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  1. La chaîne de dépanneurs Alimentation Couche-Tard (ATD.B) a reconnu lundi que sa volonté d'accroître sa présence aux États-Unis pourrait se réaliser par l'acquisition de certaines des 2000 stations-service dont Shell prévoit se départir au cours des prochaines années. «Nous sommes toujours intéressés par n'importe quel actif disponible aux États-Unis pouvant s'intégrer dans notre réseau déjà existant», a indiqué le directeur financier de l'entreprise, Richard Fortin. «Si Shell est vraiment intéressée à vendre certains actifs et nous les offre, nous pourrions être intéressés.» M. Fortin a ajouté que plusieurs publications avaient rapporté que Shell, le troisième plus important exploitant de stations-service et de dépanneurs aux Etats-Unis, voulait se départir de certains de ses éléments situés dans des marchés importants. Jessy Hayem, de Valeurs mobilières Desjardins, a indiqué dans une note de recherche que Couche-Tard entretenait une relation solide avec Shell et occupait une position favorable afin de faire une offre pour certains des actifs de la société pétrolière. Selon elle, l'entreprise pourrait s'intéresser à des stations situées dans des marchés de Houston, Dallas, Portland et Sacramento. Shell entend compléter la vente d'ici au troisième trimestre de 2009. M. Fortin a affirmé n'avoir reçu aucune nouvelle de Shell à propos des ventes projetées et ne peut dire si son entreprise a l'intention de présenter une offre dès la première occasion. Il a ajouté que sa stratégie était d'ajouter des stations dans des marchés où son entreprise est déjà présente. «Nous n'achèterons pas 50 stations-service qui seraient perdues dans des marchés où nous sommes inexistants», a-t-il dit. Alimentation Couche-Tard, dont le siège est à Laval, a fait l'acquisition de 286 points de vente de Shell dans le cadre de trois différentes transactions, en 2004 et 2006. La chaîne prévoit acheter 250 magasins durant l'exercice fiscal 2008, un chiffre largement inférieur à celui des 413 acquisitions effectuées en 2007, l'entreprise préférant concentrer son attention sur l'intégration des quelque 200 magasins acquis de Shell en décembre dernier. M. Fortin a indiqué que son entreprise pouvait utiliser ses marges de crédit et des excédents de trésorerie pour faire des acquisitions.
  2. L'entreprise de location de voitures s'adapte au ralentissement de ses activités et cherche à réduire ses dépenses. Pour en lire plus...
  3. SNC-Lavalin: deux milliards en contrats dans l'Ouest 5 mai 2007 - 15h04 La Presse Martin Vallières Vancouver Pour la première fois, SNC-Lavalin tenait son assemblée d'actionnaires dans la métropole de la côte ouest canadienne. Et pour cause. La Colombie-Britannique et l'Alberta, en plein boom économique, pèsent au moins deux milliards dans le carnet de commandes de 10,4 milliards de SNC-Lavalin, a confirmé son président, Jacques Lamarre, à La Presse Affaires. Il y a bien sûr, en Alberta, plusieurs contrats reliés aux projets pétroliers et gaziers. Mais la province voisine est aussi en plein boom d'investissement. À preuve, les nombreux chantiers dans les environs immédiats de l'hôtel du centre-ville de Vancouver, où avait lieu l'assemblée de SNC-Lavalin. Et la firme montréalaise dirige même le plus gros et le plus compliqué de ces chantiers vancouverois. Il s'agit de la ligne de métro au centre-ville et de train aéroportuaire qui doit ouvrir quelques mois avant les Jeux olympiques d'hiver, en février 2010. SNC-Lavalin est le maître d'oeuvre de ce projet de 1,9 milliard, ainsi qu'un investisseur dans la société d'exploitation de la «Canada Line», pour un mandat de 30 ans. La Caisse de dépôt et placement du Québec est aussi impliquée. Ailleurs en Colombie-Britannique, SNC-Lavalin a un autre projet particulier d'ingénierie et de gestion. Il s'agit du remplacement du «pont autoroutier flottant» sur le lac Okanagan, à Kelowna. Ce projet d'un peu plus de 200 millions est dans une région de villégiature et d'agriculture en forte croissance, située au milieu des chaînes montagneuses entre Vancouver et Calgary.
  4. Le gouvernement fédéral vient à la rescousse du chantier maritime situé à Lévis avec des prêts et des garanties de prêt totalisant 380 M$ afin de permettre à l'entreprise de poursuivre la construction de cinq navires. Pour en lire plus...
  5. Un intéressant et complet dossier dans La Presse Affaires du Vendredi 19 mars lève le voile sur une nouvelle histoire de fraude majeure à Montréal. Une importante entreprise financière américaine, établie à Montréal, en est la principale victime. Quand est-ce que cela va arrêter?? Ces gens ne réalisent pas le dommage substantiel qu'ils font à notre économie? GE Capital: présumé détournement de fonds (Montréal) L'entreprise de financement GE Capital croit qu'elle a été victime d'un détournement de fonds. L'affaire touche trois entreprises de la construction et un petit encanteur de Montréal. L'institution, associée au géant General Electric, soupçonne un de ses cadres supérieurs de Montréal d'avoir participé à ce détournement d'au moins 1 million de dollars, entre 2007 et 2009. Les faits entourant cette histoire sont notamment relatés dans une requête déposée en Cour supérieure, le 3 février. Selon le document, l'ex-vice-président de GE Capital, Carlo Fargnoli, aurait fait trois versements inexpliqués totalisant 1 million à la firme JK Auction, un petit encanteur de Montréal. Les versements auraient été faits dans le cadre de financements pour la relance de trois entreprises de la construction lourde. Après enquête, GE Capital a soupçonné une fraude et congédié M. Fargnoli, le 18 janvier. Carlo Fargnoli travaillait depuis 2003 au siège social canadien de la multinationale, à Montréal. Il agissait à titre de vice-président, gestion des risques et restructuration. Les soupçons de GE Capital, faut-il préciser, n'ont pas été prouvés en cour. Selon la requête, les trois versements n'ont pas fait l'objet de vérifications diligentes et n'ont pas reçu les autorisations appropriées. De plus, les documents justifiant ces trois commissions seraient manquants. JK Auction, qui a reçu les fonds, est un encanteur sans adresse commerciale connue, selon la requête. JK est plutôt situé dans un haut de duplex résidentiel de la 40e Avenue, à Montréal. Son seul propriétaire, Jonathan Kruk, est un étudiant universitaire de 24 ans, selon la requête. Ce sont les contrôleurs financiers de GE Capital qui ont levé des drapeaux rouges sur cette affaire, l'été dernier. «Ils ont observé que certains comptes non rentables étaient refinancés à répétition avec des fonds additionnels de GE malgré leur non-rentabilité et que des montants significatifs d'argent comptant étaient utilisés pour financer les transactions de restructurations, sans documents appropriés», est-il écrit dans la requête. Selon une enquête de La Presse Affaires, GE Capital a perdu 14 millions de dollars dans la faillite de deux des trois groupes de construction en cause (voir autre texte en page 2). Carlo Fargnoli a été rencontré en septembre et en décembre par des responsables de GE. Il aurait reconnu ne pas avoir fait de vérification diligente sur JK Auction et n'aurait pu fournir de justifications précises pour les paiements totalisant 1 million, soutient la requête. Carlo Fargnoli aurait expliqué que JK Auction servait d'intermédiaire pour acquérir, détenir et revendre les actifs d'entreprises en restructuration pour le compte de GE, selon la requête. JK Auction recevait des commissions pour chacun de ces dossiers pour effectuer le transit des actifs, aurait dit M. Fargnoli. Toujours selon la requête, les commissions étaient négociées uniquement entre lui et M. Kruk. GE a demandé à Jonathan Kruk d'obtenir une copie des documents financiers et des états de compte bancaires de JK, mais ce dernier aurait refusé, selon la requête. GE n'aurait pas davantage été en mesure de rencontrer M. Kruk en personne. Construction Selon la requête, GE examine de possibles autres transferts de fonds non conformes à JK dans d'autres dossiers de restructuration. Pour le moment, les trois entreprises en restructuration nommées dans la requête viennent du secteur de la construction. Il s'agit d'Atlas Asphalte, d'Excavations D.P. et de Béton Grilli. Dans le dossier d'Atlas Asphalte, le transit d'actifs par JK Auction aurait donné lieu à une «commission» de 300 000$, en décembre 2007. GE avait alors fait un prêt de quelque 5 