Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'ministre'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

Aucun résultat à afficher.

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. Français sur les électroménagers: détaillants et fabricants dénoncent Québec Les détaillants et les fabricants montent au créneau pour dénoncer l'intention de Québec de rendre obligatoires les inscriptions en français sur six types d'électroménagers. À l'heure actuelle, le Règlement sur la langue du commerce et des affaires de la Charte de la langue française prévoit une dérogation pour les inscriptions gravées, incrustées, rivetées ou soudées que l'on trouve sur les cuisinières, fours à micro-ondes, laveuses, lave-vaisselles, réfrigérateurs et sécheuses. Or, en avril, le gouvernement a publié un projet de règlement visant à mettre fin à cette dérogation. Dans une lettre envoyée en mai à la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, le président du Conseil québécois du commerce de détail, Gaston Lafleur, soutient que le changement aura des impacts "très significatifs" pour les détaillants, pour les consommateurs et même pour l'économie québécoise. Nathalie St-Pierre, vice-présidente du Conseil canadien du commerce de détail, a également écrit à la ministre. Selon elle, "l'adaptation des chaînes de montage pour accommoder les modifications réglementaires coûterait quelque 165 millions $". Le changement proposé "n'ajoute aucune protection réelle de la langue française au Québec", soutient Nathalie St-Pierre. Les détaillants calculent qu'entre 85 et 90 pour cent des électroménagers actuellement en vente au Québec ne pourraient plus être offerts si le règlement devait entrer en vigueur. De son côté, l'Association of Home Appliance Manufacturers, dont le siège social est situé à Washington, prévient que le nouveau règlement "pourrait engendrer une diminution de l'éventail d'appareils disponibles à la clientèle et, potentiellement, des prix plus élevés au Québec". En 2009, l'Office québécois de la langue français estimait qu'à peine 25 pour cent des électroménagers vendus au Québec portaient des inscriptions en français, contre plus de 75 pour cent au moment de l'adoption de la Charte de la langue française, en 1977. Sur son site Web, l'Office précise avoir "entrepris des démarches qui touchent tous les intervenants du domaine des électroménagers". Les détaillants se plaignent toutefois de ne pas avoir été consultés avant la publication du projet de règlement. Dans sa missive, M. Lafleur a demandé une rencontre avec Christine St-Pierre. Marie-Hélène Paradis, attachée politique au cabinet de la ministre, a toutefois indiqué mardi, au cours d'un entretien téléphonique, qu'aucune réunion n'était prévue pour le moment. Rappelons qu'Electrolux et Mabe ont annoncé la fermeture de leurs usines québécoises pour 2013 et 2014, ce qui mettra fin aux activités de fabrication d'électroménagers dans la province. Dans un autre dossier, le Conseil canadien du commerce de détail conteste l'interprétation que fait le gouvernement de la Charte de la langue française en matière d'affichage. À ses yeux, la loi n'oblige pas les commerçants à ajouter un descriptif français devant leur nom. http://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/francais-sur-les-electromenagers-detaillants-et-fabricants-denoncent-quebec/546614
  2. Serais-ce une petite récompense pour avoir envoyé une majorité de fédéralistes à Ottawa ? Nouvelle distribution des sièges aux Communes Des députés fédéraux de plus pour le Québec Agence QMI 18/10/2011 19h47 OTTAWA — Pour détendre l’atmosphère et éviter les contestations judiciaires, Ottawa envisage un nouveau scénario dans le dossier de la redistribution des sièges aux Communes. Selon des sources gouvernementales sûres, le Québec (75 sièges) pourrait finalement hériter de deux sièges de plus alors que l’Ontario et la Colombie-Britannique devraient se contenter de moins de sièges que prévu. C’est ce qui ressort d’une rencontre entre le premier ministre canadien Stephen Harper et le premier ministre ontarien Dalton McGuinty vendredi dernier. On ne parlerait donc plus de 30 sièges supplémentaires aux Communes, mais plutôt de 26. L’Ontario devrait gagner 13 sièges de plus, l’Alberta, six, et la Colombie-Britannique, cinq. Le nombre total de députés aux Communes passerait de 308 à 334 et non plus à 338. La dernière version du projet de loi C-12, mort au feuilleton lors de la dissolution des chambres, prévoyait 18 sièges pour l’Ontario, sept pour la Colombie-Britannique et cinq pour l’Alberta. Le premier ministre McGuinty a reconnu que sa province devrait peut-être se contenter de moins de sièges. Le calcul final dépend des résultats du recensement de 2011, attendus en janvier ou février prochain. Entre-temps, le NPD a proposé mardi que le poids politique du Québec aux Communes ne tombe jamais sous la barre de 24,35 % des sièges. Un projet de loi a été déposé à cet effet. Dans cette configuration, le Québec gagnerait environ quatre sièges. Le député néo-démocrate Thomas Mulcair, candidat à la course à la succession de Jack Layton, a estimé que c’est la meilleure façon de donner «un contenu réel» à cette idée de «nation québécoise au sein d’un Canada uni» proposée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper et adoptée à l’unanimité aux Communes en 2006.
  3. Pas de train haute vitesse entre Montréal et New York 12 octobre 2007 - 07h09 Presse Canadienne Au moment où il lance un grand chantier de renouvellement des infrastructures, le gouvernement du Québec renonce au projet de train rapide entre Montréal et New York, un méga-projet d'au moins 4 milliards $. Cliquez pour en savoir plus : Transport ferroviaire | Chef de l'état | Jean Charest | Eliot Spitzer | Québec-New York Le projet, qui flotte dans l'air depuis des années, n'est plus dans les cartons du gouvernement et ne fera pas partie des échanges tenus vendredi, à New York, entre le premier ministre Jean Charest et le gouverneur de l'État de New York, Eliot Spitzer. Pourtant, en octobre 2005, à Albany, lors du dernier sommet Québec-New York, le gouverneur de l'époque, George Pataki, et le premier ministre Charest avaient clairement dit que l'idée d'un lien ferroviaire haute vitesse entre l'État de New York et le Québec était hissée au rang de «projet» à réaliser à court terme. Les deux hommes s'étaient engagés à tout mettre en oeuvre pour que le projet se réalise. Aux yeux de M. Charest, ce projet constituait un «symbole fort et puissant» des liens qui unissent les deux voisins, et un moyen de plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, par la promotion du transport en commun. Or, deux ans plus tard, le dossier n'a pas bougé. Dorénavant, au ministère des Transports, plus modestement, on mise plutôt sur l'amélioration des infrastructures actuelles, ont indiqué plusieurs sources gouvernementales au cours des derniers jours à La Presse Canadienne. Si ce projet était devenu réalité, les passagers auraient pu faire le trajet Montréal-New York en quatre heures à peine, au lieu de 10 actuellement. Certaines évaluations fixaient à 500 000, voire 700 000, le nombre additionnel de voyageurs intéressés à faire la navette entre les deux villes, si un tel train à haute vitesse avait vu le jour. En 2004, une étude de préfaisabilité, menée par le New York State Department of Transportation et Transports Québec, avait fixé à 4 milliards $ US le coût de réalisation du projet, uniquement pour la construction des voies ferrées sur 613 kilomètres, dont seulement 77 au Québec. Les Américains auraient donc dû assumer la plus grande partie de la facture, soit au moins 4 milliards $, sans compter les wagons et locomotives. Le train de passagers, qui aurait roulé à 240 km/h, nécessitait la construction de plusieurs ponts et tunnels dans les Adirondacks, d'où un coût élevé. Pour Québec, la facture des voies ferrées était évaluée à 110 M$. À l'époque, en 2005, le ministre fédéral des Transports, Jean Lapierre, s'était montré prêt à envisager un financement d'Ottawa pour la portion canadienne du trajet. Mais à l'automne 2006, Ottawa avait refroidi les ardeurs de Québec, alors que le ministre Lawrence Cannon jugeait que le projet n'était pas rentable. Électricité à vendre Vendredi, à New York, après avoir prononcé une allocution devant 400 gens d'affaires, le premier ministre Charest rencontrera pour la première fois le nouveau gouverneur de l'État, Eliot Spitzer. Au cours des derniers mois, M. Spitzer a rendu publiques ses priorités en matière de transport, mais le train rapide New York-Montréal n'en fait pas partie. Même si plusieurs sujets sont à l'ordre du jour de la rencontre, il est clair que la vente d'hydroélectricité au voisin du sud arrive au premier rang des priorités du Québec dans ses relations avec New York. «Nous, on peut faire de l'argent et en même temps on aide l'environnement», a résumé le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, lors d'un entretien téléphonique jeudi. Québec plaidera aussi pour assurer la fluidité du corridor de commerce entre les deux États. Les dossiers d'environnement et de sécurité seront aussi à l'agenda, de même que la tenue souhaitée d'un quatrième sommet Québec-New York. Les trois premiers ont eu lieu en 2002, 2004 et 2005. L'État de New York est le principal partenaire commercial du Québec aux États-Unis. En 2006, la valeur totale des échanges commerciaux a atteint 10,2 milliards $. Un sommet avait été atteint en 2000, avec 14,1 milliards $ d'échanges.
