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  1. CAD Industries Ferroviaires créera plus de 270 emplois Publié le 12 décembre 2013 à 13h06 CAD Industries Ferroviaires, de Montréal, annonce un investissement de 13 millions de dollars dans la modernisation et l'agrandissement de ses installations dans l'arrondissement de Lachine, ce qui lui permettra de pratiquement doubler sa main-d'oeuvre. L'investissement repose toutefois grandement sur le soutien financier des pouvoirs publics. La première ministre Pauline Marois était d'ailleurs de passage lors de l'annonce, jeudi matin, pour préciser que son gouvernement fournira un prêt de 5 millions de dollars et une subvention de 1,5 million. De plus, Emploi Québec ajoutera une contribution de près de 1 million pour la formation de la nouvelle main-d'oeuvre, pour un total de 7,5 millions de soutien public. Par ailleurs, la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui avait déjà investi 7 millions en 2011 relativement au rachat de l'entreprise par sa direction, allonge un autre 4 millions sous forme de capital-actions dans l'entreprise. CAD Industries Ferroviaires, qui est déjà le plus grand atelier manufacturier de réparation et de réfection de véhicules ferroviaires au Canada, verra à terme le nombre de ses employés passer de 300 à près de 600. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201312/12/01-4720340-cad-industries-ferroviaires-creera-plus-de-270-emplois.php
  2. Le gouvernement du Québec a dévoilé le Plan Emploi Métropole qui vise à consolider la relance économique dans la région de Montréal. Doté d'un budget de 30 M$ sur deux ans, le Plan propose 10 actions, réparties selon deux axes, à savoir le développement des compétences de la main-d'œuvre et l'appui aux chercheurs d'emploi. On espère ainsi confirmer Montréal parmi les économies de classe mondiale. http://emploiquebec.net/publications/pdf/00_admin_Plan_emploi_metropole.pdf
  3. Engagé dans d'âpres négociations avec Chrysler sur une réduction des coûts de main-d'oeuvre, le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile reste de glace devant des menaces de fermeture. Pour en lire plus...
  4. Le climat économique difficile force le détaillant canadien à éliminer près de 1 % de sa main-d'oeuvre. Pour en lire plus...
  5. Le ministre fédéral de l'Industrie Tony Clement presse GM et Chrysler de sabrer les coûts de leur main-d'oeuvre au Canada s'ils veulent bénéficier du plan d'aide gouvernemental de 4 milliards de dollars. Pour en lire plus...
  6. Le manque de main-d'oeuvre pousse les entreprises canadiennes à se tourner vers les programmes de retraite progressive pour garder leurs employés d'expérience. Pour en lire plus...
  7. Intégration difficile des immigrés au marché du travail 21 novembre 2008 - 06h37 La Presse Vincent Brousseau-Pouliot Déclenchée sur fond de crise financière, la campagne électorale québécoise accorde une grande place à l'économie. Comme les partis politiques ont décidé d'en faire leur principal enjeu électoral, La Presse Affaires leur pose cette semaine cinq grandes questions économiques. Aujourd'hui : faut-il augmenter l'immigration afin de régler la pénurie de main-d'oeuvre ? Carlos Leitao est né au Portugal. Il a suivi ses parents au Québec à l'âge de 17 ans. Trente-cinq ans plus tard, il est l'un des économistes les plus réputés de sa terre d'adoption - l'agence Bloomberg le place même au deuxième rang des meilleurs économistes en Amérique du Nord! S'il y a un économiste qui devrait penser que l'immigration peut régler le problème de pénurie de main-d'oeuvre au Québec, c'est bien lui. Et pourtant, l'économiste en chef de la Banque Laurentienne ne croit pas à cette théorie. «Il faut augmenter le nombre d'immigrants, mais pas pour régler la pénurie de main-d'oeuvre, dit Carlos Leitao. J'ai une vision plus humaniste de l'immigration. Pour la pénurie de main-d'oeuvre, la solution numéro un reste la formation de la main-d'oeuvre. Dans ce contexte-là, on peut toujours aller chercher des immigrants dans des domaines spécialisés, mais l'immigration ne réglera pas la pénurie de main-d'oeuvre de façon générale.» Carlos Leitao sait de quoi il parle. Pendant qu'il faisait ses études en économie, ses parents gagnaient honorablement leur vie dans l'industrie du vêtement et de la construction. Aujourd'hui, la famille Leitao aurait beaucoup plus de difficulté à joindre les deux bouts dans la même situation. «L'économie québécoise a beaucoup changé au cours des 35 dernières années, dit-il. Quand mes parents sont venus au Québec, il y avait plein d'emplois non spécialisés avec lesquels il était tout à fait faisable de mener un niveau de vie décent. Ce genre d'emplois est très rare aujourd'hui.» Les plus récentes statistiques concluent que l'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Selon Statistique Canada, le taux de chômage chez les immigrants est supérieur de 1% au taux de chômage moyen des Canadiens en 2007 (7,0% pour les immigrants canadiens contre 6,0% pour les