Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'cas'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. Architects Building - 17 floors (1932-1955) Southeast corner of Rene-Levesque and Beaver Hall. Demolished for the enlargement of René-Lévesque Blvd in the 1950's (then named Dorchester Blvd). http://imtl.org/montreal/building/Architect-Building.php?noter=1&note=10 (SSP) (SSP) http://coolopolis.blogspot.com/2009/11/where-ine-mtel-were-these-olde-thyme.html **************************** Monctezuma : j'ai modifié ton message pour y ajouter un backup photos, au cas où les liens se briseraient éventuellement.
  2. http://journalmetro.com/actualites/national/419174/ces-eglises-qui-changent-de-vocation/ <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px; position: relative !important;">Ces églises qui changent de vocation Par Marie-Eve Shaffer Métro </header><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; color: rgb(86, 86, 86); font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif; font-size: 15px; line-height: 27px; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;"><figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 630px;">Archives MétroL’église Sainte-Germaine-Cousin, à Montréal, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance.</figcaption></figure> Depuis une décennie, pas moins de 285 églises du Québec ont changé de vocation, sinon elles sont sur le point de le faire. La majorité de ces églises ont été converties. Elles ont été mutées en centres communau*taires, en bibliothèques, en salles de spectacle ou même en im*meubles à logements abordables, d’après une compilation scrupuleuse du Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), un organisme à but non lucratif qui veille à la mise en valeur des biens et des immeubles de l’Église. Parfois, les nouvelles fonctions de ces églises sont multiples. Par exemple, l’église Sainte-Germaine-Cousin, dans l’arrondissement de Rivière-des-Pariries–Pointe-aux-Trembles, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance. À la place de l’ancien presbytère, un immeuble à logements pour des personnes âgées sera construit. <aside class="related-articles" style="border-style: solid; border-color: rgb(218, 218, 218); border-width: 1px 0px; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: Arial, sans-serif; padding: 25px 0px;">À ce sujet: Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir </aside>Les activités de culte ne sont pas nécessairement écartées des projets. Plusieurs communautés religieuses ont d’ailleurs racheté ces églises. Dans d’autres cas, un espace plus restreint a été accordé aux religieux. À La Durantaye, dans Chaudières-Appalaches, l’église Saint-Gabriel a été trans**formée en centre multifonctionnel. Les bancs ont été retirés. Le chœur y est toujours, mais il est dissimulé derrière un rideau lors des activités laïques. Dans moins de 1% des cas, les églises ont été modifiées pour abriter des condos. «Des projets de condos, ce n’est pas l’avenir, a indiqué le chargé de projet du CPRQ, Denis Boucher. Il y a toutes sortes de modifications qui doivent être faites et leur coût est énorme.» D’après la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal, Solange Lefebvre, le Québec est en avance sur plusieurs pays, notamment européens, lorsqu’il est question de trouver un nouvel usage aux églises. «On est plus avancé dans la mesure où on en a déjà converti, a-t-elle dit. On a assumé déjà le fait qu’il fallait [convertir ces églises]». Mme Lefebvre a notamment souligné la création de la Fondation du patrimoine religieux du Québec, en 1995, qui est devenue en 2007 le CPRQ, ainsi que le rapport de la Commission de la culture déposé en 2006, Croire au patrimoine religieux du Québec. La deuxième vie des églises du Québec Infographie: Steve Proulx/37e avenue Le gouvernement du Québec a en plus consacré près de 275 M$ dans la restauration du patrimoine religieux depuis 1995. Bien que le Québec ait fait un pas de plus, il est encore trop souvent en mode réaction, a déploré l’architecte Ron Rayside. «Il faudrait que l’archevêché, les églises, la Ville et peut-être même le gouvernement du Québec s’assoient ensemble pour voir quel sera le plan pour les 20 prochaines années. Il faut qu’on ait une grande réflexion et surtout le temps de la faire», a-t-il fait savoir. En 2006, la Commission de la culture a demandé en vain au gouvernement du Québec de décréter un moratoire «sur l’aliénation et la modification des bâtiments religieux». Ron Rayside regrette que trop souvent, les communautés cherchent à la va-vite un nouvel usage à leurs églises. Lorsque celles-ci sont fermées, elles se détériorent rapidement, faute d’entretien. Et le temps que les communautés, sinon les promoteurs, trouvent un projet réalisable et le financement nécessaire, la dégradation s’accélère. «Quand on trouve un acquéreur, il y a une facture de mise à niveau qui est énorme, a rapporté M. Boucher. Et je ne parle pas de mise aux normes et de tout ce que le bâtiment peut exiger selon l’usage qu’on veut en faire.» Près de 100 ans de changement Depuis près d’un siècle, des églises du Québec sont vendues, transformées sinon démolies. Elles ont laissé leur place dans un premier temps à des développements immobiliers ou même autoroutiers. Sinon, elles sont devenues inutiles en raison de la fusion de deux communautés religieuses. À partir des années 1990, la désertion des églises, le vieillissement de la communauté religieuse et la baisse des vocations religieuses ont poussé les diocèses et les fabriques à commencer à se départir de leurs bâtiments, dont l’entretien est onéreux. Une poignée d’églises changeaient alors de main à chaque année. De 1900 à 2003, près de 250 églises ont été converties, selon l’évaluation de la Chaire de recherche en patrimoine urbain de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, la cadence s’est accélérée. Tellement qu’aujourd’hui, près d’une église par semaine est fermée, vendue ou transformée. Au moins 50 églises délaissent annuellement en tout ou en partie leur fonction religieuse. Des travaux sont actuellement réalisés dans 13 d’entre elles. *** Le financement, le nerf de la guerre Le ministère de la Culture dispose d’une enveloppe budgétaire, dont une partie est gérée par le CPRQ, pour protéger le patrimoine religieux. Le CPRQ accorde son aide financière à hauteur de 70% des coûts des projets. Il évalue ceux-ci selon la valeur patrimoniale de l’église – un classement des églises cons*truites avant 1945 a été fait –, la teneur des travaux et la participation de la communauté. Du côté du ministère de la Culture, il finance en partie les projets situés sur des sites patrimoniaux, désignés par lui-même ou les municipalités. «Dans le cas de la basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, il n’y a pas de problème, c’est une église reconnue qui est bien classée par le [CPQR]. Quand l’église n’est pas bien classée, elle n’est pas dans les “winners” qui ont accès à l’argent», a expliqué la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal et la titulaire de la Chaire religion, culture et société, Solange Lefebvre. Par région Nombre d’églises fermées, transformées ou en cours de transformation par région du Québec Bas-Saint-Laurent: 15 Saguenay–Lac-Saint-Jean: 14 Capitale-Nationale: 18 Mauricie: 14 Estrie: 30 Montréal: 58 Outaouais: 8 Abitibi-Témiscamingue: 15 Côte-Nord: 4 Nord-du-Québec: 0 Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine: 4 Chaudière-Appalaches: 17 Laval: 1 Lanaudière: 5 Laurentides: 21 Montérégie: 47 Centre-du-Québec: 14 TOTAL: 285 Source: Le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Les chiffres sont basés sur un inventaire des lieux de culte réalisé en 2003 et mise à jour régulièrement par le CPRQ. Série Métro propose cette semaine une série sur le patrimoine religieux au Québec Aujourd’hui. Ces églises qui trouvent une nouvelle vocation et Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir Demain. Ces églises qui ne sont plus Mercredi. Une conversion unique: un spa Jeudi. Très-Saint-Nom-de-Jésus en attente Vendredi. Le cas de l’Oratoire Saint-Joseph
