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  1. http://tourismexpress.com/nouvelles/haute-distinction-pour-le-w-montreal?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-2013-07-17&utm_content=haute-distinction-pour-le-w-montreal
  2. Ces photos date du Samedi 17 avril 1988. Cette journée devait être une date fatidique pour ces deux tours jumelles qui ont "décorés" le ciel de Montréal pendant plusieurs années. Le 17 avril, une seule tomba, l'autre suivi son destin deux semaines plus tard soit le 2 mai suivant. ....et j'y était (avec la petite caméra Minolta de mon père) ...... Quelques minutes avant le dinamitage de la première tour (Celle avec le lettrage "MIRON"). L'évènement avait attiré beaucoup de monde ainsi que plusieurs média. Ces deux-là avaient un point de vue de premier plan....au risque de ce blesser !! Le décompte est commencé.... Et BOUM, un peu de boucanne et ç'a commence a fléchir....et elle tombe.... Il n'en reste qu'une seule. Le décompte est maintenant commencé pour elle aussi. BOUM....un peu de boucanne mais elle ne veut pas tomber !! Les artificiers en viendront a bout deux semaines plus tard, le 2 mai 1988.
  3. http://www.spimmobilier.com/avenir.html LES TERRASSES OTWAY Réalisées par SP Immobilier, concepteur du projet Les terrasses Cherrier et Les terrasses Chambord dont le développement est synonyme de bon goût, d’'originalité et de qualité. Les terrasses Otway sauront vous séduire par son style moderne et ses matériaux haut de gamme. Situés en plein coeur du Mile End à deux pas de la rue Bernard et la rue Laurier ces condos de prestige vous offriront les attraits et le charme de Montréal.
  4. http://plus.lapresse.ca/screens/48d1-8828-516c613c-9f83-2cefac1c6068%7C_0.html MARIE-EVE MORASSE LA PRESSE Plusieurs nouvelles tours s’élèveront au centre-ville de Montréal au cours des années à venir, ce qui ajoutera des centaines d’unités d’habitation et changera le paysage de la métropole. Quelles traces ces constructions laisseront-elles sur le plan architectural? Nous avons demandé à deux observateurs aguerris de nous faire part de leur appréciation de projets qui, pour l’instant, ne peuvent être observés que sur papier. Membre fondateur du Centre de design de l’Université du Québec à Montréal et plus récemment auteur du livre Design?, Frédéric Metz estime d’entrée de jeu que les projets qui lui ont été soumis ne vont pas «relever le niveau visuel de qualité à Montréal». Nous lui avons demandé de nous donner ses impressions de l'Icône, tour de 38 étages, de la Tour des Canadiens et de L’Avenue, qui compteront chacune 50 étages, et du surprenant Peterson, avec ses balcons aux formes arrondies. Des critiques... Selon Frédéric Metz, ces nouvelles tours ont un point commun: la peur d’être simple. «J’aimerais voir quelque chose à la Mies van der Rohe, ou quelque chose d’audacieux comme on a fait pour le Chrysler Building: il a prouvé à long terme qu’il était très beau, il a une sorte de symétrie, une âme», dit-il. Le directeur des politiques d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, aurait également souhaité que ces futures constructions se distinguent davantage. Que l’on n’ait pas l’impression qu’elles puissent «aller n’importe où, y compris au Kazakhstan». Celles qui s’élèveront autour du Centre Bell auraient pu jouer de plus d’audace, selon lui. «Les projets autour du Centre Bell, c’est amusant, mais ce sont des jeux académiques de volume. On se demande, par exemple, quelle est la qualité novatrice d’un bâtiment comme La Tour des Canadiens. Il s’agit pourtant d’un lieu stratégique : on est sur le bord du talus et il y a une visibilité gigantesque qui va se développer avec ce bâtiment. Ç'aurait peut-être été un endroit pour essayer des choses plus sculpturales. Ce qui ne veut pas dire qu'on aurait pu faire n’importe quoi.» Situées dans le même secteur, l’Icône et l’Avenue sont loin de trouver grâce aux yeux de Frédéric Metz. L'Icône, en particulier. «On ne sait pas trop où s’en vont toutes ces tours, c’est compliqué pour rien! Pourquoi faire des choses avec un angle au lieu de faire un bloc monolithique qui est clean, qui est beau?» Et des compliments! Un peu plus à l’est, dans le Quartier des spectacles, s’élèvera Le Peterson, dont l’architecture passe difficilement inaperçue en raison de ses balcons en forme de vagues. C’est celui qui s’est attiré des compliments de nos observateurs. Sur papier, les promoteurs ont su exploiter un terrain «ingrat», dit Dinu Bumbaru. «Je pense que c’est celui qui tire le plus partie de son environnement. C’est un endroit où on n’imaginerait pas avoir un tel bâtiment, c’est situé dans un coin, dans une rue en coude. Mais ils le font émerger et ça risque d’être intéressant et de contribuer au paysage urbain», dit-il. Frédéric Metz abonde et note «l’audace et une curiosité du promoteur et de l’architecte». «En maquette, Le Peterson est beau et il est bien encastré dans les vieux bâtiments de la rue Bleury. Il y a une innovation dans le bâtiment que l’on voit rarement à Montréal et que j’accepte avec plaisir», dit-il. Tout en précisant qu’il n’y habiterait jamais... Et dans 20 ans? Que dira-t-on de ces projets dans quelques décennies, quand ils auront été construits et qu’on s’y sera habitués? Vieilliront-ils bien? La qualité des matériaux utilisés dans leur construction sera en partie garante de leur avenir, précisent Frédéric Metz et Dinu Bumbaru. «Ça prend de la bonne construction. Sur les galeries de photos qui nous présentent ces projets, l’hiver ne semble pas présent à Montréal. On sait bien qu’il faut que ça puisse tenir le coup : le choix des matériaux, leur qualité, l’assemblage : c’est très important. Surtout qu’on a affaire à des volumes qui vont être complexes d’entretien», dit Dinu Bumbaru. «Le bâtiment peut bien ou mal vieillir selon les matériaux. Mais en tant que forme, ils ne vont pas bien vieillir. Aucun. Pour La Tour des Canadiens, ce sera peut-être plus facile, car c’est la plus simple.» Plus de cohérence Dans le secteur du Centre Bell et de la gare Windsor, le directeur des politiques d'Héritage Montréal croit qu'il aurait fallu une vue d'ensemble avant d'approuver tous ces projets individuellement, ce qui aurait rendu le tout plus intéressant. «Est-ce que nos municipalités sont équipées pour exiger de la qualité architecturale pour des bâtiments aussi imposants? Le réglementaire a ses limites, et, parfois, ça prendrait des champions de l'architecture impliqués, pas simplement des gens qui appliquent de la réglementation et des comités qui essaient d’éviter le pire», dit Dinu Bumbaru, pour qui construire en ville doit être considéré comme un privilège.
