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  1. L'élection ce soir d'un président socialiste qui va taxer à 75 pct les revenus au dessus de 1 million d'euros,devrait selon la presse et de nombreuses agences immobilières,déclencher un exil fiscal de nombreuses grandes fortunes qui rechercheront une solution de rechange pour leur patrimoine et leurs revenus. Les destinations les plus citées sont:Genève(mais peu d'offre),Bruxelles(prix encore raisonnables et proximité de Paris 1h20 en TGV,Luxembourg(banques) et Montréal.Ce pour des raisons linguistiques évidentes. Viennent ensuite Londres et NYC. Un marché à prospecter rapidement pour nos promoteurs avec les nombreux projets actuellement annoncés. http://www.express.be/business/fr/economy/elections-franaises-des-fortunes-franaises-envisagent-de-fuir-la-france-pour-venir-sinstaller-en-belgique/167163.htm http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2e08b72a-923b-11e1-8d7f-564daca47ace/Le_calme_avant_lexode François Hollande en tête dans les Dom Tom et les Amériques Nous avons déjà les premiers résultats pour le second tour de la présidentielle française en provenance des départements d'Outre-mer. A Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy, avec 65% des voix, contre 35% ; en Martinique, 68,5% contre 31,5% pour Nicolas Sarkozy. En Guadeloupe, François Hollande également en tête, avec près de 72% des voix exprimées ; en Guyane, avec 62% des votes. A Saint-Martin, le candidat socialiste l'emporterait avec 51,5 %, tandis que Nicolas Sarkozy ne serait en tête que dans la petite île de Saint-Barthélémy, avec près de 83% des voix exprimées. Dans les départements d'Outre-Mer, François Hollande réalise un meilleur score que Ségolène Royal, lors du précédent scrutin présidentiel. Voici un premier apercu des résultats partiels des Amériques. La participation augmente en moyenne de 3 a 4% par rapport au 1er tour. En règle générale, François Hollande fait le plein des voix de gauche et gagne environ le tiers des voix de François Bayrou. Il gagne à Montreal (près de 57,74%), à Toronto (51% - la gauche n'y avait jamais triomphe), au Pérou (55%), en Argentine (51,7%), en Colombie (58,82%) et au Honduras (56%). Il comble l'ecart avec la droite au Mexique (47,3%), au Bresil (47% - ou il gagne à Rio, Brasilia et Recife), au Costa Rica (44,1%) et au Chili (44%). rtbf.be afp
  2. Envie de voyage en amoureux, de dépaysement à deux, de balades main dans la main dans une ville exotique? Oui, mais où ? Le site de rencontre et de voyage MissTravel.com vient de publier son classement des villes les plus romantiques au monde. Pour y parvenir, des données rassemblant 7340 réservations de vols à travers la planète ont été rassemblées. Et les résultats sont surprenants. Vous pensiez que Venise et Paris étaient encore les destinations rêvées pour une semaine en amoureux ? http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/26/les-20-villes-les-plus-romantiques_n_4668375.html
  3. La Bourse de Montréal, spécialisée dans les échanges de produits dérivés, a battu son propre record d'activités en 2012 alors que ses concurrents nord-américains étaient en baisse. Un peu plus de 64 millions de contrats à terme et options ont été échangés à la Bourse de Montréal l'an dernier, 3,8% de plus qu'en 2011. De plus, cette hausse en apparence faible s'est avérée à contre-courant du marché nord-américain des produits dérivés, dont le volume était en recul de 13%. Cette performance avantageuse de la Bourse de Montréal dans un marché très concurrentiel lui a d'ailleurs valu des éloges de la part des dirigeants du groupe TMX (T.X), qui diffusait ses résultats de fin d'exercice hier à Toronto. «Nous sommes extrêmement satisfaits d'avoir maintenu la croissance du volume, ce qui semble anormal en comparaison de ce qui s'est passé dans le marché mondial des contrats à terme et des options», a indiqué Thomas Kloet, président et chef de la direction de TMX, au cours de la téléconférence d'analystes. Selon M. Kloet, deux facteurs principaux expliquent cette bonne tenue de la Bourse de Montréal. D'une part, le marché boursier canadien a encore attiré beaucoup d'investisseurs étrangers l'an dernier, ce qui a accru leur recours à des produits dérivés d'origine canadienne comme outils de gestion de risque de leurs placements. D'autre part, a souligné le président de TMX, la Bourse de Montréal et son marché des produits dérivés se démarquent de plus en plus au niveau international. Et même à Londres, la métropole financière mondiale où TMX a un bureau de commercialisation depuis deux ans. «Après Londres, nous serons en Asie au cours des prochains mois pour promouvoir nos produits et services. Le plus intéressant pour nous, c'est que MX (surnom de la Bourse de Montréal) est devenu un produit d'attrait international, et non plus seulement au Canada», a indiqué M. Kloet. Cette importante croissance de la Bourse de Montréal au sein du groupe