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  1. La crise financière n'a pas épargné le monde du sport, parfois touché de plein fouet par les soubresauts des Bourses, à l'image des clubs de football anglais. Pour en lire plus...
  2. Dans le tourbillon de consommation des Fêtes, l'utilisation de la carte de crédit n'est pas sans risque. Pour en lire plus...
  3. Si la récession mondialisée tire sa source aux États-Unis, ce n'est pas chez l'Oncle Sam qu'il faut chercher le moteur de la reprise. Pour en lire plus...
  4. La firme n'est pas parvenue à obtenir un meilleur prix par kilowattheure pour son projet dans la région de Rivière-du-Loup. Pour en lire plus...
  5. Ce n'est pas un hasard si Ottawa vient de recruter Clément Gignac à titre de conseiller spécial du sous-ministre des Finances. Pour en lire plus...
  6. Il y a toujours eu un certain nombre de PME qui trouvaient que l'accès au crédit n'était plus ce qu'il était. Cette proportion est maintenant trois fois plus élevée. Pour en lire plus...
  7. La Caisse de dépôt n'est pas au bout de ces peines dans le dossier du papier commercial (PCAA). Tout indique qu'elle devra à nouveau dévaluer son placement de quelque 2 milliards de dollars, a pu constater La Presse. Pour en lire plus...
  8. Selon lui, BCE a pris du retard sur ses concurrents dans le très lucratif secteur du sans fil. Le rachat par Teachers ne permettrait au géant des télécoms d'assurer un investissement adéquat dans ce secteur. Pour en lire plus...
  9. Des milliers d'autos dont personne ne veut 24 novembre 2008 - 06h00 La Presse Nicolas Bérubé Les Mercedes et les Toyota neuves brillent à perte de vue dans le port de Long Beach. Ces modèles 2009 viennent d'arriver d'Asie et semblent attendre d'être chargés à bord des camions qui les livreront chez les concessionnaires partout aux États-Unis. Or, rien ne bouge. Personne n'est preneur. «C'est une situation incroyable, explique Art Wong, porte-parole du port. Le port est un endroit où la marchandise est en transit. Ce n'est pas un entrepôt.» Il y a quelques mois, les consommateurs américains n'avaient plus les moyens de faire le plein d'essence. Aujourd'hui, ils n'ont plus les moyens de changer de voiture. Chute des ventes Les ventes de véhicules neufs ont chuté de 15% cette année, un record pour l'industrie. Les derniers mois ont été les pires: la déroute des banques a paralysé le marché du crédit, composante essentielle de la vente de voitures neuves. Dans le port de Long Beach, le deuxième en importance en Amérique du Nord après celui de Los Angeles, cette équation est visible à l'oeil nu. Les milliers de voitures, dont plusieurs sont toujours recouvertes du film protecteur apposé à l'usine, sont alignées au soleil - une vision surréelle. Sur plusieurs voitures, un autocollant indique la date limite à laquelle le film de plastique doit être enlevé. Bien souvent, la date est passée depuis plusieurs mois. Le phénomène a commencé à la fin de l'été. «Toyota nous a appelés. Puis Mercedes, et Nissan, explique M. Wong. Les compagnies voulaient louer de l'espace dans le port pour entreposer les voitures. C'est une demande inhabituelle, mais nous avons essayé de leur rendre service.» 120 hectares Le port a mis 120 hectares (1,2 kilomètre carré) à leur disposition. Depuis, les voitures arrivent chaque semaine et sont méticuleusement garées les unes près des autres. Les terrains doivent servir aux projets d'expansion du port l'an prochain. D'ici là, ils ont été transformés en stationnement à ciel ouvert. «Les constructeurs d'automobiles ont été pris de court par la vitesse de la détérioration de l'économie américaine, dit M. Wong. Je pense qu'ils vont s'ajuster. Ça va prendre quelques mois.» Les vendeurs d'automobiles neuves ont aujourd'hui des stocks pour trois ou quatre mois, comparativement à deux mois en moyenne l'an dernier. Tout semble indiquer que la tendance est appelée à se poursuivre. Vendredi, les économistes de l'Université du Michigan à Detroit ont prédit que les ventes d'automobiles seraient de 13,3 millions cette année, et de 12,2 millions l'an prochain, la pire prédiction depuis 25 ans. Des tonnes de carton Les voitures ne sont pas les seules marchandises entreposées au port de Long Beach. Près des quais d'embarquement, des centaines de tonnes de carton sont empilées. Le carton est normalement envoyé en Chine, où il est recyclé et sert ensuite à emballer des produits électroniques. Le ralentissement de la production a fait chuter la demande de carton de recyclage. D'où l'accumulation de la matière, qui gît depuis des mois sous le soleil de la Californie. «Nous sommes au carrefour de la mondialisation, explique M. Wong. Quand les choses changent, nous sommes souvent les premiers à le constater. Pour le moment, c'est assez impressionnant à voir. Et ce n'est pas très rassurant.»