Canadiens en général). Au Québec, l'écart est de 3,3% (10,5% pour les immigrants québécois contre 7,2% pour les Québécois en général). Selon une étude du professeur Pierre Fortin, les nouveaux arrivants au Québec (moins de cinq ans de séjour) ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi que ceux qui s'établissent en Ontario. Chez les minorités visibles (arabe, africaine, sud-asiatique, orientale, etc.), l'écart du taux de chômage des immigrants par rapport à celui de la population en général est de 16% au Québec contre 6% en Ontario. Quant aux immigrants de race blanche, l'écart par rapport à la moyenne provinciale est de 11% au Québec contre 4% en Ontario. «La situation économique des immigrants au Québec est tragique comparativement à celle des autres provinces du pays, dit Pierre Fortin, qui enseigne l'économie à l'UQAM. Le Québec intègre très mal ses immigrants à son économie.» Même si le taux de chômage des immigrants est plus élevé que la moyenne québécoise, le gouvernement Charest soutient que les choses s'améliorent. L'an dernier, le taux de chômage des immigrants québécois est passé de 12,0% à 10,2%. Les immigrants arrivés au Québec depuis moins de trois ans font encore mieux: leur taux de chômage a diminué de 13,4% à 10,7% l'an dernier, selon les chiffres d'Emploi-Québec. Au cours des prochaines années, le gouvernement Charest espère attirer environ 9000 immigrants supplémentaires au Québec - ce qui porterait le total à 50 000 nouveaux arrivants annuellement. Un contingent qui comblerait une partie des 700 000 emplois disponibles au Québec d'ici 2011. «Si nous ne réglons pas la pénurie de main-d'oeuvre, ça peut signifier une décroissance économique pour le Québec», dit le ministre québécois de l'Emploi et de la Solidarité sociale Sam Hamad, lui-même né à Damas, en Syrie. Selon la plupart des économistes, l'idée du gouvernement Charest d'accepter plus d'immigrants ne règlera pas le fond du problème: l'intégration difficile des immigrants au marché du travail québécois. «Il y a encore beaucoup de contraintes qui font en sorte que des immigrants médecins ou ingénieurs ne sont pas capables de pratiquer leur métier au Québec, dit Yves St-Maurice, économiste en chef adjoint du Mouvement Desjardins. Faire immigrer des médecins de l'extérieur pour les faire travailler dans un Tim Hortons, ça ne donne rien.» Mauvaise nouvelle pour les futurs immigrants québécois: leur intégration risque de continuer d'être difficile au cours des prochaines années. Le problème: ils sont surqualifiés! Près de la moitié - 48% en 2006 - des immigrants québécois détiennent une formation universitaire. Or, le Québec aura surtout besoin de nouveaux travailleurs dans les secteurs techniques d'ici 2011. Selon les prévisions d'Emploi-Québec, le Québec formera suffisamment de diplômés universitaires afin de combler les emplois universitaires disponibles sans l'apport de l'immigration. Le ministre Hamad tempère les conclusions de son ministère. Selon lui, il y a un besoin urgent d'immigrants qualifiés dans certains domaines universitaires comme l'ingénierie. «Nous avons besoin d'ingénieurs au Québec à l'heure actuelle, dit-il. Et avec les travaux d'infrastructures qui auront lieu au cours des prochaines années, il faudra des ingénieurs supplémentaires.» Conscient des défis entourant l'intégration des immigrants, le ministre Hamad fait valoir que le Québec a modifié ses critères d'évaluation des demandes d'immigration afin de mieux refléter les besoins de son marché du travail. «Nous croyons que l'immigration peut combler nos besoins de main-d'oeuvre», dit-il. L'économiste Pierre Fortin n'est pas d'accord avec les conclusions du ministre Hamad. «Avant d'augmenter le nombre d'immigrants, qu'on concentre plutôt nos efforts sur ceux qui sont déjà chez nous, dit-il. Nous sommes déjà débordés de néo-Québécois qu'on est incapable d'intégrer.» POUR Le Québec a besoin de 700 000 nouveaux travailleurs d'ici 2011. Près de la moitié des immigrants québécois ont un diplôme universitaire. CONTRE L'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Au cours des prochaines années, le Québec aura surtout besoin de nouveaux travailleurs dans les secteurs techniques et non dans les secteurs universitaires. LA PÉNURIE DE MAIN-D'OEUVRE EN CHIFFRES 2012 Début de la crise de la pénurie de main-d'oeuvre (la population d'âge actif commencera alors à décliner au Québec...) 700 000 Nombre d'emplois à combler au Québec d'ici 2011 246 000 Nouveaux emplois engendrés par la croissance économique d'ici 2011 454 000 Emplois disponibles à la suite de départs de la retraite d'ici 2011 L'IMMIGRATION EN CHIFFRES 26 509 Nouveaux immigrants au Québec en 1998. 46 300 Nouveaux immigrants au Québec en 2007. 50 000 Pourcentage des immigrants québécois qui sont des immigrants économiques (en 2006). 41%
  8. Depuis 17 ans, le coût de la main-d'oeuvre spécialisée a augmenté d'environ 80% aux États-Unis. Sur la même période, le coût des robots industriels a baissé de moitié. Pour en lire plus...
