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  1. Vendre Hydro, la SAQ et Loto-Québec? 08/03/2010 L’Ontario étudie sérieusement la possibilité de créer une super entité, d’y transporter ses principales sociétés commerciales, et d’émettre une partie des actions au public. Idée dont devrait s’inspirer le Québec? Le Toronto Star rapportait cette fin de semaine que le gouvernement ontarien pourrait bientôt créer une super société dans laquelle il transporterait Hydro One, l’Ontario Lottery & Gaming Corp, et la LCBO. Cette super entité pourrait valoir entre 50 et 60 G$. Elle serait ensuite en partie vendue à des investisseurs privés ce qui permettrait de faire rentrer entre 18 et 25 G$ dans les coffres de la province. On s’est demandé ce que l’exercice pourrait donner au Québec. La valeur d’Hydro La société d’État a dégagé l’an dernier (2008) un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA) de 8,8 G$. Gaz Métro se négocie à environ 8 fois le BAIIA, mais on va être un peu plus généreux et appliquer un multiple de 10, qui correspond au multiple moyen du secteur des utilités et des producteurs d’énergie des firmes d’investissement Cormark et Desjardins. Cela veut dire 88,8 G$. Il faut retrancher la dette de 36,4 G$. On en arrive à une valeur de 52,4 G$ pour Hydro. La valeur de Loto-Québec On a évalué le BAIIA de la dernière année à environ 1,7 G$. Bien que sa rentabilité soit actuellement sous pression, Loto-Québec a la chance d’évoluer dans un secteur où les investisseurs sont actuellement prêts à payer plus cher pour des actifs que dans d’autres secteurs. L’univers de la maison Oppenheimer se négocie autour de 14-15 fois le BAIIA. On va prendre 14 fois. Moins la dette de un peu plus de 1 G$. C’est une valeur de 22,8 G$ pour Loto-Québec. La valeur de la SAQ Un BAIIA autour de 842 M$. Une dette de 545 M$. Optons pour un multiple de 10, ce qui est à prime sur l’univers des sociétés d’épicerie de Banque Nationale Groupe financier, mais en ligne avec la fiducie Liquor Stores. Valeur : 7,8 G$. Bon pour le Québec? En additionnant la valeur de chacune des société, on en arrive à une super entité qui devrait valoir autour de 83 G$. S’il faut en croire les chiffres du Star, le gouvernement ontarien songerait à céder 35-40% de la super société. Allons-y avec 40%. C’est dire que l’on pourrait retrancher 33,2 G$ à la dette de la province (134 G$). Toute chose étant relativement égale, le service de la dette (actuellement à 6,5 G$) baisserait d’environ 1,6 G$. Il faut cependant aussi retrancher 40% du bénéfice que le gouvernement a actuellement dans ses livres, puisque l’on n’y aurait plus droit. Si l’on retranche 40% de ce que le gouvernement attend de ses sociétés d’état dans le dernier budget, on se retrouve avec un manque à gagner de 1,9 G$. Quoiqu’il rentrerait probablement autour de 600 M$ en impôt (11,9%) que les sociétés se mettraient à payer. Ca fait donc un manque à gagner de 1,3 G$. Au final On se retrouve donc avec un gain de 1,6 G $ et une perte de 1,3 G $, pour un avantage réel de 300 M$. Évidemment, il y a un peu de pommes et d’oranges dans notre calcul, avec des années fiscales qui ne courent pas toujours sur la même période, des écritures qui pourraient parfois être adaptées, des taux d’intérêt qui peuvent grimper et des multiples qui prêtent à discussion. Mais, très sommaire soit-il, l’exercice permet quand même ce constat : il n’y a pas un très fort signal pour une opération du genre. En tenant compte des coûts de transaction, on ne semble pas loin de changer quatre trente sous pour une piastre.
  2. Un Québec souverain devrait envisager le dollar américain 17 février 2010 | 18h38 Argent Dans l'éventualité où le Québec devenait souverain, ce nouveau pays devrait envisager d'adopter comme devise le dollar américain, selon Jean-François Lisée, directeur exécutif du Centre d'études et de recherches internationales (CERIUM). À son avis, l'importance grandissante du pétrole dans l'économie canadienne risque d'avoir des conséquences pour les provinces qui ne produisent pas l'or noir, en causant des pertes d'emplois dans le secteur manufacturier. Selon des études d'économistes d'Ottawa, d'Amsterdam et du Luxembourg citée par M. Lisée, le pays a déjà perdu 54 % de ses emplois manufacturiers depuis cinq ans, soit environ 55 000 emplois au Québec. En fait, le pays pourrait être victime du mal hollandais, dont le principe veut qu'un État misant beaucoup sur l'exportation de ses ressources naturelles fait ainsi augmenter la valeur de sa devise, ce qui nuit à ses autres exportations. Qu'il provienne du large de Terre-Neuve-et-Labrador ou des sables bitumineux de l'Alberta, plus le Canada exportera du pétrole affirme M. Lisée, et plus le huard va s'apprécier. Selon les prévisions, la production pétrolière du Canada devrait doubler dans la prochaine décennie, et doubler une fois de plus la décennie suivante. Ce qui laisse une perspective sombre pour des provinces comme le Québec. « Pour des compagnies comme Bombardier ou bien d'autres qui exportent leurs produits en dollar canadien, plus la valeur du dollar augmente, et plus il est difficile d'exporter », explique-t-il. « Être une province productrice de pétrole, c'est merveilleux d'un point de vue économique. Mais être une province, même de services, dans un pays producteur de pétrole, c'est autre chose. L'augmentation du dollar n'est pas un atout, mais un obstacle, et c'est sans compter l'augmentation du prix du pétrole », poursuit-il. Aussi longtemps qu'une province fait partie du Canada, la question d'adopter le dollar américain ne se pose pas et il faut s'adapter en conséquence, précise M. Lisée. Mais à son avis, un Québec indépendant devrait se poser la question, d'autant qu'il faut exclure la création d'une monnaie locale. Landry : «La fédération canadienne appauvrit le Québec»17 février 2010 | 17h09 Argent Une journée après la sortie très médiatisée de Lucien Bouchard contre le Parti Québécois et l’option souverainiste, l’ex-premier ministre Bernard Landry a livré aujourd’hui un plaidoyer pour l’indépendance alors qu’il croit que la fédération canadienne appauvrit le Québec. En entrevue avec Argent, M. Landry qui a dirigé la province de 2001 à 2003 a estimé que le contexte de mondialisation fait en sorte que le Québec doit marcher «plus que jamais vers la souveraineté». À lire également : Un Québec souverain devrait envisager le dollar américain «Pour qu’elle soit vivable et qu’on puisse la réguler, la mondialisation doit être sous la surveillance des organisations internationales. Et qui siège dans ces organisations ? Les États membres des Nations Unies», a estimé M. Landry très en verve. Il a pris pour exemple la dernière Conférence sur l’environnement de Copenhague où plusieurs divergences sont apparues entre Ottawa et le Québec sur les émissions de gaz à effet de serre. «On l’a vu à Copenhague, le cancre qui est le Canada parle au nom du Québec qui est le premier de classe. C’est comme cela à l’OMC