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  1. http://www.lapresse.ca/voyage/destinations/quebec/201608/24/01-5013543-le-point-de-vue-deuropeens-en-visite-a-montreal.php Un nombre croissant d'Européens choisissent de venir passer leurs vacances au Québec. On les croise quotidiennement dans le Vieux-Montréal et à Québec, mais aussi en Mauricie, sur la Côte-Nord, en Gaspésie, au Lac-Saint-Jean, et même dans les pourvoiries éloignées des grands centres, où ils constituent souvent plus de la moitié de la clientèle. Une promenade dans le Vieux-Montréal nous a permis d'en rencontrer quelques-uns. Famille Blancher (Julie, Emmanuel et leurs filles Anna, 10 ans, et Lilly, 6 ans) Originaire de: Limoges (France) Durée du voyage: 2 semaines Itinéraire: Toronto, chutes du Niagara, Ottawa, parc de la Mauricie, Québec, Baie-Saint-Paul, Tadoussac, fjord du Saguenay, Montréal «Notre grand coup de coeur, c'est le fjord du Saguenay, mais nous avons beaucoup aimé la nature sauvage, tous ces grands espaces, c'est magnifique! Nous avons été très étonnés par le côté américain des grandes villes - la largeur des rues, la hauteur des immeubles, etc. - et par le côté cosmopolite de Montréal. Nous avons aussi été frappés par la grande gentillesse des gens, par leur ouverture.» Hahhah Herty Originaire de: Nuremberg (Allemagne) Durée du voyage: 2 mois Itinéraire: Montréal (depuis trois semaines), Québec, Tadoussac, les parcs nationaux, éventuellement le Nouveau-Brunswick «Je suis venue suivre des cours de français, mais pour ça, j'aurais mieux fait d'aller en France parce que tout le monde est bilingue ici. Dès qu'ils voient que je bloque, les gens me parlent en anglais! dit-elle en riant. Plus sérieusement, j'aime beaucoup l'ouverture d'esprit des gens, on peut parler de tout, même de politique. J'ai eu de superbes conversations dans mes cours. L'atmosphère de Montréal me plaît beaucoup. C'est très cool!» Famille Audenino (Claire, Alain et leur fils, Guillaume, 18 ans) Originaire de: Versailles (France) Durée du voyage: 15 jours Itinéraire: Toronto, Montréal, Québec, fjord du Saguenay, Montréal «En ville, ce qui nous étonne le plus, c'est le mélange des cultures européenne et américaine. On se sent comme entre les deux, c'est très agréable», dit Alain. «Montréal est très cool, on se sent en sécurité partout, ajoute sa femme. Et évidemment, la nature, les grands espaces... tout est plus grand ici qu'en Europe!» Stéphane Binke et sa fille Marion, 17 ans Originaire de: Cannes (France) Durée du voyage: 15 jours Itinéraire: Montréal et Laurentides «C'est la troisième fois que nous venons, et chaque fois nous sommes émerveillés. Les deux premières fois, nous avons fait un grand tour (Québec, Saguenay, Tadoussac, Gaspésie, etc.). Cette fois, comme nous avons des amis à L'Estérel, nous avons choisi de rester un peu plus sur Montréal. Vous êtes bien, ici. Il y a une zénitude qu'on ne trouve plus en France. D'ailleurs, j'espère pouvoir venir m'installer. C'est un peu pour ça que nous sommes là.» Famille Bouëxel (Patrice, Béatrice et leurs enfants Théa, 16 ans, et Maxime, 20 ans) Originaire de: Paris, mais Bretons d'origine (France) Durée du voyage: 3 semaines Itinéraire: Toronto, Mille-Îles, Ottawa, Tremblant, Québec, La Malbaie, fjord du Saguenay, Lac-Saint-Jean, Montréal «Ce qui nous épate, ce sont bien sûr tous ces grands espaces, mais aussi la gentillesse des gens, leur accueil, leur ouverture. La propreté, aussi, notamment dans le métro, on ne voit pas ça chez nous!» Famille Sanchez (Michaël, Caroline et leurs enfants Kyan, 3 ans, et Arvin, 1 an) Originaire de: Paris (France) Durée du voyage: 3 semaines Itinéraire: Toronto, Montréal, Mauricie, Lac-Saint-Jean, fjord du Saguenay, Québec «Nous venons de mettre le pied à Montréal. Nous avons beaucoup aimé Toronto, c'est une ville intéressante. À Montréal, ce qui nous frappe pour l'instant, c'est qu'il y a beaucoup de travaux!»
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  3. http://www.cbc.ca/beta/news/canada/montreal/montreal-real-estate-tax-foreign-investors-vancouver-1.3704178 A new tax on foreign buyers in Vancouver has real estate agents predicting a spillover effect into other Canadian markets. But it's unclear if Montreal, often an outlier when it comes to real estate trends, will be among them. "I really don't think this is something that's looming for Montreal," said Martin Desjardins, a local realtor. The market here is "nothing compared to what's happening in Toronto and Vancouver," he said. The new 15 per cent tax, which took effect Tuesday, was introduced by the British Columbia government with the intent of improving home affordability in Metro Vancouver, where house prices are among the highest in North America. Ontario Finance Minister Charles Sousa has said he is examining the possibility of a similar tax "very closely," as a measure to address Toronto's skyrocketing home prices. Experts believe the Vancouver tax could exacerbate the booming housing market in Toronto and, potentially, affect other Canadian cities. Brad Henderson, president and CEO of Sotheby's International Realty Canada, said some foreign nationals could turn to areas not subject to a tax — either elsewhere in British Columbia or farther afield. "Certainly I think Toronto and potentially other markets like Montreal will start to become more attractive, because comparatively speaking they will be less expensive,'' Henderson said. However, the Montreal market has so far remained off the radar of foreign investors. France, U.S top Montreal foreign buyers the Canada Mortgage and Housing Corporation said the number of foreign investors in the Montreal area is small and concentrated in condominiums in the city's downtown. The report found that 1.3 per cent of condominiums in the greater Montreal region were owned by foreigners last year. That number jumps to nearly five per cent in the city's downtown. Residents of the United States and France accounted for the majority of foreign buyers, while China (at eight per cent) and Saudi Arabia (five per cent) accounted for far fewer buyers. Francis Cortellino, the CMHC market analyst who prepared the study, said it's difficult to determine whether the Vancouver tax will change the situation much in Montreal. "We're not sure yet what [buyers] will do," he said. "There are a lot of possibilities." In Montreal, Desjardins said the foreign real estate buyers most often operate on a much smaller scale, often consisting of "mom and pop investors" or people from France looking for a more affordable lifestyle. "I don't think it will ever be to the point where we'll have to put a tax," he said. Sent from my iPhone using Tapatalk
  4. Les Affaires CONNEXION | INSCRIPTION BLOGUES ACCUEIL > BLOGUES > JULIEN BRAULT image INTELLIGENCE ARTIFICIELLE JULIEN BRAULT Neoshop, une boutique venue d'Europe, veut vous vendre des produits technos québécois Publié à 13:05 Lancée à Laval (en France) en 2013, Neoshop a aidé 70 start-ups françaises à commercialiser leurs produits. La première boutique Neoshop hors France devrait ouvrir ses portes à Montréal en septembre prochain. Exploitée par le Quartier de l’innovation, la boutique aura pour mission de supporter les start-ups québécoises en leur permettant de tester leur produit plus rapidement auprès des consommateurs. L’emplacement de la première incarnation de la boutique n’a pas été déterminé, si ce n’est qu’elle aura pignon sur rue à l’intérieur de la zone dont se réclame le Quartier de l’innovation. À terme, toutefois, Neoshop devrait déménager dans l’ancien Planétarium Dow, qu’on est en train de rénover. Lancée à Laval (en France) en 2013 par l’organisme de développement économique Laval Mayenne technopole, Neoshop a aidé 70 start-ups françaises à commercialiser leurs produits. Après avoir ouvert une boutique éphémère à Paris en décembre, l’organisme veut maintenant exporter son concept. Selon Gabrielle Langlois, directrice des opérations du Quartier de l’innovation, l’organisme est en négociation avec des partenaires dans une douzaine de villes européennes, qui sont intéressés à ouvrir des boutiques Neoshop. La boutique Neoshop à Montréal devrait ainsi offrir des produits de start-ups européennes, mais réserver la plupart de ses tablettes aux produits locaux. En contrepartie, cette affiliation européenne pourrait permettre à des start-ups québécoises d’introduire leurs gadgets en Europe. Validation de produits innovateurs Les vendeurs de Neoshop recevront une formation qui leur permettra de donner de la rétroaction aux entrepreneurs, pour qui Neoshop servira de terrain d’essai dans le monde du détail. Si certains d’entre eux choisiront sans doute de retourner à la planche à dessin, les autres se verront offrir des services d’accompagnement à la commercialisation par Neoshop. Alors que la France ne manque pas de start-ups à l’origine de produits physiques, c’est moins le cas au Québec, où Neoshop pourrait avoir du mal à garnir ses tablettes. Lorsque je lui ai demandé si elle considère un vêtement de bébé en chanvre comme un produit de start-up, Gabrielle Langlois m’a assuré que non. «Ça peut être low tech, mais il faut qu’il y ait de l’innovation dans le produit; on ne veut pas être un deuxième Salon des métiers d’art.» sent via Tapatalk
  5. Création de 500 emplois sur cinq ans dans le secteur de l’environnement au Québec. Montréal, le 2 décembre 2015 – Afin de satisfaire les besoins du marché québécois de la collecte, du transport et du traitement des matières résiduelles, Derichebourg Environnement annonce l’implantation de son siège social nord-américain à Montréal. L’entreprise prévoit créer 500 emplois au Québec, et ce, au cours des cinq prochaines années. Le leader européen de la collecte des déchets ménagers rassemblera notamment au sein de sa nouvelle filiale les ressources matérielles et humaines dédiées à la collecte des déchets ménagers sur deux arrondissements de la Ville de Montréal, soit Rosemont–La Petite-Patrie et Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. L’annonce a été faite par le maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal, M. Denis Coderre, en mission en France dans le cadre de la tenue de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), qui se tient du 30 novembre au 11 décembre à Paris. « Les collectivités doivent faire face à une réduction de budget pour la collecte de déchets, tout en améliorant leurs services aux usagers. C’est pourquoi les municipalités doivent trouver des prestataires capables d’innover et de présenter des offres concurrentielles », a déclaré M. Thomas Derichebourg, président de Derichebourg Canada Environnement. « C’est dans cette optique que Derichebourg Environnement désire accélérer son développement à l’international et plus particulièrement au Canada, en faisant de sa filiale montréalaise la plus importante en Amérique du Nord au sein du Groupe. » Derichebourg s’est engagé dans une politique de recherche et développement à long terme visant à mettre en place des filières pérennes de traitement des biens en fin de vie, respectant et même dépassant les objectifs de valorisation fixés par les directives européennes. « Avec l’arrivée d’un nouveau joueur comme Derichebourg, la métropole québécoise renforce sa position dans la valorisation des matières résiduelles et le développement des compétences dans la collecte et le traitement des déchets », a déclaré M. Denis Coderre, maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal. « La Ville de Montréal priorise toujours des services publics efficaces et efficients, essentiels pour assurer la croissance économique, générer le plus de bénéfices possible pour la collectivité et optimiser le bien-être de tous les citoyens », a-t-il ajouté. Montréal International, en collaboration avec Investissement Québec, a soutenu la société française Derichebourg dans son implantation dans la région. « Le marché de la collecte et du traitement des déchets est en pleine croissance dans le monde. Le Grand Montréal pourra dorénavant compter sur l’expertise ciblée et à l’avant-garde d’un nouvel acteur reconnu en Europe, qui pourra partager son savoir-faire avec des partenaires académiques, institutionnels et industriels au Québec », a déclaré M. Élie Farah, vice-président Investissement Grand Montréal, Montréal International. « Cette implantation vient renforcer l’économie du Québec et de la grande région montréalaise. De concert avec nos partenaires en prospection, nous avons eu l’occasion d’entretenir des échanges fructueux avec Derichebourg, qui ont permis de mettre en valeur avec succès nos avantages concurrentiels. Cette relation est appelée à se développer et nous comptons bien accompagner l’entreprise dans son développement au Québec », a conclu M. Pierre Gabriel Côté, président-directeur général d’Investissement Québec. Mentionnons que Derichebourg Environnement dispose d’opérations dans toute la France (Paris, Ile de France, Marseille, Caen), en Italie (Turin, Milan, Florence, Sardaigne), au Maroc (Rabat, Marrakech), et à l’Ile de la Réunion dans l’Océan Indien. À propos de Derichebourg (http://www.derichebourg.com) Le Groupe Derichebourg est un acteur majeur, au plan international, des services aux entreprises et aux collectivités. Avec un chiffre d’affaires 2014 de 2,56 milliards d’euros, l’entreprise compte aujourd’hui 28 000 collaborateurs dans le monde, répartis dans 14 pays et sur 3 continents. Derichebourg propose une gamme complète et intégrée de prestations dans deux secteurs d’activités complémentaires et à travers deux entités distinctes : Derichebourg Environnement. Services à l’environnement : recyclage et valorisation des biens en fin de vie, collecte & gestion des déchets industriels et ménagers, propreté urbaine. Derichebourg Multiservices. Services aux entreprises (multiservices) : propreté, énergie, aéronautique, intérim, accueil, manutention, milieux sensibles. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/derichebourg-implantation-siege-social-nord-americain-dans-le-grand-montreal/