  5. Au Québec Loblaw investit près de 100 millions $ Agence QMI 09/04/2013 11h42 BRAMPTON, Ontario – L’épicier Loblaw a annoncé des investissements de près de 100 millions $ au Québec pour revamper des magasins sous les bannières Provigo, Loblaws, Maxi et Maxi & Cie. Ces investissements vont se traduire par la création d’une centaine d’emplois permanents dans le réseau québécois du géant canadien de l'alimentation. Loblaw entend créer un nouveau concept de magasins Provigo et Loblaws dans différentes régions du Québec. En plus d’un nouveau magasin Provigo à Sherbrooke, les magasins Provigo Prieur (Ahuntsic) et de Boucherville seront rénovés, de même que les Loblaws de Magog, Saint-Bruno et Saint-Sauveur. Par ailleurs, le magasin Loblaw de Kirkland deviendra le magasin phare représentant le nouveau modèle de magasin conventionnel de l’entreprise au Québec. Plusieurs magasins exploités sous les bannières Maxi et Maxi & Cie seront réaménagés et feront l'objet d'ajouts d'équipements. Selon Pierre Dandoy, vice-président principal, Exploitation, Provigo et Loblaws, les équipes de Loblaw ont parcouru plusieurs continents «pour y identifier les meilleures pratiques et proposer l'expérience la plus riche qui soit en magasin». «Les Québécois aiment cuisiner et se réunir en famille ou entre amis autour d'une bonne table et d'aliments frais de qualité supérieure provenant de chez nous, a-t-il dit. Ces importantes considérations sont au cœur même de notre nouveau concept de magasins et de l'offre de produits qu'on y retrouvera.» Loblaw s’attend à ce qu’une centaine de travailleurs de la construction soient embauchés pour réaliser les travaux.
  6. http://mtlunescodesign.com/fr/projet/Portes-Ouvertes-Design-Montreal Montréal est une ville où le design et les designers - qu’ils soient des domaines de l’architecture ou du design d’intérieur, industriel, graphique, ou de la mode - représentent une force dynamique de la vie culturelle et économique. En juin 2006, Montréal a été désignée Ville UNESCO de design et fait désormais partie du Réseau des villes créatives de l'Alliance globale pour la diversité culturelle mis en place par l'UNESCO en 2004. Cette désignation décernée par l’UNESCO, tant sur la base des actifs que du potentiel de développement de la métropole montréalaise en architecture et en design, doit aujourd’hui être comprise et appropriée par les montréalais. La validation du titre Montréal, Ville UNESCO de design auprès des citoyens passe par la poursuite du travail de diffusion, de vulgarisation et de sensibilisation à la qualité en design et en architecture entrepris avec succès depuis 1998 par l’administration municipale au moyen de Commerce Design Montréal. Le concept même des Portes Ouvertes Design Montréal hautement public et accessible, à l’instar des Journées des Musées montréalais ou de la Culture, ou des circuits Commerce Design Montréal, est de faire [re]découvrir le design et les designers aux montréalais de façon à ce qu’ils s’approprient et soient fiers de la désignation UNESCO tout en devenant plus intéressés par ceux et celles qui façonnent leur quotidien. Depuis 2007, le bureau Design Montréal de la Ville de Montréal prend le parti d’ouvrir ces Portes ouvertes la première fin de semaine du mois de mai à toutes les disciplines du design, avec emphase sur celles qui ont un plus grand impact sur le cadre de vie montréalais (design de ville). L’originalité des Portes Ouvertes Design Montréal est de s’appuyer sur une sélection déjà existante de projets et de professionnels montréalais qui, chaque année, se distinguent dans le cadre de prix et concours d’architecture et de design crédibles, nationaux, voire internationaux. Ces lauréats restent trop souvent méconnus du public, la promotion des concours étant souvent limitée à un cercle réduit d’initiés. L’idée des Portes Ouvertes Design Montréal est de mettre fortement en lumière tous ces lauréats montréalais (concepteurs et projets) qui justifient, alimentent et sont les meilleurs ambassadeurs de Montréal Ville UNESCO de design. L’événement a pour but de : développer une culture de la qualité en architecture et en design : sensibiliser, éduquer et élever les exigences des montréalais de façon à créer une plus forte demande pour des projets innovants et de qualité démocratiser l’accès à l’architecture et au design en resituant ces professions et leur production dans le quotidien des montréalais faire découvrir au public les métiers du design et de l’architecture, défaire les préjugés envers ces professions et démontrer la richesse, la diversité et le talent de l’offre montréalaisefaire connaître la récente désignation de Montréal au titre de Ville UNESCO de design, en expliquer les fondements et développer la fierté du public situer l’action de Design Montréal comme une valeur ajoutée pour les organismes du milieu qui contribue au rayonnement de leur concours et à la notoriété de leurs lauréats
  7. Nouveau projet dans Ahuntsic, conversion de deux immeubles commercial/industriels sur Papineau en condos. http://www.innovacondos.com/fr/index.php http://www.guidehabitation.ca/fr/5615/innova-condos/ Ça remplacera ces deux édifices: http://maps.google.com/?ll=45.564948,-73.645998&spn=0.001594,0.003484&t=h&z=19&layer=c&cbll=45.564991,-73.646098&panoid=a4nPim3An1EJycSEZtbeJQ&cbp=12,21.41,,0,0.42
  8. Archives de Montréal par l'entremise du projet de "Montréal, Ville Ouverte" nous offre plus de 3900 photos de 3262x3300 pixels chacunes qui, une fois toute ensemble, vous donnerais une IMMENSE image aérienne de Montréal tel que vu en 1947-49. Si toutes les photos étais attaché, cela donnerais une photos de 205 506 pixels x 207 000 pixels. Pour ceux qui ne s'y connaissent pas en informatique ou en photographie numérique.... c'est grand en crisse !!!!!!! Ceci étant dit, malgré une idée des lignes de survol selon la carte sur le site de données Montréal. Il est difficile de trouver où on se retrouve, mais si comme moi, vous êtes un peu un weirdo d'histoire, vous pouvez regarder ces photos pendant des heures litérallement!!!! Je me promet d'essayer de "stitcher" toutes ces photos un jour ou l'autre. Téléchargez ce fichier excel qui contient les 3920 liens de téléchargement. http://archivesdemontreal.com/greffe/vues-aeriennes-archives/data.zip (Fichier Zip incluant fichier excell et Open Office) Archives de Montréal http://archivesdemontreal.com/2013/02/23/des-vues-aeriennes-de-lile-de-montreal-entre-1947-et-1949/ Montréal, Ville Ouverte http://donnees.ville.montreal.qc.ca/fiche/vues-aeriennes-archives/ "Avertissement.... Orgasme Historique"