  9. Des programmes à la pelle... mais aucun plan directeur. Voilà comment certains résument la réponse du Québec au problème toujours plus criant de la pénurie de main-d'oeuvre. Pour en lire plus...
  10. Selon un sondage commandé par la Fédération des chambres de commerce du Québec, 84% des entreprises ont ou prévoient un problème de main-d'oeuvre. Certaines craignent même pour leur survie. Pour en lire plus...
  11. La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a dénoncé, dimanche, le fait que les problèmes de pénurie de main-d'oeuvre touchent 84 pour cent des entreprises de la province, selon un sondage commandé par l'organisation et rendu public dimanche. Pour en lire plus...
  12. Le géant de l'Internet se prépare à mettre à pied au moins 10% de sa main-d'oeuvre, soit 1400 employés, dans une deuxième ronde de suppressions de postes en un an. Pour en lire plus...
  13. D'ici 5 ans, ce secteur devra bientôt faire face à un manque de main-d'oeuvre, alors que le tiers de ses travailleurs est actuellement âgé de 45 ans et plus. Pour en lire plus...
  14. Cette fermeture devrait être complétée le 31 octobre et entraînera une réduction de main-d'oeuvre de 218 employés. Pour en lire plus...
  15. Publié le 10 octobre 2008 à 06h57 | Mis à jour le 10 octobre 2008 à 07h00 Main d'oeuvre: l'entente France-Québec sera appliquée rapidement Tommy Chouinard La Presse (Québec) Les ordres professionnels concrétiseront plus rapidement que prévu l'entente sur la mobilité de la main-d'oeuvre que signeront en grande pompe le président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre Jean Charest la semaine prochaine. Certains abattront le jour même des obstacles à la reconnaissance des compétences, alors que d'autres s'engageront à le faire au printemps ou au plus tard le 31 décembre 2009. La Presse a obtenu de plusieurs sources des informations sur cette entente France-Québec que M. Charest qualifie de «première mondiale» et dont la signature sera l'un des moments forts de l'automne. Le 17 octobre, après la cérémonie officielle de MM Sarkozy et Charest à Québec, au moins deux ordres professionnels, les ingénieurs et les arpenteurs-géomètres, signeront avec leur vis-à-vis français un «arrangement sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles». Grâce à cet «arrangement», obtenu par La Presse, un Français pourra exercer sa profession au Québec plus facilement, tout comme un Québécois en France. Les modalités sont prévues dans cet accord. Des contraintes, qui pouvaient limiter la mobilité de la main-d'oeuvre, sont éliminées. En vertu de cet «arrangement», l'ordre professionnel du Québec ou de la France devra accuser réception d'une demande de reconnaissance dans un délai d'un mois. Il disposera ensuite de trois à quatre mois pour informer le demandeur des «conditions de délivrance de l'aptitude légale d'exercer». Prenons l'exemple d'un arpenteur-géomètre québécois. L'ordre professionnel français reconnaîtra automatiquement ses qualifications professionnelles. Auparavant, il était obligé de suivre des cours en France. Ensuite, pour exercer sa profession dans l'Hexagone, ce Québécois devra faire un stage d'appoint de 12 mois afin de se familiariser avec la réglementation française. Une évaluation suivra. Le stage et l'évaluation existaient déjà auparavant. Le géomètre-expert français devra entreprendre la même démarche s'il veut travailler au Québec. Dans le cas des deux «arrangements», quelques détails techniques devront être réglés avant que le protocole de reconnaissance des compétences n'entre en vigueur. Toujours le 17 octobre, une dizaine d'autres ordres professionnels signeront une déclaration d'engagement, également obtenue par La Presse, dans laquelle ils promettent de se conformer à l'entente France-Québec au plus tard le 31 décembre 2009. Ils signeront donc eux aussi, d'ici 14 mois, un «arrangement sur la reconnaissance des qualifications professionnelles». Le Collège des médecins signera avec son homologue français une déclaration dans laquelle il prévoit la conclusion d'une entente avant le 30 juin 2009. Les travailleurs sociaux promettront un arrangement d'ici le mois de mars; les comptables agréés, au plus tard à la mi-avril. Les autres ordres qui signeront une déclaration d'engagement sont, notamment, les pharmaciens, les dentistes, les géologues, les architectes, les avocats et les sages-femmes. Plusieurs métiers de la construction seraient prêts à mettre en application l'entente France-Québec. De son côté, l'Ordre des infirmières, qui avait déjà facilité la venue de collègues françaises, lèvera un obstacle de plus. Il éliminera l'examen exigé à toute candidate de France. Seul le stage d'intégration en milieu de travail, d'une durée de quatre mois environ, sera toujours imposé. Selon les documents obtenus par La Presse, les ordres élimineront des obstacles à la mobilité de la main-d'oeuvre, mais ils auront le pouvoir d'imposer un «stage d'adaptation», une «épreuve d'aptitude» ou encore une «formation complémentaire», qui pourrait se faire dans le pays d'origine du candidat alors que sa demande est en traitement. Une telle «mesure de compensation», qui vise à combler uniquement une «différence substantielle» dans la formation ou le champ de pratique, «doit être proportionnée, la moins contraignante possible, et tenir compte notamment de l'expérience professionnelle des demandeurs», indique-t-on. Jusqu'à tout récemment, on s'attendait à ce que l'entente France-Québec n'ait un impact concret ou ne soit appliquée par les ordres professionnels avant quelques années. Si des ordres sont en mesure d'aller de l'avant rapidement, c'est qu'ils ont commencé à négocier avec leurs vis-à-vis français avant même la conclusion d'une entente entre les gouvernements. Les négociations sont toutefois moins avancées dans certaines professions. Mais Québec créera vendredi prochain un secrétariat pour faire le suivi des négociations et amener les parties à s'entendre «dans les plus brefs délais», pour reprendre les termes d'un document obtenu. L'entente France-Québec sur la mobilité de la main-d'oeuvre est un projet cher à Jean Charest. Il parle de ce «traité historique» dans tous ses discours depuis plus d'un an. Le gouvernement espère que cet accord lui permettra de recruter plus de travailleurs qualifiés afin de faire face à la pénurie de main-d'oeuvre.
