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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Deux mots me viennent à l'esprit: subjectivité et volatilité. On aimera prendre ce classement au sérieux seulement quand le résultat nous plait.
  2. J'ai hâte de lire les commentaires d'utilisateurs à partir des gares de Mascouche et de Terrebonne. Evidemment, côté confort, ça devrait être aussi bien que ce que rapporte eastender85. Je n'ai jamais eu de doute quant à cela. C'est l'utilisation du tronçon construit sur une voie ferrée nouvellement et spécialement construite pour cette fin qui m'intrigue, notamment: temps de parcours à partir de la résidence, et degré d'achalandage.
  3. Tout n'est pas parfait, loin de là, mais admettez tout de même que depuis le passage de Lucien Bouchard, les préoccupations quant à l'importance de l'endettement font partie de la conscience collective québécoise, ET que des efforts importants ont été consentis pour maîtriser sa croissance. En comparaison, le dérapage budgétaire ontarien fait piètre figure; et la croissance des dépenses publiques en Alberta ne fut pas en reste non plus, côté excès. Ce n'est pas pour rien qu'une agence de notation a récemment estimé que le Québec est la province canadienne ayant la plus faible probabilité d'être en situation de défaut sur sa dette dans un horizon de moyen terme (une quinzaine d'années). Néanmoins, je ne minimise pas le sérieux du problème québécois, surtout à cause de l'évolution démographique prévisible, mais je garde en tête que nous ne sommes pas les seuls dans ce bateau; en fait, quand je considère les autres--pratiquement TOUS les autres (pays, provinces, etc.), j'y vois le même défi pointer à l'horizon. Alors changer de direction? --Nous avons déjà changé de direction. Faut-il en faire encore plus? --Tôt ou tard, oui. Mais il faut savoir naviguer dans ces eaux tumultueuses. Naviguer en ligne droite, les yeux fermés, n'est certainement pas la bonne. Quand on prépare l'avenir, on ne pense pas uniquement à la dette; c'est au moins aussi important d'avoir une population bien éduquée et en santé, dans un pays propre et doté d'infrastructures de qualité. Autrement, on est rien. Des milliers d'îles perdues au milieu de l'océan n'ont pas de dette; souvent elles sont même dépourvues de population! Quel est leur avenir?
  4. J'essayais de me rappeler la terminologie utilisée au temps des coupures imposées aux fonctionnaires provinciaux du Québec sous le second mandat de René Lévesque , et plus tard des coupes aux transferts fédéraux aux provinces par le gouvernement de Jean Chrétien, puis du fameux objectif "Déficit Zéro" de Lucien Bouchard. Je ne crois pas qu'on parlait d'austérité, mais de compressions budgétaires, de rationalisation, etc. Mais l'effet était le même. A l'échelle internationale, le FMI (Fonds monétaire international) fut longtemps un grand chantre des politiques de restrictions budgétaires--bien entendu la "prescription" s'adressait généralement aux "autres", les pays émergents (joli euphémisme celui-là) de ce monde. Mais il aura fallu la "Crise de l'Euro" pour que le terme austérité émerge dans le vocabulaire courant en Occident. La-bas, le drame se joue entre la Bundesbank allemande, féroce défenderesse de l'orthodoxie monétaire avec la hantise allemande de l'inflation en arrière-pensée, et les pays les plus endettés de la zone Euro, avec en toile de fonds le Traité de Maastricht qui institutionnalisait les plafonds de dette et de déficit public. Peut-être le fait le plus remarquable dans cette "histoire", qui est loin d'être terminée, fut la voie choisie par les USA, qui au lendemain de la crise de 2008 n'hésitèrent pas à encourir d'énormes déficits budgétaires, financés par une expansion sans précédent de la masse monétaire. Aujourd'hui, six ans après le début de cette "expérience", le pays a retrouvé une santé économique enviée (malgré de nombreux aspects encore peu reluisants) et, comble de l'ironie, sa monnaie se renforce par rapport à celles de ceux qui choisirent plutôt de se serrer la ceinture. Cependant, rien ne prouve qu'un autre pays poursuivant une approche comparable réussirait aussi bien; par exemple le Japon, qui s'est récemment lancé dans un incroyable assouplissement monétaire, soulève de fortes inquiétudes dans le long terme. Le Québec, qui comme on le sait ne dispose pas de tous les leviers de politique économique, semble avoir adopté (pour une bonne part de la population) le credo du déficit zéro. Le niveau comparativement élevé de la dette brute sert presque toujours d'argument pour persister dans ce sens, malgré d'autres appréciations moins pessimistes établies sur d'autres bases (dette nette, déficit/pib). Mais peut-être que justement c'est le côté "credo" qui l'emporte: ce n'est plus une discussion, c'est devenu une affaire de prépondérance d'une croyance sur une autre.