  4. Économie québécoise Les ministres Bachand et Gignac se font rassurants Agence QMI 11/08/2011 11h34 QUÉBEC – Le gouvernement du Québec ne s’en fait pas pour l’économie de la province, malgré la croissance anémique aux États-Unis et en Europe, et les secousses boursières partout sur la planète. «L’économie québécoise va bien», a affirmé le ministre des Finances Raymond Bachand lors d’un point de presse jeudi matin à Québec. Il a mentionné que les prévisions de croissance 2 % pour cette année «sont maintenues», mais qu’il faudra réviser les chiffres pour l’an prochain en raison des nuages qui s’accumulent dans le ciel économique un peu partout dans le monde. Raymond Bachand a souligné que le taux de chômage est près d’un creux historique dans la province et que les investissements et la consommation demeurent soutenus. Les exportations se maintiennent, selon le ministre des Finances. Il a affirmé que cette bonne performance est notamment due au plan de contrôle de la dette qui prévoit un retour à l’équilibre budgétaire en 2013-2014. Le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Clément Gignac, s’est toutefois dit «préoccupé par la situation américaine», mais il a rappelé que le «boom en Asie nous aide». Les deux ministres ont souligné qu’il faut faire la distinction entre la bourse et l’économie. Selon eux, l’économie peut croître malgré des chutes boursières. Rendement de la Caisse de dépôt et placement Le ministre Bachand ne s’est pas montré préoccupé à propos du rendement de la Caisse de dépôt et placement. «Je n’ai pas d’inquiétudes sur le rendement de la Caisse de dépôt», a-t-il dit. Selon lui, les dirigeants du bas de laine des Québécois ont adopté «un plan de gestion du risque costaud» qui le protège davantage de la volatilité boursière qu’en 2008, lors de la dernière crise financière mondiale. La Caisse doit divulguer ses résultats pour les six premiers mois de l’année plus tard en août.
  5. Un autre exemple de l'imprégnation profonde du dogme religieux dans ce gouvernement...... http://www.ledevoir.com/politique/canada/325529/le-ministre-fast-chante-la-bonne-parole
  6. (Courtesy of Journal Metro) YAY! Yet another Quebec national park that I can't get to
  7. Allez dire ça à Françoise David maintenant... ************************** Gignac: les Québécois doivent surmonter leur «malaise» face aux riches Publié le 15 avril 2011 à 17h12 | Mis à jour le 15 avril 2011 à 18h06 * Sylvain Larocque La Presse Canadienne Les Québécois devraient cesser d'éprouver un «malaise» face aux riches et se montrer aussi fiers de leurs entrepreneurs que de leurs artistes, a soutenu vendredi le ministre du Développement économique, Clément Gignac. «Au Québec on dirait qu'on a un problème avec les gens qui sont riches. C'est comme si on avait un malaise. Et ça, il va falloir travailler là-dessus. Je veux qu'un jour, on soit aussi fiers des entrepreneurs qui réussissent, qui font de l'argent et qui créent des jobs qu'on peut l'être de nos artistes qui se distinguent au Québec ou à l'étranger», a déclaré M. Gignac à la tribune du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), suscitant les applaudissements spontanés des gens d'affaires venus l'entendre. Le ministre a tenu à rappeler que plus du tiers des contribuables québécois ne payaient «pas une cenne d'impôt» et que ceux gagnant 100 000 $ et plus par année représentaient à peine deux pour cent du total, contre six pour cent en Ontario. Le «problème» du Québec, ce n'est pas tant la générosité de ses programmes sociaux, ni même la taille de son État, mais la faiblesse de son produit intérieur brut (PIB) par rapport à celui du reste du Canada et des États-Unis, a martelé Clément Gignac. En riant, il a confié à l'auditoire qu'il ne se plaindrait pas de se faire surnommer «le ministre du PIB». Au Québec, le PIB par habitant est 5000 $ inférieur à celui de l'Ontario, 7000 $ moins élevé que celui du Canada et 17 000 $ en deçà de celui des États-Unis, a énuméré le ministre. Cette pauvreté relative de la province fait en sorte que celle-ci doit compter sur la péréquation fédérale pour financer ses programmes sociaux, une dépendance dont Clément Gignac a dit vouloir libérer le Québec. Pour accroître la productivité du Québec, et par ricochet sa richesse, il faut hausser le taux d'emploi de la population et investir davantage dans les nouvelles technologies, a plaidé le ministre. Des progrès ont été réalisés sur le plan du taux d'emploi au cours des dernières années. Par contre, les entreprises québécoises dépensent encore 1000 $ de moins par année et par employé dans les technologies de l'information que celles de l'Ontario, a-t-il relevé. «On peut bien vouloir être plus productifs, mais il faut avoir les bons outils, les bons logiciels.» Les Québécois pourraient également apporter leur contribution en augmentant leur nombre d'heures de travail, a souligné M. Gignac. Au Québec, on travaille en moyenne 60 heures de moins par année qu'en Ontario et 175 heures de moins qu'aux États-Unis. Le ministre s'est toutefois empressé de reconnaître le caractère délicat de cette suggestion, évoquant la controverse qui avait suivi une proposition semblable faite par l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, en 2006. «Compte tenu du caractère précaire de mon emploi, on va changer de sujet», a-t-il lancé. Aide aux entreprises Même s'il continue de croire à la pertinence du modèle québécois, Clément Gignac a estimé vendredi que le gouvernement pouvait en «faire plus» pour réduire sa taille. Il s'est ainsi félicité que son ministère soit en train de faire passer de 15 à six le nombre de programmes d'aide aux entreprises, ce qui devrait entraîner des économies de 300 millions $ d'ici 2013-2014. Quant à la bonne manière d'accompagner les entreprises, «les politiciens ne doivent pas empêcher la restructuration de l'économie», a insisté M. Gignac, y voyant un «piège». «Ce n'est pas de ma faute, moi, si les gens n'achètent plus les journaux et décident de les lire directement sur leur iPad», a-t-il lâché pour illustrer la réticence du gouvernement à subventionner les activités traditionnelles de l'industrie forestière. C'est pour la même raison que Québec n'a pas déployé d'efforts titanesques pour sauver de la fermeture la raffinerie Shell de Montréal-Est. «Soyons logiques, a expliqué le ministre. Si on veut développer la filière des véhicules électriques, ça veut dire qu'il va y avoir moins de gens qui vont aller faire le plein d'essence. Donc est-ce qu'on va mettre des centaines de millions de dollars pour moderniser une raffinerie de 75 ans qui ne répond même pas aux nouveaux standards internationaux, c'est-à-dire (la prédominance des) grosses raffineries?»