  16. Environ 60 employés seront mis à pied temporairement sur une main-d'oeuvre totale de 120 à cet endroit. Pour en lire plus...
  17. Un rapport préparé pour l'Association des comptables généraux accrédités fait 12 suggestions pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée au Canada. Pour en lire plus...
  18. Pénurie de main-d’oeuvre en vue au Québec À compter de 2013, la population âgée de 15 à 64 ans, celle en âge de travailler, commencera à décliner au Québec. Photo Robert Mailloux, La Presse Pierre Saint-Arnaud Presse Canadienne Montréal Le Québec doit agir dès maintenant pour intégrer le maximum de citoyens au marché du travail car l'immigration et la natalité n'arriveront pas à compenser les effets du choc démographique qui est à nos portes. Une analyse rendue publique mercredi par le département d'études économiques du Mouvement Desjardins démontre que l'économie québécoise aura du mal à trouver la main-d'oeuvre requise à compter de 2013. C'est à compter de cette année, selon les projections de Statistique Canada, que la population âgée de 15 à 64 ans, celle en âge de travailler, commencera à décliner au Québec en raison des départs massifs à la retraite de baby-boomers et d'un nombre insuffisant de jeunes pour les remplacer. L'agence fédérale précise que, même si le vieillissement de la population touche tout le Canada, le phénomène est plus marqué au Québec en raison d'un plus grand nombre de naissances durant le baby-boom. Ainsi, contrairement à celle du Québec, la population de 15 à 64 ans en Ontario et dans le reste du Canada continuera de croître à compter de 2013, quoiqu'à un rythme moins rapide. Le gouvernement de Jean Charest a déjà annoncé qu'il entend augmenter le nombre annuel d'immigrants pour le porter à 55 000 d'ici 2010 afin de compenser en partie ce manque de travailleurs. Toutefois, selon Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins, l'immigration ne viendra même pas près de combler les besoins. «Les calculs des démographes de Statistique Canada montrent qu'il faudrait 300 000 immigrants par année au Québec pour empêcher une baisse du bassin de main-d'oeuvre, dit-elle. C'est à peu près l'immigration totale canadienne et c'est impossible à atteindre. Par contre, même si ce n'est pas la solution, c'est une partie de la solution.» Un autre élément de solution, bien que difficile à contrôler, est le taux de fécondité, que Québec cherche à encourager par le biais de services de garde accessibles et de congés parentaux plus généreux. Cette approche s'est d'ailleurs montrée efficace au-delà de toute attente, alors que le Québec a connu, avec 84 200 naissances en 2006, une hausse de 8 pour cent. Ce rythme ne s'est toutefois pas maintenu en 2007, la croissance chutant à 3 pour cent et les données préliminaires de 2008 laissent entrevoir une progression similaire à l'an passé. Quoiqu'il en soit, le taux de fécondité n'a augmenté que de 1,5 à 1,7 enfant par femme depuis 2005, ce qui est encore loin des 2,1 requis pour remplacer la population et, de toute façon, même ce taux ne solutionnerait pas le problème à court ou moyen terme, souligne Mme Bégin. «Puisque le bassin de main-d'oeuvre est âgé de 15 à 64 ans, même si on augmentait la fécondité, ça prendrait une vingtaine d'années avant d'avoir un effet, précise-t-elle. La fécondité peut être une solution à très long terme, alors qu'on s'en va vers une baisse du nombre de travailleurs dans cinq ans.» Il est donc essentiel, selon l'économiste, de trouver des moyens pour accroître ce bassin en augmentant la part de la population en emploi. Pour ce faire, les gouvernements doivent oeuvrer sur plusieurs fronts, à commencer par une meilleure intégration et une meilleure rétention des travailleurs immigrants, dont une proportion importante continue de quitter le Québec pour d'autres provinces, notamment l'Ontario, après quelques années. Mme Bégin souligne néanmoins les efforts du gouvernement Charest pour intégrer les quelque 400 000 personnes sans emploi mais aptes et disponibles au travail, un potentiel dont le Québec ne pourra plus se priver, selon elle. Elle suggère également de trouver des moyens pour faciliter l'accès au travail de travailleurs atypiques, comme les femmes ayant de jeunes enfants ou les gens ayant des horaires irréguliers, en augmentant par exemple l'offre de services de garde les soirs et fins de semaine. Elle estime enfin qu'il serait nécessaire d'encourager davantage les travailleurs à demeurer actifs plus longtemps en éliminant au maximum les obstacles à la retraite partielle ou même en repoussant l'âge de la retraite. Mme Bégin souligne qu'il y aura des gagnants et des perdants de cette rareté de main-d'oeuvre. Les jeunes, notamment, y trouveront leur compte. «Déjà, les jeunes ont beaucoup plus de facilité à se placer et ça va s'accentuer au cours des