TMX se manifeste aussi dans ses résultats financiers. Pour le deuxième exercice consécutif, TMX a encaissé en 2012 plus de revenus provenant des frais transactionnels des produits dérivés que ceux provenant des transactions d'actions à Toronto. Ces revenus à la Bourse de Montréal et sa filiale BOX à Boston ont atteint 115,5 millions de dollars en 2012, en hausse de 2% en un an. En comparaison, les revenus transactionnels aux Bourses d'actions de Toronto et TSX-Croissance ont reculé de 12%, à 92,9 millions. Ce recul s'explique surtout par la baisse prononcée des volumes d'actions en 2012 (-20% à Toronto et -37% à TSX-Croissance) alors que le volume de produits dérivés augmentait de 3,8%. Quant aux chances de la Bourse de Montréal de maintenir cet élan en 2013, tout indique qu'elles dépendront de l'attrait des investisseurs pour les produits dérivés alors que les Bourses d'actions sont en poussée haussière. Dans les résultats financiers de TMX, aussi, les attentes demeurent floues, alors que le groupe doit encore intégrer de nouvelles activités (Bourse Alpha à tarifs réduits, firme de compensation CDS) obtenues au moment de la prise de contrôle par le consortium financier Maple. Ce consortium de 13 institutions financières, dont la Caisse de dépôt et placement, la Banque Nationale et du Mouvement Desjardins, a réalisé une mainmise de 3,8 milliards sur TMX en juillet dernier, au terme de 18 mois de démarches financières et réglementaires. Dans ses résultats publiés hier, TMX affiche un profit net de 34,7 millions au quatrième trimestre comparativement à une perte de 10,2 millions un an plus tôt. Pour l'exercice partiel de huit mois terminé le 31 décembre, TMX a dégagé un profit de 20,7 millions au lieu d'une perte de 37,3 millions en 2011. En Bourse, les investisseurs ont manifesté leur satisfaction. Les actions de TMX ont pris 2,2%, à 56,73$. Il s'agit d'un nouveau sommet depuis celui de 57$ atteint en juillet 2007, juste avant la crise financière et le krach boursier de 2008. ------------------ Volume des contrats à terme et d'options (1) Année - Millions 2012 64,2 2011 61,9 2010 44,3 2009 34,7 2008 38 2007 42,7 2006 40,5 2005 25,8 2004 21,8 2003 17,6 1: Produits dérivés de sources diverses, en ordre de volume décroissant en 2012: actions, taux d'intérêt à court terme, obligations, fonds négociés en Bourse (fnb), indices boursiers, devises. Source: Bourse de Montréal (Gr.TMX) http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201302/07/01-4619204-annee-record-a-la-bourse-de-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS8
  4. Bilan économique 2011 de l’agglomération de Montréal : des records brisés dans plusieurs secteurs. Bilan économique 2011 de l’agglomération de Montréal : des records brisés dans plusieurs secteurs Montréal en statistiques publie aujourd’hui le Bilan économique de l’année 2011. Cette revue statistique annuelle permet de constater que la plupart des indicateurs économiques de l’agglomération de Montréal se sont avérés positifs en 2011 et ce, malgré un marché du travail fragilisé par une conjoncture mondiale difficile. Plusieurs secteurs ont affiché une progression remarquable : la construction non résidentielle, qui a connu une effervescence exceptionnelle particulièrement dans le secteur industriel; le marché résidentiel, qui a surpassé toutes les prévisions émises en début d’année; les dépenses en immobilisation du secteur public, qui sont les plus élevées des quinze dernières années; le transport de personnes et de marchandises, qui a atteint des sommets historiques; ainsi que le tourisme, qui a enregistré les meilleurs résultats des trente dernières années. À cela s’ajoute une croissance démographique stimulée par le plus fort accroissement naturel observé depuis le début des années 90. L’île de Montréal compte maintenant plus d’enfants qu’il y a cinq ans. Ce ne sont là que quelques éléments parmi d’autres qui confirment la vitalité économique de Montréal et qui peuvent être consultés dans le Bilan économique 2011 de l’agglomération de Montréal http://bulletin.ville.montreal.qc.ca/T/OFSYS/SM2/2/S/I/2603/29656/Ry6b5SmD.html
  5. [en ces temps de grande incertitude face à la reprise économique...] Les six grandes banques déclareront des profits records Argent 21 mai 2010 | 15h33 Les analystes s'attendent à ce que les grandes banques canadiennes annonceront des résultats solides pour le dernier trimestre. La Banque de Montréal donnera le coup d'envoi, mercredi, de cette semaine d'annonce de résultats financiers pour le deuxième trimestre. Ils prévoient également qu'elles se tourneront davantage vers les activités de base tandis que la crise de la dette continue d'ébranler le système financier européen. Peter Rozenberg, analyste chez UBS Investment Research, prévoit un taux de croissance par action sur 12 mois de 9% imputable entre autres à l'actualisation des provisions pour les pertes sur créances ainsi qu'à la croissance