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  1. La Presse+, la semaine dernière, a levé le voile sur une entreprise dont peu de Québécois connaissaient l’existence, MindGeek, un géant mondial du XXX. Cette entreprise a un siège social fictif au Luxembourg, à des fins d’évitement fiscal, mais ses opérations sont à Montréal. Si des Américains prenaient le contrôle de MindGeek, est-ce que des voix s’élèveraient pour déplorer le fait que cette entreprise passe en des mains étrangères ? Évidemment pas. Et pourtant, cette entreprise, établie à Montréal, dirigée par des Montréalais, a créé dans la métropole 900 emplois de qualité, souvent des emplois de siège social ou liés aux nouvelles technologies de l’information. Pourquoi ce long préambule ? Pour illustrer le fait que le débat sur les sièges sociaux a une dimension subjective. La vigueur des réactions lorsqu’un siège social passe dans des mains étrangères dépend, du moins en partie, de facteurs comme la notoriété de l’entreprise, sa cote d’amour, sa présence dans notre vie quotidienne. On l’a vu avec Rona. Sans vouloir nier la pertinence de ces considérations plus affectives, il faut trouver des approches plus rationnelles. Je me suis par exemple aperçu, dans un débat amical avec mon collègue Gérald Fillion de RDI, que le simple fait de parler de défense de nos « champions » plutôt que de nos « fleurons » suffisait déjà à changer la perspective. Une étude toute récente de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), signée par Yvan Allaire et François Dauphin, permet de faire un pas de plus dans cette recherche de la rationalité. Parce qu’elle nous aide à savoir de quoi on parle. Cette étude identifie les entreprises vulnérables. Dans la liste du FP 500, on dénombre 69 entreprises québécoises ayant des ventes supérieures à un milliard en 2015. Là-dessus, 14 étaient des filiales de sociétés non québécoises. Il en reste 45. De ce total, 29 sont à l’abri, parce qu’elles sont des coopératives (4), des sociétés d’État (6), des sociétés par actions privées (8), des sociétés cotées en Bourse avec un actionnaire de contrôle ou protégées par des droits de vote multiple (13) ou des sociétés dont l’actionnariat est réglementé, comme Air Canada ou Groupe Transat (8). Il en reste 16 qui pourraient faire l’objet d’une prise de contrôle hostile ou amicale. Les voici : Metro, SNC-Lavalin, Valeant Pharmaceuticals, WSP Global (ancien Génivar, ingénierie), Produits forestiers Résolu, TransForce (camionnage), Gildan Activewear, Dollarama, Aimia (Aéroplan), CAE (simulateurs de vol), Uni-Select (distributeur de produits automobiles), Groupe Canam (produits métalliques), Stella-Jones (transformation du bois), Colabor (distribution alimentaire), Tembec (produits forestiers), Amaya (jeu en ligne). La première chose qui frappe, c’est que plusieurs de ces entreprises sont inconnues du public. Il serait pas mal plus difficile de se mobiliser pour Stella-Jones que pour Metro. Il y en a d’autres qu’on n’aime pas. Qui voudrait défendre le prédateur pharmaceutique Valeant ou Amaya ? D’autres n’ont pas le même enracinement économique, comme Dollarama. Cela montre à quel point il sera difficile d’établir une politique de protection de ces sièges sociaux qui soit cohérente. Voici quelques pistes pour y parvenir. Premièrement, s’entendre sur l’importance des sièges sociaux comme industrie, pour les emplois de qualité qu’elle crée, l’industrie de services professionnels qu’elle soutient, le prestige, des bénéfices indirects, comme le mécénat, pour les partenariats stratégiques. Deuxièmement, savoir de quoi on parle. Il faut un inventaire des entreprises plus détaillé. Certains sièges sociaux ne sont que des coquilles vides. D’autres, dont le siège social n’est pas ici ou qui ne sont pas sous contrôle québécois, ont des activités de siège social significatives, comme Rio Tinto. La dernière étude sur la question, de Secor-KPMG, date de 2011. Troisièmement, il faut savoir ce que l’on tient à protéger, au-delà du siège social, les symboles ou les bénéfices économiques, comme le dynamisme de l’entreprise, son potentiel d’avenir, ses effets structurants, son rôle stratégique. C’est ce qui permet de déterminer les efforts que l’on doit déployer pour éviter qu’une entreprise change de mains. Quatrièmement, définir la palette d’outils que l’on peut utiliser. L’étude de l’IGOPP écarte une politique d’opposition systématique aux transactions qui pousserait les entreprises à installer leur siège social ailleurs et estime que la création d’un fonds de blocage est coûteuse et inefficace. Elle propose plutôt des mesures préventives, recours balisé à des actions à droit multiple, modifications réglementaires pour permettre à un conseil d’administration de bloquer une offre hostile ou pour l’empêcher d’être séduit par une offre amicale. Le Groupe de travail sur la protection des entreprises québécoises a remis au gouvernement Marois un rapport en 2014 qui allait dans le même sens, avec des recommandations très fouillées dont le gouvernement Couillard devrait s’inspirer. Cinquièmement, il faut mettre sur pied un organisme pour faire le suivi. Pas nécessairement une nouvelle structure, mais un mécanisme permanent qui peut suivre la marche des entreprises, prévenir plutôt que guérir, centraliser l’information, coordonner les interventions parfois disparates. Pour éviter ce que la saga du ministre Jacques Daoust a révélé dans le cas de Rona : l’absence de leadership. La raison plutot que la passion - La Presse+
  2. SOURCE: La presse - Quatre immeubles démolis dans une aire de protection Buildings to be demolished: 1421-1425 Mackay, and (based on the following text) I strongly suspect the dump at Mackay/Sainte-Catherine will also go down.