  8. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201012/14/01-4352111-avant-projet-de-loi-des-quartiers-soustraits-au-processus-referendaire.php André Dubuc LA PRESSE (Montréal) Des quartiers de Montréal, de Québec et des autres villes de la province pourraient devenir des zones libérées de toute contrainte référendaire en matière d'urbanisme, selon un avant-projet de loi déposé la semaine dernière par le ministre Laurent Lessard. L'article 82 de l'avant-projet de loi d'une centaine de pages qui vient moderniser la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme donne la possibilité aux villes et municipalités québécoises de définir dans leur plan d'urbanisme des secteurs stratégiques «en tant que zone franche d'approbation référendaire et à l'intérieur de laquelle aucune modification réglementaire ne sera sujette à l'approbation référendaire». Les zones doivent prioritairement faire l'objet de rénovation urbaine, de réhabilitation ou de densification. Le plan d'urbanisme doit définir des objectifs, stratégies et cibles spécifiques à ces fins. «La nouvelle loi contribuera à la mise en oeuvre du développement durable en accordant la priorité à des objectifs comme la densification pour contrer l'étalement urbain», explique le ministre des Affaires municipales, dans un communiqué. Le texte de loi ne définit pas ce qu'est une zone et pourrait théoriquement couvrir un quartier complet, comme le centre-ville. L'Institut de développement urbain du Québec (IDU Québec), lobby de promoteurs, accueille favorablement l'avant-projet, dans un communiqué. «C'est une grande victoire, dit Guillaume Neveu, président du comité d'urbanisme de l'IDU Québec à Québec et urbaniste. On vient réparer une erreur qu'on a commise avec les fusions municipales.» Contrairement aux citoyens du reste de la province, les résidents de Montréal et Québec n'avaient pas le pouvoir d'exiger un référendum jusqu'au moment des fusions municipales au tournant des années 2000. Le législateur a préféré étendre ce pouvoir aux habitants des grandes villes plutôt que de le retirer aux citoyens des villes fusionnées de la banlieue. Le référendum est un moyen donné aux citoyens concernés de bloquer un projet immobilier nécessitant une modification à la réglementation d'urbanisme en vigueur. «On doit constater à l'usage que le référendum, bien qu'intéressant pour des citoyens et des groupes de pression, est un mécanisme un peu bête où on décide de l'avenir du projet sans être capable d'y apporter la moindre nuance», dit Gérard Beaudet, professeur d'urbanisme de l'Université de Montréal, à qui on a demandé ses commentaires sur l'avant-projet de loi. Pour l'universitaire, une ville de la taille de Montréal dispose de l'Office de consultation publique ou du Conseil du patrimoine pour analyser les projets qui lui sont soumis. «Il y a d'autres poignées (que le référendum) pour se faire une meilleure tête sur le projet et mettre sur la place publique un certain nombre d'avis favorables ou non.» Levée de boucliers à prévoir On imagine que cette disposition sera interprétée comme un recul démocratique aux yeux de certains groupes de citoyens. «C'est clair qu'on va faire valoir que la voix citoyenne est brimée», reconnaît le professeur Beaudet. Autre nouveauté introduite par l'avant-projet, l'article 129 ouvre la porte au «bonus zoning», comme ça existe depuis des années à Toronto, d'après Guillaume Neveu, de l'IDU. Cette disposition donne le pouvoir à une ville de passer outre à des normes de zonage, à l'exception des normes sur les usages, en contrepartie d'aménagements ou équipements d'intérêt général. Par exemple, un promoteur pourrait gagner des étages au-delà de la hauteur permise en échange d'un engagement sur l'aménagement d'un parc public. Par ailleurs, l'avant-projet de loi laisse le soin aux municipalités de se doter d'une politique d'information et de consultation de leurs citoyens. L'avant-projet de loi est le fruit d'un travail de concertation avec les partenaires du monde municipal, dit le ministre, et représente une réforme majeure de la Loi sur l'aménagement qui a plus de 30 ans. Le ministre entreprendra une tournée en région en février pour expliquer son avant-projet
  9. Une forêt australienne nommée Jean Charest Mise à jour 07/12/2010 21h18 Mal aimé au Québec, le premier ministre du Québec a vu son « leadership » en matière de lutte contre le réchauffement climatique reconnu sur la scène internationale. L'Australie-Méridionale a même choisi de donner le nom de Jean Charest à une de ses forêts. « Je n'ai jamais pensé qu'une forêt portera un jour mon nom. J'ai hâte de la visiter […] J’aime bien l’idée et je suis flatté qu’on puisse reconnaître le travail que j’ai fait avec beaucoup de conviction », a dit Jean Charest, amusé et radieux, mardi, après avoir appris la nouvelle. La forêt est située dans les environs de la ville d'Adélaïde, en Australie. Elle s’inscrit dans un vaste projet australien de plantation de trois millions d’arbres. Mike Rann, premier ministre de l'Australie-Méridionale, n'a eu que de bons mots pour féliciter M. Charest de son action environnementale. « On a jugé à l’unanimité que Jean Charest a eu un leadership extraordinaire en ce qui a trait aux changements climatiques. Il est une inspiration pour plein de décideurs à travers le monde. En 25 ans de vie publique, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi impressionnant que Jean Charest dans son engagement », a fait savoir M. Rann. Le gouverneur démocrate de l’État du Wisconsin, Jim Doyle, ne tarissait pas d’éloges à l’endroit de M. Charest. « Il mérite complètement ce prix. Il a inscrit le Québec comme un des leaders mondiaux pour les énergies renouvelables », a dit M. Doyle. L'Australie-Méridionale a accordé son prix de l'année à Jean Charest, un an après l'avoir décerné à l'ancien gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger. Interrogé à la blague à savoir si ce prix n’allait pas ressusciter la chanson de Pierre Lapointe, « La forêt des mal-aimés », Jean Charest a répondu sur le même ton badin. « N’écoutez pas la chanson, c’est tout », a-t-il plaisanté. Pas un message au Canada Ni M. Rann ni M. Doyle n’ont voulu dire si cette récompense octroyée au Québec était, à leurs yeux, une façon indirecte d’envoyer un message de désapprobation aux politiques canadiennes. « Ce n’est pas notre job », a répondu M. Rann, prudent. « Je ne ferai pas de commentaires à propos de la politique canadienne », a enchainé M. Doyle. Le premier ministre Charest a quitté Cancun, mardi après-midi, sans croiser le ministre fédéral de l’Environnement, John Baird, qui venait d’y atterrir. Il le mérite, admet le PQ. Visiblement surprise de la distinction accordée au premier ministre Charest, la porte-parole péquiste en environnement, Martine Ouellet, a admis du bout des lèvres que Jean Charest méritait son prix. « Pour ses actions au niveau international, il le mérite et c’est à ce titre-là que ça a été remis. Il a fait des démarches et a été proactif, a-t-elle analysé. Toutefois, ses actions au Québec ne suivent pas ses paroles au niveau international. Et c’est ça le problème. » http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/12/20101207-210937.html
  10. Toronto, le 19 novembre 2010 2010-109 Le ministre des Finances tient des consultations à Toronto sur la prochaine phase du Plan d’action économique du Canada L’honorable Jim Flaherty, ministre des Finances, a tenu aujourd’hui à Toronto une séance de consultations auprès de dirigeants d’entreprises, dans le cadre d’une série de discussions avec les Canadiennes et les Canadiens visant à déterminer comment le Plan d’action économique du Canada continuera à façonner l’avenir économique du pays par l’entremise du budget de 2011. « Les gens ont des préoccupations au sujet de l’économie, de l’emploi et du budget de leur ménage, a déclaré le ministre Flaherty. Nous désirons entendre les points de vue des Canadiens sur la prochaine phase de notre plan d’action économique, qui sera axée sur la consolidation de la reprise et le retour à l’équilibre budgétaire. » Ces consultations sur le Plan d’action économique serviront de complément aux plus vastes consultations économiques que le premier ministre et les députés mènent à la grandeur du pays pour entendre la population canadienne. Les consultations du ministre prévoient une série de tables rondes avec des Canadiens émérites, des discussions continues avec les membres du Conseil consultatif sur l’économie, et des rencontres de discussion ouverte. Dans le cadre des efforts déployés pour recueillir une large gamme d’opinions, le gouvernement entreprend également aujourd’hui des consultations en ligne. Les personnes intéressées peuvent soumettre leurs observations à l’adresse Internet suivante : http://www.fin.gc.ca/prebudget-prebudgetaire/1-fra.asp. Le gouvernement désire que les Canadiens répondent à quelques questions, dont les suivantes : * L’économie du Canada est dans la bonne voie – nous sommes bien partis pour assurer la reprise économique et l’équilibre budgétaire. Mais l’économie mondiale est fragile et beaucoup trop de Canadiens sont encore à la recherche d’un emploi. Quelles sont les mesures n’entraînant pas de coûts supplémentaires ou n’ayant aucune incidence financière que le gouvernement fédéral devrait prendre dans le prochain budget pour créer des emplois et promouvoir la croissance économique, et ce, sans mettre de côté son objectif d’atteindre l’équilibre budgétaire? * Le Canada est sur la bonne voie pour atteindre l’équilibre budgétaire en 2015‑2016. Ce délai est-il approprié? Le gouvernement fédéral devrait-il essayer de parvenir plus tôt à l’équilibre? Le délai devrait-il être reporté? * Le gouvernement devrait toujours gérer judicieusement l’argent des contribuables afin d’en assurer l’optimisation. Le gouvernement veille toujours à contenir les dépenses. Il veille aussi à ce que celles-ci soient effectuées de la manière la plus efficiente et la plus efficace possible. Selon vous, quels sont les secteurs où le gouvernement fédéral peut accroître son efficience et son efficacité? * Quelles devraient être les priorités du Canada à court et à long terme en vue de favoriser la croissance du secteur privé et le leadership dans le domaine de l’économie? Le gouvernement demande aussi aux Canadiens de lui faire part de toutes les idées qu’ils jugent dignes d’être mentionnées. « Les commentaires que nous recevrons nous seront d’une grande utilité pour préparer le prochain budget fédéral ainsi que notre programme économique et financier », a ajouté le ministre Flaherty.