  6. Il faut le souligner quand des compagnies d'ici font des acquisitions à l'étranger, comme quoi tout ne va pas d'un seul bord! Boralex boosts France operations with proposed takeover Montreal-based renewable energy producer Boralex Inc. has sharply boosted its presence in France with a $400-million proposed takeover of wind power company Enel Green Power France. The acquisition of the Enel wind portfolio will boost the generating capacity of Boralex’s existing operations by about 25 per cent, with the addition of 12 operating wind farms generating about 186 megawatts of power. Currently, Boralex has wind farms, solar projects, hydroelectric and thermal operations in France, Canada and the United States, that have a total capacity of about 754 MW. The company said this deal will make it the biggest independent wind power producer in France. Adding a large proportion to the French porfolio is a “truly company-transforming move,” said Boralex chief executive officer Patrick Lemaire. Currently, France makes up about 37 per cent of the Boralex portfolio, but that will expand to almost half after this transaction closes in January. Mr. Lemaire said in an interview that growth in the renewable sector is “clearer” in Europe than in North America, at the moment. Changes in Ontario’s renewable energy procurement program that make it less attractive, and limits to Quebec’s plans to acquire clean energy, have made those two core Canadian markets less attractive, he said. “France still has nice objectives,” he said. Boralex is also less interested in expanding in the United States, Mr. Lemaire said, because most jurisdictions there operate with a spot market for electricity, and thus there are fewer long-term contracts that secure a power price over the long term. The wind farms being purchased in this deal have long-term contracts in place averaging about 11 years. Privately owned Enel also has a pipeline of about 310 MW of new wind projects that are not yet built, and that will add further to the Boralex total in the next few years, Mr. Lemaire said. “Our main goals are to operate what we have acquired in the past, build new projects … and add growth for the next few years.” Boralex will finance the Enel purchase through bank loans, an existing revolving credit facility, and a bridge credit facility. It will also sell about $110-million in subscription receipts through a bought-deal transaction arranged by National Bank Financial. http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/industry-news/energy-and-resources/boralex-boosts-france-operations-with-proposed-takeover/article22095267/
  7. Dans le SFGate Montreal's quartet of cultures creates a colorful pattern Margo Pfeiff Updated 11:25 am, Friday, July 4, 2014 Tourists gather near the Basilique Notre-Dame in Montreal. Photo: Joanne Levesque, Getty Images The Ogilvy Piper makes his way through the jewelry section of the iconic department store at noon every day. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle A room at Old Montreal's classic 18th century Hotel Pierre du Calvet. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle Old Montreal's classic 18th century Hotel Pierre du Calvet. A terrace at an Old Montreal restaurant. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle Activities at the Lachine Canal National Historic Site. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle Ninety percent of all first encounters in downtown Montreal begin with the same two words. That are the same word. "Bonjour. Hi." Respond one way and you parlez français; answer the other and you're in English territory. Despite periodic bickering - including threats of Quebec's separating from the rest of Canada - the biggest French-speaking city outside of Paris has actually become increasingly bilingual and harmonious over recent decades. But with the strong bilateral English-French vibe, what's often overshadowed is that there were four founding cultures that laid down strong roots on this island in the middle of the St. Lawrence River almost 350 years ago. I'm reminded of this as I wait at a traffic light staring at each culture's national symbols on a flapping city flag - the French fleur-de-lis, the red English rose, an Irish shamrock and Scotland's thistle. Though Montreal is wildly multicultural today, in the 19th century, 98 percent of the city's population was French, English, Irish or Scottish. Is it still possible, I wonder, to experience each of those distinct original cultures - including real, non-poutine France and genuine tally-ho England - in modern Montreal? Heart of New France Since I believe every cultural quest is improved with a signature cocktail, I start with France and I order my very first absinthe at the Sarah B Bar, named after Sarah Bernhardt, queen of French tragedy. As couples cuddle in "Green Fairy" alcoves, my bartender pours the notorious chartreuse liquor that Hemingway, Toulouse-Lautrec and Oscar Wilde imbibed in their Parisian days into a specially shaped glass. He rests a flat, perforated "absinthe spoon" topped with a sugar cube across the top, then drips ice water until it is melted, turning the absinthe milky. Legend has it that absinthe has driven men to madness and drove Van Gogh to slice off his ear. Sipping the herbal, floral and slightly bitter cocktail, I look closely at the bottle's label - while the current version is a hefty 160 proof, it's missing the likely source of "la fée verte" (green fairy) hallucinations, wormwood. I teeter on uneven cobblestone streets to the heart of New France in Old Montreal amid clip-clopping horse-drawn carriages. Bells chime from Notre Dame Basilica with its Limoges stained glass windows from France, artists sell their crafts in narrow alleyways, and in the evening, gas lamps still light up rue Ste.-Helene. I check into La Maison Pierre du Calvet, a nine-room guesthouse spanning three small buildings dating back to 1725. It's a stone-walled time capsule with random staircases, crooked hallways and an antique-filled library with ancient fireplaces. Escargot and stag fillet are served in a grand old dining room, and the chateau luxury includes a grand step-up, monarchy-caliber canopied bed. The morning streets waft cafe au lait and croissant aromas as I walk to the walled city's original market square of Place Royale to Maison Christian Faure, a chic new French pastry shop. In the hands-on cooking school, I glean the secrets behind crisp-on-the-outside, chewy-on-the-inside, iconic French macarons. It's so simple they even offer kids' classes, and it's made all the more fun by Lyon-born Faure himself, a Meilleur Ouvrier de France (MOF) - an elite group of France's best chefs - and the stories of his days as pastry chef for French President Nicolas Sarkozy and the prince of Monaco. "I moved here because the public markets are like those in Provence," he croons in a Lyon accent, "and because Montreal is so, mmmmm ... Europe." The pipes are calling While French zealots came to the New World to save the souls of "sauvages," the Scots came to make money. And you can still see plenty of it in the Golden Square Mile's historical buildings sloping up from Sherbrooke Street, downtown's main upscale shopping boulevard, to Mont Royal, the park-topped hill after which the city is named. The area was a residential tycoon alley from 1850 to 1930, occupied by rail, shipping, sugar and beer barons with names like Angus, McIntyre and Molson who owned 70 percent of the country's wealth. About 85 percent of the lavish estates were lost before heritage finally won over demolition in 1973. When I walk those hilly streets for the first time instead of whizzing by in my car, I'm surprised to see downtown with different eyes, an obviously British and Scottish quarter with an eclectic architectural mix from Neo-Gothic and Queen Anne to Art Nouveau, estates with names such as Ravenscrag and castles crafted from imported Scottish red sandstone. These days they're consulates, office headquarters and the Canadian McCord Museum; 30 of the beauties are campus outposts bought by McGill University, a legacy of Scottish merchant James McGill, who donated his 47-acre summer estate to become one of Canada's leading universities. One of my favorite buildings is the 1893 Royal "Vic" (Victoria) Hospital, where you can get your appendix yanked in a Scottish baronial castle complete with turrets. And where there are Scots, there are bagpipes. Montreal's most famous piper is at Ogilvy, a high-end department store on Ste. Catherine Street. Every day from noon to 1 p.m. since 1927, a kilt-clad piper plays marches and reels as he strolls around all five floors, down spiral staircases and beneath massive chandeliers where purchases are packed in tartan bags and boxes I also hear the whining tones of "Scotland the Brave" as I head toward my Highland cocktail at the Omni Hotel, where a kilted piper every Wednesday evening reminds folks emerging from Sherbrooke Street office towers that it's Whisky Folies night, a single-malt-scotch tasting in the Alice Bar. I choose five from the 10- to 20-year-olds served with a cuppa fish and chips. A local Scotsman drops in for a wee one, informing me that there's been a benefit St. Andrews Ball in Montreal every November for 177 years, "but come to the Highland Games, where there's dancing, throwing stuff around and looking up kilts - fun for the whole family." Montreal's bit o' Irish Snippets of the four founding cultures pop up repeatedly when you walk around town - statues of Robbie Burns and Sir John A. Macdonald, the Glasgow-born first prime minister of Canada; the green Art Nouveau ironwork of a Paris Metro at the Victoria Square subway station, given by France; British hero Adm. Horatio Nelson overlooking Old Montreal's main square (though the original likeness was blown to bits by Irish republican extremists in 1966). Ah, the Irish. They arrived in Montreal in big numbers in the early 1800s to build the Lachine Canal to bypass rapids blocking the shipping route to the Great Lakes. They settled nearby in Griffintown, currently a maze of condos and cranes. Stroll along rapidly gentrifying Notre Dame Street, still an eclectic melange of antiques-and-collectibles shops, funky cafes and local bistros. The Irish were unique among English-speaking immigrants - hatred for their English oppressors back home had them cozying up with the French, fellow Catholics. Surprisingly, the Irish legacy is dominant in Montreal; about 40 percent of the population has a wee bit of Blarney blood. Of course there are also pubs and churches, St. Pat's Basilica being the ornate religious hub, its interior adorned with intertwined fleurs-de-lis and shamrocks. Conveniently nearby, sacred brew is served over the altar of Hurley's Pub, a favorite hangout where Irish and Newfoundlanders work magic with fiddles, pipes and drums - even the Pogues have jammed here. I love Hurley's because it's a rare pub with Guinness stout on tap both icy cold and traditionally lukewarm; I prefer the latter for bigger flavor. "Watch him top that brew up three times," Frankie McKeown urges from a neighboring stool. "Even in Ireland they hardly do that now." The Irish come out of