  3. Le Journal de Montréal 16/05/2007 Plus d'arbres et la fin du développement immobilier. C'est ce que le plan de protection de la Ville de Montréal prévoit pour l'avenir du mont Royal. La Ville a ainsi décidé de mettre sous son aile pratiquement tous les espaces verts de l'arrondissement historique et naturel. On prévoit ajouter entre 50 et 60 hectares de forêts afin de connecter les boisés déjà existants comme le parc Summit. Ces nouvelles règles permettront, espère la Ville, de protéger les espèces végétales et animales présentes dans le parc, dont la cinquantaine d'oiseaux nicheurs et la demi-douzaine d'amphibiens et de reptiles. Les terrains jouxtant les maisons cossues situées aux abords du parc seront répertoriés en vue d'une protection réglementaire. De nouvelles normes obligeront également les autorités à ajouter une zone tampon de 30 mètres entre les boisés et la vie urbaine. Les vues aussi Même les vues du mont Royal et les points de vue depuis la montagne jouiront d'un bouclier. La Ville a identifié 85 vues et elle visera à empêcher que des constructions au centre-ville ne viennent les obstruer. Il y aura également un resserrement des règles pour les maisons et les bâtiments collés au mont Royal afin de préserver l'aspect patrimonial de ces propriétés et pour rendre pratiquement impossibles les constructions d'envergure. «Ce plan nous donne des outils qui innovent autant sur le plan scientifique que sur celui de la gestion urbaine et des espaces verts», a souligné la responsable de ce dossier au conseil exécutif de la Ville de Montréal, Helen Fotopulos. L'identité montréalaise Des fonctionnaires de la ville ont passé une bonne partie de la journée d'hier à présenter ce plan d'action aux membres de la Table de concertation du Mont-Royal. Formé en 2004, cet organisme avait pour mandat de conseiller la Ville dans la mise en valeur du site et ce plan d'action est l'aboutissement de leur réflexion. «Le mont Royal est un élément central de l'identité de Montréal et nous devons le protéger au nom des citoyens, des visiteurs et des générations futures», a indiqué le président de l'organisme, Claude Corbo. Le nouveau plan de la Ville donnera une protection à 423 hectares du mont Royal, soit 57 % de sa superficie. La ville soumettra son plan lors d'audiences publiques l'automne prochain.
  4. Longueuil transforme le boisé du Tremblay en réserve faunique Mise à jour le jeudi 24 février 2011 à 14 h 25 Le boisé du Tremblay, à Longueuil, deviendra une réserve faunique. Menacée depuis deux décennies par l'étalement urbain, cette petite forêt sera désormais protégée. C'est du moins l'intention des élus longueuillois qui demanderont au ministère des Ressources naturelles et de la Faune de conférer un statut spécial à ces 200 hectares de forêt, propriété de la Ville. Mercredi, ils ont adopté une résolution en ce sens au conseil municipal. Ce vote est l'aboutissement de 15 ans de militantisme pour l'écologiste Tommy Montpetit. Originaire de Longueuil, M. Montpetit a vu la superficie de la forêt du Tremblay diminuer d'année en année en raison de la construction de boulevards, de maisons jumelées et de centres commerciaux. L'écologiste Tommy Montpetit et la mairesse Caroline St-Hilaire Ses actions militantes au sein de l'organisme Sauvons nos milieux boisés et nos milieux humides avaient déjà mené la ville de Longueuil à protéger le boisé. Le statut de réserve faunique, s'il est accordé par Québec, assurera une protection supérieure à la forêt. La rainette faux-grillon, qui vit dans le boisé, bénéficiera de cette protection. La plus petite grenouille du Québec est menacée d'extinction, car ses habitats rétrécissent sous le coup de l'étalement urbain. Bien que la forêt s'étende également sur la ville de Boucherville, c'est la portion longueuilloise seulement qui aurait un statut spécial, du moins pour le moment. Mercredi, à la réunion du conseil municipal, Tommy Montpetit a d'ailleurs lancé les bases de son prochain combat en posant cette question : « Est-ce que la ville peut s'engager à entamer des pourparlers avec la municipalité voisine de Boucherville afin d'unifier en une seule grande zone de conservation les deux parties du territoire que couvre le boisé du Tremblay? » La mairesse Caroline St-Hilaire a assuré que des pourparlers étaient déjà en cours. Avec un reportage de Francine Plourde http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/02/24/004-boise-du-tremblay-longueuil-preservation.shtml Très bonne nouvelle!