  11. Publié le 15 novembre 2010 à 12h15 | Mis à jour à 13h04 Pétition pour la démission de Charest http://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.assnat.qc.ca%2Ffr%2Fexprimez-votre-opinion%2Fpetition%2FPetition-1123%2Findex.html&h=c901bFQYY_IMOqF8wQewUSTBOnQ Le site de l'Assemblée nationale héberge depuis ce matin une pétition demandant que Jean Charest démissionne de son poste de premier ministre. La pétition (cliquer ici pour y accéder) est une initiative du Mouvement citoyen national du Québec (MCNQ), un groupe formé en mai dernier en réaction au budget Bachand. Elle a été parrainée par le seul député de Québec solidaire, Amir Khadir. Elle restera jusqu'au 15 février 2011 sur le site de l'Assemblée. Plus de 1082 individus l'avaient signée au moment d'écrire ces lignes. La démission de M. Charest est demandée pour trois raisons: son refus de déclencher une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, son refus d'imposer un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste et son «refus de négocier (...) les mesures prévues dans le budget 2010». Le groupe prétend que la majorité de la population s'oppose au budget du gouvernement Charest, et que le premier ministre «refuse de collaborer avec la population». Le MCNQ a été fondé le printemps dernier par Steve Brosseau, un préposé aux bénéficiaires d'un hôpital, âgé dans la trentenaire. Le groupe se dit non-partisan. Il est coadministré par Anthony Leclerc, un étudiant de secondaire 5 de la région de Québec qui avait réalisé un lipdub contre la réforme pédagogique. Le site de leur mouvement est http://www.unissonslequebec.org. Pour entrer dans le site ce matin, il fallait cliquer sur une fleur de lys. Pour en sortir, il fallait cliquer sur une feuille d'érable. Questionné à ce sujet, M. Leclerc a insisté que le groupe «n'était pas souverainiste». Cette page d'accueil a été enlevée quelques minutes après notre interview pour «enlever ces doutes» et pour «effacer une faute d'orthographe», a confirmé un peu plus tard Steve Brosseau. M. Brosseau avoue avoir déjà été un partisan du PQ, mais il dit préférer aujourd'hui Québec solidaire. «Mais mon groupe n'est pas associé à eux. On veut rallier des partisans de tous les partis», précise-t-il. Sur son site, le MCNQ trafique une photo de Jean Charest. Le premier ministre est affublé d'une perruque et d'un nez de clown. Le MCNQ se définit comme étant le «plus gros groupe anti-PLQ et anti-Charest à ce jour!!!». Leur groupe Facebook «1 000 000 de Québecois pour sortir le PLQ et Jean Charest du pouvoir!!!» compte 41 640 membres. Le MCNQ a contacté M. Khadir, le député indépendant et ex-adéquiste Éric Caire et quelques députés péquistes, indique M. Brosseau. «Amir Khadir a été le seul à daigner nous répondre. On n'est pas les premiers à vouloir déposer une telle pétition. Mais on a peut être été les plus tenaces. C'est vraiment compliqué, il a fallu communiquer une trentaine de fois avec le bureau de M. Khadir et modifier notre texte quatre ou cinq fois pour répondre aux exigences de l'Assemblée nationale.» L'Assemblée nationale a accepté la pétition vendredi dernier.
  12. C'est tout de même la preuve de la résilience de notre ville, quand elle réussit à s'organiser malgré le mépris des gouvernements supérieurs (fédéral ou provincial, tout dépendant du dossier.....)! http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/201011/08/01-4340321-grappe-financiere-montreal-devra-se-passer-du-federal.php
  13. Publié le 04 octobre 2010 à 06h29 | Mis à jour à 06h29 (Montréal) Ils déposent plus de brevets, lancent plus d'entreprises et attirent plus de capital-risque que quiconque sur la planète. Malgré un territoire pauvre en ressources naturelles et une situation politique instable, les Israéliens se sont hissés au sommet des indicateurs internationaux d'innovation. Le Québec, qui traîne la patte en la matière, peut-il s'inspirer de l'État hébreu? > Suivez Philippe Mercure sur Twitter Lundi dernier, à Québec. Le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Clément Gignac, lance les mises en candidature pour combler un tout nouveau poste: celui de «scientifique en chef». La personne choisie deviendra à la fois le chef d'orchestre, le conseiller du gouvernement et le porte-parole de tout ce qui touche à la recherche québécoise et son financement. Ce rôle, les Israéliens le connaissent bien. Ils comptent sur un scientifique en chef depuis 1984. Le parallèle n'est pas fortuit. «Mon idée de créer le scientifique en chef est venue quand j'ai regardé ce qui se passe en Israël - un petit pays, mais qui a des gains de productivité très élevés», a révélé à La Presse Affaires le ministre Gignac lors du dévoilement de la stratégie québécoise sur l'innovation, au printemps dernier. Cet exemple illustre un fait méconnu, mais facile à vérifier: le milieu de l'innovation québécois a les yeux rivés sur Israël, un territoire qui compte une population et un PIB similaires à ceux de la province, mais qui innove beaucoup plus. «Israël est un monde que je connais particulièrement bien et qui a influencé mes réflexions depuis sept ans», dit Jacques Bernier, associé principal de Teralys - plus important réservoir de capital-risque du Québec et de tout le Canada avec 700 millions sous gestion. M. Bernier dit aller en Israël en moyenne une fois par année. Il y a deux ans, Raymond Bachand, actuel ministre des Finances qui occupait à l'époque le siège de M. Gignac au Développement économique, s'y est aussi rendu avec une importante délégation commerciale. But de la mission: tisser des liens, mais aussi prendre quelques notes. «Israël est similaire au Québec à plusieurs points de vue, observe M. Bachand en entrevue. Il y a la taille, il y a ses secteurs porteurs qui sont très similaires à ceux du Québec - la biotechnologie, la pharmaceutique, les technologies de l'information. Et Israël est un leader mondial à la fois dans les secteurs technologiques et le capital-risque.» «Pour motiver un changement de perspective sur la technologie au Canada ou au Québec, Israël est le pays qui nous offre la plus belle occasion», dit carrément Céline Bak, du Russell Mitchell Group, groupe de consultants en technologie établi à Ottawa. Pourquoi Israël? «Quand on parle de la Chine, les gens nous disent: ils sont un milliard et demi, il n'y a pas de démocratie, ce n'est pas la même chose, répond Mme Bak. Avec Israël, on n'a pas d'excuse. C'est un pays où il n'y avait rien ou si peu il n'y a pas si longtemps, et tout d'un coup il se retrouve chef de créneau dans plein de secteurs.» http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/201010/04/01-4329218-israel-les-lecons-pour-le-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS2
  14. Entrevue avec Bernard Landry L'avenir de Montréal, l'avenir du Québec http://journalechos.com/articles.html C. Bergeron Dans son édition de juin, Échos interviewait Isabelle Hudon sur l'avenir de Montréal. Soucieux de proposer des points de vue variés, nous avons eu l'idée d'interroger sur le même sujet l'ex-premier ministre Bernard Landry, qui a accepté notre invitation. Bernard Landry n'est pas de ceux que l'on peut ranger du côté des sceptiques ou des mélancoliques. Pour celui qui fut premier ministre du Québec de 2001 à 2003, mais aussi ministre des Finances sous le gouvernement Bouchard, le discours actuel sur le déclin de Montréal n'est pas justifié. « Dans l'aéronautique, un secteur de pointe, Montréal fait partie des villes de tête avec Seattle et Toulouse. L'industrie y est parfaitement intégrée. Même succès dans les technologies de l'information et dans l'industrie pharmaceutique, deux autres secteurs de pointe. Non, franchement, pour ma part, je dis non au misérabilisme ambiant. » Il ne croit pas non plus à l'âge d'or prétendu des années 60 et 70. Malgré des événements qui ont certes frappé l'imaginaire, comme l'Expo 67 et les Jeux Olympiques, « Montréal n'était pas en première place de quoi que ce soit », dit-il. Il est courant de pointer le succès de Toronto pour déprécier Montréal, mais cela se fait par manque de recul, croit M. Landry. « Les sièges sociaux, dont on déplore la baisse à Montréal, ne sont pas nécessairement de bonne qualité à Toronto sur le plan décisionnel. L'important, c'est la nature du siège social, le rôle qu'il remplit dans la réalité : y prend-on vraiment toutes les grandes décisions ou est-ce une succursale plus ou moins déguisée ? Ici, vous avez par exemple CGI et SNC-Lavalin, deux compagnies d'envergure mondiale, dont le siège social à Montréal constitue un vrai centre de décision. » Toronto et Montréal : un problème politique M. Landry, on le sait, est un ardent souverainiste. Mais c'est d'abord un nationaliste cohérent, qui pense la réalité à partir d'un point de vue national. Aussi n'est-il pas étonnant de l'entendre évoquer la rivalité entre Toronto et Montréal en des termes politiques. « Si vous regardez l'action du gouvernement du Canada, dit-il, vous voyez une certaine constante en faveur de l'établissement de Toronto comme métropole du Canada à partir des années 1950. La canalisation du Saint-Laurent, tout d'abord (NDLR : creusée en 1954, elle fut inaugurée en 1959) : elle a désavantagé Montréal au profit de Toronto. On aurait dû exiger une compensation. » Les chiffres tendent à donner raison à M. Landry. Selon l'historien Paul-André Linteau, dans son Histoire de Montréal depuis la Confédération, Montréal détenait en 1961 38 % du trafic maritime canadien ; sa part tomba à 18 % en 1977 et à 6 % au milieu de la décennie suivante. « Deuxième problème, enchaîne-t-il : les aéroports. Avec la politique de Trudeau, qui a beaucoup fait de mal à Montréal, Dorval et Mirabel se sont littéralement mangés, favorisant aujourd’hui l’aéroport de Toronto. » M. Landry cite également, plus près de nous, la volonté récemment affichée du gouvernement fédéral d'établir une commission pancanadienne des valeurs mobilières à Toronto, au détriment de l'actuelle AMF (Autorité des marchés financiers). Manœuvre parmi d'autres qui isolerait Montréal et le Québec des grandes dynamiques internationales. Le rôle du gouvernement québécois Il va de soi que dans un tel contexte, le rôle du gouvernement québécois est crucial. « La métropole devrait être portée par le gouvernement du Québec, dans les intérêts du Québec », affirme M. Landry. « Le gouvernement québécois devrait avoir 100 % du contrôle des pouvoirs. » Au-delà des opinions politiques de chacun sur la souveraineté, il importe de prendre conscience des conséquences que recèle le statut minoritaire du Québec au sein du Canada, selon M. Landry. « Vous savez que pour moi, la solution demeure l'indépendance du Québec, pour que le Québec prenne le plein contrôle de son destin, qui est aussi lié à celui de Montréal. » Car nonobstant le développement économique, Montréal se trouve également à la croisée des chemins sur le plan culturel. Il n'est pas dit que la ville gardera à tout jamais son statut de métropole francophone, en vigueur depuis les années 60. Encore une fois, la Charte des droits canadienne, où se trouve inclus le principe du multiculturalisme, influence défavorablement l'intégration des immigrants à la société québécoise francophone. Les initiatives du gouvernement québécois étant subordonnées en bonne partie aux grandes orientations constitutionnelles du Canada, l'équilibre linguistique devient de plus en plus difficile à assurer sur le territoire.