prochaines années, dit l'économiste. Pour eux, c'est très encourageant. Ils ont un bel avenir et pas seulement avec des formations universitaires, mais aussi dans les emplois techniques et les métiers. Il va y avoir de l'emploi dans l'ensemble des catégories.» À l'opposé, la rareté risque de pousser les salaires à la hausse, ce qui aura probablement pour conséquence d'aggraver la situation du secteur manufacturier exportateur, indique Mme Bégin. «L'augmentation des salaires, à notre avis, va favoriser davantage le déplacement du secteur manufacturier dans des pays où les salaires sont plus faibles. Et c'est certain que le déclin du secteur manufacturier qui est déjà commencé va se poursuivre et c'est vraiment le secteur des services qui va prendre le relais. C'est un peu la continuité de ce qu'on observe actuellement, mais ça pourrait donner un plus grand coup, selon que les entreprises arrivent à s'ajuster ou non», précise-t-elle. Cette situation pourrait être particulièrement problématique pour les PME, qui sont davantage sensibles aux fluctuations salariales à la hausse.
  19. L'avantage chinois s'étiole 2 août 2008 - 12h37 La Presse Hugo Fontaine Le fabricant de meubles de bureau Teknion, Roy & Breton, dont quatre usines sont situées sur la rive sud de Québec, a son propre bureau à Shanghai. Présente depuis quatre ans en Chine, l'entreprise y fait encore de bonnes affaires. Mais désormais, elle jette aussi un coup d'oeil aux pays voisins. Teknion, comme bien d'autres manufacturiers occidentaux, est victime de la hausse importante des coûts de production en Chine, qui était il n'y a pas si longtemps une destination évidente pour la fabrication de produits manufacturés. Mais c'était avant l'arrivée de l'inflation galopante (4,8% en 2007, 7,1% en 2008), de la hausse des coûts de main-d'oeuvre (18% pour les ouvriers des villes au premier semestre de l'année), de la réévaluation du yuan chinois, du recul du dollar américain (avec lequel tout se transige) et de l'augmentation des coûts de transport. Sans oublier la diminution progressive, par le gouvernement chinois, des crédits à l'exportation. Léo-Karl Fischlin, président de Jeans Warwick, évalue que ses coûts ont augmenté de 20 à 30% en Chine depuis quatre ans. Environ 75% de sa production y est concentrée. Du côté de la montréalaise Claudel Lingerie, qui a déménagé la totalité de sa production en Chine en 2005, le président François Lapierre parle d'une hausse de 15% en une seule année. En deux ans, les coûts de main-d'oeuvre du fabricant Tristan en Chine ont augmenté de 40%, selon son président Gilles Fortin. Et on ne parle que des coûts de main-d'oeuvre. Car s'il n'était question que de hausse des salaires, fut-elle élevée, les manufacturiers n'en seraient pas trop affectés, soutient le directeur corporatif de l'approvisionnement de Teknion, Roy & Breton, Mario Forgues. Mais cela vient s'ajouter à tout le bouquet de changements économiques. «C'est encore bon de faire des affaires en Chine, soutient néanmoins M. Forgues. Mais il faut mieux choisir nos produits, être plus stratégique. Ça veut dire aller chercher des produits qui ont de plus en plus de valeur ajoutée ou des produits qui s'empilent mieux dans des conteneurs, de sorte que chaque conteneur livré ait la meilleure valeur possible.» Il en coûte 5000$ pour faire voyager un conteneur de la Chine jusqu'à Québec, indique Mario Forgues. L'indice Baltic Dry, qui mesure le coût du fret dans le monde, a augmenté de 250% depuis deux ans. Peu d'alternatives «Avec l'augmentation des prix, la Chine ouvre la porte à ses compétiteurs et ils nous permettent de résister avec une tranche de production nord-américaine», note Gilles Fortin. «C'est certain que les prix augmentent et ça nous oblige carrément à aller voir ailleurs», dit Léo-Karl Fischlin, de Jeans Warwick. Les manufacturiers s'installent ou font de l'exploration de l'Inde à l'Indonésie, en passant par le Bangladesh, le Vietnam et la Malaisie. Mais pour l'instant, aucun de ces pays n'égale «l'avantage chinois». «En Chine, ce n'est pas aussi avantageux qu'avant, ça coûte plus cher que ça coûtait, mais ce n'est pas tous les pays qui ont des infrastructures aussi développées», dit Gilles Fortin. Le Vietnam, par exemple, peut être attirant en raison des salaires moins élevés. «Mais si vous êtes pressés et que vous devez faire livrer quelque chose par air, il y a bien plus d'avions qui décollent de Shanghai et de Hong Kong que de Ho-Chi-Minh-Ville», souligne M. Fortin. Quant au Bangladesh, la fiabilité, un élément crucial pour un manufacturier, y est bien inférieure à celle offerte en Chine. «Dans ce pays, tout ce qui peut aller mal va aller mal, dit François Lapierre, mi-blagueur, mi-sérieux. On travaille un peu avec le Bangladesh, mais c'est encore très laborieux.» La Chine reste en avant Quand La Presse Affaires