millions de dollars dans le cadre de la relance de l'entreprise, selon des documents dont nous avons copie. À l'automne 2008, Atlas a vu ses actifs réunis à ceux d'Excavations D.P. La transaction a de nouveau été financée par GE Capital et a encore donné lieu à un versement de 300 000$ à JK Auction, indique la requête. Le refinancement s'élevait à quelque 13 millions, selon des documents en cour. Enfin, dans le cas de Grilli, GE a fait un prêt de 5,8 millions dans le cadre d'une restructuration, remplaçant la Banque de Montréal comme prêteur. Le transit d'actif a une fois de plus débouché sur une commission non documentée de 400 000$ à JK, en mars 2007, selon la requête. Pour tirer l'affaire au clair, GE Capital s'est adressée à la Cour supérieure pour obtenir l'accès aux documents bancaires de JK Auction détenus par une succursale de TD Canada Trust, rue Chabanel, à Montréal. Dans ses démarches en cour, GE utilise une procédure rare appelée ordonnance Norwich. Poursuite pour diffamation GE marche sur des oeufs dans cette affaire. L'entreprise fait l'objet d'une poursuite de 4,7 millions de dollars pour diffamation de la part de Carlo Fargnoli. La requête a été intentée en novembre 2009 après que M. Fargnoli eut été, dans un premier temps, démis de ses fonctions avec solde. Carlo Fargnoli soutient dans sa requête que GE l'a diffamé en le liant à des activités criminelles. En septembre dernier, le supérieur de M. Fargnoli l'avait rencontré pour lui dire que l'entreprise avait des préoccupations à son sujet concernant sa participation à des activités liées «au monde interlope et aux crimes en cravate». En réplique à cette poursuite, GE demande le rejet de la requête, car elle soutient, entre autres, qu'elle n'a pas diffusé de tels propos à l'extérieur de l'entreprise et qu'elle ne peut donc être accusée de diffamation. L'entreprise veut tout de même se protéger: dans sa requête Norwich impliquant JK, elle demande que les procédures soient mises sous scellé, entre autres pour éviter de nuire à la réputation de M. Fargnoli advenant qu'il soit innocent. GE Capital: documents disparus, suicide et pertes étranges (Montréal) Une série d'événements troublants entourent l'un des principaux dossiers sur lesquels enquête GE Capital, dont un suicide, la disparition de documents comptables et des pertes inexpliquées. Voici ce que La Presse Affaires a appris. Les institutions financières brassent beaucoup d'argent, mais ce n'est pas tous les jours qu'elles perdent 14 millions de dollars avec un seul dossier. C'est pourtant ce qui est arrivé à GE Capital dans une affaire qui touche des entreprises de la construction de Montréal. Les problèmes de GE ont pris naissance à l'automne 2007. À l'époque, l'entrepreneur Joe Iacovelli cherchait ardemment des fonds pour assurer la survie de son entreprise Atlas, qui offrait des services de pavage et de déneigement. GE Capital accepte alors de prêter quelque 5 millions de dollars à Atlas, moyennant des garanties sur tous les équipements. L'affaire est bouclée le 27 novembre 2007, selon les documents en Cour, au grand plaisir des créanciers d'Atlas. Mais le plaisir est de courte durée. Deux mois plus tard, en janvier 2008, l'entreprise fait une série de chèques sans provision, malgré les nouveaux fonds de GE Capital. Le créancier qui s'en plaint est Revenu Québec. Après avoir interrogé Joe Iacovelli, Revenu Québec conclut que l'homme d'affaires a perdu le contrôle de son entreprise aux mains de tierces parties inconnues. «Joe Iacovelli prétend que de fausses factures sont émises par des tiers au nom d'Atlas et que d'importantes sommes sont ainsi encaissées dans des centres d'encaissement, comme si Atlas cherchait à cacher des revenus au détriment des créanciers», écrit Revenu Québec dans une requête en Cour supérieure. Toujours selon cette requête, Joe Iacovelli a dit à Revenu Québec que «Atlas serait totalement étranger à ces opérations et n'en tirerait aucun profit». Un suicide Face à ce constat, Revenu Québec demande à la Cour, en avril 2008, de nommer un séquestre pour contrôler les entrées et sorties de fonds chez Atlas. La firme Litwin Boyadjian entre donc en scène. «Mon mandat n'était pas de vérifier les allégations de Revenu Québec, non prouvée en Cour, mais de contrôler les activités. Je n'ai rien vu de bizarre sous mon contrôle jusqu'à la mauvaise nouvelle», a dit Noubar Boyadjian à La Presse Affaires. La mauvaise nouvelle concerne Joe Iacovelli. Le 5 juin 2008, l'homme dans la soixantaine est retrouvé mort dans sa résidence. Il s'est suicidé, nous confirme Noubar Boyadjian. «Monsieur avait beaucoup de dettes», nous dit M. Boyadjian. Avec la perte de son principal dirigeant, Atlas a dû être de nouveau restructuré. Le financier GE Capital trouve parmi ses clients des repreneurs, également dans le secteur de la construction, soit l'homme d'affaires Piero Di Iorio et sa femme Danielle Poitras. À l'automne 2008, GE prête donc près de 6 millions aux entreprises de Piero Di Iorio pour racheter les actifs d'Atlas. En plus, GE Capital accepte de verser 7 millions pour refinancer les autres entreprises du couple Di Iorio/Poitras, selon des documents en Cour. Financement total: 13 millions. Parmi les autres entreprises du couple Di Iorio/Poitras, mentionnons D.P. Excavations, mais également Location d'auto Fantaisie, une firme qui loue des Porsche, des Ferrari, des Hummer et autres voitures de luxe. En échange des fonds, GE prend en garantie tous les actifs de ces entreprises, par exemple les camions à benne, les bulldozers, les chasse-neige et les immeubles. Il s'agit d'une pratique courante dans l'industrie bancaire. Ainsi, en cas de faillite, GE pourra saisir les biens et se faire rembourser sa dette en priorité sur les autres créanciers. Mais encore une fois, la relance tourne court. Dès janvier 2009, D.P. commence à accumuler des défauts de paiement malgré le refinancement, indique une requête en Cour supérieure. Coup sur coup, les entreprises de Piero Di Iorio sont donc placées en faillite au cours des mois suivants. Ces entreprises doivent quelque 29 millions de dollars à leurs 310 créanciers, dont 18,4 millions à GE Capital, si l'on inclut les intérêts cumulés. »Crimes en cravate»? Les contrôleurs de GE Capital ne restent pas inactifs devant ces financements non rentables à répétition. Le 11 septembre, l'entreprise suspend le vice-président responsable de ces dossiers, Carlo Fargnoli. Selon une autre requête en Cour, l'entreprise soupçonne Carlo Fargnoli d'être lié «au monde interlope et aux crimes en cravate». Pour récupérer son dû, GE mandate le syndic de faillite Aberback & Lapointe. Le syndic tente alors de saisir les biens des entreprises de Piero Di Iorio, mais il appert que la partie n'a pas été facile. En arrivant au siège social du groupe, rue La Martinière, à Rivière-des-Prairies, le syndic aurait été accueilli par des «menaces de vol et de bris d'équipement», selon une requête en Cour. Toujours selon la requête, Aberback & Lapointe aurait constaté que le disque dur de l'ordinateur principal aurait été «arraché» et que les documents importants de l'entreprise auraient disparu. Enfin, certains des camions et des chargeuses-pelleteuses (pépines) à saisir auraient été introuvables. Aberback finit par retracer le matériel sur divers chantiers de Montréal, certains financés par des fonds publics. Parmi eux, mentionnons le chantier du manège militaire de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal, et celui de l'École des métiers de la construction, rue Parthenais. Une perte de 25 millions Les équipements sont finalement saisis et vendus à l'encan, en février. Mais surprise: le matériel ne vaut qu'une fraction des créances de l'entreprise. Au total, la valeur nette des biens saisis, immeubles compris, ne dépasse guère 4 millions de dollars, nous indique Pierre Martin, représentant d'Aberback & Lapointe. Autrement dit, la perte des créanciers du groupe s'élève à 25 millions, soit l'écart entre les créances totales (29 millions) et la valeur nette (4 millions). Les créanciers ordinaires ne toucheront rien, puisque les dettes de GE, garanties, ont priorité. Malgré cette priorité, la perte de GE dans cette affaire s'élève à plus de 14 millions de dollars. «L'écart entre la valeur des biens et la dette est très élevé, effectivement. Pour le moment, c'est difficile à expliquer. Mais éventuellement, on fera enquête et on cherchera à voir s'il y a des transactions révisables», nous a dit M. Martin.
