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  1. «Le Cinéma Impérial songe à vendre ses «droits aériens» Vendre les «droits aériens» du Cinéma Impérial pour construire une tour de 18 étages? L'idée est sur la table, et elle pourrait constituer une planche de salut pour le Festival des films du monde. Les propriétaires du Cinéma Impérial jonglent avec l'idée de céder les «droits aériens» au-dessus du bâtiment patrimonial, ce qui pourrait permettre la construction d'une tour de 18 étages et assurer du même coup la pérennité du Festival des films du monde (FFM). «Si jamais ça se fait, c'est un projet d'une certaine envergure: il y a tout un processus qui devra avoir lieu et ça ne se fera pas du jour au lendemain», a expliqué à La Presse Affaires François Beaudry-Losique, coprésident de Centre Cinéma Impérial (CCI). Le FFM a hérité du Cinéma Impérial au milieu des années 90, avant d'en céder la gestion à CCI en 2005. Cet organisme sans but lucratif est géré par le fondateur du FFM, Serge Losique, ainsi que son fils François. Or, le Festival a traversé de graves difficultés financières cette année, au point que CCI a dû hypothéquer l'Impérial de quelques 2 millions de dollars le mois dernier. C'est à ce moment que l'idée d'utiliser les droits aériens - qui permettraient d'ériger une nouvelle structure au-dessus du cinéma - est revenue à l'avant-scène. «Il y a des gens qu'on avait approchés il y a une dizaine d'années, et c'est revenu dans l'air cette année avec les questions d'hypothèques de l'Impérial et tout ça», a souligné M. Beaudry-Losique. Hauteur de 65 mètres Comme le cinéma de la rue de Bleury détient un statut patrimonial, CCI devra demander l'autorisation au ministère de la Culture et des Communications avant toute construction. Aucune demande n'a été déposée en ce sens, a confirmé une porte-parole. Le projet devra aussi obtenir le feu vert de l'arrondissement de Ville-Marie, qui couvre le territoire du centre-ville de Montréal. La hauteur permise sur le terrain de l'Impérial est de 65 mètres. La question du financement reste aussi à préciser, indique François Beaudry-Losique. L'une des options serait de tirer des revenus locatifs à long terme de la nouvelle tour, mais il est trop tôt pour savoir si une telle avenue serait rentable. Par ailleurs, une éventuelle construction au-dessus du Cinéma Impérial poserait plusieurs problèmes techniques, observe Michel Nadeau, qui siège au conseil d'administration du FFM. «Il faut respecter la structure de base et il faut que la structure le permette. Dans le cas du Théâtre Impérial, vous avez un gros problème: où est-ce que vous mettez les poteaux et les ascenseurs? Vous ne pouvez pas les mettre au milieu de la salle de spectacles.» François Beaudry-Losique souligne que le dossier est somme toute peu avancé et qu'aucun contrat n'a été signé à ce jour en vue de céder les droits aériens de l'Impérial. «Mais je vous dirais que dans les prochains mois, on va regarder ça peut-être un peu plus sérieusement.» --------------- UN PHÉNOMÈNE MARGINAL La cession des droits aériens est fréquente dans les métropoles américaines densément peuplées, en particulier à New York. Le phénomène demeure toutefois marginal au Canada, même à Toronto où un boom de construction transforme la ville depuis plusieurs années, souligne David Lieberman, professeur associé d'architecture et d'urbanisme à l'Université de Toronto. À Montréal, l'un des rares exemples connus est celui du promoteur Cadillac Fairview, qui érige ces jours-ci la Tour des Canadiens au-dessus de la gare Lucien-Lallier, adjacente au Centre Bell. L'arrondissement de Ville-Marie a été incapable d'indiquer si d'autres propriétaires du centre-ville avaient déjà utilisé ou vendu leurs droits aériens afin de permettre des constructions plus hautes. La Société de transport de Montréal (STM) souhaite quant à elle utiliser les droits aériens au-dessus de certains édicules de métro pour générer de nouveaux revenus. Le projet est toutefois «embryonnaire» et «à long terme», si bien que rien n'a encore été fait en ce sens, a indiqué une porte-parole. Il reste que les terrains vacants sont de plus en plus rares au centre-ville, autour du Cinéma Impérial, avec la forte construction des dernières années, remarque François Beaudry-Losique. » Source :http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201409/25/01-4803356-le-cinema-imperial-songe-a-vendre-ses-droits-aeriens.php
  2. BLADES OF GLORY Le STADE COMME DÉCOR. Qui eût cru qu'en 2007 le Stade olympique de Montréal serait en vedette dans un film hollywoodien! C'est le cas dans Blades of Glory, une nouvelle comédie avec Will Ferrell où Montréal est à l'honneur. «On a eu tellement de plaisir à tourner à Montréal qu'on aurait aimé y tourner tout le film», dit le plus sérieusement du monde Will Ferrell, en entrevue à Los Angeles la semaine dernière. Blades of Glory est une satire du milieu du patinage artistique dans laquelle Will Ferrell campe un champion déchu. Ceux qui iront au cinéma à partir du 30 mars n'auront pas qu'un air de déjà-vu, le film est une vraie carte postale touristique de la ville ! Tournées l'hiver dernier pendant deux semaines, les scènes du film ont comme décors le Vieux-Montréal, le canal de Lachine, l'Usine Five Roses, l'intérieur et l'extérieur du Palais des congrès et, bien sûr, le Stade olympique où se déroule la finale de patinage artistique. «C'est assez rare que Montréal fasse partie du scénario. Ça ne s'est fait qu'à deux ou trois reprises, comme dans The Score, avec De Niro (2001), et Taking Lives, avec Angelina Jolie (2003)», précise Adrian Knight, directeur montréalais des lieux de tournage. Mis à part le facteur économique, ce qui a séduit les deux réalisateurs du film est l'architecture des années 70. «On aime Montréal, on est fans de l'architecture de la période olympique avec le Stade et Habitat 67, même s'il y en a plusieurs là-bas qui détestent ça !» ont déclaré Josh Gordon et Will Speck, également en entrevue la semaine dernière à Los Angeles. Ces derniers ont aussi été attirés par les canaux fluviaux de la ville où ils ont pu tourner une course en patins. Ils ont toutefois eu des petits pépins avec le bassin Bonsecours qui n'était pas tout à fait gelé en mars, ce qui a eu pour effet de repousser les délais de tournage de deux semaines. Non seulement ils ont tourné une partie du film dans la métropole, mais les spectateurs seront surpris d'entendre quelques figurants s'exprimer en «québécois». Rémy Girard Il y a même Rémy Girard qui fait une courte apparition en homme d'Église au début du film. «Normalement, les équipes qui tournent dans une ville font semblant que ça se déroule ailleurs. Nous, on a mis Montréal partout: sur les sacs, les chaussures, les manteaux», ajoute un des réalisateurs. De fait, sur les objets promotionnels et affiches du film, le nom de Montréal est bien en évidence. À Montréal, on se réjouit d'une telle visibilité. «Ce film sera vu par des millions de personnes dans une soixantaine de pays. Aucune campagne de pub ne peut acheter ce niveau d'exposure», dit Hans Fraikin, du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec. «Les retombées économiques d'un tel tournage sont importantes», affirme Adrian Knight, directeur des lieux de tournage, précisant que chaque lieu de tournage bénéficie par le fait même d'un cachet. Blades of Glory (Les Rois du patin) sort en salle le 30 mars. Le film 300, qui bat des records au box-office en ce moment, a été entièrement tourné à Montréal dans les studios Mel's, et ce sont trois sociétés montréalaises qui ont produit les effets visuels.