et c’est comme cela partout», a-t-il indiqué. Cela fait en sorte que le Canada impose souvent des choix aux Québécois qui ne sont pas en concordance avec les besoins et ses aspirations, constate-t-il. «Est-ce que le Québec achèterait des chars d’assaut et des avions de combat ? Est-ce que le Québec serait en Afghanistan ? Je crois qu’on contribuerait à la paix mondiale mais en fabriquant des hôpitaux de campagne, on ferait des missions humanitaires. Mais on ne se comporterait pas comme une grande puissance et le Canada n’en est pas une», a-t-il dit. Situation alarmante du Québec dans le Canada Encore plus préoccupante est la situation du Québec à l’intérieur du Canada croit l’ancien chef du Parti Québécois, position qu’il a occupé de 2001 à 2005. «On envoie 50 % de nos taxes et impôts à Ottawa comme une province et on a la responsabilité de la santé, de l’éducation et de l’aide sociale. J’ai été ministre des Finances du Québec et ce n’est pas vivable», a-t-il indiqué. Selon lui, il s’agit même d’une position largement partagée par plusieurs grands argentiers du Québec dans l'histoire récente. «On se rappelle que Gérard D. Lévesque (ancien ministre libéral des Finances) disait : ‘Ottawa nous étrangle’. Yves Séguin un autre Libéral affirmait aussi : ‘Ottawa nous vampirise’. Donc on se fait étrangler, vampiriser et on va se dire : ‘Ce n’est pas grave, ce n’est pas urgent’. Il faut se réveiller», a-t-il estimé. Le système de péréquation instaurée au Canada et dont le Québec profite ne trouve pas non plus grâce aux yeux de M. Landry. «Le Canada ne marche pas. La péréquation date de 40 ans. On était une province pauvre à ce moment et on en est encore une. Et même l’Ontario va en toucher. Mais qu’est-ce que c’est cette fédération ?», s’est-il demandé. M. Landry croit que le Québec a tout le potentiel économique pour aller vers la souveraineté. Selon lui, l’industrie du jeu vidéo – 6000 emplois à Montréal – et l’hydroélectricité sont des pierres angulaires du développement économique québécois. «On a tout. On a l’intelligence, la créativité, Bombardier, SNC-Lavalin et les richesses naturelles. Qu’est-ce qui nous faut de plus ?», a-t-il lancé. Du côté politique, M. Landry affirme que la sortie de M. Bouchard est «désolante» et qu’elle envoie un message contradictoire au Canada et à la communauté internationale. Il affirme être encore passionné par la souveraineté et il souhaite encore «mener le combat». «Je n’arrête jamais d’en parler. Je respecte les adversaires. Et je suis sûr que cette cause est celle du destin du Québec et que cela va se faire un jour… J’espère le plus tôt possible», a indiqué M. Landry.
  3. Sur la rue Henri-Julien, dans le Plateau, au 4878 je crois, il y a un petit projet résidentiel que je trouve intéressant. Premièrement l'architecture est quand meme relativement audacieuse et c'est un projet assez vert tout en étant urbain mais surtout parce qu'il se trouve derrière un immeuble déjà existant. C'est à dire que pour accéder à cet immeuble de 4 étages il faut passer sous une passerelle d'un petit immeuble d'appartement et alors que l'on croit se retrouver dans la cours de l'immeuble existant on découvre le nouveau projet qui est présentement en construction. http://www.jutrascourtage.com/3-projet-condominium/Les_Quatre_Arbres.html
  4. 4000$ par an pour stationner sa voiture 24 novembre 2009 | 18h47 Agence QMI Les Montréalais dépensent des sommes avoisinant parfois 600 $ par mois pour stationner leurs véhicules dans les tours à bureaux du centre-ville, une tarification dont la valeur n’est fixée qu'en fonction de loi de l’offre et de la demande. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l'Agence QMI auprès de compagnies propriétaires de 21 édifices à bureaux et complexes commerciaux de la Métropole. L’étude permet de constater que les travailleurs montréalais sont appelés à payer des sommes variant entre 180 $ et 660 $ par mois pour stationner leur véhicule, des montants, qui dépassent dans certains cas le versement d’un loyer mensuel sur le Plateau Mont-Royal. C’est à l’hôtel Delta centre-ville, qui ne dispose pas de forfait mensuel, où l’on retrouve la tarification la plus élevée à Montréal, soit 660 $ par mois (22,00$ / jour x 30 jours). Hormis ce cas particulier, ce sont les stationnements du 1501 McGill College et du Centre Eaton qui dominent le classement avec une facture mensuelle de 361,50$, pour un espace de stationnement non réservé, une dépense annuelle de 4338,00$. Les quatrièmes et cinquièmes positions de ce palmarès sont occupées par Place Montréal Trust et la Tour KPMG qui demandent respectivement 306 $ et 299,12$ aux automobilistes qui désirent y laisser leurs véhicules pendant un mois. C’est la Place Alexis Nihon et le Palais des Congrès qui offrent finalement le tarif le plus abordable pour stationner son véhicule pendant un mois avec une facture de 180 $, une aubaine. Offre et demande Contactée afin d’expliquer ces écarts de prix surprenants, Amélie Plante, porte-parole de la SISQ, une société qui administre notamment la Place Ville Marie et le 1000 de la Gauchetière, rappelle que « c’est vraiment une question d’offre et de demande». «On considère le ratio du nombre de pied carrés de l’immeuble et le nombre de places de stationnement disponible » explique Mme Plante. «Plus le ratio est élevé, plus le prix va être élevé. Pour un immeuble d’un million de pieds carrés qui n’a que 100 places, c’est sûr que ça va être plus cher», poursuit la principale intéressée. Il n’existe présentement aucune réglementation gouvernementale visant à contrôler la tarification des stationnements privés. Baisse d’affluence à prévoir? Les propriétaires de stationnements privés de la Métropole pourraient enregistrer de fortes diminutions de leurs revenus au cours des prochains mois, selon Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. ontacté par QMI, le nouveau responsable du plan d'urbanisme au sein du comité exécutif de la Ville a averti qu’en raison de la construction prochaine de 25 000 nouveaux espaces sous-terrains, «tout le monde va perdre de l’argent». «Au fil des années, entre 2005 et 2009, on a autorisé la construction de plusieurs milliers de places. C’est un grand projet inutile qui va faire perdre de l’argent à tout le monde, en plus d’augmenter inutilement le coût d’acquisition des ménages.» Actuellement, selon M. Bergeron, les stationnements du centre-ville sont remplis au 2/3 de leur capacité. Pas si cher Quant à la tarification «variable» des stationnements, M. Bergeron affirme que les montréalais ne paient «pas si cher». «Le coût mensuel du stationnement doit être à peu près de 1% du coût de la construction de l’espace. Actuellement, il faut débourser 40 000 $ pour construire un de ces espaces. Suivant ce raisonnement, le coût mensuel devrait osciller aux environs de 400 $». La variété des tarifs mensuels offerts à Montréal fait toutefois dire à CAA Québec qu’il faut chercher avant de signer son contrat. «C’est une activité qui relève du privé. Les gens ne sont pas obligés d’aller dans ces stationnements là. De voir une si grande panoplie de prix, une si grande variété, ça prouve qu’il faut magasiner», tranche Brigitte Roussy, la porte-parole du CAA. Tarif stationnements mensuels non-réservés 1-Delta centre-Ville 660,00 $ 2-1501 McGill College 361,50 $ 3-Centre Eaton de Montréal 361,50 $ 4-Place Montréal Trust 306.00 $ 5-Tour KPMG 299,12 $ 6-Place Ville Marie 286,54 $ 7-Les Tours Bell Canada 283,50 $ 8-Tour IBM Marathon 275,62 $ 9-Édifice Laurentienne 275,62 $ 10-Mariott Château Champlain 264,37 $ 11-Tour Telus 259,61 $ 12-1000 de la Gauchetière 255,00 $ 13-Tour CIBC 250,00 $ 14-Tour de la Bourse 243.00 $ 15-Place Bonaventure 242,69 $ 16-Complexe Desjardins 237,04 $ 17-TD Bank 230.00 $ 18-Place-Dupuis 230,00 $ 19-Centre Sheraton 210,00 $ 20-Place Alexis Nihon 180,00 $ 21-Palais des congrès 180,00 $