  6. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201602/17/01-4951521-bombardier-va-supprimer-7000-postes.php Montréal) Bombardier larguera 7000 employés à l'échelle mondiale d'ici deux ans, dont 2000 contractuels. Ces compressions annoncées mercredi seront en partie compensées par des embauches au nombre encore indéterminé dans certains secteurs en croissance, notamment pour soutenir l'accélération de programmes et de projets stratégiques comme le CSeries. Les emplois abolis se trouvent principalement au Canada et en Europe où sont concentrées les activités aéronautiques et de transport sur rail de l'entreprise. Alain Bellemare, président et chef de la direction de Bombardier, explique que ces mesures sont requises pour rendre l'entreprise basée à Montréal plus solide et plus compétitive.
  7. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201410/23/01-4811785-satellite-encore-un-peu-de-montreal-dans-lespace.php
  8. http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201310/04/01-4696394-genivar-et-wsp-une-acquisition-enorme-deja-digeree.php
  9. CAD Industries Ferroviaires créera plus de 270 emplois Publié le 12 décembre 2013 à 13h06 CAD Industries Ferroviaires, de Montréal, annonce un investissement de 13 millions de dollars dans la modernisation et l'agrandissement de ses installations dans l'arrondissement de Lachine, ce qui lui permettra de pratiquement doubler sa main-d'oeuvre. L'investissement repose toutefois grandement sur le soutien financier des pouvoirs publics. La première ministre Pauline Marois était d'ailleurs de passage lors de l'annonce, jeudi matin, pour préciser que son gouvernement fournira un prêt de 5 millions de dollars et une subvention de 1,5 million. De plus, Emploi Québec ajoutera une contribution de près de 1 million pour la formation de la nouvelle main-d'oeuvre, pour un total de 7,5 millions de soutien public. Par ailleurs, la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui avait déjà investi 7 millions en 2011 relativement au rachat de l'entreprise par sa direction, allonge un autre 4 millions sous forme de capital-actions dans l'entreprise. CAD Industries Ferroviaires, qui est déjà le plus grand atelier manufacturier de réparation et de réfection de véhicules ferroviaires au Canada, verra à terme le nombre de ses employés passer de 300 à près de 600. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201312/12/01-4720340-cad-industries-ferroviaires-creera-plus-de-270-emplois.php
  10. Suncor: investissement de 220 millions à Montréal Suncor (T.SU) a fait savoir hier qu'elle investira quelque 200 millions de dollars à Montréal pour préparer sa raffinerie à traiter du pétrole de l'Alberta. Il s'agit d'une première étape d'un investissement plus considérable, pouvant dépasser le milliard de dollars, qui est nécessaire pour permettre à la raffinerie de Montréal de traiter du pétrole plus lourd et moins coûteux que le brut importé. Ce projet d'investissement est dans l'air depuis des années. Il avait été annoncé par Petro-Canada avant la transaction qui l'a fait passer aux mains de Suncor en 2009. Il refait surface aujourd'hui parce que le prix du brut importé est plus élevé que celui du pétrole albertain, qui souffre du manque de débouchés vers les marchés de consommation. Suncor a donné son appui à l'inversion du flux du pipeline d'Enbridge pour acheminer le pétrole de l'Ouest à Montréal. L'entreprise, qui est aussi le plus gros producteur canadien de pétrole bitumineux, a indiqué qu'elle avait l'intention d'utiliser le train pour approvisionner sa raffinerie de Montréal. L'annonce d'hier donne le feu vert officiel à la transformation de la raffinerie. L'investissement d'environ 220 millions fait partie du programme de dépenses de Suncor pour 2014, qui a été rendu public hier. Suncor prévoit investir 960 millions dans ses activités de commercialisation et de raffinage, soit 740 millions pour les entretenir et 220 millions pour les faire croître. «Le capital de croissance du secteur Raffinage et commercialisation de 220 millions sera affecté en grande partie à des projets visant à préparer la raffinerie de Montréal pour l'approvisionnement en pétrole brut intérieur», a précisé l'entreprise dans son annonce. Au total, Suncor prévoit dépenser 7,8 milliards en 2014, dont 4,2 milliards dans des projets de croissance et 3,5 milliards en entretien. Elle compte augmenter sa production de pétrole de 10%. http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201311/21/01-4712993-suncor-investissement-de-220-millions-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS22
  11. Junex: il n'y a pas que l'électricité 7 février 2007 - 06h00 Le Soleil Gilbert Leduc Junex (JNX), rencontre avec le président Jean-Yves Lavoie Jean-Yves Lavoie débarque de Houston. Il assistait, la semaine dernière, à un congrès réunissant plus de 17 000 joueurs des secteurs pétrolier et gazier. Des représentants des gouvernements de plusieurs provinces y participaient. Pas de trace, cependant, d'un quelconque émissaire du gouvernement du Québec. Sa société d'État - Hydro-Québec - a récemment mis sur la tablette sa filiale Pétrole et gaz et le programme de recherche prévoyant des investissements de plus de 300 millions $ d'ici 2010. «Pour plusieurs, l'électricité est la seule source d'énergie que peut produire le Québec. Chez Junex, nous travaillons à démontrer qu'il y a aussi du potentiel pour le pétrole et le gaz naturel», affirme Jean-Yves Lavoie, président et chef de l'exploitation de cette entreprise de Québec spécialisée dans l'exploration gazière et pétrolière. Au cours des dernières années, Junex - qui détient les droits d'exploration sur plus de quatre millions d'acres situés dans le bassin géologique des Appalaches - s'est attardé à mettre en valeur ses terrains, à réaliser des études géophysiques et à faire des présentations devant des sociétés savantes. Tout ça dans l'espoir d'attirer des partenaires de l'extérieur. Ententes Ce travail a porté ses fruits puisque Junex a conclu, l'an dernier, des ententes avec deux sociétés américaines qui vont investir environ 20 millions $US au cours des deux prochaines années. Au moment de la visite du Soleil dans les bureaux de Junex, le vice-président aux affaires corporatives, Dave Pépin, montrait un communiqué de presse diffusé, la semaine dernière, dans lequel Talisman Energy, de Calgary, annonçait que l'entreprise allait commencer la production de gaz naturel dans l'État de New York et plus particulièrement dans le bassin géologique des Appalaches. Tiens, tiens... De plus en plus, selon Jean-Yves Lavoie, les géants nord-américains de l'énergie cherchent des hydrocarbures sur le continent plutôt que d'aller chercher au Moyen-Orient. Il ne faut donc guère se surprendre de l'intérêt de l'industrie pour les sables bitumineux de l'Alberta. Le shale gas - ces gaz non conventionnels que l'on trouve dans le corridor entre Québec et Montréal - en font saliver également plusieurs. Plusieurs chaudrons sur le feu Junex a fondé sa stratégie sur la conclusion de partenariats afin de réduire les risques financiers associés à la recherche de gaz naturel et de pétrole. "Tranquillement, nous commençons à regarder les marchés de l'Ontario et du Nord-Est américain", a indiqué M. Lavoie. Pour le moment, toutefois, l'entreprise pilote de nombreux projets au Québec. À une vingtaine de kilomètres de Gaspé, l'entreprise est associée avec Bernard Lemaire - patron de Cascades - dans le projet de production de pétrole et de gaz de Galt. "Nous venons de terminer un quatrième forage. Deux pompes de production sont déjà installées." Le pétrole tiré du puits Galt numéro 3 a permis à Junex de réaliser des ventes de 150 000 $. L'entreprise a déjà investi environ 2 millions $ dans un autre projet - celui de la baie des Chaleurs -, où elle possède un permis d'exploration qui couvre une superficie de plus d'un million d'acres. "Aucun puits n'a jamais été creusé", informe Jean-Yves Lavoie en signalant que les études géophysiques réalisées démontraient un "potentiel intéressant". Toujours en Gaspésie, Junex est partenaire avec Pétrolia dans un projet qui permettrait de produire 34 barils de pétrole par jour. Pour "payer l'épicerie", la compagnie continue de pomper de la saumure dans la région de Bécancour qui est utilisée comme déglaçant l'hiver et abat-poussière l'été. "Nous évaluons la possibilité d'en faire une exploitation industrielle", fait-il remarquer en signalant que la vente de ce liquide représentait, l'an dernier, une somme de 750 000 $. JunexAnnée de fondation : 1999 Direction : Jean-Yves Lavoie, président et chef de l'exploitation, et Jacques Aubert, président du conseil et chef de la direction Secteur d'activité : exploration gazière et pétrolière Chiffre d'affaires : 3 millions $ Nombre d'employés : il varie entre 15 et 40 Symbole boursier : JNX (TSX de croissance) Valeur de l'action : 96 ¢ Adresse : 3075, chemin des Quatre-Bourgeois, bureau 103, Québec Téléphone : 418 654-9661 Télécopieur : 418 654-9662
  12. À l'étroit dans ses installations de Longueuil, le Groupe Jean Coutu (T.PJC.A) prépare un agrandissement ou un déménagement ailleurs sur la Rive-Sud de Montréal, un projet de 70 millions de dollars. La célèbre entreprise québécoise songeait à acquérir un terrain dans le parc industriel de Saint-Bruno-de-Montarville pour y déménager son siège social et son centre de distribution, mais l'administration municipale a refusé d'autoriser la transaction. La Ville voyait d'un mauvais oeil l'augmentation du trafic de camions qu'aurait entraîné la présence d'un gros entrepôt sur son territoire. Jean Coutu scrute donc les autres terrains disponibles sur la Rive-Sud. L'entreprise pourrait aussi décider d'agrandir ses installations actuelles de Longueuil, où elle est établie depuis 1976. Elle est déjà propriétaire des terrains nécessaires pour le faire. Pour l'instant, Jean Coutu ne privilégie aucune des deux options, a affirmé mardi la vice-présidente aux communications du groupe, Hélène Bisson, au cours d'un entretien téléphonique. Les critères de sélection les plus importants sont les coûts et la proximité des autoroutes. Le détaillant souhaite réaliser les travaux à «moyen terme», soit d'ici deux ou trois ans. Les installations actuelles suffisent encore à la tâche, mais plus pour longtemps, a indiqué Mme Bisson. La filiale de fabrication de médicaments génériques de Jean Coutu, Pro Doc, qui est établie à Laval, ne devrait pas déménager, a précisé la porte-parole. Le réseau Jean Coutu compte actuellement 405 pharmacies au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. L'entreprise prévoit avoir ouvert 14 nouveaux établissements cette année. L'action de Jean Coutu a clôturé à 15,69 $ mardi, en hausse de 1,3 %, à la Bourse de Toronto. La valeur boursière de l'entreprise frise les 3,4 milliards de dollars. http://affaires.lapresse.ca/economie/sante/201302/19/01-4623324-jean-coutu-veut-agrandir-ou-demenager-son-siege-social.php
  13. Opération m0851 en Chine. La chaîne m0851 pourrait compter 12 magasins en Chine d'ici trois ans. Cet envol asiatique pour la maroquinerie montréalaise se traduit par un investissement initial de 2 à 3 millions de dollars et par un chiffre d'affaires espéré d'un million par magasin. «Cette expansion arrive après un test qu'on a fait l'an dernier à Pékin dans un centre commercial pendant 21 jours avec d'autres Canadiens, raconte Frédéric Mamarbachi, fondateur et créateur de m0851. On a fait des ventes de loin plus élevées qu'espérées. Quatre fois plus élevées, en fait. Avant, on se disait: on arrivera peut-être en Chine dans dix ans... quand les Chinois ne voudront plus de diamants! Mais on a constaté qu'on a une marque qui peut plaire aux nouveaux riches. Les Chinois sont à l'étape de dépenser. On ne voit même pas ça à New York.» «Il y a de la place pour nous, car il y a une clientèle qui veut du simple et du fonctionnel», ajoute Faye Mamarbachi, directrice marketing de m0851. m0851 a déjà deux magasins au Japon (Tokyo et Osaka). L'entreprise prévoit, grâce à l'aide d'une agence (Lapine), ouvrir neuf franchises au pays du Soleil levant. «On opère de la sorte au Japon, car la culture sous-entend qu'il faut être Japonais pour réussir, note Frédéric Mamarbachi. En Chine, c'est différent. On va envoyer notre monde. On dessine nous-mêmes nos magasins. L'opération m0851 en Chine va probablement être plus grande que notre développement ici. On met le paquet là-bas. On peut y bâtir et exploiter les magasins au tiers du prix d'ailleurs. Et on peut vendre 50% plus cher.» En 2012, les exportations représentent 80% du chiffre d'affaires de m0851. Le pourcentage pourrait s'accroître, car l'entreprise planifie aussi une expansion notable aux États-Unis (12 magasins également) sous peu, ainsi que l'ouverture d'une deuxième boutique à Paris, dans deux semaines. La Chine, c'est un peu le cadeau que se paie m0851 pour ses 25 ans. Si l'expansion est plus que jamais dans sa mire, l'entreprise place aussi ses billes à Montréal où des défis l'attendent, notamment dans ses bureaux de 15 000 pieds carrés, où oeuvrent une cinquantaine d'employés. Il faudra en effet, à moyen terme, modifier la façon de confectionner les articles griffés m0851. Car les artisans commencent à avoir «des moustaches blanches» et le métier (couture, coupe, assemblage) se perd... «On a 10 ans de transformation devant nous, estime Frédéric Mamarbachi. C'est confortable. Mais les choses qui ne sont pas enseignables sont remplaçables par des machines et des ingénieurs de production.» Un exemple? Depuis huit mois, m0581 coupe les pièces de cuir grâce à une machine à couteaux d'une valeur de 500 000$ importée d'Italie et manipulée par un opérateur plutôt que par un artisan coupeur. «Un matricule» Reconnu pour ses manteaux et sacs en cuir, m0851 est d'abord une entreprise fondée par un homme, arrivé à Montréal il y a 42 ans, qui a toujours voulu agir en retrait des courants. Qui dessine ses propres magasins et leur mobilier, entre autres. «Pour respecter l'identité de la marque, dit Frédéric Mamarbachi. On met une personnalité dans un produit. Notre magasin du le boulevard Saint-Laurent n'a pas été touché depuis 23 ans. On n'ose pas. La majorité des magasins qui existent sont très design et sont dépassés après trois ans!» Le nom de l'entreprise, qui s'est d'abord appelée Rugby, est aussi en accord avec la philosophie de la boîte. «Un matricule», résument Faye et Frédéric Mamarbachi. «C'était il y a 15 ans et il fallait changer de nom quand est arrivée l'internationalisation, ajoute le fondateur. Car c'était le nom d'un sport. On ne voulait pas traîner un nom qui allait nous coûter cher. On a adopté un matricule [la première lettre du nom de famille, l'année et le mois de naissance de Frédéric Mamarbachi]. L'année qu'on a changé, on a mis d'autres couleurs en magasin. Et cette année-là, on a eu une augmentation de 28% du chiffre d'affaires.» http://affaires.lapresse.ca/pme/201207/16/01-4543881-operation-m0851-en-chine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS2