de la valeur des prêts et des marges. La Banque de Montréal (BMO) donnera le coup d'envoi, mercredi, de cette semaine d'annonce de résultats financiers pour le deuxième trimestre. Lui emboîteront le pas la TD (TD), la CIBC (CM), la RBC (RY), Scotiabank (BNS) et la Banque Nationale (NA). Les banques se concentrent sur les activités de base et dégagent leurs profits d'un contrôle rigoureux des dépenses, expliquait encore M. Rozenberg dans un billet. Il croit toutefois que les profits sur le négoce seront stables. La Banque HSBC, la septième en importance au Canada, a quant à elle rapporté des profits en forte croissance, à une diminution des provisions pour les pertes sur créances ainsi qu'à la croissance des marges d'exploitation. http://argent.canoe.ca/lca/affaires/canada/archives/2010/05/20100521-153330.html
  6. Publié le 10 août 2009 à 23h45 | Mis à jour le 10 août 2009 à 23h45 Les Québécois favorables à l'euthanasie Catherine Handfield La Presse Un peu plus de trois Québécois sur quatre sont d'accord pour que l'euthanasie soit légalisée au Québec, révèle un sondage Angus Reid-La Presse. Un droit qui devrait toutefois être limité aux grands malades, selon une majorité de répondants. Jaideep Mukerji, vice-président aux affaires publiques d'Angus Reid Strategies, avoue avoir été surpris par les résultats du coup de sonde mené les 4 et 5 août auprès de 800 adultes québécois. La marge d'erreur du sondage, fait en ligne, est de 3,5%. «Il est surprenant de voir à quel point les Québécois sont en faveur de l'euthanasie et que leur opinion sur le sujet est claire», observe M. Mukerji. Parmi les répondants, 31% se disent «fortement d'accord» avec la légalisation de l'euthanasie et 46% se disent «modérément d'accord». À l'opposé, 8% sont «fortement en désaccord» et 9% sont «modérément en désaccord». Le débat sur l'euthanasie a refait surface cet été. À la mi-juillet, le Collège des médecins du Québec a annoncé qu'il envisageait de recommander la décriminalisation de l'euthanasie dans des circonstances précises. Le Groupe de travail en éthique clinique publiera un document de réflexion à la mi-octobre, a révélé le quotidien The Globe and Mail. Cette prise de position viserait à faire pression sur le gouvernement fédéral afin qu'il modifie le Code criminel. Si on se fie aux résultats du sondage, le Collège des médecins du Québec aura l'appui de la population dans sa démarche. Trois Québécois sur quatre estiment que rouvrir le débat sur l'euthanasie est une bonne idée. Et les appuis se trouvent dans toutes les sphères de la société, note Jaideep Mukerji. «Les réponses des Québécois sont constantes, peu importe le sexe, le revenu ou le lieu de résidence», souligne-t-il. Le seul groupe qui a fourni une réponse légèrement différente est celui des 55 ans et plus : 71% sont en faveur de la légalisation, soit 6% de moins que la moyenne. Par ailleurs, près de 50% des répondants estiment que les provinces devraient avoir le droit de déterminer si l'euthanasie est permise ou non. Trente pour cent souhaitent que la question demeure de compétence fédérale. Limité aux grands malades Si les Québécois sont d'accord avec la légalisation de l'euthanasie, ce droit devrait toutefois être limité aux gens atteints de graves maladies, révèlent les résultats du sondage. Quelque 85% des Québécois sont d'accord pour permettre au médecin d'aider un malade à mettre fin à ses jours quand ce dernier est en phase terminale et qu'il éprouve d'intenses douleurs. La majorité des répondants sont en faveur de l'euthanasie pour les gens atteints d'une maladie incurable qui les laissent tétraplégiques (58%) ou encore pour les malades dans le coma qui ont déjà précisé qu'ils souhaitaient mourir s'ils se retrouvaient dans une telle situation (86%). À l'opposé, les trois quarts des répondants s'opposent à l'euthanasie d'un malade qui désire mourir en même temps que son conjoint. Dans le même ordre d'idée, près de 50% s'opposent à ce qu'un parent puisse demander la mort d'un enfant qui souffre d'une forme grave d'une maladie comme la paralysie cérébrale. «On peut déduire que les Québécois ont besoin d'une justification morale pour permettre l'euthanasie et qu'une souffrance terrible peut en être une pour eux», analyse Margaret Somerville, directrice fondatrice du Centre de médecine, éthique et droit de McGill. Mme Somerville attribue en partie au déclin de la religion le fait que les Québécois se montrent si favorables à l'euthanasie. «C'est difficile d'argumenter contre l'euthanasie si on n'a aucune croyance religieuse...» note-t-elle. Suzanne Philips-Nootens, professeure à la faculté de droit de l'Université de Sherbrooke, appelle pour sa part à la prudence dans l'analyse des résultats du sondage. «Les répondants se sont prononcés sur une situation abstraite, dit-elle. Mais le jour où les gens deviennent réellement malades, les études démontrent que leur opinion sur l'euthanasie a tendance à changer.»