  3. Le Grand Montréal fait de l’effet à Cinesite. La métropole québécoise confirme sa position stratégique sur l’échiquier mondial de l’industrie cinématographique Montréal, le 18 août 2015 – La société britannique Cinesite, chef de file mondial spécialisé dans la production d’effets visuels et d’animation pour le cinéma et la télévision, a annoncé des résultats exceptionnels, dix-huit mois après son implantation dans le Grand Montréal. Le studio montréalais a en effet largement dépassé les attentes en recrutant 220 personnes en un temps record, soit deux fois plus rapidement que prévu, et en travaillant sur de prestigieuses réalisations cinématographiques. L’annonce a été faite par M. Antony Hunt, directeur général de Cinesite, en présence de M. Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, de M. Nick Baker, consul général du Royaume-Uni à Montréal, de Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale, Montréal International et de M. Élie Farah, vice-président Investissement Grand Montréal, Montréal International. Une plaque honorifique a été dévoilée pour célébrer ce succès et souligner l’appui stratégique du gouvernement du Québec, d’Investissement Québec et de Montréal International. Cinesite est particulièrement reconnue pour ses effets spéciaux spectaculaires, dont ceux des huits films d’Harry Potter. Depuis son implantation en 2014, le studio de Montréal a complété plusieurs films de renom, dont X-Men: Days of Future Past, San Andreas, The Man From U.N.C.L.E., et d’autres qui sortiront prochainement : The Last Witch Hunter, The Revenant, Pride and Prejudice and Zombies et Now You See Me: The Second Act. « Nous sommes enchantés de voir que notre croissance à Montréal dépasse nos objectifs, notamment en matière de recrutement. L’équipe qui grandit chez Cinesite se démarque par son talent inégalé », a indiqué le directeur du studio Cinesite, M. Antony Hunt. « Nous tenons à remercier Investissement Québec, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et Montréal International pour leur appui et leur connaissance pointue du milieu des effets visuels qui nous permettent de voir loin pour notre studio », a-t-il ajouté. Une industrie avec le vent dans les voiles « L’industrie des effets spéciaux, Cinesite et Montréal ont en commun qu’ils sont des lieux de convergence entre les arts et la technologie. Montréal est une pionnière de l’industrie, et l’embauche de 220 travailleurs par Cinesite témoigne de la qualité des programmes de formation montréalais ainsi que de l’accès aux talents. Ces résultats confirment le positionnement de Montréal, ville de cinéma, et réaffirme que la Métropole est une véritable ville intelligente avec un attractif bassin de talents créatifs », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre. Dans le Grand Montréal, l’emploi au sein du secteur des effets visuels a en effet connu une croissance annuelle d’environ 24 %, et ce, depuis la bonification du crédit d’impôt en 2009 et l’implantation subséquente de joueurs internationaux, incluant non seulement Cinesite mais également Framestore, Technicolor ou Atomic Fiction. « L’industrie des effets visuels constitue une véritable valeur ajoutée pour le Québec puisque ses entreprises investissent davantage dans les salaires de leurs travailleurs et dans le capital intangible, c’est-à-dire les dépenses en R-D et transfert technologique, en formation et développement des compétences », a affirmé Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale de Montréal International. « Le succès d’un joueur majeur comme Cinesite renforce également toute l’attractivité de la métropole québécoise sur l’échiquier cinématographique et contribue à positionner la région comme chef de file mondial des industries créatives à haute valeur ajoutée », a-t-elle ajouté. Mentionnons que Cinesite a récemment conclu une entente avec 3QU Studios pour créer un pipeline d’animation et soutenir la production de quatre films, le premier étant Charming (Demi Lovato, Avril Lavigne) dont la sortie est prévue pour 2016. À propos de Cinesite (http://www.cinesite.com) Établie à Londres, Cinesite est l’un des principaux fournisseurs d’effets visuels numériques dans le monde. À l’origine propriété de Eastman Kodak, l’entreprise qui a vu le jour en 1995 a été l’une des premières compagnies spécialisées en effets spéciaux au monde. Avec 650 employés, dont 500 au Canada, Cinesite est l’un des plus grands employeurs en effets visuels au Canada. Depuis plus de 20 ans, la société crée des effets visuels pour de grosses productions cinématographiques. De James Bond à Harry Potter, d’Iron Man 3 à World War Z, Cinesite a participé à la réussite d’une grande variété de films et de productions télévisuelles. Plusieurs ont d’ailleurs été récipiendaires de BAFTA et d’Oscars, et Generation Kill a même remporté un Emmy en 2009. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/le-grand-montreal-fait-de-leffet-a-cinesite/
  4. Publié le 15 mars 2018 à 14h24 | Mis à jour le 15 mars 2018 à 16h46 http://www.lapresse.ca/cinema/201803/15/01-5157470-mk2-prend-les-renes-du-cinema-quartier-latin.php MK2 prend les rênes du cinéma Quartier Latin Le cinéma Quartier Latin. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Agence France-Presse Montréal Le groupe français de cinéma indépendant MK2 a annoncé jeudi l'exploitation d'un complexe de cinéma à Montréal, son premier au Canada, un peu plus d'un an après avoir pris pied dans la métropole québécoise avec une filiale de production et de distribution. MK2 a obtenu le bail pour l'exploitation dès le 1er septembre du cinéma Quartier Latin, un complexe comprenant actuellement 17 salles au centre-ville de Montréal, mais que le groupe français veut rénover. Le plus important complexe de salles de cinémas au Canada à son ouverture en 1997 va être transformé «pour créer des cinémas pensés tels des lieux de vie, de découvertes et de consommation ouverts sur la ville», a indiqué MK2 dans un communiqué. Pour cela, le nouvel exploitant veut «repenser l'avant et l'après-séance» mais aussi accueillir dans des espaces de restauration ou de détente un public pas uniquement cinéphile. Pour la programmation, le cinéma MK2 prévoit une offre large, «des films les plus populaires aux films d'auteur de qualité». Avec ce complexe, MK2 a l'«opportunité de présenter au public Montréalais cette «autre idée du cinéma» que nous développons à Paris et en Europe», a estimé Nathanaël Karmitz, président du directoire. Fin décembre, MK2 avait annoncé d'ici 2020 l'ouverture de son premier complexe de cinéma hors de Paris, dans une ancienne brasserie de Strasbourg. Après avoir échoué il y a deux ans à acquérir les trois salles de l'Excentris, un cinéma de Montréal projetant des films d'auteur étrangers, MK2 concrétise sa promesse d'exploiter des salles au Canada après avoir créé en janvier 2017 la société de distribution et de production MK2Mile End, détenue majoritairement par Charles Tremblay.
  5. Read more: http://www.montrealgazette.com/Empress+Theatre+will+house+movie+theatre+commercial+offices/7199253/story.html#ixzz25hrcSoJI Nice to see that this landmark will be saved. I will for sure go check it out, when it is all renovated.