a demandé aux manufacturiers s'ils prendraient la même décision aujourd'hui que le jour où ils ont décidé de faire affaire avec la Chine, aucune réponse n'a été franchement négative. «Je choisirais encore la Chine, répond Léo-Karl Fischlin. C'est encore eux qui ont les meilleurs qualifications et c'est encore presque 50% moins cher qu'au Québec. Dans mon secteur, c'est encore ce qu'il y a de mieux.» Il est aussi important de mentionner que la situation n'est pas partout pareille dans l'empire du Milieu, comme le fait remarquer François Lapierre, de Claudel Lingerie. «Nous sommes situés dans le nord du pays, dans les campagnes, donc nous sommes moins affectés par les hausses de salaire ou l'inflation, contrairement à ceux qui sont situés dans le sud ou sur la côte.» «Avant que l'inflation et les hausses de coûts de main-d'oeuvre rattrapent le reste du pays, on a encore quelques années devant nous», ajoute M. Lapierre. Les produits chinois les plus importés par le Canada en 2007 Matériel de télécommunications Outils Meubles et accessoires Vêtements et chaussures Ordinateurs Jeux et jouets
  20. Montréal, première de classe? La Presse Simon Coutu Des étudiants à la pelle, des fonds abondants en matière de recherche et développement: la métropole compte de nombreux atouts dans sa course aux investisseurs étrangers, mais elle peine aussi à recruter des travailleurs qualifiés. Montréal est la ville où les coûts en recherche et développement sont les plus bas en Amérique du Nord et où l'on retrouve le plus d'étudiants par habitant. Dans son rapport annuel sur les «indicateurs d'attractivité» de Montréal, l'organisme Montréal International conclut que le climat économique de la métropole est propice à l'investissement étranger si on le compare aux grandes villes nord-américaines. Montréal International a comparé la ville aux 19 autres centres nord-américains les plus populeux ainsi qu'aux autres métropoles canadiennes en se basant sur sept indicateurs. On y apprend que Montréal se classe au premier rang canadien pour le nombre de brevet détenus et en deuxième position nord-américaine pour sa qualité de vie. Mais la métropole peine aussi à recruter de la main-d'œuvre qualifiée, indique Montréal International. «C'est certain que Montréal n'est pas New York. Toutefois, on n'y retrouve pas le climat économique sombre que vivent les citoyens américains», soutient le président-directeur général de Montréal International, André Gamache. Maxim Amstrong, économiste au Conference Board du Canada, apporte quelques bémols à l'étude menée par Montréal International. Il croit que le document de promotion est réaliste, mais qu'il ne met en valeur que les meilleurs côtés de la métropole. «Les cinq dernières années ont enlevé beaucoup de pouvoir d'attraction à Montréal. La ville a perdu plusieurs emplois dans le domaine manufacturier. Ce sont les domaines des hautes technologies, de la recherche et des services qui ont contrebalancé l'effet de cette baisse de production.» Vendre Montréal Le PDG de Montréal International pense que la position actuelle de la métropole sur l'échiquier nord-américain est le fruit de l'étroite collaboration entre tous les acteurs du milieu. «Au cours des dernières années, on a mis tout le monde autour de la même table, dit-il. Les changements se font généralement lorsqu'on est capable de reconnaître ses forces et ses faiblesses. Il y a eu une restructuration des outils gouvernementaux. Le monde municipal s'est aussi organisé de concert avec le secteur privé.» Le climat économique favorable stimule les grands travaux de construction. Les deux futurs centres hospitaliers universitaires constituent les plus importants investissements en santé en Amérique du Nord. «Les métiers de la construction ne nécessitent pas de grandes études, explique M. Gamache. La demande est extrêmement forte. Ces nouveaux projets vont aussi avoir un impact considérable dans le domaine de la santé et pour l'industrie pharmaceutique.» Une référence en recherche et développement Sylvie Gagnon, porte-parole d'Investissement Québec, croit que Montréal se démarque dans le secteur de la recherche et du développement grâce à la collaboration étroite entre les écoles, les centres de recherche et les entreprises. «Les coûts reliés à l'exploitation d'un centre de recherche sont très compétitifs à Montréal. Les mesures fiscales du gouvernement favorisent aussi ce secteur.» C'est à Montréal que sont octroyées 30% des subventions canadiennes à la recherche universitaire, souligne Mme Gagnon. «Le réseau de la recherche et du développement à Montréal et au Québec est très vaste. Les entreprises n'ont pas le choix d'investir dans ce secteur. Si elles ne le font pas, elles se font dépasser par la concurrence internationale.» Des locomotives pour l'économie Selon l'étude, Montréal se classe au troisième