  5. RED LIGHT - PROJECT DEAD La Ville de Montréal assurera la protection de l'intégralité du site du Collège Marianopolis MONTRÉAL, le 20 mai /CNW Telbec/ Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay a annoncé que l'Administration municipale compte assurer la protection de l'intégralité du site de l'ancien Collège Marianopolis, situé sur le mont Royal. En conséquence, tout projet futur de développement de cette propriété sera limité aux volumes de construction existants et ce, afin de permettre la protection de la montagne. "Pour mon Administration, il est fondamental que le développement économique se fasse sans pour autant nuire au développement durable. La protection et la mise en valeur de notre patrimoine naturel, en particulier le mont Royal, demeurent des éléments-clé dans nos décisions. C'est dans cette optique que le projet de développement de l'ancien collège Marianopolis présenté par le promoteur Développement Cato Inc. n'a pas été retenu. Nous répondons ainsi aux inquiétudes exprimées par la population en faveur du maintien de l'intégrité de ce lieu à haute valeur symbolique", a déclaré le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay. Dans ce contexte, l'Administration municipale considère qu'il n'y a pas lieu de poursuivre la démarche de modification réglementaire entreprise par le conseil municipal et que par conséquent, le projet tel qu'élaboré doit être refusé. À cet effet, le conseil a adopté à l'unanimité la recommandation du comité exécutif de ne pas donner suite au projet. La Ville de Montréal limite ainsi le développement du site à la conservation et la restauration de l'ancien collège. Quant au complexe sportif, il sera possible de procéder à sa réutilisation ou encore à sa démolition, à condition que la nouvelle construction soit d'un volume de même gabarit. Les espaces verts dont les boisés resteront libres de toute construction. Faisant suite à la recommandation de l'OCPM, la Ville procédera, de concert avec les ministères, organismes et institutions concernés, à la réalisation d'études visant à établir des balises de protections explicites pour le développement et la mise en valeur des propriétés institutionnelles.
  6. Trop d'employés incompétents, paresseux et superflus s'accrochent à leur sécurité d'emploi dans le secteur public, estime l'Action démocratique du Québec. Après avoir donné le ton la veille, le chef de l'ADQ Gérard Deltell est revenu à la charge, mardi, dénonçant la trop grande protection syndicale dont profitent, à son avis, les employés de l'État. Selon lui, les gestionnaires doivent bénéficier de plus de souplesse afin de pouvoir congédier les employés improductifs et éliminer les fonctions obsolètes. À l'entrée d'un caucus à l'Assemblée nationale, le député de Beauce-Nord, Janvier Grondin, a estimé de son côté que le Québec comptait beaucoup trop de fonctionnaires. Il est anormal, a-t-il dit, que la fonction publique québécoise soit 30% plus importante que celle de l'Ontario, une province pourtant beaucoup plus populeuse que le Québec. Vu l'état des finances publiques, il est impératif que le Québec remette en question les «vaches sacrées» du modèle québécois, comme celle de la sécurité d'emploi dans le secteur public, a pour sa part affirmé le député François Bonnardel. Les syndicats et leurs membres ne sont pas à l'abri des efforts que le Québec devra faire pour rétablir l'équilibre budgétaire, a-t-il fait valoir. En ce sens, les conventions collectives dans le secteur public ne doivent plus servir à maintenir en fonction des employés «paresseux» ou «assis sur leurs lauriers», a soutenu M. Bonnardel. ----------- Bravo de tenir ce discours, si seulement ils pouvaient le mettre en pratique, ca serait encore mieux :applause:
  7. L'entreprise qui gère les quatre hippodromes de la province peut demeurer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers jusqu'au 24août. Pour en lire plus...