  6. La suite : http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/14487-excentris-plus-quun-complexe.html Grande participation financière de la ville : http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/14473-le-cinema-parallele-sauve-par-montreal-et-la-sodec.html
  7. http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles/201512/07/01-4928659-cinema-en-salle-le-centre-ville-perd-lequilibre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B25_A-decouvrir_219_article_ECRAN1POS3 Publié le 07 décembre 2015 à 13h33 | Mis à jour à 13h33 Cinéma en salle: le centre-ville perd l'équilibre Marc-André Lussier La Presse En excluant l'Impérial, le Cinéma du Parc et la Cinémathèque québécoise, dont les vocations sont différentes, il ne reste que trois cinémas au centre-ville de Montréal. L'effet trou de beigne? En marchant rue Sainte-Catherine d'ouest en est, les cinéphiles plus mûrs se tapent forcément un bon coup de nostalgie. Il serait bien difficile de faire autrement. Ici remonte le souvenir d'une projection mémorable d'Apocalypse Now ou de Pink Floyd: The Wall au Cinéma York. Là, le plaisir d'avoir vu un film dans la grande salle du magnifique cinéma Loew's, ou mieux encore, dans sa fameuse salle 3, construite à même l'ancien balcon. Et puis, tous ces films de répertoire, plus ou moins «underground», découverts au Séville ou au Cinéma de Paris. Sans oublier, bien sûr, l'incontournable cinéma Le Parisien. Ce complexe, où ont été présentés tant de films français et internationaux, a aussi été investi tous les ans par des milliers de cinéphiles lors des meilleures années du Festival des films du monde. Au point où nombre des projections se déroulaient même dans un climat de chaise musicale. Des dizaines de spectateurs devaient en effet se résigner à regarder le film assis par terre tellement les salles étaient pleines... En 30 ans, le paysage a beaucoup changé. Au centre-ville, il ne reste que trois cinémas exploités par les grandes chaînes. Trois gros complexes multisalles. Une perte nette Dans l'Ouest, il y a le Cineplex Forum. Ses 22 écrans sont occupés par des productions hollywoodiennes en version originale et aussi quelques productions internationales, présentées avec des sous-titres anglais. Les 13 écrans du Cinéma Banque Scotia, à l'angle Sainte-Catherine et Metcalfe, sont exclusivement réservés aux productions hollywoodiennes en version originale. Vient ensuite le cinéma du Quartier latin (rue Émery). On propose dans les 17 salles de ce complexe francophone des productions hollywoodiennes en versions doublées, des films québécois et parfois des films internationaux, disons, plus «accessibles». En totalisant 52 écrans, ces 3 complexes sont bien entendu en mesure de proposer une offre substantielle. Pour les cinéphiles, il s'agit quand même d'une perte nette, surtout au chapitre de la diversité. Ces trois complexes sont exploités par la chaîne Cineplex Odeon, laquelle est en situation de monopole au centre-ville. L'autre grande chaîne de la région montréalaise, les Cinémas Guzzo, exploite quatre complexes ailleurs dans l'île (Marché central, Sphèretech, à Saint-Laurent, Lacordaire, dans le Nord-Est, et Des Sources, à Dollard-des-Ormeaux), et préfère visiblement installer ses Méga-Plex en banlieue. Comment en sommes-nous arrivés là? Dans son excellent ouvrage Les salles de cinéma au Québec, publié aux Éditions GID il y a cinq ans, le professeur de cinéma Pierre Pageau voit l'arrivée de la vidéocassette et des chaînes de télévision payante dans les années 80 comme un grand tournant. «Pour faire face à la situation, on procède à la création de grands complexes cinématographiques regroupant des multisalles», écrit-il. Déjà, au cours des années 70, plusieurs grandes salles à écran unique ont été fractionnées. On construit aussi au milieu des années 80 de nouveaux cinémas comportant quelques salles (Le Faubourg Sainte-Catherine, L'Égyptien, le Centre Eaton, Cineplex 9). Mais ceux-ci ne vivront qu'une quinzaine d'années. Une concentration d'activités Pour concurrencer les nouvelles formes de consommation à domicile, les chaînes répliqueront en se débarrassant de leurs plus petites salles à la fin des années 90 pour mieux concentrer leurs activités dans de nouveaux grands complexes multisalles. On veut du gros, on veut de l'écran géant, on veut du son. Très fort. Autrement dit, on met à l'affiche des superproductions spectaculaires, plus propices à inciter le spectateur - plutôt jeune - à se déplacer. Du coup, les oeuvres plus intimes, destinées à un public adulte, ont davantage de difficulté à se faire valoir. La fermeture récente des trois salles d'Excentris rend le cinéma d'auteur encore plus orphelin d'écrans au centre-ville. On voit mal comment le Quartier latin, seul cinéma à proposer du cinéma en français, pourrait absorber les productions un peu plus «pointues» que l'enceinte du boulevard Saint-Laurent affichait sur sa marquise. Il n'est pas dit que le Cinéma Beaubien, beaucoup moins central, soit en mesure d'offrir un refuge à tous ces films non plus. Le Cinéma du Parc peut de son côté s'appuyer sur une clientèle fidèle, mais propose une programmation visant plutôt un public anglophone ou bilingue. Absence d'équilibre Dans la plupart des métropoles du monde, on trouve habituellement au centre-ville un équilibre entre les grands complexes multisalles et des salles «à l'ancienne», à dimension plus humaine. Cet équilibre a malheureusement disparu à Montréal. L'évolution démographique de la région - et les difficultés causées par les entraves à la circulation - a en outre fait en sorte que de nombreux spectateurs préféreront de loin fréquenter les complexes de banlieue, particulièrement ceux qui résident dans la couronne nord ou la Rive-Sud. Et ils iront voir les films qu'on leur propose, les mêmes que partout ailleurs. D'évidence, la diversité de l'offre en souffre grandement. Voilà le grand problème auquel les distributeurs indépendants sont maintenant confrontés. Tant que le cinéma d'auteur aura besoin du prestige d'une sortie en salle pour se faire remarquer, il faudra bien un endroit de diffusion quelque part au centre-ville. Le tout nouveau Quartier des spectacles aurait dû être, en principe, un endroit propice pour la création de nouvelles salles de cinéma. Or, aucun projet en ce sens n'existe. Qui veut encore du centre-ville?