rang nord-américain pour la croissance de l'emploi en haute technologie. La ville est quatrième en ce qui a trait à la concentration de l'emploi dans ce domaine. Les sciences de la vie, les technologies de l'information et des communications (TIC) ainsi que l'aérospatiale sont les trois domaines qui font la renommée de la ville. La vitalité de la Montréal dans le domaine des hautes technologies a un effet indirect sur celui des services. Selon Montréal International, 24 000 emplois devraient être créés dans la métropole en 2008, une hausse de 1,3%. À lui seul, le secteur des services engendrera 20 000 de ces emplois. «Les secteurs spécialisés sont des locomotives pour l'économie montréalaise, explique M. Gamache. Il y a beaucoup de travail pour les étudiants, ce qui leur permet de poursuivre leur formation. Il y a aussi des emplois plus spécialisés, comme les services juridiques et comptables, qui sont stimulés par l'essor des hautes technologies.» Aujourd'hui, ajoute-t-elle, «les entreprises ont des solutions d'affaires créatives. Il y a aussi des secteurs qui sont basés presque exclusivement sur la créativité comme l'industrie du jeu vidéo». Manque de main-d'œuvre Le déclin de la population montréalaise constitue l'aspect le plus sombre de l'étude. La ville se classe au 11e rang nord-américain avec un taux de croissance de 0,73%. «Notre main-d'œuvre n'est pas suffisante, déplore M. Gamache. Les taux de natalité et d'immigration sont bas. Il y a aussi un faible taux de rétention des travailleurs étrangers.» Maxim Amstrong croit que les villes comme Montréal n'ont pas le choix de trouver plus de main-d'œuvre et de s'attaquer à la pénurie. «Les entreprises déménagent maintenant pour trouver des employés, dit-il. De plus en plus, les gens recherchent une qualité de vie offerte par de petites villes canadiennes.» De son côté, le responsable du développement économique au comité exécutif de la Ville de Montréal, Alan DeSousa, croit que le manque de main-d'œuvre est une conséquence heureuse de la vitalité de l'économie montréalaise. «Nous sommes victimes de notre succès. Le défi de Montréal et du Québec est de profiter de cette opportunité pour former des gens et répondre à la demande de main-d'œuvre.» 34% En 2007, les investissements étrangers représentaient 43 % de tous les investissements privés non résidentiels du Grand Montréal. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080628/LAINFORMER/806281160/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER ______________________________________________________________________________________________________________________ Des milliers d'étudiants s'installent... puis repartent 28 juin 2008 - 09h57 La Presse Philippe Orfali Avec ses 156 000 étudiants, Montréal se classe première parmi les grandes villes d'Amérique du Nord pour le nombre d'étudiants par habitant. Contrairement à ses rivales, Montréal peine toutefois à conserver ses jeunes diplômés: seulement le quart d'entre eux ont décidé de s'établir dans la métropole en 2005. Montréal est une ville qui attire énormément d'étudiants et de chercheurs pour une agglomération de sa taille, explique le titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les villes du savoir, Rémy Tremblay. «Montréal, c'est un peu le Boston du Canada. Ce sont deux grandes villes qui, sans être gigantesques, comptent un nombre important d'institutions postsecondaires et attirent des étudiants de partout dans le monde.» Environ 14 500 personnes inscrites dans les universités montréalaises proviennent de l'étranger. «Mais à la différence de Boston, à Montréal, les étudiants s'en vont une fois leurs diplômes en poche.» Au banc des accusés: le fait français. «Montréal est avant tout francophone. Nombre d'étudiants canadiens-anglais et américains viennent faire leurs études à Montréal et profitent de leurs années dans la métropole.» Et puis s'en vont. Une théorie que vient confirmer des données de l'Université McGill, dont 49% des anciens étudiants ont quitté la ville après leurs études. «C'est une très bonne chose d'avoir beaucoup d'universités et d'étudiants. Mais c'est encore plus important d'être capable de garder les diplômés», souligne Maxim Armstrong, économiste au Conference Board du Canada. Montréal International en est bien consciente. Depuis trois ans, l'agence et la Conférence régionale des élus de Montréal ont pris des mesures afin de retenir les étudiants et travailleurs étrangers. «On tente de faciliter l'obtention du visa de travail et du certificat d'acceptation, pour qu'ils puissent travailler dans n'importe quelle entreprise. C'est un peu long à mettre en place, mais ça porte fruit», assure le directeur de la mobilité internationale chez Montréal International, Bernard de Jaham. Même si la taille de sa population la situe au 16e rang en Amérique du Nord et