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  1. Plus de 277 000 personnes ont visité l'exposition Chihuly cet été à Montréal : c'est le plus haut niveau de fréquentation d'une exposition présentée au MBAM depuis les dix dernières années. À la demande générale des visiteurs et des Montréalais qui, durant tout l'été, ont admiré Le soleil de l'artiste Dale Chihuly devant la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein et ont souhaité que cette oeuvre prenne racine à Montréal, le Musée a décidé de lancer un appel à tous pour la conserver, avec l'aide du public. La majorité des oeuvres qui composent la collection patrimoniale du MBAM a été acquise grâce à la générosité exemplaire de nombreux donateurs et collectionneurs. Pour être en mesure d'acquérir ce Soleil qui deviendra une icône pour Montréal, la contribution généreuse des Montréalais est nécessaire. Le coup de coeur des Montréalais pour Dale Chihuly restera dans les mémoires grâce à cette oeuvre monumentale qui sera installée en permanence au Musée. Jusqu'au printemps, vous pourrez l'admirer dans le hall d'entrée du pavillon Jean-Noël Desmarais. Merci de nous aider à conserver Le soleil à Montréal. http://www.mbam.qc.ca/soleil
  2. MAAM - Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain présente « Business'Art - Logo Design » MONTRÉAL, le 21 mai 2013 /CNW Telbec/ - Exposition de 20 logos d'entreprises réalisés À LA MAIN par l'artiste Pierre Bibeau selon les normes de présentation visuelle tel qu'exigé par les entreprises : Air Canada, Apple, Assur 'art, Banque Scotia, Banque Desjardins, Bénévoles d'affaires, Drapeau du Canada, Fédération des Chambres de Commerce du Québec, Ferrari, IBM, Journal Métro, Mercedes, Nike, Omer DeSerres, Drapeau du Québec, Rubiks, Safec, SAQ, STM, Théâtre du Nouveau monde, Videotron, Ville de Montréal et le Centre de Commerce Mondial de Montréal Notre mission : Collecter, conserver et exposer des œuvres d'art venant du milieu des affaires, ceci pour la communication, la connaissance et la culture. Du 21 au 24 MAI 2013 Ruelles des Fortifications Centre de commerce mondial de Montréal 747, rue du Square Victoria Montréal (Québec) H2Y 3Y9 Téléphone : (514) 982-9888 SOURCE : Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain Renseignements : Judith-Leba Présidente - Fondatrice MAAM - Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain Là où la culture entrepreneuriale devient une œuvre d'art Merci de célébrer l'art dans toute sa diversité culturelle Tél. : 514 793-2526 info@maam-international.ca http://www.maam-international.ca Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain - Renseignements sur cet organisme Communiqués de presse
  3. Un musée plus grand? Photo: Jean-Claude Dufresne/©Le Québec en images, CCDMD Église Erskine & American (image modifiée) Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) met en marche son projet, caressé depuis longtemps, de transformer l'église Erskine & American en pavillon d'art canadien, rapporte La Presse. Inoccupé depuis 2004, l'édifice patrimonial du 19e siècle jouxte le pavillon Michal et Renata Hornstein du MBAM. L'arrondissement de Ville-Marie se prononce vendredi sur le projet, lit-on dans le quotidien. La nef serait convertie en salle de concert, de réception et de conférence. Selon l'arrondissement, le Musée souhaite aussi démolir la partie arrière de l'église. Un bâtiment « de facture contemporaine » serait érigé à la place et abriterait des salles d'exposition. L'étude du projet en est à sa première étape. L'arrondissement doit d'abord modifier son plan d'urbanisme. Le projet ne pourra aller de l'avant que lorsque le conseil municipal de Montréal l'aura adopté. Des détails la semaine prochaine Le MBAM doit tenir une conférence de presse la semaine prochaine afin de donner plus de détails sur le projet. L'institution de la rue Sherbrooke tente depuis des années d'intégrer l'ancienne église Erskine & American dans son giron muséal. Divers scénarios ont avorté, faute de financement. En 2004, un projet estimé à 12 millions n'avait notamment pas vu le jour faute de financement, rappelle La Presse. Rien n'a été précisé sur le montage financier du projet actuel.
  4. Voir la fin de l'article. Je n'ai rien contre Québec mais pour avoir un plus grand achalandage, il serait préférable de le faire à Montréal. Dans les entrailles du musée Petersen Jacques Duval La Presse Outre la collection Demers dont les plus belles pièces trouveront vraisemblablement un toit bientôt dans la ville de Québec, le plus imposant regroupement de voitures d'époque en Amérique se trouve en plein coeur de Los Angeles. Le musée Petersen, qui loge au 6060 boulevard Wilshire, recèle en effet quelque 350 voitures, camions et motocyclettes ayant marqué l'histoire de l'Amérique sur roues. Sans oublier les fameux «hot rods» ainsi que plusieurs voitures de course. J'y ai fait une visite privilégiée récemment en ayant accès aux entrailles de cette collection dont une partie importante se trouve dans un sous-sol non ouvert aux visiteurs. On y retrouve de nombreux modèles, soit en cours de réfection, soit attendant leur tour de monter sur les trois étages principaux. On peut y admirer notamment une grande variété de Bugatti et, juste en entrant, une gigantesque Rolls-Royce si impressionnante dans sa robe toute noire qu'on la croirait sortie d'un film de science-fiction. Un peu plus et elle volerait la vedette à la voiture originale de Batman qui fait aussi partie de la collection. À propos de la Rolls, c'est un modèle très rare datant de 1925 et baptisé Phantom 1 Aeroynamic Coupe également connue par les connaisseurs sous le nom de la «Round Door Rolls» (la Rolls aux portes rondes). Bugatti, Lancia, Delahaye... Pas très loin, on peut croiser l'une des nombreuses Bugatti ayant trouvé refuge dans ce musée unique. Il s'agit d'un cabriolet Type 57 Vanvooren de 1939 qui côtoie une Ferrari Maranello et une VW New Beetle. On n'a pas assez d'yeux en fait pour s'imprégner de toute l'histoire contenue dans cette exposition. Que dire de cet ancien prototype d'une grande modernité qu'est la Lancia Stratos HF Zéro, une étude aérodynamique dont les formes sont on ne peut plus éloquentes? On replonge ensuite dans le passé en admirant la superbe Delahaye Type 135 M 1939, une voiture française carrossée par Figoni et Falashi et donc seulement trois exemplaires ont été fabriqués. Ce qui donne à ce musée son unicité, c'est que les voitures ne sont pas bêtement alignées les unes après les autres, mais qu'elles sont présentées selon une thématique dans un cadre correspondant au rôle qu'elles ont joué dans l'évolution de l'automobile. Certaines sont placées dans une pièce rappelant les concessionnaires automobiles d'autrefois, d'autres sont regroupées afin de souligner l'évolution de l'aérodynamique dans l'automobile tandis qu'une section est consacrée aux voitures reliées à l'histoire du cinéma sous une bannière intitulée «Star Cars». On peut y voir par exemple des modèles uniques ayant été fignolés pour des acteurs célèbres tels Clark Gable ou Jean Harlow. Le musée reçoit aussi chaque jour des classes de jeunes écoliers auxquels on enseigne l'évolution de l'automobile et des progrès techniques ayant jalonné son histoire. On y souligne cette année le 60e anniversaire de la Corvette. Bientôt à Québec? Pour revenir à l'annonce du début, la rumeur veut que les voitures de la collection Demers de Thetford Mines aient trouvé un gîte dans la Vieille Capitale. Le projet en question a été piloté par nul autre que Normand Legault, qui a offert aux villes de Montréal, Québec et Drummondville une occasion unique de se doter d'un musée permanent qui serait alimenté par les quelque 500 voitures anciennes acquises par les frères Demers au cours des 20 dernières années. Depuis toujours, ces voitures d'une valeur inestimable sont entreposées dans la région et, à part quelques rares apparitions lors de diverses expositions, celles-ci n'ont jamais été montrées au public. Espérons que les rumeurs qui circulent présentement dans le milieu des voitures anciennes s'avéreront. Connaissant le vibrant maire de Québec, M. Labeaume, il ne faudrait pas se surprendre que ce soit lui qui prenne le beau risque de doter sa ville d'un musée automobile qui risque d'être sans rival au Canada. Lien
  5. On verra de superbes photos de Montréal prises par l'un des grands photographes urbains contemporain et italien au Musée McCord en octobre. Quelques-unes à voir sur le site du devoir. Dans l'article, l'article dit que Montréal l'a frappé par son mélange jamais vu (par lui) de bâtiments patrimoniaux superbes, de gratte-ciels et de petites maisons, tout ça dans un espace très réduit. http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/357342/une-ville-hors-du-temps