  8. http://journalmetro.com/culture/955808/clap-de-fin-a-lexcentris/ Cinq mois après la fermeture temporaire de l’Excentris, le groupe français MK2, qui souhaitait reprendre le cinéma du boulevard Saint-Laurent et l’agrandir, s’est finalement retiré du projet. Cela a forcé l’organisme à but non lucratif Cinéma Parallèle, propriétaire de l’Excentris, à se placer officiellement sous la loi sur les arrangements avec les créanciers le 5 mai prochain. La Société de développement des entreprises culturelles, actionnaire principal de l’Excentris, devrait reprendre l’immeuble pour le revendre. Quant à l’exploitant de salles français MK2, qui envisageait d’étendre son réseau, il flirte plutôt avec l’idée de construire un complexe au centre-ville de Montréale sent via Tapatalk
  9. Anatomie d'un double crime or Marshland La isla minima c'est le titre en espagnol Tres bon film qui a sorti la semaine passée a Montréal. Je l'ai vue l'an passé en Espagne. Film policier qui se situe dans les année 80 juste après les années Franco. L'action se déroule sur une ile dans une region marécageuse du sud de l'Espagne en andalousie dans le parc naturel de la Doñana. Ce qui caracterise ce film surtout c'est sa photographie avec des images incroyables. Ce film a gagner 10 prix Goya en 2015 (Les oscars espagnol) A voir si vous aimer le cinéma en général. En version original espagnol avec sous titres français Anatomie d'un double crime Cinema Beaubien, Cinema quartier Latina , Cinema Pont Viau En version original espagnol avec sous titres anglais. Marshland Cinema du Parc et Cinema Forum http://www.cinemamontreal.com/films/marshland-2014/videos/201694
  10. http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles/201501/24/01-4838132-hausse-de-la-clientele-au-beaubien-et-au-parc.php Publié le 25 janvier 2015 à 10h00 | Mis à jour à 10h00 Hausse de la clientèle au Beaubien et au Parc Ma Presse Cinéma polonais au Parc ANDRÉ DUCHESNE La Presse Terminée il y a deux ans, la mise en commun des administrations du Cinéma Beaubien et du Cinéma du Parc porte ses fruits. Les deux entités ont en effet enregistré des hausses de clientèle en 2014, à contre-courant de ce qui se passe ailleurs au Québec. Selon les chiffres compilés par la firme Cinéac, le Beaubien a vu sa clientèle augmenter de 11% en 2014, alors que le Parc fait encore mieux avec une hausse de 15% des entrées. Pendant ce temps, dans l'ensemble des salles québécoises, on enregistrait une baisse de 9% au box-office. Joint à Paris alors qu'il participait aux Rendez-vous d'Unifrance, le directeur général des deux administrations, Mario Fortin, était de très bonne humeur. Pour lui, ces résultats sont le fruit d'une conjugaison de la présence de bons titres à la programmation, des investissements réalisés aux deux endroits et de décisions d'affaires ciblées. «Nous avons eu beaucoup de bons films en 2014», lance-t-il, énumérant Mommy, The Grand Budapest Hotel, Birdman et autres oeuvres fortes. «Au Beaubien, un film français comme Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu? a très bien marché.» Emplacement et clientèle obligent, le Beaubien mise d'abord sur les films québécois et de la francophonie, alors que le Cinéma du Parc, voisin de l'Université McGill et de sa communauté jeune et diversifiée, propose une programmation plus éclectique. Le Parc organise des petits festivals (films brésiliens, chinois, etc.) qui tiennent dans une salle. Il rejoint aussi une bonne clientèle avec ses documentaires (plus nombreux dans le monde anglo-saxon que dans la francophonie, souligne M. Fortin), ses rétrospectives et son association avec différents festivals tels le FNC et les RIDM. Autre changement, les heures d'ouverture ont été ajustées aux besoins de la clientèle environnante. Investissements Quant aux investissements récents, ils ont été nombreux. Et nécessaires. À commencer par l'achat de projecteurs numériques. «On a investi quelques millions au cours des dernières années dans le Cinéma Beaubien, dit M. Fortin. Nous avons encore quelques projets sur la table. Nous avons aussi fait des investissements au Cinéma du Parc et je m'apprête à préparer le budget de la phase 2 des rénovations.» Début 2013, Roland Smith, directeur général du Parc, a fait une passation de ses pouvoirs à son ami Fortin. Cela a permis de regrouper les forces des deux entités, dit le directeur du Beaubien. «Les personnes travaillant aux communications, à la comptabilité, etc. échangent les travaux», explique-t-il. Aujourd'hui, M. Smith demeure conseiller artistique au Parc. Phare culturel Joint par La Presse, le maire de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, François Croteau, ne peut que se réjouir des plus récentes statistiques quant à la clientèle du Beaubien. «Ce cinéma est un phare culturel important dans l'arrondissement, dit-il. C'est un symbole pour le quartier. Les gens s'y identifient et l'encouragent. Et au coeur de ce succès, il y a Mario Fortin, un travailleur acharné et passionné.» M. Croteau est d'autant plus heureux que l'arrondissement a investi 100 000$ dans la numérisation des salles du Beaubien. «Cette somme représentait le tiers du projet. Le Beaubien est un moteur économique important, il fait partie du paysage culturel et patrimonial», dit-il pour justifier l'investissement. Les liens entre l'arrondissement et le cinéma vont plus loin encore. Les administrateurs du Beaubien organisent des projections estivales dans les parcs et sont aussi partenaires de la programmation de la maison de la culture.
  11. La firme britannique Framestore, spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma et la publicité, a confirmé lundi son implantation à Montréal, ce qui devrait créer 200 emplois d'ici la fin de l'année. La première ministre Pauline Marois, en mission au Royaume-Uni, a participé à l'annonce officielle en compagnie du PDG de Framestore, William Sargent, au siège social de l'entreprise, à Londres. Le gouvernement consentira un prêt sans intérêt de 900 000 $ étalé sur cinq ans, ce qui lui coûtera environ 35 000 $ par année. En conférence de presse, Mme Marois a soutenu qu'aucun crédit d'impôt n'allait être accordé au projet, mais il en est tout autrement. Les clients de Framestore, principalement les grands studios de cinéma de Hollywood, auront droit à des avantages fiscaux pouvant représenter jusqu'à 44% de toutes les dépenses effectuées à Montréal et jusqu'à 60% en incluant le crédit d'impôt fédéral. M. Sargent a d'ailleurs expliqué que l'une des deux raisons pour lesquelles Framestore a choisi Montréal, c'est l'existence des généreux crédits d'Impôt, l'autre étant le bassin de main d'oeuvre qualifiée qu'on trouve dans la métropole québécoise. Vive concurrence Montréal était notamment en concurrence avec Toronto, Vancouver et des villes asiatiques pour obtenir le studio. À l'heure actuelle, l'industrie canadienne des effets spéciaux est concentrée à Vancouver. Québec espère que l'arrivée de Framestore à incitera d'autres entreprises du secteur à s'y établir également. Les premières productions auxquelles travailleront les artisans de Montréal, et ce dès le mois de mars, sont RoboCop (Columbia Pictures et MGM), et All You Need Is Kill (Warner Brothers), qui doivent tous deux sortir en 2014. Framestore compte trois studios à Londres, un à New York et un à Los Angeles, où travaillent environ 700 personnes. Si tout va comme prévu, le studio de Montréal sera le plus important de l'entreprise à l'extérieur de Londres d'ici la fin de l'année. Pauline Marois s'est également rendue lundi matin au Foreign & Commonwealth Office pour rencontrer le ministre délégué responsable de l'Amérique du Nord pour le Royaume-Uni, Alistair Burt. Sur l'heure du midi, elle prononcera un discours devant la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni auquel assistera notamment l'ancien premier ministre de Colombie-Britannique, Gordon Campbell, qui est maintenant haut-commissaire du Canada à Londres. http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/cinema-framestore-creera-200-emplois-a-montreal/553618