  5. 75$, c'est déjà pas mal plus que 40$ ou 20$. Les fluctuations à court terme peuvent bien se rendre à un niveau ridiculement bas, mais je m'intéresse davantage au moyen et au long terme. Et là, je tourne mon regard du côté du coût marginal des différents producteurs, dont l'Alberta... On comprend qu'au niveau de prix actuel, la plupart des projets d'expansion n'ont aucune chance de se matérialiser; quant à la production actuelle, elle devrait se poursuivre (même si c'est beaucoup moins payant, avec tous les effets collatéraux sur les budgets). Mais en bas de certains seuils, on interrompt carrément la production (quand le coût marginal est inférieur au prix du marché). Ces seuils varient énormément selon les producteurs. Les premiers à "abandonner" seront les plus faibles. Mail il y a une limite "naturelle": la production (=offre) globale ne peut pas descendre longtemps--pour tenir compte des stocks existants-- en bas de la demande globale. Pour déterminer approximativement le niveau d'équilibre, il faut répertorier les fonctions de coûts des producteurs, et voir qui "survit" (et continue à produire) à tel et tel niveau. Au total, la production des "survivants" doit égaler la demande globale. Ceci est une simple approche d'analyse statique, donc très imparfaite, mais elle permet au moins de constater que l'Arabie saoudite et les quelques autres pays profitant de coûts de production très bas ne peuvent pas, à eux seuls, répondre à la demande globale. Alors, ils auraient beau vendre leur pétrole 5$ (ou 20$ si on veut), d'autres producteurs (ayant des coûts plus élevés) devront être actifs. Par ailleurs, nous nous entendons parfaitement quant à l'effet dévastateur de la baisse sur l'Alberta (beaucoup moins de redevances ET d'investissements, directs (industrie pétrolière) et indirects (par exemple en immobilier). Pour l'ensemble du Canada, le verdict est plus nuancé, considérant: 1) Que toutes les provinces à l'exception de la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, en plus de l'Alberta, sont des importateurs de pétrole et bénéficient de la baisse du prix), et 2) L'effet baissier sur le CAD (dollar canadien) , qui profite aux exportateurs. Il y aura aussi un effet sur la (fameuse) péréquation, un point sur lequel je ne m'étendrai pas maintenant. Finalement, pour revenir au sujet en titre de cette discussion: la question se pose quant à l'effet de l'importante baisse du prix du pétrole SUR le projet de pipeline traversant le Québec. A voir une prochaine fois.