  6. Montréal vu par un Vénitien Publié le 13 juin 2012 Marie-Claude Lortie Pour Francesco Bandarin, sous-directeur général de l'UNESCO pour la culture, il n'y a pas de doute: Montréal est une ville de design. Là où les plus pessimistes ne voient que des échangeurs délabrés, des rues inondées, des gratte-ciels anodins construits par des concepteurs de centres commerciaux et des projets au financement obscur, lui voit une ville dynamique, habitée par des milliers de gens créatifs, designers ou architectes. «C'est ça qui fait une ville de design», dit-il, en entrevue, lors de son passage récent dans la métropole pour une rencontre des représentants de toutes les villes choisies par l'UNESCO parce qu'elles accordent une grande place au design pour leur évolution culturelle et économique. Sur son site web, la Ville de Montréal indique que 25 000 designers et architectes font de Montréal une ville résolument préoccupée par cet aspect de son développement. Un chiffre que M. Bandarin reprend en lançant: «Je ne sais pas comment vous faites!» Bref, pour le représentant de l'UNESCO, il n'y a pas de doute que Montréal mérite sa place sur la liste des villes de design de l'organisme culturel international, aux côtés de Berlin, Shanghai et Buenos Aires. «On fait un tri, on étudie les dossiers et Montréal a beaucoup misé sur le design, alors il a été choisi.» Pendant qu'on parle de tout ça, dans l'autobus scolaire qui nous amène de l'UQAM au Musée des beaux-arts, on traverse des rues commerciales, où les immeubles n'ont rien de spectaculaire, à part la Place Ville-Marie, évidemment, que M. Bandarin note au passage. «Pei, un des plus grands», lance-t-il. Quand je lui fais remarquer qu'il y a longtemps, maintenant, qu'un architecte de la trempe de Pei ou de Mies Van der Rohe est venu construire quelque chose ici, il n'en fait pas de cas. «Vous savez, dit-il, l'iconisme, c'est fini.» Selon M. Bandarin, il ne faut pas rêver de voir un jour un grand immeuble symbolique, emblématique, s'implanter comme nouveau grand symbole de la ville. «On est dans une nouvelle approche maintenant et même les grands architectes comme Rem Koolhas, qui a fait bien des immeubles iconiques, n'est plus en faveur de l'iconisme.» Par iconisme, il entend les grands bâtiments hors de l'ordinaire, sans lien avec l'architecture des alentours, qui s'imposent tout seul. On pense à la tour Eiffel, à l'Opéra de Sydney, mais aussi à des constructions plus récentes, comme le musée Guggenheim de Bilbao dessiné par Frank Gehry ou le musée Maxxi de Rome, signé Zaha Hadid, cette architecte avant-gardiste anglo-irakienne. Évidemment, plusieurs bâtiments modernes chinois viennent aussi à l'esprit, comme la tour du Centre mondial des finances de Shanghai. «D'abord, ces constructions coûtent très, très cher et seulement un nombre limité de sociétés peuvent se les permettre», note M. Bandarin. Plus ça va, plus les sociétés comprennent que l'architecture se vit au quotidien, s'amarre au développement urbain, prend sa place sans s'imposer, cherche à faire évoluer les styles de vie, sans donner de coup de massue sur la silhouette d'une ville. «Et puis, nous, à l'UNESCO, on a une tâche de conservation du patrimoine», continue-t-il. Naturellement, l'organisme va donc se pencher plutôt du côté de la créativité «enracinée», celle qui est liée au contexte. Sa ville préférée? Je n'ose pas le lui demander, mais il n'hésite pas à répondre. Venise. Non seulement une ville bien ancrée dans son histoire, mais celle d'où il vient. Mais le Vénitien d'origine, qui habite maintenant Paris, aime bien aussi Montréal, même avec ses manifestations joyeuses qui lui donnent, dit-il, des airs de carnaval. Il apprécie la place des Festivals, par exemple, avec ses fontaines qui sortent directement du sol, où les enfants jouent dès qu'il fait chaud. Il aime bien le Centre de design de l'UQAM, aussi, créé par l'architecte montréalais Dan Hanganu. Pour lui, ce sont ces projets, les uns après les autres, qui construisent une ville de design. «À certains moments, on est devenu fou et on s'est mis à tout faire hors contexte», dit-il. Dans certains cas, comme pour la tour Eiffel, qui est une prouesse technologique pour son époque, ou pour l'Opéra de Sydney, l'intervention a fonctionné, explique M. Bandarin. Mais souvent, l'immeuble iconique moderne n'est pas le symbole de la société où il se trouve, mais plutôt de l'entreprise qui l'a fait construire. «C'est de la pub pour se faire voir.» Or, continue-t-il, veut-on réellement laisser les paysages urbains être définis par des intérêts privés? «Moi, je crois que le paysage appartient à la collectivité.» http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/marie-claude-lortie/201206/13/01-4534385-montreal-vu-par-un-venitien.php
  7. Les faits saillants du comité exécutif du 29 mars 2011 Montréal, le 31 mars 2011 - Le président du comité exécutif et maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, présente un compte rendu des principales décisions prises par le comité exécutif (CE) lors de la séance du mardi 29 mars 2011. .... • le concept d'aménagement, l'élaboration des plans et devis et le lancement d'un appel d'offres public pour la réalisation des travaux (MBAM). Le projet d'aménagement prévoit le verdissement de l'environnement de la rue Sherbrooke et de l'avenue du Musée ainsi que l'intégration d'œuvres d'art, prêtées par le Musée, sur le domaine public le long de l'avenue du Musée et de la rue Sherbrooke. En créant un aménagement urbain distinctif autour du complexe muséal, la Ville de Montréal est heureuse de soutenir le MBAM dans son important projet d'expansion. ... http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=16184&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques
  8. Culture: on ferme le robinet Publié le 21 mars 2012 à 08h06 | Mis à jour le 21 mars 2012 à 08h07 Paul Journet La Presse (Ottawa) Après une croissance de 34,6% des dépenses en culture depuis 10 ans, Québec commence à fermer le robinet. Les dépenses se stabilisent. Les nouvelles mesures annoncées dans le budget Bachand sont ciblées. La principale annonce: un «legs» de 125 millions pour célébrer le 375e anniversaire de Montréal, en 2017. L'argent ira notamment à l'Espace pour la vie (45 millions pour un nouveau pavillon de verre au Jardin botanique, un cinquième écosystème au Biodôme, l'agrandissement de l'Insectarium et le nouveau Planétarium). À cela s'ajoutent une promenade le long du fleuve au parc Jean-Drapeau (35 millions), la reconfiguration de l'oratoire Saint-Joseph, avec un centre d'observation dans le dôme (26,4 millions) et un nouveau pavillon au Musée des beaux-arts de Montréal (18,5 millions). La ville de Québec reçoit aussi de l'aide. Le gouvernement provincial financera jusqu'à 30 millions de la construction du Théâtre Le Diamant. C'est la moitié du coût total prévu pour ce théâtre dont Ex-Machina, la société de Robert Lepage, sera le promoteur. Le Fonds du patrimoine sera aussi bonifié de 60 millions d'ici 2020. Les musées recevront quant à eux 11 millions de plus (dont 4 millions aux musées d'histoire McCord et Stewart). Rien n'est annoncé pour le Musée d'art contemporain. Québec «contribuera éventuellement», si le fédéral et le privé investissent.
  9. Les tenues bigarrées de Jean Paul Gaultier et les guerriers chinois en terre cuite ont valu l'an dernier au Musée des beaux-arts de Montréal la plus forte fréquentation de son histoire, soit quelque 767 000 visiteurs d'avril 2011 au 31 mars 2012. Le succès remporté par ces deux expositions a permis de faire voler en éclats le record précédent de 636 219 visiteurs, établi en 2007-2008 grâce aux expositions dédiées à l'art cubain, au couturier Yves Saint-Laurent et Wharol Live. Il s'agit pour le MBAM d'une hausse de 20 % par rapport à ce record précédent et de 36 % par rapport à l'an dernier. Le MBAM doit une fière chandelle à L'empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite, qui a permis l'entrée de plus de 250 000 visiteurs à ses tourniquets. Les mannequins animés de Gaultier ont fait tourner la tête de 175 000 visiteurs alors que le redéploiement des collections permanentes a joué un rôle marquant dans l'atteinte de ce nouveau record. http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/346642/767-000-visiteurs-en-2011-2012
  10. En mars 2013, le musée Grévin ouvrira pour la première fois une antenne hors de France. Un nouveau signe s'il en fallait de l'activisme de la municipalité de Montréal pour convaincre les sociétés hexagonales de s'implanter au Québec. Aujourd'hui, ce sont plus de 200 filiales d'entreprises françaises qui ont décidé de s'implanter dans la métropole de la contrée francophone du Canada. L'équivalent de près de 950 millions de dollars canadiens d'investissement, soit 720 millions d'euros. Avec à la clé, 15.000 emplois créés. Nouvelles technologies, santé, la ville a misé sur les secteurs de pointe pour renforcer son développement. Après l'arrivée d'Ubisoft en 1997, Montréal est ainsi devenue en quelques années la Mecque du jeu vidéo. Incitations fiscales L'environnement économique de la ville et sa position géographique, porte ouverte sur les Etats-Unis et l'Amérique, sont certes des atouts considérables. Mais la politique fiscale en oeuvre joue également beaucoup. Pour les jeux vidéo, il existe par exemple un crédit d'impôt de 30% sur la masse salariale, avec un bonus de 7,5% pour les jeux qui sortent dans la langue de Molière. La mairie a également mis en place des exemptions de taxes foncières (locale et d'agglomération) pour l'implantation de certaines industries via son programme "PRAM Industrie". Ces exonérations sont dégressives sur 5 ans : 100% au cours des trois premières années, 80% la quatrième et 60% la cinquième année. Montréal fait aussi preuve d'activisme en ayant développé Montréal International, une agence chargée d'attirer les investisseurs étrangers, de les informer et de les aider dans leurs démarches. De passage à Paris, Gérald Tremblay, maire de la commune depuis 2001, nous a détaillé les atouts de sa ville : Ces atouts et cet environnement économique ont séduit le musée Grévin qui ouvrira pour la première fois une antenne hors de France en mars 2013. La Compagnie des Alpes (CDA), propriétaire du musée, n'a pas beaucoup hésité à l'heure de son internationalisation pour choisir Montréal. Afin de convaincre les 7,6 millions de touristes de la ville de visiter le futur musée de statues de cire, Grévin conservera ce qui a fait sa force en France : un mélange de figures historiques locales (issues en l'occurrence du Québec) et de stars internationales. Un test majeur avant d'exporter le concept du musée ailleurs en Europe et en Asie, comme nous l'explique Dominique Marcel, PDG de CDA : http://www.challenges.fr/monde/20120229.CHA3689/comment-montreal-a-reussi-a-attirer-plus-de-200-entreprises-francaises.html