  5. Entrevue avec James Cherry, pdg d'Aéroports de Montréal Publié le 22 août 2009 à 10h46 | Mis à jour à 10h57 L'aéroport Montréal-Trudeau poursuit sa cure de rajeunissement avec l'ouverture, cette semaine, d'un nouveau secteur des départs vers les États-Unis. Tous les regards se tournent maintenant vers la fameuse navette ferroviaire entre l'aéroport et le centre-ville de Montréal, qui tarde toujours à entrer en gare. La Presse a rencontré le président-directeur général d'Aéroports de Montréal, James Cherry, pour discuter de ce projet, de l'avenir de Montréal-Trudeau et de celui de l'aérogare de Mirabel, toujours désespérément vide. Q: Comment s'est passée l'ouverture du nouveau secteur des départs? R: En général, ça a très bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits. Mais malgré tous les tests, toutes les simulations que nous avons faites, le premier jour après l'ouverture, il y a toujours des petits ajustements à faire. C'est normal. Q: Qu'est-ce qui reste à faire comme travaux à l'aéroport? R: Les aménagements du rond-point Dorval vont entraîner beaucoup de travaux ici pour harmoniser l'accès à l'aéroport. C'est un projet qui va durer deux ou trois ans. Ça va coûter pas loin de 100 millions en réaménagement des routes et en création de viaducs. Q: Et la fameuse navette ferroviaire? R: C'est l'autre priorité. Sous le nouveau bâtiment, nous avons créé la coquille de la gare. La vraie question: il n'y a pas assez de capacité sur les voies ferrées actuelles pour laisser passer d'autres trains. Il faut avoir des voies réservées au transport de passagers. Mais il faut décider quel trajet. Il y a deux possibilités: un trajet parallèle aux voies du CP qui arrive à Lucien-L'Allier et un deuxième parallèle aux voies du CN qui arrive à la gare centrale. ADM a toujours dit que sa préférence, c'est clairement d'arriver à la gare centrale. C'est au coeur de la ville, il y a intermodalité avec VIA, avec plusieurs trains de banlieue, AMTRAK, deux lignes de métro. Selon les études et les tests que nous avons faits, il y a même un impact sur l'achalandage. Q: Pourquoi alors considérer Lucien-L'Allier? La Gare centrale, c'est plus cher? R: Oui, parce que le trajet est plus loin, mais quand on dit que c'est plus cher, on parle d'une marge de 10%. On ne parle pas de deux fois plus cher. C'est un dossier très complexe. Il faut prendre en considération le coût de réalisation du projet, les impacts environnementaux, le nombre de personnes affectées, la complexité du projet, l'impact sur l'achalandage. On va terminer les études nécessaires cet automne. Q: Ça prend du temps. R: Il y a des gens qui se sont énervés parce que ça prend quelques mois de plus que prévu. Mais pour moi, un projet de cette complexité, si ça prend un ou deux mois supplémentaires, c'est pas la fin du monde. Au contraire, je préfère comprendre le détail de tous les enjeux dès le début, parce que nous avons vu des histoires d'horreur, des projets pour lesquels ils ont découvert des problèmes après les avoir lancés. C'est ce que nous voulons éviter. Q: Quand espérez-vous voir le premier train? R: Je pense qu'aussitôt que nous aurons le feu vert du gouvernement, ça devrait prendre environ de 36 à 48 mois pour mener le projet à terme. Si on peut avoir un commencement au début de 2011, on parle de 2014. Q: Avec la situation économique actuelle, comment ça va à Montréal-Trudeau? R: Depuis le début de l'année, nous avons à peu près 6% de moins de passagers que l'année dernière. Nous venons de recevoir les chiffres pour le mois de juillet. Il y a une décroissance de seulement 1,2%. Je pense qu'on s'approche d'un tournant. À long terme, on peut anticiper une croissance annuelle moyenne de 2 à 3%. Q: Montréal-Trudeau a-t-il la capacité pour faire face à cette croissance? R: Selon les études que nous avons faites, selon notre compréhension de la situation démographique et économique de Montréal et de l'évolution de la technologie, Trudeau sera le choix pour Montréal au moins jusqu'à 2040. Q: Donc, on n'a pas besoin de Mirabel? R: Montréal n'est pas une ville qui peut utiliser deux aéroports, il n'y a pas assez de trafic pour les deux. C'est pour cette raison qu'en 2002, nous avons annoncé qu'il fallait fermer un de ces deux aéroports. C'était clair que Trudeau était l'aéroport qu'il fallait choisir pour l'avenir de Montréal. Est-ce que ce sera nécessaire de repenser cette décision un jour? Oui, c'est fort possible. Il faudra voir quelles seront les options. Parmi elles, il y aura Mirabel, mais peut-être que Mirabel ne répondra pas aux besoins. Q: Pourquoi? R: Les bâtiments qui sont là aujourd'hui ne sont pas utilisables. Ils ont déjà 40 ans. Ils ne respectent pas les exigences de sécurité du trafic moderne. Si on veut utiliser l'aérogare, il faudrait tout refaire l'intérieur. Il faudrait un autre bâtiment neuf pour le trafic domestique et transfrontalier. Et il n'y a que deux pistes, alors qu'il y en a trois à Dorval. Nous avons estimé que ça coûterait de 5 à 6 milliards. Q: La fameuse aérogare de Mirabel, qu'en faites-vous? R: Le projet que nous avions établi était très intéressant. Mais en 2007, nous sommes tombés au milieu d'une crise financière et les gens n'ont pas pu conclure leur financement. On ne peut pas continuer d'attendre, on va chercher d'autres solutions. Ce n'est pas que nous voulons faire beaucoup d'argent avec ça, nous voulons trouver des vocations qui vont aider pour le recouvrement des coûts pour l'aéroport. Parce que même aujourd'hui, nous avons une perte annuelle à Mirabel. Vous pouvez imaginer, juste l'aérogare, le coût de sécurité, d'assurance, d'électricité, de chauffage, de climatisation, c'est des millions de dollars par année, mais il n'y a aucun revenu. Q: Est-ce que ce ne serait pas plus facile de démolir l'aérogare et de faire autre chose? R: Oui, c'est sûrement une option, mais ce n'est pas facile à démolir, c'est un bâtiment plein d'amiante. Nous avons évalué cela. Mais il faut au moins essayer encore une fois de trouver une autre vocation, d'étudier toutes nos options avant la démolition.