  3. Pas de doute, vous devriez toujours acheter sur Amazon, parce que les réductions sont vraiment impressionnants. Je l'ai acheté plusieurs fois déjà et ai jamais eu de problèmes. Dans ce cas, vous avez toujours amazon service client pour les demandes
  4. Montréal Art déco Jean-Christophe Laurence La Presse Publié le 20 mai 2009 à 07h44 | Mis à jour le 20 mai 2009 à 07h52 Le cinéma Snowdon, boulevard Décarie. Photo fournie par Art Déco Montréal Bien peu de gens le savent, mais Montréal compte parmi les plus importantes villes d'architecture Art déco de la planète. Le problème, c'est que ce patrimoine bâti est trop souvent négligé, quand il n'est pas carrément démoli, comme ce fut le cas l'an dernier du mythique Ben's Delicatessen. C'est un peu, beaucoup dans l'espoir de sensibiliser nos élus à cette richesse mal exploitée, que Sandra et Colin Cohen-Rose, fondateurs de l'organisme Art déco Montréal, ont décidé d'accueillir le 10e Congrès international d'Art déco le week-end prochain, avec des visiteurs venus d'aussi loin que la Nouvelle-Zélande. «Les gens ne réalisent pas l'importance de cet héritage, souligne Sandra Cohen-Rose, auteure du livre Northern Deco: Art Deco Architecture in Montreal. Au delà de sa valeur historique, c'est une richesse qui pourrait rapporter beaucoup d'argent au plan touristique. À New York, le bâtiment le plus populaire est encore le Chrysler Building. Ça en dit beaucoup sur l'attrait de ce style.» Selon Mme Rose, d'autres villes dans le monde exploitent déjà avec succès leur patrimoine Art déco. C'est le cas de South Beach en Floride, de Napier en Nouvelle-Zélande et de Saint-Quentin en France, qui l'ont mis au centre de leurs programmes touristiques. Avec des lieux aussi connus que le cabaret du Lion d'or, la Casa d'Italia, le Cinéma Empress, le théâtre Le Château, l'église Saint-Esprit, l'Université de Montréal ou le mythique 9e étage de chez Eaton, Montréal a tout ce qu'il faut pour jouer dans les mêmes ligues, croient M. et Mme Cohen-Rose. Mais encore faut-il que le politique s'en soucie, ajoutent-ils. Si certains de ces édifices sont aujourd'hui protégés (Eaton's, le Château), la plupart ne bénéficient d'aucun statut, ce qui les rend encore vulnérables. Le cas de Ben's, détruit il y a peu, est encore frais dans les mémoires. Mais on pourrait aussi mentionner le théâtre York, le théâtre Snowdon, l'ancien Woolworth. l'ancien Kresge ou l'hôtel Laurentien, que Sandra et Colin ont vu disparaître, en tout ou en partie, pendant le dernier quart de siècle. Un Art déco typiquement canadien? Consacré à Paris en 1925, l'Art déco (pour Art décoratif) a connu son heure de gloire jusqu'au milieu des années 50. Fait intéressant, Montréal a adopté très tôt ce style architectural en vogue, parce que plusieurs architectes allaient étudier en France. C'est le cas d'Ernest Cormier, à qui l'on doit certains des plus prestigieux édifices du genre, à commencer par le pavillon central de l'Université de Montréal, son grand oeuvre, dont la construction dura plus de 12 ans. Autre fait intéressant: l'Art déco canadien avait aussi sa propre couleur, ou plutôt son absence de couleur! Moins flamboyants qu'en Floride et moins mégalo qu'à New York, les constructions montréalaises se caractérisent généralement par leurs dimensions modestes (l'édifice Aldred, sommet du genre, ne fait que 24 étages) et leur côté «pierreux» un peu gris. Ironiquement, ce sont nos églises qui ont été les plus excentriques. Les créations du moine français Dom Bellot, surnommé le «poète de la brique» sont, à ce chapitre, très impressionnantes, notamment l'abbaye Saint-Benoît-du-Lac avec ses mosaïques de briques colorées. «L'architecture Art déco reflète le contexte social et économique d'une certaine période, souligne Sandra Cohen-Rose. Les églises voyaient gros et cherchaient à se moderniser. On remarque aussi des bas-reliefs très éloquents sur les édifices publics, qui représentent souvent l'époque ou un certain folklore propre à l'histoire du Québec.» C'est pourquoi il est vital de préserver ces bâtiments, conclut-elle. «Ils sont attirants pour les visiteurs, mais aussi importants pour les générations futures qui voudront comprendre d'où l'on vient...» En savoir plus Dixième Congrès international d'Art déco, du 24 au 30 mai. Informations sur le programme: http://artdecomontreal.com/fr/ La maison Cormier, avenue des Pins. Photo fournie par Art Déco Montréal Montréal Art déco 10 adresses 1. Pavillon principal de l'Université de Montréal. 2. Oratoire Saint-Joseph. 3. Théâtre Snowdon. 4. Cinéma Empress. 5. Neuvième étage de chez Eaton 6. Pavillon central du Jardin botanique 7. Cabaret le Lion d'or (rue Ontario, angle Papineau) 8. Théâtre Le Château (angle Saint-Denis et Bélanger) 9. Casa d'Italia (angle Berri et Jean-Talon) 10. Église Saint-Esprit (angle Rosemont et 8e Avenue)
  5. http://www.lapresse.ca/international/dossiers/virus-ebola/201410/23/01-4812090-un-patient-atteint-debola-a-new-york.php Publié le 23 octobre 2014 à 20h48 | Mis à jour le 23 octobre 2014 à 23h14 Un patient atteint d'Ebola à New York Agence France-Presse Un médecin de New York récemment revenu d'Afrique de l'Ouest a contracté le virus Ebola, a annoncé jeudi soir le maire de la ville, Bill de Blasio. Ce médecin de 33 ans qui avait travaillé en Guinée pour Médecins sans Frontières avec des malades d'Ebola est le premier cas avéré d'Ebola dans la plus grande ville américaine et le quatrième aux États-Unis. «Il n'y a pas de raison pour les New-Yorkais de s'inquiéter», a déclaré M. de Blasio lors d'une conférence de presse, insistant sur le fait que la ville de 8,4 millions d'habitants s'était préparée à cette éventualité. Le médecin, Craig Spencer, avait été hospitalisé plus tôt dans la journée avec plus de 39 de fièvre et des douleurs abdominales. Des examens approfondis avaient été décidés au regard de «ses récents voyages, des symptômes et de son travail passé», avaient expliqué les autorités sanitaires new-yorkaises. Il a été immédiatement placé en quarantaine à l'hôpital Bellevue de Manhattan. L'hôpital Bellevue est l'un des établissements spécialement préparés pour gérer les éventuels cas d'Ebola à New York. Les autorités new-yorkaises, sur le pied de guerre face à la menace depuis plusieurs semaines, ont également lancé une enquête pour savoir quelles personnes le jeune médecin pourrait avoir rencontrées à New York et potentiellement mis en danger depuis son retour d'Afrique il y a dix jours. Sa petite amie a été placée en isolation, et l'appartement du médecin à Harlem scellé. Médecins sans Frontières (MSF) a confirmé qu'un personnel médical ayant travaillé pour l'organisation «dans un des pays d'Afrique de l'Ouest affectés par Ebola, l'avait informé jeudi qu'il avait de la fièvre. Dans le cadre des consignes strictes données à son personnel de retour d'une mission Ebola, cette personne surveillait régulièrement sa santé, et a fait part de ce développement immédiatement», a ajouté MSF USA. MSF a alors prévenu les services de santé de New York, là encore dans le cadre des protocoles en place. Le médecin a alors été transporté par ambulance de son domicile de Harlem à l'hôpital Bellevue, par une équipe spécialement formée et portant des tenues de protection. Les résultats de ses examens médicaux établissant que Craig Spencer a contracté le virus Ebola sont préliminaires, et devront encore être confirmés par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la fièvre hémorragique virale qui a fait 4877 morts sur 9936 cas, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