  12. Bravo à M. Dolan! Xavier Dolan, coup de coeur du 67e Festival de Cannes Cannes — Non, il n'y a pas que la Palme au palmarès. C'est un honneur important qu'a remporté Xavier Dolan avec le Prix du jury samedi soir (heure locale) pour son cinquième long métrage Mommy, qui fut l'immense coup de cœur de ce festival. Un laurier récolté ex aequo avec Godard pour Adieu au langage, l'aîné et le cadet des cinéastes en compétition logés à la même enseigne. La présidente du jury Jane Campion a dit aux médias avoir aimé beaucoup Mommy : «film merveilleux d'un brillant jeune cinéaste. Chez lui comme chez Godard, on sentait la passion et la liberté.» La cérémonie du palmarès s'est déroulée in abstentia de Godard, bien entendu. «Ce prix ne devrait pas révolutionner sa vie», a souligné, lucide, son producteur Alain Sarde, ajoutant : «Xavier Dolan 25 ans, Jean-Luc, 83, c'est magnifique!» Au moment de recevoir son laurier au grand amphithéâtre Lumière, Xavier Dolan ému, la voix brisée, a remercié Jane Campion dont La Leçon de piano l'avait jadis ébloui. Il a encouragé sa génération à croire à ses rêves. «Je pense que tout est possible à qui rêve, ose et travaille.» L'étreinte de Jane Campion à Xavier Dolan venait du fond du cœur. Plus tard, le jeune cinéaste québécois a commenté devant nous cette association avec Godard : «Je reconnais le gouffre de temps qui nous sépare. Nos recherches respectives de liberté au cinéma se sont faites à des époques différentes. En son temps, il a tenté de réinventer le cinéma. J'aime avoir l'impression que le cinéma prend un virage et que j'y participe. Le cinéma s'exprime à travers toutes les générations. Je viens du Québec. Toute mon enfance j'ai entendu : “Redescends sur terre! Pour qui tu te prends?” Je venais d'un endroit plutôt grand où les gens rêvaient petit. Les gens de ma génération ont une plus grande propension à rêver.» Il avait fantasmé sur la Palme, que tant de voix lui prédisaient. «On avait rêvé à tout. Il faut voir grand, rêver grand. Ce Prix du jury, nous dit que ses membres ont reconnu ce film, voulu le célébrer. Cette récompense me flatte de matière incompatible avec la mesure de mes rêves. On a un prix formidable que l'on ramène avec une grande fierté.» La Palme d'or à un grand film Le Turc Nuri Bilge Ceylan, plusieurs fois primé à Cannes, était un des favoris de la Palme d'or, qu'il a remporté pour son remarquable Winter Sleep — en plus du laurier de la critique internationale (Fipresci) — œuvre pleine de maturité et de maîtrise, très dialoguée, en quête de vérité profonde, son meilleur film. Il a souligné que cette année était la centième de l'histoire du cinéma turc, pays qui récolte sa première palme. Jane Campion a jugé le film brillamment tchékhovien, sophistiqué, avouant qu'elle craignait d'abord sa durée : 3 h 15, mais en aurait ensuite bien pris deux de plus. «Il durait 4 h 30 au début du montage», avouait le cinéaste aux journalistes. Nuri Bilge Ceylan déclare s'intéresser à la part sombre de son âme, donc de la nature humaine. La jeune cinéaste italienne Alice Rohrwacher, dont le film tendre, fragile et poétique Les Merveilles avait été reçu tièdement, prend sa revanche, surclassée pour ainsi dire, en recevant le Grand Prix du jury. C'est la note incongrue d'un palmarès par ailleurs équilibré. L'Américain Bennett Miller, avec un laurier de la mise en scène pour son Foxcatcher, a de quoi soupirer de soulagement. Le tournage de l'adaptation d'un fait divers tragique, en présence de plusieurs protagonistes de l'époque, avait été éprouvant et Miller avoua qu'il n'aurait jamais pu faire le film sans ses trois grands acteurs. Le Russe Andrey Zvyagintsev a récolté le prix du scénario pour le beau, tragique et ironique Leviathan, brillamment mis en scène, une satire du régime russe, de ses abus et de ses corruptions. «Plus biblique de politique», estime pour sa part Jane Campion. Certains souhaitaient une troisième palme aux belges frères Dardenne pour Deux jours, une nuit, donnant la vedette à Marion Cotillard. Pour la première fois en six sélections, les voici repartis, bredouille. Il est vrai que leur excellent cinéma social piétine. Timbuktu d'Abderrahmanse Sissako, pressenti haut au palmarès, n'a rien reçu non plus. Les prix d'interprétation étaient mérités. Julianne Moore, folle de charisme dans l'excellent Maps to the Stars du Torontois David Cronenberg, satire féroce d'Hollywood, n'était pas à Cannes pour récolter son laurier. Timothy Spall, acteur britannique d'immense talent, récolte enfin la reconnaissance internationale .Le voici primé pour son extraordinaire performance du peintre paysagiste J.M.W. Turner (Angleterre du XIXe siècle) dans le film éblouissant de Mike Leigh Mr. Turner. Confus à l'heure de remercier le jury, empêtré dans son cellulaire et son incohérence, l'émotion, lui coupait le souffle. Le truculent et vibrant Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis a remporté la Caméra d'or du meilleur premier long métrage, avec l'histoire vraie d'une femme de province, kitsch, entraîneuse de cabaret, allergique à la vie ordinaire. Son fils est un des cinéastes. Party Girl avait remporté la veille le prix d'ensemble d'Un certain regard. Un autre premier long métrage, Les Conbattants du Français Thomas Cailley s'est fait remarqué : trois prix à la Quinzaine des réalisateurs en plus du laurier de la FIPRESCI hors compétition. Les astres sont bien enlignés bien pour lui aussi. Mais c'est Xavier Dolan qui aura remporté lors de ces derniers jours enfiévrés, la palme du cœur. Et l'immense vitrine internationale offerte à son Mommy en multiples porte-voix des médias du monde se traduit aussi par une distribution à l'échelle planétaire. Près de 1,5 M$ de ventes, sont déjà assurées, un chiffre énorme. Entre autres marché, l'Allemagne l'a acquis samedi en prévision d'une sortie importante. Les États-Unis en négocient les droits. Avec un tel buzz et le prix du jury, le film commence à peine sa trajectoire. http://www.ledevoir.com/culture/cinema/409164/67e-festival-de-cannes-la-palme-d-or-a-nuri-bilge-ceylan-le-prix-du-jury-a-xavier-dolan
  13. http://www.ridm.qc.ca/fr MISSION Fondées en 1998, les RIDM visent à proposer au public et aux professionnels une sélection des meilleures œuvres documentaires de l’année à l'échelle nationale et internationale. Le documentaire occupe une place unique au sein de la culture québécoise. Pilier historique du cinéma québécois, il a donné naissance à un grand nombre de cinéastes majeurs qui ont su promouvoir une vision exigeante et innovatrice de ce cinéma du réel dont l’impact se fait encore ressentir aujourd’hui. Avant tout, les RIDM ont pour mission de poursuivre la vision de ces pionniers à travers la promotion du meilleur de la production locale et la présentation des œuvres internationales les plus marquantes et ambitieuses de l’année. À l’heure où une grande partie de la production documentaire mondiale est influencée par des contraintes télévisuelles qui tendent à formater les films en produits facilement consommables, notre processus de sélection rigoureux est mû par une perception du documentaire qui, bien qu’elle soit multiple et cherche à représenter un panorama des préoccupations thématiques sociales, politiques et environnementales contemporaines, demeure fondée sur la promotion de véritables propositions artistiques. Des propositions qui redéfinissent notre propre rapport au monde et à cette frontière toujours plus ténue entre fiction et documentaire. Conçu dès le départ comme un festival de cinéastes, les RIDM misent également sur la forte présence des créateurs et un nombre imposant d’activités parallèles pour faire la promotion de la production locale et des multiples rayonnements du cinéma documentaire. Chaque année, des leçons de cinéma, des tables rondes et des discussions thématiques sont ainsi offertes au grand public et aux professionnels De plus, la collaboration étroite de télédiffuseurs, distributeurs, programmateurs, directeurs de festivals et critiques du monde entier permet au cinéma d’ici de bénéficier d’une vitrine peu commune. Cette volonté d’inscrire le festival au sein d’un réseau de promotion professionnel organisé est à l'origine de Doc Circuit Montréal, le marché du documentaire du Québec, conçu spécifiquement pour soutenir et stimuler la production du documentaire indépendant, permettant des échanges entre professionnels, créateurs, producteurs, distributeurs et diffuseurs de tous horizons.