  8. Pitié pour le patrimoine Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du jeudi 25 juin 2009 Mots clés : Héritage Montréal, Patrimoine, Montréal, Québec (province) Héritage Montréal écrit à une cinquantaine de décideurs Héritage Montréal lance une grande offensive auprès des hauts décideurs politiques et institutionnels pour qu'ils interviennent «beaucoup plus énergiquement» en faveur de la défense du patrimoine dans la métropole. Les résolutions adoptées en assemblée générale des membres au début du mois ont été distribuées depuis auprès d'une cinquantaine de dirigeants, tout ce qui compte en fait: les premiers ministres, les ministres des Affaires culturelles du Québec et du Canada, tout comme le ministre des Finances, les leaders des oppositions officielles, le maire de Montréal et plusieurs élus municipaux, les recteurs des universités ainsi que les présidents de grandes sociétés d'État. «C'est une démarche peu courante justifiée par une situation exceptionnelle», explique Dinu Bumbaru, directeur des programmes du groupe de pression. Héritage Montréal, fondé par Phyllis Lambert il y a quatre décennies, demeure le plus important groupe de défense en matière patrimoniale de la ville et, en fait, de tout le Québec et même du Canada. «Il y a quelques années, au moment des défusions municipales, nous avons adopté une résolution pour éviter le démantèlement de l'office de consultation publique de Montréal et du Conseil du patrimoine. Cette année, les sujets se bousculent en raison des élections municipales et de la mise à jour du plan d'urbanisme.» Les six nouvelles résolutions ratissent large. La première exige de «procéder urgemment» avec la modernisation de la Loi sur le patrimoine culturel au Québec, une refonte attendue depuis deux décennies et encore promise pour la rentrée de l'automne à l'Assemblée nationale par la ministre québécoise Christine St-Pierre. La deuxième demande à Montréal de rétablir «un véritable service d'urbanisme en 2009, avec l'expertise et l'autonomie nécessaire», de «mettre en place un mécanisme public pour vérifier la recevabilité préalable de tout projet public ou privé» et de prévoir des mesures fiscales incitatives pour les sites patrimoniaux. Les troisième et quatrième demandes concernent la protection du mont Royal et la mise en valeur du patrimoine religieux et institutionnel de la ville. L'assemblée générale réclame «des limites fermes aux transformations des usages, des bâtiments ou des sites qui s'y trouvent en fonction de leur valeur patrimoniale», mais aussi que tout projet autour de la montagne démontre obligatoirement sa contribution à la protection de ce site. Pour les églises, les monastères, les écoles ou les hôpitaux, les membres veulent que le Conseil du patrimoine consulte la population pour ensuite accoucher d'une stratégie de protection et de mise en valeur de ces lieux de mémoire exposés à de fortes pressions «menant à leur vente ou à leur démolition». Les deux dernières résolutions visent la célébration souhaitée «spéciale» en 2010 du 20e anniversaire de l'Opération patrimoine architectural de Montréal (OPAM) et l'action attentiste du gouvernement fédéral. Dans ce dernier cas aussi le groupe demande à l'État d'«intervenir urgemment», cette fois pour «la sauvegarde et la mise en valeur de la maison Sir Louis-H. Lafontaine», pour la mise en valeur du silo 5 du canal de Lachine de même que pour la mise en oeuvre rapide de l'Initiative des lieux patrimoniaux. Cette mesure toujours «tablettée», élaborée avec l'accord unanime des provinces et des territoires, prévoit un répertoire national et des indicatifs fiscaux pour stimuler l'engagement du secteur privé dans la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine. «Il y a beaucoup trop de retards, partout, regrette Dinu Bumbaru. La loi du Québec sur le patrimoine est attendue depuis 1985, ça va faire bientôt 25 ans. Il y a eu des progrès, mais on ne peut plus traiter les problèmes à la pièce. Il nous faut presque une perspective d'envergure écologique, par exemple avec une fiscalité positive. À Montréal, il y a des centaines et des milliers de chantiers en attente, parfois à l'échelle des quartiers. C'est pourquoi nous interpellons tous les acteurs et tous les ordres de gouvernement, y compris le fédéral.» http://www.ledevoir.com/2009/06/25/256520.html
  9. Chrysler se protège de ses créanciers Publié le 30 avril 2009 à 09h00 | Mis à jour à 09h49 Michel Munger lapresseaffaires.com (Montréal) Tel que le réclamaient les autorités, le constructeur automobile Chrysler va demander la protection des tribunaux afin de se restructurer, pouvant ainsi éviter la faillite. La Maison-Blanche a annoncé ce matin que l'entreprise aura recours au chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Le président Barack Obama devrait confirmer le tout devant les médias à midi.La protection judiciaire permettra à Chrysler de faire le ménage au sein de ses activités, au lieu de se faire démanteler par environ 45 créanciers à qui elle doit 6,9 milliards de dollars US. Les médias italiens ont rapporté plus tôt dans la journée que Chrysler s'est entendue avec le constructeur italien Fiat pour que ce dernier prenne une participation de 35%. Les deux entreprises avaient jusqu'à aujourd'hui pour boucler ce partenariat. Le Wall Street Journal rapportait cette semaine que dans le cadre du marché avec Fiat, le syndicat United Auto Workers raflerait une participation de 55% dans Chrysler. Les créanciers, notamment des banques, et les autorités américaines hériteraient des 10% restants. Le recours à la loi sur les faillites était imminent car Chrysler avait jusqu'en fin de journée pour déposer un plan de relance. Le Trésor américain espérait que les créanciers acceptent une révision à la baisse à 2,25 milliards de la dette du constructeur. Ils ont finalement dit non. L'administration Obama a joué un rôle important dans la décision, ayant fait savoir qu'une restructuration avec la protection des tribunaux était la meilleure solution pour Chrysler. Le 30 mars dernier, Barack Obama donnait 30 jours à Chrysler pour préparer sa restructuration et s'entendre avec Fiat, lui fournissant temporairement du capital afin de survivre. Washington laissait entendre qu'une fois ces objectifs atteints, il pouvait allonger 6 milliards de dollars US de prêts. Ce plan de match avait été lancé après des consultations avec les gouvernements canadien et mexicain. «Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas et nous ne laisserons pas disparaître notre industrie automobile. Ce secteur est comme aucun autre un emblème de l'esprit américain et un symbole passé comme avenir de la réussite de l'Amérique», déclarait le président Obama il y a un mois. Il avait cependant averti qu'«il y a des emplois qui ne pourront être sauvés et des usines qui ne rouvriront pas» et que «des choix difficiles» devront être faits.