  7. Canada’s best and worst run cities The RankingsThis survey, the first of its kind in Canada, provides citizens in 31 cities across the country with comparative data on how well—or poorly—their city is run, measured by the cost and quality of the public services it delivers. (Why 31? We took the 30 largest cities in Canada, added whatever provincial capitals were not on the list, then subtracted a few cities from the Greater Toronto Area for better regional balance. Somehow that left 31.) Though the overall results—Burnaby, Saskatoon and Surrey, B.C. lead the pack; Charlottetown, Kingston, Ont., and Fredericton trail—will be of particular interest, they are less important than the process this is intended to kick off. We aim not merely to start some good barroom arguments, but to help voters to hold their representatives to better account, and indeed to help city governments themselves. For without some sort of yardstick to measure their performance, either against other cities or against their own past record, how can they hope to know whether they are succeeding? To compile the survey, Maclean’s commissioned the Halifax-based Atlantic Institute for Market Studies, expanding on the institute’s earlier work measuring the performance of municipalities in Nova Scotia and New Brunswick. Unlike other studies, this does not try to measure quality of life, or which city is the “best place to live.” Rather, it focuses on the contribution of local governments to this end. This survey looks at a city’s efficiency—the cost of producing results—and the effectiveness of its services, including how well each city does when it comes to things like maintaining roads and parks, picking up garbage and putting out fires. Click below to see how the numbers break down. __________________________________________________________________________________ Montréal en queue de peloton Mise à jour le mercredi 22 juillet 2009 à 10 h 18 La ville de Montréal se retrouve au bas du classement au chapitre des villes les mieux gérées du Canada. Au Québec, elle fait aussi piètre figure, derrière Longueuil, Sherbrooke, Québec et Gatineau. Ce sont les conclusions d'une étude effectuée par l'Atlantic Institute for Market Studies (AIMS), et dont les résultats ont été publiés dans le magazine Maclean's, mardi. La recherche s'est attardée au rendement des villes quant à leur production de résultats et à l'efficacité de leurs services, tels que l'entretien des routes et des parcs, et la collecte des ordures. Sur les 29 villes canadiennes étudiées, la métropole québécoise s'est donc placée au 21e rang. Les analystes concèdent que Montréal a un niveau de services supérieur, mais ont montré du doigt le coût de ses services, sa dette et ses taxes. Au chapitre de la gouvernance, les résultats de l'étude ne sont pas plus satisfaisants pour Montréal. Elle occupe le peloton de queue avec une 27e position. « Décentralisation exagérée » - Benoît Labonté En entrevue avec le Journal de Montréal, le chef de l'opposition de Montréal, Benoît Labonté, estime que ces résultats sont « catastrophiques » pour une ville comme Montréal. « C'est dû à une décentralisation exagérée depuis 2003. Quand on a 19 arrondissements avec 19 directeurs généraux, 19 administrations, 19 petits domaines, ça finit par coûter cher », a-t-il ajouté. Le président du comité exécutif de Montréal, Sammy Forcillo, s'est porté à la défense de l'administration municipale. Selon lui, la métropole a été défavorisée en raison du mauvais état dans lequel se retrouvaient les infrastructures souterraines notamment. « Il y a eu un sous-investissement pendant des années et, actuellement, on est en train de faire du rattrapage. On met les bouchées doubles et ça coûte cher », a-t-il souligné au quotidien montréalais. L'autre côté du pont Jacques-Cartier L'administration municipale de Longueuil a pour sa part de bonnes raisons de se réjouir. La même étude place cette ville de la Rive-Sud au 5e rang canadien et bonne première au Québec. Ce sont notamment son taux de taxation, le plus bas des 29 villes étudiées, et son faible niveau de dépenses qui ont permis à Longueuil de se démarquer. De tailles similaires à Montréal, Vancouver (4e), Toronto (10e) et Calgary (11e) ont déclassé la métropole québécoise. Sherbrooke (6e), Québec (9e) et Gatineau (12e) ont aussi fait bonne figure. Comme la ville de Victoria, Laval n'a pas été évaluée, puisqu'elle n'a pas fourni suffisamment de données. En publiant ce classement, le magazine Maclean's souhaite « enclencher un processus » pour améliorer les services dans les villes canadiennes.