  9. Malek

    Bruits en ville

    Rosemont s'attaque à la cacophonie urbaine Les Montréalais irrités par le bruit de la thermopompe du voisin ou du bar au coin de la rue ont de nouveaux alliés dans Rosemont-La Petite-Patrie: un inspecteur attitré, équipé d'un tout nouveau sonomètre et d'un logiciel conçu par l'École polytechnique. L'arrondissement dirigé par le maire François Croteau a du même souffle annoncé hier une série de mesures destinées à lutter contre le bruit dans les quartiers résidentiels. Les normes, les plus sévères des neuf arrondissements de l'ancienne Ville de Montréal, interdiront dorénavant les sons de plus de 55 décibels le jour et 45 décibels la nuit au lieu de 60 et 50 décibels auparavant. Il s'agit des limites déjà imposées dans des villes comme Toronto et Vancouver. Les amendes s'établiront de 300$ à 2000$ en cas de récidive. «Il y a un problème de bruit de plus en plus important dans Rosemont-La Petite-Patrie, avec le boom immobilier et l'augmentation de l'activité commerciale, a expliqué le maire Croteau en point de presse. Les plaintes sont en hausse. L'objectif est d'agir sur les bruits récurrents qui dérangent les résidants.» Montréal «ne sera jamais Saint-Tite» et «on ne s'attend pas à ce qu'on puisse entendre uniquement le chant des hirondelles et le son des criquets l'été», admet le maire. Mais avec 136 plaintes l'an dernier, dont 46 concernant des systèmes de ventilation souvent désuets ou mal installés, l'arrondissement estimait nécessaire de prendre le taureau par les cornes. Projet de 30 000$ Depuis plusieurs années, les neuf arrondissements de l'ex-Ville n'ont plus d'inspecteur attitré uniquement aux plaintes relatives au bruit, explique-t-il. Rosemont «défriche le terrain pour les autres» et en embauchera un, qui s'occupera par ailleurs aussi des chiens. En collaboration avec l'École polytechnique, on a conçu un logiciel qui permet de gérer la formule complexe d'évaluation des décibels en fonction de la température, du bruit de fond et de la distance. Muni d'un sonomètre, l'inspecteur pourra donc évaluer si le bruit qui fait l'objet d'une plainte enfreint le règlement. Le coût de l'appareil, du logiciel et du partenariat avec Polytechnique est d'environ 30 000$. «Pour Montréal, c'est une première. On veut intervenir rapidement au lieu de laisser des situations pénibles perdurer pendant deux ou trois ans, dit le maire Croteau. Ça peut être excessivement dérangeant d'avoir un bruit qui vous empêche de dormir et peut même causer des problèmes psychosomatiques.» Les citoyens pourront appeler le 311 s'ils ont une plainte à formuler. L'arrondissement communiquera alors avec l'auteur du bruit et tentera de régler le dossier à l'amiable, «comme se règle la majorité des dossiers», précise M. Croteau. Ce n'est qu'après un délai de 30 jours, si le bruit illégal perdure, qu'un constat d'infraction sera délivré. Ces nouvelles règles, précise-t-il, ne concernent que les secteurs résidentiels. Pour les chantiers de construction, par exemple, de nouveaux règlements interdisant notamment les travaux après 19h et le dimanche sont en place depuis plus d'un an. «Notre rôle n'est pas d'appliquer les règlements à la lettre; il y a une question de jugement, dit le maire. On veut avoir les outils pour appliquer ces règlements en garantissant qu'on pourra festoyer sur nos terrasses l'été tout en respectant le voisinage.» http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201301/14/01-4611224-rosemont-sattaque-a-la-cacophonie-urbaine.php
  10. Recyc-Québec Les Québécois produisent moins de déchets Agence QMI Jean-Luc Lavallée 11/12/2012 17h49 Les Québécois ont produit 746 kg de déchets par habitant en 2011, une baisse significative de 14,5 % par rapport à 2008. Il s'agit de la diminution la plus importante observée depuis vingt ans. Ces nouvelles statistiques réjouissent Recyc-Québec, qui a rendu public mardi son bilan 2010-2011 de la gestion des matières résiduelles. Trois ans plus tôt, à titre comparatif, les Québécois produisaient 872 kg de matières destinées à l'enfouissement ou à l'incinérateur par personne, soit 126 kg de plus. En 2011, près de 5,9 millions de tonnes de matières résiduelles ont été éliminées au Québec. Ces chiffres incluent les déchets domestiques et les déchets humides (boues municipales). En tonnage brut, cela représente une baisse de 13 %. «Nous devons être très fiers des progrès accomplis, cette baisse inédite confirme que le Québec poursuit la tendance de réduction», a dit la PDG de Recyc-Québec, Ginette Bureau. L'objectif de 700 kg, fixé pour 2015 dans la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles semble à portée de main. Autre chiffre percutant : le nombre de lieux d'élimination en activité a diminué de 75 % depuis 2008. Si les Québécois produisent moins de déchets, ils recyclent forcément davantage. En 2010, les 38 centres de tri de la province ont franchi le cap du million de tonnes (1 041 000 tonnes) de matières récupérées. Cela représente une augmentation de 13 % en deux ans. Le taux global de mise en valeur des matières issues de la collecte sélective résidentielle a atteint 59 % (75 % pour le papier et le carton, 53 % pour le verre, 37 % pour le métal, 16 % pour le plastique). L'objectif est d'atteindre 70 % en 2015. Seule ombre au tableau : les résidus verts et alimentaires prennent encore le chemin de la poubelle dans 88 % des cas. Ces matières compostables occupent toujours le haut du pavé au chapitre de l'élimination puisqu'elles représentent 41 % des matières destinées à l'enfouissement ou l'incinération. Globalement, le taux de récupération des matières organiques (en incluant les boues) se situe à seulement 18 %, à des années-lumière de l'objectif ambitieux de 60 % pour 2015. Recyc-Québec reconnaît d'ailleurs l'ampleur de la tâche. «C'est vraiment le défi des prochaines années pour le Québec que d'essayer de gérer ses matières organiques», a indiqué Erwanne Plisson, conseillère en communication chez Recyc-Québec.