the woodwork on March 17, when Canada's oldest St. Patrick's parade turns downtown green, as it has since 1824. "It's amazing," says McKeown. "In Dublin it's all done in 45 minutes, but here we're watching floats for three hours." A grand party ensues afterward at Hurley's. "But it's just as much fun on Robbie Burns Day, when a haggis held high follows a piper through the pub." Britain in the mix Britain enters Montreal's picture after the Seven Years War in the 1760s when France dumps Quebec in exchange for the sugar colonies of Martinique and Guadeloupe. By 1845, about 55,000 British top out as 57 percent of Montreal's population - and the percentage has been dwindling ever since. While there may not be much Scottish brogue or Irish lilt left these days, there's plenty of culture on the plate and in the glass, though surprisingly not so much representing British roots in Montreal. In 2012, English chef Jamie Oliver made big waves by teaming up with Montreal chef Derek Dammann to highlight creative British tavern-inspired fare at the popular Maison Publique (Public House), serving locally sourced, home-smoked/pickled and cured angles on Welsh rarebit, hogget with oats and cabbage, and the like. Otherwise, the truest of Montreal's British establishments is the Burgundy Lion in Griffintown, one of the few places to offer Sunday British "footie" on the big screens, as kippers 'n' eggs, Lancashire pot pie and cucumber sandwiches are dished out by gals in tight, mod-'70s outfits. I happen to drop in during England's National Day, St. George's, to find the place hopping with dart-throwing, papier-mache piñata-style "dragon slaying" and ballad singing. I wind up at the bar sipping my pint of Boddingtons between two fellows, both dressed in fake chain mail. The one also draped in a Union Jack British flag clicks my glass with his bottle, announcing "Here's to Blighty!" before raising the visor on his medieval knight helmet to take a royal slug. Can you still experience Montreal's four founding nations in this multicultural modern city? Oui. Yes. And aye. If You Go GETTING THERE Air Canada offers daily flights from San Francisco to Montreal year round. (888) 247-2262, www.aircanada.com. WHERE TO STAY La Maison Pierre du Calvet: 405 Bonsecours St., Old Montreal. (514) 282-1725 or (866) 544-1725. www.pierreducalvet.ca/english. Lavish French colonial inn. From $265 double with continental breakfast. (Two on-site dining rooms serve French fare.) Fairmont Queen Elizabeth: 900 Rene Levesque Blvd. West. (866) 540-4483. www.fairmont.com/queen-elizabeth-montreal. A classic fit for everyone from the Queen Mother to John and Yoko; where they recorded "Give Peace a Chance" in 1969. From $209 double. Hotel Nelligan: 106 St. Paul West, Old Montreal. (877) 788-2040. www.hotelnelligan.com. Chic boutique hotel named after a famed Irish-French poet. From $250 double. WHERE TO EAT Le Mas des Oliviers: 1216 Bishop St. (514) 861-6733. www.lemasdesoliviers.ca. Classic French cuisine at a landmark downtown restaurant, one of the city's oldest places to eat. Dinner for two from $120. Also open for lunch. Restaurant L'Express: 3927 St. Denis. (514) 845-5333, www.restaurantlexpress.ca. Popular, casual French bistro, a Montreal icon. Dinner for two from $60. Maison Publique: 4720 Rue Marquette. (514) 507-0555, www.maisonpublique.com. Jamie Oliver's hip, up-market and creative take on British tavern fare. Very popular, no reservations. Dinner for two from $60. Burgundy Lion: 2496 Notre-Dame West. (514) 934-0888, www.burgundylion.com. Only true British pub in Montreal. Large selection of local and imported brews and one of Canada's biggest single-malt whiskey collections. English gastro pub menu with lunch and dinner from $40 for two. Hurley's Irish Pub: 1225 Crescent St. (514) 861-4111, www.hurleysirishpub.com. Great selection of brews, a traditional Emerald Isle pub menu, and Irish and/or Newfoundland fiddle music nightly. Entrees from $10. WHAT TO DO Point-a-Calliere Museum of Archaeology and History: 350 Place Royale, Old Montreal. (514) 872-7858, www.pacmusee.qc.ca/en/home. Excellent museum set atop the original city town square. Closed Mondays except in summer. Adults $18. McCord Museum: 690 Rue Sherbrooke West. (514) 398-7100, www.mccord-museum.qc.ca/en. Extensive cultural museum of all things Canadian. Frequent exhibitions of Montreal's various cultures. Closed Mondays. Adults $12. Fitz and Follwell Co: 115 Ave. du Mont-Royal West. (514) 840-0739, www.fitzandfollwell.co. Guided Montreal biking, walking and unique snow tours. Martin Robitaille: Private history-oriented city guide. martrob@videotron.ca. Maison Christian Faure: 355 Place Royale, Old Montreal, (514) 508-6453, www.christianfaure.ca. Hands-on French pastry and macaron-making classes. There's even a pastry-making boot camp for kids. Whisky Folies, Omni Hotel: 1050 Sherbrooke West. (514) 985-9315, http://bit.ly/1iCaJxc . Single-malt scotch and whisky tastings with fish and chips every Wednesday, 5-9 p.m.. From $16 to $40. My Bicyclette: 2985-C St. Patrick (Atwater Market). (877) 815-0150, www.mybicyclette.ca. Bike rental and tours of the Lachine Canal region. MORE INFORMATION Tourism Montréal: www.tourisme-montreal.org. Tourism Québec: www.bonjourquebec.com. Margo Pfeiff is a freelance writer living in Montreal. E-mail: travel@sfchronicle.com
  8. http://montreal.ctvnews.ca/forbidden-montreal-an-ancient-set-of-downtown-tombs-1.1043598 Forbidden Montreal - Other episodes from 2012 Forbidden Montreal: Royal Vic's secret storage Forbidden Montreal: Inside the city's beacon Forbidden Montreal: Inside our sewers This episode Forbidden Montreal: an ancient set of downtown tombs http://montreal.ctvnews.ca/forbidden-montreal-an-ancient-set-of-downtown-tombs-1.1043598 CTV Montreal Published Sunday, Nov. 18, 2012 7:01PM EST Last Updated Tuesday, Nov. 20, 2012 2:14PM EST The ancient stone towers tucked behind the walls of downtown’s Grand Seminaire on Sherbrooke just east of Atwater are among Canada’s most ancient structures. The towers also form part of one of the country's most mysterious places as well. Some of the city’s very earliest European settlers came from France to establish a settlement on the spot in the 1680s. Their aim was to promote what they considered a sacred mission to establish a new creed for the New World. Those missionaries sought to spread their unique vision with First Nations people but they brought most of the details of the plan to their graves. Those tombs, deep underneath the seminary, are off limits to all but the custodians. Among those whose remains lie in the crypt, first established in 1661, is Francois Vachon de Belmont who came from Burgundy, France to fund and operate the mission. The Grand Seminaire has since remained one of the city’s longest-running institutions and is also home to many other architectural treasures, including an alluring chapel, where around 8,000 priests have been trained. If there is any off-limits place you'd like to see, just send us an email at forbiddenmtl@ctv.ca. Series in 2013. CTV Montreal: Forbidden Montreal Former courthouse Annie DeMelt takes you for a tour of Montreal's former courthouse, a heritage building complete with a dungeon and jail cells below. http://montreal.ctvnews.ca/video?playlistId=1.1202711
  9. http://www.huffingtonpost.com/smartertravel/10-most-fattening-foods-i_b_5107205.html?ncid=fcbklnkushpmg00000063<header style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline; font-family: Arial, FreeSans, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 17px;"> You might think that the United States, with its super-sized portions, absurdly high obesity rate, and uniquely American innovations like the Doritos Locos Taco, is home to the world's most fattening foods. But you'd be wrong! Our national dishes have nothing on these artery-clogging bad boys from around the world. Here are 10 of the most decadent foods you'll find in other countries. </header>Acaraje, Brazil You know what's really not great for you? Palm oil. A mere tablespoon of the stuff contains a whopping 7 grams of saturated fat—which is too bad, because saturated fat makes food taste really great. Case in point, Brazil's acaraje: black-eyed peas formed into a ball, deep-fried in palm oil, and then stuffed with vatapa and caruru (spicy pastes made from dried shrimp, ground cashews … and more palm oil). Churros, Spain Forget your boring breakfast of Special K and skim milk. In Spain, a popular way for locals to start the day is with a meal of churros. These fried-dough pastries are dipped in sugar and cinnamon and then—here's the fat kicker—dipped in a thick hot-chocolate drink. Talk about a morning sugar rush! Poutine, Canada On its own, the humble potato is a relatively healthy starch. But in the hands of Canadians, it becomes poutine—French fries smothered in gravy and cheddar-cheese curds. This cheesy dish is so popular that it's even sold at Burger King in Canada, where (according to the chain's nutritional information) the dish contains 740 calories and 41 grams of fat. And that's just the traditional version. There are entire restaurants that solely serve varieties of poutine. Smoke's Poutinerie dishes up Triple Pork Poutine (with chipotle pulled pork, double-smoked bacon, and Italian sausage), Nacho Grande Poutine (with homemade chili, salsa, guacamole, sour cream, and jalapeno peppers), and Bacon Cheeseburger Poutine (with prime ground beef, double-smoked bacon, and cheese sauce). Khachapuri, Georgia Eating off a plate is so boring. What if your food were served up inside a bread boat instead—and what if the bread boat were filled with melted cheese? Georgians have the right idea with their khachapuri. It's a bread bowl that is stuffed with melted cheese and topped with an egg and a large pad of butter! Nutella Crepes, France Just one serving (2 tablespoons) of sweet, chocolaty Nutella spread has 200 calories (110 of which are from fat). And when using a spoon (or a finger) to eat the hazelnut spread straight out of the jar just isn't enough, you'll want to head to France for a Nutella crepe. There, many street carts and restaurants fry up batter in butter and make thin pancake-like pockets in which to deliver your Nutella. Even better, the crepes are usually topped with powdered sugar and sometimes even whipped cream. Aligot, France You know the stereotype that French women don't get fat? We have to wonder how that's possible when a dish like aligot is served up in the country's L'Aubrac region.Aligot is made with mashed potatoes, butter, cream, garlic, and melted cheese, all whipped together into a thick, rich dish. According to calorie-counting websiteFatSecret, 1 tablespoon of aligot contains 6 percent of the recommended daily amount of saturated fat. Deep-Fried Mars Bars, Scotland After you've tried the deep-fried fish and deep-fried potatoes in Scotland, what should you have for dessert? A Mars bar—deep-fried, of course. Who wouldn't love a chocolate bar gone all melty and encased in a satisfyingly crunchy shell of fried dough? Answer: The Mars candy company, which reportedly feels that the deep-fried dessert is not in line with the company's goal of promoting a "healthy, active" lifestyle. Because, you know, nothing says healthy like chocolate candy! Jalebi, India Sure, plain ol' fried dough is unhealthy on its own. But India really steps up the game with jalebi, deep-fried dough that is soaked in a sugary syrup. Funnel cake, you're on notice—a sprinkling of powdered sugar just doesn't cut it anymore. Calzone, Italy Did you know that a traditional calzone uses the same amount of dough as an entire pizza—and that it's meant to serve four people? Or did you, um, think that the whole delicious calzone was all for you? We have the Campania region of Italy to thank for birthing this version of pizza that is even unhealthier than the original. In a calzone, tomatoes, mozzarella, and other traditional pizza toppings are stuffed into an easy-to-eat dough pocket and then served. Ramen, Japan Ramen has exploded in popularity over the last few years—and we don't mean the sad, dehydrated Cup Noodles kind of ramen, either. We're talking about the traditional Japanese soup dish, consisting of noodles in broth, topped with a variety of meats and vegetables. Soup is basically a health food, right? Unfortunately, the broth (often made with beef, lard, and oil) really packs a fat punch, even if the noodles aren't fried. —By Caroline Morse Read the original story: 10 Most Fattening Foods in the World by Caroline Morse, who is a regular contributor to SmarterTravel.