  10. L'endettement n'est plus seulement l'affaire des plus jeunes. Pour en lire plus...
  11. Trois grands constructeurs automobiles américains croient que leur faillite aurait des effets dévastateurs sur l'économie. Par ailleurs, le secrétaire américain au Trésor répète son plan de sauvetage n'est pas une panacée. Pour en lire plus...
  12. Le secrétaire américain au Trésor réitère que le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars n'est pas une panacée et doit être pris dans son ensemble. Pour en lire plus...
  13. Publié le 16 novembre 2008 à 08h08 | Mis à jour à 08h09 Aider l'Ontario? Alain Dubuc La Presse Le premier ministre ontarien David McGuinty se bat pour convaincre le gouvernement fédéral de participer à un plan de sauvetage de l'industrie automobile, dont les déboires frappent durement sa province. Les conservateurs, pourtant peu portés sur ce genre d'intervention, envoient des signaux indiquant qu'ils vont sans doute se laisser convaincre. Il y a beaucoup d'argent en jeu. Peut-être un milliard. Comment réagir? En principe, il y a un rituel canadien pour la chose. Au Québec, il faut être contre, parce que l'auto, c'est en Ontario. De la même façon que les Ontariens dénoncent invariablement le soutien à l'aérospatiale, même si cette aide a donné des fruits. Ou que les gens de l'Ouest s'indignent des règles sur les brevets qui favorisent une industrie pharmaceutique concentrée à Montréal. À l'inverse, le torontois National Post, allergique à l'aide étatique, a marché sur ses principes cette semaine pour appuyer une aide à l'automobile. Bref, la loi du clocher. Il faudrait pouvoir s'extraire de cette logique paroissiale. L'effondrement de l'industrie automobile est une catastrophe pour l'Ontario, dont c'est la principale industrie, qui compte pour le quart de ses exportations. C'est ce qui fait que la province voisine est plus malmenée que le Québec par la conjoncture. Si, par exemple, le Conference Board estime que l'Ontario frôlera la récession mais que le Québec l'évitera, c'est largement parce que l'Ontario est plombé par son industrie automobile tandis que le Québec est soutenu par son aérospatiale. On peut parfaitement comprendre que le gouvernement canadien en vienne à conclure qu'il ne peut pas abandonner à son sort l'Ontario, la principale province canadienne et son coeur industriel. Le Québec ne doit pas non plus être indifférent, en raison de l'intégration des deux économies. Les difficultés ontariennes vont nous toucher. Voilà pour les grands principes et les bons sentiments. Mais ce sera compliqué. Tout d'abord, il faut rappeler que ce n'est pas l'industrie automobile qui est en crise, mais les trois géants américains, GM, Ford et Chrysler. Par exemple, Honda, qui fabrique ses Civic au Canada, n'est pas au bord du gouffre. Leurs problèmes, même s'ils ont été amplifiés par la crise financière et ses effets sur la demande, remontent à bien plus loin. Ils s'expliquent largement par une structure de coûts intenables, l'inefficacité d'une gestion qui multipliait les marques, une stratégie désastreuse qui a misé sur des modèles déphasés. Une aide à cette industrie est certainement une sorte de prime à l'incompétence. Pour cette raison, l'argument de McGuinty et du chef néo-démocrate Jack Layton, qui s'indignent du fait que l'on aide les banques et pas l'automobile, ne tient pas la route. Le soutien aux banques s'inscrit dans un effort global pour enrayer la crise financière. Ce n'est pas une aide aux banques, qui sont en bonne santé, mais une intervention pour faciliter le crédit. Et elle ne coûtera rien au Trésor public. Ce n'est pas un débat théorique. En aidant GM, on soutient une entreprise pratiquement en faillite. Les deux autres grands ne vont pas tellement mieux. La doctrine contemporaine veut que l'on évite de soutenir des canards boiteux. GM n'entre même plus dans cette catégorie; parlons plutôt d'un volatile en état avancé de décomposition. Le risque est donc énorme que les fonds injectés ne fassent que retarder l'échéance, et que l'on gaspille inutilement des fonds publics. Voilà pourquoi une aide à cette industrie n'a de sens que si celle-ci amorce une