  6. Lundi 22 septembre 2014 | Mise en ligne à 8h51 | Commenter Commentaires (20) Voilà ce que Montréal devrait faire, faire et refaire encore… http://blogues.lapresse.ca/avenirmtl/2014/09/22/voila-ce-que-montreal-devrait-faire-faire-et-refaire-encore%E2%80%A6/ Pour moi, Montréal est l’anti-Bilbao par excellence, je vous l’ai dit, je l’ai redit et je le dis encore aujourd’hui. La métropole québécoise n’attire pas les starchitectes, elle n’a pas de grands boulevards haussmanniens, elle n’a pas le charme des petites villes européennes, elle n’est pas un haut lieu de la finance. Et elle n’a pas un «musée Guggenheim» qui fait la une des revues d’architecture comme Bilbao. La force de Montréal n’est donc pas dans le grandiose, elle se trouve plutôt dans la créativité dont elle fait preuve. Voilà ce sur quoi elle doit miser pour se distinguer. Arcade Fire n’est pas né à Vancouver. Moment Factory n’est pas né à Calgary. Denis Villeneuve n’a pas fait sa place à Toronto. C’est à Montréal qu’ils ont trouvé ce qu’il leur fallait pour créer, pour s’émanciper, pour prendre leur place. Et ce n’est pas un hasard. Je l’ai dit et je le redis ce matin dans ce billet, car en visionnant cette vidéo, c’est ce qui m’est revenu en tête. C’est précisément le genre d’interventions urbaines qui devraient émaner de Montréal, comme ce fut le cas pour les boules roses de Cormier dans le Village, les balançoires musicales du Quartier des spectacles ou le «champ de blé» fait de réflecteurs qui a vu le jour sur la Place des festivals l’hiver dernier. Un truc qui ne coûte pas cher, qui attire l’attention, qui montre l’ouverture d’esprit de la ville qui l’ose, voilà, très précisément, ce que Montréal devrait faire, faire et refaire encore. Mais encore faut-il que la Ville et les arrondissements (lire : la bureaucratie municipale) les permettre, ou encore mieux, les favorise…
  7. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201211/12/01-4593085-infrastructures-pauline-marois-met-les-freins.php L'appel d'offres principal pour l'échangeur Turcot devait être lancé le printemps dernier; il le sera plutôt à la fin de l'année ou au début de 2013, dans le but de réduire les dépenses. PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE DENIS LESSARD La Presse (Québec) Étranglé par une facture de 44 milliards pour ses projets d'infrastructures dans les cinq prochaines années, le gouvernement Marois appliquera les freins sur des dizaines de projets de construction des ministères des Transports, de la Santé et de l'Éducation - des immobilisations annoncées, mais dont les travaux n'étaient pas encore amorcés. Selon les informations obtenues par La Presse, à la suite des conclusions d'une évaluation réalisée par KPMG pour le compte d'Infrastructures Québec, le Conseil du Trésor posera de nouvelles balises plus serrées pour stopper la flambée des coûts des mégaprojets - notamment l'échangeur Turcot et le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Ces décisions doivent être annoncées par le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, dans le cadre du Plan quinquennal d'investissements qui fera partie des crédits budgétaires rendus publics en marge du budget de Nicolas Marceau, mardi prochain. Dans le cas de l'échangeur Turcot, le projet a d'abord été annoncé à 1,4 milliard sous le gouvernement libéral; la facture officielle a grimpé à 3 milliards, mais le compteur continue de tourner. «En route» pour 4 milliards, on appliquera donc les freins. «Le gouvernement n'acceptera pas de mettre autant d'argent.» Québec dira aux soumissionnaires qu'il y aura un «plafond» et qu'ils devront proposer un «scénario d'optimisation» du projet. L'appel d'offres principal n'est pas encore lancé pour ce mégaprojet. Québec s'assurera que le coût de l'aventure sera révisé avant d'aller de l'avant, ont indiqué à La Presse des sources gouvernementales. La série de travaux préparatoires et les mesures destinées à rendre le projet plus acceptable ont fait grimper la facture. L'appel d'offres principal devait être lancé le printemps dernier; il le sera plutôt à la fin de l'année ou au début de 2013. Refaire les calculs pour le CHUM Même topo pour le CHUM. D'abord annoncée à 840 millions, la facture s'élève officiellement à 1,6 milliard - en route vers 2 milliards. Cette fois encore, comme le projet est très avancé, il n'est pas question de reculer. Au Trésor, on demandera néanmoins aux responsables du projet de refaire leurs calculs pour réduire les coûts. Québec veut diminuer, au cours des cinq prochaines années, ses engagements en immobilisations. Dans le cas de plusieurs projets en cours, il est trop tard pour freiner les dépenses. Parmi la vingtaine de projets soumis à KPMG, on trouve la route des monts Otish, élément important du Plan Nord. Ce projet nécessitait le transport par hélicoptère de matériaux, parce qu'on doit travailler sur plusieurs tronçons simultanément pour respecter les échéanciers. Ce seul projet a vu son coût grimper de 260 à 471 millions. KPMG doit déterminer, dans le processus de décision des projets, les causes de la flambée des coûts. C'est 44 milliards d'investissements que Québec prévoyait faire en cinq ans. Déjà, dans le dernier budget Bachand, on prévoyait réduire ces engagements de 500 millions pour les années à venir. On repoussera donc tout ce qui n'est pas déjà engagé. On s'attend à ce que les ministères montent au créneau, mais on leur rappellera qu'il y a quelques années, Québec ne dépensait que 10 milliards sur cinq ans. Une longue attente en santé Dans le réseau de la santé, ce sera l'hécatombe, particulièrement dans la région de Montréal, où près de 2 milliards d'investissements en infrastructures étaient attendus. Au Ministère, on comprend que, dans bien des cas, si on reporte un projet officiellement d'un an, l'attente sera dans les faits beaucoup plus longue. Sous le gouvernement Charest, on annonçait beaucoup de projets sans nécessairement budgéter les fonds nécessaires, soutient-on dans les coulisses au sein du gouvernement Marois. Des projets comme les phases deux, trois et quatre de l'Hôpital général juif - une facture de plus de 250 millions - ont été «annoncés», mais pourraient être mis en suspens. Quant à l'agrandissement de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, il serait carrément «sur les brakes», affirme une source à l'interne. Parmi les engagements aussi «en suspens», notons un pavillon supplémentaire à l'hôpital Charles-LeMoyne, l'agrandissement de la Cité de la santé de Laval et un hôpital complètement rénové à Saint-Jérôme. Dans tous ces cas, aucun appel d'offres n'a été lancé. Ces changements auront un impact important sur le plan des effectifs médicaux. À la Cité-de-la-Santé, par exemple, le bloc opératoire est déjà utilisé à 100%; on ne pourra y accueillir de nouveaux médecins à moins de procéder aux agrandissements prévus. L'ex-ministre Yves Bolduc avait publiquement annoncé l'agrandissement des urgences de l'hôpital d'Alma et l'ajout de 140 lits à Le Gardeur, des projets appuyés par le Parti québécois qui risquent aussi de se retrouver sur la glace, confie-t-on dans le réseau de la santé. En éducation, on parle de projets réduits et moins nombreux. Ainsi, le Centre des sciences de l'Université de Montréal était prévu, mais comme les travaux ne sont pas entamés, on voudra certainement revoir les coûts.