  6. OK poursuivons la discussion. Nul doute que les membres de l'OPEP désireraient garder leur part de marché. La grande différence entre le présent et le passé est que le pouvoir oligopolistique de l'OPEP a fortement diminué. J'ai bien conscience que certains pays-membres, notamment l'Arabie Saoudite, ont des coûts de production très bas, permettant de réaliser un gain même avec des prix dérisoires. Cependant, l'impact budgétaire serait insoutenable pour certains autres membres, une considération qui devrait suffire à écarter la possibilité que l'OPEP conserve sa cohésion dans un tel scénario. Mais soyons bon joueur: acceptons, pour les fins de la démonstration, que l'OPEP conserve, envers et contre tout, cette cohésion. A l'échelle mondiale, la production (offre) de l'OPEP est très nettement insuffisante pour répondre à la demande globale; par conséquent, le reste de la demande devra nécessairement se porter sur d'autres producteurs, même si les prix demandés sont largement supérieurs, et dans une telle éventualité, il deviendrait manifeste que l'OPEP n'a rien à gagner à poursuivre sa stratégie. Incontestablement, si l'on prend comme hypothèse ferme que le prix descendra à un certain niveau (très bas), il est facile d'élaborer sur les conséquences négatives/funestes que cela aurait sur les producteurs à coûts moyens/élevés/très élevés. Il n'y a rien à redire là-dessus. Le hic, c'est que les "chroniqueurs" qui partent de ladite hypothèse pour développer leur thème (sensationnaliste à souhait, à mon avis) sont incapables d'expliquer comment le prix d'équilibre pourrait atteindre le niveau postulé. La volonté de l'OPEP n'est pas une condition suffisante. Malgré tout, je reconnais d'emblée que l'actuelle lutte pour la conservation des parts de marché (situation occasionnée par un accroissement considérable de l'offre globale, notamment en provenance des USA, ainsi que par un ralentissement de la croissance de la demande) entraîne maintenant une baisse notable des prix, au détriment de 1) les producteurs à coûts élevés/très élevés; et 2) les pays dont l'équilibre budgétaire est fortement tributaire de prix élevés. Pour des raisons évidentes (qui découlent de la grande importance du pétrole dans les économies "modernes"), on n'a pas fini d'en entendre parler. Et si vous êtes un investisseur-spéculateur, il y a de beaux moments d'émotions fortes devant vous! Et juste en passant, sans offense: "OPEC" = Organization of Petroleum Exporting Countries; en français, c'est "OPEP" = Organisation des pays exportateurs de pétrole.
  7. Intéressant. Mais c'est écrit dans ce style tapageur qui rappelle les pamphlets touristiques. On aime ou on n'aime pas. Mais ce qui m'irrite le plus, c'est cette habitude qu'ont certains de citer la population de la ville centrale (dans ce cas: 1,7 millions) au lieu de celui de l'agglomération urbaine dans son ensemble. C'est comme dire de Paris: un ville de deux millions d'habitants. Trompeur pour ceux qui ne savent pas, souvent les mêmes qui se contentent de puiser leur "savoir" dans les pamphlets...
  8. 1) acpnc re scénario du pire: c'est pourquoi dans un message antérieur j'ai conçu une "option" en vertu de laquelle un pipeline pourrait être construit pour approvisionner les deux raffineries du Québec, et poursuivre son "chemin" vers l'est jusqu'à Saint John, Nouveau-Brunswick, SANS port de transbordement à Cacouna ou ailleurs dans l'estuaire ou le Golfe. 2) vivreenrégion re prix du brut: à un prix aussi bas, l'offre ne pourrait suffire à la demande; pour cette simple raison, j'exclus ce scénario. Par ailleurs, concernant spécifiquement l'exploitation des sables bitumineux en Alberta, il faut comprendre qu'une grande part des coûts sont liés aux immobilisations (=coûts fixes); dès lors, pour des opérations déjà en place, la décision de continuer ou non la production s'établit à partir des seuls coûts variables. De même, pour des projets déjà très avancés, on fera le calcul en faisant abstraction des coûts déjà engagés. Par contre, pour les nouveaux projets, ce sont tous les coûts qui sont pertinents. Par conséquent, les bas prix actuels, ainsi que les perspectives plutôt incertaines à court terme, risquent fort de porter un dur coup d'arrêt aux nouveaux investissements. C'est là que l'impact sur l'économie albertaine se fera sentir immédiatement. En même temps, la baisse des prix a un impact important sur les redevances perçues par la province; à cet égard, je dois dire que je ne partage pas la confiance sereine manifestée par les autorités de cette province; mais je n'irai pas plus loin ici, car le Forum porte d'abord sur Montréal...