  15. Les commerçes du centre-ville de Montréal vont pouvoir faire des affaires plus longtemps, la fin de semaine. Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal ont en effet annoncé jeudi que ces commerces pourront demeurer ouverts jusqu'à 20h00 la fin de semaine et ce, pour les cinq prochaines années. «Le centre-ville de Montréal joue un rôle particulièrement important en matière de commerce, de tourisme, de culture et de divertissement pour la région, de même que pour l'ensemble du Québec», a affirmé le ministre du Développement économique, Clément Gignac. «Nous devons donner aux commerçants les moyens de se développer à leur pleine capacité» a dit le ministre, qui s'est dit convaincu que la mesure entraînera des retombées positives pour l'économie. http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100722-121747.html
  16. Quebecor veut une chaîne d'information en anglais 09-06-2010 | 21h08 MONTRÉAL - Quebecor a récemment déposé une demande auprès du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour la création d'une chaîne d'information continue de langue anglaise. Selon ce qu’ARGENT a appris, si la licence est accordée, la chaîne pourrait voir le jour en 2011. De plus, cette nouvelle chaîne proposera une alternance d'information et d'opinion sur un ton qui pourrait rappeler celui du réseau américain Fox News. Tout indique que le projet sera piloté par Kory Teneycke, un ancien directeur des communications du premier ministre Stephen Harper, qui a fait savoir hier sur le site de réseautage Twitter qu'il devenait vice-président au développement de Quebecor Media. M. Teneycke a quitté le Bureau du premier ministre, en juillet 2009, pour effectuer de courts séjours à CTV, puis à la CBC. Pour l'instant, Quebecor refuse de commenter. La chaîne projetée viendrait partager le marché occupé actuellement par CBC Newsworld et CTV News Channel. http://www.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles/2010/06/09/14328221-qmi.html
  17. Ottawa voit grand Mise à jour le lundi 26 avril 2010 à 23 h 49 Photo: La Presse Canadienne /Adrian Wyld Le ministre conservateur, Peter Van Loan. (archives) Le ministre fédéral du Commerce international, Peter Van Loan, a indiqué à la Presse canadienne que les négociations entre le Canada et l'Union européenne (UE) pourraient mener à un pacte plus élaboré encore que l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Ce que nous recherchons, c'est l'entente commerciale la plus ambitieuse que nous ayons jamais conclue. — Le ministre Peter Van Loan Selon le négociateur en chef du Canada, Steve Verheul, les négociations en vue de conclure l'Accord économique et commercial global (AECG) progressent bien. Les deux parties en sont à la troisième ronde de pourparlers, et deux autres ont été planifiées. Le ministre Van Loan souhaite que l'accord soit entériné d'ici la fin de 2011. La délégation canadienne compte quelque 60 personnes. À la demande de l'UE, des représentants des provinces canadiennes en font partie en tant que partenaires à part entière. Selon Scott Sinclair, un chercheur pour le Centre canadien de politiques alternatives, les délégués européens souhaitent notamment éliminer le système de régulation de l'offre dans les secteurs des produits laitiers et de la volaille, et la Commission canadienne du blé. En retour, croit-il, le Canada pourrait exporter une plus grande quantité de matières premières en Europe. Un marché important L'ancien ministre libéral John Manley, maintenant à la tête du Conseil canadien des chefs d'entreprise, fait observer que le Canada a besoin de diversifier son commerce international et que dans ce contexte, une entente avec l'Union européenne, dont l'économie ressemble à celle du Canada, pourrait générer d'intéressantes retombées. Le gouvernement canadien estime que l'entente ferait bondir le produit intérieur brut (PIB) du Canada de 12 milliards de dollars d'ici 2014. En 2008, les exportations canadiennes en Europe se sont chiffrées à 52 milliards de dollars, un montant plutôt modeste compte tenu de la taille du marché. L'Union européenne, un marché d'un demi-milliard d'habitants répartis dans 27 pays, a un PIB de 19 milliards de dollars. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, est un ardent défenseur d'un accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/04/26/014-canada-ue-pacte.shtml Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le système de régulation de l'offre dans le secteur des produits laitiers, en bref c'est ce qui fait en sorte que vous payez vos produits laitiers beaucoup trop chers, beaucoup plus cher qu'aux USA, puisque les prix sont artificiellement gonflés pour subventionner les producteurs laitiers (qui sont millionnaires soit dit en passant).