  11. Application iPhone Le Musée McCord propose un voyage dans le temps Agence QMI Emmanuel Delacour / 24H 19/09/2011 19h29 MONTRÉAL - Le Musée McCord de Montréal lance une application pour les iPhones qui permet de «voyager dans le temps» tout en se promenant dans les rues de la métropole; une approche avant-gardiste jamais vue au Canada. C’est lors de l’annonce de sa nouvelle exposition permanente Montréal : Points de vue que la présidente et chef de la direction du Musée McCord, Suzanne Sauvage, a fait connaître cette technologie de prochaines générations, qui «ajoute une strate de perception à l’expérience muséale». L’application Musée urbain MTL, qui est offerte gratuitement sur internet, permet de visualiser des photos d’archives, ouvrant ainsi une fenêtre sur le passé. Lorsqu’elles passent à des endroits spécifiques dans les rues de Montréal, les personnes munies d’un téléphone intelligent ont accès à des photos liées à l’histoire des lieux. Les 150 points de repère sont marqués d’une étiquette, permettent de visualiser les lieux tels qu’ils étaient dans le passé. Les images proviennent de la collection des archives photographiques Notman du Musée McCord. «Nous avons sélectionné ces clichés parmi notre banque de 1,3 million de photographies, en tenant compte tant de l’intérêt historique du lieu que du caractère surprenant et émouvant de la photo, pour que le visiteur soit constamment interpell », a affirmé Suzanne Sauvage. Il n’est pas nécessaire de posséder de téléphone intelligent pour profiter de l’application, puisqu’il est possible de télécharger une carte virtuelle sur un ordinateur qui situe les endroits archivés par Musée urbain MTL. Techno jusqu’au bout La nouvelle exposition permanente Montréal : Points de vue profitera elle aussi des récentes technologies des médias pour offrir une expérience interactive aux visiteurs. La salle centrale de l’exposition donne accès à 10 cubicules qui portent sur certains lieux importants dans l’histoire de la métropole. Les passants y sont accueillis par une vidéo d’un expert en histoire résumant les points importants de la section qu’ils s’apprêtent à visiter. En plus du volet interactif, 350 artefacts du passé de Montréal seront exposés au public. «Le but est de créer une ambiance d’immersion totale. Au lieu d’offrir une exposition exhaustive à propos de Montréal, ce qui est difficile, nous nous sommes affairés à dévoiler des aspects inusités de la ville, qui pourraient surprendre même les Montréalais», a expliqué Isabelle Corriveau, responsable de la production de Montréal : Points de vue.
  12. Lors de la signature du traité de la Grande Paix de Montréal avec les nations amérindiennes il y a 309 ans, Montréal comptait à peine 1 200 habitants. Voilà le genre d’anecdotes qui parsèment le nouveau spectacle multimédia Signé Montréal, présenté lundi par le musée Pointe-à-Callière. Les visiteurs habitués à l’ancienne vidéo qui parcourt toute l’histoire montréalaise en 18 minutes seront charmés. La salle a été largement repensée, et sur un gigantesque écran en U de 270 degrés, les grands moments de la métropole défilent de façon dynamique. Au sol, les vestiges de fondations datant de l’époque des premiers colons retrouvent vie grâce à un ingénieux système de projection et d’éclairage. Dans le casque d’écoute, Montréal se raconte (bientôt en huit langues) de façon optimiste mais sans complaisance (on ne manque pas de parler du coût du Stade olympique, par exemple!). Les Iroquoiens et leurs maisons longues, les fondateurs De Maisonneuve et Jeanne Mance, l’invasion anglaise (1760), l’essor économique, l’arrivée des premiers triplex (1891), la mode du tramway (jusqu’à 54 lignes), l’Expo 67 et ses 50 millions de visiteurs : tout y passe. Le spectacle est «un beau cadeau pour que les touristes aient accès à l’histoire de Montréal rapidement», indique la directrice générale du musée, Francine Lelièvre. Le coût du projet s’élève à 2,5 M$, mais celui-ci durera dix ans, précise Mme Lelièvre. Il faut y ajouter 1 M$ pour le réaménagement de la salle de 185 places, qui comprend aussi une scène pouvant accueillir des évènements corporatif. Des jeux virtuels animent en outre le site internet du musée, et un magnifique ouvrage reprend les grandes lignes du spectacle ainsi que son iconographie. http://www.journalmetro.com/linfo/article/679501--montreal-vu-par-pointe-a-calliere Petit video:http://vimeo.com/16288680
  13. Le projet distingue les aménagements de la rive gauche de la rive droite. A chaque espace ses activités. Toutefois, un meilleur lien entre les deux rives est envisagé. Les abords de la passerelle qui relie le parc des Tuileries au musée d'Orsay seraient complètement réorganisés. © APUR / JCCHOBLET Allez voir les photos! Berges de la Seine
  14. Salut ! J'ai une vision qui me trote dans la tête depuis un bout. Avant Après Je m'explique, je trouve que l'ancien incinérateur des carrières est très mal utilisé, il l'est pas !, je le trouve vraiment extra ! il est vraiment futuriste. Je trouve qu'il représente bien le Montréal industriel. Ma vision, un musée sur l'histoire industriel, à l'intérieur, des expositions de photo, des écran qui diffuse des documentaires sur le Montréal industriel. Les tours, je leurs installent des escaliers tournant avec un poste d'observation au sommet, le tout protégé par une tour de verre et une terrasse sur le toit. Le terrain devient un parc urbain. Mon plan n'est pas super, je vais l'améliorer.
  15. Classement par "artiste". Mis à jour continuellement. Membres MtlURB Vision : réseau de métro du futur Vision : skyline du futur Jultrep Vision Projet Espace l'Assomption joecannes Vision Santiago Calatrava Bridge For Montreal JFrosty Vision du Métro de Montréal Paul Laurendeau Archi. Vision Habitation Mentana Vision Habitation Denise-Morelle Vision Habitation Drolet-Villeneuve Vision Habitation Premières Lettres Horg Man Vision rue duluth pietoniere CFurtado Vision Skyline 2012-2013 de Montréal internationalx Vision théâtre du Cirque du Soleil WestAust Vision bassin Peel nord Vision retour à Mirabel Vision 1300 Rene-Levesque: Le Prisme 45 étages Vision Le Seville - 16 étages Vision "Times Square" de Montreal rosey12387 Vision Côte-St-Luc et environs Vision Nouveau campus de l'UdM Vision Boulevard Jean-Lesage: Rive-Sud Vision Nouveaux Grands Chantiers - Montreal danick_o Vision Transport en commun Laval/Montréal/Rive-Sud en 2050 jesseps Vision élargissement des voies routières de Montréal Vision nouvelles liaisons ferroviaires Vision Boul. de la Vérendrye Canal Robert Keaghan Jennings Vision Proposition modeste et réaliste pour le futur des transports à MTL MTLskyline Vision 70 étages, Tour MTL Inc Elix Vision 2 CIBC géantes Cataclaw Vision recouvrement de l'autoroute Ville-Marie Vision Tour CC | 72 étages Vision revitalisation d'un quartier Vision Tour MtlUrb - 172m, 40 étages, 2009 Vision Tour Sansnom - 85 étages Vision lien routier Longueuil--St-Hubert Vision Tour Diamand Vision développement majeur Longueuil Vision développement majeur rive-sud Vision Le Phoenix 301m, 70 étages 2010 Vision Longueuil 2020 Vision Longueuil 2050 Vision tramway et métro sur la rive-sud Vision nouveau Pont Champlain Vision développement riverain rive-sud Vision 2-22 Sainte-Catherine Vision Cité du pont Vision réseau tramway - métro Laval-Mtl-Rive-sud du futur Vision rond-point à Longueuil Vision 1250 Stanley - Tour Cypress - 48 étages Vision Centre d'Achat / Shopping Mall Vision Tour CH | 46 étages | 191m Vision Quartier Central | Brossard Vision Carrefour Pie-IX et Henri-Bourassa Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance Monctezuma Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance MTLskyline Vision autoroute Québec - Maine - Nouveau-Brunswick Vision métro ligne 3 - rouge Newbie Vision nouvelles poubelles publiques sebastien Vision piste cyclable boulevard de Maisonneuve - canal Lachine - berges du Saint Laurent Gilbert Vision Metropolitan Montréal 32 étages 135 mètres 2010 Vision Hydro-Québec - Rénovation Vision Hôtel Chaboillez 35 étages 130 mètres 2010 Vision redéfinition des limites de hauteur Vision Griffintown Vision Parc Olympique - Mémoire du collectif Aimer Montréal etienne Vision tour aluminium 48 étages Fortier Vision Métro de Québec Vision Réso Franks Vision prolongement de l'autoroute 640 OursNoir Vision Revitalisation square ÉTS pedepy Vision Mt-Royal à 300 m. Vision Expansion du métro dans le Mile-End Vision Square Dorchester et Place du Canada Vision navette gratuite centre-ville Vision réseau de métro du futur Vision deviateur rues St-Hubert/Resther & avenue Mont-Royal Vision complexe sports & sciences de Montréal Vision rues mixtes Vision ilots musicaux Vision jeanne-mance / uqam / quartier latin brubru Vision redéveloppement des terrains vagues de Mile-End Vision revitalisation de la carrière Francon Vision Silo no 5 Vision Musée de l'histoire industriel de Montréal Vision Ruelle Cyclable Vision Parc Laurier steve_36 Vision redéveloppement vieux forum / musée du sport Le Philosophe Vision Musée du Cirque du Soleil Vision Ste-Catherine, entre le Village et le QdS Architectes et autres sources externes au forum CANADIAN COMPETITION CATALOGUE Vision logements HLM au centre-ville Sébastien-Paul Desparois / Céline Mertenat / Simon Goulet / Benoit Muyldermans Vision Tour HLM centre-ville 20 étages Federico Bizzotto, c.a., e.e.e., associé Développement d'Arcy-McGee Mario Brodeur, architecte, consultant en patrimoine Jacques Des Rochers, conservateur de l'art canadien, Musée des beaux-arts de Montréal Benoît Dupuis, architecte associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Maxime Frappier, associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Jacques Lachapelle, architecte, historien de l'architecture, Université de Montréal Vision Tour Parc - Pins 40 étages LEMAYMICHAUD Architecture Design Vision Tour Centreville ~ 58 étages MrArchitecturedesign Vision 101 St-Viateur (nouveaux locaux d'Ubisoft) Gaétan Frigon Vision déménagement du port de Montréal Dessau Vision Square Chaboillez et Planétarium Dow par Dessau