restructuration substantielle, de son organisation, de sa stratégie de développement, de sa capacité d'innover, de sa volonté de réduire l'impact environnemental des véhicules, de ses coûts, notamment salariaux. Ce qui mène à un autre problème. Le Canada abrite des filiales des trois grands, sans pouvoir décisionnel, sans influence sur les orientations stratégiques de la maison mère. Les choix vont être faits aux États-Unis par les Américains et pour les Américains. D'autant plus que le président désigné, Barack Obama, en faveur d'un plan de sauvetage, contrairement à George W. Bush, risque de lui donner une coloration protectionniste et l'assortir de conditions pour protéger les jobs des Américains. Une aide canadienne doit donc réussir à s'inscrire dans une dynamique nord-américaine, avec toutes les difficultés que cela implique. Bref, il faut faire quelque chose pour l'automobile. Mais quoi? Les obstacles sont énormes et il sera difficile de concevoir un plan de relance qui soit équitable, intelligent et efficace, qui ne dilapide pas les fonds publics. adubuc@lapresse.ca
  14. Affirmant que la crise financière internationale «n'était pas un échec du système de l'économie de marché», le président a appelé les dirigeants internationaux à se mettre d'accord sur une modeste série de réformes. Pour en lire plus...
  15. Cette industrie a besoin d'une aide immédiate de l'État pour espérer survivre et n'est pas en état d'attendre fin janvier que Barack Obama s'installe au volant de la première économie mondiale. Pour en lire plus...
  16. Le Québec, paradis des jeunes familles 6 novembre 2008 - 06h36 La Presse Francis Vailles La campagne électorale commence au Québec et si la tendance des dernières campagnes se maintient, il sera question des familles. Or, une vaste étude conclut que le Québec est devenu, au fil des ans, un véritable paradis pour les jeunes familles. Les auteurs affirment que nulle part ailleurs dans le monde il est plus facile d'avoir de jeunes enfants, du point de vue financier. Crédit de soutien aux enfants, prestations fiscales et frais de garde réduits font en sorte que les jeunes familles du Québec disposent de plus d'argent pour élever leurs enfants qu'en Ontario, en Alberta, aux États-Unis ou en France. Même la Suède, pourtant réputée pour ses mesures sociales, n'est pas plus avantageuse. Cette vaste étude est le fruit des travaux du professeur de politiques fiscales Luc Godbout et de la chercheuse Suzie St-Cerny, de l'Université de Sherbrooke. L'étude fait l'objet d'un livre, Le Québec, un paradis pour les familles?, qui sera lancé aujourd'hui dans un colloque sur le sujet à l'hôtel Delta, à Montréal. Le colloque réunit une brochette d'économistes et autres experts, dont certains ont collaboré au livre. Chaque chapitre du livre se termine d'ailleurs par le texte d'un économiste, démographe ou sociologue, parmi lesquels on retrouve Jacques Henripin, Pierre Fortin, Sarah Fortin, Alain Noël et Jean-Yves Duclos. «Pour les familles, le Québec n'est pas l'enfer fiscal dont on parle tant, au contraire. Une jeune famille de l'Alberta qui revient vivre au Québec ne baissera pas son niveau de vie», affirme M. Godbout Pour faire leur comparaison, les auteurs ont notamment calculé le revenu net dont dispose une famille après avoir reçu les versements gouvernementaux et payé ses impôts et ses charges sociales (RRQ, assurance-emploi, etc.). Le calcul prend également en compte le paiement des frais de garde, qui sont très faible au Québec avec les CPE. Ainsi, un couple du Québec avec deux jeunes enfants en garderie et un revenu de 75 000$ dispose en fait d'un montant net de 58 330$ pour voir à ses besoins. En comparaison, ce revenu net est de 51 841$ au Nouveau-Brunswick, de 52 854$ en Ontario et de 53 253$ en Alberta. La moyenne canadienne est de 52 267$, ce qui donne aux familles types du Québec 6063$ de plus dans leurs poches. L'écart avec le Canada anglais est réduit significativement lorsque les enfants quittent la garderie, mais demeure favorable au Québec par 156$, en moyenne. De leur côté, les couples sans enfants du Québec ont un désavantage de quelque 1500$. Les auteurs constatent que