  10. Placé sous la protection des tribunaux, l'équipementier canadien élimine 3200 emplois, soit un peu plus de 10 % de sa main d'oeuvre. Pour en lire plus...
  11. Sur le point d'être largué par General Motors, le constructeur automobile suédois a déposé vendredi, devant un tribunal suédois, une demande de mise en redressement judiciaire pour éviter la faillite. Pour en lire plus...
  12. Trump Entertainment se place sous la protection de ses créanciers 17 février 2009 - 09h44 ARGENT Dette de 1,7G$ US - Trump Entertainment se place sous la protection de ses créanciers La société de casinos Trump Entertainment Resorts Inc. (TRMP) s’est placée mardi sous la protection de ses créanciers en vertu du Chapitre 11 de la loi sur la faillite. La requête était largement anticipée, après que le président et fondateur de l’entreprise, le flamboyant Donald Trump, eut quitté son siège au conseil d’administration la semaine dernière. Sa fille, Ivanka Trump, avait aussi démissionné. La société avait raté une échéance de paiement d’intérêts au montant de 53,1M$ le 1er décembre dernier, alors que les clients se font plus rares dans les établissements. Les détenteurs d’obligations ont poussé la société à avoir recours au chapitre 11, ce que ne voulait pas M. Trump. La dette de la société de casinos se chiffrait à environ 1,74G$ US le 31 décembre dernier, en comparaison avec des actifs de 2,1G$ US, selon l'agence Reuters. Donald Trump a affirmé que la compagnie représentait moins d’un pour cent de sa valeur nette, et que cet investissement n’avait plus de valeur pour lui. Trump Entertainment Resort Holdings avait déjà eu recours au chapitre 11 en 2004, pour en sortir une année plus tard avec M. Trump au poste de chef de la direction.
  13. Le titre de Nortel Networks a repris un peu de sa valeur jeudi après avoir dégringolé la veille, suite à l'annonce de la compagnie concernant sa décision de se placer sous la protection des tribunaux . Pour en lire plus...
  14. La mise sous protection de faillite de Nortel Networks aux États-Unis et au Canada, confirmée hier, a provoqué des secousses dans plusieurs directions. Pour en lire plus...
  15. Que Nortel émerge ou non de sa restructuration avec la protection de la cour et peu importe la forme prise par ses divisions, la donne changera profondément. Pour en lire plus...
  16. Selon le Globe and Mail, le géant canadien des télécommunications se placerait sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ce matin. Pour en lire plus...
  17. Les dirigeants de la compagnie se sont rencontrés à Toronto, mardi soir, pourenvisager d'avoir recours à la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Pour en lire plus...
  18. Aux prises avec des difficultés financières, les dirigeants de l'entreprise pourraient décider de demander la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Pour en lire plus...
  19. Apple Inc. offrira toute sa musique par le truchement de son site iTunes sans protection anticopie et la compagnie proposera des prix variables selon les pistes. Pour en lire plus...
  20. Démissions en bloc au conseil de Quebecor World 17 décembre 2008 - 09h27 LaPresseAffaires.com Pierre Karl Péladeau a démissionné du conseil de Quebecor World. Quebecor World (IQW) a annoncé mercredi que Pierre Karl Péladeau, Erik Péladeau (vice-président du conseil), Jean Neveu et Jean La Couture (président du comité de vérification) ont démissionné de son conseil d'administration. Selon le communiqué de Quebecor World, les quatre administrateurs ont jugé «que suite aux demande présentées par Quebecor et ses filiales dans le cadre du processus de restructuration de Quebecor World, qui s'est placée sous la protection du tribunal, que leur démission est souhaitable». Alain Rhéaume, l'administrateur principal, a été nommé en tant que nouveau président du comité de vérification de la Société et siège maintenant au comité de restructuration. André Caillé a été nommé à titre de membre du comité de vérification. M. Caillé demeure président du conseil de restructuration qui est toujours composé de M. Rhéaume, Michèle Desjardins et Jacques Mallette. Quebecor World ne croit pas que ces démissions auront un impact sur son objectif qui est de sortir de la protection contre les créanciers en tant qu'entreprise solide au sein de notre industrie. En janvier 2008, l'imprimeur s'est mis à l'abri de ses créanciers et Quebecor a par la suite rompu progressivement ses liens avec lui. Lors des derniers mois, Quebecor avait décidé de se distancer de sa filiale de l’imprimerie. Quebecor avait notamment fait connaître sa décision de retirer à Quebecor World le droit d'utiliser la raison sociale «Quebecor», dans le but «d'éliminer toute confusion dans l'esprit des gens». Cet automne, l'imprimeur a déménagé son siège social hors de l'édifice qui abrite celui de Quebecor.