  9. Peut-être, mais il faut savoir que l'actuel Transitway-- un ensemble de voies réservées exclusivement pour les autobus-- est construit en site propre, en tranchée passant sous les voies routières ou en viaduc par-dessus celles-ci. J'avais l'impression que l'expansion des lignes de train léger allait se faire essentiellement en empruntant les dites voies du Transitway (en remplacement des autobus). Mais il y aurait sans doute moyen de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse, par exemple en consultant de site de l'OTC, bien qu'à ma connaissance aucune décision finale n'a encore été prise concernant la future expansion. Par contre, de l'autre côté de la rivière des Outaouais, dans la ville de Gatineau, la ligne du Rapibus, qui emprunte le tracé d'une ligne de chemin de fer, comporte effectivement de nombreux passages à niveau. A ne pas confondre!
  10. C'est un bon point, si ce n'est que cela impliquerait six syllabes pleinement prononcées. A titre de comparaison: Charles-de-Gaulle fait trois syllabes; Jacques-Cartier trois; Victoria trois; Ile-aux-Tourtes trois; et Pierre-Laporte trois aussi, etc. Côté pratique, par exemple dans des rapports de circulation, ou toute autre circonstance impliquant l'usage fréquent d'un nom (ou d'un mot), l'usage viendra "abréger" ce qui est trop long. On voit beaucoup de ça en anglais et en allemand, et les Français en semblent devenus friands aussi. Je serais très heureux de lire ta réplique, Hyacinthe, car ça pourrait m'éclairer sur un angle que je n'aurais pas adéquatement perçu.
  11. Je suis fier d'avoir été l'un des premiers à avoir exprimé sans ambiguïté et avec véhémence mon opposition au changement de nom qui avait "circulé" initialement.
  12. A ma connaissance, des droits de transit sont perçus entre Etats, par exemple par l'Ukraine (transit Russie-Allemagne). Cependant, je ne sais pas si le Québec à titre de province dispose de la compétence constitutionnelle ("juridiction") pour faire la même chose. Mais si c'était le cas, il en serait de même de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan, et pourquoi pas (mais sous une autre constitution) du Dakota Nord, du Minnesota, du Wisconsin, de l'Illinois, de l'Indiana et du Michigan (pour ne nommer que des Etats par lesquels transite du pétrole ouest-canadien vers l'Ontario)? A ce jeu, le Québec pourrait bien être perdant. J'ai toutefois l'impression que même si c'était possible, les sommes envisageables seraient insignifiantes. On ne peut vraiment pas se limiter à cet aspect. Les considérations écologiques demeurent au coeur du débat.
  13. Au moins on peut dire que ce forum est représentatif des courants d'opinion qui circulent! J'ai hâte de voir la suite des événements--cela nous en dira beaucoup sur les forces et les convictions des tenants (oui) et des opposants (non). Mais ne perdons pas de vue le contexte plus large dans lequel évolue cet enjeu. En particulier, j'ai en tête 1) l'éventuelle décision américaine concernant le pipeline Keystone XL (le nouveau Sénat à majorité républicaine entrera en fonction en janvier, bien que sa majorité ne soit pas suffisante pour couper court aux discussions...); et 2) les prochaines mises à jour des perspectives du côté de l'offre et de la demande de pétrole à l'échelle mondiale. Par ailleurs, on s'entend que sur le plan économique, c'est l'Alberta (et non le monde entier) pour qui les futures décisions concernant les pipelines permettant l'expédition de quantités beaucoup plus importantes qu'à l'heure actuelle de brut (transformé il est vrai) issu de sables bitumineux, sont cruciales. A part du transport par rail (qui a ses limites), une alternative pourrait être reconsidérée (c'est peut-être déjà le cas mais je n'en ai pas entendu parler récemment) soit: le raffinage sur place, ou en Ontario, ce qui dans l'un et l'autre cas nécessiterait d'importants investissements dans de nouvelles installations. Ce que l'on sait déjà cependant, c'est que l'exportation sur de longues distances de pétrole raffiné (en essence et autres dérivés) est non seulement techniquement possible, mais est une pratique courante (bien qu'à une plus petite échelle). Entre (l'option de) freiner le développement des sables bitumineux et l'option raffinage, des décisions pourraient devoir être prises. J'utilise le pluriel pour "décisions" parce qu'il y a plusieurs "joueurs" dans l'exploitation des sables, et que leurs pondérations des motifs/facteurs décisionnels pourraient différer (rentabilité versus sécurisation des approvisionnements); mais ces décisions sont pour plus tard, et dans une perspective de long terme. Si jamais le pipeline vers le Bas-Saint-Laurent et Saint John (N-B) est approuvé, ces questions ne se poseront probablement pas.