  8. La Caisse appauvrie de 38 milliards Publié le 05 février 2009 à 23h30 | Mis à jour le 05 février 2009 à 23h50 La Caisse de dépôt et placement du Québec va rendre publics des résultats catastrophiques pour l'année 2008, de loin les pires de ses 45 ans d'histoire. Le bas de laine des Québécois a fondu du quart - de 26% environ - selon les chiffres qui circulent à l'interne, dont La Presse a pu prendre connaissance. Une bien piètre performance, comparée à celle de l'ensemble des grandes caisses de retraite au Canada. L'ensemble des fonds de retraite au pays accusera un recul de 16%, prévoient les spécialistes de ce secteur. Les chiffres qui circulent à la CDP ne sont pas finaux, ils n'ont pas encore la bénédiction du comité de vérification interne de la Caisse et du Vérificateur général. Ce dernier a jusqu'au 24 février pour se prononcer sur l'évaluation faite de la valeur des papiers commerciaux, notamment. La Caisse prévoit rendre publics ses chiffres deux jours plus tard, tout de suite après la prochaine réunion du conseil d'administration. Les dirigeants de la Caisse n'ont pas été saisis de ces résultats lors de leur dernière rencontre, vendredi dernier, mais le comité de vérification a commencé son travail. La Caisse avait amorcé l'année 2008 avec 155,4 milliards dans les coffres; à la fin décembre, on en était à 120 milliards, une perte de 38 milliards environ si on tient compte des 3 milliards de cotisations versés par les déposants, c'est-à-dire les grandes caisses d'assurance publiques comme la Régie des rentes, le REGOP (le fond de retraite des fonctionnaires), la CSST, la Société d'assurance automobile, la Commission de la construction et même le Fonds des générations. Avec des pertes d'environ 38 milliards, le verdict tombera, impitoyable. Le rendement de -26% fera porter le bonnet d'âne aux administrateurs du bas de laine des Québécois. Avec ce résultat, sur 10 ans, la moyenne de croissance sera d'un peu plus de 4%, bien loin de la cible à long terme de 7%, le niveau nécessaire pour faire face aux obligations des régimes d'assurance et de retraite, estimé par la CDP l'automne dernier. À la CDP, on a refusé de commenter les chiffres de La Presse. «Nous annoncerons les résultats pour l'année 2008 vers la fin février. D'ici là nous ne commenterons d'aucune façon les rumeurs et les spéculations», a dit Mark Boutet, le vice-président Affaires publiques. D'autres sources à la CDP ont vu dans ces chiffres les bilans que s'échangeaient au cours des derniers jours les cadres de la Caisse. Selon les chiffres qui circulent à la CDP, il faudra inscrire une provision pour pertes d'un peu moins de 4 milliards sur les papiers commerciaux adossés sur des actifs. La Caisse détient 12,6 milliards de ces créances boiteuses, qui sont difficilement négociables parce qu'aucun marché n'existe encore pour échanger ces titres. Avec la dépréciation de 2007, 1,9 milliard , la provision pour perte globale de ce portefeuille risqué dépassera clairement les 40%, bien au-delà de ce qui a été fait jusqu'ici par les autres détenteurs privés. Ces produits complexes - la ministre Monique Jérôme-Forget a déjà dit que les gestionnaires de la Caisse ne savaient pas ce qu'ils faisaient en les achetant - devaient donner un quart de 1% de plus de rendement. Sur le fonds d'actions et d'obligations, le tiers de son portefeuille environ, la Caisse accusera en 2008 une perte de 26 milliards environ. La Caisse a fait aussi des mauvais paris en jonglant avec les devises étrangères - une perte de 5 milliards pour avoir trop souvent mal jugé de la direction du vent. Bien sûr, la crise boursière était mondiale, mais le bilan de la Caisse se compare difficilement à celui des autres grandes caisses de retraite, répertoriées par RBC Dexia, l'étalon qui sert normalement à la caisse pour évaluer sa performance par rapport aux autres fonds de retraite de plus de 1 milliard. Pour RBC, le rendement des très grands fonds de retraite au pays sera un recul de 18,5% pour 2008. Pour l'ensemble des fonds «équilibrés» la médiane est de -16,2%. C'est d'ailleurs ce qu'a atteint le Fonds d'action de la CSN. Le Fonds de solidarité a fait un peu mieux avec -15,3%. Pour Morneau Sobeco, un autre évaluateur de rendement de ces fonds, les administrateurs les moins performants du pays - les 5% en queue de peloton - ont ramené un rendement de -24% en 2008. Au Parti québécois, on se prépare déjà à dénoncer le gouvernement Charest pour cette contre-performance. «Il faut expliquer un écart qui risque d'être de près de 10% entre les résultats de la Caisse et celui des autres fonds. Il y a une urgence à revoir les politiques de placement de la Caisse», observe le critique financier du PQ, François Legault, qui ajoute : «Il y a à la caisse un problème grave dans la gestion du risque; M. Rousseau avait le mandat du gouvernement d'optimiser les rendements; il n'y avait pas de limite au risque.»
  9. Le président Obama soutient que les résultats du premier trimestre de 2009 s'annoncent aussi mauvais que ceux du dernier trimestre de 2008, le plus mauvais des 25 dernières années. Pour en lire plus...
  10. Les résultats trimestriels que viennent de publier trois grandes banques du pays démontrent que le secteur bancaire canadien résiste encore à la crise économique mondiale, malgré des profits en baisse. Pour en lire plus...
  11. La Caisse de dépôt et placement du Québec pourrait dévoiler les pires résultats financiers de son histoire ce matin. Les chiffres seront publiés à 10h30. Pour en lire plus...
  12. La direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec déposera mercredi ses résultats financiers très attendus et les Québécois connaîtront, du même coup, l'ampleur de pertes subies en 2008. Pour en lire plus...