  21. Quebec companies getting pummeled By Paul Delean December 12, 2008 Quebec’s economy supposedly is weathering current financial turbulence better than other parts of the country, but you’d never know it from the stock listings. Several publicly traded Quebec-based companies that used to have significant share valuations have plummeted below, or near, the dreaded dollar mark, in some cases becoming penny stocks. The 2008 Dollarama portfolio includes familiar names like AbitibiBowater, Quebecor World, Mega Brands, Garda World, Shermag, Hart Stores and Bikini Village. What happens from here is anybody’s guess. Once stocks start descending to these levels, getting back to past peaks really isn’t the issue anymore. Survival is. Institutional investors are leery. Several actually have a rule against buying shares priced below $5. “What matters are a corporation’s fundamentals, not the stock price. But often, they’re really bad when a company’s stock goes way down in price, and leave you wondering if it’s worth anything at all,” said Benj Gallander, co-author of information newsletter Contra The Heard, who’s been investing in out-of-favour stocks for 15 years with partner Ben Stadelmann. While takeovers are always a possibility, Gallander said companies that really get beaten up usually are not prime targets. “Companies are more likely to buy companies that are going really well, at ridiculous prices, than the ones that are struggling,” he said. What’s making this downturn especially challenging is the tightness of credit, Gallander said. Cash-strapped companies in need of fresh funds are having a harder time with lenders, and investors have cooled to new stock issues. “It used to be a lot easier (for companies) to go to the well and get cash. These days, the competition for funds is so fierce, and not as many people are willing to invest. Investors are more selective. They want to see clean balance sheets, and preferably dividends and distributions, not a lot of debt and a history of losses. Ongoing losses are very dangerous if you don’t have the cash to support it.” Montreal portfolio manager Sebastian van Berkom of van Berkom & Associates, a small-cap specialist, said there are decent stocks in the dollar range, but there are also an awful lot of highly speculative ones. “If someone had the intestinal fortitude to put together the best of these Dollarama stocks into a diversified portfolio of maybe 50-70 names, you’d probably end up doing pretty well. Ten per cent would go bust, 10 per cent would be 10 baggers (grow by tenfold), and the other 80 per cent would do better than the overall market,” he said. But since even the largest and strongest global companies have been battered by this year’s downdraft in equity markets, investors are understandably gravitating to those names, some now at prices unseen in decades. “In this kind of environment, why speculate at the low end when you can buy quality companies at the lowest price they’ve traded at in years? You don’t need to speculate, so why take the risk? That’s why some of the fallen angels have come down so much,” van Berkom said. Some of the deeply discounted companies undoubtedly won’t survive their current woes, Gallander said. The biotech sector, constantly in need of cash tranfusions, is especially vulnerable. “They may have great products in the pipeline,” he said, “but who’ll finance them?” While there is potential upside in some of the names, he considers it a bit early to start bargain-hunting. “I’d be wary of redeploying cash at this point. Even if you pay more (for stocks) in a year, there could be less downside risk if the economy’s in better shape. Personally, I don’t see things coming back for years. There’ll be lots of bargains for a long time.” Here’ are some of the downtrodden, and the challenges they face. AbitibiBowater Inc.: A $35 stock in 2007, AbitibiBowater is now trading around 50 cents. The heavily-indebted newsprint manufacturer recently reported a third-quarter loss of $302 million ($5.23 a share) on flat revenue. Demand is plunging around the world as the newspaper industry contracts in the face of competition from the internet In the U.S. alone, it’s fallen 20 per cent this year. Gallander is one of its unhappy shareholders; his purchase price, prior to the merger with Bowater, was $56.24. “We looked at getting out a few times, didn’t, and got absolutely killed,” he said. “At the current price, there’s huge potential upside, or the possibility in six months that it could be worthless.” Garda World: Investors did not take kindly to the global security firm’s surprise second-quarter loss of $1 million (3 cents a share) and revenue decline of 5.5 per cent. After years of rapid growth by acquisition, Garda – which reports third-quarter results Monday – is talking about selling off part of its business to repay its sizable debt. At about $1.20 a share (down from $26.40 in 2006), “it’s extremely speculative,” van Berkom said. “Rather than offering to buy parts of the business now, competitors may wait to see if it survives and then buy.” Mega Brands: The Montreal-based toy company had a prosperous business until it took over Rose Art Industries of Livingston, N.J., in a $350-million deal in 2005. Since then, it’s taken a huge hit from lawsuits and recalls of the Magnetix toy line it acquired in the Rose Art deal and the stock has plunged from $29.74 a share