  8. Un complexe de 400 boutiques imaginé à l’aérogare de Mirabel Un promoteur italien souhaite implanter un complexe de 400 magasins à l’ancienne aérogare de Mirabel, dans les Laurentides. Un promoteur italien souhaite implanter un complexe de 400 magasins à l’ancienne aérogare de Mirabel, dans les Laurentides. Grandprixone, une entreprise italienne qui se spécialise dans l’implantation de commerces de type « factory outlet », serait en pourparlers avec Aéroports de Montréal (ADM) depuis près d’un an déjà. D’ailleurs, un de ses dirigeants avait dévoilé les grandes lignes du projet le printemps dernier à un magazine italien, information qui n’avait toutefois pas été reprise au Québec. Grandprixone chercherait à implanter ses complexes à proximité de circuits de course automobile dans le monde, apprend-on. Dans le cas présent, on pense à la piste Gilles-Villeneuve à Montréal, mais également au circuit ICAR sur le tarmac de l’aéroport de Mirabel. Sur trois étages L’aérogare, qui offre environ 64 000 mètres carrés d’espaces, serait considérablement transformée pour accueillir des commerces et des activités récréotouristiques sur trois étages. Le niveau inférieur serait consacré au marché de l’automobile, le rez-de-chaussée abriterait des magasins d’usines de grandes marques dans le domaine de la mode, tandis que, sur la mezzanine, on trouverait des boutiques d’alimentation et des restaurants. L’ampleur de l’investissement n’est pas précisée. ADM n’a pas confirmé ces informations. Le directeur du Centre local de développement (CLD) de Mirabel, Jean-Luc Riopel, a dit ne pas en savoir beaucoup plus lui-même. « On ne les a jamais rencontrés », a-t-il indiqué en parlant des promoteurs, confirmant que ceux-ci ont pour l’instant limité leurs démarches à la compagnie aéroportuaire. Grandprixone ne serait pas la seule entreprise à avoir présenté de nouvelles propositions pour l’aérogare, mais elle jouirait d’une entente prioritaire avec ADM. « Ça semble des gens sérieux qui, jusqu’à présent, ont livré la marchandise », a ajouté M. Riopel, évoquant diverses études préalables. Prudence Le directeur du CLD est resté prudent et n’a pas caché pas avoir été échaudé dans le passé par de tels projets de grande envergure. Ce fut le cas avec le complexe récréotouristique Rêveport à l’aérogare et avec le méga centre commercial Lac Mirabel. « Ça fait dix ans qu’on travaille sur la nouvelle vocation de l’aérogare », a rappelé Jean-Luc Riopel. Le projet de Grandprixone émerge au même moment où un groupe d’investisseurs locaux, la famille Delorme-Robitaille, prépare la relance de l’ancien hôtel de l’aéroport, ainsi que la construction d’un centre de congrès et de deux patinoires intérieures sur le même site.
  9. Jouer un tic-tac-toe sur la Tour BN à Montréal? Is it for real? (Campagne pub virale plutôt efficace, selon moi). En tout cas, c'est divertissant!
  10. Et bien le bonjour à tous! Je fais une mini-tournée, mais étendue sur plusieurs jours. J'ai commencé (pas beaucoup) le 8, j'ai continué le 9, et je vais surement continuer le 11 (sauf en cas de pluie). 8 janvier 2008 Le vistal et Symphonia 9 janvier 2008 Hilton Garden Inn Reflet de votre dévoué Gilbert... Louis Boheme Hilton Garden Inn J'ai vraiment une fixation... À suivre....
  11. Alexandre Paré, L'auteur est candidat à la maîtrise à l'Institut d'urbanisme de Montréal Je me sens en partie responsable des maladresses du conseil d'arrondissement du Plateau Mont-Royal dans sa gestion du bruit des dernières semaines. J'ai voté, il y a bientôt près d'un an, pour les candidats de Projet Montréal, un parti qui, à plusieurs égards, me rejoint dans la conception que j'ai d'une grande ville comme Montréal. Je me souviens d'avoir vu dans la prise de l'arrondissement par l'équipe de Luc Ferrandez un pas dans la bonne direction pour la ville au grand complet. Un petit pas, mais un pas quand même. J'imaginais une équipe progressiste, à l'écoute des citoyens, consciente de son influence à l'échelle métropolitaine, désireuse de voir Montréal continuer à cultiver la diversité et de faire d'elle un véritable lieu de création et d'innovation. Comme beaucoup de mes amis, de mes collègues et de mes proches, j'avais gagné mes élections. Peut-être qu'enfin, pensions-nous, les élus municipaux comprendront que les petites entreprises culturelles sont des animaux qui ont la santé fragile. Peut-être qu'enfin les élus municipaux comprendront qu'il n'est dans l'intérêt de personne de leur faire la vie dure et de les voir disparaître. C'est ce que je pensais jusqu'à très récemment. La question de la survie des petites entreprises de diffusion artistique et des bars du Plateau Mont-Royal me touche depuis plusieurs années. Bien que je n'y aie pas joué un bien grand rôle, j'ai suivi de près les événements qui ont bien failli faire fermer le Green Room (c'est finalement un incendie qui aura eu raison du bar au printemps dernier) et qui sont venus à bout du Main Hall, sur le boulevard St-Laurent. J'étais DJ les vendredis soirs au Green Room au moment où les plaintes de bruit ont commencé à se multiplier vers 2006 ou 2007. On apprendra éventuellement que ces plaintes avaient essentiellement été déposées par un seul résidant qui avait acheté une propriété derrière les salles et qui s'était donné pour mission de les fermer. L'homme en question, depuis ce temps, a déménagé. Le Zoobizarre aurait également connu à peu près le même sort. La Casa del Popolo est passée bien près d'y passer aussi. Des établissements qui, en fin de compte, se sont trouvés au centre de conflits de voisinage, pas au centre d'un problème global. Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres petits bars ou salles de spectacles qui souffrent tous de l'arbitraire et de l'opacité des règlements municipaux qui laissent la latitude nécessaire aux policiers pour intervenir de façon souvent abusive et intimidante. Dans son message aux résidants concernant son projet « Noise », le poste de quartier 38 fait part de son intention de « rencontrer les tenanciers de clubs» et de créer « un comité de médiation pour les cas lourds ». Lors de son intervention à l'émission de Michel Desautels sur la première chaîne de Radio-Canada vendredi dernier, le maire de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal, Luc Ferrandez, a déclaré que la décision de modifier le règlement sur le bruit de manière à pouvoir imposer des amendes plus élevées aux entreprises avait été motivée par l'incapacité de l'administration et des policiers de régler une « dizaine de cas problèmes ». Vous me permettrez donc de douter de la volonté du PDQ 38 d'utiliser son comité de médiation pour les cas lourds. L'attitude des élus municipaux face aux petites entreprises de diffusion artistique et des bars est, depuis longtemps, condescendante et témoigne d'un dédain évident pour une grande portion des acteurs de la vie nocturne montréalaise ainsi que pour un grand nombre de créateurs et d'artistes qui travaillent en marge des courants populaires ou conventionnels. Sauf que la création et l'innovation trouvent souvent leurs sources dans ces petits lieux de création et la diversité de la vie nocturne est généralement assurée par l'existence de ces petits bars. L'adoption d'un règlement universel qui ne tient pas compte de cette diversité est non seulement infantilisante, elle contribue également à uniformiser un