  13. Loblaws cède sa place à Maxi au Québec Publié le 19 février 2009 à 07h26 | Mis à jour à 07h28 Martin Vallières La Presse (Montréal) Des supermarchés Loblaws (T.L) battent encore de l'aile dans certaines localités du Québec, même plusieurs années après leur implantation. Au point où les dirigeants du géant de la distribution alimentaire ont décidé de remplacer l'enseigne Loblaws de magasins québécois par celle de Maxi&Cie, plus performante comme supermarché à escompte. De telles conversions d'enseignes ont eu lieu récemment dans deux supermarchés de Montréal (boul. Pie-IX) et de Saint-Georges de Beauce, après six ans de fonctionnement sous l'enseigne Loblaws. Et d'autres conversions de ce genre pourraient survenir bientôt, selon le président de Loblaw, Allan Leighton. «Au Québec, les premières conversions de supermarchés Loblaws en Maxi&Cie fonctionnent relativement bien. Nous déciderons au cours des prochains mois quels autres supermarchés Loblaws au Québec devraient être convertis», a indiqué M. Leighton au cours d'une téléconférence d'analystes financiers, hier, après la publication des plus résultats financiers de l'entreprise. Cette rétrogradation de l'enseigne Loblaws au Québec s'effectuera avec le programme accéléré de rénovations de magasins que l'entreprise a mis de l'avant pour son exercice 2009. Au moins 300 magasins dans toute l'entreprise seront touchés par ces investissements, mais à différents niveaux. Les budgets individuels par magasin varieront de 500 000$ jusqu'à 2 millions et plus, selon l'ampleur des travaux. Au Québec, Loblaw compte encore 35 supermarchés de sa propre enseigne. Tous ont été ouverts au cours des 12 dernières années dans de grands édifices bâtis sur mesure. Cette implantation de Loblaw au Québec a aussi été marquée par son acquisition de Provigo, en 1998. Malgré leur forte identification corporative, les supermarchés Loblaws sont demeurés en marge de leurs activités principales au Québec. Ces activités sont centrées sur les quelque 510 supermarchés de tailles diverses et identifiés à Maxi, Provigo et Inter-Marché, notamment. Le marché québécois difficile Par ailleurs, depuis deux ans, en pleine tourmente de réorganisation, les hauts dirigeants de Loblaw ont admis avoir obtenu des résultats décevants sur le marché québécois. L'entreprise avait même inscrit une charge spéciale de 800 millions à titre de radiation d'actif au Québec lors de ses résultats de fin d'exercice 2006. Mais depuis, la haute direction de Loblaw a été complètement chamboulée. Et depuis quelques mois, son guidon principal a été confié à un gestionnaire d'expérience en commerce de détail, Allan Leighton, d'origine britannique et associé de longue date de la famille Weston, qui contrôle Loblaw. Son mandat: accélérer et compléter pour de bon la remise en forme de Loblaw, qui requerra encore quelques centaines de millions de dollars en investissements. Et ce, alors que le contexte économique est le plus inquiétant depuis des années pour la croissance et la rentabilité de l'entreprise. «Cette année (2009) sera très difficile. Je ne crois pas que nous ayons encore vu le pire», a admis M. Leighton hier, au cours de sa présentation des plus récents résultats de Loblaw. Résultats améliorés D'ailleurs, Loblaw a présenté des résultats améliorés pour sa fin d'exercice 2008, malgré le gain particulier provenant d'une semaine d'affaires additionnelle (53 au lieu de 52). Le bénéfice net du quatrième trimestre a atteint 188 millions, comparativement à 40 millions un au auparavant. Les ventes des magasins comparables (ouverts depuis plus d'un an) étaient en hausse nette de 2,7%, après correction pour la semaine additionnelle. Par ailleurs, Loblaw a admis hier qu'un conflit de travail qui paralysait 12 supermarchés Maxi au Québec depuis la mi-octobre avait amputé «environ 1%» à la croissance de ses revenus au quatrième trimestre. Ce conflit est en voie de règlement après une entente intervenue lundi soir, mais non sans la fermeture définitive de deux supermarchés. En 17 semaines, ce conflit de travail aurait coûté au moins 120 millions à Loblaw en ventes perdues, selon les chiffres divulgués hier. Mais sans impact notable sur la rentabilité du trimestre, a-t-on souligné au siège social. Pour tout l'exercice 2008, Loblaw déclare un profit net en regain de 65%, à 545 millions, alors que son chiffre d'affaires progressait de 4%, à 30,8 milliards. En Bourse, les investisseurs ont minimalement apprécié ces résultats, d'autant que Loblaw devra investir davantage dans sa restructuration. Son action a reculé de 1,2%, à 33$, à la Bourse de Toronto, alors que l'indice de marché S&P/TSX était en baisse de 2,5%.
  14. Des experts s'interrogent sur l'avenir de la papetière au moment où elle s'apprête à dévoiler ses résultats du dernier trimestre 2008. La vente de ses actifs québécois pourrait être une solution à son manque de liquidités. Pour en lire plus...