l'avantage demeure même lorsque les jeunes enfants fréquentent une garderie à 25$ au Québec plutôt qu'un CPE à 7$, en raison du généreux crédit d'impôt québécois dans un tel cas. Ainsi, cette même famille aurait un revenu net de 55 512$, soit environ 3250$ de plus qu'une famille de même type dans les autres provinces, en moyenne. «Le soutien financier des gouvernements dans les autres provinces est inférieur aux frais de garde, ce qui n'est pas le cas au Québec», explique M. Godbout. L'étude fait également la comparaison avec les principaux pays du G7 et les pays avec des filets sociaux généreux comme la Suède, le Danemark ou la Finlande. Pour ne pas s'empêtrer avec les problèmes de conversion de devises, les auteurs ont retenu une méthode de l'OCDE en basant toutes les comparaisons sur un multiple du salaire moyen de chaque pays. Essentiellement, donc, l'étude compare l'impact des mesures familiales pour une famille qui gagnerait 167% du salaire individuel moyen. Au Québec, ce salaire équivaut à un revenu familial de 70 135$. Ainsi, pour une famille de deux enfants, le coût net de garde équivaut à 2,1% du revenu familial disponible au Québec. Cette charge est trois fois supérieure en Suède (6,2%), cinq fois supérieure en France (11,3%) et 10 fois supérieure aux États-Unis (20,1%). Une autre façon d'aborder la comparaison est de mesurer la part du revenu brut dont disposent les familles après impôts, charges sociales et frais de garde. Ce calcul comprend également les prestations reçus par les familles des gouvernements. Résultat: avec une jeune famille, les Québécois conservent 79% de leurs revenus bruts, comparativement à 73% en Suède, 72% au Japon et 66% aux États-Unis. «Le Québec n'est pas immobile. Il y a eu le manifeste sur le Québec lucide et une réplique des solidaires. Ces manifestes ont été de bonnes choses, mais ils ont cristallisé le débat. Notre étude démontre que le Québec a réussi à instaurer une bonne politique familiale, qui augmente la prospérité économique et sociale. Il faut le dire», dit-il.
  17. Après l'acquisition de l'ontarienne Neilson pour 465 millions de dollars, il y a deux semaines, Saputo reste prête à envisager d'autres achats à l'extérieur du pays. Pour en lire plus...
  18. Le bas de laine des Québécois malmené 4 novembre 2008 - 07h22 La Presse Denis Lessard Avec la crise qui a frappé les marchés financiers depuis septembre, et les problèmes du marché immobilier, le rendement de la Caisse de dépôt et placement sera en recul d'environ 20% à moins d'un rebondissement imprévisible des marchés avant la fin de 2008. Chez les organismes publics du gouvernement du Québec, qui confient à la Caisse de dépôt la gestion des milliards de leurs caisses de stabilisation, ce chiffre de 20 % circule désormais largement. Le déclenchement des élections générales cette semaine permettra au gouvernement Charest de repousser à plus tard les mauvaises nouvelles. Ce n'est qu'en février 2009 que la Caisse publiera ses chiffres de 2008. Le recul de la valeur du portefeuille deviendra alors évident. Bien sûr, on ne pourra parler de «perte», la Caisse n'est pas forcée de vendre ces actifs dont la valeur a baissé. La baisse de valeur aura à moyen terme un impact sur la tarification des régimes d'assurance publics.«Tout le débat sur les actifs de la Caisse de dépôt est pour l'instant évacué du radar. Quand les chiffres seront connus, il y aura des conséquences un peu partout», a résumé un haut fonctionnaire sous le couvert de l'anonymat. Ces pertes «sur papier» sont d'une ampleur telle qu'elles inquiètent passablement les conseils d'administration de ces organismes publics. Sur un actif net de 155 milliards, on parle d'une chute de valeur d'environ 30 milliards qui frappera de plein fouet les caisses de stabilisation d'organismes comme la Régie des rentes, la Société de l'assurance automobile du Québec et la Commission de la santé et de la sécurité du travail. Déjà la semaine dernière, le critique financier de l'ADQ, Gilles Taillon, avait évoqué des pertes d'une telle ampleur lors des périodes des questions à l'Assemblée nationale. Des sources aux Finances indiquent qu'il ne faut pas dramatiser, la