  16. J'aimerais avoir votre avis sur une lettre que je m'apprête à faire parvenir à Guy Laliberté par l'intermédiaire d'une personne qui le connaît. Certains d'entre vous se souviendront peut-être d'une idée que j'avais lancée il y a quelques mois, à savoir la construction d'un Musée du Cirque du Soleil sur la place vacante de l'îlot Balmoral. J'ai même créé un groupe Facebook pour supporter l'idée, et le groupe a aujourd'hui près de 200 membres. Je retranscris ici la lettre qui s'adresse à monsieur Laliberté. Vos commentaires/suggestions seraient grandement appréciés. Aussi, j'aimerais pouvoir faire parvenir avec cette lettre un aperçu de ce que pourrait avoir l'air un tel édifice (que je conçois comme ayant la forme d'un chapiteau de cirque). Je sais que certains d'entre vous ont du talent pour créer des rendus de la sorte. Est-ce que l'un d'entre vous accepterait de mettre sa vision sur papier pour que je puisse l'expédier à monsieur Laliberté (qui sait: cela pourrait l'influencer!)? Merci. ----- Bonjour monsieur Laliberté, Je tiens d’abord à vous remercier de prendre le temps de lire une lettre d’un pur inconnu, un geste qui est tout à votre honneur! Pour me présenter très rapidement, je suis un étudiant de maîtrise en philosophie morale à l’Université de Montréal, et surtout, un passionné de développement urbain et du Cirque du Soleil. Je vous écrit dans l’espoir d’obtenir votre appui pour un projet des plus intéressants concernant la brillante institution dont vous êtes le fondateur, un projet qui n’en est qu’au stade de rêve pour le moment, mais qui pourrait très facilement devenir réalité s’il bénéficiait d’un appui aussi important que le vôtre. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il se développe présentement à Montréal un ambitieux projet visant à offrir au secteur entourant la Place des Arts une identité forte et “spectaculaire” : le Quartier des Spectacles. Ce secteur est appelé à devenir un haut lieu touristique et une véritable signature internationale pour notre ville. La plupart des grandes institutions culturelles montréalaises y ont déjà pignon sur rue, et plusieurs autres songent à y aménager. Mais une institution en particulier brille par son absence dans ce secteur, je parle bien sûr du Cirque du Soleil ; il apparaît fort regrettable, à moi comme à bien d’autres, que ce joyau culturel bien de chez nous n’ait pas encore fait son nid sans le coeur névralgique de la culture québécoise. Sans doute ce qui explique un tel état de fait est tout simplement l’absence de projet concret présenté au Cirque, et c’est précisément ce que vise la présente lettre : présenter l’esquisse d’un projet séduisant, qui permettra au Cirque d’effectuer une entrée remarquée dans le Quartier des Spectacles. Deux éléments centraux caractérisent le projet : d’abord, sa vocation. Un quart de siècle après sa fondation, le Cirque du Soleil est plus que jamais tourné vers l’avenir, ce qui ne doit cependant pas faire oublier un certain devoir de commémoration. Or, quoi de mieux que la création d’un Musée pour célébrer l‘ampleur des réalisations du Cirque depuis sa fondation ? Le musée serait bien sûr à l’image du Cirque du Soleil : dynamique, vibrant de créativité et d’originalité. L’architecture pourrait être audacieuse, prenant la forme d’un chapiteau de cirque par exemple, et l’intérieur pourrait présenter un espace consacré à chacun des spectacles réalisés par le Cirque depuis 1984. On pourrait même envisager la présentation d’un spectacle (modeste) pour les visiteurs. Bref, les possibilités créatives sont quasi-infinies! Seconde caractéristique du projet : sa localisation. Aucun endroit à Montréal - pour ne pas dire aucun endroit au monde - ne semble plus approprié pour accueillir un Musée du Cirque du Soleil que l’îlot Balmoral, ce terrain donnant sur la nouvelle Place des Festivals, coeur du Quartier des Spectacles. Des artistes du Cirque pourraient d’ailleurs animer la Place publique tout au long de l’année. Le Festival de Jazz y a présentement sa Maison, et les Grands Ballets Canadiens sont sur le point d’aménager dans l’édifice voisin. Un seul terrain demeure donc disponible - mais qui sait pour combien de temps encore ? Il me semble que le Cirque devrait rapidement sécuriser cet emplacement exceptionnel avant que d’autres ne le fassent. D’autres lieux à Montréal pourraient bien sûr abriter le projet, mais aucun n’aurait tout le pouvoir symbolique, ni toute la visibilité qu’offre la Place des Festivals. Je n’en dis guère davantage pour le moment, afin de ne pas abuser de votre temps. Je tiens à dire que je songeais au départ à vous faire parvenir une lettre beaucoup plus “formelle”, signée d’acteurs importants du milieu de la culture montréalaise (notamment le Partenariat du Quartier des Spectacles), mais j’ai fini par préférer un contact plus personnel, qui assume pleinement l’essence de la présente requête : une bouteille lancée à la mer. Or, malgré des probabilités qui jouent sans doute en ma défaveur, j’ai espoir que cette lettre arrivera à bon port, car je sais que, comme moi, vous êtes un rêveur, et je crois sincèrement que cela vous rendra plus sympathique à ma démarche. Je vous laisse mes coordonnées, dans l’hypothèse où vous souhaiteriez me contacter (pour discuter du projet ou pour m’inclure dans sa réalisation). Je vous invite également à visiter le groupe Facebook « Pour la Création d’un Musée du Cirque du Soleil sur la Place des Festivals », qui a rapidement atteint près de 200 membres. Enfin, je joins à cette lettre un article de Marc Cassivi de La Presse (le ton est par moment beaucoup trop fort, mais c’est néanmoins ce qui m’a inspiré le projet que je vous ai décrit). Bien à vous, J*****
  17. Source: Cyberpresse (Chicago) Gilbert Rozon va frapper un autre grand coup dans le monde du spectacle. Le Groupe Juste pour rire discute avec le géant de l'humour américain, Second City, de son installation permanente à Montréal. Déjà implanté à Los Angeles et à Toronto, en plus d'offrir de la formation dans plusieurs autres villes, le groupe de spectacles d'humour de Chicago, qui a lancé les carrières des John Belushi, Dan Aykroyd, Bill Murray, Mike Myers et Steve Carell, entre autres, trouvera sa niche montréalaise dans l'édifice du Musée Juste pour rire. «Nous représentons les deux plus grandes marques en humour dans le monde. On se connaît depuis longtemps et on discute depuis des mois. Nous en sommes présentement à monter le plan d'affaires», a confirmé le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, en visite à Chicago pour la présentation du premier festival Just for Laughs dans la Ville des vents. 50 ans d'humour Le groupe Second City fête ses 50 ans cette année en présentant au Festival Juste pour rire, à partir du 14 juillet, une primeur mondiale intitulée Rêverie. Ce spectacle de près de 80 minutes d'humour non verbal mêle comédie, danse, acrobatie et pantomime. Le grand manitou du rire montréalais explique que son groupe continuera d'archiver et de conserver tout ce qui a trait à l'humour, mais qu'il fera la demande d'un changement de vocation pour l'édifice du Musée. «On n'est pas vraiment des muséologues, notre truc c'est le spectacle, alors cette nouvelle association nous ramène à notre vocation première», résume Gilbert Rozon. Second City vient à Montréal pour faire ce qu'il fait à Chicago depuis 1959: des spectacles, des sketchs, de l'improvisation et, éventuellement, de la formation, autant en anglais qu'en français. Il s'agit toutefois d'un plan à long terme qui ne se fera pas en criant improvisation mixte. «Nous allons prendre le temps de bien faire les choses. Ça fait longtemps que nous voulons travailler ensemble, nous avons accumulé peut-être 800 projets depuis le temps!» lance en rigolant Kelly Leonard, vice-président du groupe The Second City, qui a offert une visite de ce haut lieu de l'humour américain à <i>La Presse</i>. Le siège social de Second City à Chicago est un vaste complexe sur plusieurs étages qui comprend deux salles de spectacles de 290 et 180 places. On y trouve également un centre de formation qui reçoit 2400 étudiants par année et qui possède aussi sa propre scène. «Quand nous sommes entrés dans le Musée Juste pour rire de Montréal, nous nous sommes dit: Wow! ça pourrait être comme ici (à Chicago). À nouveau!» s'emballe Kelly Leonard, également président de Second City Theatricals. «Nous avons, dans le fond, un espace similaire à celui que possède Second City à Chicago, donc c'était un mariage naturel», ajoute Gilbert Rozon. Anglos et francos De son côté, Bruce Hills, président de Just for Laughs, précise que le festival montréalais présente depuis des années déjà beaucoup de spectacles à sketchs à forte saveur Second City. «Le potentiel est là à Montréal, dit-il. Pour Second City, c'est la plateforme parfaite. Naturellement, nous allons réunir nos artistes locaux, anglophones et francophones autour de ce partenariat.» Il souligne que la troupe de Chicago possède également un immense répertoire de comédies, courtes et longues, qui pourraient très bien être adaptées dans la langue de Molière. Gilbert Rozon indique, pour sa part, avoir vu à Édimbourg tous les ans lors du festival Fringe de l'endroit «des artistes britanniques extraordinaires qui pourraient venir en tournée à Montréal». Le théâtre The Second City a ouvert ses portes en décembre 1959 à Chicago avec d'anciens étudiants universitaires en scène. Le secteur télévision a ensuite vu le jour, en 1963. Second City offre des cours pour adultes et des camps d'étés aux enfants, tout en donnant des spectacles à Chicago, Toronto et Los Angeles, et en effectuant des tournées partout en Amérique, mais aussi sur des bateaux de croisière norvégiens!