  14. C'est 1534 qui recommence, en version numérique. Assaillie par les bateaux français au début du 16e siècle, celle qu'on appelle désormais Montréal est aujourd'hui le tremplin des sociétés technologiques françaises de toute taille, avec à la clé, un accès à l'eldorado infonuagique américain... Caractérisée par une interface web d'où on peut tout gérer et commander, l'informatique en nuage est une technologie qui dépasse les frontières, mais elle n'échappe pas aux contraintes géographiques les plus élémentaires : plus on est loin de ses clients, plus le délai de transmission des données est long. C'est pourquoi les hébergeurs et les fournisseurs de services infonuagiques ayant des visées internationales doivent déployer des centres de données dans chacune des grandes régions desservies. Amazon a des serveurs à Amsterdam, Francfort, Hong Kong et Tokyo. Google en Belgique, en Finlande et à Taïwan. Microsoft en Irlande et à Singapour. iWeb au Québec, au Brésil et bientôt en Inde et en Europe. Deux sociétés françaises À ce jeu, Montréal pourrait gagner gros. En un an et demi, deux sociétés françaises ont ouvert une première succursale dans la métropole québécoise, dans l'espoir de percer le marché internet nord-américain. L'hiver dernier, OVH, le plus important hébergeur européen a annoncé l'installation à Beauharnois de ce qui pourrait devenir, à terme, son plus gros centre d'hébergement de données, à 360 000 serveurs. OVH suivait ainsi la même démarche que son rival Linkbynet, un hébergeur de plus modeste taille qui se spécialise exclusivement dans des services liés à l'informatique en nuage. Au-delà de l'hébergement sur mesure, Linkbynet tente de séduire les PME canadiennes en leur fournissant un service simplifié de gestion des applications web qu'elles comptent utiliser. La formule fait mouche : l'entreprise a doublé de taille depuis son arrivée à Montréal, en 2010, et compte le faire à nouveau d'ici l'an prochain, faisant passer son nombre d'employés de trente à soixante. «En France, nous avons fait notre marque avec des clients de la trempe de Michelin et Sodexo. À Montréal, nous ciblons les PME québécoises, mais c'est aussi notre base pour l'ensemble de l'Amérique du Nord», explique Julien Trassard, PDG de Linkbynet Canada. L'Oncle Sam M. Trassard n'est pas seul à voir Montréal comme un tremplin vers le marché nord-américain. Outre Linkbynet et OVH, des entreprises québécoises lorgnent aussi du côté de l'Oncle Sam. Sa douzaine d'entreprises spécialisées, ses coûts d'affaires peu élevés et sa géographie avantagent la métropole québécoise. Pas pour rien si, en juillet dernier, la firme d'analyse 451 Group classait Montréal au sixième rang des villes nord-américaines les plus attrayantes pour les hébergeurs de données. Tout le monde en profite, pas seulement les hébergeurs français, conclut Julien Trassard. «Ça démocratise le cloud, ça génère de l'emploi et ça fait du Québec une plaque tournante des TI en Amérique du Nord.» http://affaires.lapresse.ca/portfolio/infonuagique/201204/24/01-4518514-montreal-capitale-de-la-france-en-amerique-du-nord.php Aujourd'hui, Beauharnois, demain l'Amérique. Après avoir lorgné du côté de Boston, Philadelphie et Washington, le premier hébergeur internet européen a choisi de s'installer à Beauharnois, au Québec. C'est le site qui a séduit Octave Kalba, fondateur de OVH.com, une entreprise familiale basée à Roubaix, en France. L'ancienne aluminerie d'Alcan, fermée en 2008, lui a semblé faite sur mesure pour accueillir leur type d'entreprise, qui fabrique et exploite des serveurs informatiques dédiés ou mutualisés (cloud). Et les tarifs d'électricité? Ç'a fait partie de la décision. C'est surtout la stabilité de l'approvisionnement en électricité qui est appréciée. Côté prix, il y a des économies comparativement à la France, «mais c'est pas délirant comme différence», dit M. Klaba. Les Klaba passent actuellement plus de temps de ce côté-ci de l'Atlantique, où ils s'affairent à mettre en route un gros datacenter, comme on dit en France, un des plus gros en Amérique du Nord. En échange de l'ancienne usine d'Alcan, OVH s'est engagée à investir 127 millions et à créer 120 emplois au cours des trois prochaines années. Concrètement, l'entreprise veut se doter d'un quartier général pour percer le marché américain. «D'abord la côte Est, New York et Washington et plus tard, l'Ouest, Vancouver et la Californie», précise Octave Klaba. Gros programme pour l'entreprise fondée en 1999, qui exploite 100 000 serveurs en Europe. Son objectif est de doubler ce nombre et de multiplier aussi par deux son chiffre d'affaires de 120 millions. À plus long terme, l'entreprise veut se doter de 360 000 serveurs et générer 85% de son chiffre d'affaires en terre d'Amérique. Les premières étapes prévues sur ce long parcours sont New York, Washington, Atlanta et Dallas d'un côté. De l'autre, Ottawa, Toronto, Detroit, Chicago et Dallas. OVH arrive à Beauharnois avec sa technologie et son savoir-faire. L'entreprise construit ses propres serveurs, plutôt que de les acheter à Dell ou autres. Sa technique de refroidissement à l'eau plutôt qu'à l'air, par exemple, lui permet de réduire considérablement sa facture énergétique. «Notre avantage, c'est qu'on peut faire profiter nos clients de ces économies», dit Octave Klaba. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528726-aujourdhui-beauharnois-demain-lamerique.php http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528706-un-interet-commence-a-poindre-au-quebec.php
  15. Une poignée d'investisseurs français et québécois en capital-risque s'est donné rendez-vous en début de semaine au Venture Capital Forum. L'événement organisé à Montréal par la Chambre de commerce française au Canada a permis à une douzaine d'entrepreneurs de se faire voir des firmes de capital-risque locales, mais aussi étrangères. Aurélien Chouvet, chef de la direction d'Insidoo, ne voulait pas rater l'occasion de faire connaître son entreprise à des investisseurs nord-américains. «On veut prendre le pouls local», a-t-il indiqué en entrevue avec La Presse Affaires. L'entreprise de commerce électronique qu'il a cofondée se positionne comme un intermédiaire dans la vente en ligne de mobilier, en plus de fournir l'accès web à un logiciel de planification d'intérieur. Maintenant qu'il est bien implanté en France, Aurélien Chouvet souhaite reproduire son modèle d'affaires en Amérique du Nord. Et, selon lui, le Québec pourrait être un terreau fertile pour accueillir sa version nord-américaine. «Lorsqu'on réfléchit à un tremplin de lancement sur l'Amérique du Nord, le Québec est sûrement une possibilité intéressante», a-t-il précisé. Des représentants de firmes de capital-risque ont aussi fait le voyage Paris-Montréal pour participer à l'événement. Didier Moret, directeur général du fonds français I-source, en a profité pour tisser de nouveaux liens d'affaires. «Ça nous permet d'être informés sur ce qu'il peut y avoir comme entreprise intéressante ailleurs que chez nous. C'est aussi une occasion de rencontrer des investisseurs qu'on peut ensuite inviter à se joindre à nos entreprises», a-t-il dit. I-source gère un fonds de 243 millions investit dans 24 entreprises, dont au moins une québécoise, LeddarTech, qui commercialise des outils de