projet pour l'adapter aux voeux de la société d'État. Skylink a notamment proposé de louer le terrain de 1500 mètres carrés dont elle a besoin au même taux que le Cirque du Soleil, qui s'installe chaque été sur un quai du Vieux-Port. Une redevance sur les produits dérivés (t-shirt, nourriture, etc.) a été proposée à la société fédérale. Pour rassurer les autorités, un montant serait mis en garantie, de sorte qu'en cas de faillite, les sommes nécessaires à la démolition des installations seraient disponibles. De plus, l'aspect patrimonial ferait l'objet d'une attention particulière pour minimiser l'impact des pylônes. Malgré ces changements, la Société du Vieux-Port a refusé d'analyser de nouveau le projet. Depuis deux semaines, le Vieux-Port n'a pas été en mesure d'expliquer au Devoir pourquoi ce projet est bloqué. Un porte-parole a d'abord soutenu que Skylink ne s'était pas manifesté depuis décembre, alors que des contacts par courriels ont eu lieu entre un représentant de l'entreprise et la directrice générale de la Société du Vieux-Port, Claude Benoît, en février et mars dernier. «Pour nous, ce dossier n'est pas ouvert. Je n'ai rien à déclarer», a néanmoins soutenu Michel Rafie, directeur des communications du Vieux-Port. http://www.ledevoir.com/2009/05/25/252032.html (25/5/2009 7H54)
  20. Je suis passé par la il y a deux semaines et rien n'indiquait une début de chantier imminent.
  21. La navette entre l'aéroport et le centre-ville reste prioritaire Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du samedi 23 et du dimanche 24 mai 2009 Mots clés : Aéroports de Montréal, Navette, Municipalité, Transport, Montréal Crise ou pas, les projets ne manquent pas à Montréal. C'est un peu ce qu'a voulu démontrer la Chambre de commerce en organisant un séminaire, hier, où ont été présentés une dizaine de plans structurants. Ce qui a toutefois fait dire à certains que d'avoir autant de priorités risque de laisser ces beaux projets à l'état de projets. Montréal a reçu 50 millions de visiteurs à Expo 67 et encore quelques millions de voyageurs de plus pour les Jeux olympiques. L'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau accueille des millions de passagers par année et près d'un milliard de dollars y ont été investis au cours de la dernière décennie. Pourtant, il n'existe toujours aucun lien ferroviaire entre le centre-ville et l'aéroport. Et ce n'est pas demain la veille que cet équipement sera inauguré, même si le président-directeur général d'Aéroports de Montréal a annoncé hier que le tracé de ce lien essentiel serait annoncé cet été. Après l'examen de neuf possibilités, deux options se dessinent: la ligne CN Sud, qui mène à la Gare centrale; la voie CP Sud, qui aboutit à la gare Lucien-L'Allier. Une fois la décision prise, il faudra encore attendre, peut-être jusqu'en 2015, avant de pouvoir prendre le train puis l'avion, comme dans n'importe quelle métropole qui se respecte. «Nous répétons depuis dix ans que la liaison ferroviaire entre l'aéroport et le centre-ville est un besoin important à Montréal, mais pour y arriver il faudra en faire une priorité», a dit au Devoir James C. Cherry, en marge d'une présentation des grands projets d'infrastructure organisée hier à Montréal. «Est-ce notre faute? Non, parce que ce n'est pas à nous de construire le lien avec le centre-ville. Nous, notre gare est prête et n'attend que la voie ferrée. Est-ce que nous avons demandé plusieurs fois aux instances responsables d'améliorer la situation? Oui, monsieur, et plusieurs fois par mois. Mais, pour régler la situation, il faudra bien inscrire ce projet en haut de liste des priorités. Les gouvernements répètent que c'est un dossier-clé. Mais regardez, on l'a bien vu ici [hier], à Montréal, nous avons 25 priorités numéro 1.» La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a