  18. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/04/12/004-bellemare-entrevue.shtml Financement politique douteux, échange d'argent comptant, nominations partisanes de juges, pressions politiques indues au sein du gouvernement. Marc Bellemare, ministre de la Justice pendant un an au sein du premier gouvernement de Jean Charest, en 2003 et 2004, revient hanter son ancien patron. Il y a un mois, il déclarait qu'il avait fait part à l'époque au premier ministre d'informations embarrassantes sur du financement au Parti libéral, ce qu'a nié par la suite M. Charest. Dans une entrevue téléphonique exclusive avec l'animateur de l'émission Enquête de Radio-Canada Alain Gravel, Marc Bellemare y va de révélations fracassantes en disant avoir été témoin d'échanges d'importantes sommes d'argent liquide à deux occasions en décembre 2003 et en janvier 2004. Dans un lieu public, dans un premier temps, et à la permanence du PLQ à Québec, par la suite. Extrait de l'entrevue : - [Marc Bellemare] Les échanges d'argent auxquels j'ai assisté, de façon très fortuite d'ailleurs, sont des échanges qui ont lieu entre un permanent du parti et un individu considéré comme étant un collecteur influent du parti. - [Alain Gravel] Est-ce que c'est quelqu'un qui est lié à l'industrie de la construction? - Oui. - Est-ce qu'on peut s'entendre pour dire que c'est un entrepreneur en construction? - Oui. [...] - Quand vous dites des sommes substantielles, c'était de l'argent comptant? - Oui [...] Il y avait des chèques et il y avait une liste aussi de noms tout près. - Donc, il y avait de l'argent comptant, des chèques et une liste? - Exact. - Beaucoup d'argent comptant? - Oui. - [Alain Gravel] Est-ce que vous avez parlé aux gens qui s'échangeaient de l'argent? - [Marc Bellemare] Oui, je les ai salués, mais manifestement, je n'avais pas d'affaires là. [...] J'en ai parlé au premier ministre, je m'en suis plaint au premier ministre et le lui ai dit que c'était irrégulier à mon avis et que c'était dangereux, et puis voilà. — Extrait de l'entrevue - [Alain Gravel] Est-ce que vous pouvez me dire ce que le premier ministre vous a répondu? - [Marc Bellemare] Non, mais je peux vous dire qu'il était très bien informé. Allégations de trafic d'influence Marc Bellemare y va de révélations encore plus spectaculaires concernant l'influence de ce collecteur de fonds. Il dit avoir été au centre d'un trafic d'influence pour la nomination de juges. Extrait de l'entrevue : - [Marc Bellemare]Les gens qui était considérés comme étant des collecteurs influents et significatifs du parti avaient leur mot à dire sur plusieurs nominations et ils ne se gênaient pas pour solliciter des nominations de ma part à l'époque, en 2003 et en 2004, en tenant compte du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés, qu'il fallait placer notre monde, comme on disait à l'époque. - [Alain Gravel] Alors vous avez été soumis à des pressions de collecteurs de fonds pour des nominations, vous-même, comme ministre de la Justice? - Tout à fait, oui. - Est-ce que vous avez été soumis à des pressions de l'individu que vous avez vu remettre l'argent? - Oui. - Donc, lui-même vous a fait des pressions? - Oui. - À de nombreuses reprises? - Oui. - Pour des nominations de... - Diverses nominations, et des nominations de juges également. - Votre souvenir... à combien de reprises? - Trois. - Trois reprises? - Oui. - Qu'il vous a demandé spécifiquement de nommer des juges? - Oui. - Avec des noms de juges? - Oui. - Est-ce que vous avez nommé ces juges? - Oui. - [Alain Gravel] Vous avez nommé ces juges parce que... - [Marc Bellemare] Parce que c'était une commande des grands collecteurs du parti et le premier ministre était d'accord avec ça. — Extrait de l'entrevue - [Alain Gravel] Vous en avez parlé au premier ministre? - [Marc Bellemare] Oui, je m'en suis plaint au premier ministre, mais c'était, semble-t-il, la façon de faire. [...] - Donc, vous avez informé le premier ministre là-dessus? - Oui, tout à fait, je m'en suis plaint à l'automne 2003 comme au printemps 2004. - En disant quoi? - En disant, je me demandait qui nommait les juges. Est-ce que c'était le ministre de la Justice ou c'était tel ou tel qui avait collecté significativement des fonds pour le parti qui avait à prendre la décision? Je m'en plaignais, mais ça ne changeait pas, parce qu'il fallait agir dans ce sens-là. De l'obstruction de collecteurs de fonds Il n'y avait pas que les nominations. Marc Bellemare souligne l'obstruction des collecteurs de fonds du parti sur des réformes pour rendre les juges des tribunaux administratifs plus indépendants. [Marc Bellemare] C'est certain que ces importants collecteurs-là avaient une influence sur l'agenda législatif du gouvernement. En tout cas, en ce qui me concernait, moi qui avait plusieurs projets de loi qui étaient en attente. C'était... on sentait qu'il y avait un veto financier sur certains projets de loi. - [Alain Gravel] Et ça aussi vous avez avisé le premier ministre là-dessus? - [M.B.] Hm-hm. — Extrait de l'entrevue - [Alain Gravel] Est-ce que votre démission a trait à toutes ces choses? Est-ce qu'il y a un événement particulier qui a fait qu'à un moment donné, vous en avez eu ras-le-bol? - [Marc Bellemare] Je trouvais que le dernier projet de loi, qui est le projet de loi 35, qui était une réforme ambitieuse de la justice administrative au Québec et que j'ai dû abandonner suivant les instructions du premier ministre, suite à une rencontre au cabinet du premier ministre le 29 mars 2004. Et puis, ç'a été pour moi le dernier chantier. - Vous avez perçu que ce projet de loi-là, vous avez dû l'abandonner à la suite de pressions de ces collecteurs? - Notamment. Mauvais souvenir La carrière de Marc Bellemare en politique provinciale a été très courte. Il en garde un très mauvais souvenir. Extrait de l'entrevue : - [Alain Gravel] Ça vous inspire quoi, c'est quand même grave, vous étiez le ministre de la Justice à ce moment-là? - [Marc Bellemare] Ça m'inspire le dégoût, et c'est pour ça que je suis parti au printemps 2004. Pas de témoignage au DGE Pour l'instant, Marc Bellemare refuse de donner publiquement les noms des collecteurs de fonds. Il ne veut pas non plus les révéler au directeur général des élections, en qui il n'a pas confiance. Il conteste d'ailleurs la citation à comparaître qu'il lui a envoyée pour le forcer à témoigner. Extrait de l'entrevue : - [Alain Gravel] Est-ce que vous avez l'intention de contester la convocation du directeur général des élections? - [Marc Bellemare] C'est déjà fait. - Parce que vous ne faites pas confiance à l'institution? - Non, c'est parce que le directeur général des élections est une institution qui enquête privément et à mon avis, les informations de cette nature sont d'intérêt public, d'une part. D'autre part, le financement des partis politiques, ce n'est qu'un volet minime de ce que je viens de vous raconter. Je pense que le DGE dans ce dossier-là joue le rôle du premier ministre qui, en Chambre, décide que je devrais aller m'adresser au DGE et 30 minutes plus tard, le téléphone sonne au bureau pour que j'aille rencontrer le DGE. J'ai trouvé que ça manquait d'indépendance et d'impartialité. Je trouvais que le DGE agissait comme un homme de main du premier ministre, et ça m'agace. — Marc Bellemare en entrevue à Radio-Canada Marc Bellemare affirme qu'il a décidé de parler de ces choses parce qu'avec les allégations actuelles sur le milieu de la construction et le financement politique, il y a un intérêt public. M. Bellemare espère toujours témoigner devant une commission parlementaire, où il jouirait d'une immunité totale. D'après une entrevue d'Alain Gravel
  19. Plus de 400 millions pour Montréal André Dubuc . les affaires.com . 30-03-2010 La récession a frappé le Québec moins fortement que ses voisins, il n’en demeure pas moins que Montréal a perdu 4 fois plus d’emplois que dans l’ensemble du Québec. Le ministre Raymond Bachand a prévu plus de 400 millions pour la métropole dans son budget. Il met 200 millions de côté pour la navette ferroviaire entre l’aéroport et le centre-ville de Montréal. Le grand argentier du gouvernement Charest ajoute 175 millions en 7 ans pour Imaginer-réaliser Montréal 2025. Il lance le Plan Emploi Métropole, doté d’une enveloppe de 30 millions en deux ans pour atténuer l’impact des 40 000 pertes d’emplois. Le programme ClimatSol aidant à décontaminer les terrains est prolongé de 5 ans et de 13 millions. En outre, le ministre Bachand introduit un crédit d’impôt remboursable sur le salaire d’un employé admissible autrefois visé par le régime des centres financiers internationaux. Il crée une table de concertation pour le développement et l’avancement du secteur financier de Montréal. Dans le domaine du sport, il crée l’Institut national du sport du Québec de 24 millions, financé avec la taxe sur le tabac. En culture, on demande à Loto-Québec de verser 10 millions en 2010-2011 pour l’Orchestre symphonique de Montréal, puis 8,5 millions par an par la suite. L’effet est neutre sur le budget de l’OSM. Finalement, le gouvernement rénovera l’édifice Wilder dans l’ilôt Balmoral qui abritera des organismes culturels et le bureau montréalais du ministère de la Culture.
  20. Vers une seule commission canadienne... Mise à jour le lundi 12 janvier 2009 à 8 h 19 Les marchés financiers canadiens sont régis par 13 agences provinciales et territoriales, mais un seul organisme national pourrait bientôt prendre le relais. Selon le quotidien The Globe and Mail, des experts recommandent au ministre des Finances Jim Flaherty de créer une seule commission des valeurs mobilières au Canada. Tom Hockin, le président du Groupe d'experts sur la réglementation des valeurs mobilières, publiera et expliquera ses conclusions lundi après-midi, à Vancouver. Le Groupe d'experts a été mis sur pied par le ministre Flaherty il y a près d'un an. Le mandat des experts est de proposer des mesures pour améliorer la réglementation des valeurs mobilières au Canada. Au mois de novembre, le gouvernement minoritaire du conservateur Stephen Harper réaffirmait son intention de s'engager dans la voie d'une seule commission, tout en laissant aux provinces opposées au projet la possibilité de s'y soustraire. Le Québec et l'Alberta font partie des opposants tandis que l'Ontario défend depuis longtemps l'idée d'un organisme unique. Le Globe and Mail rapporte que les experts proposeront au ministre Flaherty de suggérer aux provinces d'adhérer volontairement à la nouvelle instance nationale. Si elles refusent, le ministre aura la possibilité d'offrir aux entreprises d'adhérer à la réglementation nationale. Le fédéral pourrait aussi contester devant les tribunaux l'entêtement des provinces à maintenir en force leur réglementation sur les valeurs mobilières. Les conclusions du Groupe risquent fort d'irriter certaines provinces qui tiennent à leurs pouvoirs en matière réglementaire. La ministre des Finances du Québec Monique Jérôme-Forget croit qu'en tentant d'enlever ce pouvoir aux provinces à la faveur d'une seule commission des valeurs mobilières au Canada, le gouvernement Harper remettrait en question le fédéralisme d'ouverture qu'il prône depuis son arrivée au pouvoir. Le premier ministre Stephen Harper a convoqué ses homologues des provinces et territoires à une rencontre le 16 janvier, à Ottawa. La réglementation des marchés financiers fait partie de l'ordre du jour des discussions, tout comme l'accélération des investissements en infrastructure, l'élimination des barrières au commerce interprovincial et le développement des communautés autochtones. Tom Hockin est un ancien ministre d'État aux Finances et ex-président de l'Institut des fonds d'investissement du Canada. Parmi les six autres membres du Groupe figure Denis Desautels, ancien vérificateur général du Canada.