  6. trouvé sur Cyberpresse.ca http://www.cyberpresse.ca/vivre/societe-et-sexualite/200907/15/01-884359-une-croissance-demographique-prevue-au-quebec.php Excellentes nouvelles. Maintenant que nous avons commencé à renverser la tendance, il faut continuer dans la même direction. Il faut aussi continuer avec l'immigration car c'est le seul moyen de faire "rajeunir" la poluation du Québec. Avec 28% de la population qui aura plus de 65ans, ça va nous couter cher en osti pour les soins de santé!
  7. Gilbert Rozon : « Il y a trop de roitelets à Montréal » www.cyberpresse.ca vendredi 8 mai 2009 Pour Gilbert Rozon, la structure de gouvernance à Montréal est trop lourde. Pour la changer, « il faudrait que des gens influents fassent front commun pour revendiquer des changements à Québec ». Photo : David Boily, La Presse Sara Champagne - Gilbert Rozon, grand manitou du Festival Juste pour rire, qui ne s’est pas gêné dans le passé pour critiquer le manque de leadership à Montréal, estime qu’il faudrait « couper dans le nombre d’arrondissements et recentraliser les pouvoirs à Montréal, comme le déneigement ou la collecte des ordures ». « Il y a trop de petits royaumes et trop de roitelets à Montréal, a déploré M. Rozon, lors d’un entretien avec La Presse. La structure de gouvernance est trop lourde. Mais pour y parvenir, il faudrait que des gens influents fassent front commun pour revendiquer des changements à Québec. Sincèrement, je ne voudrais pas être dans les souliers du maire Gérald Tremblay. Je le crois sincère dans ses démarches. » L’homme d’affaires, tout comme Normand Legault, promoteur du Grand Prix du Canada, ont parlé en ce sens, hier, dans le cadre du congrès de l’Association des économistes du Québec (ASDEQ), qui se termine aujourd’hui, au Hilton du centre-ville. Ni l’un ni l’autre n’ont l’intention de briguer la mairie de la métropole aux prochaines élections. Mais à travers leur loupe d’hommes d’affaires, ils s’entendent pour dire qu’il faut agir pour rendre la ville plus fonctionnelle. « Je ne suis pas un expert en la matière, mais il me semble que je couperais dans le nombre d’élus. Il y en a trop », a dit Normand Legault, faisant référence aux 105 élus de la Ville de Montréal. Quant à un éventuel retour du Grand Prix à Montréal, il ne dit pas non à l’idée d’en être de nouveau le promoteur, mais il ne dit pas oui non plus. Cela dépendra des conditions, a-t-il précisé. « J’ai parlé à quelques reprises à Bernie Ecclestone, au cours des dernières semaines, il connaît mon point de vue. Je pense que Montréal a sa place dans le calendrier du championnat. » Mettre à profit le bilinguisme Sur le thème « le bon » et le « moins bon » de Montréal, les deux hommes ont animé un débat au cours du congrès, en après-midi, qui devait accueillir en soirée le maire Gérald Tremblay, pour prononcer un discours. Les autres spécialistes invités, dont Richard Florida, économiste américain de renom, qui estime que le moteur d’une ville passe par sa « force créative », ont beaucoup parlé de l’importance de mettre à profit le bilinguisme à Montréal. « Montréal se positionne très bien en termes de main-d’oeuvre créative selon diverses études, a dit M. Florida, après son discours sur la créativité. Elle doit maintenant capitaliser sur son bilinguisme. Et il faut voir Montréal non pas comme une ville, mais comme un ensemble, un tout avec les villes de Québec, d’Ottawa et de Toronto. Pour y parvenir, il est donc temps de mettre de l’avant un service de train à grande vitesse. » Bilinguisme, créativité, importance de la présence de l’élite universitaire à Montréal, le chercheur Richard Shearmur, de l’INRS Urbanisation, Culture et Société, a pour sa part ramené les participants au congrès « sur le plancher des vaches », pour reprendre son expression, en soulignant qu’il n’y a pas qu’à Montréal que « les ponts tombent ». « Vous remarquerez que ceux qui disent que les universités sont importantes sont des universitaires, a-t-il ironisé. Je pense que la croissance économique d’une ville ne passe pas que par un bon produit intérieur brut (PIB). Si on veut une bonne croissance, il faut investir dans un bon système de garderie et d’études primaires et secondaires. Il faut aussi un bon système de transports en commun pour ceux qui gagnent leur vie en préparant nos sandwichs. » M. Shearmur, de même que Daniel Gill, professeur d’urbanisme émérite de l’Université de Montréal, sont d’accord pour dire qu’une bonne façon de désengorger les autoroutes passerait aussi par une réorganisation des horaires de travail à Montréal. « Pourquoi nos cours universitaires commencent à 9h le matin ? a demandé M. Gill. Je ne sais pas pour vous, mais je peux très bien commencer ma journée à 10h et j’aurai accompli le même travail à la fin de la journée. » COURRIEL Pour joindre notre journaliste : sara.champagne@lapresse.ca
  8. Le Lundi 23 Mars 2009 | Mise en ligne à 11h18 Guy Laliberté: il faut mettre ses culottes! Nathalie Collard Passage remarqué, hier soir, du patron du Cirque du soleil à l’émission Tout le monde en parle (l’entrevue avec Guy Laliberté est ici). On se souvient que le nom de M. Laliberté avait circulé lorsque Montréal a tenté de sauver le Grand prix de Formule un. Non seulement avait-il choisi de passer son tour, mais on apprenait la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de chapiteau permanent du Cirque à Montréal. Pas assez de touristes, trop risqué. L’animateur de TLMP, Guy A. Lepage, en a profité pour parler un peu (mais pas suffisamment à mon goût) de Montréal. En gros, Guy Laliberté note une certaine “paresse” des instances publiques. Selon lui, elles doivent reconnaître que la créativité est une des principales ressources naturelles du Québec (des propos qui rejoignent ceux de Gilbert Rozon du festival Juste pour rire). Il a également déploré l’absence d’infrastructures qui permettent de présenter des spectacles permanents. Il a ajouté qu’il fallait mettre ses culottes, faisant sans doute allusion au manque de leadership de nos dirigeants montréalais. Bref, rien de bien nouveau mais la confirmation, encore une fois, que les leaders du monde culturel québécois semblent découragés par l’inertie de nos politiciens quand vient le temps de développer une vision pour Montréal. (Parlant de Montréal et de vision, Maisonneuve en direct y consacre toute son émission demain. La question qu’on vous pose: comment revitaliser Montréal? J’y serai pour tenter d’y répondre…)
  9. S'il faut en croire les entreprises, l'économie canadienne va continuer de se détériorer pendant toute la durée de l'hiver et du printemps. Pour en lire plus...