détection pour le secteur du transport. Grâce en partie à cet investissement d'un fonds français, l'entreprise de Québec est en train de faire sa place sur le marché européen. «Quand une entreprise se développe bien, c'est bien qu'elle soit financée par des fonds d'autres pays, parce que ça lui ouvre des portes pour se développer à l'international», indique Didier Moret. Le Venture Capital Forum se voulait d'ailleurs une occasion pour les investisseurs et entrepreneurs participants de faire le saut à Boston le temps d'une journée pour y rencontrer les acteurs de l'endroit. Selon Serge Auray, PDG de Laboratoire M, c'était une occasion en or qui s'offrait à son entreprise. «Trouver un investisseur qui connait bien mon secteur et qui a de l'expertise dans les réseaux de distribution, ce serait le Klondike pour moi», disait-il quelques heures avant son départ pour Boston. Son entreprise, située à Sherbrooke, a développé une série de nettoyants «verts» pour les secteurs industriel et résidentiel. Elle lancera un premier produit aux États-Unis d'ici quelques jours, et prépare aussi une entrée éventuelle en sol européen. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201203/23/01-4508524-capital-de-risque-rapprochement-entre-le-quebec-et-la-france.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS1
  16. L.M. Sauvé s'attaquera à l'hôtel de ville de Montréal L'entreprise de maçonnerie L.M. Sauvé doit commencer incessamment d'importants travaux de réfection à l'hôtel de ville de Montréal qui s'échelonneront sur trois ans. L'entreprise doit refaire les toitures de cuivre de l'édifice situé au 275 de la rue Notre-Dame Est dans le cadre d'un contrat de près de 10,7 millions $. Le remplacement des imposantes toitures de cuivre de l'hôtel de ville de la métropole était rendu nécessaire, après plus de 80 ans de vie utile, et se justifie, aux yeux de l'administration municipale, par la grande valeur patrimoniale de l'édifice situé au coeur de l'arrondissement historique du Vieux-Montréal. L.M. Sauvé s'est engagée à effectuer la réparation des toitures, des combles, du campanile au sommet du pavillon central et tous les travaux de maçonnerie dans le plus grand respect des éléments d'origine et en parfaite harmonie avec l'architecture monumentale victorienne de l'édifice. Pendant les travaux, les échafaudages sur les façades de l'immeuble en rénovation seront recouverts d'affiches géantes réalisées par la société Madigan afin de permettre aux ouvriers d'exécuter leur travail en toute quiétude et aux piétons de circuler en sécurité tout en éliminant la pollution visuelle causée par les filets de sécurité traditionnels de tels chantiers. L.M. Sauvé s'est fait connaître pour ses travaux de maçonnerie à l'église unie Saint-James, à la cathédrale Christ Church, aux sièges sociaux de Bell Canada et Quebecor, aux magasins Archambault Musique et à La Baie à Montréal, Toronto et Vancouver. Quant à Madigan, un exemple de son travail a pu être vu sur la façade du magasin La Baie de Montréal l'hiver dernier.
  17. Source: La Presse, 10 novembre 2010 La pharmaceutique Pfizer a annoncé mercredi qu'elle investirait 22 millions de dollars afin de procéder à des travaux de reconstruction et de modernisation de son siège social de Kirkland, dans l'ouest de l'île de Montréal. Selon le président de l'entreprise, Paul Lévesque, cet investissement démontre que Pfizer souhaite demeurer «le chef de file» de l'industrie biopharmaceutique, qui constitue d'après lui un secteur «vital» pour la province. Les 22 millions seront consacrés à la reconstruction du bâtiment original de Kirkland et à la modernisation des installations et des équipements utilisés quotidiennement par les employés. Les travaux sont déjà en cours, précise le communiqué diffusé mercredi, et devraient prendre fin d'ici mars 2011. En tenant compte uniquement du secteur de la construction, le projet aura créé une centaine d'emploi, fait valoir l'entreprise. Pfizer a près de 2100 employés au Québec, ce qui en fait la société pharmaceutique qui compte le plus d'effectifs dans la province
  18. La Ville de Montréal agit afin d'améliorer la qualité de vie des citoyens Source: Ville de Montréal Montréal, le 25 août 2010 - Monsieur Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable de l'administration générale, des finances, du développement durable, de l'environnement et des parcs, est heureux d'annoncer la vente à l'entreprise Remorquage Météor, au montant de 1,4 M$, d'un terrain municipal vacant situé du côté est du boulevard Saint-Michel dans l'arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. « La transaction permettra de mettre fin à une occupation problématique de l'entreprise dans un quartier résidentiel et de solutionner les nuisances avec lesquelles les gens du voisinage doivent composer. La qualité de vie de nos citoyens est primordiale et cette vente améliorera la situation, tant pour les résidants que pour l'entreprise », a déclaré M. DeSousa. Un meilleur site pour les activités de l'entreprise Rappelons que la firme Remorquage Météor, exploite actuellement un dépôt de remorquage d'autos saisies par les corps policiers du Service de police de la Ville de Montréal et de la Sûreté du Québec, ainsi qu'un autre qui dessert le ministère de Transports. L'emplacement actuel, situé sous le boulevard Métropolitain, dans l'arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, est mal adapté à ce genre d'activités. La Ville a travaillé à identifier un site qui réponde à ses besoins ainsi qu'à ceux de l'entreprise. Après l'étude de plusieurs sites potentiels, la Ville et Remorquage Météor ont convenu que étant le plus approprié est situé du côté est du boulevard Saint-Michel, entre la rue Bressani et le boulevard Industriel. Ce terrain, propriété de la Ville, est vacant de longue date. Le présent projet inclut aussi l'aménagement d'un écran de verdure entre le secteur résidentiel de la rue Bressani et le terrain cédé à l'entreprise Météor. Les coûts de cet écran de verdure seront défrayés à même les revenus de la vente du terrain. « Je remercie les employés de la Ville et de l'arrondissement et tous les élus qui ont appuyé ce projet. C'est un bel exemple d'une administration municipale à l'écoute de ses citoyens », a déclaré M. Frantz Benjamin, conseiller municipal du district de Saint-Michel dans l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. La promesse d'achat oblige l'acquéreur à y construire un bâtiment dans un délai de neuf mois suivant la signature officielle de l'acte de vente. La compagnie s'engage également, au plus tard 15 mois après la signature de l'acte de vente, à n'effectuer ses opérations de remorquage et de fourrière qu'à partir du nouveau site. Plutôt que de retrancher du prix de vente les coûts de la décontamination, la Ville s'est engagée à décontaminer, à ses frais, le terrain afin de respecter les critères environnementaux du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs pour un usage commercial ou industriel. Cette solution s'étant avérée plus économique. « Les citoyens nous ont envoyé un message clair en se mobilisant pour faire déplacer cette fourrière et grâce aux efforts de l'administration Tremblay et du conseil d'arrondissement nous pouvons aujourd'hui nous réjouir d'avoir répondu à leurs attentes », a conclu M. Frank Venneri, conseiller municipal du district de François-Perrault dans l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.