  14. Il faudrait que je lise le bulletin de la SCHL en entier avant de pouvoir émettre une opinion. Mais si je devais me contenter des informations rapportées dans l'article, j'afficherais un doute, car le critère du "nombre de logements en construction par rapport au nombre d'habitants" me semble très insuffisant pour juger d'une surévaluation. Les tendances démographiques et économiques--qui détermineront largement la demande-- sont bien plus importantes. Il se peut fort bien que le bulletin en fasse état, mais alors c'est l'article de "Les Affaires" qui pécherait par son insuffisance.
  15. Est-ce à dire que les nuisances associées à l'excavation sont plus importantes de nuit que de jour? Je peux comprendre s'il s'agit de secteurs résidentiels, mais pour les bureaux et les commerces?
  16. Excellent! Voila qui m'inspire à paraphraser une phrase célèbre: le progrès technologique, c'est l'opium de l'humanité. Cependant, s'il est vrai que l'optimisme généralisé en Occident au tournant des années 1960 s'est profondément assombri depuis, l'évolution de ce sentiment dans bien d'autres parties du monde a pris des directions opposées. De même, je pense que l'impression d'harmonie et de progrès continuel qui avait cours en Occident après les affres de la seconde guerre mondiale n'aurait pas dû nous (Occidentaux) faire oublier/ignorer les graves problèmes/tensions/injustices qui persistaient alors ailleurs dans le monde; en d'autres mots, à l'instar de la légende de la Belle Epoque (période avant 1914), les années 1950/1960 ne furent pas si fantastiques tout compte fait. Réaliser cela pourrait au moins avoir le mérite d'atténuer une certaine déception envers la tournure prise depuis ce temps.
  17. Ce sont des données intéressantes. Pour compléter le tableau, il serait bien de pouvoir les mettre en perspective, dans les dimensions suivantes: 1) nombre total de condos (nouveaux et anciens) au centre-ville (et ses 4 sous-secteurs si possible); 2) nombre total d'appartements en location dans les même secteurs; 3) nombre total de condos nouveaux dans les autres secteurs géographiques de la RMM.
  18. Le coeur de Montréal est bien "enclavé" par l'A-15, l'A-40, l'A-25 et le fleuve (avec l'A-20/r132 sur l'autre rive). Et allons donc encore plus loin: quand le nombre de côtés bordant une surface tend vers l'infini, on obtient une forme circulaire, par exemple: la Ville de Paris intra-muros, bordée par le Boulevard Périphérique! Autre exemple: l'autoroute autour de Berlin (A-10), qui fait un peu plus de 200 km: j'ai découvert récemment une désignation (peut-être nouvelle) que je ne connaissais pas: dans le sens des aiguilles d'une montre: parties ouest, nord, est et sud, délimitées par des échangeurs avec des autoroutes radiales extérieures principales. Ce faisant, on n'a tout de même pas "enclavé" la ville par quatre autoroutes au lieu d'une seule... Morale de l'histoire: ce n'est pas le nombre d'autoroutes (ou autres obstacles, par exemple voies ferrées) qui importe, mais la facilité d'accès au territoire concerné. Quant aux autres nuisances, notamment par le bruit, ça peut être atténué par des aménagements de qualité. Dans le cas de ce projet TOD de la Ville de Candiac, je leur souhaite tout le succès possible, mais si ça s'avère mitigé, on pourra se consoler en pensant que cela n'aura pas exigé d'importants investissements publics, puisque la voie ferrée (et la ligne de train de banlieue la parcourant) existent déjà, contrairement à certains autres projets ailleurs dans la région.