  10. Ce ne sont pas tant les erreurs des Trois Grands que la politique commerciale nord-américaine qu'il faut blâmer pour les problèmes de l'industrie, disent les leaders syndicaux. Pour en lire plus...
  11. Quand les gouvernements doivent injecter des milliards pour relancer l'économie, tombée en récession, l'entrepreneur se pose avec raison des questions avant de lancer une PME. Pour en lire plus...
  12. 2008. Une année qui a fait frémir les investisseurs, les travailleurs du bois, les financiers... Il faut aussi ajouter à cette liste les journalistes. Ceux-ci ont vu leur métier être en proie à de nombreux bouleversements. Pour en lire plus...
  13. Publié le 17 décembre 2008 à 07h09 | Mis à jour à 07h12 1929, vraiment? Alain Dubuc, collaboration spéciale La Presse Les ventes de Noël n'ont pas flanché en cette fin d'année. C'est ce que constatent les commerçants dans toutes les régions du Québec. Cette nouvelle a suscité une certaine consternation. Comment se fait-il que les consommateurs se comportent comme si de rien n'était quand nous sommes frappés par la pire crise depuis la Grande dépression de 1929? La réponse est assez évidente. Nous ne sommes pas en 1929. Les États-Unis, le monde entier, et donc le Canada et le Québec, ont été ébranlés par une crise financière dont la profondeur rappelle effectivement celle de 1929. Cette crise financière a affecté gravement l'économie réelle. Mais la récession qui en résulte n'a rien à voir, ni par sa forme ni par son ampleur, avec la Grande dépression. Et les comparaisons avec ce que nos parents ou nos grands-parents ont pu vivre dans les années 30 ne tiennent pas la route. Ce qui se passe est extrêmement inquiétant. Mais il faut aussi constater que le Canada, malgré sa proximité et son intégration avec les États-Unis, s'en tire manifestement mieux que son voisin du Sud, et que les impacts sont très inégaux au sein du pays. L'Ontario, par exemple, est très ébranlé. Le Québec résiste. Il suffit de regarder autour de nous pour voir que nous ne sommes pas en période de grand marasme. L'emploi a augmenté en novembre au Québec, quand c'est une des premières choses qui plonge quand ça va mal. Les ventes de Noël tiennent le coup. Le prix des maisons baisse au Canada, mais pas au Québec, selon les prévisions de Remax. Les expéditions manufacturières québécoises étaient en hausse en octobre. C'est parce que le tsunami ne nous a pas encore frappés, diront les pessimistes. Mais il arrive, c'est inévitable. Cette crainte, légitime, est très répandue. Elle appelle cependant deux remarques. Il faut d'abord se demander pourquoi le Québec a réussi jusqu'ici à résister à la débâcle. Les États-Unis sont entrés officiellement en récession il y a un an, et leurs problèmes, comme l'éclatement de la bulle immobilière, ont commencé bien avant. Ce n'est pas un miracle ou un hasard providentiel. Je crois plutôt que des facteurs concrets et tangibles sont à l'oeuvre. J'y reviendrai dans ma chronique de vendredi. Il faut ensuite rappeler que la grande majorité des spécialistes ne s'attendent pas à un tsunami. Les quatre experts interrogés pour les boules de cristal de La Presse, publiées il y a deux semaines, prévoient une récession technique pour le Québec. Un recul léger au dernier trimestre de 2008 et au premier trimestre de 2009, suivi par une modeste remontée pour la fin de l'année. Une stagnation plutôt qu'un effondrement. Le Québec fera mieux que la moyenne canadienne, plombée par l'Ontario. Le plus étonnant, c'est que selon ces boules de cristal, l'emploi va continuer à augmenter en 2009, quoique lentement. Le taux de chômage grimpera un peu, de 7,1% à 8,1-8,2%, pour retrouver les niveaux d'il y a deux ou trois ans. C'est déplorable, mais ce n'est certainement pas 1929. À titre de comparaison, la récession de 1990 avait fait perdre au Québec 110 000 emplois, et le taux de chômage était passé de 9,6% à 13,2%. Il avait ensuite fallu sept ans pour retrouver les emplois perdus. La récession, c'est ce que nous vivons en ce moment. Nous en avons probablement déjà traversé trois mois sur six. L'impact est très variable d'une industrie à l'autre. Il y a des mises à pied. Mais il y a surtout de l'incertitude et de la peur. Peur de perdre son job, peur que ça aille mal. Ce qui explique la perte de confiance et la prudence. Nous sommes effectivement en terre inconnue. La crainte est d'autant plus justifiable que les spécialistes ont révisé plusieurs fois leurs prévisions à la baisse. Nous ne savons pas si la crise financière nous réservera d'autres mauvaises surprises. Ou si les États-Unis vont être capables de rapidement rebondir. On ne peut donc pas exclure catégoriquement l'hypothèse d'une aggravation de la crise. Mieux vaut être prudents et se préparer au pire. Cette même obligation de prudence doit jouer aussi dans l'autre sens, notamment pour éviter d'agiter des scénarios de catastrophe. Il ne s'agit pas d'être jovialistes, mais d'essayer dans la mesure du possible de donner l'heure juste, en faisant confiance à la science, malgré ses limites, en tenant compte des faits, en faisant un effort d'équilibre.