  10. Tombée sur cet article via le blogue de Gary Lawrence du journal L'actualité Appel à la jeunesse de France désireuse de s’installer au Canada Cette année, ils sont près de 50 000 français grincheux à oser se présenter sur la ligne de départ. 50 000 maudits français, âgés entre 18 et 35 ans, qui n’aspirent qu’à une seule chose : décrocher leur fichu PVT (Permis Vacances Travail) pour découvrir les charmes surcotés de ce Canada de pacotille, poser les premières pierres de ce qui constituera pour nombre d’entre eux la grande aventure d’une émigration qui s’achèvera quelques mois plus tard dans les larmes et le sang. L’adieu à la France, la fin du cauchemar, l’au-revoir parfois définitif à cette terre nourricière dont, confis d’ingratitude, repus d’égoïsme anti-patriotique, ils ne veulent plus entendre parler, pauvre petits pioupious fatigués de vivre dans la désespérance d’une nation qui, pétrie d’immobilisme, figée dans de vieux schémas séculaires, creuse sa tombe et n’attend plus que le coup de grâce pour basculer dedans. 50 000 enfants gâtés qui ne calculent pas leur chance de vivre dans un pays où le Doliprane est presque gratuit, où un état providence les chouchoute et les câline avec la même attention qu’une mère nourricière vis-à-vis de sa tripotée de moutards, où ils ont la possibilité de se loger dans un vingt mètres carrés somptuaire en déboursant à peine moins d’un millier d’euros par mois. Sauf qu’au final, ils ne seront que 6750 à décrocher ce précieux sésame. Les autres seront obligés de retourner à la mine. Franchement, je ne comprends pas bien cet engouement pour le Canada. Ces jeunes gens prétendument las de vivre dans un pays à l’horizon embouché ont-ils seulement conscience qu’ils s’apprêtent à poser le pied dans une contrée où les gens sont heureux de vivre ? Comprennent-ils réellement le sens de cette horrible assertion ? Se rendent-ils compte ce que cela peut signifier de se retrouver ainsi parachuté au sein d’une population versée dans un optimisme béat, perdu au milieu d’une faune d’énergumènes qui ne savent que sourire et passent leur temps à se dire bonjour ou à s’échanger des sourires complaisants ? De vrais culs-terreux qui prennent la peine de remercier le chauffeur de bus d’avoir stoppé leur engin à l’arrêt prévu, qui ne cessent d’afficher en toutes circonstances une affabilité extrême, toujours prompts à défendre la veuve et l’orphelin, jamais fichus de grommeler leur insatisfaction atavique ou de montrer le début d’un soupçon de mécontentement en éructant une palanquée d’injures ? Imagine-t-on un seul instant le choc culturel que cela peut représenter ? Sans oublier l’implacable flexibilité du monde du travail, la retorse capacité des employeurs à vous juger non pas sur la liste de vos prétendues qualités affichées sur votre CV mais bien plus sur vos réelles aptitudes à accomplir le travail demandé, cette outrecuidance insupportable à vous accepter tels que vous êtes, noirs, arabes, auvergnats sans jamais se soucier de vos origines. Le Canada n’est pas le paradis qu’il prétend être. Il faut débourser des sommes folles pour déguster un ersatz de fromage, être prêt à se farcir des baguettes de pain aussi appétissantes que des sushis polonais, déguster des vins aussi gouleyants à boire que des citronnades norvégiennes, s’empiffrer de burgers indigestes ou de poutines écœurantes. Etre dérangé au restaurant toutes les deux minutes par l’intervention inopinée d’une serveuse vous harcelant de demandes intempestives et incongrues ” Ca vous plaît ? “, “ La cuisson vous convient ? ”, ” Besoin de rien d’autre ? “ quand elle ne vient pas vous remplir à ras bord votre verre d’eau tout en vous adressant un grand sourire enjôleur. Etre confronté à une administration des plus sadiques qui écoute vos récriminations sans jamais s’emporter ou élever la voix, devoir se frotter à des entreprises de service public qui comprennent vos attentes et se mettent en quatre pour les satisfaire, être contraint de marmonner un “ très bien, merci ” à votre caissière de supermarché qui ne manque jamais une occasion de vous demander ”comment se passe votre journée jusqu’à présent” ? Un véritable voyage au bout d’un enfer climatisé placé sous le sceau de la tranquillité de vivre. Une plongée radicale au cœur d’une société émolliente à souhait où les enfants sont heureux d’aller à l’école, où l’on pratique le bénévolat animé de la seule volonté de contribuer à rendre la vie meilleure, où l’on ne cesse de promouvoir le respect de chacun, de ses traditions, de ses coutumes, de son mode de vie, afin de vivre ensemble dans la concorde et l’harmonie. Vouloir émigrer de France au Canada, c’est comme désirer d’échanger son valeureux pitbull contre un indolent Saint-Bernard. C’est renoncer à exister en s’opposant. C’est consentir à penser que finalement l’homme est bon par essence. Une horreur existentielle. Jeunesse de France, ne pensez pas que l’herbe est plus verte au Canada que dans l’hexagone. Elle est juste mieux entretenue.
  11. Desjardins et le Crédit Mutuel achètent State Farm au Canada Publié le 15 janvier 2014 à 12h37 | Mis à jour à 12h50 Le Mouvement Desjardins effectuera un important bond de croissance dans le marché de l'assurance au Canada en acquérant avec l'appui de son vis-à-vis français Crédit Mutuel les activités canadiennes de State Farm, la plus grosse mutuelle d'assurances aux États-Unis. Avec cette transaction annoncée ce midi, Desjardins deviendra le deuxième plus important assureur de dommages au Canada avec un volume de primes annuelles qui doublera presque, passant de 2 milliards à près de 3,9 milliards de dollars. Selon Desjardins, cette transaction devrait également renforcer sa quatrième position dans le marché de l'assurance de personnes au Canada. Une fois la transaction conclue, d'ici un an prévoit-on, Desjardins accueillera les 1700 employés canadiens de State Farm et le réseau canadien de plus de 500 agents qui desservent quelque 1,2 million de clients de l'entreprise en Ontario, en Alberta et au Nouveau-Brunswick. Par ailleurs, pour financer cette transaction qui mobilisera quelque 1,6 milliard en capitaux, Desjardins conserve State Farm comme partenaire au capital de sa filiale d'assurance-dommages. Il y ajoutera le Credit Mutuel de France, déjà un important vis-à-vis dans le secteur des plus grandes coopératives financières du monde. Desjardins se portera acquéreur des activités canadiennes d'assurance de dommages et d'assurance vie de State Farm, ainsi que de ses entreprises de fonds communs, de prêts et d'assurance de prestations du vivant (assurance santé). Desjardins pourra exploiter les affaires canadiennes de State Farm sous la bannière de cette dernière, et ce, pendant une période convenue entre les parties. Selon la présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Monique Leroux, «cette transaction entre State Farm et Desjardins avec l'appui de son partenaire français de longue date, le Crédit Mutuel, réunit trois groupes financiers coopératifs et mutuel pour créer un chef de file dans le secteur de l'assurance au Canada.» Selon Edward B. Rust Jr., président du conseil et chef de la direction de State Farm, «l'investissement de State Farm dans la compagnie d'assurance de dommages qui résultera de cette transaction avec Desjardins et la poursuite de l'exploitation de la marque de State Farm reflètent notre confiance en l'avenir de l'entreprise. » Pour sa part, le président du Crédit Mutuel, Michel Lucas, a indiqué que «cet engagement du Crédit Mutuel s'inscrit dans le cadre de notre politique de diversification, en France comme à l'étranger. Il témoigne aussi de notre volonté de contribuer activement à la mise sur pied et à la croissance du deuxième assureur de dommages au Canada. » http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201401/15/01-4728972-desjardins-et-le-credit-mutuel-achetent-state-farm-au-canada.php
  12. http://journalmetro.com/actualites/montreal/422575/guide-pour-eviter-detre-un-maudit-francais/ <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px; position: relative !important;">Guide pour éviter d’être un «maudit Français» Selon le consulat de France à Montréal, environ 120 000 Français se sont installés au Québec. De ce nombre, plus des deux tiers ont choisi Montréal. </header><article class="primary-article" style="margin-bottom: 25px; color: rgb(86, 86, 86); font-size: 15px; line-height: 1.8em; font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif;">S’ils sont nombreux à être attirés par la Belle Province, plusieurs vivent une intégration plus ou moins facile. Au quotidien, les Québécois leur reprochent parfois leur arrogance, leur côté hautain et donneur de leçons. L’expression «maudit Français» illustre bien cette réalité. Mais comment éviter de devenir ce «maudit Français»? C’est une question à laquelle tente de répondre le journaliste Philippe Renault dans le nouveau guide antitouristique S’installer à Montréal. Métro s’est entretenu avec l’auteur, un Montréalais d’adoption, qui signale quatre faux pas à éviter. Saisir les règles du jeu au bureau «Les différences entre les milieux de travail nord-américain et européen sont énormes!» s’exclame Philippe Renault. Au Québec, un Français sera frappé par le peu de semaines de vacances, par la pause lunch très courte et, surtout, par le rapport aux autres. Les Français ont l’habitude de saluer tous leurs collègues matin et soir, alors qu’ici, on ne le fait qu’à la première journée de travail. «Ça peut être très frustrant, affirme M. Renault, mais il faut s’y faire.» En France, poursuit-il, le modèle de travail très hiérarchique fait en sorte qu’on parle rarement aux supérieurs, et qu’«on ne les tutoie jamais». Ici, le tutoiement est répandu, et la communication avec les patrons se fait plus facilement. «La majorité des Français finiront par l’apprécier, car ça diminue les insatisfactions», soutient-il. Aussi, la drague entre collègues est fréquente en France, ajoute-t-il, alors qu’ici, «c’est vu comme un geste très déplacé». Éviter les comparaisons Les immigrants sont ceux qui décident de venir s’installer ici; c’est donc à eux de faire plus d’efforts pour s’adapter, tranche M. Renault. À ses yeux, trop de Français négligent de bien préparer leur arrivée. Il faut, selon lui, lire et écouter les médias québécois, s’intéresser à la politique et à l’histoire d’ici, comprendre les règles de base du hockey… «Ça semble anodin, mais ces efforts feront toute la différence. Au cours d’une conversation, les Québécois sentiront que les nouveaux venus sont intéressés à leur culture», croit-il. Les Français ont aussi tendance à comparer tout avec la France, de la nourriture aux façons de parler. «Concentrons-nous sur les similitudes et évitons les comparaisons», conclut-il. «Même si les Français ont la fâcheuse habitude d’insérer des mots anglais, comme shopping et parking, dans leurs phrases, leur niveau de français est excellent. Ils vont certainement contribuer à la préservation de la langue.» – Philippe Renault Aller au-delà du Plateau Sans aucun doute, les Français ont fait du Plateau-Mont-Royal leur arrondissement de prédilection. Environ 28 % d’entre eux choisissent ce quartier, où l’accent pointu de l’Hexagone se fait de plus en plus entendre. «Le Plateau, c’est un village; parfois les gens qui y demeurent reste dans cette bulle et connaissent mal le reste de la ville», observe M. Renault. Ceux qui choisissent ce quartier regrettent parfois de ne pas rencontrer suffisamment de Québécois, concède-t-il. «S’ils veulent s’intégrer à long terme, ils sont peut-être mieux d’éviter de vivre au Plateau.» En revanche, les jeunes Français qui viennent pour étudier ou pour travailler quelques années trouvent leur compte dans ce quartier, où ils retrouvent un mode de vie européen tout en restant au cœur de Montréal. Ne pas (trop) se plaindre de l’hiver Les Français venus des régions plus neigeuses de la France, comme celle de Rhône-Alpes, apprécient souvent l’hiver québécois, car ils pratiquent des sports extérieurs. Mais pour les Parisiens et ceux venus du sud de l’Hexagone… l’hiver est pénible. «Beaucoup de Français ne raffolent pas du froid, mais en général, ils seront capables de s’acclimater après quelques années», estime M. Renault. L’important, selon lui, c’est de ne pas passer trop de temps à se plaindre de l’hiver, car cela alimente l’image hautaine des Français. «Il n’est pas interdit de se plaindre un peu, nuance-t-il, car même les Montréalais n’aiment pas vraiment l’hiver et le subissent en chialant!» Il suffit donc selon lui «d’apprendre à se plaindre de façon modérée». </article>
  13. Tiens tiens ..ça ne vous dit rien? http://medias.lenodal.com/video.php?id=14294 Capsule quotidienne à 20h35 sur France 2 tv retravaillé au début.. http://www.youtube.com/watch?v=2jOO0C4LlYM