  11. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201211/12/01-4593085-infrastructures-pauline-marois-met-les-freins.php L'appel d'offres principal pour l'échangeur Turcot devait être lancé le printemps dernier; il le sera plutôt à la fin de l'année ou au début de 2013, dans le but de réduire les dépenses. PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE DENIS LESSARD La Presse (Québec) Étranglé par une facture de 44 milliards pour ses projets d'infrastructures dans les cinq prochaines années, le gouvernement Marois appliquera les freins sur des dizaines de projets de construction des ministères des Transports, de la Santé et de l'Éducation - des immobilisations annoncées, mais dont les travaux n'étaient pas encore amorcés. Selon les informations obtenues par La Presse, à la suite des conclusions d'une évaluation réalisée par KPMG pour le compte d'Infrastructures Québec, le Conseil du Trésor posera de nouvelles balises plus serrées pour stopper la flambée des coûts des mégaprojets - notamment l'échangeur Turcot et le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Ces décisions doivent être annoncées par le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, dans le cadre du Plan quinquennal d'investissements qui fera partie des crédits budgétaires rendus publics en marge du budget de Nicolas Marceau, mardi prochain. Dans le cas de l'échangeur Turcot, le projet a d'abord été annoncé à 1,4 milliard sous le gouvernement libéral; la facture officielle a grimpé à 3 milliards, mais le compteur continue de tourner. «En route» pour 4 milliards, on appliquera donc les freins. «Le gouvernement n'acceptera pas de mettre autant d'argent.» Québec dira aux soumissionnaires qu'il y aura un «plafond» et qu'ils devront proposer un «scénario d'optimisation» du projet. L'appel d'offres principal n'est pas encore lancé pour ce mégaprojet. Québec s'assurera que le coût de l'aventure sera révisé avant d'aller de l'avant, ont indiqué à La Presse des sources gouvernementales. La série de travaux préparatoires et les mesures destinées à rendre le projet plus acceptable ont fait grimper la facture. L'appel d'offres principal devait être lancé le printemps dernier; il le sera plutôt à la fin de l'année ou au début de 2013. Refaire les calculs pour le CHUM Même topo pour le CHUM. D'abord annoncée à 840 millions, la facture s'élève officiellement à 1,6 milliard - en route vers 2 milliards. Cette fois encore, comme le projet est très avancé, il n'est pas question de reculer. Au Trésor, on demandera néanmoins aux responsables du projet de refaire leurs calculs pour réduire les coûts. Québec veut diminuer, au cours des cinq prochaines années, ses engagements en immobilisations. Dans le cas de plusieurs projets en cours, il est trop tard pour freiner les dépenses. Parmi la vingtaine de projets soumis à KPMG, on trouve la route des monts Otish, élément important du Plan Nord. Ce projet nécessitait le transport par hélicoptère de matériaux, parce qu'on doit travailler sur plusieurs tronçons simultanément pour respecter les échéanciers. Ce seul projet a vu son coût grimper de 260 à 471 millions. KPMG doit déterminer, dans le processus de décision des projets, les causes de la flambée des coûts. C'est 44 milliards d'investissements que Québec prévoyait faire en cinq ans. Déjà, dans le dernier budget Bachand, on prévoyait réduire ces engagements de 500 millions pour les années à venir. On repoussera donc tout ce qui n'est pas déjà engagé. On s'attend à ce que les ministères montent au créneau, mais on leur rappellera qu'il y a quelques années, Québec ne dépensait que 10 milliards sur cinq ans. Une longue attente en santé Dans le réseau de la santé, ce sera l'hécatombe, particulièrement dans la région de Montréal, où près de 2 milliards d'investissements en infrastructures étaient attendus. Au Ministère, on comprend que, dans bien des cas, si on reporte un projet officiellement d'un an, l'attente sera dans les faits beaucoup plus longue. Sous le gouvernement Charest, on annonçait beaucoup de projets sans nécessairement budgéter les fonds nécessaires, soutient-on dans les coulisses au sein du gouvernement Marois. Des projets comme les phases deux, trois et quatre de l'Hôpital général juif - une facture de plus de 250 millions - ont été «annoncés», mais pourraient être mis en suspens. Quant à l'agrandissement de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, il serait carrément «sur les brakes», affirme une source à l'interne. Parmi les engagements aussi «en suspens», notons un pavillon supplémentaire à l'hôpital Charles-LeMoyne, l'agrandissement de la Cité de la santé de Laval et un hôpital complètement rénové à Saint-Jérôme. Dans tous ces cas, aucun appel d'offres n'a été lancé. Ces changements auront un impact important sur le plan des effectifs médicaux. À la Cité-de-la-Santé, par exemple, le bloc opératoire est déjà utilisé à 100%; on ne pourra y accueillir de nouveaux médecins à moins de procéder aux agrandissements prévus. L'ex-ministre Yves Bolduc avait publiquement annoncé l'agrandissement des urgences de l'hôpital d'Alma et l'ajout de 140 lits à Le Gardeur, des projets appuyés par le Parti québécois qui risquent aussi de se retrouver sur la glace, confie-t-on dans le réseau de la santé. En éducation, on parle de projets réduits et moins nombreux. Ainsi, le Centre des sciences de l'Université de Montréal était prévu, mais comme les travaux ne sont pas entamés, on voudra certainement revoir les coûts.