  18. Les cahiers spéciaux du Devoir ressemblent souvent à un gros publi-postage, mais je mets tout de même les articles pour ceux que ça pourraient intéresser. Il est parmi nous une visionnaire Le Devoir Normand Thériault Édition du samedi 25 et du dimanche 26 avril 2009 Mots clés : Phyllis Lambert, Centre canadien d'architecture, Municipalité, Culture, Montréal, Canada (Pays) Le Centre canadien d'architecture est un établissement unique Nous sommes en 1979. Le secteur ouest de la ville est menacé par des tentatives de transformation extrême. La Maison Shaughnessy devait être détruite. Non seulement elle sera sauvée, mais sur son site un nouvel établissement surgira: Phyllis Lambert inaugure en 1989 le Centre canadien d'architecture. A l'époque où je concevais Aurora Borealis pour le Centre international d'art contemporain, cette exposition qui n'allait durer que 100 jours, plus loin à l'ouest de la ville un projet d'une plus grande envergure était en gestation. Une Phyllis Lambert, celle-là même qui avait participé avec le grand Mies à la mise en forme et en place de l'édifice Seagram à New York en 1954, non seulement oeuvrait à sauver la Maison Shaughnessy du pic des démolisseurs, mais elle allait y joindre un nouveau bâtiment: ce double ensemble est aujourd'hui mondialement connu sous le nom de Centre canadien d'architecture, maintenant nommé le CCA dans le jargon des spécialistes comme par le grand public. Cette année-là, c'était 1985, et il allait falloir attendre encore quatre ans avant l'inauguration en 1989, soit dix ans après que le projet d'un musée unique entièrement dévolu à l'architecture et à l'urbanisme a été lancé par sa conceptrice. Noble musée Si, à la même époque, un autre musée, celui des beaux-arts, celui de la rue Sherbrooke, prenait la tendance «grand public», à savoir que les expositions devaient être faites pour attirer d'abord les foules, celle qu'on peut désigner, et de façon laudative, comme «la dame de fer de l'architecture» avait, pour son futur musée, une toute autre idée: il serait un lieu qui tiendrait à la fois de la bibliothèque, dans son sens le plus noble, du laboratoire, par ses expositions et les débats qui s'y tiendraient, du lieu «agit-prop», par les contenus et les propositions qui y seraient déposés, et du musée, entendu comme un édifice où on collectionne et conserve l'héritage du passé et le patrimoine du futur. Et l'écrin, la bâtisse elle-même, par l'organisation de l'espace comme par le choix des matériaux, sera lui aussi une ode à l'architecture, celle d'une tradition qui veut que les formes soient épurées, le concept, perceptible, pour créer ainsi un lieu où c'est la vie qui l'habite qui est communiquée, non le motif qui pourrait parer l'ensemble. Et il y avait plus, même. Le Centre canadien d'architecture était aussi né sur un site qui avait dans un premier temps été sauvé d'une certaine «folie», celle qui voulait qu'on démolisse le Montréal historique pour y aménager des tours, comme à Manhattan. Les actions d'une Lambert avaient fait en sorte que la Maison Shaughnessy ne fut pas démolie et qu'autour d'elle un quartier vivant fut maintenu, et non transformé en territoire autoroutier. Un jardin même y était accolé, lieu de transition entre les plateaux sud et nord de la ville. Les complices, autres artistes du projet, de cette action avaient nom Peter Rose et Melvin Charney. Heureuse ville Dix ans plus tard, nous sommes en 1995 et le CCA est maintenant ouvert au public depuis six ans. Phyllis Lambert vint cette année-là témoigner devant la Commission d'enquête sur la situation des arts visuels au Québec: elle déplora alors le peu de soutien qu'elle recevait de l'État, indépendamment des paliers de gouvernement. Plus tard, elle aura une fois de plus à admettre que, si on parle d'excellence pour justifier l'attribution de toute aide, il est un autre critère qui explique le fonctionnement du système: l'économie budgétaire explique que tout vient au compte-gouttes et qu'il ne peut y avoir de dérogation, la qualité de tout projet devant céder devant le fait que le statu quo a prépondérance sur toute nouvelle initiative. Non seulement Mme Lambert sera donc l'instigatrice d'un projet unique sur la scène internationale, mais elle en deviendra aussi la première mécène à le soutenir. En pratique, vingt ans après son ouverture, même le secteur privé accorde encore un appui qu'on peut qualifier de modeste, si cet appui est évalué à l'aune d'une échelle qui prévaudrait dans les grandes métropoles. Pourtant, une telle situation financière n'a pas empêché que les collections de l'établissement sont aujourd'hui majeures dans le monde de l'architecture et que les chercheurs qui y travaillent considèrent que l'invitation qui leur est faite tient plus du privilège reçu que d'une simple reconnaissance de leur talent. De Toronto à New York, comme en Europe, on se féliciterait d'avoir en son lieu ce CCA dont Phyllis Lambert a fait cadeau à sa ville, Montréal. L'avenir seul nous dira si la métropole québécoise aura su se montrer digne d'un tel don. En attendant, qui le visite sait comme le lieu est agréable à vivre, pour qui comprend qu'une architecture est un moyen donné pour aider à mieux vivre. Et à mieux penser. http://www.ledevoir.com/2009/04/25/247333.html (26 avril 2009 11H11)
  19. MUSÉE DE LA CIVILISATION À la découverte des momies égyptiennes Cédric Bélanger 22-04-2009 | 18h44 Les Égyptiens croyaient dur comme fer que la vie se prolongeait après la mort et c’est pourquoi leurs corps momifiés reposaient dans des chapelles en compagnie d’une foule d’objets domestiques pouvant leur être utile dans l’au-delà, dont de la vaisselle, des meubles, des bijoux et du maquillage. Certains poussaient même la commodité jusqu’à inclure dans leur tombe des oushebtis, de petites figurines ou statuettes devant faire office de serviteurs pour le défunt dans l’au-delà, apprend-on en visitant l’exposition Fascinantes momies d’Égypte, qui tient l’affiche au Musée de la civilisation à compter d'aujourd'hui jusqu’au 4 avril 2010. «Il y a longtemps que le musée voulait développer un thème relié à l’Égypte ancienne. Le public nous le demandait aussi. Aujourd’hui, c’est chose faite», s’est réjouie la directrice générale du musée, Claire Simard, au cours d’une visite des médias, mardi. Comment momifier en trois étapes À travers 225 objets (prêtés en majeure partie par le Rijksmuseum van Oudheden de Leiden, aux Pays-Bas), dont quelques authentiques momies, les visiteurs pourront découvrir les rituels funéraires de l’ancienne Égypte, du décès jusqu’au jugement final devant le dieu Osiris. En fait, la visite s’articule autour des différentes étapes menant à la momification, procédure s’étalant sur soixante-dix jours après le trépas. «Le corps est d’abord amené dans un endroit pur. Là, on procède à une incision abdominale et on retire les viscères, qui sont ensuite placés dans des vases canopes», explique Sylvie Brunelle, chargée de projet de l’exposition. Ensuite, vient l’étape de la déshydratation, laquelle dure quarante jours. Enfin, le corps est enduit d’onguent et on fait le bandelettage. La momie est ensuite prête à être mise dans un cercueil, puis à être couchée dans une chapelle, dont on peut voir une réplique durant la visite. Ankhhor La pièce maîtresse de Fascinantes momies d’Égypte est la momie du grand prêtre Ankhhor, qui trône d’ailleurs au centre de l’aire d’exposition. Mort il y a plus de 2650 ans, Ankhhor reposait dans trois cercueils s’imbriquant les uns dans les autres. «Le nombre élevé de cercueils nous indique que le défunt provenait vraisemblablement d’une famille noble disposant d’importants moyens financiers», signale Mme Brunelle. Momie «québécoise» Parmi les momies en exposition, notons celle de Nen-Oun-Ef, qui avait été acquise au XIXe siècle par le Séminaire de Québec. «Débandeletté», le corps du défunt est visible et montre à quel point les techniques utilisées par les Égyptiens ont permis une étonnante conservation. Un examen tomodensitométrique effectué au CHUQ, en 2008, a permis de découvrir l’âge approximatif de Nen-Oun-Ef, ainsi que les techniques d’embaumement utilisées à sa mort, lesquelles se sont révélées différentes de celles connues à ce jour. L’exposition est complétée par des ateliers interactifs, dont un s’intitule Une journée d’aventures dans l’Égypte ancienne et vous promet de découvrir bien des mystères entourant les rites funéraires du pays des pyramides et des pharaons.