  14. LA DÉLÉGATION DE L'UPR AU QUÉBEC PUBLIE UNE LETTRE OUVERTE CONTRE LA CONFÉRENCE DE SARKOZY A LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MONTRÉAL par François Asselineau - Union Populaire Républicaine (Articles), mercredi 24 avril 2013, 02:53 La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCM) a annoncé que l'ancien président français Nicolas Sarkozy donnera, le jeudi 25 avril à Montréal, une conférence payante de deux heures accompagnée d'un repas. Le sujet précis de la conférence sera « l’état de l’économie mondiale, les perspectives pour l’Europe, les nouveaux équilibres qui caractérisent la gouvernance mondiale ainsi que l’amitié entre la France et le Québec, et entre la France et le Canada. » [ cf. http://www.ccmm.qc.ca/fr/evenements-reseautage/leader_nicolas_sarkozy/ ] ---------------------------------------------------------------------------------- De 170 € à 600 € par personne pour écouter pendant 2 heures Sarkozy jouer les sages et les experts en économie ! ---------------------------------------------------------------------------------- Les prix des billets vont de 225 dollars canadiens (170 €) pour les membres de la Chambre, à 795 dollars (600 €) pour les non-membres souhaitant occuper l'une des 150 meilleures places et rapporter chez eux une photo individuelle avec M. Sarkozy. [ À titre de comparaison, nous rappelons que le droit d'entrée aux conférences de François Asselineau varie de 0 € à 5 € et que les sommes récoltées ne servent qu'à financer la location de la salle ou des actions militantes, le président de l'UPR ne prenant naturellement aucune rémunération.] Pour faire la promotion de la conférence de Sarkozy - qui devrait rapporter beaucoup d'argent à l'ancien président de la République - la Chambre de commerce de Montréal invite les personnes intéressées à « rencontrer l'homme reconnu pour l'énergie avec laquelle il a dirigé la deuxième puissance économique européenne ». L'événement se déroulera au Palais des Congrès de Montréal. Le nombre des places disponibles n'a pas été précisé par les organisateurs qui ne prévoient pas d'accréditations pour les médias. [source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202701409989-nicolas-sarkozy-attendu-a-montreal-pour-une-conference-payante-557917.php ] ------------------------------------------------------------------------------------------- La délégation de l'UPR au Québec a adressé une lettre ouverte à la CCM pour protester contre la tenue de cette conférence payante -------------------------------------------------------------------------------------------- Nos lecteurs trouveront ci-dessous la lettre que la délégation de l'UPR au Québec - composée de 18 expatriés - a envoyée le 23 avril 2013 aux membres du conseil d'administration de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour s'indigner de la tenue de cette conférence. Nos adhérents expatriés au Québec ont estimé à juste titre que cette conférence, au tarif d'entrée prohibitif pour le commun des mortels, est une véritable insulte : Insulte à la démocratie, puisque Nicolas Sarkozy n'aura aucun contradicteur face à lui au cours de cette conférence, et que le droit d'entrée est tellement ruineux que seuls les plus riches peuvent envisager d'y participer. Insulte à la justice, puisque Nicolas Sarkozy ose se faire payer grassement pour se pavaner en public alors qu'il est sous le coup de plusieurs mises en examen infamantes. Insulte à la morale, puisque l'on ne compte plus le nombre de victimes de la politique économique, sociale et diplomatique de celui qui a eu l'effronterie de faire ratifier le traité de Lisbonne malgré le Non de 55% des Français à la Constitution européenne. -------------------------------------------------- Nous félicitons nos adhérents expatriés au Québec pour cette lettre ouverte qu'ils vont se charger de diffuser au plus grand nombre possible de journalistes canadiens et que nous allons nous-mêmes diffuser au plus grand nombre possible de journalistes français et étrangers accrédités à Paris. Nous suggérons à tous ceux qui le peuvent d'écrire eux aussi à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour faire part également de leur indignation devant cette invitation, et pour soutenir expressément la lettre adressée par la Délégation de l'UPR au Québec. Il suffit pour cela d'écrire à http://www.ccmm.qc.ca/fr/a-propos/contact/ (Il est obligatoire d'indiquer les nom, prénom et courriel). ========================================================= DÉLÉGATION DE L'UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE AU QUÉBEC Objet : Conférence de Nicolas Sarkozy à la CCM Montréal, le 23 avril 2013 À l’attention de Monsieur le Président Luc Sabbatini et de l’ensemble des membres du conseil d’administration de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du conseil d’administration, Comme il est de bon ton de démarrer un propos par une citation, nous choisirons un passage du Discours à la jeunesse que Jean Jaurès fit à Albi, le 30 juillet 1903 : « Le courage,c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » Ce jeudi 25 avril 2013, Monsieur Nicolas Sarkozy tiendra à votre demande une conférence au Palais des congrès de Montréal sur « l’état de l’économie mondiale, des perspectives pour l’Europe, des nouveaux équilibres qui caractérisent la gouvernance mondiale ainsi que de l’amitié entre la France et le Québec, et entre la France et le Canada. » Aussi, apprenez qu’à Montréal, en ce moment même, un groupe d’hommes et de femmes, de tous âges, de toutes conditions, de toutes confessions, de toutes orientations politiques, composé de Françaises et de Français expatriés, mais aussi de Québécoises et de Québécois qui posent sur la France un regard amical,s’est réuni pour s’indigner de la tenue de cette conférence, et ce, pour plusieurs raisons : D’abord, nous souhaitons informer les membres du conseil d’administration que Monsieur Nicolas Sarkozy,qui s’était fait élire en France en 2007 sur la « réduction du déficit », accuse un bilan désastreux : « En cinq ans, la dette publique a augmenté de 500 milliards d'euros, la France a perdu un point de compétitivité, le nombre de chômeurs a progressé de près d'un million, le pouvoir d'achat et la croissance ont stagné et les impôts ont augmenté » (L'Expansion.com, 10 avril 2012). Voilà un curriculum quelque peu différent decelui qui vous a probablement été présenté. Est-ce donc cet « as » de la dette publique, de la hausse des impôts et du chômage qui expliquera aux Québécois les ressorts de l’économie mondiale … ? Ensuite, nous souhaitons informer les membres du conseil d’administration que le Parquet de Paris a ouvert vendredi 19 avril 2013, une information judiciaire contre X pour : « corruption active et passive », « trafic d'influence », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits », dans le cadre du soutien financier de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. Nous respectons bien évidemment le principe de la présomption d’innocence.Cependant, nous ne saurions que trop conseiller à M. Nicolas Sarkozy de se faire discret dans de telles circonstances. Mais encore, nous rappelons aux membres du conseil d’administration que M. Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 13 juin 2012 pour « abus de faiblesse » et le 13 février 2013 pour « escroquerie » dans l’affaire Bettencourt. Encore une fois, nous respectons le principe de la présomption d’innocence, mais admettez que ça commence à faire beaucoup. Et alors qu’on s’attendrait naturellement, dans un tel contexte, à ce que ce monsieur fasse profil bas, eh bien pas du tout ! Il parcourt le monde pour donner à prix d’or des conseils de bonne gestion gouvernementale. Tout cela n’est pas sérieux. Pour ne pas nous arrêter en si bon chemin, nous rappelons aux membres du conseil d’administration que le19 novembre 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie, des Finances et de l’Industrie et Christian Noyer, alors gouverneur de la Banque de France,ont mis au point un dispositif visant à vendre environ un cinquième des 3 000 tonnes d’or détenues par la Banque de France. Selon le rapport de la cour des comptes du 8 février 2012, la vente des 589 tonnes d’or a dégagé d’importantes plus-values de cession, mais reste une mauvaise opération compte tenu de l’évolution du cours de l’or et du phénomène d’inflation. De plus, et c’est l’essentiel selon nous, nous souhaitons rappeler aux membres du conseil d’administration que le président Sarkozy, alors que le peuple français avait rejeté le traité constitutionnel européen (TCE) le 29 mai 2005 par voie référendaire, a décidé (avec l'approbation du Parti socialiste) de nier la souveraineté populaire en faisant ratifier par voie parlementaire en 2008 le traité de Lisbonne, un texte quasiment identique au TCE. C'est une forfaiture de la plus grande ampleur. M.Nicolas Sarkozy a donc, par un procédé confinant à la dictature, sciemment violé la voix du peuple français. Pour finir, nous rappelons aux membres du conseil d’administration qu’une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’État, à l’article 68 de la Constitution française, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de « haute trahison », l’expression affadie, banale et totalement imprécise de «manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Nous invitons les membres du conseil d’administration à méditer quelques secondes sur ce dernier point. http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202701409989-nicolas-sarkozy-attendu-a-montreal-pour-une-conference-payante-557917.php En conséquence, nous vous annonçons que nous dénoncerons publiquement toute personne, tout groupe de personnes ou toute institution, qui en connaissance de cause, concèderait injustement à M. Nicolas Sarkozy un statut d'expert économique ou de démocrate suffisamment honorable pour donner des leçons de politique aux Québécois. Compte tenu de la gravité des éléments qui ont été portés à votre connaissance, nous ne pouvons considérer qu’insultante, à tous égards, la tenue de cette conférence à Montréal. Fervents défenseurs de l’amitié entre la France et le Québec, et entre la France et le Canada, nous espérons que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain se ravisera, et respectera ainsi la communauté importante de Français expatriés, qui a trouvé au Québec une terre d’accueil. La moindre des choses serait que M. Sarkozy soit confronté à un ou plusieurs contradicteurs à l'occasion de cette conférence, que des critiques légitimes puissent se faire entendre. Comme nous avons commencé par une citation, terminons par une autre,celle-ci du poète grec Ésope, célèbre pour ses fables : « Les menteurs ne sont jamais plus fanfarons qu'en l'absence de contradicteurs. » Espérant trouver un écho favorable à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du conseil d’administration, l’expression de nos salutations distinguées. La délégation de l’Union Populaire Républicaine (UPR) au Québec http://www.u-p-r.fr/
  15. Destination Montréal : cosmopolite, gastronomique et culturelle. À l’approche de son 375e anniversaire – elle le fêtera en 2015 – , la ville de Montréal s’affiche comme toujours plus cosmopolite, gastronomique et culturelle. Une ville ouverte et accueillante pour un nombre croissant d’Européens, et surtout de Français, qui s’y plaisent et n’en repartent plus. Aujourd’hui, ils seraient environ 140 000 à apprécier son mode de vie dynamique et décontracté. En matière d’investissements, les Français auraient d’ailleurs surpassé les Américains en 2011, jusqu’alors partenaires principaux des Canadiens. Il faut dire que l’économie montréalaise, fondée sur les technologies de pointe et le savoir, est forte et stable. Ce qui rassure et séduit. Alors, sous l’impact des voyageurs d’affaires, la plus grande ville francophone après Paris développe son hôtellerie, multipliant rénovations et ouvertures. http://www.voyages-d-affaires.com/economie-tentation-montreal-8096 http://www.voyages-d-affaires.com/interview/l-aerospatiale-doit-rester-une-source-creation-richesse-suzanne-benoit-aero-montreal-8097 http://www.voyages-d-affaires.com/montreal-terre-d-accueil-douce-nouvelle-france-8098 "Les relations de travail sont beaucoup moins pesantes" François Boscher, BDG Law. François Boscher est avocat pour le cabinet BDG Law. Pourquoi avoir choisi de venir travailler à Montréal ? François Boscher — Après des études de droit à Tours, j’y ai exercé la profession d’avocat jusqu’en 1992. Puis je suis parti. J’avais le sentiment que l’évolution des mentalités et la situation économique en France laisseraient peu de place à l’initiative individuelle et rendraient l’exercice d’une profession libérale difficile. Aussi ai-je noué des relations avec un cabinet d’avocats montréalais. Quels sont les avantages d’une immigration en termes professionnels ? F. B. — La France est un pays de paradoxes qui regorge de talents entrepre- neuriaux, mais qui sont découragés par l’application de réglementations désuètes et complexes. Au Canada, les relations de