  19. Mais alors elles s'en trouvent informées "après"--quand elles découvrent que leur site internet est bloqué au Québec. Apparemment, un certain nombre de ces entreprises préfèrent avoir un établissement physique au Québec, quitte à sacrifier l'accès à leur site internet pour leurs clients québécois. Seule une analyse plus poussée permettrait de déterminer s'il existe une relation entre le type de commerce et la décision (de ne pas traduire leur site internet), ou bien si c'est simplement un reflet de l'attitude particulière des compagnies en question. Ce n'est pas une grande question métaphysique, mais ça conviendrait peut-être comme travail de session à un cours de marketing niveau baccalauréat.
  20. Je trouve ça un peu spécial d'inaugurer les gares une à une, alors que la ligne n'est pas encore opérationnelle. Je sais que c'est pour bientôt, mais en attendant c'est comme si on me disait: voici ton cadeau, mais il ne fonctionne pas encore, il faut attendre l'électricité, qui sera branchée demain. Mais si ça rend les gens heureux, pourquoi pas!
  21. Faudrait tout de même pas faire toute une histoire avec ce mini développement "artificialisé" à Laval. Sinon. on s'embarque dans une toute autre discussion, sur les villes "vertes" ou pas. Déjà, on a parlé de Venise, et on pourrait citer nombre de villes, notamment sur le pourtour de la mer Méditerranée, à l'architecture splendide et sur des sites extraordinaires, mais "pauvres" en verdure. Ou encore des mégapoles asiatiques...ou des toits verts sur les tours de Manhattan etc. Dans le fond, je soupçonne que la discussion a été aiguillée d'abord et avant tout parce que cela (ce projet) se trouve à Laval, et pas ailleurs. En effet, pour de nombreux Montréalais de l'île homonyme (naguère désignée "la terre ferme" par opposition à la Rive Sud, à l'île Jésus et aux basses Laurentides, parce qu'il faut franchir un pont pour y accéder...), Laval est (encore?) le symbole de la banlieue consacrée à l'automobile et rien d'autre. Comme si l'île de Montréal n'avait pas l'équivalent en plusieurs exemplaires, notamment aux extrémités de l'île, en plus des "horreurs" qui lui sont propres, comme le secteur à moitié abandonné des raffineries, la tranchée de la rue Notre-Dame, les abords de l'échangeur Turcot, et combien d'autres encore. Je crois qu'il est temps de mettre fin à cette perception trop manichéenne, et de réaliser (à défaut de comprendre) que le phénomène de l'expansion (spatiale) des grandes agglomérations urbaines s'est presque toujours accompagné d'une phase de développement apparemment "anarchique". Un exemple édifiant devrait être la banlieue de Paris (dont le Général de Gaulle avait justement dit quelque chose comme "mettez-moi de l'ordre dans cela"). Ailleurs, des tentatives de planification régionale avaient vu le jour dès le début du XX e siècle, par exemple Greater London et Grossberlin, mais c'était justement en réponse aux pressions issues d'un développement trop rapide; et de nos jours le défi se présente avec la plus grande acuité dans les capitales africaines. Un dicton résume tout: "Rome ne s'est pas bâtie en un jour".
  22. C'est "plate", mais c'est normal qu'une entreprise retranche des employés lorsque la conjoncture le justifie. Je dis bien "normal" dans le sens que c'est la norme dans notre système économique. Et notez que l'ordre de grandeur des coupes dans l'effectif, à hauteur de 9%, sans être négligeable, n'est pas catastrophique non plus.
  23. Le Gouvernement du Québec, même s'il n'est pas propriétaire du pont, sera-t-il capable d'émettre une opinion forte et claire sur le sujet? Autrement, on comprendra que "qui ne dit mot consent", ce qui constituerait aussi une sorte de préfiguration du style de relations fédérales-provinciales à venir.
  24. 1) Je n'étais pas "au courant" de la position du CN. 2) Je savais, concernant le nouveau tronçon Repentigny/Mascouche. Mais alors, cela implique logiquement qu'une entente avec le CN soit possible, ou (peu probable) que le CN vende aussi sa portion de ligne. 3) Entièrement d'accord. 4) Pourquoi GO Transit est-il plus "avancé" dans l'acquisition de voies? (historique?). Tout compte fait, c'est ton point 3) qui est le plus important: merci!
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