  19. Stéphane Champagne, collaboration spéciale La Presse (Montréal) D'ici 12 mois, Mokko Studio ouvrira un studio de production en Chine et peut-être un autre au Brésil. La PME montréalaise, spécialisée dans les effets visuels et l'animation pour le cinéma et la télévision, est en mode croissance et souhaite devenir un acteur de premier plan dans les pays émergents. Danny Bergeron, président, cofondateur et coactionnaire de l'entreprise de 85 employés, négocie actuellement avec des partenaires de Singapour et de Shanghai afin, dit-il, de faire profiter les Asiatiques du savoir-faire nord-américain dans le domaine des effets visuels et de l'animation. La PME montréalaise a déjà en poche des ententes de coproduction pour 10 films (évaluées à environ 220 millions) en sol asiatique. Du coup, elle détiendra une partie des droits sur les films et n'agira plus seulement à titre d'exécutant au service des grands donneurs d'ordres comme Hollywood, où Mokko Studio tire près de la moitié de ses revenus. Plus d'emplois à Montréal Les pays anglo-saxons, principalement le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, demeurent à ce jour la référence en matière d'effets visuels et d'animation, explique M. Bergeron. «Ce qui fait de Montréal un endroit où la qualité est encore un cran au-dessus par rapport à des pays comme l'Inde», ajoute celui qui se défend de vouloir abolir des emplois à Montréal en ouvrant des studios à l'étranger. «Au contraire, dit-il, nous allons créer des emplois à Montréal. Nous allons travailler sur des projets de coproduction, mais nous allons également offrir notre expertise pour les productions chinoises. Il y a un énorme potentiel. Il y a cinq nouveaux écrans de cinéma qui sont construits chaque jour en Chine. Ce sera bientôt un marché plus important que les États-Unis.» Le président de Mokko Studio souhaite, d'une certaine façon, recréer ce qui se fait dans le secteur manufacturier, où certaines composantes sont fabriquées en Asie, mais où la R-D, le design et l'assemblage final se font ici. «L'objectif est de faire travailler des gens là-bas, mais de garder un contrôle absolu en finalisant les étapes de production à Montréal. Si la demande suit, on va créer encore plus d'emplois de qualité à Montréal», explique l'homme d'affaires de 50 ans. Mokko Studio a également dans sa ligne de mire le Brésil, avec lequel elle travaille déjà sur des projets en coproduction. «Ouvrir des studios au Brésil nous permettra d'avoir accès à tout le marché de l'Amérique latine, du Mexique jusqu'au sud du Chili», souligne Danny Bergeron. Fondée en 2003 par Danny Bergeron et Alain Lachance, Mokko Studio a participé dans les dernières années à des projets cinématographiques dotés de budgets variant de 30 à 80 millions, dont Across the Universe et X-Men Origins: Wolverine. La PME fait donc partie des studios de second échelon tout juste derrière les géants comme ILM ou Weta, qui appartiennent respectivement à George Lucas et Peter Jackson. Le chiffre d'affaires de l'entreprise montréalaise, d'environ six millions actuellement, devrait tripler au cours des prochaines années. L'entreprise à capital fermé, dont les studios sont situés dans l'ancienne usine Redpath sur les bords du canal de Lachine, collabore également à des téléséries de haut calibre, notamment Clash of the Dinosaurs, présentée sur Discovery Channel. Plus près de nous, Mokko Studio a participé aux longs métrages québécois Funkytown, Mémoires affectives et Nez rouge. Précieuse main-d'oeuvre Selon Danny Bergeron, l'époque où les logiciels et le matériel informatique étaient le principal facteur d'endettement - et donc de préoccupation - des entreprises d'animation et d'effets visuels est révolue. «Aujourd'hui, nous gérons des ressources humaines. Notre force, c'est notre main-d'oeuvre», dit-il. Pour se positionner à l'étranger, le président de Mokko Studio affirme donc pouvoir compter sur une équipe de choc. Parmi les directeurs qui travaillent pour la PME se trouvent Alain Lachance (vice-président de la PME et superviseur des effets spéciaux), Anthony Lamolinara (oscarisé pour son travail dans Superman II), Tim Stevenson (qui a travaillé sur Avatar), de même que Benjamin Ribière et Arnaud Brisebois (qui ont notamment participé à 300). Bon pour l'industrie québécoise Une présence à l'étranger permettra non seulement à Mokko Studio d'assurer sa croissance, mais elle sera également bénéfique pour toute l'industrie québécoise, laquelle concurrence Toronto et Vancouver. «Montréal a été une pionnière dans les années 80. Elle mérite la place qui lui revient», affirme Danny Bergeron, selon qui «il y a longtemps que Montréal aurait dû avoir une entreprise de la trempe de Pixar». Selon l'homme d'affaires, il n'y a pas assez de PME québécoises qui se tournent d'emblée vers l'exportation. «Notre bassin de population est trop petit. Il faut viser la planète si l'on veut générer de la richesse. C'est ce que les pays scandinaves font», dit celui qui ne comprend pas pourquoi il n'y a pas plus de Québécois qui sont trilingues. L'article
  20. AbitibiBowater licencie le quart du personnel à son siège social Publié le 05 août 2009 à 15h59 | Mis à jour à 17h50 Sylvain Larocque La Presse Canadienne Montréal Dans le cadre de sa restructuration judiciaire, la forestière AbitibiBowater licenciera le quart de la main d'oeuvre de son siège social de Montréal, soit une centaine de personnes. Dans un bulletin interne publié mardi, l'entreprise a également prévenu qu'elle mettait «la dernière main à des programmes visant à réduire notre capacité de production afin d'améliorer notre rentabilité», sans toutefois donner plus de détails. Outre la centaine de mises à pied qui seront effectuées à Montréal, environ 70 employés contractuels qui travaillent dans des bureaux administratifs de la forestière ailleurs au Canada et aux États-Unis seront également remerciés, a indiqué mercredi un porte-parole d'AbitibiBowater, Jean-Philippe Côté, au cours d'un entretien téléphonique. Ces mesures d'austérité, annoncées mardi aux employés, doivent entraîner des économies de 100 millions de dollars US sur une base annuelle, a précisé l'entreprise dans un message adressé au personnel. Les licenciements seront effectués d'ici la fin de l'année. Comme AbitibiBowater est actuellement sous la protection des tribunaux, elle ne pourra pas payer d'indemnités de départ aux employés licenciés. L'entreprise leur versera néanmoins des sommes correspondant aux congés annuels accumulés et leur offrira des services de replacement. «Ces mesures sont très difficiles et nous sommes conscients de l'impact qu'elles auront sur les employés et leurs familles», a assuré le président et chef de la direction d'AbitibiBowater, Dave Paterson, dans la note interne. Parmi les autres mesures annoncées mardi, notons: la suspension des programmes de rémunération au rendement pour 2009, la réduction des niveaux d'entreposage et de stocks, l'imposition de limites au recours à des employés contractuels à temps plein, la suspension de l'adhésion à plusieurs associations, la diminution des dépenses liées aux voyages d'affaires et l'examen des conventions de bail. «L'implantation de ces mesures est une étape crucial grâce à laquelle la société pourra s'affranchir, aussi rapidement que possible, du régime de protection contre les créanciers», a soutenu M. Paterson. AbitibiBowater a par ailleurs annoncé mercredi l'arrêt, pour une période indéterminée, de deux machines à papier à ses installations de Thunder Bay, dans le Nord ontarien. Environ 360 employés seront touchés par cette décision. Enfin, malgré les réticences de certains créanciers d'AbitibiBowater, la Cour supérieure du Québec a approuvé mardi la vente, pour 53 millions, de terrains forestiers d'AbitibiBowater à une filiale du Fonds de solidarité de la FTQ, Solifor, et à une entreprise du Nouveau-Brunswick.
  21. L'entreprise qui gère les quatre hippodromes de la province peut demeurer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers jusqu'au 24août. Pour en lire plus...