  14. Grande journée de destruction de l'industrie culturelle à Montréal,offerte par S Harper qui à mon avis s'il continue pareil va recevoir une carte de membre d'honneur au PQ. Après les jeux vidéos(subsides),RC/CBC voici l'ONF. L'Office national du film (ONF) doit réduire son budget annuel de 6,68 millions, et abolir 73 postes. Dure journée pour les organismes fédéraux, donc, qui mesurent aujourd'hui l'effet des compressions budgétaires imposées la semaine dernière dans le budget Flaherty. L'ONF a pris acte aujourd'hui de la réduction de 10% de son allocation parlementaire. Son président Tom Perlmutter a déclaré dans un communiqué émis en début d'après-midi que «l'exercice n'a pas été facile», et que tout en maintenant la viabilité à long terme de l'ONF et sa capacité d'innovation dans la production et la diffusion, «il y aura des impacts tels que la perte des stations individuelles de visionnement et les petites salles de cinéma dans nos deux médiathèques, une réduction de l'envergure de l'aide accordée aux cinéastes indépendants et la fin du programme de subventions et de contributions aux festival et événements». Plus concrètement, au premier septembre prochain l'ONF fermera les postes individuels de visionnement de même que les salles de cinéma à la Médiathèque de Toronto et la CinéRobothèque à Montréal. Le local de la rue Saint-Denis à Montréal sera fermé. Le local de Toronto poursuivra ses opérations et continuera d’être une vitrine en offrant un espace public d’exposition au rez-de-chaussée. L'ONF fait valoir que les postes individuels de visionnement ont été cruciaux dans la diffusion des œuvres mais l’avènement et le développement du visionnage en ligne «a fait en sorte de diminuer la pertinence de ces stations surtout lorsqu’il s’agit de joindre un grand auditoire». La fermeture des petites salles de cinéma aura un impact sur un certain nombre de partenaires qui les louaient pour des événements ou festivals, ajoute l'ONF. Par ailleurs, au 1er avril 2012 l’ONF mettra fin au volet « festivals et événements » du Programme de subventions et contributions. L’ONF continuera d’appuyer les productions indépendantes via les programmes Filmmaker Assistance (FAP) et l’Aide au cinéma indépendant-Canada (ACIC), mais réduira l’envergure de l’enveloppe budgétaire à compter du 1er avril 2012. Les productions déjà acceptées ne seront aucunement touchées par cette mesure. Il y aura une légère diminution des sommes allouées à la production, soit environ 1 % du budget global de l’ONF. L'ONF prévoit aussi consolider des services administratifs au sein de quelques régions, et économiser des sommes additionnelles en poursuivant la rationalisation de ses espaces physiques. Les postes qui seront abolis toucheront 73 personnes qui occupaient des postes à temps plein et à temps partiel. La réorganisation du travail amènera toutefois la création de 12 nouveaux postes. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/346694/a-l-onf-fin-de-certains-services-et-abolition-de-73-postes
  15. La Cité du cinéma prend de l'expansion. (Montréal) Les studios Mel's pourraient bientôt accueillir davantage de blockbusters hollywoodiens. Leur propriétaire, Vision Globale, a conclu une entente avec la Ville de Montréal pour acheter un terrain de 260 000 pi2 voisin de ses studios actuels dans le Technoparc et y construire de nouveaux studios de tournage. Vision Globale, qui a payé 362 536$ pour ce terrain vacant de 258 954 pi2 près de l'autoroute Bonaventure en bordure du centre-ville de Montréal, investira au moins 10 millions pour y construire des studios de tournage. Les studios Mel's/La Cité du cinéma comptent déjà 18 studios de tournage sur quatre sites dans la région de Montréal. Il n'y a toutefois qu'un seul studio (celui de 36 500 pi2) qui peut accueillir un film américain à grand déploiement. À titre d'exemple, ce studio héberge actuellement l'équipe de X-Men: Days of Future Past, un film mettant en vedette Hugh Jackman, Jennifer Lawrence et Ellen Page. À l'été 2011, Montréal avait perdu trois blockbusters américains en raison de son manque de studios de très grande taille. La construction de nouveaux studios réglera-t-elle le problème? Difficile à dire pour l'instant puisque la Cité du cinéma n'a pas décidé si elle allait bâtir un autre studio d'environ 35 000 pi2 sur son nouveau terrain. «Ce n'est pas encore décidé. Nous travaillons sur plusieurs maquettes, à savoir si nous allons construire un grand studio ou plusieurs petits studios», dit Michel Trudel, président de la division studios et équipement de Vision Globale. L'entreprise Vision Globale, propriété de l'actionnaire majoritaire Mathieu Lefebvre, a acheté les studios Mel's et sa filiale Locations Michel Trudel en décembre dernier. Un monopole renforcé Le gouvernement du Québec s'est déjà inquiété du fait que seule la Cité du cinéma possède des studios assez grands pour intéresser les producteurs d'Hollywood. Dans un rapport remis au gouvernement en juin 2012, le président de la SODEC, François Macerola, a conclu que l'offre aux producteurs est suffisante mais qu'elle peut avoir des désavantages. «Cette offre est en situation de quasi-monopole qui a parfois des effets négatifs sur l'industrie du cinéma et de la télévision du Québec et ses artisans, et auprès des majors américains qui exigent normalement de baser leurs décisions sur un processus d'appel d'offres», a-t-il écrit. Les films Source Code, The Aviator, The Day After Tomorrow, The Curious Case of Benjamin Button et White House Down, notamment, ont été tournés à la Cité du cinéma. La vente du terrain vacant dans le Technoparc a été approuvée mercredi dernier par le comité exécutif de la Ville de Montréal. Avant d'être officialisée, la transaction doit être approuvée par le conseil municipal de la Ville de Montréal le 17 juin. Selon le sommaire décisionnel de la Ville, Vision Globale peut construire sur 80% de l'espace du terrain, le reste étant utilisable uniquement à des fins de stationnement. Vision Globale s'est engagée à décontaminer le terrain et à commencer la construction de ses nouveaux studios d'ici deux ans, sous peine d'une pénalité de 1500$ par jour de retard. «Il faut attendre qu'il y ait moins de tournages pour commencer les travaux, car nous ne pouvons pas construire en même temps qu'un tournage à cause du bruit, dit Michel Trudel. Avec tous les tournages que nous amenons de Los Angeles, il faudra attendre un peu. Sinon, nous pourrions construire la nuit.» La Ville de Montréal estime cette transaction «profitable» car les nouveaux studios permettront «d'accroître la vitrine cinématographique de Montréal» et de décontaminer le terrain ayant servi de site d'enfouissement pendant 140 ans. Le prix de vente minimal du terrain de 24 057 m2 sera de 15,07$ par mètre carré. La Cité du cinéma discutait avec la Ville depuis environ deux ans pour acheter ce terrain, qu'elle a déjà loué pour y installer de l'équipement. http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201306/07/01-4658719-la-cite-du-cinema-prend-de-lexpansion.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS4
  16. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/04/25/009-theatre-imperial-diversification.shtml Le reportage de Claude Deschênes Le Cinéma Impérial, qui a 100 ans ce jeudi, redevient un théâtre. La salle de la rue Bleury recommencera à présenter des spectacles vivants tout en conservant sa vocation de cinéma. Les propriétaires ont pris cette décision pour améliorer la rentabilité du lieu. Le théâtre sera prochainement doté de tous les outils nécessaires à la présentation de spectacles grâce à un partenariat avec la firme de location d'équipements de scène APL de Montréal. Le directeur de l'Impérial, François Beaudry-Losique, croit que la présence de cette salle intermédiaire répondra à un besoin. Il a reçu des demandes pour toutes sortes de productions, notamment des comédies musicales, des spectacles de magie et d'orchestres folkloriques. Voici quelques documents d'archives en photo:
  17. (D'après PC) - Le cinéma Le Parisien, qui faisait partie du paysage du centre-ville de Montréal depuis des années, ferme ses portes. Le propriétaire de l'entreprise, Les Cinémas Fortune, a vendu la salle mercredi et a mis la clé sous la porte dans le même souffle. Aucune autre information n'a été fournie par le propriétaire qui s'est limité à annoncer la vente et la fermeture dans un communiqué. Jeudi, le cinéma était placardé et des déménageurs étaient à l'oeuvre. Les raisons de la vente ainsi que le nom du nouveau propriétaire de l'immeuble ne sont pas encore connus. Le Parisien avait longtemps été l'épicentre du Festival des films du monde, mais son heure de gloire était passée depuis quelques années. Il était toutefois encore le seul cinéma à diffuser des films en français rue Sainte-Catherine. Famous Players a déjà été propriétaire des lieux. Les Cinémas Fortune est également propriétaire du cinéma Angrignon, dans l'arrondissement montréalais de LaSalle, et de salles à Gatineau (arrondissement de Hull) et à Québec (arrondissement de Sainte-Foy).