arrondissement qui rayonne surtout par la diversité et la mixité de ses activités et de ses habitants. La question des nuisances liées au bruit en milieu urbain n'est pas négligeable, au contraire, mais il faut l'aborder en prenant soin de l'examiner sous plusieurs angles et de manière à ne pas polariser ses acteurs. Les riverains d'une artère comme l'avenue du Mont-Royal ou le boulevard St-Laurent sont, comme les autres citoyens de la ville, en droit de s'attendre à un milieu de vie relativement paisible, sauf qu'ils doivent être conscients (la plupart le sont, j'en suis certain) que ce sont également des lieux où se concentrent plusieurs activités nocturnes. Lorsque M. Ferrandez affirme que l'avenue du Mont-Royal ne comptait autrefois que quelques tavernes où une dizaine d'hommes mangeaient leurs chips en prenant une bière tranquillement, c'est à l'intelligence de tout son électorat qu'il fait offense. D'ailleurs, même si certains établissements le long de l'avenue sont plus bruyants que d'autres, ce n'est probablement pas là que se trouvent les cas les plus problématiques, mais plutôt sur des petites rues au sein de quartiers résidentiels où se sont installés certains bars. Il s'agit donc de cas particuliers qui méritent d'être traités de la sorte. Les propriétaires de bars et de salles de spectacles ne se lancent pas en affaire avec l'intention d'embêter les gens et ils tiennent généralement à leur établissement, de sorte que la ville et ses citoyens auraient beaucoup plus à gagner en s'assurant de favoriser leur succès. En imposant des amendes de plus en plus élevées, la ville enlève à ces établissements les moyens qu'ils ont de régler leurs problèmes. En intervenant de façon souvent musclée, lampes-torches à la main, les policiers font fuir une clientèle généralement constituée de jeunes gens qui n'ont rien à se reprocher. Quand un bar ou une salle de spectacles ferme, ce sont des dizaines de gens qui perdent leur emploi, des centaines d'artistes qui perdent une vitrine ou un lieu de création, et des milliers de gens comme vous et moi qui perdent un endroit de socialisation unique. Tous ces gens votent. À une époque où le cynisme de la population est nourri quotidiennement par l'indifférence et l'arrogance de politiciens à tous les paliers de gouvernement, la maladresse d'un conseil d'arrondissement qui incarnait, pour plusieurs, l'ouverture, la tolérance et l'écoute du citoyen, justifie davantage le désabusement grandissant des électeurs. La diversité de l'offre culturelle montréalaise fait qu'évidemment, tout ne peut pas plaire à tout le monde, mais tout le monde peut y trouver quelque chose. C'est une qualité dont peu de villes peuvent se vanter et il faut tout faire pour la préserver. La ville est un lieu d'échange, de cohabitation et de compromis. L'attitude des élus municipaux et du service de police de la Ville de Montréal en matière de gestion des nuisances liées au bruit ne favorise en rien l'échange, la cohabitation et le compromis. http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/cyberpresse/201009/07/01-4313291-bruit-sur-le-plateau-ne-nuisons-pas-a-la-diversite-culturelle.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS1
  12. Après leur annonce du Rogers Arena à Vancouver pourquoi pas un Centre Rogers à Montréal avec un spectacle permanent du Cirque du Soleil maintenant qu'ils sont partenaires ? Ça serait pas mal du tout et j'ai l'impression qu'ils ont les poches profondes:highfive: ! En tout cas moi je m'abonne avec eux s'ils font ça ! http://smr.newswire.ca/fr/rogers-communications-inc/cirque-du-soleil-and-rogers-two-icons-of-innovation
  13. Je suis tombé sur cet article de La Presse... Pas fort Vidéotron ! Autant je trouve bien qu'ils veuillent se diversifier, il faut le faire selon les règles. Vidéotron n'est pas un petit start-up, ils ont les reins solides et une fois de plus ils pensaient s'en sortir en coupant les coins ronds. Nous, les citoyens, avons notre mot à dire avant que les grosses compagnies nous plantent des antennes dans la jardin. J'ai participè à une consultation pour une tour l'année dernière à Châteauguay et suite à nos commentaires et à notre mobilisation la tour sera finalement construite ailleurs. C'est ça la démocratie! Maintenant pour PKP qui se croit tout permit j'espère que ça lui donnera une bonne leçon. On ne peut pas toujours penser à l'argent sans penser aux gens que ça touche. Ce qui me fâche est que dans ma ville, Carignan, le conseil a secrètement autorisé Vidéotron à construire sans consultter la population. Combien on gage qu'il y a eu des pots de vin dans ce dossier? C'est vraiment frustrant de voir à quel point on se fait avoir desfois! Ils vont m'entendre à la Ville !!! http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201002/01/01-945305-videotron-compte-installer-des-antennes-sans-consultation.php Vidéotron compte installer des antennes sans consultation Publié le 01 février 2010 à 23h45 | Mis à jour le 02 février 2010 à 08h55 Charles Côté La Presse Pour déployer son futur réseau d'antennes de téléphonie mobile, Vidéotron a fait adopter dans une douzaine de municipalités des résolutions qui l'autorisent à passer outre aux consultations publiques qu'exige le gouvernement fédéral, a pu constater La Presse. Il est possible que cette pratique déroge aux directives d'Industrie Canada. Mais Vidéotron le nie. «C'était très bien expliqué qu'il y avait possibilité d'exemption, mais, dans la grande majorité des cas, on mène des consultations», dit Marc Labelle, porte-parole de Vidéotron. «Nous avons toute la volonté du monde de vivre selon les règles d'Industrie Canada.»Industrie Canada, en réponse à une question écrite de La Presse, affirme : «Les promoteurs sont tenus de respecter les conditions de leurs licences de spectre qui réfèrent aux exigences prescrites (dans la directive) avant la construction de tout nouveau site. Un des éléments essentiels de cette procédure vise à assurer la consultation du public et des autorités responsables de l'utilisation des sols en regard des projets proposés.» Des consultations publiques, «des dizaines ont été lancées et des dizaines sont en préparation», dit M. Labelle. Il y en a eu à Austin, Boisbriand, Boucherville, Contrecoeur, Lachine, Lévis, Saint-Apollinaire, Saint-Hyacinthe et dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville. Règlements d'exception Par ailleurs, plusieurs villes ont adopté des résolutions pour «exempter un promoteur de soumettre à la procédure de consultation un projet d'installation d'un système d'antennes (...) qui y serait autrement soumis». C'est le cas de Notre-Dame-de-Bonsecours et Pontiac (Outaouais), de Sainte-Marie (Beauce), Brossard, Chambly et Saint-Rémi (Montérégie), Sainte-Catherine de Hatley et Stanstead (Estrie), Compton (Bois-Francs), Mascouche, Portneuf et Saint-Maurice. Selon un expert du droit municipal, Jean Hétu, professeur à l'Université de Montréal, les villes ont «court-circuité ou mal interprété les directives d'Industrie Canada» en adoptant le texte suggéré par Vidéotron. L'approche de Vidéotron détonne dans l'industrie, qui s'est vu imposer une procédure de consultation dans une circulaire d'Industrie Canada. Entrée en vigueur en janvier 2008, celle-ci a été adoptée après que de nouvelles antennes eurent soulevé la controverse faute de consultation locale. Une consultation