  20. Le musée du Cosmodôme fera peau neuve Le Devoir Amélie Daoust-Boisvert Édition du mardi 10 février 2009 Mots clés : Cosmodôme, Musée, Québec (province), Laval (région) Inauguré depuis 1994, le Centre des sciences de l'espace du Cosmodôme présentait depuis la même exposition à ses visiteurs. Alors que le projet de refonte existe sur les planches à dessin depuis quelques années, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a confirmé hier l'octroi des 7 millions de dollars nécessaires à sa réalisation. La Ville de Laval et ses partenaires investissent pour leur part 3,5 millions. Le Devoir a pu observer vendredi dernier les maquettes de la nouvelle galerie. Les concepteurs la bâtiront comme si vous pénétriez dans une station spatiale, des sas et trois séries de cinq pièces se succédant. Les éléments intemporels, comme l'histoire de la conquête de l'espace, ne changent pas, concède la responsable des communications, Julie Pominville. Par contre, depuis 1994, des bonds de géant ont été faits dans certains domaines de la conquête spatiale. «Par exemple, notre volet télécommunications commence à être désuet. Le renouvellement va faire revenir la clientèle qui a déjà vu l'exposition et maintenir l'intérêt», explique-t-elle. Il faudra attendre environ un an et demi avant de décoller de la Terre à bord du simulateur vidéo qui lancera l'exposition. Les rénovations ne devraient toutefois pas entraîner de fermeture prolongée. La ministre Michelle Courchesne estime que le Centre des sciences de l'espace a permis à Laval de percer l'échiquier touristique de la région de Montréal. «Ses retombées économiques sont indéniables», a-t-elle ajouté par voie de communiqué, alors que les investissements dans les infrastructures sont accélérés pour contrer la crise économique. «Nous voulons que cet équipement puisse continuer à susciter l'intérêt des visiteurs pour les sciences de l'espace», a dit le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, qui souhaite que «le Cosmodôme éveille encore plus chez les jeunes la passion des sciences de l'espace, car choisir de travailler dans le domaine de l'espace constitue une option de carrière comme une autre». La campagne actuelle de recrutement de nouveaux astronautes par l'Agence Spatiale canadienne rappelle que le rêve de s'envoler à bord d'une navette demeure (un peu) réalisable. http://www.ledevoir.com/2009/02/10/232830.html (10/02/2009 20H25)
  21. Publié le 05 novembre 2008 à 08h34 | Mis à jour le 05 novembre 2008 à 08h40 Le métro de Montréal, un musée Martine Bouliane La Presse Le métro est avant tout un moyen de transport pour se rendre du point A au point B. Pourtant, avec ses 68 stations à l'architecture unique et ses nombreuses oeuvres, le métro est considéré par certains comme le 31e musée montréalais. Certains diraient même que le réseau est une vaste exposition d'art... underground! L'idée de réaliser une excursion ici, c'est de ralentir le rythme. De prendre le temps d'examiner les stations qui deviennent, dès lors, beaucoup plus intéressantes. Un lieu à revoir avec son oeil de touriste. Londres a eu le sien en 1863. Paris, en 1900. À Montréal, il aura fallu attendre jusqu'en 1966, soit une année avant la fameuse Expo 67. Le métro comptait alors 26 stations. La construction du réseau s'est ensuite effectuée par phases. La toute dernière, soit le prolongement du métro vers Laval, s'est étirée jusqu'en 2007. Le métro montréalais se distingue avant tout par sa diversité. Chaque station a une architecture qui lui est propre et la plupart abritent des oeuvres d'art. Lors de mon excursion sous terre, j'ai choisi de visiter une douzaine de stations, principalement éparpillées au centre-ville. Parcourir en entier les 68 stations aurait de quoi donner un teint verdâtre à quiconque. Et toutes ne présentent pas le même intérêt. J'ai entrepris ma visite souterraine par la station la plus à l'est de mon parcours, Pie-IX, à l'ombre du Stade olympique. Sitôt les tourniquets passés, je me suis attardée devant l'oeuvre installée à la mezzanine, intitulée Citius, Altius, Fortius - Plus loin, plus haut, plus vaillamment - la devise olympique. Au centre de la grande fresque se trouve un personnage au coeur proéminent. La construction de cette station s'est achevée en 1976, année même des Jeux. Oeuvres historiques Ensuite, hop dans un train direction Angrignon, jusqu'à la station Papineau. Dans les 26 stations d'origine, il était question d'incorporer des oeuvres d'art ayant un lien avec l'histoire. On en trouve un bon exemple ici, avec les murales en céramique sur les Rébellions de 1837 et 1838. J'avais souvent vu l'une d'elles, bien en évidence alors qu'on descend vers les quais. J'ai été surprise de remarquer deux autres murales qui adoptent la forme arrondie du tunnel à l'étage inférieur. Elles représentent, dans différentes scènes, les Patriotes reconnaissables à leurs bonnet et ceinture, et leur chef, Louis-Joseph Papineau. Prochain arrêt: Berri-UQAM. C'est le point de rencontre de trois des quatre lignes du métro. En suivant le couloir vers la ligne jaune, je revois les trois murales de Robert La Palme, premier directeur artistique du métro, récupérées et installées ici après l'Expo 67. L'événement explique d'ailleurs la construction de cette ligne, qui menait au site de l'île Sainte-Hélène. Sur les quais de la ligne verte, une grande verrière au-dessus du tunnel rend hommage aux fondateurs de la ville de Montréal. Les portraits stylisés représentent Jérôme Le Royer de La Dauversière, Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve, dans des tons francs de rouge et de bleus. Luminosité et musique Deux arrêts plus loin, j'arrive à la station Place-des-Arts. Je suis aussitôt frappée par la luminosité ambiante. Les rayons du soleil ne pénètrent pas ici. L'éclairage des nombreux néons, la blancheur du plafond et des passerelles et les briques bleues et grises des murs contribuent à créer cet effet. Le tout est aéré et très classique. La très belle verrière L'histoire de la musique, de Frédéric Back, se trouve ici. Première oeuvre d'art du métro, elle montre les musiciens de la ville, des autochtones aux personnages plus contemporains tels que le compositeur de l'hymne national, Calixa Lavallée. Malheureusement, elle est éloignée des tourniquets. Pour la contempler, il faut passer de l'autre côté et payer à nouveau son passage. On trouve par ailleurs dans cette station une autre verrière très colorée, et malgré tout discrète, juste au-dessus du tunnel en direction Angrignon. La station suivante, McGill, est la plus fréquentée du réseau, avec Berri-UQAM. La large verrière aborde la vie à Montréal au XIXe siècle. Au centre se trouvent les portraits des deux premiers maires de la ville, Jacques Viger et Peter McGill. Difficiles de les manquer. Sous les regards interrogateurs des autres passagers, je m'attarde aux multiples détails de l'oeuvre, orientée sur l'architecture, la mode vestimentaire et les bateaux à vapeur, moyen de transport populaire à l'époque. Des milliers de cercles À peine 450 mètres de tunnel séparent les stations McGill et Peel, sa voisine. C'est assurément l'un de mes coups de coeur. Une multitude infinie de ronds attirent l'oeil. Des cercles colorés, créés par le célèbre artiste québécois Jean-Paul Mousseau, ornent la station. Le motif est repris dans le carrelage et sur les murs. Certaines portions des quais baignent dans une lumière bleutée. Un décor idéal pour un restaurant ou un bar rétro. Je m'arrête ensuite à la station Lionel-Groulx, créée sur deux étages en plus de la mezzanine. Les lignes verte et orange s'y croisent. Je reviendrai d'ailleurs pour passer de l'une à l'autre un peu plus tard. Ici se trouve une intéressante sculpture, à la facture assez classique, intitulée L'arbre de vie. Elle a été donnée à Montréal par l'Organisation des Nations unies en 1967. Des visages gravés dans la même pièce de bois symbolisent la souche unique d'où proviennent les humains de partout dans le monde. Je poursuis ma route jusqu'à la station Monk. Une sculpture rend hommage aux ouvriers du métro. Il s'agit de deux gigantesques travailleurs en acier qui s'affairent à la tâche. Ils font penser à des bonshommes allumettes élancés. Les couleurs terre de la station et les murs, irréguliers et stratifiés, semblent représenter le travail fait dans le roc pour construire le métro. L'arrivée au métro Angrignon a de quoi surprendre. Ici, l'éclairage du jour baigne les quais. Enfin de la lumière naturelle au bout de kilomètres de tunnels. Dernier arrêt de la ligne verte, la station se trouve pratiquement au niveau du sol. Situé dans l'un des grands parcs de Montréal, le bâtiment possède une multitude de fenêtres courbes qui rejoignent le plafond. Leur forme arrondie fait écho aux marquises du terminus d'autobus adjacent. Bonheur d'occasion De retour sur mes pas, je reviens à la station Lionel-Groulx pour bifurquer sur la ligne orange, direction Côte-Vertu. La station Place-Saint-Henri constitue un détour, puisque je compte retourner en sens inverse tout de suite après. Mais le crochet en vaut la peine pour admirer cet autre coup de coeur. Les murs de brique au niveau des quais forment un dégradé de couleurs. Ils sont de teintes bleutées, pour devenir du rouge, puis, encore plus loin, du jaune. La volée d'escaliers qui mènent à la mezzanine semble interminable. Je la monte tout de même à pied, pour me retrouver devant les mots «Bonheur d'occasion» inscrits dans la brique. Une façon de rappeler que l'histoire du classique de Gabrielle Roy est indissociable de ce quartier. En redescendant, je remarque par hasard la sculpture suspendue au-dessus des quais, autrefois mobile, qui fait penser à une construction spatiale. Je prends