  14. Philanthropie : grandes causes, gros salaires * Olivier Schmouker, Lesaffaires.com * 09:26 Le malaise est palpable dans les organismes philanthropiques dès qu’on aborde le sujet de la rémunération. Photo : DR. Les salaires des dirigeants d’organisme de bienfaisance ont bondi de 17% l’an dernier, pour atteindre en moyenne les 125 000 dollars au Québec. Et certains organismes consacrent la moitié de leurs revenus rien qu’à la rémunération des employés. Choquant? 125 000 dollars. C’est ce que gagne en moyenne un haut dirigeant d’organisme de bienfaisance au Québec, pourvu qu’il ait une dizaine d’années d’expérience dans le secteur. Ce chiffre provient d’une rare étude sur les salaires des professionnels en gestion philanthropique au Québec réalisée en 2007 par Denis Fortin, chercheur à l’Université d’Alberta. Une telle rémunération pour quelqu’un qui œuvre dans le domaine de la charité peut étonner, car on imagine souvent que ceux qui défendent une cause ou volent au secours des autres le font plus par altruisme que par intérêt financier. « De tels niveaux de salaires sont effectivement surprenants, car ils ont bondi en quelques années », reconnaît même Christian Bolduc, président-directeur général de la firme de conseil en philanthropie Bolduc, Nolet, Primeau. De fait, la progression a été de 17% l’an dernier au Canada, et de 44% entre 1999 et 2008, selon le « Rapport sur la rémunération et les avantages sociaux des cadres d’association 2008-2009 » de la Société canadienne des directeurs d’association. Un sujet tabou Du coup, le malaise est palpable dans les organismes philanthropiques dès qu’on aborde le sujet de la rémunération. Centraide, par exemple, refuse d’en parler, alors que trois de ses dirigeants gagnent chacun plus de 120 000 dollars. La plupart des dirigeants d’organismes réputés se font évasifs concernant leur salaire. Ils indiquent d’une voix peu assurée qu’il oscille entre 120 000 et 130 000 dollars, que ce soit à Opération Enfant Soleil, Leucan ou à Oxfam-Québec. Éric St-Pierre, le président-directeur général de la Fondation Mira, spécialisée dans le dressage de chiens pour handicapés, fait preuve, lui, de transparence. « Mon salaire est de 119 990 dollars, après une trentaine d’années à la tête de l’organisme. Il n’a pas bougé depuis trois ou quatre ans, parce que je veux que le plus d’argent possible serve directement à notre mission », dit-il. Pourquoi une telle gêne à parler de son salaire, quand on est un dirigeant d’organisme de bienfaisance? Parce qu’il y a une crainte que le grand public se choque de tels montants, d'autant plus que les Québécois se montrent de moins en moins charitables. « L’opinion publique évolue face à la réalité du secteur de la bienfaisance, mais elle n’est pas encore ouverte à la question des salaires des professionnels en gestion philanthropique », note d’ailleurs M. Fortin dans son rapport. Quand la moitié des revenus servent à payer les salaires… Autre sujet sensible : la proportion des revenus consacrés à payer les salaires de l’ensemble des employés. Ainsi, saviez-vous que pour chaque dollar reçu – que ce soit par un don, une subvention, etc. –, Moisson Montréal, par exemple, consacre 55 cents à la rémunération des employés? Et les exemples sont foison : la Fondation Mira dépense 44% de ses revenus en salaires ; la Fondation québécoise du cancer, 38% ; Jeunesse au soleil, 35% ; Leucan, 31% ; et le Bon Dieu dans la rue, 60%, selon leurs déclarations auprès de Revenu Canada en 2007. Dédier le tiers ou la moitié de son argent aux rémunérations, est-ce beaucoup, voire trop, pour un organisme philanthropique? « Quand les salaires atteignent des niveaux de 30 ou 40% de l’ensemble des revenus, il y a un problème », considère M. Bolduc. Quel problème? C’est que la Loi de l’impôt sur le revenu exige qu’un organisme de bienfaisance « dépense 80% des montants pour lesquels des reçus officiels de dons aux fins de l’impôt ont été émis à des activités de bienfaisance ». Une exigence qui mérite quelques explications, comme on le verra plus tard Avant tout, il faut comprendre qu’un grand nombre d’organismes de bienfaisance ne se contentent pas de redistribuer de l’argent ou des biens reçus, mais proposent des services de qualité, ce qui entraîne nécessairement des coûts. « Les organismes qui offrent des services de première ligne, c’est-à-dire dont une partie du personnel est en contact direct avec le public, doivent payer davantage de salaires que les autres », indique Ronald Montminy, président de la firme de consultants en philanthropie Montminy Bédard & Associés. C’est le cas, entre autres, du Bon Dieu dans la rue, dont la mission consiste à venir en aide à des jeunes dans la rue. « Un grand nombre de nos employés font des interventions psycho-sociales auprès de personnes fragiles mentalement et physiquement. La moindre erreur peut avoir de graves conséquences. Il nous faut donc payer pour la compétence nécessaire à ce type de travail », explique son directeur général Aki Tchitacov. Idem à la Fondation québécoise du cancer. « Nous n’avons pas le choix de payer ce qu’il faut en salaires pour offrir un bon service d’accompagnement des malades. D’autant plus que ceux qui bénéficient de nos services se font de plus en plus exigeants : ils nous le disent, quand ils apprennent qu’un autre organisme offre, lui, tel ou tel service », indique Daniel Cauchon, vice-président exécutif. « À la Fondation Mira, nous avons la particularité de fabriquer un produit dont la qualité doit être irréprochable : des chiens dressés pour les handicapés. Cela nécessite des années de travail, en rémunérant comme il faut les instructeurs. Forcément, les salaires prennent une grande part de nos revenus », explique Éric St-Pierre, président-directeur général. « Nous n’offrons pas que des paniers alimentaires. On oublie souvent que Jeunesse au soleil, c’est aussi des activités de sports et loisirs, de prévention du crime, de lutte contre le taxage et même une colonie de vacances d’été qui nécessite l’emploi d’une trentaine de personnes », souligne, de son côté, Gaétan Lévesque, assistant du vice-président, finances et administration. Ainsi, aucun dirigeant de ces organismes réputés ne semble trouver excessive la proportion des salaires sur les revenus. « Bien au contraire, si l’on consacrait moins d’argent aux salaires, nous ne pourrions pas fonctionner. Le bénévolat seul ne suffirait pas, loin de là », lance Johanne Théroux, directrice générale, de Moisson Montréal. Un secteur en voir de professionnalisation « Depuis 10 ans, on assiste au Québec à la professionnalisation du secteur de la philanthropie. Il ne faut pas s’étonner que cela se traduise par une hausse des salaires des hauts dirigeants au point de se comparer au secteur privé », dit Ronald Montminy, président de la firme de consultants en philanthropie Montminy, Bédard & Associés. Aujourd’hui, les directeurs généraux ont à peu près tous les mêmes responsabilités, quel que soit le domaine de spécialisation de leur organisme philanthropique. Ils sont essentiellement imputables : de l’atteinte d’objectifs précis et de la bonne situation financière de l’organisme ; de la réalisation des programmes de bienfaisance ; de la mise en place de nouvelles stratégies de levées de fonds ; et du développement des relations avec les principaux donateurs ainsi qu’avec les bénévoles. À cela s’ajoute les particularités de chaque organisme ou de chaque cursus professionnel des dirigeants en question. « Nous menons des campagnes à l’échelle internationale. Cela nécessite des compétences particulières, qu’il faut rémunérer à leur juste valeur », considère, par exemple, M. Verret, d’Oxfam-Québec. « En cinq ans, nos revenus sont passés de 3,6 millions de dollars à 6,7 millions de dollars. Il faut des gestionnaires chevronnés pour gérer une telle croissance », explique, quant