  18. Only ten years ago, but still interesting. Mostly commercial changes on Ste-Catherine, but also construction of the Demetrius, Cinema Parisien, St-James United Church restoration, and a few others!
  19. Pour promouvoir son offre de vols à destination du Québec pour cet hiver, la compagnie aérienne Air Transat s’invite dans 239 salles de cinéma à Paris du 2 novembre au 13 décembre 2011, en diffusant un spot publicitaire de 20 secondes vantant cette région, réalisé en collaboration avec la Commission canadienne du tourisme et le Ministère du tourisme du Québec. http://www.air-journal.fr/2011-11-04-air-transat-fait-sa-promo-dans-les-cinemas-538790.html
  20. En construction ''Situé au coin des rues D’Iberville et Des Carrières, dans l’arrondissement Rosemont - Petite Patrie, Iberville 36 est un projet unique de 36 condos neufs et abordables à Montréal. En construction dès le printemps 2010, ce projet jouira d’une localisation exceptionnelle: près des parcs Rosemont et Pelican, du cinéma Beaubien, des boutiques et restaurants des rues Bélanger, Beaubien et Masson et du métro D’Iberville.'' http://www.iberville36.com/fr/
  21. la construction de cinq immeubles comptant 926 appartements pour retraités et d’un hôtel situé au 5500, rue Sherbrooke Est. Le projet comporte une salle de spectacle de 350 places, un cinéma, un restaurant de 375 places, un centre d’activités physiques avec spa, une piscine, une pharmacie, une bibliothèque, une chapelle et un stationnement intérieur de 400 places. Investissement prévu 140 millions de dollars Promoteurs Gouverneur Inc. www.residencesgouverneur.ca
  22. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201101/06/01-4357544-montreal-manque-de-studios.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS14
  23. lundi 10 décembre 2007 Le Cinéma Beaubien, dans le quartier Rosemont-Petite-Patrie, héritera de deux salles supplémentaires, qui devraient être inaugurées à l'automne 2008, a appris Le Devoir de source sûre. L'une comptera 50 sièges, la seconde 90. Ces deux salles, au second étage de l'immeuble, accessibles par ascenseur et escalier, seront localisées dans les anciens bureaux occupés jusqu'à l'an dernier par le Groupe Popcorn. Le Cinéma Beaubien gérait déjà trois salles au rez-de-chaussée. Le projet comporte également une rénovation générale de ces aires d'origine: de nouveaux fauteuils et la climatisation du hall modifiée pour mieux répondre aux normes. Aujourd'hui, la Fiducie du Chantier de l'économie sociale, qui investit en capitalisation dans le projet (sans remboursement de capital), annoncera la nouvelle du chantier en conférence de presse, en précisant quelles sommes seront versées dans l'aventure. La Corporation du cinéma Beaubien, propriétaire de l'édifice, absorbera la différence. Rappelons que le Cinéma Beaubien, ancienne propriété de Cineplex Odéon, alors appelé Dauphin, avait failli fermer ses portes, quand la chaîne avait périclité au début du millénaire. Repris en septembre 2001 par la Corporation du Cinéma Beaubien, une entreprise d'économie sociale, sous la direction générale de Mario Fortin, celle-ci a su prouver qu'un cinéma de quartier, présentant des oeuvres de qualité, pouvait être populaire et rentable. À l'origine, une somme de 1,2 million de dollars avait été investie pour rénover les salles. Mais le jeu en valait la chandelle. Le Beaubien possède un des meilleurs taux d'occupation (il dépasse 30 %) dans la province. Parfois, jusqu'à sept films roulent au cours d'une semaine sur trois écrans. Les salles supplémentaires permettront de multiplier les séances, de présenter davantage de productions, mais aussi de garder des oeuvres à l'affiche plus longtemps, lorsque la demande est encore forte. Jusqu'à maintenant, des films porteurs devaient être sacrifiés après trois semaines, à cause de l'infernal roulement des nouveautés. Le Beaubien conservera son apparence et sa vocation actuelle, sans se déguiser un petit mégaplex, mais en répondant encore davantage aux besoins de sa clientèle de quartier. Dans un an, tout le projet d'agrandissement et de rénovation sera terminé.