cette fois le métro en direction inverse, soit Montmorency, pour m'arrêter à la station Georges-Vanier. Je m'attarde aux formes géométriques bleues incrustées dans les murs qui brisent la monochromie ambiante, toute grise. Je m'étonne, après quelques minutes, de remarquer un grand arbre de béton aux nombreuses branches sur le quai opposé. Puis, je m'arrête à Square-Victoria. C'est surtout en dehors des guérites que se trouvent les éléments intéressants de la station. Principalement cette entrée extérieure au look très parisien qui annonce le «métropolitain» dans un style Art nouveau, donnée justement par le métro de Paris à Montréal. L'ensemble sinon est assez terne à l'intérieur, les murales en aluminium brun peuvent presque passer inaperçues et se démarquent peu du reste. Mon dernier arrêt est la station Place-d'Armes, qui jouxte le Palais des congrès. Je considère qu'il s'agit d'un bon endroit pour revenir sur terre puisque la station dessert le Vieux-Montréal et le Vieux-Port. Il y a de nombreuses activités à y faire et d'attraits à y voir, notamment en famille. L'un d'eux, le musée Pointe-à-Callière, possède des vitrines sur les quais. Elles contiennent des reproductions d'objets réellement découverts lors de fouilles archéologiques. Le métro peut se targuer non seulement d'être le plus vaste musée montréalais, mais aussi d'avoir les heures d'ouverture les plus longues. Et, pour seulement 2,75 $, la visite en vaut assurément le prix. Rallye dans le métro Une façon de redécouvrir le métro, notamment en famille, est de faire le court rallye qui suit. Sur la ligne orange, il se concentre dans le centre-ville. À l'ouest, il se rend jusqu'à la station Angrignon. À l'est, Pie-IX. Il faut compter entre une heure trente et deux heures pour le faire, selon la fréquence de passage des rames du métro. La réponse à chacune des questions se trouve à l'intérieur des tourniquets. Pas besoin de débourser plus que le prix d'un billet pour le réaliser. À moins, bien sûr, d'en profiter pour visiter certains attraits à proximité. Chaque station peut constituer le point de départ. 1. À la station Pie-IX, qu'est-ce qui, sur les quais, rappelle la tenue ici des Jeux olympiques de Montréal, en 1976?2. À la station Papineau, qu'est-ce que Louis-Joseph Papineau tient dans ses mains, dans la murale au niveau du quai? 3. Qu'est-ce qui orne les souliers de Jérôme Le Royer de La Dauversière, le personnage de gauche, sur la verrière de la station Berri-UQAM? 4. À la station Place-des-Arts, combien de rectangles peut-on compter dans la verrière située au-dessus du tunnel en direction Angrignon? 5. À la station McGill, quel bâtiment construit en 1844 et toujours présent dans le Vieux-Montréal est représenté? 6. Combien de pastilles colorées peut-on compter sans sortir des tourniquets à la station Peel? 7. Combien de visages trouve-t-on sur l'Arbre de vie à la station Lionel-Groulx? 8. Quels outils utilisent les constructeurs du métro de la station Monk? 9. Quelle est la couleur des structures qui soutiennent les nombreuses fenêtres de la station Angrignon? 10. Combien de marches doit-on monter pour atteindre la mezzanine - et l'oeuvre Bonheur d'occasion - à la station Place-Saint-Henri? 11. Quel est le «fruit» de l'arbre de la station Georges-Vanier? 12. Quel est le plus vieil objet représenté dans les vitrines de Pointe-à-Callière? Réponses: 1. Les anneaux olympiques; 2. La déclaration de 1837; 3. Des boucles (ou des rubans); 4. 96; 5. Le marché Bonsecours; 6. 8; 7. Cinq visages; 8. Un pic et une pelle; 9. Orangé; 10. 78 marches; 11. Des lumières (ou ampoules); 12. Des pointes de flèches. Pour plus de renseignements sur le métro: Montréal en métro, Guides de voyage Ulysse, 2007, Montréal, 237 pages. Le métro de Montréal, 35 ans déjà, Benoit Clairoux, éditions Hurtubise HMH, Montréal, 2001, 159 pages. http://www.stm.info http://www.metrodemontreal.com (site non officiel, instructif et très bien fait par un amoureux du métro!)
  22. Is Montreal the real art capital of Canada? SARAH MILROY From Saturday's Globe and Mail May 30, 2008 at 11:07 PM EDT MONTREAL — Is Montreal the new Vancouver? I've heard the question floated the last few days following the opening of the Québec Triennial at the Musée d'art contemporain de Montréal last weekend. It's a major exhibition – 38 artists showing 135 works of art – and it presents a new generation of Quebec artists, emerging into view after a long period of relative seclusion and quiet growth. There are many, many discoveries to be made, particularly for gallerygoers who live outside of Quebec. The curators took risks. (The show was organized by MACM curators Paulette Gagnon, Mark Lanctôt, Josée Bélisle and Pierre Landry, now at the Musée National des Beaux-Arts du Québec.) They set out with no declared curatorial theme, which so often serves as a diversion from the brutal sheep-and-goats sorting that such a show should be all about. The exhibition's title, Nothing Is Lost, Nothing Is Created, Everything Is Transformed, was arrived at after the fact, borrowed from the writings of a Greek scientist and philosopher named Anaxagoras of Clazomenae (500-428 BC). It's a title that would suit many of the big roundup shows this year (for example, Unmonumental at The New Museum in New York, and the Whitney Biennial), having about it both the celebratory and the apocalyptic flavour of the moment. These days, the artist often seems to perform a kind of sampling role, picking through the churning deluge of information and imagery that makes up the contemporary visual environment. But where some of these larger international shows seem chaotic in sympathy with their subject (the current Whitney being the odious example), the Québec Triennial is tightly considered and expertly installed. A focus on the news Enlarge Image Among the big names are Michel de Broin, who won last year's Sobey Art Award and is a significant force on the Quebec scene. (Ellen Page Wilson) There were obvious big names missing from the lineup – such as Montrealers Pascal Grandmaison and Geneviève Cadieux or the Quebec City artist collective BGL, which has been showing up a lot in Toronto – and the curators may take heat for that on the home front. But instead of received ideas they have delivered us news. One of the most startling discoveries is the video work of 36-year-old Patrick Bernatchez. Here, he is showing two mesmerizing projection pieces, both set in the Fashion Plaza in the Mile End former garment district of Montreal, a part of the city currently being re-gentrified by the arts community. In I Feel Cold Today, we enter a 1960s-style office tower and ascend the elevators to the sound of a lush soundtrack (the artist's remix of fragments of classical music and film scores), arriving at a suite of empty offices that gradually fill with billowing snow. It's a mystical transformation. The cinematic precedent is the famous snow scene from Dr. Zhivago, where the accumulation of snow in the abandoned country house bespeaks the loss of a way of life, and the passage of time. Here, it is modernism that is mourned and, more particularly, the go-go optimism of Quebec in its Expo 67 moment. Bernatchez's other work, Chrysalide: Empereur, is without such obvious precedent, drifting in a realm of its own. All the camera shows us is a car parked in a grimy garage. In it sits a man in a Ronald McDonald clown costume, smoking a cigarette behind the wheel as water gradually fills the interior of his car. The sun roof is open (we see his party balloons escaping), so this man is not trapped, yet he makes no effort to escape as the water rises. This seems to be a suicide, yet he does not die. Breathing in water, is he returning to life in the womb, a place of deep privacy and seclusion? I found myself reminded of Bruce Nauman's famous videos of clowns in extremis (his dark and distinctive blend of comedy and cruelty), and the sense of violent threat in Matthew Barney's Cremaster Cycle. If these have inspired Bernatchez, he has wrung from these precedents a new comic/tragic resonance. One of the few big names in the show is David Altmejd, who also hangs out on the borderline between beauty and horror. His two giant standing figurative sculptures in this show continue his investigations of decay and regeneration. One, titled The Dentist, is a stylistic departure for the artist : a mammoth monolith in the shape of a standing man that is made entirely from faceted mirrors. This colossus houses a number of quail eggs in its sides, and its surface is shattered here and there with what look like bullet holes, some of which sprout animal teeth. Despite the evidently fragile material from which it is made, the sculpture embodies a kind of brutal force. This is the sort of material conundrum that Altmejd loves to explore. An inspired juxtaposition In one of the most effective installation decisions in the show, Altmejd's mirrored sculpture stands within hearing range of Gwenaël Bélanger's video projection featuring the sound of a shattering mirror. The camera spins in the artist's studio, the rotation recorded in myriad stills spliced together to create a stuttering visual effect. Every five minutes, a pane of mirrored glass shatters as it is dropped on the floor with a sound like church bells, the phenomenon captured in hundreds of frozen micro-moments cut together. Like the works of Alexandre Castonguay (not in the show) or the earlier, more overt digital composites of Nicholas Baier, Bélanger takes an artisan's approach to digital technology, showing off his handiwork in obvious ways, a different approach than the sleight of hand of Vancouver artists such as Jeff Wall or the younger Scott McFarland. Mirrors figure, as