in 2006 to about 50 cents this week. The company lost $122 million in the third quarter (after writing down $150 million for “goodwill impairment”), just had its credit rating downgraded by Moody’s (which described 2009 prospects as “grim”) and now has to cope with a sharp decline in consumer spending for its peak selling season. Revenue has nonetheless held up relatively well so far, Gallander said, so this one could still be a turnaround candidate. Hart Stores: The smallish department store chain keeps adding to its 89-store Hart and Bargain Giant network in eastern Canada, but same-store sales have been slipping as consumers retrench. Profit in the last quarter was $757,000, down from $1.7 million the previous year. The stock’s dropped even more, closing this week around $1, down from $6.55 in 2006. But Gallander, who bought in at $3.46, still likes the company, which pays a dividend of 10 cents a year. “They’re facing a slowdown, which could hurt the bottom line and the distribution, but so’s everyone else. Few companies can be resilient in this kind of economy.” Groupe Bikini Village: All that remains of the former Boutiques San Francisco and Les Ailes de La Mode empire is 59 swimsuit stores generating quarterly sales of about $13 million and net earnings of less than $1 million. “Our company has come through some challenging times,” president Yves Simard said earlier this year, “and today, we are a stronger company for it.” You wouldn’t know it from the price of the 172 million outstanding shares. Friday, it was 3 cents. The 2008 range has been 10 to 2.5 cents. Boutiques San Francisco was a $32 stock in 2000. Kangaroo Media: It’s had plenty of media coverage for its handheld audio/video devices that allow spectators at NASCAR and Formula One auto races to follow and hear the action more closely, but only one profitable quarter since it went public four years ago. The company generated $2.2 million in sales and rentals in its most recent quarter, but lost $3.4 million (10 cents a share). Loss of Montreal’s Grand Prix race in 2009 won’t help. Shares got as high as $8.19 in 2006 but traded at 5 cents yesterday.. Victhom Human Bionics: Outstanding technology – a prosthetic leg that remarkably replicates human movement – but no significant sales yet spells trouble for the Quebec City company. It had revenue of $531,997 in its most recent quarter, most of it royalty advances, but a net loss of $3.3 million. Investors are losing patience. The stock, which traded at $2 in 2004, has tumbled to 3 cents. Quebecor World: One of the world’s largest commercial printers, it entered creditor protection in Canada and the U.S. last January and seems unlikely to emerge. It lost $63.6 million (35 cents a share) in the most recent quarter on revenue of $1 billion, which pushed the total loss after nine months to $289 million. The stock, as high as $46.09 in 2002, traded yesterday at 4 cents. Unless you buy for a nickel in the hope of getting out at 7 or 8 cents a share, this is probably one to avoid, said Gallander, who prefers to steer clear of companies in creditor protection. Shermag: Asian imports, a contracting U.S. housing market and rapid appreciation of the Canadian dollar pulled the rug out from under the Sherbrooke-based furniture maker, which experienced a 40-per-cent drop in sales in the past year, has lost money for the last 11 quarters and entered creditor protection in May. (It was extended this week to April). A $16 stock in 2003, it was down to 7 cents yesterday. “We looked at Shermag closely before (credit protection), but backed off. They’re good operators, but the way things are now in their business, they just can’t compete,” Gallander said. Railpower Technologies: The manufacturer of hydrid railway locomotives and cranes has a lot of expenses and not many customers, and the economic slowdown won’t help. It lost $7.1 million in the most recent quarter on sales of just $2.9 million. A $6.69 stock in 2005, it traded at 14 cents this week. Mitec Telecom: Revenue has been rising for the designer and manufacturer of components for the wireless telecommunications industry, but it’s still having trouble turning a profit. Through the first half of its current fiscal year, sales grew 63 per cent to $25 million, for a net loss of $1.1 million. The company, which went public in 1996 at $6.50 a share, traded yesterday at 6 cents. Management is doing a commendable job of trying to turn around the company, said Gallander, who has owned the stock for several years. “They seem to be doing the right things, but they’re not out of the woods yet. In normal times, they’d be doing better than now. But the telecom sector, too, will be hit.” pdelean@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  22. Nortel bousculée par une rumeur de faillite 11 décembre 2008 - 06h00 La Presse Martin Vallières Nortel (NT) envisagerait de se mettre sous la protection de la faillite afin de poursuivre se restructuration, selon la presse financière new-yorkaise. Fausse rumeur, a répliqué Nortel. L'entreprise affirme plutôt qu'elle ne fait que solliciter des avis professionnels pour améliorer sa restructuration, «sans projet imminent de protection de faillite». «Rumeur encore prématurée», ont tempéré pour leur part des analystes qui connaissent bien l'équipementier des télécommunications. Et ce, malgré leur constat de complications évidentes pour Nortel des