organisé ce séminaire matinal (les travaux débutaient à 7h) consacré à certains de ces grands projets prioritaires, avec l'idée de «maintenir le rythme malgré la crise», comme l'annonçait le titre de la rencontre. Au total, une dizaine de plans d'aménagement, de rénovation ou de construction ont été présentés dans le détail, autour de quatre pôles majeurs: deux hôpitaux universitaires; deux secteurs en transition (Radio-Canada et les bassins du Nouveau Havre); trois ambitions créatives ou culturelles (le Quartier des spectacles, le 2-22 et le pavillon des sciences de l'UdeM); trois projets de transport (l'autoroute Bonaventure, l'échangeur Turcot et cette navette entre le centre-ville et l'aéroport). Là, les bretelles d'accès à l'échangeur Dorval, lui-même bientôt en chantier, comme tout le circuit automobile de l'aéroport seront revus et corrigés avant l'arrivée éventuelle du train. Le parc automobile de l'ancienne aérogare de Dorval compte 11 000 places, ce qui en fait le plus important du Québec, nécessité oblige. Présent lui aussi au séminaire, le maire Gérald Tremblay a parlé d'une situation «inacceptable», puisque sa ville attend son lien ferroviaire depuis des décennies. «Le défi, maintenant, c'est de décider. Ce projet est très structurant, non seulement pour l'aéroport, mais aussi pour l'Ouest-de-l'Île.» Pour le reste, le maire a vu, dans l'exposition détaillée des grands projets, une preuve supplémentaire du dynamisme de sa ville. Il a ajouté que, «n'eût été de la crise économique», les mégaprojets privés de la gare Viger et du secteur de Griffintown seraient déjà en chantier. «On façonne l'avenir de la métropole du Québec, a dit M. Tremblay. Tous les projets sont en place. Au cours des prochaines années, les gens vont voir ni plus ni moins que la métamorphose de Montréal.» http://www.ledevoir.com/2009/05/23/251810.html (23/5/2009 9H09)
  22. 6 heures de roller blade (avec plusieurs arrêts), un coup de soleil et un vol plané dans la côte Berri dont ma caméra gardera quelques cicatrices.
  23. Atze

    Quartier Concordia

    J'espère qu'ils ne toucheront pas au gros cube blanc de l'autre côté de la rue par contre, il aurait besoin d'un peu de peinture, peut-être un gros nettoyage et de quelques petites réparations, mais malgré son style un peu discutable, je le trouve très représentatif du style architectural de la période où il a été construit.
  24. Terrains à vendre au pied de l'Oratoire Hugo Joncas, Les affaires Les terrains excédentaires de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal attirent les promoteurs immobiliers. L'institution vient de vendre trois lots au constructeur de maisons de luxe Jean Houde et à la famille Elman, actionnaire majoritaire du fonds d'investissement en santé Persistence Capital Partners. Elle a obtenu près de 2,6 millions de dollars pour les trois terrains. L'Oratoire compte vendre sept autres terrains autour de Surrey Gardens, mais préserver le reste de la ceinture verte entre l'institution et les résidences de Westmount. Les terrains mis en vente sont tous situés dans un boisé à l'extérieur de l'arrondissement historique et naturel du mont Royal protégé par Québec. Le zonage de ces lots, situés dans la Ville de Westmount, prévoit uniquement la construction de maisons unifamiliales détachées. Pour l'instant, la Ville n'a discuté qu'avec Construction Jean Houde, selon Joanne Poirier, directrice de l'urbanisme. " Ils nous ont soumis des plans préliminaires pour un terrain à l'est de la rue Surrey Gardens ", dit-elle. Le produit de la vente de ces lots sera investi dans l'entretien des installations de l'Oratoire. http://www.lesaffaires.com/article/0/immobilier/2009-05-22/493716/terrains-etagrave-vendre-au-pied-de-loratoire.fr.html (22/5/2009 11H27)
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