well, in the new work of Baier, another of the show's better-known figures. For this show he has installed a magisterial suite of his most recent scanned antique mirrors, surfaces that offer scars and imperfections from deep within their inky depths. But, unlike Baier, most of the artists here are little known. There's Valérie Blass, whose sculptures range from a fur-clad zigzag form that springs from the wall (she titled the piece Lightning Shaped Elongation of a Redhead) to a two-legged standing figure that looks like the Cowardly Lion in a pair of high-heeled hooves. (A sloth clings to its breast, regarding us with wide eyes, curiouser and curiouser.) This woman has developed her own completely distinct vision, each work embodying a precise material language. Likewise, the British-born artist Adrian Norvid, who is showing a giant cartoon drawing of the Hermit Hamlet Hotel, an alternative getaway for deadbeat longhairs with hillbilly affectations. (One slogan reads “Recluse. Footloose. Screw Loose. No Use.”) Norvid takes the eccentric posture of the outsider/slacker, throwing rocks into the mainstream from his lazy place on the riverbank. Painting comes on strong. Etienne Zack appears to tip his hat to Velazquez and other classical masters in Cut and Paste, a painting of a courtier slumped in a chair. In this Cubist-seeming likeness, he breaks the figure up into planes of form hinged together with masking tape (painted, not real). Zack takes as his subject the literal building up of form through paint. This is painting about painting. Michael Merrill engages in another form of homage with his Paintings about Art, depictions of his fellow artists' work in museums and galleries in Canada and abroad. (One downward-looking view of the stairwell at the DIA Foundation in New York is a compositional gem, executed in dazzling emerald greens.) These pictures document the watering holes and pilgrimage sites of the little tribe of peripatetic Canadian artists, curators, dealers and collectors. Like Manet's portraits of his contemporaries, they are images to inform a future history of art. Certainly there were things here that seemed weak by comparison. The artist collective Women with Kitchen Appliances felt like a seventies throwback. I could live without the karaoke saloon by Karen Tam, or Trish Middleton's detritus-strewn Factory for a Day. David Armstrong Six's wonderful little watercolours hold up better than his large installation work here. And Julie Doucet's collage works are always fun to look at, but they wear out fast. As well, I have never taken to the simulated theatrics of Carlos and Jason Sanchez, who are exhibiting a photo portrait of John Mark Karr (who claimed to have killed six-year-old JonBenet Ramsey) and another work showing a pair of soldiers on the battlefield (the maudlin title: The Misuse of Youth). And it was disappointing that Michel de Broin, who won last year's Sobey Art Award and is a significant force on the Quebec scene, missed the opportunity to make a new major piece for this show. But every exhibition of this sort has its hits and misses. Montreal's critical mass So, why is Montreal art so strong these days? First, you have to credit the strong art schools in Montreal and Quebec City. Looking at the CVs of these artists, one sees most of them are homegrown talents trained at Concordia University or the University of Quebec at Montreal. (Just a handful have gone on to hone their skills at places like Cal Arts or Columbia in the United States or Goldsmiths in London.) These programs, coupled with the viability of Quebec's artist-run-centre scene and the highly charged political push for cultural integrity over the past several decades – plus the critical funding for the museums to support it – have clearly given extra momentum to the province's artistic production. With all its vitality and freshness, the show leaves one with the unmistakable impression of Montreal's ascendancy. Quebec artists are emerging now knowing who they are, apparently not seeking validation from elsewhere to feel empowered. Let's note: Montreal is home to the only international biennial in Canada (organized by the Centre International d'art contemporain), something English Canada has never pulled off. And nowhere in Canada has a museum committed to a regular showcase of this sort for Canadian contemporary art. (Province of Ontario, you're getting your butt kicked here.) It's telling that the Musée d'art contemporain de Montréal is the first to take the lead with its new Triennial. Refusing wannabe status, and with its leading institutions honouring the home culture with discernment and passion, Montreal is suddenly looking like the sexiest thing around. Nothing Is Lost, Nothing Is Created, Everything Is Transformed continues at the Musée d'art contemporain de Montréal until Sept. 7 (514-847-6232 or http://www.macm.org).
  23. Montréal, le 19 novembre 2007 - La Ville de Montréal et l'arrondissement du Sud-Ouest ont inauguré le 14 novembre dernier une œuvre d'art public installée dans la nouvelle mairie du Sud-Ouest. Intitulée LE PASSAGE — Regarder, entendre, échanger et faire le Sud-Ouest, l'œuvre a été réalisée par l'artiste montréalaise Suzelle Levasseur, à la suite d'un concours tenu dans le cadre de l'initiative l'Art public dans les arrondissements de Montréal. La mairesse de l'arrondissement du Sud-Ouest, Mme Jacqueline Montpetit, s'est réjouie que, dès leur entrée dans leur hôtel de ville local, les citoyens du Sud-Ouest aient accès à une œuvre de cette qualité. « Par son intégration à l'architecture du bâtiment et aux multiples fonctions du lieu, cette œuvre confère à notre mairie d'arrondissement, déjà fort originale puisqu'elle a été aménagée dans une ancienne usine, une personnalité tout à fait unique. Elle offre aux citoyens un contact privilégié avec l'art et jette un regard neuf sur notre identité. » La mairesse a salué l'initiative mise de l'avant par la Ville de Montréal pour accroître la présence de l'art public dans les arrondissements. Elle a également souligné l'expertise du Bureau d'art public de la Ville pour l'encadrement de tels projets. L'œuvre Constituée de sept tondi (châssis de format rond) aux couleurs vives, l'œuvre mise sur la capacité de la couleur de faire pénétrer la lumière et de créer de l'espace. Chaque tondo agit comme un tableau, une fenêtre percée dans le mur. Les trois principaux tondi rappellent des constructions de grande envergure liées au destin du Sud-Ouest, entre autres le canal de Lachine et l'échangeur Turcot. Les quatre autres tondi évoquent les regards de ceux qui ont pris part à ces constructions, aujourd'hui transformées par d'autres. Installée au bureau Accès Montréal dans l'entrée principale de la mairie d'arrondissement, l'œuvre a été créée pour habiter ce site multifonctionnel, à la fois espace de transit, d'accueil, de rencontres et de travail. Ses formes rondes font oublier les appareils utilitaires et les limites physiques du lieu. Elles se veulent aussi des métaphores de la bonne humeur communicative à partager entre citoyens et employés. L'artiste : Suzelle Levasseur Suzelle Levasseur s'intéresse au corps. Une figuration qui se transforme, un corps qui se déconstruit pour se soustraire à la pesanteur et explorer des positions de flottement ou de chute, une quête de l'instable, du déséquilibre. Née à Trois-Rivières, l'artiste a étudié à l'Université du Québec à Montréal. Depuis 1976, ses recherches soutenues l'ont amenée à présenter plus de 30 expositions personnelles et à participer à une cinquantaine d'expositions collectives, au Canada, aux États-Unis et en France. En 1987, le Musée d'art contemporain de Montréal lui a consacré une importante exposition. Les œuvres de Suzelle Levasseur font partie de nombreuses collections privées et publiques : Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d'art contemporain de Montréal, Musée d'art de Joliette, Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada, Loto-Québec, collection Prêt d'œuvres d'art du Québec, collection Desjardins d'œuvres d'art, Air Canada, Pétro-Canada, Communauté urbaine de Montréal, Université de Montréal, Université de Sherbrooke, Galerie Éric Devlin, Centre d'art de Baie-Saint-Paul, Musée du Bas Saint-Laurent et Musée de Rimouski. Le concours C'est à la suite d'un concours sur invitation s'adressant aux artistes professionnels que l'artiste a été sélectionnée par un jury formé de deux spécialistes en arts visuels, de l'agent culturel de la maison de la culture Marie-Uguay et d'un employé de l'arrondissement du Sud-Ouest. L'initiative l'Art public dans les arrondissements de Montréal s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique de développement culturel de la Ville de Montréal et de la tenue de «Montréal métropole culturelle, Rendez-vous novembre 2007». Elle vise à encourager les arrondissements à mettre de l'avant des projets d'art public dans les quartiers montréalais. Pour chaque dollar investi par un arrondissement, la Ville offre la somme équivalente, jusqu'à un maximum de 10 000 $ pour un projet. L'investissement total dans ce projet est de 20 000 $, assumé à parts égales par l'arrondissement du Sud-Ouest et la Ville de Montréal.
  24. Hercule

    Musée McCord

    Stéphane Baillargeon Édition du vendredi 18 mai 2007 Le Devoir À l'étroit au centre-ville, le musée veut une grande annexe pour déployer sa collection d'histoire canadienne Le nouveau Musée McCord a tout juste 15 ans et se sent très à l'étroit au centre-ville de Montréal. Il souhaite donc ouvrir une grande annexe au Vieux-Port, sur un des grands quais, selon les informations obtenues par Le Devoir.
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