  12. http://affaires.lapresse.ca/economie/201210/24/01-4586395-economie-numerique-un-fonds-francais-debarque-a-montreal.php
  13. Ruelles vertes La nature reprend sa place Agence QMI Emmanuel Delacour 31/05/2012 19h35 MONTRÉAL – De petits trésors se cachent dans les ruelles du Plateau-Mont-Royal. Une agence de visites guidées à Montréal entreprend de dévoiler ces joyaux verdoyants méconnus. Lors des fins de semaine de juin, Ivan Drouin fera découvrir aux curieux quelques ruelles verdies par la Ville de Montréal et par ses citoyens. «C'est une exploration qui commence avec l'histoire urbaine de la métropole. J'explique aux gens comment l'aménagement des jardins et des ruelles a évolué depuis les maisons coloniales françaises, les manoirs anglais, et les habitations de l'époque industrielle», étale M. Drouin. À partir de ce petit retour en arrière les explorateurs des allées apprennent comment au fil du temps, la ruelle, qui était utilisée par divers services tels que les livreurs de charbon et les vendeurs de guenilles, perdra sa vocation pratique. Délaissée par les travailleurs, la ruelle a été quelque peu désertée au cours des années. Effet boule de neige Toutefois, depuis les années 1970 quelques citoyens ont décidé de faire tomber les palissades de leur cour arrière pour que la flore n'y soit plus restreinte, mais qu'elle s'étende à la ruelle. Ainsi, c'est un mouvement communautaire a pris naissance et a fait boule de neige dans les quartiers. «Quand les gens voient une belle ruelle verte, l'envie leur prend d'embellir à leur tour l'espace public. Bien évidemment, il faut des personnes précurseurs, prêtes à engendrer le mouvement, car c'est beaucoup de travail», explique M. Drouin. C'est en effet à la sueur de leur front que de simples citoyens entreprennent de transformer leur allée. Pour que l'arrondissement s'implique, il faut souvent que deux propriétaires proposent le projet en passant par leur écoquartier. L'arrondissement demande parfois un accord signé de 60 % jusqu'à 90 % des propriétaires des bâtiments de la ruelle concernée. «Il faut un plan d'aménagement, un échéancier, une coupe du béton. Le processus prend deux années au minimum. Et une fois que tout cela est fait, ce n'est pas fini, il faut qu'un comité de ruelle s'occupe de son entretien», souligne M. Drouin. Les réseaux sociaux ont toutefois facilité le processus, puisqu'un simple clic sur Facebook permet désormais aux membres de ces regroupements de savoir quand se feront la prochaine semaison ou les grandes périodes d'arrosage. C'est avec des essais et des erreurs que ceux-ci ont parfois transformé leur allée bétonnée en véritable chemin à faire rougir de jalousie les vallons irlandais. Meilleure qualité de vie Au-delà de l'aspect esthétique, ces ruelles aménagées semblent améliorer la qualité de vie des résidents. «Quand elles sont propres et verdies, les automobilistes sont moins tentés à passer dans les ruelles, ce qui diminue la circulation et le bruit. De plus, il y a moins de criminalité, moins de gens qui consomment de la drogue le soir, parce qu'ils constatent que les résidents surveillent et tiennent à leur petit passage», affirme M. Drouin. Plus d'information sur les visites des ruelles vertes du Plateau-Mont-Royal est disponible sur le site tourskaleidoscope.com.
  14. http://www.faubourgvillemarie.ca/Actualites/Vos-Nouvelles/2012-05-09/article-2974402/Sainte-Catherine-sera-pietonne-dans-le-Quartier-des-spectacles/1 La rue Sainte-Catherine sera piétonnisée de la rue De Bleury à Saint-Laurent du 17 mai au 3 septembre. Ceci vient s'ajouter à la portion St-Hubert / Papineau qui est déjà piétonnière depuis quelques années déjà, mais qui a été amputée de la portion longeant le parc Émilie-Gamelin. Croyez-vous qu'il aurait été viable/souhaitable d'effectuer la jonction entre ces deux portions piétonnières? Et concernant la sécurisation du secteur Émilie-Gamelin, croyez-vous que c'est une bonne idée d'éviter le sujet en repoussant la portion piétonne vers l'est?
  15. Publié le 02 mai 2012 à 11h11 | Mis à jour le 02 mai 2012 à 11h11 Les micro-algues, une alternative qui prend forme Jean-Louis Santini Agence France-Presse Washington Les micro-algues, source de biocarburant pouvant se substituer au pétrole, devraient bientôt voir leur potentiel se libérer grâce à des investissements et des technologies innovantes d'extraction, jugent des experts aux États-Unis. Selon un rapport du ministère de l'Énergie, les micro-algues pourraient à terme remplacer jusqu'à 17% des importations pétrolières américaines. Ce ministère soutient plus de 30 projets visant à produire du biocarburant avec des micro-algues qui représentent au total 85 millions de dollars d'investissements, dont le plus récent a été annoncé en février par le président Barack Obama. «Nous avons réalisé une étude montrant que le carburant -essence ou gazole- tiré des micro-algues pourrait être produit pour seulement 2,28 dollars le gallon» (3,78 litres), affirme à l'AFP Riggs Eckelberry, PDG de la firme américaine Originoil, soit près de deux fois moins que le prix actuel à la pompe. Originoil est une des sociétés aux États-Unis avec Sapphire Energy, dans laquelle Bill Gates a investi, qui ont mis au point des technologies d'extraction rentables du carburant produit par ces micro-organismes marins. Les compagnies pétrolières Exxon et Shell parient également sur le potentiel prometteur des micro-algues via leur partenariat avec Synthetic Genomics et Cellana respectivement. «Aux États-Unis, les biocarburants tirés des algues seront d'abord produits pour les militaires et le transport aérien. Il faudra de ce fait probablement attendre le début de la prochaine décennie pour une distribution à grande échelle pour les automobilistes», explique le patron d'Originoil. «La Marine américaine seule prévoit de remplacer, dans les huit prochaines années, 50% de sa consommation de carburant avec des biocarburants qui ne sont pas en concurrence avec des cultures pour l'alimentation humaine. Il table sur les micro-algues», rappelle-t-il. Mais avant de pouvoir «mélanger ce biocarburant issu des micro-algues avec des hydrocarbures, il faut les standardiser», précise Riggs Eckelberry. À cette fin, sa firme a conclu un accord de recherche en décembre 2011 avec le ministère de l'Énergie. Comparativement aux autres sources de biocarburant, ces micro-organismes sont beaucoup plus productifs, avec un rendement virtuel à l'hectare allant jusqu'à 25 000 litres contre 6000 litres pour l'huile de palme, la plus productive actuellement en exploitation, selon des experts. Contrairement au maïs, la production de biocarburant par micro-algues «n'a aucun impact sur la production alimentaire ou la disponibilité d'eau fraîche», souligne Riggs Eckelberry. «Hautement productifs, ces micro-organismes unicellulaires se développent si vite qu'ils sont récoltés quotidiennement et se plaisent à se reproduire dans les eaux usées chargées en nitrate, ou salées de l'océan.» Les micro-algues recourent aussi à la photosynthèse et consomment beaucoup de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre. Elles produisent de surcroît une grande variété de molécules riches en substances biochimiques qui ont de nombreuses applications dans la production alimentaire et la pharmacie. Originoil met déjà en application sa technologie d'extraction non-chimique du carburant des micro-algues dans un projet en Australie et en France avec la société Ennesys. Il s'agit de la construction de deux immeubles de bureaux dans le quartier de la Défense, près de Paris, capables de produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment en utilisant leurs eaux usées chargées en CO2 et en nitrate pour cultiver des micro-algues qui produiront du biocarburant pouvant générer de l'électricité à un coût très faible.