est obligatoire pour toute antenne de plus de 15 mètres. L'entreprise doit publier des avis dans les journaux locaux et écrire aux résidants d'un périmètre égal à trois fois la hauteur de l'antenne projetée. Le public a 30 jours pour répondre. En tout, le processus peut prendre jusqu'à 120 jours. Industrie Canada peut être appelée à trancher en cas de différend. Industrie Canada a également publié un guide à l'intention des municipalités, les invitant à adopter un processus d'approbation des projets. Selon Me Hétu, «le processus est plus qu'une simple résolution qui vise un projet particulier. Il doit prévoir une consultation. Il faut que les citoyens aient la chance de se faire entendre. Je ne pense pas qu'Industrie Canada accepte ça». «Nos équipes d'avocats sont d'avis contraire, dit M. Labelle. On est très convaincu des avis qu'on a reçus.» Vidéotron, une filiale de Quebecor Media, veut lancer au plus vite son nouveau service de téléphonie et de communications sans fil. «On a acheté 17 licences au coût de 550 millions de dollars, couvrant la majorité du Québec et la région d'Ottawa», dit M. Labelle. Le déploiement du réseau d'ici à l'été prochain représente un investissement de plus de 800 millions, ajoute-t-il. «On veut dépasser les attentes des consommateurs, dit M. Labelle. Sans compter la création de milliers d'emplois à d'excellents salaires.» Parmi les concurrents de Vidéotron, seul Rogers a installé de nouvelles antennes dernièrement au Québec. «Dans chaque projet, une consultation est faite, dit Sébastien Bouchard, porte-parole de Rogers. On en a fait 26 au Québec en 2009. On est tenu à ce processus démocratique, imposé par Industrie Canada.» Jointes par La Presse, plusieurs villes qui ont exempté Vidéotron affirment que le projet était bienvenu, en particulier quand il promet d'ajouter un service d'internet haute vitesse. Dans plusieurs cas aussi, le projet était loin des quartiers habités. Ailleurs, les projets de Vidéotron ont été moins bien accueillis. À Sainte-Claire, dans la région de Bellechasse, le conseil municipal a exigé une consultation publique. Au lieu de quoi Vidéotron examine un autre terrain dans la même ville, explique Serge Gagnon, directeur général de Sainte-Claire. À L'Islet, en Chaudière-Appalaches, un projet proche de résidences a été contesté et un autre emplacement a été choisi. Dans les deux cas, la municipalité a refusé d'adopter la résolution proposée par Vidéotron. «Ils ne voulaient pas qu'il y ait de consultation, dit le maire André Caron. Nous avons donné l'autorisation sans exclure une consultation. On n'est pas contre le projet, mais c'est la population qui décide.» À Mont-Saint-Hilaire, Vidéotron a obtenu qu'Industrie Canada impose un emplacement qui déplaît à la municipalité, bien qu'il soit éloigné des résidences. «Nous avons fait des suggestions qui ne correspondaient pas à leurs exigences de diffusion», dit le maire Michel Gilbert. À Shefford, après l'élection d'un nouveau conseil municipal, le maire Jean-Marc Desrochers a refusé d'appuyer Vidéotron, qui voulait une dérogation afin d'utiliser une terre agricole. La municipalité a plutôt demandé à Rogers d'accueillir Vidéotron sur une de ses tours. «Même si c'est un service essentiel, personne n'est favorable à la prolifération des antennes», dit le maire Desrochers.
  14. Le Québec trop étroit pour les PME québécoises Olivier Schmouker . les affaires.com . 16-12-2009 Les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises font preuve d’un grand dynamisme à l’échelle internationale, selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec. Car le marché québécois ne leur suffit plus pour croître… Ainsi, 1 PME québécoise sur 2 (56%) a actuellement des activités hors du Québec, et cela est encore plus vrai pour celles du secteur de la fabrication (83%) et pour celles qui comptent plus de 100 employés (68%). 1 PME sur 2 exporte L’activité la plus commune est, sans surprise, l’exportation. De fait, 1 PME sur 2 (52%) exporte ses produits et services hors du territoire québécois ; dans le secteur de la fabrication, le pourcentage grimpe à 82%. Une autre activité consiste à posséder un établissement à l’extérieur du Québec. Par exemple, 16% des grandes PME, à savoir celles qui ont plus de 100 employés, sont dans ce cas, alors que cette proportion tombe à 4% chez celles de plus petite taille. À noter que les grandes PME font plus souvent des acquisitions que des implantations pour étendre leurs activités hors du Québec. Enfin, une autre activité correspond à faire appel aux services d’une entreprise établie hors du territoire québécois. C’est ce que fait 1 PME sur 4 (22%), et en particulier les grandes PME (32%). Dans ce cas, l’option de la sous-traitance est la plus prisée. Les pays du Bric deviennent tendance Les PME exportatrices font surtout des affaires avec les autres provinces canadiennes. C’est le cas pour 83% d’entre elles. L’autre destination des exportations est les Etats-Unis (70%). Et arrive, loin derrière, l’autre partenaire de l’Alena, le Mexique (14%). En fait, de nouveaux marchés mondiaux sont en train de prendre de l’importance pour les PME québécoises exportatrices. Par exemple, l’Union européenne est un marché aujourd’hui plus important que celui du Mexique, vu que 26% des PME exportatrices d’ici y destinent leurs produits et services. Idem avec les marchés asiatiques, avec un pourcentage de 16%. La fréquence des exportations vers la Chine est particulièrement élevée dans le secteur de la fabrication (12%). Les marchés les plus en croissance sont ceux des pays émergents, notamment ceux du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), où respectivement 6%, 6%, 4% et 10% des PME actives hors du Québec font actuellement des affaires. D’ici les cinq prochaines années, une proportion encore plus grande de PME ont l’intention d’y étendre leurs activités, en particulier en Inde. La seule méthode pour continuer de croître Qu’est-ce qui pousse les PME québécoises à s’internationaliser de la sorte? De manière générale, c’est qu’elles misent sur cette stratégie pour poursuivre leur croissance, le marché québécois ne leur suffisant plus. Ainsi, 55% des PME actives hors du Québec ont pour motivation principale de «développer de nouveaux marchés», mais aussi de «se rapprocher de marchés ou de clients» (33%) et de contourner le phénomène de «saturation du marché québécois» (20%). Une autre motivation importante réside dans le fait que 15% ces PME veulent «répondre à la concurrence des pays émergents», signe que leurs dirigeants ont saisi l’importance vitale de la mondialisation des affaires. À noter que, contrairement à une croyance solidement rivée dans la mentalité occidentale, les PME ne font pas forcément des affaires à l'étranger pour profiter de salaires et de coûts de production inférieurs à ceux pratiqués chez elles. En effet, seulement 8% des PME québécoises disent que cette raison a motivé leur choix de s’internationaliser… Les obstacles sont nombreux quand on décide d’être actif hors du Québec. Selon les PME qui sont dans ce cas, la principale difficulté réside dans la vigueur du huard (22%). Suivent, entre autres, les coûts de transport et de logistique (18%), les barrières légales, administratives et tarifaires (16%), les services externes «trop coûteux» (12%) et le manque de personnel qualifié pour ce type d’activité (10%).