à lui, M. Nadeau, de Leucan. « On ne compte pas nos heures de travail. Si on calculait nos salaires sur une base horaire, ça les diviserait par deux », soutient Mme Charest, d’Opération Enfant Soleil. Aucune borne légale Le hic? Comment savoir s’il est correct ou non que, par exemple, le Bon Dieu dans la rue consacre 60 cents de chaque dollar reçu à rémunérer les employés? Et Leucan, 31 cents pour chaque dollar reçu? « Difficile de répondre à cette interrogation, car aucune borne légale n’existe à ce sujet », indique Guy Boudreau, directeur, fiscalité, de Samson Bélair / Deloitte & Touche. Dans le guide de Revenu Canada pour aider les organismes à remplir leur déclaration, il est simplement indiqué de « répartir les montants uniformément et raisonnablement » entre ce qui revient aux dépenses de bienfaisance et à celles de gestion et d’administration. Chaque organisme est donc son propre juge pour déterminer ce qui est « raisonnable » et ce qui ne l’est pas. De surcroît, Revenu Canada n’est guère en mesure de vérifier les déclarations des organismes de bienfaisance. Sa section Observation effectue quelque 850 vérifications par an, « soit 1% de l’ensemble des organismes enregistrés au Canada », et encore toutes ces vérifications ne sont pas complètes, selon Catherine Jolicoeur, responsable des relations avec les médias, de Revenu Canada. La loi du 80 / 20 Pourtant, la Loi de l’impôt sur le revenu exige qu’un organisme philanthropique « dépense 80% des montants pour lesquels des reçus officiels de dons aux fins de l’impôt ont été émis à des activités de bienfaisance ». Comment se fait-il alors qu’un organisme qui dépense beaucoup d’argent en salaires – comme c’est généralement le cas –, parvienne à respecter cette loi? « Un organisme de bienfaisance peut consacrer des montants raisonnables, c’est-à-dire jusqu’à 20% de ses ressources, à la gestion et à l’administration. Pas plus », indique Mme Jolicoeur. Si les 20% sont dépassés, l’organisme risque une pénalité financière, voire la révocation de son statut d’organisme de bienfaisance. Or, une fois les calculs faits à partir des grilles de Revenu Canada, Moisson Montréal, la Fondation Mira et autres Jeunesse au soleil respectent tous le fameux 20%, c’est-à-dire ce que les fiscalistes appellent le « contingent des versements »! Une astuce comptable très pratique Comment expliquer ce mystère? « Dans la déclaration annuelle faite à Revenu Canada, une partie des salaires peut être considérée comme une dépense de bienfaisance. Il s’agit en général des salaires de ceux qui offrent des services de première ligne, et parfois une partie des salaires des dirigeants, même s’ils sont peu en contact direct avec le public », explique Guy Boudreau, directeur, fiscalité, de Samson Bélair / Deloitte & Touche. Ainsi, les salaires sont déclarés auprès de Revenu Canada dans deux catégories distinctes : ceux qui servent à réaliser les programmes de bienfaisance et ceux qui servent à la gestion et l’administration. D’un point de vue fiscal, un organisme a tout intérêt à déclarer le maximum dans la première catégorie – qui entre dans le calcul du contingent des versements –, et pas dans la seconde – qui, elle, n’entre pas dans ce calcul. Cest justement ce que font la plupart des organismes. « Tout ce qui est comptabilisé comme dépense administrative est réduit au minimum possible, généralement autour de 10 ou 15% de l’ensemble des dépenses », dit M. Montminy. En bout de ligne, « plus un organisme paye de salaires, plus il lui est facile de respecter son contingent des versements », reconnaît l’expert de Samson Bélair / Deloitte & Touche.
  15. Si la récession mondialisée tire sa source aux États-Unis, ce n'est pas chez l'Oncle Sam qu'il faut chercher le moteur de la reprise. Pour en lire plus...
  16. Avec la chute du huard et les programmes d'aide qui s'en viennent à la rescousse de l'industrie automobile, il ne faut pas écarter une remontée des prix en 2009, peut-être dès janvier. Pour en lire plus...
  17. Pharmaceutiques: Montréal traverse une «tempête parfaite» 21 novembre 2008 - 06h15 La Presse Philippe Mercure En 1994, le Suisse Philippe Walker a été mandaté par la multinationale pharmaceutique AstraZeneca pour créer un centre de recherche sur la douleur. Il a choisi de l'installer à Montréal. Quatorze ans plus tard, il sert un avertissement à la métropole. «Montréal a des ingrédients extraordinaires pour faire de la recherche en pharmaceutique. Mais l'environnement change rapidement et nous sommes de moins en moins compétitifs. Nous devons agir», a-t-il lancé hier lors d'une allocution prononcée à Montréal. Le diagnostic du Dr Walker, vice-président, Découverte, chez AstraZeneca à Montréal, est impitoyable. Confrontée à des brevets qui arrivent à échéance et à une pénurie de nouvelles découvertes, l'industrie pharmaceutique traverse une «tempête parfaite». Le siège social britannique de la société qui emploie M. Walker, AstraZeneca, annonçait justement hier la fermeture de trois usines en Europe et la suppression de 1400 postes. Il y a un mois, c'était la multinationale Merck&Co. qui sabrait 7200 postes, dont certains à Montréal. «Ça va continuer», dit M. Walker, citant des chiffres selon lesquels le manque à gagner des géants pharmaceutiques du monde atteindra 28 milliards chaque année à partir de 2010. Dans ce contexte, Montréal devra réagir si elle ne veut pas faire les frais des prochaines abolitions de postes et continuer d'attirer des investissements. «Nos concurrents ne sont pas Vancouver et Toronto. Ce sont Bangalore et Shanghai. Même à l'intérieur d'AstraZeneca, il devient plus difficile d'attirer des dollars à Montréal», dit M. Walker. Crédits d'impôts et politiques gouvernementales favorables, excellence de la recherche universitaire, masse critique de chercheurs dans plusieurs domaines: Montréal conserve pourtant plusieurs des avantages qui avaient attiré M. Walker à Montréal en 1994. Mais une chose fait mal: malgré un milliard investi chaque année en recherche au Québec, les succès commerciaux sont rares. «Il y a un manque crucial de fonds pour la transformation des idées académiques en idées commerciales», dit M. Walker. Autre source d'irritation: le Canada est le seul pays du G7 à ne pas avoir adopté ce qu'on appelle le patent term restoration. L'idée: disons qu'il faut deux ans à Santé Canada pour autoriser la commercialisation d'un médicament. Pendant ce temps, le médicament est protégé par un brevet... mais l'entreprise ne peut pas le vendre. Les autres pays du G7 acceptent de compenser cette période d'attente en prolongeant le brevet; pas le Canada. «Il faut que le Canada se réveille et s'aligne sur le G7. On pourrait avoir un petit avantage compétitif assez facilement», a dit M. Walker à La Presse Affaires en marge de l'allocution. Mais le Dr Walker n'est pas débarqué hier qu'avec un diagnostic pessimiste; il avait aussi des remèdes dans sa mallette. L'un d'eux: la spécialisation. «Il est essentiel de concentrer nos investissements pour atteindre une position de chef de file mondial dans un certain nombre de maladies clés», a-t-il dit, soulignant que Montréal est en avance dans les maladies du système nerveux, en cardiologie, en oncologie et en diabète et que c'est là qu'il faut miser. Prochaine étape: augmenter le financement destiné à commercialiser les idées provenant de la recherche fondamentale... et, surtout, s'arranger pour que les chercheurs universitaires, les petites entreprises de biotechnologies et les grandes pharmas se parlent. Trop souvent, dit M. Walker, on voit à Montréal des professeurs d'université fonder des entreprises sans se demander si leurs produits intéressent les grandes pharmaceutiques ou même s'il existe un marché pour eux. «Des gens qui inventent des solutions à des problèmes qui n'existent plus, c'est une perte d'énergie», dit M. Walker.