travail, l’administration entre autres, sont beaucoup moins pesantes, bien que le système de protection sociale soit tout à fait décent. L’initiative privée y est respectée et encouragée. Quels conseils donneriez-vous aux Français souhaitant venir s’installer à Montréal ? F. B. — Essayer, lors de différents séjours, de nouer des contacts afin de comprendre les mentalités. Les Québécois sont d’un abord facile, mais les choses peuvent être différentes dans le cadre du travail. En outre, les Nord-Américains protègent beaucoup leur “espace familial”. Ils sont naturellement chaleureux et le premier contact est très facile ; en revanche, cela ne signifie pas qu’une relation étroite et profonde puisse s’installer. Cependant, le Québec favorise l’immigration franco- phone et propose des programmes spécifiques avec la France pour encourager les échanges, notamment dans le domaine universitaire. http://www.voyages-d-affaires.com/hotellerie-montreal-nouveau-depart-8100 Rencontre avec Olivier Chavy, groupe Hilton 4/04/2013] Olivier Chavy est le directeur international des lignes Luxury et Lifestyle du groupe Hilton pour l’Asie-Pacifique, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique Pourquoi l’arrivée d’un Waldorf Astoria à Montréal ? Olivier Chavy – Montréal est une ville culturellement riche, à la pointe du design, des arts et de la gastronomie. Comme Vancouver et Toronto, Montréal est un lieu clé dans l’expansion de Waldorf Astoria et de Conrad, les marques luxe du groupe Hilton, avec pour toile de fond notre ambition de rester la chaîne hôtelière de luxe qui se développe le plus rapi- dement au monde. En nous implantant à Montréal, nous espérons y apporter un nouveau standard de luxe et de services hôteliers. Quelles nouveautés le Waldorf Astoria apportera-t-il à la scène hôtelière montréalaise ? O. C. – Grâce à un très haut niveau de services, chacun de nos hôtels offre une expérience inégalable. Mais c’est aussi son emplacement sur la rue Sherbrooke, son architecture, ses restaurants et son atmosphère qui feront du Waldorf Astoria Montréal un lieu d’exception. L’hôtel devrait disposer de 250 chambres et résidences, ainsi que de 1 400 m2 d’espaces de réunions, d’un spa et de plusieurs restaurants. Y a-t-il de nouveaux projets de Waldorf Astoria en Amérique du Nord et ailleurs ? O. C. – Depuis 2006, nous sommes passés de cinq à 20 hôtels dans le monde, dont le Trianon Palace, à Versailles. Ces derniers mois, la marque s’est développée à un rythme sans précédent et plusieurs propriétés exceptionnelles ont ouvert, notamment à Chicago et Berlin. Cette expansion va continuer en 2013, avec des ouvertures à Ras Al Khaimah, Amsterdam, Jérusalem, Panama, Dubaï ou encore Pékin. http://www.voyages-d-affaires.com/interview/rencontre-olivier-chavy-groupe-hilton-8101 http://www.voyages-d-affaires.com/interview/l-esprit-des-lieux-montreal-nathalie-bondil-8102 http://www.voyages-d-affaires.com/montreal-guide-pratique-et-bonnes-adresses-8104
  16. Reportage de Canal+ sur les Canadiens avec en prime quelques belles images de la ville
  17. J'aime MTL Ville verte et sécuritaire. Je ne suis pas fanatique du ..JDM,mais ils font une chouette série sur la perception de MTL par les immigrants et les visiteurs. http://www.journaldemontreal.com/2013/02/08/belle-aux-yeux-des-autres Originaire de Rio de Janeiro, la chanteuse Bïa a choisi de vivre à Montréal parce qu’elle juge que c’est l’endroit idéal pour élever son enfant. «Rio de Janeiro, d’où je viens, c’est une ville extraordinaire, mais extraordinairement violente aussi, raconte Bïa. Là-bas, je ne pourrais pas laisser mon jeune fils traverser la rue ou faire du vélo tout seul. Pour avoir un niveau sécurité acceptable, à Rio, il faut être riche et vivre dans un quartier protégé. «À Montréal, je veux faire partie de la classe moyenne heureuse. On a ici des quartiers sécuritaires et beaux pour des familles modestes. Ça n’aurait pas pu être comme ça à Rio. Si j’avais voulu une bonne éducation pour mon fils, il aurait fallu, là encore, que je fasse partie d’une caste privilégiée.» Pendant longtemps, la chanteuse vivait presque la moitié du temps à Cassis, en France. «Mon amoureux québécois et moi faisions constamment la navette entre la France et Montréal… Mais c’est finalement plus moi qui ai craqué pour Montréal et c’est ici que nous nous sommes installés. C’est agréable et simple de vivre ici. Pour se permettre la même qualité de vie à Paris, par exemple, il aurait fallu que je sois une vedette internationale de la chanson!» Après avoir vécu dans des mégalopoles comme Rio, São Paulo et Paris, Montréal ne semble pas gigantesque ou impersonnelle. «C’est une métropole à dimension humaine. C’est cosmopolite et il y a des gens de partout, mais l’individu n’y étouffe pas. Il y a un grand nombre d’espaces publics où les gens peuvent se retrouver. Pensez au nombre de parcs où les Montréalais peuvent pique-niquer l’été et faire de la luge avec leurs enfants pendant l’hiver. Il ne manque pas de piscines publiques ni d’aires de jeux. Un véritable voisinage se crée. Malgré ce côté petit et chaleureux, Montréal n’a rien de provincial, au sens péjoratif du terme, et l’offre culturelle est importante.» Les révélations de la commission Charbonneau ne la dépriment pas. «Ça fait naître l’espoir que la blessure va guérir, maintenant qu’on peut la voir, dit Bïa. Toute cette corruption se passait grâce à la loi du silence et c’est bien si les gens parlent enfin. Si Montréal vient à bout de ses problèmes de corruption dans le monde de la construction, imaginez quelle ville extraordinaire on aura.» Les coups de cœur de Bïa DÉCONTRACTION VESTIMENTAIRE ►«Dès le début, j’ai été étonnée par la grande tolérance vestimentaire des Montréalais. On peut avoir n’importe quels style, tribu, manie ou fantaisie, et personne ne vous regarde de travers. Il y a des filles en minijupe en plein hiver, des gars gothiques, des métrosexuels, des gars en complet-veston, pourquoi pas? À Montréal, on est élégant si on veut. Ça me charme, ce côté moins snob de Montréal. RÉSEAU CYCLABLE ►«Pour moi, le vélo qui peut servir à tout, c’est une révélation montréalaise. Ici, j’ai un horaire et des obligations, mais je fais presque tout à vélo ou à pied. J’utilise la voiture seulement deux fois par mois.» RESTAURANT LA SALA ROSSA ►«C’est un restaurant que j’adore. La paëlla est très bonne. On peut commander des repas pour deux pour moins de 20 $. Il y a des entrées avec des boules de fromage de chèvre dans le miel avec des amandes grillées. C’est délicieux. Il y a de la bonne musique. Rien de mauvais au menu. Tout est abordable. 4848, boulevard Saint-Laurent Info : 514-844-4227 LE CENTRE PÈRE-SABLON ►«C’est un centre sportif communautaire sans but lucratif, mais très beau et très convivial. Mon fils de sept ans et y fait plein d’activités. Il y a aussi beaucoup de beaux projets de camp de jour l’été.» LES CRÉATRICES DE MODE MARIEC ET MÉTAMORPHOSE ►«À cause de mon métier, je dois changer de robe souvent et je suis une habituée des ventes d’atelier des créatrices de mode MarieC et Karine Demers, dont la marque s’appelle Métamorphose. Leur style, leurs couleurs, leur design me vont bien, autant pour mes spectacles que pour sortir. Elles utilisent des tissus de qualité, agréables, sensuels.» http://www.journaldemontreal.com/2013/02/09/ville-verte-et-securitaire http://www.journaldemontreal.com/2013/02/08/on-est-mince-et-en-forme Un Torontois amoureux de Montréal. http://www.journaldemontreal.com/2013/02/09/un-torontois-amoureux-de-montreal
  18. Après l'article du JdeM en novembre dernier, voici un nouvel article du Figaro sur le phénomène: *** http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/01/01003-20130101ARTFIG00150-les-francais-s-exilent-de-plus-en-plus-au-quebec.php Les Français s'exilent de plus en plus au Québec Mots clés : Québec, Expatriés, Émigration, Canada, France, Montréal Par Ludovic Hirtzmann Mis à jour le 02/01/2013 à 18:50 | publié le 01/01/2013 à 20:09 Réactions (201) Les maisons historiques de la place de Paris et le château Frontenac en arrière-plan, dans le quartier du Petit-Champlain, à Québec. Crédits photo : Philippe Roy/Philippe Roy / Epicureans inShare Recommander6 La «Nouvelle-France» attire pour la facilité d'y trouver un emploi ou la qualité de ses universités. Montréal «Au Québec, il n'y a pas de stress. En France, l'ambiance est lourde, l'actualité pesante. Ici, les nouvelles sont positives.» Cédric Marty, boulanger de 29 ans originaire de l'Aveyron, savoure son nouveau bonheur. Il vit à Montréal depuis six mois. Il travaille dans une chaîne de boulangeries où l'ambiance et les conditions de travail sont meilleures qu'en France. «J'ai un visa de travail de deux ans. Je ferai un bilan à la fin, mais je pense rester au Québec», lance-t-il, l'accent chantant. Un avis que partage Gaëlle Mazé, une jeune Bretonne de Quimper, licenciée en biologie. «J'aime le pays. Le climat est chaleureux. Je me sens chez moi. J'ai envie de travailler au Musée d'histoire naturelle de Toronto», explique-t-elle. À l'instar de cette jeune femme de 23 ans, les Français sont «dingues du Québec», comme l'a titré récemment le Journal de Montréal. Ils partent pour la Nouvelle-France dans un exode sans précédent. Chaque année, l'ambassade du Canada à Paris met 6750 permis vacances-travail (PVT, des visas temporaires d'un an) à la disposition des Français de 18 à 35 ans. À la mi-novembre 2012, ils se sont envolés en 48 heures. Du jamais-vu! En 2010, il avait fallu un mois et en 2006 près d'un semestre. «On note une forte augmentation du nombre d'immigrants du continent européen. Cette progression s'explique par un volume plus élevé de nouveaux arrivants (…) de France», souligne une toute récente note du ministère de l'Immigration du Québec. Des «clandestins français» Près de 4000 Français ont officiellement immigré au Québec pour les neuf premiers mois de 2012. Ils étaient 2400 pour la même période en 2011. S'y ajoutent les 6750 «PVTistes» et au moins autant d'expatriés avec d'autres types de visas temporaires, ainsi que 10.000 étudiants dans les universités québécoises (un chiffre en forte hausse). «Et c'est compter sans les clandestins français. J'en connais énormément», chuchote Gaëlle. «Mon visa est expiré, mais je ne veux pas retourner en France. Tout est plus simple ici pour trouver du travail», dit Romain, serveur sans papiers dans un restaurant montréalais. Environ 150.000 de nos compatriotes vivent dans le pays. Le président de l'association Accueil français de Québec, Georges Mosser, confie: «Depuis un semestre, le nombre de demandes de renseignements de Français par courriel a doublé, avec une augmentation sensible des artisans ou des petits entrepreneurs, qui font un voyage d'étude avant de faire le grand saut.» «Ah la french invasion! C'est une immigration audible», dit en riant le député néodémocrate Alexandre Boulerice. Les autorités québécoises veulent des Français jeunes et diplômés. Les Québécois, eux, n'apprécient pas forcément ces cousins à la grammaire «parfaite», qui agace. L'immigration française est rarement fiscale; moins de 2% sont des investisseurs. Les raisons n'en sont pas moins essentiellement économiques, liées à l'emploi, même si une majorité, sans doute par fierté, s'en défend. Si le Canada attire, c'est parce que le taux de chômage n'y est que de 7,2%, un taux réel, sans traitement administratif. Les procédures d'embauche sont simples et dénicher une «jobine», un «petit boulot», est facile. Pour les immigrants à la recherche d'un travail qualifié, et malgré un déficit de main-d'œuvre, l'ultraprotectionnisme des employeurs québécois impose vite des limites. Si «le Canada offre beaucoup d'opportunités professionnelles», relève Julie Meunier, administratrice du site pvtistes.net, elle met en garde contre l'eldorado présenté par certains médias. Les «oubliés de Buffalo» «J'ai parfois l'impression qu'on ne dit pas la vérité», ajoute-t-elle. Les autorités veulent plus d'immigrants pour combler un déficit de main-d'œuvre, mais elles ont diminué les moyens des agents de l'immigration et fermé des consulats. Ce qui indigne Alexandre Boulerice, venu soutenir un groupe d'immigrants «oubliés» par Ottawa. «Je reçois des appels désespérés de nombreux Français», dit le député. Le gouvernement fédéral a demandé à ces immigrants de déposer leur demande de résidence permanente au consulat du Canada à Buffalo, aux États-Unis. Le consulat a fermé au début 2012. Les dossiers sont bloqués. «Je n'ai pas de visa et plus de nouvelles de l'administration canadienne depuis un an. Je ne peux pas travailler», raconte Loïc Kerbrat, un jeune infirmier. Avec une centaine «d'oubliés de Buffalo», comme ils se désignent eux-mêmes, Loïc a organisé une soirée dans un cabaret montréalais. L'un d'eux monte sur scène. Il se lance dans une longue déclamation, avant de conclure: «Notre but est légitime, immigrer. Nous voulons payer nos taxes, nos factures»… au Canada.