Caisse a seulement 36 % de ses actifs dans le marché boursier, le secteur le plus malmené depuis septembre. Le tiers de la Caisse est dans des investissements à revenus fixes. On fait valoir aussi que la baisse de la devise canadienne a fait augmenter la valeur des actions étrangères. Vendredi dernier, sentant que l'inquiétude faisait tache d'huile, la Caisse de dépôt avait diffusé un communiqué pour rappeler «qu'historiquement les périodes de grande volatilité (des marchés) se sont toujours résorbées». «Nous traversons cette crise comme nous avons traversé les autres au cours de l'histoire de la Caisse», avait soutenu le président, Richard Guay. La Caisse avait subi des secousses importantes en 2002, à cause de l'explosion de la bulle technologique et des lendemains du 11 septembre 2001. L'actif net des déposants avait tout de même doublé depuis. Les prévisionnistes de la Caisse prévoient une année sur quatre de rendements négatifs. Le rendement annuel moyen a été de 12,4 % sur les cinq dernières années, une avance prise sur l'objectif de rendement à long terme, soit environ 7 %, expliquait M. Guay. Mais dans le réseau des organismes québécois, l'optimisme n'est pas au rendez vous. À la Régie des rentes surtout, la baisse de la valeur des actifs a un impact sur la caisse de 35 milliards. Les cotisations ont été ajustées en 2006, le régime est en équilibre jusqu'en 2050, mais la chute boursière va bousculer les prévisions. L'organisme fait une évaluation actuarielle aux trois ans de la valeur de ses actifs. Tandis qu'aux Finances, on dit qu'il est trop tôt pour prédire l'impact de la baisse de valeur des régimes de retraite, à la Ville de Québec, on a déjà évalué s'il faudrait augmenter sensiblement l'impôt foncier pour maintenir la capitalisation du fond de retraite des employés municipaux. Administrés par la CARRA, les fonds de retraites des fonctionnaires provinciaux sont aussi à la Caisse de dépôt. Des organismes aussi diversifiés que l'Office de la construction ou l'Autorité des marchés financiers sont aussi des «déposants» à la CDP. À la Commission de la santé et de la sécurité du travail, on a 11 milliards placés par la Caisse de dépôt. Une chute de la valeur des actifs frappe de plein fouet la caisse de stabilisation. La CSST a toutefois une certaine marge de manoeuvre qui permet au conseil d'administration d'étaler sur 10 ans des fluctuations trop importantes des cotisations. La Société de l'assurance d'automobile a 8 milliards à la Caisse de dépôt. Une perte de 20 % serait un recul de 1,6 milliard du fonds d'assurance. Déjà l'an dernier, la SAAQ avait dû augmenter ses cotisations, les prix des assurances et des permis, au prix d'un douloureux débat public. À la SAAQ, le conseil d'administration peut étaler sur 15 ans ses interventions pour renflouer ses caisses à la suite d'une secousse du marché. En 2002, avec l'éclatement de la bulle technologique, la SAAQ avait perdu 1,4 milliard, une baisse qui s'était résorbée, naturellement, en quelques années.
  19. Le climat économique actuel n'est pas très rassurant pour l'industrie aéronautique, mais celle-ci peut compter sur deux atouts de taille pour faire face à la tempête. Pour en lire plus...
  20. Au-delà des courbes de la Bourse, la crise financière a un impact réel sur les entreprises québécoises. Si un géant comme SNC-Lavalin estime pouvoir traverser sereinement la tempête, ce n'est pas le cas de plusieurs PME qui doivent trouver des fonds pour assurer leur survie. Pour en lire plus...
  21. La plus grand erreur serait de voir dans la crise financière qu'une parenthèse et de croire qu'une fois les marchés calmés et les banques sauvées, tout pourra recommencer comme avant, a dit le président français. Pour en lire plus...
  22. Avec la déprime boursière, le rap n'est pas très à la mode ces temps-ci - pas le style de musique, mais bien le Régime d'accès à la propriété, mieux connu sous l'acronyme RAP. Pour en lire plus...
  23. À quelques heures du vote à la Chambre des représentants sur le plan de sauvetage du secteur bancaire, l'optimisme n'est pas au rendez-vous sur les places boursières européennes et asiatiques. Pour en lire plus...