suites de la crise financière et de la récession. En Bourse, les investisseurs déjà inquiets de la viabilité de Nortel ont fait la sourde oreille à ces messages de l'entreprise et des analystes. En fait, ils ont encore largué en masse les actions de Nortel, qui ont basculé de 23%, à seulement 49 cents chacune, en clôture à la Bourse de Toronto. Elles ont même descendu jusqu'à 46 cents en cours de séance, ce qui constituait un nouveau prix plancher en Bourse pour Nortel. D'ailleurs, la valeur boursière totale de Nortel cote maintenant sous les 250 millions, une pitance par rapport à sa dette à long terme de 4,8 milliards US au 30 septembre dernier. Pas étonnant que certains analystes aient récemment accordé un prix cible de «zéro» aux actions de Nortel, un symbole de l'incertitude encore considérable à propos de son plan de relance. Le mois dernier, Nortel a annoncé une perte trimestrielle de 3,4 milliards US, gonflée par d'autres frais de restructuration. Elle a aussi abaissé ses résultats cibles pour 2009 et annoncé la suppression additionnelle d'au moins 1300 postes, ou 5% de son effectif récent. Par ailleurs, si les actions de Nortel devaient se maintenir longtemps sous 1$ chacune, l'entreprise risque l'expulsion de la Bourse de New York pour contravention à ses normes de valeur minimale. Pour remédier à ce problème, Nortel pourrait devoir effectuer une autre fusion d'actions comme elle l'a fait il y a deux ans, selon l'analyste Kris Thompson, de la Financière Banque Nationale (FBN) à Toronto. En décembre 2006, Nortel avait fusionné ses actions à raison de 10 pour une afin d'en rehausser la valeur. Mais deux ans plus tard, cette tactique boursière s'avère encore nécessaire face aux doutes des investisseurs envers les chances de survie de Nortel. D'où leur sensibilité extrême à toute rumeur d'insolvabilité imminente, d'autant qu'il s'agirait d'un processus où les actionnaires de Nortel seraient les plus grands perdants. En contrepartie, les détenteurs d'obligations de Nortel, eux, pourraient y trouver un moyen de limiter leurs pertes, de même que les créanciers d'affaires de l'entreprise. «Les détenteurs d'obligations pourraient même avoir intérêt à une déclaration d'insolvabilité et de protection de faillite par Nortel parce qu'ils se retrouveraient en tête de liste pour l'accès aux actifs», a commenté Robert McWhirter, gestionnaire de placements chez Selective Asset Management, à Toronto. N'empêche, selon l'analyste Kris Thompson, de la FBN, un processus de protection de faillite de Nortel demeure "prématuré" avant que l'entreprise ait pu délester certains actifs. Dans un avis envoyé hier à ses clients-investisseurs, M. Thompson souligne que Nortel, à son rythme d'affaires actuel, dispose encore d'une bonne réserve de liquidités. Cette réserve serait encore à hauteur d'environ 1,4 milliard US dans un an, considérant une utilisation de fonds (burn-rate) prévue autour de 900 millions d'ici là. Quant aux actifs à revendre par Nortel, sa division des équipements de télécoms de type CDMA est présumée première candidate par des analystes comme Mark Sue, chez Marchés des capitaux RBC. Toutefois, dans un avis récent, l'analyste souligne que la valeur potentielle d'une telle cession demeure très incertaine pour Nortel parce que la technologie CDMA vieillit dans le secteur des télécommunications.
  23. Nortel demandera-t-elle la protection de la loi pour éviter une faillite ? C'est la question que soulève un reportage du Wall Street Journal mercredi matin. Pour en lire plus...
  24. Quebecor World passe en mode acquisition * Presse Canadienne, * 25 novembre 2008 L'imprimeur commercial montréalais Quebecor World a fait l'acquisition de deux nouvelles presses offset à découpe réduite afin de rehausser sa plateforme d'encarts publicitaires aux Etats-Unis. Les détails financiers de l'accord n'ont pas été dévoilés. Quebecor World, société insolvable qui a mis en branle un plan de restructuration tandis qu'elle profite de la protection de la loi contre ses créanciers au Canada et aux Etats-Unis, a expliqué que l'achat de ces presses l'aiderait à tirer profit de sa présence croissante au sein du marché américain des encarts publicitaires. "Cet investissement constitue une autre preuve de notre engagement à fournir à notre clientèle la plate-forme la plus flexible et la plus efficace disponible sur le marché de la vente au détail actuel", a déclaré le président et chef de la direction de Quebecor World, Jacques Mallette, par voie de communiqué. "Nous poursuivons les investissements nécessaires en termes de processus, de main-d'oeuvre et d'équipement alors que nous nous rapprochons de notre but qui est de sortir de la protection contre les créanciers en tant que participant solide au sein de notre industrie", a-t-il ajouté. La première des nouvelles presses devrait entrer en service au cours du troisième trimestre de 2009. Quebecor World compte environ 23 000 employés dans une centaine d'imprimeries et ateliers de services connexes aux Etats-Unis, au Canada, en Argentine, au Brésil, au Chili, en Colombie, au Mexique et au Pérou. L'imprimeur produit des magazines, encarts publicitaires, circulaires, livres, catalogues et annuaires, notamment. A la Bourse de Toronto, mardi après-midi, le cours des actions de Quebecor World était de cinq cents, inchangé par rapport à son taux de clôture de la veille.
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