  21. Une dépense de 1,5 milliard Après avoir clamé «un enfant, une place» en campagne électorale, le PQ de Pauline Marois a réitéré hier que tous les parents du Québec devraient disposer d'une place en garderie pour leurs enfants. Après avoir réclamé des compressions budgétaires mardi, l'opposition péquiste a ainsi demandé une augmentation des dépenses pouvant atteindre 1,5 milliard, selon une estimation sommaire faite par le ministère de la Famille et de l'enfance, à la demande du Journal. Reprenant là où il avait laissé en décembre, le député de Gouin, Nicolas Girard, a déploré l'apparent favoritisme du ministre de la Famille, Tony Tomassi, dans l'attribution des places en services de garde, avant de présenter une motion qui consacrerait le «paradis des familles» qu'est devenu le Québec. Cette motion se lit ainsi : «Que l'Assemblée nationale suggère à la Commission des relations avec les citoyens de se saisir rapidement de la pétition signée par plus de 17 800 personnes et déposée en cette Chambre le 17 novembre 2009 réclamant que le gouvernement libéral complète le réseau des services de garde afin que chaque parent qui le désire ait accès à une place à 7 $ pour son enfant.» Le député Girard a évidemment été chaudement applaudi par ses collègues. Campagne électorale Durant la dernière campagne électorale, la chef péquiste, Pauline Marois, avait fait de son slogan «Un enfant, une place» la pièce maîtresse de sa politique familiale. Elle avait proposé une première tranche de 38 000 places en garderie, nécessitant des dépenses additionnelles de 500 millions. Toutefois, proposer une place pour chaque enfant salerait davantage la facture. Selon les statistiques du ministère, il y a actuellement 206 000 places en garderie, dont les coûts totalisent 1,8 milliard. Comme il y a 375 000 enfants de zéro à quatre ans, il faudrait ajouter 169 000 places pour qu'ils en aient chacun une. La facture annuelle passerait à 3,3 milliards. Le PQ ne s'est pas préoccupé de cette addition hier, concentrant ses attaques sur Tony Tomassi, toujours accusé d'ingérence politique dans l'attribution des permis de services de garde. Pour l'essentiel, le député Girard continue de prétendre que le ministre est intervenu pour que «des administrateurs ou des donateurs à la caisse du Parti libéral obtiennent des places dans les services de garde, malgré une évaluation négative» de leurs projets. Le ministre Tomassi continue de se défendre en soutenant que le PQ nage dans la fiction. «Notre seule et unique préoccupation, c'est que le Québec soit le paradis des familles», a-t-il répété. -------- On peut bien avoir une dette astronomique, on gratte les fonds de tirroir pour trouver 5milliards pour ne serait-ce qu'effacer le déficit, que le PQ va proposer d'autre dépenses en plus
  22. Le Marché climatique de Montréal est ouvert La Bourse de Montréal (MXX) et la Chicago Climate Exchange ont procédé à l'ouverture officielle du Marché climatique de Montréal vendredi matin. 30 mai 2008 - 09h39 Presse Canadienne La cérémonie s'est déroulée en présence du premier ministre Jean Charest et de ministres fédéraux, soit John Baird, ministre de l'Environnement du Canada, et Michael Fortier, ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux. L'ouverture a eu lieu à 9h30 après un décompte avec l'inscription à la cote du tout premier contrat à terme lié aux émissions de gaz à effet de serre négocié en bourse au Canada. L'intention de mettre en place un tel marché avait été annoncée en décembre 2005. Sa mise sur pied avait, elle, été rendue publique quelques mois plus tard, en juillet 2006. La Bourse de Montréal apporte à ce nouveau marché son expertise dans les systèmes de négociation, de compensation, de réglementation des marchés et de gestion du risque financier. La CCX fournit son expérience d'exploitation de la bourse climatique de Chicago. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080530/LAINFORMER/80530084/5891/LAINFORMER01
  23. Petite révolution touristique [La Chine approuve la promotion du Canada comme destination touristique] Malorie Beauchemin, envoyée spéciale La Presse Publié le 04 décembre 2009 à 05h45 | Mis à jour le 04 décembre 2009 à 07h28 Le premier ministre Stephen Harper a fait ses premiers pas jeudi sur la Grande Muraille de Chine. Photo: PC (Pékin) À la Grande Muraille de Chine, les touristes sont nombreux, à Badaling, même par un petit matin glacial du mois de décembre. Il y a même quelques Canadiens, de Colombie-Britannique, rencontrés par hasard, et qui arborent fièrement les mitaines rouges des Jeux olympiques de Vancouver 2010. Le premier ministre Stephen Harper est, quant à lui, venu faire quelques pas, avec son épouse Laureen, sur l'imposante structure qui s'étend sur près de 6700 km dans le nord de la Chine. Sa réaction devant l'immensité de la construction humaine tient en un mot : «Incroyable !» Si les Canadiens sont nombreux à visiter l'empire du Milieu chaque année, le flux inverse de touristes pourrait augmenter de façon exponentielle prochainement. En marge de la visite du premier ministre Stephen Harper en sol chinois, le gouvernement de Pékin a annoncé, jeudi, qu'il accordait au Canada le statut de destination approuvée par les autorités chinoises, facilitant et encourageant ainsi des dizaines de milliers de touristes éventuels à voyager de l'autre côté du Pacifique. La mesure pourrait donc représenter une mine d'or pour l'industrie touristique canadienne ; des revenus potentiels de 100 millions de dollars par année, estime Ottawa. L'imposante population chinoise - 1,3 milliard d'habitants - et l'accession, pour de plus en plus d'entre eux, à des conditions de vie qui permettent ce genre de voyage à l'étranger feront très certainement saliver les agences de tourisme. Le Canada compte aussi 1,3 million de citoyens d'origine chinoise, dont la plupart ont encore de la famille dans l'empire du Milieu. Ainsi, la nouvelle mesure pourrait attirer de 40 000 à 50 000 touristes chinois supplémentaires au Canada chaque année, évalue le gouvernement fédéral. «Cela pourrait faire augmenter le tourisme chinois de 50 %», s'est réjoui Stephen Harper, à l'issue de rencontres bilatérales avec le président Hu Jintao et le premier ministre chinois Wen Jiabao. «Ça va grandement profiter au Canada et ça arrive au moment opportun, surtout à l'approche des Jeux olympiques», a-t-il ajouté à la fin de la deuxième journée de son voyage en sol chinois, son premier depuis qu'il est entré en poste, il y a presque quatre ans. Le gouvernement fédéral avait fait la demande aux autorités chinoises en 2005. Depuis cette date, des dizaines de pays ont été ajoutés à la prestigieuse liste des destinations approuvées, dont les États-Unis, en 2008. «Ça aurait dû se faire il y a quatre ans, mais ça n'a pas été le cas à cause de l'attitude du gouvernement Harper envers la Chine. Les États-Unis et la plupart des pays européens ont déjà obtenu le même statut. Quand la Chine a signé (jeudi matin), elle a montré de la bonne volonté», a critiqué Loïc Tassé, politologue spécialiste de la Chine qui enseigne à l'Université de Montréal. Cinq protocoles d'entente La Chine et le Canada ont aussi annoncé, à l'issue des rencontres diplomatiques, la conclusion de cinq protocoles d'entente ; sur les changements climatiques, sur la coopération culturelle, sur la recherche et la formation dans le domaine agricole, sur les ressources minérales et sur le transport maritime. En matière d'environnement, notamment, les deux gouvernements ont convenu de collaborer dans leurs efforts pour «atténuer les changements climatiques et s'y adapter». L'accord survient à quelques jours de l'ouverture de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, à laquelle les premiers ministres canadiens et chinois participeront. Dans une déclaration commune, les deux pays ont convenu d'accroître le commerce bilatéral, qui se chiffrait en 2008 à plus de 53 milliards. Le Canada importe toutefois quatre fois plus qu'il exporte en Chine et doit donc convaincre les autorités chinoises d'acheter davantage de produits et services canadiens. Les deux pays ont par ailleurs aussi fait l'annonce de l'ouverture prochaine d'un nouveau consulat de la Chine à Montréal. Le premier ministre Harper a souligné qu'une «nouvelle ère» s'ouvrait entre les deux pays. La déclaration commune des deux gouvernements va plus loin, en ajoutant que les nouvelles mesures prises sont «des nouvelles façons d'accroître l'interaction entre les populations» et qu'elles favoriseront «une circulation accrue de touristes, d'élèves et de gens d'affaires entre les deux pays». Après une journée très politique, le premier ministre Harper visitera aujourd'hui la Cité interdite, au coeur de Pékin, avant de se rendre en soirée à Shanghai prononcer un important discours économique. Puis, son voyage en Asie se poursuivra à Hong-Kong avant de se terminer à Séoul, en Corée du Sud. - Avec la collaboration de Vincent Brousseau-Pouliot http://www.cyberpresse.ca/dossiers/harper-en-chine/200912/03/01-927425-petite-revolution-touristique.php Une très grosse nouvelle pour le Canada (mais surtout pour Toronto-Vancouver, qui sont bien plus connues que Montréal dans ce coin-là)