  24. Publié le 01 octobre 2008 à 07h52 | Mis à jour à 07h54 Sommes-nous prêts? Alain Dubuc La Presse Je suis un optimiste. Je ne crois pas que le Canada sera emporté dans la tourmente américaine. Notre économie sera certainement affectée par ce qui se passe au sud de la frontière. Mais parce qu'elle est solide, parce que nos institutions sont différentes, le choc sera limité. Mais nous serons bousculés. Ça va brasser. Le ralentissement, déjà mesurable, sera plus prononcé. Et la possibilité que les choses aillent plus mal que prévu n'est, hélas, jamais à écarter. Serons-nous prêts? Pourrons-nous compter sur des dirigeants capables d'inspirer confiance, de bien réagir, de naviguer dans la tourmente? Si l'on se fie à ce qui s'est dit sur ce sujet, pourtant central, dans cette campagne électorale, il n'y a pas de quoi être rassurés. La performance la plus préoccupante est celle du chef conservateur Stephen Harper, dont les politiques doivent être scrutées avec plus d'attention, parce qu'il est premier ministre et qu'il le restera fort probablement. À ma connaissance, M. Harper est le seul leader d'un pays industrialisé à ne pas s'inquiéter publiquement de la crise mondiale, à ne rien proposer et à faire le pari du «business as usual». J'ai déjà critiqué la loi du silence des conservateurs. Mais plus les événements déboulent, plus ce minimalisme est insupportable. Il est vrai que l'économie canadienne est saine et solide. Mais on ne peut pas se borner à évoquer du bout des lèvres les «turbulences internationales» et à vanter les éléments fondamentaux de l'économie canadienne. Ça devient surréaliste. Les conservateurs peuvent bien rappeler ad nauseam qu'ils ont baissé la TPS de 7 à 5%, pour bien illustrer le fait que le devoir économique d'un gouvernement se limite à bien gérer les finances publiques et à baisser les impôts. La TPS à 5%, ça fait une belle jambe aux industriels qui ont du mal à exporter aux États-Unis, aux entreprises craignant un resserrement du crédit ou aux travailleurs dont le REER est en train de fondre. Ce minimalisme s'explique par le désir de M. Harper de rassurer l'électorat et de proposer l'image d'un leadership responsable. Mais il trahit aussi une idéologie de la non-intervention, et une rigidité qui ne lui permet pas de modifier son dogme quand les événements l'exigent. Même le président Bush, pourtant franchement néo-libéral, n'a pas hésité pas à intervenir. M. Harper, le seul à ne rien dire et à ne rien faire, est devenu une espèce de Martien en Occident. Ce qui est dommage, c'est que les libéraux n'aident pas beaucoup à ramener le débat là où il devrait être. Stéphane Dion et son entourage tirent à boulets rouges sur les conservateurs, décrivent en termes apocalyptiques leur gestion passée, affirment que la performance économique canadienne est la pire du G8, annoncent que Stephen Harper, émule de George W. Bush, amènera l'économie dans un mur. Ce sont des attaques inutilement grossières. Car la vérité toute nue est déjà accablante: les conservateurs n'ont rien fait et ne veulent rien faire. Peut-être que ces débordements s'expliquent parce que les libéraux n'ont pas, eux non plus, d'idées très claires sur la voie à suivre. Il est évident que Stéphane Dion, héritier de la tradition libérale, se distingue clairement de son adversaire conservateur, qu'il n'est certainement pas un apôtre de la non-intervention. Mais que ferait-il au juste? Il ne s'agit pas de prendre les grands moyens. La situation canadienne n'a rien à voir avec celle des États-Unis. Nous avons un problème: notre dépendance face au marché américain et notre vulnérabilité aux soubresauts mondiaux. Mais nous avons des atouts: un système financier sain, une économie diversifiée et résiliente, des finances publiques saines, une culture économique qui ne mène pas autant aux excès, et un système politique où le pouvoir, centralisé, permet la prise de décision. Il n'est donc pas question d'injecter des milliards dans la relance ou de se lancer dans des plans de sauvetage improvisés. Mais il y a certainement des choses à faire. Des exemples? Abandonner, pour l'instant, toutes les promesses électorales, pour bâtir un fonds de contingence et se donner ainsi une marge de manoeuvre. Ou encore, proposer des initiatives qui montreraient que quelqu'un est à la barre, prêt à intervenir si cela est nécessaire. Par exemple, doter le Canada d'une sorte de cellule de crise, pour suivre de près l'évolution de la conjoncture, pour coordonner les actions avec les provinces, pour avoir un diagnostic précis de l'état de santé de nos institutions financières, pour atténuer les risques d'un resserrement du crédit. On parlera beaucoup d'économie lors des débats des chefs de ce soir et de demain soir. Pour échanger des insultes, ou pour montrer un sens du leadership?
  25. Robert Shiller, professeur à l'Université Yale, croit que le Canada n'a pas connu une véritable bulle immobilière, mais le pays n'est pas à l'abri. Pour en lire plus...
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