  22. Source: Cyberpresse Pour satisfaire son nouveau PDG montréalais, la plus prestigieuse série de tournois de poker au monde, la World Series of Poker, déménage son siège social à Montréal. Selon ce qu'a appris La Presse, Mitch Garber, un avocat mont¬réalais de 44 ans qui a fait fortune dans l'industrie du pari et du jeu en ligne en Europe, a en effet été nommé, le 22 mai dernier, président et chef de la direction de Harrah's Interactive Entertainment. Cette firme américaine est une filiale de Harrah's Entertainment Inc, un géant du jeu qui possède une cinquantaine de casinos, dont le célèbre Caesars Palace à Las Vegas, et emploie 85 000 personnes. Le volet interactif dont hérite M. Garber se spécialise dans le pari en ligne, et contrôle les droits des prestigieux tournois de poker qui remettent annuellement plus de 180 millions en bourses. Les René Angélil, Isabelle Mercier, Patrick Bruel et Guy Laliberté sont des habitués de ces tournois dont les droits de participation coûtent jusqu'à 50 000$. La compétition est féroce: un gros joueur comme René Angélil n'a jamais réussi mieux qu'une 49e place - c'était en juillet 2006. Du groupe, Isabelle Mercier et Patrick Bruel sont les seuls à avoir percé l'élite mondiale. La Québécoise a obtenu une cinquième place en 2006, qui lui a valu une bourse de 175 404$, tandis que le joueur français a remporté un tournoi et 224 000$ en 1998, avant l'explosion de popularité du poker. La condition de M. Garber pour accepter la direction de l'entreprise: que les activités administratives de l'entreprise soient déménagées à Montréal, sa ville natale qu'il a quittée en 2006 pour l'Europe. C'est là qu'il a fait sa marque en tant que PDG de PartyGaming, la plus grande entreprise de jeu en ligne inscrite à la Bourse de Londres. Aux côtés de personnalités comme Richard Branson et Michael Dell, il a notamment été un des 150 chefs d'entreprise interviewés dans le best-seller The Secrets of CEOs, publié en 2008. «J'ai eu des offres très sérieuses à Londres et à Las Vegas, et j'ai fait savoir dès le début que ma condition primordiale était de choisir où j'allais demeurer, et mon choix était Montréal, a expliqué en entrevue M. Garber. Harrah's a accepté ce choix.» Provenant d'une vieille famille anglophone de Montréal - il parle cependant un français impeccable -, M. Garber tenait à ce que ses deux jeunes fils soient élevés ici. «Mes enfants adorent Montréal. Je suis content qu'ils aient eu l'expérience de vivre en Europe, de voir d'autres choses, mais Montréal, c'est chez nous. Ma famille est à Montréal depuis plus de 100 ans, j'ai des racines, des amis, un amour pour la ville.» Internet et nouvelles villes L'accord des dirigeants de Harrah's ne reposait cependant pas que sur des raisons sentimentales, reconnaît l'avocat. L'un des rôles cruciaux du siège social de Montréal sera de nouer des liens sur le plan international avec des gouvernements ou des partenaires privés. L'entreprise a deux grands objectifs: d'abord, courtiser les consommateurs européens dans les pays où le pari en ligne est légal, comme la Grande-Bretagne et l'Italie, contrairement à l'Amérique du Nord. L'autre projet, c'est d'organiser des tournois de poker dans de nouvelles villes. L'an dernier, 55 des 59 tournois ont eu lieu à Las Vegas, les autres se tenant à Londres. «Mon projet, mon premier voeu, c'est d'élargir le territoire des tournois: il y a une faim pour le poker partout dans le monde. Il n'y a pas de raison pour laquelle on n'aurait pas un tournoi à Moscou, au Canada, partout. Je pense qu'il faut que les tournois croissent à l'extérieur des États-Unis.» Montréal, estime M. Garber, a toutes les qualités pour permettre à son entreprise de relever ces deux défis. «Je leur ai expliqué (aux dirigeants de Harrah's) que Montréal était une ville très internationale, que je serais capable de trouver des dirigeants avec de l'expérience en entreprise internationale, et sur l'internet. Il faut un esprit international pour négocier avec les gouvernements français ou anglais, en Allemagne, en Suède, en Finlande, au Canada. Les Montréalais, culturellement, sont bons là-dedans.» Une dizaine de collaborateurs ont déjà été embauchés et ont emménagé dans les bureaux, angle Peel et Sainte-Catherine. Des rencontres «avec des gouvernements en Europe et ailleurs» seraient déjà organisées. «Je ne veux pas lancer de chiffres, mais ça va continuer à grandir, assure M. Garber. Je prévois une croissance intéressante.» Est-ce qu'un tournoi de poker mondial pourrait avoir lieu à Montréal? L'idée plaît de toute évidence au PDG, qui reconnaît cependant que la décision finale ne lui revient pas. «Au Canada, on ne peut le faire qu'en partenariat ou avec une licence du gouvernement provincial. Loto-Québec, c'est une des meilleures sociétés de loterie au monde, j'ai beaucoup de respect pour eux. C'est sûr que c'est une des sociétés qu'on aimerait rencontrer.»
  23. R.R. Donnelley veut acheter Quebecor World Publié le 13 mai 2009 à 08h07 | Mis à jour à 08h10 La Presse Canadienne Chicago L'imprimeur américain R.R. Donnelley & Sons (RRD) veut acquérir son concurrent québécois en difficulté Quebecor World (T.IQW) pour un montant global de 1,35 milliard de dollars US en espèces et en actions. Dans un communiqué de presse émis mardi, l'entreprise, dont le siège est à Chicago, dans l'État de l'Illinois, a rendu publique une lettre d'intention qu'elle a fait parvenir cette semaine aux dirigeants de Quebecor World. R.R. Donnelley y explique qu'elle estime, après étude du dossier, que son offre est plus intéressante pour les créanciers et les prêteurs de Quebecor World que les plans et déclaration d'information modifiés soumis récemment dans le cadre de sa restructuration, tant aux États-Unis qu'au Canada. Quebecor World s'est placée sous la protection des tribunaux en janvier 2008, alors que ses dettes étaient supérieures à 1 milliard de dollars US. Le tribunal américain de la faillite doit évaluer vendredi les nouveaux documents devant servir de base aux fins du vote éventuel des créanciers de Quebecor World aux États-Unis, alors qu'au Canada, la Cour supérieure du Québec devrait entendre jeudi la motion de l'entreprise visant à obtenir l'autorisation de tenir une assemblée de ses créanciers canadiens. Quebecor World estime que, si tout se passe comme prévu, elle pourrait se libérer de la protection contre ses créanciers avec un bilan solide d'ici la mi-juillet. Dans ce contexte, R.R. Donnelley, qui s'était déjà montrée intéressée en avril 2008 à acquérir Quebecor World, dit être prête à réaliser la transaction qu'elle propose le plus rapidement possible. Elle assure que sa proposition ne nécessite aucune condition de financement et qu'elle n'est pas non plus conditionnelle à un vote d'actionnaires. La proposition de Donnelley comprend une partie en espèces d'environ 700 millions de dollars US, plus un montant de 257 millions de dollars US correspondant aux liquidités estimées de Quebecor World au 30 juin prochain, plus 30 millions d'actions de R.R. Donnelley représentant environ 15 pour cent des actions émises et en circulation de la compagnie et ayant une valeur d'environ 394,2 millions de dollars US sur la base du cours du titre à la clôture des marchés le 11 mai dernier, soit lundi.
  24. Ebay quitte Vancouver, 700 personnes perdront leur emploi Mise à jour le mercredi 6 mai 2009, 15 h 18 . L'entreprise eBay, qui exploite un populaire site Internet d'enchères, a décidé de fermer son seul centre d'appels au pays, qui se trouve à Vancouver. Quelque 700 personnes perdront leur emploi d'ici le 30 septembre prochain. Les activités seront transférées au centre d'appels de Salt Lake City, aux États-Unis, où des emplois seront créés, et dans d'autres pays. La multinationale justifie sa décision par une baisse de ses revenus en raison du contexte économique difficile. Les profits d'eBay ont atteint 357,1 millions de dollars américains pour le premier trimestre de l'année, en baisse de 22 % comparativement à la même période pour de 2008 (459,7 millions de dollars). Les revenus de l'entreprise ont chuté de 8 % pour s'établir à 2,02 milliards. Ces résultats ont toutefois été conformes aux attentes des analystes financiers.
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