  15. «L'action montait, on était de bonne humeur, on travaillait beaucoup. Je pense que, dans le cas de plusieurs personnes, on travaillait trop pour regarder ce qui arrivait vraiment.» Pour en lire plus...
  16. En période de crise, la Maison-Blanche se veut généralement optimiste. Ce n'est pas le cas de Barack Obama. Pour en lire plus...
  17. Un phénomène que je trouve intéressant visuellement est quand des phares éclairent à travers la brume ou une tempête de neige. Cependant, c'est très dur à bien prendre en photo, surtout si le véhicule et/ou la brume est en mouvement... - courte exposition, on voit rien à part les faisceaux de lumière - longue exposition, le mouvement rend tout flou - flash annule l'effet parce qu'on éclaire aussi - plus d'ISO crée du bruit dans mon cas - plus d'ouverture, je sais pas, je m'en sers rarement Avez-vous déjà essayé de prendre ça en photo? si oui, quelles sont vos astuces? Voici un exemple qui, par hasard, se rapproche un peu de ce que je veux dire : Midnight Train to Humber (Joel Charlebois), qui a gagné le Metro Global Photo Challenge. http://www.metrophotochallenge.com/ca/gallery/winners
  18. Les parlementaires américains mettaient la dernière main dimanche à un projet d'accord en vue d'une perfusion d'urgence de 15 milliards de dollars au secteur automobile, dont les millions d'emplois sont menacés en cas de faillite. Pour en lire plus...
  19. L'emploi du PDG est menacé en cas de dépôt de bilan et sa stratégie ne fait plus l'unanimité. Pour en lire plus...
  20. Le géant canadien des télécoms BCE Inc réclame au fonds d'investissment Teachers une indemnité record de 1,2 milliard de dollars en cas d'échec de son projet de rachat, rapporte samedi le quotidien The Globe and Mail. Pour en lire plus...
  21. Le Québec et la crise mondiale - Le gouvernement a-t-il les moyens de ses prétentions ? Jean-Claude Leclerc Le Devoir lundi 17 novembre 2008 Les leaders politiques des puissances économiques sont finalement convenus, à Washington, des domaines où leur gouvernement entend intervenir pour enrayer, espèrent-ils, la crise financière et la récession qui s’étend dans le monde entier. Les moyens d’action restent cependant à définir. Aussi, entre-temps, maintes institutions et entreprises en difficultés se ruent-elles sur les pouvoirs publics, tentant d’en obtenir des contributions, qu’ils n’ont plus, pour la plupart, les moyens d’apporter. Se pourrait-il que le Canada soit à l’abri de la tourmente ? Invités à se prononcer sur les enjeux d’une élection dont ils ne veulent pas, nombre de Québécois placent en tête de leurs préoccupations, non l’économie, mais la santé et l’éducation. De telles priorités reflètent probablement leur expérience quotidienne, mais elles étonnent. Car le raz de marée qui approche risque de saper, en même temps que l’économie, les revenus dont l’État dispose pour payer ces services. Plusieurs croient, sans doute avec raison, que le gouvernement du Québec, peu importe le parti au pouvoir, ne peut guère influer sur les grandes puissances — les États-Unis et l’Union européenne notamment — et sur les mesures qu’elles vont prendre en vue de redresser la situation. D’aucuns disent pourtant que les finances du Québec laissent à son gouvernement une importante « marge de manoeuvre ». Est-ce le cas ? Des pays ont entrepris de renflouer des banques en perdition et sont maintenant invités à sauver des industries mises en péril par la chute de la consommation. Ces interventions-là ne sauraient toutefois valoir que pour une courte durée. Pour peu que la récession dure, aucun pays ne pourra payer des sauvetages prolongés en surtaxant ses contribuables ou en vendant plus d’obligations du trésor aux Chinois ou aux Arabes. Lors d’autres récessions, il est vrai, le Québec avait pu ranimer son activité économique en lançant de grands travaux. Le premier ministre Robert Bourassa en avait fait un instrument de stabilité politique et sociale. Cette époque est révolue. Le Québec, depuis, s’est endetté lourdement, il peine à boucler ses budgets et, surtout, il doit aux transferts fédéraux le haut niveau de ses services. Dans un pays où les provinces riches sont, elles aussi, menacées par la crise, cette police d’assurance ne tient plus. Le secteur public La crise qui s’en vient touchera donc aussi le secteur public. À deux reprises, un gouvernement québécois a été mis à l’épreuve. Quand le premier ministre René Lévesque fit appel aux syndiqués de l’État, il s’est heurté à un refus. Et Lucien Bouchard, face à un dilemme semblable, a dû sacrifier, avec des retraites massives, l’expérience des aînés. Or, le gouvernement sortant, s’il jouit d’une plus grande satisfaction auprès de l’électorat, n’a pas pour autant les moyens de faire davantage. Tout au plus pourrait-il tenter de faire mieux. Il est à cet égard inquiétant de voir la pluie des promesses qui inonde la présente campagne électorale et l’absence de stratégie collective face à la crise qui s’en vient. Si les grands travaux d’infrastructures publiques que l’on promet sont gérés comme on l’a fait dans le cas du Centre hospitalier de Montréal, de l’Université du Québec et d’autres chantiers d’envergure, les choses risquent même d’empirer. Par contre, si Québec n’a pas autant d’argent qu’autrefois, il possède encore le pouvoir d’encadrer plusieurs pratiques financières. Mais ces réformes seront lentes, et les résultats n’en seront pas instantanés. Au reste, les entreprises ne pourront pas toutes attendre les nouvelles règles, internationales ou nationales, qui ont été promises lors du sommet de Washington. Qu’elles le veuillent ou non, les entreprises qui perdent des clients devront, elles, à défaut de trouver des partenaires mieux pourvus en liquidité, réduire substantiellement leurs dépenses, remettre à plus tard certains investissements, et procéder à des licenciements. Et même celles qui ne sont pas directement affectées par la récession devront, pour la plupart, se protéger de ses contrecoups. Car un phénomène insaisissable mais primordial frappe toutes les entreprises : la confiance a été perdue. Aucune loi, aucune régie d’État, encore moins « l’autorégulation », ne va la rétablir à brève échéance. À moins d’un changement radical dans les moeurs des directions d’entreprise, ce déficit de crédibilité sera même difficilement comblé dans les prochaines années. La « gouvernance », popularisée après le scandale d’Enron, s’étant révélée impuissante à prévenir la présente déconfiture, c’est là surtout que le changement reste crucial. Sans cette réforme, les secours de l’État — achat d’actions, garantie de prêt, congé fiscal, subventions — risquent d’être consentis en pure perte. Les élus auront, dit-on, à en surveiller étroitement l’usage. La tâche en sera plus malaisée qu’il