  15. Le conglomérat américain annonce des résultats en baisse mais conforme aux attentes mais la récession se fait sentir. Pour en lire plus...
  16. Le quincailler Richelieu se dit satisfait de ses résultats pour l'exercice 2008, après avoir «composé avec un contexte économique plus difficile aux États-Unis». Pour en lire plus...
  17. La banque américaine avance la publication de ses résultats du quatrième trimestre à vendredi matin, au lieu de la date prévue du 22 janvier. Pour en lire plus...
  18. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a chuté de 4,79% mardi, les investisseurs s'alarmant du niveau élevé du yen et craignant des avertissements sur résultats de Sony. Pour en lire plus...
  19. Alcoa lance la saison des résultats en déclarant une perte de 1,19 milliard. Voilà une annonce dont les marchés, complètement déprimés, auraient pu se passer. Pour en lire plus...
  20. Les Fêtes 2008 aux États-Unis, un désastre 8 janvier 2009 - 13h50 Agence France-Presse Ces résultats, portant sur les cinq semaines allant du 1er décembre au 3 janvier, ont surpris par leur faiblesse, dans une atmosphère de récession qui a obligé les magasins à accorder des rabais très tôt dans la saison. Les groupes américains de distribution ont révélé jeudi l'étendue du désastre pour leurs ventes cruciales de la période des fêtes de fin d'année, à l'issue d'un mois de décembre où le consommateur s'est montré très prudent dans ses dépenses. Ces résultats, portant sur les cinq semaines allant du 1er décembre au 3 janvier, ont surpris par leur faiblesse, dans une atmosphère de récession qui a obligé les magasins à accorder des rabais très tôt dans la saison. Les titres du secteur étaient sanctionnés à la Bourse de New York. Les commerces ont également été desservis par une météo défavorable, glaciale dans certaines régions. Dans l'ensemble, le Conseil international des centres commerciaux (ICSC) a indiqué que les ventes des chaînes de magasins aux États-Unis s'étaient contractées de 1,7% à magasins comparables par rapport à un an plus tôt, et de 2,2% pour les deux mois de novembre et décembre. La chaîne de grands magasins Macy's a fait état d'une baisse de ses ventes de 4,7% en décembre par rapport à la même période de l'année précédente, et 4% à magasins comparables. Elle a annoncé la fermeture de 11 magasins, pour un total de 960 emplois. Au magasin amiral new-yorkais de Macy's, sur la 34e rue, qui s'autoproclame «le plus grand magasin du monde», la nouvelle n'a guère surpris. «Ici au stand des cosmétiques, ça marche bien», note un vendeur, «mais je sais que le magasin dans son ensemble ne marche pas aussi fort. Ils ont embauché 5000 personnes pour Noël, ils ne les gardent pas». D'autres distributeurs pourraient suivre et fermer des établissements. «Cela va être affreux. Clairement, c'est dur pour les distributeurs puissants et bien capitalisés. Donc, on peut imaginer ce qui se passe chez les acteurs plus faibles», a souligné une analyste du secteur chez Goldman Sachs, Adrianne Shapira, interrogée sur la chaîne CNBC. Nordstrom, autre enseigne de grands magasins, a fait mieux que ce qu'il attendait, mais il s'agit d'une baisse de 8%, et 10,6% à magasins comparables. De même que JCPenney (-6,8%, -8,1% à magasins comparables), qui partait aussi avec des prévisions très pessimistes. Le groupe Sears (-7,3% à magasins comparables) relève les performances contrastées de sa propre enseigne, de moyenne gamme (-12,8%), et de sa filiale Kmart, moins chère (-1,1%). L'habillement a été un secteur à la peine. En témoignent les mauvaises performances de Gap (-12%, et -14% à magasins comparables), Abercrombie & Fitch (-18%, et -24% à magasins comparables) ou American Eagle Outfitters (-10%, et -17% à magasins comparables). American Apparel (+10%, et +3% à magasins comparables) fait exception en bénéficiant d'un effet de mode: il mise sur le «made in USA». Dans le luxe, la fin d'année a été terrible. Saks, qui déplore que «les consommateurs (aient) continué à reporter leurs achats des prix d'origine vers les promotions et soldes», a vu ses ventes chuter de 18,9% (-19,8% à magasins comparables). Le chiffre d'affaires de Neiman Marcus a plongé de 26,4% (-27,5% à périmètre comparable). Les gagnants de ces fêtes ont été les enseignes pratiquant les plus bas prix, avec en tête Wal-Mart dont les ventes (hors essence) ont progressé de 4,3% (1,9% à périmètre comparable). Mais le numéro un mondial fait moins bien que prévu et a dû revoir à la baisse ses prévisions de résultats trimestriels. Parmi ceux qui profitent de la chasse aux bonnes affaires figurent également Ross (+6%), Kohl's (+3,6%) ou Target (+0,2%).