  16. http://www.lapresse.ca/vivre/cuisine/restaurants/201205/04/01-4522129-la-restauration-mobile-demenage.php
  17. Le Silo no 5, citadelle numérique? Le Silo no 5 de la Pointe-au-Moulin, à l’ouest du Vieux-Port de Montréal, aurait tout ce qu’il faut pour devenir un centre très recherché de stockage de serveurs informatiques. L'effet vient avec la cause. La numérisation de nos vies quotidiennes fait, partout sur la planète, s'empiler des serveurs informatiques dans d'immenses entrepôts baptisés data centers. Ce marché du stockage explose. Il sourit également au Québec, à son climat nordique et même à des éléments de son patrimoine. Un silo à grain construit avant les Années folles peut-il devenir un symbole fort de la modernité? C'est le pari que veut relever la compagnie Vert.Com qui, depuis quelques mois, propose une drôle de transformation dans le Vieux port de Montréal: celle du Silo à grain no 5 en... centre de données — data center, comme disent les Anglos —, ces entrepôts de serveurs informatiques qui se multiplient pour répondre au flux grandissant à un rythme exponentiel d'informations numériques produit chaque jour par l'humanité. Baptisé Siloctet, le projet, sur les tables à dessin, consiste en l'installation de 112 000 serveurs informatiques savamment placés à la verticale dans les 44 espaces cylindriques totalement désaffectés depuis 1994 de l'annexe B1. Il attend toujours, pour prendre forme, le feu vert de la Société immobilière du Canada (SIC), propriétaire des lieux depuis 2010. Unir le monde du grain à celui de la communication numérique qui s'écrit sur iPhone et iPad: l'idée semble folle, mais elle est surtout cohérente, assure Éric Mateu, responsable du projet, puisque «les grains et les données informatiques ont besoin finalement du même environnement pour leur conservation», dit-il. «Cela va donner aussi une nouvelle vie à ce vestige industriel», tout en inscrivant Montréal dans un présent numérique qui aurait tout pour sourire au Québec. «En matière d'installation de centres de données, il y a un intérêt marqué pour le Québec qui se retrouve dans la liste des cinq endroits les plus prometteurs au monde, avec l'Islande, la Norvège, la Finlande et la Suède», résume M. Mateu. Et le coût de l'énergie qui prévaut ici — les centres de données sont énergivores —, les hivers et les lois moins intrusives en matière de surveillance électronique ne sont pas étrangers à la chose... Environnement et Patriot Act C'est qu'en se multipliant, les serveurs informatiques commencent en effet à mettre une pression énorme sur l'environnement partout sur la planète. Pour cause. Les centres de données sont en effet de gros consommateurs d'énergie, pour faire fonctionner ces concentrations de serveurs, mais aussi pour assurer leur refroidissement par climatisation. Les pays nordiques, avec leurs climats typiques se présentent désormais comme des lieux de prédilection pour l'implantation de ces centres, et encore plus quand les ressources énergétiques y sont à bon prix. Mais il y a plus. Plusieurs entreprises européennes qui jusqu'à maintenant allaient déposer des données numériques dans des centres de données aux États-Unis commencent à réviser cette décision, au bénéfice du Québec, et ce, pour plus de sécurité et... de confidentialité, prétend M. Mateu. La raison? Le Patriot Act, cette législation américaine adoptée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 et qui renforce le pouvoir des autorités dans les mondes numériques, entre autres. «Dans ce cadre légal, dit-il, le FBI peut entrer dans les serveurs des centres de données sans trop de difficulté, ce qui fait réfléchir des entreprises européennes qui s'en servent pour y conserver des copies de sauvegarde de leurs brevets, de leurs plans, de leurs rapports, de leurs communications internes.» Une prolifération logique Les effets de cette nouvelle délocalisation des données commencent d'ailleurs à se faire sentir, comme en témoigne l'inauguration au début de l'année d'un nouveau centre de données à Beauharnois, dans la région de Montréal. La compagnie française OVH est derrière ce projet qui, à terme, pourrait rassembler sur le site de l'ancienne usine de Rio Tinto Alcan, dans cette petite ville de 12 000 âmes, pas moins de 360 000 serveurs informatiques. Au même moment, Technoparc Montréal et Canix Colo, une boîte canadienne spécialisée en traitement de données, planchent également sur un projet de vaste entrepôt de serveurs dans le sud de la métropole. «Ce n'est pas un phénomène de mode, résume M. Mateu. C'est une réponse normale à un besoin logique» alimenté chaque jour par les usagers de technologies de communication, internautes et entreprises qui revendiquent une existence en ligne. Pause technique: en faisant se multiplier dans l'environnement social toujours plus d'appareils de communication portable (tablettes, téléphones intelligents), en succombant à l'appel de l'informatique en nuage qui permet le fonctionnement de blogues, de la plupart des services de Google, de Facebook, de Twitter, de YouTube... les humains encouragent de manière naturelle la multiplication de données numériques et, du coup, des serveurs permettant de stocker ces données. «Les appareils que nous utilisons, pour être toujours