  19. Très intéressant, personellement j'augmenterais le nombre de PVT si la demande est si forte! http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/11/15/jeunes-francais-pvt-quebec_n_2140502.html?utm_hp_ref=mostpopular Le reportage de France 2 est à environ 20:15. http://www.pluzz.fr/jt-20h-2012-11-14-20h00.html
  20. C'est 1534 qui recommence, en version numérique. Assaillie par les bateaux français au début du 16e siècle, celle qu'on appelle désormais Montréal est aujourd'hui le tremplin des sociétés technologiques françaises de toute taille, avec à la clé, un accès à l'eldorado infonuagique américain... Caractérisée par une interface web d'où on peut tout gérer et commander, l'informatique en nuage est une technologie qui dépasse les frontières, mais elle n'échappe pas aux contraintes géographiques les plus élémentaires : plus on est loin de ses clients, plus le délai de transmission des données est long. C'est pourquoi les hébergeurs et les fournisseurs de services infonuagiques ayant des visées internationales doivent déployer des centres de données dans chacune des grandes régions desservies. Amazon a des serveurs à Amsterdam, Francfort, Hong Kong et Tokyo. Google en Belgique, en Finlande et à Taïwan. Microsoft en Irlande et à Singapour. iWeb au Québec, au Brésil et bientôt en Inde et en Europe. Deux sociétés françaises À ce jeu, Montréal pourrait gagner gros. En un an et demi, deux sociétés françaises ont ouvert une première succursale dans la métropole québécoise, dans l'espoir de percer le marché internet nord-américain. L'hiver dernier, OVH, le plus important hébergeur européen a annoncé l'installation à Beauharnois de ce qui pourrait devenir, à terme, son plus gros centre d'hébergement de données, à 360 000 serveurs. OVH suivait ainsi la même démarche que son rival Linkbynet, un hébergeur de plus modeste taille qui se spécialise exclusivement dans des services liés à l'informatique en nuage. Au-delà de l'hébergement sur mesure, Linkbynet tente de séduire les PME canadiennes en leur fournissant un service simplifié de gestion des applications web qu'elles comptent utiliser. La formule fait mouche : l'entreprise a doublé de taille depuis son arrivée à Montréal, en 2010, et compte le faire à nouveau d'ici l'an prochain, faisant passer son nombre d'employés de trente à soixante. «En France, nous avons fait notre marque avec des clients de la trempe de Michelin et Sodexo. À Montréal, nous ciblons les PME québécoises, mais c'est aussi notre base pour l'ensemble de l'Amérique du Nord», explique Julien Trassard, PDG de Linkbynet Canada. L'Oncle Sam M. Trassard n'est pas seul à voir Montréal comme un tremplin vers le marché nord-américain. Outre Linkbynet et OVH, des entreprises québécoises lorgnent aussi du côté de l'Oncle Sam. Sa douzaine d'entreprises spécialisées, ses coûts d'affaires peu élevés et sa géographie avantagent la métropole québécoise. Pas pour rien si, en juillet dernier, la firme d'analyse 451 Group classait Montréal au sixième rang des villes nord-américaines les plus attrayantes pour les hébergeurs de données. Tout le monde en profite, pas seulement les hébergeurs français, conclut Julien Trassard. «Ça démocratise le cloud, ça génère de l'emploi et ça fait du Québec une plaque tournante des TI en Amérique du Nord.» http://affaires.lapresse.ca/portfolio/infonuagique/201204/24/01-4518514-montreal-capitale-de-la-france-en-amerique-du-nord.php Aujourd'hui, Beauharnois, demain l'Amérique. Après avoir lorgné du côté de Boston, Philadelphie et Washington, le premier hébergeur internet européen a choisi de s'installer à Beauharnois, au Québec. C'est le site qui a séduit Octave Kalba, fondateur de OVH.com, une entreprise familiale basée à Roubaix, en France. L'ancienne aluminerie d'Alcan, fermée en 2008, lui a semblé faite sur mesure pour accueillir leur type d'entreprise, qui fabrique et exploite des serveurs informatiques dédiés ou mutualisés (cloud). Et les tarifs d'électricité? Ç'a fait partie de la décision. C'est surtout la stabilité de l'approvisionnement en électricité qui est appréciée. Côté prix, il y a des économies comparativement à la France, «mais c'est pas délirant comme différence», dit M. Klaba. Les Klaba passent actuellement plus de temps de ce côté-ci de l'Atlantique, où ils s'affairent à mettre en route un gros datacenter, comme on dit en France, un des plus gros en Amérique du Nord. En échange de l'ancienne usine d'Alcan, OVH s'est engagée à investir 127 millions et à créer 120 emplois au cours des trois prochaines années. Concrètement, l'entreprise veut se doter d'un quartier général pour percer le marché américain. «D'abord la côte Est, New York et Washington et plus tard, l'Ouest, Vancouver et la Californie», précise Octave Klaba. Gros programme pour l'entreprise fondée en 1999, qui exploite 100 000 serveurs en Europe. Son objectif est de doubler ce nombre et de multiplier aussi par deux son chiffre d'affaires de 120 millions. À plus long terme, l'entreprise veut se doter de 360 000 serveurs et générer 85% de son chiffre d'affaires en terre d'Amérique. Les premières étapes prévues sur ce long parcours sont New York, Washington, Atlanta et Dallas d'un côté. De l'autre, Ottawa, Toronto, Detroit, Chicago et Dallas. OVH arrive à Beauharnois avec sa technologie et son savoir-faire. L'entreprise construit ses propres serveurs, plutôt que de les acheter à Dell ou autres. Sa technique de refroidissement à l'eau plutôt qu'à l'air, par exemple, lui permet de réduire considérablement sa facture énergétique. «Notre avantage, c'est qu'on peut faire profiter nos clients de ces économies», dit Octave Klaba. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528726-aujourdhui-beauharnois-demain-lamerique.php http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528706-un-interet-commence-a-poindre-au-quebec.php
  21. En mars 2013, le musée Grévin ouvrira pour la première fois une antenne hors de France. Un nouveau signe s'il en fallait de l'activisme de la municipalité de Montréal pour convaincre les sociétés hexagonales de s'implanter au Québec. Aujourd'hui, ce sont plus de 200 filiales d'entreprises françaises qui ont décidé de s'implanter dans la métropole de la contrée francophone du Canada. L'équivalent de près de 950 millions de dollars canadiens d'investissement, soit 720 millions d'euros. Avec à la clé, 15.000 emplois créés. Nouvelles technologies, santé, la ville a misé sur les secteurs de pointe pour renforcer son développement. Après l'arrivée d'Ubisoft en 1997, Montréal est ainsi devenue en quelques années la Mecque du jeu vidéo. Incitations fiscales L'environnement économique de la ville et sa position géographique, porte ouverte sur les Etats-Unis et l'Amérique, sont certes des atouts considérables. Mais la politique fiscale en oeuvre joue également beaucoup. Pour les jeux vidéo, il existe par exemple un crédit d'impôt de 30% sur la masse salariale, avec un bonus de 7,5% pour les jeux qui sortent dans la langue de Molière. La mairie a également mis en place des exemptions de taxes foncières (locale et d'agglomération) pour l'implantation de certaines industries via son programme "PRAM Industrie". Ces exonérations sont dégressives sur 5 ans : 100% au cours des trois premières années, 80% la quatrième et 60% la cinquième année. Montréal fait aussi preuve d'activisme en ayant développé Montréal International, une agence chargée d'attirer les investisseurs étrangers, de les informer et de les aider dans leurs démarches. De passage à Paris, Gérald Tremblay, maire de la commune depuis 2001, nous a détaillé les atouts de sa ville : Ces atouts et cet environnement économique ont séduit le musée Grévin qui ouvrira pour la première fois une antenne hors de France en mars 2013. La Compagnie des Alpes (CDA), propriétaire du musée, n'a pas beaucoup hésité à l'heure de son internationalisation pour choisir Montréal. Afin de convaincre les 7,6 millions de touristes de la ville de visiter le futur musée de statues de cire, Grévin conservera ce qui a fait sa force en France : un mélange de figures historiques locales (issues en l'occurrence du Québec) et de stars internationales. Un test majeur avant d'exporter le concept du musée ailleurs en Europe et en Asie, comme nous l'explique Dominique Marcel, PDG de CDA : http://www.challenges.fr/monde/20120229.CHA3689/comment-montreal-a-reussi-a-attirer-plus-de-200-entreprises-francaises.html
  22. Vacances de neige : la France fait le plein, Laponie et Québec assurent l'essentiel... Le réflexe internet aux USA diminue la rentabilité. La montagne française est un must mondialement reconnu et le ski alpin, à nul autre pareil. Dans les stations, les formules de résidences hôtelières et locatives avec ou sans service sont légion. Hors de nos frontières deux destinations se démarquent pour leurs grands espaces enneigés, la qualité de l'accueil et les traditions de leurs populations : la Laponie Finlandaise et le Québec. La France occupe la 2e place mondiale pour les sports d'hiver. Montréal et Québec en liaisons directes: Programmés en exclusivité dans la région de Ivalo les deux « Bennett Arctic Clubs » sont les bestseller de Vacances Transat dans cette région du monde. Le TO y propose une véritable immersion en Laponie, en donnant aux visiteurs le sentiment de s'approcher au plus près de la culture et des traditions d'un village lapon. Un programme d'activités hivernales incluses et guidées en français sont organisées avec le prêt d'un équipement contre le froid durant la totalité du séjour. Vacances Transat est aussi et surtout le spécialiste du Canada sur le marché français. Avec sa compagnie Air Transat il assure une liaison quotidienne sur Montréal et une liaison hebdomadaire, le lundi, sur Québec au départ de CDG Roissy. A l'instar de l'aventure dynamique proposée par des raids à moto-neige qui rencontrent un vrai succès, le TO propose au Québec une programmation très diversifiée et fournie, avec des belles adresses aux multiples activités. Néanmoins à quelques exceptions près, tels les raids à moto-neige, les produits forfaits restent étales d'une année sur l'autre. "Nous vendons de plus en plus de vols secs. Les leviers de croissance sont compliqués à trouver. Sur l'Amérique du Nord le consommateur a développé le réflexe internet qui donne un accès simple aux bases de données des hôtels", observe Philippe Rouas, directeur commercial de Vacances Transat. http://www.tourmag.com/Vacances-de-neige-la-France-fait-le-plein-Laponie-et-Quebec-assurent-l-essentiel_a50015.html