n’y paraît. On tiendra ces élus responsables, le cas échéant, d’un gaspillage. Et ils seront aussi fort mal placés, en cas d’échec, pour jeter des blâmes. L’État ne devient « partenaire », en effet, qu’en abdiquant une partie de son rôle d’arbitre et de gardien de la sécurité publique. Les limites de l’intervention de l’État La présente crise met donc à nu non seulement les failles du libre marché, mais aussi les limites de l’intervention de l’État. Les gouvernements eux-mêmes ne perdent-ils pas le contrôle des organisations qu’ils créent ? De plus, au chapitre de l’intégrité, d’autres institutions sont restées dans l’ombre dont la vigilance sinon l’orientation s’est gravement affaiblie. On a mis en cause, par exemple, l’Autorité des marchés financiers. Certains ordres professionnels chargés de protéger le public contre l’inconduite de leurs membres s’acquittent aussi de plus en plus mal de cette responsabilité. Point n’est besoin d’être versé en finance ou en droit pour recenser les faiblesses humaines qui contribuent à des catastrophes comme celles qui secouent présentement les marchés. La complaisance, l’endettement, les attentes irréalistes, la cupidité sont souvent à la source de telles crises. Malheureusement, il n’est guère de loi ou d’autorité qui puisse les prohiber. Par contre, il est possible d’empêcher, par exemple, les conflits d’intérêts. Un professionnel ne doit pas agir en même temps pour deux clients aux intérêts opposés. C’est un cas classique, déjà résolu dans les règles d’éthique, sinon toujours respecté. Mais qu’en est-il du professionnel lui-même ? N’a-t-il toujours en vue que le seul intérêt de son client ? Plus d’un professionnel, hélas, sait aussi ménager son propre intérêt. Cette contradiction qui touchait depuis toujours les individus touche maintenant les sociétés de services professionnels. Pareille évolution n’est pas irréversible. Les mandats de conseiller juridique, d’analyste financier ou de vérificateur, s’ils étaient d’une durée limitée, prêteraient moins aux avis de complaisance, aux comptabilités acrobatiques ou à d’autres menus services requis de gestionnaires irresponsables. Les conseils d’administration, également, risqueraient moins alors de tomber sous l’influence malsaine d’« experts » incrustés dans la place. Dans le cas des comptables, les mandats de vérification sont présentement renouvelés de routine d’année en année. Il est trop tard, en cas de déconfiture d’une entreprise — ou d’une organisation parapublique — pour demander des comptes. Des investisseurs floués s’en prennent de nos jours à des bureaux professionnels qu’ils tiennent pour coresponsables de leurs malheurs. Quand on en est rendu à intenter des procès à des gens qui étaient chargés de prévenir les litiges, c’est que le régime de protection du public est un échec. *** redaction@ledevoir.com Jean-Claude Leclerc enseigne le journalisme à l’Université de Montréal.
  22. Au-delà des courbes de la Bourse, la crise financière a un impact réel sur les entreprises québécoises. Si un géant comme SNC-Lavalin estime pouvoir traverser sereinement la tempête, ce n'est pas le cas de plusieurs PME qui doivent trouver des fonds pour assurer leur survie. Pour en lire plus...
  23. Les deux candidats à la présidentielle ont mis en garde le Congrès face à un rejet du plan Paulson. Pour en lire plus...
  24. Le pdg de Transat A.T. s’en prend à Ottawa 18 septembre 2008 - 17h36 La Presse Canadienne Lia Lévesque Le président et chef de la direction de Transat A.T., Jean-Marc Eustache, reproche au gouvernement fédéral de ne pas se gêner pour soutenir l'industrie aéronautique, alors qu'il «saigne» les transporteurs aériens par certaines de ses mesures. «À l'heure actuelle, le gouvernement se démène pour soutenir ceux qui construisent des avions et saigne à blanc ceux sur qui il compte pour en acheter», a lancé jeudi M. Eustache lors d'une allocution devant le Cercle finance placement du Québec, à Montréal. Le pdg de Transat A. T. a profité de la campagne fédérale qui bat son plein pour adresser quelques messages bien sentis aux partis politiques fédéraux. Il accuse le gouvernement fédéral de ne pas comprendre l'importance économique de l'industrie aérienne et touristique au pays. Et il lui reproche aussi d'avoir implanté divers prélèvements et taxes qui se répercutent inévitablement sur le voyageur, ce qui nuit à la compétitivité du Canada sur la scène internationale. «Atterrir au Canada est plus cher qu'à peu près partout ailleurs dans le monde. Trois fois plus cher pour atterrir à Toronto qu'à Charles-de-Gaulle (à Paris). Trois fois plus cher aussi pour atterrir à Montréal qu'à Rome. Les transporteurs étrangers ont le choix d'aller ailleurs. Nous, on y perd en termes de flux touristiques et d'activité économique, mais cela ne semble pas déranger personne», s'est-il plaint. M. Eustache va jusqu'à dire que les voyageurs sont «forcés de subventionner l'État canadien chaque fois qu'ils prennent l'avion», puisque selon lui, une partie des taxes et prélèvements imposés aux voyageurs est conservée par le gouvernement pour d'autres fins. Il cite le cas des mesures de sécurité accrues dans les aéroports. «La sécurité est la responsabilité de l'État et profite à tous, mais au Canada, dans le cas du transport aérien, elle est financée par les voyageurs. Ne vous leurrez pas, on vous collecte pour la sécurité, mais en fait une bonne partie de ce qui est collecté ne sert pas du tout à la sécurité et s'en va tout simplement dans les coffres de l'État», a soutenu M. Eustache. Il reproche également au gouvernement de tolérer des règles du jeu différentes selon que le transporteur aérien soit soumis aux lois provinciales et fédérales ou seulement fédérales. Les transporteurs comme Transat, soumis à la Loi sur la protection du consommateur, une loi provinciale, doivent déposer de l'argent en fiducie pour protéger les clients qui achètent des billets. Or, les compagnies aériennes qui ne sont pas soumises à la loi québécoise n'ont pas à remplir cette exigence. Il cite également le cas des normes de publicité pour l'affichage des prix qui diffèrent dans certains cas. «Un seul domaine, une seule catégorie de produits, mais deux réglementations distinctes. Encore une fois un terrain de jeu où les dés sont pipés, comme le Canada les aime», s'est encore plaint M. Eustache. Malgré ce contexte qu'il décrit, Transat a affiché en 2008 une augmentation de 20 pour cent du nombre de clients par rapport à 2007. Transat emploie 6000 personnes dans huit pays. Son chiffre d'affaires atteignait 3 milliards $ en 2007.
  25. Vous est-il déjà arrivé de sortir d'une réunion avec la vague impression d'avoir perdu votre temps? Si c'est le cas, c'est que la réunion était mal préparée. Pour en lire plus...
×
×
  • Créer...