plus petits, doivent réduire leur capacité de stockage. Or, quand on dématérialise cette capacité dans nos outils de communication, il faut la rematérialiser ailleurs, dans le nuage [informatique] qui, lui, a une existence physique: le centre de données». Les chiffres sont étourdissants. Selon CISCO, en 2015, nos vies numériques devraient entraîner la conservation dans les seuls centres de données de la compagnie de 4,8 zettabytes de données informatiques — une valeur astronomique —, soit trois fois plus que la quantité évaluée l'an dernier à 1,5 zettabytes. Sur l'ensemble de la planète, ces flux d'informations en format numérique se mesurent désormais en millions d'exabytes, dont quelques milliers pourraient bien un jour passer par un des 44 cylindres du Silo no 5 de Montréal. Le lieu, qui trône depuis le début du siècle dernier sur la Pointe-au-Moulin à Montréal, n'a jamais réussi à trouver son deuxième souffle après une fermeture complète il y a près de 20 ans. Des transformations en musée, en hôtel et même en climatiseur géant ont été envisagées. En vain. «Le centre de données est sans doute le seul capable de donner une valeur économique à ce bâtiment tout en respectant sa nature», prétend M. Mateu qui évalue entre 150 et 200 millions de dollars le coût d'implantation de ce centre de données à la verticale. Mieux, l'endroit viendrait du coup soustraire de l'environnement un énième centre de données qui, construit de manière traditionnelle, occupe de grandes surfaces au sol. «On voit donc l'intérêt d'investir des bâtiments désaffectés pour les centres de données, comme cela a été fait dans une partie du vieux port de New York, dit-il. Construit au sol, Siloctet occuperait l'équivalent de cinq terrains de football américain», conclut-il. Des surfaces bien concrètes, surtout dans les zones urbaines étriquées, qui donnent corps et matière à des vies sociales et professionnelles qui tendent à en avoir de moins en moins. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/345941/le-silo-no-5-citadelle-numerique
  18. Je ne veux surtout pas porter ombrage au bonnes nouvelles de bxlmontreal, n'empêche que la situation n'est pas rose à Montréal ces derniers mois...
  19. Voici la carte de ce que j'appelle le réseau central de Montréal (le genre de carte qu'on donnera aux touristes). Elle comporte plusieurs éléments clés d'une refonte des transports, inspiré en partie par cette carte du blogueur Catbus: http://www.cat-bus.com/wp-content/uploads/2010/09/frequent-service-montreal-minimalist-4.png. Tous ces projets sont très faisaibles avec un investissement minimal des gouvernements. Les voici en phases avec horizon: PHASE 1: Création du SRB Pie-IX (identifié comme P9 sur la carte) et extension du métro vers Anjou. HORIZON 2013-2014 PHASE 2: Création et mise en service progressive d'un réseau étendu de SRB. Nous aurons déjà l'expérience de Pie-IX. 4 lignes au centre-ville : A, B, C et D (donc facile à s'en souvenir), qui sont chacun divisé en deux (B1 sera à l'ouest et B2 à l'est d'un croisement spécifique, par exemple). 2 lignes en banlieue proche sur l'île: A1 vers l'ouest de l'île, E dans l'axe Sauvé/Côte-Vertu, et F dans l'axe Henri-Bourassa/Gouin Notons que tous ces lignes sont est-ouest, et que les lettres montent en ordre alphabétique à partir du fleuve. Quitte à verser des millions dans un tramway énorme, faisons plutôt un système extrèmement intuitif de SRB, qu'on utilisera avec la même facilité que le métro. Les arrêts majeurs auront un abribus fermé et chauffé l'hiver, avec des ponts piétons pour éviter de traverser dans la circulation. HORIZON 2015-2025 PHASE 3: Création d'une seule ligne de tramway au centre-ville et dans les axes Côte-des-Neiges/ave. du Parc, destiné à ceux qui ne sont pas à distance de marche du métro, et aux touristes qui n'osent pas prendre le bus. HORIZON 2017 PHASE 4: Construction progressive de 3 extensions du métro: Ligne orange vers Bois Franc et Laval (comme déjà prévu) Ligne jaune vers McGill (pour alléger la ligne verte qui est à capacité) Ligne orange express dans l'axe Jean Talon-Berri-Bonaventure: Il s'agit non pas d'une ligne à part mais d'un dédoublement du tunnel avec 1 ou possiblement 2 voies séparées, qui permettront aux banlieusards d'arriver plus rapidement au centre en sautant les arrêts entre Jean-Talon et Berri, entre Berri et Bonaventure, et à ceux du centre d'éviter des heures de pointes massives dans le métro. HORIZON 2020-2030 PHASE 5: Construction d'une station Duluth sur la ligne orange. Mont-Royal et Sherbrooke sont trop éloignés l'un de l'autre, et les rues du Plateau sont trop étroites pour un usage efficace de SRB/tramway. HORIZON 2025 Tous ces ajouts sont basés sur le principe que tout le monde au centre devrait être à distance de marche 5-10 min. max de leur arrêt "rapide" (c'est-à-dire SRB, TRAM, METRO-- bas petit bus de quartier). Avec ce système hybride on aura un système avec autant de proximité que Paris, mais sans le coût de la construction de tramway et moins de dérangement au niveau de la construction. Notons que j'ai marqué le SLR Brossard ainsi que des station AMT à McGill et UdeM mais comme c'est pas sûr et ça ne relève pas vraiment de l'STM j'ai pas marqué de "Phase". Dites-moi ce que vous pensez!