  23. Arianna Huffington casts her Net ever wider. Arianna Huffington's life reads like a salacious Vanity Fair profile, the contradictions of her power splayed out on every glossy page, inviting controversy. She's a millionaire who built her Huffington Post online media empire - sold to AOL a year ago for $315 million - on the unpaid work of more than 9,000 bloggers, one of whom is now suing on their behalf for one-third of the value: $105 million. She was a conservative commentator in the 1990s who recycled herself as a freethinking independent (with strong liberal views) for the 21st century. She was married for a decade to a Republican congressman, Michael Huffington, who turned out to be bisexual and started campaigning for gay rights. Author of a dozen non-fiction books, she has been accused of plagiarizing passages for three of them (including biographies of Maria Callas and Pablo Picasso). Since last November, she's being sued by two consultants who say she stole the Huffington Post idea from them back in 2004 (it launched in 2005). What else? She's a woman who has come from far, has hobnobbed with the greats and is known by the company she keeps. A brief sketch of her career arc gives an idea of the distance travelled. Born in Greece (née Stasinopoúlou); educated in England (Cambridge University); longtime lover of the late British journalist Bernard Levin (who was twice her age and, for a spell, a fellow follower of the Indian mystic Rajneesh); a New Yorker since the early 1980s and U.S. citizen since 1990; political TV comedy writer in the 1990s who worked with Al Franken and Bill Maher; unsuccessful indie candidate for California governor in 2003; parent (with her ex, Michael) of two daughters, both now in their early 20s. These days, Huffington is in expansion mode, spreading her media brand - a blend of original reporting and aggregated news and opinion from websites all around the world - to Canada, Europe and beyond. With a staff of 200 employees and its thousands of bloggers, HuffingtonPost.com gets 35 million unique visitors a month, more than the New York Times. Huffington Post Canada, the service's first foreign edition, launched online last May and, with its staff of 20 and bloggers ranging from David Suzuki to Conrad Black, has a monthly audience of more than 1.8 million. A British edition launched last July, Le Huffington Post launched in France last week, Le Huffington Post Québec launches Wednesday, a Spanish edition will begin the third week of March and an Italian one in April. There are also negotiations to start three other foreign editions this year, in Germany, Brazil and Turkey. Huffington, 61, will be in Montreal Wednesday for the launch of the French-language service here. And, true to form, she'll arrive amid a bit of controversy. As The Gazette reported this week, about a dozen Quebec luminaries - politicians like Louise Harel and Pierre Curzi, intellectuals like Normand Baillargeon, environmental activists like Steven Guilbeault - had been lined up to blog for Huffington Québec but have now withdrawn their offers to write for free. Some said they were too busy, but the reason most gave was that they preferred to be paid for their work. When I caught up with her a week ago after the launch in France, Huffington was in a typically upbeat mood, deflecting criticism in her distinctive Greek accent and nasally voice that boomed down her BlackBerry line from Davos, Switzerland. She was attending a supper of the Schwab Foundation for Social Entrepreneurship on the eve of the annual meeting of global leaders at the World Economic Forum. I began by asking Huffington what she plans for the new Quebec site. How will Huffington Post Québec be different from Huffington Post Canada or Huffington Post in France? Every different province or country will be rooted in the culture of the province or country, edited by local journalists. Of course, we are going to be able to leverage the French site and translate stories that are of local interest, like the U.S. election, and lifestyle stories that are more universal. We now have 50 sections in the U.S. and whether it is in style or women or books or parenting, the whole point of the site is very much to embrace the country or the province - in this case, embracing Quebec and the Québécois and what they love. And what do the Québécois love? Do you know? There's isn't just one thing - it's a very varied community. Am I right about that? Yes, but we have certain preoccupations here that are different from the rest of Canada's. Yes, of course, and the Québécois want to read about their own politicians, which is why among the many bloggers we've recruited there's Pierre Curzi (note: who in fact has since bowed out), Yves-François Blanchet, Jamie Nichols, actors like Charlotte Laurier, Évelyne de la Chenelière (note: who has also bowed out), Micheline Lanctôt, musicians. So you know, part of it is hearing from their own people and part of it is addressing their own preoccupations. You're travelling a lot these days? I am, but I think it's worth it. This is the year for us to grow internationally and it's really exciting to be in each country as we launch. We've launched Canada, which is doing incredibly well; we're launching in the U.K., then there's Spain in maybe the third week of March, then Italy in April. We're still talking with Germany, Turkey and Brazil - we don't have finalized partnerships there, but we are in conversations. Tell me about the HuffPost business model - as an aggregator and also producer of original content, including nonpaid bloggers - and what that means for journalism in the 21st century. Well, first of all, the Huffington Post is now both a journalistic enterprise and a platform. You know, we started by doing a lot more aggregating, but now we have almost 400 professional full-time journalists - reporting, breaking stories. We are here, for example (in Davos), with our executive business editor (Peter S. Goodman), who has done some of the best coverage in the States around poverty and how this is impacting the Republican primaries; when we had our political reporter covering the primaries in South Carolina, (Goodman) was covering what was happening with the issue of downward mobility there, which has been one of the issues that hasn't been adequately covered, the fate of the middle class. So what I'm saying is that we don't just do the conventional reporting that we have to do, the bread and butter, covering what everybody's covering, like the State of the Union, or in the case of Quebec, I'm sure covering the Plan Nord, the plan to exploit natural resources in northern Quebec. Whatever the Arianna Huffington issues of the moment are, we'll have to cover them obsessively, because they're of tremendous interest. But we'll need to go to the big issues, and stay on them, and basically generate interest in them. That's what we've done with series like Beyond the Battlefield, which covers the state of the returning vets from the wars in Afghanistan and Iraq. So my point is that to describe the Huffington Post as just an aggregator now is just behind the times. You plan to have seven employees in Quebec. Will that grow over time? Of course. You know, when we launched the Huffington Post (U.S.) in May 2005, we had five staff. So the whole goal is to start small and grow, become profitable and attract advertising. In our case, that doesn't just mean advertising based on CPMs (cost per mile, or 1,000 visitors), but sponsorships, like an entire section we have now with Johnson & Johnson on global motherhood, and sponsorship of a good-news section, and sponsorship of a video series on social responsibility and, since the launch in France, sponsorships by L'Oréal and Orange. It's a different model. Our content is free, we don't have any plans to charge for anything, but the advertising that we bring in now moves way beyond the usual CPM model. How do you avoid the two coming too close together: sponsorship and what you're actually covering? Well, obviously that is very important and the key here is transparency. If we have a section that is sponsored, it transparently says so; there is no mixing up of the content, so no one is left in any doubt as to whether the section is sponsored or not. Tell me about yourself. Did you ever imagine you'd be flying around the world as a journalism executive? You mean when I was growing up in Athens, did I ever think one day I would become a blogger and that one day the Huffington Post would grow and make more babies around the world? No, I don't think so. Don't forget, I was pretty old when we launched the Huffington Post; I had already written a dozen books; I was 55 and now I'm 61. It shows that it's never too late to get involved with the Internet - or any start-up. What electronic devices do you use? I'm a BlackBerry addict. At the moment I have four BlackBerrys in front of me, because I have one for every provider for where I travel. I'm calling you on one. And of course, I have an iPad. But the one I really depend on is my BlackBerry. I have to send you a piece I wrote on the time I lost my BlackBerry in the Mediterranean. It fell into the sea. You just launched in France. How did the appointment of editorial director Anne Sinclair (ex-TF1 TV news host and wife of disgraced ex-International Monetary Fund managing director Dominique Strauss-Kahn) go over with the media there? Oh, actually, amazing. We were all surprised by how positive the reception was at the press conference, where there were 260 journalists and two dozen cameras and television cameras. She's a professional journalist with tremendous cachet in France, and she herself had developed the business strategy of TF1 when she was there in the 1990s, and then had her own blog during the 2008 presidential race. Beyond that, I think there was something else that we were surprised by: If you go to her Facebook page in France, there are all these dozens of women who, even before we launched, came on her page and went (apropos of the DSK scandal): "Go, Anne, it makes it easier for us to get up after an ordeal and get back into the arena." Very often, especially for women, after a setback or a defeat or whatever it is, we want to hide ourselves under the covers. She instead has entered the arena again and been passionate and incredibly dedicated to learning everything and being involved in every aspect of the launch. You seem to have a knack for finding high-profile people to work for you. Is that part of the secret of your success? Well, we have high-profile people and we have thousands of people nobody had heard of before. And that's another thing that I love: being able to provide a platform to people who may already have their own blogs but who can cross paths with us and amplify their voices. A lot of the blogs we have in France now are people like Catherine Cerisey, who's tracking her own struggle with breast cancer, and suddenly this is getting all this traffic that is attracting attention to her own story. Arianna Huffington will launch Le Huffington Post Québec with a news conference Wednesday at 9:30 a.m. at the Gault Hotel in Old Montreal; she'll be joined by her Quebec editor, Patrick White, and two top executives of parent company AOL Canada. From noon to 2 p.m., she'll attend a luncheon at the Fairmount Queen Elizabeth Hotel and speak on How Social Media Are Transforming the World; the event is organized by CORIM (Montreal Council on Foreign Relations); tickets start at $75 and advance registration is required; for more details, visit http://www.corim.qc.ca. A WINDOW ON LE HUFFINGTON POST QUÉBEC Owned by: AOL Huffington Post Media Group Language: French Headquarters (until April): 24th floor of 1000 de la Gauchetière St., Montreal Editor: Patrick White Staff: 7 Freelancers: 15 Bloggers: 120 Some who will blog for free: Charlotte Laurier, Claude Carignan, Louis Bernard. Some who decided not to blog: Louise Harel, Jean Barbe, Évelyne de la Chenelière Launch date: Wednesday Expected audience: 200,000 unique visitors per month Percentage of Quebecers who have never heard of Huffington Post: 82 (November 2011 poll) Sources: Huffington Post, The Gazette Read more: http://www.montrealgazette.com/news/Arianna+Huffington+casts+ever+wider/6101339/story.html#ixzz1lQYt06nG
  24. Le Figaro Pour votre info, Anne Roumanoff est une humouriste française.
  25. C'est de la grande classe. Avec Gordon Campbell, les stars internationales de la gastronomie vont-elles faire de Mtl un terrain de compétition? Ce serait vraiment cool. http://www.montrealgazette.com/Boulud+Ritz+resto+will+lift+competition+chefs/4619441/story.html
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