au deuxième rang canadien, «Montréal se hisse souvent dans le peloton de tête des 20 plus grandes agglomérations du continent nord-américain et au premier rang canadien», affirme le président du conseil de Montréal International, Pierre Brunet, dans la préface de la troisième édition des Indicateurs d'attractivité. Le palmarès compilé par Montréal International contient toutefois de nombreuses lacunes, croit Rémy Tremblay, qui est également l'auteur d'une étude sur les palmarès de villes. «Comme c'est généralement le cas de ces exercices, on choisit les indicateurs les plus favorables ou on les présente de manière à ne pas trop nuire à la ville que l'on veut promouvoir.» «Le cas le plus flagrant est le tableau sur la scolarisation. On dit que 50% des Montréalais détiennent un DEC ou un baccalauréat. Mais on se garde bien de comparer ces données avec celles d'autres villes! Si Raleigh (capitale de la Caroline-du-Nord) et Ottawa avaient été incluses dans l'étude, Montréal aurait moins bien paru.» http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080628/LAINFORMER/806281161/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER
  21. Montréal courtise 15 000 spécialistes internationaux 4 juin 2008 - 06h58 La Presse Laurier Cloutier Dans la course mondiale aux talents, Montréal doit faire des gains pour soutenir sa croissance dans les secteurs de pointe. Cliquez pour en savoir plus : Macro-économie | Investissements | ANDRÉ GAMACHE | Montréal International Outre les investissements étrangers, le président-directeur général de Montréal International, André Gamache, ajoute donc le démarchage auprès de travailleurs qualifiés intéressés à s'établir dans un autre pays. Il courtise notamment 15 000 d'entre eux qui occupent déjà des postes importants à Montréal, mais sur une base temporaire. Un plus grand nombre de spécialistes internationaux devraient par ailleurs voir Montréal comme «un lieu de passage de choix», un tremplin dans leur carrière, explique André Gamache à La Presse Affaires, après un discours devant les Manufacturiers et exportateurs du Québec. Montréal n'est-elle pas une des grandes capitales mondiales de l'aéronautique, des technologies et des sciences de la vie grâce aux Bombardier, CGI, Ubisoft et aux pharmaceutiques? André Gamache veut démontrer que «c'est à Montréal que ça passe» autant qu'à Seattle, Toulouse, la Californie ou Boston. «Dans les jeux vidéo, Montréal est devenue la référence mondiale», assure-t-il. Une fois installés à Montréal, plusieurs de ces travailleurs qualifiés pourraient prolonger leur séjour et attirer de la sorte d'autres talents, explique André Gamache. Parmi les spécialistes internationaux que les secteurs de pointe de Montréal attirent, il y a toujours, bon an, mal an, 15 000 immigrants temporaires avec des permis de séjour de trois ans. André Gamache déplore que «seulement de 1000 à 2000 de ces travailleurs de passage restent à Montréal», même s'ils occupent des postes de choix, parlent français et ont leur famille ici. Cette main-d'oeuvre quitte souvent Montréal à cause de la bureaucratie avec laquelle on doit composer pour obtenir la citoyenneté canadienne. André Gamache «travaille déjà avec le gouvernement pour simplifier tout ça». «Dans l'aérospatiale et les technologies de l'information et des communications, il y a pénurie de main-d'oeuvre spécialisée. Cet enjeu du personnel qualifié est généralisé dans les pays développés et commence même à affecter les autres, dont la Chine. C'est la course internationale aux talents», dit-il. «La croissance fulgurante de plusieurs pays d'Asie leur fait découvrir que leur système d'éducation ne parvient pas à former la main-d'oeuvre au rythme des besoins croissants. Montréal par contre, une région de haut savoir de calibre mondial, possède un avantage considérable», souligne André Gamache. «Le monde est à un tournant, des occasions se dessinent, mais Montréal ne court pas encore assez vite, ajoute-t-il. Au final, ce sont les pôles les plus performants qui attirent les meilleurs talents et les investissements. Montréal compte 70 organisations internationales, dont l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) et 1250 filiales de sociétés étrangères. En sept ans, Montréal International a contribué à attirer 6,3 milliards d'investissements étrangers qui ont créé 31 500 emplois.» À court terme, Montréal International doit pourtant défendre son rôle, car Ottawa veut sabrer 22% de son budget de 8 millions. Jean-Pierre Blackburn, ministre fédéral responsable de Développement économique Canada au Québec, ne veut plus financer que des projets précis, mais André Gamache garde quand même espoir d'arriver à un accord avec lui. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080604/LAINFORMER/806040807/5891/LAINFORMER01
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