  20. J'ai pris toutes ces photos l'été dernier.
  21. En mars 2013, le musée Grévin ouvrira pour la première fois une antenne hors de France. Un nouveau signe s'il en fallait de l'activisme de la municipalité de Montréal pour convaincre les sociétés hexagonales de s'implanter au Québec. Aujourd'hui, ce sont plus de 200 filiales d'entreprises françaises qui ont décidé de s'implanter dans la métropole de la contrée francophone du Canada. L'équivalent de près de 950 millions de dollars canadiens d'investissement, soit 720 millions d'euros. Avec à la clé, 15.000 emplois créés. Nouvelles technologies, santé, la ville a misé sur les secteurs de pointe pour renforcer son développement. Après l'arrivée d'Ubisoft en 1997, Montréal est ainsi devenue en quelques années la Mecque du jeu vidéo. Incitations fiscales L'environnement économique de la ville et sa position géographique, porte ouverte sur les Etats-Unis et l'Amérique, sont certes des atouts considérables. Mais la politique fiscale en oeuvre joue également beaucoup. Pour les jeux vidéo, il existe par exemple un crédit d'impôt de 30% sur la masse salariale, avec un bonus de 7,5% pour les jeux qui sortent dans la langue de Molière. La mairie a également mis en place des exemptions de taxes foncières (locale et d'agglomération) pour l'implantation de certaines industries via son programme "PRAM Industrie". Ces exonérations sont dégressives sur 5 ans : 100% au cours des trois premières années, 80% la quatrième et 60% la cinquième année. Montréal fait aussi preuve d'activisme en ayant développé Montréal International, une agence chargée d'attirer les investisseurs étrangers, de les informer et de les aider dans leurs démarches. De passage à Paris, Gérald Tremblay, maire de la commune depuis 2001, nous a détaillé les atouts de sa ville : Ces atouts et cet environnement économique ont séduit le musée Grévin qui ouvrira pour la première fois une antenne hors de France en mars 2013. La Compagnie des Alpes (CDA), propriétaire du musée, n'a pas beaucoup hésité à l'heure de son internationalisation pour choisir Montréal. Afin de convaincre les 7,6 millions de touristes de la ville de visiter le futur musée de statues de cire, Grévin conservera ce qui a fait sa force en France : un mélange de figures historiques locales (issues en l'occurrence du Québec) et de stars internationales. Un test majeur avant d'exporter le concept du musée ailleurs en Europe et en Asie, comme nous l'explique Dominique Marcel, PDG de CDA : http://www.challenges.fr/monde/20120229.CHA3689/comment-montreal-a-reussi-a-attirer-plus-de-200-entreprises-francaises.html
  22. Microcondos Une tendance qui prend de la place à Montréal Agence QMI Emmanuel Delacour 10/01/2012 17h28 - Mise à jour 13/02/2012 09h04 MONTRÉAL - Les microcondos, ces logements de 500 pieds carrés et moins, font leur apparition au centre-ville de Montréal et il faut s'attendre à les voir se multiplier d'ici les prochaines années. La hausse du prix des terrains au cœur de la métropole et le désir de se rapprocher des grands centres en amènent certains à faire un compromis quant à l'espace. Ils deviennent ainsi propriétaires d'un appartement dont la pièce principale sert à la fois de salon, de cuisine et de chambre à coucher. Et cette tendance est là pour rester selon Jacques Saint-Pierre, professeur de développement immobilier à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM. «Comparativement au reste du marché canadien, le prix des logements à Montréal reste en dessous de la moyenne. Ces dernières années un rattrapage s'est enclenché sur le marché immobilier montréalais et il va perdurer», a expliqué M. Saint-Pierre. Selon lui, la densification du centre-ville de Montréal ne ralentira pas et la demande pour des logements plus abordables va mener à de plus en plus de subdivision des immeubles existants, ainsi qu'à la création de plus petites propriétés. Cette demande provient en premier lieu des jeunes professionnels, souvent célibataires et sans enfants, qui veulent profiter de ce qu'offre un logement en plein milieu de Montréal. Cependant, il n'y a pas que des jeunes achètent ces microcondos. «Il y a quelques couples, souvent proches de la retraite, qui veulent s'offrir un pied à terre à Montréal. Ces gens peuvent avoir une résidence principale à la campagne et ils viennent en ville quelques jours par semaine», a expliqué Patrice Groleau, propriétaire de l'agence immobilière McGill immobilier. Le courtier immobilier est d'ailleurs l'un des premiers à mettre en vente un bâtiment offrant des microcondos à Montréal. Un des ses projets, le M9, est situé en plein Ville-Marie et a déjà vendu des dizaines de ces condominiums dont la taille se limite parfois à 350 p2. La valeur réelle? Bien que les microcondos coûtent moins cher aux acheteurs que le modèle traditionnel, il faut savoir que sa valeur au pied carré n'est pas amoindrie. Selon M. Groleau la valeur d'un logement de 350 pieds carrés peut être arrondie à 175 000 $, alors qu'un condo de 1000 pieds carrés tournera autour de 350 000 $. Ainsi, dans le microcondo, le pied carré se vend à 500 $, alors qu'il se vend 350 $ le pied carré dans un plus grand logement. Cependant, M. Saint-Pierre assure «la compétition est si grande sur le marché immobilier montréalais, que cette augmentation du prix au pied carré ne rapporte pas beaucoup plus aux promoteurs. Ceux-ci doivent investir dans un design intelligent afin de rendre ces petits espaces habitables.»
  23. Projet Le Logan Les condominiums du projet Le Logan seront situés aux 2455-2461 rue Logan, à l’intersection de la rue Poupart, tout près du centre-ville de Montréal et de ces nombreuses activités. http://www.habitationskjm.com/projets-en-cours
  24. Le bateau qui a reçu la fameuse canne au pommeau d'or est un pétrolier. Ces bateaux sont d'ailleurs plus nombreux dans la voie maritime à hauteur de Montréal, ce qui explique la bonne performance du port en 2011. http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal_18h/2011-2012/Reportage.asp?idDoc=193791
  25. Un immigrant d'Allemagne a pris ces photos pour passer le temps. Il habitait à l'angle de la rue Clark et Prince Arthur. Voici son histoire avec les photos. http://montreal.openfile.ca/montreal/slideshow/montreal-1958-1960-seen-new-german-immigrant-alfred-bohns-3 Juste les photos / just the pictures:
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