  24. Charest dirigera une première mission québécoise en Russie Rémi Nadeau La Presse Canadienne Québec Publié le 06 décembre 2009 à 15h50 | Mis à jour le 06 décembre 2009 à 15h58 Le premier ministre Charest souhaite établir des contacts politiques et économiques qui pourraient permettre à des entreprises québécoises de percer cet important marché de 150 millions d'habitants. Le premier ministre Jean Charest dirigera une première mission économique officielle toute québécoise en Russie, dans les prochains jours, dans l'espoir de jeter les bases d'une relation d'affaires durable avec cet acteur des économies émergentes. Pendant quatre jours, à compter de mardi, M. Charest souhaite établir des contacts politiques et économiques qui pourraient permettre à des entreprises québécoises de percer cet important marché de 150 millions d'habitants. Les représentants d'une dizaine d'entreprises l'accompagneront lors de visites à Moscou et St-Petersbourg, dont Bombardier Produits Récréatifs, CAE, SNC Lavalin et Gaz Métropolitain. «Les Russes ont peu d'expertise dans le domaine de la technologie, des infrastructures et même des produits manufacturiers. Tout est à faire là-bas, ils ont besoin d'étrangers pour diversifier leur économie, largement dominée par les hydrocarbures», a expliqué en entrevue à La Presse Canadienne le ministre des Relations internationales, Pierre Arcand, qui sera aussi de la partie. Entre 1998 et 2008, avant d'être sérieusement affectée par la crise économique, la Russie a affiché des taux de croissance annuels atteignant 7%. À son arrivée au pouvoir en 2003, le gouvernement Charest avait ciblé ce marché avec ceux de la Chine, de l'Inde et du Brésil, en constatant que ses liens étaient pratiquement inexistants avec ces nouveaux acteurs économiques en développement. S'il représente un potentiel d'affaires alléchant, le marché russe n'est toutefois pas facile à pénétrer, notamment en raison de la corruption qui y est omniprésente et de la lourdeur administrative imposée par l'État. «Les entrepreneurs étrangers sont réticents à intervenir en Russie, parce que le pays n'est jamais bien classé au chapitre de la corruption, c'est un héritage de l'époque soviétique», a indiqué la professeure de science politique de l'Université Laval, Aurélie Campana. «Puis, les Russes n'ont pas de tradition d'économie de marché et les pratiques ne sont pas encore ancrées chez les hommes d'affaires», a-t-elle ajouté. Sans minimiser les obstacles, le ministre Arcand estime toutefois que bien des exemples de succès en territoire russe devraient suffire à convaincre les entrepreneurs québécois que le jeu en vaut la chandelle. Il cite par exemple le cas de l'homme d'affaires canadien George Cohon, qui a ouvert le premier restaurant de la chaîne McDonald's à Moscou, et qui en a fait le plus rentable à travers la planète. M. Arcand souligne aussi que sur 200 entreprises de Grande-Bretagne s'étant installées en Russie depuis 1992, la grande majorité d'entre-elles y sont demeurées et font des affaires d'or. «C'est sûr que la corruption existe, mais, des complications, il y en a dans tous les pays. Puis, les entreprises étrangères ne resteraient pas sur place si cela ne fonctionnait pas. Elles font de l'argent et il y a là beaucoup d'avenir», a argué celui qui s'est rendu à Moscou une première fois en avril dernier, afin de préparer le terrain pour cette mission du premier ministre. Sur le plan politique, Jean Charest rencontrera notamment le vice-premier ministre Viktor Zubkov. La signature d'une entente de coopération Québec-Moscou est probable. Il prononcera une allocution sur les occasions d'affaires liées à la tenue des Jeux Olympiques de Sotchi, puis effectuera même une présentation de son Plan Nord, à l'occasion d'une table ronde sur le développement du Nord et des régions éloignées. Par ailleurs, M. Charest assistera mercredi à une représentation de «Varekai», premier spectacle permanent du Cirque du Soleil à Moscou. Avant de rentrer au pays, le premier ministre se rendra à Copenhague, au Danemark, où il participera à la conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200912/06/01-928440-charest-dirigera-une-premiere-mission-quebecoise-en-russie.php
  25. Bachand veut des fonctionnaires plus productifs Publié le 04 septembre 2009 à 06h51 | Mis à jour le 04 septembre 2009 à 06h54 Sylvain Larocque La Presse Canadienne, Montréal Afin d'aider le gouvernement du Québec à revenir au déficit zéro d'ici 2014, les fonctionnaires devront accroître leur productivité, a prévenu jeudi le ministre des Finances, Raymond Bachand. «Maintenir les services quand on a moins d'argent veut dire que tous ensemble, employés et gestionnaires, nous devons trouver les moyens d'accroître notre efficacité dans la façon de livrer ces services», a déclaré M. Bachand à la tribune du Cercle de la finance internationale de Montréal. «Défendre nos valeurs et nos services, oui, mais (il faut aussi) accepter de remettre en question les façons de faire désuètes et inadaptées, mises en place lorsque l'abondance perçue des ressources nous confortait dans un environnement de productivité faible et d'absence de débats et de remises en question», a soutenu le ministre. Raymond Bachand a en outre affirmé qu'en plus des fonctionnaires, tous les Québécois allaient devoir «s'entraider, faire (leur) part, y compris (leur) part de sacrifices et de solidarité financière». En point de presse, M. Bachand a assuré qu'il n'était pas question de diminuer le nombre de fonctionnaires, mais plutôt de les faire travailler «mieux». Il a donné comme exemple le réaménagement des chirurgies de la cataracte, qui a permis de multiplier les interventions sans faire travailler les employés davantage. Des discussions sur le sujet auront lieu prochainement avec les différents syndicats qui représentent des employés de l'Etat, a-t-il indiqué. La présidente du Syndicat de la fonction publique du Québec, Lucie Martineau, s'est dite surprise des propos du ministre, d'autant plus que celui-ci n'est pas directement responsable des fonctionnaires. «C'est encore alimenter des préjugés, a-t-elle lancé au cours d'un entretien téléphonique. On dit encore qu'on va couper dans les vaches sacrées, mais où sont les vaches sacrées?» Selon elle, Québec a davantage coupé dans les services aux citoyens que dans le nombre de gestionnaires au cours des dernières années. Scandales financiers Par ailleurs, dans la foulée des scandales financiers de l'été, M. Bachand a lancé un appel à la vigilance aux professionnels du secteur, plus particulièrement les conseillers en placement, les notaires, les avocats, les comptables et les dirigeants d'institutions financières. A la demande de Québec, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a récemment convoqué les représentants de plusieurs ordres professionnels afin de faire passer le message. Le gouvernement se préoccupe plus particulièrement du sort des personnes âgées qui confient la gestion de leur patrimoine à des proches ou à des tiers. «Tous les gens qui sont susceptibles, dans leur travail, de voir des mandats d'inaptitude, qui se font donner des procurations et qui voient des choses bizarres, inquiétantes, on veut essayer de regrouper tout ce monde-là pour voir comment on peut mieux s'aider ensemble pour aider la population», a expliqué le président-directeur général de l'AMF, Jean St-Gelais, qui assistait au discours de Raymond Bachand. Dans l'affaire Earl Jones, un prétendu conseiller administratif accusé d'avoir fraudé des dizaines de petits investisseurs de plusieurs dizaines de millions de dollars, on a reproché à la Banque Royale (TSX:RY) d'avoir mal supervisé le compte en fidéicommis des clients. M. St-Gelais n'a pas voulu commenter cet aspect du dossier. Le ministre Bachand n'a pas exclu d'apporter de nouvelles modifications législatives ou réglementaires pour mieux encadrer l'industrie financière. Mais dans un premier temps, Québec doit annoncer cet automne une série de mesures pour «intensifier» son action dans le domaine. Enfin, au sujet de l'ampleur du déficit de l'exercice 2009-10, M. Bachand a précisé qu'il ne s'attendait pas à des «surprises majeures» lors de la mise à jour économique de l'automne, même si la Banque Laurentienne prévoit que le gouvernement dépassera d'au moins 500 millions $ la prévision de 3,9 milliards $ comprise dans le dernier budget.
×
×
  • Créer...