  18. Pas toujours évident de savoir comment il faut saluer un client, un collègue ou un patron. En affaires, faut-il faire la bise ou pas ? Pour en lire plus...
  19. Publié le 16 novembre 2008 à 08h08 | Mis à jour à 08h09 Aider l'Ontario? Alain Dubuc La Presse Le premier ministre ontarien David McGuinty se bat pour convaincre le gouvernement fédéral de participer à un plan de sauvetage de l'industrie automobile, dont les déboires frappent durement sa province. Les conservateurs, pourtant peu portés sur ce genre d'intervention, envoient des signaux indiquant qu'ils vont sans doute se laisser convaincre. Il y a beaucoup d'argent en jeu. Peut-être un milliard. Comment réagir? En principe, il y a un rituel canadien pour la chose. Au Québec, il faut être contre, parce que l'auto, c'est en Ontario. De la même façon que les Ontariens dénoncent invariablement le soutien à l'aérospatiale, même si cette aide a donné des fruits. Ou que les gens de l'Ouest s'indignent des règles sur les brevets qui favorisent une industrie pharmaceutique concentrée à Montréal. À l'inverse, le torontois National Post, allergique à l'aide étatique, a marché sur ses principes cette semaine pour appuyer une aide à l'automobile. Bref, la loi du clocher. Il faudrait pouvoir s'extraire de cette logique paroissiale. L'effondrement de l'industrie automobile est une catastrophe pour l'Ontario, dont c'est la principale industrie, qui compte pour le quart de ses exportations. C'est ce qui fait que la province voisine est plus malmenée que le Québec par la conjoncture. Si, par exemple, le Conference Board estime que l'Ontario frôlera la récession mais que le Québec l'évitera, c'est largement parce que l'Ontario est plombé par son industrie automobile tandis que le Québec est soutenu par son aérospatiale. On peut parfaitement comprendre que le gouvernement canadien en vienne à conclure qu'il ne peut pas abandonner à son sort l'Ontario, la principale province canadienne et son coeur industriel. Le Québec ne doit pas non plus être indifférent, en raison de l'intégration des deux économies. Les difficultés ontariennes vont nous toucher. Voilà pour les grands principes et les bons sentiments. Mais ce sera compliqué. Tout d'abord, il faut rappeler que ce n'est pas l'industrie automobile qui est en crise, mais les trois géants américains, GM, Ford et Chrysler. Par exemple, Honda, qui fabrique ses Civic au Canada, n'est pas au bord du gouffre. Leurs problèmes, même s'ils ont été amplifiés par la crise financière et ses effets sur la demande, remontent à bien plus loin. Ils s'expliquent largement par une structure de coûts intenables, l'inefficacité d'une gestion qui multipliait les marques, une stratégie désastreuse qui a misé sur des modèles déphasés. Une aide à cette industrie est certainement une sorte de prime à l'incompétence. Pour cette raison, l'argument de McGuinty et du chef néo-démocrate Jack Layton, qui s'indignent du fait que l'on aide les banques et pas l'automobile, ne tient pas la route. Le soutien aux banques s'inscrit dans un effort global pour enrayer la crise financière. Ce n'est pas une aide aux banques, qui sont en bonne santé, mais une intervention pour faciliter le crédit. Et elle ne coûtera rien au Trésor public. Ce n'est pas un débat théorique. En aidant GM, on soutient une entreprise pratiquement en faillite. Les deux autres grands ne vont pas tellement mieux. La doctrine contemporaine veut que l'on évite de soutenir des canards boiteux. GM n'entre même plus dans cette catégorie; parlons plutôt d'un volatile en état avancé de décomposition. Le risque est donc énorme que les fonds injectés ne fassent que retarder l'échéance, et que l'on gaspille inutilement des fonds publics. Voilà pourquoi une aide à cette industrie n'a de sens que si celle-ci amorce une restructuration substantielle, de son organisation, de sa stratégie de développement, de sa capacité d'innover, de sa volonté de réduire l'impact environnemental des véhicules, de ses coûts, notamment salariaux. Ce qui mène à un autre problème. Le Canada abrite des filiales des trois grands, sans pouvoir décisionnel, sans influence sur les orientations stratégiques de la maison mère. Les choix vont être faits aux États-Unis par les Américains et pour les Américains. D'autant plus que le président désigné, Barack Obama, en faveur d'un plan de sauvetage, contrairement à George W. Bush, risque de lui donner une coloration protectionniste et l'assortir de conditions pour protéger les jobs des Américains. Une aide canadienne doit donc réussir à s'inscrire dans une dynamique nord-américaine, avec toutes les difficultés que cela implique. Bref, il faut faire quelque chose pour l'automobile. Mais quoi? Les obstacles sont énormes et il sera difficile de concevoir un plan de relance qui soit équitable, intelligent et efficace, qui ne dilapide pas les fonds publics. adubuc@lapresse.ca
  20. Le Canada a tout intérêt à prendre les commandes d’une telle réforme. Il ne faut pas se leurrer, rien ne garantit que nous participerons au résultat final, estime l'ex-premier ministre canadien. Pour en lire plus...
  21. L'équipementier ontarien perd 3,4 G$ US au troisième trimestre et le ralentissement économique l'affecte au point où il faut lancer une nouvelle restructuration. Pour en lire plus...
  22. Monique Jérôme-Forget a refusé hier de s'engager à ce que les contribuables ne soient pas touchés par des hausses de cotisations aux régimes d'assurances publics. Pour en lire plus...
  23. Selon Scotia Capitaux, le creux boursier de 2008 a été atteint au début du mois d'octobre. Mais il faut tout de même rester sur ses gardes, croit le stratège Vincent Delisle. Pour en lire plus...
  24. Le président des États-Unis estime que les mesures prises par son gouvernement réussiront à corriger la situation, mais qu'il faut être patient. Pour en lire plus...
  25. Les bars et les restaurants subissent déjà les contrecoups de la crise financière, s'il faut en croire les organisations qui les représentent. Pour en lire plus...
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