  24. 2007: une année faste pour le Québec David Patry Le Journal de Montréal 05-12-2007 | 06h08 L'année 2007 aura été l'une des plus fastes quant à la récolte de tournages américains au Québec. La province a accueilli jusqu'à maintenant des productions d'une valeur de 280 M$, la meilleure année depuis 2003. «On peut qualifier ça de très bonne année», affirme le commissaire du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ), Hans Fraikin. De grosses productions telles que The Mummy 3, Death Race 3000, The Punisher II ont marqué l'année 2007 à Montréal. Ensemble, elles ont dépensé pas moins de 150 M$ dans la métropole, selon les estimations du BCTQ. Un résultat d'autant plus satisfaisant que le Québec a connu son lot de difficultés en début d'année avec le conflit qui opposait deux syndicats de techniciens de cinéma. L'instabilité du climat de travail a même fait fuir de grosses productions, dont Hulk 2, muni d'un budget de plus de 100 M$. La hausse du dollar canadien cet automne a également nui au Québec. Mais c'est surtout la lutte que se livrent les provinces canadiennes et les États américains pour attirer les tournages qui fait le plus mal au Québec, selon Hans Fraikin. «Il y a plusieurs États qui sont de plus en plus agressifs avec les crédits d'impôts», indique-t-il. Le Nouveau-Mexique, le Massachusetts et la Louisiane ont notamment augmenté leurs crédits d'impôts à 25% sur toutes les dépenses de tournage. Au Québec, le crédit d'impôts atteint 20 % et s'applique sur la maind'oeuvre seulement. Lourdes pertes Le film Pink Panther, d'abord prévu au Québec, est d'ailleurs parti pour le Massachusetts. «On avait tout ce dont ils avaient besoin», souligne Hans Fraikin, qui déplore ce qu'il qualifie de pire perte de l'année 2007. Si le Québec avait réussi à conserver ne serait-ce que quelques-unes des productions qu'il a perdues, «ça aurait été la meilleure année de tous les temps», lance le commissaire du BCTQ, qui n'a pas ménagé ses efforts pour faire la promotion de l'industrie québécoise. Diversification La menace de grève des scénaristes, qui s'est concrétisée en novembre, de même que celle possible des acteurs ont également poussé les producteurs à faire plus de films pour palier la disette annoncée. L'an prochain, le BCTQ entend diversifier ses cibles pour attirer davantage de productions européennes, de films et de séries américaines indépendantes de même que des tournages publicitaires. En 2002 et 2003, la valeur des tournages américains à Montréal avait atteint plus de 400 M$ avant de connaître un creux de 2004 à 2006. John Cusak, seule certitude John Cusack marquera l'arrivée du printemps à Montréal. Il y tournera dans The Factory, une des trois productions de taille moyenne (20, 30 M$) à avoir signifié leur intention de venir tourner au Québec en 2008, a appris Le Journal de Montréal. Le film The Factory est une des productions attirées au Québec grâce à la Société générale de financement, qui a investi 140 M$ sur quatre ans avec Lionsgate. L'acteur John Cusack (Martian Child, 1408, Being John Malkovich) est pour l'instant le seul nom attaché à la distribution de cette production. «S'il n'y a pas d'embûches à cause de la grève des scénaristes américains, le tout devrait commencer à être tourné en mars», indique le copropriétaire de Mel's Cité du Cinéma Michel Trudel. Deux autres productions, Orphan et Eloise in Paris, sont également prévues pour le printemps à Montréal. Chaque fois, on parle d'un budget de production de 20 à 30 M$. Impossible à chiffrer «Ce sont tous des films potentiels, mais avec les grèves, il y a beaucoup d'incertitude», indique prudemment Hans Fraikin, faisant référence à Nine et Fantastic Voyage, deux productions prévues à Montréal et mises sur la glace à cause de la grève des scénaristes américains. Difficile pour le moment de prévoir ce que réserve l'année 2008 pour les tournages en sol québécois. En obtiendra-t-on autant qu'en 2007? «C'est tellement aléatoire, c'est impossible à chiffrer», explique le commissaire du BCTQ.
  25. Ex-Centris délaisse le cinéma Le Devoir Odile Tremblay Édition du mardi 13 janvier 2009 Mots clés : Ex-Centris, Culture, Cinéma, Montréal, Québec (province) Daniel Langlois donne une nouvelle vocation à ses salles Daniel Langlois fondait il y a dix ans, boulevard Saint-Laurent, le complexe Ex-Centris, consacré jusqu'ici au cinéma. Photo: Jacques Grenier Le temple cinématographique Ex-Centris, qui fêtera ses dix ans en juin, un des rares complexes dédiés au cinéma de qualité à Montréal, cessera sa programmation régulière de films à compter du 20 mars prochain. Son propriétaire et mécène, Daniel Langlois, entend changer la vocation de l'établissement pour le convertir en lieu d'exploration culturelle diversifiée: performances musicales, oeuvres interactives, art de la scène multimédia, etc. «Ce n'est jamais le fun de dire: "On laisse aller". Moi aussi, ça me fait de la peine, déclarait hier Daniel Langlois au Devoir. J'annonce une nouvelle positive: l'objectif d'explorer à fond l'ensemble des possibilités offertes par nos installations et les offrir au public, avec un aspect triste. Les cinéphiles perdent un lieu unique. Je le sais.» Sa vision le mène ailleurs. «Mon intérêt dans la vie, c'est un contenu diversifié, l'accès à des cultures variées, interactives. J'ai continué dans le cinéma le plus longtemps possible. La technologie avant-gardiste des salles permettait au départ d'explorer de nouvelles avenues, mais en se concentrant sur les films, il devenait impossible de diffuser d'autres types de projets. On a conservé ce mandat-là durant dix ans. Tout au long des opérations, on a essayé d'intégrer, en plus de la programmation cinéma, l'exploration culturelle, mais les paramètres de diffusion de films rendaient la cohabitation impossible. Les contraintes imposées par la distribution traditionnelle du cinéma, qui sont basées sur un nombre de séances fixes par jour et sept jours sur sept, sont acceptables pour les salles à vocation spécialisée et équipées uniquement pour la projection du cinéma. Par contre, cela limite grandement un lieu polyvalent comme Ex-Centris, qui désire programmer à sa guise un contenu varié et expérimental. Je ne pouvais présenter un show de danse, par exemple. Nos opérations n'ont jamais été commerciales, et je ne coupe pas les projections de films pour des raisons économiques. Il est évident toutefois que les coûts d'exploitation ont augmenté, mais pas le prix des billets.» Une partie du personnel devra quitter le poste, six personnes en tout, dont Paule Vaillancourt, directrice des opérations des salles, Marie-Christine Picard, directrice de la programmation, Nadine Viau, attachée de presse, ainsi que des projectionnistes et plusieurs placiers. Exit les bons films qui plaisaient si fort aux cinéphiles? «Pas tout à fait, répond Langlois. On va faire du cinéma sur le mode événementiel. Quand il y aura des visionnements de films, ils seront associés à d'autres activités: conférences, échanges, activités interactives. J'ai accompli le travail que j'avais à faire. D'autres poursuivront cette mission: le Beaubien occupe de plus en plus de place, ainsi que le cinéma du Parc. Ils prendront la relève. Au début, on était presque seuls dans ce créneau. Pas aujourd'hui.» Daniel Langlois entend défendre son amour du septième art: «Pour moi, le cinéma demeure une des formes les plus puissantes et complètes pour véhiculer des émotions et des concepts humains, et je resterai toujours un cinéphile. Cela dit, il existe d'autres formes d'expression qui m'intéressent.» Et qu'en est-il du Festival du nouveau cinéma dont le fief était l'Ex-Centris? «Si le FNC veut revenir ici, les installations seront transformées, précise Daniel Langlois. Mais deux écrans traditionnels sur trois demeureront en activité. Ça sera aux dirigeants du FNC de faire leur choix. Ils pourraient très bien décider de revenir ici.» Dès le 20 mars, les salles de cinéma seront fermées pour quelques mois, afin d'intégrer de nouveaux équipements et des installations supplémentaires, conformes à la vocation multidisciplinaire. Pour les cinéphiles, toutefois, le deuil est immense. «Il s'agit d'une grande perte pour le Québec et pour la diffusion du cinéma d'auteur, déclarait hier Claude Chamberlan, directeur de la programmation au Festival du nouveau cinéma et longtemps à la tête de la programmation des films à Ex-Centris. Si peu de cinémas se consacrent aux films d'auteur. Je crains l'effet domino. Quand des salles sont éliminées, moins d'oeuvres de la cinématographie internationale peuvent trouver leur vitrine. En plus, elles marchaient bien, ces salles-là.» Le Cinéma Parallèle, une des trois salles de l'Ex-Centris, rampe de lancement pour plusieurs films québécois, documentaires et fictions confondus, devrait renaître ailleurs. «Nous allons le relocaliser et cherchons présentement un local. Pas question de l'abandonner», assure Claude Chamberlan, lui aussi en état de choc. http://www.ledevoir.com/2009/01/13/227162.html (13/1/2009 8H45)
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