  21. L'investissement du Groupe Jean Coutu dans les pharmacies américaines Rite Aid continue de peser dans les résultats de l'entreprise québécoise, qui enregistre des pertes nettes de près de 400 millions de dollars au troisième trimestre. Pour en lire plus...
  22. La compagnie a abaissé ses prévisions de résultats pour le quatrième trimestre en raison des mauvaises performances de Sam's Club et de ses activités internationales. Pour en lire plus...
  23. Les ventes de véhicules continueront de fléchir de façon notoire au Canada durant le premier semestre de 2009 pour ensuite afficher de meilleurs résultats. Pour en lire plus...
  24. Le géant japonais de l'automobile devrait subir la première perte d'exploitation depuis qu'il a commencé à publier des résultats, en 1940. Pour en lire plus...
  25. Transat prévoit survoler la récession 18 décembre 2008 - 06h00 La Presse Marie Tison Jean-Marc Eustache Jean-Marc Eustache s'attend à ce que Transat (TRZ.B) traverse sans trop de mal la zone de turbulences économiques actuelle. «Aujourd'hui, je suis serein, je ne vois rien à l'horizon, même si on me dit qu'il est très sombre, je ne vois rien qui me rende extrêmement inquiet», a déclaré le président et chef de la direction de Transat au cours d'une téléconférence hier, à l'occasion de la divulgation des résultats du quatrième trimestre. Les revenus de Transat ont augmenté de 16,2% au quatrième trimestre par rapport à la même période de l'exercice précédent et le bénéfice lié à l'exploitation a grimpé de 80% pour atteindre 15,9 millions de dollars. M. Eustache a affirmé que les réservations pour la saison d'hiver étaient supérieures à ce qu'elles étaient l'année dernière à pareille date. Click here to find out more! Il a ajouté qu'il avait vécu plusieurs périodes de récession et qu'il était également passé au travers les attentats de 1995 en France, les attentats terroristes du 11 septembre 2001 et de la crise du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) au Canada. «Notre entreprise a toujours continué à se développer, a-t-il affirmé. Mon expérience de récession me dit que ça ne devrait pas se passer trop mal.» Il a expliqué que beaucoup de clients de Transat étaient des fonctionnaires, des policiers, du personnel infirmier, des gens qui continuaient à travailler. «Ils sont habitués à voyager assez régulièrement et je pense qu'ils vont continuer à voyager, a-t-il avancé. Peut-être vont-ils diminuer les dépenses dans les biens durables, mais le voyage, ça fait un peu partie des moeurs.» Selon lui, les clients pourraient réduire les dépenses liées au voyage et choisir des forfaits Trois étoiles plutôt que des forfaits Quatre étoiles, mais continuer à voyager quand même. Il s'agira alors d'adapter l'offre aux besoins des clients. «Nous avons un avantage dans notre pays, nous avons un hiver froid, a ajouté le grand patron de Transat. Rendus en février, même les plus durs, qui ont résisté à l'hiver, finissent par craquer et aller dans le sud.» Transat entend quand même faire preuve de prudence. Ainsi, le voyagiste n'entend pas procéder à des acquisitions dans un proche avenir. «S'il y a des acquisitions fantastiques à faire, nous allons regarder, mais je ne pense pas que ce soit le temps de faire des acquisitions», a déclaré M. Eustache. Transat attendra également un peu avant de bâtir un nouvel hôtel sur un terrain acheté à Punta Cana. L'entreprise mettra plutôt l'accent sur l'amélioration de sa rentabilité. Même si les ventes sont prometteuses, l'entreprise s'attend à ce que les marges de 2009 soient inférieures à celles de 2008 en raison de l'affaiblissement de l'économie canadienne et de la concurrence accrue vers le Mexique et les Caraïbes. En 2008, les revenus de Transat ont augmenté de 15% pour atteindre 3,5 milliards. Le bénéfice lié à l'exploitation a glissé de 18,4% pour se fixer à 57,5 millions, en raison surtout de la hausse rapide des prix du carburant. Des éléments qui n'étaient pas liés à l'exploitation ont toutefois plombé les résultats de l'entreprise. C'est ainsi que le bénéfice net de 78,5 millions réalisé en 2007 s'est transformé en perte nette de 50 millions en 2008. Ce dernier résultat est notamment lié à une perte de 106,4 millions liée à la juste valeur marchande du programme de couverture mis en place par Transat pour se protéger contre les fluctuations des prix du carburant. En vertu des règles comptables, cette perte doit être placée dans les résultats. Par contre, selon les mêmes règles, un gain de 196,1 millions lié à la juste valeur du programme de couverture sur les devises ne peut pas être inscrit dans les résultats. Il doit plutôt être comptabilisé au bilan. «Avec les nouvelles règles comptables, nous sommes obligés de dire des choses que, malheureusement, je trouve farfelues», a déploré M. Eustache. Les résultats de 2008 comprennent également une dévaluation de 45,7 millions liée au papier commercial adossé à des actifs (PCAA). Le titre de Transat n'a pas été échangé hier en raison d'une panne informatique majeure à la Bourse de Toronto.
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